Bah Alors ? n°29 - février 2020

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FÉVRIER 2020

G R AT U I T


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sommaire 6 - 28

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Paul Boudoube Stéphane Morfea Franck Giletti Williams Aureille David Racheline Frédéric Masquelier

édito

30 - 31 / speed interview / Virginie Fassiaux

32 - 33 / Alternatiba / Nico le cyclope anti-mégots

35 / sport / Liverpool : les grands clubs ne meurent jamais

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36 - 38 / le ciné de saunier / Star Wars, La vérité, Le mystère du Saint Inconnu, First Love

40 - 41

/ livre / La Hollande : l’autre pays de la peinture

/ voiture / Mercedes CLA coupé

44 - 45

42 / musique / Tryo, Son Little, Ayo

43 / série / J’ai plus de série TV à regarder sur Netflix

/ 2 salle / 2 ambiances / Do You Remember ? La Playa, Votre bulle de bien-être & beauté 100% Ethique

46 - 47

48 / la checklist / spécial Saint(sans)-Valentin

ABV

Bah Alors ? - Magazine gratuit n°29 Actualité locale Fréjus, Saint-Raphaël, Puget sur Argens, Roquebrune sur Argens Directeur de la publication : Ibrahim Berbar Rédacteur en chef : Ibrahim Berbar Rédacteurs : Ibrahim Berbar, Thierry André,Thierry Saunier Correction : Perrine Bouchereau Photos : Ibrahim Berbar, Creative Commons, DR, les images appartiennent à leurs auteurs respectifs Couverture & design graphique : Hello Moreno ISSN : 2557-8499 Date de dépôt légal : 1er février 2020 Date de parution : 6 février 2020 Régie Publicitaire : SARL Karadoc Siren : 800 278 277 R.C.S Fréjus Nous Contacter : 06 62 38 74 84 info@bahalors.com Internet : www.bahalors.com Imprimé en Union Européenne Ne pas jeter sur la voie publique « La reproduction ou l’utilisation, sous quelque forme que ce soit, de nos articles ou informations est interdite. »

/ horoscope / à prendre très au sérieux... ou pas !

50 / playlist & coloriage /

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G

T A R

T I U

de Saint-Raphaël 8 février

9 février

CARNAVAL DES ENFANTS AVEC DJ

PARADE DE LA MER

PL ACE COULLET

ville-saintraphael.fr

BORD DE MER


En une décennie, il n’y a jamais eu autant d’évolution chez les mange-lamberts. Selon l’INSEE, ils étaient 7115 à vivre à Puget. Dix ans plus tard, le poumon économique de notre communauté d’agglomération comptait 8218 habitants. Avec les ventes de terrains et les constructions diverses de ces trois dernières années, on peut se poser la question : est-ce que Puget-sur-Argens est encore un village ? Le maire sortant et candidat à sa propre réélection, Paul Boudoube, annonce une population avoisinant les 9000 habitants. Ses opposants quant à eux, estiment que le seuil des 10000 a été franchi. Quoi qu’il en soit, après avoir accueilli une zone commerciale plus que conséquente dont on peut se demander jusqu’où ira son étalement, Puget-sur-Argens a développé, et très vite, sa population. 8000, 9000 ou 10000, peu importe en fin de compte. Ce qui compte c’est le bien-être et le confort des nouveaux arrivants comme des purs produits Pugétois. Qu’en est-il ici des voiries, des infrastructures, de la police, des transports, du pluvial ? Les nouveaux arrivants apprécient ces logements neufs, mais est-ce qu’il ne voit pas Puget tout simplement comme une cité dortoir, entre la sortie d’autoroute et une enfilade de grandes enseignes ? Lorsque l’on voit l’activité dans le centre-ville, on peut se poser la question. Les enjeux de ces Municipales pour la commune sont de taille. Le futur maire n’est pas loin d’avoir à accomplir les 12 travaux d’Hercule : maîtriser et accueillir les nouvelles populations, endiguer les problèmes de circulation sur la Nationale 7, anticiper et prévenir des risques majeurs dont la ville est victime à l’instar de Roquebrune presque chaque année, trouver une solution pour le trou qui défigure le village, gérer les logements et les logements sociaux, animer le village et amener plus d’attractivité, maîtriser et rénover les voiries, le pluvial et les eaux usées, accueillir les nouveaux arrivants et répondre à leurs attentes, rassurer les anciens habitants quant à cette croissance folle, surveiller la zone commerciale qui grossit à vue d’oeil. Le tout avec les “petites” recettes d’un village. Paul Boudoube avait annoncé ne pas se représenter en 2020, concédant sa place à Jean-François Moissin. Finalement, il n’en est rien : le maire sortant se représente, avec une liste pas loin d’être totalement renouvelée, faisant face à une liste menée par Stéphane Morféa, agriculteur bien connu de la plaine de l’Argens, où d’anciens colistiers comptent bien lui barrer le chemin. En face, le Rassemblement National qui avait déjà fait un beau score lors des dernières municipales et qui a vu l’intérêt des habitants grandir pour leur parti se prépare. Cette année, il faut compter sur Frank Giletti : une personne sur qui le Rassemblement National s’appuie depuis des années, aujourd’hui employé à la ville de Fréjus. Pendant ce temps, Williams Aureille, ancien adjoint à la ville de Fréjus, n’est plus RN et compte bien mener campagne sans alliance quelconque. En attendant la future déclaration d’Alain Barkate, enterrant définitivement une nouvelle réunion de la Gauche et de la Droite sous Paul Boudoube, il y a déjà quatre listes dans les starting-blocks. Certains diront que cela fait beaucoup de liste, et il n’aurait pas totalement tort. D’autres célèbrent la démocratie, et ils ont raison. En attendant, cette multiplication des listes ne fait le jeu de personne, et dans les rues de Puget, les habitants appréhendent déjà les grands changements qui s’opéreront dès le 22 mars au soir.

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MES NEURONES FONCTIONNENT BIEN

PAUL

BOUDOUBE NOTREENGAGEMENTCESTPUGET

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IBRAHIM BERBAR

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Paul Boudoube, pouvez-vous nous résumer l’histoire qui fait de vous à nouveau un candidat à sa propre réélection ?

L’argumentation de mes oppositions sont des critères d’âge. J’ai 74 ans, mais mon état de santé est correct, mes neurones fonctionnent bien. (Il nous montre une feuille de calcul) Vous voyez, je peux encore traiter une dérivée, une primitive ou une intégrale ! (rires) Vous disiez pourtant qu’un autre mandat serait un mandat de trop non ?

Cela pouvait être un mandat de trop, car comme je l’ai exprimé dans les journaux, 12 ans c’est long. Surtout lorsque l’on est un maire de proximité. Ici il n’y a que ma secrétaire et moi, tout le monde vient me voir. Être en contact avec la population était ma vocation. J’ai voulu éviter ce que j’ai connu toute ma vie. J’ai travaillé avec toutes les “races” et je peux vous dire qu’il n’y en a pas une plus bête ou intelligente que les autres. Un jour, sur Var Matin, j’ai pu lire qu’un monsieur venait se présenter avec un programme parlant de renouveau. Ce monsieur s’appelle Frank Giletti et il part à la conquête de Puget. Il vient de l’aire toulonnaise, ses enfants sont scolarisés là-bas, sa maison est là-bas, mais il veut faire redécouvrir aux gens les qualités de Puget alors qu’il n’y connait strictement rien. Alors bien entendu il y a la volonté du Front National de prendre Puget. Vos opposants estiment que M.Moissin est le réel candidat de cette liste. Pourquoi cela ? Jean François devait mener une liste. Il a préparé une liste qui tient la route et c’est celle qui sera présentée en grande partie. C’est quelqu’un de confiance qui a

travaillé toute sa vie dans des raffineries ou des métiers où il faut être en contact avec des services de sécurité. Je pense que Jean François doit encore acquérir un petit peu de maturité au niveau de la gestion des villes. C’est quelqu’un de très compétent qui a la possibilité d’être maire de Puget-sur-Argens.

Je me suis représenté parce que le maire sortant a malgré tout une certaine aura : il a fait des choses et est reconnu. De fait, il a quelques voix de plus que celui qu’il soutiendrait. Alors devant la crainte de voir Puget passait dans d’autres mains, je me suis représenté. J’aimerais rajouter que j’ai été fortement poussé par des gens qui ont été mes anciens adversaires. Certains étaient même des opposants au sein même du conseil municipal.

Ils ont oublié la lutte entre Del Gallo et Boudoube et ils voudraient qu’on lutte ensemble pour ne pas devenir un simple quartier de Fréjus. N’y a-t-il pas un risque que vous vous désistiez en cours de mandat au profit de M.Moissin, qui était selon vous le digne successeur à votre siège ? Je pensais que vous me diriez ça ! Si j’étais opposant à Boudoube, c’est l’argument que j’utiliserai. C’est un

bon argument de dire qu’à 74 ans c’est un prête-nom. Alors, comme je vous l’ai dit mes neurones fonctionnent. Je ne suis pas malade. Je pourrais l’être, car personne n’est à l’abri de la maladie. J’ai des gens qui sont avec moi et qui sont très gravement malades qui ne pourraient peut être pas se présenter. Ceci étant, je ne me représente pas pour céder la place à M. Moissin. C’est ce que feront prévaloir mes opposants. Pour le moment, tant que ma santé est très bonne, et elle l’est, le maire sera Boudoube.

Comment analysez-vous les départs de vos colistiers en cours d’année ?

Ça se fait un peu de partout : lorsqu’on se rapproche

des échéances électorales, les gens ont tous des envies particulières. Ce que je trouve un peu délicat c’est que ce sont des gens qui n’avaient pas de compétences particulières et s’ils ont une pseudo notoriété c’est parce que je les ai pris avec moi. Je suis souvent étonné de la méconnaissance du monde politique. Vous avez des gens qui ont été adjoints de commune, qui deviennent des adversaires et dont vous vous apercevez qu’ils ne connaissent rien. Lorsque j’ai commencé, je n’y connaissais absolument rien et je m’étais mis à travailler avec le DGS de l’époque, à assister à des formations, etc. Aujourd’hui beaucoup de gens ne savent pas du tout comment fonctionnent les finances d’une mairie. Par exemple aujourd’hui, le 29 janvier, car je vérifie ça tous les jours, le compte 515 est à 4.2 millions d’euros après la fiscalité (taxe d’habitation, foncier bâti, NDLR). La mairie de

Puget fonctionne et pour faire tout comme je le fais, il faut commencer par se former. Après, on peut être fort

en communication sans rien savoir.

Ici même à votre place, j’avais deux personnes qui revendiquaient que je vire le premier adjoint pour le concéder la place. Pour moi qui suis matheux, l’équation ne fermait pas. Ils souhaitaient prendre sa place, couper les rubans et glorifier Puget pour finir par prendre ma place. Si je n'acceptais pas, ils menaçaient de taper sur la municipalité. D’un côté, ils disent que tout est bien, de l’autre, que tout va mal. Où vous situez-vous aujourd’hui sur l’échiquier politique puisque M.Morenon s’arrête là ?

Il y a, là encore, des distensions au vu des tracts de M.Barkate. De mon ancienne équipe, il ne reste pas grand monde. J’ai des soutiens forts, mais des anciens je ne devrais en avoir que deux ou trois. Et les autres ?

Il y en a qui rejoignent d’autres listes notamment celle de M.Morfea ou encore celle de M.Barkate. Je me suis un peu brouillé avec Dominique et Alain Barkate, car je ne comprenais pas trop l’attitude de socialistes qui défendent Benoît Hamon puis Emmanuel Macron. Mais j’ai des soutiens et quelques personnes qui sont vraiment à gauche. Vous avez déclaré à plusieurs reprises pouvoir faire barrage au Front National. Pourtant M.Garmirian a déclaré son soutien à votre liste. Que répondez-vous à cela ? L’obsession de Marcel a toujours été à Debout La France. Lorsque M.Aureille s’est présenté comme tel

ou sans l’étiquette mais avec le soutien de “Debout La France”, il a souhaité me rejoindre mais je n’ai plus de place pour lui. Alors il décidera de ce qu’il fera. Vous nous parlez de Marcel Garmirian, mais qu’en est-il de Michel Garmirian ?

Il est avec moi pour la bonne raison que son père est un ami. D’autre part, même s’il a flirté avec le Front

National, il n’en est pas moins vrai qu’il a été avec moi sur la première liste que j’avais faite en 2008.

Ce n’est qu’un juste retour. Je ne sais pas si je pourrais le prendre ou pas, mais si c’est le cas, il sera en fin de liste. Alors toujours pas de RN chez Boudoube ? Je suis anti Front National par principe, pour

différentes raisons : j’ai 74 ans, ma famille était dans la Résistance, etc. Il n’en est pas moins vrai que nous avons eu de bonnes relations avec Fréjus. Que ce soit avec Gilles Longo qui est un type avec qui j’ai des

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relations amicales ou encore avec David Rachline lorsqu’on partage les frais pour faire un chemin commun. Au niveau du SMIDDEV ils ont été des partenaires loyaux. Côté travail, j’ose le dire, on a bien travaillé. Je trouve qu’ils n’ont pas été malins : ils auraient pris un type de Puget, un peu plus charismatique que M. Cazalla, je ne me serai peut-être pas représenté. Quel constat faites-vous de votre bilan ? Une fois de plus, je veux montrer que le maire de Puget ne se paie pas (M. Boudoube nous montre ses bulletins

d’indemnités affichant 583.88 € par mois, NDLR). Je vis dans une baraque ancienne dans Puget, et j’ai une très bonne retraite d’ingénieur. J’ai constaté que Puget était une ville ouverte d’est en ouest, mais aucune communication nord-sud. Nous les avons faites : la rue des Pervenches, la rue du Lavoir, etc. Nous avons amélioré tous les services scolaires, créé la médiathèque, la maison des jeunes. Nous avons amélioré des restaurants

scolaires qui permettent de servir 930 repas par jour. Il y a l’école Simone Veil. Nous avons réalisé l'EHPAD le moins cher de la région PACA.

Richard Sert s’est fait beaucoup engueuler avec les montées d’eau qu’il y a eu à la Palud, parce qu’ils avaient bêtement annoncé pendant la campagne qu’ils allaient les sortir d’eau. C’est une erreur de jeunesse : ils auraient dû dire “on va améliorer”. Nous avons prévu un programme commun avec Fréjus et la CAVEM. Il y aura derrière la Palud une route digue qui va un peu limité. Ensuite, elle passe chez M. Carassan, M.Picq, derrière Castorama et elle rejoindra les terrains communaux du Jas Neuf. Ce que je ne dis pas d’ailleurs, c’est que j’ai acheté beaucoup de terrains et plus que j’en ai vendu. Cette route sortira sur la route des Vernèdes. La RDN7 ne peut plus supporter 50000 véhicules par jour.

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Pouvez-vous nous faire un point sur le budget de la ville ?

Toutes nos réalisations se sont faites avec le budget communal. Nous avons été très peu aidés par le Département. La commune se porte bien en ce moment. La dette a été diminuée à 9.3 millions d’euros. Une faible dette veut dire

que nous sommes dans la capacité de faire des emprunts. J’ai la possibilité d’emprunter. Je ne vais pas le faire tout de suite, ce qui veut dire que la dette va encore baisser. Si vous êtes réélu, quels seront les trois points clés de votre programme ? Il y en a plus de trois. Tout d’abord, la réfection des routes et des trottoirs et la gendarmerie à Puget-sur-Argens.

Ensuite, il y a un gros investissement à faire, et nous sommes tous d’accord : une nouvelle salle des fêtes. L’accroissement de la population et l’attrait associatif de Puget-sur-Argens font que les deux salles sont un peu justes. Il faut que nous fassions une nouvelle salle. Il y a aussi l’insonorisation de la RDN7 sur la partie de la station Leclerc et sur 1.5 km. Ceci est pris en charge par la CAVEM, le marché et signé et la réalisation sera livré début mars. Enfin, la fin du Gabron jusque l’Argens est aussi un gros projet où il faudra avoir les autorisations de la DDTM, car contrairement à ce que les gens pensent, nous n’avons pas à mettre un coup de tractopelle sans demander. Comment analysez-vous le fait d’avoir une multiplication de liste face à votre majorité ?

Il n’y a jamais eu autant de listes partout. Les maires font face depuis quelque temps aux incivilités diverses et les élus sont bousculés en permanence. Il faut avoir la foi pour prendre cette place, car il faut s’occuper des gens, qu’il y a des soucis financiers, des soucis de logements, etc. Quel message souhaiteriez-vous transmettre à nos lecteurs ? Premièrement, de savoir que le maire a oeuvré pour eux et

pour répéter notre slogan de campagne “notre engagement c’est Puget” et nous ne travaillons que pour Puget.


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JE SUIS UN HOMME LIBRE ET JE LE RESTERAI

STEPHANE

MORFEA MORFEA2020 STEPHANEMORFEA2020.FR

IBRAHIM BERBAR

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Présentez-vous en quelques phrases ? Je suis marié et père de deux enfants. Pugétois depuis toujours, maraicher, fils et petit-fils de maraicher. J’ai repris

l’entreprise familiale, forte d’une trentaine de collaborateurs, que j’ai su développer et pérenniser en l’adaptant aux enjeux du monde moderne. Je suis aussi très investi dans la vie Associative Agricole où j’exerce, notamment, les postes de

Président de la Fédération Départementale des Exploitants Agricoles, Président du groupe VIVA (Vivre Installé au Val d'Argens, NDLR). Je suis aussi Membre du Conseil de Développement de la CAVEM. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer en politique ?

Il y a eu plusieurs déclics qui font que j’en suis arrivé là. Premièrement, les inondations : Les ayant subis j’ai pu constater que si le politique n’est pas intéressé par ces drames, on ne peut pas résoudre les problèmes. J’ai constaté aussi la densité de l’urbanisation. Dans le premier mandat de M. Boudoube, je n’ai pas vu trop de changement. Le deuxième mandat par contre, c’est l’explosion et aujourd’hui des gens du village sont aussi inondés. Je constate que cette urbanisation a créé des problèmes de ruissellement et d’inondation. Aussi, j’ai reçu suite aux inondations plusieurs classes d’écoles pour leur montrer notre manière de travailler. C’était une très bonne expérience, et j’ai constaté que la transmission de notre histoire et la protection de nos enfants sont très importantes. Tout cela fait partie d’un grand tout qui m’a fait décidé de me lancer en politique, car ces situations ne peuvent être réglées que par eux. Je n’aime pas l’injustice, et quand il y a un problème, j’entends bien le régler. Votre liste est-elle soutenue par des partis politiques ?

Soutenue oui. Nous pouvons nous prévaloir du soutien de

l’ensemble des forces politiques de l’écologie, de la droite républicaine, et du centre. J’ai sollicité, et reçu, l’ensemble de

ces soutiens, car mon équipe et moi-même nous reconnaissons dans leurs idées. Nous prônons le rejet des extrêmes, le développement durable, la protection et la préservation de l’environnement, l’accroissement de la sécurité, et la maîtrise de l’urbanisme. Le nombre de ces soutiens atteste de l’ouverture de notre liste et de la crédibilité de notre programme, et nous aideront à créer des relations cordiales avec les principaux acteurs et décideurs de notre territoire, la CAVEM, le Département, et la Région entre autres. Mais je dois être clair, ces soutiens ne m’obligent en rien ! Je suis un homme libre et je le resterai. Seul l’intérêt de Puget guidera mes actions. Comment avez-vous composé votre liste ? Qui y figure ?

Avant de composer ma liste, je souhaite préciser ce qui m’a motivé à me présenter. Ces dernières années, j’ai vu mon village changer. Je l’ai vu se salir, se bétoniser, et se dénaturer. Au fur et à mesure, de discussions en discussions, je me suis rendu compte que ce constat était partagé par beaucoup de Pugétois. J’ai alors multiplié les rencontres, et j’ai pris conscience qu’il y avait une vraie attente de changement, et que beaucoup de pugétois aspiraient à autre chose. Très naturellement, sans même le rechercher vraiment, nous nous sommes retrouvés avec un groupe d’une cinquantaine de personnes qui partageaient ce constat et qui avaient envie de s’investir pour le renouveau de Puget. C’est ce qui fait la beauté de ce groupe. Je n’ai pas eu à chercher mes colistiers. Ce rassemblement de femmes et d’hommes de tous horizons, apolitiques, chefs d’entreprise, salariés, et retraités s’est fait spontanément, autours d’idées communes. C’est cette spontanéité qui fait que nous sommes un groupe soudé et homogène. Ma liste sera présentée aux Pugétois lors de notre première réunion publique (mercredi 12 Février, 19H, salle Roger Legrand, NDLR). Je peux toutefois déjà vous dire qu’elle sera composée d’élus communautaires, d’élus Municipaux, de

Présidents d’Associations, et de Pugétois toutes et tous très engagés dans la vie de notre Village.

Dans votre liste encore nous retrouvons plusieurs anciens colistiers de Paul Bouboube. Ne craignez-vous pas que des électeurs s'y perdent ?

Les électeurs ne doivent pas se perdre. Paul Boudoube a perdu la quasi-totalité de ses colistiers, et repartira d’une feuille blanche avec une liste sans expérience. Il est un Maire sortant entouré de novices. Une partie de mes colistiers sont effectivement issus de son ancienne majorité. Ils font partie des nombreux qui ne se reconnaissaient pas dans la conduite de la commune. Ils ne pouvaient plus cautionner les reports incessants de la rénovation du centre-ville, ou encore la bétonisation à outrance du quartier du Picoton. La conviction de ces élus, leur engagement, leurs connaissances, autant que leur expérience contribuent à la solidité et à la crédibilité de notre programme. Avec ces colistiers d’expérience, pourquoi êtes-vous la tête de liste ?

Parce que j’ai tout à y perdre, rien à y gagner. Je suis un agriculteur qui agit sur le terrain. Depuis des années je me lève tous les matins pour travailler. C’est un combat quotidien avec les fournisseurs, les clients, l’administration. Depuis 2010, je gère des problèmes d’inondations, les cellules de crises je les connais. Je possède deux hectares de terres oui, mais en zone inondable. Les Pugétois peuvent le constater, je ne suis marqué par aucun mandat électoral. J’y vais pour Puget, marqué par aucun engagement.

Vous êtes candidat aujourd'hui, que reprochez-vous à la mairie sortante ? Principalement la même chose que l’équipe qui l’a quitté. Une gestion autocratique et court-termisme, une urbanisation

non maîtrisée, ou encore un centre-ville sale et moribond. Je rajouterai aussi, sur la fin de ce mandat, un manque de vision et une usure du pouvoir. C’est ce qui l’a contraint à repartir d’une liste vierge, en s’alliant avec les plus farouches de ses opposants. Je ne suis pas certain que cette alliance serve réellement les Pugétois et qu’ils soient véritablement le centre de leurs priorités. Quels sont les trois points clés de votre programme ? Mon programme est architecturé autour de sept axes que je

ne peux me résoudre à prioriser. Tous sont importants, et tous seront traités avec la même énergie, la même urgence, et les mêmes priorités. Ces sept axes peuvent se résumer en sept titres, dont vous trouverez l’explication sur notre site web stephanemorfea2020.fr et qui seront détaillés lors de notre seconde réunion publique, qui se déroulera aussi en février, à 19H, à la salle Roger Legrand. Ces sept axes sont les suivants : Aménager et Travailler, Harmoniser, Respirer, Grandir et Accompagner, Encadrer, Communiquer et Découvrir, Gérer et coopérer. Si vous êtes élu, quel sera votre projet phare ?

Je n’ai pas à proprement parlé de projet phare, mais un programme global, homogène et cohérent. Si je devais isoler ce qui sera le plus visible, je dirai le réaménagement et la redynamisation du centre-ville. Quid des autres candidats ? Monsieur Bouboube, a publié son programme qui est un copier-coller de tout ce qui avait été promis en 2014

et qui n’a pas été fait, auquel s'ajoute des projets initiés et pris en charge par la CAVEM. Il y a eu durant ce mandat trop de promesses non tenues, et trop de décisions prises sans concertation. D’autre part ? le fait qu’il parte avec ses opposants m’inquiète. Je crains qu’il y ait plus d’opportunisme que de véritable adhésion.

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Même dans un mariage, alors qu’on s’aime au départ, on finit souvent par se fâcher… alors qu’en sera-t-il si déjà au départ ne s’aime pas…. Enfin, son âge (80 ans à la fin du mandat, NDLR) et la promesse non tenue qu’il ne se représenterait pas, me laissent perplexe quant à la réalité de sa motivation. Monsieur Gilleti, est l’exemple type de l’instrumentalisation d’une élection au seul bénéfice d’un parti politique.

Habitant à Toulon, n’ayant aucune attache à Puget, salarié de la Mairie de Fréjus, Monsieur Giletti n’est que le fer de lance du Maire de Fréjus qui souhaite faire main basse sur notre village afin de prendre la Présidence de la CAVEM. Il ne faut pas être dupe de la machination. Même si le Rassemblement National a toujours fait de bons scores à Puget, je demande aux électeurs de ne pas se tromper d’élection, et bien en mesurer les enjeux. Puget doit pouvoir garder son autonomie et ne doit pas devenir la banlieue de Fréjus. Monsieur Aureille, est un homme de communication, ancien 3ème adjoint RN de Fréjus, qui ambitionne de devenir Maire.

Mais il semble qu’à ce jour, il ait encore du mal à fédérer.

Je pense que notre programme est le plus proche des Pugétois, car avant d’avoir été rédigé, il a été pensé, réfléchi et discuté avec les habitants. Notre liste me semble la plus sincère, la plus professionnelle, et la plus volontaire. Elle est enfin celle qui compte le plus d’élus en place, et celle dont le programme est le plus abouti. Selon vous, quels sont les enjeux des municipales pour PUGET ? Pour moi, l’enjeu principal est de rendre aux Pugétois la fierté d’habiter leur village. Aujourd’hui, ils voient un cœur

de ville en déshérence, sale, et en chantier depuis 10 ans, ou encore des constructions à tout va, dans des zones non adaptées, ou encore des infrastructures en souffrance. Nous avons là tous les ingrédients qui font qu’aujourd’hui, Puget est devenu un village sans âme, et qui peu à peu se transforme en cité dortoir. Je pense qu’il faut agir vite et fort pour arrêter cela, parce qu’après il sera trop tard.

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Et pour la CAVEM ? « C’est pas nous, c’est la CAVEM » : Voilà ce qu’entendent

les Pugétois depuis 6 ans alors que le Maire sortant en est le premier vice-président. Et voilà aussi ce qu’ils ne veulent plus entendre ! Avec Paul Boudoube, les intérêts de Puget n’ont pas été assez défendus. Beaucoup de choses ont échappé à la commune par manque d’opiniâtreté et de ténacité. Nul doute qu’une réélection ne changera rien à ce niveau. Franck Gilletti sera aux ordres de David Rachline, dont l’intérêt principal n’est certainement pas Puget. Peut être souhaitera-t-il se servir de cette situation pour « ramener » à Puget ce qu’il ne veut plus à Fréjus. Williams Aureille, n’a pas de liens solidement implantés dans les ville voisines, et ne pourra pas bénéficier, de la force d’une coalition. Ma liste compte déjà des élus communautaires et des personnes qui siègent dans différentes commissions de la CAVEM. Nous connaissons son fonctionnement et les rouages de la CAVEM, et sommes proches de nombreuses listes voisines qui composeront cette assemblée à compter du mois de Mars prochain. Cette expérience et ces synergies nous permettront d’être immédiatement opérationnels, et d’y siéger en défendant avec force les intérêts de notre village. Puget est le poumon économique de la CAVEM, et doit bénéficier de l’attention et de l’intérêt qu’il mérite. Je serai intransigeant sur ce point. Quel message souhaiteriez-vous transmettre aux lecteurs de cette interview ? Je souhaite leur dire que je suis un homme rationnel, un paysan pas un politicien. J’aime le parler vrai, et je n’ai

aucune ambition ni aucun intérêt personnel à me lancer dans cette aventure. Ce que j’ambitionne c’est de pouvoir être fier de ce qui aura été fait durant ma mandature, et de voir les Pugétois heureux de vivre dans une Commune belle, dynamique, sûre et propre. C’est tout le sens de mon slogan « Ensemble, redevenons fiers d’être Pugétois ! »

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Musique live 18h30

Fred Kirschten Trio

LES ISSAMBRES - ROQUEBRUNE SUR ARGENS

Expo 18h30

JAN LO

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IBRAHIM BERBAR

PUGET DOIT RETROUVER SA PLACE DANS LES COMMUNES QUI COMPTENT AU SEIN DE LA CAVEM

FRANK

GILETTI

FRANKGILETTIPSA

@FRANKGILETTI


M.Giletti, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? J'ai 46 ans, père de famille. Suite à un parcours d'études supérieures, j'obtiens une maîtrise de chimie et un DESS en management et gestion des entreprises. Je rejoins

la fonction publique d’État après la réussite au concours de l'IRA (Institut Régional d’Administration) qui forme les attachés d'administration. À l'issu j’intègre le ministère de l’Éducation nationale puis celui des Affaires étrangères qui m'a amené à m'expatrier 5 ans au Liban et 4 ans à Abu Dhabi. Il y a quelque temps de cela, une opportunité

professionnelle à Fréjus m'a permis de revenir dans mon département d'origine. Je suis également officier de réserve de marine, car j'attache beaucoup d'importance au lien armée-nation. Beaucoup vous reprochent de ne pas connaître Puget-surArgens. Pire encore, d’être piloté par la Mairie de Fréjus qui vous emploie actuellement. Qu’en pensez-vous ?

Ce reproche émane essentiellement du maire sortant et de son entourage qui, à défaut de pouvoir s'appuyer sur son bilan calamiteux, préfère agiter des chiffons rouges et soulever de fausses polémiques. J'ai un lien de profonde et sincère amitié avec David Rachline, de longues dates, pour laquelle il n'est question que de respect et de considération. À aucun moment il n'est question de soumission ou de vassalité. Je déplore que certains mènent une campagne de caniveau à l'encontre de ma personne ou de ma famille plutôt que de confronter des arguments et des idées politiques. Cela révèle un manque cruel de fond, mais aussi de hauteur d'esprit, pire je vois là une insulte à ces centaines de Pugétois qui se sont installées tout récemment à Puget. Aux dernières Municipales, le FN a réussi à se faire entendre (21.76% au second tour, NDLR), mais n’a pas gagné pour autant. Quelle leçon tirez-vous de cela ?

En 2014 les circonstances furent particulières, avec un candidat déclaré sur le tard, une liste composée en urgence, et une campagne qui ne dura qu'un mois et demi. Effectivement la victoire était difficilement envisageable, mais pour sa première participation à un scrutin municipal à Puget, notre mouvement a réalisé un score tout à fait honorable, permettant ainsi de faire entrer trois élus d'opposition et de tenir une tribune dans le magazine municipal. Fort de cet enseignement, j'ai entamé ma campagne bien en amont du prochain scrutin, avec un travail de fond au quotidien, auprès des habitants. De plus, depuis 2014 le score du RN n'a cessé d'augmenter à chaque scrutin (Départementales 2015 : 54.44% ; Régionales % 2015 : 55.45; Présidentielle 2017 : 57.42, Législatives 2018 : 50%) pour devenir la première force politique de la commune, avec les meilleurs résultats de toute la CAVEM. Restant sur le dernier mandat. Les représentants du FN à Puget ont été très régulièrement absents des conseils municipaux. Dans le cas où vous ne seriez pas élu, continuerez-vous à défendre les intérêts des Pugétois ?

Je tiens en premier lieu à saluer le travail que nos élus ont accompli, avec le courage de se présenter à une élection et nous permettre d'avoir une représentation au sein du conseil municipal. Tenir le rôle d'élu d'opposition est un exercice difficile et , comme vous le savez, non rémunéré. Chacun a donc dû composer selon ses activités professionnelles, et l'horaire précoce du conseil municipal ne permet pas de toujours pouvoir se libérer. Pour des rentiers il est plus facile de se rendre disponible que pour des actifs. Il est évident que je défendrai les intérêts des Pugétois avec la même passion qui m'anime depuis toujours.

Aujourd’hui candidat, que reprochez-vous à la municipalité sortante ? Plus qu'un reproche, c'est un constat partagé par de nombreux Pugétois : la municipalité est complètement

déconnectée de la population, des réalités du territoire, de son propre personnel communal. Ils ont perdu cette nécessaire proximité qui doit animer un élu municipal. Comment assurer un service public digne de ce nom quand il n'y a pas de pilote aux commandes. La majorité s'est enfermée dans sa tour d'Ivoire, confortée de certitudes qui n'appartiennent qu'à elle et une partie de courtisans ou d'obligés. L'exemple le plus flagrant est le projet immobilier de l’îlot des Bouchonnières en face de l'église dont personne ne veut dans son état actuel et pour lequel le Maire se targue d'en faire une réussite de redynamisation du centre-ville. Puget souffre d'un manque cruel de vision, de projection vers l'avenir. Seules des décisions prises à l'emporte-pièce régissent la vie de la cité, comme l'illustre l'urbanisation galopante qui pousse ça et là tel un patchwork décousu. Je crois également qu'il y a une évidente lassitude de cette équipe qui d'ailleurs a été affirmée par le Maire lui-même dans les colonnes de var matin...." Un maire ne doit pas faire plus de deux mandats au risque de sombrer dans un système corruptif permis par la proximité avec ses administrés. Puis douze ans, c'est long... ". Quels sont les points clés de votre programme ?

Les points clés sont pragmatiques et répondent à des attentes élémentaires de la population, ils émanent des réponses à un questionnaire que nous avons diffusé sur toute la commune et qui a connu un certain succès, mais aussi et surtout des multiples rencontres que j'ai pu faire depuis des mois maintenant. Aussi je porterai un effort tout particulier sur la

sécurité, la propreté, la gestion du ramassage des ordures ménagères, la défense de l'environnement, la maîtrise de la fiscalité, une bonne gestion des dépenses publiques en bon père de famille. Un effort important sera également porté sur la rénovation des voiries qui se trouvent dans un état calamiteux à Puget ! Au-delà du programme, ce sur quoi je

sais faire toute la différence c'est l'état d'esprit qui m'anime ainsi que toute mon équipe et qui se résume en quelques points forts : écoute, proximité, dialogue.

Qui retrouve-t-on dans votre liste ? Comment a-t-elle été composée ? Ma liste est à l'image de la population pugétoise: variée dans les origines sociales et professionnelles, plutôt jeune et active. Elle s'est composée au grès des rencontres

et échanges, avec des personnes qui majoritairement ne sont pas encartées, mais qui partagent une réelle volonté d'agir au service du bien commun. Cette liste est la rencontre entre le Puget d'antan et le Puget de demain, des membres de vieilles familles pugétoises et des nouveaux habitants. Si vous êtes élu maire, quel sera votre projet phare ? La priorité sera de réaliser une véritable place provençale en face de l'église avec un grand parking sous-terrain

qui permettra de se doter d'un lieu central de vie et d'animation avec notamment un marché hebdomadaire. Ce projet sera accompagné du rétablissement d'un sens de circulation cohérent et conforme aux attentes des habitants et commerçants. Mettons en synergie notre grande zone commerciale et les atouts de Puget avec le centre historique.

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Quels sont les enjeux, selon vous, de cette élection pour la commune ?

Les enjeux sont multiples, mais je retiendrai en premier le plus crucial : faire entrer Puget-sur-Argens dans l'ère

moderne, faire sortir cette belle endormie de sa torpeur.

On ne peut se satisfaire de la bipolarisation du village: au sud de la Rdn7 la zone-dortoir, et au Nord la zone de consommation de masse. Puget doit retrouver son âme, son identité qui a fait sa notoriété et son attractivité.

sous l'ère Ginesta. Je veux changer ce logiciel pour être dans la co-construction, Puget comme la CAVEM a besoin d'un travail partenarial. Aussi c'est ensemble, dans la concertation et le dialogue que nous trouverons des solutions adaptées à nos concitoyens. Il est grand temps que cessent ces divisions partisanes et stériles qui ne servent que les intérêts personnels de ceux-là mêmes qui jouent les vierges effarouchées. Quid des autres candidats?

Et pour la CAVEM ? Puget doit retrouver sa place dans les communes qui comptent au sein de la CAVEM, malgré un maire

premier vice-président et un premier adjoint vice-président également on constate que Puget n'a bénéficié que de trop peu d'investissements sur son territoire...Ah si, pardon, une trémie ruineuse qui est fermée depuis des mois. Certains craignent que votre élection, couplée à celle de M.Rachline à Fréjus, provoque un basculement de la CAVEM au RN et que Puget devienne un quartier de Fréjus. Que répondez-vous à cela ?

Encore une fois, ce raisonnement qui consiste à agiter des chiffons rouges pour susciter la peur révèle chez ses auteurs un manque cruel d'argument, de fond. Nous sommes là encore sur un vieux logiciel où les relations étaient basées sur un système féodal avec seigneur et vassaux comme

Les uns ont un bilan que l'on connait tous, les autres accumulent étiquettes partisanes pour espérer faire le nombre dans les urnes, certains flottent dans leur aventure personnelle. Mon engagement au service des Pugétois consiste à faire de la politique, pas de la polémique.

Je laisse le soin à chacun d'observer et se faire une opinion. Quel message souhaiteriez-vous transmettre à nos lecteurs ?

Je leur dirai que Puget me tient à cœur tout autant que je sais les Pugétois attachés à leur village. Il est encore possible de faire de Puget un village reconnu au sein de la CAVEM, où la qualité de vie serait préservée et son identité conservée. En un mot, je veux que les Pugétois redeviennent fiers de leur village.

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IBRAHIM BERBAR

3 THÈMES : LE LIEN SOCIAL, LA PROXIMITÉ ET L’INNOVATION

WILLIAMS

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AUREILLE

PUGETOIS2020

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M. Aureille, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Williams Aureille, 63 ans, marié et père de famille, je réside à Puget-sur-Argens depuis huit ans. À l’issue d’une carrière dans l’univers de la communication, j’ai également contribué

à la vie politique dans le conseil pour des personnalités politiques d’influences diverses. Depuis mon installation à Puget, j’ai souhaité m’investir dans la vie locale en analysant ses forces, comme ses faiblesses. En toute logique, aujourd’hui, je me sens prêt pour guider les intérêts de ma commune en me consacrant entièrement à son devenir.

Quels sont vos rapports avec la mairie de Fréjus aujourd’hui ? En 6 ans, j’ai accompli de belles réussites au service du bien commun. J’ai également acquis une bonne expérience dans le

fonctionnement des collectivités. Malgré ce constat positif, mon investissement s’est effectué au sein d’une mairie très engagée politiquement et dont je ne partage pas les influences qui s’en dégagent. J’ai saisi, au fur et à mesure de mon mandat, toute l’étendue de nos différences qui ont amené des désaccords profonds avec la gouvernance actuelle. Retenons l’essentiel : l’expérience qui a toujours caractérisé mes échanges pour conduire les dossiers que j’ai contribué à rendre possibles.

Je ne regrette donc rien pour la suite, le temps viendra à reconsidérer la situation si l’intérêt de Puget le réclame.

Puget comme toutes les villes de l’agglo, doit se placer dans une logique de territoire.

Évidemment, sauf que Puget doit faire valoir ses atouts vu ses besoins et sa position sur l’échiquier du territoire. Notre commune doit être pilote dans l’innovation et se développer dans une proximité bienveillante qui met en valeur son authenticité. Avec 600 entreprises et une démographie qui explose, Puget peut voir l’avenir avec sérénité, pour peu que nous maitrisions certains paramètres de cette évolution avec objectivité. Comment analysez-vous ces départs de l’équipe municipale de Fréjus ? Ceux qui sont partis ont adhéré à une logique de proximité,

qui était leur mission essentielle d’élus. Pour qualifier ces départs, je dirais que nous avons mis fin à une incohérence, tout en remplissant le mandat pour lequel nous avons été élus. C’est, à mon sens, être responsables dans notre engagement et à la fois libres d’exprimer nos différences.

Quelle est la situation, selon vous, de Puget-sur-Argens ? Pour le moins, intéressante par sa situation tant économique que sur le plan d’un développement qui s’annonce harmonieux. Le territoire Pugétois s’ouvre pleinement dans

sa diversité d’entreprendre, qui plus est sur un petit périmètre. Des besoins immenses et un budget qui nous permet d’investir, pour peu que la gestion et les priorités à mettre en place soient cohérentes et participent beaucoup plus au devenir de Puget qu’aujourd’hui.

Aujourd’hui candidat, que reprochez-vous à la municipalité sortante ? Son immobilisme, l’absence de liens et de proximité avec une population qui appelle à plus de participation.

Assurément sa gestion non maitrisée, notée “en déshérence“ par la chambre régionale des comptes. Et puis un état d’esprit assez déroutant qui affecte le développement d’une commune qui regorge d’atouts peu exploités ou conditionnés par des intérêts privés qui ont souvent dicté le sens de la marche. Dans le cas de la municipalité sortante, l’absence de choix et les mauvaises

Quels sont les points clés de votre programme ? D’abord un cap qui se résume en 3 thèmes : Le lien social,

la proximité et l’innovation.

Notre réussite s’appuiera sur les énergies renouvelables qui vont améliorer le budget de la commune. Une gestion qui devra être moins dispendieuse sur certains secteurs et plus précise sur des sujets délaissés totalement aujourd’hui. Tous ces désordres aplanis, l’équilibre de notre budget nous permettra de geler l’imposition pendant la durée du mandat. Nous développerons le côté positif d’une démocratie participative qui informe et donne la parole aux Pugétois.

Nous prioriserons les aménagements qui font partie intégrante des projets réalisés à Puget. Nous porterons un

nouveau plan de gestion pour la récupération des déchets. Un cap dans la sécurité, l’implantation de la fibre, un lien social retrouvé et nous solliciterons des entreprises pour nous associer à l’essor local. Ces conditions devraient conduire notre programme. Que souhaiteriez-vous faire sur le centre-ville ?

Il faut changer nos codes et adapter une dynamisation aux nouvelles attentes qui redéfinissent les attraits d’un centre-ville dans un village. Culture, convivialité, créativité et innovation, etc. Les 4 essentiels de la dynamisation de Puget : Mutation

esthétique, dans le caractère du patrimoine Pugétois, réaménagement des espaces verts et végétalisation des rues, réaménager la voirie, implantation du créatif, du culturel et du ludique, des mesures qui devraient nous aider

à proposer une belle attractivité.

Qui retrouve-t-on dans votre liste ? Comment a-t-elle été composée ?

Les acteurs d’un renouveau attendu des Pugétois. Profession libérale, commerçant, chef d’entreprise, infirmière, agent EDF, communicants, banquier, employés, parents, etc. Toutes les couches de la société sont représentées pour cette élection de proximité, c’est l’idéal, de la fraicheur… enfin !

Tous sont en phase avec les problèmes du quotidien et parviennent à les appréhender pour trouver des solutions sans se défausser. Et je suis fier de voir toutes ces

belles personnes s’engager dans cette fabuleuse aventure humaine qui consacre le lien social comme valeur absolue. Si vous êtes élu maire, quel sera votre projet phare ?

J’ai deux projets qui installent un sens commun et une modernité. Ils seront soutenus par le projet d’énergies renouvelables, qui nous permettra également de geler l’imposition pendant la durée du mandat. Le premier concerne le lien social et une dynamisation de Puget, sans lequel le village passera à côté de son futur. L’autre projet important se définit dans la culture de l’eau et celui des risques majeurs qu’il faudra endiguer avec des mesures concrètes de protection et de soutien sur le plan local et intercommunal. Enfin, avec le concours des professionnels de santé, nous avons anticipé l’approche d’un désert médical conditionné par d’importants départs à la retraite des prescripteurs de santé. Êtes-vous en contact avec les autres candidats ?

En début de campagne, j’ai plus ou moins échangé avec quelques-uns. C’est dans ces moments-là que l’expérience

de ce milieu particulier qu’est la politique contribue à apprécier le vrai du faux. Ainsi j’ai pu me faire une idée

sur chacun et sur les motivations qui les guident.

décisions ont conduit un mandat où se détache un manque de réalisme dans la gestion de la Ville.

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Quels sont les enjeux, selon vous, de cette élection pour la commune ?

Le renouveau, l’expérience et la modernité face à l’immobilisme et l’illusion d’un renouvèlement. Et c’est auprès d’une gestion et un fonctionnement efficients que nous pourrons à la fois investir et garantir une stabilité des taxes actuelles. Pour réaliser notre projet, il faudra installer une modernité, assumer des incontournables comme la sécurité, les déchets et la prévention des risques majeurs.

Reconsidérer un urbanisme qui s’emballe et qu’il faut réguler en installant de nouvelles règles. Et puis il y a un enjeu de taille. Nous avons 10 ans de retard sur les

réseaux d’eau et d’assainissement qu’il faut rattraper.

Un désordre issu d’une absence totale d’entretien sous deux mandats et un lourd héritage de gestion à l’aveugle des précédents Maires. Je souhaite aussi reconsidérer le foncier communal sous un autre angle, avec un projet d’installation des structures locatives, avantageuses fiscalement, et attendues sur le territoire. Enfin je remédierai à la vétusté des structures pour les jeunes Pugétois, avec des solutions et des projets dirigés vers les adolescents et les plus jeunes.

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Et pour la CAVEM ?

Il faudra porter des projets et défendre une position compliquée dans un hémicycle où les enjeux sont cruciaux pour les villes qui la composent. Pas moins de 25 compétences dépendent de la CAVEM et impactent directement le cadre de vie de nos communes. Mais Puget fait partie des exceptions qui méritent une autre représentativité à la hauteur de la densité de son développement économique. Il faudra donc se faire entendre rapidement. 6 ans de mandat dans cette institution m’ont apporté une visibilité des codes et des règles qu’il faut parfois savoir bien comprendre pour susciter l’intérêt des instances intercommunales. Je m’emploierai à ne rien lâcher pour la cause de Puget. Quel message souhaiteriez-vous transmettre à nos lecteurs ?

Les Pugétois vont élire leur prochain conseil municipal. Par le passé, notre commune était une des villes économiquement les plus stables du territoire et son histoire, marque une certaine indépendante dans ses décisions les plus marquantes. Ce sera à nouveau le cas, si nous avons le soutien des Pugétois, autour d’un projet mûri et fédérateur qui s’appuie sur des valeurs de proximité et la nécessité d’une évolution indispensable pour le Puget de demain.


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MOI JE TRAVAILLE POUR FRÉJUS

DAVID

RACHLINE FREJUSREUNIEAVECDAVIDRACHLINE

Aujourd’hui vous êtes officiellement candidat à votre propre réélection. Pourquoi aujourd’hui ? Chaque chose en son temps. Je travaillais jusqu’ici uniquement dans le cadre de mon mandat, je

m’y consacrais entièrement. Aujourd’hui le temps de la campagne est venue : nous avons deux mois pour échanger et proposer. Les Français en général, les Fréjusiens aussi de fait, avaient d’autres préoccupations : les grèves et les débats sur les retraites, puis les fêtes de fin d’année.

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IBRAHIM BERBAR

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Nous avons auparavant réalisé une interview où nous vous invitions à répondre aux attaques de vos opposants. Aujourd’hui, concentrons-nous sur votre mandat et votre programme. Tout d’abord, que retenez-vous de vos six années de maire de Fréjus ?

D’abord bien sûr, l’honneur et le bonheur de servir les Fréjusiens au quotidien et d’être utile à ma ville. Vous le savez, nous avons trouvé une situation extrêmement difficile au début du mandat sur le plan budgétaire. Répondre à cette problématique aura été le challenge du mandat. C’est vrai aussi la lenteur de nombreuses procédures pour mener à bien des projets diverses, comme la révision du PLU ou la lutte contre les inondations par exemple. Chacune des étapes pour mener à bien ces projets est un défi en soi tellement la lourdeur de ces procédures est pénalisante. Ce que nous avons malgré tout réussi à entreprendre pour le centre ville, en matière d’animations ou encore de rénovation d’équipements, de travaux de voirie, d’environnement, jardins partagés, réduction des consommations de l’éclairage public, nouvelle base nautique qui était devenue un serpent de mer; est une véritable

satisfaction car l’objectif était évidemment de répondre aux urgences qui étaient celle de la commune. De quoi êtes-vous le plus fier durant votre mandat ?

Nous avons agi sur de nombreux sujets. Je suis fier d’avoir commencé à redresser la situation financière sans augmenter les impôts, malgré la baisse des dotations et le poids de la dette. Je suis fier aussi d’avoir renforcé la sécurité dans les différents quartiers de la ville, même s’il faut encore continuer bien sûr. Il y a ce que nous avons fait pour les enfants : + 19% de places en crèche et la rénovation de tous nos équipements, + 26% de places dans les centres de loisirs avec la construction de vrais projets pédagogiques et la création du club ados, sans oublier un nouveau marché de restauration scolaire qui privilégie le bio et les circuits courts. Des nouveaux équipements, et notamment du Pôle Enfance, mais aussi de la base nautique et de la nouvelle maison des associations de St Aygulf. D’avoir commencé à redonner un nouveau visage au centre ville : travaux, stationnement facilité, animations nouvelles, même s’il faut continuer le travail, avec les commerçants. De la création de nouveaux grands rendez-vous culturels et avoir conforté les existants, alors que tous prévoyaient que nous allions tout arrêter ! De la création du point d’accueil « vie des quartiers » et plus généralement tout ce que nous avons mis en œuvre pour renforcer la proximité et répondre au mieux, au quotidien, aux demandes des habitants. Des actions en faveur des personnes handicapées : développement d’Handiplage, création d’une mission handicap et d’un local rue Lacépède, section « sports et handicap » à l’AMSLF. Brigitte Auloy, Williams Aureille et très récemment Richard Sert vous ont quitté, préférant rejoindre “Debout La France”. Pourquoi ces ruptures selon vous ?

Les raisons sont différentes selon les personnes, mais au final, c’est toujours une question d’égos et de pouvoir, malheureusement. La réalité c’est que la plupart de ces

personnes ne faisaient pas partie des équipes que j’envisageais pour mener à bien la politique de la collectivité dans les années à venir. Je crois que le problème se

résume uniquement à cela.

Ne pensez-vous pas que ces départs vont vous causer du tort pour cette campagne ?

Des gens partent, d’autres arrivent, c’est la logique des choses. Et puis cela est aussi un gage de renouvellement. L’essentiel est qu’il y ait davantage de compétences entrantes que de compétences sortantes. Et je ne pense pas que quelqu’un qui se présente après avoir été plus de 5 ans ½ avec moi et qui reprend les propositions sur lesquelles nous avions travaillé apporte une réelle valeur ajoutée aux électeurs par rapport à ce que je peux proposer, indépendamment de ses compétences.

Qui figurera sur votre nouvelle liste ?

Vous le verrez dans les prochaines semaines. Ce sera une liste renouvelée pour une bonne moitié, avec des personnes de tous horizons. Ce sera l’incarnation concrète de ma volonté, qui est le nom de notre liste, de voir « Fréjus Réunie ». Au niveau local, je souhaite faire fi des engagements politiques des uns et des autres, de leurs parcours personnels. Je souhaite rassembler largement autour d’un projet de gestion et d’avenir pour notre commune. J’ai d’ailleurs lancer un appel à ces énergies lors de ma déclaration de candidature aux fréjusiens ce samedi (18 janvier, NDLR). J’ai lancé un appel au rassemblement de ces énergies. J’espère qu’ils seront nombreux à répondre favorablement. Quels seront les points forts de votre programme ?

Là encore, je présenterai mon programme dans les prochaines semaines, mais il s’articulera autour de quelques axes forts. Tout d’abord, nous poursuivrons le redressement de nos finances sans augmenter les impôts des Fréjusiens, pour le deuxième mandat consécutif. Il est important d’agir pour tous les Fréjusiens, pour nos enfants et nos jeunes avec encore davantage de places en crèche, des écoles rénovées et agrandies lorsque nécessaire, Caïs et Paul Roux par exemple; ou encore des bourses aux projets pour les 16/25 ans ; pour les séniors avec l’accueil de nouvelles résidences et aussi une action renforcée de lutte contre l’isolement ; pour les personnes en situation de handicap avec la poursuite des travaux d’accessibilité comme du développement d’handiplage, et aussi des actions pour les aidants. Je veux ensuite agir pour l’attractivité et le rayonnement de la ville, avec notamment la poursuite de la redynamisation du centre ville, la valorisation du Port Romain et la création d’un musée archéologique, et enfin, avec la CAVEM, la création d’un véritable pôle universitaire et de formation supérieure, qui permettra à nos jeunes de rester sur notre territoire et facilitera l’accueil de nouvelles entreprises innovantes. Concernant la sécurité et le cadre de vie, nous continuerons à renforcer les moyens de la police municipale et la vidéosurveillance, nous poursuivrons notre programme pluriannuel de rénovation de voirie, et nous mènerons une vaste rénovation de notre Front de mer, avec une large concertation. Le réchauffement climatique exigeant une action de tous les instants, nous agirons pour l’environnement, avec la création dans le secteur des Sables d’un nouvel éco-quartier avec un grand parc, qui sera un véritable poumon vert en cœur de ville, le développement de trames piétonnes et cyclables, davantage de nature en ville, le développement des énergies propres (photovoltaïque et thalassothermie), et l’étude, avec la CAVEM de nouveaux modes de transports écologiques : pourquoi pas un système de vélos électriques en libre-service ? Enfin, nous renforcerons encore la proximité et l’écoute, avec nos conseils de quartier et un budget participatif qui représentera en fin de mandat 10% de nos investissements, et également la poursuite du soutien à nos associations avec des salles nouvelles ou rénovées. Si vous êtes réélu maire de Fréjus, quel grand projet souhaiteriez-vous réaliser en premier ? Je souhaiterais terminer la mise en valeur de la plate-forme romaine, travailler rapidement sur notre projet de pôle universitaire, déménager les services techniques et aussi

travailler en concertation sur le projet du Front de mer. Aussi, je souhaite avancer rapidement sur notre projet de stade intercommunal qui bénéficiera à notre équipe première mais aussi à l’ensemble des jeunes inscrits à l’Étoile dont je vous rappelle qu’il s’agit du plus grand club de la région en termes de licenciés.

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Bien que nous ne soyons pas décisionnaires, j’ai bon espoir de voir aboutir les projets qu’ont proposé services de la ville aux SMA, à la CAVEM, au département et aux services de l’État, concernant principalement le pont de la Galiote, la mise hors d’eau de la Palud et la mise en sécurité du lotissement des Floralies. Quels sont les enjeux pour Fréjus selon vous de ces Municipales ?

C’est de continuer dans la voie tracée depuis six ans, pour renforcer l’attractivité de Fréjus et la qualité de vie en son sein. Ce sont les deux leitmotivs : améliorer la vie des habitants au quotidien et faire rayonner notre ville pour y créer des emplois. Et lui permettre de faire face aux grands défis environnementaux des années à venir, mais aussi économiques et touristiques. Et pour la  CAVEM ? Faire exister l’Est-Var face aux métropoles et montrer

que les villes petites et moyennes offrent une qualité de vie incomparable, surtout sur notre littoral. Cela veut dire une étroite coopération entre nos villes, mais aussi avec les intercommunalités voisines : il faut apprendre à mieux travailler ensemble, pour le bien-être de nos habitants. Quelle gouvernance souhaitez-vous pour la CAVEM de demain, dans le cas où vous êtes réélu et donc quasi-majoritaire au sein de la communauté d’agglomération ?

Doit-on encore réfléchir en termes de majorité et d’opposition dans la communauté d’agglomération ? Ce qui est souhaitable pour l’avenir c’est une gouvernance partagée où chaque commune et chaque maire aura sa place, sans volonté de domination les uns sur les autres.

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Je ne partage pas la gouvernance archaïque qui était celle de Georges Ginesta pendant de trop nombreuses années. L’heure est au projet, à l’union des communes, face aux enjeux déterminant pour notre territoire située entre deux grandes métropoles qui sont Toulon et Nice. Pourquoi y’a-t-il autant de liste face à vous ?

Il faut le leur demander. Vous savez, quand ce sont les ambitions personnelles qui vous animent et non l’intérêt général, les égos priment sur l’intérêt des habitants de la communes. On pense davantage à soi pour être numéro un qu’aux autres. Une liste rassemblant une grande partie des partis politiques s’est formé “contre vous”. Qu’avez-vous à dire à cela ?

Certains veulent rassembler des étiquettes, moi je veux rassembler les Fréjusiens. Cela me semble plus pertinent pour l’avenir de notre ville. Moi je travaille pour Fréjus. Je constate que beaucoup n’ont qu’une idée en tête, c’est d’être contre moi. Ca ne va guère plus loin. Ne craignez-vous pas un duel au second tour ? Ils font mine de s’aimer puis se détestent, puis ils font mine de s’aimer encore puis de se détestent à nouveau. Qui peut croire à l’union des contraire ?

Quel message souhaiteriez-vous transmettre à nos lecteurs ? De se prémunir des mensonges colportés çà et là et

de regarder ce qui a été fait depuis bientôt six ans, dont nous n’avons je pense pas à rougir dans le contexte contraint qui était le nôtre, ainsi que nos propositions, qui je pense sont concrètes et adaptées aux besoins de Fréjus et de ses habitants.

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M. Masquelier, vous êtes officiellement candidat aux Municipales depuis quelques jours. Pourquoi si tard ? J’ai souhaité exercer mon mandat de maire jusqu’à la date la plus tardive possible dans la mesure où il

aménagements importants d’espaces publics non valorisés comme la place Coullet, la place Lamartine, le centre commercial de la gare…avec davantage de piétonisation et une amélioration de l’esthétique pour une ville plus belle et aussi davantage végétalisée avec la plantation de 300 arbres par an et la création de nouveaux jardins partagés. Mon programme complet sera distribué à compter de la mi-février, ce qui laissera un mois aux raphaëlois pour l’appréhender et mieux le connaître. Je serai, également, à leur écoute et leur contact tout au long de cette période d’échanges et de débats.

Les Municipales 2020 sont votre première campagne officiel. Comment vous sentez-vous ? Je me sens serein avec la conscience tranquille de celui

Si vous êtes maire en mars, quel sera le grand projet de votre nouvelle gouvernance ?

restait des dossiers importants à traiter comme celui de la Réserve ou encore celui des inondations en centre-ville et dans la zone artisanale d’Agay. Il y avait, également, la question des hydrants et de la révision du PPRIF avec les services de l’Etat. Comme vous pouvez le constater, il s’agit de dossiers de fond qui méritent un travail constant. Je continuerai, malgré la campagne, à les faire avancer.

qui s’est donné pleinement sur son mandat au service des raphaëlois, plein de confiance dans le programme et l’équipe que je vais présenter au soutien de la population raphaëloise. Vous avez annoncé une liste majoritairement renouvelée. Pourquoi ces non-renouvellements ?

Au bout de 3 mandats, c’est-à-dire 18 ans, en qualité d’élus, il faut savoir laisser la place à d’autres personnes. Le renouvellement des élus passe aussi par une limitation des mandats dans le temps. J’ai conservé quelques élus d’expérience qui se sont beaucoup engagés au cours des dernières années, ils accompagneront les primo élus, soit les ¾ de la liste dans l’accomplissement de leur mandat. Qui retrouve-t-on à vos côtés ?

Je présenterai mes colistiers le 12 février au palais des congrès. Il y aura majoritairement des personnes issues de la société civile. La moyenne d’âge est d’une cinquantaine d’années. Je ressens à travers cette nouvelle équipe une énergie et une volonté d’accomplir de grandes choses pour la ville et nos concitoyens. Aujourd’hui, quels sont les points nouveaux de votre programme ? Tout d’abord, le programme consistera à poursuivre ce qui a été accompli dans la mesure où il y a besoin d’une continuité dans l’action. Aujourd’hui,

la ville est plus dynamique et plus animée. Si je devais donner quelques idées fortes, je mettrais en avant une approche au niveau de l’intercommunalité des sujets, une priorité pour les investissements favorisant une formation supérieure pour les jeunes,…vous ajouterez un renforcement de la vidéo protection, une priorisation des dispositifs de prévention des accidents de la route, la réalisation des travaux nécessaires pour remédier définitivement aux inondations en centre-ville et sur l’Agay, la construction de logements pour actifs, une véritable politique des séniors et du grand âge, une accompagnement au numérique pour les commerçants avec une politique du stationnement encore plus active, un encadrement encore plus strict des constructions dans les quartiers et une offre culturelle et sportive toujours plus riche. Mon programme ne comprendra pas de grands projets de construction mais des

En deux ans, nous avons mené de nombreux projets. Il en est beaucoup qui sont arrivés à maturité comme le réaménagement du bord de mer, ou la base nature de loisirs, pour lesquels il reste à les mettre en œuvre. Sur le fond, le programme consistera aussi à répondre aux besoins exprimés par une centaine de raphaëlois participant régulièrement aux conseils de quartier.

Des projets de réaménagement de l’espace public seront prévus sur la place Giannetti à Agay, la place Saint-Jean et l’avenue Charles Goujon à Boulouris et au Dramont pour la création de places de stationnement. Vous n’avez aucune investiture ni soutien de parti politique pour cette campagne. Est-ce un choix ou y a-t-il une autre raison ?

J’ai souhaité, et cela depuis le début de mon mandat, me présenter sans étiquette, c’est-à-dire sans être lié à un parti. Cela ne signifie, cependant, pas que je n’ai pas de références politique. Je suis de droite et libéral. J’aurai au sein de ma liste plusieurs élus Les Républicains, le représentant de l’UDI, un ancien responsable de Debout la France et quelques soutiens d’En marche. Il y aura principalement des personnes non encartées.

Pierre Cordina, Georges Ginesta, Pierre Boule et d’autres élus de la majorité ont quitté votre liste avant les élections. Ne pensez-vous pas que cela va affecter votre campagne ? Leur départ confirme une véritable rupture avec le passé. J’ai effectivement souhaité changer de

manière de travailler avec davantage de respect et de transversalité. La logique de type féodal, selon

laquelle il y avait des redevables et les autres, ne répond pas aux grands défis de demain et à la gestion d’une ville moderne. Cette logique est celle

de Monsieur Pierre Cordina, qui n’a rien proposé en 10 ans où il était élu ; elle est devenue celle de Madame Sandrine Hacquard, qui a repris Madame Catherine Roubeuf qui est un symbole de ce système. Cela explique sans doute le soutien affiché de Monsieur Ginesta à l’égard de ces deux candidats pour lesquels il n’avait pourtant jamais eu de l’estime par le passé. Quid des autres opposants ?

Je ne vais pas commenter les listes d’opposants. On est en démocratie, et chacun fera son choix en fonction de ce qui est proposé.

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Votre campagne ne démarre qu’aujourd’hui mais votre présence sur les réseaux sociaux a commencé plus tôt, notamment via les groupes de discussions autour de sujet politique. Certains de vos opposants trouvent vos militants trop actifs voire trop incisifs sur ces sites. Qu’en pensez-vous ? Je pense que ma présence sur les réseaux sociaux est respectueuse des autres candidats. Chaque jour, j’aborde

des thématiques relatives à la ville, et lorsqu’une critique est faite, elle est argumentée. C’est aussi cela la démocratie, le droit d’exprimer un désaccord. S’agissant, sinon, des propos tenus, je pense qu’avec les faux profils FB, les injures, les dénonciations, les tracts orduriers, je suis le candidat qui a fait l’objet du plus d’attaques depuis plus de deux années. Je ne me plains pas car cela fait malheureusement

partie de ce que l’on doit supporter lorsqu’on est élu, mais c’est un débat qui dépasse largement celui des élections locales.

Selon vous, quels sont les enjeux de ces municipales pour Saint-Raphaël ? Le principal enjeu est la poursuite d’un dynamisme engagé dans tous les domaines : commerce, culture, événementiels, modernisation de l’administration. Les Raphaëlois auront le

choix entre poursuivre cette action ou revenir en arrière.

enjeux de développement de l’agglomération sont là, ainsi que la réalisation de projets ambitieux comme en matière d’enseignement supérieur ou de protection de l’environnement. Certains parlent de gouvernance intercommunale partagée. Êtes-vous pour ? La gouvernance sera évidemment partagée entre

les communes et les maires comme cela existait avec la présidence de Roland Bertora. La majorité, quant à elle ne se partage pas. Cela signifie clairement que sans une majorité claire, sur une ligne politique que j’aurai définie, je ne postulerai pas pour la présidence de la CAVEM. Quel message souhaitez-vous transmettre à nos lecteurs ? Je veux leur dire que nous avons un territoire magnifique.

Des forces vives. Une énergie à vouloir réaliser de grandes choses. Il faut, toutefois, se battre car les enjeux à l’égard des grandes métropoles sont considérables, on doit aussi se battre face à un Etat qui donne de moins en moins et qui impose toujours plus d’obligations, on doit se battre pour conserver un hôpital de qualité, un réseau de transports satisfaisant…C’est pourquoi il faut des élus imaginatifs, créateurs, ambitieux et courageux.

Et pour la CAVEM ?

Il faudra regarder les résultats à l’issue du second tour de l’élection. J’ai toujours indiqué que je me faisais un devoir de travailler avec tous les élus de la CAVEM car les

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Virginie Fassiaux

Des pots de confiture qui vont vous faire aimer le goûter Virginie Fassiaux produit des fruits à Roquebrune-sur-Argens. Des fruits et des confitures. Et des excellents pots de confitures.

IBRAHIM BERBAR

Virginie, peux-tu présenter rapidement ton parcours ?

Je vivais à Paris et j’étais dans la haute couture au départ. Mais le côté surfait, bling-bling, ne me plaisait pas. J’aime ce qui est authentique. Alors, en 2012, quand je suis tombée enceinte j’ai pris la décision de redescendre dans le sud, près de mes parents. Sur place, on a décidé de restructurer les terres et en 2015 on s’est retrouvé avec une chapelle entière de pépinière. J’ai donc décidé d’ouvrir une entreprise. Il y avait des arbres anciens, et, avec l’aide de ma famille, j’ai planté tout ce que j’ai pu à commencer par le maraîchage. J’ai ensuite investi au fur et à mesure tout ce que j’avais pour renouveler les plantations. Entre temps, j’ai eu l’opportunité d’acheter aux enchères de nombreux plants d’une entreprise de renom. Dans les lots, il y avait majoritairement des plants de petits fruits, et c’est comme ça que j’ai démarré cette production. Je me suis mise à développer à plus grande échelle la transformation pour combler le manque à gagner hivernal. Que produis-tu sur ton terrain ?

C’est impossible de les énumérer un par un ! Je produis principalement des fruits rouges. Mais cela va changer dans peu de temps, car j’ai pris la gérance d’un hectare d’olivier du patrimoine familial.

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Pourquoi les confitures ?

Ma maman en a toujours fait et c’était quelque chose de totalement logique pour moi de continuer sur cette voie. À l’époque, les clients descendaient déjà de Paris pour venir chercher les confitures de ma mère, quand toute la famille tenait le stand de fruits et légumes et que mon père était dans les champs. C’est un moyen de conservation ancestral que je veux faire partager à ma région. Alors dès les premières productions, j’ai commencé à faire des confitures. Pour ma famille d’abord, puis très vite nos amis en demandaient et on a fini par intégrer la production de confiture dans notre activité. Tu produis différentes saveurs de confiture, quelle est ta préférée ?

Je produis différents types de confiture selon les années et les aléas climatiques. Il y a 23 variétés de fruits, dont neuf agrumes, 7 fleurs et un légume. J’ai pu produire jusqu’à 48 variétés de confiture différentes, dont huit florales. J’aime beaucoup la “ Fraise-Cerise ” et la “ Mûre-Cassis ”, en floral, celle à la fleur d’acacia. J’aime énormément la figue de barbarie pour sa couleur, sa texture, ses qualités nutritives et bien sûr son goût, mais la production est, disons, épineuse ! Je ne sais pas si je pourrais renouveler celle-ci chaque année, car elle demande beaucoup de temps.


Où peut-on les trouver ? Principalement à la Maison du Terroir à

Roquebrune ou directement à l’exploitation sur rendez-vous. L’été bien sûr, nous vendons aussi les fruits, mais il faut commander à l’avance de sorte à cueillir à la dernière minute pour que le fruit mûrisse au maximum sur le pied. Quels sont tes prochains projets ?

Avec quelques agriculteurs et producteurs locaux, nous travaillons à la création d’un “drive fermier” avec l’aide de la CAVEM. Le principe est de pouvoir accéder à un maximum de producteur local sans être obligé de visiter toutes les exploitations de la région. Tout cela dans le but de promouvoir l’agriculture locale et sensibiliser un maximum de personne à la terre et au respect que nous devons avoir pour mère Nature. Nous aurons la possibilité de commander et de retirer sur place sans avoir à passer en caisse. En bref, nous sommes en train de travailler à mettre plus de modernité à la vente de nos produits pour faire face aux grandes enseignes. De plus, nous aurons un lieu de transformation qui pourra être accessible aux producteurs de la région. Nous nous laissons la liberté de le faire évoluer ce projet notamment en proposant un service de restauration sur place ou à emporter. Le dimanche 28 juin 2020 aura lieu la fête agricole à Roquebrune-sur-Argens. Elle a fait suite à la journée Localissime organisée par la Jeune Chambre Économique Var Estérel. L’an dernier, la fête agricole a été un franc succès et comme chaque année j’y participerai.

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NICO LE CYCLOPE ANT I- MÉGOTS

Une idée originale et déposée de l’association Alternatiba Estérel Côte d’Azur

Qui n'a pas déjà vu nombre de mégots jetés partout dans les plus beaux sites naturels ou architecturaux ? Qui n'a pas déjà vu quelqu'un jeter sa cigarette par la fenêtre de la voiture ou l’enfouir dans le sable de la plage ?

Beaucoup de gens ignorent que le mégot est un déchet. Peut-être y voient-il un petit morceau de papier, un

filtre qui disparaitra seul... Sauf que voilà, malheureusement, comme beaucoup de nos pratiques aujourd'hui, fumer provoque des déchets résiduels. Il ne s'agit pas de blâmer les fumeurs... mais d'apprendre à être responsable dans notre façon de vivre et de consommer. Être conscient des faits nous aide à prendre nos responsabilités individuelles et sociétales. Mais quels sont ces faits ?

En plus d'être un problème de santé publique la cigarette s'attaque à l'environnement ! LE M ÉGOT ES T UN D É C H E T  : - Le filtre, fait de plastique qui ne se biodégrade pas, renferme plus de 4000 substances polluantes... - Les animaux terrestres et marins peuvent les ingérer. - Il met entre 2 et 5 ans à se photodégrader (il ne dis-

paraît donc jamais totalement),

- Selon une étude¹ de 1999 pas moins de 200 000 hectares de forêts et de terrains boisés sont coupés chaque année

nico

- Le séchage du tabac se fait 6T/10 par brûlage de bois : 20kg de bois pour 1kg de tabac

- “Environ trois quarts de la production provient de pays en développement. En plus des pesticides, le traitement du tabac implique des dangers pour les travailleurs sous-payés” 2 - Des incendies sont provoqués par des mégots mal (voire pas du tout) éteints - Et on ne parlera pas des maladies liées à sa consommation, active ou passive

le

cyclope

pour la culture du tabac

nti

a

go

t

Fume réglo, nourris NICO

Ok... le mégot est un déchet... mais

maintenant que nous le savons, que faire ? Nous sommes l'association Alternatiba Estérel Côte d'Azur, et nous avons déci-

dé de remédier à ce problème.

¹G eist HJ. Global assessment of deforestation related to tobacco farming. Tobacco Control, 1999, 8:18–28. ² Source : Nature Sciences Mars 2018

A N T I- M ÉG O TS N IC O LE C Y C LO P E Nico le Cyclope Anti-Mégots est un

joyeux poulpe cyclope au look psychédélique venu du fond des océans pour croquer tous les mégots avant qu’ils n’atteignent l’eau et ne l’empoisonne. Nico est la nouvelle mascotte de la récolte de mégots ! Sa devise : " F UME RÉGL O, N OU R R IS N IC O "

Pour être un fumeur respectueux, il suffit de donner ses mégots à Nico ! Il en raffole en plus. Nico ne sauvera pas la planète à lui tout seul mais sa multiplication pourrait éviter que nos océans ne soient submergés de ces toutes petites choses fausse-

ment insignifiantes! Et étant donné que le recyclage des mégots commence à se développer - bien qu’il soit impossible de le faire à 100% - il y a urgence à rendre la collecte ludique et dynamique pour que le cycle soit plus efficace ! Pour la petite histoire : Le Mas des Escaravatiers, qui cherchait une solution pour sensibiliser ses clients lors des concerts, a fait confiance aux membres d’Alternatiba Estérel Côte d’Azur pour sa saison esti-

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vale 2019 et leur a laissé carte blanche pour les aider dans cette problématique. Pari tenu !! C’est là que Nico a fait son apparition la première fois ! POU R Q U O I L U I E T PA S U N A U T R E  ?

Nico le cyclope ce n’est pas qu’une histoire d’amour avec la nature et les membres d’Alternatiba Estérel Côte d’Azur c’est aussi un projet citoyen, un projet social, un projet global en somme. ETA PES DU P R O J E T  : 1 » Transformation des futs de bière de la marque Riviera Beer qui ne

sont pas techniquement recyclable (revalorisation) 2 » Création d'une mascotte et d'un nom déposé 3 » R écolte autogérée dans les lieux suivants : _ Lancement au Campus connecté _ Lancement programmé dans les lycées du territoire _ Pôle BTP Capitou _ Château Gallieni _ Présence dans de nombreux festivals

(10 ans du Théâtre intercommunal, Festival de la craie, Festival Re'Création, le Mas des Escaravatiers, Festival Dandy Riders, etc...) 4 » Récupération des bidons pleins par les élèves clm du lycée professionnel Gallieni de Fréjus 5 » Stockage dans bacs de conditionnement avant acheminement vers usine de revalorisation 6 » U sine de revalorisation avec impact

carbone acceptable en projet pour la région SUD pour produit final isolation bâtiment.


PO

UR

Nous envisageons encore de nombreuses évolutions pour ce projet qui prend beaucoup d'ampleur: • Réflexion en cours sur la possibilité d'avoir des points référents identifiés comme les îlots de tri • Possibilité de vendre l'usage d'un ou plusieurs Nico afin de financer des actions de protection

FIN

IR

de l'environnement

• Nous sommes à la recherche de personnes souhaitant nous aider dans ce projet.

D E N IC O EM P LO I D U T EM P S POUR 2020 7 MA RS   : Fête de la craie – Saint-Raphaël 14 M A RS   : Salon de l'adoption et de la Nature – Saint-Raphaël 23 M A RS   : Nettoyage de Saint-Raphaël 27/ 2 8/ 29 M A R S  : R encontre du Bio et des alternatives Grimaud village 23 M A I   : Festival Roots du Lac - Montauroux

E T M O I, E N TA N T Q U E P A R T IC U L IE R , Q U E P U IS - JE FA IR E ? 1 » Je ne jette pas mes mégots dans la rue, ni dans les grilles

2 »

3 »

4 » 5 »

6 » 7 »

pluviales (qui vont à la mer) et encore moins dans la nature (dans la voiture ou dans le sac, je transporte un cendrier de poche, ou bien je jette mes mégots dans des poubelles). Je sensibilise autour de moi en informant les gens que le mégot est l'une des principales pollutions marines et n'hésite pas à proposer aux gens de jeter leur mégot à la poubelle Je collecte moi)-même des mégots et les déposerai dans les points de collectes de l'association Alternatiba (voir FB et site internet prochainement) Si je me sens, je peux arrêter de fumer, le meilleur déchet étant celui qui n'est pas produit ! Je peux faire pression sur les collectivités pour mettre en place un système de collecte et de revalorisation des déchets (mégots compris) plus efficace Je suis la page Facebook et Instagram d'Alternatiba Estérel Côte d'Azur et en partage les actualités Je prends part à l'action (celle-là ou une autre) aux côtés d'une association de protection environnementale

»P eu importe mon temps ou mes compétences, chaque volonté

d'aider la planète est un énorme bénéfice !

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- 01/2020

S’orienter sans stress !


LIVERPOOL : LES GRANDS CLUBS NE MEURENT JAMAIS C’est un cliché qui est en même temps, le cas n’est pas si fréquent, une contrevérité. « Les grandes équipes ne meurent jamais » : oh que si, elles meurent, nonobstant ce que soutiennent éditorialistes approximatifs et supporters moutonniers, une fois de plus – une fois de trop - réunis dans l’incompréhension arrogante du sens profond du beautiful game. Elles meurent, mais de toute façon le philosophe a soutenu que « tout ce qui vit ici-bas mérite de périr » ;  il est même, si l’on est tant soit peu attentif, loisible d’établir le certificat de décès de chacune d’entre elles. Ainsi la magnifique Dream Team, le Barça de Cruyff entraîneur, mourut-elle recrue d’honneurs, de trophées et d’éloges, le 18 mai 1994 à Athènes, laminée – et enterrée à jamais - par le Milan AC de Capello en finale de la C1. De manière plus oblique, mais tout aussi irrémédiable, le grand Liverpool FC, qui régnait sur l’Angleterre, et avant le Heysel sur l’Europe, depuis plus de quinze ans, décéda le 22 février 1991, lorsque Kenny Dalglish, emblème légendaire du club, et entraîneur rien moins que champion en titre, démissionna, épuisé et brisé, alors que les Reds avaient trois points d’avance : à la fin de la saison, ils en comptaient sept de retard sur Arsenal - et n’ont plus été champions d’Angleterre depuis lors. Si les grandes équipes meurent, elles ressuscitent également : c’est ce que l’on appelle les grands clubs. Dans le quart de siècle qui aura suivi cette défection, soudaine, inattendue et fatale, les Reds auront erré, remportant d’autres trophées – dont deux coupes d’Europe tout de même -, mais affichant dans l’ensemble des résultats loin de leur standing.

THIERRY SAUNIER

Tout aura changé, bien sûr, avec l’arrivée de Jurgen Klopp sur le banc en octobre 2015. L’ironie de l’histoire, c’est que le joueur le plus fondamental de tout son système, Roberto Firmino, l’aura précédé de quelques semaines à peine : il aura été recruté à l’intersaison 2015. En effet, dans le football moderne quelque peu stéréotypé, la véritable réinvention de Klopp, ce n’est pas le – trop - fameux Gegenpressing, c’est plutôt le positionnement inédit de RF en avant-centre meneur de jeu, solution à ce point lumineuse que Tite l’aura reprise en équipe nationale du Brésil, remportant la Copa America dans cette configuration. Tactiquement, les deux serial buteurs du Liverpool FC, Sadio Mané et Mohamed Salah, arrivés respectivement en 2016 et 2017 – deux choix gagnants de Klopp –, bâtissant ainsi le meilleur trident du foot mondial, évoluent sur les côtés de l’attaque. Telle est l’origine du triomphe des Reds, et du problème insoluble posé à leurs adversaires, tant il est vrai que, comme l’écrivait fort philosophiquement Jean-Paul Sartre dans « Critique de la raison dialectique » : « Au football, tout est compliqué par la présence de l’équipe adverse. » Mais surtout, le club a vendu très cher de très bon joueurs, pour racheter bon marché – toutes choses inégales par ailleurs – des top players : Suarez, Sterling et Coutinho auront rapporté le double de ce qu’avaient coûté les trois magnifiques évoqués plus avant. Enfin, l’argent ainsi dégagé a été réinvesti à bon escient, sur les postes qui posaient problème : en défense centrale avec Virgil Van Dijk en janvier 2018 ;  dans les buts avec Alisson en août. Aujourd’hui, cette machine de guerre est inarrêtable, et vogue toutes voiles dehors vers ce « fucking perchoir » dont le club a dégringolé depuis 1990.

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Star Wars, la fin de la - vraie - saga

le ciné de Saunier

du 17 janvier au 1er février 2020

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Le déroulé de la saga Star Wars est loin d’être fini, puisque le mastodonte bureaucratico-financier Disney a planifié des films pour toute la décennie qui s’ouvre ce mois-ci, mais la saga originale, celle qu’avait conçue George Lucas au début des seventies - i.e. avant la barbe, la gloire et les milliards -, aura été pour sa part clôturée par l’épisode IX : « L’ascension de Skywalker ». En effet, Lucas avait originellement conçu son projet comme une triple trilogie – celle, nolens volens, que nous avons vue, nonobstant les spin-off et autres produits dérivés. C’est donc le moment, me semble-t-il, de procéder à un arrêt sur images, en privilégiant éhontément l’interprétation littéraire au détriment de l’avalanche de chiffres et de records sous laquelle Disney souhaite nous ensevelir – nous a déjà ensevelis, peut-être. En effet, si SW est le business le plus prodigieusement lucratif de toute l’histoire du septième art, c’est aussi, c’est surtout une synthèse admirablement réussie entre une cinéphilie, une culture, et une grille de lecture personnalisée. Une cinéphilie : étudiant dans les sixties à l’école de cinéma de l’Université South California, Lucas aura fait son miel de ce qu’il aura vu : si le projet même de space opera évoque pour lui les films de pirates – genre tombé en déshérence en 1976 -, l’alternance de séquences drolatiques avec les robots et de scènes d’action provient de « La forteresse cachée » de Kurosawa (1958), le trio/triangle amoureux Luke/Leia/Han fait référence à « Gone with the wind » (1939), avec Han dans le rôle du mauvais garçon Rhett Butler, et Luke dans celui du – trop – sage Ashley Wilkes.

Une culture ; si Shakespeare reste omniprésent dans la saga – comme dans tout artefact culturel anglophone -, Lucas, qui aura été également étudiant en anthropologie, s’inspire notamment du « Héros aux mille et un visages » de Joseph Campbell (1949), ainsi que des écrits de Carlos Castaneda. Bref, SW est tout le contraire de la bibeloterie puérile qu’avait cru y voir Pauline Kael – et, à sa suite, d’autres cinéphiles pareillement radicalisés, et tout aussi obtus. On ne crée pas une mythologie aussi durable et aussi profondément enracinée avec un QI à deux chiffres. Une grille de lecture : en effet, cette saga est couturée d’incises autobiographiques ; si Luke est une projection idéalisée et transparente de Lucas lui–même – timide, introverti, loyal, intègre -, en revanche Solo est la caricature de son vieil ami/ennemi Coppola : grande gueule, arsouille sans foi ni loi, vaurien séduisant, truculent et charismatique. Quant à Darth Vader, le jeune gauchiste qu’était alors Lucas a voulu pour son personnage maléfique et fascinant s’inspirer de Richard Nixon. A la fois taillée dans l’étoffe des rêves et sculptée dans le marbre d’une mythologie moderne, la saga Star Wars n’a pas fini de nous en apprendre - sur le celluloïd, sur nous-mêmes et sur le monde.


« La vérité », de Hirokazu Kore-Eda Au cinéma le Vox en février

Le nouveau film de Hirokazu Kore-Eda, cinéaste japonais né en 1962, habitué des festivals et lauré de la Palme d’Or pour le précédent, « Une affaire de famille », en 2018, sort à double titre de la zone de confort de ce réalisateur talentueux et bienveillant. D’une part, cela a été assez noté, dans « La vérité » il a tourné, pour la première fois, en français, avec Catherine Deneuve et Juliette Binoche - désirant sans doute autant diriger les deux stars qu’elles être dirigées par lui. D’autre part, et cela a été moins remarqué, ce réalisateur connu et reconnu pour sa tendresse envers ses personnages – trait qu’il partage avec sa compatriote Naomi Kawase, et qui est rarissime parmi les « cinéastes a signature »  –, s’avère pour cette fois assez acide, notamment dans sa vision du personnage interprété par Deneuve : une star tout simplement imbuvable, aussi capricieuse qu’infecte. Est-elle vraiment le contraire absolu de la personne Deneuve ? Mouais. Pas si sûr. Toujours est-il que ce film s’avère, paradoxalement, très franco-français, et manque du « regard éloigné » que l’on eût été en droit d’attendre de KoreEda. Tel est, parfois, l’inconvénient de la haute cinéphilie : le cinéaste a beau provenir de l’autre côté de la terre, il connaît si bien, par les films, Saint-Germain-des-Prés qu’il aura réalisé, somme toute, un film aussi germanopratin qu’un Emmanuel Mouret, au hasard. Aussi s’agit-il d’une déception, mais relative : Kore-Eda ne s’est pas vraiment perdu en chemin, il aura seulement fait un détour. Nous pouvons avoir confiance : nous retrouverons très vite celui que nous aimons tant.

« Le miracle du saint inconnu », de Alaa Eddine Ajlem Au cinéma le Vox en février

une fable poétique, tendre et cinéphilique en provenance du Maroc

le ciné de Saunier

un Kore-Eda en français, sur le milieu du cinéma, quelque peu déceptif

« Le miracle du saint inconnu » est un très joli film qui illustre le renouveau

du cinéma maghrébin – ici, marocain -, qui à la fois éclaire et illustre la révolution des mentalités causée par ce que l’on a appelé le printemps arabe. Mais c’est aussi, et cela mérite que l’on s’y attarde, un film de cinéphile mondialisé, entremêlant avec maestria diverses influences. Cette jolie fable, tendre, ironique et poétique a pour point de départ la mésaventure drolatique d’un voleur. Pourchassé par la police, sur le point d’être capturé, il enterre son magot au sommet d’une colline désertique, un tas de sable et de cailloux balayé de poussières. A sa levée d’écrou, alors qu’il revient tout guilleret y récolter le fruit de son larcin, il s’aperçoit que ce milieu de nulle part choisi pour y enterrer son butin a donné lieu, contre toute attente, à l’érection d’un monument voué à un saint inconnu. Mais ce qui frappe, déconcerte et pour finir séduit, c’est que ce propos original est déplié au moyen d’une cinéphilie référencée, ce qui n’étonnera pas ceux qui savent que le cinéaste, Alaa Eddine Ajlem, dont c’est le premier film, est passé par le studio d’écriture du Sundance Festival. Ainsi reconnaît-on, outre l’admiration évidente, revendiquée et bienvenue envers Sergio Leone, des références au cinéma d’Aki Kaurismaki, ou à celui d’Elia Suleiman ; une ironie tendre s’y déploie devant l’absurdité et la folie du monde, un humanisme bienveillant et apaisé, tressé d’humour et de sagesse, irradie ces contrées inhospitalières. Ce joli film latéral et sympathique réjouira tous les cinéphiles qui croient, comme l’auteur de ces lignes, qu’il n’y a pas qu’une surenchère de cynisme et de misanthropie pour rafraîchir, sinon renouveler, la planète des images.

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« First love », de Takashi Miike Au cinéma le Vox en février

le ciné de Saunier

un polar Japonais pop, survitaminé et très drôle Il n’y a pas, tant s’en faut, que Fukada, Kawase et Kore-Eda dans le cinéma nippon. Raffinés, littéraires et apaisés, ces réalisateurs, adulés par les cinéphiles du monde entier, ne représentent que la partie émergée d’une production colossale…et pas toujours aussi byzantine. Takeshi Kitano ou, mieux encore, Kiyoshi Kurosawa, parmi nos cinéastes de prédilection, entrouvrent une fenêtre sur le reste : une industrie stakhanoviste et pléthorique de films de genre, souvent ultra-violents, qui évoquent parfois l’univers du manga, trash et glauque - mais qui ne franchissent pas souvent pas la barrière du grand écran, et jamais celle de l’exportation. Né en 1960, Takashi Miike se rapproche de ses confrères tâcherons par une filmographie torrentielle – beaucoup de téléfilms, des wagons de films sortis directement en vidéo – et s’en distingue par son originalité, récompensée par la sélection de son dernier opus – voire, il en a sans doute réalisé douze depuis – à la Quinzaine des Réalisateurs au festival de Cannes 2019. « First love » sort sur nos écrans ces jours-ci, et confirme que Miike a quelque chose nonobstant les contraintes de production. Impossible pour un cinéphile ordinaire de ne pas penser à Tarantino ; même violence décomplexée et jubilatoire, même humour potache et destroy, même cinéphilie cool et référencée. Leo et Monica, les Roméo et Juliette underground de ce long-métrage erratique et foutraque, ne sont guère que les prétextes à cette dérive sanglante et loufoque. Une agréable surprise, vraiment.

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Accessible aux personnes malentendantes ou sourdes grâce au service

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*Coût selon opérateur. Empruntis l’agence SAINT RAPHAEL - COGOLIN - TIARIS est immatriculée au registre de l’ORIAS en tant que Courtier en opérations de banque et en services de paiement (COBSP), Mandataire d’intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement (MIOBSP), Courtier d’assurance ou de réassurance (COA) et Mandataire d’intermédiaire d’assurance (MIA) sous le numéro 11058894 (site : www.orias. fr) TIARIS est soumise au contrôle de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR - site : acpr.banque-france.fr), 4 Place de Budapest - CS 92459 - 75436 Paris Cedex 09. TIARIS est une Société par actions simplifiée au capital de 7 500 euros ayant son siège social au 53 Avenue Général Leclerc - 83700 Saint-Raphaël et immatriculée au registre du commerce de Frejus sous le numéro 11058894. Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. L’établissement bancaire demeurera le seul décisionnaire de l’octroi du financement. L’emprunteur dispose d’un délai de réflexion de dix (10) jours à compter de la réception de l’offre de financement. Si la vente immobilière est annulée en raison de la non-obtention du prêt immobilier, le vendeur doit rembourser les sommes versées. Aucun versement, de quelque nature que ce soit, ne peut être exigé d’un particulier, avant l’obtention d’un ou plusieurs prêts d’argent.


THIERRY SAUNIER

LA HOLLANDE : L’AUTRE PAYS DE LA PEINTURE La légendaire ingéniosité, énigmatique jusqu’à l’indéchiffrable, de la Hollande et de ses habitants, commence par sa toponymie. En effet, ce pays n’aura finalement jamais porté le nom sous lequel nous le désignons communément, et commodément : appelé Provinces-Unies à l’époque de Rembrandt, il se nomme Pays-Bas à celle de Johan Cruyff. L’autre pays du fromage, denrée succulente qu’il brode et blasonne ex aequo avec la France, fut aussi, est aussi, mais cette fois avec - et après – l’Italie, l’autre pays de la peinture. Or, si la Renaissance est l’âge d’or de la peinture italienne, c’est plutôt le XVIIème siècle, celui de Franz Hals, de Vermeer, et bien sûr du plus grand de tous, Rembrandt, qui aura emblématisé la fascination exercée par l’art néerlandais. Les plus grands écrivains, de Claudel à Jean Genet, les meilleurs critiques d’art, d’Elie Faure à Malraux, en passant bien sûr, par Marcel Proust, prodigieux réinventeur d’un Vermeer jusqu'à lui négligé - exemple unique, et magistral, d’un peintre proprement réexhumé, et quasi recréé par la phosphorescence diaprée d’un prosateur, il est vrai unique lui aussi –, se seront attachés à décrire, parfois, à réécrire, le plus souvent, le pays du Zuiderzee et des polders. Mais ce ne serait rien encore, si à côté, en avant-garde et en éclaireur de ces écrivains souverains, exceptionnels, mais aussi extrêmement autocentrés – c’est leur force, leur charme, leur martingale, leur limite aussi parfois – ne se tenaient des universitaires d’une époustouflante érudition, afin d’illuminer ces contre-allées obscures, hantées, et enchantées. Si dans le Vermeer de Proust, il y a vraiment beaucoup – je n’ai pas dit trop - de Proust lui-même, dans le Rembrandt de Simon Schama, il y a beaucoup de Rembrandt. Ainsi l’équilibre entre savoir et invention est-il rétabli, par le biais de ce professeur de nationalité anglaise enseignant aux Etats Unis – l’équation idéale, peut-être : formation inattaquable à l’origine, confort d’enseignement inapprochable ailleurs – qui fait autorité dans le monde entier sur ce pays et cette époque. A juste titre : Schama, outre qu’il sait absolument tout, écrit remarquablement. Si quelqu’un domine son érudition au lieu d’être dominé par elle, c’est bien lui. « La plus extraordinaire invention du pays qui allait devenir fameux pour son ingéniosité fut sa propre culture. » Par ce motto ironique et concentré, Schama nous apprend – ou nous rappelle - que s’il est bien quelque chose de plus profond, de plus puissant et de plus beau que d’aimer un artefact culturel, un peintre par exemple, c’est de comprendre les raisons de cet amour. « Comment ? Cela vaut aussi pour les êtres humains ? - Oh ben vous alors. »

SIMON SCHAMA

CONFÉRENCE

«  L’embarras de richesse », Gallimard, 1991 ; « Les yeux de Rembrandt », Seuil, 2003. « La peinture hollandaise » par Christian Loubet et Laurent Le Touzo, au cinéma le Lido, dimanche 9 mars à 10h.

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THIERRY ANDRÉ

MERCEDES CLA COUPÉ Dans la large gamme ''A'' du constructeur de Stuttgart, le CLA Coupé propose une silhouette dynamique. Avec son pavillon fuyant, il joue les coupés, mais dispose de 4 portes. Essai de cette nouvelle génération en Catalogne.

#VIE À BORD #COUP DE CRAYON Avec une palette de proposition destinée à satisfaire tous les tempéraments, la série ''A'' de Mercedes compte la compacte 5 portes, la récente berline 4 portes, le SUV baroudeur GLA, l'élégant break de chasse ou encore le CLA Coupé que nous essayons aujourd'hui. Soucieuse de rajeunir sa clientèle, la marque en propose donc une seconde génération, aux traits modernisés, sur une plateforme commune avec sa sœur Classe A Berline. Ce nouveau CLA Coupé reprend l'architecture du premier opus à savoir 4 portes sous un déguisement de coupé. Ce fut un succès commercial dès la première année de lancement... Le coupé 4 portes cultive ses différences dans l'agressivité du regard, avec projecteurs led, ses nervures athlétiques sur le long capot et ses grosses prises d'air sous le bouclier. L'étoile brille au centre de la calandre, noire sur l'entrée de gamme ou diamantée sur AMG Line notre version d'essai. La fluidité des lignes, qui s'étirent sur 4,69 m (environ 5 cm de plus que la génération 1), repose sur une monte de 18'', voir 19 sur la version de lancement ''Édition 1'', qui dispose d'attributs et d'équipements spécifiques. On remarquera que les vitrages sont dépourvus de montants. C'est toutefois de l'arrière que le CLA revendique son statut de petite sportive. En effet, le pavillon opère une plongée vertigineuse sur la malle. Celle-ci s'ouvre sur un volume de chargement de 460 litres (-10 par rapport à l'ancien). Les feux effilés accentuent l'effet de largeur tandis que les larges sorties d’échappement chromées semblent prêtes à propulser la voiture...

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L’intérieur peut être revêtu de teintes claires qui valorisent les matériaux de la planche de bord ou le chrome des aérateurs turbine. Le coupé CLA a droit lui aussi à la large dalle multimédia Widescreen qui se généralise sur la gamme du constructeur. Elle se compose de deux écrans personnalisables d'une dimension pouvant aller jusqu'à 26 cm chacun. Le conducteur peut ainsi sélectionner comme tableau de bord un combiné standard ou futuriste ou une large carte de navigation. L’écran central sera principalement dédié au multimédia. Outre les fonctions paramétrables du véhicule, la téléphonie connectée ou la caméra de recul, nous apprécions la réalité augmentée à l'approche d'une intersection. A cet instant, l’écran affiche l'image réelle de la situation agrémentée de flèches de direction. Aucun risque de louper la bonne sortie d'un rond-point par exemple. Pour parfaire ce sujet concentration du conducteur, l'affichage tête haute, informations projetées sur le pare-brise, dont les panneaux de signalisation, s'est révélé complet et d'une belle netteté. Enfin, comme les dernières Classe A, le CLA Coupé propose également l'assistante vocale. Vous la solliciterez d'un simple ''Hey Mercedes'' afin de lui demander d'augmenter la vitesse de ventilation, d'activer les sièges chauffants, de vous indiquer la météo dans la ville de votre choix ou encore de trouver votre morceau de musique préféré... Les dernières aides à la conduite sont évidemment présente en nombre, on citera le freinage d'urgence, le détecteur d'angle mort ou encore l'alerte de franchissement de ligne.


Votre leasing se réalise

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500 199€ / MOIS *

Exemples de prix pour une location dʼune durée de 37 mois et 30 000 kms Photo © Thierry ANDRE

pour un véhicule professionel et comprenant : Maintenance / Assistance et Perte financière.

#SUR LA ROUTE L'ensemble des motorisations est constitué de 4 cylindres. En entrée de gamme essence, le CLA 180 propose 136ch tandis que son homologue Diesel, le 180d en délivre 116. Nous optons, pour un de nos parcours d'essai, pour le 220d de 190 ch. une puissance respectable qui autorise de bonnes reprises. Couplé à la boîte automatique à 8 rapports et d'une fluidité imperceptible, notre essai s'est révélé très satisfaisant. De plus, le Dynamic Select permet d'optimiser sa conduite en choisissant un des 4 modes de conduite (Eco, Comfort, Sport ou Individual). Ce bloc est proposé en une autre puissance, le 200d, de 150 ch. Ces 40 ch de moins feront baisser la facture de 5000 €... Nous poursuivons notre essai avec le 250 4Matic, en essence cette fois, et avec 224 ch sous le pied droit. Là aussi, le coupé dispose d'une boîte auto double embrayage, mais à 7 rapports. La puissance est ici dispersée sur les 4 roues et, pour plus de fun, nous pouvons user des palettes au volant. Quant à la bestiale AMG 35 4Matic, c'est 306 ch qu'il faudra dompter en échange d'un chèque de 54 500 €. Nouvelle Mercedes CLA Coupé à partir de 35 250 € hors options.

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Les informations tarifaires et fiscales sont fournies à titre indicatifs. Visuels non contractuels.

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Sous réserve de variation de la fiscalité ou du tarif constructeur en vigueur.


Musique

Son Little Aloha

Tryo XXV

IBRAHIM BERBAR

Ok. Alors, là on n’est pas loin de la faute musicale. Tryo, on connait tous. Au minimum, on a un ami qui jouait l’hymne de nos campagnes tous les soirs d’été sur la plage, au maximum on s’est fait pousser des dreadlocks et on était ledit ami sur le sable en train de jouer l’album “ Mamagubida ” du début à la fin. Tryo, il y a 25 ans, c’est un petit séisme dans le paysage de la musique française. Une touche de reggae, un autre de ska, de la guitare sèche et des percussions le tout emmenait par des textes faciles à comprendre, bien écrits et surtout dans l’air du temps. L’hymne de nos campagnes, La Misère d’en Face, Pour un flirt avec la crise : autant de morceaux qui ont toujours écho dans les actus quotidiennes. Autour de Tryo : La Rue Kétanou, Les Hurlements d’Léo, Debout sur le Zinc, Les Ogres de Barback, Percubaba, etc. Des groupes amis et dans le même mood. Des jeunes soucieux de la montée d’un Jean Marie Le Pen qui parle de “ détail de l’histoire ”, constatant que l’Industrie est de plus en plus portée sur l’argent et détruit la planète. Alors qu’en reste-t-il 25 ans plus tard ? Un album. Double CD, des meilleurs morceaux de Tryo. Chanté bien sûr par le groupe, mais en featuring. Et c’est là que pour votre serviteur, le bât blesse : Vianney, Zaz, McFly et Carlito, Claudio Capéo, L.E.J… Mais c’est exactement la définition des artistes qui ne plaisaient pas aux fans de la première heure. Il en reste une belle reprise de ” Si la vie m’a mis là ” avec un excellent Bernard Lavilliers, un horrible passage de Renaud sur “ La Misère d’En Face ”. Ce n’est pas à fuir, c’est à écouter, pour mieux savourer la discographie de Tryo et se dire “ c’était mieux avant ”.

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Troisième album de Son Little, “ Aloha ” est clairement son essai le plus abouti. Fidèle à ses habitudes, le Californien nous livre un album complet entre Rythm’n’Blues et Rock’n’roll, plus moderne dans la production (l’album est enregistré à Paris par l’excellent producteur Renaud Letang), mais toujours habité par les fantômes d’artistes des années 50. On se laisse rapidement envoûté par “ Mahalia ” si l’intro ne nous a pas accrochés. Ça sent l’été sur des titres plus funky comme “ 3rd Eye Weeping ”. La voix de Son Little prend tout son sens sur ces nouvelles productions. Un grain particulier et une véritable signature. Ajouté à cela de très beaux textes sur l’amour, les rencontres, où le mal-être et vous avez l’album du mois. Chez nous, il fait beau, il fait chaud, et l’album a se mettre dans les oreilles au coucher de soleil c’est “ Aloha ” de Son Little. Définitivement.

Ayo

Royal Ce qui est bien avec Ayo, c’est qu’on n’est jamais déçu. Encore faut-il aimer la chanteuse. Fan d’Ayo, vous avez du bol, celui qui écrit ces lignes aime beaucoup l’artiste. Pour son sixième album “ Royal ”, Ayo nous livre un effort de 12 titres plus intimistes encore que les précédents. Sa sublime voix sur ces nouveaux arrangements est plus proche de l’univers d’une Norah Jones que des premiers albums à la sauce Patrice (son mari) c’est à dire reggae/ folk. À part sur la reprise de “ Né quelque part ” qui n’est pas forcément le meilleur des titres. Encore que, la jolie Allemande approchant les 40 ans, nous envoûte avec sa voix, son timbre et surtout cet accent germano-anglais. C’est agréable, “ easylistening ”, calme et doux. À écouter en famille, à l’heure du thé.


The Good Place De l’humour, de la philosophie, et encore de l’humour : voilà les ingrédients de la meilleure série comique que vous trouverez chez Netflix. Michael Schur, créateur entre autres de Brooklyn Nine Nine et de Parks and Recreation, nous livre sur quatre saisons les aventures d’Eleanor Shellstrop dans l’au-delà. Ou plutôt au bon endroit. Eleanor meurt est atterri donc au paradis, un endroit fabuleux ou on lui fait rencontrer son âme soeur, on la fait vivre dans la maison de ses rêves et où toutes ses envies les plus délirantes peuvent être satisfaites dès lors qu’elle le demande à Janet, sorte d’humanoïde / génie de la lampe. Tout va bien donc. Mais il y a un problème : Eleanor est sûr de ne pas être au bon endroit et d’avoir été placé au Paradis par erreur. Alors, à l’aide de Chiddy, un professeur de philosophie un peu gauche, et d’autres amis, les ennuis vont commencer. “ The Good Place ” vulgarise beaucoup de théorie philosophique, mais n’est pas une série geek pour autant. On rit très facilement face aux situations délirantes dont les protagonistes doivent faire face. Et le grand plus ? On peut regarder ça en famille !

Happy ! Grant Morrisson, connu pour ses scénarios de comics,

Vous aussi ? Comme un adhérent à une salle de sport qui se demande pourquoi il paie un abonnement alors qu’il n’y va jamais, vous vous demandez quoi faire de cet abonnement Netflix. Si le “ Chill ” est toujours en vous, vous n’avez plus la première partie et vous vous languissez, de voir arriver les nouvelles saisons des séries qui vous fait dire que Netflix c’est quand même un super investissement (spoiler : ce n’est pas totalement vrai) ? Pas de panique, on va vous aider à patienter avec trois séries made in le géant du streaming.

J ’A I P L U S DE SÉRIE TV À REGARDER SUR NETFLIX IBRAHIM BERBAR

notamment son excellente saga sur Batman, vient en soutien à Netflix pour créer et réaliser une de ses créations originales : Happy ! Dans cette série, on suit l’histoire de Nick Sax, un ancien flic devenu SDF drogué et surtout tueur à gages. Le héros est complètement en roue libre et n’a aucun sens de la morale. Pendant que Sax évolue dans les milieux les plus obscurs de la ville, la petite Hailey se fait kidnapper par le Père Noël le plus glauque et le plus malaisant que vous verrez dans votre vie. Il se trouve que Hailey a un ami imaginaire qui répond au nom de Happy : sorte de licorne bleue avec des ailes. Happy va chercher de l’aide dans la ville et va tomber sur Nick Sax qui sera dès lors, le seul à pouvoir voir l’ami imaginaire. Habitué aux hallucinations, l’anti-héros va bien sûr penser qu’il délire pour finir par accepter la petite licorne et faire équipe avec elle. C’est tordu, décalé, hyper violent, souvent malsain. La première saison est un pur cocktail d’hyperviolence rythmé et extrêmement bien produit. Les acteurs donnent tout ce qu’ils ont et font clairement honneur à cette série vraiment originale. Petit bonus ? La saison 1 est l’histoire complète réalisée par Grant Morrisson. Deuxième bonus scénaristiquement plus molle, la saison 2 n’est pas à voir absolument !

Dirk Gently, détective holistique Dirk Gently est très bizarre. Ce type très british dans

le comportement prétend avoir des compétences " holistiques " : comme une feuille emportée par le destin, il fait tout ce qui lui passe par l’esprit en ayant la conviction que tout est lié et que ces actions mèneront à des conséquences dont le dénouement sera heureux. Ses élucubrations le mèneront à embarquer Todd Brotzman, un jeune un peu paumé (et joué par l’excellent Elijah Wood) dans une enquête avec des sauts dans le temps, des transferts d’esprit, une secte bien particulière, des gens qui aspirent la peur, etc. C’est complètement barré, on peut être perdu au premier épisode, mais l’histoire est tellement bien ficelé qu’on en redemande et avec plaisir. Un scénario écrit par des orfèvres suisses tellement chaque image et chaque phrase compte. Tout est lié on vous dit !

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2 SA L L E S / 2 A M samedi 15 février & dimanche 16 février VOTRE BULLE DE BIEN-ÊTRE & BEAUTÉ 100% ETHIQUE ! Un joli programme de 3h30 rien que pour soi... Douceur, sérénité et reconnexion à sa féminité! Un moment " hors du temps " pour se faire plaisir dans un lieu exceptionnel et intime avec ses amies.

artisanale, zéro déchet) Possibilité de faire en moyenne 3 à 4 ateliers par session, (durée des ateliers environ 20min) c'est une journée de découverte et de relaxation!!

Bienveillance et Bonne humeur seront au rendez-vous: Des thérapeutes du bien-être, de la beauté et de la santé seront présents pour vous guider et vous faire découvrir leurs soins à travers de petits ateliers interactifs (individuel ou en groupes). Une très belle occasion de lâcher prise, de partager un agréable moment d'échange et de convivialité. Vous testerez de nouvelles pratiques liées à la sérénité et à la détente !! Tout au long de votre séance, un bar à gourmandises sucrées/salées (Veggie) ainsi que des boissons fraîches et chaudes seront à votre disposition.

ATTE N TION !! L E S PL ACE S S ON T L IM ITE E S (25 personnes par session) sur réservation uniquement.

H OR AI RES SAMEDI & DIMANCHE [2 sessions disponibles par jours] de 10H30 à 14H ou de 15H à 18H30 TAR I F U N I QU E FORFAIT DE 49 € TTC comprenant : ~ Les prestations des divers ateliers Beauté / Bien-être Ex : Massage découverte et énergétiques/ séances de relaxation,réflexologie, conseil en naturopathie, soin du visage, maquillage etc... +

Bar à gourmandises sucrées, salées, boissons chaudes & froides +

Stand shopping éthique (fabrication

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PAIEMENTS SECURISES PAR CB [Billet ni échangeable ni remboursable] *Entrée autorisée à partir de 16 ans (accompagnée) RE N S E IG N E M E N TS 06 50 13 83 99 / 06 99 41 59 10 mesrdvcocooning@gmail.com


MB IANCE S

jeudi 9 avril DO YOU REMEMBER ? LA PLAYA Estérel Arena, Saint-Raphaël, à partir de 20h

On arrivait tous les soirs et Diouma nous ouvrait la porte. On prenait nos tickets pour entrée à Nadia puis on fonçait au bar entendre Nounours hurlait “ Empêche moi ! ”. Marie-Hélène s’assurait, avec le regard d’une maman, qu’on avait tout ce qu’on voulait, et qu’on finissait la soirée tranquillement avec un Sam pour nous conduire à la maison. La Playa c’est pas loin d’un demi siècle de soirée complétement dingue, des souvenirs pour tous les habitants du coin et de toutes les générations. À Fréjus Plage, toutes les générations, toutes les classes sociales se donnaient rendez-vous chez Gérard et Marie-Hélène. Alors pour se remémorer ces instants, il reste un rendezvous : le 9 avril à l’Esterel Arena.

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Si vous êtes une superflic londonienne déléguée à Belfast afin d’y traquer un serial killer, vous repousserez les avances de votre supérieur, coucherez avec un subordonné qui décèdera derechef, tout cela en établissant une relation psychologique et téléphonique intense et malsaine avec le serial killer. Bref, rude journée pour la reine. Sinon, évitez la Saint Valentin le 15 février. Cela mettrait votre couple en danger. Parce que c’est le 14, en fait.

2 1 AV RIL - 2 1 M AI Si vous êtes une jeune femme sexy et sage, et cependant Mère des Dragons, vous épouserez le khâl, découvrirez avec lui le plaisir, porterez son deuil, puis son enfant, et vivrez une multitude d’aventures incroyables et irrésumables. Mais vous êtes bien le signe le moins intéressant du zodiaque, sachez-le. Heureusement, votre surnom, khaleesi, est juste sublime, lui.

TAUREAU : Game of thrones

BELIER : The fall

2 1 M A R S - 2 0 AV RIL

Sinon, évitez de commander chez Uber Eats le 20 février.

CANCER : Breaking Bad

Si vous êtes un policier de Baltimore spécialisé dans la lutte contre le trafic de drogue, laissez-vous convaincre de mettre sur écoute les dealers identifiés ou même pressentis. Vous finirez bien par démanteler le réseau. Mais, autant vous le dire, ça n’ira pas tout seul.

Si vous êtes un obscur professeur de lycée au Nouveau-Mexique, et que vous apprenez que vous avez un cancer de l’estomac, n’utilisez en aucun cas vos aptitudes exceptionnelles de chimiste pour vous lancer dans le trafic de drogue, car très vite vous regretterez la vie sage et calme de père de famille, d’enseignant et même de loser.

LION : The wire

2 3 JUIL L E T - 2 2 AO Û T

2 2 J UI N - 2 2 JUI LLE T

Sinon, évitez le chocolat le 6 février.

Sinon, évitez le sucre le 22 février.

BALANCE : Big little lies

Si vous êtes un peu charismatique agent d’assurance dans le Minnesota enneigé – a fortiori si vous ressemblez au Dr Watson des poissons -, évitez de vous confier au premier venu dans la salle d’attente d’un hôpital : on ne sait jamais, ça pourrait être un tueur professionnel. Un malentendu est si vite arrivé. 2 3 S EPT E M B R E - 2 2 O C T O B R E

SCORPION : Fargo

2 3 OCTOBRE - 2 2 N OV E M BRE

Sinon, évitez tout ce qui est lacté le 11 février.

Si vous êtes une abominable pestouille bavardissime et se mêlant de tout, écoutez votre (second) mari : lui au moins a bien remarqué que votre meilleur amie, Constance, sous ses dehors hyper classy, dissimulait de gros problèmes perso. Mais c’est Monterrey, donc tout s’arrangera. Sinon, évitez de supporter le PSG le 8 février. Et tous les autres jours de l’année, tant qu’à faire.

2 2 D É C E MB R E - 2 0 JAN V IE R Si vous êtes whip à la chambre des représentants avec l’ambition dévorante de devenir POTUS, doté par surcroît d’une superbe femme tout aussi arriviste et machiavélique, inutile de lire cet horoscope : vous parviendrez à vos fins. En revanche, si vous êtes un adversaire d’icelui, lisez-le attentivement afin de savoir si vous aurez de la chance, et finirez à l’hôpital - ou de la malchance, et finirez à la morgue. Sinon, évitez le fitness le 30 février.

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Si vous êtes une femme, et que vous êtes le Premier Ministre du Danemark, attendez-vous à divorcer, à gérer votre fille gravement malade, à dégager des ministres sournois ou lâches tout en résolvant deux ou trois crises internationales, tout cela sans jamais perdre votre élégance naturelle. Sinon, évitez d’aller voir « 1917 » le 3 février.

VERSEAU : Borgen

CAPRICORNE : House of cards

2 1 JAN V IE R - 1 9 F ÉVRIER


Si vous êtes une policière suédoise hautement sociopathe, et que vous êtes amenée à collaborer, pour un crime commis à la frontière, sur le pont reliant les deux pays, avec un collègue danois, ne vous fiez pas à son aspect gros et ramolli ; écoutez-le : non seulement vous résoudrez l’enquête, mais surtout vous progresserez en relations humaines.

GEMEAUX : The bridge

2 2 MA I - 2 1 J UIN

Sinon, évitez les passages piétons le 12 février.

H E L L O MORENO

23 A OÛ T - 2 2 SE PT E MB R E

graphic design _ illustration

VIERGE : Peaky blinders

Si vous êtes à Birmingham en 1919 un bookmaker anglais, ancien officier de l’armée de Sa Majesté, vous allez perdre votre femme, épouser une ancienne prostituée, construire un véritable empire du crime et devenir député travailliste, tout cela sans jamais trouver la paix de l’âme. Bref, faites plutôt des études de médecine.

Sinon, évitez de regarder Netflix le 29 février.

SAGITTAIRE : True detective

2 3 N O V E MB R E - 2 1 DÉ CE M BRE Si vous êtes un policier à la retraite en Louisiane plus ou moins fâché avec son ex-collègue, vous serez de nouveau sollicité, 17 ans après, pour rouvrir une enquête mal ficelée. Si en outre vous êtes Matthew Mac Conaughey – né en 1969 -, alors il n’y a plus rien à ajouter sinon : respect.

_ hello@elodiemoreno.com _ elodiemoreno.com

© Illustrations Hello Moreno

Sinon, évitez la marche nordique le 15 février.

pour un p’tit hello c’est par ici :

hellomoreno Hello Moreno Illustration @hello_moreno

Si vous êtes un détective londonien de génie légendaire, vous vous retrouverez – mais de nos jours – en sociopathe, flanqué d’un acolyte, le docteur Watson, et d’un frère haut fonctionnaire de Sa Majesté. Bref, la routine ne sera pas au programme.

POISSON : Sherlock

20 F ÉVRI ER - 2 0 M A R S

Sinon, évitez les réclamations aux impôts le 17 février.

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× La Checklist × Tu ne sais pas quoi faire près de chez toi ? Tu aimes avoir des buts dans la vie et être coaché ? Tu souhaites que ta vie soit aussi simple et pleines de quêtes que dans World Of Warcraft ? Bah Alors ? a pensé à toi, et te prépare tous les mois une liste d'objectif à compléter. Enjoy !

E N COUPL E Offrez-lui des fleurs Offrez-lui du chocolat Dites-lui tout votre amour Organisez-lui une belle soirée Préparez-lui le petit déjeuner au lit Répétez les cinq premières lignes autant que vous le pouvez Evitez le match Amiens-PSG le 14 février

CÉ L IBATAIRE Ne trouvez pas de partenaires avant le 14 février Faites la même chose qu’en couple avec les personnes qui vous aimeront toujours : votre famille Organisez une soirée Sans Valentin avec vos potes Matez le match Amiens-PSG et envoyez le score à votre pote en couple

APRÈ S L A S AIN T-VAL E N TIN Achetez des confitures chez Virginie Fassiaux et des babas à la Maison Licata Rematez l’intégrale de X-Files Supportez l’Etoile, le CARF, le SRVHB, le SRVVB, l’AMSLF Volley, et tous les sportifs locaux Participez au 4e festival de la craie le 7 mars à Saint-Raphaël Participez à la première de “Mes Rendez-vous cocooning” Faire la fête à l’Esterel Arena en mode boîte de nuit

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© Hello Moreno, coeur avec les mains, 2020


SAMEDI 2020

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Playlist

D E B O U C L AG E « La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. » C’est Nietzsche qui a dit ça, et c’est un propos qu’on comprend bien à la rédaction. Prêt pour une playlist « grand écart musical » ?

NOIR DÉSIR _ À l'envers, à l'endroit (live à Radio Popolare, Milan, 2002) GREGORY PORTER _ Revival BECK _ Uneventful Days MIEL DE MONTAGNE _ Relax Le Plexus THE SMITHS _ Heaven Knows I'm Miserable Now

Vampire _ NITEMAYOR S'en Aller _ SWING (FT. ANGÈLE) Serre-moi XXV (ft. Vianney, Ibrahim Maalouf) _ TRYO Porte du Soleil (ft. Gaël Faye)_ TIM DUP Heartbeats _ JOSÉ GONZÁLES

CARLY SIMON _ You're So Vain LANA DEL REY _ Ride GUADALUPE PINEDA _ Historia De Un Amor MORCHEEBA _ Gained That World SMOKEY ROBINSON AND THE MIRACLES _ I Second That Emotion THEOPHILUS LONDON _ Only You (ft Tame Impala) M.I.A. _ Paper Planes Degenerates _ I THE MIGHTY ROBIN THICKE _ Wanna Love You Girl (ft Pharrell Williams) That House _ DANCE WITH THE DEAD BOBBY HEBB _ Sunny Heaven Knows _ HOLDING ABSENCE GUY _ Groove Me (celle là elle sent le déodorant Heathens _ TWENTY ONE PILOT (FT. MUTEMATH ) Brut un samedi de 2000 à l’Helios) Slow Dance Forever _ I THE MIGHTY

coloriage

Parce qu'on s'est dit que finalement, une playlist sans accompagnement, ce n'était pas vous proposer un moment de kiff complet ! Pour remédier à cela, rien de mieux qu'un coloriage antistress spécialement concocté pour vous par Hello pour que vous puissiez vous détendre complètement en écoutant notre sélection musicale du mois ! Alors installez-vous confortablement, sortez vos feutres/crayons et laissezvous allez au son de cette playlist de bouclage. Respirez, c'est votre moment !

© Hello Moreno, Mandala #02, 2020

Si vous voulez être parfaitement dans le thème du mois, voici notre code couleur :

Votre oeuvre vous plait ? Vous pouvez la découper à l'aide des pointillés pour la garder, l'exposer ou l'offrir ! (dimensions 135x135 mm) N'oubliez pas de la partager avec le #bahalorscoloriage. Déjà parce que ça nous fera grave plaisir (surtout à Hello) et puis on se fera un plaisir de vous reposter pour que tout le monde en profite !


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Service Archéologie et Patrimoine 04 94 53 82 47

MUSÉE D’HISTOIRE LOCALE MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE CHAPELLE COCTEAU THÉÂTRE ROMAIN AMPHITHÉÂTRE CLOÎTRE

DÉCOUVREZ EN 2020 NOTRE NOUVELLE RUBRIQUE “ITINÉRAIRE PATRIMOINE”


FORUM DE L’EMPLOI SAISONNIER 13ÈME ÉDITION

Mardi 10 mars 2020 de 9H à 13H Palais des Congrès - Saint-Raphaël

Entrée libre

Plus d’infos : emploi-formation@cavem.fr


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