MAI 2018
G R AT U I T
CONCERTS & BRUNCHS
PUGET-SUR-ARGENS I 16• ÉDITION I JUIN-SEPTEMBRE
01 CHARLIE WINSTON 06 BEN MAZUÉ INVITE
07 GRAND CORPS MALADE 06
KEZIAH JONES 05 07 HER 06 07 BRIGITTE 09 07 10 THE STRANGLERS 07 17 PATRICE 07 19 EDDY DE PRETTO 07 25 ANGÈLE 07 26 HOLLYSIZ 07 28 WE ARE THE 90S 07 03 SOOM T 08 THÉRAPIE TAXI 08 08
WWW.LEMAS-CONCERT.COM
MORE & TO COME
LA DIRECTION SE RÉSERVE LE DROIT D'ENTRÉE - PROGRAMME SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS. LE MAS LICENCES 1-1068190 ET 3-1069565 • CONCEPTION : LE PETIT OEIL
4-5
édito "Mai revient, et..."
8 - 12 16 - 17 25
7
le Mas des Escaravatiers "Quel concert attends-tu le plus cette saison, et quel morceau préfères-tu ?"
Graine de Renard "exploration d'une école hors norme"
26 - 28
18 - 19 S!CK "pourquoi je connais mieux la culture 80'S que l'année de ma propre naissance ?"
musique + livre "le rock tel qu'il devrait toujours s'écrire : Led Zep"
38 - 39
Pressur "10 ans, bon anniversaire"
Boris Wilensky "des visages, des figures"
sport "surtout ( ? ) ne pas arriver cramé"
34 - 37
31
cannes 2018 "le grand coup de balais"
voiture "nouvelle C4 Cactus"
la série du mois "The handmaid’s tale » : une terrifiante dystopie féministe"
Tony Mastropietro & Alexandre Mexis "un très beau projet collectif"
44 - 45 46
14 - 15
20 - 22
32 - 33
des bon plans "testé et approuvés"
playlist de bouclage "t'as écouté quoi en bossant ?"
SOM MAI RE!
40 - 41 42
agenda "qu'est-ce qu'on fait ce soir ?"
3 bonnes raisons "on va voir quoi au ciné c'mois-ci ?"
musique "critique aléatoire mais objective"
MAI REVIENT, édito
ET…
Mai revient, et les jupes raccourcissent. Les jolies filles arpentent les rues de la ville en tous sens, donnant au monde son équilibre, son harmonie et sa beauté. Les jours allongent, le soleil cesse de sottement se cacher, les terrasses des cafés sont plus attirantes et plus peuplées que jamais. Mai revient, et c’est l’épiphanie du célibataire, j’en témoigne. Mai revient, et les matches à haute intensité, et à enjeux extrêmes, se multiplient. Les joueurs de foot arpentent les pelouses des stades en tous sens, donnant au monde du ballon rond son rythme, son pouvoir de fascination et sa splendeur intouchée. Les grands joueurs cessent d’astucieusement hiberner, les grandes équipes s’affrontent enfin, Austerlitz pour certaines, Waterloo pour d’autres : bref, le bonheur sur 7m32 fois 2m44. Mai revient, et c’est la promesse de bonheur du supporter, j’en atteste. Mai revient, et le Festival de Cannes, si proche de « Bah alors ? » que c’en est indécent, occupe et préoccupe les intoxiqués du celluloïd. Les festivaliers - tous barbus (sauf moi), et les festivalières – toutes exfiltrées de l’agence Elite –, arpentent les couloirs du Palais des Festivals en tous sens, donnant au monde du septième art son élégance, son glamour et son éclat. La capitale mondiale du cinéma m’héberge pour une décade, mon centre de gravité se confond avec ma meilleure place sur la Terre, la plus belle façon d’habiter ma propre vie : bref, c’est le kif ultime. Mai revient, et c’est l’apothéose du cinéphile, j’en suis la preuve. Thierry Saunier, Aix-en-Provence, le 14 avril 2018
DES BONS PLANS testés et approuvés
Le printemps est de retour. Il fait beau, il fait chaud, les barbecues sont d’ores et déjà en place pour griller des viandes (ou des aubergines et des poivrons pour les vegans). Mais les gars du Sud le savent : le plus important dans un barbecue c’est l’apéro avant. Si vous avez la chance de partager un moment barbecue Figatelli avec l’Union des boulistes d’Agay, vous le sauriez! Un petit jaune ou un martini, un rosé bien frais, des olives, de l’anchoïade… Et si vous changiez un peu le projet ? Parce que oui, c’est seulement le printemps, cette saison qui associe le meilleur de l’été et de l’hiver, amie des barbecues et cousine des raclettes. Alors le bon plan du mois c’est l’apéro charcut’ fromage. À la rédaction, on a fait le test le 10 avril en invitant un paquet de copain et en faisant appel à la From’. Spécialiste du morbier, la From’ propose un panel de fromage direct producteur du Jura et un peu d’ailleurs mais toujours d’une qualité incroyable. En plus du morbier, de la tomme jeune et du comté, la From’ propose de la charcuterie d’aussi bonne facture. C’est bien simple, on a dévoré 6 kilos de et 6 kilos de charcuterie en l’espace de 2 heures! Bon ok, on était 100, mais quand même! Et comme on aime faire dans le local, Myriam du “Jas des Oliviers” nous a fait passer le tout en nous faisant déguster son fabuleux cru, François de “Riviera Beer” nous ravitaillait en bière fraîche et Christophe Adam subjuguait le tout avec un pain de campagne exceptionnel.
Alors si vous voulez faire plaisir à vos convives et à vous même, on ne peut que vous conseiller :
Riviera Beer
> http://brasseurs-de-lesterel.com/
Le Jas des Oliviers
> http://www.jas-des-oliviers.com/
La From’
> Marché Victor Hugo à Saint Raphaël
Boulangerie Christophe Adam
> Av. de Lattre de Tassigny à Fréjus
Quant à nous, on les remercie encore et on part faire un footing pour essayer quand même de perdre ces quelques (bons) kilos!
20 ans le mouvement et toujours dans
ART LIFE GALLERY
13 Rue Alphonse Karr - 83700 SAINT-RAPHAËL www.artlifegallery.fr contact@artlifegallery.fr (+33) 4.94.19.05.68.
H E L L O MORENO graphic design _ illustration
pour un p’tit hello c’est par ici : _ hello@elodiemoreno.com _ elodiemoreno.com
Sébastien Costamagna est le directeur du festival du Mas des Escaravatiers. Alors que d’autres festivals malheureusement s’éteignent, le Mas lui, prend chaque année de plus en plus d’ampleur recevant les artistes les plus en vogue. De fait, Sébastien est devenu naturellement notre marronnier à nous tous, médias de l’Est Var. Le Mas donne le coup d’envoi de l’été, bien avant la fête de la musique. Et chaque année, nous nous retrouvons face à Sébastien qui nous passe en revue tous ses nouveaux artistes. Et bien cette année, chez Bah Alors ? (ton deuxième magazine préféré après le journal du Mas qui sort une fois l’an heureusement pour nous!) on donne la parole à la team du Mas. Toute l’équipe qui prépare des mois à l’avance la venue des artistes, mais aussi notre passage. Au bar, à la communication, à l’accueil, la régie, bref partout autour de la piscine pour que nous passions une agréable soirée. On leur a posé une question simple ! Petit revue des troupes.
QUEL CONCERT ATTENDSTU LE PLUS CETTE SAISON, ET QUEL MORCEAU PRÉFÈRES-TU ?
hellomoreno Hello Moreno Illustration @hello_moreno
OLLIVIER _ Régisseur général Keziah Jones, sans hésitation ! Depuis le temps que je regarde ses live sur YouTube voilà enfin l’occasion de le voir en vrai Rythm is love
CAMILLE _ Logistique (HER ) j’ai découvert her durant la programmation et suis impatient de pouvoir les rencontrer ! Five Minutes
CLÉMENCE _ Responsable communication J’ai hâte de voir Ben Mazué et Grand Corps Malade ensemble sur scène. Ce sont des artistes à textes magnifiques, qui ont une prestance extraordinaire sur scène. Le genre de concert qui donne des frissons. J’aime énormément le dernier album de Ben Mazué - La femme idéale, et ma chanson préférée est « 10 ans de nous », une déclaration simple et sincère. 10 ans de nous
AGATHE _ Assistante Communication L’artiste que j’attends le plus : Angèle. Une très belle découverte de l’année 2017 et une artiste qui n’a pas fini de nous surprendre je pense… Trop hâte de la voir sur scène, interpréter « Je veux tes yeux » Je veux tes yeux
CÉCILE REYNAUD _ Accueil Artiste Ben moi je dirais Eddy de Pretto parce que c’est quand même LA révélation scène de l’année et aussi pour son côté atypique et ses textes percutants...sans jeu de mot ça sera pas le concert de trop !! Randome
TATIANA LAMBERT _ Responsable écodéveloppement
SYLVIE _ Chargée de développement Le concert que j’attends le plus est The Stranglers, qui me rappelle mon adolescence dans les 80s. Always the Sun
Choix cornélien ; Charlie WINSTON annonçant le rythme de cette saison qui s’annonce être éclectique et encore passionnante ! C’est un artiste vraiment génial que j’ai eu le plaisir de rencontrer au Mas ! Et sa chanson « I love your smile », le sourire « comme épée, l’amour comme bouclier ». La mélodie est superbe avec de jolies paroles. Puis Her « Five Minutes »… artiste que je ne connaissais pas, jusqu’à découvrir la programmation du Mas ... et que, par curiosité je me suis mise à écouter et apprécier ! La mélodie de cette chanson est peu commune, entêtante et ... addictive. Et surtout ... qui n’a jamais eu besoin de 5 minutes ...? I love your smile
Sébastien Costamagna Directeur
5 QUESTIONS POUR LE BOSS Parce qu’on a laissé quand même une place de choix au grand chef!
1
Le festival du Mas fête ses 16 ans. Tu faisais quoi toi à 16 ans? J’étais en 1ere au Lycée Albert Camus, j’étais amoureux et j’avais un scooter.
5
Bah Alors ? a décidé de demander à toute l’équipe du Mas le concert qu’ils attendent chacun le plus pour éviter de te le demander encore une fois. Mais, histoire de rester dans les préférences et pour foutre un peu la m***e, c’est qui ton membre du staff préféré?
2 Depuis quelques années, on a vu beaucoup de festivals s’éteindre. Comment ça se fait que le Mas soit toujours là?
Mon chien, Neqa !
C’est peut-être le concept atypique qui a su convaincre… une autre façon de vivre un concert… notre fréquentation augmente chaque année. Je ne sais pas, par contre, ou se situe de la recette absolue, c’est une remise en question à chaque édition. 4 Charlie Winston en est à son deuxième passage, Brigitte vient pour la troisième fois... Et toi, tu te fais souvent invité chez eux? Ça m’est arrivé mais pas chez Charlie Winston ou chez les Brigitte We are the 90’s est peut être une des soirées les plus attendues de l’été chez nous. Ça te fait quoi de savoir que les 80’s sont définitivement mortes et enterrés? Je suis ne suis pas convaincu que les 80’s soit définitivement mortes et enterrées… il suffit d’écouter nombre de jeunes artistes qui font revivre le son si particulier de cette époque à leur manière (Fishback…) et puis on invite les Stranglers cette année… si c’est pas 80’s !!!??
illustrations © Hello Moreno, 2018
3
La sécurité privée en France c’est un chiffre d’affaires de plus de 6 milliards d’euros annuel, une croissance de 10% par an et l’emploi de 168000 agents. Et notre bassin ne déroge pas à la règle grâce à l’attraction touristique estivale entres autres. Mickael Hoarau a monté l’entreprise de sécurité privée Pressur il y a maintenant 10 ans. Mickael a 34 ans aujourd’hui ce qui fait, si on y ajoute les années de sécurité avant la création de son entreprise, que le bonhomme a passé près de la moitié de sa jeune vie dans ce domaine. Véritable spécialiste, attaché aux règles du secteur, ce tout jeune papa (Bienvenue Justine!) est devenu un incontournable dans son secteur. Petit regard dans le rétro. Mickael, comment l’aventure Pressur a démarré ?
C’était il y a dix ans, j’avais 24 ans et je sentais que la sécurité était en train de changer. Et ce changement, je ne le retrouvais pas dans les entreprises locales. Alors, le 15 février 2008, avec quelques clients et quelques anciens collègues, j’ai créé l’entreprise. Comment s’est passé le démarrage ?
Plutôt ardue ! La concurrence était nombreuse et comme je ne jouais pas les mêmes règles, la situation n’était pas des plus favorables. En plus, il y a 10 ans, le pays était en pleine crise économique. Mais je savais que ça allait fonctionner. Pourquoi ?
Parce que je savais que certaines méthodes n’auraient plus leur place dans le monde de demain. La sécurité privée est devenue au fil du temps un domaine respectable où les professionnels du métiers sont formés, intègres et reconnus comme tels. D’ailleurs en 2011, l’État a entendu la volonté des représentants de la profession qui avaient la volonté de moraliser et de professionnaliser le secteur.
Dans une précédente édition, nous avions longuement parlé de la sécurité avec toi. Aujourd’hui, que représente l’activité dans notre paysage ?
La sécurité privée est aujourd’hui la première force de sécurité en France. En nombre d’agents, elle est devant les effectifs de police ou la gendarmerie. En plus, les emplois créent dans le secteur ne sont pas délocalisable. Le nombre d’entreprise – et de fait le nombre d’employés – augmente chaque année. C’est pour ça qu’est né le CNAPS (Conseil National des Activités Privée de Sécurité, NDLR) qui aujourd’hui est en charge de faire respecter la réglementation. Ça a fait du bien à la profession, car lorsque les contrôles ont commencé, les boîtes ne respectant pas les règles ont été sanctionner. Avec le temps, la profession a pu être respecté de tout un chacun. Grâce à la carte professionnelle ?
Tout à fait. Grâce à elle, pour pouvoir postuler à un poste d’agent de sécurité, il faut avoir un casier judiciaire vierge mais aussi avoir suivi une formation et connaître les bases de nos métiers. Pour les professionnels du métier et Pressur ça voulait dire apporter les meilleures garanties à nos clients et donc avoir encore plus leur confiance. D’ailleurs, lorsque nous nous étions rencontré en 2015, la société Pressur venait d’être membre du SNES, le premier Syndicat National des Entreprises de Sécurité.
C’est important ?
Bien sûr. Pour intégrer le syndicat, il faut démontrer qu’on respecte tous les textes qui encadrent la profession et qu’on respecte également le droit du travail et la convention collective. En 2015, nous étions seulement deux entreprises dans le Var à intégrer ce syndicat.
Pressur vient de fêter ses 10 ans. Comment vois-tu l’avenir ?
Aujourd’hui je continue à croire que la sécurité est un secteur d’avenir. La sécurité est droit de tous et je crois que les acteurs de nos métiers vont continuer à se former pour que demain, mieux qu’aujourd’hui nous soyons un maillon essentiel de la sécurité dans notre pays. Si bien sûr, l’État nous reconnaît et nous donne les moyens juridiques d’assumer cette responsabilité. C’est d’ailleurs déjà en route au vue de la décision d’autoriser les agents de sécurité à porter une arme sous conditions. Je crois que demain c’est la coproduction de sécurité entre la puissance publique et les acteurs de la sécurité privée qui assurera à tous une meilleure sécurité.
LA PREUVE MATHÉMATIQUES Pressur, en 10 ans c’est : 278717 heures de prestations 282 agents de sécurités employés 22 salariés à temps plein l’an dernier avec un pic à 70 employés en été 115 clients satisfaits 90% des clients de 2008 toujours présents en 2018
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Graine de Renard E X P L O R AT I O N D ' U N E É C O L E H O R S N O R M E
Audrey Bossut et Céline Pioche ont un projet fou : ouvrir une école pour la rentrée 2018. Cette école, Graine de Renard, est une école hors contrat. En adéquation avec les règles de l’Éducation Nationale mais tellement différente. Ici, on trouvera le spectre de Montessori et de Freinet et un peu plus. Un peu plus, car les deux fondatrices ont décidé de piocher dans tout ce qu’elle trouve pertinent dans toutes les pédagogies existantes avec pour seul intérêt l’apprentissage des fondamentaux aux enfants dans un confort optimisé. Parce que tous les chemins mènent à la lecture, pourquoi pas prendre le plus agréable.
Audrey et Céline, qu’est-ce qu’une école hors contrat?
Combien d’enfants accueillerez-vous ?
Audrey : Une école hors contrat ne reçoit
être en petit groupe. Pour la rentrée, nous prévoyons d’ouvrir une seule classe avec un maximum de 20 élèves. L’objectif; même à terme, n’est pas d’avoir dix classes de 30 élèves et rentrer dans un format d’école classique, mais plutôt d’avoir plusieurs petites écoles en différents lieux.
Audrey : Si on veut bien travailler, il faut
pas de subvention de l’Éducation Nationale (EN). Elle est donc libre de suivre une pédagogie différente tout en respectant le programme et le socle commun de compétences de l’Éducation Nationale. Ce type d’école est totalement autorisé par la loi. Pour ouvrir des écoles maternelle ou primaire, il y a une législation bien faite que nous respectons scrupuleusement.
Et il y aura plusieurs âges dans la même classe ?
Quel est l’objectif de Graine de Renard ?
Audrey : l’âge n’est pas un critère pour
Audrey : Notre but est de suivre une
pédagogie différenciée pour s’adapter au rythme, aux forces et aux faiblesses de l’enfant et dynamiser son apprentissage.
Comment comptez-vous procéder ? Audrey : On s’est inspiré de plusieurs
pédagogies : Montessori, Freinet, École démocratique, etc.Nous avons décidé de ne pas suivre qu’une seule pédagogie pour ne pas s’affilier à un courant particulier, avoir une liberté d’action pour appliquer ce qui convient le mieux à l’enfant.
définir une classe et le multiâge a été reconnu. Les plus grands vont pouvoir aider les petits ce qui leur permet de maîtriser mieux l’outil pédagogique. Dans certaines petites écoles de l’Éducation Nationale les classes multiniveaux sont déjà en place et ça fonctionne très bien.
Votre école s’adresse à quel niveau d’élève ? Audrey : de la maternelle au primaire.
Pour la première année, on reçoit des enfants jusqu’au CE2 pour avoir le temps de travailler ensemble jusqu’à la fin du socle commun.
Quels sont vos parcours professionnels ? Audrey : J’ai fait une école de commerce,
j’ai travaillé en banque plusieurs années et je suis maintenant en cabinet comptable ou je prépare mon concours d’expertcomptable. Je suis encore étudiante! En parallèle, je donne des cours de mathématiques et d’anglais à des élèves de toutes sections, c’est ce qui m’a amené à ce projet. Mon intervention dans Graine de Renard se situe surtout dans la gestion.
Céline : Je suis auxiliaire de puériculture, je
travaille avec des enfants de 0 à 3 ans. J’ai une dizaine d’années d’expérience avec les enfants et les adolescents. Je suis une jeune maman aussi d’une petite fille de 3 ans et demi, ce qui fait que je suis d’autant plus concerné. Quand ma fille me demande si elle peut apprendre à lire, je lui réponds que “la maîtresse ne veut pas”
La maîtresse ne veut pas ? Céline : Non, bien sûr ce n’est pas la
faute de la maîtresse. Le socle commun dit qu’il ne faut pas leur apprendre à lire avant le CP. L’Éducation Nationale a sa façon d’apprendre la lecture à l’enfant et donc elle déconseille aux parents de leur apprendre pour ne pas rendre plus difficile leur travail.
Qui interviendra dans l’école ? Audrey : On est une association donc
nous pourrons faire appel à des bénévoles pour nous aider. Nous avons déjà plusieurs contacts avec des enseignants, notamment de lycée qui ont quitté l’EN. Ils viendront en renfort sur la préparation du socle commun et de la pédagogie. On souhaite faire apprendre l’anglais aussi et pour cela ce sera des intervenants extérieurs.
Audrey : le côté sensoriel de Montessori
Céline : C’est un rythme scolaire classique,
donc 8h30-11h30 et 13h30-16h30.
Ces méthodes semblent super, mais si l’enfant tarde trop à apprendre ? Audrey : Prenez quelque chose comme la
marche : les enfants apprennent à marcher à différents âges et pourtant ils finissent tous par marcher. L’enfant aura besoin tôt ou tard de savoir lire pour faire des choses. Et c’est ce besoin qu’il faut réveiller par le jeu, par d’autres manières pour apprendre. Le côté théorique de l’EN ennuient les enfants qui ne voient pas l’intérêt de ce qu’ils apprennent avec cette méthode. Le fait de les mettre dans le concret, ça les aide.Par exemple, pour cuisiner, il faut lire une recette. Donc en fonction de ces centres d’intérêt, il faut que nous arrivions à montrer à l’enfant que les fondamentaux sont importants.
nous semble important pour l’apprentissage des fondamentaux notamment pour les plus jeunes.
Et comment réintégrer une école classique ? Céline : Les parents devront faire la
méthode Freinet nous tient à coeur. à partir d’un projet comme la cuisine, apprendre à lire et à compter.
démarche pour l’inscription au collège de manière classique. Si c’est une inscription dans le privé - et quelquefois dans le public - il y a un test à passer avant la rentrée pour sonder les compétences.
Audrey : Pour préparer une sortie cinéma,
Enfin : combien ça coûte ?
Céline : la pédagogie de projet de la
il faut savoir lire le programme, l’heure, calculer combien ça coûte, etc. Et au-delà de ça, les enfants auront l’occasion de proposer et de s’impliquer davantage.
Comment intégrer votre école ? Audrey : ce qui est obligatoire c’est
Audrey : On est une école hors contrat,
sans subvention et donc l’inscription a un coût de l’ordre de 7200 € l’année. Le coût est modulable selon la situation des parents, le nombre d’enfants, etc.
> http://grainederenard.fr
l’instruction et non pas l’école. Pour intégrer Graine de Renard, ce n’est pas très compliqué. Pour les parents c’est une inscription auprès de nous, et pour nous c’est une déclaration en mairie à faire.
Sur quelles méthodes comptez-vous vous appuyer ? Céline : Plusieurs. La méthode de lecture et
d’écriture de Montessori très intéressantes. Ça passe par le toucher, les couleurs.
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Quid de l’emploi du temps ?
Nouvelle C4 Cactus Par Thierry André
# Coup de Crayon
Texte / Photo © Thierry ANDRE
Même si plus de 90 % des pièces sont nouvelles, on remarquera encore «la» Cactus dans ses lignes générales. Toutefois, harmonisation de la gamme oblige, elle se voit greffer les attributs stylistiques de la famille comme les chevrons désormais intégrés dans les joncs chromés des feux de jours. On retrouve les gros projecteurs, qui perdent les protections noires tandis que le contour des anti-brouillards rentre dans le catalogue de la personnalisation. De profil, celui qui devient berline perd ses fameux Airbump tant mis en avant lors de la présentation de la première mouture. Ceux-ci s’affinent, migrent en bas des portières et reçoivent, eux aussi, un insert de personnalisation. On remarquera que les barres de toit ont disparu peut-être pour ne pas faire d’ombre au nouveau best-seller, le C3 Aircross. En effet, avec 4,17 m en faveur du Cactus, seulement 2 petits mm séparent les 2 voitures. Astuce de designer, le pavillon semble flotter grâce aux montants de carrosseries laqués noirs. Côté poupe, les feux 3D à LED s’étirent et la malle s’affranchit de son large bandeau en bas de hayon. Comme à l’avant, des écopes font leur apparition pour agrémenter le design. Pour avoir une C4 Cactus unique, le programme de personnalisation permet 31 combinaisons avec 9 teintes de robes associées à 4 variantes pour les cabochons des anti-brouillards et des Airbump. Diverses jantes de 16 ou 17 pouces sont proposées dont les très belles Cross Black, en option. Le coffre offre seulement 358 litres, comme son prédécesseur, mais peut être agrandi en fractionnant la banquette arrière. 18
# Vie à bord Peu de changement en ce qui concerne l’ambiance générale de l’habitacle. Les places avant perdent le concept de pseudo-banquette au profit de sièges plus conventionnels, baptisés Advanced Comfort, garnis de mousse haute densité. Et, en effet, le confort est au rendez-vous, un clin d’œil à l’héritage de la marque dans ce domaine. Côté mobilier, l’ambiance maroquinerie apparue sur le premier Cactus demeure et s’offre même une montée en gamme dans le choix des matériaux. La boîte à gants de type malle est conservée. On regrettera que l’accoudoir ne puisse pas jouer son rôle car positionné en arrière et trop bas ainsi que l’impossibilité de régler en hauteur les ceintures de sécurité ou l’absence totale de poignées de maintien au pavillon. La Cactus, qui conserve ses deux écrans numériques, se met à la page des nouvelles technologies avec le Mirror Screen (Apple CarPaly / Android Auto), la navigation TomTomTraffic (avec alerte zones de danger) sur l’écran 7’’ tactile capacitif. La reconnaissance vocale permet de contrôler les appels et la navigation sans quitter la route des yeux. Pas moins de 12 aides à la conduite sont aussi présentes à bord dont l’alerte de franchissement de ligne et de somnolence conducteur, la lecture et affichage au tableau de bord des panneaux de signalisation, la caméra de recul, l’ouverture et démarrage sans clé ou encore le Park Assist pour des créneaux parfaits... 5 ambiances d’intérieur sont proposées mariant gris et rouge foncé, tissu, cuir Nappa ou Alcantara.
Lancé en 2014, le C4 Cactus a toujours alimenté les conversations. Certains adoraient quand d’autres détestaient son style mi berline, mi crossover. En présentant la nouvelle C4 Cactus, Citroën met fin au dilemme en la plaçant dans la catégorie des berlines, avec le confort comme promesse. Essai dans le Luberon.
# Sur la route L’offre moteur pourrait se contenter des blocs essence dont le très agréable 3 cylindres turbo 130 ch en boîte manuelle 6 rapports, notre 1er essai. Il est puissant et dynamique mais, pourquoi ne dispose-t-il pas de la boîte automatique ? Ce serait la combinaison parfaite. Pour cela il faudra se contenter du 110 ch, notre second essai, qui ne manque pas d’atouts non plus. Il faudrait réaliser l’essai avec 4 adultes à bord avec bagages pour le pousser dans ses derniers retranchements. Toutefois, à deux, les reprises sont au rendez-vous, tout comme le fameux confort. On nous a annoncé un effet «tapis volant» que nous avons pris joie à essayer sur de nombreux dos d’ânes et cela fut concluant. Pour cela, Citroën a greffé au châssis des suspensions avec butées hydrauliques progressives. Deux butées supplémentaires placées sur la détente et la compression de l’amortisseur effacent ainsi l’effet rebond d’un amortissement classique. Citroën compte équiper les futurs modèles de cette technologie qui nous a démontré ses performances sur les petites routes entre Aix-enProvence et Forcalquier. Un autre bloc essence de 82 ch fait office d’entrée de gamme tarifaire. Pour les partisans du Diesel, le Blue HDi 100 est la première offre qui sera complétée, à l’automne, par le 120 ch avec boîte auto EAT6. Live, Feel et Shine composent la gamme des finitions de la nouvelle C4 Cactus qui voit ses tarifs s’échelonner de 16 950 € (82 ch Live) à 24 500 € (Blue HDi 100 Shine).
BORIS W C’était le 30 mars au Martinus à SaintAygulf. L’hôtel accueillait ce jour-là le talentueux photographe Boris Wilensk y. Nous l’avons retrouvé avec Sidney Harlot, son ami qui l’a propulsé dans le monde merveilleux de la photographie. Il ne faisait pas très beau, le restaurant de l’hôtel était entre deux services, nous nous sommes assis à table autour d’un café et nous avons discuté une petite heure. Puis deux. Puis trois. L’interview est un exercice compliqué, surtout lorsque l’on rencontre des personnes comme Boris. Le photographe partage ses expériences facilement, et en moins de deux, on se retrouve avec un pote à refaire le monde. Boris est venu pour faire une série de portraits du personnel qui travaille à l’hôtel de la chaîne Van Der Valk. Intitulée “Faces of Martinus”, cette série photographique fera le tour des hôtels de la chaîne par la suite. À noter que du 4 au 8 juin à l’hôtel des ventes de Fréjus, une vente aux enchères sera dédiée à la série artistique “Hurban Vortex”, suivie d’une soirée dans l’hôtel des ventes le 8 juin.
Des visages
Boris, comment as-tu démarré ta carrière de photographe?
Un peu par hasard. J’étais parti seul en Israël et Palestine en tant que touriste. Làbas, j’ai ressenti des trucs de fou. C’est un endroit qui n’est pas comme les autres, j’en entendais beaucoup parler à la télévision et je voulais voir par moi-même. J’ai rédigé une sorte de carnet de voyage qui m’a permis de me rendre compte que je pouvais ramener quelque chose du voyage, quelque choseà partager avec les autres. Ensuite, j’ai commencé à prendre des photos de mes voyages. En février 2008, j’ai fait une expo photo de mes impressions devoyages dans un café à Paris. C’est là que j’ai rencontré Sidney qui à ce moment-là s’occupaitd’un label de musique. Il a accroché sur mes imageset m’a demandé de travailler sur son prochain projet. Quand il m’a envoyé le tracklisting de l’album, je me suis aperçu que tous les gens qui étaient sur ce projet étaient des artistes que j’écoutais et allais voir sur scène : Oxmo Puccino, Le Saïan Supa Crew, K ohndo de La Cliqua... etc. Du coup ça m’a mis directement le pied à l’étrieret donné envie d’avancer toujours plus dans la photographie.
Qu’est-ce qu’il s’est passé par la suite?
J’ai fait le visuel de cet album (Black Stamp, NDLR). Ces portraits de “têtes connues”, m’ont amené des propositions d’autres magazines qui m’ont permis deshooter d’autres “têtes connues”. Pendant 3 ans, j’ai eu la chance de prendre en photo les gens que j’avais envie de rencontrer comme IAM, NTM, Kery James, etc. Toutes les têtes d’affiche
WILENSKY
s, des figures
du hip-hop je les ai faites par plaisir et par passion. Ensuite,j’ai travaillé dans le monde de la boxe, notamment avec Brahim Asloum. Puis j’ai fait un passage dans le cinéma et dans le théâtre pour accumuler un maximum d’expériences. C’était souvent du “one shot” mais la photographie m’a amené dans tous les domaines que j’aimeet m’a permis de découvrir des personnalités que j’avais très envie d’approcher.
Tu n’as jamais voulu faire autre chose que des portraits?
Pour moi, le portrait c’est quelque chose d’évident. La photographie c’estdu “connecting people” : une histoire de rencontresavant tout. J’ai eu envie de me spécialiser dans le portait parce que j’adore cela. Mais je ne voulais pas faire de simples portraits, je voulais traiter un sujet bien précis et que mes images puissent nourrir une forme de réflexion globale sur les interactions entre l’homme, la ville, le progrès, la modernité... Mes études m’ont fait m’intéresser à l’urbain qui, je pense, est quelque part le reflet de l’Homme. Du coup, j’ai eu envie de mixer urbanité et humanité dans un projet transversal qui s’appelle “Hurban Vortex”V.
Sable fin, bain de soleil, cocktails, salades & plats du jour, le Beach Club Bleu & Blanc vous accueille dans son cadre raffiné, avec vue imprenable sur la baie de Fréjus-Saint Raphaël !
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Comment est né le projet “Hurban Vortex”?
on postulat de départ, c’est que les grandes métropoles M ont tendance à dévorer cette humanité qui nous relie et , par conséquent, contribuent à nous déshumaniser. Un peu comme si nous étions des globules humains qui circuleraient dans un corps urbain, mais sans vraiment échanger ni communiquer. Dans les petites villes par contre, ce lien existe toujours et les rapports semblent plus humains. A partir de ce constat, j’ai décidé de séquencer mon travail pour exprimer au mieux mes idées. Je suis parti 6 mois en Asie : pendant 3 mois j’ai fait le tour des plus grandes villes asiatiques comme Tokyo, Shanghaï, Bangkok, etc. pour me confectionner une bibliothèque la plus large possible de «fonds urbains». Les 3 mois suivants, je suis parti à la recherche d’un pendant humain qui puisse venir contre-balancer le côté graphique des photos de mégapoles. Je connaissais le Cambodge pour y être allé plusieurs fois. C’est un endroit que j’adore car les rapports humains y sont très riches. J’ai donc décidé de terminer mon voyage là-bas. Le Cambodge est un pays où l’on trouve beaucoup de métissages ce qui est très utile pour qui veut réaliser beaucoup de portraits. C’est aussi un endroit calme et essentiellement rural donc en totale opposition avec les villes de Tokyo ou Shanghaï qui, elles, sont des villes grouillantes et ultras connectées. De retour en France, j’ai bossé le projet pendant deux mois et j’en ai fait un livre. D’habitude on commence par une expo non?
C’est un peu faire les choses à l’envers, oui. Mais je ne le regrette pas parce qu’une fois terminé je l’ai envoyé à différents endroits qui m’intéressaient. Suite à cette initiative, la mairie de Cannes m’a permis d’exposer pendant plusieurs mois au Suquet, et Cannes m’a amené à Dubaï qui m’a amené à Abu Dhabi, etc. Comment comptes-tu procéder pour “Faces of Martinus”?
En immersion totale! C’est très compliqué d’aller voir quelqu’un que l’on ne connait pas et de lui demander de poser. Je crois qu’il faut habituer les gens à ce qu’ilsme voient. Je reste quatre jours, je vais traîner partout et me faire oublier pour saisir les moments forts de la vie de l’hôtel. Et tu feras des transpositions comme p our H urban Vortex?
Pour mes projets perso, la transposition c’est une marque de fabrique. Mais ce n’est pas automatique.Bref, je ne sais pas encore, je verrai celaau feeling ! On est au Martinus justement, tu viens d’arriver il y a quelques minutes. Quelle est ton impression?
Mon impression est excellente parce que j’ai mon appareil photo avec moi et que,depuis des mois,je ne suis que dans la comm’ d’hurban vortex. Ça fait trop longtemps que je n’ai pas pris de photos!
À retrouver sur www.hurban-vortex.com
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DANCING DES ANNEES 30 DU 24 AU 28 MAI 2018
VERNISSAGE DE L’EXPOSITION & INAUGURATION DU LETTRAGE ‘‘LA BATTERIE’’
24 mai - 18h30
Concert donné par Black Pearl, exposition de voitures anciennes, danse Charleston
VISITES DE L'EXPO, DES JARDINS ET DU CLOÎTRE DU VAL D'ESQUIERES
Du 25 au 28 mai
Le vendredi - de 14h à 18h Le samedi - de 10 à 18h Le dimanche - de 9h30 à 12h30 Le lundi - de 10 à 18h VISITE GUIDÉE
26 mai - 10h30
CONFÉRENCE SUR L’ARCHITECTE PIERRE BARBE ‘‘AU DANCING LA BATTERIE (1933) : UN MODERNE À LA PLAGE’’
Visite commentée de l’expo, des jardins et du cloître du Val d’Esquières
26 mai - 18h
Conférence donnée par Jean-Baptiste Minnaert, Professeur à l’Université Paris-Sorbonne Avec la participation de l'École Municipale des Arts
PRÉFET DE LA RÉGION PROVENCE-ALPES CÔTE D'AZUR
CLUB VACANCIEL LES ISSAMBRES
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Entrée libre / Renseignements : www.roquebrune.com - patrimoine@mairie-roquebrune-argens.fr - 04 98 11 36 85
Les joueurs de foot de top niveau mondial ont parfois des dilemmes existentiels, qui ne portent pas forcément sur leurs coupes de cheveux. Il existe aussi, en-dehors d’Instagram et de Twitter, de la pub’ et de la com’, des enjeux sportifs, et donc d’indispensables arbitrages. Les années paires non bissextiles – suivez un peu, enfin, 2018 en est une – sont des années de Coupe du Monde. Et donc, le dilemme existentiel, et cependant sportif, est le suivant : faut-il jeter toutes ses forces dans la bataille de la Ligue des Champions, qui après tout se déroule tous les ans, au risque d’arriver cramé à la World Cup, ou au contraire se préserver en vue d’icelle ? Il existe deux précédents fameux, mais qui se seront déroulés dans des sens diamétralement opposés. En 1994, le grand FC Barcelone de Johan Cruyff, sa fameuse Dream Team, a conquis de manière épique le titre de champion d’Espagne à la dernière journée, peu avant de disputer, à Athènes, la finale de la Ligue des Champions. Il se fit laminer par le Milan AC de Fabio Capello, 4-0, et les deux superstars de l’équipe, le brésilien Romario et le bulgare Stoïchkov, furent, le premier invisible, le second transparent. Etaient-ils cramés par une saison longue et éreintante ? Que non pas.
SURTOUT (?) N E PA S ARRIVER CRAMÉ Thierry Saunier
Ils s’étaient, ainsi qu’on le dit façon si imagée dans le lexique du foot, « cachés ». La preuve : ce furent, deux mois plus tard, les deux meilleurs joueurs de la World Cup 1994 aux Etats-Unis, apportant respectivement, Romario au Brésil une quatrième étoile très attendue, Stoïchkov à la Bulgarie une quatrième place inespérée. A l’inverse, il y a quatre ans, Cristiano Ronaldo, le meilleur joueur du monde ou le second, selon les goûts, les avis, les tempéraments, les préjugés et les millésimes, était arrivé au Brésil calciné par la conquête de la dixième Ligue des Champions, la fameuse « Decima », et n’y avait fait que de la figuration. Son grand rival, second ou meilleur selon etc., était certes arrivé en finale de la compétition, parce que moins carbonisé que CR7, mais sans se montrer aucunement décisif dans les matches à élimination directe.
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Quelles seront donc les destinées de nos deux héros antagonistes en Russie en juillet prochain ? Une chose du moins ne se discute pas : alors que chacun a déjà conquis quatre Ligues des Champions, et que nolens volens une cinquième n’apporterait pas grand-chose à leurs palmarès et à leurs auras, déjà immenses, c’est peut-être leur dernière participation à la Coupe du Monde, et sans aucun doute leur dernière chance raisonnable de remporter le trophée suprême. Alors ? Alors, le Barça est d’ores et déjà champion d’Espagne, hors d’atteinte pour le Real, qui lui est cependant dans le bon wagon pour la prochaine C1. Il reste au grand maximum cinq matches à enjeu à jouer pour chacun d’eux, d’ici le top départ de la WC le 14 juin. Le diagnostic du docteur Saunier est que l’on verra du grand CR7 et du grand Leo dans la taïga. Rendez-vous en juillet, comme disait René Clair.
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POURQUOI JE CONNAIS CULTURE 80’S QUE L’A PROPRE NAISSANCE ? Une chronique pop culturelle délivrée par l’équipe du magazine S!CK, pharmacien du culte au service de Bah Alors.
Vous vous êtes déjà demandé pourquoi un mec né en 1991 ou bien en 2003 connaissait si bien les 80’s ? Pourquoi quelqu’un qui a grandi avec le vaste outil que représente internet choisit délibérément de creuser des références filmiques et culturelles qui datent pour la plupart d’une trentaine d’années ? Alors que chaque nouvelle génération assassine froidement les codes et les références de la précédente, les années 80 semblent jouir d’une improbable immunité. Les vieux posters de Spielberg deviennent collector, les films Terminator étaient bien mieux avant, et Marty McFly est devenu une quasi-divinité. Presque aussi légendaire que ce pote qui parvient à déterrer une console Ninendo Entertainment System de 1985, le tout en état de marche. Les bières sont décapsulées, et la soirée rétro-gaming peut enfin commencer. Pourquoi jouer au dernier Call of Duty lorsque l’on peut ressortir une machine poussiéreuse, et brancher sur une télévision cathodique les câbles péritels de notre enfance ? Pour quelqu’un né en 1975, la réponse semble évidente : il y a un parfum de régression, un break mérité dans une vie d’adulte bien chargée. Mais pour quelqu’un né en 1995, le phénomène devient tout de suite plus surprenant. Nombreuses sont les explications, mais on choisira avant tout de retenir l’énorme impact de la décennie 80, qui reste culturellement le vrai berceau du mainstream. L’épicentre d’un tsunami que l’on appelle communément la culture de masse.
Cinéma, télévision, jeux vidéo, musique, les barrières sautent les unes après les autres, laissant place à des torrents de pop-corn. De préférence sucré, sans caramel. L’indigestion n’est pas à l’ordre du jour. Comme un amour transit, le blockbuster d’été apparaît avec la sortie de Jaws. L’Amérique découvre le premier épisode des Simpsons. La télévision est en pleine révolution stylistique avec Miami Vice. Les jouets Star Wars rapportent encore plus que les films. Steven Spielberg, George Lucas, John Carpenter, Joe Dante, Richard Donner, Robert Zemeckis deviennent des intemporels. La créativité explose, les classiques s’empilent au Box-Office, du Karaté Kid à Top Gun, des Goonies à Die Hard. De Ghostbusters au Breakfast Club. Des années plus tard, on se souvient des 80’s comme d’un premier amour, à la fois maladroit et innocent. Un premier baisé au soleil couchant, tremblotant, mais profondément intense, vous prenant aux tripes comme si le reste du monde en dépendait. Le genre de feeling que vous allez passer le reste de votre vie à vouloir retrouver, ne serait-ce que le temps d’un film, d’un épisode, ou d’un morceau imbibé de riffs old-school qui vous ramène irrémédiablement à cette époque où tout était grand, neuf, beau et palpitant. Où il était encore question de sauver le monde de races extra-terrestres ou de se perdre dans d’interminables chasses au trésor.
Alors oui, les 80’s ont marqué au fer rouge ceux qui les ont vécus. Et si un jeune de 2003 les connaît si bien, c’est parce qu’elles ont su rester d’actualité. Elles ont été transmises, comme on pourrait passer un héritage familial. On parle d’un grand-frère ou d’un jeune papa cherchant à partager ses propres références avec sa progéniture, passant en quelque sorte le flambeau. On parle aussi de la télévision, des rediffusions ou bien des vidéos d’analyses ou de scènes cultes qui pullulent sur internet. Les producteurs hollywoodiens s’en gargarisent, car ils l’ont bien compris : il y a du fric à faire avec votre sensible corde nostalgique. Vous êtes les produits de l’industrie du rêve, et le capitalisme n’a pas de limite. Comme un Gremlin à qui on aurait filé un encas après minuit, le système bouffe tout. Pire, il crève la dalle. Nous sommes des proies faciles dans ce monde de brute, et la moindre étincelle analogique, la moindre note de synthé old-school nous attire comme des papillons de nuit vers une lumière vive. On virevolte frénétiquement autour de cette déferlante de nostalgie, quitte à parfois en devenir aveugle, quitte à se brûler les ailes. Car il ne faut pas l’oublier, il n’y a parfois qu’un pas entre une savoureuse régression et un opportunisme cynique et délétère, puisant allègrement dans les souvenirs de votre innocence comme une insondable pompe à fric. Une chose est certaine, les 80’s sont parties pour durer. Mieux, la décennie charnière de la culture pop n’est plus seulement le reflet d’une simple époque révolue. Elle est pratiquement devenue un genre à elle toute seule. Le paradoxe est fort, mais il mérite d’être souligné : plus que jamais, l’avenir se trouve dans le passé.
S MIEUX LA ANNÉE DE MA
READY PLAYER ONE L’Inception de Steven Spielberg
Lorsque l’un des démiurge du cinéma populaire, et plus généralement de la décennie 80’s se lance dans un film à haute valeur nostalgique, on est en droit de craindre le pire. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, Steven Spielberg n’a pas choisi la solution de facilité avec Ready Player One. Dans les entrailles de l’Oasis, un monde virtuel où tout est permis, le mythique réalisateur nous invite à un voyage sans égal, calibré pour frapper en plein coeur les amoureux de la sacro-sainte pop culture. Retour vers le Futur, Shining, Street Fighter, les références cinématographiques et vidéoludiques se percutent au sein d’un incroyable jeu de piste, dans lequel le héros doit retrouver un Easter-egg (sorte de secret dissimulé dans un jeu massivement multijoueur plus grand que l’univers). Et à l’image du héros, c’est très vite le spectateur qui s’amuse à scruter l’écran de son regard affûté, à la recherche de l’une des centaines de références à la pop culture glissées par Spielberg dans le film. En plus de représenter l’opportunité ultime pour claquer un jeu à boire, Ready Player One renferme un propos plus actuel qu’il n’y paraît, distillant au coeur de sa folle cavalcade 2.0 une subtile réflexion sur les relations humaines à l’heure de la suprématie du World Wide Web. On y évoque des relations amicales et amoureuses par écrans interposés, là où l’apparence physique devient superflue, et que l’avatar virtuel devient la nouvelle incarnation du Moi. Au final, on aurait presque pu valider l’effort à 100%, si Spielberg n’avait pas eu la triste idée de placarder dans les toutes dernières secondes du film une morale dégoulinante, qui partait pourtant d’un bon sentiment. Par amour pour Steven, on choisira de retenir cette monumentale scène de course où la mythique DeLorean se retrouve traquée par King Kong et le T-Rex de Jurassic Park. On pourra dire ce que l’on veut, on ne voit pas ça tous les jours.
STRANGER THINGS Hawkins, l’épicentre du rétro
La deuxième saison de Stranger Things n’a pas de prétention, si ce n’est celle de vous pousser dans un délire horrifique, imbibé jusqu’à l’ivresse d’imagerie des 80’s. Les gamins d’Hawkins (ex-petite ville sans histoire) se baladent en BMX. Ils zonent dans la salle d’arcade du coin, se déguisent en Ghostbusters. Et la nuit tombée, ils tentent de mettre fin à une effroyable incursion du mal qui infiltre les terres de leur ville natale. Comme si les kids des Goonies combattaient des abominations dignes de l’Alien de James Cameron. En quelque sorte, ces gosses sont la version idéalisée de l’enfance que vous n’avez logiquement pas eue. Ils incarnent chacun des rêves que vous avez eu entre 9 et 11 ans. Vivre une grande aventure, combattre les forces démoniaques, et pourquoi pas trouver l’amour en chemin. Voir ces gamins à l’action, c’est la revanche des nerds de Freaks and Geeks. Le come-back des laissés pour compte. On aurait aussi pu citer l’incroyable soundtrack aux nappes électriques de la série, de sa direction artistique qui alterne entre l’émerveillement et le profond malaise, ou encore son casting de prestige qui nous ramène (surprise) aux 80’s, avec Sean Astin (vu dans les Goonies) et Winona Ryder (Beetleuice). Mais on ne dira rien de tout ça, car Stranger Things, c’est d’abord un tout. Une émotion à la fois torturée et régressive, dans laquelle les sucreries de notre enfance ont un arrière-goût de sulfure. Allez-y les yeux fermés.
LEATHER TEETH DE CARPENTER BRUT La vélocité d’un amoureux des 80’s
Le dernier album de Carpenter Brut est présenté comme la soundtrack d’un film d’horreur que l’on aurait pu trouver en VHS, planqué dans les arcanes d’un vidéoclub poisseux de 1987. Le seul problème, c’est que ce film n’existe pas. Mais que les choses soient claires, sa bande originale va vous décrasser le fin-fond des tympans comme personne, galvanisée par des déflagrations sonores qui célèbrent la furieuse rencontre entre le métal et les synthés de la musique électronique des 80’s. Soit la progéniture malsaine entre Leatherface de Massacre à la Tronçonneuse et un album de Jean-Michel Jarre. Honnêtement, on sait que cette description va forcément faire tilt. Arrêtez la radio, oubliez toutes ces conneries. Sincèrement, vous avez passé l’âge. Vous méritez mieux que ça. Vous méritez un truc capable de vous incendier de l’intérieur, une musique qui vous pousse toujours plus loin vers les sommets de la jouissance extrême. Alors arrêtez de lire cette chronique, et foncer écouter Leather Face. Ça devient vraiment urgent.
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« The handmaid’s tale » : une terrifiante dystopie féministe
« The handmaid’s tale », Hulu, 2017
Dystopie, le mot est presque aussi barbare que ce qu’il désigne. Il s’agit d’une utopie négative, d’un monde, souvent futuriste, parti en vrille. L’on pourrait à bon droit objecter que le monde dans lequel nous vivons en 2018 est, de Donald Trump à Cyril Hanouna en passant par tout un tas de nuisibles intermédiaires, déjà sacrément parti en vrille, mais le principe même de la dystopie, c’est que tout cela est – ou plutôt sera – pire que nos pires cauchemars. Cette série, qui a comme héroïne Elisabeth Moss – qui était déjà la star de « Top of the lake », une déception à mon sens dans le créneau hyper-concurrentiel des séries haut de gamme -, est adaptée d’un roman de la canadienne Margaret Atwood, intitulé « La servante écarlate », et qui date de (mais oui) 1985. Anglophones et anglicistes ne seront pas surpris de cette pratique différenciée : on le sait, les éditeurs ont pour usage de traduire les titres des livres, quand les distributeurs trouvent à l’inverse du dernier chic de conserver les titres originaux, à tout le moins en langue anglaise.
LA SÉRIE DU MOIS
Quant au contenu lui-même de la série – je reconnais volontiers que je suis moins convaincu par le roman -, il est à faire froid dans le dos. Dans un pays qui a une frontière commune avec le Canada – suivez mon regard -, nommé Gilead, une contre-révolution néoconservatrice et puritaine a eu lieu : les femmes ont été exclues sans autre forme de procès du monde du travail, se partageant entre femmes au foyer bourgeoises et servantes, toutes habillées de rouge (d’où le titre de la traduction française). Cerise sur le gâteau, si je puis dire : après un accouplement bureaucratisé avec le maître de maison, ce sont les servantes qui portent les enfants des seigneurs et maîtres - qui bien entendu seront élevés par les couples légitimes. Charming. Offred (Elisabeth Moss, donc, remarquable) est l’une de ces servantes. Sa personnalité indomptable aura été construite par les années d’avant Gilead : son boulot (éditrice), son mari (conquis de haute lutte : il a quitté sa première femme pour elle), sa petite fille (précieuse et adorée), ses amies (dont Moira, qu’elle retrouvera dans l’un des interstices prostitutionnels du nouveau régime). Des flash-backs astucieusement disséminés redessinent sa trajectoire, depuis cette vie heureuse d’avant jusqu’à la terrifiante servitude d’aujourd’hui. C’est le souvenir prégnant de cette belle vie qui la rend si profondément inadaptée, si farouchement rebelle à l’abdication de la volonté et de l’intelligence exigée par Gilead. Comme devant chaque œuvre d’art de qualité, et « Handmaid’s tale » en est une, la distinction suggérée par Nietzsche dans « La naissance de la tragédie » (1872) est opératoire. La faculté dionysienne de jouir et de souffrir y est subsumée par l’aptitude apollinienne (complémentaire plutôt que contraire), à comprendre et à analyser. Et mesdames, mesdemoiselles, messieurs, lorsque Friedrich le grand s’invite dans un papier consacré à une série télé, c’est le signe indubitable qu’il est temps de tirer le rideau, de conclure l’article – foi de « Bah alors ? », foi de Thierry Saunier.
LED ZEPPELIN II, 1969 Gigi Riva, merveilleux attaquant de Cagliari et de la Squadra Azzurra, qui finira second au Ballon d’or de cette même miraculeuse année 1969 – y étant né, je ne suis pas neutre dans l’affaire – était surnommé, il n’y a pas meilleur poète qu’un supporter élégiaque, il Rombo di Tuono – le grondement du tonnerre. Quel pied gauche, aussi. Le nickname eût pu faire la maille ici : c’est une déflagration, un fracas d’apocalypse, mélange d’acier fondu dans les usines et de 747 au décollage, orgie de bruit et de métal faisant souche et tableau. Rarement mot de passe aura-t-il été, dans l’histoire du rock et même ailleurs, aussi chamanique et prédestiné : le deuxième album de Led Zeppelin n’avait pas de nom, les fans en fusion le surnommèrent Brown Bomber. Sky is the limit. Il s’y loge la démesure, les outrages, l’ubris des tournées américaines : sex and drugs and rock’n’roll, OK, OK. Tout commence par Whole lotta love, agression à mains armées, riffs sauvages d’un Jimmy Page en lévitation, ululements écorchés et abrasifs d’un Robert Plant hanté – derechef hymne talismanique des conscrits américains au Vietnam. Ainsi aura été forgé, entre marteau et enclume, le mot si merveilleux, parce que si juste, de guitar hero : mélange indécidable d’autodérision, car que risque le virtuose, et d’adoration, car il a tout changé à jamais dans nos vies - même pour ceux qui n’étaient pas nés. Mais c’est aussi le torrent qui descend de la montagne, entre bocage et prairie, la comté comme dit Tolkien, omniprésent dans Ramble On - plage 7, le véritable escalier pour le paradis. Arrière-pays celtique, ombragé, verdoyant et rédimé, ici le démon n’est qu’un mauvais songe ; intro quasi-folk et solo griffu, hypnotique et souverain : Shakespeare s’invite chez Les Paul, le barde se fait aède. C’est un joyau de l’esprit, un diamant en orbite, le cœur nucléaire de tout ce que nous aurons élu dans ce monde et dans l’autre. Oui, mais en même temps ça n’est jamais qu’un CD à cinq euros. Cela aussi est vrai. Le mage en transe s’accorde avec le kid qui règle le volume de l’ampli. Matérialistes, spiritualistes, voici les royaumes réconciliés. « Chacun tend au lieu où il peut atteindre », disait déjà Hölderlin – ça rime avec Zeppelin.
Barney HOSKYNS, « Led Zep, gloire et décadence du plus grand groupe de rock du monde », Rivages Rouge, 2015.
LE ROCK TEL QU’IL DEVRAIT TOUJOURS S’ÉCRIRE : LED ZEP
Au nombre des choses agréables et bénignes qui font le sel et parfois le poivre de ma drôle de vie – le foot, le ciné, les filles -, je soussigné Thierry Saunier confesse aimer jusqu’à l’idolâtrie dévoyée le rock et les livres, les livres et le rock. Aussi, logiquement - enfin, selon une logique qui m’est propre –, ai-je cherché tant que j’ai pu, comme jadis Diogène un homme, de bons livres consacrés au rock, vu qu’il s’en publie chaque trimestre des dizaines. Or, quelle n’aura pas été ma surprise de m’apercevoir, au terme de ma quête, qu’en définitive ils se comptaient sur les doigts d’une seule main de Jimmy Page. On second thoughts, comme disent les anglo-saxons, c’est mon étonnement inaugural qui m’étonne. Même s’ils entrecroisent leurs destinées dans les cornues alambiquées de mon cerveau – et nulle part ailleurs peut-être, le rock et la littérature sont deux disciplines différentes, voire carrément antagonistes. Tandis que la seconde exige le calme, la solitude et le silence, le premier requiert l’énergie voire l’énervement, le nombre voire la foule, le bruit voire le grondement de la bataille. Nulle part ailleurs ? Voire. Car Jimmy Page, comme tous les instrumentistes virtuoses de cet escalier vers le paradis qu’il aura plus mieux que personne cadastré, a cinq doigts à chaque main. Et donc, de tels livres existent. « Led Zep, gloire et décadence du plus grand groupe de rock du monde », de Barney Hoskyns est, sans contredit possible, du nombre. C’est un livre exceptionnel à plus d’un titre – déjà, dans sa conception.
En effet, Hoskyns a réalisé des centaines d’interviews des différents protagonistes, ce qui est commun dans ce genre d’ouvrage, mais ce qui ne l’est absolument pas, c’est qu’il s’est abstenu d’intervenir autrement que par le découpage et l’enchaînement somptueusement ciselés des extraits des dites interviews. Il n’y a pas vingt pages rédigées par Hoskyns luimême dans ce livre qui en compte sept cent cinquante, ce qui lui donne une vivacité, une intensité et un rythme qui ne sont pas – tiens, tiens – le contraire que ce qu’a été le rock. Bien entendu, l’on y trouve tout ce qui aura fait les légendes noire et dorée – insécables – du great rock’n’roll circus, des groupies par charters entiers, de la drogue par containers – Robert Plant a signé un jour une facture pour 25000 livres de fish’n’chips…qui n’étaient, mais ça vous l’aviez deviné, pas vraiment des fish’n‘chips -, des fans en pâmoison et des mégaconcerts en fusion, enfin bref tout le rodéo habituel, simplement chauffé à blanc, parce que là il s’agit de Led Zep. Tout est plus gros, plus bruyant et plus dingue qu’avec quiconque. Rarement histoire aussi tragique – le fils de Plant décède en 1977, John « Bonzo » Bonham meurt en 1980, et ce décès signe la fin du groupe – se sera-t-elle révélée, en même temps, si puissamment et si contagieusement jubilatoire. Lire ce livre, écouter cette musique, ne saurait se comparer qu’à faire l’amour avec une très jolie fille dont je serai amoureux : la gratitude éprouvée en est si immense, d’ordre métaphysique, que je ne saurais la manifester qu’en répétant comme un automate : « C’est pour ça que nous sommes en vie. C’est pour ça que nous sommes en vie. » par Thierry Saunier
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Savez-vous quelle est la deuxième ville française la plus connue dans le monde, après Paris ? Il s’agit de Cannes. Ne vous y trompez pas : pour sa notoriété worldwide, la cité balnéaire des AlpesMaritimes, à 25 minutes en train (hors jours de grève) de la zone d’achalandise de « Bah alors ? » ne bénéficie guère que du Festival. Or donc, cela suffit à supplanter dans l’imaginaire collectif mondialisé toutes les autres villes de province françaises. Il faut dire qu’il s’agit du festival de cinéma le plus glamour, le plus couru et le plus décisif de la planète, de très loin. Il suffit de lire « Sélection officielle », le livre de Thierry Frémaux, pour constater que tous les cinéastes du globe rêvent de, fantasment sur, et à la limite ont besoin (économiquement, s’entend) de Cannes. Du 8 au 19 mai, comme l’a noté le pertinent éditorialiste de ce numéro, cette sous-préfecture sera la capitale mondiale du septième art. Comme chaque année, la sélection officielle, qui regroupe les films en compétition pour la Palme d’Or, regroupe une vingtaine de films – très exactement 18 cette année. Comme tous les festivaliers, je n’ai à ce jour pas vu la moindre image, et me base, pour évaluer cette sélection a priori, sur les films précédents des réalisateurs invités. A cette aune, le Festival de Cannes 2018 s’annonce comme un bon cru, prometteur et, surtout, extrêmement surprenant. Ne serait-ce qu’avec cette simple donnée objective, au royaume enchanté de la subjectivité débridée : quatre lauréats de la Palme d’Or auront tambouriné à la porte du Festival, en vain (pour diverses raisons) : Mike Leigh (Angleterre, 1996), Lars Von
Trier (Danemark, 2000), Terrence Malick (Etats-Unis, 2011), Jacques Audiard (France, 2015). Seul le turc Nuri Bilge Ceylan, Palme d’Or 2014, qui revient avec « Le poirier sauvage » aura, de haute lutte, sauvé sa tête. Si l’on ajoute à cela trois Grands Prix du Jury (Naomi Kawase, Laszlo Nemes, Xavier Dolan) qui ont pareillement été recalés, ce n’est plus une rénovation, ni une réforme, c’est une révolution, et un grand coup de balai. Et qui dit grand coup de balai, dans le cinéma, dit, par voie de conséquence, Etats-Unis. Ces dernières années, deux facteurs avaient impacté défavorablement la qualité de la représentation US sur la Croisette : d’une part, la prédominance absolue et définitive des Oscars (et donc de leur calendrier, incompatible avec Cannes), et d’autre part l’émergence, comme outsider, du festival de Toronto, compatible avec ce nouvel agenda. Ce sont les seules raisons susceptibles d’expliquer – sinon d’excuser – la présence de deux nanars aussi redoutables que « Sea of trees » de Gus Van Sant et « The last face » de Sean Penn, en compet’. Or, ces deux paramètres ont quelque peu perdu de leur puissance : le festival de Toronto est quelque peu rentré dans le rang (derrière Venise et Berlin), et les Oscars, ma foi, il n’y en aura pas pour tout le monde.
David Robert Mitchell par Victoria Stevens
Résultat : après une sélection 2017 plus qu’honorable (Sofia Coppola, les frères Safdie, Todd Haynes et Noah Baumbach : quatre bons films), le cru américain 2018 s’annonce, derechef, réduit à la portion congrue. Deux films seulement, c’est maigre pour le plus puissant cinéma de la planète. Spike Lee (né en 1957) est un revenant particulièrement étonnant ; certes, c’est Cannes qui l’avait révélé au monde, et à son propre pays, ensuite et par voie de conséquence, en 1986, avec son premier film, « Nola Darling n’en fait qu’à sa tête ». Dans le creux de la vague ces dernières années, il ne nous reste qu’à espérer de sa part un net regain de forme pour ce « Black KKKlansman ». Plus prometteuse à mon sens s’avère la sélection de David Robert Mitchell (né en 1974), réalisateur du flippant, borderline et réussi « It follows ». Son nouveau film, un thriller intitulé « Under the silver lake », s’annonce d’ores et déjà comme une des joyaux de la quinzaine.
Jean-Luc Godard par SWIRC 2014
Traversons donc l’Atlantique, et revenons dans l’Hexagone. Le premier choix est des plus surprenants : Jean-Luc Godard (né en 1930), icône contestée, contestable et contestataire du cinéma d’art et d’essai, délaissant à chaque film un peu plus la fiction pour se consacrer à des sortes d’éditoriaux documentaires hybrides, revient, avec « Le livre d’images », pour la montée des marches – du moins en droit, car l’irascible oracle ne fera pas le déplacement. Sa sélection sonne, en tout état de cause, comme un remords ou comme un regret, plus que comme un fait d’actualité – presque un hommage anthume. Plus convenu, de moins suaves que moi diraient plus démago, le nouveau film de Stéphane Brizé (né en 1966) espère renouer avec le succès rencontré il y a trois ans ici même avec « La loi du marché », et qui l’avait quelque peu délaissé depuis avec « Une vie ». Le talismanique Vincent Lindon est à nouveau de l’aventure, pour un
film social qui s’intitulera « En guerre ». Trois autres nouveaux venus complètent la représentation française sur la Croisette : Christophe Honoré (né en 1970) occupe un peu la place symbolique du « gay friendly » qu’avait Alain Guiraudie en 2016. Son film, qui bénéficie à tout le moins d’un titre merveilleux – « Plaire, aimer et courir vite » - décrit en tout cas l’histoire d’amour entre deux hommes d’âges différents. Plus jeune encore, Eva Husson (née en 1982) qui s’était fait remarquer avec l’étonnant « Gang bang », s’immisce dans la cour des grands dès son deuxième long métrage, « Les filles du soleil ». Enfin, Yann Gonzalez (né en 1977), ancien des « Cahiers du cinéma »,complète ce panel, plus honorable que réellement excitant, avec « Un couteau dans le cœur ». Traditionnellement surreprésenté à Cannes, le cinéma européen est la principale victime de ce grand coup de balai.
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Matteo Garrone par Juan Naharro Gimenez/Getty
Outre Leigh et Von Trier, le grec Lanthimos et l’italien Sorrentino font partie des abonnés éconduits. Pourtant, le cinéma italien, après deux années blanches, place deux représentants en 2018 (contre trois en 2015). Au cinéma comme dans tous les arts, l’Italie, c’est beaucoup plus que l’Italie. Détail piquant : chacun des deux élus a obtenu au moins un Grand Prix du Jury. En effet, Matteo Garrone (né en 1968), qui revient avec « Dogman », a obtenu à deux reprises cette prestigieuse distinction, en 2008 pour le réussi « Gomorra », et en 2012 pour le surfait « Reality » ; en outre, Alice Rohrwacher (née en 1981), qui présentera « Lazzaro Felice », l’a elle aussi obtenu en 2014 pour le contemplatif (voire mollasson) « Les merveilles ».
Mais l’européen que j’attends avec le plus d’impatience provient des confins enneigés de l’Europe Centrale : le polonais Pawel Pawlikowski (né en1957), auteur du mémorable, parce que sublime, « Ida », (Oscar du meilleur film étranger), arrive en compétition avec « Cold war ». Si l’on n’en juge que par la filmographie antérieure, c’est mon préféré - et pas loin d’être mon favori pour les plus hautes distinctions. Il est géographiquement accompagné par le kazakh Sergueï Dvortsevoy (né en 1962), lui aussi novice en compétition (mais qui avait également fait forte impression avec son film précédent, « Tulpan »), sélectionné, donc, avec « Ayka ». Qui vivra verrat, comme disait le cochon.
Asghar Farhadi par Markus Schreiber / AP
La nature ayant horreur du vide, c’est cette année l’Asie qui est très présente, pour ne pas dire à son tour surreprésentée. Deux habitués ont survécu au grand coup de balai : l’iranien Asghar Farhadi (né en 1972) et le chinois Jia Zhangke (né en 1970). Farhadi, deux fois lauré en 2016 avec « Le client », a tourné son premier film en langue … espagnole, avec Penelope Cruz et Javier Bardem (voir en pages « Trois bonnes raisons »). « Todos que los saben/ Everybody knows » fera de plus l’ouverture du festival, et sera selon toute vraisemblance très acclamé. Jia Zhangke est lui aussi un poids lourd : « Ash is the purest white », son premier polar, sera, comme à son habitude, ample et ambitieux – les esprits chagrins, ça n’est pas ce qui manque à Cannes, ajouteraient : grandiloquent. Mouais. Pour ma part, je suis assez client : « Touch of sin » (2013) et « Au-delà des montagnes » (2015) étaient deux très beaux films. Quoi qu’il en soit, objectivement, il bénéficie du douteux privilège de proposer le film le plus long (2h30). Deux sérieux clients aux plus hautes récompenses, en tout état de cause.
Kirill Serebrennikov par Sergey Tabunov
Le Japon, comme l’Italie, est un grand pays de cinéma. Lui aussi place deux représentants en 2018 : si le talentueux Hirokazu Kore-Eda (né en 1962), qui revient avec « Shoplifters » est un habitué (prix du jury en 2013 avec le très beau « Tel père, tel fils »), la sélection de Ryusuke Hamaguchi (né vers 1975) est plus surprenante, dans la mesure où sa notoriété provient d’une série, énorme succès sur l’archipel, « Senses ». Sans doute un producteur nippon en aura-t- il déduit qu’il avait le coffre pour passer au long-métrage. Comme les lecteurs de « Bah alors ? » le savent (merci Juju), pour moi il n’y pas de frontières sur la planète des images (voir en page « série »).
Dossier à suivre, donc. Iran, check, Chine, check, Japon, check, il reste la Corée du Sud, représentée par l’excellent Lee Chang-Dong : l’auteur de « Oasis » et « Poetry » (compétition en 2010) revient avec « Buh-ning », et le statut d’outsider. Autre nouvelle venue en compétition, la libanaise Nadine Labaki (née en 1974), remarquée à la Quinzaine des réalisateurs en 2007 avec le succulent « Caramel », nous propose un intrigant « Capharnaüm ». Absente depuis « Timbuktu » en 2014, l’Afrique a délégué l’égyptien Abu Bakr Shawky (né en 1976) : une curiosité, à tout le moins.
J’ai, à dessein, choisi de ne pas citer les deux derniers sélectionnés - car (vous aviez compté) nous en sommes à seize - depuis leurs pays d’origine. En effet, le russe Kirill Serebrennikov (né en 1969) et l’iranien Jafar Panahi (né en 1960), qui complètent cette sélection avec « L’été » et « Three faces », ont pour point commun d’être persécutés dans leurs pays respectifs, la Russie de Poutine, et l’Iran de Rohani. Dans ces deux cas, leur sélection est un sauf-conduit, une manière à la fois ferme et élégante de dire aux deux tyrans « pas touche ». Ca me convient assez, cette façon de dire en filigrane qu’il y a autre chose en jeu que simplement ce que nous autres festivaliers verrons sur l’écran : la liberté de deux hommes et de deux artistes, en l’occurrence.
FREJUS - Z.I CAPITOU
TONY MA & ALEXA « un très beau projet colleftif » Tony Mastropietro et Alexandre Mexis sont deux hommes de talent – chacun dans son domaine -, mais ce sont avant tout deux amis. Le premier est principalement comédien – mais pas que – quand le second est écrivain, et auteur dramatique. Ces deux-là étaient pour ainsi dire prédestinés à se rencontrer, avec tant de centres d’intérêt communs : la littérature et le cinéma, la réflexion et la transmission, le partage et la culture (et moi-même à les interviewer, logiquement). Bref, lorsque Tony a eu besoin d’une plume pour mettre du vent dans les voiles, c’est le mot approprié, d’un projet qui – plus que les autres peut-être – lui tenait particulièrement à cœur, c’est tout naturellement vers Alexandre qu’il s’est tourné. Ils nous racontent comment ce projet à deux est devenu une odyssée à plusieurs, qui touche à bon port ces jours-ci. Bonjour Alexandre, bonjour Tony ; Tony, c’est bien toi qui est à l’origine de ce projet, n’est-ce pas ?
En effet, fin 2016, j’ai été, je dirais, requis par un projet dont le sujet était la fin de vie. Très vite les personnages se sont dessinés, et l’idée s’est rapidement clarifiée. Mais, principalement pour des raisons d’emploi du temps surchargé, je n’ai pas pu mener à bien seul l’écriture du scénario. C’est alors que j’ai eu l’idée de me tourner vers Alexandre, que je connais et dont j’apprécie le talent d’écriture et la personnalité. Alexandre, comment s’est passée la suite ?
Outre l’amitié et l’estime que je porte à Tony, le sujet m’a immédiatement interpellé. J’ai donc comme convenu commencé à écrire un texte, qui au fil du temps est devenu une nouvelle, pour ainsi dire autonome, et - surtout - littéraire plutôt que proprement cinématographique. Le titre, « Partir (leaving) », demeurera celui du court-métrage. Mais je l’ai fait lire à Tony, bien sûr, et lui-même a eu la bienveillance de l’aimer (Moi aussi – NdA), ce qui fait que nous en sommes partis pour construire un scénario, ensemble, cette fois destiné à servir de synopsis définitif au court-métrage. Voilà le chemin du projet, fait comme tu le vois d’allers-retours amicaux et littéraires.
Très bien ; voilà donc pour le texte. Mais un court-métrage, ce n’est pas qu’un scénario : il y faut aussi une équipe technique : quelle a été ta démarche, dès lors, Tony ?
Et bien, je dirais qu’ensuite s’est mise en place une sorte de conjuration des bonnes volontés. Au-delà du contenu luimême, l’originalité de notre projet est de ne pas avoir attendu la totalité du financement pour, si je puis dire, nous jeter à l’eau. Au reste, on peut supposer que si nous l’avions attendu, nous serions encore au sec (rires). Il faut absolument souligner que les techniciens qui nous ont accompagnés dans cette aventure ont pris un risque financier. Ils seront rémunérés si le financement participatif (sur le site helloasso.com, au titre « partir/leaving ») que nous avons levé est suffisant, dans le cas contraire ils auront été bénévoles. Toi au moins, Thierry, tu n’as pas ce genre de soucis avec « Bah alors ? » (rires) Oui moi, il n’y a aucun doute, je resterai bénévole même si on déterre un gros tas d’or dans le jardin (rires). Le tournage aura eu lieu au moment où nos lecteurs liront ces lignes, Alexandre ?
En effet, il a été calé sur les 28, 29 et 30 avril, et 1er mai. Quatre jours, cela nous a semblé à la fois le minimum vital, et cependant raisonnable pour aboutir à un court-métrage de qualité, qui devrait durer, cela se décidera en salle de montage, entre quinze et vingt minutes. Tony, il y a aussi un personnage décisif dans votre film : le voilier.
En effet. Toujours selon cette logique d’amitiés convergentes et bienveillantes, nous avons pu bénéficier du prêt gracieux d’un splendide bateau à voile datant de 1967 : une merveille des mers et, dorénavant, du septième art (rires).
ASTROPIETRO ANDRE MEXIS
Juste un mot sur le casting, Tony ?
A la suite d’un lobbying de tous les instants auprès du porteur de projet, j’ai obtenu le rôle principal (rires). Mais je suis accompagné par plusieurs autres comédiens de grand talent, dont, entre autres, Olivier Magendie, Elise Payet, Romain Fernandez et Carla Mastropietro. Une fois le tournage réalisé, Alexandre, l’aventure ne sera pas finie, n’est-ce pas ?
Non, tu as raison. De toute façon, j’ai noté en lisant tes interviews que tes interlocuteurs avaient tendance à te donner souvent raison, je ne voudrais pas déroger à cette tradition toute sauniéresque (rires). Nous solliciterons donc - mais a posteriori - l’aide du CNC, et nous nous mettrons, ensuite, et j’espère bien enfin, en quête d’un distributeur. Tony, un dernier mot ?
Je dirais qu’il s’agit avant tout d’un très beau projet collectif. Site participatif : helloasso.com rubrique partir/leaving.
« L’île aux chiens » de Wes Anderson Toujours en salles au Vox
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En raison d’une épidémie de grippe canine, le maire de Megasaki ordonne la mise en quarantaine de tous les chiens de la ville, envoyés sur une île qui devient alors l’Ile aux Chiens. Le jeune Atari, 12 ans, vole un avion et se rend sur l’île pour rechercher son fidèle compagnon, Spots. Aidé par une bande de cinq chiens intrépides et attachants, il découvre une conspiration qui menace la ville.
_ Parce que ce film signe le grand retour de Wes Anderson, invisible depuis le triomphe de « Grand Budapest hotel » (2014) _ Parce que Wes est – aussi – un virtuose inspiré du film d’animation, ce dont atteste « Fantastic Mr Fox » (2010) _ Parce que « L’île aux chiens », outre sa créativité fantasque et malicieuse, est un manifeste oblique en faveur de la cause animale
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« Manifesto » de Julian Rosenfeldt En Mai au Vox
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3 bonnes raisons
Manifesto rassemble aussi bien les manifestes futuriste, dadaïste et situationniste que les pensées d’artistes, d’architectes, de danseurs et de cinéastes tels que Sol LeWitt, Yvonne Rainer ou Jim Jarmusch. A travers 13 personnages dont une enseignante d’école primaire, une présentatrice de journal télévisé, une ouvrière, un clochard… Cate Blanchett scande ces manifestes composites pour mettre à l’épreuve le sens de ces textes historiques dans notre monde contemporain.
_P arce qu’il s’agit d’un OVNI cinématographique, azimuté, destroy et punk _ Parce que Cate Blanchett y est simultanément présentatrice télé, ouvrière, prof, cadre et même clocharde _ Parce que le cinéma américain ne gardera de l’intérêt que si son écosystème protège les doux dingues géniaux comme Rosenfeldt
« Kings » de Deniz Gamze Erguven En Mai au Lido
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3 bonnes raisons
1992, dans un quartier populaire de Los Angeles. Millie s’occupe de sa famille et d’enfants qu’elle accueille en attendant leur adoption. Avec amour, elle s’efforce de leur apporter des valeurs et un minimum de confort dans un quotidien parfois difficile. A la télévision, le procès Rodney King bat son plein. Lorsque les émeutes éclatent, Millie va tout faire pour protéger les siens et le fragile équilibre de sa famille.
_P arce que la réalisatrice franco-turque du merveilleux « Mustang » est l’un des grands talents de sa génération _ Parce qu’elle a franchi l’Atlantique pour son second film, avec un casting impressionnant : Daniel Craig et Halle Berry _ Parce que cette histoire d’émeutes raciales, dans les Etats-Unis de 1992, résonne singulièrement de nos jours
« Solo – A Star Wars Story » de Ron Howardo En Avril au Lido
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3 bonnes raisons
Embarquez à bord du Faucon Millenium et partez à l’aventure en compagnie du plus célèbre vaurien de la galaxie. Au cours de périlleuses aventures dans les bas-fonds d’un monde criminel, Han Solo va faire la connaissance de son imposant futur copilote Chewbacca et croiser la route du charmant escroc Lando Calrissian… Ce voyage initiatique révèlera la personnalité d’un des héros les plus marquants de la saga Star Wars.
_P arce que « Star Wars » aura irradié nos vies, d’un rai de lumière blanc et noir, shakespearien - et que cela dure encore _ Parce que Han Solo demeure, nolens volens, le mauvais garçon – en VO : scoundrel – le plus séduisant de l’histoire de la SF _ Parce que, mais bien sûr vous le saviez, Francis Ford Coppola est le modèle de Han, quand Lucas s’est projeté en Luke Skywalker
Au ciné-club au Vox lundi 21 mai à 20 h
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3 bonnes raisons
Laura se rend avec sa famille de Buenos Aires dans son village natal en Espagne. Ce qui devait être une simple réunion de famille se verra bouleverser par des événements imprévus qui vont changer le cours de leur existence.
_P arce que Farhadi, Ours d’Or à Berlin pour « Une séparation », est un poids lourd du cinéma d’art et d’essai _ Parce qu’il revient à Cannes, deux ans après le succès mérité (deux récompenses) du très beau « Client » _ Parce qu’il affiche au casting Javier Bardem et Penelope Cruz, couple à la ville comme à la scène
3 bonnes raisons
« Everybody knows » de Asghar Farhadi
À NE SURTOUT PAS RATER « The third murder » de Hirokazu Kore-Eda Ciné club le lundi 7 mai à 20h au Vox
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3 bonnes raisons
Le grand avocat Shigemori est chargé de défendre Misumi, accusé de vol et d’assassinat. Ce dernier a déjà purgé une peine de prison pour meurtre 30 ans auparavant. Les chances pour Shigemori de gagner ce procès semblent minces, d’autant que Misumi a avoué son crime, malgré la peine de mort qui l’attend s’il est condamné. Pourtant, au fil de l’enquête et des témoignages, Shigemori commence à douter de la culpabilité de son client.
_P arce que Hirokazu Kore-Eda est, avec Koji Fukada et Naomi Kawase, l’un des cinéastes japonais les plus passionnants _ Parce que ce polar (son premier) inspiré et brillant demeure fidèle à sa manière subtile et délicate _ Parce que le Japon, riche démocratie en équilibre précaire entre tradition et modernité, est un grand pays de cinéma
Musique Maitre Gims Ceinture noire
40 morceaux, 40 daubes. Autotune, rimes pauvres, faux airs de ténors, thèmes abordés inintéressants. Maitre Gims c’est le pire de ce que la France pourrait produire en terme de « pop culture ». Des fois on se demande si ses punchlines ne sont pas des expressions piquées sur les toiles imprimés déco de chez Gifi. Maître Gims c’est le marketing pur pour des non amateurs de musique qui tentent désespérément de convaincre leur entourage qu’ils aiment le hip-hop. Le morceau Caméléon – qui est sûrement un single – est d’une nullité abyssale. On touche le fond sur 40 airs pas si différents les uns des autres. À – encore et toujours – éviter à tout prix.
Jack White
Boarding House Reach Enfin ! Jack White s’essaie à tenter des trucs différents. La moitié des White Stripes - qui correspondait au cerveau et au talent de feu le duo – réalise un troisième album dont l’audace et non seulement à saluer mais à applaudir généreusement des deux mains (en tapant du pied et en secouant la tête). Après « Blunderbuss » et « Lazaretto » qui sortait tout droit de l’univers de Jack White – comprendre du vintage et toujours du vintage – l’artiste se lance ambitieusement dans un mélange des genres. Dans « Boarding House Reach », Jack White ne fait pas juste un retour sur les heures glorieuses de la musique blues rock, mais un retour sur ses propres expériences. Il a su nous montrer tout au long de sa carrière son talent, il en montre d’avantage dans ce dernier album. Du blues, du rock, de l’expérience, du hip hop, Jack White mélange tout, et c’est bien. De toute manière c’est toujours bien avec Jack White, va falloir que le monde apprenne à s’y faire.
Ben Harper & Charlie Musselwhite No Mercy In This Land
L’enregistrement peut surprendre au début, on peut même se demander si les errances de Ben Harper ne l’ont pas éloigné de notre planète. Et c’est après coup que l’on se rend compte que c’est Charlie Musselwhite, l’excellent bluesman, qui donne le ton et l’originalité de cet effort. Du blues, du Rythm’n’Blues, du blues rock qui vient du fin fond d’une cave transformé en bar en pleine prohibition et dont le propriétaire ne sait toujours pas que l’alcool est autorisé en 2018. Un beau duo pour une belle performance. Épuré et élégant.
Florent Pagny Tout simplement
Voilà l’illustration parfaite de l’adage « plus c’est long, plus c’est bon ». 5 années après son premier EP « Rejovich », Rejjie Snow a enfin sorti son album « Dear Annie ». 20 titres, aucun à jeter. « Dear Annie » est un projet bien senti, un album mûri où aucun titre n’a été enregistré par hasard. Le rappeur irlandais a un album qui oscille entre musique d’ambiance, jazz et rap et d’une humilité sans égal en 2018. On se laisse emporter facilement durant une heure dans l’univers de Rejjie Snow. Un univers dont les titres sont déjà des classiques. Mention spéciale pour les titres « Egyptian Luvr » et « Mon Amour ».
18 19 PRÉSENTATION DE SAISON MERCREDI 6 JUIN 15H ET 20H30 -
THÉÂTRE LE FORUM
r É s E r V a T I O N
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04.94.95.55.55 / 04.98.11.89.00 / www.aggloscenes.com
VEN. 8 JUIN OUVERTURE DES ABONNEMENTS À 21H sur
SAISON 18-19 : LES DATES À RETENIR
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SAM. 23 JUIN
SAM. 16 JUIN OUVERTURE DES ABONNEMENTS EN BILLETTERIE À 8H30 au THÉÂTRE LE FORUM
OUVERTURE DE LA VENTE DES PLACES À L’UNITÉ
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QU’EST-CE QU’ON Samedi 23 juin de 10h à 18 h LOCALISSIME - FOOD MARKET Roquebrune-sur-argens
Tout au long de la journée, venez découvrir l'agriculture et les produits du territoire de la communauté d'agglomération, sur la Place Perrin et les rues alentours. Au programme : Un espace marché local : Un marché proposant le maximum de produits issus de l'agriculture locale, d'une production éthique et écoresponsable Pour l'occasion, les restaurants du village et des food-trucks élaboreront des plats à base de produits locaux présents sur place! Les commerçants du Village vous accueilleront aussi tout au long de la journée pour vous proposer leurs produits qui s'engagent aussi dans la charte de qualité Localissime. Des stands d'association, d'information de l'animation pour petits et grands ! Un évènement organisé par la Jeune Chambre Économique Var Estérel, + d'informations sur leur page Facebook JCE Var Estérel.
Dimanche 3 juin à 17 h ÉCRIRE LA BEAUTÉ Atelier d’Emma , Saint-Raphaël
Dans le cadre de l’association Artem 83, Laurent Le Touzo proposera le dimanche 3 juin à 17 h le troisième épisode de son cycle de conférences intitulé « Écrire la beauté ». Illustrée, gratuite, et suivie d’un échange avec le public, cette conférence d’une durée d’une heure sera consacrée au grand historien d’art Elie Faure (1873-1937). Ce prodigieux érudit, au souffle lyrique insensé, mérite sans aucun doute sa place d’honneur au Panthéon des auteurs qui auront su «écrire la beauté»... Venez nombreux ! Réservations au 06 71 99 46 03 Atelier d’Emma 7, rue du safranié 83 700 Saint-Raphaël
N FAIT CE SOIR ? Du mardi 22 au lundi 30 mai LA JEUNESSE QUINQUAGÉNAIRE DE MAI 68 Au Vox
Difficile de l’ignorer si vous lisez d’autres supports que « Bah alors ? », nous célébrons ce mois-ci le cinquantième anniversaire de Mai 68. D’une manière ou d’une autre, pour le meilleur ou pour le pire, ce mois de révolte estudiantine (à l’origine) aura tout changé en France et, un peu, dans le reste du monde aussi. Lieu de partage, de rencontres et d’échanges, le cinéma le Vox ne pouvait demeurer à l’écart de cette échéance calendaire. Aussi proposera-t-il, du mardi 22 au lundi 28 mai, un cycle de films et d’animations diverses et variées – documentaires et fictions se complétant harmonieusement -, avec des débats, des présentations, un ciné-club, bref toute une circulation de la parole libérée et égalitaire qui est, le consensus devrait du moins se faire là-dessus, le meilleur de l’héritage de Mai 68.
1 COUPE DE CHAMPAGNE 1 MENU DÉCOUVERTE
ENTRÉE + PLAT + DESSERT + CAFÉ
10 € DE JETONS
MACHINES À SOUS OU JEUX DE TABLE
SOYEZ JOUEUR!
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44.50 €*
*Voir conditions à l’accueil du casino. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération. Photos : Tom Watson.
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CASINO BARRIÈRE SAINT RAPHAËL JEUX · RESTAURANT · BAR · OFFRE SUR LE POUCE JUSQU’À 2H00 OUVERT TOUS LES JOURS DÈS 9H00 · 04 98 11 17 77 · WWW.CASINO-SAINT-RAPHAEL.COM AP 210x150 CLB Soiree Casino.indd 1
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Playlist
D E B O U C L AG E
illustration © Hello Moreno, 2018
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. » C’est Nietzsche qui a dit ça, et c’est un propos qu’on comprend bien à la rédaction. Prêt pour une playlist « grand écart musical » ?
DAMIAN RICE _ Famous blue raincoat BILLY IDOL _ Catch my fall HANS ZIMMER _ No time for caution YANN TIERSEN _ La noyée SADE _ Never as good as the first time Duke Elise & I _ KAZY LAMBIST Juvenile _ THE BLAZE Atlas _ LES GORDON Chimera _ LUCAS CHAMBON Just Say _ KDA, TINASHE PIXIES _ Vamos (Surfer Rosa) MICHAEL JACKSON _ P.Y.T. NIRVANA_ Lounge Act NAO_ DYWM (Sam Gellaitry Remix) JANELLE MONAE _ Locked Inside Hairspray Hurricane _ CARPENTER BRUT Das Alter _ BOYS NOIZE Some Kind of Game _ A.A.L OKRA _ TYLER THE CREATOR Black History _ PRHYME
Bah Alors ? - Magazine gratuit n°8 Actualité locale Fréjus, Saint-Raphaël, Puget sur Argens, Roquebrune sur Argens Directeur de la publication : Ibrahim Berbar Rédacteur en chef : Ibrahim Berbar Rédacteurs : Ibrahim Berbar, Thierry Saunier, Thierry André, Yoan Villars Photos : Ibrahim Berbar, Creative Commons, DR, les images appartiennent à leurs auteurs respectifs Couverture & design graphique : Hello Moreno ISSN : 2557-8499 Date de dépôt légal : 1er mai 2018 Date de parution : 6 mai 2018 Régie Publicitaire : SARL Karadoc Siren : 800 278 277 R.C.S Fréjus Nous Contacter : 06 62 38 74 84 Mail : info@bahalors.com Internet : www.bahalors.com Imprimé en Union Européenne Ne pas jeter sur la voie publique «La reproduction ou l’utilisation, sous quelque forme que ce soit, de nos articles ou informations est interdite.»
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CONFÉRENCE
COMMENT VIVRE EN BONNE INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ROGER-POL DROIT
- Philosophe et chroniqueur - Auteur d’une trentaine d’ouvrages
MONIQUE ATLAN
- Journaliste et critique littéraire - Rédactrice en chef à France 2 - Productrice de l’émission littéraire « Dans quelle éta-gère »
S am e d
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26 mai 14 h 59
CARTE BLANCHE À &
ROGER-POL DROIT MONIQUE ATLAN
RENCONTRE-DÉDICACES
FRANCK THILLIEZ VIENT PARTAGER SON EXPÉRIENCE D’AUTEUR
- Scénariste et auteur de romans noirs - 10e auteur français le plus lu en 2017 avec un demi-million de livres vendus MODÉRATION : MONIQUE ATLAN
S am e d
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26 mai
RENCONTRE-DÉDICACES
16 h 59
BERNARD WERBER VIENT PARTAGER SON EXPÉRIENCE D’AUTEUR
25-26 MAI 2018 PALAIS DES CONGRÈS SAINT- RAPHAËL
- Auteur de nombreux romans de « philosophie-fiction » - Plus de 20 millions d’exemplaires ont été vendus de son livre les Fourmis
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ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE S am e d
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26 mai 18 h 59
TABLE RONDE
SCIENCES ET FICTION : MODE D’EMPLOI ÉTIENNE KLEIN
Philosophe des sciences
BERNARD WERBER, FRANCK THILLIEZ, ROGER-POL DROIT, MONIQUE ATLAN di Vendre
25 i 26 mai ed e t S am
EXPOSITION
MARION MONTAIGNE RAMÈNE SA SCIENCE LE PROGRAMME EST DONNÉ À TITRE INDICATIF, IL EST SUSCEPTIBLE D’ÊTRE MODIFIÉ 2018 - Ville de Saint-Raphaël - Service communication
P UG E T- S U R-A RG E N S
JOURNÉE PORTES OUVERTES SAMEDI 02 JUIN 2018 • 10H00 À 19H00
À GAGNER
EXPOSITION
CHAMPAGNE
3 JÉROBOAMS
ART & VINS
DÉGUSTATION
MARTA GLEISNER
-
PARTICIPATION GRATUITE* 3 TIRAGES AU SORT À 11H - 15H ET 18H
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ARTISTE-PEINTRE
1ER CRUS
MACQUART LORETTE
DOMAINE DES ESCARAVATIERS 514 CHEMIN DE SAINT-TROPEZ • 83480 PUGET SUR ARGENS TÉL. : 04 94 55 51 80 • FAX : 04 94 55 51 84 E-mail : info@escaravatiers.com • www.escaravatiers.com • * Offre valable pour toutes personnes ayant rempli un bulletin de participation et présentes au moment du tirage. Sans obligation d’achat. L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ - À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.