BAH ALORS ? Novembre 2017
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Jean-Marie Charvet, le monsieur cinéma de chez nous, et Laurent le Touzo, le monsieur Culture de chez nous (deux fois), font le point sur la transformation de notre cher cinéma de quartier, le Vox. Un bilan qui fera plaisir à Eddy Mitchell, c'est sûr.
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On fait le bilan
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L'UNESCO va devoir décider si le rocher intégrera le patrimoine mondial. En tout cas, pour Jean-Paul Ollivier et son équipe, le rocher c'est déjà la 8e Merveille du monde. Et la Culture aussi.
Et aussi : de la photo de rue, des raisons d'aller au cinéma et des créateurs bien encadrés
Vous pouvez comparer...
Nous on a choisi.
edito
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Des fautes. Plein. Partout. Chez Bah Alors ? on vous a donné l'habitude de compter quelques coquilles par-ci par-là dans nos articles. Et vous, lecteurs, vous nous avez toujours excusé. Parce que nous sommes une petite boîte, parce qu'on a un côté artisanal, ou simplement parce que vous nous connaissez personnellement et vous savez qu'on a une petite tendance tire-au-flanc. Et nous, on passe et repasse sur les articles, et on essaie de corriger les erreurs. On remercie toujours les lecteurs qui nous corrigent gentiment, on sait que ça part d'un bon sentiment et on essuie le coup en se disant que toutes les critiques sont constructives. Le mois dernier, ce n'était pas un problème de coquilles. Les férus d'orthographe ont sûrement fait les beaux jours des cabinets d'ophtalmologie de la CAVEM tant le nombre de fautes était élevé. Nous ne cherchons pas à nous faire pardonner, mais nous voulions quand même éclaircir la chose. Lors du bouclage, nous avons été confrontés à quelques soucis informatiques, et lors du bouclage/parution des articles, l'ordinateur a décidé de planter une dernière fois, de redémarrer et enfin de restaurer les articles sur leurs dernières sauvegardes, soit avant la correction. Ce n'est pas une excuse, en tant que professionnels, tous petits que nous soyons, nous aurions dû revérifier après le redémarrage histoire de ne pas vous fracturer les yeux. Alors on a rectifié le tir, on a tout corrigé en ligne et aujourd'hui on s'excuse auprès de nos lecteurs amoureux du papier. Cette histoire nous donne une leçon : sur internet, on peut corriger, sur la production une
Edito
fois que c'est fait, c'est fait. Certaines actions ne peuvent pas être effacées, et visuellement ça fait mal. Un peu comme les constructions de notre communauté d'agglo. Vous ne m'avez pas vu venir depuis tout à l'heure j'en suis sûr. Je n'ai quand même pas oublié que c'est un édito!
Nos villes grandissent et accueillent de plus en plus d'habitant, de travailleurs... Tous ces gens ont besoin d'endroit pour travailler ou pour se loger. Les constructions sont nécessaires. Mais est-ce que toutes les constructions le sont? Est-ce qu'il y a de bonnes et de mauvaises constructions? La question est évidemment rhétorique, car nous tous, amoureux de nos villes, on aime nos petites places avec nos papys qui jouent aux boules quand des mecs ne montent pas des stands pour gueuler "tout à 10 balles ou je remballe". Sur ces endroits qui font partie intégrante de nos enfances, on n'a pas envie de bâtiment design, de bloc H.L.M., de parking payant... Le bitume c'est nécessaire et c'est même bien quand c'est utile et fait sans rajouter de pollutions visuelles. Alors à Fréjus-plage pour notre exemple dans le journal, ou ailleurs, chers dirigeants, pensez avenir sans nous oublier nous, les gens qui sont déjà là et qui ont déjà mal aux yeux à cause des fautes d'orthographe du Bah Alors ? Ps : on tient à s'excuser particulièrement auprès de monsieur Masquelier et de nos lecteurs curieux d'en savoir plus sur le nouveau maire de Saint-Raphaël, qui ont été obligé de décrypté un texte truffé de fautes.
Bah Alors ? - Magazine gratuit n°2 - Actualité locale Fréjus, Saint-Raphaël, Puget sur Argens, Roquebrune sur Argens Directeur de la publication : Ibrahim BERBAR - Rédacteur en chef : Ibrahim BERBAR - Rédacteurs : Ibrahim BERBAR, Thierry SAUNIER - Photos : Ibrahim Berbar, Patrice Texier, Creative Commons, DR - ISSN : 2557-8499 - Date de dépôt légal : 03 novembre 2017 - Date de parution : 03 novembre 2017 - Régie Publicitaire : SARL Karadoc, Siren : 800 278 277 R.C.S Fréjus - Nous Contacter : 06 62 38 74 84 - Mail : info@bahalors.com - Internet : www.bahalors.com - Imprimé en Union Européenne - Ne pas jeter sur la voie publique. -«La reproduction ou l’utilisation, sous quelque forme que ce soit, de nos articles ou informations est interdite.»
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sommaire
Sommaire 5
pages 7 - Festival Street Photography pages 8 et 9 - Cinéma le Vox : Mission accomplie pages 10 à 14 - La Culture à Roquebrune pages 15 à 24 - Dossier Béton pages 25 à 29 - Ces services qui vous veulent du bien pages 30 à 33 - Les jeunes entrepreneurs sont aidés pages 34 à 38 - Culture pages 39 - Agenda
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bah alors ?
18 NOV
2017
S A M E D I
©OPÉRA 2001 / 1-1081304, 2-1081639, 3-1081305
OPÉRA
2 0 H 3 0
DE GIOACHINO ROSSINI Au Théâtre intercommunal Le Forum
W W W . A G G L O S C E N E S . C O M
T H É Â T R E L E F O R U M : 0 4 . 9 4 . 9 5 . 5 5 . 5 5 C E N T R E C U L T U R E L : 0 4 . 9 8 . 1 1 . 8 9 . 0 0
actu locale
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La Street Photography a son festival Créé par l'Association pour le développement de la Street Photography, le premier festival du même nom a eu lieu du 13 au 15 octobre à la salle Félix Martin, et chez plusieurs commerçants de la ville de Saint-Raphaël. Belle réussite pour un art apprécié par tous, mais rarement sous les feux des projecteurs, sauf quand l'artiste s'appelle Robert Doisneau ! Entre exposition, conférence sur le droit à l'image, ateliers « workshoot », ou sensibilisation aux actions d'Amnesty International (les bénéfices de l'événement leur sont reversés), Jessica Froment et ses acolytes ont réussi le pari de proposer un festival complet et séduisant. Dans les rues de Saint-Raphaël, un parcours photographique a été monté, dans lequel 17 commerçants ont joué le jeu, exposant aussi des photographes de rue. Petite mise au point avec Jessica Froment. Jessica, c'est quoi ce festival ? C'est une exposition de « Street photography ». On a lancé un appel à candidatures 6 ou 7 mois avant l'événement ; on a eu une centaine de réponses et on a sélectionné 25 artistes. On est trois à l'organisation : Catherine Auzuret, Claude Somot et moi. Sans oublier nos petites fées du week-end, des élèves du Lycée Saint-Exupéry qui nous aident à l'accueil et au bon déroulement de l'exposition. C'est quoi la Street photography ? C'est de la photographie de rue, où les gens ne posent pas. Ce sont des photos « volées », des scènes qui se figent d'un seul coup. C'est un véritable témoignage de l'histoire, de l'ambiance d'une ville...
Ça se passe comment niveau droit à l'image ? À partir de 3 personnes sur une photo on a plus de droits à l'image, sinon niveau législatif ça reste quand même compliqué en France. Ce n'est pas tout le temps clair, et c'est pour ça que nous avons organisé une conférence sur les droits à l'image avec Maître Magali Bourdarot, avocate spécialisée sur ce sujet. Elle est venue expliquer aux street photographers quels sont leurs droits, et ce qui leur est possible de faire. C'est une première édition. Il y en aura d'autres ? Oui ! Je ne savais pas jusqu'au vernissage s’il y en aurait eu une deuxième ou pas. Mais finalement, Monsieur le Maire, durant le vernissage s'est entretenu avec nous, et nous a déjà demandé ce que nous avions prévu pour la prochaine édition ! Les street photographers sont la plupart du temps étrangers ? Beaucoup, mais il y a quand même deux personnes de Nice, une autre de Marseille… et moi ! Pourquoi ce festival ? On a créé l'association afin de promouvoir la Street photography mais aussi pour essayer de faire évoluer la législation concernant cet art qui sert quand même de témoignage de l'histoire, et ça c'est important.
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bah alors ? Le Vox se veut à la fois un cinéma de proximité, bénéficiant d’un emplacement idéal, place Agricola à Fréjus, et un cinéma d’art et d’essai, avec une programmation exigeante et attractive ; il a d’ailleurs obtenu le label décerné par le Centre National de la Cinématographie il y a quatre ans. Bref, il s’agit d’une belle histoire de ténacité et d’audace récompensées. Rencontre décontractée et entrecoupée de rires fréquents autour de trois verres en terrasse avec les inséparables Jean-Marie Charvet et Laurent Le Touzo, deux – parmi d’autres – des architectes essentiels de cette gageure, qui est aussi, et pourtant, une réussite.
CINEMA LE VOX MISSION ACCOMPLIE Jean-Marie Charvet, qui es-tu ? Je suis le gérant, que l’on appelle aussi, dans le lexique professionnel, exploitant d’une SARL qui coordonne et supervise quatre cinémas : le Lido à Saint-Raphaël, le Pagnol à Sainte-Maxime, l’Eden à Menton, et celui qui nous occupe présentement : le Vox à Fréjus. C’est une activité considérable, par surcroît assez étendue géographiquement.
Laurent Le Touzo, qui es-tu ? Ibra, tu manques pas d’air de me poser cette question (rires). Je suppose, que si JM est l’exploitant, en toute logique cela fait de moi l’exploité (rires). Plus sérieusement, je suis l’animateur du « ciné-club » du Vox, qui propose tous les lundis à 20 heures un film d’art et d’essai en version originale, précédé d’une présentation du cinéaste, de sa filmographie antérieure, et du contexte du film ou de l’époque qu’il représente. Je vais être sympa et ne plus parler d’exploitation, mais ça fait quand même du boulot. (rires)
Tu as aussi d’autres activités, Laurent ? Oui, ça m’arrive de griffonner des papiers pour un petit magazine sans avenir que tu connais bien nommé « Bah alors ? » (rires). Je suis aussi bibliothécaire, et responsable des animations à la Médiathèque Villa-Marie de Fréjus. Et je suis enfin chroniqueur et animateur sur Mosaïque FM, autour des quatre piliers de mon existence : le rock, le foot, la littérature et le cinéma. Armés de ces indices, ténus s’il en fut jamais, les lecteurs – par définition avisés – du mag’ sauront-ils identifier mon pseudonyme ? (rires)
Jean-Marie, quelle est la vocation, et surtout quelles sont les activités fondamentales du Vox ?
Tu veux dire, en dehors d’exploiter Laurent ? (rires) Bah, ça me laisse deux trois bricoles à faire (rires). Si tu veux, on peut en parler en dépliant la programmation du mois de novembre…
Ok, vas-y, Jean-Marie. Je commence par le « ciné-club », car Laurent est à portée de main, et que ce garçon est du genre vindicatif (rires) C’est aussi, plus sérieusement, l’animation au rythme le plus intense, la seule à être hebdomadaire. La prochaine séance sera consacrée à « Jeune femme » de Léonor Serraille, le lundi 6 novembre à 20 h ; il s’agit d’un premier film français, frais, drôle et original, qui a obtenu la Caméra d’Or à Cannes, qui récompense le meilleur premier film de l’ensemble de la quinzaine. Laurent, c’est quoi déjà les films suivants ? Faut bien que tu serves à quelque chose ! (rires) Il y aura ensuite « Taxi Sofia », le lundi 13 novembre à 20 h, un film bulgare, original et très bien scénarisé ; puis « Tous les rêves du monde », le lundi 20 novembre à 20 h, le nouveau film de Laurence Ferreira-Barbosa, l’une des premières réalisatrices à avoir percé dans les années 90. Et puis ensuite, dans le désordre, il y aura les sorties du Festival de Cannes, « Mise à mort du cerf sacré », du grec cinglé Yorgos Lanthimos, « En attendant les hirondelles », film algérien de Karim Moussaoui, « Le musée des merveilles », le nouveau Todd Haynes, « La lune de Jupiter », du hongrois Kornel Mundruczo…
OK, OK, Laurent, mais je te rappelle que « Bah alors ? » n’a que quarante pages (rires). JM, qu’y–a-t-il d’autre au menu du mois de novembre ? Grâce à Emmanuelle Picq, de l’atelier du Safranié, Christian Loubet, historien d’art et des mentalités, et professeur d’Université, animera un « ciné-peinture », et présentera le peintre allemand Egon Schiele en introduction au biopic sur
actu locale
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cet artiste, réalisé par Dieter Berner, le vendredi 10 novembre à 20 h. Erudit et charismatique, accessible et drôle, Christian est un intervenant très suivi, au public fidèle : plus de 80 spectateurs à chaque fois. Le même soir, mais pour un public très différent, il y aura un film engagé, « L’intérêt général et moi », présenté par l’association Utopia 83. Suivi, une semaine plus tard, de « L’intelligence des arbres », un film écolo présenté par l’association Colibri. Le Vox travaille avec toutes sortes d’associations, on n’a pas d’œillères.
Heu, c’est quand même mieux pour un cinéma, non ? (rires) Laurent, d’autres animations au programme de novembre ? Oui, il faut noter aussi trois partenariats, deux relativement enracinés, et un beaucoup plus récent, qui a commencé il y a un mois. Le premier est avec le prestigieux MET de New York ; il s’agit de la retransmission en mondovision, comme on disait quand nous on était jeunes, et que toi t’étais pas né (rires), d’opéras joués en direct à New York. C’est en matinée le samedi là-bas, donc ça fait 18 h au Vox, c’est vraiment idéal comme créneau. Ca marche du tonnerre, il y a près d’une centaine de spectateurs à chaque fois. Le 18 novembre, il y aura donc « L’ange exterminateur ». Ca tombe bien, c’est aussi le surnom que me donne JM en petit comité (rires). Bon, je reprends la parole, Laurent, tu commences à craquer, là (rires). Autre partenariat, celui avec Pathé-Live : la retransmission de concerts au cinéma avec celui – très attendu - de Prince le jeudi 23 novembre à 20 h. Ce partenariat aussi est ancien. En revanche, celui avec La Comédie Française, sur le même principe que le MET, mais avec bien entendu des pièces de théâtre à la place des opéras, a commencé il y a un mois à peine. Il se met progressivement en place et cherche encore son public. On est confiants, le MET aussi a démarré pianissimo.
Laurent, le Vox est aussi un espace dans lequel la musique a sa place.
2017, du Jazz Club, une nouvelle animation musicale ; il y a déjà eu deux sessions, avec Emanuele Cisi d’abord, puis avec Fred et son frère, et la troisième session est programmée pour le jeudi 16 novembre à 20 h avec Fred Viale. N’ayons garde, Laurent, d’oublier tout ce que le Vox organise de façon régulière. Il y a bien sûr le cycle du cinéma italien, proposé par Jérôme Reber en collaboration avec le C.I.P., la plus ancienne de toutes nos animations, cofondée par Paul-Louis Martin, auquel je veux ici rendre hommage. Entre le brio de l’animateur et la puissance et l’enracinement de l’association, chaque séance dépasse la centaine de spectateurs. Ce sera sans aucun doute le cas pour la séance du dimanche 26 novembre à 18h, pour le film « Tout mais pas ça » de Eduardo Maria Falcone, dans la mesure où il s’agit par surcroît d’une avant-première. Du même ordre, quoique plus récents, mais eux aussi très suivis, on doit signaler les « ciné-philo », animés par Catherine Cazenave, et les « ciné-psycho » animés par Béatrice Reiss, qui sont suivis de débats. Ainsi que la séance « Droits humains », régulièrement proposée par Amnesty International. Et très bientôt, il y aura le retour de « ciné-spiritualité » ; ces quatre animations sont supervisées par ma sœur Véronique. Des débats, j’en fais un peu moi-même dans le cadre de « ciné club blockbuster », une nouvelle animation qui a commencé le mois dernier avec « Blade runner 2049 ». Ce démarrage très satisfaisant nous laisse à penser qu’il y aura d’autres séances de ce type. Mais, comme le dit souvent JM, mon seigneur et maître (rires), tu as beau programmer des animations, ça ne peut pas marcher sans le film qui va avec. Les ciné-concerts, qui ont vraiment fidélisé le public, et font dorénavant partie de l’identité du Vox, souscrivent à cette définition. En résumé, le Vox n’est pas seulement un cinéma d’art et d’essai, ainsi labellisé, c’est aussi et surtout un lieu de rencontres, d’échanges et de partage, avec plus d’une centaine d’animations diverses programmées chaque année. Ca m’aurait étonné aussi qu’il n’ait pas le dernier mot, celui-là ! (rires)
Oui, c’est une priorité de JM. D’où la création, cet automne
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bah alors ?
La Culture, l'Art et le Rocher Faire une interview de Jean-Paul Ollivier sans parler de conseil municipal ou de politique c'est possible. Parce qu’il est né et a grandi dans cette commune, que son père a été maire, que lui-même est maire maintenant, parce qu'il a écrit des ouvrages sur sa ville, parce qu'il est aujourd'hui, depuis 30 ans, au service de ses habitants. Faire une interview de Jean-Paul Ollivier sans parler de Roquebrune, ça, c'est parfaitement impossible. Alors au lieu de parler de « bilan des un an », ou de politique générale, on a préféré le rencontrer pour discuter d'un sujet qu'il maîtrise plutôt bien et qui ravit tout le monde : la Culture. Et avec Joëlle Neveux, adjointe déléguée aux manifestations et festivités entre autres.
actu locale Monsieur le maire, votre municipalité a plusieurs projets concernant la culture et le patrimoine. Le plus grand chantier concerne la demande d'entrée à l'UNESCO du Rocher de Roquebrune. En quoi consiste cette demande? Le Rocher de Roquebrune est un symbole fort pour nous, un site naturel remarquable ; c'est aussi un lieu de spiritualité et de mystère, surmonté d’ailleurs des « Trois croix » de Bernard Venet, qui est aujourd'hui un des plus grands artistes contemporains. Et il accueille depuis de très nombreuses années un ermite qui est également médiatique et qui contribue aussi à la spécificité du rocher. C'est une demande qui nous intéresse et sur laquelle nous fondons beaucoup d'espoir, car peu de sites français (une quarantaine) sont classés au « patrimoine mondial de l’Humanité » de l'UNESCO et nous pouvons légitimement prétendre à ce que le Rocher de Roquebrune en fasse partie. En toute modestie, nous n'y avions pas pensé : l'idée a surgi lors d'une rencontre avec Philippe Vitel. Il nous a suggéré de proposer le Rocher de Roquebrune à l’UNESCO et on le remercie. De là, l'idée a fait son chemin et nous avons commencé à nous documenter et à créer une cellule de travail.
Quel est l'intérêt pour la ville de faire rentrer le rocher au patrimoine de l'UNESCO ?
11 sont dignes des grands théâtres nationaux. Sa fréquentation et sa programmation nous semblaient insuffisantes, d’autant qu’elle est un peu excentrée. Il s'y produit néanmoins un certain nombre de spectacles tout au long de l'année et les associations l'occupent beaucoup. Depuis la saison dernière, nous avons établi un partenariat avec la compagnie « Les Estérelles », qui a bien démarré, à tel point que la compagnie est partie prenante de la programmation et elle va également co-organiser le Festival de Jazz cette année au parc Cazelles. Joëlle Neveux : Nous avons aussi proposé de mettre en place des résidences d'artiste dans cet espace. Nous en avons déjà accueilli quelquesunes. Dernièrement, Ulster Page était en plein enregistrement de leur nouvel album et en préparation de leur future tournée ; ils sont venus à notre rencontre pour avoir la possibilité de venir en résidence et en contrepartie, il nous offre une soirée. Pour ce faire on apprécie les besoins en termes de journées de travail et on vérifie les disponibilités de l'Espace. Metiss'art l'a fait à Puget et souhaiterait réitérer l'expérience chez nous. Enfin nous avons envisagé un partenariat avec le Forum, intercommunal, pour mettre à disposition notre salle pour accueillir des spectacles. À noter aussi qu'aux Issambres, « Les Estérelles » nous ont proposé deux pièces de théâtre en extérieur l'été dernier au parc Thérèse Cazelles qui ont bien marché : cela sera renouvelé en 2018. Si cela fonctionne
"Nous essayons de mettre en place des événements sur tous les quartiers de la ville" Y a-t-il des retombées économiques ou écologiques ? L'intérêt est évident. Toutes les villes, les régions, les pays qui ont un site classé à l'UNESCO ont forcément des retombées énormes en termes d'image, d'économie, de tourisme ou de retentissement médiatique, de mise en valeur du patrimoine architectural ou naturel…
Pourquoi aucune des précédentes municipalités n'a monté ce projet ? Simplement parce que personne ne leur a soufflé l'idée jusque là !
Dans le numéro précédent, nous avons pu discuter en off avec Joëlle Neveux, de la place importante qu'occupera l'Espace Robert Manuel dans le programme culturel. Pouvez-vous nous en dire plus ? L'espace Robert Manuel est une salle de spectacle à laquelle nous tenons beaucoup tout d’abord parce que c'est une salle qui a été bien aménagée, bien conçue, bien pensée notamment pour le spectacle puisqu'il y a des loges qui
encore, on pourra encore étendre notre offre d'événement culturel sur ce parc en y ajoutant des concerts de groupes locaux.
Justement, la compagnie "Les Estérelles" propose pas moins de 8 pièces tout au long de l'année dans cet espace. Comment s'organise leur rendez-vous théâtral ? « Les Estérelles » ont adopté une formule qui plaît et attire le public. Partout où ils se produisent, il y a du monde. Et aux Issambres, les représentations qui ont eu lieu ont attiré beaucoup d’affluence et nous allons donc accentuer ce mouvement. Ils ont un concept novateur : avant la pièce de théâtre vous avez un concert, une exposition... On se croit parfois dans un grand théâtre parisien !
Joëlle Neveux, où en est l'Ecole des Arts de la ville ? C'est une école municipale où l'on y enseigne la danse, le théâtre et la musique. Notre volonté, c’est de travailler avec les associations roquebrunoises. Par exemple, pour la danse,
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bah alors ?
l'idée est de travailler tous ensemble : on a rétabli des liens de partenariat amical avec les associations « Extrava'danse » , « Entrechats » et « Rayons de soleil » car nous ne sommes pas leurs concurrents, au contraire ! Aujourd'hui, on a même l'idée de faire des spectacles ensemble.
Et la salle Molière ? JN : La salle Molière n'est pas oubliée, c'est notre salle dédiée notamment aux associations qui font leurs spectacles de fin d'année ou autres. Il s’y déroule également les conférences.
nous n'entendons pas privilégier que la place Perrin même si c’est une place emblématique et qu’historiquement les grandes manifestations s'y sont déroulées. En plus j'en parle d'autant plus volontiers que c'est mon père, lorsqu'il était maire, qui l'a inaugurée ! De la même manière que la place Germain Ollier qui tient son nom du successeur de mon père. Voilà pour l'histoire locale ! D’abord, nous allons conforter les manifestations phares comme la Fête du Chocolat, le Marché des Potiers, la Fête de la Gastronomie : toutes les grandes manifestations que nous organisons sur la place Perrin ont du succès. Nous avons également pour Noël un
Nous allons organiser l'année prochaine le Corso Fleuri et donc nous renouons avec une tradition ancienne La place Perrin n'est pas en reste. Nous avons appris il y a peu que plus de 20 000 personnes se sont baladées dans les stands du salon du miel et de la gastronomie. Les événements phares de la ville sont souvent sur cette place. Est-ce que tous les événements sont reconduits, et va-t-il y en avoir des nouveaux ? Tout ne se passe pas sur la place Perrin ! Nous essayons de mettre en place des événements sur tous les quartiers de Roquebrune, aux Issambres, à la Bouverie et au Village. Pour ce quartier, la place Germain Ollier est importante : il y a la mairie d'honneur et la salle Molière, qui se prêtent aussi à des manifestations, car autour il y a des commerçants et des restaurants. Donc
certain nombre d'animations qui vont avoir lieu et je pense que là aussi le succès sera au rendez-vous. Maintenant nous avons tout un programme en relation avec l'EPIC Tourisme. Nous allons organiser l'année prochaine le Corso Fleuri et donc nous renouons avec une tradition ancienne, à laquelle les Roquebrunois sont très attachés. J’exerce la délégation à la culture depuis 30 ans et donc je crois qu'avec des moyens modestes certes par rapport aux communes plus grandes, nous avons réussi à donner une image culturelle à la ville. Nous sommes reconnus comme une commune culturelle. Je pense que c’est grâce aux efforts de tous. Moi je suis parti d'une idée d'André Malraux, excusez du peu, qui disait « la Culture ne s'hérite pas, elle se conquiert ». Et je pense que c’est le cas à Roquebrune.
actu locale La Fête des Vignerons a eu son petit succès l'an dernier à la Bouverie. Que proposez-vous pour continuer d'animer ce quartier de la ville? Le quartier de la Bouverie est un quartier « nouveau » par rapport aux Issambres ou au Village, et c'est vrai qu'il a été plus difficile d'y organiser des manifestations. Nous avons fait beaucoup de tentatives, certaines ont réussi, d'autres moins. Aujourd'hui, je crois que nous avons trouvé quelques quelques animations fortes qui vont dynamiser ce quartier encore plus et attirer le public. Il y a déjà des manifestations - organisées par l’association « Vivre à la Bouverie » avec notre soutien - comme la Fête des Plantes, la Fête Western, la Fête des Saveurs qui ont connu un certain succès. Cette nouvelle Fête des Vignerons est née de l'imagination d'élus municipaux et finalement tout le monde à joué le jeu, notamment les caves viticoles, les agriculteurs, qui sont venus et ça était un grand succès que nous souhaitons amplifier l'année prochaine. D’autant que nous avons des lieux intéressants comme le complexe Calandri et son stade, l’espace Régis ou encore la place des Félibres…
En dehors du cercle professionnel, on en sait très peu sur vous. Quelles sont vos passions ? Qu'aimez-vous faire en dehors des heures de « boulot » ? J'ai fait beaucoup de choses dans ma vie. Tout d'abord j'ai été professeur de Lettres et puis j'ai beaucoup voyagé. Maintenant je ne voyage plus, parce que quand on est maire on en a plus le loisir quand on se consacre à sa ville à plein temps, comme je le fais, mettant un point d’honneur à être très présent en toute proximité…Et puis on a toujours un peu peur qu'on vous prenne la place! (rires) Donc je voyage peu, mais j'ai toujours eu comme passion l'Art, la Culture. J'ai été à l'initiative de plusieurs ouvrages sur Roquebrune que j'ai coécrit. J'ai écrit un livre sur le chanteur Mouloudji, qui était un ami, sur les Bergers de Provence aussi. En tant que professeur de Lettres, la littérature m'intéresse, comme l'Art en général et plus particulièrement le cinéma. Je suis un cinéphile, j'ai même été à une époque président du ciné-club de Fréjus/ Saint-Raphaël. Et puis j'aime les expositions, je profite parfois d'une expo pour faire un saut éclair à Paris. La dernière fois par exemple c'était pour l'exposition sur Vermeer. Et dans
13 le domaine sportif, je joue au tennis depuis très longtemps. J'ai commencé ma carrière d'enseignant au Maroc, et j'ai appris à jouer au tennis là-bas, depuis je n'ai pas arrêté. J'ai été classé à une époque, mais je ne le serai plus, je pratique le tennis « loisir-plaisir » maintenant…
Vous connaissez Roquebrune comme votre poche, mais quel est votre endroit préféré dans la ville ? C'est une question piège. Je suis intrinsèquement, viscéralement, passionnément attaché à la commune dans son ensemble. Il y a bien sûr des endroits où je me sens mieux que d'autres, mais franchement, je ne pourrais pas choisir parce que j'aime Roquebrune !
Question bonus : si vous pouviez organiser un événement culturel, quel qu'il soit, avec un budget illimité et des artistes morts ou vivants, vous feriez quoi et où ? J'en aurais plusieurs ! Par rapport à mes goûts en matière de musique, j'aime beaucoup Brel et Brassens : on pourrait rêver d’une soirée avec ces deux artistes. Accueillir une annexe du Festival de Cannes ou de la Fondation Maeght me comblerait, ou alors pourquoi pas décerner le prix Goncourt dans un restaurant roquebrunois !
Immersion dans l'Art Joëlle Neveux : « À la rentrée, pendant une semaine, les associations et l'école des arts présentent, à des classes entières ou en demi groupe, leurs arts. Les enfants sont plongés dans la danse, le théâtre et la musique. On a commencé cette année avec l'école élémentaire Jean Janin, on va certainement le développer avec les autres écoles élémentaires de la commune. C'est une véritable ouverture à l'Art. »
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bah alors ?
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En chiffre C'est le nombre d'événements proposés pour l'année 2018. Quasiment autant d'événements que de semaines d'ensoleillement (il y en a eu 39 l'an dernier). Il ne tient pas compte de toutes les manifestations qui seront proposées par les associations et les surprises de la mairie !
le nombre de conférences proposé à la salle Molière l'année prochaine. Au programme : Sao Tome et Principe : l’île du chocolat, Psycho-généalogie, Les arbres méditerranéens, Compostelle chemin de vie, Fouilles de sainte Candie et apiculture.
1 COUPE DE CHAMPAGNE 1 MENU DÉCOUVERTE
ENTRÉE + PLAT + DESSERT + CAFÉ
10 € DE JETONS
MACHINES À SOUS OU JEUX DE TABLE
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c'est, à ce jour, les éditions prévues d'Art'iss Connection (avril et octobre)
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c'est, à ce jour, les éditions prévues d'Art'iss Connection (avril et octobre)
le nombre de pièces de théâtre organisées par les Esterelles à l'Espace Robert Manuel
SOYEZ JOUEUR!
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*Voir conditions à l’accueil du casino. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération. Photos : Tom Watson.
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Les plus grandes manifestations de Roquebrune sur Argens. Fête du chocolat, des vignerons, de la jeuness, de la chasse, du nautisme... Les médiévales, la Hell's Week. Tous les grands rendez-vous seront... au rendez-vous
actu locale
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Alors, on construit où ?
P
eut-on construire où l'on veut? En ce moment, la question trotte dans la tête de beaucoup d'habitants de notre intercommunalité. Bétonnage excessif, ancien projet, nécessité : tous les chantiers qui nous entourent n'ont pas les mêmes tenants et aboutissants. Puis, rassurez-vous, il y a un tas de règles à respecter lorsqu'il s'agit d'altérer nos paysages. Certaines imposées par l'Etat, d'autre part la région. Certaines naissent de volontés politiques, d'autres s'imposent par précaution. En tout cas, rien n'est jamais laissé au hasard. Une chose est sûre : il y a des risques à trop construire. Et les pages qui suivent détaillent tout ce que vous venez de lire. Et toujours, avec les principaux intéressés. crédits photos : CAVEM - Dronesway - B. Thumerelle - DR.
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bah alors ?
Chaque décennie donc, c'est un département français complet qui se voit couvrir de bitume. D'où vient le terme bétonnage ? On pourrait croire que le mot bétonnage a été inventé il y a quelques années pour accuser les dirigeants de toutes les constructions en cours, mais il semblerait qu'il n'est pas nouveau du tout. Fraîchement sorti du dictionnaire ces dernières années notamment avec des projets comme l'aéroport de Notre Dame des Landes ou encore la ligne Bordeaux-Pays basque, le bétonnage définit globalement toutes « artificialisations des sols ». En gros, tous les projets qui démarrent sur un espace naturel pour finir sur un espace artificiel type béton. Alors pourquoi et comment fait-on la différence entre les projets qualifiés de bétonnages et les constructions classiques ? C'est très simple : il faut malheureusement continuer à construire, parce que nos villes ont tendance à toutes grandir, et parce qu'il faut répondre aux besoins des habitants déjà installés et des futurs habitants. Les familles grandissent, les enfants doivent se loger, il faut construire. Le chômage augmente ? Il faut construire des zones commerciales ou industrielles. Tout ça impacte le trafic ? Il faut améliorer ou construire des routes supplémentaires. En fin de compte, toutes les constructions que vous trouvez
nécessaires ne sont pas à considérer comme des projets « bétonnages ». On parle de bétonnage lorsque le projet de construction répond à des critères inutiles aux yeux des citoyens alentour et surtout lorsqu'il touche des espaces publics fréquentés. Historiquement à Fréjus, ce fut le cas de Port Fréjus I et II qui selon les habitants répondaient moins aux besoins de logements actifs qu'aux logements de vacances. Aujourd'hui les projets de Saint-Aygulf, de la Base nature ou encore la déchetterie du Reyran sont des sujets de bétonnage. En conclusion, si plusieurs citoyens d'une commune discutent fortement une construction qui parasitera leurs conditions de vie, on parle de bétonnage.
L'étalement urbain. Alors, pourquoi construire autant ? Il y a tellement de raisons que nous allons en faire une liste non exhaustive, mais qui colle à notre lieu de vie. D'abord toutes les villes sont en pleine expansion. Entre 1999 et 2009 la croissance de la population des communes du littoral est de 6%. En PACA, c'est 130000 personnes qui se sont installées sur cette période. Puget sur
dossier Argens est passé de 5865 habitants en 1990 à 7322 en 2014 soit une augmentation de près de 25%, et ce n'est pas fini. Les retraités qui recherchent du soleil, les enfants qui grandissent et s'installent près de leurs familles, les nouveaux venus pour raisons professionnelles, ou tout simplement parce qu'on est tombé amoureux du village, les raisons de cet agrandissement sont multiples. Une autre raison peut être la plus importante, de cet « exode » c'est évidemment le prix des loyers. Puget-sur-Argens est une ville où le loyer est très bas (le fait des multiples constructions sûrement ou des anciens terrains agricoles vendus à bas prix) et donc les jeunes actifs trouvent des promotions plus accessibles qu'à Fréjus ou Saint-Raphaël. Mais ces dernières ne sont pas en reste, la périurbanisation continue son chemin. Ces constructions promettent à un prix raisonnable un lieu d'habitation assez proche du centre-ville de chaque commune tout en restant au calme et surtout à un coût moindre. Il faut savoir que la construction de logements neufs ou la réhabilitation de logements anciens en centreville est souvent plus chère que la construction sur un terrain vierge en périphérie. Du coup le nombre de constructions périurbaines a fortement augmenté : l'Institut français de l'Environnement (IFEN) relève qu'en 2003, sur les 200000 maisons construites en France, 152000 l’ont été sur des terrains vierges et surtout pas en secteur concentré. Et ce n'est pas fini, il y a 10 ans tout pile, 437000 logements étaient en construction, et 330000 en 2009. Deuxième point à soulever, la taille des maisons et des appartements. Éric Hamelin et Olivier Razemon, dans « La tentation du bitume , où s'arrêtera l'étalement urbain ? », notent que dans la plupart des pays occidentaux, la taille des maisons et des lotissements grandit, alors que le nombre moyen d’habitants par maison a fortement chuté du fait de l’augmentation de l’espérance de vie et des divorces. Enfin les besoins de tous les habitants. Éric Hamelin et Olivier Razemon, toujours dans le même ouvrage, prennent l'exemple des hypermarchés. En 1960, on comptait seulement 2 hypermarchés, 115 en 1970, 407 en 1980 et enfin 1400 en 2010. Tout ce phénomène répond au doux nom d'étalement urbain. Selon l'IFEN encore, chaque année en France c'est 75000 hectares de terres naturelles ou agricoles qui s'urbanisent, soit 1% du territoire chaque année. Chaque seconde c'est 26 mètres carrés de terres qui disparaissent en France. Chaque décennie donc, c'est un département français complet qui se voit couvrir de bitume.
Les conséquences. Outre l'effet de pollution visuelle que provoque cet étalement urbain qui transforme des espaces naturels ancrés dans les mémoires des riverains en promotion immobilière ou en centre d'activité,
17 la conséquence la plus dangereuse reste l'impact écologique et l'augmentation du risque d'inondation dans ces zones. En effet, plus on construit, plus on s’expose à des risques d'inondation, et ce pour une raison très simple : le béton favorise le ruissellement des eaux plutôt que l'infiltration dans les sols. Pour faire court, les terres naturelles absorbent l'eau, le béton laisse couler, souvent vers des cours d'eau rétrécis et des canalisations qui débordent lors des crues importantes en provoquant les dégâts que l'on connaît. D'après les données disponibles qui ne sont que partielles, les inondations ont fait environ 400 victimes depuis 1970 dont 70 pour l'année 2010 et 23 pour les inondations de juin 2015. A cette époque, la ministre de l'Écologie avait clairement fait le lien entre le bétonnage et les inondations : « Nous vivons en partie la conséquence d'une urbanisation qui a imperméabilisé les sols et favorise le fait que l'eau ne soit pas absorbée […] Il faut réparer les erreurs de l'urbanisation des années 1970, 1980, 1990 ». Le Centre européen de prévention du risque d'inondation (Cepri) explique : « Alors que le terme d'inondation est souvent associé à un débordement de cours d'eau ou à une submersion marine, le ruissellement pluvial (...) souffre d'un manque de connaissance et de maîtrise du phénomène [...] Près de 75 % des communes françaises ont connu au moins une fois au cours des 30 dernières années une inondation par ruissellement. » Et de décrire par anticipation ce qu'ont connu Cannes ou Mandelieu-la-Napoule, en octobre 2015 : empilements d'automobiles emportées par les flots, routes brisées, végétation arrachée par les coulées de boues, centres-villes transformés en paysages lacustres.... « Elles génèrent de par leur caractère soudain et violent des millions d'euros de dégâts, des dégradations environnementales et parfois des décès parmi les populations touchées. ».
Des solutions ? Comment construire en respectant les demandes de logements sociaux de l’État et le développement des villes sans passer par la surartificialisation des sols ? Le problème est très compliqué, et la réponse est en général trouvée dans l'encadrement du développement. À ce titre, la CAVEM et toutes ses villes affiliées ont ou doivent organiser des réunions du Plan local d'Urbanisme (PLU) pour limiter au maximum l'impact des contraintes imposées. À Saint-Raphaël, l'objectif affiché par le nouveau maire, Frédéric Masquelier est le « zéro bétonnage de la commune ». En février 2017, la ville de Roquebrune sur Argens a abandonné le projet du Col du Bougnon. En cause les risques d'incendie dans ce secteur. Le maire de la ville, Jean-Paul Ollivier, organise régulièrement des réunions dont le sujet est le PLU et où une centaine d'habitants assistent... En bref, toutes les villes assurent un encadrement du PLU. Mais les projets de constructions sont toujours en place, pour le meilleur comme pour le pire.
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bah alors ?
Un schéma pour les réunir tous Vice-président en charge de la commission du SCoT, Sébastien Perrin défend un schéma de Cohérence Territoriale qu'il qualifie de « vertueux ». Il y a de quoi, car ce document qui tend à définir des zones de constructions en respectant toute une série de règles régionales ou nationales, a aussi pour objectif de renouveler l'urbanisme. Et ça, ça coûte plus cher au promoteur qu'aux municipalités. Fallait oser ! Les espaces agricoles, la faune et la flore sont tout autant respectés. Petit tour d'horizon du futur livre de chevet de tous les gens qui travaillent à l'urbanisme chez nous.
Qu'est-ce que le SCoT ? C'est un supra-document d'urbanisme qui s'impose au PLU des 5 communes de la CAVEM. Aujourd'hui on doit mettre en cohérence les projets de chacun au travers notre espace de vie, qui est l'intercommunalité, avec l'ensemble de ce que ça représente : les voies de communication, les réseaux, les transports, les déchets ; le quotidien de tout un chacun doit être représenté dans un document afin de prévoir où est-ce qu'on peut encore urbaniser, où il faut s'arrêter, où on doit laisser des espaces naturels ou agricoles. On essaie, au travers d'un document spécialisé, de mettre en exergue l'ensemble des liens qu'on doit avoir entre différentes compétences afin de donner un sens à l'urbanisation de notre territoire.
Si je comprends bien, les villes s'occupent de mettre en place leur PLU et la CAVEM les encadre avec le schéma de cohérence. C'est plus compliqué que ça. On intègre au SCoT des documents nationaux et des documents régionaux, comme les schémas régionaux d’aménagement du territoire ou le schéma départemental des gens du voyage, afin que nos PLU des cinq communes soient en concordance avec ces schémas supérieurs. Nous, on doit intégrer l'ensemble des schémas régionaux supérieurs dans un document, l'adapter à notre territoire pour qu'ensuite les PLU n'aient plus qu'à se caler dessus, avec un regard beaucoup plus précis dans les PLU que l'on peut avoir sur le SCoT
Comment ça se passe dans le fonctionnement ? Une ville fixe son PLU puis fait son rapport à la CAVEM ? C'est le premier schéma de cohérence de la CAVEM. On est arrivés, on a pris une cartographie vierge, on a appliqué les schémas régionaux à cette cartographie, on a regardé s’il y avait des points de concordance avec les PLU déjà actés et en fonction, à la marge, on a modifié et on a demandé à l'ensemble des PLU déjà actés de réviser pour se calquer sur leu SCoT
dossier
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Où on est-on des PLU des villes ? Aujourd'hui il y a un seul PLU approuvé et en cours de validité c'est le PLU de Puget-surArgens, ceux de Roquebrune et des Adrets sont en phase de conception, celui de Fréjus et de Saint-Raphaël sont en cours de révision.
Quels sont les enjeux communauté d'agglo ?
de
notre
Les enjeux sont nombreux. L'enjeu principal est de se caler sur la démographie programmée à vingt ans, qui est la durée de vie du SCoT. Sur l'évolution sociétale de la population aussi, c'est-à-dire, entre autres, le desserrement des ménages comme les divorces, ou les enfants grandissants et à la recherche de logement. On a fait plus de huit séances pour répondre à cette réalité démographique. À partir de là, on a défini le besoin de logements, tout en respectant les nouvelles lois que nous imposent les législateurs (en termes de logements sociaux par exemple). D'ailleurs, à tout moment, le SCoT peut être révisé pour être en conformité avec la législation. Le schéma est d'ailleurs révisé tous les six ans. Il y a des enjeux économiques majeurs : aujourd'hui, si on a une progression estimée de 13000 habitants à l'horizon 2035, il faudra d'une part les loger, d'autre part leur trouver du travail, car la CAVEM n'a pas vocation à devenir une cité dortoir. On a prévu de créer au sein du schéma 4500 emplois, et donc on a besoin de fonciers dédiés à l'économie, à la production ; on pense avoir assez de surfaces commerciales aujourd'hui à la CAVEM, qu’il s’agisse les parcs d'activité ou du long de la RN7. Maintenant ce qu'on cherche à promouvoir, c'est de la production pour de l'emploi stable : produire sur la CAVEM pour consommer local si possible. Ensuite, il y a également l'enjeu touristique : si on est le second département le plus visité de France, c'est parce qu'on a su conserver notre écosystème, nos paysages. Entre le béton niçois et les moustiques de Camargue, les gens préfèrent venir chez nous ! On sait aussi que demain, s’ajoutera l'enjeu alimentaire. L'agriculture doit garder sa place au sein de la CAVEM, nous sommes la troisième terre la plus fertile d'Europe, et qui plus est inondable. Donc pour nos générations futures (et même pour nourrir en local notre population), c'est important. Donc les principaux axes sont le logement, l'économie, la prévention des risques, le tourisme et l'alimentaire.
Et les routes ? Les transports sont importants. Les voies de communication par moment saturent comme la RN7, il faudra à terme trouver un itinéraire bis. Notre réseau ferré dessert des points un peu épars. Pourquoi demain ne pas rouvrir les gares de Puget ou de Roquebrune à présent qu'il y a une population en demande. On ne peut pas continuer à accueillir de la population – car tout le monde veut venir vivre au soleil – sans commencer à prévoir les réseaux qui vont avec.
Est-ce que le coût du logement fait partie de l'encadrement ? Vous connaissez la loi de l'offre et la demande. Qu'est-ce qui fait flamber les prix ? C'est la demande. Comment on arrive à la réguler ? En ajoutant de l'offre. Aujourd'hui vous voyez que le SCoT affiche une production de logement sur vingt ans de 22000 habitations,
essentiellement dûe à une proportion forte de logements sociaux ; il est clair que notre bassin de vie en a besoin. Aujourd'hui, il y a environ 63% de personnes qui peuvent bénéficier d'un logement social, mais seulement 15% en font la demande. Parce qu'heureusement beaucoup ont le rêve américain d'un petit pavillon, d'un petit jardin, bien dans son chez-soi, et les objectifs de la loi SRU (loi sur les logements sociaux) sont très difficiles à tenir chez nous. Pour ce qui est des prix des logements, il faut donc en produire pour arriver à des prix corrects pour garder nos habitants, surtout ceux qui s'éloignent pour vivre à Draguignan ou dans le canton de Fayence, où les loyers sont moins élevés.
Quels sont les risques constructions chez nous ?
liés
aux
Chez nous, ils sont nombreux. Tout d'abord un schéma de cohérence territoriale prend en compte en priorité les plans de prévention. C'est-à-dire que s’il existe des plans de prévention, que ce soient risque incendie, inondation, technologique ou sismique, on doit prendre ces plans et adapter l'ensemble de nos aménagements pour ne plus jamais mettre de personnes en danger, c'est la base.
Mais on peut penser qu'on va saturer en espace, et que fatalement on construira sur ces zones. Justement, le mot « cohérence » prend tout son sens ici. La CAVEM, c'est immense et le
"on a une progression estimée de 13000 habitants à l'horizon 2035, il faudra d'une part les loger, d'autre part leur trouver du travail" schéma tend à rester près des centres urbains ou d'activités économiques. Si on n’a pas ce genre de schéma, le maire de n'importe quelle ville pourrait construire n'importe où. Qu'estce qui l’en empêche aujourd'hui? Déjà, pour commencer, les plans de prévention : là où il y a un risque, on ne construit plus.
LE SCoT encadre les constructions, mais protège aussi des zones forestières. Quels sont les objectifs écologiques de ce schéma ? Premièrement, c'est de retrouver de la cohésion entre les massifs. Notre territoire est composé de deux massifs, l'Estérel et le début du massif des Maures, reliés par ce que l'on peut appeler le pourtour du rocher de Roquebrune, qui fait le lien entre les deux, et une grande plaine sédimentaire au milieu, la plaine de l'Argens. L'intérêt écologique est donc de créer des passerelles pour permettre une perméabilité de la faune, de conserver l'ensemble des
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bah alors ? espèces protégées de notre territoire, ainsi que les continuités écologiques des cours d'eau. Derrière ça, il s’agit de réellement conserver nos espaces divers comme ils sont, car outre l'aspect environnemental qui est prépondérant, il y a l'aspect paysager qui est important, quand on est un territoire qui vit du tourisme. Cet ensemble doit pouvoir s'imbriquer et toujours fonctionner ; c'est-à-dire que quand on coupe un bout de massif, doucement il perd sa qualité écologique, donc il faut continuer à conserver des corridors pour que la faune et la flore puissent toujours se développer.
Les communes vieillissent, un tiers de la population a plus de 60 ans. Est-ce un chiffre qui concerne le SCoT ? Bien sûr que c'est un chiffre qui nous concerne, car aujourd'hui, sur l'offre de logement que l'on a, nos jeunes actifs partent s'installer sur des territoires voisins en gardant leur emploi chez nous. Donc on crée du trafic. Le but ce serait de réussir à réintéresser nos jeunes actifs à rester chez nous afin de garder un dynamisme et de faire fonctionner l'économie circulaire. Aujourd'hui, énormément de zones pavillonnaires sont habitées par des retraités européens qui viennent passer leur retraite au soleil, et donc ce marché s'adresse d’abord à des gens qui ont fait leur vie, qui ont un pouvoir d'achat et qui font monter les prix. Derrière nos jeunes actifs s'éloignent de ces zones. Donc par un procédé de construction auquel s’ajoute l'avenir démographique qui va forcément emmener des personnes âgées vers les maisons de retraite et libérer du foncier habitable, on va pouvoir faire revenir un petit peu l'ensemble des personnes actives, et rajeunir ce taux qui dans certaines villes fait un peu peur.
L'emploi est une priorité chez nous. Comment se positionne le SCoT à ce niveau-là ? Il y a des projets dans les cartons, le SCoT en a identifié certains, en continuant de conserver cette idée de renouvellement urbain. Dans les dents creuses des zones d'activité de Puget RN7 et autres, il y a des terrains, à Fréjus Caïs aussi, où on peut encore concevoir du développement économique. Le SCoT les a repérés, va les mobiliser et après, ce sera au PLU des communes de les mettre en exergue.
Donc la CAVEM peut faire part à une ville d'un endroit où il faut construire un certain type de foncier, et la ville essaie d'appliquer ces mots d’ordre ? De par ses compétences de développement économique et d'aménagement de territoire, la CAVEM peut même agir toute seule, oui, mais en accord avec la commune concernée.
Quid du littoral ? On relance cette année l'ensemble des études sur la mise en valeur de la mer. On sait qu'on a un littoral prisé, c’est ce qui nous fait économiquement vivre, on sait également qu'il y a des risques, d'érosion notamment. Ça fera l'objet d'une étude à part entière, adossée au schéma de cohérence territoriale, et qui s'appelle un SMVM (Schéma de Mise en Valeur de la Mer). On l’a attaqué en même temps que le SCoT, mais ce dernier étant un gros morceau,
on a mis de côté le SMVM pour le reprendre courant janvier, si tout va bien.
Quand a démarré l'élaboration du SCoT? Le territoire y réfléchit depuis début 2000, sans jamais réussir à aboutir. Pour la première fois, on est en phase d'approbation de ce document, donc on va dire qu'on a enfin produit un document qui répond aux attentes des communes, de la population, et qui rassemble l'ensemble des schémas régionaux et des intentions de l'État. On a bon espoir que ce document voit le jour, parce que plus que jamais le territoire en a besoin ; on ne peut plus continuer à réfléchir par commune. Aujourd'hui, il faut un fonctionnement global et mutuel.
Les constructions continuent chez nous dans toutes les villes, est-ce qu'elles sont toutes encadrées par la CAVEM ? C'est très simple. Aujourd'hui le SCoT prévoit que 75% des constructions se fassent en renouvellement urbain. Par exemple la ZAC des Sables à Fréjus est une zone hétérogène, qui est composée d'un peu d'habitations, d’un peu de commerces ; il y a du R+1 et du R+5 (nombre d'étages des bâtiments, NDLR). Bref, il y a un peu de tout. Cette zone est déjà viabilisée, il y a des réseaux existants, des routes aussi. Le but serait de se concentrer sur cette zone est d'en faire un espace réellement actif et logique. On est en plein cœur urbain. Aujourd'hui, les constructions se composent d'un rez-dechaussée commercial et des habitations aux étages. Ça limite les déplacements, et ça a un coût de revient financier et écologique qui est extrêmement positif. À vingt kilomètres du centre-ville, il faut créer des assainissements, des réseaux électriques et d'eaux, des routes... beaucoup trop de frais pour les communes, mais pour les habitants aussi, ne serait-ce que pour se déplacer. Aussi, au sein de l'enveloppe urbaine, chaque ville est maître dans son domaine. Le SCoT n'a pas le pouvoir d'obliger un nombre d'étages ou autres, il est là pour définir des zones du PLU à densifier, à construire ou à aménager.
dossier
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Un comité vigileant
Le Comité de défense des intérêts généraux de Fréjus-Plage est une association particulière dans le paysage de notre agglomération. Œuvrant pour le bien de Fréjus-Plage et – par extension – de toute l'agglomération, le comité est en ce moment-même en pleine bataille judiciaire pour essayer de mettre un terme à un projet qu'ils qualifient de bétonnage, le projet de construction à la Base Nature. Entre une histoire qui a bientôt un siècle, un des bâtiments les plus célèbres de la ville, et des adhérents qui surveillent notre paysage urbain, on a rencontré le président du comité, Jean-Paul Radigois qui nous explique. Jean Paul Radigois, vous êtes le président du Comité de défense des intérêts généraux de Fréjus-Plage qui existe depuis 1927. Quel est le but de ce comité ? Le but du comité et de défendre les intérêts moraux et matériels des habitants et les actifs du quartier de Fréjus Plage, s'étendant de l'Argens au Pédégal et de la mer à la voie ferrée. La défense et la médiation en direction des institutions et des pouvoirs publics.
Il y avait un projet d'hôtel et de parking souterrain sur la place de la République. Est-ce toujours d'actualité ? En 2015/2016, le comité a lancé une pétition et organisé des rassemblements et manifestations pour s'opposer au projet d'hôtel et de parking sur la place de la République. Devant une forte opposition des Fréjusiens (2600 signatures), la mairie a abandonné ce projet. Le comité reste cependant vigilant, en particulier, compte-tenu des zones mutables prévues dans la révision du PLU et dont fait partie la place de la République. Nous sommes d'autant plus attentifs que la mairie indique, dans son recours au TA (Tribunal Administratif, NDLR) concernant le local du comité, être en pourparlers avec la Poste pour récupérer leurs bureaux. Il nous apparaît comme évident que cette volonté de vouloir récupérer l'ensemble du bâtiment, permettrait à cet emplacement le projet immobilier de la mairie soi-disant abandonné.
Aujourd'hui, quelles sont vos actions ?
Comme on peut le voir dans notre expo permanente et évolutive sur "les 90 ans du comité", nous avons fait un gros travail de recherches et de contacts, pour élaborer les 11 panneaux relatant les événements des années 20 à aujourd'hui. Nous avons mis en parallèle les faits principaux dans le monde, la France, Fréjus, et le Comité. Cette exposition est évolutive car les Fréjusiens continuent, lors des portes ouvertes du dimanche, à apporter des documents : photos, cartes postales, articles, témoignages… On note une action en moins cette année, notre non-participation au Forum des associations en septembre 2017. Cette année, le comité a fait partie de la "liste noire" des associations non désirables et donc, non invité. Par son adhésion au COVEM (Collectif Var Estérel Méditerranée, NDLR), regroupant un certain nombre d'associations, le comité a pu participer à des actions hors de son aire géographique, telles que Ecopole Capitou pour le projet d'usine de béton et enrobé, la Vallée des Roses pour le projet de déchetterie, SaintAygulf pour le projet de la place de la poste.
Vous êtes en procès avec la mairie de Fréjus concernant les projets de constructions sur la base nature. Quel est ce projet ? Le recours en annulation lancé par le comité et 9 requérants individuels au TA de Toulon contre la modification du PLU Base-Nature est en cours d'instruction. Elle prévoit la transformation de zonage passant de UH (zone réservée aux services publics) en UB (zone constructible toutes destinations). Le comité, comme beaucoup de Fréjusiens qui se sont
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bah alors ? exprimés lors de l'enquête publique, comme le sous-préfet ou le commissaire enquêteur, considère qu'un projet de 32000 m2 de plancher développé mérite mieux qu'une modification de PLU : procédé rapide pour éviter les contraintes d'un PLU et d'un SCOT en révision. Il considère aussi que cette zone doit rester aux services publics suivant les modalités de l'acte de cession de 1995. Le comité avait parallèlement engagé un référé suspensif pour accélérer le recours en annulation. Ce référé a été rejeté. En revanche, le comité et son avocat ont réussi à mobiliser, en avril 2017, la ministre du Logement qui a exigé du Préfet un avis sur cette modification de PLU. Le préfet a donc déposé un déféré qui, on l'espère, aura aussi son importance dans la conclusion du TA.
Où
en
êtes-vous
dans
le
procès
?
L'instruction du recours en annulation doit être close en novembre 2017.
Le projet de la place de la poste à SaintAygulf s'est fini par un référendum. Pourquoi, selon vous, la ville n'envisage pas ce genre d'action pour toutes ces constructions litigieuses? Le mot "concertation de la population" a été tellement galvaudé et proposé par le maire dans sa campagne, que nous ne pouvons que constater que ces concertations sont inexistantes. Je pense qu'il a été plutôt contraint et forcé d'organiser un référendum à SaintAygulf. Nous aimerions que cette action soit portée sur les autres projets, à condition, bien sûr, que la question posée soit, plus précise que celle de Saint-Aygulf qui était, si mes souvenirs sont bons : "êtes-vous pour l'aménagement de Saint-Aygulf?". Fort heureusement, les Aygulfois ne se sont pas fait piégés.
La municipalité justifie ces ventes de terrains en pointant du doigt l'endettement de la ville. Lors de la présentation du budget, les habitants ont pu constater une baisse, donc ça fonctionne? Evidemment, lorsque l'on vend un terrain, on fait rentrer de l'argent. Hors, sur les 36 millions
d'euros de ventes de biens publics, seulement 15 millions ont été rétrocédés au désendettement. C'est une conception assez curieuse de vouloir favoriser le monde du béton au détriment de ses habitants.
Le comité se concentre sur une grande partie de Fréjus (tout le littoral, la ZAC des Sables...). De ce fait, vous avez toujours un œil sur l'encadrement du PLU. Où on est-on à Fréjus ? Le comité, dans son secteur de Fréjus-Plage ou en dehors avec le COVEM, s'intéresse à l'évolution de l'urbanisme dans toute la communauté d'agglomération. Il sera particulièrement vigilant sur la révision du PLU qui devrait être terminé en 2018. Ce PLU devra être en conformité avec le SCOT qui, lui aussi, est en révision et a fait l'objet d'un suivi attentif du comité lors de la récente enquête publique. Il faut noter, comme vu précédemment, que la zone rouge, correspondant aux zones mutables constructibles à 15 mètres de haut est impressionnante par son importance et ferait de Fréjus la ville la plus bétonnée de PACA. Il est vrai que la carence des logements sociaux exigent des constructions nouvelles et certains quartiers comme les Sables doivent avoir cette destination. En revanche, on est en droit de se poser des questions sur les zones mutables prévues, telles que l'école Hippolyte Fabre, le port romain ou encore la place de la République.
Si vous aviez une question, une requête à présenter à la municipalité, quelle serait-elle ? La vision d'un Fréjus ouvert, épanoui avec ses places aménagées pour les enfants et toutes les générations, ses promenades, ses espaces verts; dans un projet global d'urbanisme réfléchi, réalisé en concertation avec les habitants et favorisant un "vivre ensemble" vrai et simple. Nous pouvons rêver d'un Fréjus où les commerces pourraient travailler tout au long de l'année, plutôt que de s'enfermer dans une politique balnéaire qui tend à animer la ville que deux mois par an. Et si cette fameuse zone bâtie de la Base Nature se concrétise, nous souhaiterions des constructions plus tournés vers la culture, l'enseignement et la jeunesse.
"la zone rouge, correspondant aux zones mutables constructibles à 15 mètres de haut ferait de Fréjus la ville la plus bétonnée de PACA"
dossier
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Des créations et des révisions
PLU de Roquebrune-sur-Argens : place à l’enquête publique. A ce jour, le projet de Plan Local d’Urbanisme (P.L.U.) a été arrêté en Conseil municipal du 23 mars 2017 et a été soumis pour avis aux Personnes Publiques Associées. Va s’en suivre une enquête publique puis, après synthèse des différents avis, une approbation par vote du Conseil municipal. Le P.L.U. est un document d’urbanisme qui établit un projet global d’urbanisme et d’aménagement et qui fixe les règles générales d’utilisation du sol sur le territoire communal. Il doit permettre l’émergence d’un projet de territoire partagé prenant en compte à la fois les politiques nationales et territoriales d’aménagement, ainsi que les spécificités d’un territoire. Il détermine les conditions d’un aménagement respectueux des principes de développement durable, en particulier par une gestion économe de l’espace, et, de développement local. Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (P.A.D.D.) a défini les orientations générales d’aménagement et d’urbanisme pour le projet de P.L.U. de Roquebrune-sur-Argens : 1 - Développer un habitat et des équipements répondant aux besoins actuels ; 2 - Conforter et développer l’attractivité du territoire en renforçant le statut touristique de la commune ; 3 - Améliorer le maillage du territoire autour des 3 objectifs suivants : - contribuer à l’amélioration des connections viaires et des déplacements en facilitant le quotidien grâce à des stationnements en adéquation avec les besoins ; - autoriser le développement des énergies alternatives ; - soutenir la promotion des constructions à basse consommation d’énergie. 4 - Protéger un territoire remarquable mais fragile ; 5 -Chiffrer des objectifs de modération de la consommation d’espace et de lutte contre l’étalement urbain ; 6 - Affirmer le caractère multipolaire de Roquebrune-sur-Argens : 5 lieux de vie identitaires : le Village, les Quatre-Chemins, la Bouverie, la Rouvière, les Issambres.
Ce qu'il en dit. Francesco LIO, Adjoint au Maire délégué au P.L.U. : "Aménager une ville, c’est avant tout pouvoir prévoir les évolutions de ses quartiers. Ici, la qualité de la vie, des sites, des activités sont à préserver. Bien sûr, il faut progresser pour éviter de régresser. Mais les grands équilibres sont à respecter car
nous tenons à notre identité, notre spécificité de commune en «vert et bleu». L’économie est au service de l’homme, de son bien-être et non le contraire : continuer à bien vivre passe par la maîtrise des déplacements, des urbanisations, avec mesure et bon sens : c’est le but de notre effort de planification ».
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bah alors ?
Des créations et des révisions PLU de Saint-Raphaël : une révision engagé Nouveau maire, nouvelle loi, nouveau schéma de cohérence, nouveau PLU. Promis, dès le mois prochain, on arrête les introductions qui mentionnent tout ce qu'il y a de nouveau à Saint-Raphaël ! Mais dans notre sujet principal, il était intéressant de parler de la commune qui est en pleine révision de son PLU, l'ancien ayant été établi en 2012 soit avant la conception du ScoT. Nous avons profité d'une rencontre avec Frédéric Masquelier pour discuter un peu construction et loi Alur.
Le PLU de Saint-Raphaël est en pleine révision. Quels sont les nouveaux objectifs à atteindre pour la ville ? D'abord il y a des objectifs qu'il faut respecter nonobstant notre volonté. Dans le cadre du PLH (Programme Local de l'Habitat, NDLR), nous devions construire 500 logements par an, mais je l'ai fait limiter à 300. Je souhaite que la construction de logement soit strictement encadrée sur la ville de SaintRaphaël. Dans les obligations qui nous sont imposées, il y a aussi la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain, NDLR) liée à la construction de logement social. J'ai beaucoup écouté les demandes des Raphaëlois dans les quartiers qui souhaitent avoir un temps de respiration et d'encadrement de la loi Alur.
Qu'est-ce que permet la loi Alur ? Elle permet des divisions de terrain, elle rend caducs les cahiers des charges qui pouvaient exister dans les lotissements, et elle favorise la densification en supprimant un certain nombre de règles d'urbanisme laissant uniquement des règles de distance par rapport à la voirie et au voisinage. C'est une loi qui est sûrement très utile dans les métropoles, mais beaucoup moins adaptée dans des villes comme la nôtre.
Qu'est-ce qui est mis en place pour limiter cette loi ? Il y a des mesures qui étaient existantes dans le cadre du PLU de 2012 comme la limitation des hauteurs des constructions. Pour ma part, je veillerai à ce qu'il y ait un pourcentage extrêmement élevé d'espace libre et d'espace vert, ce qui est une manière de réduire l'emprise des constructions et l'étalement urbain. Cette mesure sera forte puisqu'il y aura 50% d'espace vert et 70% d'espace libre.
Ça ne laisse pas beaucoup de place à la construction. Cela sert surtout à ne pas surdensifier des terrains qui n'ont pas vocation à l'être. Aujourd'hui pour les promoteurs, il y a un marché des droits à construire ou des mètres carrés, nous
voulons revenir à un marché peut-être plus sain. Un terrain se vend par rapport à la valeur de ses constructions, pas seulement à son potentiel constructif.
Y a-t-il des zones libres aujourd'hui qui obtiendront un droit de construire ? Non, les seules opérations qui peuvent être en cours, comme à Valescure où il y a une dernière ZAC qui a vocation à accueillir quelques logements, sont des opérations très anciennes qui vont voir le jour ces prochaines années.
En fin de compte, vous avez décidé de construire le moins possible ? Je ne dirai pas « moins possible ». Nous cherchons à encadrer les constructions. Je ne suis pas défavorable à la construction de logement, ça n'aurait pas de sens d'ailleurs. Simplement, je souhaite qu'on ne surdensifie pas là où ça ne doit pas l'être. Lorsqu'il y a une construction, nous étudions les problèmes de stationnement, de circulation, de réseaux et surtout si la construction s'intègre dans son environnement. Il pourrait y avoir encore des constructions, on favorise la construction, mais pas la surdensification.
M.Perrin, vice-président chargé du ScoT à la CAVEM (voir article précédent), nous a dit que l'objectif du schéma tend à ce que 75% des constructions soient inscrites dans le renouvellement urbain. Ce sera le cas à Saint-Raphaël ? Effectivement, sur une construction ancienne où la valeur est résiduelle et où le terrain est la valeur la plus importante, nous pouvons reconstruire un habitat individuel, ou un petit habitat collectif. Ce que nous ne souhaitons pas, c'est de construire sur des « post-its », des immeubles qui soient totalement disproportionnés par rapport à leur environnement.
Lors de notre première interview, vous nous aviez dit que vous ne souhaitiez pas vendre de terrain de sport. Vous n'avez toujours pas changé d'avis ? Il n'y aura aucune vente, à Saint-Raphaël, d'équipement sportif pour accueillir des constructions. Nous nous distinguons notamment de la ville voisine. C'est important de les conserver, car chaque nouvelle construction apporte de nouveaux habitants, il faut bien entendu qu'il y ait des structures sportives, d'accueils ou de loisirs. Si nous construisons sans investissement dans ces domaines, nous créerons les problèmes de demain.
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Faites vous aider S'occuper de ses enfants, penser à apporter à manger à mamie, tailler la haie, faire les fenêtres, dépoussierer. "Nettoyer, balayer, astiquer, kaz la toujou penpan" comme disait Zouk Machine, le groupe qui a sûrement fait fantasmer notre rédac chef devant l'éternel.
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Toutes ses tâches du quotidien ont bien souvent du mal à s'intégrer dans le monde d'aujourd'hui. Celui où maman bosse autant que papa, celui où il y a personne à la maison de 7h à 19h et qui laisse que le jour où même le Seigneur s'est reposé, pour faire le ménage. Les services d'aide à domicile se multiplie en France et même sur les pages du journal que vous avez dans les mains. On a profité de ces rencontres pour en savoir plus sur une activité qui regroupe sûrement toutes les tâches les plus utiles du foyer. Et même plus. Ces services sont de vraies aides sociales et quelque fois assurent un rôle de médiateur qui n'est pas négligeable. Voici 3 portraits d'entreprises, 3 services différents, qui vont vous faire changer d'avis sur l'aide
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bah alors ?
Vos enfants vous attendent à la maison Jeunes parents, vous avez fait votre demande de garderie quand madame était à 3 mois de grossesse. Maintenant, l'enfant a 5 ans et vous bataillez encore chaque jour pour trouver une âme charitable qui pourra garder votre progéniture quelques heures pour que vous puissiez enfin aller travailler. Vous avez toujours pensé que la solution de garde d'enfant va vous faire claquer votre PEL. Et bien détrompez-vous, ce n'est pas si cher que ça, c'est aider au même titre qu'une crèche classique, et surtout ce n’est pas le chat de la voisine qui garde un œil sur votre héritier(e). On a discuté avec Davy Rodrigues, patron de la nouvelle franchise Babychou à Fréjus qui nous a tout expliqué. Depuis quand est ouvert Babychou ? J'ai ouvert le 3 juillet 2017, c'est notre première rentrée. On est là pour répondre à une demande des parents pour la garde d'enfant globale de 0 à 12 ans. Notre nous occupons d'enfant à temps complet ou partiel, du baby-sitting occasionnel, mais ce que l'on va pratiquer le plus c'est ce qu'on appelle le service relais parent : le matin être à la maison pour préparer les enfants et les emmener à la crèche, les récupérer le soir entre 16h et le retour des parents, le mercredi en journée et demie journée. Quelle est la différence entre vos services et une crèche ou halte-garderie ? On n'est pas concurrent, on est complémentaire. Les personnes qui travaillent chez nous sont des professionnels qui ont soit un diplôme dans la petite enfance, soit une expérience vérifiable dans la garde d'enfant. Qu'entendez-vous par « vérifiable » ? Si la personne a gardé les enfants de son grand frère, de son cousin ou qu'elle a fait du baby-sitting chez le voisin, pour nous ce ne sont pas des expériences. Quand nous faisons des contrôles de références, on appelle les anciens employeurs donc il nous faut des fiches de paye, des certificats de stages et des référents que l'on peut vérifié. Une personne qui n'a pas de référence ne pourra pas travailler chez nous. C'est un gage de qualité pour les parents aussi. Les gardes d'enfant bénéficient-elles d'aides diverses ? Nous ne sommes pas sur le même taux horaire qu'une crèche ou une garderie, mais il existe des aides de la CAF et un crédit d'impôt. Dès qu'un parent fait appel à nos services pour un minimum de 16h de garde par mois, il va avoir une aide comprise entre 300 et 450€ si l'enfant a plus de 3 ans. Pour un enfant de moins de 3 ans, l'aide est entre 650 et 850€, mais cette fois le minimum de garde est de 32 heures. Ça correspond, en
moyenne, à 85% de la facture. Sur le reste de la facture à la charge des parents s'applique un crédit d'impôt en plus. En somme, le parent paye la facture globale, on donne une attestation à la CAF et celle-ci rembourse au bout de 3 semaines la première fois, puis au bout de 10 jours les mois suivants. Question pratique pour les jeunes parents : on peut vous appeler juste pour une soirée ? En général il faut nous contacter 48 heures avant, le temps de chercher un employé. Nous avons mis en place un service rapide aussi. Si un parent nous appelle le matin pour un babysitting, l'employé sera présent dès 19h. On est la seule agence de garde d'enfant à domicile à mettre un service « enfant malade » : si un enfant tombe malade et que les parents ne peuvent pas assurer la garde pour des raisons professionnelles, nous mettons en place une garde en moins de 2 heures. Et combien ça coûte ? Le taux horaire est établi en fonction du nombre et de l'âge des enfants. Le taux global est entre 21,90 et 24,90€ de l'heure. Ça ne change pas selon l'urgence, et ça comprend toutes les démarches légales. Notre prestation minimum pour un babysitting c'est 3 heures, on est autour de 66€ pour la soirée et donc 33€ après déduction d'impôt. Si l'enfant est déjà inscrit à un autre mode de garde qui bénéficie déjà des aides, ça ne pose pas de problème ? Non. En fait, l'aide pour une crèche et l'aide des gardes d'enfant sont dissociés, sauf si l'enfant est gardé par une assistante maternelle. Mais comme l'assistante maternelle a un taux horaire plus bas, la CAF n'attribue pas le même montant d'aide qu'à une solution comme la nôtre. Donc finalement avec une assistante maternelle, on peut considérer que l'aide étant inférieur, vous pouvez quand même compléter avec nos services et bénéficier de l'aide. Vous cherchez toujours des gens pour travailler ? On recrute tout le temps, toute l'année. On est en phase d'expansion et nous devons répondre à toutes les demandes des parents. On recrute des personnes en CDI, sur du temps partiel, avec des horaires qui varient entre 8 et 20 heures par semaine. Les employés sont formés ou ont déjà de l'expérience. Nos sessions de recrutement se déroulent tous les mardis et jeudis à 14h. Pour participer à ce recrutement il faut s'inscrire sur notre site www.babychou.com
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Ils s'occupent de tout. La liste des prestations rangées dans la catégorie « service à la personne » est très longue. Du ménage à la garde d'enfant en passant par le repassage, tout y passe. Et des entreprises comme Free Dom globalisent un maximum de ces services pour vous proposer une prestation sur mesure. Pour les jeunes actifs un peu flemmards comme pour les personnes âgées qui ne peuvent plus effectuer certaines tâches quotidiennes, la société peut vous faciliter le quotidien. Petit tour d'horizon avec le gérant de l'antenne Saint-Raphaël, Remy Labrude Remy, que proposez-vous chez Free Dom ? Free Dom est une entreprise de service à la personne. On propose tous les services qui sont attraits au domicile. On s'occupe de l'intérieur et de l'extérieur, de tout ce qui est ménage et repassage, de l'entretien courant du jardin, du bricolage de la maison et de la garde d'enfant de plus de 3 ans. Nous assurons le maintien à domicile de toutes personnes fragilisées et des actifs. Que voulez-vous dire par « fragilisées » ? Et bien ça peut être une personne âgée, puisqu’effectivement plus on avance dans l'âge plus il est difficile d'entretenir son domicile. Le cas échéant, nous aidons au ménage, nous les accompagnons pour faire les courses, pour porter les charges lourdes, nous les aidons à naviguer dans la ville sur les trottoirs, pour éviter qu'elles aient des accidents. Ensuite, ça peut être une personne qui a eu un accident de la vie, un accident de la route ou professionnel. Dans ce cas on parle "d'incapacité temporaire" donc on interviendra sur la durée d'invalidité. Enfin, nous nous occupons des personnes en perte d'autonomie, soit à cause un handicap de naissance, soit suite à un accident qui entraîne à un handicap de longue durée. Est-ce qu'il y a des aides de l'État pour ces prestations ? La première chose à savoir est que toute personne qui fait appel à des entreprises agréées « service à la personne » va bénéficier d'une réduction d'impôt, d'une déduction fiscale ou d'un crédit d'impôt. Le crédit d'impôt s'applique à toutes les personnes actives de moins de 65 ans. Celles-ci déduiront la moitié de leur dépense annuelle de la somme dûe aux impôts. S'ils sont non imposables, les impôts vont leur rembourser la moitié de ce qu'ils ont dépensé. Pour les personnes fragiles, il y a deux systèmes : l'APA (Allocation personnalisée d'autonomie, NDLR) pour les personnes âgées confrontées à des maladies invalidantes et longues comme Alzheimer ou Parkinson et la Prestation Compensation Handicap pour les personnes handicapées. Enfin, il existe des aides ponctuelles provenant des caisses retraites, des mutuelles et des assurances. Si c'est un accident de la vie et que vous êtes bien assuré, l'assurance couvrira une aide ménagère à domicile. Les caisses de retraite peuvent aider si le conseil départemental ne vous aide pas. Combien ça coûte pour un jeune actif ?
Un jeune actif qui ne trouve pas le temps, qui n'est pas un pro du repassage ou qui souhaite faire plaisir à son (sa) conjoint(e) qui s'occupe des tâches ménagères, peut faire appel à nous. On va intervenir pour des prestations régulières ou ponctuelles. Nous venons au domicilie de la personne, et nous évaluons ensemble le temps de travail. Ensuite nous éditons un devis, si il est acceptez, nous mettons en place la personne adéquate. Le coût moyen est de 22,20€ de l'heure. À savoir qu'il n'y a pas de charges sociales supplémentaires. C'est vraiment un coût horaire qui comprend tout. Pour un jeune actif qui n'a besoin que du repassage ou du ménage il nous appelle et on ne s'occupe que de sa demande. Si on vous appelle pour du repassage, on vous apporte le linge directement à l'agence ?
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bah alors ? On peut, mais le principe c'est que ça se fasse à domicile d'où le nom de « service à domicile » ! Qu'est-ce que vous proposez comme prestation et qu'on vous demande rarement ? On fait du gardiennage de maison. Lors de vos déplacements, vous voulez qu'on arrose les plantes, qu'on passe tous les jours pour veiller à ce que tout aille bien, que personne ne s'est introduit chez vous... On passe à domicile régulièrement et on vous envoie un rapport selon la fréquence que vous souhaitez. Chose qu'on fait aussi un peu moins rarement c'est le nettoyage de baies vitrées. On peut venir chez vous monter les meubles en kit aussi. Finalement on peut vous contacter pour n'importe quelle tâche de la maison ? Si c'est ponctuel, on s'occupe simplement de ce qui est demandé dans la mesure du raisonnable ! Peut-on vous appeler pour faire la vaisselle ? Pourquoi pas ! Il y en a c'est le repassage, mais ça peut effectivement être la vaisselle. Si, par exemple, un dimanche vous prévoyez de recevoir du monde et que vous savez qu'il va y avoir trop de travail après votre réception, vous pouvez nous appeler éventuellement le matin et si on a de la disponibilité on vous envoie quelqu'un. Vous êtes en permanence à la recherche d'employés ? On recherche tout le temps des personnes qualifiées. C'est à dire qui ont de l'expérience
justifiée suite à des emplois en direct ou chez d'autres confrères pour effectuer des tâches qui respectent des standards de qualité. Nos employés sont embauchés en CDI. Ils sont en essai sur une période de 2 mois renouvelable une fois. Cet essai est important car il permet à l'employé de se rendre compte des conditions de travail, et il nous permet de vérifier si ses prestations correspondent à nos standards. Quand vous allez à l'hôtel, toutes les chambres sont nettoyées de la même manière. Une maison c'est pareil. Sauf si le client a des exigences particulières, nous appliquons nos standards de propreté. Est-ce que ce sont directement les personnes âgées qui vous contactent? Ce sont souvent les enfants qui nous sollicitent pour s'occuper de leurs aînés qui généralement pensent être encore autonomes. Si toutefois il arrive un accident, nous pouvons être directement contactés par des assistantes sociales. Pour tous les clients, âgés ou non, nous étudions ce dont la personne a besoin et nous faisons un rapport au client mais aussi à leur entourage. Nous expliquons ce que l'on pense être bon pour la personne et nous leur laissons le choix. C'est un véritable travail de surveillance pour éviter que la personne finisse dans des services gériatriques. Par exemple, On peut proposer de rajouter des veilleuses dans le couloir pour que la personne circule sans risque la nuit, on peut proposer de fixer une barre de soutien dans la salle de bain pour prévenir le risque de chute... Nous proposons et si les enfants et leurs parents sont d'accord nous effectuons les tâches. Il y a un véritable lien social dans notre métier.
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Le portage c'est pas de la livraison Radeau est une société de portage de repas à domicile. L'appellation a son importance : le « portage de repas à domicile » doit tenir un cahier des charges des plus impressionnant. Plus qu'une livraison de repas, l'entreprise s'engage à établir le lien entre tous les intervenants à domicile et à prévenir l'entourage et le personnel compétent en cas de problème. Quand le service à domicile devient une véritable protection sociale, Remy Collot nous explique :
avons une formule contenant de sept composants : le repas complet du midi et pour le soir un potage et un dessert. Cette formule coûte 12,80€. Enfin, nous proposons une formule à 15€ avec deux repas complets. Il faut savoir que chaque jour, les gens ont le choix entre 10 plats différents.
Ils choisissent comment ?
Remy, Radeau existe depuis combien de temps ?
Un mois à l'avance, ils ont les menus et peuvent choisir, à tout moment, le nombre de repas qu'ils souhaitent.
L'entreprise aura 20 ans l'année prochaine.
Quand est-ce que les repas sont livrés ?
Beaucoup de personnes pensent que le portage de repas à domicile est un service réservé aux personnes âgées. Ce n'est pas le cas ?
Nous livrons toujours la veille pour le lendemain. Grâce à cela, les personnes sont libres de manger à l'heure qu'elles décident. Nos clients sont informés de l'horaire de passage et nous assurons par la même occasion une veille sociale.
Tout à fait. C'est ouvert à toutes personnes en situation de handicap, passager ou permanent.
Comment ça fonctionne ? Les gens nous contactent, nous faisons une rencontre préalable où nous expliquons tout le fonctionnement et nous remettons ces informations en version papier. Le cas échéant, nous nous mettons en relation avec les services sociaux pour remonter des informations ou des problématiques.
La question que tout le monde se pose : il y a quoi dans les plateaux et qui les prépare ? Les plateaux sont préparés par le groupe Elior. Nous avons plusieurs formules. Les repas du midi sont composés de cinq éléments : entrée, plat, accompagnement, laitage, et dessert. Nous
Qu'est-ce qu'une veille sociale ? Si la personne ne répond pas, nous allons appeler son environnement proche et éventuellement les pompier. Malheureusement dans notre activité, il y a une intervention de pompier par semaine. Si une personne ne va pas bien, nous allons également le signaler à ses proches voire médecins ou infirmiers.
Quelle est la différence entre « portage à domicile » et « service de repas à domicile » ? Justement, la veille sociale est la différence majeure. À la différence des service de repas classique, nous nous tenons de rencontrer nos clients à chaque portage. Les services classiques peuvent laisser le repas au pas de la porte si personne ne répond.
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bah alors ?
Vous n'êtes pas seul
La maison de l'emploi de l'Est Var depuis une décennie maintenant organise « La journée de l'Entrepreneur ». D'une simple journée d'accueil aux porteurs de projets, l'événement s'est doucement transformé en « Quinzaine de l'Entreprise ». Du 6 au 20 octobre, les ateliers et autres conférences se sont mélangés à des soirées pour parfaire son réseau ou encore à des petits déjeuners organisés par l'Union Patronale du Var. Avec ses 13 partenaires (ADIE, Couveuse Interface, Pôle Emploi, Initiative Var...), la Maison de l'Emploi de l'Est Var propose une offre complète permettant aux futurs entrepreneurs de rencontrer l'Insee ou la Chambre de Commerce et d'Industrie du Var pour le côté étude de marché, des couveuses d'entreprise et des avocats pour l'élaboration des statuts et l'immatriculation, mais aussi des banques et des « Business Angels » pour le financement. Parce qu'il est difficile de concrétiser un projet d'entreprise, ce genre d'événement est très important pour la transmission de la bonne information et donc pour bien démarrer dans le monde de l'entreprise. Isabelle Fotia, directrice de la Maison de l'Emploi a répondu à quelques questions. Aujourd'hui, nous nous rencontrons pour la « Journée de la Création » au Palais des Congrès. Cet événement fait partie de la « Quinzaine de l’Entreprise ». Quel est le but de cette journée ? Dans le cadre de cette 11e édition, ce qu'on a souhaité c'est réunir à nouveau l'ensemble des acteurs qui interviennent dans le parcours d'un créateur d'entreprise et de rendre un peu plus lisible ce parcours de création. En parallèle se tiennent différents ateliers sur des enjeux comme les aides au financement, trouver sa clientèle et puis partager un petit peu plus sur les risques de l'entrepreneuriat. L'idée c'est que la création d'entreprise n'est pas simplement sortir du chômage, mais avoir un projet finançable et rentable. Quel est le profil des futurs entrepreneurs qui viennent à cette journée ? On a quand même plus de la moitié qui viennent uniquement pour s'informer de façon globale, c'est ceux qui sont au stade de l'émergence de l'idée. Après on a des personnes qui sont quasiment à l'ouverture. Mais en grande majorité c'est « pourquoi pas la création en termes d'activité professionnelle ». Ils sont pour la plupart en parcours de création suivi par Pôle Emploi ou l'ensemble des accompagnateurs. Il y en a d'autres qui viennent parce qu'on a fait une campagne de communication radio et affichage importante. L'objectif est de ramener « monsieur Tout-leMonde » qui est parfois salarié, parfois retraité, parfois déjà à son compte, mais face à quelques difficultés, pour qu'ils viennent s'informer ou
reprendre des conseils. On attend environ 300 personnes sur la journée. Avez-vous des nouvelles des créateurs d'une édition à l'autre ? On a accueilli près de 2700 porteurs de projets depuis la première édition, et en effet nous en suivons certains. Pour rentrer dans la manifestation, il faut d'abord remplir un questionnaire qui décrit le projet. La grande majorité accepte de laisser leurs coordonnées et nous continuons à les informer. On a entre 10 et 15% de personnes que l'on continue de voir et il y en a certains qui disparaissent parce qu'il ont fini de créer, ils en sont au bon stade. Il reste à améliorer ce suivi, nous aimerions bien savoir ce que deviennent les uns et les autres. Nous sommes à une nouvelle étape où nous allons établir une évaluation de ce à quoi ces actions ont servi et où en sont les créateurs qui viennent à la journée. Demain la journée est consacrée à la transmission de l'entreprise, pouvez-vous nous en dire plus ? L'idée c'est de faire rentrer dans la tête de tout le monde et de tous les chefs d'entreprise que lorsqu'on a une entreprise soit on ferme soit on la transmet, il n'y a pas d'autres solutions. Transmettre une entreprise peut prendre entre 2 et 3 ans, donc on peut s'informer à tout moment. Ce n'est pas parce qu'on vient assister à la journée que les clients et les fournisseurs vont paniquer !
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o.d.i.l. qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire?
L'INSEE (Institut National de la Statistique et des Études Économiques) est le checkpoint obligatoire pour toutes entreprises. En plus d'attribuer à toutes nouvelles sociétés l'immatriculation obligatoire, l'institut a développé un site interactif pour aider tous les créateurs d'entreprise à avoir une vision globale de leur future zone de marché. Pourquoi l'INSEE est présent à cette journée ? Marina Hocquet : Parce que l'INSEE a un site (www. insee.fr) et que sur ce site on peut accéder à un outil qui est totalement gratuit et qui s'appelle ODIL : Outil d'aide au Diagnostic d'Implantation Locale. C'est un outil qui permet de réaliser un début d'étude de marché pour un porteur de projet. Les futurs entrepreneurs peuvent sur cet outil choisir la zone où ils veulent s'implanter et la zone où ils comptent toucher leurs clientèles. Ils définissent l'activité qu'ils veulent exercer et ensuite l'outil produit une quinzaine de pages de documentation qui renseigne sur la population potentielle, une indication des entreprises déjà installées sur la zone qui exercent déjà cette activité. Cela permet de se faire une idée de la faisabilité de l'activité, de connaître sa pertinence sur le secteur. Donc, c'est une carte qui répertorie tout ce que l'INSEE a déjà répertorié depuis toutes ces années ?
En fait quand on choisit la zone, c'est l'outil qui va sortir des statistiques sur la zone précisément. Sur la consommation du produit que la personne veut vendre ou créer, sur la structure de la population, etc. Mis à part ODIL, l'INSEE se situe ailleurs dans la création de l'entreprise ? Morgane Leconte : l'institut se situe à l'étape de l'immatriculation. Quand une entreprise se crée, elle a besoin d'un numéro SIREN, et c'est l'INSEE qui attribue ce numéro. Une personne physique comme une personne morale vont faire leurs formalités auprès d'un centre comme la chambre de Commerce ou la chambre d'Agriculture en fonction de son activité. Le centre de formalité nous envoie la demande d'inscription et on immatricule la société. C'est comme un numéro de sécu, mais pour une société. MH : sur le site il y a également des conseils pour les entreprises pour prendre connaissance des démarches à suivre pour s'immatriculer ou pour choisir son code d'activité. Parce qu'en plus du numéro SIREN, il y a un code d'activité attribué à l'entreprise.
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Les infos de la chambre de commerce
Acteur incontournable de la création d'entreprise, la Chambre de Commerce et d'Industrie du Var propose des tonnes de prestations effectuées par des personnes aussi compétentes qu'expérimentées ! Preuve en est, les quelques conseils que l'on a pu recevoir au début de notre aventure journalistique viennent de cette chambre et plus particulièrement de Christel Bourgeois qui connaît l'économie locale de A à Z. Christel Bourgeois, quelles sont les différentes prestations de la Chambre de Commerce et de l'Industrie (CCI) ? Nous avons un dispositif d'accompagnement à la création d'entreprise. C'est à ce titre que nous participons à cet événement. Ce dispositif d'accompagnement élaboré depuis quelques années commence par une réunion collective que l'on nomme « Rendez-vous de la Création ». Elle est déclinée dans toutes les antennes du Var. À l'issue de cette réunion, on peut recevoir le porteur de projet selon ses désirs, en rendezvous individuel, une ou plusieurs fois. L'objectif c'est de le porter jusqu'à l'immatriculation. Pour assortir ces différents rendez-vous, nous avons également un atelier "forme juridique" : quand la personne est avancée dans son projet. Et après des diagnostics spécialisés, Nous proposons des rendez-vous de l'entrepreneur sur des thématiques diverses et variées, sur les projets ou sur les nouveaux dirigeants. Nous organisons des formations, « 5 jours pour entreprendre », qui aident le porteur de projet à construire son business plan. En parallèle de ça, on a mis en place aussi une plateforme web "CCI business builder" (https://business-builder.cci.fr/) qui permet pour quelqu'un d'un peu aguerri de construire son business plan tout seul chez lui, ou alors en ayant une assistance physique, ou par mail. L'antenne de la CCI installée à Saint-Raphaël s'occupe de quel secteur ? On s'occupe de la CAVEM et du canton de Fayence. Quel est le profil de l'entrepreneur local? C'est assez varié. Nous recevons de jeunes entrepreneurs, mais nous avons pas mal de personnes de plus de 50 ans qui sont au chômage et qui cherchent à créer leur emploi. Nous constatons qu'il y a moins de femmes en ce moment. Les entrepreneurs séniors sont souvent les plus diplômés. J'en rencontre beaucoup : consultants, cadres moyens ou supérieurs, qui voient leurs revenus diminuer et qui souhaitent cumuler création d'entreprise et retraite. Ils sont souvent diplômés et retravaillent pour leur ancienne entreprise, mais en consulting. Sur des métiers de l'hôtellerie et restauration, les gens sont moins diplômés. Globalement pour les ressortissants de la CAVEM, on a 95% de créateurs d'entreprises et 5% de repreneurs. Une variable intéressante est celle des microentreprises. Cette forme juridique existe depuis 2008, année où il y a eu une augmentation de création exponentielle de ce statut. Le nombre de créations de microentreprises avait baissé ces trois dernières années, mais ça reprend de l'ampleur. Alors est-ce que c'est à l'annonce du doublement de plafond du chiffre d'affaires? c'est possible. Une autre tendance importante en ce moment, c'est le nombre grandissant de transmissions d'entreprise. Il y a beaucoup d'entrepreneurs qui cherchent à céder.
Ils cherchent à céder mais est-ce qu'ils réussissent ? Ha ça, réussir à céder est une autre affaire ! C'est pour cela que l'on a mis en place la « Journée de la transmission » et un atelier sur la valorisation de l'entreprise. Aujourd'hui il y a un prix de marché et la difficulté est de mettre en relation un repreneur avec un cédant sur la valeur de l'entreprise. Il y a beaucoup d'entreprises à céder en ce moment pour deux raisons : d'abord parce qu'il y a des gens qui veulent changer de vie, et surtout les départs à la retraite parce que c'est la catégorie qui veut ça ! Il y a beaucoup de personnes qui se lancent dans la restauration encore ? Oui. L'activité sature, mais il y a encore beaucoup de demandes. Notre discours à ce moment-là c'est un peu de les dissuader ou alors de les tourner vers des transmissions d'entreprise. D'où viennent vos informations concernant les métiers ? On travaille avec les fiches métiers de l'APCE (Agence Pour la Création d'Entreprises, NDLR) qui s'appellent AFE maintenant (Agence France Entrepreneur, NDLR). Elles fournissent la structuration d'un métier au niveau national. Il faut quand même les ramener au niveau local. Nous avons quand même une spécificité locale qui est la saisonnalité. Quels sont les métiers qui ont le vent en poupe ? Les activités de service à la personne ont de l'avenir. Il y a beaucoup de création dans le marketing digital. Ce sont souvent des start-ups qui se créent dans ce domaine. Nous avons toujours plus ou moins les mêmes projets de commerces ambulants... C'est pour ça que je disais qu'il y a un retour de la microentreprise parce qu'on est plus dans des prestations simples, et parce que les gens manquent d'apports. En fin de compte, la clé c'est d'avoir un apport. Je pense qu'il faut en avoir un minimum. Et les SARL et SAS a 1€ ? Peu importe. On oublie le côté juridique de la souscapitalisation. Dans le cas d'une société au capital de 1€, si on fait des pertes, automatiquement on se retrouve à une valeur inférieure à la moitié du capital social et on se retrouve en dépôt de bilan. Donc il faut renflouer avec des capitaux propres et ce n'est pas la bonne solution. Et puis l'histoire de la trésorerie c'est aussi se dire à un moment donné "Je crée une entreprise, mais de quoi je vis ?" . Alors si l'entrepreneur a de quoi vivre à côté, il peut se permettre des pertes car il renflouera avec son argent personnel. mais cela veut dire qu'il a de l'apport. Si, au contraire, l'entrepreneur n'a rien du tout, il devra générer du chiffre d'affaires immédiatement pour payer les charges, son loyer son assurance et tout le reste. Donc il faut un minimum, sinon il y a le couperet au-dessus de la tête et au bout de 6 mois, c'est terminé.
LA CAMPAGNE DE RUSSIE Bon ben ça c’est fait. L’Equipe de France de football s’est qualifiée, dans la douleur et sans briller, pour la Coupe du monde 2018, qui se déroulera en Russie l’été prochain. C’est l’occasion de signaler qu’il s’agira de la douzième compétition internationale consécutive disputée par les Bleus. Certes, Coupes du Monde et Championnats d’Europe ont récemment multiplié les cartons d’invitation, mais cela n’aura pas empêché durant ce laps de temps, de grandes nations du foot telles que le Portugal, l’Angleterre ou les pays bas de manquer quelques rendez vous. Cette continuité dessine une réussite, et, en filigrane, une sorte d’âge d’or du foot français (de sélections), surtout si l’on ajoute que la France a, durant les onze compétitions précédentes, disputé quatre finales et décroché deux titres.
à de multiples balbutiements dans le jeu, ainsi qu’à de nombreuses valses-hésitations sur les joueurs. Si l’on examine les trois derniers champions du monde, - Italie 2006, Espagne 2010, Allemagne 2014, pour ceux qui auraient regardé ailleurs -, quel air de famille y découvre-t-on ? Celui-ci : de très grands joueurs, parmi les meilleurs du monde à leurs postes respectifs, mais surtout dotés de la maturité humaine et technique nécessaire pour s’insérer dans un collectif huilé. La Coupe du Monde s’offre à de équipes expérimentées, ayant un socle de joueurs décisifs et centraux âgés de 26 à 32 ans (c’était aussi le cas de France 1998).
Le premier motif d’être sceptique se fonde sur des éliminatoires poussives. Dans un groupe accessible, les bleus se sont qualifiés à la dernière journée, cahincaha, en marquant dix-huit buts en dix matches éliminatoires. L’Espagne en a mis exactement le double, et la Belgique et l’Allemagne, quarante-trois chacune. Ces trois équipes à l’évidence sont prêtes pour le grand défi, et les français sont loin de l’être.
L’Italie 2006 avait Pirlo, Buffon, Zambrotta, Totti, Del Piero et Cannavaro ; l’Espagne 2010 Iniesta, Torres, Xabi Alonso, Villa, Casillas et Xavi ; l’Allemagne 2014 Ozil, Hummels, Khedira, Neuer, Schweinsteiger et Lahm. En 2018, alors qu’Allemands, Espagnols et Brésiliens – voire Belges et Portugais, outsiders crédibles – souscriront à nouveau à ce schéma, seuls Antoine Griezmann et N’Golo Kanté chez les français font partie des top players installés à leur poste. L’hexagone possède pléthore de très grands espoirs, à commencer par la pépite Kylian Mbappé, mais qui ne sont pas encore dépolis. Mbappé mais aussi Varane et Pogba, voire Benjamin Mendy, Adrien Rabiot et Ousmane Dembélé, deviendront peut-être des top players (ils en ont le potentiel), mais cette métamorphose, si elle a lieu, ne risque pas d’être achevée l’année prochaine. Dès lors réitérer le quart de finale atteint au Brésil serait déjà une honorable performance. En Russie, les bleus seront encore chenille, le papillon sera, peut-être, pour l’exercice suivant.
Car cette inefficacité statistique correspond
Thierry Saunier
Sur le long terme, tout va bien. Sur le long terme, soit, mais pour l’année prochaine ? Car aller en Russie, rien de mieux, mais pour y faire quoi ? De la simple figuration, ou un peu mieux que ça ? Finaliste du dernier Euro – à domicile -, l’Equipe de France devrait en toute rigueur faire partie des favoris logiques et légitimes ; or ce n’est pas le cas. Pour quelle(s) raison(s) ?
Littérature
UTOPIES REALISTES, OXYMORON … OU PAS ? S’il est difficile de définir ce qu’est un chef-d’œuvre en littérature, tant la subjectivité y joue un rôle essentiel, peut-être – je dis bien peut-être - est-il plus aisé, en sciences humaines, d’esquisser une définition communément partagée de ce concept à la fois ambivalent et essentiel de tout art : un livre qui serait, disons, à la fois un régal et une référence, qui allierait plaisir de lecture et documentation impeccable, originalité et érudition. « Conjurer la peur », le stupéfiant ouvrage de Patrick Boucheron, aux confluents de l’histoire de l’art, du traité politique et du récit personnel, sinon autobiographique, en serait un parfait exemple. Mais il y a peut-être, dans ce secteur de l’édition, et dans lui seul, un type de livre aussi intéressant que le chef-d’œuvre : il s’agit de l’essai stimulant mais inaccompli, à la fois discutable - dans le meilleur sens du terme - et contestable, qui déconcerte et intrigue, qui parfois séduit et parfois irrite, sans jamais vraiment convaincre tout à fait. « Utopies réalistes », de Rutger Bregman, correspond stricto sensu à cette définition. Il s’agit avant tout d’un livre à la trajectoire éditoriale surprenante : tout d’abord rédigé en néerlandais (langue minoritaire s’il en fut jamais), c’est dans sa traduction anglaise qu’il est devenu un best-seller international. Et c’est traduit de la langue anglaise qu’il apparaît ces jours-ci sur les tables de nos librairies et médiathèques préférées, aux recommandables éditions du Seuil. Précisons cependant que, comme il s’agit de journalisme – de bon niveau –, cette double déperdition est moins préjudiciable que si c’était de la littérature. Nombreux sont mes interlocuteurs, lorsque je leur parlais de mon plaisir teinté d’agacement à la lecture de ce livre, à avoir évoqué en réponse à son titre le mot de contradiction. En langue française soutenue – et je me pique d’écrire ainsi, du moins lorsque l’envie m’en prend -, un syntagme de deux mots qui se contredisent l’un l’autre est désigné par le nom d’oxymoron. Alors, posons, Bah alors ? oblige, la bonne question, non sans, Saunier oblige, avoir longtemps tourné autour d’elle sans conclure (reproche d’une de mes ex, au passage) : « Utopies réalistes », le livre comme ce qu’il décrit, est-il un oxymoron ? Ma foi, c’est en tout cas un ouvrage qui prend à
rebrousse-poil les idées reçues : ainsi le premier chapitre s’intitule–t-il « pourquoi il faut donner de l’argent aux gens ». Bregman y raconte, sur un ton très romanesque, quatre expériences réelles - en Angleterre, aux Etats- Unis, au Malawi, au Canada – dans lesquelles des sommes conséquentes ont été distribuées sur une petite échelle à un nombre limité de personnes : contrairement à ce que vous en auriez attendu – qu’en sais-je après tout ? -, en tout cas contrairement à ce que moi j’en attendais, non seulement les individus en question ne cessent pas complètement de travailler, bien au contraire, mais de plus leurs investissements s’avèrent plutôt avisés. Evidemment, ce plaidoyer latéral et pourtant lourdingue en faveur du revenu universel ne tranche en rien le débat ; qu’en seraitil à l’échelle d’une société ? Mais si les réponses du livre ne convainquent pas toujours, les questions qu’il pose ont le mérite de sortir des sentiers battus – renommés dans la novlangue up to date « autoroutes de l’information. »
Thierry Saunier
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bah alors ?
trois bonnes raisons • trois bonne Jeune femme, de Léonor Serraille Au ciné-club au Vox le lundi 6 novembre à 20 h
Le Pitch : Un chat sous le bras, des portes closes, rien dans les poches, voici
Paula, de retour à Paris après une longue absence. Au fil des rencontres, la jeune femme est bien décidée à prendre un nouveau départ. Avec panache.
3 bonnes raisons :
Parce que c’est un film frais, drôle et sympa Parce que Laetitia Dosch, jeune actrice de grand talent, y campe une fofolle loufoque et attachante Parce qu’il a obtenu la Caméra d’Or au dernier festival de Cannes
Blade Runner 2049, de Denis Villeneuve
Toujours en salles au Lido
Le Pitch : En 2049, la société est fragilisée par les nombreuses tensions entre
les humains et leurs esclaves créés par bioingénierie. L’officier K est un Blade Runner : il fait partie d’une force d’intervention d’élite chargée de trouver et d’éliminer ceux qui n’obéissent pas aux ordres des humains. Lorsqu’il découvre un secret enfoui depuis longtemps et capable de changer le monde, les plus hautes instances décident que c’est à son tour d’être traqué et éliminé. Son seul espoir est de retrouver Rick Deckard, un ancien Blade Runner qui a disparu depuis des décennies...
3 bonnes raisons :
Parce que c’est la suite du film mythique de Ridley Scott (1982) Parce que Harrison Ford y revient, et que Ryan Gosling y arrive Parce que c’est une réussite, à la fois fidèle à l’univers du film original, et cependant différente, bien menée et intrigante
The square, de Ruben Ostlund Toujours en salles au Vox
Le Pitch : Christian est un père divorcé qui aime consacrer du temps à ses
deux enfants. Conservateur apprécié d’un musée d’art contemporain, il fait aussi partie de ces gens qui roulent en voiture électrique et soutiennent les grandes causes humanitaires. Il prépare sa prochaine exposition, intitulée « The Square », autour d’une installation incitant les visiteurs à l’altruisme et leur rappelant leur devoir à l’égard de leurs prochains. Mais il est parfois difficile de vivre en accord avec ses valeurs : quand Christian se fait voler son téléphone portable, sa réaction ne l’honore guère… Au même moment, l’agence de communication du musée lance une campagne surprenante pour The Square : l’accueil est totalement inattendu et plonge Christian dans une crise existentielle.
3 bonnes raisons :
Parce que c’est la Palme d’Or du dernier Festival de Cannes Parce que c’est un film très drôle, mais si, mais si Parce que cette réussite et cette récompense témoignent toutes deux de la vitalité du cinéma suédois
culture
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es raisons • trois bonnes raisons Corps et âme, de Ildiko Enyedi Toujours en salles au Vox
Le Pitch : Mária, nouvelle responsable du contrôle de qualité et Endre, direc-
teur financier de la même entreprise, vivent chaque nuit un rêve partagé, sous la forme d'un cerf et d'une biche qui lient connaissance dans un paysage enneigé. Lorsqu'ils découvrent ce fait extraordinaire, ils tentent de trouver dans la vie réelle le même amour que celui qui les unit la nuit sous une autre apparence...
3 bonnes raisons :
Parce que c’est un film hongrois merveilleux de délicatesse, de poésie et d’émotion Parce qu’il raconte une histoire d’amour formidable entre deux personnes cabossées par la vie Parce que c’est l’Ours d’Or du dernier festival de Berlin
Mise à mort du cerf sacré, de Yorgos Lanthimos
En novembre au Vox
Le Pitch : Steven, brillant chirurgien, est marié à Anna, ophtalmologue res-
pectée. Ils vivent heureux avec leurs deux enfants Kim, 14 ans et Bob, 12 ans. Depuis quelques temps, Steven a pris sous son aile Martin, un jeune garçon qui a perdu son père. Mais ce dernier s’immisce progressivement au sein de la famille et devient de plus en plus menaçant, jusqu’à conduire Steven à un impensable sacrifice.
3 bonnes raisons :
Parce que Lanthimos est complètement barge Parce que ce film s’inscrit dans la lignée du précédent, « The Lobster » : même univers inquiétant, grinçant et absurde Parce que Colin Farrell et Nicole Kidman y incarnent un couple idéal détruit par une machination luciférienne
Le musée des merveilles, de Todd Haynes En novembre au Vox
Le Pitch : Sur deux époques distinctes, les parcours de Ben et Rose. Ces deux
enfants souhaitent secrètement que leur vie soit différente ; Ben rêve du père qu'il n'a jamais connu, tandis que Rose, isolée par sa surdité, se passionne pour la carrière d'une mystérieuse actrice. Lorsque Ben découvre dans les affaires de sa mère l’indice qui pourrait le conduire à son père et que Rose apprend que son idole sera bientôt sur scène, les deux enfants se lancent dans une quête à la symétrie fascinante qui va les mener à New York.
3 bonnes raisons :
Parce que Todd Haynes est le cinéaste génial de « I’m not there » et de « Carol » Parce que c’est un film d’une grande maîtrise technique se passant pour partie en 1927, pour partie en 1977 Parce que la partie se déroulant en 1927 est filmée dans un noir et blanc muet d’une élégance achevée
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bah alors ?
On sort où et quand? Saint-Raphaël
Puget sur Argens
Samedi 4 novembre 15e salon du mariage - Palais des Congrès
Du mercredi 8 au dimanche 12 novembre 26 ème Festival Régional de Théâtre Amateur organisé par la Compagnie du QUIPROQUO à l’Espace Culturel Victor Hugo.
Jeudi 9 novembre Saison humour - Patrick Bosso 20h30 - Espace Félix Martin Vendredi 10 novembre Musique du monde - Susheela Raman Aggloscènes - 20h30 - Palais des Congrès
Samedi 18 et dimanche 19 Les Z’Enfoirés de Puget joueront leur nouveau spectacle « Sur le chemin du bonheur » à l’Espace Culturel Victor Hugo. Samedi, à 20h30, et dimanche, à 16h. Entrée : 10€.
Roquebrune sur Argens
Fréjus
Vendredi 17 novembre Don du sang, organisée par l’Etablissement Français du Sang. Salle Molière, au Village, de 8h30 à 12h.
Du 3 au 5 novembre Fête de la bière - Espace Caquot Base Nature
Samedi 18 novembre Soirée "Tout-en-art" organisée par les Esterelles. Expo et concert livre dès 18h30 puis représentation théâtrale de 'Des gars, culture et confiture" à 20h30. Salle Robert Manuel, aux Issambres Du jeudi 23 au samedi 25 novembre 63 ème Rallye du Var, organisé par l’ASAC du Var. Manifestation organisée dans le cadre de la dernière manche du Championnat de France des Rallyes 2017.
samedi 4 novembre AMSLF / Grésivaudant Le Trouvet 2 Tennis de table Nationale 3 - Salle Jean Vilain samedi 4 novembre Etoile FC / Tarbes Football National 2 - Stade Louis Hon (Saint-Raphaël)
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▶ VEN. 17 NOV. 20H30
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