Portfolio d'Architecture - Baptiste Le Gouard

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PORTFOLIO BAPTISTE LE GOUARD



SOMMAIRE 04. CURRICULUM VITAE 06. MAISON SÉSAME

Projet de Fin d’Études Permanence

24. MÉMOIRE

Le Refuge à travers l’Exil

26. PROJETS

L’Agora - Master 2 B-Neighbours - Master 1 (Concours) G+3 - Licence 3

46. WORKSHOP

«Impostergables», EAHR - Master 1 Versopolis, ENSAB - Licence 3 No-Made, ENSAB - Licence 2

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BAPTISTE LE GOUARD 153 rue Danielle Casanova, 93 300 Aubervilliers (Permis B) legouard.baptiste@gmail.com +33 6 17 82 47 63

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QUALIFICATIONS 2021 - 2020

Diplôme Universitaire «Espaces Communs» Yes We Camp, Ancoats, Université Gustave Eiffel

Master «Migrations», spécialité Anthropologie, EHESS, U. Paris Panthéon-Sorbonne, Institut Convergences Migrations 2019 2018 - 2017 2015 2014

EXPÉRIENCES 2020 - 2019 2019 Juin

Architecte Diplômé d’État École Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne (ENSAB) Master 1 à «la Universidad de Valparaiso», Chili BAFA Baccalauréat Scientifique Mention Très Bien et BACHIBAC (Baccalauréat Espagnol) Permanence à la «Maison Sésame» Responsable Projet, Programmation et Communication Co-Fondateur de l’association Projet de Fin d’Études - Prémisses de la «Maison Sésame» «Une expérimentation architecturale hospitalière»

2019 Février

Mémoire de Recherche de Master 2 «Le refuge à travers l’exil - l’expérience du camp de la Linière»

2019 - 2018

Monitorat pour un atelier de Licence 2 à l’ENSAB, «Techniques et outils de représentation dans l’espace»

2018 Avril - Juillet 2017 Novembre 2017 Juillet - 2016 Mars 2017 Février 2016 Septembre

Chantier Construction Terre, la Casa de Carolina, Chili Workshop EAHR «Arquitectura y Derechos Humanos» Biennale de Valparaiso «Impostergables», Chili Volontaire investi dans la gestion du camp de la Linière avec l’association Utopie 56, à Grande-Synthe Organisateur du Workshop Versopolis à Rennes Suivi de chantier avec Architour au Mans

COMPÉTENCES ET CENTRES D’INTÉRÊT Informatique Langues Bénévolats Loisirs

PC / MAC, Suite Adobe, AutoCAD, Sketchup, Archicad, Artlantis Français, Espagnol (courant), Anglais (courant), Kurde (initié) Maison Sésame, Utopia 56, D’ici et d’Ailleurs, Les Amitiés Kurdes de Bretagne, Mairie de Grande Synthe Volley ball, Natation, Littérature, Dessin, Voyage

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PFE - MAISON SÉSAME

EXPÉRIEMNTATION ARCHITECTURALE HOSPITALIÈRE Atelier P.Madec & N.Sbiti / Herzeele (59) Réalise en binôme Léa Lambert.

«Aujourd’hui, notre collectif se fédère à travers la volonté commune d’expérimenter l’acte d’hospitalité. Face aux contrôles et à la répression qui visent certaines mobilités, notament aux frontières, notre initiative humaine appelle à reconsidérer les fondements de la notion d’accueil. En effet, l’objectif ici est bien d’accueillir et non d’héberger. On considère alors le partage, la confiance et le vivre-ensemble que cette notion reflète. La (ou les) Maison Sésame ne sera pas un abri d’urgence qui répond à une logique du « mieux que rien ». Elle sera un refuge qui résiste, à son échelle. Elle sera un lieu de partage où les différences génèrent l’effervescence des savoirs et des expériences. Elle sera le témoignage de la résilience de ses habitants aux multiples histoires. Elle sera une maison, un marché, un théatre (etc), ouverts à tous.»

Notre PFE s’intègre dans une démarche collective, qui réunit des habitants du Dunkerquois, soucieux de construire un accueil digne pour les personnes exilées en transit sur le territoire. En février 2019, l’opportunité de s’installer dans une propriété du village d’Herzeele propulse le projet dans une réalité immédiate. Dès lors, en habitant sur site, l’objectif est de se confronter à la faisabilité d’une telle initiative qui se veut pérenne et d’en comprendre les enjeux. Léa et moi-même, proposons alors une première approche programmatique et technique, portée par l’ambition de construire un lieu qui a du «sens», aussi bien pour les individus de passage, que pour les habitants du village. Six mois d’occupation qui sont l’occasion d’une première production graphique qui rend compte de nos objectifs communs.

- Dessin du collectif -

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- Dessin perspective du projet de rĂŠhabilitation -

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- Dessin perspective du village d’Herzeele et de ses services- -

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- Photographies de la maquette (Ä‚Å chelle :1/50) -

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La réhabilitation du site s’organise autour d’un phasage qui doit permettre d’augmenter progressivement sa capacité d’accueil. On distingue ainsi deux types d’espaces. Il y a d’abord, les «espaces clés», qui sont des lieux dont la réhabilitation va permettre de garantir un accueil et une cohabitation dignes. Ils concernent principalement les espaces techniques liés à l’hygiène ou à la nourriture. Ils sont donc considérés comme fixes et dessinés dès aujourd’hui afin de répondre à de possible financements extérieurs. Ensuite, il y a les espaces dits « inattendus ». Ce sont des espaces caractérisés par un programme et un aménagement plus flexibles. L’objectif est de pouvoir les adapter aux développements du projet et aux possibles initiatives et savoirs-faire de ses habitants. Leur réhabilitation s’adaptera aussi aux opportunités de réemploi de matériaux locaux dans une logique écologique et économique.

- Schémas représentant les intentions de réhabilitation et de planification -

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- Pages 12-13 : Dessin illustrant la programmation des espaces et leurs usages -

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- Coupes transversales et élévation nord de la maison et de ses extérieurs -

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PERMANENCE MAISON SÉSAME COORDINATEUR PROJET, PROGRAMMATION ET COMMUNICATION Association loi 1901, à Herzeele (59)

L’association «Maison Sésame» est créée en mars 2019. Nous sommes alors 4 permanents, prêts à nous engager pour un minimum d’un an et demi, afin d’habiter le site et d’expérimenter ses potentialités. Beaucoup d’acteurs locaux et associatifs nous accompagnent, et rares sont les moments où la maison reste vide. À travers 4 thématiques, nous allons résumer ici nos actions : 1/ D’abord «Accueillir». Dès mars 2019, l’association ouvre ses portes aux personnes exilées à la rue. Ces premières rencontres permettent ainsi de confronter l’espace, et aussi nous-même, aux enjeux d’accompagnement et de cohabitation d’une telle démarche. Sensibles aux principes d’agentivité et d’horizontalité, ce partage est l’occasion d’amorcer des premiers principes d’organisation collective. 2/ Ensuite «Consrtuire». La pensée du projet se veut collective et empirique. Le «faire» et le «savoir-faire» artisanal sont donc pour nous des outils qui interviennent quotidiennement, aussi bien comme facteur de cohésion que de développement. Cela se matérialise par exemple, par l’aménagement de nouveaux espaces (atelier photo,

boulangerie, potager ..) et aussi par l’organisation de chantiers collectifs plus conséquents. 3/ Ensuite «Rassembler». C’est-à-dire, fabriquer la culture commune du lieu. Il s’agit là d’inviter le plus grand nombre à venir à la «Maison Sésame», mais aussi de fédérer des acteurs multiples et parfois divergents. Nous avons ainsi organisé plusieurs événements publics et festifs. 4/ Enfin «Diffuser». Notre démarche s’appuie sur la valorisation des forces en présence. Le travail d’écriture, et de photographie nous permet d’archiver nos actions, mais aussi de tendre vers une approche réflexive. L’objectif est aussi de pouvoir partager ces expériences avec d’autres initiatives du territoire ou d’ailleurs. Nous diffusons ainsi plusieurs documents tels que «Les Sésamettes», un petit journal trimestriel.

Aujourd’hui l’association poursuit ses actions. Plus de 100 personnes ont été accueillies. Plusieurs chantiers collectifs ont été organisés, et d’autres événements festifs sont à venir, on l’espère. https://maisonsesame.org

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- Photographie du premier chantier collectif d’aoÝt 2019 -

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ACCUEILLIR - Photographies du quotidien à la Maison Sésame -

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CONSTRUIRE - Photographies de chantiers de construction et de création d’un potager -

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RASSEMBLER - Photographies de plusieurs journĂŠes portes-ouvertes -

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DIFFUSER - Extraits des «Sésamettes 02», les nouvelles publiées de l’association -

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LE REFUGE À TRAVERS L’EXIL L’EXPÉRIENCE DU CAMP DE LA LINIÈRE, GRANDE SYNTHE Mémoire/ Master / Directrice de recherche : A-L. Sourdril

exclusion presque absolue, la définition de cet abri s’avère complexe. Il n’est pas uniquement l’objet factuel qui abrite, ou qui assure la protection essentielle du corps. En effet, il s’inscrit dans une combinaison plus sensible qui prend comme finalité la reconnaissance de l’ «être au monde». À ses premières heures, le camp « humanitaire» de Grande Synthe met en lumière une nouvelle posture d’accueil. En proposant une prise en charge inconditionnelle, il devient l’exemple d’une hospitalité d’abord éthique avant d’être politique. Il défend ainsi la considération de l’être humain en exil. Au moment de sa construction, il formalise ainsi un lieu de vie qui doit accueillir l’occupation temporaire de ses habitants en transit. Cet écrit met ainsi en corrélation, les dimensions sociospatiales des notions paradoxales et pourtant indisociables, de refuge et d’exil. En liant espace et enjeux migratoires dans le teritoire des Hauts-de-France, il questionne l’objet architectural du Camp de la Linière et son histoire.

«Depuis que l’homme est homme, il cherche le refuge idéal comme tous les êtres vivants.» Fiona Meadows. Les territoires du Calaisis et du Dunkerquois témoignent des enjeux qui caractérisent notre mobilité contemporaine. Ils montrent les paradoxes qui construisent les murs de notre époque. L’économie propage les flux pendant que les politiques barrent les frontières. Les pouvoirs publics compromettent l’intégrité physique et psychologique de populations entières, pendant que d’autres rendent fructueuse une détresse humaine. Au milieu, se trouve l’exilé qui lutte pour sa survie. Sa persévérance est telle qu’il en naitra des bouts d’urbanité. Il transite sans connaissance de ses droits, ni de sa destination finale, ni de ses réelles possibilités d’avenir. Il connait la violence de son territoire d’origine, ou des multiples lieux de sa traversée, ou encore de la zone d’attente qui l’interrompt. L’insécurité qu’il subit est donc plurielle et permanente. Trouver refuge devient l’aspiration première. Néanmoins, à travers l’expérience d’une

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- Première page de couverture (dessin personnel) -

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L’AGORA

ÉQUIPEMENT DÉMOCRATIQUE ET SPORTIF Master / Atelier D.Jezequellou / Rennes (35) Réalisé en binôme avec Geoffrey Airiau.

Actuellement occupé par un centre hospitalier pédo-psychiatrique, le site du Bois Perrin est destiné à une opération de ZAC. Notre intervention requestionne les potentialités du lieu en y créant du logement, des activités mais également un espace public cohérent, ouvert sur le quartier et mettant en relation les différents programmes. Le coeur du site patrimonial, considéré aujourd’hui comme une réelle enclave urbaine, devient alors une agora ouverte à tous les citoyens.Notre proposition s’est attachée à réinterpréter le symbole démocratique et architectural qu’est l’agora. Cet espace central se positionne en carrefour piétonnier à l’échelle du site et du quartier. Il s’intègre au coeur des édifices patrimoniaux de l’ancien hôpital. La richesse du projet se situe dans l’hybridation des usages, qui y

est possible. Il rend accessible des espaces de rassemblement et de débat, pensés par ailleurs pour accueillir des activtiés sportives, culturelles ou artistiques, permettant ainsi une synergie humaine plus intense. Contrairement au traditionnel hémicycle, cette agora se divise en 4 plateformes de débats ayant différentes morphologies. Cette recomposition favorise ainsi l’hybridation et la cohabitation de nombreux usages dans un même espace. Enfin, l’unité spatiale du projet est mise en oeuvre grâce à un «mobilier-guide» de matérialité et de gabarit identiques, mais aussi de par une transparence visuelle et une circulation fluide. Enfin, l’ensemble de ces activés est recouvert par une toiture monobloc commune, créant un repère depuis l’extérieur.

- Photographie de la maquette (échelle : 1/200) -

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- Dessin perspective du projet urbain global -

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- Plan général du rez de chaussée - Page 29 : Axonométrie du «mobilier-guide» -

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- Coupes transversales et longitudinales -

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B-NEIGHBOURS

ACCUEILLIR DES EXILÉ,ÉE,S DANS UN CONTEXTE URBAIN

Concours «Place & Displacement» / Berlin Mention Honorable et Publication Réalisé avec Geoffrey Airiau, Philippine Barbato et Sibylle Pavageau. En 2018, le concours «Place & Displacement» propose une réflexion sur l’intégration des exilés au sein de la ville berlinoise. Nous choisissons alors de décentrer notre sujet et de parler avant tout de cohabitation. Notre pensée est simple, selon nous, seules les rencontres et l’inter-connaissance pourront garantir une intégration architecturale, sociale et culturelle réussie. Nous identifions donc plusieurs problématiques et acteurs présents aujourd’hui à Berlin. Apparaissent ainsi les enjeux suivants : une population d’exilé(e,es) vivant dans une grande précarité, une spéculation immobilière liée au tourisme de masse, un manque de logements croissant pour les habitants berlinois, et un parc automobile qui tend à être réduit pour des soucis écologiques. Par ailleurs, «B-Neighbours» est imaginé comme une multitude d’interventions s’appliquant à l’échelle humaine de la rue ou du quartier. Ce maillage doit permettre par la suite de former un réseau urbain,

interconnecté et diponnible pour tous. Le projet est donc présenté à travers un phasage temporel. Ce dernier comprend d’abord un inventaire des friches urbaines potentielles. Il suit ensuite une conception partagée avec les habitants portant sur un nouvel équipement public, hybridé avec des herbgements touristiques et des logements destinés à des éxilé(e,es). Suite à ces réalisations, la ville devient apte à laisser aux habitants en exil le choix de leur lieu de vie. Les edifices «B-Neighbours» deviennent des lieux modulables et évolutifs où cohabitent différents programmes et différentes vies.

- Logo «B-Neighbours» -

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- Perspective extĂŠrieure de la proposition 1.0 du projet -

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- Schémas résumant les problématiques mises en exergue -

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2 / COMMON DIALOGUE SOCIAL WORKERS & INTEGRATED REFUGEES

> Share and advise on the refugees’ needs. > Ensure the viability of spaces dedicated to refugees. > Ensure design matches with those needs and wishes. <

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RULES AND NORMATIVES

CONCEPTION TEAM

> Design the projects according to the specifications of the planification team. > Each agency designs a specific project according to the expressed needs by the local community and social workers.

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PUBLIC AUTHORITIES

> Identify, list Berlin’s vacant or semi abandoned parkings lots and make them available for the project. > Act as mediators between the project and the community. > Provide financial help

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DIALOGUE ABOUT EQUIPMENT AND USES

REFLEXION ABOUT THE PROJECT’S DESIGN AND USES

LOCAL COMMUNITIES

> Expresse their needs and wishes in terms of local equipment and community usages. > In concertation, choose a principal use. > Have a right to express themselves about the choosen site in the district where they live.

4/ REFUGEE’S CHOICE OF PLACE TO LIVE Friedrich kreuzberg

> Choise of the B-Neighbour according to family statu, their sensibilities and needs. > Mobile App imagined to aid people in job finding and work support.

- Schémas et axonométries des prémières étapes de l’intervention -

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5/ APROPRIATION TIME : A PROPOSITION GREEN ROOFTOP The re-appropriation of Berlin’s roofs is part of the Berliners’ way of life, just as common gardens. The greenhouse is one more shared space, a place of meeting, knowledges’ exchange and experimentation. It also allows a sustainable and economical food’s source.

THE PERMANENT USE The space is designed to insure the privacy of every new inhabitant. Every private room, without building opposite, offers an individual and suitable space, according to refugees’ needs. The shared spaces’ arrangement is functional and practical : vast, open to the community garden and distinguishable from private rooms by the central module. The number of bathrooms and storage units has to allow an easy cohabitation.

THE ROTARY USE The space, designed to only welcome temporary inhabitants, allows a simple and functional use. The shared spaces, minimised, are extended on the ground floor, in the community space, in order to favour interactions with the activities proposed by the local community and the refugees.

Social Worker Office

THE MODULAR USE The internal/external ground floor has to respond to multiple community uses. Spaces are free of access, adjustable and scalable, according to everyone’s needs and wishes. One regular space is dedicated to the permanent use, chosen by the community during the common dialogue. The rest of the spacial organisation changes according to a weekly planning elaborated by the community and the refugees, via the mobile app.

Wet Blocks

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- Page 26 : Axonométrie éclatée de la propostion 1.0 du projet - Page 27 : Schémas résumant les résultantes de l’intervention -

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G+3

L’HABITAT DU LITTORAL BRETON EN 2050 Licence/ Atelier P.Madec / Gâvres (56) Publication Exe Magazine Réalisé en binôme avec Geoffrey Airiau.

Gâvres, commune péninsulaire du Morbihan fait face à une menace d’envergure : la montée des eaux dûe au dérèglement climatique. Comment peuton repenser ce territoire qui, d’ici 2050, sera marqué par de fortes mutations climatiques, environnementales, sociales et économique? Ce projet est un travail prospectif sur un long terme proposant, d’abord une logique de réorganisation territoriale pour ensuite se pencher sur les manières d’habiter un quartier touché par des innondations quotidiennes. Sur la base d’un scénario utopique, nous avons imaginé un habitat innovant et bioclimatique implanté dans un territoire considérant ces nouveaux évènements environnementaux comme un avantage et non comme une menace. Le lotissement existant se compose d’habitats pavillonaires des années 70

dans un tissu urbain lache, dominé par la voiture et où le rapport à la mer est complètement entravé. L’enjeu réside donc dans une transition territoriale, architecturale et sociale prônant une certaine économie de moyen. Le choix s’est donc porté sur la surélévation des maisons existantes en conservant leurs structures ainsi que leurs façades. L’utilisation d’un principe constructif en ossature bois favorise l’évolutivité de ces maisons verticales qui possèdent une base commune mais restent personalisables à l’infini. Le R+1 devient le niveau des espaces de vie insubmersible tandis que le RDC est requestionné pour devenir un espace d’activité temporaire ou de stockage. L’espace extérieur au sol devient public et permet de nouveaux usages favorisant la vie du quartier hors période d’innondations.

- Dessin en élévation des premières intentions -

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- Plan masse général du projet (dessin à la main) -

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État des lieux.

Effacement du Parcellaire. Création d’axes piéton, Surrélévation en R+2 ou R+3 des habitats de canaux et de bassins de rétention paysagers. existants.

Création de coursives en R+1 (nouveau niveau Autonomie énergétique des habitats et Quartier autonome en période d’inondation. de référence). aménagement d’espaces publics et semi-publics.

- Axonométries évolutives de l’intervention urbaine et de son évolution en cas d’inondation -

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État des lieux.

Nouvelle structure porteuse en métal au RDC.

Structure haute de l’habitation en bois .

- Axonométries évolutives du principe construtif -

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Tour à vent

Eolienne à rotor hélicodal

Systeme Récupération + Filtrage des eaux de pluies

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Stockage trop-plein d’eau


Serre/Jardin d’hiver

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- Page 32-33 : Coupe téchnique d’un exemple d’intervention - Page 34 : Perscpectives et Plans d’un deuxième exemple d’intervention -

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- Perspectives évolutives montrant l’évolution des usages en période d’inondation -

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IMPOSTERGABLES WORKSHOP EAHR

Construction / Emergency Architecture & Human Rights (EAHR) / Valparaiso, Chili Publication ArchDaily EAHR est une ONG travaillant sur les problématiques de crises humanitaires, de conflits culturels, d’inégalités et de droits de l’homme. Durant la Biennale de Valparaiso, l’organisation propose de réaliser un prototype de leur dernier projet développé en Jordanie : 100 écoles pour accueillir des enfants syriens et jordaniens, habitant à l’extérieur du camp de réfugiés de Za’atari. La construction développe le principe technique de superadobe et dessine une forme architecturale inspirée des

édifices traditionnels du nord de la Syrie. Ce Workshop a ainsi regroupé une équipe internationnale qui a pu mettre en oeuvre le projet et l’ouvrir par la suite comme objet d’exposition à la Biennale. Le projet était situé stratégiquement au centre du parc culturel. Cette localisation a permis l’apport lumineux nécessaire à l’espace intérieur tout en inscrivant le prototype dans la balade suivie par les visiteurs du site. Le dôme a atteint un diamètre final de 3 mètres pour une hauteur de 4 mètres.

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VERSOPOLIS

WORKSHOP ÉTUDIANTS ENSAB

Construction / Equipe Organisatrice / Rennes (35) Ayant la possibilité d’organiser cette semaine de travail intensive, nous souhaitions proposer aux étudiants un projet détaché des démarches conventionnelles développées à l’école d’architecture. Nous avons décidé alors de questionner le sujet du bâti vacant, et donc les problématiques sociales et urbaines qu’il symbolise. Dans un contexte sociétal où la demande d’espace est toujours croissante, que faire de ces lieux oubliés et bien souvent dégradés ? L’architecte peut-il devenir

initiateur de projet et permettre à un bâti construit de retrouver une utilité-? Dans un nouveau quartier en plein développement, nous avons donc investi une ancienne cartoucherie militaire pour tenter de produire de nouveaux espaces. Des problématiques comme l’intergénérationalité, l’accessibilité, le partage culturel ont été soulevées. La volonté majeure était donc de pouvoir, à notre échelle, proposer aux habitants de la Courrouze, un lieu répondant aux enjeux sociaux du quartier.

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NO-MADE

WORKSHOP ÉTUDIANTS ENSAB

Construction itinérante / Rennes - Mont St Michel Au cours d’une marche de cinq jours, allant de Rennes au Mont Saint Michel, ont éte posées les questions du nomadisme, du vivre ensemble et de leurs liens avec l’architecture. Comment produire des objets architecturaux qui puissent participer au bon développement de cette micro-société d’un temps, tout en respectant une contrainte de mobilité? Voici la problématique qui a dirigé notre démarche constructive. Plusieurs professionnels, intervenant dans notre

projet, comme par exemple le collectif Etc ou Sophie RICARD, nous ont exposé leur manière d’appréhender le rôle de l’architecte. En effet, en mettant en avant l’aspect social et politique de ce métier, ces interventions nous ont ouvert à d’autres processus de conception et de réalisation. Cette expérience de marche a donc été l’occasion d’un partage pluridisciplinaire enrichissant entre des étudiants de différents cursus et des professionnels de divers horizons.

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