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Spirou Charleroi: Rien n’aura été épargné aux Spirous

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Kathy Wambé

Kathy Wambé

Charleroi: la saison de tous les malheurs Rien n’aura été épargné aux Spirous...

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Charleroi, marqué par deux campagnes décevantes, entendait bien enclencher une nouvelle dynamique. Une incroyable série noire (blessures, départs, décès) a ruiné tous ses espoirs. La leçon de ce chemin de croix ? Le courage (même d’un Spirou) a ses limites.

Après deux saisons noires, Spirou Charleroi, qui n’était plus cité comme favori (à peine bon outsider…) avait donné comme mission à son nouveau coach Jacques Stas de reconstruire le porte-drapeau du basket wallon. Il n’était plus question de titre, mais de rigueur, de crédibilité, de nouvel élan, d’enthousiasme retrouvé. Un projet qui recelait bien des incertitudes. Cela ne s’annonçait pas simple. Et ce ne le fut pas. Pour un tas de raisons et de paramètres rigoureusement impossibles à maîtriser. «En trente ans de basket, je n’ai jamais connu une telle accumulation de coups durs et de contretemps de toutes sortes, vraiment, la guigne,», déclara Eric Somme alors que son club s’apprêtait à affronter Ostende en demi toujours là, et il faut donc reconnaître que le coach, Jacques Stas, a bien mené sa barque». Le Spirou venait de sortir Limburg United, en allant s’imposer à Hasselt (73-82) avant de faire preuve de caractère au -

Avec, dès le départ, des blessés «longue milton. Le bilan du premier tour fut pourtant satisfaisant, avec quatre défaites. Charleroi, qui, on l’a dit, entamait un nouveau son, Dowdell, Page. Le premier s’en alla prématurément, les deux autres se retrou En gros, Jacques Stas ne parvint pas à travailler trois semaines de suite avec un effectif inchangé. Le destin aveugle la 2e journée, Dowdell, meneur explosif, tombait malencontreut i- sement sur un panneau se farcissait une rupture du péroné. C’était mal parti et le vent n’allait pas tourner, que du contraire! Car c’est un véritable drame qui frappa ensuite Charleroi, et tout le sport belge, Ostende, avec la disparition de Rasmus Larsen. Le jeune Danois (20), grand espoir européen de sa génération, avait effectué

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leroi marqué par la malchance fort peu régulier depuis le début des hostilités. Et pour cause! «Nous avions établi un plan, sur deuxtrois saisons, pour revenir au sommet», «Je l’avais repéré dans les championnats d’Europe de jeunes», apprit Ja

péripéties et de problèmes ont fait coincer le processus. Le retrait, pour des motifs personnels, de Hudson, fut dur à encaisser. Tout comme la blessure de Page, et bien d’autres trucs encore…». En réalité, Jacques Stas devait se douter qu’il se lançait dans un fameux challenge, tant l’héritage était lourd à porter. en revalidation depuis l’été, inscrivit 15 points pour ses débuts dans le Limbourg. Quelques mois plus tard, c’était le drame. de Stas songèrent à stopper la saison, avant de continuer suite à la demande des parents du pauvre Rasmus. 300 supporters carolos effectuèrent le dé t’shirt noir, avec photo de Rasmus et son numéro 23. L’émotion fut à son comble avec une salle vibrant de «Rasmus, Ras Ils l’avaient promis, la veille, aux parents de leur ami. en vit de toutes les couleurs. Début février, le top-6 était même aléatoire, après un revers à Anvers, 88-83, devant la plus grosse assistance jamais enregistrée en Finalement, le Spirou intégrait bien le top-6, malgré son incapacité à s’imposer à Liège. glorieuse, après une ultime dégelée à Alost (101-74 !) qui privait les Spirous de l’avantage du terrain contre Limburg. Charleroi passa l’obstacle pour se retrouver face à la montagne ostendaise, mais après avoir perdu Larsen dans les condi de son meneur Dowdell, opéré d’une appendicite quelques heures avant le 4e round décisif. Cette fois, c’en était trop!

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