Mons: La stabilité du N°2 Belge

Mons: 2e La stabilité du N°2 Belge

Première constatation: Mons était généralement cité comme l’outsider le plus sérieux pour l’ogre ostendais. Et il le fut. rien à personne. tous les autres», pronostiquait Daniel Goethals, «mais attention à Mons, où le retour de Cage constituera un plus dans une équipe déjà bien équilibrée, avec les Bosco, Smith, Nichols, Lasisi ou Skeen». Mais l’absence de Talor Battle pendant de longues semaines, au départ, a logiquement perturbé les plans du coach Yves Defraigne, qui a souvent répété: «Battle est aussi important pour nous que Djordjevic l’est tout dire. Même après quinze années passées dans la cité du Doudou, on vit un Yves Defraigne quelque peu soucieux dès l’entame des hostilités. Sans Battle et sans Cage, touché au genou, Mons battait de l’aile et De Le retour aux affaires de Talor Battle ouvrit de nouvelles perspectives aux «Re début décembre après une victoire en surclassement à Louvain. Mons retrouvait toute son intensité défensive et aussi une intelligente gestion en zone avant, pour aligner une série de sept victoires Avait-on trouvé l’équipe qui allait faire trembler les Côtiers dominateurs les trois dernières années? es tains schémas de notre jeu», devait regretter Defraigne. Un constat qui ne doit pourtant pas masquer un bilan plus que satisfaisant pour une équipe montoise qui en est

se mit à (un peu) rêver en allant jouer, et Coupe d’Europe, comme nous le faisait

d’intensité. Là, Mons-Hainaut prouvait qu’il était davantage qu’une équipe en quête du Top retour du tirage au sort à Munich. l’accent sur la stabilité de son club. «Je crois que nous avons tiré le maxi-

a

dernières saisons. Avec des joueurs d’impact, Battle, bien sûr, Love, Smith, qui se fondaient dans un collectif bien huilé. Et aussi un Lasisi prouvant qu’il était parfaitement capable d’endosser sa tenue de joker. Une révélation, celui-ci. Un jeu rapide, intense et spectaculaire que prône Defraigne, depuis toutes ses années à Mons, «un club pro qui a su garder sa dimension humaine», dixit le coach. C’était pourtant oublier un peu vite un paramètre qui fut plus d’une fois mis en lumière tout au cours de la saison: si Mons se retrouva parfois assis entre deux chaises, c’est parce qu’il n’eut pas toujours la consistance mentale idéale. le top, ce qui n’est pas aussi simple qu’on peut le croire. Six ou sept autres tre, nous avons réussi ce pari avec un effectif inchangé tout au long de la sai cause pas de meneur, quelques joueurs ception de la Coupe, mais là aussi, on le positif, je retiens encore l’éclosion de marge de progression». Après avoir vécu des hauts et des bas, puis une nette progression au second contre les Giants, avant d’aller créer l’exploit au Forum d’Alost et de mériter «La différence de qualité entre les deux équipes est assez nette», décrétait l’observateur Tomas Van den Spiegel, «mais avec du caractère et une bonne organisation défensive, Mons est capable d’inverser la tendance». «Parce que, c’est précisément en défen prend sept paniers à trois points avant ment plus fort».