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Basic Fit Brussels: Le Brussels poursuit son apprentissage
from Basketbal 2015
Le Brussels poursuit son apprentissage
Le Brussels poursuit son apprentissage. La (belle) formule est de Serge Crevecoeur, l’homme-orchestre du club bruxellois qui a montré de belles choses pour sa deuxième saison parmi l’élite. Pari tenu, en tout cas: le basket de haut niveau revit dans la capitale!
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Le basket de la capitale reprend des couleurs. Pour sa 2e saison au plus haut niveau, le Brussels du duo De KandelaerCrevecoeur a tenu son rang. Qui aurait cru cela quand, durant l’été 2007, Atomia Brussels, dernier représentant bruxellois en D.I, mettait la clé sous le paillasson? Faire revivre le top-basket à Bruxelles: Serge Crevecoeur et son équipe tiennent leur pari! Certes, le Brussels n’a pas réussi à accrocher le wagon des playoffs, mais là n’est pas l’essentiel. Serge Crevecoeur: «En fait, on continue notre apprentissage en D.I. On a coutume de dire que la 2e saison après la montée est la plus délicate, mais nous n’avons pas été ridicules, loin de là. On a maintenu le suspense pour les playoffs jusqu’à deux (ndlr: deux revers à Pepinster puis contre Willebroek). Je retiendrai d’abord de cette campagne une très belle série, dans la deuxième partie du premier tour, quand on a aligné sept victoires en neuf matches. Avec notamment des succès face à Alost, Mons, et une défaite d’extrême justesse à Ostende. Il s’agit maintenant de reproduire cela plus longtemps en cours de saison. Gagner en consistance, en rigueur. On a produit un basket offensif et spectaculaire. Sims, Brown, Gamble, Loubry, vraiment, de belles satisfactions…».
Avant de se farcir, sur le terrain, cette équipe bruxelloise qui se payait maintenant des Alost et Mons, et décrochait sa geois de Hasselt. gé, le président De Kandelaer avait donc tout lieu de se montrer satisfait et «C’est vrai que la sauce n’a pas pris dès le départ. Il a fallu procéder à un réajustement du noyau. Car deux Américains n’ont pas répondu à l’attente. Attention, McKie et Covington, deux rookies, n’étaient pas de mauvais joueurs, mais le fait est qu’ils se tés ici (ndlr: McKie principalement, le choix de Covington ne fut pas une réussite). Mais avec la montée en puissance de Gamble, qui revenait de blessure, et l’arrivée de Brown, on a bien réagi». Il faut reconnaître effectivement qu’avec Rion Brown, le club bruxellois dénicha la perle rare. Sur ce coup-là, Serge Crevecoeur n’en était certainement pas à son coup d’essai! Brown, poste 3 amé avait débuté la saison en Israël, à Hapoel les supporters bruxellois qui le virent dé
se voyait sur un petit nuage de playoffs. Le début de l’année 2015 était plus qu’encourageant. Le Brussels commençait à faire peur! Pour accéder à Neder-Over-Heembeek, les adversaires des Bruxellois perdent déjà un temps fou… et un peu de leur De toute évidence, l’arrivée de Brown coïncida avec une application défensive plus soutenue. On vit même ce surprenant Brussels continuer à monter en régime en allant faire Les hommes de Crevecoeur forçaient ce jour-là la meilleure équipe de Belgique à vingt pertes de balle. Et ceci sans Loubry, Malgré quelques coups d’arrêt, le Brussels y crut jusqu’au bout, à ces playoffs. Pour preuve, l’engagement in extremis d’un renfort inédit, Nathan Healy, qui paya lui-même son voyage et vint loger chez son copain et nouvel équipier Donald Ce Healy venait de terminer le championnat en Hongrie sous les couleurs de Zalakemaria, avec d’intéressantes stats. Recommandé par Sims, un des piliers de l’équipe, il arriva donc, à ses frais, pour jouer…sans être payé par le club. Qui dit que les basketteurs professionnels vendent volontiers leur âme au diable?
Jean-Pierre DELMOTTE
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Un coach qui a de qui tenir…
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Serge Crevecoeur, qui a entamé sa 8e saison comme coach, a de qui tenir. Dans les années 80-90, son pa Fleurus en D.I, de Cuesmes, manager de l’équipe nationale avec Léon Wandel et assistant-coach de celle-ci avec Roland Vergeylen, Guy Crevecoeur de Brown, explosif, spectaculaire, a été un déclic», dit-il.