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Julie Allemand: Espoir de l’Année

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Kathy Wambé

Kathy Wambé

Elle collectionne les médailles!

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Un an après sa copine Manon Grzesinski, (toutes deux ex-Sprimont nt et maintenant Castors Braine), Julie Allemand a été sacrée Espoir

Elle ne va pas vous promettre de courir nue sur la Grand Place de Bruxelles en cas de victoire d’Europe, comme l’avait décidé Mar Julie Allemand, qui marche sur les traces de Marjo à la distribution de pas pour autant de personnalité, loin de là. La jeune femme (7-7-96) originaire de Juprelle, un petit patelin entre Liège et Tongres, a vécu avec Braine une saison grandiose couronnée par un titre cent fois mérité d’Espoir de l’Année. A 19 ans, Julie a déjà un passé plus qu’intéressant. «J’ai participé cet été au championnat du monde U 19 en Russie avec la sélection belge. On a terminé à la 6e place, avec

et U 18, une en U 17 (championnat du monde à Amsterdam) et une en U 19 cette année: Julie a déjà un background appréciable. «Et je serai encore là avec les U 20 l’an prochain», fait-elle. Il y a deux ans, Julie se plaçait déjà en seconde position au classement Espoir de l’Année du Het Nieuwsblad, derrière Kyara Linskens. Elle remportait aussi la médaille d’argent avec les U 18 au championnat d’Europe en Hongrie, tout en y étant sacrée MVP du tournoi. En plus, avec Linskens, Julie y fut reprise dans la sélection All-TournementTeam, meilleur cinq du tournoi. Julie a tout gagné, toutes les coupes, tous les trophées, autant que ce soit Au niveau régional, provincial, national… Elle est bardée de mé de Et elle les conserve précieusement, toutes ses distinctions. «Une dizaine, grosso modo», dit-elle. Julie nous raconte sa première saison, exceptionnelle, à Braine: «En réalité, je ne m’attendais pas à pareille réussite. En venant de Sprimont où j’étais sollicitée sans arrêt, je croyais d’apprentissage, avec moins de temps -

En y fu t à pareille

l’ensemble, c’était presque parfait. Notre de son groupe. Un an plus tôt, à Matoshinos, au Portugal, on avait pris une belle 5e place au championnat d’Europe U 18». Résumons: deux campagnes en U 16 préaux) est la meneuse n° 1. Mais tout s’est enchaîné plus vite que prévu. Notre coach m’a beaucoup aidé. Il m’a fait progresser sur, et en dehors, du terrain. fois bavé, c’est vrai, mais dans le fond, ça ne me fait pas de tort de me faire un peu temps de jeu. Au départ, notre objectif je ne m’attendais évidemment pas à un truc pareil en Eurocup. Vous vous rendez compte? On n’a perdu aucun match en championnat, et seulement deux en retour contre Villeneuve d’Ascq». Julie tient aussi à mettre l’accent sur le formidable accueil qu’elle a reçu à Braine. «Un groupe génial, avec des joueuses étrangères correctes, sympas, pas du tout égoïstes. Il faut dire aussi qu’avec Manon (ndlr: Grzesinski, qui, de Sprimont, débarqua à Braine avec elle, pour partager le même appartement) tout a été plus facile». Un conte de fées, auraient dit nos grands-parents: deux jeunes Liégeoises de moins de 20 ans qui quittent Sprimont pour aller tenter l’aventure à Braine et se Julie Allemand: «Incroyable, ce qui nous tôt que j’allais jouer devant plus de 6.000 personnes au Spiroudôme, une Wauters… J’ai eu la chance d’affronter d’excellentes joueuses pendant cette c’est un beau bagage pour l’avenir, j’en suis persuadée». Pour en revenir à nos moutons, ironie du sort, Julie Allemand a décroché l’Espoir de l’Année un an après sa copine Manon vliegher et… Julie Allemand). se de l’Année, on le suppose. Mais quand: avant ou après Manon?

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