PORTFOLIO 2017 • 2020 BASILE ILTIS
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C u rric u lu m
v ita e
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P ro j et s d ’ a rc h it e ct u r e
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Ville sous la ville, ville sur la ville ?, Paris
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Inclusion, Rotterdam
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Pass-réel, Naples
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Concours ‘Build for a billion’, Mumbai
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M e m oir e
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Le montage d’images comme nouvel outil de conception architecturale
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P h oto g r a p h i es
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finalistes, sélectionnés dans le final15
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Basile ILTIS Architecte DE Permis B 24 ans
Contact
87 rue du vieux Muhlbach, 68 000 Colmar +33 6 81 48 60 01 iltis.basile@gmail.com
Formation 2019 Diplômé d’État, ENSAS 2017-2019 Master d’architecture, ENSAS 2016-2017 Année de césure : stages de 5 mois à Ho Chi Minh City, Vietnam et à Strasbourg 2013-2016 Licence d’architecture, ENSAS 2010-2013 Baccalauréat S option musique : mention bien Lycée Bartholdi, Colmar 2003-2010 Classes à horraires aménagés musique Maîtrise des garcons de Colmar
Centres d’intérêt
Compétences linguistiques
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Musique, Djing, compositions, dessin, photographie, cinéma, course à pied, judo et football. Passioné de voyages, j’essaie d’aller à la rencontre de nouvelles cultures et de pays moins occidentalisés dès que j’en ai l’opportunité. Français Anglais Allemand
natale maîtrisée - B2 Cles débutant
Expériences 2019 Mémoire « Le montage d’images comme nouvel outil de conception architecturale » 2019 Projet de fin d’étude « Ville sous la ville, ville sur la ville; la Place Denfert-Rochereau, Paris XIV » février à aout 2017 Weber + Keilling Stage de 6 mois, Strasbourg octobre 2016 à février 2017 ADA Stage de 6 mois, Ho Chi Minh City, Vietnam juin à aout 2015 Michel Spitz Architectes Stage de 2 mois, Colmar
Évènements mai 2019 Worshop Architecture et Complexités, Lausanne, Suisse octobre 2019 Worshop Architecture métropolitaine Rotterdam, Pays-Bas juin 2018 Worshop Mutations urbaines Marseille, France mars 2018 Worshop Mutations urbaines Naples, Italie novembre 2017 Worshop ‘densités complexes’ Mumbai, Inde décembre 2017 finalistes du Concours ‘Building for a billion’ Mumbai, Inde
Adobe Photoshop Adobe Illustrator
Compétences graphiques
Adobe InDesign Sketchup AutoCad ArchiCad Apple iWork Microsoft Office Revit 5
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PROJET D’ARCHITECTURE
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V ille sous la ville , ville sur la ville ? mutation urbaine
Complexe culturel Paris XIV, Place Denfert Rochereau
Projet de fin d’étude - 2019 - dîplome réalisé en binôme avec Ismail Housaïri
Le sol crée un domaine de séparation, une horizontalité arbitraire, notre actuel rez-de-chaussée. Cependant, il est possible de constater que ce niveau n’est pas systématiquement placé judicieusement. Dans notre cas, la Place Denfert-Rochereau à Paris, questionne ce constat. L’enjeu réside dans la capacité à requestionner la physionomie du lieu par la mise en place d’un système capable de créer une dynamique nouvelle englobant tous les attributs et les singularités de la place. Il est alors question d’une forme de distorsion de l’espace public engendrée par des « forces de gravité programmatiques ». La place est composée de plusieurs sols ou strates, difficilement accessibles aux piétons. À vingthuit mètres sous terre se trouvent les anciennes carrières de calcaire converties en catacombes au milieu du XIXe siècle, le RER B ainsi que la ligne 4 et 6 se situent entre seize et cinq mètres sous terre, elles ont été construites entre 1908 et 1977. De plus, le poste de commandement « RolTanguy » est construit à vingt-six mètres sous la surface en 1939. Enfin la strate du « niveau 0 « est caractérisée par la cohabitation difficile du piéton avec les flux routiers. Le rez-de-chaussée est également représenté par un patrimoine historique constitué des deux barrières d’octrois - vestige d’une des portes d’entrée de Paris à la fin du XVIe siècle - conçues par Nicolas Le Doux en 1790. Cependant, ces différentes couches fonctionnent de manière indépendante sans réellement prendre en considération leur environnement proche. Comment créer alors une dynamique permettant de reconsidérer les rapports entres ces différentes strates qui constituent aujourd’hui l’identité du lieu ? Dans notre cas, la transformation doit être radicale à partir de l’existant. N’est pas radical ce qui produit du nouveau en faisant table rase, transformation radicale signifie ici : injecter une dynamique aux situations urbaines données qui les fera évoluer dans la durée. Plutôt que de vouloir changer la ville, ce seront davantage les usages et les formes du lieu qui se verront réinterrogés. Pour se faire, le béton s’est imposé à nos yeux comme une évidence, d’abord pour souligner l’intervention urbaine globale : il joue alors un rôle unificateur pour mettre au sein du même champ lexical les différentes interventions architecturales éparpillées dans le site. D’un point de vue structurel, il nous a permis d’imaginer de grands murs de remblais épais capables de retenir les forces exercées par la terre pour nous permettre ainsi de creuser un axe qui reliera tous les programmes développé, tout cela n’aura pas été possible en imaginant le projet dans une autre matériau. « Le sol a toujours constitué pour les architectes une limite, un seuil entre ciel et terre, entre l’aérien et le souterrain, l’architecture se définissant dans la visibilité, celle de ses formes, celle de ses façades. Cette ligne de partage, ce refus culturel du sous-sol, aura souvent laissé le monde souterrain aux mains de la seule ingénierie, qui a forgé, au fil des révolutions industrielles, un métissage chaotique de réseaux, l’envers obscur de nos villes . »1
1
8
Dominique Perrault, Groundscape, éditions HYX, 2016, p 7.
ville sous la ville, ville sur la ville ? _ Mutation urbaine - Paris XIV
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Lion de Belfort, 1880 + 0m
Barrières d'octroi, 1790 + 0m
Rer B, 1977 - 5,5m
Ligne 4, 1908 - 8m Ligne 6, 1909 - 16m
Poste de contrôle "Rol-Tanguy", 1939 - 26m
Catacombes, 1100 (1860) - 28m
GSEducationalVersion
Axonométrie éclatée des données et composantes de la place - Mettre en évidence les différentes strates du site.
10
ville sous la ville, ville sur la ville ? _ Mutation urbaine - Paris XIV
Espace public Espace public
Espace public Espace public
Espace Espace public public
Diagrammes d’intentions - requestionner les altimétries qui composent l’espace public.
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ville sous la ville, ville sur la ville ? _ Mutation urbaine - Paris XIV
Axonométrie du projet - comprendre l’insertion du projet à l’échelle de la ville 13
GSEducationalVersion
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ville sous la ville, ville sur la ville ? _ Mutation urbaine - Paris XIV
01
5
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Plan des niveaux de références du projet et coupe perspective de l’axe de circulation 15
Gallerie des limbes et musĂŠe de la libĂŠration 0 1
5
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Maison de quartier
GSEducationalVersion
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GSEducationalVersion
ville sous la ville, ville sur la ville ? _ Mutation urbaine - Paris XIV
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Complexe cinĂŠmatohraphique
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plan et coupe du compl
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ville sous la ville, ville sur la ville ? _ Mutation urbaine - Paris XIV
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e du complexe acoustique
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ville sous la ville, ville sur la ville ? _ Mutation urbaine - Paris XIV
Coupe du complexe cinĂŠmatographique et de la gallerie des limbes.
0
1
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ville sous la ville, ville sur la ville ? _ Mutation urbaine - Paris XIV
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I nclusion
architecture metropolitaine
Auditorium, bureaux, skatepark et logements Rotterdam, Quartier Katendrecht semestre 8 - 2018
Après la visite et une prise en possession des éléments qui composent la presqu’île, la mise en valeur de l’usine Odrico, véritable patrimoine architectural du quartier Katendrecht a sonné comme un évidence pour la préservation de l’identité du site. Afin d’inclure le projet dans la réflexion urbaine et dans la logique de composition adoptée au sein du Master Plan commun dans l’atelier, le bâtiment adopte une largeur de 50 mètres. Au sein du bâtiment, la réflexion quant au traitement des différents programmes a découlé du vocabulaire industriel présent sur le site Odrico. Anciennement, 4 bâtiments formaient les locaux de l’usine agroalimentaire, ces derniers ont été construits de manière séquencée dans le temps, à cause de la soudaine croissance de l’entreprise à la fin de la première moitié du XXe siècle. Il a donc fallu ajouter à l’usine, des bâtiments annexes. Ce sont alors des passerelles qui se sont chargées de relier ces différents bâtiments entre eux et ainsi assurer leurs accès. Ainsi, le nouveau projet fonctionne de la même manière : il met en relation les différents programmes non pas par une proximité physique mais par la distance qu’il va créer entre les espaces. Des passerelles viennent alors tantôt s’épaissir, tantôt simplement reliées les programmes entre eux et garantir la mixité programmatique mais aussi la possibilité d’interagir avec les autres usagers du bâtiment. Ces jeux de pleins et de vides développent également des constantes percées visuelles et permettent au bâtiment d’unifier les différents programmes qu’il abrite. La grande scène sphérique constitue une certaine centralisation du projet et les autres espaces frontaliers gravitent autour d’elle. Une dalle vient tronquer la boule opaque pour ne laisser dépasser qu’une petite infime partie qui constitue un des nombreux modules du skatepark imaginé au dessus de la scène. Des programmes plus généraux viennent ensuite s’articuler autour de ces deux spécificités : des bureaux, des ateliers, des locaux destinés à la fabrication et à l’entretien des modules du skatepark, un bar, mais aussi un skateshop et des logements qui viennent couronner le projet sur ses 3 derniers étages constituent l’ensemble programmatique de cet équipement public. À terme, il serait même possible d’envisager une ré-appropriation des toits de l’usine, permettant ainsi de relier le R+7 à une colonne de distribution placés dans une des silos à grain et ainsi donner un accès non seulement à l’usine mais aussi à ses toits et les vues qu’ils proposent sur la presqu’île Katendrecht.
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Inclusion _ Architecture métropolitaine - Rotterdam
L’usine Odrico, véritable patrimoine industriel de la prequ’île.
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28
Inclusion _ Architecture mĂŠtropolitaine - Rotterdam
plan de masse du Master Plan Katendrecht 1:5000
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+ 1
2
4
3
Croquis et schéma d’intentions
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A’ A
B
B’
RDC - Hall d’accueil, accès scène, bureaux et ateliers 1:1000
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32
33
R+10 - Logements et bureaux 1:200
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Inclusion _ Architecture mĂŠtropolitaine - Rotterdam
R+7 - CafĂŠ shop, bureaux et skatepark
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coupe AA’ - échelle et gabarit 1:500
36 GSPublisherVersion 0.78.100.100
Inclusion _ Architecture métropolitaine - Rotterdam
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BB’ - interactions program
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Inclusion _ Architecture mĂŠtropolitaine - Rotterdam
ns programmatiques 1:200
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PASS-REEL
atelier international de projet
Ateliers de ré-insertion pour jeunes, café et dojo Naples, Quartier Mater Dei semestre 7 - 2018
Naples n’a pas beaucoup changé, c’est l’Italie, la vraie, elle n’a rien à voir avec les autres grandes villes. Les rues sont sales car elles constituent le lieu de tous les échanges, de jour comme de nuit, on y mange, on s’y assoit, on y discute, c’est la que tout se passe. Il est important de comprendre cette ville pour pouvoir y agir, même s’il s’agit d’un exercice de projet au sein d’une école. Naples donne tellement de ressources, de composantes, elle est inspirante et nous donne envie de penser pour elle, de comprendre son fonctionnement, d’y interagir via l’architecture, car on se sent bien dans les rues de Naples. Ici, un projet d’architecture c’est plus que jamais un lieu ou tous les programmes sont en perpétuelles interactions les uns avec les autres; mais aussi avec les cafés, les boulangeries, les kiosques à journaux, tout communique par l’intermédiaire de la Via, la rue. Mais derrière cette atmosphère très méditerranéenne, il y a aussi l’autre facette de la cité, beaucoup moins réjouissante : la corruption, les trafics en tout genres, la délinquance et beaucoup d’endroits ou il est déconseillé de s’y promener, et ce même accompagné d’un local. Nombre d’enfants sont laissé sans surveillance et plusieurs côtoient dès leur plus jeune âge la criminalité infantile. Grandir à Naples n’est pas facile, il faut se frotter à la rue, les jeunes manquent cruellement d’occupation, sont livrés à eux même et par conséquent beaucoup tombent dans la délinquance. Le choix programmatique a découlé de ces observations. Le quartier est mitoyen au centre ville de Naples, très dense et à l’image de la ville entière, il se développe sur d’importantes pentes. Mater Dei contient plusieurs écoles mais peu de terrains de jeux, c’est un quartier principalement résidentiel et ou le manque d’infrastructure dédiées à la jeunesse se fait sentir. Le site choisi est un terrain pentu et très végétalisé, enclavé entre la Via Alessandro Telesino et la Calata Fontanelle. Au Sud, il est flanqué d’un grand cloître avec de beaux jardins et un terrain de sport qui sera l’occasion de relier les sports collectifs aux activités proposées par le nouveau projet. Le projet vient s’implanter à la place d’un vieux garage accolé à la pente Est/Ouest qui n’était plus fonctionnel depuis une dizaine d’années. Dans son enceinte initiale et en conservant la structure du garage, un nouveau programme vient prendre vie, il propose plusieurs activités qui visent à occuper les enfants du quartier. D’abord au rez-de-chaussée un atelier où il sera possible pour eux de réparer leur vélos, d’apprendre à bricoler ou encore de cuisiner, avec l’aide d’intervenants. Une salle de projection sera mise à disposition ainsi qu’une salle d’exposition ou les travaux plastiques et artistiques des plus jeunes pourront être mis en valeur. Aussi, un café et un restaurant qui offriront une terrasse au premier étage, donneront à voir les arbres du parc et l’abrupte colline où les enfants iront construire des cabanes et jouer à cache-cache. Enfin, en surplomb, relié au bâtiment principal par une passerelle et accessible par la Via Alessandro Telesino, un dojo accueillera les jeunes initiés afin de les sensibiliser aux arts martiaux et aux valeurs qu’ils véhiculent. Cette passerelle joue un double rôle puisqu’elle permet de franchir la colline sans difficulté mais également de réunir les deux entités du projet. L’emprunter revient finalement à se perdre pendant quelques précieux instants au sein des hautes cimes.
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Pass-réel _ Atelier de projet international - Naples
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Pass-rĂŠel _ Atelier de projet international - Naples
Quartier Materdei 1:5000
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ationalVersion sherVersion 0.75.100.100
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0 1
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GSEducationalVersion GSPublisherVersion 0.76.100.100
R-1 - salle de concert, bar
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Pass-rĂŠel _ Atelier de projet international - Naples
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R+1 - Café, terrasse, lieu d’exposition GSEducationalVersion GSPublisherVersion 0.76.100.100
A
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Pass-rĂŠel _ Atelier de projet international - Naples
0
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R+2 - Mezzanines, espaces génériques A’ GSEducationalVersion GSPublisherVersion 0.76.100.100
AA’ - l’ensemble programmatique du projet 0
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5
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dojo R+3
mezzanines, espaces génériques R+2
vestiaires R+2
café, terrasse, lieu d’exposition R+1
ateliers RDC
salle de concert, bar R-1
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MANGROVEFRONT - REDIFINE THE TRADITION densites complexe
- « Building for a billion » competition
Logements Mumbai, Malvani
semestre 7 - 2018 - travail réalisé en groupe de 3 étudiants.
Durant nos recherches concernant les problèmes que pouvaient rencontrer l’Inde et plus précisément Mumbai concernant le logement, nous nous sommes rendu compte très vite que naturellement, pour répondre à la surpopulation, l’écosystème présent s’était beaucoup épuisé. La déforestation massive observée durant la dernière décennie et l’éradication des ressources humaines ont obligé des écosystèmes comme la mangroves à peu à peu disparaitre. Celle offre à notre site la possibilité de faire rejoindre les derniers morceaux éparpillés d’une ancienne ceinture verte. La zone naturelle définie est en accord avec la courbe de niveau existante (voir schéma zoning), elle émerge donc de la zone basse de la parcelle. La mangrove est un écosystème très sensible qui a besoin d’espace non délimité pour développer son plein potentiel, nous avons donc imaginé la zone de reconstruction de la mangrove comme une réserve naturelle inaccessible au public. Avec le changement climatique, les zones vertes présentes en ville deviennent de plus en plus importantes à préserver. Ce terrain vierge de toute construction joue le rôle de tampon, capable d’absorber les fortes quantités d’eau en période de mousson et de relâcher à son tour un air plus propre et un climat plus favorable. En utilisant la topographie existante du terrain, l’eau est guidée et peut s’accumuler au milieu de la zone verte, les zones plus hautes sont alors dédiées à la construction des nouveaux logements. Afin de valoriser le nouvel écosystème nouvellement créé et d’informer le public sur la nécessité de le préserver, un centre d’information dédié à la recherche est prévu au nord-ouest de la parcelle, il oeuvra au rétablissement de la nature en ville tout en sensibilisant les habitants sur le rôle crucial que joue la mangrove. La vie en communauté et l’interaction entre les usagers est mis en valeur par les coursives qui desservent l’intégralité des logements et qui peuvent aussi devenir des espaces extérieurs communs. Les rez-de-chaussée sont tous traversants et peuvent accueillir de nombreux commerces de proximité, c’est un véritable espace partagé. Aux voitures sont privilégiés les modes de déplacements non motorisés comme le vélo, ce qui est favorisé par les routes peu nombreuses du Master Plan. Ce processus vise à amoindrir l’usage des véhicules motorisés jusqu’à progressivement l’arrêter au sein du projet. Le projet a été imaginé pour que les usagers puissent construire eux même leur logement, il s’agit d’une structure vide de poteaux et de poutres en béton qui favorise l’appropriation par divers matériaux des unités de logements, ainsi, pour de grandes famille, il sera possible de doubler la surface et ainsi investir deux unités de trame. Un espace vert ouvert et accessible pour les quartiers environnants d’une largeur de 15m bordant le réservoir naturel de la ville, est implanté autour de la mangrove. Enfin, la distance séparant les bâtiments les uns des autres est basée sur l’ombre portée qu’ils créent, ils sont placés de façon à profiter de la meilleure lumière possible dans les logements qui sont tous doublement orientés pour favoriser la ventilation en période de forte chaleur. Pour construire une logique d’implantation, nous avons du calculer l’ombre portée de chaque typologie, pour cela, nous avons utilisé l’angle du rayon solaire 60 - 85°. La distance entre les bâtiments = longueur de l’ombre portée au sol = (hauteur du bâtiment/tan 60°).
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Building for a billion _ Densités complexes - Mumbai
Mangrove-front _ Redifine the tradition schÊma d’intentions de zoning 59
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Système d’appropriation du logement par l’usager 61
Plan masse de l’ensemble de l’intervention 0
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20 50
100
Building for a billion _ Densités complexes - Mumbai
200
AxonomĂŠtrie
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Building for a billion _ DensitĂŠs complexes - Mumbai
Coupe perspective montrant les 3 temporalitĂŠs de dĂŠveloppement du projet 0
1
5
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Les 3 typologies bâti qui comp 0 1
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Building for a billion _ DensitĂŠs complexes - Mumbai
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i qui composent le master plan 5
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M e m oir e
Le
montage d’images comme nouvel outil de conception architecturale
sous la direction d’Alexandra Pignol semestre 8 et 9 - 2018-2019 ©ENSAS
L’architecture, dans son fondement même est une discipline qui transcende et embrasse une multitude d’arts et le monde construit dans lequel nous évoluons mérite cette richesse. Le « projet » a permis pour certains praticiens de faire graviter autour de leur conception spatiale des évènements inédits qui viennent altérer dans le fond et dans la forme leur attitude face à l’espace. Parmi eux, le cinéma et plus précisément l’image et le texte dans les nouvelles techniques de montage cinématographique du XXème siècle. Ces derniers fonctionnent de paire dans le récit, mais cette dualité peut-elle créer de nouvelles potentialités dans le domaine architectural ? Permet-elle également la naissance d’un nouveau réel ? Enfin, le montage d’image pourrait-il devenir une nouvelle façon de penser l’imaginaire temporel et spatial ?
image dialectique, montage, récit, imaginaire, séquence, évènement, conception architecturale, potentialité
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Mémoire _ Le montage d’image comme nouvel outil de conception architecturale
MÉMOIRE
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À droite, une ph personnages rega à droite, Le Corbu initiateu
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Mémoire _ Le montage d’image comme nouvel outil de conception architecturale
Aby Warburg, Fragments sur l’expression
L’architecture, comme d’autre domaine, est un art ou plusieurs disciplines peuvent s’entremêler. Précisément, le travail effectué tout au long de cet exercice a tiré dans ce sens. L’image d’abord au sens large, puis l’association d’images qui a pu faire le parallèle avec le cinéma et les techniques de montage, mais également à la fin du processus, l’espace puis l’architecture. Une corrélation a été mis en avant, visant à s’interroger sur la pluridisciplinarité du métier d’architecte. Chercher à cerner ce qui se trame dans une image, non seulement au travers des gestes (conscients ou inconscients) de l’artiste qui l’a commise, mais aussi au travers de sa réception par un regard, tout cela, Warburg le repensa dès les bases, à neuf, à blanc. Pourquoi exprimer quelque chose? Ces question ont été la base de la première partie théorique de mon travail, et très vite, le cinéma des années 20 et 30 m’a permis de mettre en pratique ces notions complexes d’image. Einsenstein puis Chris Marker et leur méthode d’assemblage et de montage m’ont amené enfin vers l’architecture Bernard Tschumi qui les a analysé puis décortiqué si profondément que ces fragments d’image sont devenus formes, espaces et architecture.
, une photographie datant de 1928 où l’on voit 3 ages regardant vers la même direction. De gauche e Corbusier, Andreï Bourov, architecture russe et initiateur de la rencontre et Sergueï Einsenstein. La pluridisciplinalité en une image.
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Cape Town 2020
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PHOTOGR APHIES
Marrakech 2019
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CT20b
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M19b
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CT20c
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Biarritz 2018
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CT20d
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M19
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Los Angeles 2018
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87 rue du Vieux Muhlbach, 68000 Colmar +33 6 81 48 60 01 iltis.basile@gmail.com