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 RENCONTRE

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Imaginer

De plus, le secteur de la « fenêtre verte » s’inscrit concrètement dans la continuité et la cohérence d’aménagement du projet plaine de Garonne en lien avec les opérations du parc des Angéliques, et de la Brazzaligne à Bordeaux, tout en constituant la porte d’entrée de la presqu’île d’Ambès. Il participera par le biais de ses infrastructures et équipements (jetée, estacade à rénover, ponton à aménager, etc.) au développement de la filière tourisme fluvial et nautisme à l’échelle métropolitaine, voire départementale.

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Parallèlement, un réseau de cheminements doux et parcours pédestres ont été identifiés au sein de la zone industrialo-portuaire. En liaison avec la trame verte des grandes continuités paysagères, ils apportent une cohérence solidarisant le fleuve et le Parc des Coteaux, tout en permettant une appropriation pour les usages de la mobilité du quotidien, la pratique des loisirs et le tourisme de proximité. Dans les prochaines années (20232025), une piste cyclable, en site propre, sera progressivement réalisée sur les quais. Intégrée au réseau structurant REVE (REseau Vélo Express), elle permettra des déplacements doux en toute sécurité de Lormont au sud vers St-Louis-de-Montferrand au nord, dont la fenêtre verte constituera un point d’intérêt majeur.

Le projet doit s’inscrire dans des phases préalables à sa faisabilité. Un programme d’actions doit être engagé avec des orientations précises telles qu’accueillir du public dans un environnement contraint et créer une promenade axée sur la découverte du lieu. Mais encore valoriser et épaissir la ripisylve*, requalifier et moderniser les équipements. Enfin, créer des points de vue et travailler sur les co-visibilités (dialogue visuel entre rives), développer une halte nautique (bat-cub et croisières fluviales…), favoriser l’éducation, la sensibilisation à l’environnement et la culture du risque (inondation et technologique).

Participer

Un des objectifs de l’étude (confiée au groupement AEI, ARTELIA et Emmanuel Redoutey U&P) consiste à engager et animer une concertation élargie sur la thématique « Rêver le fleuve ». Les enjeux de cette concertation sont, d’une part d’associer les futurs usagers au cœur de la réflexion d’aménagement, et d’autre part, d’ouvrir des perspectives sur la vocation du site et les futurs usages.

Le 1er temps de cette concertation se déroulera, sous forme d’ateliers participatifs au cours du premier semestre 2022. La concertation pourra prendre diverses formes auprès de différents publics : enfants des écoles, partenaires, acteurs économiques...

*C’est quoi la ripisylve ?

Ripisylve est le terme employé pour désigner les formations végétales qui se développent sur les bords des cours d'eau ou des plans d'eau situés dans la zone frontière entre l'eau et la terre (écotones). Les ripisylves jouent un rôle écologique important : elles offrent des habitats naturels spécifiques et forment des corridors biologiques, jouant un rôle majeur pour le maintien de la biodiversité. Véritables filtres, elles protègent la qualité de l'eau et d'une partie des zones humides, berges et sols riverains.

Besoin d’un P UCEO de

Roulez jeunesse !

L’accompagnement des jeunes est un axe majeur du Projet Educatif Local. Le parcours de tout jeune dans son insertion sociale ou professionnelle ou dans son désir d’accéder à des activités culturelles ou de loisirs, est semé d’embûches. C’est pourquoi, en cohérence avec le PEL, la ville propose deux dispositifs distincts « coup de pouce » visant à faciliter l’accès à la formation au Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur (BAFA), et, depuis cette année, à l’obtention du permis de conduire.

Au-delà des formalités nécessaires pour candidater à l’un de ces dispositifs, il est demandé à chaque jeune souhaitant s’impliquer de faire preuve d’engagement via la signature d’une charte et la présentation de son projet devant un jury. Il ne s’agit pas là de simplement délivrer une aide mais plutôt de réciprocité, d’engagement et d’accompagnement à long terme et d’implication locale.

BAFA

Concernant le BAFA, le dispositif lancé au mois de janvier a rencontré son public et les 5 places (contre 4 en 2021, la ville ayant souhaité augmenter le nombre de bénéficiaires) ont été attribuées lors du jury début mars. Ainsi, avec le soutien financier de la ville et une participation de la CAF, cinq jeunes vont entamer leur parcours de formation avec une partie théorique auprès de l’association des Francas, une partie pratique dans une structure municipale durant l’été, avant de conclure avec un stage de perfectionnement. L’accompagnement de la ville s’étale sur toute la durée du parcours.

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