Education 2012 2017 2019
- Diplôme scientifique et mathématiques - Sainte Marie Mouscron - Bachelier en architecture Université Catholique de Louvain La Neuve - LOCI Tournai - Master en Architecture Université Catholique de Louvain La Neuve - LOCI Tournai
Workshops 2017 2016 2018
- Installation structurelle «mi-etude» dans le forum LOCI Aires Mateus - 3ème place lors du concours de remerciement du mécénat du Musée L - Workshop animé par les architectes Coussée et Goris
Working experience 2016
Bastien
Vanrobays
30 11 1993 0 4 7 4 3 6 5 8 4 2
B a s t i e n _ va n r o b ay s @ h o t m a i l . b e
2018
- Stage lors de l’association entre Tradeco - Aires Mateus pour le Projet LOCI Tournai - Stage de Master dans l’atelier d’architecture Van Oost - AAVO
Formations additionnelles - Elephorm REVIT [ en cours de formation ] - Elephorm TwinMotion
Software - AutoCAD - Photoshop - InDesign - Sketchup - TwinMotion - Revit - QGis - DayLight Visualizer
CENTRE SCOLAIRE ET CULTUREL UNE CONTINUITÉ OTTIGNIES 6000M2
Ottignies Louvain-la-neuve est une ville qui s’est considérablement développée autour de son cours d’eau, la Dyle durant le 20ème siècle. Elle est actuellement délaissée par les industries et est en pleine transition. Le projet dialogue avec les pôles attractifs déjà présents dans la ville tout en reliant les deux versants de la vallée par des circulations cyclables et piétonnes. Cet équipement public possède comme programme un vaste espace d’exposition, une salle de conférence, une cafétéria et une école primaire en lien avec le Collège du Christ-Roi. Le projet soulève la question de la connexion et de la réaffectation des sols en milieu urbain tout en instaurant une fluidité piétonne et cyclable à travers le réseau routier et ferroviaire. Maquette d’aménagement du projet au niveau urbain 1:1000
Image aĂŠrienne actuelle du site
Le projet met en place un ensemble de bâtiments reliant les différents pôles attractifs de la ville ainsi que ses deux versants. Un ensemble de passerelles vient générer une mobilité douce à travers le parcours architectural. Le projet vient border le nouveau quartier qui se trouve sur l’ancienne friche industrielle et lui offre donc de nouvelles connexions et une nouvelle mobilité avec l’ancienne ville. Cette mobilité s’intègre dans le programme mis en place par le projet en accompagnant le parcours de volumes en volumes et dessert à la fois l’école, l’arrêt de train et la salle de conférence. Ces différentes passerelles viennent interférer dans la géométrie venant travailler débords, accompagnements et traversés entre volumes pour offrir une architecture dynamique en relation avec les besoins topographiques ainsi que les besoins urbains de mobilité. Maquette d’urbanisme traitant des flux et des relations avec le projet 1:1000
Il était important que l’architecture développée entre en corrélation avec l’esprit dynamique de la mobilité urbaine. La structure portante se retrouve à l’intérieur du bâtiment, via un réseau de poteaux et de poutres métalliques, permettant de libérer les façades et ainsi exprimer les différentes déambulations travaillées par le projet. On retrouve donc plusieurs terrasses et passerelles en porte à faux, celles-ci s’inscrivant en relation avec les espaces intérieurs et extérieurs dans une fonction d’interface urbain entre l’homme et la ville.
Maquette de fond de parcelle 1:200
Coupe longitudinale du bâtiment principal 1:200
CENTRE CULTUREL INTERFACE GAND BOURGOYEN OSSEMEERSEN 4000M2
En bordure de la ville, dans le calme le plus complet, se trouve la réserve naturelle municipale de Bourgoyen-Ossemeersen, vaste étendue de prairies humides, c’est une réserve naturelle précieuse, qui révèle toute sa richesse au moment de la migration des oiseaux. Le projet s’inscrit comme un élément protecteur entre la partie urbanisée et le parc. L’on vient se glisser entre les voiles pour franchir une barrière. Le volume entre en relation avec la masse végétale, s’inspirant des œuvres de Albijn Van Den Abeele, dans une volonté de s’inscrire en tant que Landscape et porte d’entrée dans la matière végétale. Le projet développe un programme autour de l’histoire du site avec une zone muséale ainsi que deux pavillons dédiés à la mobilité et la visite du site. Plan d’aménagement du projet au niveau urbain 1:3000
Plan d’amÊnagement du projet au niveau urbain 1:1500
Plan du rez de chaussĂŠe 1:200
deux séal avec voiles pace
Le projet vient mettre en place
partie distinctes, un espace muet un espace de restauration vue sur le parc. Les différents bétons viennent structurer l’eset possèdent plusieurs rôles.
Ceux-ci dirigent les déambulations à l’intérieur du bâtiment mais gèrent aussi les vues. L’entrée dans l’espace du parc se fait dans la longueur, dévoilant doucement les cadrages sur l’espace vert. A l’inverse les voiles bétons protègent le parc sur l’axe nord-sud de la vue de la route qui borde le site de projet. Le projet travaille donc la longueur dans le bâtiment principal ainsi que dans les pavillons, instaurant une temporalité protectrice par rapport à la route dans la découverte du parc du Bourgoyen-Ossemeersen.
Coupe 1:200
Rendu d’atmosphère - vue de l’entrée du projet
ESPACE SOCIAL, MUSÉAL ET CULTUREL ÉMERGENCE SAFI - MAROC 5000M2
Safi est une ville dans l’ouest
du Maroc sur l’océan Atlantique. Capitale de la province de Safi et de l’ancienne région Doukkala-Abda. Ville qui, historiquement, a toujours vécue de la pèche et de l’exploitation du phosphate et est aujourd’hui en pleine transition. Son port est au centre des débats. Dans la requalification de celui-ci, le projet vient prendre place sur et dans les anciens silos à grain de la ville. Cela de par le symbolisme et la présence de ceux-ci comme élément visuel de la ville. Le projet apporte comme programme un marché en sont rez-dechaussée, un espace muséal dans les silos, ainsi qu’une bibliothèque comme un lieu culturel qui domine les silos et offre une vue sur la ville. Plan d’aménagement du projet au niveau urbain 1:1500
Rez de chaussée +2 1:200
Rez de chaussée +1 1:200
L’aménagement du rez-de-chaussée est travaillé avec la structure existante des silos. Ici vient prendre place le marché en lien avec l’activité économique qui borde le site de projet qui se trouve être la pèche. La structure, déjà présente, offre des caractéristiques propices à un marché couvert, protégé du soleil. Au centre des silos, l’entrée pour la partie muséale se développe verticalement entre les 15 silos, de part et d’autre. L’atmosphère particulière de ceux-ci a poussé le projet à mettre en scène la verticalité, avec des jeux de niveaux et de vues ainsi que la perte de repères du visiteur. Il était important que l’architecture travaillée tire ses forces de la structure déjà présente en la magnifiant et en la mettant en scène dans le parcours architectural proposé. De plus, il était évident que ces éléments devaient rentrer en corrélation avec les besoins des habitants.
Rez de chaussée 1:200
Coupe longitudinale avec les diffĂŠrentes fonctions du projet : sociale, musĂŠale et culturelle 1:200
Plan de la bibliothèque niveau 2 1:200
Plan de la bibliothèque niveau 1 1:200
Plan de la bibliothèque niveau 0 1:200
Structurellement, la partie sur-
plombant les silos vient prendre appui sur des tripodes qui, eux-mêmes, s’appuient sur une poutre de cerclage au niveau des silos. Une poutre habitée traverse ces différents tripodes sur toute la hauteur du volume créé. Des poutres secondaires viennent s’installer pour la suspente des niveaux. Ces choix structuraux permettent de libérer les flans du projet pour offrir un panorama continu, à la fois sur la ville et sur la mer. Il était important que le projet soit vu de tous mais aussi qu’il puisse offrir une vision globale des alentours en se positionnant comme un point de vue incontournable de la ville. Les différents niveaux jouent avec les formes des silos ainsi que les prises de lumière pour offrir des espaces de qualité. On retrouve un bardage continu qui tient compte de la lumière environnante et qui distingue encore plus le volume ajouté à l’ouvrage d’art.
LOGEMENT ENTRE DEUX RIVES BERGUES 1500M2
Bergues a eu une riche histoire, une place politique et économique longtemps importante, avant que le développement de la ville de Dunkerque ne l’éclipse quelque peu. Ce passé glorieux se marque entre autres par ses remparts et ses multiples extensions au fil de l’histoire. Le projet s’inspire de l’histoire de la ville ainsi que de ses fortifications, le coté brutaliste et protecteur de l’architecture entre en relation avec les berges inondables de la ville. Les logements sont multi-familliaux, avec un rez de chaussée généreux et un étage séparé en deux parties par une terrasse commune. Le projet crée une multitude de sous-espaces appropriables jouant un rôle social dans la vie des habitants. Plan d’urbanisme de la ville 1:6000
Plan du rez de chaussĂŠe 1:200
Maquette d’urbanisme 1:1000
Maquette d’urbanisme 1:1000
RÉNOVATION DE LOGEMENTS SOCIAUX DE L’URBAIN À L’HUMAIN MOUSCRON 20000M2
La un essor et surtout avec le trie textile
ville de Mouscron a connue important au XIXème siècle au début du XXème siècle développement de l’indusdans le nord de la France.
Ce projet requestionne les rapports sociaux dans l’habitat collectif social mouscronnois, sur base de concepts théoriques et d’analyse de références, avec notamment trois expériences communautaires zurichoises. Ce travail analyse l’importance de l’espace intermédiaire comme vecteur de socialisation et initiateur de nouveaux dispositifs spatiaux et sociaux. Le premier angle d’attaque du projet d’architecture est celui du parcours urbain. Le site doit, premièrement, se reconnecter à la ville et aux quartiers environnants. Maquette d’aménagement du projet au niveau urbain 1:2000
Maquette d’urbanisme 1:500
Plan d’aménagement 1:500
Les volumes sont creusés pour venir offrir une géométrie différente. Les espaces délités offrent des espaces collectifs et de rencontre qui mettent en tension le rapport privé, semi-privé, semi-public et public. L’espace intermédiaire prend alors place à l’intérieur-même de l’ancien système spatial. Le rez-de-chaussée, lui, entre en dialogue avec la coursive alors que l’ancien hall d’accueil devient coursive et le seuil d’entrée devient plus généreux spatialement et peut maintenant être investi comme espace collectif. Le rez comprend également des commerces de proximité en lien avec la régie de quartier et son programme de réinsertion. Au second niveau, la passerelle entre en relation avec la coursive. Celle-ci débouche sur des espaces collectifs qui se manifestent par des percées dans le volume, ainsi qu’en façade par un surplomb. Chaque logement dispose d’une entrée en lien avec la coursive où un encaissement permet de s’approprier les lieux et d’avoir une véritable vie sociale, ainsi qu’un espace extérieur plus généreux.
Rez de chaussée 1:200
Rez de chaussée R+1 1:200
Rez de chaussée R+2 1:200
La réflexion sur la manière d’accéder à son logement était primordiale dans l’élaboration du projet. Rapidement, l’idée de travailler un accès en hauteur, à travers des coursives et passerelles, a pris de l’importance dans le projet pour plusieurs raisons. Premièrement, la coursive joue un rôle dans la relation entre l’extérieur et l’intérieur des logements qui, aujourd’hui, ne disposent d’aucune temporalité dans l’accession à l’unité de logement. Secondement, celle-ci permet de recréer un lien physique et visuel avec le seuil intermédiaire, qu’on retrouve jusqu’au niveau 4 selon les théories de Von Meiss. Troisièmement, cette même coursive vient soutenir la qualification des espaces extérieurs en ajoutant un dialogue entre espace transitoire haut et espace statique bas.
Maquette d’atmosphère1:50
Il était important de pouvoir distinguer l’espace privé de l’espace public. Ainsi, le projet aborde deux matérialités différentes. En effet, les coursives, les espaces collectifs, les dilatations des coursives formant les seuils ainsi que la déambulation ou encore les toitures-terrasse s’inscrivent tous dans une matérialité commune, ceci s’expliquant par leur statut «collectif». La matérialité choisie pour ces espaces collectifs est le bois qui vient contraster la brique qui, elle, représente les espaces privés. Cette double matérialité est à la fois utile pour l’habitant dans l’identification des lieux et ajoute une richesse en façade par rapport à l’élément de base. La volonté est de ré-offrir un espace urbain, semi-urbain et collectif que les habitants avaient perdu au fil de modifications sociétales et architecturales des lieux.
Merci pour votre lecture et votre considĂŠration.
Bastien
Vanrobays 30 11 1993 0 4 7 4 3 6 5 8 4 2 B a s t i e n _ va n r o b ay s @ h o t m a i l . b e