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martifuture camp Construire pour l’avenir
from BAUKADER.CH 7-8/2022
#martifuture camp:
Construire pour l’avenir
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Chaque année, entre mai et septembre, le groupe Marti offre aux apprentis de ses 17 entreprises formatrices la possibilité de participer au martifuture camp. Par groupes de douze, les jeunes vivent et travaillent ensemble pendant une semaine dans la vallée de Lötschen. C’est là qu’ils entretiennent, rénovent et prolongent des sentiers de randonnée et des pistes cyclables existants.
TEXTE: Anita Bucher PHOTOS: Gian Reto Hess
«150 apprentis issus de nos 18 métiers différents participent chaque année au martifuture camp», explique Gian Reto Hess, responsable du développement du personnel chez Marti Zurich. Avec leurs accompagnateurs, les jeunes vivent dans les maisons de groupe à Blatten. Par petits groupes, les participants se rendent quotidiennement sur les chantiers situés dans la région de montagne et de tourisme de la vallée de Lötschen.
Armés d’une pelleteuse et de leurs propres muscles
«Nous travaillons actuellement sur trois sites. En dessous de l’Anenhütte, nous construisons un nouveau biketrail, en collaboration avec l’entreprise Trailworks. Sur la Restialp, nous avons érigé de nouveaux piliers prêts à accueillir un pont sur le Dornbach. Pour cela, nous avons utilisé des pierres de la région afin d’adapter le pont au nouveau niveau du ruisseau. Entre la Restialp et la Faldumalp, nous élargissons et aménageons un sentier VTT existant.»
Les pistes cyclables sont pré-tracées à l’aide d’une pelleteuse, remplies de terre provenant des environs puis lissées au râteau. Finalement, la surface doit être compactée à l’aide d’une plaque vibrante.
Des apprentis issus de trois régions linguistiques
Les jeunes participants au camp de cette troisième semaine de juin viennent du Tessin, de Fribourg, de Soleure et de Berne. Au début, ils étaient encore un peu timides, poursuit Hess. Mais maintenant, toute l’équipe s’entretient joyeusement, dans toutes les langues nationales, parfois en anglais ou avec les mains et les pieds. Les apprentis sont heureux de pouvoir sortir de leur quotidien et faire plus ample connaissance avec des jeunes d’autres métiers, d’autres sociétés du groupe et d’autres régions. «Pour moi, le camp est synonyme de nouvelles expériences, d’activités en montagne et de sensations de liberté», déclare par exemple Silas, 18 ans, apprenti maçon chez Mancini & Marti SA, au Tessin. Son collègue Samuel, 18 ans, apprenti maçon chez Antiglio SA, Fribourg, partage ce sentiment.
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Élargir son horizon
Gian Reto Hess, co-responsable du martifuture camp, investit toute son énergie dans ce projet. Père de trois enfants, chef de chantier et membre de l’équipe de construction, il se soucie particulièrement de la jeune génération. «Le fait de travailler ici dans la nature me réjouit et nous permet de montrer aux jeunes que l’on peut construire quelque chose de durable avec des matériaux trouvés directement sur place». «Nous savons tous pertinemment que les apprentis d’aujourd’hui sont nos spécialistes de demain».