BeJap Web Magazine - Janvier 2014

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UN PREMIER NUMERO QUI, NOUS L’ESPERONS, MARQUERA LE DEBUT D’UNE NOUVELLE AVENTURE.

BEJAP LE MENSUEL #1 JANVIER 2014

DOSSIER

L’OCULUS RIFT ANIMES

ANIMES DE L’AUTOMNE CINÉMA

CAPTAIN HARLOCK INTER-VIEW

INTERVIEW MOSHI STUDIO Afin de satisfaire votre soif de savoir, voici une interview dédiée à l’agence Moshi Studio, et plus précisément à Mike Wrobel, creative graphic designer, qui s’est installé à Tōkyō.


À LIRE

LE MENSUEL #1 JANVIER 2014

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DOSSIER

L’OCULUS RIFT Coup de projecteur sur cet outil merveilleux

CINÉMA

CAPTAIN HARLOCK

ACTUALITÉS 03 03

EDITO NEWS

Albator s’invite au cinéma pour la première fois

Retrouvez l’actualité de nos rubriques Sociétés, Animes, Mangas, Dramas, Jeux Vidéo et Cinéma

REVIEWS 08 10 12

POKEMON X ET Y DRAMAS DE L’AUTOMNE ANIMES DE L’AUTOMNE

DOSSIERS 16 17 18

CHRONIQUE

L’OCULUS RIFT LE JARDIN JAPONAIS 4 MANGAS EN REVUE

EXTRA 24

RECETTE DU MOIS

Le Taco Rice, plat typique du café japonais

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THE ZELDA PROJECT

Le projet DeviantArt du mois

CUISINE

ANIMES

LA RECETTE DU MOIS

ANIMES DE L’AUTOMNE Les animes de cet automne, coups de cœur et déceptions !

Le Taco Rice, plat typique du café japonais

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INTERVIEW

INTERVIEW MOSHI STUDIO Afin de satisfaire votre soif de savoir, voici une interview dédiée à l’agence Moshi Studio, et plus précisément à Mike Wrobel, creative graphic designer, qui s’est installé à Tōkyō.

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MENTIONS LÉGALES

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EDITO

BeJap.com entre enfin dans sa V4 ! chaque année, nous c omme n’échappons malheureusement

point au rituel mondain qui est de fêter le passage à la nouvelle année, mais cette fois-ci, nous ne faisons pas les choses à moitié ! Et même avec toute cette agitation en cette période de fêtes, nous n’avons pas chômé ces dernières semaines et avons tous mis les mains à la pâte pour vous concocter (toujours avec amour, il ne faut pas l’oublier) une nouvelle version haut en couleurs pour BeJap ; pile poil pour les fêtes, c’est tout de même un beau cadeau ! Voilà déjà plus d’un an que BeJap. com a vu le jour... Et nous pouvons difficilement faire un réel bilan pour cette première année écoulée car nous avons connu pas mal de déboires et étant bénévoles, nous ne pouvons pas nous consacrer pleinement au site et avancer comme nous le souhaiterions.

Néanmoins, il y a certaines choses que nous pouvons dire avec certitude : créer un site est une expérience vraiment excitante et enrichissante, et c’est également une remise en question perpétuelle qui, parfois, nous fait réellement comprendre l’expression « bien heureux les simples d’esprit ! » Attention, loin de nous d’avoir la prétention de nous croire plus intelligent que les autres, mais il nous arrive de nous demander si nous ne sommes pas un peu masochiste pour s’être lancé dans cette aventure et de vouloir continuer ! Nous espérions pouvoir vous livrer cette version 4 un peu plus tôt, mais cette dernière a pris du retard suite à des impondérables, mais a posteriori, nous nous satisfaisons de savoir qu’il s’agit d’un beau cadeau à la communauté pour cette période de fêtes. Bonne année à tous ! L’équipe BeJap.com

NEWS SOCIETE

LE PRUNEAU PORTE-BONHEUR du Nouvel An, les japonais A l’approche font leurs premiers achats préparatifs. Un

élément essentiel pour bien commencer la nouvelle année : le oofuku ume ou plus précisément, le pruneau porte-bonheur.

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De quoi s’agit-il ? Le oofuku ume s’achète dans le sanctuaire Itano Tenmangu à Kyōto. Il est fabriqué à partir des fruits cueillies dans les environs 1500 pruniers qui poussent dans l’enceinte du sanctuaire. Ces prunes qui ont d’abord été salées, sont ensuite séchées. L’idée est de les consommer le Jour de l’An en les plongeant dans une tasse de thé et la boisson devrait alors prendre un goût salé. C’est en la buvant, qu’on prie pour la bonne santé de ses proches. Cette année, environ 30 000 sachets de 500 yens, contant chacun 6 pruneaux (paquet familial ?) ont été préparés et les ventes se poursuivent jusqu’au 25 décembre. Dommage pour nous, qui n’habitons pas au Japon. On va devoir se contenter des pruneaux vendus dans le supermarché du coin. Mais pourquoi ne pas tester cette étrange pratique de plonger le pruneau dans le thé. S’il le faut, on gagnera des points pour nos efforts et le porte-bonheur marchera quand même ! Maupowaa

NEWS SOCIETE

OE KENZABURO : LE PRIX NOBEL PARDONNE TOUT ? connaissez peut-être le nom V ous d’Ōe Kenzaburō, le lauréat du

prix Nobel de la littérature de 1994 ? Une nouvelle traduction en français d’un roman publié au Japon en 2005, est apparue chez Philippe Picquier cette année 2013 : Adieu, mon livre ! L’auteur imagine le personnage de Kogito, un romancier âgé, qui semble clairement être l’alter ego d’Ōe Kenzaburō. C’est à travers les discussions échangées par ce personnage et son ami Shigeru, que l’auteur nous transmet une nouvelle fois ses réflexions sur la société, la vieillesse et la violence de la condition humaine. Ce roman a été très critiqué au Japon ; Ōe Kenzaburō est toujours un écrivain respecté dans son pays natal comme en Occident, mais la réapparition redondante de son alter ego dans ses romans semblent déplaire aux critiques japonaises qui y lisent un manque de créativité. Par exemple, Takahashi Genichirō, un professeur de l’université de Meiji, a rédigé une critique dans l’Asahi Shinbun suite à la publication japonaise du roman. Pour lui, l’écriture d’Ōe Kenzaburō est scandaleuse, justement parce qu’il continue à composer sans jamais se renouveler. Rien ne change. En ce qui me concerne, c’est un auteur que j’apprécie grâce à la fluidité de son texte et l’audace qu’il y met ; il traite des sujets qu’on n’aborde parfois que difficilement. Or, ayant lu seulement une petite partie de son Œuvre, je ne peux pas m’exprimer sur la redondance de ses propos. Je laisse donc à chacun la tâche de se forger un avis. Après tout, ce n’est pas parce qu’on a gagné le prix Nobel qu’il ne faut plus faire d’effort ! Critique dans l’Asahi Shinbun http://cpc.cx/8Nr

Maupowaa


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NEWS ANIMES

TAMAKO LOVE STORY AU CINEMA EN AVRIL 2014 série Tamako Market signée L aKyoto Animation et qui a été

diffusée en début d’année au Japon aura le droit à un film d’animation, tout comme Chuunibyou demo Koi ga Shitai!. En effet, la nouvelle a été annoncée sur le compte Twitter de l’anime. Ce film s’intitulera donc Tamako Love Story et sera projeté dans les salles nippones le 26 avril 2014. À l’heure actuelle la synopsis n’a pas été dévoilée, seule une image de Tamako, qui est sûrement l’affiche du film, est disponible.

Pour ceux qui souhaitent découvrir la série, cette dernière est disponible sur le site d’ADN en streaming légal. Résumé : Nous suivons le quotidien de la jeune Tamako Kitashirakawa qui fait partie d’une famille possédant une boutique de mochi assez côté dans le quartier commerçant de Tama-ya. Un jour elle fait la connaissance de Dera Mochimazzi, un oiseau qui parle, venu d’un pays lointain afin de trouver une princesse pour son prince. Je vous renvoie à notre dossier sur les séries de cet hiver 2013 pour plus d’informations. Dossier http://cpc.cx/8Nt

NEWS MANGAS

300 MILLIONS D’EXEMPLAIRES ONE PIECE EN CIRCULATION dans le 181ème numéro de C C’est Comics News que l’on apprend

que le manga One Piece de Eiichiro Oda a atteint le chiffre astronomique de 300 millions d’exemplaires en circulations. Inutile de préciser que cela constitue un record et que la série n’est pas prête de s’arrêter en si bon chemin. À titre de comparaison, Dragon Ball culmine approximativement à 156,6 millions d’exemplaires tandis que ce chiffre s’élève à 126,5 millions pour Naruto. Saebakun

Maxcaz

NEWS MANGAS NEWS ANIMES

NOUVEAU PROJET DE TSUKASA FUSHIMI (OREIMO)

LUNETTES DE VUE SPECIALES SHINGEKI NO KYOJIN !

avons découvert il y a N ous quelques heures déjà via le site

écidément le succès de Shingeki no Kyojin (Attack on Titan) est inébranlable ! Après les parfums, une Ferrari 458 Italia et un jeu-vidéo, nous avons le droit désormais à des lunettes de vue. En effet, J!NS PC a dévoilé une prochaine collection de quatre lunettes aux couleurs de quatre personnages clés de la série : Eren, Mikasa, Rivaille et Hanji !

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de l’éditeur Dengeki Bunko, l’illustration du nouveau projet de Tsukasa Fushimi : Ero Manga-sensei: Imouto to Akazu no Ma. Pour rappel cet auteur a écrit la série Ore no Imouto ga Konna ni Kawaii Wake ga Nai. On retrouve bien sûr aux commandes des dessins Hiro Kanzaki qui a aussi travaillé sur Oreimo.

Comme vous vous attendez, chaque paire a sa propre signification (un peu comme les parfums). Celles d’Eren seront marron foncé rappelant l’attaque des titans à la fin de l’anime. Celles de Mikasa seront quant à elles rouges faisant ainsi ressortir le caractère combatif de Mikasa mais aussi son côté féminin. Celles de Rivaille seront gris foncé rappelant ainsi son sombre passé. Puis celles d’Hanji seront marron clair décrivant ainsi son côté intellectuel.

Ce nouveau roman nous conte l’histoire d’un jeune lycée et auteur de light novels, Masamune Izumi. Il travaille en étroite collaboration avec « Ero Manga Sensei », qui s’occupe des scènes érotiques de ses romans.

Ces lunettes seront au final disponibles courant mars 2014 au Japon pour la modeste somme de 50€. Bien évidemment un petit étui à l’effigie du personnage choisi sera accompagné pour l’achat d’une de ces paires !

Ce nouveau roman est disponible depuis le 10 décembre 2013 chez nos amis nippons au prix de 610 yens, soit environ 4,61€. Ce dernier est également disponible sur le site CDJapan.

Maxcaz

Maxcaz


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NEWS DRAMAS

NEWS MUSIQUE

VIKI, UN AUTRE MOYEN DE REGARDER VOS DRAMAS LEGALEMENT EN FRANCE

EMIT., NOUVEAU SINGLE DE THE KIDDIE déjà plus d’un an que THE V oilà KIDDIE a sorti son dernier album,

THE 5 -FIVE-. En effet ce dernier est disponible depuis le 30 novembre 2012 dernier. En cette vieille de noël, le groupe a dévoilé un nouveau single pour 2014 ainsi que le look associé, qui est selon moi, splendide !

est une communauté V iki.com dont la devise est « pour les fans,

par les fans » et les vidéos mises en lignes étant traduites sur le principe du bénévolat par des internautes dans de nombreuses langues. Jusqu’à récemment, des restrictions géographiques avaient été mises en place pour le visionnage de dramas, notamment liées à l’achat de droit par des sociétés françaises. La France étant le marché qui connait le plus d’expansion, l’industrie coréenne a mis en place différentes stratégies pour favoriser la diffusion de ses productions. Ainsi, certaines licences de dramas ont été négociées avec Viki qui peut dès à présent vous permettre de les regarder depuis la France en soustitré français. Pour l’instant, il s’agit de dramas de la chaine SBS. Certains sont vraiment récents, alors n’hésitez pas à vous rendre sur leur site.

Ce nouveau single s’intitulera donc emit. et verra le jour le 12 février prochain sous le label avex trax (Acid Black Cherry, GACKT). Il semblerait que cette année sans sortie (si on ne

NEWS CINEMA

ALBATOR S’INVITE AU CINEMA POUR LA PREMIERE FOIS d’Albator (HarA vislock),auxleamateurs plus grand corsaire de

l’espace quitte le format papier pour faire son come-back dans toutes les salles de cinéma en France dès le 25 décembre prochain. Son incroyable épopée a enfin elle aussi eu le privilège d’avoir un film d’animation à son effigie. Albator, une des légendes du manga japonais, aura dû attendre plus de 30 ans avant de pouvoir, pour la toute première fois, avoir son propre long métrage, en 3D.

ne compte pas le best-of du 1er mai) s’explique par le changement de label. THE KIDDIE était jusqu’à THE 5 -FIVE- chez King Records (AKB48) et non chez avex trax. emit. sera au final disponible en deux éditions. Le single est d’ores et déjà précommandable sur CDJapan, et vous pouvez même déjà écouter une petite preview d’emit. sur le site officiel du groupe ! Ce single s’annonce grandiose ! Site officiel www.kiddie.jp

Maxcaz

Le studio Toei Animation a voulu marquer le coup en sortant leur film le jour de Noël, afin d’offrir un beau cadeau aux fans qui ne peuvent que s’en réjouir. Associée à cette bonne nouvelle, la bande-annonce du film est tout simplement magnifique et vaut le détour. Pour les amateurs du format papier, les éditions Kana ont décidé de rééditer la série en intégrale dès le 6 décembre pour la modique somme de 25 euros. De quoi mettre tout le monde d’accord. Bande-annonce http://cpc.cx/8Oa

Arthuragon

Yukivamp

NEWS MUSIQUE 5

T.M.REVOLUTION ET SCANDAL REUNIS POUR UN SINGLE !

jour le 12 février prochain. Nous ne connaissons pas à l’heure actuelle les différents détails mais nous savons qu’il sera disponible en deux éditions : Regular et Limited Edition (+DVD). À noter que ce single n’est pas une collaboration en tant que tel comme avec Nana Mizuki. En effet, Count ZERO est signée T.M.Revolution et Runners high SCANDAL.

l’avons appris aujourd’hui même via le site officiel N ous de Sony Music Japan,T.M.Revolution ainsi que le

Comme le nom l’indique, ces deux morceaux sont actuelleSCANDAL seront réunis pour un single. Ce dernier s’intitulera ment utilisés pour promouvoir le jeu vidéo Sengoku BASARA 4 Count ZERO | Runners high Sengoku BASARA 4 EP et verra le prévu pour le 23 janvier au pays du soleil levant sur PS3. Maxcaz


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NEWS JEUX VIDEO

SUISEI NO GARGANTIA DEBARQUE SUR PC ! qu’une deuxième saison a A lors été annoncée début Octobre,

l’anime Suisei no Gargantia aura aussi le droit à un jeu PC en ligne ! En effet, le site officiel de la série nous annonce la sortie courant 2014 de ce jeu. Ce dernier sera signé DMM qui fête cette année ses 15 ans.

Peu d’informations sont disponibles à l’heure actuelle, mais il semblerait que les joueurs pourront créer leur propre flotte telle que Gargantia mais aussi contrôler les personnages clés de la série : Red, Amy, Chamber, etc. Certains passages de l’anime seront aussi présents dans cette adaptation ! Pour rappel, l’anime s’est terminé le 30 juin dernier et dénombre 15 épisodes dont 2 OAVs. Comme dit au début de l’article, une seconde saison est en cours de préparation mais nous ne savons pas encore quand elle sera diffusée, soyons patients ! Résumé : Nous suivons le jeune Lieutenant Red à bord de sa machine, Chamber. Ce dernier fait parti de l’alliance galactique formée par les Hommes après avoir quitté la Terre, devenue hostile à toute vie. Malheureusement, la vie dans l’espace n’est pas de tout repos. En effet, l’Humanité doit se battre contre les Hideauzes, des monstres voulant leur destruction. Au cours d’une bataille contre ces derniers, Red se retrouve projeté dans un trou noir. Six mois après, notre lieutenant et sa machine sont retrouvés par l’équipage de Gargantia, un navire immense qui sillonne les océans de la Terre. Maxcaz

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ENCART

REVIEW

JEUX VIDÉO

POKEMON X ET Y La Révolution est en marche ! Tous les détails dans ce test

DRAMAS

ANIMES

DRAMAS DE L’AUTOMNE

ANIMES DE L’AUTOMNE

La valve des nouvelles sorties dramas a déjà commencée !

Les animes de cet automne, coups de cœur et déceptions !

DOSSIER CHRONIQUE JEUX VIDÉO

L’OCULUS RIFT Coup de projecteur sur cet outil merveilleux

SOCIETE

MANGAS

LE JARDIN JAPONAIS

4 MANGAS EN REVUE

Analyse faite par une Japonaise sur le jardin japonais à Paris

Des révélations, l’attaque des clones, et bien plus encore !


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REVIEW JEUX VIDEO

Kalos

POKEMON X ET Y LA REVOLUTION Connaissez-vous les Pokémons ? Ces petites créatures si mignonnes que tout le monde a déjà vu au moins une fois dans sa vie. Qu’importe la version du jeu, nous avons tous tenté de « Tous les attraper », et il se peut que certains d’entre vous se retrouvent aujourd’hui avec, entre leurs mains, les toutes dernières versions X et Y, dont nous allons vous parler aujourd’hui. Pokémon est un jeu qui se révèle avoir pris une place importante dans le monde des jeux vidéo. Malheureusement, depuis quelques années, les gens y jouent de moins en moins pour cause de manque d’originalité entre les différentes versions. Nintendo a décidé d’y remédier en ajoutant dans cette nouvelle version, plein de nouveautés. par Arthuragon

La 3D Pour commencer, le jeu est entièrement en 3D, aussi bien les Pokémons que le reste ; nouveauté étonnante sachant que le jeu est connu pour ses graphismes assez minimalistes malgré l’actualité des jeux. En un an, il a ainsi fait un énorme bond graphiquement, ce qui plaira à tous les joueurs qui prendront pour une fois plaisir à admirer les paysages. Sans même mettre le jeu en 3D.

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La gestion du Personnage Pour la toute première fois dans Pokémon, vous pourrez aussi choisir à quoi ressemblera votre personnage et comment vous voudrez l’habiller, ce qui donne au jeu un petit coté RPG fort agréable et une autre utilité aux

Pokédollars que nous avons parfois en trop.

fin de celui-ci, le Pokémon reviendra à son stade d’évolution habituel.

Les Combats Aériens Au niveau des combats, plusieurs choses ont évolué. Pour commencer, il existe maintenant, deux types de combats : les combats classiques et les combats aériens qui sont des combats uniquement possibles entre Pokémons de type vol, mais relativement complexes.

La Région Kalos Il faut noter que, pour une fois, nous quittons les régions de Jotho et Kanto dans lesquelles on évoluait dans les dernières versions, et nous arrivons à Kalos, une région qui, vous l’aurez peut-être remarqué, ressemble étrangement au nord de la France.

Les Hordes de Pokémons Vous pourrez également affronter des hordes de Pokémons. Fini les combats lassants où l’on affrontait les Pokémons sauvages un par un pour faire monter des niveaux à nos bébêtes préférées, maintenant il est possible d’en affronter 5 d’un coup. Bien sûr, il faudra s’armer de techniques capables d’affecter tout le groupe, mais vous gagnerez beaucoup de temps, et d’expérience grâce à ceux-ci. Les Mégas-Évolutions Une grande, très grande nouveauté : les mégas-évolutions. Vous pouvez à partir de maintenant faire évoluer certains de vos Pokémons à un 4ème stade grâce aux méga-évolutions. Celles-ci sont rendues possibles par des objets nommés méga-gemmes qui feront évoluer vos Pokémons, mais uniquement pendant le combat, à la

Clins d’œils Vous remarquerez qu’il y a dans le jeu, pleins de petits clin d’œils à la France, d’où la forme de la map. Vous verrez une tour à Illumis qui vous rappellera surement la Tour Eiffel et d’autres monuments dans Kalos qui sont inspirées de vrais. Encore une bonne raison de savourer les paysages du jeu. Les Moyens de Transports Encore de quoi nous épater avec dans ce nouvel opus, de nouveaux moyens de transports. Nous gardons évidemment les anciens, à l’instar des chaussures de sport et le vélo. Dans cette nouvelle version, nous notons désormais les Rollers et Pokémons. Pokémons ? Oui, on peut et on doit dans cette version chevaucher certains Pokémons pour passer des obstacles ; nous connaissions le principe pour voler mais pas celui-ci, à voir ce que ça donne.


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Tour d’Illumis

Habilleur

Combat Aérien

Pokémon X/Y: Sortie en 2013

Pokémon Noir/Blanc 2: Sortie en 2012

Expérience de Capture Et enfin pour finir, vous gagnerez de l’expérience lorsque vous capturerez des Pokémons, ce qui encouragera certains à la faire et d’autres à le continuer.

Notre Avis

Tout ça pour dire que cet opus Pokémon est une véritable « RÉVOLUTION » à lui tout seul ; les fans et les novices prendront tous autant de plaisir à y jouer, quelque soit l’âge, il est impératif de l’avoir. Seul bémol, le jeu est ralenti lorsqu’on joue en 3D, mais très légèrement.

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Secret

REVIEW DRAMAS

ZOOM SUR LES DRAMAS D’AUTOMNE

A little love never hurts ou Give Love Aways Just You

La valse des nouvelles sorties dramas a déjà commencée. Certains trouveront peut être cet article un peu tardif, mais ce temps était nécessaire face aux nombreux dramas qui se dévoilent à nous chaque semaine. par Yukivamp

Secret

Pour ce drama débuté en septembre, 16 épisodes sont prévus. Résumé : Pour protéger l’homme qu’elle aime, Yoo Jung est punie pour un crime qu’elle n’a pas commis. Après de longues années de prison, elle retrouve la liberté mais le destin ne cesse de s’acharner sur elle, d’autant qu’elle a attiré l’attention d’un riche chaebol bien déterminé à exercer sa vengeance. Pourra t-elle garder le secret sur les événements tragiques qui l’on conduit en prison ? L’amour est-il plus fort que la vengeance ?

Notre Avis

10

Gros coup de cœur. Ce drama aborde le thème de la vengeance comme il a rarement été déjà traité avec autant de passion et de complexité. Dans le rôle principal, Ji Sung livre une performance incroyable, un jeu d’acteur porté à un haut niveau. C’est tout simplement un drama qu’il ne faut pas zapper (cela ne m’étonnerait pas qu’il soit licencié sous peu) alors lancez-vous sans plus tarder. Un drama qui, je vous le garantis, ne laissera personne indifférent.

4

Lan ling wang

Heirs

Résumé : La rencontre d’une fille de domestique et d’un héritier chaebol en exil aux États-Unis. Romance moelleuse, ambiance scolaire dans une académie de haut vol (qui n’est pas sans rappeler une certaine école, dans Hana Yori Dango).

Résumé : Yang Xue Wu, descendante d’une lignée de prêtresse appelées « Filles des cieux » fait la connaissance du général et prince Lan Ling Wang, un homme doué pour la guerre, intelligent et généreux. Lorsqu’ils combattent, lui et ses hommes portent des masques afin d’effrayer l’ennemi ce qui lui a valu son surnom de « guerrier masqué ». Lorsque nos deux héros se rencontrent l’attirance est réciproque mais Yang Xue Wu est sur ses gardes : grâce à une prophétie, elle sait que leur destin sera compliqué mais que le sort du monde repose sur eux.

Notre Avis

Notre Avis

Lan ling wang

Basketball

Le drama du moment notamment à cause d’un casting exceptionnel avec Lee Min Ho et Park Shin Hye. Pour ce drama débuté en octobre, 20 épisodes sont prévus.

Les acteurs secondaires sont tout aussi intéressants que le casting principal. L’héroine n’est pas une neuneu.On aime la bande-son du drama ou pas. Personnellement, « Love is the moment » ne sera pas dans mon MP3. La romance est mignonne mais ne révèle pas tout le potentiel de Lee Min Ho (en comparaison de Faith ou City Hunter).

Avec 46 épisodes au programme, ce drama chinois se passe 1 400 ans avant notre ère.

Un coup de cœur : action, romance et beaux(belles) acteurs(trices). Les épisodes sont accrocheurs et soudain, on se rend compte que l’on est au 30e épisode. J’apprécie énormément l’opening et l’ending, et l’acteur principal me fait vibrer. Il est néanmoins important de souligner que tous les épisodes ne sont pas traduits en Français, mais sont toutefois disponibles en Anglais. Résumé : Ce drama coréen de 24 épisodes se passe sous l’occupation de la Corée


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Medical Top Team

Heirs

par le Japon (même époque que Bridal Mask). Pour Kang San, habitant pauvre le seul espoir réside en la pratique d’un nouveau sport à la mode : le basketball. Pourtant face à son rêve il y a des obstacles : le manque d’argent, de contacts hauts placés…Le destin lui donne une chance lorsqu’il fait la rencontre d’une jeune fille issue d’une riche famille, à l’esprit libre et romantique.

Notre Avis

Un nouvel aperçu de cette période très peu représentée dans les dramas historiques. Un rythme dynamique entre matchs de baskets endiablés, triangle amoureux et intrigues politiques dans un contexte d’occupation. Il s’agit néanmoins d’une romance très « poudreuse » (battements de cils, timidité, romance d’ados en somme) toute mignonne. Ça manque de passion ! Mais un triangle amoureux qui commence à devenir intéressant au fil des épisodes.

Medical Top Team 11

Résumé : Ce drama coréen de 20 épisodes nous permet de suivre le lancement de la Top Team : une unité de médecine regroupant les meilleurs médecins spécialistes que compte la Corée. On suit particulièrement une chirurgienne douée et ambitieuse ainsi qu’un généraliste de génie qui se dévoue

entièrement à ses patients. Ils vont devoir faire des choix entre les ordres de la hiérarchie et l’intérêt des patients.

Notre Avis

Encore un drama médical après l’excellent Good Doctor, mais qui dresse des personnages intéressants, des luttes de pouvoir et soulève des questions relatives à l’éthique (la médecine doit-elle servir les intérêts des hopitaux ?). Les personnages principaux sont bien travaillés et présentes un étalonnage intéressant de caractères. Certains personnages secondaires mériteraient d’être mieux mis en valeurs.

Marry him if you dare

Résumé : Et si a 50 ans votre vie était un désastre complet ? Et si vous pouviez remonter le temps pour modifier le cours des événements ? C’est ce qui arrive à Na Mi Rae, la trentaine qui a un boulot médiocre et peu d’espoir de voir ses rêves se réaliser… Jusqu’à ce qu’elle fasse la rencontre de la Na Mi Rae du futur venue intervenir avec le cours du destin.

Notre Avis

Un concept qui peut être intéressant avec globalement un bon casting, mais des difficultés pour accrocher ! L’héroïne : trop de pathétisme tue la sympathie.

A little love never hurts ou Give Love Aways Résumé : Pendant 50 épisodes vous suivrez l’histoire de deux jeunes gens qui sont amoureux et qui font face à des difficultés, notamment avec le remariage de leurs parents respectifs, ce qui va les obliger à devenir une famille recomposée.

Notre Avis

Les premiers épisodes peinent à séduire.

Just You

Ce drama taïwanais est quasiment un remake de Full House.

Notre Avis

Aurait pu séduire, mais n’a pas réussi à me séduire. Trop long pour peu d’action.


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Nagi no Asukara

REVIEW ANIMES

LES ANIMES DE CET AUTOMNE COUPS DE COEUR ET DECEPTIONS ! L’automne montre enfin le bout de son nez ! En effet les jours sont de moins en moins longs et il fait plus en plus froid ! Qui dit nouvelle saison dit forcément nouveaux animes. Après une absence remarquée des ecchis, ces derniers sont de retours pour nous « réchauffer » nous les messieurs ! Mais que nos lectrices ne s’inquiètent pas, de beaux jeunes hommes sont aussi de la partie ! Autre point à souligner qui a son importance, les séries de cet automne sont dotés de très très bons openings / endings. Je ne fais que me répéter à chaque fois, mais cet article aura pour but de vous donner envie ou non de regarder tels ou tels animes. Mon avis n’engage que moi, vous en faites ce que vous voulez ! Vous retrouverez donc tout au long de cet article deux parties. La première regroupera les animes que je regarde actuellement (soit environ 15 dont 2 que j’ai arrêté, rien que ça) et une deuxième sur ceux que je ne regarde pas, puis ceux qui ont débuté en été et qui sont toujours en cours de diffusion. par Maxcaz

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Nagi no Asukara

Comme toujours, je commence par l’anime qui est mon vrai coup de cœur de cette nouvelle saison : Nagi no Asukara ! Depuis des décennies les humains vivaient au fond des océans mais depuis quelques années déjà, ces derniers ont commencé à habiter sur

Kyoukai no Kanata

la surface de le terre. Nous suivons donc le quotidien de quatre jeunes collégiens, Hikari, Manaka, Chisaki et Kaname, obligés d’étudier à la surface. Nous découvrons au fur et à mesure des épisodes que les relations entre les humains de la mer et de la surface de le terre sont des plus tendues.

Notre Avis

Les graphismes ainsi que le character design sont juste sublimes. Le rendu est très très joli et apaisant, on a vraiment l’impression de « vivre » les aventures des ces personnages ! Le scénario est aussi excellent. En effet, faire deux peuples différents est une très bonne idée. On ressent très bien « les discriminations » vis à vis des humains de la mer. Le couple opening / ending, interprété respectivement par Ray et Nagi Yanagi rend vraiment l’anime magique. Bref, l’anime a tout pour plaire ! N’hésitez donc pas à aller le regarder chez Crunchyroll.

Kyoukai no Kanata

Après Free!, Kyoto Animation nous produit une autre petite merveille : Kyoukai no Kanata ! L’histoire tourne autour d’un jeune lycéen mi-humain mi-yomu devenu immortel, Akihito Kanbara. Un jour il rencontre une jeune fille sur le point de se suicider qu’il fini par sauver car il idolâtre les lunettes : Mirai Kuriyama. Il découvrit ainsi un peu plus tard que cette dernière est une chasseuse d’esprit et qu’elle peut manipuler son sang à volonté.

Magi : The Kingdom of Mag

une chasseuse d’esprit et qu’elle peut manipuler son sang à volonté.

Notre Avis

Les graphismes sont bien évidemment géniaux, comme toutes les autres séries signées Kyoto Animation. Les scènes d’action sont à couper le souffle ! Le scénario est un peu compliqué à comprendre. En effet on est vite submergé par les informations données tout au long des épisodes ce qui rend l’anime plus ou moins difficile à suivre. A quand bien même, la bande sonore ainsi que l’opening / ending sont très agréables à l’oreille. Kyoukai no Kanata est donc second à mon classement !

Magi : The Kingdom of Magic

Magi : The Kingdom of Magic n’est nul d’autre que la seconde saison de Magi : The Labyrinth of Magic. On retrouve donc Aladdin, Morgiana et Alibaba dans leurs aventures ! Chacun décide de suivre sa propre route après leur dur combat dans le Labyrinthe de Zagan. Aladdin souhaite donc d’aller étudier à Magnostadt, la plus grande école de magie du pays, Morgiana veut retourner dans son pays natal et Alibaba souhaite devenir plus fort en allant s’entraîner au Colisée de Rehm.

Notre Avis

Rien de bien nouveau par rapport à la première si ce n’est l’opening et l’ending (heureusement). Notre petit groupe est toujours aussi marrant, surtout Aladdin et son


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#1 JANVIER 2014

Galilei Donna

Kakumeiki Valvrave 2nd Season

gic

Samurai Flamenco

obsession pour les grosses poitrines ! Cette seconde saison s’annonce cependant un peu plus mouvementée que la première.

On apprend un peu plus loin dans le premier épisode que leurs ravisseurs étaient en fait à la recherche du « trésor de Galilée ».

Kakumeiki Valvrave 2nd Season

Notre Avis

On continue avec les secondes saisons ! Cette fois-ci avec Valvrave the Liberator ! Nous avons quitté nos héros lorsque ces derniers arrivaient sur la Lune. Nous connaissons désormais tous les pilotes des Valvrave (que je ne citerai pas pour éviter les spoils). Ces derniers décident de descendre sur Terre pour « découvrir » l’origine des leur machine.

Notre Avis

J’étais un peu mitigé avec la première saison, mais les six premiers épisodes parus jusqu’à aujourd’hui sont excellents. On retrouve avec plaisir la bande sonore signée Akira Senju (Fullmetal Alchemist) ainsi que Nana Mizuki x T.M.Revolution et ELISA pour l’opening et l’ending. Une seconde saison qui s’annonce bien prometteuse !

Galilei Donna 13

Un peu d’histoire ça ne fait pas mal ! Nous faisons connaissance de trois jeunes sœurs, Hazuki, Kazuki et Hozuki, membres de la famille Ferrari, descendante directe du célèbre physicien Galilée. Ces dernières sont assez solitaires et se parlent très rarement jusqu’au jour où elles sont victimes de tentatives d’enlèvement.

Une bonne petite série selon moi. Les couleurs vives rendent les scènes d’actions ainsi que les personnages sublimes. L’histoire est aussi très bien ficelée. J’ai toujours aimé les animes qui ont un lien direct avec des personnages historiques, réels. Une fois plus, et je me répète, le couple opening / ending est extra ! A mon avis on ne risque pas de s’ennuyer avec ces trois sœurs. Chacune a son propre caractère ce qui crée de temps en temps quelques tensions. Bref, Galilei Donna est un anime à voir !

Samurai Flamenco

Si vous êtes fans des films Kick-Ass, cet anime est fait pour vous ! L’histoire nous compte le quotidien d’un jeune top modèle Masayoshi Hazama, fan des supers-héros depuis son plus jeune âge. Ce dernier tente donc d’en devenir un en réalisant de bonnes actions sous son déguisement et son nom : Samurai Flamenco.

Notre Avis

Un bon petit anime bien drôle qui fait énormément penser aux films Kick-Ass. En effet Samurai Flamenco se fait connaître de la même façon que Kick-Ass. Côté graphismes, ces derniers sont assez simplets et se laissent facilement apprécier mais sans plus. Le personnage qu’est Masayoshi

Hazama est très drôle. Bref si vous avez un petit coup de mou, regardez un épisode de SF, ça devrait suffire pour vous rebooster ! La série est actuellement disponible en simulcast légal sur Wakanim.


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#1 JANVIER 2014

Machine-Doll wa Kizutsukanai

Comme je l’ai dit précédemment, les ecchis sont de retour pour cette saison ! Machina-Doll en est justement un petit. Durant ces vingts derniers siècles la science a permis le développement d’une nouvelle magie permettant de donner vie à des objets, des marionnettes. Akabane Raishin, un jeune japonais décide donc de rejoindre l’Académie Royale des Arts Mécaniques de Walpurgis avec Yaya, sa marionnette dans le but de devenir le meilleur marionnettiste au monde et de se venger d’une personne en particulier.

Notre Avis

Le scénario n’est pas trop mal et peu commun selon moi. Les graphismes ainsi que le style des personnages font fortement penser à l’anime Ore no Kanojo to Osananajimi ga Shuraba Sugiru. Rien de plus normal car il se trouve que c’est Ruroo qui s’occupe du character design ! Certains passages d’action (surtout pendant les combats), sont en 3D ce qui gâche un peu l’anime, dommage.

Golden Time

Un anime qui mêle amour et humour ! Nous suivons le jeune Tada Banri qui fait son entrée dans un université de droit à Tokyo. Il y fera connaissance de Yanagisawa Mitsuo ainsi que sa meilleure amie, Kaga Kouko. Banri tomba bien évidemment sous le charme de cette ravissante jeune femme.

Notre Avis

Golden Time est le genre d’anime qu’on regarde quand on s’ennuie. Même si les couleurs sont très agréables à l’œil, le scénario est un peu faiblard. Heureusement que l’opening et ending interprétés par Yui Horie sont là pour nous réveiller un petit peu.

Coppelion 14

Un bon petit anime apocalyptique ! Nous sommes en 2036 où l’ancienne capitale du Japon, Tokyo, a été ravagée par un accident nucléaire rendant ainsi toute vie impossible. Trois jeunes lycéennes génétiquement modifiées, Ibara, Aoi et Taeko sont envoyées par

Golden Time

Gingitsune

Machine-Doll wa Kizutsukanai

Coppelion

l’armée afin de trouver éventuellement des survivants. Malheureusement ces dernières vont rencontrer quelques problèmes en cours de route.

Notre Avis

Un anime d’actualité avec Fukushima. Le scénario est plausible et très bien ficelé. Chacune de ces trois jeunes filles ont leur propre conviction et leur propre atout. En effet Ibara est une as dans le domaine du combat et Taeko a une vision ultra développée. Seul point noir qui peut déranger certains : les graphismes. Les gros traits noirs contournant les personnages peuvent être déplaisants. Ces derniers sont aussi retrouvés dans l’anime BTOOOM! Pour couronner le tout, ANGELA nous sert un couple opening/ending génialissime !

Gingitsune

Comme chaque saison, nous avons le droit à un anime « traditionnel » avec des Dieux, des temples etc. Nous suivons donc le quotidien de l’esprit renard du temple d’Inari, Gintaro et Makoto la prêtresse. Cette dernière est la seule à voir Gintaro depuis la mort de sa mère.

Notre Avis

Gingtsune n’est vraiment pas un anime exceptionnel. L’histoire est ennuyante, pas d’action et graphismes enfantins. Seul point positif, le caractère de Gintaro, qui faut dire est très très plaisant ! J’espère qu’on aura le droit à un peu d’action avant la fin...


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#1 JANVIER 2014

Strike the Blood

Tokyo Ravens

Yowamushi Pedal

Yowamushi Pedal

Après la natation, nous avons le droit au cyclisme (on sent les JO arrivés) ! Sakamichi Onada est un jeune otaku qui rentre tout juste au lycée. Ce dernier parcourt environ 90 km chaque jour pour aller à Akihabara avec son vélo de ville, rien que ça ! De fil en aiguille et grâce à ces deux amis, Shunsuke Imaizumi et Shōkichi Naruko, Onada va rejoindre le club de cyclisme de son lycée et participer à des courses interlycées.

Notre Avis

J’étais un peu septique par cet anime à cause du scénario mais aussi à cause des graphismes qui sont assez particuliers. Tout compte fait on se prête au jeu, limite on commence à apprécier le cyclisme. On apprend beaucoup de choses sur ce domaine avec les différents plateaux, etc. Certains me font même passer à d’autres dans l’anime Medaka Box ! L’opening signe le retour de ROOKiEZ is PUNK’D qui n’avait pas sorti de CD depuis un an environ.

Tokyo Ravens 15

Deuxième anime « traditionnel » où l’on retrouve les esprits etc., Tsuchimikado Harutora, dernier descendant d’une très grande famile d’onmyouji les Tsuchimikado, devrait être à la tête de la famille mais malheureusement pour lui, il ne voit pas les esprits. Il cède donc sa place à Natsume, son amie d’enfance. Quelques années plus tard,

Natsume revient dans sa région natale afin de demander de l’aide à Harutora. A partir de ce moment-là, ce dernier décida de devenir son familier.

Notre Avis

Un bon petit mélange d’humeur et d’action. Le scénario n’a rien d’d’exceptionnel mais il reste assez symathique. Les couleurs vives des graphismes sont vraiment très agréables à regarder. Les personnages sont aussi très attachants contrairement à certains animes. A noter que l’opening est interprété par la sulfureuse Maon Kurosaki ! Le meilleur opening de cette saison selon moi !

Strike the Blood

On termine la partie des animes que je regarde actuellement avec un ecchi : Strike the Blood ! L’histoire autour de Kojô Akatsuki, un simple humain devenu le 4ème fondateur, le plus grand vampire au monde. Ce dernier vit sur l’île Itogami, une île artificielle où la majorité des démons de notre monde habite. Un beau jour Kojô rencontre Yukina Hirameki, une membre de l’organisation de Roi Lion. À partir de ce moment là, Kojô ne peut plus continuer à vivre sa vie normalement.

Notre Avis

Que dire de cet anime… Pas grand chose… Il se laisse facilement regarder mais sans plus. L’histoire n’est pas trop tirée par les cheveux. Quelques petits sousentendus assez drôles par-ci par-là.

On retrouve pas mal de combats assez dynamiques et agréables à regarder. Dans le même style on retrouve Campione! Bref, si vous ne savez pas quoi regarder, Strike the Blood peut vous dépanner.

Au final, voici mon classement des animes de cet automne 2014 : 1° : Nagi no Asukara 2° : Kyokai no Kanata 3° : Valvrave the Liberator 2nd saison 4° : Galilei Donna 5° : Magi : The Kingdom of Magic 6° : Coppelion 7° : Golden Time 8° : Tokyo Ravens 9° : Samourai Flamenco 10° : Yowamushi Pedal 11° : Machine-Doll wa Kizutsukanai 12° : Strike the Blood 13° : Gingstune


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#1 JANVIER 2014

DOSSIER JEUX VIDEO

L’OCULUS RIFT CET OUTIL MERVEILLEUX ! d’entrer dans le vif du sujet, A vant voici quelques informations sur

l’avancée du projet Oculus Rift, ce casque de réalité virtuelle qui, je le pense, révolutionnera le monde vidéoludique. À noter qu’il est possible de consulter la liste des jeux compatibles (qui ne cesse d’être complétée de jour en jour) à cette adresse : riftenabled. com. Si le projet Kickstarter (lancé en août 2012) avait permis de lever la coquette somme de 2,4 millions de dollars (sur les 250 000 dollars initialement demandés), Spark Capital et Matrix Partners, deux sociétés américaines, viennent de verser 16 millions de dollars afin de soutenir le projet (en espérant, bien sûr, des retombées commerciales).

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Ceux qui ont eu l’opportunité de tester le joujou Hi-Tech le savent : c’est tout simplement merveilleux. Certaines sociétés se sont d’ailleurs lancées dans des idées un peu folles, comme développer « le tout premier jeu d’aventure érotique en réalité virtuelle ». Intitulé Wicked Paradise (anciennement Sinful Robot), ce projet est prévu pour 2014 sur PC et devrait satisfaire les plaisirs solitaires des plus complexés. Pour vous faire une meilleure idée du rendu visuel, le développeur a déjà concocté une petite vidéo, à visualiser ici (bande de petits coquins). La révolution menant à la perversion, le Japon ne déroge pas à la règle. Les japonais considèrent visiblement l’Oculus Rift comme l’outil divin, offrant la possibilité d’expérimenter ce à quoi il n’est pas possible de faire dans

la réalité. La contrainte technique est loin d’être une barrière pour les plus pervers qui ont commencé à imaginer de nouvelles fonctionnalités et expérimentations en tous genres, comme un face-à-face romantique avec Hatsune Miku, ou un jeu hentai qui exploiterait toutes les possibilités de l’outil (on remerciera la société Illusion pour leurs efforts ; oui, les mêmes qui ont développé RapeLay, le premier simulateur de viol). On attribuera toutefois le prix de l’idée la plus étrange à Nao_u, un développeur japonais indépendant, qui a imaginé un monde complètement décalé avec Hatsune Miku en guest star. La vidéo est à visionner dans les liens ci-après. Cette démo technologique est compatible Oculus Rift et Razer Hydra, une sorte de Wiimote inutile pour PC. Et pour les jeux de viol, ne vous en faites pas, les japonais ont déjà tout prévu.

Site Wicked Paradise www.wickedparadise.com

StheNn

Site Nao_u www.game.g.hatena.ne.jp

Vidéo 1# http://cpc.cx/8Op Jeu hentai http://cpc.cx/8Oq

Site Nao_u http://cpc.cx/8Or


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#1 JANVIER 2014

CHRONIQUE SOCIETE

LE JARDIN JAPONAIS A PARIS amie française habitant à U neBoulogne-Billancourt m’avait dit

qu’il existait un jardin japonais à Paris, et plus précisément dans ce quartier. Je fus tout d’abord assez sceptique ; les jardins japonais en France ne sont pas réellement des espaces naturels comme ceux que nous pouvons trouver ici, au Japon. En effet, en France, on observe un mélange de différents styles : ni entièrement Japonais, ni complètement Chinois, ils empruntent l’un à l’autre. En outre, bien qu’ils soient considérés comme un simple cliché pour les Japonais, ils apparaissent comme authentiques pour les Français.

Cependant, lorsque j’ai visité le Musée Départemental Albert Kahn à Boulogne-Billancourt, je fus pour le moins étonnée : ce jardin japonais était identique et faisait directement écho à ceux que l’on peut trouver habituellement Japon, à l’instar de celui que j’ai pu voir à Kyoto. Pendant un instant, j’avais presque oublié que je me trouvais en France ; c’était comme si que je rentrais dans mon pays natal.

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Pour la petite histoire, les jardins japonais ont été créés entre 1908 et 1909 par Albert Kahn qui, lors de son voyage au Japon, fut impressionné par cette culture : Je suis allé à deux reprises au Japon ; j’aime tout particulièrement ce pays et c’est pour cela que j’ai voulu poser ici près de ma demeure, un coin de la terre japonaise. Ma nature a de grandes affinités avec la sensibilité des Japonais et j’apprécie tellement le calme et la douceur de leur façon de vivre. C’est peut-être aussi pour retrouver cette atmosphère qui m’est si familière que

j’ai voulu vivre parmi les fleurs et les arbres du Japon. (Albert Kahn interviewé pour la revue France-Japon, 15 Août 1938) Albert Kahn a tenté de reconstruire le modèle du jardin Japonais tout en respectant son architecture et son atmosphère. Il avait apprécié la philosophie et l’art de vivre typiquement Japonais. Grâce à lui, les maisons traditionnelles japonaises ont été transposées en France. Ainsi, on ne perdait rien de la tradition japonaise. En 1988-1989, ce jardin fut amélioré par un paysagiste contemporain, Fumiaki Takano. Il lui rendit hommage selon trois thèmes : la vie, la mort et l’axe féminin-masculin. Le jardin y est très bien entretenu. Le chef jardinier Français s’est d’ailleurs rendu au Japon pour y apprendre les techniques spécifiques de jardinage, et tente de maintenir, non seulement l’aspect, mais aussi l’esprit du jardin japonais. Je suis vraiment impressionnée de trouver des jardins aussi ressemblants en France. Bientôt l’automne et ces paysages se teinteront d’or. Si je devais vous recommander une quelconque balade, ce serait sûrement dans ces lieux apaisants où vous pourrez ressentir la plénitude japonaise. Nanako


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#1 JANVIER 2014

CHRONIQUE MANGAS

4 MANGAS EN REVUE DES REVELATIONS, L’ATTAQUE DES CLONES, ET BIEN PLUS ENCORE ! J’ignore s’il y’a une réelle utilité d’ordre public quand à la création de cette rubrique sur ce site qu’est BeJap, mais au moins cela fait un peu vivre la rubrique ‘manga’ qui se trouve presque aussi déserte que la Namibie ! Mais après réflexion je me dis que cela peu peut être donné quelques idées d’achats à certains ou en éviter d’autres… ! C’est pourquoi voici une petite chronique mensuelle regroupant 4 mangas sortis dans ou un peu avant cette période. Ce mois-ci voici donc les critiques du tome 19 de Pandora Hearts, le tome 9 d’Afterschool Charisma, le tome 8 d’Amatsuki et pour finir le troisième tome de Servamp ! par Acchan

Pandora Hearts T19

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Ai-je vraiment besoin de repréciser le scénario de cette série particulièrement populaire chez les jeunes Françaises ? Oz Vessalius est le descendant d’un Illustre sauveur. Lors de la cérémonie qui devait marquer son passage à l’âge adulte, il est précipité dans l’Abysse, une prison interdimensionel en quelque sorte. Pour s’en échapper, il réalise un pacte avec B-Rabbit : un lapin démoniaque capable de prendre l’apparence d’une jeune fille du nom d’Alice qui se dit être une Chain, l’une des plus puissantes de surcroit. Elle souhaite gagner elle aussi la « surface » dans

le but de recouvrer ses souvenirs… Alors qu’il parvint à sortir de sa prison en compagnie de sa Chain, Oz va revenir dans son monde où de nombreuses années semblent s’être écoulées depuis sa disparition. Depuis Pandora Heart fait des émules et ce shojo est l’un des plus populaire actuellement dans notre doux pays, chaque tomes étant attendue avec une ferveur palpable. Lors de la lecture de ce 19ème tome (ah oui quand même) on retrouve Oz en mauvaise passe et en apprenons encore davantage sur son passé mais aussi celui d’Alice ! La lumière se fait enfin sur les tréfonds de toute cette affaire et contrairement à Amatsuki (nous y viendrons plus tard) cette nouvelle salve d’informations est une vraie bouffée d’air frais et on peu attendre à présent en toute quiétude le dénouement sur l’avenir incertain d’Oz et ses amis, voir l’avènement des Baskerville ? Au niveau du charadesign pas de changement, c’est toujours agréable à l’œil, le scénario évolue donc un peu plus rapidement et comme à chaque fin de volume on attends à présent la suite pour avoir le fin mot de cette affaire. Au vu de ces révélations et des précédentes, reste à savoir combien de temps la série tiendra t-elle encore. Au vue de la fin de ce volume, sûr que l’échéance approche à grand pas.

Afterschool Charisma T9

Probablement l’un des mangas qu’il me taraudait le plus de lire ce mois-ci ! Afterchool Charisma, excellent manga de Kumiko Suekane (également connu pour Blood+ A, mais rien de plus) à pour cadre la prestigieuse académie de St Kleio, célèbre car elle à pour particularité de n’y avoir scolarisé que des clones d’Illustres personnages. Ainsi se côtois chaque jour Marie Curie, Napoléon Bonaparte, Jeanne d’Arc ou encore Amadeus Mozart. Mais toute cette belle mécanique se trouve éraillé par la présence de Shiro, un ‘non clone’ fils du directeur. Lorsqu’un groupe de terroriste composé d’ancien clone de l’académie vient semer la panique parmi les élèves c’est le chaos. Autant vous dire qu’avec la fin du tome 8 et un tel scénario j’ai bondit de joie lorsque j’ai enfin pût me le procurer. Ce tome se concentre sur le passé commun de Rockwel, Kuroe et Mamiya. Une grosse introspection qui était franchement plaisante à regarder, révélant ces trois personnages qui tiennent une importance capitale dans l’histoire mais qui ont rarement la vedette. Du coup on découvre ici des coté sombres chez certains et plus tendre chez d’autres : il était vraiment intéressant de découvrir quel lien avec Kuroe avec l’académie et croyez moi ce tome et riche en surprise ! Enfin ce gros flash-back nous permet aussi de découvrir la « Genèse » de l’Académie St Kleio et le but de son créateur initial. Pas un instant d’ennui à la lecture vraiment agréable, l’histoire se


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#1 JANVIER 2014

sagement avec de beau dessin égal à eux même et un style inchangé depuis le début de la série (à noter simplement que l’auteur à une fois de plus mis la dose concernant les gros plans). Bref : si vous ne connaissez pas Afterschool Charisma, il est plus que temps de vous le procurez !

Servamp T3

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Un shōnen que j’ai appris à apprécier pour son chara-design assez sympathiques, ces répliques vraiment drôles et ses personnages plutôt attachants. Servamp nous plonge dans le quotidien de Mahiru, jeune garçon avec le cœur sur la main qui recueil un chaton abandonné dans la rue. Le hic ? Ce chat est en fait un vampire, un Servamp plus précisément : un vampire qui entre au service d’un humain. Par un malheureux concours de circonstances, Mahiru deviens le maître de Kuro alias Sleepy Ash : le vampire de la paresse. Tout deux vont alors faire la connaissance des autres Servamp et chercher à les rallier pour contrecarré les plans de Tsubaki, le 8ème Servamp, qui semble avoir des objectifs bien sombre quand à l’avenir de l’humanité. Ce tome est dans la continuité des précédents : on ne se prend pas franchement au sérieux là dedans ! De nouveaux personnages assez intéressants sont introduit, on en apprend un peu plus sur les Servamps et un bien étrange labo qui détenait autrefois Tsubaki (traduisez : on en apprend donc sur ce personnage). Enfin Kuro nous dévoile une nouvelle facette de

sa personnalité et j’ai trouvée ça très interessant de la part d’un des personnages les plus humoristique du manga. L’histoire avance doucement mais sûrement, quelques nouvelles énigmes viennent s’ajouter aux précédentes mais sans entraver l’intrigue principale, ce même fil rouge. Mais ce titre n’est pas sans défauts : on peut par exemple évoquer le coté un peu « brouillon » concernant les cases et leur juxtaposition ainsi que le remplissage globale. Du coup certaines pages en deviennent pénibles à lire. Mais mis à part ça, Servamp et un titre qui reste très distrayant sans forcément rentrer dans le culte, ce qui n’est probablement pas l’objectif du mangaka !

Amatsuki T8

Avant tout un tome à l’image des autres c’est-à-dire qu’il été… compliqué. Comme si l’histoire en apparence banale devait se complexifié au maximum : Tokidoki Rokugô est un lycéen simplet mais loin d’être modèle… En effet, à cause de ses mauvaises notes et notamment en histoire où il semble être une vraie loque, il est envoyé en ‘cours de rattrapage’ qui consiste ici en la visite d’un musée à réalité augmenté, comprenez qu’on vit dans un futur extra où l’on peu vivre l’espace de quelques heures la vie passé d’une époque grâce à un casque révolutionnaire. C’est ainsi que notre bon Tokidoki se plonge avec quelques uns de ses camarades dans le Japon féodale, plus précisément à l’époque d’Edo. Tout

aurait pu s’arrêter là si suite à l’attaque d’un Yokai, Tokidoki se retrouve piégé dans ce monde virtuel… Un scénario plutôt classique que Shinobu Takayama, le mangaka, à pris grand plaisir à le rendre tout juste compréhensible. En effet, multipliant les parallèles entre la réalité, le passé et le nouveau monde dans lequel évolue notre héro, il faut bien reconnaître que Toki’ n’est plus le seul à être perdu… Ce tome était quand à lui une suite au passé commun de Ginshu et Bonten, deux personnages clefs et charismatique. Quelques éclaircissement donc mais pas seulement : beaucoup de questions concernant Bonten reste par exemple en suspend. On ne sais toujours pas comment il à pût obtenir le pouvoir de lire la toile ni même qui il est réellement, du coup j’ai ressentie un certain sentiment de frustration car j’ignore comment l’auteur va pouvoir nous l’expliquer au vu de la fin de ce flash-back. Un énième dans le tome 9 ? Peu probable. Le volume s’achève une fois de plus sur un petit tour dans le passé/ réalité, je m’y perds. Les dessins sont grandiose, le récit plutôt intéressant et les personnages tous très attachants mais voilà, à force de brouiller les pistes, passé du coq à l’âne je crains qu’Amatsuki risque de perdre le peu de lecteurs qu’il lui reste en dehors de son pays d’origine…


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INTERVIEW

MIKE WROBEL MOSHI STUDIO Afin de satisfaire votre soif de savoir, voici une interview dédiée à l’agence Moshi Studio, et plus précisément à Mike Wrobel, creative graphic designer, qui s’est installé à Tōkyō. Si vous êtes passé à côté de l’article en mai dernier sur BeJap.com, ou si vous êtes simplement curieux, cette interview devrait vous ravir, tout en vous offrant l’opportunité d’en apprendre plus sur l’homme qui monte en popularité sur la toile depuis quelques mois. Voici donc, sans plus attendre, le compte-rendu de l’interview. Propos recueillis par StheNn 1.Bonjour Mike Wrobel et merci de nous accorder quelques minutes de votre temps. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Je m’appelle Mike Wrobel, j’ai 30 ans, je suis Français, je vis à vivant au Japon (à Tōkyō) depuis maintenant 5 ans, et je suis creative graphic designer.

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2.Parlez-nous de votre formation : pourquoi avoir suivi l’école Pivaut de Nantes pour vos études supérieures ? Aviez-vous déjà une idée précise de ce que vous vouliez faire ? Quel fut l’apport de cette école sur votre projet professionnel ? Et plus globalement, avez-vous toujours été intéressé par l’art et le design ? Après un Bac L/Arts plastiques, j’ai intégré la section Dessin d’Animation de l’école Pivaut de Nantes, une école de communication visuelle. Ma promotion était la toute première à inaugurer cette section, ce qui nous a valu d’essuyer les plâtres. C’était loin d’être au point à l’époque, mais cela a été très formateur. Je n’ai jamais vraiment eu de problème de cursus. En effet, j’ai toujours su ce que je voulais faire, depuis tout petit déjà. J’étais assez timide et j’ai vite

dans quel contexte êtes-vous allé au Japon ? Moshi Studio n’est pas juridiquement parlant une société. C’est un business freelance légal. Plutôt que de vendre mes services en utilisant mon nom, j’ai préféré créer cette « structure » qui me permettait plus facilement de créer une marque, dotée d’une philosophie et d’une identité forte. Monter mon propre business me permet de rester indépendant, d’avoir le contrôle sur ce que je fais et surtout de véhiculer mes idées, mon univers.

compris que dessiner était un moyen pour moi de m’exprimer. Je créais plein de bandes dessinées que je montrais à mes camarades de classe. Dessiner toutes ces aventures était aussi très exutoire, un moyen de canaliser un trop plein d’imagination. 3.Pourquoi avoir créé votre propre agence de design ? Par ailleurs, pourquoi avoir choisi le Japon, et plus précisément Tōkyō ? Étais-ce pour vous un rêve que d’y aller ? Plus largement,

La façon dont je suis parti au Japon était assez romanesque. Je me suis réveillé un matin, excédé par la mauvaise ambiance en France, le refus quasi-permanent des grandes instances à tenter quoique ce soit de nouveau et une culture en totale perte de vitesse. J’ai alors décidé de tout lâcher et de tenter ma chance ailleurs. Afin de réaliser un vieux rêve, j’ai finalement choisi Tōkyō qui était en concurrence avec Vancouver. Je suis d’abord parti 3 mois en mode touriste avec mon meilleur ami pour tâter le terrain.


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#1 JANVIER 2014

Cela fait cinq ans que je vis à Tōkyō, et j’en suis toujours autant amoureux. C’est une ville incroyable, extrêmement dense où tout est à découvrir. Une sorte de labyrinthe démesuré où tous les buildings, maisons, commerces, temples sont empilés les uns sur les autres à la manière de Tetris, mais paradoxalement c’est une ville très bien organisée. Elle est conçue pour que les gens sortent. Elle regorge ainsi d’izakaya (petits restos pas chers), de bars conceptuels, de karaokés, de commerces complètement délirants. Tōkyō est un paradis pour les photographes, artistes, designers, fashion stylistes qui peuvent laisser s’exprimer librement leur créativité. Du fait de son taux de délinquance et criminalité extrêmement bas, la vie est vraiment douce. C’est ce que j’apprécie le plus ; évoluer dans un environnement serein, fluide et positif.

4.Êtes-vous plusieurs au sein de l’agence ? En outre, quel est votre rôle au sein de l’agence ? Qu’avez-vous à gérer au quotidien ? Je suis tout seul à gérer mes clients, la création, les démarches, etc., mais depuis le buzz autour de mes illustrations de Game of Thrones, c’est devenu difficilement gérable. Beaucoup d’e-mails, de propositions de publication, et de commandes. Je suis en train d’engager quelqu’un pour m’aider dans la partie administrative. On est en discussion, pour le moment.

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5. Est-ce que vous vous considérez uniquement comme graphiste, ou plutôt comme une personne multi-facettes ? Je dirai que je suis très polyvalent dans mon domaine, de par mon background en animation où l’on vous apprend à vous adapter aux différents styles graphiques. Je suis un artiste avant tout et forcément, cela pose quelques difficultés avec la partie business, deux états d’esprit qui ont souvent du mal à cohabiter. Ce qui me conforte dans mon idée d’engager quelqu’un pour m’aider à gérer la paperasse. 6. Quel a été votre parcours professionnel dans la création numérique

avant de créer Moshi Studio ? Après mon école, je me suis lancé comme auteur freelance dans l’animation. Je créais des concepts de séries pour la TV, développais la bible graphique et littéraire puis démarchais les sociétés de production. Mes projets d’animation ciblaient les 15/30 ans, et se voulaient dans la veine des Simpsons, South Park, ou encore Family guy. 7.Qu’en est-il de votre apprentissage du Japonais ? Avez-vous appris directement dans le pays ? Ou avez-vous pris des cours durant votre cursus avant de partir vivre au Japon, et ce, pendant combien de temps ? Au niveau de la langue, je me débrouille, mais vu que je travaille tout seul, cela n’aide pas pour pratiquer. J’apprends sur le tas, avec mes amis ou la télévision japonaise. En outre, j’avais pris une dizaine de cours peu de temps avant de partir, histoire de connaître au moins quelques mots-clés. 8. Parlez-nous un peu de la vie là-bas, quel est votre ressenti sur la ville tokyoïte ?

9. Comment décririez-vous votre quotidien dans le quartier de Shinjuku ? À ce titre, pourriez-vous nous décrire en quelques mots la vie de ce quartier ? Shinjuku est un arrondissement divisé en plusieurs quartiers, dont un portant le même nom et étant le plus grand et le point névralgique de Tōkyō. J’habite non loin, à 4 minutes en métro, dans un quartier sympa qui s’appelle Ochiai. Tōkyō est tellement dense que, quel que soit le quartier où vous habitez, tout est toujours à portée de main. Vous n’avez jamais besoin de courir bien loin pour trouver ce que vous cherchez. Shinjuku est extrêmement vivant. On y trouve la station de métro la plus fréquentée du monde qui divise le quartier en deux. D’un côté le quartier des affaires, constitué de gigantesques buildings, de l’autre, des magasins énormes, des bars, restaurants, izakaya, karaokés, le tout créant une jungle de signes et néons. Au Japon, le culte de la nourriture est assez hallucinant, je n’ai jamais vu ça auparavant, on y voit que ça à la télévision et les rues pullulent d’endroits où se restaurer. Du coup, on mange beaucoup à l’extérieur.


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#1 JANVIER 2014

10.Est-ce difficile d’ouvrir sa propre société au Japon ? Comment partir de zéro et entreprendre quelque chose dans un nouveau pays ? Pourriez-vous nous préciser les démarches ? Monter sa propre société au Japon est assez facile, les démarches administratives sont fluides et moins lourdes qu’en France ; j’ai d’ailleurs plusieurs amis Japonais trentenaires autour de moi qui ont monté leur affaire. C’est très fréquent. Ce qui complique un peu la donne quand on est étranger c’est l’obtention d’un visa. On ne peut évidemment pas débarquer comme ça en créant son petit business personnel, il faut obligatoirement être sponsorisé par une entité (une société, une école), et obtenir un statut de société vous soumet à quelques obligations, comme engager un certain nombre de salariés, ou disposer d’un capital départ minimum, etc. Si ce statut vous paraît trop exigeant, vous pouvez toujours vous mettre en Kojin Jigyou, c’est-à-dire en travailleur indépendant, ce que j’ai fait dans mon cas. 11.Parlez-nous de votre studio : que proposez-vous, quels sont vos clients, par exemple ? Comment les démarchez-vous ? Ces derniers sont-ils essentiellement japonais ou mondiaux ? Une des philosophies de Moshi studio, c’est de rendre chaque projet unique, attractif, même pour les commandes les moins « glamour ». Il y a toujours moyen de faire quelque chose qui sorte du lot. J’aime contourner les normes, casser les codes, réfléchir à quelque chose de nouveau. N’oublions pas que le but premier d’un client est de générer de la visibilité sur son produit, site, commerce, et de se démarquer de ses concurrents. Mes clients sont très divers, cela va de grosses machines comme ESPN à des salons de coiffures à Kyōto, en passant par des particuliers pour des posters, stickers, etc.

22 12. Quels sont vos clients pour lesquels vous préférez travailler ? Petits clients, gros clients, peu importe, j’aime simplement travailler pour des gens qui respectent ce que

je fais. Cela passe par le respect des deadlines de paiement, ou encore l’écoute mutuelle. 13. Parlons un peu de vous : quels sont vos centres d’intérêts ? Vos influences ? Vos inspirations ? Vos genres créatifs ? Je suis quelqu’un de passionné, de très entier, parfois un peu trop. Un accro de musique, de cinéma et de séries télévisées. Je suis de cette génération qui a grandi dans les années 90 avec le Club Dorothée, Dragon Ball, Parker Lewis, Sauvé par le Gong, Le prince de Bel Air, X-Files, la Super Nintendo, Nirvana… C’est tout naturellement chargé de ces références cultes que j’ai développé mon intérêt pour la culture pop et iconique ; définitivement les meilleurs souvenirs de mon enfance. Je garde cette douce nostalgie comme quelque chose de très précieux et m’en sert comme d’un moteur dans mon travail. 14.Vos influences et vos inspirations ont-elles un impact sur votre manière de travailler et sur votre style ? Comme je l’amorçais justement dans le point ci-dessus, ces références ont sans aucun doute façonné mon style. De la même manière que les œuvres qui m’ont marqué dans mon enfance, j’essaie d’insuffler cette même énergie dans mes travaux. 15.Comment définissez-vous votre style ? Et à ce titre, comment les Japonais conçoivent-ils vos travaux ? Il est assez difficile de s’auto-définir, mais en quelques mots : pop, « catchy », lumineux, contemporain. Les Japonais utilisent souvent les mots « fashion » et « fresh » pour qualifier mon travail, ils sont très réceptifs aux palettes de couleurs que j’utilise. Ils raffolent de ce qui vient d’ailleurs. Justement à ce propos, le piège dans lequel tombent beaucoup d’étrangers qui viennent au Japon, c’est de vouloir absolument faire du manga, de la japanimation ou autres designs asiatiques. Les Japonais trouvent cela étrange et ne vous prendront pas vraiment au sérieux. Vous passerez pour un touriste geek plus qu’un professionnel.

16.Pour rebondir sur la question précédente, quel est l’apport de votre culture française auprès de vos clients Japonais ? Une perception, un jugement, un sens de la critique qui ne fait pas du tout partie de la culture japonaise. Il faut simplement faire attention à ne pas être trop abrupt dans la communication. 17.Selon vous, en tant qu’étranger et pour percer au Japon, faut-il avoir un style neutre de toute inspiration japonaise ? Je ne pense pas qu’il faut nécessairement avoir un style neutre de toute inspiration japonaise. Faire évoluer son style en s’intéressant aux codes des autres cultures est plutôt enrichissant, mais il faut néanmoins éviter de tomber dans l’excès. Beaucoup de graphistes passionnés par le Japon viennent ici avec leur portfolio constitué d’illustrations de type manga. Comme je le disais un peu plus haut, cela amuse les Japonais mais ils ne vous prendront pas au sérieux. Un graphiste étranger au Japon a tout intérêt à mettre en avant son propre style pour exister. Les Japonais, bien qu’ils soient un peu robotisés, linéaires et introvertis, se passionnent pour l’exotisme (entendez ici « ce qui vient d’ailleurs »). 18.Pouvez-vous nous décrire votre méthode de travail pas à pas ? Avec quels outils travaillez-vous ? Quel est votre philosophie de travail ? Je déteste travailler dans le silence, je trouve cela angoissant et pas très chaleureux. J’ai toujours la télévision ou la musique en fond. Paradoxalement, cela m’aide à me concentrer. Les méthodes varient selon le type de projet mais pour décrire le processus commun, c’est beaucoup de recherches, de temps de réflexion et d’implication. Je travaille aussi beaucoup la nuit. Pour moi, l’atmosphère est plus propice à la création. Je suis un adepte des nuits banches entrecoupées de pauses ramen et konbini dans mon quartier.


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La société est régie par d’innombrables normes sans intérêt qui se sont souvent imposées d’elles-mêmes, à défaut d’autres propositions. J’essaie de casser cela et de faire comprendre à mes clients que s’ils veulent que leur image soit mise en valeur, il n’y a alors aucun intérêt à faire ce que tout le monde fait déjà. Je déteste la norme et faire les choses comme ci ou comme ça, parce que la masse le fait, c’est anti-créatif. Je fais toujours de mon mieux pour que les clients qui font appel à moi se retrouvent avec un produit fini qui sort du lot. Être payé pour faire quelque chose de conventionnel et sans impact ne m’intéresse pas vraiment. Par ailleurs, je travaille sur un peu tous les supports, cela dépend du projet, qu’il soit digital, papier, peinture, custom graphique de produits, etc. Néanmoins, je travaille essentiellement sur Photoshop et Illustrator, parfois un peu After Effect, mais mon chouchou reste clairement Photoshop. 19.Pour rebondir sur votre réponse à la question précédente, comment se passe une journée type à votre lieu de travail ? Quelle est l’ambiance qui y règne ? Pourriez-vous nous montrer votre lieu de travail ? Je vis dans un type d’appartement qu’on appelle au Japon designer’s mansion (en opposition avec les appartements japonais traditionnels), c’est aussi là que je travaille. J’ai une grande baie vitrée qui fait toute la longueur de l’appartement, ce qui me donne une vue imprenable sur l’ouest de Tōkyō et le mont Fuji. C’est agréable de pouvoir lâcher l’ordinateur des yeux quelques minutes et de contempler la vue, et c’est parfait pour l’inspiration.

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Une idée qui n’est pas dangereuse ne mérite pas d’être appelée une idée

20. Quelle est la phrase qui vous définit le plus ? Une phrase d’Oscar Wilde, un de mes auteurs préférés : « Une idée qui n’est pas dangereuse ne mérite pas d’être appelée une idée ». 21.Vos derniers travaux sur la série Game of Thrones vous ont-ils propulsé sur le devant de la toile ? Le buzz a été incroyable et absolument inattendu. Je poste chaque semaine sur mon Tumblr des illustrations rendant hommage à mes films, séries télévisées, personnages préférés. Mon projet sur les personnages de GOT version 80/90s s’est propagé à une vitesse hallucinante sur la toile. Seulement quatre jours après le premier post, je recevais des messages de fans, des propositions professionnelles, des demandes d’interviews et publications des quatre coins de la planète pour des magazines, sites, galeries, etc. Aujourd’hui encore, les demandes affluent, ces illustrations ont définitivement changé mon rythme de vie. 22.Est-ce important pour vous de continuer à travailler sur des projets personnels en dehors de vos obligations professionnelles ? Je ne conçois même pas de ne m’en tenir qu’à mes obligations professionnelles. Les projets personnels sont nécessaires, pour continuer à évoluer, apprendre, nourrir sa créativité… On ne fait pas toujours ce qui nous excite le plus quand on travaille sur un projet pour un client, donc c’est important d’équilibrer la balance et de se faire plaisir. Et les projets personnels, c’est aussi ce qui vous donne de la visibilité et des opportunités. 23.Quels sont vos projets pour les prochains mois ? L’été est assez déroutant à Tōkyō, très chaud et très humide. Je pense que je vais rester assez proche de mon meilleur ami de saison, l’air conditionné. Plus sérieusement, j’ai pas mal de projets pour les deux/trois prochains mois : un album cover pour un artiste hip hop aux États-Unis, plusieurs illustrations pour des magazines, du contenu pour mon ma boutique en ligne, des participations sur d’autres projets,

etc., mais aussi profiter des festivals d’été à Tōkyō ! 24.Éventuellement, quels seraient vos conseils pour ceux qui souhaiteraient créer leur propre agence de design, et plus largement, pour les personnes intéressées à l’idée de créer leur société au Japon ? Je ne suis pas suffisamment calé pour donner de grands conseils sur la création de société au Japon, mais ayez suffisamment d’expérience sur place et de connaissances sur le pays avant. Travailler avec les Japonais peut être très déroutant, ce sont de très bons exécutifs, fidèles en affaires, et toujours prêts à se plier en quatre, mais qui ont énormément de mal à penser en dehors du système et à improviser. Aussi, comme je le disais un peu avant, il ne faut pas venir ici en pensant faire du manga ou de l’animation. Les meilleures chances que vous avez c’est de leur apporter ce qu’ils n’ont pas.rer. Du coup, on mange beaucoup à l’extérieur. 25. Un dernier mot pour les lecteurs ? Merci à tous ceux qui ont contribué à créer le buzz autour de mon travail. En outre, je ne peux que vous conseiller de venir passer quelques jours ici au moins une fois dans votre vie. N’hésitez pas à me suivre sur Tumblr ou sur Facebook, et vous pouvez également retrouver mes artworks sur ma boutique en ligne à cette adresse : society6.com/Moshikun. 26. Merci à vous pour nous avoir consacré un peu de votre temps ! Merci à tous et merci à l’équipe BeJap ! Tumblr moshi-kun.tumblr.com Facebook www.facebook.com/MoshiStudio


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EXTRA

RECETTE DU MOIS LE TACO RICE, PLAT TYPIQUE DU CAFE JAPONAIS cuisine japonaise, ce n’est pas L aseulement la cuisine tradition-

-nelle comme les Sushi, les Tenpura, les Yakitori… Les Japonais apprécient également les cuisines françaises, chinoises, mexicaines ou bien encore espagnoles (n’importe quel pays) et tentent souvent des mélanges originaux entre celles-ci et la cuisine japonaise. Ce mélange des cuisines est une des particularités de la cuisine japonaise contemporaine ! Aujourd’hui, je vous présente un mélange entre les cuisines japonaises et

THE ZELDA PROJECT vous propose un nouveau J eDeviantArt particulier qui n’est

qu’un avant gout d’un projet en devenir. Il s’agit du DeviantArt Adella, de Sarah Quillian, mais qui n’est pas le travail d’une seule et même personne, mais d’un collectif de cosplayer de Los Angeles : « The Zelda Project » !

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Enivré par l’univers de Ocarina of time, ils souhaitent à travers leurs photos et vidéo donner vie aux personnages, aux décors , et à la sensation globale de Ocarina of Time. Le but de ce collectif est : « De créer les

mexicaines, le Taco Rice. Le Taco est en-cas classique de la cuisine mexicaine à base de tortillas. Les japonais tentent de recréer le goût du Taco dans un plat à base de riz.

2/ Mettez le riz sur le plat. Ajoutez les feuilles de salade, les tomates et les avocats coupés, la viande et le fromage rapé. Broyez les tortillas chips. C’est fini !

Depuis 10 ans, le Taco Rice est très à la mode au Japon. Dans les cafés de Shibuya, Shinjuku, Harajuku ou Shimokitazawa, vous trouverez facilement ce plat ! Mais il est aussi très facile à faire à la maison !

Nanako

Ingrédients (Pour une personne) : Un grand bol de riz 100 mg de viande hachée 1/2 oignon 1/2 tomate 1/2 avocat Trois feuilles de salade Fromage rapé Assaisonnement pour tacos Tortillas chips Préparation : 1/ Faites revenir l’oignon dans de l’huile pendant quelques minuties. Ajoutez la viande et faites revenir à feu vif. Ajoutez l’eau et l’assaisonnement pour tacos, mélangez et laissez mijoter à feu doux pendant 5 min.

personnages tels qu’ils apparaissent dans la réalité, au mieux de nos capacités, en les plaçant dans de beaux décors fidèles à leurs homologues d’Hyrule, et à travers la création d’albums photo élaborés en utilisant l’art allant de costumes à la 3D CGI ». En souhaitant aller plus loin dans leur projet, ils ont sollicité la plateforme participative Kickstarter afin de pouvoir produire et réaliser un court métrage de Ocarina of Time, mettant en scène la bataille finale. En projet encore en cours, auquel vous pouvez donner un petit coup de pouce à travers la page de The Zelda Project. Maedataison

DeviantArt Adella www.adella.deviantart.com Sitte officiel The Zelda Project www.thezeldaproject.net


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MENTIONS LEGALES SUIVEZ NOUS SUR FACEBOOK ET TWITTER

Un premier numéro qui, nous l’espérons, marquera le début d’une nouvelle aventure. Retrouvez-nous en février pour le second numéro.

REDACTION Mensuel, le Web Magazine BeJap paraît le 5 de chaque mois. BeJap.com est l’actualité de la culture Japonaise et ses environs.

EQUIPE DIRIGEANTE Co-fondateur : Charles Roehrich Co-fondateur : Brice Guinot Associés : Dylan Descourtieux, Romain Gaullier

COMPOSITION Romain Gaullier

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Rédacteur en chef & Responsable éditorial : Romain Gaullier Ont participé à ce numéro : Matthieu Peigné, Maria Gjerlev, Maxime Caz, Myléne Naminé, Kathleen Marie-Joseph, Arthur Chambost, Soriba Gassama, Dylan Descourtieux, Nanako Kitagawa Tous droits réservés. © BeJap.com 2014 Aucun élément de cette publication ne peut être reproduit, distribué, ou transmis sous quelque forme que ce soit ou par tout moyen dans le but d’en obtenir du profit, incluant la

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