Proximus One • Novembre 2014

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Novembre 2014 Magazine Business pour les professionnels de l’ICT | ictnews.be/one

L’univers sombre des cybermenaces

Tour de table

Les CEO de bpost, SD Worx, Loterie Nationale, Belfius, STIB, GO! onderwijs et Proximus discutent de la transformation

Dossier

Oser changer

Gérer le changement, c’est rechercher constamment l’amélioration. Pour anticiper les changements du monde, il faut impliquer les collaborateurs avec un leadership fort et mettre le client au centre de ses préoccupations.


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Bienvenue

“Les transformations ne sont jamais finies, le monde évolue sans cesse.” En octobre, nous vous annoncions que nos produits et services seraient désormais commercialisés sous le nom de Proximus. Cette grande étape était par ailleurs l’occasion idéale d’intégrer votre magazine One à cette vague de renouveau. C’est donc sous le signe du changement qu’est placée cette édi­ tion. Les processus de transformation sont profonds et ne se ter­ minent jamais. Tout comme votre organisation, les entreprises ne cessent d’évoluer. La raison est simple : le monde qui nous entoure change à une vitesse fulgurante. Pensez à l’évolution de la tech­ nologie, à la mondialisation, aux nouvelles manières de travailler et de consommer. Vos besoins en matière de communication et d’IT évoluent eux aussi sans cesse. Pour y répondre encore mieux, il était crucial de repenser Belgacom.

Chez Proximus, le client est toujours au centre de nos préoccupations. Nous vous proposons une offre claire, composée de produits et services simples mais efficaces. Par ailleurs, nous sommes plus que jamais à votre écoute, prêts à vous aider à tout moment. Quelle que soit votre demande, vous n’avez qu’un seul et même intermédiaire. Comme l’indique notre nom, nous sommes toujours à vos côtés. Bonne lecture !

– Bart Van Den Meersche, Chief Enterprise Market Officer Enterprise Business Unit Proximus

Tendances

fog the

Fibre optique : plus vite, plus haute, plus forte

Dans le cloud avec The Fog

La bande passante augmente pro­ portionnellement à la taille des réseaux. Une évolution qui exige une technologie adaptée, comme la fibre optique, considérée comme la F1 des connexions réseau, puisqu’elle permet des transmissions ultra­ rapides. Résultat : de nouvelles pos­ sibilités (visioconférence, cloud, etc.) et une meilleure productivité.

Grâce au cloud, tout et tout le monde sera bientôt connecté, ce qui annonce des problèmes au niveau du trafic de données. La solution ? Le Fog computing, qui relie ordinateurs et smartphones via des routeurs intelligents qui collectent et sauvegardent les don­ nées, et ne communiquent avec le cloud que si c’est nécessaire. Un nouveau paradigme pour l’inter­ net des objets.

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Le Nouveau Mode de Travail : pilier de la croissance La flexibilité et l’autonomie offertes par le Nouveau Mode de Travail motivent les travailleurs et amé­ liorent leur productivité. Reste à savoir ‘comment’ en faire un pilier de la croissance. La technologie sert ainsi de catalyseur, notamment grâce au Bring Your Own Device et à des solutions de communication qui facilitent le travail des collabo­ rateurs.

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SOUS LES PROJECTEURS | Impression 3D

Impression 3D Un travail de haut vol Envie d’une copie de vous en 3D ? C’est possible. La société Twinkind, installée à Berlin, imprime des statuettes ultraréalistes en 3D. Les moindres détails peuvent être reproduits, des tatouages aux chaus­ sures. L’impression 3D n’est pas seulement un art. À New York, le Morgan Stanley Children’s Hospital a récemment imprimé un cœur en 3D pour préparer l’opération d’un bébé. L’organe factice a permis aux chirurgiens de ne réaliser qu’une seule intervention chirurgicale sur l’enfant. www.twinkind.com

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Novembre 2014


Dans ce numéro CONVERSATION

INFOGRAPHIE

06 Q+A

Jean-Pierre Bernaerts, CIO Groupe Indaver 12 Q+A Kurt De Ruwe, CIO Philips Lighting 34 Le livre de Bart Baesens Big data, le nouvel or noir

16 Dans un monde avec de plus en plus de cybermenaces, vous êtes toujours en danger.

DOSSIER

21-30

EN PRATIQUE

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Ethias “Un collaborateur satisfait grâce aux Packs for Employees est plus productif, plus impliqué dans l’entreprise, et fait preuve de plus d’engagement envers les clients.”

SOLUTION Conferencing-as-a-Service 11 Permis numériques 41 Proximus Explore 07 Video

Changement CEO Dominique Leroy parle de la transformation chez Proximus, 7 CEO discutent comment les entreprises continuent à changer et Tom Auwers, SPF Sécurité sociale, mentionne les facteurs nécessaires pour un projet réussi.

EN PRATIQUE Office national des Pensions Communication 2.0 10 La ville de Louvain Les cartes de stationnement en ligne 13 EpiCURA Un stockage et un back-up d’une importance vitale 18 SmartLog Économies d’énergie intelligentes 32 Citrique Belge Un cocktail d’ICT sur site et dans le cloud 35 Ethias Internet gratuit et d’autres avantages 39 Ontex Une alternative aux longs déplacements 42 Van Breda Un cloud privé pour chaque entreprise 08

SCOOP 20 Nouveaux

smartphones iPhone 6 et Nokia Lumia 930 31 Lu pour vous ‘Analytics in a Big Data World’ 38 L’Internet of Things Goji Smart Lock et Vigo AUSSI INTÉRESSANT 16 Infographie

Publication de Belgacom SA Année 8 / numéro 22 / Q4 2014 Éditeur responsable : Bart Van Den Meersche, bd du Roi Albert II 27, 1030 Bruxelles Coordination : Charline Briot, Markus Eggermont, Robbin Sacré, Jean-Marie Stas, Dirk Van Dijck Ont collaboré à ce numéro : Andrew Beavis, Klaar De Groote, Robert Doran, Véronique Gilon, Davy Goris, Frederic Petitjean, Anneke Stoffels, Dries Van Damme, Frank Van den Branden, Jean-Luc Van Kerckhoven, Filip Van Loock Concept et réalisation : Propaganda SA, Imperiastraat 16, 1930 Zaventem, www.propaganda.be Pour plus d’informations, contactez : Robbin Sacré robbin.sacre@proximus.com Nederlandstalige versie: Mail naar robbin.sacre@proximus.com om een exemplaar van dit magazine in het Nederlands te ontvangen. English version: e-mail to robbin.sacre@proximus.com if you want a copy of this magazine in English. Les spécifications techniques sont fournies uniquement à titre indicatif. Belgacom se réserve le droit de les modifier sans avis préalable.

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40 Technologie

Quand les bits et les bytes s’accumulent 44 Proximus News Le nouveau mode de travail, le Cyber Security Symposium, le white paper cloud et les GPA-days 46 Chronique Luc de Brabandere 5


CONVERSATION | 7 questions à Jean-Pierre Bernaerts, CIO du Groupe Indaver

“ La moto est un don du ciel. Les embouteillages me mettent de mauvaise humeur.” Jean-Pierre Bernaerts CIO – Groupe Indaver

À côté de qui aimeriez-vous un jour vous retrouver dans un avion ? Quelle question lui poseriez-vous ? Larry Page, cofondateur et CEO de Google Inc. J’aimerais qu’il me dise ce qui nous échappe encore. Comment voit-il l’avenir et quelles sont les limites ? Quel degré transparence des entreprises influentes comme Google peuvent-elles avoir ?

À quelle marque êtes-vous fidèle depuis toujours ? Levi’s. Je porte encore le modèle 501. Pour le reste, je suis tout sauf un client fidèle.

Personnalité Jean-Pierre Bernaerts le dit lui-même : s’il délègue beaucoup, il met cependant un point d’honneur à être toujours bien informé. En homme tourné vers l’avenir, il lit beaucoup à ce sujet. Carrière Jean-Pierre commence sa carrière en 1985 comme développeur chez NSM. Il travaille ensuite comme ICT Project Manager chez Wang Belgium, puis comme ICT Director chez Carglass et pour le quotidien ‘De Financieel-Economische Tijd’. En 1999, il devient CIO de Solvus Resource Group. Jean-Pierre s’est aussi forgé de l’expérience dans l’entreprise de foodservice Java (2009-2011) et chez G4S (2011-2014). Il est CIO du Groupe Indaver depuis février 2014. Entreprise Indaver développe des systèmes intelligents de gestion durable des déchets et exploite des installations de traitement complexes et novatrices dans des secteurs comme la pétrochimie, la pharmacie, l’automobile et la métallurgie. Le siège est situé à Malines, mais le groupe possède d’autres installations en Belgique, ainsi qu’en Allemagne, aux Pays-Bas, en Irlande, en Italie, au Portugal et au Royaume-Uni. Collaborateurs Le 31 décembre 2013, le Groupe Indaver comptait 1.665 collaborateurs, dont 45 répartis dans plusieurs pays pour le département ICT.

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Qu’est-ce que vos collaborateurs ignorent à votre sujet ? Je me rends régulièrement au Nürburgring. J’y ai suivi une formation de pilote de course il y a cinq ou six ans. Depuis, j’ai fait environ 10.000 km sur le circuit et j’ai aussi piloté sur d’autres tracés en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Italie.

Quel ouvrage (IT ou autre) recommanderiez-vous ? ‘The Singularity Is Near: When Humans Transcend Biology’ de Ray Kurzweil, un auteur futuriste. Tout évoluera tellement vite que d’ici 2045, les machines seront plus intelligentes que les humains.

Quelle est selon vous la principale nouveauté de ces 20 dernières années ? Tout ce qui concerne l’ADN. Les tests ADN sont utiles dans les enquêtes criminelles. Le séquençage et la cartographie de l’ADN permettent des progrès inédits en médecine.

Quelle est votre principale réalisation professionnelle ? Mon premier projet mergers & acquisitions a été l’intégration de Content (1999-2000), un grand bureau d’intérim néerlandais, dans le groupe Solvus, qui fait maintenant partie d’USG People. J’ai ensuite défini, analysé et mis en œuvre le plan de reprise d’activité de La Poste (maintenant bpost), qui a débouché sur deux centres de données redondants.

Que voudriez-vous inventer pour rendre la vie quotidienne plus facile ? Je rêve d’une correction continue et automatique des troubles de la vue dues à l’âge. J’ai du mal à déchiffrer les petits caractères sur le cadran de ma moto, alors que pour rouler, je dois enlever mes lunettes de lecture !

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SOLUTION | Video Conferencing-as-a-Service

Video Conferencingas-a-Service La visioconférence est un moyen de communication de plus en plus populaire, qui s’utilise même pour le recrutement, les formations et l’amélioration de l’équilibre travailvie privée. Qui dit nouveau moyen dit aussi nouvelles solutions… dans le cloud bien sûr !

Plus d’infos Surfez sur www.proximus.be/videoconferencing ou contactez votre account manager.

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nvie de profiter des avantages de la visioconférence sans investir dans une infrastructure spécialisée ou dans du personnel de gestion et de maintenance ? Avec Video Conferencing-as-a-Service (VCaaS), vous disposez d’un système cloud permettant à chacun de participer aux réunions via différents appareils et réseaux.

Via le cloud La salle de réunion virtuelle VCaaS est une solution avancée qui remplace à moindres frais une infrastructure spé­ cialisée en gestion propre. Proximus héberge l’infrastructure et vous offre un SLA. Résultat : vous êtes certain de bénéficier d’un service de qualité. Votre salle virtuelle vous est réservée et vous disposez d’une adresse personnelle du type mycomp.VMR2@vcaas.be. Chaque salle peut accueillir jusqu’à dix partici­ pants, quels qu’ils soient, et chaque réu­ nion peut être planifiée ou improvisée. Cet espace virtuel connecte des sys­ tèmes vidéo et des utilisateurs sur inter­ net, par ISDN et sur le réseau Proximus Explore. De plus, la visioconférence dans le cloud est sûre et stable. L’organisateur et les participants reçoivent un code PIN pour accéder à la salle de réunion, et les données audio et vidéo sont cryptées. Live Assistance en cas de besoin La mise à disposition d’une salle de réu­ nion virtuelle s’accompagne d’un ser­ vice de support. Si vous avez des ques­ tions ou des problèmes, vous pouvez vous adresser à VCaaS Live Assistance, même en pleine réunion. Si nécessaire, nous prenons le contrôle de votre salle à distance et gérons les connexions avec

les participants. Live Assistance vous aide aussi si vous avez des difficultés à démarrer les réunions ou à y participer.

Des réunions sur des appareils personnels Un compte personnel vous permet de participer aux visioconférences via une application installée sur votre appareil personnel – PC de bureau, tablette ou téléphone mobile. Chaque participant dispose d’un compte et d’un identifiant qu’il peut partager et ajouter à la signa­ ture de ses e-mails. Plus besoin d’investir dans des terminaux. Vos collaborateurs et vous utilisez vos propres appareils ou louez le matériel vidéo à Proximus. Vous pouvez choisir entre des systèmes vidéo à écran simple ou double, installés sur une plateforme sur roues, éventuelle­ ment dans une armoire fermée. Chaque système vidéo est mobile, doté de tout le matériel nécessaire comme les codecs vidéo, une caméra, un microphone et le câblage, le tout installé par Proximus.

Atouts • Qualité HD, même lorsque plusieurs personnes participent • Pas d’investissement dans une infrastructure centrale, ni dans la maintenance et la gestion • Pour des participants au sein et en dehors de l’organisation • Modèle de frais transparents • Support de l’utilisateur final • Compatibilité avec n’importe quel système vidéo standard

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EN PRATIQUE | L ’ONP à la pointe de l’écoute des besoins du citoyen

À propos de l’Office national des Pensions L’Office national des Pensions (ONP) est l’une des plus grandes administrations de notre Sécurité sociale. Il a pour mission d’informer le citoyen à propos des pensions des salariés et des indépendants, de la garantie de revenus aux personnes âgées, ainsi que de calculer et de payer ces allocations.

Communication 2.0 F Chaque mois, près de deux millions de Belges comptent sur lui pour payer leur loyer, faire leurs achats, et profiter de la vie ‘après le travail’. Et près de 4,5 millions s’informent auprès de lui pour préparer cette retraite. Lui, c’est l’Office national des Pensions. Avec de tels besoins en communication, l’ONP était à la recherche d’un partenaire fiable.

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in 2011, le problème pour l’ONP était clair : leur fournisseur de téléphonie IP avait prévu d’ar­ rêter le support technique de leur infrastructure au cours de l’an­ née suivante. “Pour nous, cela signi­ fiait que nous ne pourrions plus faire évoluer cette infrastructure en fonc­ tion de nos nouveaux besoins”, explique Marc Vandersmissen, Chief Information Officer de l’ONP. Au rayon nouveaux besoins, l’ONP les décrit dans un cahier des charges – une procédure obligatoire pour les administrations : téléphonie IP,

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gestion du call center, système de col­ laboration interne (chat) intégré avec la bureautique existante. “Cela revenait, en théorie, à transformer nos quelque 2.100 agents en agents d’information et d’interprétation des pensions calculées par nos ordinateurs. Comme un gigan­ tesque call center multi­canal, du web au téléphone en passant par les visites dans nos sièges. Le tout pour un bud­ get le plus serré possible”, ajoute Marc Vandersmissen.

Ni téléphone ni boîte vocale À ce jeu-là, c’est la proposition de Proximus qui s’impose, en combinaison avec la solution call center de Voxtron et l’intégration de Microsoft Lync. “Cette combinaison nous permettait de bénéfi­ cier de prix par minute intéressants pour notre service 0800 notamment. Quant au projet, il s’est étalé sur quelques mois, cela a mobilisé des équipes de 3 à 5 personnes par fonction­ nalité, tant chez Proximus que chez nous. Au final, après quelques tâtonnements bien compréhensibles, tout fonctionne parfaitement aujourd’hui”, note le patron de l’informatique de l’ONP. Au-delà de l’aspect technique, l’accent a particu­ lièrement été mis sur la communica­ tion interne et l’introduction phasée des fonctionnalités. “Le système est parti­ culièrement convivial, alors que précé­ demment, les agents avaient des diffi­ cultés à gérer les cascades d’appels ou les absences. Ici, il s’est presque vendu tout seul, même si nous avons organisé quelques grandes séances d’informa­ tions.” Reste que le changement a été notable. “Physiquement, les agents n’ont plus de téléphone sur leur bureau, mais celui-ci est intégré dans leur PC portable. Grâce à la fonctionnalité ‘présence’ des agents, nous avons pu faire l’économie ictnews.be/one

“ Si le PC n’est pas branché, le téléphone ne peut pas sonner. C’est un changement de culture.” des boîtes vocales et concentrer nos efforts sur des fonctionnalités plus inté­ ressantes, comme la visioconférence ou le partage de documents”, précise Marc Vandersmissen.

Environnement dynamique, système transparent La nouvelle infrastructure permet en outre de favoriser le télétravail et donc de libérer de l’espace dans la fameuse Tour du Midi qui abrite le siège central de l’ONP – 7 à 8 étages. Avec en outre de substantielles économies de déplace­ ment et la possibilité de relouer l’espace libéré. Pour le CIO de l’ONP, “l’admi­ nistration souhaitait introduire un envi­ ronnement de travail plus dynamique. L’infrastructure précédente ne nous permettait plus de faire face à l’évo­ lution du mode du travail, ni à l’évolu­ tion du service au citoyen.” Pour l’agent comme pour le citoyen, le système est complètement transparent. “Grâce au VPN, l’agent peut travailler de chez lui, imprimer à distance un document, notre printshop se chargeant ensuite de l’envoi physique de celui-ci. Et pour le citoyen, le système distribue les appels de la même manière, que l’agent soit présent dans nos bureaux ou chez lui”, conclut Marc Vandersmissen.

Marc Vandersmissen, arrive à l’ONP en 2003 comme CIO. Il y dirige la transformation de l’ONP, qui passe en dix ans du mode papier et calculateurs sur mainframe au mode dossier électronique, processus automatisés et communication multichannel avec le citoyen.

Atouts • Intégration de la téléphonie IP, gestion du call center, système de collaboration interne (chat) intégré avec la bureautique existante • Investissement minimum • Facilités de télétravail • Rentabilisation de l’espace de bureaux

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EN PRATIQUE | L a ville de Louvain simplifie les formalités pour les cartes de stationnement

À partir de 2015, les habitants de Louvain pourront demander leur carte de riverain ou réserver un emplacement sur la voie publique via internet. Ils ne devront donc plus tenir compte des heures d’ouverture de la maison communale. Les collaborateurs de l’administration auront donc aussi plus de temps pour traiter d’autres dossiers.

Les cartes de stationnement

en ligne La ville de Louvain compte environ

33.000 habitants.

La ville gère

6.850 cartes de riverain.

Surfez sur ictnews.be/one pour plus d’articles sur la manière dont Proximus répond aux besoins ICT des entreprises.

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Kris Torfs est directeur de l’état civil de Louvain. Après des études d’économie, il a notamment travaillé pendant 10 ans dans le secteur des télécoms.

Ville de Louvain Chef-lieu du Brabant flamand avec plus de 30.000 habitants. Les services communaux gèrent envi­ ron 7.000 cartes de riverain qui per­ mettent aux habitants de se garer de manière illimitée dans un périmètre bien précis, même s’il s’agit d’une zone bleue ou payante. Recherche d’automatisation La ville de Louvain délivre des cartes de riverain électroniques depuis 2009. Les citoyens devaient se rendre à la maison communale pour demander leur carte ou la prolonger. La ville cherchait à automatiser la procédure pour offrir un meilleur service aux habitants et alléger le travail administratif. Permis numériques M obile-for, filiale de Belgacom, a développé un système inédit en Belgique, à savoir une solution basée sur des permis numériques. Le citoyen peut demander sa carte de riverain ou la prolonger via le gui­ chet électronique. La connexion se fait avec la carte d’identité électronique.

e programme est relié au Registre L national et à la DIV afin de contrôler les données et le numéro de plaque.

Points positifs pour le citoyen Il ne doit plus placer sa carte de riverain en évidence dans sa voiture. Le contrôle est effectué par voie électronique, sur la base du numéro de plaque. Meilleur service : le citoyen peut demander sa carte ou la prolon­ ger 24/7 via le guichet électronique (même pour un usage temporaire, par exemple pour une voiture de remplacement).

Atouts • Aucun traitement administratif des cartes de riverain papier • Le citoyen ne doit plus se rendre à la maison communale, les collaborateurs peuvent donc se consacrer à d’autres services • Image positive d’une ville moderne et efficace

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SOLUTION | Permis numériques

La carte de riverain en ligne :

une petite révolution

Déjà connue pour ses solutions de paiement de parking par SMS, Mobile-for, une filiale de Belgacom propose à présent un nouveau service exclusif en Belgique. Les villes et communes peuvent désormais délivrer en ligne des cartes de stationnement et autoriser les réservations d’emplacements sur la voie publique, par exemple pour un déménagement.

Plus d’infos Contactez votre account manager ou surfez sur www.mobile-for.be

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L

e nouveau service en ligne per­ mettra aux villes et communes de réaliser de belles économies. La procédure est en effet entiè­ rement automatisée et ne nécessite plus la présence d’un fonctionnaire au guichet. Résultat : l’octroi des autorisa­ tions gagne énormément en rapidité. Un avantage considérable, surtout pour les urgences, lorsqu’il faut, par exemple, réserver la voie publique pour les ser­ vices de secours. La tâche du citoyen est elle aussi facilitée, puisqu’il peut intro­ duire une demande à tout moment, où qu’il soit. Il lui suffit pour cela de disposer d’une connexion internet.

100 % automatique Introduire une demande est simple comme bonjour. Il suffit de se connecter à un site à l’aide des données de sa carte d’identité (nom et adresse) et de son numéro de plaque. La solution de Mobile-for vérifie dans le registre national si les données de votre e-ID sont exactes. L’application s’assure également auprès de la DIV que le numéro de la plaque correspond effectivement au nom du demandeur. Deux scénarios sont alors possibles. Dans un premier cas, sa carte de riverain lui est envoyée par e-mail, pour qu’il puisse l’imprimer lui-même. Dans un second, l’autorisation est ajoutée à une base de données dans laquelle les agents peuvent retrouver les données du demandeur.

Aussi pour les entreprises Le nouveau service de Mobile-for n’est pas uniquement destiné aux villes et communes. À l’avenir, il profitera aussi aux entreprises, notamment du secteur des assurances, qui s’en serviront afin de fournir des documents à leurs clients. Avec à la clé, des économies substantielles pour l’organisation, et un gain de temps pour le client, qui ne devra plus se déplacer. Externalisation complète L’utilisation du logiciel de Mobile-for ne nécessite aucune infrastructure du côté du client. Tout fonctionne et est géré dans le centre de données de Mobile-for. L’hébergement du matériel sur une infrastructure centrale permet aux nouveaux clients de se lancer très rapidement et de dépenser bien moins qu’en acquérant leurs propres systèmes. Mobile-for assure en outre la protection de l’environnement et du service aux utilisateurs finaux.

Atouts • Moins de travail manuel, pour de belles économies • Des procédures plus rapides • Plus de confort et de flexibilité pour le citoyen / l’utilisateur final • Aucun investissement dans une infrastructure centrale, la gestion et la maintenance

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CONVERSATION | 6 questions à Kurt De Ruwe, CIO de Philips Lighting

Kurt De Ruwe

“ Lorsque je sors le chien, c’est l’app Fitbit qui détermine la durée de la promenade. Ça me pousse à bouger et à atteindre mon objectif.”

CIO – Philips Lighting

Quelle est votre principale réalisation professionnelle ? Program One : l’introduction de processus d’entreprise simples et globaux via un greenfield SAP ERP chez Bayer MaterialScience. Tout a été fait en quatre ans : optimisation de la chaîne d’approvisionnement, rationalisation des produits et de la clientèle, consolidation de l’entité juridique, formation pour 12.000 utilisateurs.

Personnalité Kurt De Ruwe a fait beaucoup de voile, mais s’intéresse aujourd’hui davantage aux sports de ses fils : le kart au niveau international et le hockey. Carrière Kurt a commencé en 1991 comme Business Analyst chez IBM Belgium, une fonction qu’il a aussi exercée chez ICI Polyurethanes avant de gravir rapidement les échelons pour devenir Development Manager. Il a occupé pendant cinq ans le poste de Global IT Director chez Huntsman, aussi actif dans le secteur de la

Kevin Mitnick. Il a fait de la prison pour piratage et n’a plus pu toucher à un téléphone ou à un ordinateur pendant tout un temps. Il travaille depuis 2003 comme consultant en sécurité informatique. Je lui demanderais comme éviter qu’une société se fasse hacker par les autorités.

Qu’est-ce que vos collaborateurs ignorent à votre sujet ? Que j’aimerais écrire un livre pour enfants sur les petits jeux de pouvoir politiques qui se jouent dans toutes les entreprises. Les règles varient de pays en pays, ce qui n’empêche que le DRH peut partout passer pour un gentil ou un méchant.

chimie. Jusqu’en janvier 2013, il était CIO de

Ce dont vous ne pouvez pas vous passer un seul jour ?

Bayer MaterialScience. Aujourd’hui, cela fait

De musique. J’écoute souvent Simple Minds et U2. Je préfère les groupes des années 80, mais mon choix dépend surtout de mon humeur.

près de deux ans qu’il est devenu CIO de Philips Lighting.  Entreprise   Philips est présent dans trois secteurs qui se recoupent : Healthcare, Lighting et Consumer Lifestyle. Philips Lighting fournit des solutions pour les habitations, les commerces, les hôpitaux, l’éclairage public, les ampoules pour voitures, les stades de sport, etc.  Collaborateurs  Philips emploie plus de 115.000 collaborateurs répartis sur

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À côté de qui aimeriez-vous un jour vous retrouver dans un avion ? Quelle question lui poseriez-vous ?

Quelle personne ou quel événement a marqué une étape ou un virage important dans votre carrière ? “Kurt, grâce à toi, ma journée est réussie”, m’avait dit Graham Knaggs il y a 20 ans. Je venais de donner une présentation dans une tenue plutôt colorée devant le conseil de direction. Je pensais d’abord que c’était un compliment. Puis il m’a emmené à l’écart et m’a donné des conseils que je n’oublierai jamais.

330 sites à travers le monde. Les services ICT

Qu’aimeriez-vous inventer pour vous faciliter la vie ?

sont assurés par quelque 3.000 personnes.

Une sorte de casque qui transforme toutes mes idées en présentations claires et précises.

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EN PRATIQUE | E piCURA consolide son stockage

Un stockage et un back-up d’une importance vitale Né de la fusion de deux réseaux hospitaliers, EpiCURA était à la recherche d’une nouvelle stratégie de stockage des données. Proximus a développé un environnement sécurisé et accessible exploitant la technologie NetApp.

À propos du Centre hospitalier EpiCURA Né de la fusion de deux groupes hospitaliers, EpiCURA réunit 450 médecins et plus de 2.500 membres du personnel, répartis sur sept sites dans la région de Ath et du Borinage. Son siège social est situé à Baudour, son siège administratif à Hornu.

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EN PRATIQUE | E piCURA

consolide son stockage

“ Les données sont toujours accessibles. En cas de problème, le système passe automatiquement sur l’autre centre de données, sans diminution du niveau de service.”

EpiCURA gère un volume net de données de

125 TB et

127 TB en back-up

Réduction du volume de

20 à 30% 14

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Bruno Liénard a commencé sa carrière comme Software Design Engineer chez Alcatel-Lucent, avant de travailler chez le fournisseur de services ICT IT-Optics. En 2012, il a pris la tête de la nouvelle équipe ICT d’EpiCURA et de ses 27 collaborateurs.

E

n 2006, les autorités wallonnes décident de réformer l’offre dans le secteur hospitalier. Leur objec­ tif : faire disparaître la concur­ rence féroce entre les divers hôpitaux locaux et proposer une offre médicale complète à l’ensemble de la popula­ tion. C’est dans ce contexte qu’est créé EpiCURA, un centre né de la fusion de deux réseaux hospitaliers (R.H.M.S. et C.H.H.F.). Situé dans la région d’Ath et le Borinage, EpiCURA réunit aujourd’hui trois hôpitaux et quatre centres spé­ cialisés. Dans un premier temps, Proximus a développé un WAN reliant les sites d’Ath, de Baudour, d’Hornu, de Frameries, de Beloeil, de Dour et de Boussu. Parallèlement, l’équipe IT du groupe hospitalier a évalué ses nouveaux besoins en matière de stockage.

Des anciens clusters sur une nouvelle infrastructure “L’environnement de stockage de l’hô­ pital de Baudour devait être remplacé tandis qu’un projet de stockage était en cours à Hornu”, explique Bruno Liénard, CIO d’EpiCURA. “Nous en avons donc profité pour renouveler le système de stockage de l’ensemble du groupe et pour mettre au point un plan de reprise d’activité.” Proximus a conçu un nouvel environnement basé sur l’architecture MetroCluster de NetApp. En pratique, les trois anciens clusters ont été consolidés sur la nouvelle infrastructure, dévelop­ pée sur les sites de Baudour et Hornu. Les deux implantations sont reliées à l’aide d’un double DWDM de 4 Gbps. “Nous avons évalué les efforts à four­ nir – ainsi que leur prix – pour continuer comme nous le faisions. Il s’est avéré qu’à long terme, créer un nouvel environne­ ment serait plus intéressant. Celui dont nous disposons à présent ne devra pas être adapté avant un bon moment.” Un service ininterrompu Pour EpiCURA, la disponibilité des sys­ tèmes et des données est un impé­ ratif. Dans un hôpital, l’ICT est parfois d’une importance vitale. Au premier sens du terme ! Les données d’EpiCURA sont répliquées entre deux centres de

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données via MetroCluster, et un back-up croisé est effectué entre les deux sites. “Les données sont toujours accessibles”, souligne Bruno Liénard. “En cas de pro­ blème, le système passe automatique­ ment sur l’autre centre de données, sans qu’il faille intervenir, sans que les applica­ tions soient indisponibles et sans diminu­ tion du niveau de service.” Dans le même temps, EpiCURA réalise de belles éco­ nomies, notamment sur la maintenance, pour laquelle un contrat à tarif fixe a été conclu pour une période de huit ans.

Économie de volume Mais ce n’est pas tout. “Grâce à l’excel­ lente qualité de la technologie de dédu­ plication actuelle, nous ne devrons pas investir dans de nouveaux disques avant au moins deux ans”, poursuit Bruno Liénard. “Le nouvel environnement nous permet de mieux maîtriser la croissance des volumes de données.” À l’heure actuelle, EpiCURA gère un volume net de données d’environ 125 TB, et 127 TB en back-up. “Nous avons réduit de 20 à 30 % le volume. Dans certains dépar­ tements, ce chiffre est même de 35 %.” La compression des données se fait en direct, sans augmenter le temps de réponse pour les utilisateurs. “Nous sommes parés jusqu’en 2020”, conclut Bruno Liénard. “Nous aurons amplement le temps de nous préparer aux pro­ chaines mesures à prendre en matière de stockage.”

Atouts • Optimisation de l’infrastructure de stockage • Sécurité et disponibilité des données garanties • Réduction des frais et de la maintenance • A mélioration des performances et de l’utilisation des disques de données

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INFOGRAPHIE | Sécurité ICT

DENIAL OF SERVICE

Une attaque destinée à rendre un service indisponible (serveur, application, réseau, etc.) en l’inondant de trafic inutile (ping of death, DDoS, attaques de sites web).

PHISHING

Il s’agit surtout d’e-mails et de sites d’apparence légitime infectés par un logiciel malveillant (virus, vers, cheval de Troie, spyware, ransomware).

ADVANCED PERSISTENT THREAT

1

Les

SPOOFING

L’agresseur masque son identité ou usurpe l’identité d’un autre utilisateur (mascarade, source routing).

méthodes

Plusieurs attaques discrètes, ciblées, orchestrées et largement financées, qui combinent plusieurs techniques pour tirer parti de faiblesses (techniques et humaines) afin de récolter des informations pendant une longue période.

évoluent et sont de plus en plus complexes.

SCANNING

Envoi de messages à tous les ports d’un appareil pour déterminer les services qui tournent (port scanning, sniffing, DNS cache poisoning, man in the middle, craquage des mots de passe).

L’univers sombre des

cybermenaces

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POUR UN AGRESSEUR

Infecter un système prend quelques secondes, exporter des données, à peine quelques minutes.

La collecte d’information

est la première étape d’une attaque POUR UNE ENTREPRISE ATTAQUÉE et passe souvent Découvrir l’export de données peut prendre inaperçue. longtemps et il faut parfois des jours ou des semaines pour contrer l’attaque et nettoyer les systèmes.

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Les agresseurs et leurs motivations évoluent, mais TOUS cherchent des informations. AGRESSEURS

CYBERCRIMINELS CYBERTERRORISTES GOUVERNEMENTS HACKTIVISTES CORPORATIONS MENACES INTERNES SCRIPT KIDDIES

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MOTIFS INFORMATION

PRÉJUDICE ARGENT

DESTRUCTION

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Novembre 2014


AGRESSEURS

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UTILISATEURS CYBERTERRORISTES clients

* VOUS êtes constamment en

social big data

MENACES INTERNES

danger, directement ou indirectement, face à des cybermenaces en pleine expansion.

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CORPORATIONS Internet of Things internautes e-anything

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EN PRATIQUE | La plateforme m2m compatible avec les solutions HVAC de SmartLog

Économies d’énergie intelligentes Le nouveau paradigme économique s’appelle ‘win-win-win’. Une solution qui bénéficie à trois parties – client, fabricant et environnement – ne peut être qu’intelligente ! SmartLog propose deux de ces solutions machine-to-machine aux entreprises qui se soucient de l’environnement et de leurs coûts, avec Proximus comme partenaire stratégique.

G

estion énergétique homogène et maintenance prédictive du parc machines : rien que du positif pour une entreprise, s’est dit SmartLog en déve­ loppant deux applications spécifiques sur sa plateforme m2m. Selon Guy Claesen, COO de SmartLog, l’idée a germé chez ABN, une entreprise spécialisée dans l’HVAC (chauffage, ventilation et conditionnement d’air). “Les clients se soucient de plus en plus de la gestion énergétique. Les produits actuels ne permettaient que le contrôle de la consommation, pas des installations. Il y a deux ans environ, ABN a décidé de développer une plate­ forme m2m spécifique avec algorithme intelligent. Cette plateforme était capable de contrôler les installations HVAC, mais aussi n’importe quels machine ou robot ; nous avons donc décidé de créer une entreprise indépendante.”

Une gestion sans souci La toute jeune entreprise a de grands idéaux. Elle veut, via les solutions m2m, garantir à ses clients une sérénité totale et propose dans ce but deux solutions end-to-end. “StoreConnect s’adresse au marché du détail et évite les pertes d’énergie inutiles via le contrôle automatique de l’air conditionné, de la ventilation, etc. L’économie poten­ tielle est énorme si on considère que l’air conditionné, par exemple, représente 40 % du coût énergétique total sur le marché du détail non-alimentaire.” Une petite console sur le mur gère l’installation et envoie les informations

À propos de SmartLog Créée début 2014, SmartLog est une spin-off d’ABN (installations HVAC), spécialisée dans les solutions m2m. SmartLog emploie actuellement quatre collaborateurs à temps plein et une dizaine de partenaires en R&D.

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aux bases de données de SmartLog. Le client dispose d’un tableau de bord reprenant toutes les statistiques : température intérieure et extérieure, consommation, émissions de CO2. “Nous avons mis pas mal de temps à concevoir cette interface car le commerce de détail aime ce qui est sexy. Les clients sont fiers de leurs efforts et veulent le faire savoir à leur public.” Le deuxième produit, HealthCheckbox, est destiné à la maintenance prédic­ tive des parcs de machines. “On peut intervenir avant que l’appareil – par exemple un compresseur en perte de pression – ne tombe en panne. Les interventions sont plus efficaces car on sait précisément où se situe le pro­ blème. D’où une baisse des coûts et une augmentation de la durée de vie du parc de machines.”

Communication Les solutions m2m permettent aux machines de com­ muniquer entre elles, de manière autonome et intelli­ gente. Un fabricant qui propose ce genre d’applications doit compter sur un fournisseur d’accès fiable. “La com­ munication doit pouvoir se faire à tout moment et être de bonne qualité. Une couverture réseau stable et éten­ due est donc indispensable. Ensuite, nos applications sont bidirectionnelles : elles ne font pas qu’envoyer des données, elles assurent aussi le contrôle. Raison pour laquelle une communication sécurisée avec identification et authentification est cruciale. C’est pourquoi nous avons choisi Proximus. Leur couverture 3G et leur nouvelle pla­ teforme m2m factory ont été prépondérantes dans notre choix. Cette plateforme fait que chaque objet connecté peut envoyer et recevoir des données de n’importe quelle application business. Il s’agit d’une plateforme de pointe, prête à l’emploi et intégrant la communication 3G. Après un test, nous avons constaté qu’elle était parfaite pour la gestion à distance de notre application.” Différence Quatre mois après les premières installations de StoreConnect, l’entreprise peut à peine suivre la demande. Logique si on considère la diminution des coûts de 25 à 30 % et la réduction de l’empreinte écologique. Dans le pire des cas, le client peut espérer un retour sur investissement d’un an, souvent moins. “Nos clients commencent à comprendre que la technologie intelligente fait vraiment la différence. Cette intelligence est aujourd’hui un facteur de différenciation. On passe d’une solution qu’on est content d’avoir à une solution qu’on veut absolument avoir, du profit pur au profit responsable.”

Plus d’infos Visitez le site web www.proximus-m2m.be ou contactez votre account manager. Suivez les solutions m2m via Twitter @proximusm2m

Novembre 2014


“ La couverture 3G et la nouvelle plateforme m2m de Proximus ont été prépondérantes dans notre choix.”

Guy Claesen, COO de SmartLog, possède une belle expérience professionnelle dans l’ICT et le m2m, notamment grâce à divers projets de restructuration pour LRM et pour des entreprises telles qu’Ubizen et eXpanded Media.

Atouts • Économie d’énergie • Réduction des coûts énergétiques, coûts d’entretien et de réparation • Continuité opérationnelle • Prolongement de la durée de vie du parc machines • Gestion sans souci : contrôle automatisé • Réduction de l’empreinte écologique • Happy profit : entreprise socialement responsable

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SCOOP | Nouveaux smartphones iPhone 6

Processeur : dual-core 1.4 GHz ARM Cyclone Système d’exploitation : iOS 8 Mémoire : 1 GB RAM et 16, 64 ou 128 GB d’espace de stockage Écran : LED multitouche LCD IPS 4,7” avec rétroéclairage Résolution : 750 x 1334 Autonomie en conversation : jusqu’à 14 h (en 3G)

Autonomie en veille : jusqu’à 250 h (en 3G) Batterie : 1810 mAh (non-amovible) Dimensions : 138 x 67 x 7 mm Poids : 129 g Connexion : 2G, 3G, 4G, 802.11ac wi-fi, NFC SAR : 0,98 W/kg Bluetooth : 4.0

Caméra : 8 MP (3264 x 2448) dual LED HD avec autofocus ; caméra avant 1,2 MP Extra : reconnaissance d’empreinte digitale, verre ultra trempé, boussole, baromètre, Apple Pay

138,1 mm

Le nouvel iPhone 6 se décline en deux formats. L’iPhone 6 de base possède un écran retina HD 4,7’’, qui est donc 38 % plus grand que celui de l’iPhone 5, tandis que l’iPhone 6 Plus est doté d’un écran 5,5’’ (1.920 x 1.080 pixels). L’extérieur allie toujours avec élégance aluminium et verre trempé, tandis qu’au niveau matériel et logiciel, l’appareil a bien évolué : mémoire 128 GB, processeur 64 bits peu énergivore, connexion 4G LTE et wi-fi amélioré. La caméra iSight a elle aussi été perfectionnée et dotée d’un autofocus plus rapide. Le système d’exploitation iOS 8 intègre Outlook, Exchange et Lync et permet le cryptage des données. Grâce à Peer-to-Peer AirPlay, vous diffusez directement votre contenu sur l’AppleTV, sans devoir passer par votre connexion wi-fi. La famille iPhone est parfaitement compatible avec MobileIron et AirWatch Mobile Device Management tools.

158,1 mm

Pas seulement plus grand !

67 mm

77,8 mm

Si au niveau esthétique, le nouvel iPhone 6 d’Apple s’inscrit dans la lignée de l’iPhone 5, le grand écran et les améliorations sous la coque font une grande différence. Nokia Lumia 930

Le Nokia Lumia 930 est le nouveau fleuron des téléphones équipés du nouveau système d’exploitation Windows Phone. Combinant métal et polycarbonate coloré (blanc, noir, orange ou vert), ce concentré de technologie affiche un look agréablement moderne. La caméra PureView 20 MP dotée de lentilles ZEISS garantit une qualité photo sans égale, tandis que les 4 micros font de même pour les vidéos. L’écran ClearBlack-OLED 5’’ est bien lisible, même au soleil. Par ailleurs, Windows Mobile 8.1 permet l’intégration de logiciels de bureau comme Office, Lync et Skype, mais aussi de Google Docs ou Lotus Notes. Sous la coque, on trouve de nombreuses optimisations (meilleure gestion des terminaux, applications Nokia exclusives, Dolby Surround Sound et compatibilité avec Miracast Wireless Display).

Processeur : 2,2 GHz quad-core Qualcomm Snapdragon 800 Système d’exploitation : Windows Phone 8.1 Mémoire : 2 GB RAM ; 32 GB d’espace de stockage Écran : 5” ClearBlack-OLED Résolution : 1.920 x 1.080 (Full HD 1.080p) Autonomie en conversation : 12 h (15 h en 3G)

Autonomie en veille : 490 h Batterie : 2420 mAh Dimensions : 137 x 71 x 10 mm Poids : 167 g Connexion : 2G, 3G, 4G, 802.11ac, NFC, DLNA SAR : 0,60 W/kg Bluetooth : 4.0

137 mm

Remarquablement rapide

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Novembre 2014


Dossier

Changement Interview

CEO Dominique Leroy à propos du passage à la marque Proximus

22 Gérer le changement, c’est rechercher constamment l’amélioration et la nouveauté... 90 minutes

Pour anticiper les changements, il faut évoluer en permanence

26 ... mais aussi impliquer les collaborateurs avec un leadership fort et mettre le client au centre des préoccupations. La parole à l’expert

Tom Auwers, SPF Sécurité sociale : “Les petits projets-pilotes ne fonctionnent pas. Il faut un changement radical.”

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DOSSIER | Rencontre avec la CEO Dominique Leroy

Au plus proche du

client Ne dites plus Belgacom, mais Proximus. Un nouveau nom qui symbolise les profonds changements intervenus au sein de la société ces dernières années. Mais au-delà de l’identité de l’entreprise, ce sont aussi les attentes des clients qui se sont modifiées. La CEO, Dominique Leroy, nous parle de la transformation de Proximus.

“Nous avons élaboré une nouvelle stra­ tégie de croissance”, explique Dominique Leroy. “Ces dix dernières années, les chiffres de Belgacom étaient en baisse. Une tendance à laquelle nous devions mettre un terme. Pour assurer notre ave­ nir, il est essentiel que nous reprenions le chemin de la croissance.” Concrètement, le chiffre d’affaires et le bénéfice doivent repartir à la hausse à partir de 2016. “C’est l’objectif autour duquel nous avons développé notre nouvelle stratégie.” Pour ce faire, Dominique Leroy a mis au point un plan basé sur plusieurs piliers. “Tout commence par la culture d’entre­ prise”, explique la CEO de Proximus. “La volonté d’aller de l’avant doit être ancrée dans l’attitude de chaque collaborateur. Cela demande de la flexibilité et plus de collaboration, mais aussi de la persévé­ rance. Nous ne pouvons être satisfaits tant que le client ne l’est pas.” Dans le même temps, les collaborateurs auront plus de liberté pour exprimer leurs idées et leur créativité. “Celui qui ne fait rien ne se trompe jamais. Nous encourageons nos travailleurs à réfléchir avec l’entre­ prise et avec les clients.”

Qualité et valeur émotionnelle Le client est d’ailleurs le deuxième pilier de notre stratégie de croissance. “Tout ce que nous faisons part de ses besoins et de notre manière d’y répondre. Proximus s’est réinventé et place plus que jamais le client au centre de ses préoccupations.” 22

Afin de mieux anticiper les attentes du client, Proximus simplifie ses produits et ses solutions. “Au fil des ans, Belgacom est devenue une entreprise complexe”, confie Dominique Leroy. “Cela va chan­ ger. La structure doit être plus simple et plus plane. Le point fort de Belgacom a toujours été le développement de nou­ veaux produits, mais la transition entre les solutions existantes et les nouveautés était plus problématique. Cela va chan­ ger aussi.” Il faut dès lors augmenter l’efficacité et la collaboration en interne, et raccourcir les lignes hiérarchiques. Enfin, le dernier pilier concerne les atouts qui permettent à la marque Proximus de se distinguer. “Nous allons conser­ ver la qualité qui a toujours caractérisé Belgacom, et nous allons y ajouter une valeur émotionnelle. Proximus se veut réellement proche de ses clients.”

Sortir de la zone de confort Après une longue carrière chez Unilever, Dominique Leroy est arrivée chez Belgacom en 2011. “J’ai été surprise”, raconte-t-elle. “J’ai découvert une entre­ prise pleine de produits excellents et de collaborateurs motivés et créatifs. Belgacom possédait tout le potentiel nécessaire, mais avait du mal à commer­ cialiser ses produits de manière simple. Nous miserons dorénavant plus que jamais sur cet aspect : expliquer la qua­ lité de nos solutions de manière compré­ hensible au client.” Voilà qui nous ramène Novembre 2014


“ Maintenant, la convergence, c’est chose faite. Fixe et mobile, voix et données, téléphonie et ICT : tous ces aspects se recoupent. D’où notre décision de les proposer sous une seule marque.”

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DOSSIER | Rencontre avec la CEO Dominique Leroy

au cheval de bataille de la CEO : c’est le client qui est au centre de la stratégie de l’entreprise. “Nous gardons cet objectif à l’esprit. Nous avons choisi une direction et nous savons que nous devons sortir de notre zone de confort pour maintenir le cap. Nous avons tracé les grandes lignes du chemin qui nous fera renouer avec la croissance. Maintenant, nous devons évi­ demment mobiliser nos ressources. Tous les collaborateurs, peu importe leur posi­ tion ou leur département, doivent aller dans la même direction.”

Dominique Leroy est titulaire d’un diplôme d’ingénieur commercial de la Solvay Business School à Bruxelles. Elle a travaillé 24 ans pour Unilever, notamment comme Managing Director pour la Belgique. Arrivée chez Belgacom en 2011 à la tête du département commercial de la Consumer Business Unit, elle a ensuite dirigé l’ensemble de la BU. Depuis 2014, Dominique Leroy occupe le poste de CEO de Proximus.

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La convergence, une réalité Les résultats du deuxième trimestre 2014 étaient meilleurs que prévu. “C’est évidemment une motivation supplémentaire. Ces chiffres nous donnent du courage pour continuer à nous améliorer.” La communication au sujet de ces résultats constitue aussi un point d’attache concret. “Comme je l’ai dit, l’aspect émotionnel de la transformation est aussi important. Les personnes motivées réalisent de meilleurs résultats.” Parallèlement, la CEO ne peut imposer le changement. C’est un parcours qui, de par son caractère radical, nécessite de prendre le temps nécessaire. “Il faut être patient. Vous ne pouvez pas forcer les gens à changer. Vous ne pouvez que les convaincre de l’importance du changement.” La disparition du nom Belgacom au profit de Proximus ne fait que souligner ce changement. “C’est tout ce qu’il y a de plus logique”, estime Dominique Leroy. “Nous parlons de convergence depuis des années. Maintenant, c’est chose faite. Fixe et mobile, voix et données, téléphonie et ICT : tous ces aspects se recoupent. D’où notre décision de les proposer sous une seule marque.”

Support aux clients Proximus applique aussi résolument cette convergence dans son support aux clients. Ainsi, il y aura un point de contact central pour tous les produits de l’entre­ prise. “En outre, nous poursuivrons encore l’harmonisation des réseaux, afin que nos clients puissent toujours bénéficier des meilleures combinaisons via fixe, mobile, wi-fi, etc.” Vu l’importance accordée au client, l’entreprise souhaite aussi travailler davantage sur des solutions complètes. “Prenons le nouveau mode de travail. La combinaison de solutions cloud et d’un réseau performant donne la possibilité aux collaborateurs d’avoir accès à distance aux applications et aux données. Proximus souhaite ainsi plus que jamais propo­ ser une offre complète, par exemple, pas seulement un support ICT, mais éventuel­ lement aussi des outils de support au télé­ travail sur le plan des RH ou de la fiscalité.” Collaboration Ce n’est là qu’un des nombreux avantages qui feront bientôt partie des possibilités. “L’internet des objets est une autre piste”, poursuit Dominique Leroy. “Il ne s’agit pas seulement de mettre ces choses en ligne, mais aussi de pouvoir capter et analyser le big data qui y est lié, et de fournir le repor­ ting nécessaire à nos clients.” De plus, Proximus ouvre plus que jamais la porte à une collaboration avec ses partenaires. “Nous misons pour cela sur une structure plus ouverte. Il est essentiel que les par­ tenaires puissent utiliser plus facilement nos solutions. Nous voulons surtout nous concentrer sur nos points forts, qui nous permettent d’aider nos clients à grandir et d’offrir de meilleures solutions que nos concurrents internationaux. Nous ne vou­ lons plus tout faire nous-mêmes. Cela fait aussi partie de notre transformation.”

Novembre 2014


Littéralement, Proximus signifie ‘le plus proche’. Le x symbolise d’ailleurs ce lien, cette connexion, cette proximité. De par son nouveau positionnement, notre marque fait de ses clients sa priorité. Nous voulons être à leurs côtés, leur permettre de rester en contact avec ce qui importe, avec ce qu’ils ont à cœur : leur famille, leurs amis, leur travail, leurs passions, l’information.

“ La qualité reste essentielle et nous y attachons une valeur émotionnelle. Proximus désire véritablement être aux côtés de ses clients.”– CEO Dominique Leroy

“The road we have taken to this point has not been easy. But then again the road to change never is.” – Barack Obama

3 étapes vers un nouveau positionnement Proximus souhaite vous aider à rester en contact avec le monde, pour que vous puissiez travailler plus intelligemment et profiter davantage de la vie.

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Aussi bien au niveau privé (famille, amis, passions, ­loisirs…) que professionnel (collaborateurs, infos, clients, ­résultats…)

Menée en 2013 auprès de 2.200 personnes, une étude internationale du Katzenbach Center révèle que 84 % des gens estiment que la culture d’entreprise joue un rôle décisif dans le succès d’un processus de transformation. En outre, 64 % trouvent même qu’elle est plus déterminante que la stratégie ou le modèle de fonctionnement de ce processus. Dans 76 % des cas où la transformation a échoué, les managers n’ont pas assez tenu compte de la culture en place. Au final, 59 % des répondants pensent que le changement de culture doit venir du CEO et du personnel dirigeant, et 14 % qu’il doit venir des collaborateurs.

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DOSSIER | Tour de table avec 7 CEO

90 minutes

sur l’adaptabilité des entreprises qui marchent Le changement est la seule constante. Un cliché, peut-être. Un paradoxe, très certainement. Car si le monde ne cesse d’évoluer, l’être humain, lui, éprouve une aversion évidente à l’égard de ces transformations. Le magazine One s’est intéressé à l’impact du changement sur la technologie, l’enseignement, la mobilité – bref, sur la vie de chacun.

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Novembre 2014


C

haque secteur et chaque entreprise se doivent de réfléchir à l’avenir. Et le défi est de taille. “Vous ne pouvez pas vous limiter au monde d’aujourd’hui”, affirme Koen Van Gerven, CEO de bpost. “Il faut tenir compte de ce qu’il sera demain. C’est bien sûr ce qu’il y a de plus dur.” L’entreprise doit savoir quel rôle elle entend jouer à terme. “Mais vous ne pouvez pas non plus ignorer la réalité d’aujourd’hui. bpost est un cas d’école : bien que nous vivions à l’ère numérique, nos postiers distribuent chaque jour des millions de lettres.” Reste à savoir comment réagir à ce change­ ment. “Il faut imprégner un certain mou­ vement”, estime Brieuc de Meeûs, CEO de la STIB. “Une entreprise doit accompa­ gner ses collaborateurs dans ce proces­ sus.” La manière dont évolue le monde force les organisations à sortir de leur cadre traditionnel. “À l’avenir, les autres prestataires de services RH ne seront sans doute pas nos concurrents les plus féroces”, confie Steven Van Hoorebeke, CEO de SD Worx. “Ce seront plutôt les entreprises spécialisées dans l’externa­ lisation et installées en Inde et dans les environs. Elles risquent bien de se charger de l’ensemble du back-office d’une entre­ prise, pas seulement de l’ICT, mais aussi de la comptabilité et des RH.”

Saisir le moment présent L’époque à laquelle le prestataire de ser­ vices RH était le seul à se sentir obligé de revoir complètement son approche est révolue. Toutes les entreprises sont aujourd’hui confrontées à cette nécessité. ictnews.be/one

“Il est inutile de vouloir changer votre environnement”, souligne Jannie Haek, CEO de la Loterie Nationale. “Définir une infrastructure ICT pour les dix prochaines années est une mauvaise idée. Il faut saisir le moment présent. Pour cela, vous devez pouvoir prévoir de la place pour les idées nouvelles – et accep­ ter de vous tromper. Car si l’erreur est permise, vous aurez plus d’audace.” Ce qui frappe surtout aujourd’hui, c’est la vitesse à laquelle la technologie évolue, et les difficultés qu’ont certaines entre­ prises à suivre le tempo. “Il est impor­ tant pour une organisation de s’adapter à ce monde nouveau”, insiste Dominique Leroy, CEO de Proximus. “Pour suivre ces évolutions à long terme, il faut des struc­ tures flexibles. C’est notamment la voie que nous empruntons avec Proximus. Nous passons de la structure hautement hiérarchisée de Belgacom à une organi­ sation organique plus horizontale agen­ cée en réseaux.”

L’Europe face à l’Asie et aux Etats-Unis Face à ce nouveau monde et à ses évo­ lutions fulgurantes, les collaborateurs d’une entreprise doivent avoir une men­ talité et une formation différentes d’il y a dix ou vingt ans. “C’est le défi majeur que doit relever l’enseignement”, com­ mente Raymonda Verdyck, administra­ trice déléguée de GO! onderwijs van de Vlaamse Gemeenschap. “Il faut former les jeunes au monde de demain, sans savoir ce dont l’avenir sera fait. Nous devons leur apprendre à gérer le chan­ gement, alors que la manière dont est traditionnellement organisé l’enseigne­ ment est justement assez rigide. Ce n’est vraiment pas une mince affaire.” Les enseignants doivent eux aussi se recy­ cler, et l’offre, mieux correspondre à la réalité des grandes villes. “Dans le même temps, il faut économiser ; il est donc difficile d’étendre le corps professoral.” La situation dans l’enseignement semble donc bien refléter l’existence de deux besoins contradictoires : le changement et la stabilité. “C’est pourtant avant tout un phénomène européen”, précise Marc Raisière, CEO de Belfius. “Nous avons

Participants

Le magazine One a convié les CEO de 7 grandes entreprises belges à un débat sur la transformation.

Brieuc de Meeûs

CEO de la STIB “ La nouvelle génération est un peu plus sensible que nous le pensons. Ces jeunes attendent une forme de leadership de la part de l’entreprise qui les emploie.”

Raymonda Verdyck

Administratrice déléguée de GO! onderwijs van de Vlaamse Gemeenschap “ Il faut former les jeunes au monde de demain, sans savoir ce dont l’avenir sera fait.”

Koen Van Gerven

CEO de bpost “ Une transformation entamée aujourd’hui doit se faire en fonction du monde de demain.”

Steven Van Hoorebeke

CEO de SD Worx “ Vous devez vous adapter à votre cadre de vie et de travail. La mobilité est un problème. C’est pourquoi nos bureaux sont situés près de la gare.”

Jannie Haek

CEO de la Loterie Nationale “ Au final, c’est une question de culture. Vous ne pouvez pas imposer le changement ni le figer éternellement.”

Marc Raisière

CEO de Belfius “ Ce n’est plus la banque, mais bien le client qui est aujourd’hui au centre des préoccupations. Voilà en quoi consiste la transformation que nous vivons.”

Dominique Leroy

CEO de Proximus “ Il est important pour une organisation de s’adapter sans cesse au monde qui l’entoure. Pour cela, il faut des structures flexibles.”

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DOSSIER | Tour de table avec 7 CEO

des collaborateurs, il faut les impliquer. “C’est pourquoi nous avons fait appel à notre personnel”, enchaîne Raymonda Verdyck. “Nous avons organisé une enquête auprès de 11.000 collabora­ teurs. Nous en avons peaufiné les résul­ tats avec 800 personnes. Cela a servi de base au mémorandum que nous avons présenté au gouvernement. L’implication des collaborateurs est donc cruciale. Cependant, il est impératif d’avoir un leadership fort, afin que le processus soit soutenu et puisse être canalisé.”

“ Vous devez voir si les idées de vos collaborateurs s’inscrivent dans la structure globale que vous avez mise en place. Vous ne laissez ainsi passer aucune opportunité.” – Koen Van Gerven, CEO bpost

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une mentalité de rentiers. Ce qui n’est pas le cas aux États-Unis et en Asie. Un pays comme l’Inde investit énormément dans la formation, beaucoup plus que nous ne le faisons en Europe.”

Origine de la transformation Si le changement est généralement lent et graduel, il y a comme toujours des exceptions. Durement touché par la crise bancaire, le secteur financier a connu une véritable révolution. Tout a changé, de la loi jusqu’à l’attitude du client. “Cet événement nous a obligés à prendre une nouvelle direction et à repenser nos acti­ vités”, commente Marc Raisière. “Belfius était très populaire auprès de ses colla­ borateurs, mais pas de ses clients. Voilà en quoi consiste cette transformation : ce n’est plus la banque, mais bien le client qui est aujourd’hui au centre des pré­ occupations.” Dans les autres secteurs, l’évolution a été un peu moins spec­ taculaire. Mais d’où vient la première impulsion ? Du haut ? Du bas ? “Les choses ne sont jamais aussi tranchées”, nuance Dominique Leroy. “Dans certains domaines, tout doit systématiquement partir du management. Dans d’autres, l’initiative peut davantage provenir des collaborateurs.” Implication et leadership “Il est important pour le management de l’entreprise de définir un cadre”, estime Koen Van Gerven. “Tout en res­ tant ouvert aux idées des collaborateurs et des clients. En voyant si leurs pro­ positions s’inscrivent dans la structure globale que vous avez mise en place. Vous ne laissez ainsi passer aucune opportunité.” Pour obtenir le soutien

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De la place pour les idées Le changement se manifeste en partie de lui-même au fur et à mesure que davan­ tage de travailleurs issus d’une nouvelle génération rejoignent l’entreprise. “C’est un paramètre qui peut faire basculer les choses au sein d’une entreprise”, explique Brieuc de Meeûs. “La nouvelle génération est un peu plus sensible que nous le pen­ sons. Ces jeunes attendent une forme de leadership de la part de l’entreprise qui les emploie.” Idéalement, la société fournit aux collaborateurs un cadre de travail dans lequel ils peuvent participer au développement de nouvelles idées. Cela modifie également l’approche de l’entreprise vis-à-vis de son personnel. “Auparavant, l’ancienneté était le princi­ pal atout d’un travailleur”, poursuit Brieuc de Meeûs. “Ça aussi, ça a changé. Un jeune qui prend l’initiative de développer une app mobile apporte une valeur ajou­ tée très concrète à l’entreprise.” Nouvelle organisation du travail, nouvelles règles bpost a décidé de soutenir ce genre d’idées de manière structurelle. “Nous avons organisé un innovation boot camp”, raconte Koen Van Gerven. “Les collabo­ rateurs étaient encadrés et pouvaient y développer leurs idées.” C’est ainsi qu’est né le projet pilote ‘City Logistics’, qui constitue une solution de logistique urbaine intelligente à Anvers. “Nous procédons de manière expérimen­ tale”, explique Jannie Haek. “Une grande organisation doit permettre de tester ce genre d’idées.” Pour cela, l’entreprise doit revoir son approche. “Un entrepre­ neur se doit d’être ouvert”, estime Steven Van Hoorebeke. “Vous devez observer la manière dont le monde évolue et vous adapter.” C’est d’ailleurs ce qu’a fait SD Novembre 2014


Perspective Worx, notamment en installant ses nou­ veaux bureaux près de la gare Centrale, à Bruxelles. Steven Van Hoorebeke : “La mobilité est une problématique très actuelle. Nous voulions donc que nos locaux soient facilement accessibles en transports en commun.” Le télétravail constitue une autre piste potentielle. Cela exige aussi de nouvelles règles à d’autres niveaux, parce la relation employeurmanager change, ou parce que la poin­ teuse perd soudainement sa raison d’être.

Un processus continu Le plus important, c’est que l’entreprise connaisse une évolution stable, que le changement soit ancré et qu’on ne finisse pas par revenir en arrière. “Au final, il s’agit avant tout d’un changement de culture”, lance Jannie Haek. “Ce changement ne s’impose pas comme ça. Il est par ailleurs inutile de vouloir que cette nouvelle situa­ tion perdure à jamais. C’est un processus continu.” À terme, les choses continueront à évoluer. “Il faut montrer aux gens ce qui se passe autour d’eux”, estime Raymonda Verdyck. “Une organisation est obligée de le faire.” Il convient cependant de procéder de manière rationnelle, sans suivre n’im­ porte quelle tendance à la mode. “Vous devez aussi vous donner suffisamment d’air”, conclut Marc Raisière. “Une organi­ sation qui a traversé une période de chan­ gements a besoin d’un peu de calme et de repos pour digérer cette évolution.”

Conclusion La transformation est nécessaire et inévitable. Une organisation doit sans cesse évoluer afin de répondre – ou mieux encore, d’anticiper – les changements qui surviennent autour d’elle. Des collaborateurs impliqués dans ce processus feront naître de nouvelles idées, tandis qu’un leadership fort mènera la transformation à bon port. Mais au final, c’est le client qui aura le dernier mot. C’est le client qui décidera à terme si l’entreprise continuera ou non à exister.

Votre avis nous intéresse ! Envie de réagir à ce débat ? Rendez-vous sur www.ictnews.be/one ou tweetez #90minutes

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Gestion du changement et ICT

Les 4 secrets du changement

“What if we don’t change at all … and something magical just happens?”

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Dévouement Souvent, le changement échoue par manque de dévouement. Mais attention à ne pas confondre dévouement et docilité. L’un demande une implication émotionnelle et intellectuelle ; l’autre ne consiste qu’à appliquer un nouveau processus sans vraiment y croire. Vous ne pouvez pas forcer le dévouement, il doit venir de vos collaborateurs.

Communauté Le changement implique la collaboration de plusieurs catégories de personnes. Les meneurs du changement vont en expliquer les raisons et la manière de le réaliser. Les agents du changement vont le planifier, le faciliter et le mettre en œuvre. Enfin, les promoteurs du changement vont utiliser leur influence pour le rendre possible.

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Clarté Vos collaborateurs ne seront ouverts au changement que s’ils ont un objectif clair et sont motivés. Il ne suffit pas d’une bonne idée. Il faut expliquer précisément pourquoi la situation doit changer, également au niveau personnel. Expliquez comment vous souhaitez aborder le changement et quelles seront les possibilités. Tentez d’identifier les risques et de trouver des solutions pour les éviter.

Communication La communication est le ciment de tous ces aspects. Ne vous contentez pas d’un e-mail ou d’un discours, ni d’un entretien individuel ou d’une séance de questions-réponses. La communication est une stratégie et non un événement unique. C’est permettre à chacun d’exprimer ses préoccupations. C’est inspirer.

Source : Dan Roberts, CEO Ouellette & Associates, in ‘CIO Insight’

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DOSSIER | La parole à l’expert

Toute transformation exige une vision sans compromis Frank Van Massenhove et Tom Auwers ont littéralement métamorphosé le SPF Sécurité sociale. “Pour réussir une transformation, il faut une vision, mais aussi une bonne intelligence émotionnelle. C’est comme ça que tout le monde finit par regarder dans la même direction. La transformation est réussie lorsque personne ne veut revenir en arrière”, nous explique ce dernier.

Tom Auwers, directeur général et change manager, a fait équipe avec Frank Van Massenhove pour transformer radicalement le SPF Sécurité sociale. Le trajet sert déjà de référence en matière de nouveau mode de travail – et pas seulement pour les pouvoirs publics. Le duo y a consacré un ouvrage intitulé ‘De collega’s werken thuis’.

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“Nous avons mené notre projet dans un contexte très bureaucratique. Le SPF Sécurité sociale compte 1.300 collaborateurs, dont un millier à Bruxelles. Nous sommes un peu comme une grande entreprise, avec une administration cen­ trale et divers services extérieurs. Cette admi­ nistration est passée d’un immeuble de bureaux classique – où le SPF conservait notamment dix kilomètres d’archives – à l’open space de la Tour des Finances. On y trouve toutes sortes d’espaces de bureau et de réunion : pour plancher à plu­ sieurs sur des dossiers, pour participer à des télé­ conférences, mais aussi pour travailler seul et en silence. Nos nouveaux bureaux reflètent la trans­ formation profonde que nous avons effectuée.”

Le moment charnière “Une transformation change un système du tout au tout. D’où la difficulté de convaincre les gens au début. Ils n’ont pas une vision globale du pro­ jet, pensent qu’il est impossible à réaliser. Mais ensuite, lorsque la transformation est réussie, per­ sonne ne peut s’imaginer revenir en arrière. J’aime beaucoup expliquer l’importance du moment charnière. Je ne crois pas en une approche hési­ tante, avec de petits projets-pilotes. En pratique, ça ne marche jamais.” Stratégie à long terme “Tout commence par une vision à long terme. Vous devez savoir où vous voulez arriver dans dix à quinze ans. Cette vision mène à un plan

d’action stratégique. Dans le cas présent, il s’agis­ sait de programmes liés à une nouvelle culture d’entreprise, à la numérisation, à l’environne­ ment de travail, à l’orientation client et à la com­ munication interne. Vous devez vous tenir à cette vision. Si vous faites des compromis, le jeu est perdu d’avance. Ensuite, vous suivez le proces­ sus décisionnel politique. Vous devez définir un budget avant même d’entamer les discussions sur ce qu’il va servir à financer. Si vous ne le faites pas, il devient difficile d’obtenir des moyens de la part de personnes qui ne sont pas d’accord avec le contenu des programmes. Vient ensuite l’élaboration.”

Donnant, donnant “Pour obtenir le soutien des collaborateurs, vous devez appliquer un mécanisme que j’associe à de la réciprocité sociale. Vous leur donnez un avan­ tage, comme le télétravail à temps partiel, en demandant bien sûr une contrepartie, en l’occur­ rence la possibilité de mieux suivre leurs presta­ tions. Si vous les laissez choisir leur horaire et leur lieu de travail, ils amélioreront d’eux-mêmes leurs résultats. Il ne s’agit pas de travailler plus, mais d’augmenter la productivité. Une transformation exige de la poigne. Vous devez expliquer claire­ ment comment vont se passer les choses. Ce n’est que lorsque vous parvenez à un changement durable et que les collaborateurs ne retombent pas dans leurs vieilles habitudes que la transfor­ mation est réussie.” Novembre 2014


SCOOP | Lu pour vous

Pourquoi lire ce livre ? C’est quoi le big data ? Comment le mettre en œuvre ? En quoi peut-il vous être utile ? ‘Analytics in a Big Data World’ va au-delà du battage médiatique dont cette technologie fait l’objet et se concentre sur les problèmes quotidiens des entreprises.

De quoi est-il question ? Le volume de données numériques que nous générons est en pleine expansion. Ces montagnes d’informations stockées sous forme binaire valent de l’or pour les entreprises, car elles peuvent être utilisées pour le marketing, la logistique, la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la gestion du risque, etc. Seul problème : retrouver ces informations revient à chercher une aiguille dans une botte de foin.

Envie de recevoir un exemplaire ? Il y a 20 livres dédicacés à gagner. Pour tenter votre chance, répondez à l’enquête sur One magazine. Rendez-vous sur www.ictnews.be/enquete

Analytics in a Big Data World The essential guide to data science and its applications Un livre axé sur la mise en pratique du big data et de l’exploration des données en entreprise. De quoi avez-vous besoin ? Comment vous y prendre ?

À propos de l’auteur

À propos du livre

Le Prof. dr. Bart Baesens possède un master d’ingénieur de gestion (option : gestion informatique) et un doctorat en sciences économiques appliquées de la KU Leuven, où il enseigne en tant que professeur associé. Il est également professeur invité à l’université de Southampton. Il étudie depuis plusieurs années l’exploration des données et ses diverses applications.

Dans ‘Analytics in a Big Data World’, le Prof. dr. Bart Baesens met à profit son expertise et passe en revue une foule de domaines pratiques : applications marketing, calcul des risques de crédit, prévision de la demande de nouveaux produits, analyses web, lutte contre la fraude.

Découvrez l’interview du Prof. dr. Bart Baesens en page 34. ictnews.be/one

e livre contient plusieurs études de cas qui L permettent d’expliquer le big data de manière compréhensible, sans faire l’impasse sur les principes de base des mathématiques et des statistiques. e livre vous explique comment exploiter l’analyse C des données dans une entreprise et s’adresse aux professionnels de secteurs variés comme la distribution, la finance et les pouvoirs publics.

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EN PRATIQUE | Proximus accompagne une scission rapide chez Citrique Belge

Un cocktail d’ICT

sur site et dans le cloud

À

Tirlemont, on ne fabrique pas que du sucre. On y produit éga­ lement de l’acide avec Citrique Belge, une entreprise qui entre­ tient d’ailleurs des liens étroits avec la Raffinerie Tirlemontoise. Citrique Belge a fait ses débuts à Tirlemont en 1929, dans le secteur agroalimentaire. Elle fabrique de l’acide citrique à base de mélasse, le sirop résiduel issu de la production du sucre. Initialement, la mélasse utilisée par Citrique Belge provenait exclusi­ vement de la Raffinerie Tirlemontoise. Aujourd’hui, elle se fournit chez divers producteurs. L’acide citrique de Citrique Belge est notamment présent dans les sodas, bonbons, confitures et médi­ caments sous l’appellation E330. Les fabricants de shampoing et de savon en utilisent également. Citrique Belge est le deuxième plus grand producteur d’acide citrique en Europe.

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Lors de sa reprise, l’entreprise Citrique Belge a dû trouver rapidement une solution pour son infrastructure ICT. Proximus a élaboré une infrastructure cloud afin que l’équipe ICT de Citrique Belge puisse se concentrer sur les applications.

Une solution rapide dans le cloud Jusqu’en 2010, Citrique Belge appar­ tenait à DSM, le géant néerlandais de la chimie. L’entreprise utilisait alors l’infra­ structure du centre de données et les services ICT du groupe. Cela a changé du jour au lendemain lorsque le groupe d’investissement allemand Adcuram a décidé de racheter Citrique Belge. L’entreprise a dû trouver une solution pour ses besoins en matière d’infrastruc­ ture et de services ICT. “Dès le départ, les possibilités étaient assez limitées”, explique Michel Bangels, responsable ICT. “Nous n’avions pas le temps de mettre notre propre infrastructure en place. Nous avions à peine deux mois pour tout faire.” Citrique Belge a donc recherché une solution dans le cloud. Après analyse des quatre propositions, c’est le projet de Proximus qui a été retenu. “La principale condition était que

À propos de Citrique Belge Citrique Belge est une entreprise agroalimentaire. La société tirlemontoise fabrique de l’acide citrique, un arôme et un agent conservateur pour l’industrie agroalimentaire et le secteur pharmaceutique. Elle fabrique 300 tonnes d’acide citrique par jour et est le deuxième plus grand producteur d’acide citrique en Europe. Citrique Belge emploie 300 collaborateurs.

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notre partenaire cloud héberge toute l’infrastructure”, poursuit Michel Bangels. “Les réseaux LAN et WAN, mais aussi les serveurs, le stockage, le back-up et le helpdesk.” Proximus s’est engagé pour une solution intégrale. “Cet engagement était essentiel. Tout le monde devait se montrer très flexible et être capable de réagir très vite.”

Big-bang Le défi était de taille. La production de Citrique Belge est assurée 24 heures sur 24, 365 jours par an. La migration de l’environnement ICT devait donc se dérouler avec un minimum de temps d’arrêt. La préparation était donc essen­ tielle. Il fallait non seulement planifier la migration technique, mais aussi for­ mer les collaborateurs. Citrique Belge a finalement opté pour une solution mixte. Toutes les applications bureautiques, ictnews.be/one

les serveurs d’imprimantes et de fichiers tournent dans le cloud et sont hébergés dans deux centres de données Proximus. Cela représente en tout et pour tout une vingtaine de serveurs et à peu près 8 TB de données. Une trentaine de serveurs de production tournent localement sur le site de Citrique Belge. Proximus gère également le réseau de l’entreprise, à l’exception du réseau dédié aux machines de la production, que Citrique Belgique préfère garder distinct. “Nous avons opté pour le big-bang”, ajoute Michel Bangels. “En une semaine, toute la migration était terminée. Ce fut une mission délicate. Une entreprise doit parfois oser faire le pas. Bien sûr, nous avions l’avantage de pouvoir compter sur le soutien d’un par­ tenaire expérimenté.”

Responsable IT chez Citrique Belge depuis 2012, Michel Bangels a travaillé huit ans chez NetApp et dix-huit chez Sylvania, fabricant de luminaires, en tant que Responsable Système.

Atouts • Pas de responsabilité propre pour l’infrastructure • Meilleur contrôle du support ICT réel des processus d’entreprise • Pas besoin de gestionnaires d’infrastructure ou de spécialistes système • Migration rapide vers une solution sur mesure

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CONVERSATION | Rencontre avec le Prof. dr. Bart Baesens

“Ce n’est pas une étude, mais plutôt un manuel sur la manière d’utiliser l’analyse des données en entreprise.”

Le Prof. dr. Bart Baesens nous parle de son livre ‘Analytics in a Big Data World’

Big data, le nouvel or noir Plus utiles que jamais, les données joueront ces prochaines années un rôle crucial dans la croissance économique. Avec ‘Analytics in a Big Data World’, le Prof. dr. Bart Baesens fournit aux entreprises un précieux manuel d’utilisation.

Lisez l’entretien sur le livre en page 31. 34

“J

destiné aux entreprises. Je pense plus particulièrement aux banques et aux distributeurs, ainsi qu’aux pouvoirs publics, qui s’intéressent aussi beaucoup au big data ces derniers temps.”

Un lien entre la technique et le résultat “Si j’ai écrit ce livre sur l’analyse des données, c’est pour une raison assez pragmatique”, explique le professeur. “Je voulais faire le lien entre la discipline technique et son utilisation par les organisations qui s’en servent pour optimiser leurs processus et identifier les opportunités. Ce n’est pas une étude, mais plutôt un manuel d’utilisation

Des modèles qui offrent des avantages “On confond encore trop souvent le big data avec la statistique de base et la production de graphiques et de rapports. Le concept va bien plus loin. Il s’agit de trouver des modèles sur la base des données disponibles, qui permettent d’évaluer votre solvabilité, de prédire le risque de fraude, de faire du marketing, etc. Les gens produisent de plus en plus de données, y compris lorsqu’ils vont sur des sites de grande consommation”, explique le professeur. “Parallèlement, la manière d’analyser ces données est plus sophistiquée. Cela crée de nombreuses possibilités, mais aussi des problèmes. Les gens craignent pour leur vie privée. Si vous ne devez de toute évidence pas communiquer n’importe quelle information, le partage de données a ses avantages. Amazon, par exemple, recommande à ses clients des livres ou de la musique qui les intéresseront vraisemblablement. Ces prévisions très utiles sont en fait le fruit de l’exploration des données.”

e me suis intéressé assez tôt au big data”, confie le Prof. dr. Baesens, qui, en plus d’exercer à la KU Leuven, est également rattaché à l’université de Southampton. “Mon doctorat était intitulé ‘Developing intelligent systems for credit scoring using machine learning’. Il était consacré à ce qu’on appelait encore l’exploration des données, qui servait à vérifier la solvabilité des gens. Je dirige à présent une équipe d’une dizaine de doctorants qui étudient tous l’analyse des données. Ces dernières années, le domaine s’est incroyablement développé”, poursuit le Prof. dr. Baesens. “De plus en plus d’entreprises sont intéressées et les demandes de collaboration ou de consultance sont presque trop nombreuses pour qu’on puisse y répondre.”

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EN PRATIQUE | Ethias propose des Packs for Employees à ses collaborateurs

Internet gratuit et d’autres avantages Toute entreprise qui souhaite satisfaire ses clients doit d’abord veiller au bienêtre de ses collaborateurs. Ethias l’a bien compris et propose des Packs for Employees à ses employés. Ces derniers bénéficient d’une connexion internet gratuite chez eux et sur leurs appareils mobiles, ainsi que des réductions sur d’autres produits Proximus.

Laurent Jaspers est comptablefiscaliste chez Ethias. Il est aussi impliqué dans l’Amicale du personnel, dont tous les collaborateurs deviennent membres automatiquement.

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EN PRATIQUE | E thias propose des Packs for

Employees à ses collaborateurs

E

thias a été l’une des premières entreprises à pro­ poser un abonnement internet gratuit à ses colla­ borateurs. “Tout a commencé il y a quinze ans avec l’Amicale du personnel”, explique Laurent Jaspers, comptable-­fiscaliste et responsable de l’association. “Depuis cette époque, nous proposons une connexion internet à nos travailleurs, qui bénéficient aussi de réductions à l’achat d’un PC.” Au fil des ans, la formule a évolué et une offre de téléphonie et de télévision numérique est venue s’y ajou­ ter. Ethias laisse aussi le choix entre différents opérateurs. “Nous proposons les Packs for Employees via Proximus”, indique Laurent Jaspers. “L’avantage pour le collaborateur est que tout est inclus dans un seul produit.” Les Packs for Employees sont l’une des quatre solutions pour les employés proposées par Proximus, avec Mobile for Employees, Devices for Employees et l’Employee Privilege Program.

99 % des collaborateurs adhèrent au projet Proximus a développé une solution sur mesure pour Ethias. Si les collaborateurs en CDI pouvaient déjà bénéficier d’une connexion internet gratuite grâce à Internet for Employees, ils peuvent maintenant passer aux Packs for Employees. Ils profitent ainsi des avantages de cette nouvelle offre, et Ethias continue à prendre en charge les frais d’internet fixe et mobile. “Depuis, énormément de collaborateurs se tournent vers Proximus”, déclare Laurent Jaspers. “94 % des nouveaux membres du personnel prennent le Pack for Employees de Proximus. L’abonnement à internet est gra­ tuit et bien que le travailleur paie une participation pour la télévision numérique et la téléphonie fixe et mobile, il reçoit une jolie réduction.” L’initiative de l’Amicale du personnel rencontre donc un franc succès : “Environ 99 % des colla­ borateurs se sont laissé convaincre. Le 1 % restant, c’est par exemple parce que monsieur et madame travaillent tous les deux chez Ethias”, sourit Laurent Jaspers. Plus d’implication Laurent Jaspers est la personne de contact de l’Amicale du personnel. Il est donc constamment en relation avec les collaborateurs. “Cette position me permet de voir à quel point les travailleurs apprécient cette initiative”, explique-t-il. “Il s’agit véritablement d’un service supplémentaire pour les travailleurs, qui n’a rien à voir avec la connexion internet mise à la disposition de certains managers et membres de la direction pour leur permettre de travailler à distance. Ici, nous parlons de l’usage personnel du collaborateur.” Cependant, l’employeur a bien sûr aussi quelque chose à y gagner ; cette offre constitue en effet un avantage extralégal fiscalement intéressant tant pour l’entreprise que pour le travailleur. “Le principal, c’est évidemment que l’initiative contribue à la satisfaction du collaborateur”, souligne Laurent Jaspers. “Un collaborateur satisfait se sent bien dans sa peau, il est donc plus productif, plus impliqué dans l’entreprise, et fait preuve de plus d’engagement envers les clients.”

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À propos d’Ethias Avec plus d’un million de clients, Ethias est la troisième compagnie d’assurances de Belgique. Plus de 200 conseillers assistent les clients dans 41 bureaux régionaux. Le siège principal est situé à Liège.

1.800

collaborateurs, dont 700 en Flandre

1.200

ont opté pour les Packs for Employees de Proximus

94 %

des nouveaux collaborateurs choisissent Proximus

Atouts Pour l’employeur : • Un seul point de contact pour les différentes solutions destinées aux collaborateurs • Rémunération alternative qui diminue le coût salarial • Avantage extralégal fiscalement le plus intéressant Pour le collaborateur : • Internet fixe et mobile gratuit • Réduction sur les abonnements téléphonie fixe et mobile, et la TV numérique • T V Partout gratuit, également via la 3G et 4G • Wi-fi gratuit via Wi-Fi Hotspots

Novembre 2014


“ Le principal, c’est évidemment que l’initiative contribue à la satisfaction du collaborateur.”

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SCOOP | Des outils intelligents qui vous facilitent la vie

L’ INTERNET OF THINGS

L’électronique qui nous entoure est de plus en plus intelligente. Aujourd’hui, grâce aux services cloud et au protocole IPv6, votre smartphone se synchronise avec votre télé ou votre montre. Bientôt, les tensiomètres pourront peut-être se connecter aux voitures. C’est ‘l’Internet of Things’ : des objets intelligents qui automatisent des actions et nous facilitent la vie.

Goji Smart Lock

Sésame, ouvre-toi… automatiquement Une porte qui s’ouvre automatiquement quand vous rentrez chez vous ? C’est le principe du verrou intelligent Goji. Si votre smartphone est à proximité de la serrure, celle-ci le détecte par wi-fi ou Bluetooth et se connecte au service cloud qui gère les autorisations d’entrée. Si quelqu’un se présente chez vous, vous recevez une photo sur votre téléphone et vous pouvez ouvrir à distance. Vous pouvez aussi envoyer un code PIN par SMS à quelqu’un pour lui donner accès à votre maison à un moment précis. Bref, vous savez à tout instant qui a accès à votre maison. Le prix de ce verrou intelligent ? Environ € 250. Compatible avec la plupart des portes en métal ou en bois avec verrou de nuit, il fonctionne sur iPhone (à partir de la version 4S) et sur les smartphones actuels Android 4.4 et Bluetooth 4.0. Goji est livré avec des clés sans fil programmables comme un smartphone.

Goji Smart Lock offre la possibilité unique d’envoyer des photos en temps réel des visiteurs qui se présentent à votre porte. Vigo

Vigilance garantie Cligner de d’œil dure un cinquième de seconde, un laps de temps très court dans lequel il peut se passer beaucoup de choses au volant d’une voiture. Un conducteur épuisé peut faire un micro-sommeil sans le savoir et se montrer beaucoup moins attentif. Vigo vous protège contre ce phénomène. L’oreillette Bluetooth 4.0 de 20 grammes intègre un capteur infrarouge et un détecteur de mouvement qui analysent constamment votre vigilance grâce à un proces­ seur intégré et à un algorithme intelligent. Au moindre signe d’assoupissement détecté, Vigo vous envoie un signal vibrant, clignotant (LED) ou sonore. Le gadget a été conçu en priorité pour les chauffeurs professionnels, mais rien ne vous empêche de l’utiliser lors d’une réunion tardive. Votre niveau de vigilance est constamment visible sur votre smartphone.

Gadget portable qui analyse les mouvements du corps et détermine le niveau de fatigue.

Lisez le dossier l’Internet of Things dans la prochaine edition du magazine One. 38

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EN PRATIQUE | Ontex encourage la visioconférence

Jurgen De Wolf a étudié la gestion d’entreprise à la Haute Ecole de Gand. Il est entré chez Ontex en 2001 comme ICT Hardware Engineer et a grimpé les échelons pour devenir Group ICT Operations Manager.

Une alternative

aux longs déplacements Un nouveau système de visioconférence permet à Ontex de relier ses salles de réunion dans le monde entier. Les collaborateurs peuvent aussi participer aux réunions sur leur tablette ou leur smartphone. Jurgen De Wolf, Group ICT Operations Manager chez Ontex, résume les avantages d’un tel système.

Ontex Producteur de solutions d’hygiène et de soins personnels, comme des langes pour bébés, des articles d’hygiène féminine et des produits pour l’incontinence. Commercialise des produits d’hygiène jetables sous ses propres marques, mais aussi sous des marques de distributeur. Entreprise belge cotée en Bourse dont le siège est situé à Erembodegem, active en Europe, mais aussi en Algérie, en Turquie, en Russie, en Chine et en Australie. Support IT centralisé depuis les centres de données situés à Buggenhout. 5.000 collaborateurs dans le monde.

À la recherche d’un support Ontex utilise la visioconférence depuis 2007. La visioconférence est devenue indispensable au sein de l’entreprise. Ontex cherchait à utiliser les solutions les plus récentes qui assurent une communication efficace.

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salles de réunion avec équipement Polycom pour la visioconférence, réparties sur

15 sites

“ Avant, les managers devaient sans cesse se déplacer d’un site à l’autre. La visioconférence a permis un important gain de temps et de belles économies.”

Polycom offre la solution Proximus a développé une nouvelle solution basée sur Polycom RealPresence dans 21 salles de réunion, réparties sur 15 sites. Polycom RealPresence et Microsoft Lync sont intégrés. Tous les collaborateurs ont accès à la vidéo via Microsoft Lync. Polycom RealPresence permet des connexions vidéo entre les salles de réunion de la direction des différents sites. Microsoft Lync permet aux collaborateurs de participer aussi aux visioconférences sur leur smartphone ou leur tablette, où qu’ils soient.

Atouts • Alternative efficace pour des activités comme les réunions hebdomadaires sur l’état des projets • Important gain de temps et diminution des frais de voyage et d’hébergement • L’infrastructure se prête aussi à la formation : les collaborateurs de divers sites peuvent suivre une présentation tous en même temps • Contact visuel et partage de documents

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TECHNOLOGIE | Comment stocker des données toujours plus nombreuses ?

Quand les bits et les bytes

s’accumulent

En 2012, IBM a estimé le volume de données produites chaque jour dans le monde à environ 2,5 millions de térabytes. Chaque seconde, une heure de vidéo est mise en ligne sur YouTube.

L

es kilobytes, mégabytes ou giga­ bytes sont des volumes que la plupart des gens peuvent encore se représenter. Cela devient par contre plus difficile avec les térabytes et les pétabytes, sans parler des exabytes, zettabytes et autres yot­ tabytes. Des moyens existent heureu­ sement pour stocker ces montagnes de données. Ainsi, les techniques Shingled Magnetic Recording (SMR) et PhaseChange Memory (PCM) permettent de sauvegarder un térabyte sur une sur­ face d’un pouce carré (près de 6,5 cm²). À l’avenir, le Heat-Assisted Magnetic Recording (HAMR) et des disques

durs à hélium pourront même aug­ menter ce volume à cinq térabytes. Le Massachusetts Institute of Technology développe des techniques permettant de conserver des données pendant des millions d’années. Malgré ces progrès techniques, une bonne gestion des don­ nées récoltées demeure indispensable. La déduplication, la gestion des données de référence, les techniques de compres­ sion et des stratégies bien conçues de sauvegarde et d’archivage restent donc nécessaires.

Surfez sur ictnews.be/one pour plus d’articles sur la technologie et les tendances.

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SOLUTION | Proximus Explore

La colonne P

Comment relier rapidement une nouvelle implantation aux autres sites de votre entreprise ? Ne vous souciez plus de votre

vertébrale de

réseau. Toujours disponible et sûr, Proximus Explore évolue automatiquement avec votre entreprise.

votre organisation

roximus Explore est un réseau privé taillé sur mesure qui connecte de manière fiable les différents sites de votre entre­ prise et vos collaborateurs. Disponible partout en Belgique, Explore s’adapte totalement à vos projets. Il soutient en outre la convergence de l’IT et de la communication, de la voix et des don­ nées, des solutions fixes et mobiles, du LAN et du WAN. Il offre aussi des solu­ tions de communications unifiées et de collaboration, ainsi que des applications cloud. Toujours disponible et sûr, votre réseau évolue de manière flexible avec vos besoins. Proximus garantit la conti­ nuité de vos activités grâce à la gestion continue de votre réseau. Vous pouvez vous concentrer sur vos activités profes­ sionnelles et pas sur le fonctionnement de votre réseau d’entreprise.

Vos nouveaux modes de travail Vos collaborateurs veulent travailler en déplacement ou à domicile et utiliser vos nouvelles applications d’entreprise. Grâce à l’intégration du réseau mobile au réseau Explore, vos applications sont dispo­ nibles partout et tout le temps. Proximus s’en porte garant en vous proposant des Service Level Agreements efficaces, des rapports sur les performances du réseau et un helpdesk disponible 24 heures/24 et 7 jours/7. Vous pouvez en outre accor­ der la priorité à vos applications critiques sur le réseau. Avec la fonction Smart Explore Networking, chaque collabora­ teur gagne cinq minutes par jour. Votre réseau vous permet ainsi de réaliser des économies et de générer plus d’activités.

Atouts Fibre optique Les clients Explore peuvent utiliser les réseaux de fibre optique ultrarapides de Proximus, déjà disponibles dans la plupart des grandes zones industrielles belges. De plus en plus d’entreprises se connectent directement à cette autoroute numérique. Pourtant, beaucoup ne connaissent pas encore les atouts de la fibre optique. Certaines pensent, à tort, que la fibre optique coûte cher. En juillet dernier, Belgacom a donc lancé une campagne d’information dans le Limbourg, déployée ensuite à l’échelle nationale. Ces dix dernières années, Belgacom a investi plus de € 7 milliards dans les réseaux fixes et mobiles rapides et prévoit d’investir 900 millions par an dans les prochaines années. Surfez sur www.proximus.be/fibreoptique pour plus d’infos.

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EN PRATIQUE | Technologie Cisco : une solution à long terme pour la Banque Van Breda

Un cloud privé pour chaque entreprise

À propos de Van Breda La Banque J.Van Breda & C° cherche à répondre aux besoins des professions libérales et des entreprises familiales. Vanbreda Risk & Benefits aide les entreprises (inter)nationales, les institutions publiques et sociales, les PME et les indépendants à gérer leurs assurances, leurs risques et les avantages de leurs travailleurs. Cigna (anciennement Vanbreda International) gère des assurances médicales internationales et des plans de sécurité sociale pour des organisations internationales.

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Proximus a développé un environnement complet de serveurs et de réseaux basé sur la technologie Cisco pour le fournisseur de services IT Informatica Van Breda. Ses trois clients disposent désormais de leur propre cloud.

F

ondé en 1998, Informatica Van Breda est un centre de services partagés pour l’informatique et la gestion des documents. Concrètement, le centre propose ses services à trois entreprises : la Banque J.Van Breda & C°, Vanbreda Risk & Benefits et Cigna (anciennement Vanbreda International). Une équipe de 45 collaborateurs gère toute l’infrastruc­ ture et le support opérationnel pour ces trois clients. L’infrastructure est répartie entre deux centres de don­ nées situés à des endroits différents. Un cloud privé y a été développé pour chacune des entreprises. “Nous maintenons l’infrastructure à jour afin de pouvoir offrir des performances suffisantes à nos clients”, explique Bert Van Hove, managing director d’Informatica Van Breda. “Quand nous avons vu que le parc de serveurs devait être modernisé, nous avons décidé de faire de même avec le réseau.”

Support de la technologie Cisco Informatica Van Breda a comparé les offres de diffé­ rents acteurs du marché. “La vision du fournisseur est très importante à nos yeux”, explique Bert Van Hove. “Nous voulions un environnement qui tienne la route pour les années à venir. La technologie et le prix n’ont pas été les seuls facteurs, nous avons aussi fait atten­ tion au support proposé par le fournisseur.” Cet argu­ ment a été décisif dans le choix d’une solution intégrée basée sur la technologie Cisco. Et ce n’est pas un hasard si Informatica Van Breda a choisi Proximus, vu que l’in­ tégrateur de réseaux s’est forgé une solide expertise au niveau des solutions Cisco.

Bert Van Hove travaille depuis de nombreuses années chez Informatica Van Breda. Il a commencé sa carrière en 1990 comme programmeur. Ensuite, il a exercé différentes fonctions. Depuis 2003, il y est directeur. ictnews.be/one

Serveurs et réseau séparés Proximus a épaulé Informatica Van Breda dans la mise en place d’un nouvel environnement composé de 40 serveurs lames de Cisco. Au total, environ 900 machines virtuelles tournent dessus, dont environ la moitié sont en production. “Nous travaillons dans un environnement virtualisé à 99 % sur VMware”, indique Bert Van Hove. “La nouvelle technologie Unified Computing nous permet d’augmenter la disponibilité de ces serveurs, et l’installation des nouveaux est également plus simple et plus rapide.” En collaboration avec Informatica Van Breda, Proximus a développé un nouveau réseau basé aussi sur la technologie de commutation des centres de données de Cisco. “Nous avons désormais 10 GB à notre disposition. La bande passante est non seulement plus importante, mais nous pouvons aussi séparer les trois entreprises même au niveau du réseau. Nous réalisons ainsi une virtualisation complète qui nous permet de proposer un véritable environnement multiclients.” Concrètement, seul le matériel est encore partagé ; au niveau des serveurs et du réseau, tout est scindé. Bert Van Hove : “Nos trois entreprises ont donc chacune leur cloud.” Investissement à long terme Informatica Van Breda envisage cet investissement sur une période de sept ans : “Cisco poursuit le développe­ ment sur cette base et cela nous donne la vision d’avenir dont nous avons besoin. “ Étant donné qu’Informatica Van Breda n’avait jamais travaillé avec Cisco, l’exper­ tise de Proximus a été un élément clé. Les deux sociétés ont travaillé main dans la main pour développer cette solution. En outre, elles ont collaboré pour la mise en place, la configuration et les tests de l’ensemble du pro­ jet. “Proximus s’est chargé de l’accompagnement et de la formation de nos collaborateurs. Nous pouvons ainsi poursuivre en interne le développement des connais­ sances relatives à notre nouvel environnement.”

Atouts • Un nouvel environnement de serveurs et de réseaux offre de meilleures performances à l’utilisateur final • Un cloud privé pour chaque entreprise • Une technologie qui a de l’avenir

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PROXIMUS | News

Prêt pour le Nouveau Mode de Travail ?

Faites le test Comme Proximus, des dizaines d’entreprises belges ont adopté le Nouveau Mode de Travail (NMT, ou New Way of Working – NWOW). Elles défendent une culture de travail ouverte et dynamique qui offre aux collaborateurs des conditions optimales et un bon équilibre entre travail et vie privée.

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es dernières années, Proximus a constaté que l’adoption des prin­ cipes du choix mûrement réfléchi du NMT portait ses fruits. Grâce au programme FLEX, 69 % des collabo­ rateurs, qui entrent en ligne de compte, ont choisi de travailler quelques jours par semaine à la maison, à raison de 3,3 jours par mois en moyenne. Depuis l’introduction de FLEX, l’absen­ téisme a baissé de pas moins de 20 %. Des économies d’essence de 40 % ont également été réalisées. C’est certain, le NMT déplace des montagnes !

NWOW Community La Coalition NWOW (ALD Automotive, Proximus, Flanders Synergy, ING, Microsoft, Protime, SD Worx et USG Professionals…) veut promouvoir toutes les formes de NMT. Elle évalue notam­ ment les collaborateurs sur leurs résul­ tats, stimule le télétravail et le travail à horaire variable, veille à l’équilibre entre travail et vie privée, etc.

Êtes-vous prêt pour le Nouveau Mode de Travail ? Pour le savoir, découvrez les dix principes du manifeste NWOW, fait par le NWOW Community, que vous pouvez signer en ligne : www.nwowcommunity.be. 1 Nos collaborateurs sont évalués en termes de résultats, non de présence. 2 Nos collaborateurs savent parfaitement ce que nous attendons d’eux, selon des critères qualitatifs et/ou quantitatifs. 3 Nos collaborateurs sont autonomes et déterminent eux-mêmes la manière de réaliser leurs objectifs. 4 Nous garantissons l’infrastructure nécessaire au télétravail et au travail à horaire variable (technologie et environnement). 5 Une certaine forme de travail flexible est autorisée, mais ce n’est pas une obligation pour les collaborateurs. 6 Nous encourageons le dialogue et sollicitons le concours des collaborateurs pour une organisation optimale du travail. 7 Nous encourageons nos collaborateurs à coopérer entre eux. 8 Nous veillons au bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle de nos collaborateurs. 9 Nous avons fixé des règles très claires en ce qui concerne la disponibilité et l’accessibilité des collaborateurs. 10 Nos collaborateurs sont une source d’inspiration pour l’innovation et nous soutenons l’innovation participative. 44

Novembre 2014


GPA Days

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‘ Moving to the cloud’

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Moving to the cloud A quick overview of why and how

White paper | Cloud

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epuis plus de 10 ans, Proximus organise une série de journées d’information pour les autorités publiques locales. Répartis sur l’ensemble du pays, 7 événements ont eu lieu, en septembre et octobre, et ont rassemblé près de 400 personnes. Ces rencontres ont pour but de renforcer le dialogue entre Proximus et l’ensemble des administrations locales. C’est une occasion unique pour les mandataires et fonctionnaires des pouvoirs locaux de se rencontrer et partager leur expérience.

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es médias sociaux, le big data, les solutions mobiles et le cloud sont le moteur de changements toujours plus rapides et plus profonds. Dans un tel environnement, votre infrastructure de serveurs et de stockage traditionnelle doit faire place à des ressources dans le cloud. C’est pourquoi Proximus vous propose des centres de données écologiques, une disponibilité à 99,99 % et des connexions ultra haut débit. Téléchargez le white paper sur www.proximuscloudpro.be

Le Belgian Cyber Security Symposium : résumé des risques

Les dangers que pose la cybercriminalité pour les entreprises et les consommateurs ne cessent d’augmenter. Le Belgian Cyber Security Symposium a fait le point sur les risques et a donné aux clients l’opportunité de partager des expériences. ictnews.be/one

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in octobre, Proximus orga­ nisait la première édition du Belgian Cyber Security Symposium. Au travers de cette journée d’étude, Proximus désirait informer ses clients de l’évolution que connaît la cyber­ criminalité et des mesures qui existent pour la combattre. Proximus, victime de pira­ tage il y a un peu plus d’un an, a expliqué au public comment l’attaque avait été découverte, quelles mesures avaient été prises pour restaurer les sys­ tèmes et comment gérer la

communication à ce sujet avec la presse et les clients. Cet événement fut aussi l’occa­ sion pour le public de décou­ vrir les membres de la Cyber Security Coalition, une initia­ tive de Proximus, de la FEB, de CERT.be, du B-CCENTRE et de la Solvay Brussels School. Ensemble, ils réunissent une cin­ quantaine d’acteurs clés issus de l’univers académique, du monde des entreprises et du secteur public. Leur objectif : le par­ tage de savoir et d’expérience et une meilleure connaissance

des dangers de la cybercrimina­ lité en Belgique. Cette coalition se concentrera sur l’échange et le partage de connaissances, la sensibilisation des citoyens et des entreprises et la formula­ tion de recommandations pour une politique plus efficace. Ce regroupement de forces en pro­ venance du secteur des entre­ prises, du monde académique et des pouvoirs publics donnera un nouvel élan à l’économie numé­ rique et positionnera la Belgique favorablement dans la lutte contre la cybercriminalité. 45


CHRONIQUE | Luc de Brabandere

“ Les grands patrons n’hésitent jamais et doutent toujours” Luc de Brabandere, Philosophe d’entreprise, Senior Advisor au Boston Consulting Group, Conférencier, auteur de nombreux livres, il enseigne aussi à la Louvain School of Management et à l’École Centrale de Paris et est fondateur de l’agence de communication par le dessin CartoonBase.

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a réalité de la vie des affaires est faite de décisions à prendre, en général rapidement, dans le ‘feu de l’action’. Un problème qui appa­ raît soudain dans un réseau de télécom­ munication, ou une offre de prix à faire dans l’urgence, et voilà le responsable obligé de trancher car l’hésitation peut être dommageable.

S’il est capable de le faire, c’est parce qu’un jour il a décidé d’une architecture informatique performante et d’une poli­ tique intelligente de tarification. Mais ces choix stratégiques datent peut-être de plusieurs années, et le dirigeant ne peut jamais oublier qu’ils ont été pris dans un contexte donné, qui peut très bien avoir fort changé depuis. Il doit donc de temps en temps retrouver le ‘feu de la pensée’, ce moment privilégié où se construisent de nouvelles perceptions. Une idée, aussi brillante soit elle, n’est jamais qu’une hypothèse de travail. C’est une représentation des choses que l’on accepte de figer, pour per­ mettre de changer la réalité. On ne peut construire une maison que le jour où l’on décide de ne plus toucher aux plans. L’idée – dans le cas du management, appelonsla ‘vision stratégique’ – permet de travailler certes, mais ce n’est qu’une possibilité parmi d’autres. Garder cette relativité en mémoire, c’est ce qu’on appelle douter. Et le doute doit être à l’agenda quotidien 46

du dirigeant, car il sait qu’un jour ou l’autre, dans un monde où tant de choses changent, de nouvelles idées seront nécessaires. En résumé, il y a deux types de change­ ments : on peut changer les choses, et on peut changer la manière de voir les choses. Mais si le deuxième ne se pro­ duit pas, le premier est souvent déce­ vant. Un investissement dans les tech­ nologies nouvelles ne réalise tout son potentiel que s’il s’accompagne de nou­ veaux modèles mentaux du côté des bénéficiaires. Le changement de type 1 se produit à l’intérieur d’un système qui, en tant que tel, reste le même. S’il en modifie les éléments, il en respecte néanmoins les règles. Des mécanismes de rétroac­ tion protègent le système, le renforcent même et le ramènent à l’équilibre. Ce qui se traduit par le célèbre ‘Plus cela change, plus c’est la même chose !’ Le changement de type 2 par contre en arrive à changer les règles de transfor­ mation du système. Il passe nécessai­ rement par une illumination soudaine et par une nouvelle représentation de la réalité. S’il apparaît parfois ‘illogique’, c’est qu’il est observé à la lumière d’un changement de type 1 ! La créativité est donc bien de type 2, ­l ’innovation de type 1. La première veut changer la perception, la deuxième, la réalité. Novembre 2014


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