S SOMMAIRE La Fédération Bruxelloise des Jeunes Socialistes a décidé de consacrer son numéro de fin d’année de l’«Ensemble» à la thématique de l’enseignement. Voici un sujet d’une importance cruciale pour l’avenir de nos enfants, l’avenir de notre pays. La FBJS a depuis longtemps des positions claires en matière d’enseignement. Nous souhaitons l’instauration d’un enseignement démocratique, accessible à tous et de qualité. Un enseignement démocratique devrait être une banalité. Nous constatons, aujourd’hui, que ce n’est pas le cas, car certaines branches de l’enseignement refusent l’ouverture et mise tout sur l’élitisme. Cet élitisme se trouve dans les examens d’entrée des facultés de médecine ou de polytechnique. Il est évident que ce système d’examen avantage les jeunes étudiants issus des classes aisées qui ont pu bénéficier de meilleures écoles et du meilleur suivi. Ce système dénigre de nombreux jeunes qui n’ont pas l’occasion de faire leurs preuves. N’ayons pas peur des mots. Ce système est discriminatoire. Nous dénonçons ces examens et cette logique élitiste ! Le coût des études est également un problème sur lequel nous devons nous positionner avec clarté. Les finances sont encore trop souvent un obstacle aux études. Entre le minerval, les syllabus, le transport et le kot, les frais liés aux études sont importants. Combien d’étudiants ne font pas des jobs étudiants pour pouvoir s’en sortir au cours de leurs études ? Et cela ne semble pas aller en s’améliorant entre la réforme des logements à l’ULB et la possible fin des aides aux abonnements. La FBJS insiste sur la nécessité de permettre à chacun de pouvoir faire des études sans se soucier de question financière. Enfin, nous devons nous questionner sur la qualité de notre enseignement. C’est un fait ! Les résultats de l’enseignement en Communauté française pourraient être améliorés. La FBJS pense qu’une réflexion sur l’amélioration de la qualité de notre enseignement est nécessaire afin d’offrir les meilleures chances dans la vie à nos enfants. Plusieurs pistes pourraient être étudiées comme l’élargissement du tronc commun en secondaire. Pour finir cet éditorial, permettez-moi au nom de la Fédération Bruxelloise des Jeunes Socialistes de vous souhaiter d’excellentes fêtes de fin d’année et une très bonne année 2013. Matthieu DEGREZ Président de la FBJS
Edito du Président Témoignage Décret inscription Les inégalités scolaires en Belgique La Page Rouge Nos Propositions Nos actions en images
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Un jeune bruxellois témoigne sur l’enseignement du Néerlandais FBJS / Que penses-tu de ta pratique du néerlandais ? Lorsqu’il s’agit pour moi, en tant que Bruxellois, de parler néerlandais, il subsiste toujours une pointe de honte due à mon incapacité à commencer toute conversation dans cette langue autrement que par : “ Excuseer mijn Nederlands maar ik wil oefenen om te verbeteren.” Il n’y a pas qu’en néerlandais que les mots me font défaut mais à cause de la proximité géographique et culturelle de cette langue, il s’agit d’un cas auquel je suis particulièrement sensible. FBJS / Cette langue te semble-t-elle importante ? S’il ne s’agissait que de sentimentalisme bedonnant, comme peut le traduire l’amour d’une langue, je ne me poserais probablement pas la question. En effet, c’est dans les circonstances économiques actuelles et à travers le développement régional de la Flandre par rapport à la Wallonie que le besoin de connaître les deux langues nationales est devenu de plus en plus croissant, principalement à Bruxelles. Cela étant renforcé par une montée constante d’un mouvement flamand longtemps opprimé, revendicateur d’une égalité de traitement durement acquise et quelques fois outrepassée. Aujourd’hui ce mouvement semble avoir atteint son paroxysme, du moins, espérons-le. Ce petit détour historique est me semble-t-il nécessaire pour comprendre l’actuelle situation politique. Il est aujourd’hui devenu nécessaire de maîtriser le néerlandais pour les jeunes bruxellois, mais aussi pour les jeunes wallons. FBJS / On en revient donc à la question de l’emploi ? En effet, le nombre d’offres d’emplois disponibles et le nombre de demandeurs d’emploi suivent actuellement les effrayantes courbes opposées que l’on connaît. Au sein des ce méli-mélo de chiffres et de comparaisons socio-économiques, la situation la plus alarmante reste celles des jeunes chômeurs avec peu ou pas de qualifications professionnelles directement valorisables, principalement dans les grandes villes. Nombre de ces jeunes sont freinés par une condition extrêmement simple : le bilinguisme. Loin de dire que les néerlandophones sont tous de parfaits bilingues, il faut reconnaître qu’ils ont généralement une connaissance du français largement supérieure à celle de notre néerlandais. FBJS / Quel rôle l’école a-t-elle joué dans ta pratique du néerlandais ? Il me semble aberrant qu’après 6 ans d’enseignement du néerlandais en primaire, 6 ans d’enseignement du néerlandais en secondaire ainsi que 3 ans de néerlandais à l’université, je ne sois toujours pas capable d’écrire un texte construit ou de discourir dans cette langue. Bien sûr qu’il s’agisse d’une courte conversation ou d’un bref message à transmettre et je m’en sortirai, mais dès que cela dépasse ce stade… Je sais qu’il ne tient qu’à moi de continuer à pratiquer cette langue si je veux m’améliorer et ce qu’il incombe de la responsabilité individuelle de
chacun, mais, d’après moi, un si grand investissement de l’enseignement dans cette branche aurait dû apporter davantage de fruits. Et le blâme que j’adresse ici, je ne l’adresse ni aux enseignants, ni aux élèves, je ne sais d’ailleurs si nous pouvons en vouloir à autre chose qu’au pouvoir public en tant qu’institution. FBJS / Quelle a été la place du néerlandais dans ton parcours scolaire ? Je suis personnellement passé par tous les types possibles et inimaginables de professeurs de langues avec des anecdotes délicieuses à raconter, révélatrices de la situation de cet enseignement à Bruxelles. Mon 1er professeur de néerlandais était un militaire retraité, connu pour sa sévérité passée, il était devenu tout simplement fatigué et profitait encore un peu de son reste d’autorité. Ce brave homme se contentait de nous passer des dessins animés bien choisis durant l’heure de néerlandais, à savoir, ceux de la « Panthère Rose », l’un des trop rares dessins animés sans aucun dialogue. Bien qu’il maîtrisait le néerlandais nous ne nous contentions que de traduire les quelques phrases sorties de la malheureusement célèbre bande dessinée scolaire : « Jan, Piet, Wim en zijn vrienden die (altijd) gaan naar de station ». 4 ans à ce régime, quel désastre . L’année de sa retraite, bien sûr, rien n’était préparé, 2 mois sans cours de néerlandais et 3 instits en dépression plus tard, un nouveau professeur prend le relais. Avec lui on ne rigolait pas, mais un an et demi c’était bien peu pour rattraper les lacunes déjà présentes. Vient alors l’entrée en secondaire où l’on pense craindre le pire, mais non, nous reprenons tranquillement au rythme laisser par mon cher premier professeur, on reprend tout depuis le début. Gros changement dès l’année suivante, en effet, pendant deux ans, une jeune professeure acharnée plus que pédagogue imprime dans ma caboche les quelques rudiments de néerlandais qu’ils me restent. Mais dès l’entrée en secondaire supérieur, c’est re-belotte. Le chemin, la maison, le magasin, le restaurant, le tout au présent simple. Voilà, à nouveau, une professeure ne voulant pas brusquer ces élèves, qui eux, ne demande généralement pas mieux pour instaurer un agréable climat de chahut peu propice au travail. Je ne veux pas blâmer cette charmante mamie qui nous donnait ce cours, j’ai d’ailleurs beaucoup d’affection pour cette dame qui était d’une gentillesse inégalable et faisait à chaque fois son maximum essuyant déception après déception au fur et à mesure qu’elle baissait son niveau d’exigence. Cela a été identique à l’université où 5 professeurs assistants ont défilé et où les cours ont été largement en deçà du niveau requis, notamment, parce que les étudiants n’ayant encore jamais eu de
La Belgique est malheureusement connue pour avoir le «privilège malheureux» de figurer au rang des pays ayant l’enseignement le plus inégalitaire. Les enquêtes PISA le démontrent largement, notamment via des tests effectués sur des élèves de 15 ans : l’enseignement belge est la plus inégalitaire d’Europe ! Cette inégalité scolaire est directement assimilée à une inégalité sociale : c’est l’origine socioéconomique des élèves qui détermine leurs chances de réussite scolaire.
S néerlandais sont dans les mêmes classes que ceux qui le pratiquent depuis plusieurs années. FBJS / Quel est le problème de l’enseignement du néerlandais ? Pour moi, le principal défaut est la continuité de l’enseignement du néerlandais. Chaque fois qu’un professeur est parvenu à remonter le niveau, un autre repart de zéro et ainsi on se lasse d’une langue sans jamais se sentir rassuré sur ses propres connaissances. Les différences entre les bons où les mauvais profs de langues tiennent à peu de choses, d’abord est-ce leur langue maternelle et ensuite ont-ils fait des études pour pouvoir enseigner. Tant que l’on n’aura pas réglé ces questions, les problèmes subsisteront et nous ne pourrons que « baragouiner » en néerlandais. Bien sûr, il tient à n’importe qui de s’investir un maximum lors de l’apprentissage d’une langue et de multiplier les échanges et la pratique de celle-ci, mais ce n’est pas possible
pour tout le monde. Après un tel déploiement d’efforts de la part des pouvoirs publics, on ne peut se résoudre à accepter des résultats si peu satisfaisants. FBJS / Que faudrait-il changer pour l’améliorer ? Il faut changer la méthode. Changer la méthode de recrutement des professeurs en étant de plus en plus exigeant sur les compétences nécessaires à avoir pour enseigner le néerlandais ; changer la méthode d’enseignement en arrêtant l’apprentissage d’exceptions et de règles de mémoires pour l’axer sur la discussion permanente en groupe réduite plutôt que par des cours excathedra. Il changer la manière dont ces cours sont dispensés en augmentant leur fréquence plutôt que leur durée. Enfin, il faut changer l’approche qu’on a de la langue en donnant des cours en néerlandais plutôt qu’uniquement de néerlandais. Ces idées ne sont que quelques pistes à creuser, mais si une vraie volonté d’amélioration voit le jour, il est possible d’arriver à avoir une large population de jeunes francophones bilingues. Le nouveau décret inscription a été voulu pour instaurer une réelle mixité sociale au sein de notre enseignement. Ce souhait est un souhait louable. Par ce décret, le gouvernement souhaite offrir la chance à chacun d’obtenir un diplôme. Nous avons voulu donner la parole à un acteur souvent oublié dans les débats sur la question de l’enseignement : les parents. Les parents sont, en effet, un acteur central dans l’éducation. Nous avons donc voulu donner la tribune à une maman. « Je pense que le décret inscription est une bonne initiative, car il vise à une plus grande mixité sociale dans nos écoles. Je pense qu’il est important que nos enfants côtoient des autres enfants de divers horizons. Cela évite aussi les écoles ghetto qui sont un problème ». Cette déclaration nous laisse supposer une adhésion au décret. Ce n’est toutefois pas si simple, car cette maman s’inquiète des tracasseries administratives liées au décret, « la procédure d’inscription est compliquée. Il y a un dossier complet à remplir et le délai d’attente est assez long. Nous ne sommes pas sûrs que notre enfant soit inscrit. Beaucoup se retrouve sans école en septembre. Ce n’est pas acceptable ». La procédure administrative, assez lourde, est souvent dénoncée. Si une procédure administrative est nécessaire, une simplification de cette dernière pourrait constituer une avancée dans l’acceptation du mode d’inscription voulu par le gouvernement de la Communauté française.
Un autre souci rencontré par les parents est le manque d’information : « le dossier a compléter comporte un volet technique qui est essentiel, car il décide de l’inscription de notre enfant. En gros, il y a un système de points attribués sur base de critères définis. Ces points sont ensuite calculés et le résultat de ce calcul donne une place à notre enfant sur la liste d’inscription. Ce système est incompréhensible et personne, pas même les professeurs ou les directions, n’est en mesure de nous l’expliquer faute d’information suffisante ». Dans un projet de cette ambition,
l’information est un élément majeur. Un manque d’information entraîne une inquiétude, une peur de ce que l’on ne maîtrise pas et donc un rejet. Travailler sur la communication aidera à une amélioration de la compréhension du décret et de ses objectifs. Ce témoignage nous permet de mettre en lumière le manque d’information et la relative complexité d’une inscription dans le secondaire. Il met également en lumière un accord sur l’objectif principal du décret au sein de la population. Gageons qu’une amélioration de la communication et une simplification administrative attireront les faveurs du public.
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Si l’on se réfère à nouveau aux enquêtes PISA mesurant les performances scolaires des élèves de 15 ans via des tests de compétences en mathématique, en sciences et en lecture, on constate une autre inégalité des résultats chez nous : les résultats des élèves francophones sont particulièrement mauvais par rapport aux résultats de nos homologues néerlandophones ! C’est également en Belgique francophone que l’on observe les plus grands écarts entre les enfants des riches et les enfants des pauvres. En effet, selon des recherches effectuées par Nico Hirtt (membre fondateur de l’Appel pour une école démocratique (Aped), l’écart entre les deux est de 126 points en Fédération Wallonie-Bruxelles et de 102 points en Communauté flamande. La plupart des pays européens se situent quant à eux en dessous des 100 points d’écart. Pire encore, cette inégalité scolaire ne se marque pas seulement dans les résultats scolaires. Elle apparaît également dans les taux de retard scolaire et dans l’orientation des élèves. En Belgique francophone, 60% des élèves de 15 ans issus d’un milieu social défavorisé ont déjà redoublé au moins une année scolaire contre 24% d’élèves appartenant à un milieu aisé ! En Finlande, ces pourcentages sont respectivement de 17% et 9% ! En d’autres mots, non seulement nos élèves redoublent beaucoup plus que les élèves finlandais, mais de plus, ce sont surtout les catégories sociales les plus pauvres qui sont les victimes de cette politique du redoublement. Attaquons-nous à une idée reçue bien présente dans nos têtes : les élèves qui échoueraient seraient forcément issus de l’immigration. Ce préjugé n’est qu’un mythe. En effet, lorsqu’on compare les élèves autochtones et allochtones, on remarque qu’à origine sociale égale, ils obtiennent les mêmes performances scolaires. Dès lors, les questions qu’il faut se poser sont les suivantes : comment expliquer que l’école reproduit et renforce les inégalités plutôt qu’elle ne les réduit ? Quelles sont les causes de ces inégalités sociales dans l’enseignement ? Pourquoi la situation est-elle plus grave en Belgique et particulièrement en Fédération Wallonie-Bruxelles qu’ailleurs ? En fait, on observe dans le système d’enseignement belge de très grands écarts de niveaux entre écoles. On constate également que les performances moyennes de ces écoles, - leur « niveau » —sont également forts variables et étroitement liées à l’origine sociale des élèves. La ségrégation sociale est inévitable: tant qu’il y aura des quartiers chics et des quartiers déshérités dans nos villes, il y aura des écoles plutôt riches et des écoles plutôt pauvres. Cependant, cette ségrégation sociale initiale se trouve alimentée en Belgique par la liberté d’enseignement, la liberté de choix des parents, la faible régulation du recrutement par les écoles et le manque de rigueur dans les programmes. La situation de la Belgique est, à cet égard, tout à fait exceptionnelle. Seuls deux pays européens partagent avec elle une organisation tout à fait libérale de l’enseignement : les Pays-Bas et l’Irlande. Encore faut-il préciser qu’en Irlande l’enseignement est géré à 99 % par les pouvoirs publics, alors que la Belgique excelle dans la division en réseaux concurrents (seuls 43 % des élèves du secondaire sont inscrits dans l’enseignement officiel). Les autres pays européens connaissent, à
des degrés divers, l’une ou l’autre forme de régulation ou d’organisation centralisée de l’affectation des élèves aux écoles. Lorsque, dans l’enquête Pisa, on demande aux élèves « pourquoi avez-vous choisi l’école que vous fréquentez actuellement ? », on constate que la Belgique est le pays où le plus faible nombre d’élèves coche la réponse qui semble évidente partout ailleurs, « parce que c’est l’école de mon village, de mon quartier, l’école la plus proche ». Dans une étude publiée par l’Appel pour une école démocratique (APED), ces derniers ont pu mettre en évidence de façon indubitable l’étroite corrélation statistique entre l’organisation de l’enseignement en quasi-marché et le degré d’inégalité sociale dans les performances scolaires. Le but du présent article n’est pas d’entrer dans une analyse des causes de ces inégalités scolaires, mais bien de dénoncer le fait que les systèmes éducatifs belges, qu’ils soient francophones ou néerlandophones, sont particulièrement générateurs de reproduction sociale.
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L’enseignement belge, des deux côtés de la frontière linguistique, se préoccupe de plus en plus de l’inégalité sociale inhérente au système : des comparaisons internationales mettent systématiquement en évidence l’énorme fossé, en termes de compétences, entre les élèves issus de milieux sociaux favorisés et défavorisés en Belgique. Les causes de ce mal sont connues depuis longtemps, le tout est maintenant de s’y attaquer en conjuguant les forces. Ce livre présente un éventail de stratégies concrètes, aussi bien en classe qu’au niveau de l’école et du système. Chaque chapitre expose un angle d’attaque. Ces perspectives traitent de questions telles que : o Quelles sont les conditions permettant de compenser les inégalités de départ ? o Comment contrer la ségrégation dans l’enseignement en Belgique ? o Comment les parents et les élèves peuvent-ils être davantage impliqués dans le processus ? o Quelles innovations pédagogiques peuvent aider à combler le fossé des prestations ? o Comment faire pour que davantage d’enfants se sentent bien à l’école ? Chacune de ces analyses est illustrée par des exemples pratiques innovants. Ces seize pistes sont autant de mains tendues pour agir concrètement et venir, petit à petit, à bout de l’inégalité sociale. Cet ouvrage de référence est destiné à ceux et celles qui, liés d’une manière ou d’une autre à l’enseignement, sont confrontés à l’inégalité. Les innovations par la base sont celles qui ont le plus de chance de réussir, et ce livre est un instrument de travail pratique pour chaque lecteur intéressé. UNE ECOLE RÉELLEMENT JUSTE POUR TOUS !
o Editions Umons o Prix: 46,00 EUR
La FBJS a toujours été une association forte de proposition progressiste. Nous profitons de ce numéro spécial enseignement du journal «Ensemble» pour rappeler nos propositions en matière d’enseignement. 1. Nous proposons la fusion des filières techniques et professionnelles, assortie éventuellement
d’une nouvelle dénomination de filière plus « positive ». 2. Nous proposons de poser une limite au nombre d’élèves par classe (maximum 25 élèves) à tous les sous-niveaux de l’enseignement obligatoire. 3. Nous proposons que le fonds des bâtiments, qui gère les gros travaux dans les écoles de l’enseignement obligatoire, soit renfloué. 4. Nous proposons le rallongement d’une année du tronc commun dans l’enseignement obligatoire (16 ans) Nous proposons également la suppression des cours à options à petit nombre d’élèves dans l’enseignement secondaire. 5. Nous proposons la création systématique de cours d’informatique de base dans les écoles, notamment pour les élèves dont les parents n’ont pas d’ordinateur. 6. Nous proposons que la cellule d’accrochage scolaire mise en place récemment (SAS) soit plus visible et que son utilisation soit rendue obligatoire après les premières alertes autour d’un adolescent. Nous estimons que cette cellule devrait rencontrer les équipes pédagogiques au moins une fois par an. Nous proposons également d’encourager les pédagogies alternatives et différenciées. 7. Dans un souci évident de rationalisation, nous proposons la suppression des réseaux d’enseignement (maintenance d’un réseau public, position historique du parti socialiste) et la limitation du nombre de pouvoirs organisateurs pour les écoles. 8. Nous demandons la suppression totale des droits d’inscription pour les études supérieures. 9. Nous proposons la création d’une carte « culture » pour tous les étudiants de communauté française. Cette carte favoriserait l’accès, grâce à une politique de moindre coût et de communication accrue sur les possibilités, aux activités culturelles. 10. Nous proposons la suppression de tous les examens d’entrée et autres obstacles de cet ordre à l’enseignement. 11. Nous proposons qu’un plan d’augmentation de l’encadrement dans la première année d’étude de l’enseignement supérieur (universitaire et non-universitaire) soit conçu et appliqué au plus vite. 12. Nous proposons la création d’une ”Ecole Normale Supérieure”, une école interfacultaire universitaire où se côtoieraient obligatoirement à un moment donné durant leurs études tous les étudiants qui se destineraient à l’enseignement (6 mois ou un an). 13. Nous proposons la mise en place de la troisième maternelle obligatoire, une véritable année de transition durant laquelle les enfants seraient baignés, sans pression, dans le français. 14. Nous proposons qu’une étude soit menée sur la distribution géographique de l’offre des cours de néerlandais, afin de pallier à de manque d’implantations dans certaines zones. Nous proposons également qu’un système gratuit de soutien en néerlandais soit développé pour les jeunes de moins de 18 ans (a priori une offre d’un cours minimum par commune)
S COMMENT PRENDRE CONTACT AVEC NOTRE FÉDÉRATION ? Nos réunions sont ouvertes et vous pouvez donc passer lors d’une de nos assemblées générales, groupe de travail ou lors de nos actions de terrain. Toutes les infos sont disponible en prenant contact avec notre président via le 0472.60.46.33, sur notre site www.JSBXL.be, notre mail infosFBJS@gmail.com ou encore sur notre page facebook : facebook.com/jeunessocialistes.federationbruxelloise