Magazine A&D by Benjamin Gouttebarge

Architecture & design magazine

Par une Brique dans le ventre La visite de cédric page

Le passif : 3 témoignages page

Villa Dirickz et art déco page

la couleur par le mobilier page

La tête dans les nuages

page

Mensuel N° 1 - 4,2 €

Janvier 2013

EDito Bienvenue dans votre nouveau magazine Architecture & Design Ce mois-ci, vous aurez la chance de visiter un chef d'oeuvre de l'art déco Belge des années 30. Mais ce n'est pas tout, au travers de trois témoignages, vous allez enfin découvrir le Passif et peut-être même l'envisager ? Un petit détour par Liège, Cédric s'est rendu dans la cité ardente et nous dévoile le coup de foudre d'Yves et Veerle Philippe et Olivier nous ont dévoilé leur talent d'architecte et de designer Enfin fin de la semaine, c'est le week-end. Metro, Boulot, Dodo… on en profite, et ici encore, on a pensé à vous et on vous a sélectionné les endroits les plus branchés pour découvrir la nuit autrement. Allez, sur ce, nous vous laissons vous en mettre plein les yeux ! A dans un mois ! Benjamin Rédacteur en chef

en cover Vous avez adorez l'intérieur présent en cover ? retrouvez tout les éléments qui le compose sur :

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JANVIER 2012 -

SOMMAIRE

10-11

INTERVIEUW

Cédric

AGENDA

date les salons arrivent

6-7 LA VISITE DE CÉDRIC

liège Comment un coup de foudre se transforme en endroit merveilleux.

Influence de l'argent sur le bonheur à la maison.

LECTURE

Lire sélection de livre.

31-37

Passif

color

DOSSIER

Vivre dans une maison passive : 3 témoignages.

PALETTE

la couleur par le mobilier.

40-41 SHOPPING

Design

les meubles design de l'année.

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16-20

REPORTAGE

La tête dans philippe les nuages 22-23 ZOOM

12-13

LES VISITES

Loft Une mezzanine, un plaisir au quotidien.

Découverte d'un architecte

Une maison doit vous aller comme un costume sur mesure.

Night

tonet Plane

INSOLITE

Retiens la nuit.

42-43 MATÉRIAUX

corian Un regain d'intérêt.

28-29

TENDANCE

INFOS

l'emblematique chaise bistrot "214".

Dormir dans un endroit insolite.

44-48

52-53

DIrickz

Olivier

RÉNOVATION

ARTISAN

découverte du modernisme Belge des années 30.

un jeune designer s'explique.

ASTUCE

papier

détapisser : trucs et astuces.

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visite De leurs jeunes années à Bruxelles, Yves et Veerle avaient gardé le souvenir de matinées à écumer les puces du Jeu de Balle et, surtout, de l’appartement laekenois où ils ramenaient leurs trésors : plafonds hauts, pièces en enfilade, doubles portes et lumière maximale…

L’appel de la maison Ils pensaient : “vivre dans une maison de ce genre doit être merveilleux”. Etudes bouclées, le couple s’en va travailler à Amsterdam. Le temps passe. En 2000, le jeune ménage pense à un futur retour en Belgique. Bruxelles et ses maisons de maître paraissent trop chères. Pourquoi ne pas dès lors faire bâtir dans leur Limbourg natal ? Ils prennent rendezvous avec un agent à Saint-Trond. Ils garent leur voiture. Et là, juste devant eux, une maison à vendre. Par curiosité, ils jettent un œil par la fenêtre.“Mais n’est-ce pas de ça dont nous rêvions ?”, s’exclament-ils !

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Ils obtiennent de la visiter. “Son âme s’était hélas envolée : les moulures et autres éléments décoratifs avaient disparu. Au grenier, gisaient toutefois les grandes portes du séjour. Ce genre de choses serait impayable aujourd’hui ! Et nous nous sommes dit : si les portes sont là, la maison peut retrouver de son sens. Nous l’avons achetée”, raconte Yves. Le couple a toujours été au fait des tendances et nouveautés en design et architecture. “Mais cette maison semblait demander à retrouver son esprit d’origine. Bien sûr, ce n’était pas une maison de maître et simplement une

petite maison bourgeoise. Il ne s’agirait donc pas d’une authentique restauration”, précise-t-il. N’empêche, le couple se met en quête de moulures. Yves et Veerle trouvent une chatoyante cheminée en plâtre. Ils placent tout eux-mêmes, avec la précieuse aide d’amis. Chaque week-end, ils reviennent d’Amsterdam pour s’attaquer aux planchers, aux portes et aux escaliers… “Nous étions des débutants. Mais grâce aux conseils de professionnels, nous avons même pu faire l’électricité. Je crois d’ailleurs qu’avec de bonnes informations, presque tout le monde peut rénover sa maison lui-même. Et je pense surtout aux jeunes, comme nous à l’époque, au budget serré.”

classique, intemporel A l’arrière, l’approche devait être plus structurelle. Ce fut l’occasion d’une touche plus contemporaine. L’architecte John Dericum apporta son écoute et son savoir. “Il nous a suffi de construire un toit et de poser un grand châssis pour obtenir cette cuisine à vivre, devenue le cœur de la maison.” Là, le cachet est plus actuel. Mais tout aussi personnel et, souvent, low budget. Yves et Veerle utilisent des cubes Kewlox et dessinent eux-même une cuisine en inox, réalisée par un artisan local. Dans le bureau, le créateur de meubles Filip Janssens a signé voici peu une armoire. “Il fallait ranger les jeux des enfants, mais aussi une bibliothèque et un bureau… le tout sur un espace réduit.

Filip a compris nos besoins et livré ceci.” Le couple s’est offert quelques pièces design : “J’ai toujours rêvé d’un fauteuil Eames”, confie Yves. “Mais j’ai attendu 15 ans avant de me l’offrir.” Des œuvres d’art sont disséminées ci et là. Yves et Veerle ont bricolé pas mal de détails poétiques pour leurs enfants, Josse et Ella. Il y a aussi du mobilier chiné pour trois fois rien. “Je sais difficilement passer devant un magasin de déco sans y entrer, je veux être au courant des nouveautés. Je n’achète cependant que ce qui est abordable. Surtout, je ne pourrais pas vivre dans une maison aux airs de showroom. Nous, nous voulions créer une âme.” Well, that’s it !

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lecture

Vous adorez lire, vous adorez le design ? Cette sélection de livre est faite pour vous ! Ne l'oublions jamais : La lecture est une porte ouverte sur un monde enchanté.

Carnet de tendance

Tendances : Le mot revient chaque saison dans les pages des magazines féminins et dans la bouche des fashionistas, il s’impose désormais dans l’univers de la décoration intérieure.Ainsi, à travers le repérage des courants marquants de notre époque

19,85€ Carnet de tendances déco, Ed de la Martinière Caroline Wietzel

Architecture d'intérieur

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interview Présentateur de l’émission « Une brique dans le ventre », de la RTBF, nous explique son point de vue sur l'influence de l'argent sur le bonheur à la maison. D’après une enquête, 44 % des locataires s’estimeraient plus heureux s’ils devenaient propriétaires. Votre émission « Une brique dans le ventre » semble bien porter son nom... Le titre de l’émission le reflète en effet plus bien, en Belgique, il y a mouvement généralisé vers l’accès à la propriété. Ce que je trouve, d'un avis personnel une bonne chose. Au contraire de nos voisins français, par exemple, où les locataires sont d'avantage nombreux. Il faut dire que chez nous, les maisons sont restées longtemps à des prix abordables, mais leur prix semble à la hausse. Mais ce n’est

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plus le cas. Je pense que le phénomène va s’inverser avec la montée des prix immobiliers. Aujourd’hui, les gens empruntent sur des durées de plus en plus longues : 25 ans, 30 ans... Cela est dû à la crise financière. Avoir sa maison quatre façades avec un grand jardin est un rêve de moins en moins accessible.

Comment expliquer pareille motivation ? J’ai lu quelque part que 70 % des gens affirme que le premier but dans leur vie est de fonder une famille et d’avoir une maison à eux. Pour un indépendant, par exemple, acheter une maison est

une façon d’assurer sa pension. C’est un investissement. Mais je pense surtout que les gens ont envie d’avoir leur petit chez eux pour pouvoir enfin y réaliser les aménagements qu’ils veulent et se sentir bien chez eux. Quand on est locataire, on n’hésite à investir dans la décoration, à faire des travaux, ou quelque chose de durable dans l'habitation. On peut aussi parler du phénomène de cocooning, de cette énorme envie de se réfugier au coin du feu, dans un endroit calme et chaleureux, loin du bruit de la ville. Dans un "chez soi" personnel et cocoon. La crise, la difficulté de la vie ainsi que le fait que la vie soit de plus en plus stressante y est peut-être pour quelque chose.

Alors pourquoi les gens se décident-ils à acheter un bien plutôt qu’un autre ? C’est difficile à dire. Cela dépend d’une personne à l’autre. Bien sûr, il y a le portefeuille. Mais les gens fonctionnent aussi beaucoup au coup de cœur.

Presque une personne sur dix a peur de ne pas savoir rembourser son emprunt. Ce chiffre n’est-il pas interpellant ? Oui, c’est interpellant. Tout comme le sont les chiffres du surendettement qui explosent en Belgique ! Les gens sont influencés par la publicité. Il y a une part de la jalousie aussi. On veut la même chose que le voisin, en mieux, en plus beau, en plus neuf. Certains sont prêts à rogner sur de petits postes, à acheter de la nourriture de moins bonne qualité pour s’offrir un écran plat. C’est ça la société de consommation ! Et nous, les médias, avons une part de responsabilité. Quand on consacre plusieurs heures d’antenne à la mort de Steve Job ou à la sortie du dernier iPhone, à quoi sommesnous en train de jouer ?

Vous portez un regard critique sur le consumérisme. N’estce pas un peu paradoxal par rapport à l'émission que vous présentez ? On essaie de faire rêver. Mais on essaie aussi de donner des astuces pratiques pour permettre à tout un chacun de réaliser ses travaux lui-même. C'est aussi valorisant de fabriquer ses propres meubles et emplus, si vous avez un don pour le bricolage et quelques chouettes livres pour vous expliquer comment faire, il y a moyen d’économiser énormément d’argent. Au niveau architectural, il y a aussi des solutions économiques à mettre en œuvre. On privilégiera la simplicité, des murs droits plutôt que des

Pour un indépendant, acheter une maison est une façon d’assurer sa pension.

courbes. Aujourd’hui, il existe une série de nouveaux matériaux qui sont plus performants et moins coûteux que les anciens. Encore faut-il les connaître… En termes de décoration, on remarque aussi que les phénomènes de récupération et de customisation prennent de l’ampleur. On peut choisir d’acheter une table design à 6000 euros. On peut aussi, pour 600 euros, investir dans des plaques de MDF et réaliser soi-même un cerclage en acier. Ça peut être très beau si c’est bien dessiné et bien conçu.

Dans ce contexte, comment voyez-vous l’avenir de l’habitat en Belgique ?

Pensez vous qu'il y aura plus de location ou d'achat de maison ? C’est difficile à dire. Cela dépend d’une personne à l’autre. Bien sûr, il y a le portefeuille. Mais les gens fonctionnent aussi beaucoup au coup de cœur. Oui, c’est interpellant. Tout comme le sont les chiffres du surendettement qui explosent en Belgique ! Les gens sont influencés par la publicité. Il y a une part de la jalousie aussi.

Pour finir, quels conseils donneriez vous à vos lecteurs ? On essaie de faire rêver. Mais on essaie aussi de donner des astuces pratiques pour permettre à tout un chacun de réaliser ses travaux lui-même. C'est aussi valorisant de fabriquer ses propres meubles et emplus, si vous avez un don pour le bricolage et quelques chouettes livres pour vous expliquer comment faire, il y a moyen d’économiser énormément d’argent. Au niveau architectural, il y a aussi des solutions économiques à mettre en œuvre.

Il faudra diviser les habitations en de plus petits logements. Les fermes en carré, par exemple, sont devenues inabordables. Mais on peut très bien racheter une ferme en carré et la diviser en cinq logements séparés. Il ne faut pas oublier non plus l’aspect énergétique. Quand on a commencé à parler d’isolation dans l’émission on nous regardait d’un drôle d’air. Aujourd’hui, c’est devenu incontournable ! Malheureusement, les pouvoirs publics ne suivent pas toujours. Certains pays ont même lancé un système de tiers investisseur qui permet à une banque ou un office public de prépayer les travaux d’isolation et de se faire rembourser sur les économies d’énergie engendrées. C’est le genre d’initiatives qu’il faudrait promouvoir chez nous.

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loft Se servir du bâti pour répartir les différentes fonctions. En général, les structures porteuses ont leur propre harmonie. Les conserver permet de profiter de la beauté de leur dessin.

Un petit peu EN hauteur Dans cet appartement ancien de 66 m² avec poutres et pierres apparentes, sous une belle hauteur de plafond (3,80 m), l'architecte Jacques Rival a conçu une mezzanine comme une cabane perchée accueillant la chambre. Pour profiter au maximum de la lumière naturelle et éviter toute sensation de confinement, le cube est entièrement vitré sur un côté (verre Securit) et semi-ouvert sur l'autre (côté escalier). La propriétaire vit seule, ce qui explique l'absence d'occultations.

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"Sur une mezzanine, la ventilation est primordiale. Les hauteurs sous plafond ne sont pas toujours assez importantes pour créer un étage de toutes pièces. Il faut alors penser à la mezzanine en jouant sur les volumes, en libérant les circulations et en réduisant la hauteur sous plafond partout où l'on n'a pas forcément besoin de se tenir debout, comme autour du lit ou d'une baignoire. C'est d'abord en termes d'optimisation des surfaces qu'il faut raisonner. Si

une mezzanine engendre des espaces perdus ou si elle fige la circulation, on préférera une estrade (qui peut mesurer jusqu'à 1,50 m de haut), sur laquelle on installera l'espace nuit, par exemple. Si l'on opte pour la mezzanine, il faut penser préalablement à la ventilation. La chaleur ayant tendance à monter, faire circuler l'air est indispensable. Ensuite, il est souvent nécessaire de pouvoir la fermer ou l'occulter par un système de châssis ou de stores afin d'y conserver une certaine intimité, aussi bien visuelle que sonore". Jacques Rival, architecte à Lyon.

Une mezzanine est comme une cabane perchée accueillant la chambre JANVIER 2012 -

reportage

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Exploiter le moindre mètre carré tout en donnant une impression de spatialité.C’est le défi qu’a relevé l’architecte d’intérieur Raf Lijnen en concevant cet appartement au centre de Hasselt. Grâce à un plan d’éclairage direct et indirect minutieusement élaboré, le logement baigne dans une douce atmosphère. JANVIER 2012 -

reportage

un costume sur mesure C’est le principe selon lequel Raf Lijnen et ses collaborateurs du Studio Lijnen & Partners développent chaque concept. Conformément à ce précepte, ils examinent en premier l’aspect pratique de l’habitation.

une subtilitée

“ En entrant, vous devez pouvoir vous débarrasser facilement de votre sac. Si ce n’est pas le cas, le manteau atterrira dans la cuisine et le sac sera jeté dans un coin. ça fait désordre.L’architecture doit contribuer de manière subtile à éviter ce genre de situation “, nous explique Raf Lijnen. Dans cet appartement, le concept est appliqué à la lettre. Un vestiaire a été astucieusement intégré à proximité des

toilettes. Une paroi coulissante cache les ustensiles de cuisine quand on on ne les utilise pas.Dans la salle de bains, les produits de soin et les appareils électriques, dissimulés dans l’armoiremirroir, sont à portée de main mais à l’abri du regard. Par-dessus l’aspect pratique, le concepteur a déposé la couche esthétique. Il a privilégié une impression de chaleur en harmonisant matériaux et couleurs. Raf Lijnen a ainsi recherché des contrastes entre le clair et l’obscur ou entre les matériaux froids et chauds. Cela se traduit concrètement par l’utilisation de bois pour les armoires et la plupart des revêtements de sol. La petite touche froide provient du métal des pieds de la table ou de l’armature d’éclairage.

une plaque tournante Raf Lijnen a dessiné deux axes principaux sur le plan de cet intérieur : l’un va du salon à la zone de nuit, l’autre de l’entrée jusqu’au bandeau vitré qui offre une vue imprenable sur Hasselt et ses environs.

Deux axes se croisent

Le croisement de ces deux axes forme la plaque tournante de l’habitation. La cuisine, le salon et la salle à manger se rencontrent et se fondent l’un dans l’autre sans le moindre heurt. Cette transition imperceptible se veut la preuve de l’ouverture que le concepteur a voulu conserver dans tout l’appartement. Les activités du quotidien se déroulent au sein d’un seul espace. L’architecte d’intérieur a donc veillé à ce que les

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relations intrinsèques restent toujours possibles. L’évier et la table de cuisson sont par exemple posés de manière à ce que l’utilisateur puisse à tout moment garder le contact avec les invités autour de la table ou dans le salon. La zone de nuit forme une entité à part entière avec, d’une part, la chambre principale, son dressing et la salle de bain attenante et, d’autre part, une chambre d’amis avec sa cellule sanitaire individuelle.

Exploiter l'espace

Ici encore, Raf Lijnen a mûrement réfléchi pour exploiter au mieux l’espace disponible. C’est surtout dans le dressing et la magnifique salle de bains que l’on peut voir comment il a mis le moindre

mètre carré à profit. L’emplacement idéal de l’espace de vie et de la zone de nuit au sein de cet appartement hors du commun n’est évidemment pas le fruit du hasard.

Le soleil brille

Même si l’appartement ne jouit pas d’une belle orientation au sud, c’est la rose des vents qui a été le facteur décisif. Les occupants se lèvent désormais avec le soleil qui brille de tous ses feux dans les deux chambres à coucher et la salle de bains. Et lorsqu’ils rentrent, le soleil les attend dans les pièces de vie. Tant le bureau que le salon bénéficient encore des derniers rayons. Mais quand le soleil disparaît, le jeu entre l’éclairage direct et indirect offre un ersatz plus que valable et crée une belle ambiance de vie.

Une maison doit vous aller comme un costume sur mesure.

La totale Raf Lijnen a eu l’opportunité sur tous les plans. Outre l’aménagement, il a également pu concevoir une partie du mobilier. Ainsi les tabourets du bar–bois combiné au cuir-, la table à manger et la lampe suspendue arborent sa signature. Le concepteur a imaginé ces deux derniers éléments dans le même matériau : bois et métal. Ils illustrent combien les matériaux chauds et froids se complètent avec bonheur. épinglons aussi la manière dont il utilise le placage de chêne, que ce soit au niveau de la table, des tabourets ou de l’îlot de cuisine. Les parties tendres du bois paraissent blanches et confèrent à l’ensemble un effet de profondeur très marqué. L’architecte d’intérieur a obtenu ce résultat en travaillant le placage avec un vernis sur lequel il a ensuite posé une couche de blanc. Après séchage, la couche blanche est poncée et ne subsiste que dans les parties plus profondes, avec l’effet décrit plus haut.

L'architecte STUDIO LIJNEN & PARTNERS Raf Lijnen

Lochtemanweg 75 3550 Heusden (Heusden-Zolder) Retrouvez l'ensemble de son travail sur : www.lenp.be

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reportage

L’emplacement de l’espace de vie n’est pas le fruit du hasard. Une présence discrète On remarque d’emblée qu’il n’y a aucune installation technique apparente dans l’appartement. Même un oeil exercé ne peut déceler le moindre radiateur ou convecteur, ni même la présence du système de ventilation. Toutes les techniques ont été discrètement intégrées. Le chauffage et le refroidissement de l’appartement se font par le biais d’une pompe à chaleur. Les pompiers déconseillent en effet l’utilisation de gaz naturel à cette hauteur (l’appartement se trouve au 15e étage de l’immeuble). Les convecteurs ont disparu dans le coffrage sous les bandeaux vitrés. La poutre de ceinture en béton du bâtiment devait de toute manière être habillée. Raf Lijnen a prolongé cet habillage vers l’intérieur et crée ainsi

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l’espace nécessaire pour les convecteurs. En utilisant du MDF et en le peignant dans la teinte principale de l’intérieur, ce coffrage produit un effet linéaire d’une sobriété extrême. La solution retenue pour la ventilation mérite aussi quelques explications. L’air frais de l’appartement provient d’un système de ventilation C (amenée d’air naturelle, évacuation mécanique). L’astuce, c’est qu’on ne détecte pas la moindre grille dans les châssis ou dans les murs. L’architecte d’intérieur a opté pour un canal d’alimentation–intégré au plafond qui diffuse l’air frais dans l’appartement. L’air frais est ainsi amené derrière le miroir dans la zone d’entrée. Quant à l’évacuation, elle se produit bien sur de manière tout aussi discrète.

ARCHITECTURE DE CUISINES FABRICATION BELGE

METRIS

combine un mur de cuisine avec des appareils encastrés, un ilot de cuisson indépendant se reliant à un coin-repas avec un banc, une zone centrale et une armoire haute. Selon l’espace disponible, on peut combiner différents éléments de diverses manières.

BRUGES GAND KAPELLE-OP-DEN-BOS LOUVAIN RHODE-SAINT-GENÈSE WILRIJK

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zoom Actuellement, l’architecture contemporaine n’est pas unanimement appréciée, loin de là. Pourtant, quand je me promène dans le quartier d’Opale, et plus précisément dans l’avenue de Roodebeek, j’entends des propos positifs sur la récente construction, l’immeuble qui remplace une société de services d’hygiène. L’immeuble est l’œuvre de l’architecte Philippe Lambert.

Ses débuts

Philippe Lambert est né le 11 juin 1966 à Luxembourg. Il fait ses études d’architecture à La Cambre à Bruxelles de 1985 à 1991. Après un court séjour de six mois auprès du bureau d’architecture Wildschutz à Luxembourg, il décide de s’installer à Bruxelles et s’associe avec son frère, l’architecte d’intérieur Pascal Lambert (°1957) et avec l’architecte

Olivier Messiaen. Le bureau Lambert, Lambert et Messiaen s’occupera de 1992 à 1994 de nombreux projets, innovants et très intéressants de rénovation à Bruxelles. Messiaen s’en va en 1994 et depuis lors, les deux frères Lambert continuent à eux deux l’aventure. De 1998 à 2001, le bureau Lambert est aussi fort actif au pays du Luxembourg.

Collaboration En collaboration avec le bureau BENG, situé à Esch-sur-Alzette, il construit un centre de kinésithérapie, une crèche et une école précoce, un immeuble à appartement, ainsi qu’un centre culturel. En collaboration avec le bureau R2D2 et bien sûr son frère Pascal, Philippe Lambert crée la crèche Gabriel Petit,

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avenue Impératrice Charlotte à Laeken, inaugurée en le 25 juillet 2001. C’est un des premiers bâtiments passif publics à Bruxelles construit selon une approche globale d’éco-construction. Pour cette construction exceptionnelle et hors du commun, ses architectes ont été récompensés par le Prix Cobaty.

Carrière

En 1999 il est chargé de la restauration des châssis de groupe scolaire Josaphat– Ruche de l’architecte Henri Jacobs. En 2001 débute la transformation d’un immeuble de la rue des Coteaux en 6 appartements et 2 lofts et la transformation de bâtiments industriels en 11 appartements et 11 lofts à la rue de Waelhem. C’est en cette année 2004 que débute la construction de l’immeuble à l’avenue de Roodebeek. Le chantier durera quatre ans, notamment à cause des difficultés du sous-sol provoquées par la présence de tunnels routiers en-dessous de cette avenue et le temps d'attente pour les autorisations. Actuellement, le bureau Lambert & Lambert s’occupe beaucoup de transformations, restauration, rénovation ou constructions d’habitations privées.

Un loft version haute

Au plateau tout en longueur du loft classique, voici une variante verticale où l’espace s’ouvre sur plusieurs niveaux pour culminer en toiture. Communication toute, mais en hauteur !

LiGNES DE FORCE 1. Organisation de l’espace dans un esprit loft, mais sur plusieurs niveaux. 2. Ingéniosité du puits de lumière : il est le point focal, l’âme et le cœur du projet. 3. Modularité de l’espace nuit grâce aux grandes parois coulissantes.

La pensée

Sis en intérieur d’îlot sur les hauteurs de Schaerbeek, ce bâtiment industriel est implanté perpendiculairement à la rue, histoire sans doute de faciliter chargements et déchargements du temps où il fonctionnait comme fabrique puis comme entrepôt. Imbriqué dans un bâti dense et hétéroclite, il n’est dégagé que latéralement, dans le prolongement de l’entrée carrossable. La plupart des ouvertures – ainsi que les entrées – sont concentrées sur ce côté nord-est ainsi qu’en toiture. Cette configuration a dicté une division rationnelle en huit lofts de 200 à 260 m² de ce complexe acheté collectivement. Chaque loft a son esprit et sa disposition particulière avec des attaches plus ou moins fortes à la typologie telle qu’elle s’est développée à l’origine aux États-Unis.

Privatiser la chambre

Les uns ont un côté familial, les autres sont demeurés bruts avec une ouverture maximale, sans portes ni cloisons. Celui dont il est question ici se développe sur deux niveaux, plus une terrasse en toiture. Le peu d’ouvertures vers l’extérieur et le manque de lumière naturelle ont été résolus en perçant un grand puits de lumière zénithale. Le niveau du bas est un plan libre dont la géométrie est déterminée par un axe

oblique s’articulant autour de la colonne centrale en béton. Cette diagonale définit d’une part le volume imbriqué – sorte de « cellule » lumineuse accueillant la salle de bains, le WC, la buanderie et le vestiaire – et, d’autre part, les deux grandes parois coulissantes. Celles-ci sont destinées à moduler les espaces et à privatiser la chambre dont le lit constitue le point focal. Cet élément, à mi-chemin entre la sculpture et le design, est un clin d’œil à la colonne vertébrale avec son enchaînement de disques et de vertèbres.

Elément structurant

Le niveau haut est l’étage de jour évidemment. Il regroupe la cuisine, la salle à manger, le salon ainsi que l’escalier métallique menant à la somptueuse terrasse. L’oblique qui organise le niveau inférieur se prolonge à travers le puits de lumière et articule les espaces entre salon et cuisine. Cela donne un effet exceptionnel. L’ensemble originel poutres-colonnes béton reste visible et demeure un élément structurant. L’option a été de mettre en évidence l’aspect brut de cette structure en y intégrant de grands caissons lisses et blancs. Ces faux plafonds, optimisant à la fois l’acoustique et l’éclairage du plateau, confèrent à l’espace davantage d’homogénéité et de luminosité.

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insolite

Tout confort Sleeping Around ne s’adresse pas aux voyageurs voulant passer deux semaines au même endroit, mais plutôt aux personnes désirant vivre une expérience particulière dont tout le monde ne peut pas se vanter l’avoir vécue. Car ces containers sont posés en groupe dans divers lieux plus surprenants les uns que les autres : sur le toit d’une tour de bureaux, près d’une station de ski, sur une île grecque, sur un le quai d'un entrepôt…En fonction des frais

d’installation, les containers demeurent longtemps ou pas au même endroit. Un container petit-déjeuner et un autre aménagé en sauna et hamman accompagnent les chambres. Celles-ci sont décorées de façon luxueuse : un lit confortable, l’air conditionné, et une salle de bain avec douche Aquaconcept, lavabo Duravit et robinetterie Hansgrohe. L’ensemble est complété par des pièces de design belge : mobilier de Extremis et éclairage signé Dark.

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Peut être les avez vous déjà repérés à Intérieur Courtrai : De vieux containers maritimes ont été transformés en luxueuses chambres d’hôtel mobiles. Ils vous invitent à passer une nuit inoubliable…

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tendance

L'emblématique chaise bistrot '214' du fabricant allemand Thonet est désormais disponible dans une version réinterprétée, 'la 107', plus facile à fabriquer en série et donc plus abordable.

Une longue histoire La chaise bistrot éditée par Michael Thonet en 1859 est encore souvent considérée comme l'un de produits industriels le plus réussis. C'est aussi avec elle que commence l'histoire du meuble moderne. Sa fabrication repose sur une technique nouvelle à l'époque, le courbage du bois massif qui lui donne ce superbe dossier. Michael Thonnet, a une autre idée de génie : le meuble en kit, sa chaise est donc expédiée dans les bistrots du monde entier par caisses de 1 m3 pouvant contenir chacune 36 chaises démontées, que le client monte lui-même sur place. Mais la 214, qui se vend encore très bien 153 ans après sa création, reste chère : environ 470 euros. Le designer industriel Robert Stadler a donc planché, pour la firme Thonet, sur

une réinterprétation de l'assise culte de bistrot. Initialement, il devait s'agir d'une simple customisation. En réalité, Stadler a travaillé à la fois sur le design et sur le processus de fabrication. Point de départ de sa réflexion : la clé du prix de la 214 est l'ensemble dossier/pieds arrières, nécessitant trois ouvriers pour plier et cintrer progressivement le bois. C'est ce qui fait son charme, mais aussi son coût étant donné le prix de la main d'oeuvre. Stadler a donc concentré tous ses efforts sur cette partie de la chaise et redessiné une coupe fragmentée, faite de lignes brisées évitant le cintrage en le remplaçant par l'assemblage de pièces séparées. Résultat : un prix de vente allégé (environ 320 euros), une gamme de couleurs tendres ou classiques.

Vous aimez ? Chaise bistrot '214' à 320 € www.thonet.de

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infos

Si vous recherchez un endroit insolite où dormir avec une décoration design et luxueuse digne des plus grands palaces, cet ancien avion reconverti en hôtel très spécial est fait pour vous !

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La cuisine grand spectacle.

Clarité Façade en acrylique gris brillant avec poignées profils. Plan de travail en stratifié imitation verre. Crédence en mélamine aspect inox brossé. Meubles hauts vitrés avec tablettes rétro-éclairées. Four multifonction à ouverture Slide, îlot de cuisson avec table à induction. Home décorative design finition Manhattan

Cuisines sur mesure conçues, équipées et posées par BRICO, Découvrez tous les modèles et les adresses des espaces de cuisine sur brico.com

Dossier D’année en année, le bâti se fait moins énergivore. L’europe vise l’objectif “zéro énergie” à l’horizon 2021, et Bruxelles, ville pionnière en la matière, imposera le passif dès 2015. Si un demain écologique s’élabore peu à peu, beaucoup continuent à se poser des questions. Trois témoignages d’habitants et un dossier pour y voir plus clair…

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Rénovation basse énergie, Sint-Martens

dossier

HANS ET LEEN ONT CONFIÉ LEUR MAISON DES ANNÉES 1970 À L’ARCHITECTE LIESELOTTE STEURBAUT. L’ANCIENNE STRUCTURE EST À PRÉSENT UN BÂTIMENT BASSE ÉNERGIE, COUPLÉ À UNE ANNEXE RÉPONDANT AUX STANDARDS PASSIFS. AU GRAND BONHEUR DE LA FAMILLE.

Retrouver le confort Nous avons acheté la maison en 2003. Tout le chauffage fonctionnait à l’électricité, sans accumulation, et l’isolation d’origine était ridicule. C’était horriblement cher à chauffer et plusieurs pièces étaient toujours glaciales ! Avec l’arrivée de notre fille Hannelore, nous voulions plus d’espace et aussi réduire

la facture d’électricité. Nous pensions revendre et acheter ailleurs. Mais nous étions très attachés au quartier…C’est l’architecte Lieselotte Steurbaut qui nous a convaincus qu’il était préférable de rénover et de bâtir une extension. Sa proposition correspondait à notre budget et été énergiquement très avantageuse.

Pas plus cher Nous pensions que le passif devait être quelque chose de beaucoup plus cher. Lieselotte nous a démontré que ce n’était pas forcément le cas. Nous nous demandions aussi si l’habitat était aussi qualitatif. En visitant sa propre maison, nous avons pu nous rendre compte que oui. Et maintenant que nous vivons ici depuis l’été, nous le constatons aussi.

Pendant les grandes chaleurs, nous n’ avons jamais dépassé les 22 ou 23 degrés à l’intérieur. Bien sûr, il faut veiller à baisser les stores au bon moment pour laisser la chaleur à l’extérieur. La ventilation tourne en permanence, mais on ne l’entend pas. Il est trop tôt pour vous parler de l’hiver, mais l’automne se révèle déjà très plaisant.

Si c’était à refaire, on ferait exactement pareil

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énergie Rénovation énergétique : Question délicate et pratique

Parfait timing Lieselotte a maintenu le budget sous un parfait contrôle. Nous étions aussi contents de l’avoir pour veiller à ce que tout soit fait correctement par les corps de métiers. Le timing aussi était très satisfaisant : la structure en bois a été très rapidement montée, à notre grand bonheur évidemment. Et tout était fini en 10 mois, alors que la rénovation était profonde : seule l’ancienne cuisine, que nous avions installée en 2003, a survécu. Les anciens murs ont été dénudés et isolés par l’extérieur. Il a aussi fallu les stabiliser, ils n’avaient quasi pas de

fondations. Une nouvelle chape, bien isolée, a été coulée (…) Quant au résultat, il est unique. Notre maison ne ressemble à aucune autre. Nous doutions au départ de ses plafonds à 4 mètres de haut, mais ils créent un espace tout à fait agréable avec le soleil qui rentre au coeur du salon. La chambre de Hannelore est une véritable perle. L’aspect extérieur reprend nos envies à l’un et l’autre : les ardoises anthracites et le crépis. Nous sommes très satisfaits. www.ir-arch-steurbaut.be

Les obligations futures en termes de bâti passif ou zéro énergie ne concernent pas (encore) les projets de rénovation. C’est que, en fonction du bâtiment concerné, atteindre l’isolation et l’étanchéité optimales est parfois très difficile (et très cher), voire quasi impossible. Il s’agit donc de trouver des compromis pour atteindre le meilleur résultat possible : isoler un maximum, tout en évitant les soucis d’une isolation inopérante (mal pensée ou mal appliquée, une forte isolation causera des problèmes de condensation). Rassurez-vous, un architecte calculera toujours ces risques ! Ici, Lieselotte Steurbaut a isolé les vieux murs de façade par l’extérieur (solution préférable à l’isolation intérieure) avec 8+3 cm de polystyrène expansé (contre 25 et 28 cm de laine de roche pour la partie neuve). Pour placer l’isolation au sol (5 cm polyuréthane + 5 cm de polystyrène), il a fallu consolider les fondations des murs d’origine. Cette opération complexe était nécessaire pour une bonne efficacité énergétique. Par ailleurs, la structure préfabriquée des années 70, limitait la modification des ouvertures de fenêtres : difficile ainsi de jouer avec l’ensoleillement (la nouvelle annexe, orientée sud, joue ce rôle). La toiture a été isolée de 22 cm de laine de roche (contre 20 cm pour la partie neuve). Un savant calcul pour un résultat !

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Construction passive, Uccle

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UNE MAISON DE VILLE CONTEMPORAINE, ENTRE ARBRES ET QUARTIER HISTORIQUE. DES ÉTAGES BAIGNÉS DE LUMIÈRE ET LA CHALEUR DES MATÉRIAUX NATURELS. SON PREMIER PROJET PASSIF, L’ARCHITECTE GÉRARD BEDORET L’A SIGNÉ POUR LUI ET SA COMPAGNE VÉRONIQUE. LA PERTINENCE DU PRINCIPE EN RESSORT, POUR LUI, CONFIRMÉE.

Attiré par l’innovation “Presque personne ne parlait de passif fin 2006 quand nous avons acheté ce terrain. J’y avais été sensibilisé par un ami architecte qui commencait lui aussi à le proposer à ses clients et nous avions pu visiter divers projets qui nous avaient convaincus : c’est bien de pouvoir se rendre compte physiquement combien

Passif…enfin presque “La maison a été certifiée passive…même si elle ne l’est pas encore ! Elle a été conçue en tant que deux façades passive, mais le projet de maison mitoyenne à la nôtre est depuis lors en suspens. Pour atteindre dés à présent les fameux 15 kwh/(m2*an) en consommation de chauffage (voir plus loin), il aurait fallu isoler massivement et temporairement le mur mitoyen soit à l’extérieur, sur le terrain voisin, soit à l’intérieur, et perdre

Il n'y a pas de brigades vertes qui vous empêchent d'ouvri les fenêtres

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le passif est agréable à vivre. Diverses primes et mesures fiscales apparues en 2007 nous permettaient de couvrir le surcoût de la démarche… Je m’y suis lancé, tant par plaisir de l’innovation que par désir d’expérimenter ce qui me semblait pertinent par rapport à la panique énergétique.”

ainsi de l’espace de vie. Nous avons opté pour une solution intermédiaire…Notre consommation est donc légèrement supérieure, demeurant toutefois très économique : un unique insert à gaz est plus que suffisant pour nous chauffer sur trois niveaux. Il nous reste une facture mensuelle de 50 euros pour le gaz et l’électricité. Pour 160m2, c’est pas mal ! Pour le reste, nous profitons déjà de tous les avantages du passif…”

indices Les maisons passives : c'est quoi exactement ?

Liberté et qualité “Grâce au triple vitrage, on peut s’adosser à la fenêtre même au coeur de l’hiver sans éprouver une sensation de froid. Avec la ventilation double flux, l’air est toujours sain-nos amis nous en font souvent la remarque- et il n’y a pas besoin, par exemple, d’ouvrir les fenêtres au matin pour aérer les chambres. Toutefois, les gens font encore ce qu’ils veulent. Il n’y a pas de brigades vertes qui vous empêchent d’ouvrir les fenêtres ! Si l’on veut dormir la fenêtre ouverte ou être fouetté par le vent glacé en hiver, pas de problème. Simplement la consommation énergétique augmentera inutilement si la maison refroidit trop.

Autre avantage : nous voulions un espace entièrement ouvert, ce qui n’est jamais un problème dans un logement passif, vu que l’on ne doit pas penser à tout cloisonner pour éviter des pertes d’énergétiques… Je comprends que beaucoup de professionnels trouvent ces exigences trop contraignantes. Même si il faudrait peut-être conserver une certaine flexibilité, je crois toutefois que tout cela n’est pas si compliqué. Ce sont après tout, les mêmes techniques qu’hier… appliquées simplement de manière plus conséquente.” Gérard Bedoret, gerardbedoret@swing.be

Dès les années 1970, à l’heure des premières crises énergétiques, l’idée de logements (presque) sans chauffage commence à germer. En 1988, l’allemand Wolfgang Feist et le Suédois Bo Adamson formulent ce qui va devenir le standard “maison passive”. Répondant à des normes très précises, c’est aujourd’hui un label international de certification. Deux critères majeurs : de très faibles besoins en chauffage et une étanchéité à l’air quasi parfaite. Les besoins en énergie doivent être inférieurs à 15 kwh/ (m2*an) ; il s’agit de besoins théoriques, calculés en fonction de l’isolation, de l’espace et de l’ensoleillement. L’étanchéité est mesurée par un test simulant de grands vents, le test d’infiltrométrie. L’étanchéité à l’air implique un besoin de ventilation : Il faut expulser l’air intérieur (vicié par la respiration et les activités ménagères) et insuffler un air extérieur pur. Un système, composé d’un ventilateur et d’un échangeur de chaleur, récupère les calories de l’air expulsé et les “donne” à l’air entrant, alors qu’une résistance (ou un serpentin rempli d’eau chaude sanitaire) ajoute des calories en plus en cas de grand froid. C’est la ventilation double flux. Souvent, aucune autre source de chauffage n’est nécessaire. Mais rien n’empêche d’installer un poêle ou un insert pour un agréable coup de chaud, voire un chauffage central. Enfin, soulignons que le standard passif ne mentionne rien du caractère écologique ou durable des matériaux. Maison passive n’est pas synonyme de maison écologique. Bien sûr, l’un n’exclut pas l’autre. Quant au “zéro énergie”, il s’agit d’un bâtiment (passif ou basse énergie) dont la consommation résiduelle est compensée par l’énergie produite sur place (solaire, pompe à chaleur,...).

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Immeuble à appartements passif, bouge

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EN VISITANT UN APPARTEMENT AVEC VUE SUR UN VERGER ET SUR LA VILLE, YOLANDE FUT SURPRISE D’APPRENDRE QU’IL FONCTIONNAIT SANS CHAUFFAGE. L’IMMEUBLE, SIGNÉ PAR L’ARCHITECTE ANTHONY SEUTIN, COMPTE 28 APPARTEMENTS. IL EST UN DES PREMIERS ENSEMBLES PASSIFS DU PAYS.

pas de chauffage ? Je n’étais pas à la recherche d’un logement passif ou basse énergie. Pour être honnête, c’est la vue sur un verger classé zone verte et, au loin, sur la petite ville, qui m’a attirée, puis séduite et convaincue. J’ai appris qu’il s’agissait d’un logement passif en visitant l’appartement témoin. J’ignorais à ce moment là de quoi il en retournait. Je l’avoue, j’étais assez perplexe quant à l’idée qu’il n’y ait pas de radiateur, ou presque. C’est tout

de même un concept assez récent, je ne voulais pas prendre de risque. Mes parents étaient réticents à l’égard de l’ossature bois et me répétaient qu’il n’y avait rien de tel que les briques et les technologies connues ! J’ai consulté une connaissance architecte qui, n’ayant rien bâti en la matière, n’a pas pu m’éclairer. Ensuite, via une amie, j’ai discuté avec une architecte qui m’a rassurée. Selon elle, le projet était de qualité.

Un bel hiver J’ai emménagé en décembre dernier. Il y a eu un petit problème technique et j’ai dû utiliser le radiateur quelques jours. Ensuite, plus du tout ! Pourtant, l’hiver a été très vigoureux. Quand je rentrais chez moi, je me disais toujours : ah, qu’il fait bon ici ! J’entendais mes collègues dire qu’ils rallumaient ou augmentaient le chauffage. Ils se tournaient vers moi,

demandant : “Et toi, tu ne chauffes toujours pas ?”, puis, “Oui, toi, on sait, tu n’as pas besoin de ça”. L’hiver s’est donc très bien passé. En été hélas, il y a eu un gros soucis de ventilation et il faisait jusqu’à trente degrés à l’intérieur lors des grandes chaleurs. C’était insupportable. Le promoteur s’est heureusement engagé à régler cela.

Surprises Mis à part cet épisode, je suis très satisfaite d’être ici. D’un point de vue personnel, le passif n’est toutefois qu’une donnée parmi d’autres dans un grand changement : je n’avais jamais vécu en appartement…Mais si on considère les prix de l’énergie, je sais que le passif est un avantage indéniable, même s’il est encore trop tôt pour estimer réellement

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quelles seront mes charges (…) Une autre chose étrange est qu’à vivre dans un lieu où il fait toujours agréable, on oublie de faire attention au temps qu’il fait dehors. L’autre jour, c’est en arrivant au travail et en sortant de la voiture, que j’ai remarqué que l’automne était bien là ! www.seutin.com–www.coferal.be

Je ne cherchais pas un logement passif, mais c'est un plus indéniable

Lancé en 2007 à Bruxelles, le programme “Bâtiments exemplaires”, alliant questions d’énergie et de durabilité, a permis de soutenir un véritable boom urbanistique écologique dans la région de BruxellesCapitale. Découvrez ces aventures “Constructive” dans le tout récent ouvrage Les bâtiments exemplaires se racontent de Bernard Deprez et Jean Cech

autour du passif Envie d’en savoir plus sur le passif ? Deux organismes peuvent vous aider : la Plateforme Maison Passive et la Passiefhuisplatform. Ce sont elles qui, en Belgique, attribuent les certifications passives. Elles organisent également de nombreuses formations professionnelles et éditent la revue Be Passive, adressée avant tout aux acteurs du secteur. Ils ont aussi édité d’amusantes affiches “I live in a passivehouse and I’m normal”, liées au récent salon Passive House (voir ci-dessous). Elles ont aussi récemment organisé un Passive House Symposium. Invité d’honneur, Wolfgang Feist–un des inventeurs du passif–y a prédit une future baisse des coûts dans le secteur (“une fois les techniques maîtrisées, elles seront inévitablement moins chères”, analyse-t-il). Feist a aussi justifié la durabilité économique des aides publiques à l’habitat écologique (“Si l’Allemagne le fait, c’est que c’est rentable à long terme”). De nombreux intervenants ont rappelé à quel point l’idée du passif et du “zéro énergie”

exemplaire

passait pour une folie il y a dix ans… et sera la norme d’ici dix ans. Que de chemin parcouru ! Beaucoup se sont réjouis de voir l’architecture retrouver droit de cité dans le débat (les bâtiments écologiques doivent aujourd’hui être aussi pertinents d’un point de vue architectural et urbanistique). Au rayon des expériences présentées, citons des rénovations basse énergie express réalisées en Hollande (10 jours par maison), la construction de quartiers écologiques et sociaux un peu partout en Belgique ou des enquêtes de satisfaction auprès des habitants. Chose notable, les propriétaires semblent en général plus convaincus et impliqués que les locataires, qui souvent comprennent assez mal le système. Conclusion provisoire : notre habitat va changer et nos manières de l’habiter le feront également. Viendront de nouvelles habitudes ! www.passiefhuisplatform.be www.maisonpassive.be

PRIX : 29,95 €

VISITEZ DES PROJETS PASSIFS ! Envie de respirer l’air passif et basse énergie ? Profitez de la journée “Je visite des maisons passives”, le 11 novembre en Wallonie et à Bruxelles ; ou, du 3 au 11 novembre, de la semaine des Ecobouwers en Flandre et à Bruxelles. Celle-ci, est consacrée, de manière plus large, à l’habitat écologique. Inscription préalable via : www.jevisitedesmaisonspassives.be et www.ecobouwers.be

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Grand Repos designed by Antonio Citterio, developed by Vitra in Switzerland

www.vitra.com/grandrepos

Disponible chez les revendeurs suivants : Alost (Moorsel) Van Praet Anvers Vitrapoint Antwerpen, Donum, Timmermans Design Bruxelles Vitrapoint Brussels, InStore, Smets Concept Store Charleroi Inside by Arcade Courtrai Delmi Decor, Gyselinck Design Collectors Gand de Direkteurswoning, Surplus Hasselt Donum Originals Knokke Meise Cockaert Design Mol Balo Nieuport Loft Living Oostkamp (région Bruges) ‘t Casteleelken Ostende Design-Oostende Overijse Meubelen Tastenhoye Rumbeke Roeselare ‘t Casteelken Tournai Spiridon intérieurs Turnhout Master Meubel Veerle-Laakdal Peeters-Van Leeuw Waterloo Living House Wetteren Wooninrichting Oosterlinck Winksele Starbrook Airlines Vitra Belgium T.02 725 84 00

Palette

Peu importe votre choix, c’est un environnement neutre qui le mettra le mieux en valeur.

La couleur des murs est un élément basique de la décoration intérieure. En relation directe avec la lumière, elle nous dictera la manière dont la pièce sera aménagée et décorée. Comment traiter les murs ? Choississez des couleurs neutres. Le gris taupé sombre utilisé ici souligne la teinte du canapé. Leur association induit une ambiance particulière, une espèce de classicisme à la fois bohème et contemporain. Les détracteurs des

teintes sombres se tourneront plutôt vers un gris clair, un vert pâle ou un blanc. Tentés par des murs également colorés ? Le canapé perdrait sa première place au profit d’une ambiance générale colorée.

Pourquoi utiliser d’autres tons en guise d’accents ? Grâce à l’apport des coussins pastel et de la table d’appoint rouge brique, le canapé n’est plus uniquement un beau canapé vert, mais une composition colorée attirante et réjouissante. Il s'harmonise

ainsi parfaitement dans l'intérieur. Il est toujours préférable d'utiliser deux couleurs complémentaires quand on ne sais pas comment choisir sinon pourquoi pas un rendez-vous sur colorseed.

Peut-on multiplier les pièces colorées ? La décoration d'une pièce s’articule en général autour du canapé, du tapis et des chaises, éléments phares d’ une même pièce. Multiplier les éléments phares dans une même pièce (canapé + mur + meubles de rangement par exemple) n’est pas une erreur, cela déforce le mobilier au profit d’une ambiance colorée générale. Il n'y a donc aucun risque de multiplier les pièces colorées. Retrouvez toutes les astuces sur : www.unebriquedansleventre.com

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shopping Ce demi-siècle d'existence a été également salué par une exposition au Musée des arts décoratifs de Paris, Mobi Boom, et par un livre racontant l'aventure Roche Bobois. L'histoire de l'union de deux familles. Une saga française.

Curl armchair Design Tapinassi & Manzoni Collection cuir

530€ www.roche-bobbois.com

Vladimir lamp Design Urban Collection lighting

215€ www.roche-bobbois.com

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Vitamine lounge chair Design Fabrice Berrux Collection les contemporains

305€ www.roche-bobbois.com

Flight armchairs Design Fabrice Berrux Collection white

390€ www.roche-bobbois.com

Silhouette Armchair Design Tapinassi & Manzoni Collection colors

560€ www.roche-bobbois.com

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matériaux Créé à la fin des années 60 par Dupont de Nemours, le Corian connaît aujourd'hui un regain d'intérêt. Il présente l'intérêt de refléter la lumière de façon unique et d'être hautement résistant.

Faisons le point

Respect

Le Corian est un mélange de plexiglas et de bauxite très en vogue à la fin des années 70, il est alors très utilisé dans les aéroports et pour fabriquer le matériel d'hôpital en raison de sa résistance à toute épreuve. Le Corian reste peu accessible car il est cher : un mètre carré coûte environ 400 €. Pour la couleur,

Conçu dans le respect de l'environnement, le Corian ne présente aucune trace de composants chimiques toxiques pour la nature et pour l'homme. Même exposé à une très forte température, le Corian n'émet pas de gaz nuisibles. Il présente quelques inconvénients légers : il peut fondre si vous posez dessus un objet très chaud et se rayer avec une lame.

vous avez le choix entre 100 teintes et il offre aujourd'hui une possibilité infinie de création. Les professionnels l'utilisent pour les établissements publics, les façades... Le Corian est vendu sous forme de plaques. Les particuliers l'utilisent surtout pour concevoir leurs cuisines et salles de bain.

Facilité d'entretien Très facile d'entretien, le Corian permet des surfaces sans joints, d'une hygiène parfaite en évitant les moisissures et le dépôt des microbes : une simple éponge et un détergent suffisent. Fini les longues heures passées à attendre que le produit agisse, à frotter infiniment sans un résultat impéccable. Le Corian présente aussi la particularité de résister à toutes les intempéries,

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même aux rayonnements solaires. Très esthétique, le Corian peut être opaque ou translucide, il est aussi utilisé pour concevoir des objets de décoration très tendance, à la pointe du design : chaises, lampes, tables, baignoires... Avec des lignes épurées et futuristes, le Corian est unique car il peut être sculpté, taillé, gravé, poncé, réparé, thermoformé... Les possibilités se déclinent à l'infini .

ses atouts HYGIENIQUE

Le Corian® est un matériau non poreux et massif qui se travaille avec des joints imperceptibles rendant ainsi sa surface totalement hygiénique. Les surfaces en Corian® empêchent l’incrustation de bactéries ou de moisissure. Un laboratoire indépendant a certifié Corian® comme matériau hygiénique selon la norme internationale DIN EN ISO 846.

REPARABLE

Les surfaces en Corian® sont réparables et l’entretien courant s’effectue à l’aide d’un détergent et d’une éponge abrasive ordinaires. Ainsi, les brûlures de cigarette peuvent être facilement éliminées. Tous les dégâts causés par de mauvais traitements peuvent généralement être réparés sur site sans nécessité de remplacer entièrement le matériau.

NON TOXIQUE

DuPontTM Corian® est un matériau inerte et non toxique. À des températures normales, il ne dégage pas de gaz. Brûlé, le matériau ne produit principalement que des gaz carboniques, le dégagement de fumée est optiquement faible et sans émission de gaz halogènes toxiques. Grâce à ces propriétés, Corian® est utilisé dans les lieux publics et dans des

endroits sensibles, tels que les comptoirs d’enregistrement des aéroports, les murs et plans de travail des hôpitaux

POLYVALENT

Les possibilités qu’offre Corian® n’ont pour limite que votre imagination. Une idée et quelqu'un pour la réalisée et Il est même possible de coller plusieurs morceaux de Corian® de manière invisible, sans que les joints soient perceptibles, donnant ainsi des pièces sans assemblage apparent, au design virtuellement illimité. Les grands comptoirs, par exemple, peuvent être fabriqués en morceaux en atelier et assemblés sans joints perceptibles sur place

THERMO

À températures contrôlées, Corian® peut également être thermoformé dans des moules en contreplaqué ou en métal pour créer de nombreux objets en deux ou trois dimensions. Des effets de relief sont aussi réalisables grâce à la technique du bas-relief.

L'aspect

L’aspect translucide du Corian® ressort particulièrement dans les coloris clairs ainsi que sur les panneaux les plus

fins. Beaucoup de designers utilisent désormais ce matériau pour la création de lampes ou pour des effets de lumière pour diverses applications ou encore pour la création de baignoire relaxante utilisant la luminothérapie. La nouvelle série de couleurs “Illumination” comprend 6 couleurs en panneaux de 6mm et 12mm, qui rehaussent la translucidité pour obtenir des effets de lumière particuliers.

Outils

Corian® se travaille comme le bois, avec les mêmes outils, et la même passion. D'ailleurs, la plupart des transformateurs Corian® ont d’abord été ébénistes. Et après une petite formation dispensée par la firme, et sous les conseils de designers, leurs talents d'ébénistes reviennent aux galops avec emplus la touche de modernité offerte par un matériau exceptionnel le Corian®.

conseil Vous êtes sensible aux produits chimiques, évitez d'utiliser des produits corrosifs sur du Corian, en cas de contact avec la peau, rincez immédiatement à l'eau chaude et au savon.

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rénovation

L’architecture est un jeu savant, et magnifique des volumes sous la lumière.

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Chef-d’oeuvre du modernisme en Belgique, la villa Dirickz à Rhodes-Sain-Genèse a été construite dans les années 1930 par l’architecte Marcel Leborgne. À l’initiative de son actuel propriétaire, Alexander Cambron, elle vient de faire l’objet d’une impressionnante restauration. Afin d’immortaliser cette renaissance, un livre retrace de cette demeure à travers le regard de Philippe Breydel et la plume d’Ephrem. L’emblematique escalier hélicoïdal de la villa Dirickz participe à l’ambiance Art déco de la demeure rénovée.

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rénovation

UN endroit paisible Ancrée dans l’un des paisibles quartiers résidentiels de la commune de RhodeSaint-Genèse, la villa Dirickz nous éblouit par la pureté de ses lignes.

Fruit d’une rencontre

Entre son architecte et son commanditaire, elle reflète bien toute l’expression d’une époque en pleine mutation. En effet, durant la période qui marque l’entre-deux-guerres, l’architecture se nourrit essentiellement de deux courants : l’Art déco, qui s’inscrit dans une certaine continuité où se mêlent tradition constructive et approche décorative, et le modernisme, qui affirme ses intentions idéologiques et sociales à travers une rationalisation de l’architecture tout en rêvant de changer la vie en changeant l’architecture. Mais si ces deux tendances semblent en théorie radicalement opposées, elles n’hésitent pas en pratique à fleureter ensemble en laissant libre cours à la fluidité des espaces et à la simplification voire la pureté de la ligne. L’architecture devient lumineuse, aérienne et saine. Dans le

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même temps, on assiste à la mise en oeuvre de nouveaux matériaux–béton armé, brique de verre, acier ou encore aluminium–qui offriront des possibilités jusque-là encore jamais atteintes. Baigné dans un tel contexte, l’architecte carolorégien Marcel Leborgne entreprend la réalisation d’édifice importants comme la Maternité Reine-Astrid de Charleroi, des immeubles de rapport, une cité pour enfants défavorisées et des villas. Parmi celles-ci, la villa Dirickz est sans conteste la plus emblématique et la plus impressionnante.

travail architectural

Imprégné des leçons de Le Corbusier, il y apporte le vocabulaire de hublots, coursives et rambardes du style paquebot en vogue à l’époque, ainsi qu’une approche plus décorative à l’intérieur. De l’articulation des volumes et des terrasses successives se dégage une grande cohérence formelle que vient animer un étonnant escalier hélicoïdal. Cette allure de palais moderniste s’inscrivant dans un “cube virtuel”

s’accordait pleinement aux attendes de son maître d’ouvrage H. Dirickz, directeur des forges de Clabecq, amateur d’art et de théâtre. C’est du reste cette passion commune pour le théâtre qui avait fait rencontrer ces deux carolorégiens.

L'histoire d'une vie

Si jusque dans les années 1980, Andrée, la fille adoptive des époux Dirickz a pu préserver les lieux dans leur intégralité, il n’en sera pas autant des vingt-cinq années qui suivront. Passant de main en main, la maison sera exploitée par les différents propriétaires pour des événements publicitaires, des réceptions, des concerts et autres manifestations. On assiste même au tournage d’un film de Jacques Deray avec Alain Delon,dans le rôle principal. Passant de main en main, la maison sera exploitée pour des événements publicitaires, des réceptions et autres manifestations. On assiste même au tournage d’un film de Jacques Deray avec Alain Delon dans le rôle principal.Passant de main en main, la maison sera exploitée pour des événements publicitaires, des réceptions et autres manifestations.

Renaissance d’un lieu Au cours des années d’incertitude, le bâtiment subit de fortes dégradations ainsi que certains aménagements inappropriés. Mais en acquérant ce bien exceptionnel en 2007, Alexander Cambron décide de s’atteler à sa réhabilitation. Un choix courageux et ambitieux lorsqu’on découvre l’ampleur des travaux qu’il doit entreprendre pour que cet édifice classé retrouve sa prestance. Cet homme entreprenant n’en est pourtant pas à son premier chantier. Après une tranche de vie consacrée aux affaires, il s’est lancé dans différents projets de construction et de rénovation de prestige. S’il prévoit de restaurer cette villa moderniste dans le respect de son architecture originelle, il envisage aussi de l’adapter à des attentes plus contemporaines. Afin de mener à bien

son projet, il s’entoure de l’architecte d’intérieur Vincent Bruyninckx. Avant le moindre aménagement intérieur, il leur faudra cependant entreprendre le remplacement des ferraillages du béton, l’étanchéité des toitures et des terrasses, le décapage de la totalité des murs afin de restaurer les briques.

Une aventure

Le retrait de faux plafonds permettra de remettre à jour les lanterneaux des puits de lumière et d’illuminer l’atrium, point central de la maison. Différentes équipes d’artisans se chargeront de la restauration du granito des escaliers, des portes en fer forgé et des rambardes, du remplacement des châssis en fer par des châssis identique en acier répondant aux nouvelles exigences thermiques. Tandis

que l’extérieur retrouve toute la pureté de sa structure formelle, l’intérieur s’adapte à un mode de vie plus actuel.

une nouvelle vie

Ainsi par exemple, la cuisine initialement installée dans les soubassements à rejoint l’une des pièces du bel étage. Respectant l’attrait de l’Art déco pour les bois exotiques, elle est très sobrement lambrissée d’ ébène de Macassar. à l’origine, la maison ne comprenait qu’une somptueuse salle de bains conçue en marbre de style Art déco. Avec cette même volonté de confort, un ascenseur est venu relier le niveau zéro à la terrasse en toiture. Note originale, à travers l’une des parois de la cabine vitrée, on peut admirer sur toute la hauteur de la cage de l’ascenseur une fresque combinant des images inspirées du lieu et reprises des bandes dessinées de Schuiten P.

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rénovation

Ses attraits

Les anciennes cuisines, pièces de service et caves confinées initialement dans les soubassements ont cédé leur place à un espace de détente. Pour l’agencement de ce volume l’architecte a pu bénéficier de plus de liberté que dans le reste de la maison classée. Afin de ne pas interrompre la grande harmonie de l’ensemble, il a misé sur un choix résolument contemporain. Ainsi ce bel espace accueille en son centre une magnifique et sobre piscine en marbre autour de laquelle se dessine toute la pièce dont un coin bibliothèque et une cave à vin entièrement vitrée. Bien plus qu’un lieu de détente, on peut aussi y recevoir. Pour intégrer les colonnes de soutènement, elles ont été habillées de miroirs, ceux-ci contribuant à refléter les jeux de lumière de ce volume immaculé. Autre attrait, cet espace situé au niveau zéro s’ouvre par de larges baies vitrées directement sur le jardin qui à ses heures s’invite dans le miroitement de l’eau de la piscine. Une salle de fitness et un hammam luxueux viennent également compléter le lieux. Notons la touche finale de cet espace et qu’on retrouve dans toute cette demeure aujourd’hui mise en vente, un mobilier très contemporain associé à quelques pièces créés par des designers aussi fameux que Ludwig Mies Van der Rohe, Josef Hofmann et Eileen Grey.

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astuce Décoller du papier peint ? Une tâche souvent laborieuse avant d'en recoller un nouveau ou de repeindre les murs. Astuces, produits spéciaux et décolleuse à vapeur, nos méthodes simples et efficaces.

solution 1 je me débrouille

Pour décoller du papier peint avec les moyens du bord et sans rien dépenser, il faudra vous munir d'un pulvérisateur, type lave-vitre dont on se sert couramment pour nettoyer les carreaux. Après l'avoir bien rincé, emplissez-le d'eau tiède dans laquelle vous aurez dilué un voire deux bouchons de Mr propre. À pulvériser ensuite sur le mur et laisser agir quelques minutes avant de décoller avec une spatule de type grattoir. Recommencez l'opération si le papier est doublé, jusqu'à avoir décollé toute votre surface. À noter que l'astuce marche également en utilisant de la lessive et une

éponge. Économique, c'est le point fort de cette méthode qui vous prendra en contrepartie plus de temps. Cas particulier des salle de bains et des cuisines La méthode fonctionne difficilement sur les papiers peints en vinyle utilisés dans les pièces humides pour leur imperméabilité. Une aspersion d'eau chaude sur un mur en vinyle est donc sans intérêt, il convient dans un premier temps de passer une brosse métallique pendant un certain temps, du papier de verre ou encore une ponceuse électrique sur la zone récalcitrante de manière à atteindre la colle.

solution 2 je me procure des produits spéciaux Il existe encore des produits spéciaux à appliquer directement sur le papier peint même le papier peint vinyle, conçus pour passer au travers de celui-ci et faire fondre l'ancienne colle. Certains doivent être dilués dans l'eau quelques minutes avant de commencer comme par exemple Quelyd Dissoucol, inodore à 5,20 € chez Brico ; d'autres sont prêts

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à l'emploi sous forme de pulvérisateurs. Le papier se décolle ensuite beaucoup plus facilement à l'aide d'une spatule suffisamment large, en procédant délicatement du bas vers le haut (couteau polyamide, 12 cm, 4,00 €, Arno, Brico). L'ensemble de ces produits conviennent pour tous types de mur, bois, et surface en plâtre comprise.

solution 3 j'emploie les grands moyens avec une décolleuse à vapeur Autre solution, plus coûteuse mais infiniment plus rapide, surtout pour rénover les grandes pièces : la décolleuse à vapeur d'eau. Est-ce que cela fonctionne comme un fer à repasser ? Quasiment... À tester, la Wagner Quick & Easy, 2000 W, 4 Litres de contenance pour 80 minutes d'autonomie, confortable et flexible avec mise hors-tension automatique pour plus de sécurité et plaques ajustables à 49,99 € chez Brico. L'avantage, outre le gain de temps (5 minutes montre en main pour décoller un lé de papier peint), c'est de pouvoir se passer d'un enduit ou de produits dont la composition est chimique : l'eau seule peut suffire. Il demeure néanmoins déconseillé d'employer une décolleuse à fort débit de vapeur sur un mur en plâtre, car celui-ci se retrouverait imbibé d'eau et finirait par s'effondrer.

artisan

Pour Olivier la conceptualisation poussée à l’extrême éloigne le projet de sa beauté originale car elle le détourne de sa fonction première. Ses compétences en ébénisterie et en design lui permettent aussi de répondre directement à des projets de sur-mesure pour vos intérieurs ou avec l'aide d'architectes.

Jeune Designer ébéniste Originaire des Alpes et formé au sein de l’école Boulle à Paris en ébénisterie traditionnelle et contemporaine, Olivier Dollé propose une gamme de mobilier qui allie l’artisanat au design d’aujourd’hui. Une esthétique graphique où les formes et les matériaux jouent avec les contrastes À propos : « J’utilise ce savoir faire par le biais des nouvelles technologies propres à ce métier. Une ligne où chaque pièce est authentique, haut de gamme, créée avec des matériaux de qualité et fabriquée par des « mains d’artisan ». Comme le faisaient les designers et les créateurs de mode autrefois, je réalise moi-même les prototypes. Il me semble important d’avoir ce contact avec la matière, de modéliser une pièce pour en connaître les différentes facettes et voir ainsi naître mon dessin de mes propres mains ». Olivier Dollé sera présent à Maison&Objet du 21 au 25 janvier 2011 PARIS Nord Villepinte. Via Studio Olivier Dollé

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agenda

à noter ! Bois et habitat 23-26 mars 2013 Namur expo

Salon des énergies 12 au 15 février 2013 Bruxelles

Exposition Thonet Maison du Design Rue Toblerone 4000 Liège

Made in Belgium maison belge Rue de la petite table, 12 1000 Bruxelles

est une publication de : Une Brique dans le ventre Editeur responsable BGV Pry 0446.826.918 Cédric Wautier Avenue de l'architecture,16 1140 Bruxelles Architecture et Design a été réalisé pour Une brique dans le ventre par : Benjamin Gouttebarge Business Unit Manager Benjamin Gouttebarge Editorial account Marie-Line Clippe

Le mois prochain Le prochain numéro de Architecture & design sera disponible à partir du

Art Director Benjamin Gouttebarge Mise en pages Benjamin Gouttebarge Creative Director Benjamin Gouttebarge

16 Février 2013 La vie de famille en loft

Productions coordinator Jerome Lebrun Rédaction finale Benjamin Gouttebarge Rédaction Benjamin Gouttebarge

L'intelligence des led Avec la colaboration de Marie-Line Clippe, Pascal Florin Photographe Edouard Delapellicule

Les espaces privés sortent de l'ombre

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Editeur Benjamin Gouttebarge Production HELHa Imprimerie Lebrun Tirage 450 000 exemplaires

I ma ginai re aplomb design lucidi+ pevere

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