VLe Nouveau DépartV Revue trimestrielle d'annonce de l'évangile – Avril 2009 N°2
« Ô enfant de souffrance, sois patient; Dieu ne t’a pas oublié, dans sa prévoyance. » Charles Spurgeon
Toi et la souffrance. ..
Sommaire
Editorial p.2
Pourquoi ce magazine ? p.3
Il sèche nos larmes p.4 Abonnement p.4 Publicité VAL Radio p.5 Enrichi dans la souffrance p.6 Le froid et le chaud p.7 Ils ont parlés de la souffrance p.8 Les souffrances de Christ p.9
Le suicide p.10-11 Vous souffrez ? p.12-13 Publicité Connaître Dieu.Com p.14 Témoignage p.15-16 Et si vous étiez l'un de ces passants... p.17 Comme nous p.18 Pour recevoir le journal envoyez vos coordonnées en remplissant le coupon en page 3 ou viensaluiradio@yahoo.fr
Editorial Dans ce monde, nous avons beaucoup de souffrances et notre monde est souffrance. Souffrance dans la maladie, dans les soucis, l'angoisse, la peur,...et bien d'autres circonstances. Il nous faut savoir et nous voulons faire ressortir dans ce numéro celui qui peut répondre aux souffrances de l'homme car il les a lui-même vécues, il nous connaît et sait ce que nous souffrons. Il s'est fait homme et a souffert les mêmes choses que nous (Hébreux 2/17). Jésus peut répondre aux besoins et souffrances de notre société en dépression. Ces souffrances peuvent nous entraîner à des conséquences irrémédiables. C'est pour cela que nous abordons aussi le thème du suicide. Dieu peut arrêter et calmer ces souffrances, vos souffrances, tes souffrances. Par ces quelques articles, découvrez le témoignage et les exhortations de personnes ayant passé par la souffrance et secourues par Jésus. Bonne lecture ! Benjamin LAMOTTE 2
Pourquoi ce magazine ? Il y a deux ans est né un blog de ressources chrétiennes pour tous. Au bout d'un an, le problème de savoir quel public était visé et quel était le but de ce blog s'est fait connaître. Ainsi, d'un seul blog s'en est crée petit à petit une dizaine qui, chacun traite un sujet spécial (musique chrétienne, méditations, sites d'églises, la mission, ...). Deux forums se sont ajoutés à ce lot, un de discussion et un de chaine de prière. Parmi les différents blogs, il y a eu un blog proclamant l'Evangile s'appelant Viens à Lui. Partant de ce nom, une radio d'évangélisation sur Internet est né fin juin 2008 : Viens à Lui Radio – Découvrez l'Evangile gérée par trois personnes bénévolement pour faire connaître la Bonne Nouvelle de l'Evangile. Un mois plus tard est né son site : http://www.viensaluiradio.c.la En 5 mois, plus de 950 visiteurs sont passés écouter les émissions qui sont le mercredi et le dimanche. Radio de découverte et d'éveil à la foi le mercredi et d'édification pour les chrétiens le dimanche pour les chrétiens n'ayant pas de culte. Viens à Lui, à l'origine simple site s'est développé donnant une radio, mais aussi ce journal trimestriel Le Nouveau Départ qui se veut d'annoncer la Bonne Nouvelle qu'est l'Evangile. Prenez donc plaisir de suivre et de lire ces différents articles écrit par de grands hommes de Dieu comme de simples serviteurs mais fervents.
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Il sèche nos larmes Esaïe 25/8 Le Seigneur, l’Eternel, essuie les larmes de tous les visages La souffrance, c'est une larme qui coule sur la joue. Au début, c'est une grosse larme qui sort de l'oeil, un gros coup. Puis peu à peu, elle descend, on la sent jusqu'au bas de la joue, elle laisse des traces. Le coup fait mal et marque, et plus tard on ne le sent plus. Mais on sait que la larme est là et on connaît son parcours, on ne l'oublie pas. Jésus est venu non seulement pour enlever la larme que l'on ne sent plus mais pour sécher les larmes.
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e c n a r f f u o s a sl
n a d i Enrich
Un auteur chrétien évoquant ses contacts avec des croyants malades, déclare avoir été très impressionné d'en entendre plusieurs affirmer que leur maladie les avait enrichis. « En me parlant, dit-il, ils ont témoigné que leur vie intérieure avait été renouvelée, que leur confiance en Dieu s'était fortifiée et que même ils se sentaient plus libres ». Nous voudrions encourager chacun de nos lecteurs qui traversent de telles circonstances à faire l'expérience de ce renouveau, à connapitre d'une manière nouvelle son Seigneur, à apprécier davantage sa Parole et sa grâce. Pour être heureux et en paix, nous n'avons pas forcément besoin de la santé, même si nous la préférons grandement. Alors que les mois d'épreuve s'écoulent, le malade se révèle souvent plus paisible que les personnes en bonne santé. En acceptant sa vulnérabilité, il découvre les vrais fondements de sa foi et un nouvel horizon. En effet, dans la maladie, nous apprenons à placer sincèrement et concrètement notre confiance en Dieu. En nous abandonnant à son amour, nous expérimenterons une paix profonde, et même une joie authentique à travers la souffrance. Pensons à notre Sauveur qui a été l'homme de douleurs (Esaïe 53/3), mais qui pouvait louer le Père, alors même qu'il était méprisé et rejeté. La Bonne Semence 2005
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Le froid et le chaud La souffrance provient de l'état de désordre et de perversion dans lequel vit l'homme naturel, de même que la chaleur fait du mal aux habitants des contrées froides, tandis que le froid ne convient pas à ceux des pays chauds. Le froid et le chaud dépendent de la position respective de la terre et du soleil, et l'homme, selon l'usage qu'il fait de sa libre volonté, crée un état d'harmonie ou de désaccord avec Dieu. Les commandements de Dieu ont en vue la santé spirituelle et le vrai bonheur de la créature. Se rebeller contre eux, c'est rendre son âme malade, triste et languissante. Le Seigneur, plutôt que de supprimer les causes de ce désaccord et de cette hostilité, a préféré les transformer en quelque chose de meilleur. Il se sert des conditions pénibles de l'existence pour faire sentir au coeur de l'homme qu'il n'a pas été créé seulement pour cette terre, qui n'est qu'un pays étranger, mais qui le prépare à habiter la demeure éternelle. L'homme est ainsi constamment gardé dans la vigilance par la pression des afflictions de ce monde, de crainte que sa négligence et son coeur assoupi ne lui fassent oublier les réalités éternelles et qu'il ne soit anéanti en même temps que sa demeure terrestre. C'est encore afin que, dans la communion de son Créateur, délivré des maux et des souffrances de cette courte vie, l'homme puisse entrer pour toujours dans la joie et le bonheur parfaits du ciel. Sadou Sundar Singh
« Vous êtes sauvés par la foi. » Ephésiens 2:8 7
Ils ont parlé... de la souffrance - Il n'est parfois pas de plus grande preuve d'amour envers les souffrants, que le silence de la compassion Henri Fesquet Découvrez les dernières rubriques de la radio VAL Radio !
- Sur mon lit d'hopital, soudain sans yeux et sans mains, j'ai rencontré Jésus qui m'avait précédé dans la souffrance et qui m'attendait. Jacques Lebreton (Il avait perdu la vue et ses deux mains lors de l'explosion d'une grenade)
-Jésus n'est pas venu nous apporter une théorie de la souffrance, il est venu la remplir de sa présence. Paul Claudel - Le Christ n'a pas cherché à éviter la souffrance comme le font les hommes. Il ne l'a pas négligée, il ne s'est pas protégé contre elle, il l'a prise dans son coeur. Et il a pris les hommes souffrants, come ils sont, avec toute leur réalité. Romano Guardini - Jésus a révélé l'amour qui peut endurer la souffrance, qui préfère aimer même s'il faut souffrir plutôt que de ne pas souffrir et de ne pas aimer. 8 Louis Evely
Les souffrances de Christ « ...il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu’il soit mis à mort et qu’il ressuscite trois jours après. » Marc 8/31 « Ne fallait–il pas que le Christ endurât ces souffrances...? » Luc 24/26 Sans exprimer la moindre plainte, Jésus marche vers la croix, comme « une brebis muette devant ceux qui la tondent » (Esaïe 53/7). Il reste muet devant ce juge inique qui le condamne et le fait fouetter tout en proclamant son innocence. Les chefs du peuple, remplis de haine, exigent qu'il soit crucifié; son peuple insensé réclame sa mort, les soldats de la cohorte romaine le brutalisent et se moquent de lui. Il pourrait, d'une seule parole, les anéantir tous, mais il a devant lui le grand dessein de Dieu ; sauver l'homme perdu. Il sort de la ville sainte en portant sa croix, se laisse conduire au Calvaire. Il sait ce qui l'attend, la chose la plus terrible pour son âme sainte : être identifié avec le péché, et connaître l'abandon de son Dieu au moment même où il le glorifierait de la manière la plus excellente. Aux outrages des hommes, il répond par une prière : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font » (Luc 23/34). Il endure la croix et la honte (Hébreux 12/2). Et puis, quand tout est accompli, il baisse sa tête couronnée d'épines et remet à Dieu son esprit. Parfait dans son service, parfait dans son sacrifice, parfait dans son amour, il a glorifié son Dieu, il a sauvé les hommes. S'il veut que notre coeur l'aime Sans partage ni détour C'est qu'il est d'abord lui-même Immuable en son amour.
Vous voulez en savoir plus sur Dieu ? Découvrez-le sur... 9
Le suicide Clémence et Noémie ! Deux jeunes adolescentes et un drame commun… L’une avait 15 ans et l’autre 14, un soir d’hiver sur la côte d’Opale, au bord d’une falaise en face de l’Angleterre, elles ont choisi ensemble d’en finir avec la vie. Une des jeunes filles avait écrit sur son blog (Journal intime sur Internet) : "Personne m'a poussé au suicide. Je voulais juste quitter cette terre si vide. Qui pour moi n'avait plus de valeur". Elle dévoile le drame amoureux qui la mine depuis des semaines. "Quand je me couche, je l'ai dans le sang... J'ai honte de dire que je veux mourir. J'ai honte de dire que je veux partir. J'ai honte de moi, je ne mérite pas d'être là… Je souffre… Mais je ne devrais pas le dire. Je devrais me taire… Et mourir…" En France le suicide est plus meurtrier que les accidents de la route, plus de 12 000 décès par an et plus de 140 000 tentatives. Treize pour-cent des français ont sérieusement envisagé un jour de se suicider. Selon les estimations de l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS), en l'an 2000, à peu près 1 million de personnes se sont suicidées et 10 à 20 fois plus ont tenté de le faire à travers le monde. Il y a donc plus de morts par suicide que de morts provoquées par tous les conflits armés à travers le monde. Le suicide touche toutes les couches de la population, à tous les âges et dans toutes les classes sociales. Mais pourquoi ? Pourquoi dans cette génération y a t-il autant de suicides ? Une problématique incompréhensible pour beaucoup.
« Je devrais me taire … Et mourir ... »
La solitude, la déception, la frustration sont le lot de tous et de chacun à un moment ou un autre de la vie. Le suicide fait souvent suite à des situations spécifiques comme : mauvais traitements sexuels ou physiques, antécédents familiaux incluant le suicide ou la violence, ... 10
Le suicide (suite) ... mort d'un ami proche ou d'un membre de la famille, divorce ou séparation, fin d'une relation, échec scolaire, proximité d'examen, résultat d'examen, perte d'emploi, problèmes sur le lieu de travail, imminence d'une date butoir. (Les réactions varient, il n’est pas obligatoire que tout le monde pense au suicide face à ces situations). Pour les 15 - 24 ans qui tentent de se suicider, la mort est rarement souhaitée. Aussi paradoxal que cela puisse paraître le suicide dans la pensée d’un jeune peut être une tentative de s’en sortir. Un adolescent qui fait une tentative de suicide essaie d’attirer l’attention sur un problème qu’il ne peut plus gérer tout seul. Son cri doit être entendu avec la plus grande attention. Il doit être aidé et pris en considération. Ami, toi qui ne connais pas le Seigneur Jésus, qui pense que ta vie ne t’est plus d’aucune utilité, cris à Jésus, il te répondra ! Ma sœur, mon frère, il te semble être dans un tunnel si noir que tu te demandes si l’architecte à pris la peine de faire construire une sortie ! Ne perd pas courage, Dieu a un plan pour ta vie et un jour tu comprendras le pourquoi de ton épreuve. En attendant, ne reste pas seul. Confie toi a quelqu’un de confiance qui saura t’encourager, et pourra prier pour toi. Et quand l’avenir te semble sans espoir, alors souviens toi de tout ce que le Seigneur a déjà fait pour toi et avec Jérémie, tu pourras dire : " Voici ce que je veux repasser dans mon cœur, ce qui me donnera de l’espérance. Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisée, ses compassions ne sont pas a leur terme ; elles se renouvellent chaque matin. Oh ! Que ta fidélité est grande !"
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? z e r f f u Vous so Vous en avez assez des paroles lénifiantes que vos amis bien intentionnés, mais maladroits, vous prodiguent. La Bible apporte une réponse à vos problèmes, quels qu’ils soient. Les conséquences terrestres de nos erreurs Il arrive qu’une épreuve soit la conséquence d’une faute commise. « Ceux qui sèment le vent récoltent la tempête » Osée 8 v 7. L’alcoolisme, l’abus des drogues, la débauche (on pourra allonger la liste) ont en général des séquelles fâcheuses. Pourtant, même dans ce cas, il n’y à pas de quoi désespérer. Jésus a donné sa vie « en rançon pour plusieurs » Marc 10 v 45, il a subit le châtiment que nous avions mérité (Esaïe 53 v 5). Il offre son pardon à tous ceux qui se repentent et qui mettent leur confiance en lui. Quiconque écoute sa parole et croit en celui qui l’a envoyé « ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » Jean 5 v 24. Les conséquences terrestres de nos erreurs ne sont pas toujours abolies pour autant. Mais la certitude d’échapper au châtiment éternel nous permet d’envisager l’avenir en ayant le cœur en paix, et c’est l’essentiel. Souffrances injustes Peut-être souffrez-vous injustement, en butte à la méchanceté de ceux qui vous entourent, dans votre famille, parmi vos voisins, vos compagnons de travail. « Ne soyez pas surpris de la fournaise qui sévit parmi vous pour vous éprouver comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange » 1 Pierre 4 v 12. Le Christ, lui aussi a souffert, seule victime totalement innocente. Insulté, il n’a pas rendu l’insulte. Il nous a laissé un exemple, afin que nous suivions ses traces (1 Pierre 2 v 21 à 23). 12
Souffrir pour une bonne cause Parfois une expérience douloureuse est due à notre dévouement pour une bonne cause. Le pompier qui a des brulures pour avoir porté secourt aux victimes d’un incendie, le médecin contaminé par les malades qu’il soigne, sont dans ce cas. D’une manière générale, « tous eux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » 2 Timothée 3 v 12, plus ou moins. Cela est si vrai que le mot grec pour « témoin », marus, a fini par désigner celui qui souffre pour sa foi, souvent jusqu’à donner sa vie, le martyr. C’est le titre attribué dans le livre des Actes au diacre Etienne, lapidé par les adversaires de l’Evangile (Actes 22 v 20). Certes, seules les meurtrissures du Christ ont une valeur expiatoire, d’ailleurs pleinement suffisante et à laquelle rien ne peut être ajouté. Mais nos sacrifices ne sont pas inutiles. Ils peuvent toucher les cœurs et provoquer des décisions. Comme le disait Tertullien, le sang des chrétiens est une semence. Souffrance inexplicables Souvent nos épreuves sont complètement inexplicables. Job assaillait l’Eternel de questions. Il était incapable de trouver un motif plausible à sa détresse (Job 10 v 2 par ex.). Quand Dieu lui a répondu (Job 38 v 41), Job a été apaisé : « Voici : je suis trop peu de chose, dit-il. Je mets la main sur la bouche. J’ai parlé une fois, je ne répondrai plus, deux fois, j n’ajouterai rien » Job 40 v 4 à 5. Dans la main bienveillante de Dieu Quel que soit le motif pour lequel nous souffrons, nous sommes dans la main bienveillante de Dieu qui nous discipline pour nous faire participer à sa sainteté (Hébreux 12 v 10). Il se sert souvent des coups de l’adversité à cet effet. « L’homme est un apprenti, la souffrance est son maître » a dit Alfred de Musset. Le Seigneur nous conduit avec bonté sur les sentiers de ce monde, au milieu des vicissitudes et des afflictions, vers la cité céleste où il n’y aura plus de deuil, ni cri, ni douleur (Apocalypse 21 v 4), mais où Dieu sera tout en tous (1 Corinthiens 15 v 28). J.M NICOLE
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Témoignage de la grâce J’étais maniaco-dépressive et Dieu m’a guérie. J’ai 52 ans et je souffrais depuis 18 ans d’une psychose bi-polaire plus connue sous le nom de maniaco-dépression. C’est une maladie génétique enfouie en moi qui s’est révélée en 1989. J’ai fait ma première crise alors que j’avais tout pour être heureuse : un mari et quatre magnifiques enfants. Nous venions d’acheter une maison et suite au déménagement j’étais très fatiguée ; les enfants avaient alors 9, 8, 5 et 4 ans. Je fus admise à l’hôpital pendant 7 jours qui me parurent une éternité. J’étais interdite de visite et on me donnait des médicaments. Je n’oublierai jamais ce séjour où je fus séparée de mes enfants. En 1991, je refis un épisode maniaque qui se caractérisait par une énergie débordante ; je vivais le jour et la nuit, incapable de trouver le sommeil. Je fus admise à la clinique pour 5 semaines. Cette clinique allait devenir un peu comme ma deuxième maison car j’allais y retourner 12 fois jusqu’en 2005 et chaque fois pour un mois. Je me souviens de mon admission le 4 mars 1991. On me fit faire une cure de sommeil. A mon réveil, deux infirmières me donnèrent le bras pour m’aider à marcher. Je revois dans ma main les 19 médicaments que me donnait l’infirmière. A ma sortie, le psychiatre me déclara que j’avais une maladie grave, incurable et que je ferais certainement des rechutes car j’étais fortement atteinte. A l’époque, j’étais catholique pratiquante ; j’aimais Dieu. A l’annonce de cette nouvelle, une voix en moi me dit qu’un jour je guérirais et j’ai serré cette promesse dans mon cœur. Effectivement, malgré une prise de traitement régulière, je fis des rechutes en 1992 et 1993, mais moins fortes. Je ne fis plus de cure de sommeil. En septembre 1993, une chrétienne me parla de Jésus et je me convertis. Je demandai pardon à Dieu pour mes péchés. Dès lors la maladie fut moins difficile à supporter car j’avais trouvé à l’église une famille en Christ qui priait pour moi. Je lisais les psaumes pour me réconforter. Puis, persuadée que Dieu me guérirait, j’arrêtai de nombreuses fois le traitement croyant toujours que Dieu m’avait guérie. C’était toujours le même scénario : trois jours plus tard j’étais de nouveau en clinique. Le personnel médical m’était devenu familier et pour occuper mon temps je faisais de l’ergothérapie c’est à dire de petits travaux manuels. J’avais la chance d’avoir un pasteur qui me visitait à chaque séjour et venait prier avec moi 15
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A la sortie de clinique je tombais en dépression jusqu’à la crise suivante. Le 18 avril 1998 à 15h je criai à Dieu lui demandant de me guérir à l’instant de mes angoisses ou de me reprendre car j’avais le sentiment de ne pas être une bonne mère et je culpabilisais. Un miracle se produisit : Dieu sécha mes larmes et me délivra de mes angoisses. Le psychiatre constata que j’allais mieux et supprima les anxiolitiques et les antidépresseurs. La vie devint plus facile à vivre mais je n’étais toujours pas sage et retournai encore en clinique pour avoir arrêté le traitement. Mi septembre 2005, je suis sortie de clinique pour la dernière fois et là je me promis de ne plus arrêter le traitement et de m’abandonner à Dieu. Depuis, grâce à ma santé améliorée, le médecin a diminué le traitement de mois en mois jusqu’à un seul comprimé au coucher. J’obéissais au médecin. Le 2 février 2007, lors d’une réunion de prière Dieu m’a révélé qu’Il m’avait guérie complètement. Je fais confiance à Dieu pour l’arrêt complet du médicament. Depuis c’est le bonheur, la joie retrouvée ; j’ai l’impression d’avoir rajeuni de 18 ans. C’est un peu comme si on m’avait mise sur « pause » puis remise en marche. Je veux maintenant servir Dieu pleinement en proclamant sa toute puissance et son amour infini. Vous, qui avez cette maladie, ne perdez pas courage, accrochez-vous et mettez votre confiance en Dieu : Il veut vous guérir !
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Danièle
Et si vous étiez l'un de ces passants... Un jour, un jeune allemand de 17 ans arrive dans son ancien collège et tue 9 enfants, trois enseignantes et fait 2 autres blessés. En sortant, il tue un passant. La police est alertée. Le jeune prend la fuite. Poursuivi et rattrapé par la police, il s’arrête devant un centre de tri postal, tue deux passants et se suicide. C’était le 11 Mars 2009. Une histoire authentique qui n’est pas la première en son genre. Imaginez ces gens qui n’avaient rien demandé, allant peut être faire quelque course qui aurait surement pu être faite une autre fois. Imaginez aussi les enfants dans leur cadre d’éducation, plein de vie. Les familles de ces personnes s’inquiétant. La vie était là, en un instant, elle n’est plus. Et si vous étiez un de ces passants…
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Et si vous étiez l'un de ces passants... (suite) Votre vie, pleine de projets, d’attentes, d’amitiés, familiale… s’arrête là au bout d’une balle d’un inconnu devenu fou. Nous voyons la détresse qui transparait de ce jeune homme et l’on peut imaginer l’obscurité dans laquelle il devait être intérieurement. La vie sans Jésus n'est pas une vraie vie, elle est vide et le mal prend sa place. Et l’on est tous choqué, c’est normal. On compatit avec les familles mais cela ne ramènera pas les enfants décédés. D’ici quelques jours, on en reparlera déjà plus jusqu’au jour où dans un autre pays, on assistera au même phénomène. Et si vous étiez un des prochains passants d’une prochaine tuerie… Je ne vous le souhaite pas. Mais si cela vous arrivait, où iriez-vous ? Dans un trou, en enfer, êtes-vous sauvé ? Etes-vous prêt ? prêt à rencontrer Dieu ? Il a laissé l’homme libre de ses choix et l’homme a choisi dès l’origine de désobéir et donc en faisant le mal, laissant le péché entré dans son cœur. Ainsi, chacun d’entre nous est pêcheur et il doit faire face à des choix. Un choix est particulier et très important. Choisir la vie ou la mort. Dieu qui est juste, n’a pas voulu que tous les hommes meurent dans leur péché mais il a donné son fils Jésus, crucifié pour porter nos péchés. Il a subi la mort mais il est ressuscité, il a gagné sur la mort. C’est là ce qui fait toute sa gloire. Alors, le choix est soit de te dire que Dieu n’existe pas (et il te faut beaucoup de foi pour cela), soit d’accepter le pardon de Dieu te propose par son fils Jésus. La vie éternelle ou la mort éternelle ? Et si la mort vient te frapper comme pour ces passants, où iras-tu ? Choisis bien. Demande tout simplement à Dieu de te pardonner de tes péchés, acceptes-le dans ta vie et tu le verras agir, t’entourer de sa paix. Deutéronome 30:19 « J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et
la terre: j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. 17 Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité »
Hébreux 2 17 En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu’il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l’expiation des péchés du peuple ; 18 car, ayant été tenté lui– même dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés.
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