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L’Epicerie Nomad

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EL SOCARRAT

EL SOCARRAT

Elle a du caractère et du charme à revendre la nouvelle adresse de Jean Callens, à Ixelles. Mais au fait, est-ce un bar à vins où bien manger ou un resto bistronomique où bien boire ?

C’est surtout un voyage gourmand et sincère, initié par un chef décidément bien dans ses pompes, qui adore surprendre par des épices du bout du monde et des vins parfois inattendus.

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ÀIxelles, entre l’avenue Louise et le quartier de la Porte de Namur, pour vous situer, la bien nommée Epicerie Nomad se niche dans une ancienne épicerie asiatique gérée pendant 31 ans par Mongkhon Tangton, un homme passionné. Un beau jour, Jean Callens se pointe dans le quartier pour y saluer un ami, passe devant l’épicerie de Mongk, s’y attarde, et c’est le coup de foudre. « Il ne m’a fallu qu’une minute pour savoir que cet endroit serait parfait pour ma nouvelle aventure, mais je devais convaincre son propriétaire. Mongk est un concentré de gentillesse et de douceur, ce n’est pas une acquisition commerciale que j’ai négociée avec lui, mais la transmission d’un endroit rempli de souvenirs et qui l’a rendu heureux pendant une vie entière ». Cette épicerie, Jean l’a souhaitée à son image : chaleureuse, un brin nostalgique aussi. Un carrelage ancien, des luminaires d’époque, des comptoirs bars côté rue, une étagère qui appartenait à Mongk transformée en oenothèque… Tout fleure bon ce passé pas si lointain où l’on refaisait le monde entre amis autour d’un plat pas trop cher et d’un flacon découverte. Installez-vous.

L’Epicerie Nomad, c’est une nouvelle page qui se crée. Parce qu’une autre s’est refermée et pas n’importe laquelle ! Le Callens Café, vous l’aviez ouvert avec Olivier, votre frère, en 2004. Pourquoi l’avoir revendu à Serge Litvine en 2021 ? Le Callens Café devait être rénové. Et pas un peu. J’ai longtemps réfléchi à investir ou à revendre. Une opportunité s’est présentée à moi. Je l’ai saisie.

Callens Café est devenu le Lily’s Restaurant & Club, il vous plaît ? C’est une belle rénovation, un bon concept, Litvine tape juste et au bon moment, en répondant à une demande pour ce genre d’établissement.

Vous êtes le 4e d’une génération de restaurateurs bruxellois, la Famille Callens. Devenir chef, c’était plus qu’une vocation, une tradition ! Oui. Depuis tout petit, je vis dans les chambres froides et dans les caves à vins. (rire) Mes grands-parents et parents s’impatientaient de me voir terminer mes études pour que je travaille avec eux… Dans les grandes familles de la restauration, l’avenir du fils aîné était tout tracé : devenir chef de cuisine.

Pour autant, il n’y a pas le nom Callens accolé à votre nouveau projet ? Non. Car j’ai intégré dans l’aventure Sandrine, en cuisine, et Clément, en salle. Impliquer le personnel dans un projet voire dans l’actionnariat d’un resto, c’est une nouvelle manière d’envisager ce métier qui me convient parfaitement.

Contrairement au Callens Café, l’Epicerie Nomad se veut un resto de quartier à l’atmosphère intime… Aujourd’hui, l’addition dans une brasserie s’élève à 60 voire 100 euros le couvert ! Ce qui signifie que la restauration n’est plus accessible à tout le monde. Je rêvais d’un endroit plus petit, où je pourrais séduire avec une cuisine populaire et accessible. Et je suis tombé sous le charme de cette épicerie à taille humaine… www.epicerie-nomad.be

Il y a ce je-ne-sais-quoi de nostalgique qui se dégage de L’Epicerie Nomad. La nostalgie, ça vous parle ? Oui oui, je ne suis pas passéiste mais après 35 ans dans la restauration, j’avais envie de revenir à l’essentiel : un bon produit qu’on ne galvaude pas, une cuisson parfaite, une bonne sauce. Et susciter l’envie de goûter, de partager. Mes plats sont servis au 2/3 d’une assiette normale et les prix adaptés, évidemment. Rien ne vous oblige à prendre un plat et une entrée. Certains clients commandent trois entrées ou deux plats à partager, d’autres dégustent entre amis tous les plats présentés sur l’ardoise murale.

Epicerie… Nomad, la seule évocation de ce mot nous fait voyager. Que ce soit en Amérique du Sud, en Asie, en Indonésie, en Afrique noire, au Maghreb ou même en Europe, tous mes voyages m’ont influencé, même si j’avoue un faible pour la cuisine marocaine aux multiples saveurs. Même à Cuba où il n’y a pas de véritable gastronomie, j’ai appris quelque chose : à recentrer mon métier sur l’humain. L’indispensable en somme. Cela dit, j’aime toujours une bonne béarnaise, mais les saveurs du monde sont tellement riches. J’ai envie de continuer à voyager à travers la nourriture.

Fondues parmesan brocolis tomates séchées, brochettes de poulet au citron confit, bœuf au poivre de Penja, moutarde, fines herbes. Jean, on s’est régalée ! Merci. C’est du 100% maison, qui est fonction de mes envies et du marché. Et de belles rencontres. Ainsi le poivre de Penja, c’est un ami qui me l’a ramené du Cameroun. Mes hôtes en raffolent.

Difficile de ne pas la voir, l’oenothèque ! Quels bons flacons invite-t-elle à découvrir ? J’ai voulu une sélection en trois temps : des vins classiques de chez de Coninck, des flacons bios/nature proposés par Cinoco et de belles découvertes avec la Maison Peuch & Besse, notamment propriétaire récoltant du Château Gravet-Renaissance Saint-Emilion Grand Cru. Je vous le conseille avec une volaille ou une viande rouge.

Et si je souhaite juste venir vous saluer et prendre l’apéro ? Bienvenue ! D’autant que je viens de sortir la terrasse, orientée plein sud.

Deux adresses mythiques

LE RESTAURANT TYPIQUE DE L’OGENBLIK AU CŒUR DE BRUXELLES

LE RESTO BISTRO BELGE LE COMMERCIO A WATERLOO

RESTAURANT DE L’OGENBLIK

Galerie des Princes, 1 1000 Bruxelles

T : 02.5116151 www.ogenblik.be

LE COMMERCIO

Chaussée de Bruxelles 186 1410 Waterloo

T : 02 354 32 27 www.lecommercio.be

Pillows Grand Boutique Hotel Reylof

Le charme envoûtant d’un ancien hôtel particulier gantois

De hauts plafonds, des cloisons sculptées, des portes à frontons, un majestueux escalier en colimaçon, une vaste bibliothèque, des œuvres d’art originales sont autant d’éléments d’époque qui évoquent l’atmosphère classieuse et chaleureuse de l’ancienne demeure du poète et baron Olivier de Reylof, construite en 1724. Hyper central, le Pillows Grand Boutique Hotel Reylof se profile comme l’un de nos pied-à-terre favoris à Gand.

Les hôtels de la Collection Pillows Hotel sont situés aux Pays-Bas (Amsterdam notamment) et chez nous (Bruxelles et Gand) dans les centres-villes ou plus à l’écart, dans des endroits verdoyants. Chaque hôtel est différent mais tous peuvent se targuer d’avoir élu domicile dans des propriétés authentiques, hôtel de maître, ancien labo d’anatomie (si si), château du 13e, etc. A tout vous avouer, c’est la découverte enthousiaste du Pillows Hotel gantois qui a suscité notre intérêt pour l’adresse amsterdamoise. On vous en parle également dans ce numéro du Be Perfect.

Restons à Gand pour l’instant. A 500 mètres à peine du centre-ville, le Pillows Grand Boutique Hotel Reylof séduit d’emblée par une monumentale façade en grès. C’est celle d’un palais historique construit en 1724, jadis propriété de notre compatriote Olivier de Reylof qui passait son temps à y rédiger des poèmes. Par bonheur, la demeure a été classée monument historique et rénovée en 2018 en préservant le cachet authentique de son style Empire. Les espaces publics sont un véritable régal pour les yeux : vertigineux escalier en colimaçon, hauts plafonds, portes à frontons, parquets qui grincent, cheminées qui crépitent. L’atmosphère intimiste qui s’en dégage opère un charme délicieux auquel on a été particulièrement sensible.

Pour augmenter sa surface d’accueil, l’établissement a dû conjuguer ancien et modernité, notamment en ajoutant une nouvelle aile qui abrite de grandes chambres d’un confort impeccable, teintes chaudes, literie 5 étoiles et draps de lit en coton égyptien. Un jardin intérieur faisant office de trait d’union harmonieux entre les deux corps de bâtiment. Soyons honnêtes, au regard de l’aile historique (qui propose également des chambres et suites de luxe), la nouvelle partie manque un peu de charme, mais elle a le mérite d’offrir une belle vue sur son homologue, sur le jardin et sur une ancienne remise à calèche qui héberge le Spa Reylof. Piscine intérieure, sauna finlandais, et vaste gamme de massages et soins complétant l’offre.

Parmi les nombreux atouts de ce boutiquehôtel au luxe discret qui invite à prendre place au Living dès l’accueil, on épinglera un judicieux choix horeca, avec le LOF Café (et son comptoir de pâtisseries et autres gourmandises), The Living Bistro (cuisine simple et savoureuse) et le restaurant gastronomique LOF. Dans un cadre élégant qui ne s’encombre d’aucune fioriture, le chef Hannes Vandebotermet y propose une cuisine de saison, aux combinaisons audacieuses mais parfaitement maîtrisées, betterave vanille, huître moule madère, canard céleri ail noir sauce ponzu, pomme cire d’abeille prune, ou encore banane miso mûre, pour partager avec vous quelques indices d’un repas qui fut en tout point savoureux. L’été, la formule bistro (huitres, taco et burger revisités, notamment) s’ouvre sur le jardin. Quant à la soirée, elle débute ou se termine au bar à champagne et cocktails à l’étage, devant le feu ouvert crépitant, ou encore au jardin.

SAINT-GILLES - QUARTIER LOUISE - Dans une localisation centrale mais dans un quartier calme, dans un immeuble de standing datant de 1890, exceptionnel appartement contemporain, entièrement rénové par l’architecte Bruno Erpicum, +/- 330 m² + terrasses +/- 80 m². Grandes réceptions, cuisine hyper-équipée, 4 chambres en suite. Finitions luxueuses. 2 parkings. PEB D+

Où que le RAM 1500 TRX mène, la foule suit. Alors, gardez une longueur d’avance sur le peloton. Forgez votre propre chemin vers l’avant. Au volant du trx, avec son moteur v8 hemi de 6,2 litres suralimenté de 702 HP, vous serez toujours en tête.

Le RAM 1500 est considéré comme un véhicule utilitaire, pas de TMC, taxe annuelle = 150€ par an

Consommation de carburant urbain 23,5L/100km, extra-urbain 17,0L/100km, combinée 21,0L/100 KM. émission de co2 combinée : 506 G/KM. Classe d’efficacité : CO2 G.

Moteur : 6,2 litres V8 suralimenté

Max. Puissance : 702 HP (523kw) nm : 881 NM à 4.800 TR/min

*Toutes les mesures et tous les modèles présentés sont basés sur le type de modèle américain. Les voitures représentées sont basées sur les spécifications américaines. les spécifications de l’UE seront bientôt mises à jour.

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