2017 09 RALPH FR

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Septembre ‘17 - 64e année, n°3 - périodique trimestriel - P206948

R LPH Le magazine de la Mission Evangélique Belge

peut-on encore atteindre les jeunes ? p.4-5

Repères p.2 Lyssa Bode, notre Edith d’automne p.6 parler de jésus aux 6-12 ans p.7


editorial

Repères

Luc Salsac

Quand nous entendons les nouvelles à la radio ou à la télé, nous ne pouvons que conclure que le monde va mal. Des informations toutes plus tristes ou dramatiques les unes que les autres. Ces derniers mois, on nous a rapporté tous ces drames qui touchent les jeunes et les enfants. Un adolescent qui se suicide à cause d’un échec scolaire, d’autres qui mettent fin à leur vie parce qu’ils sont continuellement harcelés à l’école et sur les réseaux sociaux. Oui, notre jeunesse est en souffrance et en manque de repères. Il y a quelques années, à Herstal, des panneaux publicitaires montraient deux enfants sur un banc avec cette légende : « Ils ont besoin de repères. Et pourquoi pas l’Evangile ? » Cette campagne était menée par un organisme catholique. Le psaume 119, verset 9 dit : « Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier ? En se dirigeant d’après ta parole. » Oui, notre société a mis Dieu dehors et cette tendance gagne du terrain lorsque l’on voit la manière dont notre jeunesse cherche à exister, à vivre « pleinement », parfois en mettant sa vie en danger. Or, la Parole de Dieu est la seule qui puisse redonner sens à la vie car elle en est la source.

RALPh MAGAZINE

Mais il y a aussi une jeunesse qui veut transformer le monde, changer les choses. J’entends parfois, et c’est de plus en plus fréquent, des jeunes qui veulent que les choses bougent, qui rêvent de faire la différence. Certains le font, mais beaucoup restent juste avec leurs rêves. Peut-être sont-ils vite découragés par leurs aînés qui ont cessé de rêver… Je suis reconnaissant de voir les nombreuses initiatives mises sur pied dans nos différents milieux dans le but de toucher la nouvelle génération. Je me réjouis du travail que la MEB fait avec SportQuest et la Courte Echelle pour apporter la Bonne Nouvelle de Jésus aux jeunes et aux enfants, car c’est Lui et Lui seul qui peut transformer les vies et les rendre pertinentes pour ce monde. Je vous invite à découvrir tout cela à la lecture de ce numéro de RALPH. Prions pour ces efforts qui ont lieu tout au long de l’année, prions pour la jeunesse de nos églises afin qu’elle puisse être actrice du changement dans notre société, prions pour la jeunesse de nos quartiers afin qu’elle découvre la parole révolutionnaire de l’Evangile. Et par-dessus tout, aimons ces enfants et ces jeunes en perte de repères afin que, par la grâce de Dieu, nous puissions être des poteaux indicateurs vers le Repère, celui qui est le chemin, la vérité et la vie : Jésus.

fait référence à Ralph Norton. Ralph et son épouse Edith sont les fondateurs de la

Mission Evangélique Belge (1919). La MEB a pour vision d’apporter l’Evangile à tous les habitants de Belgique. Le présent magazine sert de

CO LOP H ON

pont entre vous, l’organisation et ses missionnaires.

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Editeur responsable Luc Salsac Equipe Eunice Parodi - Ciara Goossens Kathy Oost - Jan Willem Vink Bureau de dépôt : 3000 Leuven 1 Agrément : P206948 Numéro d’entreprise : 0410.278.623

Coordonnées Bd Lambermont, 158 1030 Bruxelles Tel: +32(0)2/241.30.15 Email: information@b-e-m.org Site web: www.meb.be Facebook: Belgian Evangelical Mission


Brêves

HGB Genk

HGB Leuven

La MEB est fière de vous présenter William et Lyssa Bode, notre nouveau couple de libraires à Genk. Originaires du Michigan (Etats-Unis), ils ont 4 enfants et sont grand-parents de (bientôt) 4 petits-enfants. Depuis juillet, William est libraire à plein temps et Lyssa à temps partiel. « Nous croyons que Dieu nous a appelés en Flandre. Lorsque nous avons vu ce ministère vacant à la MEB, nous n’avons pas hésité. C’est une occasion en or pour servir les églises du Limbourg et les encourager dans leur relation avec le Seigneur et entre elles. »

Marcel Cassier succède à Linda Smit-Adriaens en tant que libraire de Het Goede Boek Leuven. Natif de Izegem, il s’est installé à Leuven il y a près de 40 ans et est marié avec Willemien. Pendant un temps, il a été pasteur de l’église évangélique de Leuven. Marcel se dit très enthousiaste pour rejoindre la MEB : « HGB peut faire partie intégrante de la vie d’église. Nous pouvons aussi nous retrouver au magasin et parler de Lui. Dans un premier temps, je vais me focaliser sur le côté technique et administratif de la librairie. Linda continue son ministère comme bénévole. »

Projet Chapelle à Limauges Portés par notre désir de voir les chrétiens de Belgique approfondir leur relation avec Dieu et leurs frères et sœurs, la MEB lance le projet Chapelle au Camp de Limauges. Les derniers vestiges de l’Aile 58, construite en 1958, feront place à un lieu de recueillement qui offrira à tous nos utilisateurs la possibilité de se ressourcer en Dieu, seul ou entouré de quelques amis, pendant quelques minutes ou quelques heures, loin de l’agitation si caractéristique des camps. Les travaux commenceront dans le courant du premier semestre 2019 et leur coût s’élèvera entre 125 000 et 150 000 euros. Vous voulez participer à ce projet ? Tout don, mensuel ou ponctuel, est le bienvenu sur le compte IBAN BE83 0011 9169 5015 / BIC GEBABEBB Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à contacter la MEB : information@b-e-m.org

Erratum | Une erreur de traduction s’est glissée dans le RALPH du mois de juin 2017. Comme c’est le cas pour tous

les postes de la MEB, l’église de Hoogstraaten ne célèbre pas de baptêmes d’enfants. Nikiwe, Jo-Anne et Michaëlla ont en réalité été présentés à l’assemblée lors d’un culte de bénédiction. Veuillez nous excuser de la confusion qui a pu en résulter. RALPH | 3


L’Evangile peut-il encore atteindre la génération des médias sociaux ?

demandez à

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our les jeunes d’aujourd’hui, leur popularité sera définie par le nombre de likes et d’amis sur Facebook. Ils seront jugés sur base de leur apparence physique, « cool » ou pas ; ils devront se vendre pour sortir du lot, être écouté, être vu. Et que se passe-t-il alors lorsque l’on parle de Dieu ? Qu’en est-il de ceux qui ne rentrent pas tout à fait dans le moule ? Kenneth De Heyn, 25 ans, nous parle aujourd’hui de SportQuest, partenaire de la MEB.

Ces deux dernières années, Kenneth a été coordinateur de SportQuest Belgique, une organisation qui a pour vision de rassembler la jeunesse et l’Evangile par le biais de stages sportifs. Kenneth vit aujourd’hui en Afrique du Sud où il aide à lancer une nouvelle antenne SQ. Profitant d’un de ses séjours en Belgique, nous l’avons rencontré pour en apprendre davantage sur l’évangélisation parmi les jeunes. Il commence avec entrain : « Nous sommes une organisation qui travaille à partir d’églises partenaires. Notre vision est de les mettre en contact avec des jeunes. » Bien que beaucoup d’entre eux font du sport par loisir ou en compétition, l’on remarque que les jeunes chrétiens sont sous-représentés. Or, un mode de vie sain est une vertu importante aux yeux de leur génération. « Nous voulons nouer des relations avec les jeunes. Bien sûr, ils sont attirés par le sport, mais notre force, c’est l’ambiance de nos stages. Bon ou mauvais, ce n’est pas important. Nous nous intéressons à la personne, pas à son niveau sportif. » SportQuest veut leur faire découvrir Jésus dans leur vie, une RALPH | 4

image bien différente de l’idée qu’ils se font d’un Dieu lointain. « Les événements annoncés sur Facebook proposent trois choix : intéressés, participants ou peut-être. Parfois, 50 % cliqueront sur « intéressés », mais il n’y aura personne le jour-même. » Lorsque Kurt Maeyens rencontre le fondateur de SportQuest Ministries en 2000, il rêve que l’organisation vienne s’installer en Belgique. Aujourd’hui directeur MEB pour la Flandre et président de SportQuest Belgique, il a transmis les tâches quotidiennes à divers coordinateurs. Kenneth annonce : « A l’avenir, nous voulons créer un partenariat intensif avec la MEB. » Et les réseaux sociaux : un obstacle ou une chouette façon de toucher les jeunes ? En tout cas, SportQuest les a inté-


grés dans sa stratégie de communication. Kenneth explique : « On peut utiliser les médias sociaux, mais en restant équilibré. Le contact physique gagnera toujours face au virtuel. » Il regrette un manque de profondeur et d’engagement : « Les événements annoncés sur Facebook proposent trois choix : intéressés, participants ou peut-être. Parfois, 50 % cliquent sur « intéressés » et il n’y a personne le jour-même. » Et d’en conclure que, si les associations ont tout intérêt à utiliser les médias sociaux, ils doivent l’être en complément des rencontres IRL (in real life, « en vrai »). « Les jeunes font tout pour rester dans les clous. » Si devenir populaire est devenu le nouveau standard, Dieu est-il devenu une option à ajouter ? Quel est l’impact sur la jeunesse ? « On tombe dans le superficiel », continue Kenneth. « Le danger est de rester dans sa bulle. » Notre vision du monde est déjà tellement limitée, alors derrière un écran… « C’est difficile. Il s’agit d’un groupe cible à part entière. Les jeunes qui s’inscrivent à nos stages ne sont pas ceux qui passent en général des heures sur l’ordinateur. » Kenneth ne croit pas à l’évangélisation par l’unique biais des médias sociaux. A ses yeux, la pression sociale est le pire dommage infligé aux jeunes d’aujourd’hui qui doivent à tout prix, encore plus que ceux qui les ont précédés, appartenir à un groupe. « Ils font tout pour ne pas sortir des sentiers battus, pour ne pas être traités de marginaux. S’ils s’affichent croyants, ils sont à découvert. » Chez ceux qui ont fait le choix de suivre Jésus, on remarque la crainte des moqueries. « La peur est la plus grande arme de l’Ennemi. Elle peut nous paralyser entièrement. » Ainsi, SportQuest reste en contact avec eux tout au long de l’année. Pour atteindre les jeunes, faut-il préférer le sport ou les médias sociaux ? « Nous essayons d’élargir leur intérêt pour Jésus en leur parlant de ce qu’il a fait dans nos vies. » Lors d’un stage, tous les moniteurs partagent leur témoignage qui sera le point de départ de discussions en petits groupes. Mais ces dernières années, il faut composer avec le revers de la médaille. « Les jeunes nous placent sur un piédestal. Nous mettons tout en œuvre pour éviter le culte de la personnalité vis-à-vis des moniteurs. » Cet été, les témoignages

seront clairement liés à des récits bibliques, « afin que Christ passe au premier plan et que nos expériences personnelles ne soient que secondaires. » « En Europe, la Belgique est vue comme le cimetière des missionnaires. » Il semble parfois que les jeunes chrétiens voient la foi d’une autre façon que leurs aînés. Ils veulent suivre moins de règles, être plus libres. A leurs yeux, aller à l’église tous les dimanches n’est pas une nécessité. Qu’en pense Kenneth ? « Je ne crois pas que ce soit une bonne chose. Le message biblique est resté le même. Il est important d’aller à l’église et de rencontrer d’autres frères et sœurs. » Il l’a lui-même expérimenté à l’époque. Un jeune doit impérativement être nourri spirituellement : « Tant je n’avais pas d’église de référence, ma foi restait aride. Lorsque je me suis fixé quelque part, que j’ai commencé à prier et à écouter les messages en communauté, j’ai grandi. » SportQuest forme des responsables de jeunesse dans les églises locales afin d’assurer le suivi des jeunes chrétiens et d’encourager leur croissance spirituelle. En conclusion, nous demandons à Kenneth de nous décrire sa vision pour les dix prochaines années. Entrevoit-il un grand réveil parmi la jeunesse belge ou faudra-t-il encore faire preuve de patience ? « Je crois que la Belgique va de l’avant », répond-il avec enthousiasme. « Ces cinq dernières années, j’ai remarqué un intérêt qui ne faisait que s’accroître. Je vois une grande ouverture chez les jeunes. En Europe, on considère la Belgique comme « le cimetière des missionnaires » en raison de notre culture fermée. Je reste positif. Les organisations chrétiennes se redéfinissent et gagnent du terrain dans notre pays. C’est comme la MEB : d’ici dix ans, les champs seront blancs pour la moisson. » Les stages SportQuest ont eu lieu cet été à : Genk, Gent, Gentbrugge, Geraardsbergen, Herentals et dans les postes MEB de Denderleeuw et de Brakel. A long terme, nous aimerions également nous implanter en Wallonie.

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edith Lyssa Bode Le train est rempli d’étudiants tirant leurs valises, cela veut dire qu’on est vendredi ! J’en suis arrivée à cette conclusion sur les habitudes ferroviaires après d’innombrables navettes entre Bruxelles et Genk. Lorsque je montais à Bruxelles, gare du Nord ou Centrale, je tombais nez à nez avec des étudiants qui rentraient chez eux à Genk, plongés dans leurs livres ou en grande discussion avec leurs amis. D’autres nous rejoignaient à Louvain. Ainsi, j’en ai déduit qu’en Belgique, la famille est importante et proche. Lorsqu’ils descendaient du train, leurs parents attentionnés les attendaient pour les conduire sains et saufs jusqu’au cocon familial. Le week-end serait rempli de fêtes de famille, de soirées entre amis, de moments d’études. Le dimanche soir, ils seraient de retour dans le train, la valise pleine de vêtements propres en vue d’une nouvelle semaine. Ce rituel hebdomadaire est complètement différent de celui de l’étudiant de première année d’université lorsque j’habitais aux Etats-Unis. Mon université se trouvait à 15 heures de route de chez mes parents et, cette année-là, je n’ai réussi à rentrer à la maison qu’à Noël. J’admire la proximité physique et émotionnelle des familles belges. Mon constat est similaire en ce qui concerne les amitiés. Etant donné que beaucoup de Belges habitent dans la ville où ils ont toujours vécu (certains même dans la maison de leur enfance !), les relations sont plus profondes; elles peuvent durer pour la vie. Ce côté immuable est un concept tout nouveau pour moi qui en suis à mon vingt-troisième déménagement. La stabilité belge peut néanmoins frustrer les nouveaux venus comme nous, habitués aux idées tranchées et à l’action. Une décision qui aurait pris une semaine aux Etats-Unis prend un mois au Royaume-Uni (notre deuxième maison) et peut-être un an en Belgique. Dieu m’a appris à faire preuve de patience et à lever le pied pour apprécier un rythme plus lent – enfin, j’essaie ! Lorsque je parcours du regard mon nouvel appartement au-dessus de la librairie de la MEB à Genk, je me rends compte en voyant les meubles, les objets et les photos de famille que j’ai pu accumuler lors de nos aventures qu’il y en a autant que dans une famille belge. Lorsque je regarde par la fenêtre de mon salon, le ciel belge me fait parfois penser aux tableaux de René Magritte. Et je sais que le soleil, la lune et les étoiles que j’aperçois en Belgique sont les mêmes que celles que j’observais dans mon Michigan natal ou lorsque je vivais dans le nord de l’Angleterre. En fait, si l’on considère les choses dans leur ensemble, nous ne sommes finalement pas si différents. RALPH | 6


DÉBORAH ZANDER au service de la jeunesse

Dans notre dernier numéro, nous discutions café avec Geneviève. Place aujourd’hui à Déborah qui ne jure que par le thé. Si un être humain est composé à 65 % d’eau, autant dire que, dans son cas à elle, cette réserve doit contenir un sacré taux de théine ! www.la-courte-echelle.be

Bonjour, Déborah. Le service à la jeunesse, une constante dans ta vie ? Oui, on peut dire ça. Je suis co-coordinatrice pour La Courte Echelle, le département enfance de la MEB qui conçoit des kits d’animation et d’évangélisation visant à toucher les enfants non-chrétiens âgés de 6 à 12 ans. Je suis également institutrice primaire à Gembloux. A côté de mes deux jobs à temps partiel, je fais partie des responsables du groupe d’ados de mon église. Tes deux parents sont missionnaires à la MEB, tu étais déjà dans l’équipe de La Courte Echelle, pourquoi ne pas être restée bénévole ? J’ai besoin d’être redevable à quelqu’un, de faire partie d’une équipe et d’être en relation avec d’autres missionnaires. Ce cadre est nécessaire pour que je garde ma motivation. La Courte Echelle, c’est aussi plus qu’un passe-temps. Je veux consacrer ma vie au service de Dieu et, si je devais choisir entre mes deux emplois, le choix serait vite fait. J’aime la variété qu’offre ce ministère, la satisfaction de boucler un projet sur lequel on a travaillé toute l’année et la joie de me retrouver avec les enfants « sur le terrain » après un an en coulisses. Pourquoi rester institutrice, alors ? Je désire garder un pied dans le monde séculier. Je veux savoir ce que vivent les gens dans le monde du travail, partager des moments avec mes collègues qui ne connaissent pas le Seigneur et j’espère leur partager son amour. Je veux être une bénédiction pour mes petits élèves qui vivent sans Jésus.

La Courte Echelle, c’est l’évangélisation des enfants par le biais d’animations à thème. Es-tu toi-même le fruit de l’évangélisation parmi les enfants ? Je me suis convertie toute petite. Si personne n’évangélisait les enfants (hors ou dans l’église), ça ne serait pas arrivé ! Enfant, je suivais mes parents et je faisais partie des animés. Je me suis fait baptiser à 14 ans et j’aidais pendant les campagnes quand j’étais ado. Je suis ensuite passée par une période de trouble au niveau spirituel mais, lorsque Dieu est venu me rechercher, j’ai vraiment eu à cœur de brûler pour lui. Je suis partie un an à l’Institut Biblique de Genève pour me former et travailler mon caractère et j’ai aujourd’hui intégré La Courte Echelle à 100 %. Quelle est ta vision sur la manière d’atteindre la jeunesse en Belgique aujourd’hui ? Dans le cas des 6-12 ans, le public cible de La Courte Echelle, il faut beaucoup d’amour et de tact, mais sans avoir peur de dire la vérité : les enfants peuvent comprendre. Nous devons être des témoins d’amour et de joie, des modèles de confiance et de stabilité. Il faut aussi toujours tenir compte de leur famille ; un enfant ne vit jamais seul. Enfin, c’est toujours plus gai d’aller vers eux avec des outils ludiques et adaptés à leur âge. Mon expérience avec les 12-17 ans de notre église me montre que les adolescents ont aujourd’hui désespérément besoin de modèles de confiance ancrés dans la foi. Je sais à quel point cela peut changer leur vie. Je me réjouis de les voir grandir et changer.

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Une stratégie qui se met en place La MEB traverse une période de changements ! Comme vous avez pu le lire dans le dernier RALPH, nous travaillons depuis plusieurs mois à la mise en action d’un projet de nouvelle stratégie grâce au travail d’une équipe composée de missionnaires MEB et de personnes extérieures à la Mission. Notre souci est de déterminer comment notre organisation peut annoncer l’Evangile en Belgique de manière pertinente et contemporaine. D’ici peu, nous présenterons une proposition de reformulation de notre vision au Conseil national (le Conseil d’administration de la MEB), puis à tous les collaborateurs lors d’une journée spéciale. A la fin de l’année, la nouvelle stratégie sera approuvée lors d’une Assemblée générale extraordinaire. Pendant nos réunions, nous avons réfléchi sur des sujets tels que « Qu’est-ce que l’Eglise » ou « Implanter des églises ou former des disciples » et analysé diverses visions théologiques sur la mission au 21e siècle, notre raison sociale, notre regard sur la Belgique et les valeurs que nous estimions importantes pour l’œuvre missionnaire aujourd’hui.

planifier 100 projets missionnaires sur tout le territoire belge. Ceux-ci pourront avoir une portée tant nationale que locale. Voulez-vous prier pour nous dans les mois qui viennent ? Priez que Dieu manifeste clairement sa volonté et nous montre ses plans pour notre pays. Prions que, dans les prochaines années, de nombreux habitants de Belgique acceptent Jésus comme leur Seigneur et Sauveur. Voulez-vous participer à ce beau projet par un don spécial ? Nous remercions la fondation Opwekking pour son don généreux de 5000 € récoltés lors de sa dernière conférence. Néanmoins, notre objectif n’est pas encore atteint. Contribuerez-vous concrètement au renouveau de la MEB et aux préparatifs de notre centième anniversaire ? Vous trouverez aisément nos coordonnées bancaires au bas de cette page. Nous vous remercions d’avance pour votre soutien !

Un autre fer de lance de la MEB est le 100e anniversaire de la Mission en 2019. A cette occasion, nous voulons

Belgique

Mission Evangélique Belge IBAN: BE93 3100 5797 5067 BIC: BBRUBEBB

Suisse

Mission Evangélique Belge B-1030 Bruxelles CCP 40-14437-9


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