RALPH FR 06 2017

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Juin‘17 - 64e année, n°3 - périodique trimestriel - P206948

R LPH Le magazine de la Mission Evangélique Belge

innovation missionnaire p.4-5 la colonne edith p.6 Expressé, du nouveau à la MEB p.6-7


editorial

Rédigé à tour de rôle par : Kurt Maeyens

Dieu à l’œuvre

(Directeur MEB Flandre) et Luc Salsac (Directeur MEB Wallonie)

La MEB planche sur une nouvelle vision. C’est un moment

Comment pouvons-nous apporter l’Evangile à ceux qui nous

intense, pendant lequel nous voulons ne dépendre que de

entourent ?

Dieu alors que nous cherchons les moyens de toucher la Bel-

1) Il faut que l’Esprit de Dieu touche l’Eglise, la communauté

gique avec l’Evangile. Nous devons également faire quelques

des croyants. Ac 1:8 : « Mais vous recevrez une puissance

observations. Je remarque que, dans les églises, on se pose

lorsque le Saint-Esprit viendra sur vous, et vous serez mes

des questions sur l’évangélisation : comment devons-nous

témoins […] jusqu’aux extrémités de la terre. » Nous devons

évangéliser ? comment mieux communiquer vis-à-vis d’une

faire des pas de foi, oser aller dans le monde et devenir des

société qui ne connaît pas (encore) Jésus ? l’évangélisation

témoins authentiques. 2) Il faut trouver, dans la Parole de

est-elle encore pertinente face à l’irritation, l’incompréhen-

Dieu, des principes décrivant comment atteindre le monde.

sion et le refus de nos interlocuteurs ? L’église devient de

Mt 28:19 : « Allez et faites de toutes les nations des disciples.

plus en plus un endroit où se rassemblent ceux partagent des

» Notre mission principale est claire : faire des disciples et les

opinions similaires, où l’on peut parler et témoigner ouverte-

équiper pour qu’ils deviennent des témoins qui feront des

ment de sa foi, où l’on discute et l’on s’encourage. L’église est

disciples à leur tour. 3) Il faut que nous regardions ceux qui

devenue un refuge sûr. Et il n’y a rien de mal à ça, c’est com-

nous entourent avec le regard de Dieu. Mt 9 :36 : « A la vue

préhensible, mais… petit à petit, l’église s’affaire davantage

des foules, Jésus fut rempli de compassion pour elles. » Dieu

à son fonctionnement interne qu’à sa mission première, celle

a de la compassion pour un monde qui se perd. 4) L’évangé-

d’aller dans le monde. Elle ressemble à un château-fort où

lisation, ce n’est pas avant tout amener des gens à l’église,

l’on se sent en sécurité, protégé par les autres croyants, pas

mais amener l’Eglise et le Royaume de Dieu aux gens.

toujours accessible aux personnes en recherche. De temps

Ô Dieu, élargis notre champ de vision afin que nous te

en temps, on descend le pont-levis le temps d’une campagne

voyions à l’œuvre. Et vous, voulez-vous vous joindre à nos

d’évangélisation, mais on le relève aussitôt.

prières ?

RALPh MAGAZINE

fait référence à Ralph Norton. Ralph et son épouse Edith sont les fondateurs de la

Mission Evangélique Belge (1919). La MEB a pour vision d’apporter l’Evangile à tous les habitants de Belgique. Le présent magazine sert de

COLO PH ON

pont entre vous, l’organisation et ses missionnaires.

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Editeur responsable Luc Salsac Equipe Eunice Parodi - Ciara Goossens Kathy Oost - Jan Willem Vink Bureau de dépôt : 3000 Leuven 1 Agrément : P206948 Numéro d’entreprise : 0410.278.623

Coordonnées Bd Lambermont, 158 1030 Bruxelles Tel: +32(0)2/241.30.15 Email: information@b-e-m.org Site web: www.meb.be Facebook: Belgian Evangelical Mission


Brèves

De Roemer et Zander, 25 ans avec la MEB

Baptêmes d’enfants à Hoogstraten

Nouveau couple pastoral pour l’Eglise japonaise

Charles et Françoise de Roemer ont

Ces dernières années à Hoogstraten,

Yasushi et Masaki Kawakami viennent

quitté Enfield (nord de Londres) en

il y a toujours eu au moins un enfant

de reprendre le poste MEB japonais à

1992 pour la Belgique. Ils décrivent

par culte de baptême. La dernière

Bruxelles. De Nagano où ils étaient pas-

leur ministère comme une expérience

édition était exceptionnelle lorsque

teurs, ils ont atterri en Belgique avec

extraordinaire, avec ses hauts et ses

Nikiwe, Jo-Anne et Michaëlla se sont

leurs quatre chats : Tob, Caris, Faith et

bas. Eric et Anne ont quant à eux re-

fait baptiser. L’église compte environ

Shin. « Nous remercions la MEB de nous

joint la MEB il y a 26 ans.

80 membres, dont 50 présents le di-

assister dans notre ministère et nous ré-

Merci à vous pour votre dévouement

manche. « Quel encouragement de pou-

jouissons de travailler dans une organi-

et nous espérons profiter de vos ta-

voir dire que de plus en plus de jeunes

sation fondée sur la prière et l’entraide. »

lents pendant encore plusieurs an-

parents, une dizaine jusqu’à présent,

L’église japonaise de Bruxelles regroupe

nées.

trouvent le chemin de notre église », se

en ce moment dix adultes, mais le groupe

réjouit le pasteur Corneel Crezée.

va s’agrandir, vous verrez.

RALPH, le nouveau magazine de la MEB

Assemblée Générale 2017

Le vent de nouveauté qui souffle sur la MEB a également

Nous sommes reconnaissants pour notre assemblée

touché le département des relations publiques. Nous

générale annuelle. Non seulement tout s’est bien

vous présentons RALPH. Pour mieux vous tenir au cou-

passé, mais les rapports ont montré que Dieu était à

rant de ce qui se passe chez nous, nous avons décidé de

l’œuvre en Belgique. C’est vrai, il y a des épreuves et

doubler le nombre de pages en donnant la parole tant

des luttes, mais aussi des bénédictions. Point de vue

aux MEBiens qu’aux personnes de l’extérieur. Chaque

finances, ce n’est pas toujours facile, mais Dieu pour-

numéro comportera un éditorial, quelques brèves, un

voit. L’AG, c’est certes une obligation légale, pourtant

article de fond, une interview, la colonne Edith et encore

c’est également le moment où la fidélité divine se

bien d’autres choses. RALPH paraît tous les trois mois.

manifeste à tous.

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COMMENT METTRE EN PRATIQUE « ALLEZ ET FAITES DES DISCIPLES » DANS LE CONTEXTE BELGE ACTUEL ? FAUT-IL APPROCHER LES GENS AUTREMENT DANS NOTRE ANNONCE DE LA BONNE NOUVELLE ? CES QUESTIONS, LA MEB SE LES POSE ET, DANS CETTE OPTIQUE, A CRÉÉ LE COMITÉ STRATÉGIQUE. DANS CE NUMÉRO, TROIS MEMBRES DE L’ÉQUIPE NOUS PARLENT DE LEUR VISION D’UNE MISSION RENOUVELÉE. FILIP DE CAVEL EST COORDINATEUR POUR LA DÉNOMINATION

Qui dit société postchrétienne dit innovations missionnaires

FLAMANDE ECV, ERIC ZANDER EST IMPLANTEUR MEB ET NATHANAËL WINSTON EST IMPLANTEUR À BRUXELLES.

puissions expérimenter notre liberté Belges, la religion et la foi chrétienne ne sont plus une évidence. Le défi ne consiste pas à toucher une population anti-religion, mais bien un peuple sans religion. Les gens sont de plus en plus

Le FlamanD : Filip De Cavel

indifférents. Les allusions religieuses tendent à disparaître. Dans nos discussions, nous devons faire de notre

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en Jésus, notre Salut, sans nous laisser limiter par une méthode, une organisation ou un institut. Je rêve que davantage de personnes vivent cette liberté. Que nous sortions des murs de nos petites églises et que nous jetions un regard aux alentours, vers autrui, vers les autres chrétiens et leur ministère. Elargissons notre champ de vision et

Il est important de réfléchir à une vi-

mieux pour expliquer qui est Jésus.

sion missionnaire. Chaque génération

Des termes comme « apôtre » ou «

doit, pour elle-même, trouver la forme

Pâques » ne coulent pas de source.

qui conviendra le mieux. On part du

Les chrétiens doivent à nouveau dé-

principe « Allez et faites des disciples

finir ce en quoi ils croient, d’une ma-

» qu’on traduit dans une méthode de

nière différente de celle d’il y a 20 ans,

travail particulière. Et c’est là qu’ap-

Je suis responsable d’une communauté

lorsque notre foi était acceptable.

paraissent les différences. En fonction

chrétienne « alternative » à Gembloux.

La MEB a inclus dans son processus

du pays où vous vivez, de votre per-

Techniquement, je suis implanteur,

de réflexion des chrétiens de l’exté-

sonnalité, de l’église et de la généra-

mais en réalité j’ai utilisé l’implanta-

rieur, dont je fais partie. En tant que

tion dont vous êtes issu. Ce n’est pas

tion comme opportunité pour pouvoir

coordinateur chez ECV et enseignant,

simple parce qu’il y a énormément de

expérimenter librement d’autres ma-

je vois beaucoup de choses bouger en

facteurs à prendre en compte. C’est

nières de vivre l’Eglise aujourd’hui.

Flandre. Je pense pouvoir aider le co-

pourquoi des organisations comme la

La diversité de stratégies dans le tra-

mité stratégique à ne pas tourner en

MEB doivent continuer de réfléchir au

vail missionnaire est souvent perçue

rond dans la recherche d’une vision

contexte et à la mission d’aujourd’hui.

comme une richesse, mais la pratique

pour la MEB. J’ai également besoin

La sécularisation de la société belge

montre que toutes les approches ne

d’eux pour me tenir au courant de ce

me semble être le grand handicap du

sont pas pertinentes. Il est important

qui se passe dans notre pays et de voir

moment. Aux yeux de la plupart des

qu’une organisation ait une vision

ce qui marche. Mon rêve est que nous

missionnaire stratégique claire. D’un

nous verrons Dieu à l’œuvre.

Le Wallon : Eric Zander


côté, nos ressources et notre temps

stratégies contemporaines doivent

limités ne peuvent être gaspillés. De

être mises à l’épreuve.

l’autre, 99 % de la population belge

Notre

se perd sans connaître la bonne nou-

groupes de maison. Au départ, nous

toujours des résultats, peu importe la

voulions créer une église accueillante

méthode, la moisson est prête à être

pour tous ; aujourd’hui, nous nous réu-

rentrée, nous n’avons pas de temps à

nissons pour grandir dans notre vie de

perdre dans l’inefficacité. Il est temps

disciples. L’église naît spontanément.

de prendre conscience qu’il faut arrê-

Mon épouse Annette et moi-même

ter d’espérer que les fruits viendront

avons vécu un bouleversement dans

quand nous aurons plus de moyens,

notre vie d’implanteurs lorsque nous

plus de missionnaires ou plus d’argent.

avons lancé le centre socio-culturel Le

Il faut oser innover, pas parce que ce

Catalpa. Nous voulions mettre litté-

que nous faisons est mauvais, mais

La Belgique d’aujourd’hui n’est plus celle de nos aïeux, mais elle ouvre des opportunités fantastiques pour l’Evangile. Notre monde cherche une vraie bonne nouvelle. La combinaison de ce contexte sociétal favorable et de la réflexion stratégique ouverte de la MEB offre une conjoncture historique. Dieu est déjà à l’œuvre pour renouveler son Eglise et atteindre ce monde perdu. J’espère que le comité stratégique saisira ce moment. C’est un privilège pour moi d’en faire partie. Mon rêve n’est pas d’accoucher d’une grande

organisation

missionnaire,

mais d’initier un mouvement de communautés

chrétiennes

Bruxelles

l’Evangile. On a commencé avec des

persévérance produisent (presque)

au monde d’aujourd’hui.

à

s’adresse aux personnes ouvertes à

velle de Jésus. Et si la patience et la

pour être plus pertinent et adapté

communauté

ralement la Parole en pratique. Outre en Belgique. Ils ont quitté leur Cali-

l’annonce de l’Evangile, nous pouvons

fornie ensoleillée et ont été impliqués

aller au-devant des besoins spécifiques

avec la MEB pendant quarante ans.

de nos voisins. Nous investissons dans

Mes parents, George et Dora Winston,

la création de relations durables.

ont à leur tour participé à la vie de la

Dans deux ans, la MEB fêtera ses 100

Mission. Quand j’étais petit, elle faisait

ans et c’est bien de regarder le chemin

partie intégrante de mon univers.

déjà parcouru. Par le biais du comité

Avec le temps, la missiologie a ac-

stratégique, la Mission veut affermir

quis une portée très large et prend en

sa vision et renouveler ses forces. Les

compte d’autres disciplines comme

préjugés de la société postchrétienne

la sociologie et l’anthropologie. Elle

et la pensée humaniste constituent

commence avec cette question : com-

un défi de taille. Toutefois, l’Evangile

ment accomplir la Mission de Jésus se-

est puissance de Dieu. Jésus nous a

lon Ses méthodes ? Les évangiles et le

donné sa Parole et, par son Esprit,

livre des Actes regorgent d’indications

tout ce dont nous avons besoin pour

universelles et efficaces pour faire de

commencer un travail novateur en

toutes les nations des disciples. Les

Flandre, en Wallonie et à Bruxelles.

pertinentes

pour y faire des disciples de Jésus qui répandront autour d’eux ce qu’ils auront reçu. Ainsi, notre influence ira bien au-delà des frontières de notre pays.

(De gauche à droite : Filip, Nathanaël et Eric)

Le Bruxellois : Nathanaël Winston En 1920, mes grands-parents, John et Grace Winston, ont entendu les Norton parler de leur travail missionnaire RALPH | 5


edith

Ciara Goossens Petit rappel pour ceux qui viennent d’arriver : Ralph et Edith Norton, ce sont les fondateurs de la MEB (1919), l’organisation qui édite le magazine que vous tenez en main. Ceux qui me connaissent un peu le savent, j’ai un peu de féminisme dans le sang. Pourtant, c’est bien moi qui ai proposé « Ralph » lorsqu’il a été question de nommer ce nouveau magazine. Je suppose que quelques-uns d’entre vous en sont refroidis car, après tout, Ralph aurait-il pu lancer la Mission Evangélique Belge sans son épouse ? Pour ma part, j’ai découvert Edith en lisant son journal, Ralph Norton and the Belgian Gospel Mission, et je crois qu’une ode à son auteure s’impose. Edith Fox est née en Iowa en 1881. C’était une femme extraordinaire, une musicienne douée qui enseignait la musique et le chant. Pendant la Première Guerre mondiale, elle joua le rôle de mère pour les soldats lorsqu’ils étaient en permission, entretint avec eux une correspondance régulière et leur envoya des colis. La Reine des Belges la félicita pour son travail. Elle épaulait Ralph grâce à sa meilleure connaissance du français et assura l’œuvre en Europe pendant plusieurs mois tandis qu’il se trouvait aux Etats-Unis pour lever des fonds. Elle encouragea nombre d’hommes et de femmes lors de réunions d’évangélisation. Après le décès de son mari, elle resta co-directrice de la Mission. Edith était une femme de caractère, énergique et très intelligente. Elle écrivit son journal et autobiographie en hommage à son époux. Je ne pense pas qu’elle nous en aurait voulu d’avoir appelé ce magazine RALPH, je pense même qu’elle aurait fortement apprécié cela. Et parce qu’il serait ingrat de l’écarter, nous dédions cette colonne à toutes les Edith parmi nous. Un encart où les dames de la MEB pourront s’exprimer et, parfois, le prêter à leurs collègues masculins.

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du nouveau à la meb « Avant j’étais pressée, maintenant je suis une ex-pressée. » Ancienne photographe et prof de langues, Geneviève est missionnaire MEB depuis 2002. D’abord chargée de relations publiques, elle rejoint ensuite l’équipe d’implantation à Binche. En 2013, sa course s’arrête : burn-out. En travaillant sur divers aspects de sa personnalité, Dieu confirmera le projet de café qu’elle ne cesse de remettre entre Ses mains depuis 10 ans. Rencontre avec ce petit bout de femme, énergique juste ce qu’il faut.

Un café, Gene ?

connaissent pas encore Jésus. Il existe un fossé énorme entre

Oui, merci. Double espresso noir, sans lait ni sucre. Avec une

nos églises et la société d’aujourd’hui et je crois que notre café

touche de noisette, si tu as.

peut relier ces deux réalités. Or, si nous noyons nos interlocuteurs d’allusions à l’Evangile dans les cinq premières minutes,

Expressé, c’est quoi ?

nous courons le risque de les faire fuir et que chacun en res-

Expressé, c’est un endroit à part au centre-ville de Gosselies

sorte frustré. Je crois qu’il y a place pour ce genre d’évangéli-

qui exhalera le parfum de Christ. En fait, lorsque j’essayais

sation, mais pas dans le cadre d’Expressé. Pour créer des re-

d’inviter mes amis non-chrétiens à l’église, je me rendais

lations durables, nous voulons assaisonner nos conversations

compte que je leur en demandais trop. Se retrouver dans un

de sel. On ne met pas un kilo de sel sur un gramme de viande.

café pour discuter, c’est une chouette alternative. Je crois que le don d’évangéliste se vit de diverses manières : certains choi-

Comment puis-je aider ce projet ?

sissent la confrontation directe, même avec de parfaits incon-

Tout soutien financier peut se faire par le biais de la MEB ou

nus, tandis que d’autres, dont moi, préfèrent entretenir des

via la page www.expresse.org/crowdfunding qui propose plu-

relations au travers desquelles ils montreront, avec le temps,

sieurs contreparties en fonction du montant de vos dons. Je

comment ils vivent leur foi. Je pense que, parmi les personnes

serai entourée d’une équipe de bénévoles et je prie que Dieu

qui fréquentent les cafés vendant de l’alcool, beaucoup sont

nous envoie au moins un missionnaire à temps plein. Si vous

en quête d’une oreille attentive. Ils la trouveront chez Expres-

voulez rejoindre l’équipe, discutons-en et voyons si la vision

sé, car notre but premier est d’aller à la rencontre de l’Autre.

colle. Selon vos talents, nous pourrons éventuellement ouvrir une activité. Même venir boire des cafés et décocher des sou-

Pendant mon burn-out, j’ai compris la nécessité de me re-

rires, c’est participer à la vision d’Expressé.

trouver face à moi-même et je veux offrir à tous ceux qui en ont besoin la « bulle » dans laquelle ils pourront venir souf-

Et enfin, que nous recommandes-tu sur ta carte ?

fler. Expressé sera également l’endroit où l’on pourra stimuler

Les cafés Chorti, issus du commerce équitable et qui font donc

sa créativité par le biais de diverses activités artistiques, lu-

du bien aussi de l’autre côté de la planète, et les traditionnels

diques ou culturelles.

Cappuccino, Macchiato et Americano. Nos smoothies vitaminés, garants d’une santé au top, notre assortiment de thés ori-

Un café chrétien, ça n’a rien de nouveau. On avait déjà les coffee bars dans les années 80. Je n’ai pas connu les coffee bars de l’époque. Expressé ne sera pas un endroit où nous viendrons bousculer ceux qui ne

ginaux ou encore notre bar à soupe. www.expresse.org >> retrouvez l’interview intégrale sur www.meb.be

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Principes, vision et finances

OPPORTUNITÉS DE MINISTÈRES Expressé, un café en Belgique francophone

Nous sommes avant tout une « mis-

• temps plein ou partiel

sion qui vit par la foi », c’est-

• une passion pour partager la Bonne Nouvelle via

à-dire que notre travail dépend

une attitude de service et une oreille attentive

des dons de personnes qui désirent nous

• travail varié garanti

soutenir financièrement et dans la prière. La MEB ne dépense pas l’argent qu’elle n’a pas. Cette manière de faire nous permet de conserver depuis des années une gestion financière saine.

Gestionnaire de projets missionnaires Manager Marketing / Collecte de Fonds

Une organisation visionnaire

Comptable

Vision et finances ressemblent parfois à deux opposés. Dans sa longue histoire, la MEB a connu de nombreux moments où Dieu donnait une vision et la confirmait avec les finances adéquates. Ou encore

PLUS D’INFORMATIONS SUR

d’autres où tout ne semblait se réveiller qu’une fois le projet lancé.

CES POSTES ET D’AUTRES : WWW.MEB.BE OU +32 (0)2 / 241 30 15

Au carrefour de la vision et des principes La MEB se trouve dans une phase de vie dans laquelle nous savons que nous devons changer. Je pense aux projets comme Expressé, mais aussi au centième anniversaire de la Mission que nous célébrerons en 2019, à l’issue de 100 projets missionnaires. Nous ne pouvons rester une mission qui vit par la foi que si un groupe de personnes nous soutiennent fidèlement en prière et financièrement. Actuellement, nous sommes à la recherche de 250 personnes qui soutiendront notre travail à raison de 100 euros, par le biais d’un don ponctuel ou étalé sur plusieurs mois. Envoyez votre don spécial avec la mention « MEB/100 ans »

nous soutenir Belgique

Suisse

IBAN: BE93 3100 5797 5067 BIC: BBRUBEBB

CCP 40-14437-9


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