Juin - Août 2020
Périodique trimestriel - 67e année, n°2 P206948
R LPH Carnets de route
Drôle d’époque ! | p.2 Retour à la vie normale
| p.6
le nouveau nom de HGB & LBL | p.8 CONFINES, MAIS PAS INACTIFs | p.9
| EDITORIAL
Drôle d’époque ! Kurt Maeyens Directeur Ressources Humaines
Nous sommes certainement plusieurs à l’avoir pensé. Ne sortir que pour le strict nécessaire, comme aller chez le docteur ou faire ses courses. Ne pas pouvoir rencontrer ses frères et sœurs en chair et en os, garder contact avec nos amis et nos familles par WhatsApp, Messenger, ZOOM et autres plateformes en ligne. Drôle d’époque. Mais au centre de tous ces bouleversements, on retrouve une constante : Dieu est fidèle. Il ne change pas. 1 Il bâtit son royaume ! Même si nous restons confinés dans nos maisons, le témoignage s’échappe. Dieu nous a donné de magnifiques occasions de répandre sa lumière. Notre famille a fait savoir aux habitants de notre quartier que nous étions à leur disposition pour faire les courses ou être à leur écoute au téléphone. Nous avons créé des liens en sortant tous applaudir les soignants. Un petit garçon fêtait son anniversaire. En cadeau, nous avons déposé dans sa boite aux lettres une BD sur Jésus. Nos enfants aussi ont pu voir que le témoignage n’est pas lié à un lieu ou à un moment. 2 A Pâques, notre fille s’est enregistrée en dansant et a partagé la
vidéo à sa prof de danse, qui l’a beaucoup apprécié. Notre fils, qui joue de la guitare pendant les cultes en ligne de notre communauté, a partagé l’enregistrement du culte à son prof de guitare. Cela a donné lieu à une bonne discussion avec un ami non croyant sur WhatsApp. Plusieurs initiatives ont vu le jour auprès des collaborateurs VIANOVA. Nous nous retrouvons tous les vendredis à 16 heures pour partager une tasse de café sur ZOOM. Pendant ce temps, nous nous encourageons mutuellement autour d’un thème précis et partageons nos sujets de prière. Le lundi, nous nous retrouvons pour un temps de prière sur ZOOM. La vie a continué au sein de nos communautés locales : quelques-unes commençaient chaque journée en prière, dans d’autres les liens entre les membres d’un groupe 3D se sont renforcés, plusieurs cultes live ont donné l’occasion à plusieurs de s’impliquer et de servir la communauté. 3 Drôle d’époque. Tout le monde est confiné, mais Dieu n’interrompt pas son plan pour l’humanité. 4 Il bâtit son Royaume et nous appelle à participer ! Nous servons un Dieu extraordinaire !
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? Questions ? & réponses ? A Q F ? A Q ? A ?F Q ? A ? F ? Q? A? F?
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COMMENT VIVRE L’INTÉGRATION PENDANT LE CONFINEMENT ?
INTÉGRATION ? LA BIBLE NE MET-ELLE PAS EN GARDE CONTRE LES DANGERS DU MONDE ?
Nos valeurs-clé sont étroitement liées à l’interaction et au contact avec l’autre. Par définition, il faut être plusieurs pour vivre l’intégration, la communauté, la participation et le cheminement.
Les collaborateurs VIANOVA choisissent d’intégrer intentionnellement le monde qui nous entoure et d’y refléter Jésus. Notre objectif n’est pas d’« attirer » des gens à l’église, mais de leur apporter l’Evangile là où ils se trouvent, de la manière qui leur convient le mieux en fonction de leur culture et de leur vécu. C’est également là que nous voulons façonner des disciples et les rassembler en de nouvelles communautés.
Malgré la distanciation sociale, nous avons remarqué de belles initiatives au sein de VIANOVA, qui répondent tout à fait à nos valeurs. Tout ce que nous apprenons aujourd’hui pourra probablement nous servir à l’avenir. Dieu fait tout à merveille ! Dans le dernier article de ce numéro « Confinés, mais pas inactifs » (en page 10), nous avons donné la parole à plusieurs de nos collègues. Allez vite lire leur petit témoignage.
Intégration ???
Laissons la parole à Kurt Maeyens, Directeur des Ressources humaines : « Pendant des années, j’ai laissé un mensonge diriger ma vie. J’avais peur du monde pécheur et des tentations qui s’y cachaient et je croyais que je devais à tout prix m’en écarter. Un jour, j’ai compris que mes craintes étaient infondées, car Celui qui vivait dans mon cœur était plus fort que le monde. La Bible nous dit en 1 Jean 4.4 : « Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. » J’ai alors confessé avoir laissé passer plusieurs occasions en choisissant de rester à l’écart. J’ai rejeté ce mensonge. L’appel du monde n’est pas plus grand que l’appel du Dieu qui vit en moi !
Dieu veut nous utiliser pour refléter Jésus là où Il nous a placés : dans notre ville, notre quartier, notre rue. Dieu désire que nos vies reflètent Christ dans un monde qui se perd ! Osons nous poser la question : notre appréhension du monde surpasse-t-elle notre amour pour Christ et pour nos contemporains ? Nous ne sommes pas du monde, mais nous vivons dans ce monde, comme ce fut le cas de Jésus. Nous sommes appelés à être sel et lumière. »
Avez-vous des questions? Des remarques? Nous écrirons cette section avec vous , votre contribution est donc très précieuse !
ralph@vianova.be
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| BRÈVES
Samuël M.
Manasse D.
STAGE ET CORONA Tous deux étudiants à l’ETF, Samuël (20 ans) et Manasse (22 ans) sont en stage avec VIANOVA depuis quelques semaines. Samuël avait pour objectif de soutenir la communauté de Hannut et de s’intégrer dans la société ; Manasse devait rejoindre l’équipe du nouveau projet VIANOVA à Saint-Trond et donner un coup de main dans le fonctionnement général de notre organisation. Et puis le coronavirus a tout chamboulé et leur stage a pris une drôle de tournure lorsque nos stagiaires n’ont plus pu accomplir les tâches qui leur avait été confiées. « C’est dommage que notre stage se déroule de cette manière, mais il faut reconnaître que la situation offre aussi pas mal de possibilités. Tout va un peu moins vite, ce qui nous laisse le temps de réfléchir. Nous sommes encouragés à lancer de nouvelles initiatives. Avec Sa-
Les clubs mensuels sont annulés jusque fin juin, mais le travail de La Courte Echelle continue. Pendant le confinement, l’équipe a pris le temps de travailler sur les dossiers d’animation et même d’en remettre un au goût du jour. Si les chances d’organiser nos programmes d’été
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muël et un autre ami, nous avons commencé un groupe de prière virtuel. Nous prions tous les jours ensemble, sauf le weekend », explique Manasse. Samuël a spontanément décidé de s’intégrer localement. Il a écrit des lettres et des petites cartes aux voisins en leur proposant son aide. « Je trouve ça bien de réléchir à la façon dont je peux me rendre utile, et d’imaginer de nouvelles initiatives qui auraient du sens pour les autres », nous rapporte-t-il. C’est lui qui a eu l’idée de la Pause Café VIANOVA qui rassemble, tous les vendredis, les collaborateurs VIANOVA en toute convivialité. * Cet article a été rédigé au cours des deux premières semaines du confinelement. Nos stagiaires ont bien sûr fait plein d’autres choses, réalisables à distance, depuis la maison.
en juillet sont quasi inexistantes, nous espérons toutefois pouvoir offrir de belles aventures aux enfants dès le mois d’août – nous trouverons un moyen. Prions que toutes ces annulations ne portent pas préjudice aux relations développées avec les enfants et leurs familles.
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En raison de la pandémie COVID-19, Expressé a été fermé jusqu’au 10 juin 2020. Priez pour toutes les relations qui s’y sont créées. Nous avons gardé contact avec quelques personnes, agrandi notre réseau par d’autres biais pendant le confinement, mais nous avons hâte de retrouver ces clients qui nous sont chers.
Priez également pour que Dieu envoie un collaborateur à temps plein, ainsi que plusieurs jeunes bénévoles. Enfin, n’hésitez pas soutenir financièrement Expressé en faisant un don pour nous permettre de rembourser les travaux de rénovation.
PIETERJAN & FEBE Depuis quelques années, Pieterjan et Febe B. ont le désir de lancer une communauté. « Lorsque VIANOVA a présenté sa nouvelle vision, elle a tout de suite fait écho à la nôtre. Nous croyons en la force du travail d’équipe et nous avons donc contacté VIANOVA. Après quelques rencontres, nous avons décidé de collaborer », expliquent-ils. Depuis début mai, Pieterjan et Febe ont officiellement rejoint le personnel de VIANOVA.
Nous espérons que cette situation se termine bientôt afin que nous puissions mieux connaître notre ville et ses habitants », nous confient Pieterjan et Febe.
L’été dernier, ce jeune couple a quitté Bruxelles pour Tielt pour une raison précise. « En étudiant la répartition géographique des églises en Flandre, nous avons remarqué plusieurs zones « vides ». Tielt étant au centre de l’une d’entre elles, il nous a semblé que ce serait l’endroit idéal pour s’y installer et commencer une communauté. » Febe travaille pour la ville de Tielt et Pieterjan est professeur de religion protestante en secondaire. « Nous devions rencontrer quelques chrétiens qui habitent à Tielt mais, à cause du COVID-19, nous avons dû annuler. Comme nous ne nous connaissons pas encore, il est très compliqué de construire une relation en ligne.
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Retour à la vie normale Quand pourra-t-on retourner à la vie normale ? C’est la question à un million d’euros de ce déconfinement progressif. Certains avancent même qu’il n’y aura plus jamais de vie normale, comme avant. Quoi qu’il en soit, il y aura un avant et un après ce premier confinement de notre histoire moderne. Cette pandémie cause tellement de stress, de souffrance et de mort. Jamais un virus n’a impacté autant l’ensemble de la population, pas dans nos mémoires. Le confinement imposé par nos gouvernements nous a d’ailleurs assuré de tous nous sentir directement concernés. Toutes nos vies ont basculé dans un monde parallèle, moins bruyant, moins encombré, moins mouvementé, moins pollué, moins accaparé par nos obsessions consuméristes, où on doit manger ce qu’on a cuisiné soi-même, où le temps semble s’être allongé et l’espace rétréci, où l’agenda s’est allégé et le calendrier des semaines à venir reste en suspens. Et puis la solitude... plus forte encore pour les isolés, et un poids pour ceux doivent supporter une vie sociale enfermée dans le cluster du foyer. Et la frénésie... pour ceux qui doivent jongler avec des enfants surexcités, les tâches domestiques et le télétravail. Tout à coup, la vie normale s’est arrêtée pour un virus microscopique. La Bible nous raconte l’histoire d’un homme confiné, bien plus que nous encore. Sa vie aussi était lancée à la poursuite de ses envies, centrée sur lui-même, son droit à s’occuper de lui-même, pour lui-même, et pas des autres, surtout pas de ceux qui ne le méritaient pas. Soudain, Dieu a bouleversé le monde autour de lui et le voilà confiné dans l’espace extrêmement réduit des entrailles d’un « grand poisson ». L’agenda nettement allégé et le calendrier des prochaines semaines en suspens... Comment réagir ? Râler parce que le gouvernement (ou Dieu) aurait pu prévoir, laisser son esprit (faute de ses jambes) courir dans tous les sens et faire des projets hypothétiques pour le retour à la normale, faire du bruit dans sa tête... ou faire silence et réfléchir ? Et puis revenir à l’essentiel, prendre du temps avec Dieu, pour faire le point et s’humilier, et remettre les bonnes priorités.
« Je me suis souvenu de toi, ô Éternel, et ma prière est parvenue jusqu’à toi... Quant à moi, je t’offrirai des sacrifices avec un cri de reconnaissance, j’accomplirai les vœux que j’ai faits. » 1 Un autre encore, confiné avec des cochons après avoir précipité sa vie à toute vitesse dans ses passions égoïstes. Pour lui aussi, le même choix : s’accrocher à ses droits à s’occuper de lui-même ou saisir l’opportunité divine pour faire le point humblement, se repentir et revoir ses priorités ? « Alors, il se mit à réfléchir sur lui-même... J’ai péché... Je vais me mettre en route... » 2 Qu’allons-nous faire de ce confinement ? L’accueillir comme une opportunité divine ou le rejeter ? Allons-nous nous rebeller contre les autorités et leurs règles illogiques qui ne respectent pas nos droits et continuer d’alimenter notre soif de consommer, en streaming, en achat en ligne, en drive-in, ou en nous ruant dans les premiers magasins ouverts ? Ou bien allons-nous saisir l’occasion pour faire le point humblement et revoir nos priorités ? Va-t-on envisager une autre normalité de vie, sur la lancée de ces superbes élans de solidarité qui se sont développés, vers les autres, pour les autres, même ceux qui ne le méritent pas ? Va-t-on réapprendre à chérir chaque relation personnelle et en prendre soin en y consacrant plus de temps et d’amour ? Vais-je laisser la place à Dieu dans ma nouvelle normalité pour entendre Sa voix ? Vais-je revoir humblement mes priorités pour Lui et pour les autres ? Et en Église, va-t-on se ruer de nouveau dans nos programmes et nos activités ou chercher une nouvelle normalité ? Dieu veut nous parler, réorienter nos vies, vers Lui et vers les autres, en famille de Dieu et vers les plus faibles. Souvenons-nous de Celui qui s’est laissé confiner pour nous dans la mort pour nous libérer de l’esclavage de nos passions et de notre égoïsme. Celui qui nous déconfine avec Lui hors de la tombe pour nous permettre de vivre une nouvelle normalité avec Lui, pour Lui et pour les autres. Alors, prêts pour un retour à la vie normale ? 1
Eric Zander
Jon. 2:8, 10- 2 Lc 15:15ss.
EDITH
Confinement et maternité amplifiée
Eunice Parodi Relations Publiques VIANOVA
Je n’ai pas rejoint de groupe de bénévolat dans ma commune, je n’ai pas fait de courses pour mes voisins âgés, je n’ai pas cousu de masques à la chaîne. Je n’ai pas visionné de culte en ligne, je n’ai pas lu de livres d’édification chrétienne, je n’ai pas suivi de cours de théologie à distance. Dans un sens, j’ai beaucoup prié… pour mes défauts de caractère et la direction de Dieu dans cette nouvelle normalité. J’ai supervisé la scolarité de trois enfants âgés de 7 à 3 ans, tout en jetant un coup d’œil distrait à notre bébé de 18 mois en pleine découverte de la vie. J’ai été prof de musique, coach sportif, créatrice de chasse aux trésors. Avec mon mari, on s’est relayé pour aborder les choses différemment. Les enfants ont fait tellement de bricolages qu’on ne sait plus où les mettre. On a écrit aux membres de notre famille, à quelques mamans de l’école, à l’équipe enseignante par SMS, email et même par courrier postal ! Il y a eu des bons et des mauvais jours. Ceux où nous avons planté des fleurs et construit des cabanes tous ensemble et ceux où j’ai souhaité avoir un plus grand jardin pour nos quatre enfants, ou au moins une pelouse un peu moins abîmée. Ceux où j’ai abattu une masse de travail et ceux, plus nombreux, où je n’ai pas réussi à être proactive pendant mes après-midis de télétravail et où j’ai culpabilisé – moi-même et ceux qui m’entouraient. Les fois où le simple fait d’avoir joué ou entendu de la musique me donnait l’impression de pouvoir tout surmonter, et les journées où les émotions faisaient du yoyo. J’ai pleuré, j’ai rigolé, j’ai crié, j’ai partagé un regard complice, j’ai puni, j’ai cajolé, je me suis enfermée dans un silence de plomb. La Bible était toujours à portée de main, les réunions virtuelles de notre communauté quasi-quotidiennes. Pendant ces temps de partage et de prière, mon esprit était parfois ailleurs ou abattu, mais c’est aussi ça la communauté. Être entourée de frères et sœurs qui veulent notre bien, aussi quand nous restons silencieux. Avec les filles de mon groupe 3D, nous avons grandi spirituellement, même lorsque, pour ma part, j’avais l’impression que je ne retrouverais jamais de stabilité émotionnelle. A l’heure actuelle, personne ne peut prédire les conséquences de la pandémie COVID-19 sur notre société. Ce que je sais, en revanche, c’est qu’elle m’a précipitée dans un processus de transformation du caractère que je reportais depuis plusieurs mois. Je veux croire dans les promesses du Dieu qui a créé et qui connaît l’humain : non seulement Il me donnera tout ce dont j’ai besoin dans cette longue métamorphose, mais Il ajoutera encore davantage afin que je devienne une personne qui fait le bien autour de moi (2 Corinthiens 9.8).
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| VIANOVA STORE
VIANOVA Store le nouveau nom de Het Goede Boek & Le Bon Livre L’an dernier, la Mission Evangélique Belge (MEB) adoptait un nouveau nom et une nouvelle vision. Le 11 mai 2019, VIANOVA voyait le jour. Une année mémorable qui a marqué le centième anniversaire de la MEB/VIANOVA et le transfert de nos bureaux administratifs de Schaerbeek à Zaventem. En parallèle, nous avons beaucoup réfléchi à notre ministère de littérature. Répondait-il à notre nouvelle ligne de conduite ? Et si tel était le cas, quelles mesures devions-nous implémenter pour que nos magasins fassent partie intégrante de VIANOVA ? L’une des solutions a été de fusionner les librairies francophones (LBL) et néerlandophones (HGB) sous l’appellation VIANOVA Store. La vision de VIANOVA Store est étroitement liée à celle de VIANOVA. Nos magasins deviennent des espaces où les chrétiens des quatre coins du pays peuvent se retrouver, s’encourager et être façonnés comme disciples de Jésus. Naturellement, la vente de livres et de ressources continue. C’est aussi l’endroit où les chrétiens présentent leur propre matériel et où les relations entre les églises existantes s’approfondissent. L’objectif phare de VIANOVA Store étant de stimuler l’unité entre les chrétiens, notre personnel est au service de toutes les églises et de tous les croyants. Si vous organisez un événement, n’hésitez pas à nous inviter ! Que deviennent les librairies actuelles ? Le grand changement au niveau des librairies physiques, c’est pour tout bientôt ! Nous sommes actuellement en quête d’un local en périphérie de Bruxelles pour y déplacer Le Bon Livre Bruxelles et Het Goede Boek Leuven et les fusionner en un magasin multilingue. Cette nouvelle librairie principale pourra accueillir concerts live, ateliers et autres événements, et mettra les familles à l’honneur. Elle sera également le siège de notre nou-
veau magasin en ligne et notre centre logistique. Nous cherchons donc un local facile d’accès tant en transports en commun qu’en voiture. A l’instar de cette nouvelle centrale, nos expressions régionales reflètent la nouvelle vision. Nos magasins sont actuellement basés à Liège, Courtrai et Genk. Depuis le 18 mai dernier, ils sont à nouveau ouverts, maximum deux à trois jours par semaine. De cette manière, nous pouvons nous concentrer sur le déménagement et l’ouverture de notre nouvelle librairie physique et virtuelle. Tous nos collaborateurs régionaux font aussi partie de l’équipe de la centrale. Pour donner vie à cette nouvelle vision, nous serions heureux d’accueillir de nouveaux collègues. Intéressé(e) ? Contactez-nous ! Nous devons encore peaufiner quelques détails, mais nous ne manquerons pas de vous en tenir informés en temps et en heure. Quand ouvrent les VIANOVA Stores ? Genk et Liège : mardi, mercredi, samedi Courtrai et Bruxelles : jeudi, vendredi, samedi Pour toute commande, n’hésitez pas à contacter votre librairie par email, à l’adresse habituelle. Pour tout achat en néerlandais, le site www.hetgoedeboek.be est toujours d’actualité. Comment soutenir VIANOVA Store ? • Priez que Dieu ouvre les portes pour que notre vision puisse se réaliser. • Priez que nous puissions trouver un local adéquat pour la librairie centrale. • Priez pour nos bénévoles et nos libraires. • Assistez-nous dans la recherche d’un local. • Rejoignez notre équipe comme bénévole ou comme libraire.
Des questions ? contact@vianova.store
INTERVIEW | >
Annette
Henk
Renate
Geneviève
CONFINES, MAIS PAS INACTIFS Depuis le 4 mai 2020, la Belgique a entamé une lente phase de déconfinement, après sept semaines d’assignation à résidence. Sur Internet, nous avons vu toutes sortes d’initiatives, mais qu’en est-il des collaborateurs VIANOVA ? Les récits varient en fonction de l’âge et des circonstances familiales de chacun. En soi, le parfait reflet de ce qu’a pu ressembler la crise du COVID-19 vue de l’extérieur. Lecture participative : A la lecture, de ces témoignages, saurez-vous discerner en quelle mesure ils reflètent les quatre valeurs-clé de VIANOVA ?
ANNETTE Bloqués à la maison, nous réquisitionnons deux chambres pour y travailler : un bureau pour Peter et un atelier de couture pour moi. Je couds des masques à la chaîne, d’abord à l’attention d’une entreprise de soins à domicile, puis pour nos proches et nos collègues. Inscrite comme infirmière réserviste, je suis appelée début mai à servir comme auxiliaire bénévole dans une maison de repos près de chez nous. J’ai de bons contacts avec mes nouveaux collègues et les résidents, et je prie chaque jour qu’ils puissent voir l’œuvre de Dieu au travers de ces gestes.
HENK Tout le monde est confiné chez soi, mais la vie d’église continue par téléphone, email ou visioconférences. Lors d’une retraite spirituelle à distance, je suis l’instruction d’arpenter les rues de mon quartier entre 3 et 4 heures du matin pour prier pour ses habitants. Quelle expérience mémorable ! D’ailleurs, la crise du COVID19 nous rapproche de nos voisins : échanger quelques mots en toute amitié, écouter nos auditeurs, offrir un petit bouquet de fleurs. Parler et mieux comprendre ce qui se cache derrière un regard triste. Implorer Dieu de nous utiliser pour apporter sa bénédiction dans la vie de ceux qui nous entourent. RENATE Ces dernières semaines, conserver le lien communautaire avec d’autres chrétiens n’est pas une mince affaire. Je prends donc tous les jours le temps de téléphoner à quelqu’un. En ce moment, les coups de fil sont plutôt appréciés. En fait, c’est même l’occasion parfaite pour se lancer dans une longue conversation, ce qui n’est pas toujours le cas en temps normal, après le culte. Quelle belle découverte ! GENEVIÈVE Moi qui pensais avoir le temps de me reposer, ça a été tout l’inverse ! Je fais les courses pour ma maman et deux clientes du café. Je couds des masques et des blouses de protection pour une maison de repos. Du jour au lendemain, mes masques personnalisés remportent un franc succès, si bien que d’anciennes connaissances me
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< | INTERVIEW
Hilde
Jochem & Febe
retrouvent via les réseaux sociaux. En entendant parler d’Expressé, elles me promettent de venir y faire un tour dès que nous rouvrirons les portes. Je participe également à un groupe Facebook de Bible Journaling. Ces moments créatifs me font énormément de bien et les petites illustrations que je poste sur ma page semble encourager plusieurs personnes. HILDE Zut alors ! Alors que je viens de déménager à l’autre bout du pays et que je commence à peine à trouver comment m’intégrer dans mon nouveau contexte socio-culturel, le coronavirus m’arrête en plein élan. Pendant le confinement, je mets à profit mes balades quotidiennes à vélo ou à pied pour prier pour ma nouvelle ville. Je propose mon aide à mes voisins et m’inscris sur un site de bénévolat. C’est ainsi que je finis par reprendre mon ancienne casquette de prof en assurant via Skype le suivi scolaire des 5 enfants d’une famille syrienne. Petit à petit, ils prennent une place de plus en plus importante dans mon cœur. Dieu travaille toujours à sa manière. JOCHEM & FEBE Pendant le confinement, la librairie est fermée. Nous profitons du soleil, passons du temps en famille et nous lançons dans des tâches impossibles à accomplir lorsque le magasin est ouvert. Nous procédons à un grand nettoyage de printemps (espace de vente, garage et grenier) et organisons le stock. Jochem s’attelle à la paperasserie, assure le suivi des commandes et reste en constante communication avec ses collègues libraires.
Eunice Parodi
Jona & Sara
Teo & Elly
JONA & SARA Afin de continuer à nous engager auprès de nos voisins, nous déposons en début de confinement dans chaque boite aux lettres une petite carte avec nos coordonnées et proposons notre aide sur le groupe Facebook de notre quartier. Nous avons l’occasion d’aider quelques personnes dans le besoin et, en sortant tous les jours à 20 heures pour applaudir le personnel soignant, nous pouvons saluer et échanger quelques mots avec ceux qui nous entourent. Cette période nous permet également de passer plus de temps avec nos enfants, d’assurer leur suivi scolaire, de mieux nous retrouver en famille et de cheminer ensemble dans notre marche avec Christ. TEO & ELLY Drôle d’histoire ! Nous vendons notre maison pour nous rapprocher des membres de notre communauté et le confinement prend cours la semaine d’après. Mais la vie d’église continue. L’un propose de filmer la prédication, les moniteurs d’école du dimanche préparent quelque chose pour les enfants… c’est le début d’une série de vidéos d’encouragement qui profitent à tous et approfondissent le lien fraternel. Nous faisons de courtes visites à vélo en respectant les distances sociales : nous restons de l’autre côté de la barrière, nos interlocuteurs sont sur le pas de la porte ou dans le jardin. Nous cheminons ensemble, liés par la Parole, portant en prière les fardeaux des uns et des autres et agissant à l’image de Jésus. SYLVAIN & DÉBORAH Pendant le confinement, nous participons aux cultes et aux rencontres de prière et de partage
Luc
Sylvain & Déborah
Anne
que notre communauté a mis en place via les plateformes de vidéoconférence. Nous pouvons nous soutenir dans notre croissance spirituelle et nous rendre service les uns les autres, comme aider les plus âgés à se connecter. En couple, nous avançons dans notre cheminement personnel : lire des livres, écouter des conférences, reprendre la mémorisation de versets, prier pour le monde, nos voisins, nos amis. Nous proposons nos services dans le village et Déborah commence à coudre des masques, d’abord pour les proches puis à plus grande échelle en répondant à un appel aux bénévoles de la commune. ANNE Le confinement ou l’occasion rêvée de me poser, me reposer, m’occuper de la maison et prendre plus de temps avec Dieu. Je ressors la machine à coudre pour confectionner des masques pour les proches et la ville de Gembloux. Avec l’aide de Déborah et de Crac (notre marionnette oiseau), nous donnons rendez-vous tous les mercredis après-midi aux enfants de l’église pour 30 minutes de discussion, d’histoires bibliques et de chants. Aux habitués de l’école du dimanche se sont ajoutées deux filles de notre club d’enfants. Quel encouragement de pouvoir continuer à cheminer avec ces enfants alors que tout le monde doit rester chez soi ! WILLIAM & LYSSA Notre communauté se réunit deux fois par semaine en live et nous traduisons vers le néerlandais les prédications qui sont ensuite mises à la disposition de tous sur Internet. De cette manière, nous élargissons notre réseau de contacts auprès des pasteurs francophones, un plus pour nous, libraires
Willian & Lyssa
Sarah
venus de Flandre fraîchement débarqués en Wallonie. Lyssa participe à la distribution de masques dans notre ville, ce qui lui permet de discuter avec les organisateurs du projet, deux concierges et plusieurs voisins. LUC Notre communauté se réunit deux fois par semaine pour des réunions participatives et nous créons un groupe WhatsApp pour favoriser l’échange de sujets de prière et d’encouragement. Quelques groupes 3D continuent sur les plateformes d’échange. Notre engagement auprès des transmigrants continue, nous contribuons en partie à l’achat de produits de première nécessité. Tous les soirs à 20 heures, nous sommes quatre familles à applaudir le personnel de la maison de repos juste en face de chez nous. Parfois, quelques personnes âgées ont le droit de sortir sur le pas de la porte et elles nous remercient de nos encouragements. SARAH Du jour au lendemain, je me retrouve dans la présence constante de nos quatre enfants et je dois gérer leur scolarité. D’un coup, tous mes autres ministères s’arrêtent et je reste avec un sentiment de moindre importance. Les questions se bousculent dans ma tête : qu’est-ce qui me donnera le sentiment d’avoir « accompli » quelque chose ? Dieu choisit cette période pour me rappeler deux vérités. D’une part, s’Il me considère comme sa fille bien-aimée, c’est son choix. Il ne regarde pas à mes actions. D’autre part, Il m’appelle à lui obéir. Même si cette obéissance m’empêche de « calculer » ma valeur, même si personne ne s’en rend compte. Si je pratique le fruit de l’Esprit devant mes enfants aujourd’hui, n’est-ce pas lui rendre gloire ?
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Centre d’information pour la mission dans notre pays Si vous voulez vendre un produit, il doit être bon. C’est bien connu : personne ne voudra d’une mauvaise marchandise. Mais il arrive aussi qu’un super produit ne se vende pas. Et ce, pour diverses raisons : personne n’en a entendu parler ; ou si on en a entendu parler, on l’estime désuet ; ou peut-être que le mode d’emploi est tellement vieux qu’il est devenu indéchiffrable. Pour vendre un produit, il faut faire une étude de marché. A l’heure actuelle, quelle est la meilleure manière de partager votre histoire ? Quels sont les centres d’intérêts de votre public cible ? Que nous apprend le passé ? Pourquoi de nouvelles idées ? Que devrait-il se passer pour que nous dégagions plus de temps pour présenter nos idées ? Si la trajectoire de VIANOVA est définie, nous voulons néanmoins continuer d’apprendre, de rechercher, d’essayer et d’innover. Ainsi, il nous a semblé important d’établir un lieu où les gens pourraient se rassembler pour découvrir, chercher, tenter de nouvelles idées, réfléchir ensemble ou simplement rester dans le silence et la prière. Pour ces raisons, le Centre VIANOVA offre déjà un espace de rencontre et de calme. Nous prévoyons également la création d’une salle de conférence,
d’une capacité d’environ 75 personnes, afin d’y accueillir, entre autres, des formations. Nous y ajouterons une bibliothèque diversifiée et une salle d’étude. Nous espérons pouvoir organiser des formations qui encourageront les participants à aller vers l’autre de manière pertinente afin de refléter Christ auprès de ceux qui les entourent. Nous envisageons de développer et de vendre des ressources créatives qui auront pour vocation de nous rapprocher de nos prochains. Notre plus grande motivation ? La meilleure nouvelle de tous les temps : Jésus venu sur terre pour ouvrir le chemin vers le Père et nous apprendre à vivre. C’est ce que nous voulons partager aux gens autour de nous, parce que ce message est aussi vrai aujourd’hui qu’il y a 2000 ans. Voulez-vous rejoindre le mouvement ?
Lorsque les mesures gouvernementales relatives au COVID-19 le permettront, nous vous informerons de la date d’inauguration de notre centre d’information.
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