LE VÉGÉTARISME extrait du livre : LE GOÛT SUPÉRIEUR BBT 1983
Nous recherchons tous un goût supérieur afin de connaître une vie plus heureuse. La pratique du végétarisme peut rehausser notre qualité de vie. Considérant les aspects de santé, d'économie, d'éthique ou de religion, dix millions d’américains ont choisi de devenir végétariens depuis les années 1990.
p 2. Introduction : Cuisine végétarienne de l'Inde 4. Comparaisons physiologiques 5. Les maladies graves 7. Le vrai coût de la viande 10. Non-violence et respect des animaux 13. Tu ne tueras point 16. Nous récoltons ce que nous semons 19. Au-delà du végétarisme 22. Le goût supérieur 26. Pourquoi sans œufs? 27. La pyramide alimentaire des végétariens 28. Mini-quizz Le lecteur trouvera dans ces pages les renseignements sur les bienfaits durables du végétarisme. Le lien direct entre la consommation de viande et les maladies graves, Les avantages économiques qu'apportent le végétarisme autant à l'individu qu'à la société. Le fondement moral du végétarisme d’après les hommes célèbres. L'importance du végétarisme dans tous les systèmes religieux. Le développement harmonieux des plans physiques, psychiques et spirituels de la personne. Une analyse du lien existant entre les lois du karma, de la réincarnation et du végétarisme. Les raisons et la façon d'offrir des mets végétariens au Seigneur Suprême. La philosophie du végétarisme spirituel : ouvrages de Sa Divine Grâce Śrīla Prabhupāda.
Cuisine végétarienne de l'Inde L'Inde est un très grand pays que l'ont peut diviser en deux grandes zones : le Nord, à majorité Musulmane où la consommation de viande a court et le Sud, à majorité Hindouiste où 80% de la population est végétarienne. Au Nord le blé est cultivé à grande échelle, au Sud c’est la culture du riz et des légumes variés. C'est l'hindouisme qui justifie le végétarisme. La recherche de la pureté guide les Hindous dans leur vie. À l'extrême, cette recherche de la pureté interdit de consommer tout ce qui est animal et qui touche à la vie, c'est-à-dire viande, poisson et œufs (embryon en devenir). Par contre, les produits laitiers sont la plupart du temps considérés comme purs. Le lait, le beurre clarifié et les yaourts ont une place importante dans l'alimentation indienne. Les animaux ne sont pas abattus. En dehors de ces considérations générales, il existe de grandes variations de ces principes en fonction des castes auxquelles appartiennent les individus et de leur localisation géographique. Même si la notion de caste a été officiellement abolie, des siècles de tradition ne s'effacent pas en quelques années. Certains Brahmanes (caste de prêtres et d’érudits) mangent du poisson et de l'agneau mais pas de poulet ni d'œufs. D'autres castes vivant dans les régions côtières consomment crustacés et poissons. Enfin, un grand nombre d'Indiens sont végétariens par manque de moyens financiers et non par choix. En Inde, la tradition de la cuisine végétarienne s'appuie sur l'ayurvéda qui est une manière de concevoir la cuisine comme une manière de se soigner autant que de se nourrir. (extrait de cuisinevegetarienne.com)
EXEMPLE D’UN MENU APÉRITIF Pakora variés de choux-fleurs, d’aubergines (beignets de légumes à la farine de pois chiche) Nemkees (crackers typiquement indien)
REPAS Riz basmati Sobji de légumes de saison Papadam ou chapati (galettes de pain) Dalh (soupe de légumineuses au potiron et herbes du jardin) Tchaï (boisson digestive aux 5 épices : cannelle, cardamone, clou de girofle, gingembre, poivre)
Gâteau fourré
Le goût sublime
Santé et végétarisme. "La consommation excessive de viande dans les pays industrialisés date des années 1950; Depuis les maladies du cœur et des cancers ont monté en flèche. L’homme est omnivore, mais cela ne veut pas dire que tout est sain pour lui.
La physiologie humaine Le corps humain n’est pas conçu pour assimiler les viandes. Les dents de l'homme et des herbivores sont conçues pour broyer et mastiquer des végétaux. La main humaine est dénuée de griffes acérées. Elle est munie d'un pouce qui sert davantage à cueillir des fruits et des légumes plutôt qu'à tuer des proies.
La digestion de la viande Pour être mastiquée la chair morte est rendue plus tendre par des préparatifs culinaires. Pour la rendre attractive, elle est colorée en rouge vif avec des substances chimiques. La viande nécessite des sucs digestifs riches en acide chlorhydrique. L'estomac des carnivores en produit vingt fois plus que celui des humains. Chez le carnivore, la viande en putréfaction est rapidement évacuée de son court intestin de 3m environ. Si l'être humain, mange de la viande, elle stagne longtemps dans son intestin de 8m environ, entraînant une infiltration de nombreuses toxines indésirables.
L’homme et le carnivore
Le tigre de Sibérie veut dévorer les frosties de son maître Ashley Gombert ! Seaview Lion Park, in Port Elizabeth, South Africa
T ab lea u an ato mique co mp a rat if L’anatomie de l’homme montre qu’à l’origine, il était bel et bien végétarien. Carnivores : lions - tigres - loups Griffes
Munis de griffes
Ongles Plats et non tranchants, pas de griffes.
Peau
Peau sans pores. Respire par la langue refroidissement par halètement.
Millions de pores, glandes sudoripares.
Mâchoire Mobile uniquement verticalement, de bas en haut pour déchiqueter ou lacérer.
HY È N
Végétariens & frugivores (humains, singes)
Mobile latéralement pour permettre la mastication des aliments pour broyer.
Dents
Acérées, canines pointues et très développées, molaires pointues.
Dents aplaties pour bien mâcher la nourriture; canines réduites, incisives moyennes.
Salive
Salive acide pour la digestion des protéines animales, pas d’enzymes ptyaline, glandes salivaires peu développées.
Salive alcaline pour une dégradation rapide des aliments, contient de la ptyaline pour digérer l’amidon, glandes salivaires développées.
Estomac
En forme de sac, de structure simple. Contient 10 fois plus de sels acides pour digérer les muscles et les os d’animaux.
Forme longiligne, structure complexe, peu de sels acides et de pepsine.
Acides
Acide chlorhydrique puissant dans l'estomac pour digérer muscles et os.
Acide gastrique 20 fois plus faible que chez les carnivores
Foie
Très actif. Est capable de désintégrer 10 à 15 fois plus d’acide urique que chez l’homme.
Est uniquement capable de désintégrer l’acide urique produit par le corps.
Intestin
Court et lisse afin que la viande en putréfaction soit rapidement évacuée avant de produire des toxines.
Très long-8m environ, conserve les aliments pour en extraire les éléments nutritifs.
Urase
Enzymes pour décomposer l’acide urique, (une substance toxique produite par la viande).
Pas d’urase
Vitamine C
Capable de la synthétiser par son organisme
Apport quotidien nécessaire par la nourriture.
Urine
Acide
Alcaline
E
La consommation de viande et les maladies graves Maladies cardiaques Seuls les animaux carnivores peuvent, par leur métabolisme, transformer des quantités presque illimitées de cholestérol et de graisses. Des chiens testés en laboratoire, ont consommé 250g de matière grasse par jour pendant deux ans; ce qui ne produisit aucune modification du taux de cholestérol dans leur sérum sanguin. Dès 1961, le Journal de l'association Médicale Américaine déclarait que les maladies cardiaques pourraient être évitées par un régime végétarien. L'incapacité du corps humain à éliminer l'excès de graisses animales serait une autre preuve que l'alimentation carnée n'est pas pour l'être humain.
Le Cancer et autres maladies Des études statistiques démontrent que le cancer du côlon, est plus répandu dans les pays où la consommation de bœuf est la plus forte. Danielle Starenkyj-Le bonheur du végétarisme Le lien direct entre le cancer du côlon et la viande - est dû au contenu riche en graisses et pauvre en fibres. Résultat: le lent passage de la viande dans le côlon permet aux déchets toxiques de causer leurs ravages. "La viande est toxique, car elle donne des déchets: urates, ptomaïnes, acides lactiques, etc., qui sont de véritables poisons s'éliminant par le foie et les reins, et surmenant ces organes. La viande entraîne un encrassement des tissus et des humeurs, elle est cause de pléthore, d'hypertension, de scléroses multiples, de néphrite, d'urémie et d'irritation nerveuse..." Docteur Pierre Oudinot
Substances chimiques dangereuses Les consommateurs ignorent généralement l'existence des substances chimiques présentes dans la viande. Dans les fermes d'élevage corporatives, les animaux sont engraissés par l'introduction continue dans l'organisme de calmants, d'hormones de croissance, d’antibiotiques et de 2700 autres drogues. La loi n'exige pas qu'elles soient énumérées sur l'emballage. L'arsenic est utilisé comme stimulant de croissance pour les volailles. Le nitrate et le nitrite de sodium, sont des substances chimiques servant d'additifs alimentaires pour ralentir la putréfaction des viandes et des poissons. Ces produits chimiques donnent à la viande sa couleur rouge vif en réagissant sur les pigments présents dans le sang et les muscles. Sans eux, le gris-brun de la chair morte rebuterait les consommateurs. Nombre de personnes accidentellement soumises à des doses excessives sont mortes d'empoisonnement.
Des antibiotiques dans la viande Les conditions insalubres imposées aux animaux, exigent l'emploi d'immenses quantités d'antibiotiques (pénicilline et tétracycline). Ces produits se retrouvent dans l’assiette du consommateur. Le ministère de l'Alimentation et de la Médecine (en Amérique) ferment les yeux devant ces abus dangereux.
Maladies contenues dans la viande Entassés dans des endroits malsains, gavés de nourriture et traités de façon cruelle, les animaux de boucherie contractent plus de maladies qu'à l'ordinaire. Les inspecteurs s'efforcent d'éliminer les viandes inacceptables, mais dû aux pressions de l'industrie et au manque de temps, une bonne part des viandes reconnues saines ne le sont pas toujours. Avant les inspections dans les abattoirs, des fraudeurs enlèvent les parties malades (abcès du foie, cancer de l'œil). Des carcasses contaminées par des excréments de rongeurs, des cafards et de la moisissure furent trouvés chez les emballeurs de viande Swift, Armour et Carnation.
Supprimer la viande évite ainsi plusieurs maladies.
Se nourrir sans viande "A la suite de nombreuses expériences, Schuphan et Lintzel ont mis au point une échelle de valeurs. Les protéines de la viande n’ont pas plus de valeur que celles des légumineuses. Les protides du lait sont précieux, mais surtout pendant la période de croissance. La valeur biologique la plus grande appartient aux albumines des céréales, pommes de terre et légumes verts." Cité par le Docteur B. Schneider L'idée que la viande possède le monopole des protéines relève de la mythologie. "Et l'éléphant? Le taureau? Le rhinocéros? Ne sont-ils pas végétariens?" Les produits laitiers, les céréales, les noix et les légumineuses constituent tous des sources concentrées de protéines. Le fromage, les lentilles et les arachides, par exemple, contiennent plus de protéines par once que le hamburger ou le porc. Lorsqu'on les digère, la plupart des protéines se décomposent en acides aminés, lesquels sont convertis et utilisés par le corps pour la croissance et le remplacement des tissus. D'entre ces 22 acides aminés, 8 doivent provenir d'aliments, car le corps ne peut les produire lui-même; ces 8 acides aminés essentiels abondent dans les aliments végétaux.
Asie
Afrique
Asie Seulement les mâles ont des défenses.
Sans viande, manque de protéines ? (la croyance populaire) VRAI OU FAUX ? Il faut de grandes quantités de protéines pour avoir énergie et force. FAUX - ce sont les hydrates de carbone (céréales et légumineuses) qui constituent la principale source d'énergie pour le corps humain et la viande en est grandement dépourvue. Les protéines dans l'organisme ne sont utilisées qu'en dernier recours. Une étude menée par le docteur Fred Stare de Harvard compare la consommation de protéines, des végétariens et des mangeurs de viande. Chaque groupe dépassait deux fois ses besoins en acide aminé. Tout excès de protéines ne peut être utilisé et est converti en déchets azotés qui alourdissent les reins. Ce n'est pas de manquer de protéines dont il faut se soucier, mais plutôt d'en consommer trop. La peur de manquer de protéines a été inculquée par la propagande de la viande et d'autres aliments très protéinés. En fait, une trop grande consommation de protéines réduit la capacité énergétique du corps. Les végétariens ont plus d'endurance Dans une série d'épreuves d'endurance comparée, menées par le Dr Irving Fisher de Yale, constate que :
Les non-végétariens qui réduisent de 20% la consommation de viande, voient leur capacité augmenter de 33%.
Les végétariens réussirent deux fois mieux les d'épreuves d'endurance que les mangeurs de viande
Une étude menée par le Dr J. Ioteldo à l'université de Bruxelles révéla que :
Les végétariens pouvaient subir des épreuves physiques 2 à 3 fois plus longues que les non-végétariens, avant d'atteindre l'épuisement et qu'ils récupéraient pleinement 5 fois plus vite que ces derniers.
Plus les études avancent plus l'on s'aperçoit que l'idée faisant de la viande une bonne source d'énergie est sans fondement. "Le bilan énergétique complet de la viande est négatif, écrit Désiré Mérien dans son livre Les sources de l'alimentation humaine, ... la transformation des éléments de base en aliments énergétiques se fait difficilement." La plupart des gens qui adoptent le végétarisme espèrent conserver ou retrouver une bonne santé. À la lumière de ces nombreuses études médicales, de plus en plus d'individus prennent conscience qu'en éliminant la viande de leur menu ils évitent ainsi plusieurs maladies.
Le vrai coût de la viande Perspective économique sur un hectare et en un an, on peut produire 480 kg de viande ou 3500 kg de farine. Production bovine
Production pour les humains
quatre grands bovins vivent 18 mois
on en tire quatre carcasses de 300 kg dont on obtiendra 200 kg de viande
soit au total, 480 kg de viande par hectare et par an.
50 quintaux de blé / an soit 3500 kg de farine.
Danièle Starenkyj - Le bonheur du végétarisme La solution au problème de la faim dans le monde Plus de 90% de tout le grain produit en Amérique sert à nourrir le bétail. France Moore Lappé, experte en alimentation et auteur du best-seller Diet for a Small Planet, explique : "Tout comme la Cadillac est une grande dévoreuse d'essence, se nourrir de viande implique une très forte consommation de céréales." Dans son livre intitulé Proteins: Their Chemistry and polities, le docteur Aaron Altshul constate qu'une production composée de céréales, de légumes et de fèves pourrait aisément subvenir aux besoins d'une population de plus de vingt milliards d'êtres humains! À l'heure actuelle, nous produisons assez de nourriture pour subvenir aux besoins de tous les habitants de la planète; hélas, la distribution de ces vivres laisse beaucoup à désirer. Dans son best-seller the Eco-Spasm Report, le futurologue Alvin Toffler proposait en 1984 un espoir positif quant à la crise alimentaire. Il anticipait : "L'apparition d'un mouvement spirituel en Occident qui restreindrait la consommation de bœuf, sauverait ainsi des milliards de tonnes de grains et procurerait un meilleur régime alimentaire au monde entier." GOPAL protecteur des vaches Les vaches vivantes: un atout économique Les États-Unis stock un surplus de 440 millions de livres de beurre, 545 millions de livres de fromage et 765 millions de livres de lait écrémé en poudre. En 1971, Stewart Odend'hal de l'Université du Missouri mena une étude détaillée sur les vaches du Bengale; elles ne se nourrissent que d'herbe et de restes non-comestibles des récoltes. Voilà qui devrait détruire le mythe selon lequel les gens crèvent de faim en Inde parce qu'ils refusent de tuer la vache. La viande vous coûte plus que vous ne le croyez L’industrie de la viande s'avère si peu rentable qu’elle ne peut survivre sans subventions. En 1977, le ministère de l'agriculture des États-Unis acheta pour $100 millions de surplus de bœuf pour les écoles. La même année, les gouvernements de l'Europe occidentale achetèrent au coût d'un demi-milliard de dollars la surproduction de viande et déboursèrent des millions additionnels pour l'entreposer. Gaspillage du trésor public Avec l’argent des contribuables, les gouvernements payent des inspecteurs sanitaires. Quand on tue les animaux malades, (brucellose, vache folle …) les agriculteurs sont indemnisés. Les ministères de l'Agriculture (Europe et États-Unis) continuent de débourser des millions pour promouvoir la consommation de chair animale. Les éleveurs ont droit à plus de prêts et de subventions que les cultivateurs ! L'économiste Adam Smith proclame les avantages du végétarisme: "On peut en vérité se demander si la viande de boucherie constitue un élément nécessaire à la vie. Les céréales et autres aliments végétaux, avec le lait, le fromage le beurre et l'huile, nous offrent le régime le plus abondant, le plus sain, le plus nutritif et le plus vivifiant qui soit. Le bon sens ne requiert nullement qu'un homme se nourrisse de viande de boucherie."
L E S C O N S É Q U E N C E S D É S A ST R E U S E S DE MANGER U N HAMBUR GER É CONOMIE & E NV IRONNE ME NT
ASSEZ DE BLÉ LO DE PAIN POUR FAIRE UN KI g, hamburger de 225 Pour produire un é. bl rer un kilo de une vache doit digé ent, ait mangé directem Si ce même blé ét nes. fois plus de person nq ci rir ur no it ra ur il po
Réchauffement climatique … UN HAMBURGER POLLUE L’ÉQUIVALENT D’UN PARCOURS DE 20 KM EN VOITURE Les fertilisants, la destruction des forêts tropicales et la consommation de carburant pour les machines agricoles relâchent tous du dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Dix m2 de forêt tropicale sont consommés par chaque hamburger produit en Amérique.
UN HAMBURGER CAUSE 3,4 KILOS D’ÉROSION DU SOL DE SURFACE, ainsi que la pollution de la nappe phréatique.
AS SE Z D’ EA U PO UR PR EN DR E 10 DO UC HE S Il faut 40 litres d’eau environ pour prendre une do uche. Il faut 400 litres d’ea u pour produire un ha mburger.
Dans un rapport soumis au Congrès mondial des Nations unies sur l'alimentation (Rome, 1974), René Dumont - économiste agronome de l'Institut national de l'Agriculture de France, exprima cet avis : "La surconsommation de viande par les riches engendre la famine chez les pauvres. Cette forme peu rentable d'agriculture doit changer en supprimant les étables où l'on engraisse les bœufs avec du grain, voire en réduisant massivement le nombre de bœufs de boucherie."
c-
Détérioration de l'environnement En Amérique du Nord, il y a six fois plus de déboisement causé par l'industrie de l'élevage que par l'expansion humaine. De plus, les puissantes industries du fast-food défrichent massivement de grandes forêts vierges d'Amérique latine comme celles de l'Amazonie afin de les transformer en pâturages pour leur bétail. Les écologistes de tous les coins du monde s'alarment de voir cette situation; ils s'inquiètent grandement des conséquences de cette destruction sur le fragile équilibre de l'écosystème planétaire. Ces grandes zones de végétation sont la principale source de production d'oxygène pour la planète. Les écologistes expliquent qu'une légère diminution du taux d'oxygène dans l'air peut facilement entraîner de graves répercussions atmosphériques. Il devient aussi de plus en plus évident que les ressources d'eau douce de notre planète non seulement se polluent, mais s'épuisent. L'industrie de la viande est particulièrement responsable de cette situation. En 1973, le New York Post découvrit l'usage choquant de cette précieuse ressource nationale : un immense abattoir à poulets d'Amérique utilisait quotidiennement cent millions de gallons d'eau! Ce qui suffirait pour approvisionner une ville de 25 000 habitants.
Conflits sociaux La production de la viande, qui requiert de plus grandes superficies que l'agriculture, est une source de conflit économique au sein de la société humaine depuis des siècles. Une étude publiée dans Plants Foods for Human Nutrition révèle que sur un acre de pâturage réservé à la production de la viande, on produit plus de protéines végétales : un acre (4 km2) de céréales produit cinq fois plus de protéines (que la viande), un acre de fèves ou de pois produit dix fois plus de protéines, un acre d'épinards vingt fois plus! Ces vérités économiques étaient connues des Grecs de l'Antiquité. Dans son livre La République, Platon cite Socrate qui recommande le végétarisme: "Ce régime permettrait à une nation d'utiliser intelligemment ses ressources agricoles. Si les gens commençaient à se nourrir d'animaux, de nouveaux pâturages seraient requis, et que pour obtenir ces pâturages les nations iraient jusqu'à provoquer la guerre."
Source de guerre Il est intéressant de noter que l'alimentation carnée joua un rôle important dans plusieurs guerres lors de l'expansion coloniale de l'Europe. Le commerce des épices avec l'Inde et autres pays d'Orient était l'objet d'un sérieux litige. Les Européens vivaient de viande conservée dans le sel. Afin de masquer et de varier le goût monotone et désagréable de leur nourriture, ils achetaient avidement de grandes quantités d'épices. La fortune à gagner par le commerce des épices était telle que gouvernements et marchands n'hésitaient pas à recourir aux armes pour s'assurer des sources d'approvisionnement! A l'heure actuelle, l'éventualité d'un conflit universel basé sur la nourriture existe toujours. Déjà, en août 1974, la CIA (Central Intelligence Agency) publiait un rapport signalant que, dans un proche avenir, il y aurait peut être pas de quoi nourrir la population du monde à moins que les pays riches réduisent rapidement et massivement leur consommation d'animaux nourris aux grains."
Le végétarisme: une économie Le gramme de protéines animale coûte deux à quatre fois plus cher que celui des laitages; il n'y a pas, de raison scientifique connue pour une consommation de viande aussi élevée. Gabriel Viaud-Bruant, lauréat de la société d'agriculture de France commente : "On achète de la viande, produit irritant et coûteux, au lieu de consommer des lentilles, des pois, des fèves, du riz, des haricots, beaucoup plus riches en azote, en phosphore, en fer et autres matières minérales ... C'est une grave erreur sociale et économique que de faire croire la nécessité du régime exclusif de la viande. Cette alimentation coûteuse, très échauffante, ne marche qu'avec le tabac et l'alcool." En adoptant le végétarisme, le consommateur pourrait potentiellement économiser plusieurs centaines de dollars chaque année, soit des milliers de dollars au cours d'une vie. Considérant tous ces points, il est difficile de voir comment nous pourrions négliger le végétarisme, une alimentation à toute fin économique, saine et abondante.
Non-violence et respect des animaux Un aperçu des bases morales du végétarisme "Ma mère était convaincue, et j'ai gardé à cet égard ses convictions, que tuer les animaux pour se nourrir de leur chair et de leur sang est l'une des plus déplorables et des plus honteuses infirmités de la condition humaine; c'est une de ces malédictions jetées sur l'homme par l'endurcissement de sa propre perversité. Elle croyait, et je crois comme elle, que ces habitudes d'endurcissement du cœur à l'égard des animaux les plus doux, ces immolations, ces appétits de sang, cette vue des chairs palpitantes, sont faits pour férociser les instincts du cœur." Lamartine
L'enfer des abattoirs Chaque année, environ 134 millions de mammifères et 3 milliards d'oiseaux sont tués en Amérique à des fins alimentaires. Mais rares sont ceux qui établissent consciemment le rapport entre cette tuerie et la viande qui compose leur menu. Voici un exemple pertinent : une publicité à la télévision nous montre un clown : Ronald Mc Donald informant les enfants que les hamburgers poussent dans les arbres, dans des carrés de terre réservés à cette fin.
La vérité n'est pas si rose: les abattoirs commerciaux sont de véritables enfers. Les animaux hurlant, étourdis à l'aide de coups de marteaux, de décharges électriques ou de pistolets automatiques, se voient hissés dans l'air par les pattes et acheminés sur des convoyeurs dans ces usines de la mort. Souvent, on leur tranche la gorge et on les dépèce encore vivants. Décrivant sa réaction lors d'une visite à l'abattoir, le champion de tennis Pater Burwash écrit dans son livre A Vegetarian Primer: "Je ne suis pas une personne sensible et timide, mais cette visite à l'abattoir m'a bouleversé. En sortant, je savais que je ne ferais jamais plus de mal aux animaux! Je connaissais tous les arguments physiologiques, économiques et écologiques en faveur du végétarisme; mais ce fut cette expérience de la cruauté des êtres humains envers les animaux qui m'a convaincu de la nécessité d'être végétarien."
La Grèce et la Rome antiques Les considérations éthiques et morales ont de tout temps attiré de nombreuses personnalités au végétarisme. Pythagore, célèbre pour ses contributions à la géométrie, disait : "O mes frères, ne souillez pas vos corps d'aliments impurs. Nous sommes pourvus de maïs, de pommiers qui ploient sous le poids des pommes et de raisins qui gonflent sur la vigne. Il y a des fines herbes, des légumes qu'on peut cuire et ramollir sur la flamme, sans oublier le lait et le miel. La terre nous procure de vastes richesses, d'immenses réserves d'aliments purs, et nous offre des banquets qui ne requièrent aucune effusion de sang ou tuerie. Seules les bêtes apaisent leur faim avec de la chair, et encore pas toutes puisque les chevaux, le bétail et les moutons se nourrissent d'herbe." Le biographe Diogène nous apprend que Pythagore mangeait du pain et du miel le matin et des légumes crus le soir. Il payait aussi les pêcheurs pour qu'ils rejettent leur pêche à la mer.
Des animaux végétariens !
Des carcasses sur la table Dans un de ses essais, l'auteur romain Plutarque écrit: "Je me demande par quel accident et dans quel état d'esprit était le premier homme qui porta du sang à sa bouche et plaça sur sa table des carcasses qui, quelque temps auparavant, beuglaient, hurlaient, remuaient et vivaient. Comment ses yeux purent-ils contempler le carnage de ces gorges tranchées, de ces peaux écorchées et de ces membres arrachés? Comment son nez a-t-il supporté l'odeur nauséabonde? Comment est-il possible qu'au contact des plaies, des sucs et sérums coulant des blessures mortelles, ses papilles gustatives n'aient pas vomi une telle horreur? Ce ne sont certes pas des lions ou des loups que nous tuons en légitime défense; au contraire, nous tuons des créatures inoffensives et apprivoisées qui n'ont ni dard ou dents pour nous blesser. Pour un morceau de chair, nous les privons de soleil, de lumière, de leur droit à la vie." Il présenta ensuite le défi suivant aux mangeurs de chair animale: "Si vous affirmez être naturellement conçus pour un tel régime, tuez vous-mêmes ce que vous désirez manger en faisant appel à vos propres ressources, sans couperet, gourdin ou hache."
De Vinci, Rousseau, …
1452 – 1519
1712 – 1778
L'illustre Léonard de Vinci résuma ainsi l'approche morale au végétarisme : "Celui qui n'apprécie pas la vie ne la mérite pas." Il décrivait le corps des mangeurs de viande comme un "lieu de sépulture", un cimetière pour les animaux qu'ils mangent. Ses carnets de notes sont remplis de passages illustrant sa compassion pour les êtres vivants : "Un nombre incalculable d'animaux sont séparés de leurs petits, qui seront cruellement abattus." Le philosophe français Jean-Jacques Rousseau s'intéressait aux sciences naturelles. Il constata que les animaux carnivores étaient généralement plus cruels et plus violents que les herbivores. Il en déduisit que le végétarisme rendrait les gens plus compatissants. Il recommanda même qu'on ne permette pas aux bouchers de témoigner devant les tribunaux ou de faire parti d'un jury.
Ne plus manger de chair Le poète Shelley fut un végétarien engagé. Dans son essai intitulé A Vindication of Natural Diet, il écrivait: "Que les partisans de l'alimentation carnée se forcent à une expérience concluante sur le bien-fondé d'un tel régime et, comme le recommande Plutarque, qu'ils déchirent un agneau encore vivant avec leurs dents et, plongent leur tête dans ses organes vitaux, se désaltèrent dans le sang fumant... Seulement alors seront-ils en accord avec leurs convictions." L'intérêt de Shelley pour le végétarisme s'éveilla alors qu'il étudiait à Oxford; sa femme Harriet et lui l'adoptèrent peu de temps après leur mariage. Dans une lettre datée du 14 mars 1812, sa femme écrivait à une amie: "Nous avons renoncé à la viande pour adopter la pensée pythagoricienne." Shelley décrit, dans son poème La Reine Mab, un monde utopique où les êtres humains ne tuent pas les animaux à des fins alimentaires.
Pacifisme végétarien L'auteur russe Léon Tolstoï opta pour le végétarisme en 1885. Renonçant à la chasse, il préconisa le "pacifisme végétarien" et s'opposa à ce que l'on tue les êtres même les plus insignifiants: la fourmi par exemple. Il croyait qu'une progression naturelle de la violence aboutissait inévitablement à la guerre au sein de la société humaine. Dans son essai The First Step, Tolstoï écrit que la consommation de chair ani1828-1910 male est "absolument immorale, puisqu'elle implique un acte contraire à la morale: la mise à mort".'Tolstoï estime qu'en tuant, "l'homme réprime inutilement en lui-même la plus haute aptitude spirituelle - la sympathie et la pitié envers des créatures vivantes comme lui - et qu'en violant ainsi ses propres sentiments, il devient cruel."
Une alimentation naturelle Le compositeur Richard Wagner considérait que toute vie est sacrée. Il voyait dans le végétarisme une "alimentation naturelle", qui pouvait sauver l'humanité de ses tendances à la violence et nous aider à réintégrer le "Paradis perdu depuis longtemps".
La destinée de la race humaine L'écrivain américain Henry David Thoreau 1817 – 1862 écrit dans La Vie dans les bois : "N'est-ce pas une honte que l'homme soit un animal carnivore ? Il est vrai que dans une grande mesure, il peut vivre en ayant comme proie les autres animaux, mais ce mode de vie est bien misérable, comme l'apprendra quiconque prendra au piège des lapins ou tuera des agneaux. Celui qui enseignera aux hommes à s'en tenir à une alimentation plus saine et inoffensive sera considéré comme un bienfaiteur de sa race. Quel que soit mon régime personnel, je suis convaincu que la destinée de la race humaine est appelée, dans son évolution graduelle, à cesser de se nourrir de chair animale, de la même façon que les tribus sauvages ont cessé de s'entredévorer au contact d'êtres plus civilisés."
Le Vingtième Siècle Gandhi, 1869 - 1948 l'apôtre de la non-violence était un végétarien. Ses parents, de pieux Hindous, ne le nourrirent jamais de Viande, Œufs, Poisson. Sous le régime britannique, les coutumes furent grandement menacés. Sous de telles pressions, de nombreux Indiens adoptèrent l'alimentation carnée de l'Occident. Auteur de cinq livres sur le végétarisme, Gandhi écrivit : "Il faut corriger la méprise selon laquelle le végétarisme nous a rendus faibles d'esprit, passifs ou inactifs." Gandhi se nourrissait quotidiennement de germes de blé, de pâte d'amandes, de légumes verts, de citron et de miel. Il fonda "Tolstoy Farm", une communauté basée sur les principes du végétarisme.
Se nourrir de cadavres Le dramaturge George Bernard Shaw s'efforça d'adopter le végétarisme dès l'âge de vingt-cinq ans. "Shelley fut le premier à me faire réaliser la barbarie de mon régime alimentaire", écrit-il dans son autobiographie. Ses docteurs l'avertirent que son alimentation végétarienne le tuerait. On lui demanda, lorsqu'il fut vieux, pourquoi il ne retournait pas les voir pour leur montrer les bienfaits qu'il en avait retirés. Il répondit: "Je voudrais bien, mais ils sont tous décédés depuis des années." Quelqu'un lui demanda un jour: "Comment se fait-il que vous paraissiez si jeune? "Au contraire, rétorqua-t-il, je fais mon âge. Ce sont les autres qui paraissent plus vieux que leur âge. Que peut-on espérer de gens qui ne se nourrissent que de cadavres?" "Les animaux sont mes amis et je ne mange pas mes amis." Pour souligner le rapport entre la consommation de chair animale et la violence qui règne dans la société humaine, Shaw écrit: "Nous prions le dimanche qu'une lumière vienne éclairer notre sentier; nous sommes las de combattre, dégoûtés de la guerre, mais nous savourons des êtres assassinés" 1856-1950
Nous sommes tous des créatures de Dieu Le prix Nobel de littérature Isaac Bashevis Singer se fit végétarien en 1962, à l'âge de 58 ans. "Naturellement, dit-il, je regrette d'avoir attendu si longtemps, mais mieux vaut tard que jamais." Il constate que le végétarisme est très compatible avec le mysticisme judaïque qu'il pratique. "Nous sommes tous des créatures de Dieu. Quelle contradiction que d'implorer la miséricorde et la justice du Seigneur tout en continuant à manger la chair d'animaux abattus pour nous." Quoiqu'il apprécie le côté santé du végétarisme, il précise que la considération morale s'avère de toute première importance: "Même s'il était prouvé que l'alimentation carnée est bonne pour la santé, je ne l'adopterais pas pour autant." Les justifications intellectuelles en faveur de la consommation de chair animale exaspèrent Singer. "Divers philosophes et chefs religieux cherchent à convaincre leurs disciples et partisans que les animaux ne sont que des machines sans âme et dépourvues de sentiments. Or, quiconque a déjà cohabité avec un animal, fût-ce un chien, un oiseau, voire une souris, sait qu'une telle théorie est un mensonge audacieux, inventé pour justifier la cruauté."
Tu ne tueras point. Végétarisme et religions. "Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien", non pas des viandes superflues, mais la nourriture nécessaire qui répare en nous ce qui se perd tous les jours de la substance de notre corps ... Car le chrétien, selon ces paroles, ne doit point désirer toute cette diversité de mets délicats, toutes ces pâtisseries et toutes ces viandes exquises, qui ne font que charger l'estomac, appesantir l'âme, aveugler l'esprit et donner des armes au corps pour l'asservir aux passions." Saint Jean Chrysostome (344-407 à Antioche)
La règle d'or Montrer de la compassion pour toute forme de vie est une règle d'or que l'on retrouve dans toutes les grandes traditions religieuses. Elles ont en commun l'idée d'éviter de manger de la viande, ne serait-ce que pour quelques jours saints. L'alimentation végétarienne est le choix naturel pour l'être qui désire atteindre le pur amour de Dieu.
Égypte, Chine et Japon Confucius
551-479 avJC
Certains prêtres d'Égypte s'abstenaient de toute viande afin de pouvoir respecter leurs vœux de célibat. Ils rejetaient aussi la consommation d'œufs, appelant ceux-ci "chair liquide". Dans les temples shinto au Japon, on interdisait les sacrifices d'animaux et on conseillait l'alimentation végétarienne pour la purification du corps. Les textes anciens décrivant la pratique du confucianisme et du taoïsme recommandent d'éviter les aliments carnées tel le porc "qui rend l'haleine désagréable aux ancêtres".
Zoroastrien, Sikh et Jaïn 1469-
1539
La religion sikh, qui est un intéressant mélange d'hindouisme et d'islamisme, fut fondée en Inde au 15e siècle par Guru Nanak. Il considérait la consommation de viande comme impropre, "particulièrement pour ceux qui essaient de méditer". En raison de l'influence musulmane, la plupart des sikhs sont maintenant carnivores, certains regroupements, comme la secte Namdhari et le mouvement 3HO de Yogi Bhajan, sont strictement végétariens.
"Le Seigneur de sagesse a prédit des malheurs à ceux qui suppriment la vie du bœuf avec des cris d'extase. Pour de tels actes, la race des sacrificateurs et celle des prêtres magiciens seront réduites à néant... que soient maudits tous ceux qui prêchent qu'il faut tuer le bétail ! Que soient maudits les faux prophètes, les faux prêtres, les uns et les autres corrompus, qui trahissent la vérité, accaparent le pouvoir et falsifient tout par leurs mensonges. C'est de cet Esprit du mal dont sont remplis les soi-disant grands de ce monde qui font assassiner le bétail, en violation des buts divins." Ainsi parlait le prophète Zarathoustra qui fonda la religion zoroastrienne au 6è siècle avant JC. elle compte aujourd'hui plus de 200 000 adeptes végétariens. Fondée en Inde par Mahāvira (599-527 avant Jésus-Christ), le jaïnisme est principalement basé sur l'ahiṁsa : la non-violence. Les jaïns sont toujours très fidèles aux enseignements sacrés, et les 4 millions de membres de cette religion sont tous de stricts végétariens.
Judaïsme et Ancien Testament Au début de la Genèse, Dieu enseigne l'alimentation réservée à l'être humain : "Je vous donne toute végétation portant semence qui est sur la surface de toute la terre, et tous les arbres qui ont des fruits portant semence: ce sera votre nourriture." (Genèse 1-29) Ainsi, pendant 10 générations, Adam jusqu'à Noé, le peuple d'Israël fut principalement végétarien. Puis vint l'époque où l'être humain "tomba dans le péché" et se mit à offrir des animaux en sacrifice. (Genèse 4:4). Mais Dieu n'est jamais satisfait par ces sacrifices. "Je suis dégoûté des holocaustes de béliers et de la graisse des veaux. Le sang des taureaux, des brebis et des boucs Me répugne ... Quand vous tendez les mains, Je détourne les yeux. Vous avez beau multiplier les prières, Moi, Je n'écoute pas, car vos mains sont pleines de sang." (Isaïe 1:11-15).
Procédé Kasher "Vous ne mangerez pas la chair avec son âme et son sang." (Genèse 9.2-4). Dans le procédé "Kasher," le sang de l’animal doit être complètement vidé - IMPOSSIBLE - il en reste quand même dans les plus petits vaisseaux sanguins. Dans son ouvrage The Jewish Dietary Laws, Rabbi Samuel Ho Dresnet explique que : "Se nourrir de viande Kasher est une sorte de compromis ... l'homme devrait idéalement ne pas manger de viande car pour ce faire un animal doit être mis à mort."
Juifs végétariens De plus en plus de Juifs rejettent ce compromis. Le nombre des adhérents à la Société internationale des Juifs Végétariens augmente modestement mais régulièrement. En Israël, plus de 4% de la population est végétarienne. En fait, après l'lnde, Israël est le pays où l'on retrouve la plus grande concentration de végétariens religieux. Martin Buber (1878-1965), réputé pour être l'un des plus grands philosophes existentialistes et penseurs juifs modernes, recommandait une alimentation sans viande. Isaac Bashevis Singer et Samuel Yoseph, tous deux auteurs et prix Nobel en 1978, expliquent que le végétarisme est une preuve de bienveillance envers les animaux.
Christianisme et Nouveau Testament / Correction ou corruption Le Nouveau Testament que nous connaissons reste mystérieusement muet sur l'alimentation de Jésus et la nourriture qu'il recommandait. Certains exégètes croient que cette lacune serait due à une suppression des passages de l'évangile qui restreignaient la consommation de chair animale. Le professeur Nestlé, dans son livre Textual Criticism of the Greek Testanment nous dit que des érudits furent nommés au concile de Nicée (325 après J.C.) pour "corriger", les textes des Écritures afin de les rendre acceptables à l'empereur Constantin. Celui-ci était loin d'être végétarien, car il versait du plomb liquide dans la gorge des chrétiens végétariens qu'il capturait.
Manuscrits de la mer Morte Des manuscrits datant du tout début de l'ère chrétienne ont été découverts en 1947. L'authenticité de ces textes ferait d'eux les plus complets et les plus anciens des Écrits chrétiens présentement connus. On trouve dans ces pages, de nombreuses références au végétarisme. Notamment, ce dialogue entre un Saducéen et Jésus : - "Dis-moi, pourquoi dis-tu que nous ne devons pas manger la chair des animaux? Le bétail ne fut-il pas donné à l'homme comme les fruits et les herbes?" - Jésus lui répondit en ouvrant un melon : "Regarde ce fruit de la terre, regarde avec tes propres yeux ce bon fruit du sol et voit les graines qu'il contient. Chaque melon peut produire plus de 100 autres melons. Si tu plantes cette graine, tu te nourris du vrai Dieu, car aucun sang n'a coulé. Aucun cri n'a été perçu par tes oreilles et aucun sang n'a été vu de tes yeux. La vraie nourriture de l'homme provient de notre mère la Terre. Mais regarde ce que Satan donne: l'angoisse et la mort, le sang des vivants pris par l'épée. Ne sais-tu pas que celui qui vit par l'épée périra par l'épée? Va, plante le bon fruit de la vie et ne fais plus souffrir les animaux."
Chrétiens végétariens Clément d'Alexandrie (-160 à 240), l'un des pères de l'Église, recommande cette alimentation : "Il vaut mieux être heureux, dit-il, que de rendre nos corps pareils à des tombes pour les animaux... L'apôtre Mathieu mangeait des céréales, des noix et des légumes, et s'abstenait de toute chair. Saint Jérôme, chef célèbre au début de l'Église chrétienne écrivait qu'un tel régime végétarien s'accordait mieux avec une vie consacrée à la quête de la sagesse. Saint Jean Chrysostome (344-407) : "Nous imitons les mœurs des loups et des léopards, mais Dieu nous a dotés de la parole et du sentiment de l'équité, et nous voilà devenus pires que les bêtes sauvages." Saint Benoît en 529, prescrivait les aliments végétariens comme nourriture de base pour ses moines. La plupart des Trappistes adhèrent encore au végétarisme depuis la fondation de l'ordre monastique au 17ème siècle. L'Église adventiste du septième jour recommande fortement le végétarisme à ses membres, s'appuyant sur les enseignements de la Bible. Même si la majorité des chrétiens sont non-végétariens, nombreux sont ceux qui le deviennent.
L'islamisme et Mahomet "Ceux qui sont bons envers les créatures de Dieu, sont bons envers eux-mêmes." Hadith du prophète Mahomet À la Mecque, lieu de naissance du prophète Mahomet (570-632), le pèlerin prend grand soin de ne pas écraser d'insectes, pas même un moustique. Mahomet se nourrissait surtout de fruits, de légumes, de lait, de miel et de dattes. Il disait : "Plusieurs anges descendront là où il y a abondance de légumes". Les musulmans d'aujourd'hui sont majoritairement carnivores, sauf ceux qui suivent la tradition Soufi. Al-Ghazzali (1050-1111), un des plus grands philosophes musulmans, disait : "Se nourrir de la chair de la vache apporte la maladie, mais son lait apporte la santé. Une habitude alimentaire motivée par la compassion procure une vie paisible."
Mahomet
Al-Ghazzali
Le Bouddhisme, la compassion et la non-violence (ahiṁsa). Parole de Bouddha (563-483 av JC) : "Que le disciple s'abstienne de toute viande afin de ne pas causer de frayeurs aux autres entités vivantes. L'homme sensé ne se nourrit pas de viande. Il se peut que dans le futur, des insensés prétendent que j'ai approuvé la consommation de la viande, mais je n'ai pas permis, je ne permets pas et je ne permettrai jamais à personne de se nourrir de chair animale en tout temps et en tout lieu, c'est inconditionnellement interdit pour tous." "Ce n'est pas vrai que la viande peut être consommée si l'animal n'a pas été tué par soi-même." (Lankavatara Sutra) D.T. Suzuki, éminente autorité bouddhiste, écrit : "La compassion est le fondement de la religion bouddhiste." Un bouddhiste doit donc éliminer la viande de son menu car la consommation de la chair détruit la semence de la compassion. Aujourd'hui, par souci de respect envers toutes les formes de vie, plusieurs millions de bouddhistes sont demeurés rigoureusement végétariens: "Comment un bhiksu (chercheur de vérité) qui espère devenir un libérateur d'autrui, peut-il vivre en se nourrissant de la chair des autres entités vivantes?" (Surangama-Sutra)
L'Hindouisme et les Védas "Ceux qui désirent posséder une beauté exquise, une longue vie, une santé parfaite, une bonne mémoire et une grande force physique morale et spirituelle doivent s'abstenir complètement de toute chair animale ... Qui peut être plus cruel et plus égoïste que celui qui veut se nourrir d'innocents animaux?" (Mahābhārata par Śrīla Krṣṇa Dvaipāyana Vyāsadeva, l’incarnation littéraire de Śrī Kṛṣṇa).
Śrīla Vyāsadéva
Les Écritures védiques de l'Inde sont les plus anciens textes connus sur cette planète. Ils condamnent la consommation de chair animale et encouragent la compassion envers les animaux. Entre autre, la Manu-saṁhitā (ancien livre de loi pour l'humanité) explique : - "On ne peut se procurer de viande sans blesser un être vivant, ce qui nous empêchera d'accéder à la félicité céleste; évitons donc de manger de la viande." - "Après avoir mûrement considéré l'origine révoltante de la viande et la cruauté de la captivité et de la mise à mort d'êtres vivants, abstenons-nous entièrement de toute consommation de chair." Malgré l'influence occidentale, on trouve encore aujourd'hui plus de 600 millions d'Hindous religieusement végétariens. Le Mouvement pour la Conscience de Krishna a introduit ces considérations morales à travers le monde entier. Śrīla Prabhupāda le fondateur-Ācārya dit un jour : "Un des dix Commandements ordonne : "Tu ne tueras point". Voilà une loi parfaite que les êtres humains ont défigurée par leurs discriminations et leurs spéculations : "Je ne tuerai pas d'êtres humains, mais je tuerai des animaux." Ainsi les gens se fourvoient-ils et sont-ils cause de souffrances pour eux-mêmes et pour autrui.
Nous récoltons ce que nous semons Karma et réincarnation "Tant que l'homme continuera à être un destructeur impitoyable, il ne connaîtra ni la santé, ni la paix. Tant que les hommes massacreront les bêtes, ils s'entretueront. Celui qui sème le meurtre et la douleur ne peut prétendre récolter l'amour et la joie. L'habitude de la tuerie et par là même de la nourriture carnée sont incompatibles avec les espoirs de bonheur universel et de sagesse intégrale." Dr Paul Carton, médecin Commentaires sur les Vers d'Or de Pythagore (580-495 av JC)
Comprendre le karma - chaque action entraîne une réaction Donner la mort à d'innocents animaux n'est pas un acte sans conséquences. Toute souffrance imposée à ces pauvres bêtes retombera sur nous tôt ou tard. La loi du karma fait que toute bonne action engendre un bonheur futur et que toute action néfaste apporte une souffrance certaine. C'est l'action irrévocable du karma qui fait que nous récoltons ce que nous semons. Nous voyons parfois les gens plaisanter en attribuant les évènements fâcheux de leur vie à leur mauvais karma. Mais la loi du karma, agit d'une manière impartiale et sûre, nous accordant exactement ce que nous méritons.
Les conséquences du meurtre des animaux - Qui tue sera tué Lorsqu'un humain donne inutilement la mort à un autre être vivant, son acte d'agression produit une sévère réaction karmique. Dans son commentaire sur la Bhagavad-Gītā (14.16), Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedānta Swāmī Prabhupāda nous met en garde contre le danger karmique. Il écrit: " L'abattage des animaux relève de l'ignorance. Les hommes qui participent à cet abattage ignorent que dans une vie future, les animaux que maintenant ils massacrent obtiendront un corps qui leur rendra possible de les tuer à leur tour. Telle est la loi de la nature (la loi du karma)."
Réincarnation Toute vie est la manifestation de l'âme à travers différents corps matériels. Dans la Bhagavad-Gītā, le Seigneur Krishna décrit l'âme (la force vitale) comme étant la source de la conscience et le principe actif qui anime le corps de chaque être vivant. À l'instant de la mort, l'âme impérissable transmigre vers un autre corps physique, de la même façon qu'elle est passée, dans le précédent, de l'enfance à la jeunesse puis à la vieillesse. Tous les êtres vivants, humains ou animaux, se réincarnent vie après vie. La Bhagavad-Gītā (2.22) déclare : "L'âme revêt un corps nouveau, l'ancien étant devenu inutile, de même qu'on se défait de vêtements usés pour en revêtir de neufs."
L'âme des animaux Tout comme la lumière du soleil nous indique la présence du soleil, la conscience individuelle nous indique la présence de l'âme dans le corps. L'âme, de nature spirituelle, est une particule infime. Tant que l'âme est présente dans le corps, celui-ci est tout entier pénétré de conscience, de vie; mais dès qu'elle quitte le corps, la conscience disparaît avec elle. Puisqu'une conscience individuelle anime tous les corps, humains ou animaux, l'âme est donc présente en chacun d'eux. On peut facilement constater un certain niveau de conscience chez les animaux. Comme nous, ils manifestent des émotions et agissent; ils sont souvent capables d'exploits matériels supérieurs à l'humain. La différence principale est qu'ils n'ont pas l'intelligence assez développée pour comprendre leur nature spirituelle. Ils sont comme des petits enfants, incapables de comprendre les enseignements supérieurs. Aucune arme ne peut fendre l'âme, Est-ce là une raison suffisante pour les tuer et les manger ? ni le feu la brûler; l'eau ne peut la mouiller, ni le vent la dessécher. BG 2. 23
Le voyage de l'âme. Les Védas expliquent que l'âme - appelée ātmā - peut habiter l'une ou l'autre des millions d'espèces de corps matériels. En commençant par les microbes et les amibes, suivis des êtres aquatiques, des plantes, des insectes, des reptiles, des oiseaux et des bêtes, pour aboutir aux formes humaines. L'âme voyage continuellement à travers ces différents corps, au fil des naissances et des morts, pour finalement prendre conscience de sa nature spirituelle, au-delà de cette manifestation cosmique temporaire.
Évolution et régression. Selon les Védas, l'âme qui habite une forme infrahumaine évolue automatiquement vers la prochaine espèce supérieure, jusqu'à ce qu'elle atteigne enfin la forme humaine. Mais en ce qui concerne l'être humain, celui-ci jouit de la liberté de choisir entre la matière et l'esprit, et il se peut qu'il glisse à nouveau vers des espèces inférieures. Les lois du karma sont ainsi conçues que si l'être humain vit et meurt animé d'une mentalité semblable à celle d'un animal, d'un chien par exemple, il pourra, dans sa vie suivante, satisfaire ses appétits canins à travers les sens et organes d'un chien. Un tel sort, déplorable en soi, guette définitivement la personne qui baigne dans l'ignorance. La Bhagavad-Gītā (14.15) déclare à ce sujet: "Celui qui meurt sous l'emprise de l'ignorance renaît dans le monde des bêtes". L'âme qui emprunte un corps animal habitait peutêtre jadis une forme humaine et vice versa. Ainsi opèrent les lois du karma.
Les espèces animales et végétales ne font pas de karma. Au sein des espèces non-humaines, les entités vivantes sont rigoureusement contrôlées par leurs instincts naturels. Elles sont prisonnières des besoins fondamentaux de leur espèce, à savoir la nourriture, le sommeil, la procréation et la survie. Voilà pourquoi l'âme qui habite les formes non-humaines n'est pas tenue responsable de ses actes et n'engendre donc pas de karma.
La nature de l'âme . Bien que l'âme puisse progressivement évoluer à travers différents corps végétaux, animaux et humains, sa nature intrinsèque demeure inchangée. Pure énergie spirituelle, l'âme ne peut être altérée d'aucune façon par la matière. La Bhagavad-Gītā (2.18) affirme en effet que : "L'âme est indestructible, éternelle et sans mesure; seuls les corps matériels qu'elle emprunte sont sujets à la destruction." Ce n'est que l'enveloppe corporelle, avec sa constitution mentale et sensorielle particulière, qui restreint ou libère temporairement l'énergie consciente de l'âme.
Ne pas détruire le corps d'autrui. Que l'âme soit indestructible ne justifie pas le meurtre des animaux. Śrīla Prabhupāda explique dans un commentaire du Śrīmad-Bhāgavatam que la destruction du corps d'un être vivant interrompt son évolution: "Tous les êtres vivants ont une certaine période d'emprisonnement à remplir dans un type de corps particulier avant d'évoluer vers un nouveau corps. Tuer un animal ou tout autre être ne fait que l'empêcher de demeurer aussi longtemps qu'il le devrait dans un certain corps. Il faut donc éviter de détruire le corps pour le seul plaisir de ses sens, ce qui nous ferait encourir le péché." La notion de péché signifie transgresser les lois de la nature, celles-ci étant sous le contrôle de Dieu, la Personne Suprême.
Le corps, demeure de l'âme. Nous pouvons mieux apprécier l'injustice de l'abattage des animaux en comprenant que le corps est la résidence de l'âme. L'individu qu'on chasserait soudainement de sa confortable demeure (en y mettant le feu par exemple) éprouverait certainement du désagrément et de la détresse. De la même façon, l'âme qui doit quitter prématurément sa demeure pour une autre doit subir ainsi des contrariétés et des souffrances inutiles.
Les responsables du meurtre des animaux. Ceux qui ne se sentent pas responsables du meurtre des animaux dont ils se nourrissent, sont néanmoins coupables. Devant les tribunaux, par exemple, tous ceux qui conspirent pour attenter à la vie d'une personne sont tenus responsables; surtout ceux qui utilisent les services de l'assassin. De même, selon la loi du karma, celui qui permet qu'on tue l'animal et celui qui accomplit l'acte meurtrier, celui qui vend la chair de l'animal abattu et celui qui l'apprête, celui qui achète une telle nourriture et enfin, celui qui la mange - tous sont responsables des souffrances imposées à l'animal.
La cause de la violence. Malgré de remarquables progrès dans les domaines de la science et de la technologie, le monde est confronté à un problème de violence constante sous forme de guerres, de terrorisme, de meurtres, de vandalisme ou d'avortement. Śrīla Prabhupāda souligne que la violence si répandue chez les êtres humains est la conséquence karmique de l'abattage des animaux sans défense : "En cet âge, la compassion se révèle presque inexistante, conflits et guerres tuent un nombre incalculable de gens d'une façon plus cruelle encore que la cruauté infligée aux animaux…"
Est-il mal de tuer les végétaux? Dans le cycle d'évolution, l'âme prend naissance dans toutes les formes de vie - aquatique, végétale, animale - avant d'atteindre la forme humaine. Aucune entité vivante n'est tuée quand on se nourrit de fruits, de lait ou de noix. Mais les légumes et les plantes arrachés du sol sont tués et nous devons subir une réaction karmique. Ayant un système nerveux très peu développé, la plante souffre beaucoup moins que l'animal lorsqu'elle est mise à mort. Les conséquences karmiques sont donc beaucoup moins lourdes, mais toujours présentes. Le régime végétarien inflige le moindre des maux, mais il n'est quand même pas parfait. Pour se libérer de toutes répercussions karmiques, il faut aller au-delà du végétarisme: jusqu'au végétarisme spirituel.
Végétarisme spirituel. Krishna explique dans la Bhagavad-Gītā que l'être humain ne doit pas seulement se nourrir d'aliments végétaux, mais il doit aussi Lui en faire l'offrande. Si nous adoptons ce mode de sacrifice (purification de nos aliments en les offrant à Dieu avant de les manger), Krishna, Dieu le Seigneur Suprême, nous protégera de tout karma résultant de la destruction de végétaux. Dans la Bhagavad-Gītā (3.13), nous lisons: BG 3. 13 L’ordre des phrases est légèrement changé afin de correspondre à chaque ligne de sanskrit. yajña-śiṣṭāśinaḥ santo mucyante sarva-kilbiṣaiḥ bhuñjate te tv aghaṁ pāpā ye pacanty ātma-kāraṇāt
Parce qu'ils ne mangent que des aliments offerts en sacrifice*, les dévots du Seigneur sont affranchis de toute faute. Ils ne se nourrissent que de péché, ceux qui préparent des mets pour leur seul plaisir. sacrifice* signifie offrande à Krishna
Lors d'une épidémie, on vaccine les gens pour les immuniser contre le microbe. De la même façon, la nourriture sanctifiée, le praṣādam nous immunise contre la souillure matérielle. Ainsi l'être conscient de Krishna, peut effacer toutes les conséquences de ses mauvais rapports avec la matière et le chemin de la réalisation spirituelle s'ouvre à lui.
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Au-delà du végétarisme Pour un végétarisme spirituel "La meilleure nourriture est celle que l'on offre d'abord à Dieu, au Seigneur Suprême. Celui-ci enseigne dans la Bhagavad-Gītā que si on Lui offre avec dévotion des mets préparés à partir de légumes, de farine, de lait, Il les accepte. Bien entendu, l'amour et la dévotion qui accompagnent l'offrande sont, pour le Seigneur, les ingrédients les plus importants." Sa Divine Grâce A. C. Bhaktivedānta Swāmī Prabhupāda
Une dimension supérieure. Au-delà des considérations liées à la santé, à la psychologie, à l'économie, à la morale, et au karma, le végétarisme possède une dimension supérieure, spirituelle, qui peut nous aider à développer notre appréciation et notre amour naturel pour Dieu. C’est bien Dieu qui est à la source de toute l’abondance alimentaire. On place une graine minuscule dans le sol, elle germe et engendre de nouvelles pousses qui produiront à leur tour des centaines de graines. Rien d'aussi efficace et merveilleux n'a encore été inventé par les hommes.
Offrir notre repas à Dieu. Les adeptes de la plupart des religions prient Dieu de les nourrir ("Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien"). Afin de remercier Dieu de Sa générosité, chaque religion enseigne un procédé d'action de grâces. Les Védas nous enjoignent d'offrir notre nourriture au Seigneur, pour Lui témoigner notre gratitude et pour Lui montrer notre amour. Dans la pratique du bhakti-yoga, l'offrande de nourriture au Seigneur est un geste essentiel, qui nous aide à rétablir notre relation d'amour avec Dieu.
La science de la dévotion. Le service de dévotion, ou bhakti-yoga, est le yoga par excellence. Śrī Krishna déclare dans la Bhagavad-Gītā (6.47): "De tous les yogis, celui qui m'adore et Me sert avec amour et dévotion m'est le plus intimement lié." "Seulement à travers le service de dévotion peut-on Me connaître tel que Je suis … " (BG 18.55)
Le yoga de l'alimentation. L'offrande de nourriture fait partie intégrante du yoga de la dévotion. Le Seigneur décrit les offrandes qu'Il acceptera. Śrī Kṛṣṇa, qui omet spécifiquement la viande, le poisson et les œufs, se verra offrir les aliments les plus purs et de la plus haute qualité, parmi lesquels on ne saurait certes inclure des cadavres en décomposition ou des œufs qui sont en réalité de la chair liquide. Ce n'est pas seulement le repas en lui-même qui est apprécié, mais l'amour et le soin qu'on met à le préparer. Dans la vie de tous les jours, il nous arrive de préparer un repas pour montrer notre affection à un être cher. De la même façon, l'offrande de nourriture à Dieu est destinée à nous aider à intensifier notre amour et notre dévotion pour Lui. Résumant la voie du bhakti-yoga, le Seigneur dit : BG 9. 26 et 27 Lire le français dans l’ordre des numéros.
BG 9. 26 patraṁ puṣpaṁ phalaṁ toyaṁ yo me bhaktyā prayacchati tad ahaṁ bhakty-upahṛtam aśnāmi prayatātmanaḥ BG 9. 27
yat karoṣi yad aśnāsi yaj juhoṣi dadāsi yat yat tapasyasi kaunteya tat kuruṣva mad-arpaṇam
2. une feuille, une fleur, un fruit, de l'eau, 1. Que l'on M'offre, avec amour et dévotion, 3. et cette offrande, 4. Je l'accepterai. Quoi que tu fasses, que tu manges, que tu sacrifies et prodigues, quelque austérité que tu pratiques, que ce soit pour Me l'offrir, ô fils de Kunti.
Qui est Dieu? Il s'avère évidemment difficile d'aimer et de servir quelqu'un que l'on n'a jamais vu. N'ayant aucune référence scripturaire, ni aucune perception directe de la forme de Dieu, les artistes d'Occident ont généralement dépeint Dieu comme un vieillard barbu. Une telle image, issue de leur imagination imparfaite, ne peut correspondre à la réalité. Heureusement, les Védas, qui sont les plus vieux textes connus sur cette planète, décrivent dans les moindres détails les traits personnels de Dieu. Ces descriptions dépeignent le Seigneur tel qu'Il S'est manifesté sur la Terre il y a plus de 5000 ans : Govinda le Seigneur originel, joue de Sa flûte à merveille; Ses yeux s'épanouissent comme des pétales de lotus, des plumes de paon couronnent Sa tête, Sa peau est bleutée comme les nuages, Son visage rayonne de beauté, Sa grâce indicible charme des millions de kandarpas. (B.s., 5.30) Il jouit d'une éternelle jeunesse et d'une beauté captivante; Il est l'Artiste, le Musicien Suprême; Il est d'une admirable éloquence, Il brille d'une intelligence unique, Il possède un génie exceptionnel et Il Se livre à d'incomparables Divertissements spirituels avec Ses compagnons éternels. Il est Śrī Kṛṣṇa l'Infiniment Fascinant. Lorsque l'on comprend l'identité personnelle de Dieu, il devient d'autant plus facile de méditer sur Lui, et de le servir en commençant par Lui offrir notre nourriture.
Une nourriture spiritualisée. Tout ce qui entre en contact avec Śrī Kṛṣṇa devient complètement pur et spirituel. Le soleil, par exemple, peut extraire une eau fraîche et pure d'un lac contaminé. Une barre de fer plongée dans le feu, revêtira rapidement toutes les qualités essentielles du feu. De la même façon, la substance matérielle de la nourriture offerte à Krishna devient complètement spiritualisée. On l'appelle alors praṣādam, ce qui en sanskrit signifie "la miséricorde du Seigneur".
Un joyeux procédé. Le fait de manger du praṣādam constitue une pratique fondamentale du bhakti-yoga. Cette pratique purifie graduellement les sens. Le bhakti-yogi ressent alors l'attrait des plaisirs divins, lesquels surpassent de beaucoup toute sensation matérielle.
La saveur unique du praṣādam. Śrī Chaitanya - incarnation du Seigneur Suprême, apparue en Inde en 1486 déclare : "Tous ont déjà, goûté ces substances matérielles. Mais ces ingrédients possèdent désormais des saveurs et arômes uniques. Goûtez-les et saisissez la nuance que revêt cette expérience. Outre la saveur, même leur arôme satisfait le mental et nous fait oublier toute autre douceur. Il nous faut donc en conclure que le nectar transcendantal des lèvres de Krishna a touché ces ingrédients ordinaires auxquels Il a transmis toutes Ses vertus spirituelles." (Caitanya Caritāmṛita antya-līlā 16.109 à 112)
Un go nulle pa ût de rt ailleur s
Śrī khan ’à
la fraise
!
La perfection du végétarisme Cela consiste à se nourrir d'aliments offerts à Dieu, Śrī Krishna. Le végétarisme ne représente pas une fin en soi. Les pigeons et les singes, sont aussi végétariens. Les Védas nous informent que la vie humaine a pour but le réveil du lien originel qui unit l'âme à Dieu. Or ce but peut être atteint si nous dépassons le simple végétarisme pour ne manger que du praṣādam.
Les différents genres d'aliments Dans la Bhagavad-Gītā, Krishna affirme que toute nourriture peut être classée selon les trois modes d'influence de la nature matérielle vertu, passion et ignorance. B.G.17. 8-9-10 Les aliments de la vertu purifient l'existence, prolongent la durée; ils procurent force, santé, joie et satisfaction. Ils sont doux, juteux, gras et pleins de saveur.
Les aliments trop amers, acides, salés, piquants, secs ou chauds, sont aimés de ceux que domine la Passion. Ils engendrent souffrance, malheur et maladie.
Les aliments de la vertu : les produits laitiers, les légumes, les fruits, les noix, les céréales et les sucres naturels - peuvent être offerts à Krishna.
Les champignons, les oignons et l'ail, ainsi que la viande, le poisson et les œufs appartiennent aux modes inférieurs et ne peuvent pas être offerts à Krishna. Les cafés et thés qui contiennent de la caféine appartiennent aussi à la passion et à l'ignorance.
Et chers aux hommes qu'enveloppe l'ignorance, les aliments cuits plus de 3 heures ..., les aliments privés de goût, de fraîcheur, malodorants, décomposés ou impurs, voire les restes.
(voir le dossier la Bhagavad-Gītā condensée sur ecole-bhaktiyoga.fr)
L'offrande au Seigneur Placer une portion dans des plats réservés strictement à cette fin. Prier ainsi : "Cher Krishna, ô Seigneur Suprême, veuillez accepter cette nourriture." Réciter quelques mantras : Haré Kṛṣṇa, Haré Kṛṣṇa, Kṛṣṇa Kṛṣṇa, Haré Haré, Haré Rāma, Haré Rāma, Rāma Rāma, Haré Haré. Le vrai but est de manifester de la dévotion envers le Seihttp://krishnastore.eu gneur. Étant complet en Lui-même, Dieu n'a besoin de rien. L'offrande doit avant tout être une façon de Lui témoigner notre amour et notre dévotion. La nourriture ainsi offerte est maintenant spiritualisée et est appelée praṣādam. Ce praṣādam peut ensuite être servi; nous pouvons le savourer et apprécier sa nature spirituelle. (voir l’offrande complète sur GUIDE DU BHAKTA N°1 p 39)
Autres principes du bhakti-yoga Afin de purifier notre conscience et de spiritualiser davantage nos sens, les Védas nous enseignent le chant régulier du mahā-mantra. Ces seize Noms formés de 32 syllabes représentent l'unique moyen de neutraliser l'influence nocive du Kali-yuga (l'âge de querelle et d'hypocrisie où nous vivons) … Il n'y a pas d'autre solution que de chanter (ou réciter) le Saint Nom du Seigneur afin de franchir cet océan d'ignorance qu'est l'âge de Kali.
Progresser dans la vie spirituelle (voir GUIDE DU BHAKTA N°2 p 4) Pour rehausser la qualité de notre vie spirituelle, il est recommandé d'éviter l'intoxication sous toutes ses formes: drogues, alcool, cigarettes et boissons, cafés et thés qui contiennent de la caféine. L'emploi de telles substances obscurcit inutilement l'esprit, déjà envahi par les concepts matériels de l'existence. Fuir les jeux de hasard, car ceux-ci nous plongent invariablement dans l'anxiété et nourrissent l'avidité, l'envie et la colère. La sexualité illicite est aussi à éviter car elle fait s'accroître les désirs matériels et entrave l'épanouissement de la conscience spirituelle. Les règles du bhakti-yoga permettent toutefois les rapports sexuels dans le cadre du mariage.
Plus important que le végétarisme. Sa Divine Grâce Abay Charan Bhaktivedānta Swāmī Prabhupāda enseigne personnellement à ses disciples l'art de préparer et de distribuer le praṣādam. De plus, il explique longuement dans ses livres et conférences publiques la philosophie védique qui accompagne l'offrande de nourriture à Krishna: "Rappelons-nous que ce n'est pas le végétarisme en soi qui s'avère important, dit Śrīla Prabhupāda, l'important, c'est d'apprendre l'art d'aimer Krishna. L'amour se manifeste d'abord par l'offrande et l'acceptation de présents. Nous donnons quelque chose à l'être cher, et Lui de même; ainsi se développe l'amour." Tous peuvent s'initier à cet échange d'affection en offrant des mets végétariens à Krishna, pour en honorer ensuite les reliefs ou praṣādam.
Le goût supérieur À New-York, en 1966, Śrīla Prabhupāda fonda le Mouvement pour la Conscience de Krishna et débuta un programme de distribution de nourriture sanctifiée. Il fut le premier à répandre les principes védiques du végétarisme spirituel à travers le monde. Grâce à sa contribution, des millions de personnes peuvent maintenant goûter aux joies d'une alimentation saine et libre de tout karma.
Le mythe de la disette. Si les gens deviennent conscients de Krishna, de par la volonté transcendantale de Dieu, la nourriture sera produite en quantité suffisante. Quand les gens, cependant, se montrent irréligieux et athées, la nature, de par la volonté divine, restreint la production de nourriture. Caitanya Caritāmṛita Adi-līlā 9.38)
Dieu est végétarien. M. Fail: Est-ce nécessaire d'adopter certains principes alimentaires pour pratiquer la spiritualité? Śrīla Prabhupāda: Oui. Toutes les pratiques spirituelles visent notre purification. Ne dites-vous pas: "Vous êtes ce que vous mangez?" Rien n'est plus vrai. Notre constitution physique et notre attitude mentale sont déterminées par notre alimentation. Si vous mangez les restes du repas d'un tuberculeux, vous contracterez sa maladie. Dans un même ordre d'idée, si vous mangez du Krishnapraṣādam, vous "contracterez" la conscience de Krishna. Notre procédé consiste donc à ne rien manger qui n'ait d'abord été offert à Krishna. Cela nous aide à progresser dans la conscience de Krishna. M.Fail: Vous êtes donc tous des végétariens? Śrīla Prabhupāda: Oui, car Krishna l'est Lui-même. Étant Dieu, Krishna peut manger ce qui Lui plaît. Or, Il nous dit dans la Bhagavad-Gītā (9.26): "Que l'on M’offre, avec amour et dévotion, une feuille, une fleur, un fruit, de l'eau, et cette offrande Je l'accepterai." Mais jamais: "Offrez-Moi de la viande et du vin." (Science of Self-Realization p. 185)
"Tu ne tueras point".
Śrīla Prabhupāda: Il faut accepter telles quelles les prescriptions scripturaires et pas seulement les passages qui nous conviennent. Comment peut-il être question d'amour de Dieu si on ne peut même pas suivre un commandement aussi essentiel que: "Tu ne tueras point?" "TUER" s'applique à tous les êtres, et plus spécifiquement aux animaux. "ASSASSINER" s'applique plus particulièrement aux humains (un assassinat est un meurtre commis avec préméditation - Larousse). On peut toujours interpréter les mots à sa manière, mais le sens direct du commandement est fort clair. "Tu ne tueras point" signifie: "Toi, chrétien, tu ne donneras pas la mort." Père Emmanuel: Mais alors ne peut-on dire que manger les plantes revient également à tuer? Śrīla Prabhupāda: Chaque être vit aux dépens d'un autre (jīvo jīvasya jīvanam). ŚB 3.29.15 On ne doit pas tuer les plantes sans nécessité. Si d'offrir une nourriture végétarienne à Krishna était mauvais, c'est Lui qui serait en faute, pas nous. Mais Dieu est apāpāviddha, Il ne saurait être atteint par le péché... Manger de la nourriture offerte au Seigneur, c'est comme, pour un soldat, tuer en temps de guerre, il gagnera un titre de gloire. Mais que ce même soldat tue un être humain pour son propre compte, et il sera condamné. De même, manger le praṣādam (la nourriture d'abord offerte à Krishna) ne nous rend coupable d'aucune faute. Ce que confirme la Bhagavad-Gītā (3.13): "Les dévots du Seigneur sont affranchis de toute faute, parce qu'ils ne mangent que des aliments offerts en sacrifice. Mais ceux qui préparent des mets pour leur seul plaisir ne se nourrissent que de péché." Père Emmanuel: Krishna ne peut-Il parfois autoriser la consommation de chair animale? Śrīla Prabhupāda: Oui, dans le règne animal. Mais l'être humain civilisé, l'être humain religieux, ne saurait tuer et manger les animaux. Cessez de tuer les animaux, chantez le Saint Nom du Christ et votre vie sera parfaite... Je crois que les prêtres chrétiens doivent œuvrer avec le Mouvement pour la Conscience de Krishna. Ils doivent chanter le nom du Christ, ou "Kristos", et cesser de tolérer qu'on abatte les animaux. Ces enseignements sont en accord avec ceux de la Bible, ils ne sont pas de mon invention. Agissez ainsi et vous verrez alors la condition universelle changer. Solution pour l'âge de fer (p 113-116)
Les conséquences de l'alimentation carnée. Des céréales peuvent être produites en abondance, et en protégeant les vaches on peut obtenir d'amples provisions de lait, de yogourt et de ghi (beurre clarifié). Malheureusement, la civilisation moderne s'acharne à tuer les vaches, elle préfère ouvrir des usines destinées à la fabrication d'automobiles, ou à la production de vin. Comment les gens peuvent-ils être heureux ainsi? Ils doivent forcément souffrir de tous les maux entraînés par le matérialisme. Śrīmad-Bhāgavatam 5.16. 25
La vache devrait être protégée. Le lait est comparé à du nectar. Bien qu'en cet âge les êtres humains puissent vivre jusqu'à cent ans, leur durée de vie est réduite parce qu'ils ne boivent pas de grandes quantités de lait. Au lieu de boire du lait, les gens préfèrent abattre un animal et en manger la chair. La vache devrait être protégée, et le lait devrait être préparé de façons variées. On pourra ainsi prolonger sa vie, nourrir son cerveau, pratiquer le service de dévotion, et finalement obtenir la faveur de Dieu, la Personne Suprême. ŚB 8.6.12 Il est préférable de consommer des produits laitiers venant de vaches n’étant pas destinées à l’abattoir; ou du lait de soja, du lait d’amande ...
Offrir de la nourriture à Krishna constitue un échange d'amour. Pour tout ce que l'on offre à Krishna avec amour et affection, Krishna peut offrir en retour des millions de fois plus, matériellement ainsi que spirituellement. Le but réel de l'offrande consiste à montrer son amour et sa dévotion au Seigneur; les objets d'offrande en eux-mêmes ne revêtent qu'une importance secondaire. Par suite, si on offre au Seigneur toutes sortes d'aliments ainsi que des fruits et des fleurs en quantité sans avoir développé d'amour pour Lui, sans dévotion réelle, Il n'acceptera pas ces offrandes. Nul ne peut acheter Dieu. Nos tentatives de corruption n'ont sur Lui aucun effet, telle est Sa grandeur. Et Il ne manque de rien, qu'avons-nous donc à Lui offrir? Il trouve en Lui-même Sa plénitude, tout provient de Lui. Nous ne pouvons en vérité Lui offrir que notre amour et notre gratitude. Śrīmad-Bhāgavatam 3-29-24
L'abattage des animaux n'est pas un signe de civilisation. L'être humain véritablement civilisé, connaît l'art de préparer des mets nutritifs à partir du lait. Dans toutes les communautés rurales de la Conscience de Krishna, nous préparons des centaines de plats à partir du lait (en les mélangeant à des céréales, à des fruits et à des légumes). Le sang de la vache est certes très riche en matières nutritives, mais l'être humain civilisé en bénéficie sous forme de lait. Le lait, n'est rien d'autre que le sang de la vache, transformé. On peut en tirer tant de sous-produits: du yogourt, du fromage, du ghi (beurre clarifié). Voilà ce qu'on entend par civilisation, et non tuer un animal pour dévorer sa chair.
Les animaux ont aussi le droit de vivre. Le journaliste: La Déclaration d'Indépendance stipule que tous les êtres humains sont dotés par Dieu de certains droits naturels qu'on ne saurait leur enlever. Il s'agit du droit à la vie, à la liberté... Śrīla Prabhupāda: Mais les animaux ont aussi le droit de vivre. Pourquoi leur refuse-t-on ce droit? Le journaliste: Ces droits ne s'appliquaient qu'aux êtres humains. Śrīla Prabhupāda: Ceux qui ont rédigé et signé cette Déclaration d'Indépendance n'avaient donc pas vraiment de philosophie. La vue étroite selon laquelle ma famille ou mon frère a le droit de vivre, et que je peux tuer tous les autres, s'avère criminelle. Supposons que pour l'amour de ma famille je tue votre père; serait-ce là un geste philosophique? Faire preuve d'amitié envers tous les êtres vivants (suhṛdaṁ sarva-bhūtānāṁ): voilà ce qu'on entend vraiment par philosophie. Science of self-realization p.209
Un esprit malfaisant. Celui qui montre de l'amitié envers les êtres humains mais, en même temps, se fait l'ennemi d'innocentes bêtes, est certes animé d'un esprit malfaisant. Or, dans l'âge où nous vivons, c'est l'État tout entier qui fait preuve de cette inimitié envers les animaux, réduits, les pauvres, à vivre dans une angoisse constante. Mais une telle faute se paie. La société humaine doit en porter le poids, d'où la pression constante qui exerce entre individus, collectivités et nations, et qui entraîne à tous les niveaux une suite de guerres, chaudes ou froides. Śrīmad-Bhāgavatam 1.10.6
Les animaux ont-ils une âme? Śrīla Prabhupāda: Certains disent: "Nous croyons que les animaux n'ont pas d'âme." Mais c'est une erreur. S'ils croient cela, c'est parce qu'ils veulent les manger. Ils ont bel et bien une âme. Le journaliste: Comment le savez-vous? Śrīla Prabhupāda: Mais vous aussi pouvez le savoir. Je vais vous en donner la preuve scientifique: comme vous, l'animal mange, dort, se défend, s'accouple et se multiplie. Comme vous, il a un domicile; comme vous, s'il se coupe, il saigne. Ainsi, toutes ces similitudes sont-elles indéniables. —Alors pourquoi rejeter une seule similitude, celle qui touche à la présence de l'âme? La logique fait appel à la notion d'analogie. On entend par là le fait de tirer une conclusion en faisant ressortir plusieurs points similaires entre deux propositions. S'il existe ainsi tant de points communs entre l'être humain et l'animal, pourquoi dénier un point en particulier? Ce n'est ni logique, ni scientifique. Solutions pour l'âge de fer (p 89-90)
Les bourreaux d'animaux ont un cœur de pierre. Certaines crapules avancent que les animaux sont dépourvus d'âme ou qu'ils sont en quelque sorte insensibles comme des pierres. C'est ainsi qu'ils se justifient en disant qu'il n'y a aucun mal à les tuer. En réalité, ce sont plutôt leurs bourreaux qui ont des cœurs de pierre. Aussi, nulle logique et nulle philosophie ne peuvent avoir de prise sur eux. Ils continuent d'utiliser leurs abattoirs et d'aller à la chasse.
Menace de famine surpopulation ou égoïsme ? Celui qui cuisine pour lui-même et n'accomplit aucune offrande, n'avale que du péché. Cette façon coupable de se nourrir ne rend jamais l'être humain heureux et n'empêche pas la disette. Si l'humanité se montrait reconnaissante envers Dieu pour tous les biens qu'Il accorde aux êtres vivants en vue de leur subsistance, il n'y aurait ni pénurie ni indigence dans la société. Mais lorsque les êtres humains oublient la valeur intrinsèque de ces présents du Seigneur, ils se retrouvent alors certes dans le besoin. Un être humain dénué de conscience divine peut connaître une opulence temporaire grâce à quelques actes de vertu accomplis dans le passé, mais s'il vit dans l'oubli de sa relation avec le Seigneur, il doit s'attendre, selon les lois puissantes de la nature matérielle, à souffrir de privations. Śrīmad-Bhāgavatam 3.5.49
Le sort qui attend ceux qui tuent des animaux. Le fait de tuer des animaux nous obligera à renaître sous une forme animale, pour être nous aussi mis à mort par le même type d'animal que nous aurons tué. Ainsi le veut la loi de la nature. Il est dit: māṁ saḥ khadatiti māṁsaḥ, ce qui se traduit ainsi: Je mange aujourd'hui la chair d'un animal qui, dans le futur se nourrira de la mienne. (Le terme sanskrit māmsa signifie "viande".) Caitanya Caritāmṛita (Madhya 24.252)
Tuer des animaux est un acte condamné. Dans le monde entier et dans toutes les religions établies, on pratique couramment le sacrifice d'animaux au nom de la religion. Il est dit que le Seigneur Jésus-Christ, alors qu'il n'était âgé que de douze ans, fut choqué de voir les Juifs sacrifier des oiseaux et autres animaux dans les synagogues, et qu'il rejeta pour cela la religion juive. Il fonda alors le christianisme, qui s'en tient au commandement de l'Ancien Testament: "Tu ne tueras point." De nos jours, cependant, non seulement les animaux sont tués sous le prétexte de "sacrifices", mais leur abattage a énormément augmenté du fait de l'accroissement du nombre des abattoirs. Tuer des animaux, que ce soit pour la religion ou pour s'alimenter, est un acte abominable qui est ici condamné. Śrīmad-Bhāgavatam 7.15.10
Il y a suffisamment de nourriture à l'heure actuelle. La société est présentement structurée de telle façon qu'elle produit suffisamment de céréales sur toute la Terre. C'est pourquoi l'ouverture d'abattoirs ne saurait être tolérée. Certains pays produisent des céréales de manière tellement abondante qu'ils doivent jeter les surplus à la mer; d'autres fois, c'est le gouvernement qui en arrête la production. Pour conclure, la Terre produit suffisamment de céréales pour nourrir le monde entier, mais leur distribution se trouve limitée par les lois du commerce et l'attrait du gain. Il en résulte que certains pays manquent de céréales alors que d'autres en ont trop. Si un seul gouvernement dirigeait la planète entière et organisait la distribution des céréales, nul ne connaîtrait la disette, il n'y aurait aucune nécessité d'ouvrir des abattoirs, et il ne serait pas davantage utile d'élaborer de fausses théories comme celle de la surpopulation. Śrīmad-Bhāgavatam 4.17.25
Un régime alimentaire qui guérit l'âme. L'humanité souffre de maladie matérielle (adhyātmika), se rapportant au corps et au mental. L'être vivant est éternel, or lorsqu'il entre en contact avec l'énergie matérielle, il se voit soumis aux affres répétés de la naissance, de la maladie, de la vieillesse et de la mort... le Mouvement pour la Conscience de Krishna s'est donné pour mission de guérir cette maladie. Toute personne malade requiert un remède et un régime approprié à sa condition. Voilà pourquoi le Mouvement pour la Conscience de Krishna offre à ceux atteints par le matérialisme un remède: le chant du Saint Nom sous la forme du mahā-mantra Hare Krishna, et un régime: le praṣādam (nourriture végétarienne offerte à Krishna). Caitanya Caritāmṛita (Adi 10.51)
S'élever au niveau transcendantal. Notre Mouvement pour la Conscience de Krishna offre simplement à tous l'opportunité d'entendre les gloires de Dieu et de manger du praṣādam. Le résultat est que beaucoup de personnes, répondant à ce procédé, développent une dévotion pure pour Krishna. Nous ouvrons des centaines de centres de par le monde à seule fin de donner aux masses la chance d'entendre le message de Krishna et d'honorer Son praṣādam. Ces deux pratiques peuvent être adoptées par tous, y compris les enfants. Fût-il pauvre ou riche, instruit ou sot, noir ou blanc, vieux ou encore enfant, quiconque écoute simplement ce qui a trait au Seigneur Suprême et mange du praṣādam sera certes élevé au niveau transcendantal du service de dévotion. Caitanya Caritāmṛita (Adi 7.141)
Nourriture spirituelle. Une fleur que l'on prend pour la satisfaction de ses sens est matérielle. Cependant, la même fleur offerte par un dévot à Dieu, la Personne Suprême, devient spirituelle. La nourriture cuisinée pour soi reste matérielle, mais préparée pour le Seigneur Souverain, elle devient du praṣādam spirituel. Tout est une question de réalisation. Śrīmad-Bhāgavatam (8.12-8)
Le régime alimentaire idéal. Les seules fonctions de la nourriture sont d'accroître la longévité, de purifier le mental et de donner au corps santé et vigueur. De grandes autorités en la matière ont choisi, dans le passé, les aliments qui servent le mieux ces fonctions, et qui sont, entre autres, les produits laitiers, le sucre, le riz, le blé, les fruits, les légumes. Les graisses animales sont disponibles dans le lait, qui se trouve être le plus merveilleux de tous les aliments. Le lait, le beurre, le fromage et autres produits semblables donnent des graisses animales sous une forme qui exclut toute nécessité de tuer d'innocentes créatures... Quant aux protéines, on les trouve amplement dans les poids cassés, le dal (légumineuse), le blé entier, etc. La meilleure nourriture est celle que l'on offre d'abord à Dieu, au Seigneur Suprême. Celui-ci enseigne dans la Bhagavad-Gītā que si on Lui offre avec dévotion des mets préparés à partir de légumes, de farine, de lait, Il les accepte. Bien entendu, l'amour et la dévotion accompagnant l'offrande sont, pour le Seigneur, les ingrédients les plus importants. C'est pourquoi si l'on désire rendre les aliments purs et succulents pour tous, on doit d'abord les offrir à Dieu, la Personne Souveraine. Bhagavad-Gītā (17.8-10)
La nourriture offerte à Krishna revêt un caractère transcendantal Le Seigneur est purna, complet en Lui-même, ce qui Lui permet de manger tout ce que Lui offrent Ses dévots. À Son contact transcendantal cependant, toute cette nourriture demeure intacte; seule la nature en est changée. Après l'offrande, elle acquiert en effet un caractère transcendantal qu'elle ne possédait pas auparavant. Étant purna, le Seigneur demeure le même après avoir mangé. La nourriture offerte à Krishna est non-différente de Lui; aussi comme Krishna est avyaya, indestructible, la nourriture qu'Il honore demeure inchangée puisqu'elle Lui est identique. Par ailleurs, Krishna peut manger avec n'importe lequel des organes de Son Corps transcendantal, c'est-à-dire qu'Il peut simplement regarder ou toucher la nourriture. Il ne faut pas non plus croire que Krishna soit obligé de manger. Il ne souffre pas de la faim comme un être humain ordinaire; mais Il Se présente comme quelqu'un ayant besoin de nourriture, et de fait, Il peut manger n'importe quelle quantité de nourriture. Caitanya Caritāmṛita (Madhya 4.77)
Une vie contre nature
Pourquoi sans œufs? L’œuf donne du cholestérol au corps humain. - L’œuf fécondé représente un fœtus de poussin, - L’œuf non fécondé représente la menstruation de la poule; les élevages en batterie sont éclairés en permanence afin de perturber l’ovulation et augmenter la ponte. - À la naissance les becs des poussins sont limés, les mâles sont broyés vivants pour fabriquer de la farine animale. (voir la vidéo mangervegetarien.com) - Les protéines contenues dans les œufs se remplacent par des protéines végétales : légumineuses, fruits secs (noix, amande, datte …) - L’œuf dans le gâteau se remplace par : la maïzena, un yaourt, du lait, de la crème fraiche, des algues agar-agar ... Bien aérer la farine !
Œ U F D E BAT T E R I E O U Œ U F D E F E R M E : c’est soit un poussin, soit la menstruation de la poule !
LA PYRAMIDE ALIMENTAIRE DES VÉGÉTARIENS Une portion est un ramequin de 150g Notez qu’il n’y a pas de sucre ajouté ... LIPIDES
PROTÉINES & LIPIDES
GLUCIDES légumes secs LIPIDES fruits oléagineux PROTÉINES graines, tofu 2-3 portions / jour
GLUCIDES Légumes et crudités
Salade de 5 fruits
(vinaigrette à l’huile de colza-Oméga 3, citron, sel, poivre) 3-5 portions
PROTÉINES
Ne pas hésiter à demander conseil à son médecin traitant.
LA CHRONO-NUTRITION POUR GARDER LA LIGNE
Rôle des 3 éléments énergétiques
"Il faut manger comme un prince le matin, un roi le midi et un pauvre le soir."
LIPIDES - Chaleur - Absorption des vitamines liposolubles (A, D, E, K ) - Croissance cérébrale
MATIN gras LIPIDES - 100g fromage, 70g pain, (protéines-sucre lent), 20g beurre; ou yaourt et graines germées; tisane.
Quantités indicatives pour un adulte
- les produits laitiers sont des protéines et des lipides. MIDI dense PROTÉINES & GLUCIDES : - les céréales : blé, maïs, orge … - les féculents : pain, pommes de terre, pâtes, légumes secs, riz… Une assiette de : riz, dalh, subji, chapati; ou pâtes ou frites—légumes verts. Il y a plus de protéines que le matin mais moins de lipides. Ne pas mélanger céréales et produits laitiers.
PROTÉINES - Fabrication des tissus du corps - Croissance (apport d’acides aminés) GLUCIDES - Énergie musculaire - Fonctionnement cérébral
GOÛTER LIPIDES Oléagineux : noix…, sucré et gras GLUCIDES - fruits (frais ou secs); ou crudités (1 bol); ou 2 verres jus de fruit; ou chocolat noir (30g); Pas de yaourt, de pain, de beurre, de fromage, biscuits, viennoiseries, crèmes ... SOIR léger GLUCIDES Légumes cuits (1 bol). Aucune protéine le soir, ou rien ! elles se transforment en graisses et ne s’éliminent pas le soir. Boissons 1,5 litre par Jour (eau, jus, tisane) NOTES À consommer seulement les jours de fête : halva, riz au lait, gâteau …
Repas de fête / vedaveda.com
MINI-QUIZZ végétarisme Lis une fois ou deux les questions-réponses, puis demande à un ami de te poser les questions Pourquoi le carnivore produit-il vingt fois plus Pour digérer muscles et os des proies. d’acide chlorhydrique que l’humain ? p3 Alors que l’intestin de l’homme est de 8 m, Pour évacuer rapidement pourquoi l’intestin du carnivore est-il très court ? la viande en putréfaction. p3 Citez des animaux végétariens ? Éléphant - taureau - rhinocéros - mouton - vache - cheval - singe … p6 Faut-il de grandes quantités de protéines animales NON - ce sont les hydrates de carbone pour avoir énergie et force ? (céréales et légumineuses) qui constituent la principale source d'énergie pour le corps humain et la viande en est grandement dépourvue. p6 Pour produire un hamburger de 225 g, un kilo de blé. p8 que doit manger une vache ? (pourrait nourrir 5 fois plus de personnes) Combien faut-il défricher de forêt tropicale pour un hamburger ? Dix m2 (pollution de la couche d’ozone) p8 400 litres d’eau Combien faut-il d’eau pour produire un hamburger ? (pollution de la nappe phréatique) p8 De qui est cette phrase : " pour obtenir des pâturages les nations iraient jusqu'à provoquer la guerre."
Socrate, il recommande le végétarisme. p9
Que pense Lamartine de la perversité humaine Ces habitudes d'endurcissement sont à l'égard des animaux les plus doux ? faites pour férociser les instincts du cœur. Que mangeait Pythagore ? Du pain et du miel le matin et des légumes crus le soir. p10 De qui est cette phrase ? Léonard de Vinci 1452 – 1519 p11 "Celui qui n'apprécie pas la vie ne la mérite pas." JJ Rousseau constata que les animaux carnivores étaient Il en déduisit que le végétarisme rendrait généralement plus cruels et plus violents que les herbivores ... les gens plus compatissants. p11 De qui est cette phrase ? Le dramaturge George Bernard Shaw 1856-1950 p12 "Les animaux sont mes amis et je ne mange pas mes amis." “Tout ce que l’homme fait aux animaux retombe sur l’homme.” Pythagore 500 av JC “Tuez vous-mêmes ce que vous voulez manger, mais avec vos moyens naturels.” “Dans son accomplissement, l’homme est la créature la plus divine, mais sans morale et justice il est la pire de toutes.” “Qu’y a-t-il de plus repoussant que de se nourrir continuellement de chair de cadavre?” “Tant qu’il y aura des abattoirs, il y aura des champs de bataille.” “Il est possible de mesurer la grandeur et l’évolution morale d’une nation à la manière dont elle traite les animaux.” “Rien ne fera plus pour accroître les chances de survie sur la terre que l’adoption de l’alimentation végétarienne.”
Plutarque 46-125 Aristote 384 à 322 av. JC Voltaire 1694-1778 Léon Tolstoï 1828-1910 Gandhi, 1869-1948 Albert Einstein 1879-1955
"Tu ne tueras point". Voilà une loi parfaite. Śrīla Prabhupāda 1896-1977 p15
Dans la bible Esaie 1.11-15, pourquoi Dieu dit-il : Je détourne de Parce que : vous mes yeux; quand vous multipliez les prières, Je n'écoute pas. "Vos mains sont pleines de sang." Quel pilier de la religion disparait en consommant des animaux ? La miséricorde-la compassion (GB 2 p4) À quelle époque certains prêtres (Égypte, Chine, Japon) rejetaient- À l’époque de Confucius 551-479 av JC p13 ils la consommation d'œufs, appelant ceux-ci "chair liquide." L'empereur Constantin (325 après J.C.) était-il végétarien ? p14 Il versait du plomb liquide dans la gorge des chrétiens végétariens qu'il capturait. À quel animal St Jean Chrysostome compare-t-il l’homme carnivore ? À des loups et des léopards.
p14
Citez des moines et des chrétiens végétariens ? Saint Benoît en 529 / Les Trappistes / L'Église adventiste … p14 Les musulmans sont-ils tous carnivores ? Sauf les Soufis. Al-Ghazzali (1050-1111) p15 Quel est le fondement de la religion bouddhiste ? La consommation de la chair détruit la semence de la compassion. p15 Quel est le sentiment d’une personne compatissante ? Elle prend part aux souffrances d’autrui (Larousse). Combien d'Hindous sont-ils religieusement végétariens ? 600 millions d'Hindous
p15
D’après Śrīla Vyāsadéva dans le Mahābhārata, Une beauté exquise, une longue vie, une que possédera celui qui s'abstient complètement de toute chair ? santé parfaite, une bonne mémoire et une grande force physique morale et spirituelle. Quelle est la réaction karmique de ceux Dans une vie future, ces hommes seront qui participent à l’abattage des animaux ? eux-mêmes massacrés … p16 Qu’est-ce qui indique la présence de l'âme dans le corps ? La vie, la conscience.
p16
Pourquoi les formes non-humaines ne font pas de karma ? Elles sont prisonnières des besoins fondamentaux de leur espèce (nourriture, sommeil, procréation et survie). p17 Que l'âme soit indestructible, justifie-t-il le meurtre des animaux ? NON la destruction du corps d'un être vivant interrompt son évolution. p17 Comment ne pas subir de réaction karmique En faisant des offrandes à Dieu, résultant de la destruction des végétaux arrachés du sol ? la nourriture devient sanctifiée.
p18
Pourquoi les végétaux souffrent-ils beaucoup moins Parce que leur système nerveux est très que l'animal, lorsqu'ils sont arrachés du sol ? peu développé. p18 Qu’enseignent les religions afin de remercier Dieu de Sa générosité ? Elles enseignent un procédé d'action de grâces. Qu’est-ce qui rend le praṣādam si spécial ? Le nectar transcendantal des lèvres de Krishna a transmis toutes Ses vertus spirituelles. p20
Qu’est-ce que la perfection du végétarisme ? Cela consiste à se nourrir d'aliments offerts à Dieu, Śrī Krishna. p21 Quel est le sort de celui qui tue et mange des animaux ? Il renaîtra sous une forme animale, et sera mis à mort.
p24
Comment faire face à la famine et la surpopulation ? Si un seul gouvernement organisait la distribution des céréales, nul ne connaîtrait la disette 24
Quels sont les ingrédients les plus importants d’une offrande ? L'amour et la dévotion pour le Seigneur p25 Citez des ingrédients contenants des protéines ? Produits laitiers, céréales, féculents. p27 De quels ingrédients doit-on s’abstenir les jours d’Ékādaśī ? céréales, légumineuses (haricots, petits pois …) voir GUIDE ÉKĀDAŚĪ p3 ecole-bhaktiyoga.fr
contact : ecole108@gmail.com
Le praṣādam : la miséricorde du Seigneur D’après ces images, demandez à votre enfant de composer un menu; ou tout simplement de dire ce qu’il aime !
Samosas - chaussons aux légumes
Chapati : galettes de blé cuite à la flamme
Riz safran et panir
Haricots à la sauce Kadhi
Puri : galette de blé frite; Quand le puri gonfle, il nous sourit !
Dal : lentilles de soja (urad, toor et mong, les lentilles Corail ne s’offrent pas à Krishna).
Oupma - semoule aux légumes
Jus de tamarin Nimbou pani (citron et eau de rose) Lassi salé au cumin
Massala doodh (pour le soir : lait chaud au safran, clou de girofle, cannelle, miel, pistaches hachées)
Burfi - Rasgoula - Khir Srikhand - Sandesh -
Bombay halava - confit de fruits
Tofu et légumes - Flan sans œuf Lassi : yaourt à l’orange et fraise
LES VÉGÉTARIENS CÉLÈBRES
Marguerite Yourcenar, 1903 – 1987, écrivain, femme de lettres, première femme élue à l’Académie Française en 1980. Albert Einstein, 1879 – 1955, physicien allemand, Prix Nobel en 1922, père de la Théorie de la Relativité. Mahatma Gandhi, 1869 - 1948, dirigeant politique, guide du mouvement pour l’indépendance de l’Inde. Léon Tolstoï, 1828 – 1910, un des écrivains majeurs de la littérature russe. Henry David Thoreau, 1817 – 1862, essayiste, enseignant, philosophe, naturaliste amateur et poète américain. Charles Darwin, 1809 – 1882, naturaliste anglais dont les travaux sur l’évolution des espèces vivantes ont révolutionné la biologie. Ralph Waldo Emerson, 1803 – 1882, essayiste, philosophe et poète américain. Alphonse de Lamartine, 1790 – 1869, poète et homme politique français. Il représente l’une des grandes figures du romantisme poétique en France. Jean-Jacques Rousseau, 1712 – 1778, écrivain, philosophe et musicien genevois de langue française. Voltaire, 1694 – 1778, écrivain et philosophe français qui a marqué le XVIIIe siècle. Isaac Newton, 1643 – 1727, philosophe, mathématicien, physicien, alchimiste et astronome anglais. Leonardo da Vinci, 1452 – 1519, peintre italien et homme d’esprit universel, à la fois artiste, scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain. Saint François d’Assise, 1181 – 1226, religieux catholique italien, fondateur de l’ordre des franciscains. Platon, 427 – 347 av. J.-C., philosophe grec, considéré comme l’un des premiers et des plus grands philosophes occidentaux. Pythagore, 580 – 497 av. J.-C., philosophe et mathématicien grec, responsable d’importants développements en mathématiques, astronomie et musique. Gautama Bouddha, 624 – 544 av. J.-C, fondateur du bouddhisme.