Club de Lectura Parlons livre 18/11/2017: Nous allons lire...
Simone de Beauvoir (de son vrai nom Simone-Lucie-Ernestine-Marie Bertrand de Beauvoir) (Paris, 1908 – 1986) Activiste féministe et romancière, épistolière, mémorialiste et philosophe française. Elle reçoit une éducation bourgeoise, religieuse. Elle fait ses études jusqu'au doctorat de philosophie, puis enseigne à Marseille, Rouen puis Paris jusqu'en 1943. Entre 1945 et 1960 elle a beaucoup voyagé. Elle a visité l’Afrique, les États-Unis, la Chine, le Brésil, l’Union soviétique et Cuba. En 1954, elle a reçu le prix Goncourt pour le roman Les Mandarins. Dans les années 1970, elle participe au mouvement féministe et milite pour la cause des femmes Elle signe le «manifeste des 343 pour la liberté de l'avortement» et préside la ligue des droits des femmes. Elle soutient de nombreuses actions pour lutter contre le sexisme ordinaire et les violences conjugales. À partir de 1980, après la mort de Jean-Paul Sartre, sa santé physique et mentale se détériore. Elle meurt à l'âge de 78 ans. Elle est enterrée dans la même tombe que Jean-Paul Sartre, qui fut le compagnon de toute sa vie. Source: bonjourdefrance.com
Une mort très douce (1964) Nous vous présentons un court récit autobiographique de Simone de Beauvoir qui décrit les derniers instants qu'elle vécut auprès de sa mère mourante. Françoise de Beauvoir fait une chute dans sa salle de bain, elle se casse le col du fémur. Elle est transportée à l'hôpital. Pendant sa convalescence, elle accuse des signes de fatigue et de dégoût pour la nourriture. Très rapidement, les médecins détectent un cancer de l'intestin grêle qui se révèle foudroyant. Durant trois mois, Simone de Beauvoir et sa sœur Poupette vont se relayer au chevet de leur mère et assister à ses derniers moments. L'auteur y évoque les thèmes de l'euthanasie et de l'acharnement thérapeutique. Elle sait queesa mère est condamnée mais reste impuissante et indécise devant les médecins qui exercent une tyrannie sur leur malade que seule la guérison pourrait justifier. Elle regarde la mort, de son point de vue athée, et du point de vue de sa mère croyante. Simone de Beauvoir reconsidère sa famille et le rôle qu'elle y a joué ; elle est un écrivain déjà connu et économiquement privilégié : elle a en quelque sorte été le "fils" du fait d'avoir soutenu financièrement sa mère. Elle y évoque les réactions de sa mère, très attachée aux valeurs bourgeoises, face à son œuvre et à sa vie d'écrivain engagé. Enfin, fidèle à elle-même, Beauvoir observe les conditions de travail des infirmières et les conditions de séjour des malades. Source: fr.wikipedia.org
En savoir plus:
La première féministe moderne
Simone de Beauvoir nous parle de la vieillesse
On ne naît pas femme, on le devient