Auto Max 31 (FR)

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Photographie Jacques Letihon, Klaas Debuisser, Alexander Von Buxhoeveden

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Concept et création Nadine Vanhalle Mise en page Absolute Agency Tél. : +32(0)2 332 59 10 www.absolute-agency.be Publicité, Sales & Marketing Maxime Asselberghs maxime@bigang-agency.be Tél. : + 32(0)498 20 71 95 Traduction Vincent Marique, Dirk Steyvers Coordination de la version néerlandophone Hilde Van Raemdonck Relecture de la version francophone Véronique Herbeuval Impression Leleu Group, Brussegem Distribution AMP Tirage 20.000 exemplaires Editrice responsable Nadine Vanhalle Powered by

13/05/11 13:46

Bonne route ! Ca y est, c’est l’été et pour beaucoup d’entre vous les vacances approchent à grands pas ! Et comme 50% des Belges, c’est au volant de votre heureuse élue que vous allez rejoindre votre destination de rêve. Alors, avant que vous ne preniez la route, je tenais à vous prodiguer quelques petits conseils, non exhaustifs, qui pourraient rendre plus agréables les quelques heures que vous allez passer dans votre véhicule. Ne faites pas uniquement confiance à votre GPS. Beaucoup le font et c’est souvent synonyme de pertes de temps et de stress. C’est important de toujours avoir une bonne vieille carte à portée de main. Mieux encore, repérez votre itinéraire avant votre départ. N’oubliez pas que les péages n’acceptent pas les cartes de type Maestro et prévoyez toujours de la monnaie en suffisance car les cartes Visa et les billets ne sont pas toujours acceptés. Je me suis encore fait surprendre il y a peu… N’oubliez pas non plus que les législations diffèrent d'un pays à l'autre. Dans certains pays, vous êtes obligés d'avoir deux gilets de sécurité, dans d'autres de rouler feux allumés... Donc, avant de partir, renseignez-vous. Et puis, n’oubliez pas que maintenant les amendes arrivent plus facilement en Belgique… Pensez aussi à bien vous hydrater le jour avant votre départ et tout au long de la route. Beaucoup se demandent pourquoi ils ont mal aux mollets mais c’est souvent dû, en partie, à une mauvaise hydratation. Last not not least, si vous tombez dans les embouteillages, ne vous énervez pas. Ca ne vous fera pas aller plus vite. Par contre, pourquoi ne pas sortir de l’autoroute ? Souvent, vous y découvrirez de beaux paysages et y ferez de belles découvertes. Sans compter que l'essence y est moins chère. D’ailleurs, pourquoi ne pas d’emblée prévoir un petit détour dans votre itinéraire ? Et surtout, n’oubliez pas de prendre Auto Max avec vous. D’autant plus que nous vous avons concocté un numéro qui sent bon l’été, avec notamment un dossier cabrios d’une dizaine de pages. Je vous laisse découvrir tout ça ! La suite, au prochain numéro ! Nadine Vanhalle Rédactrice en chef

La responsabilité d’Auto Max ne peut en aucun cas être engagée directement ou indirectement, ni sur base des articles rédactionnels, ni dans les transactions effectuées au nom de ce magazine. Toute reproduction même partielle et/ou utilisation du contenu de ce magazine (tant encarts publicitaires que textes rédactionnels ou photos), de quelque manière que ce soit, est interdite.

Le prochain numéro d’Auto Max paraîtra début octobre.


#31 I Juillet - Septembre 2011

NEWS IIIIIIIIII

16 I Journal des Nouveautés

SHOPPING BREAK IIIIIIIIII

34 I Nouveauté : Citroën Survolt

22 I Essai : Peugeot 205 Rallye/

20 I T op Chrono

ESSAI IIIIIIIIII

people IIIIIIIIII

Thierry Neuville

ESSAI IIIIIIIIII

42 I N ouveauté : Lancia Ypsilon

TOURISME IIIIIIIIII

68 I C ityview : Knokke/Abarth 500C

Dossiemr ercatimbre iIos 55 Sum

ııı 4 ııı  avril - mai 2011


SOMMAIRE IIIIIIIIII

ESSAI IIIIIIIIII

9 10 12 13 14 16 19

NEWS IIIIIIIIII Actu industrie Actu people Actu sport auto Agenda Evolutions Journal des nouveautés Mini Coupé : « Prête à bondir » ZOOM IIIIIIIIII

28 I Nouveauté : Ferrari FF

+ interview Andrea Binotti

26 Pneu : Vredestein Quatrac Lite « Polyvalent et… économe ! » 32 Interview : Andrea Binotti/Ferrari « Transmission intégrale en… questions ! » ESSAIS IIIIIIIIII

sport IIIIIIIIII

72 I Interview : Kris Nissen/

28 34 38 42 46

NOUVEAUtés Ferrari FF : « La preuve par 4 » Citroën Survolt : « Hors-normes » Citroën DS4 : « DS story, deuxième acte » Lancia Ypsilon : « Nouveaux horizons » Jeep Grand Cherokee : « Symbole d’une nouvelle ère »

44 48

évolutions Honda Jazz Hybrid : « La première citadine hybride » BMW 320d Efficient Dynamics Edition : « Impossible n'est pas BMW »

50

Moto K TM Duke 125 : « Ready to race ? »

VW Motorsport

PEOPLE IIIIIIIIII 22

Essai : Peugeot 205 Rallye/Thierry Neuville « De la 207 S2000 à la 205 Rallye » tourisme IIIIIIIIII

68

Cityview : « Direction Knokke en Abarth 500C » sport IIIIIIIIII

72 74

Interview : Kris Nissen/VW Motorsport « Du Dakar au WRC » Portrait : RACB Racing School « L’auto-école version racing » shopping breaks IIIIIIIIII

20 40 52 66 78

Top Chrono Spécial Tesa Lifestyle Techno Multimedia CONCOURS IIIIIIIIII

8

Récapitulatif et formulaire de participation DOSSIER CABRIOS IIIIIIIIII

55 56 58 60 62 64

Sommaire Le top 20 des ventes Essai Mercedes SLK : « Bourgeoise endiablée » Essai BMW Série 6 Cabrio : « L’heure de la maturité » VW Golf VI Cabrio : « Digne héritière » Les cabrios de demain

Abonnez-vous page 49 !


PAUSE 覺覺


A l'occasion de la centième édition des 500 Miles d'Indianapolis, la marque Hot Wheels a fait le spectacle en lancant un pick-up de 875 ch d'une rampe de plus de 30 mètres de haut. De quoi permettre à Tanner Foust, pilote bien connu aux States, de battre le record du monde de saut en longueur en voiture avec un bond de 101,20 mètres (contre 91,44 mètres précédemment).


Concours IIIIIIIIII

à vous de jouer !

x à gagner aux pages au de ca s le r su s on isi éc pr de us Pl 20, 52, 66, 68 et 78 !

3 possibilités pour participer :  Renvoyer le formulaire ci-joint par courrier  Renvoyer le formulaire ci-joint par fax  Envoyer un mail à l’adresse concours@automaxxx.be Les gagnants seront désignés par tirage au sort le 03/10/2011.

CONCOURS Quel est le prix de base de l'Abarth 500C ?

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21.200 euros 22.200 euros 23.200 euros Prénom Commune E-mail

Maxteam SPRL est responsable du fichier contenant les données que vous fournissez. La finalité de la récolte de ces données est de vous tenir informé de nos activités. Vous avez le droit de consulter et d’exiger la correction ou la suppression de ces données sur simple demande à l’adresse info@automaxxx.be. Vos données pourraient être cédées à d’autres sociétés, vous avez le droit de vous y opposer en cochant cette case r


Actu Industrie

NEWS IIIIIIIIII

EN BREF

BUGATTI

s’offre Dirk Van Braeckel

ı VOLVO

engage en Belgique

Originaire de Deinze, Dirk Van Braeckel a fait ses classes chez Ford en tant que stagiaire. En 1984, il a rejoint Audi pour qui il a notamment dessiné l’A3 et l’A8, avant de se lier à Skoda en 1993 et de donner forme aux Fabia et Octavia. Chez Bentley depuis 1998, avec à son actif la Continental GT et la Mulsanne, il a récemment également été nommé Chief Designer de Bugatti. Outre les futures Bentley, notre compatriote a donc maintenant la lourde tâche de donner vie à la future Bugatti quatre portes dont un premier aperçu a été donné en 2010 via le concept Galibier.

Bonne nouvelle ! Fort du succès des S60 et XC60, Volvo Cars Gent a récemment annoncé recruter 100 nouveaux collaborateurs. Ces 100 emplois s’ajoutent aux 400 créés il y a peu. Ce sont ainsi pas moins de 5.000 personnes qui travailleront sur le

JAGUAR CX-75

Les commandes sont ouvertes ! Dévoilé au Mondial de l’Automobile fin 2010, le concept CX-75 va devenir réalité ! La date exacte de sa mise en production n’a pas encore été confirmée mais on en sait déjà pas mal. La supercar de la marque du groupe Tata laissera ainsi ses turbines à gaz au garage au profit d’une motorisation hybride développée avec Williams à qui a également été confiée la mise au point de son châssis tout en carbone. Les chiffres annoncés laissent rêveur : 3 secondes au 0 à 100 km/h, 320 km/h, 98 g/km de CO2, 50 km d’autonomie en 100% électrique… Par contre, seuls 250 privilégiés auront droit à leur CX-75 et ils devront débourser quelque 800.000 euros. Hors taxes !

site gantois de la marque suédoise à la rentrée !

ı NISSAN

Fournisseur des « yellow cabs »

Nissan a remporté l’appel d’offre de la société en charge de la gestion des taxis new-yorkais. Dès fin 2013, les 13.000 Ford Crown Victoria utilisés par les taximen de la ville seront ainsi progressivement remplacés par des Nissan NV200. On parle aussi d’une variante 100% électrique d’ici 2017.

1 MILLION

SRT

prend son indépendance

Préparateur de Chrysler, Dodge et Jeep au même titre qu’AMG l’est pour Mercedes, SRT, autrement dit Street and Racing Technology, est récemment devenu une marque à part entière et commercialisera donc ses modèles sous son propre blason. Trois lancements sont prévus dans les mois à venir : sur base de la Dodge Charger, de la Chrysler 300C et de la Jeep Grand Cherokee. Notez que SRT restera néanmoins impliqué dans le développement de la nouvelle Viper, attendue en 2013.

C’est le nombre de visiteurs qu’a accueilli le musée Porsche de Stuttgart depuis son ouverture début 2009. Autrement dit, ce sont environ 1.150 personnes par jour en moyenne qui ont parcouru les allées de ce temple de 5.600 m², sans compter ses jours de fermeture. Un succès qui a également dû rapporter gros au constructeur allemand…

ııı 9 ııı  juillet - septembre 2011


Actu People

EN BREF ı PIERRE MARCOLINI dit oui à Fiat

A la recherche du partenaire idéal pour transporter ses créations et matières premières, le célèbre chocolatier belge Pierre Marcolini a décidé de se lier

NEWS IIIIIIIIII

TAMARA ECCLESTONE se dévoile pour Ultimo

Ambassadrice de la PETA et de Martini, mannequin, présentatrice TV… Tamara Ecclestone, la fille de Bernie, est devenue une personnalité incontournable et ses formes ne laissent personne de marbre. Ultimo, grande marque de lingerie, l’a bien compris et a décidé d’en faire sa nouvelle égérie. L’occasion de voir de la belle Anglaise de 26 ans dans des tenues dans lesquelles on aurait jamais espéré la voir. Notez au passage que Tamara lancera bientôt sa propre gamme de soins pour cheveux et sera prochainement la star de l’émission « Tamara’s World » dans laquelle elle rénovera sa demeure située à Londres.

à Fiat. Désormais, c’est donc au volant d’un Doblo Cargo spécialement aménagé et décoré à sa cause que lui et son équipe arpenteront nos routes.

ROMELU LUKAKU

ı ROGER FEDERER

opte pour la SLS AMG Roadster

a son permis

S’il vaut plus de 20 millions d’euro, Romelu Lukaku n’en est pas moins comme tous les jeunes de son âge et désirait passer son permis au plus vite pour bénéficier d‘un peu plus de liberté. Pour l’aider dans sa tâche, le jeune prodige d’Anderlecht a pu compter sur le soutien de Seat et plus précisément sur le coaching de Marc Duez qui lui a dispensé des cours particuliers pendant plusieurs semaines. Résultat : à 18 ans et 1 mois, le fils de Roger Lukaku a réussi brillamment son permis. Aujourd’hui, vous le croiserez donc peut-être au volant de sa Seat Exeo. Un véhicule humble, à son image.

Vous vous demandez quelle sera votre prochaine voiture ? Roger Federer, lui, l’a trouvée : ce sera la SLS AMG Roadster ! Avant d’accuser réception de son propre exemplaire à la rentrée comme tout le monde, il a même pu en prendre le volant dans le cadre du tournage d’un spot qui sera diffusé à la TV et sur le web dans certains pays.

243 km/h

C’est la vitesse à laquelle a été flashé Anthony Vanden Borre sur l’E40 à hauteur de Bertem au volant de son Audi S3. Le joueur de Genk prend ainsi la tête du classement des footballeurs les plus « rapides » de Belgique devant Thomas Chatelle (219 km/h) et Emile Mpenza (202 km/h).

NICOLAS HAMILTON

continue son apprentissage Très proche de son frère, Nicolas Hamilton a toujours désiré être pilote comme lui. Cette saison, son souhait a été exaucé. Grâce à l’aide de son père, Anthony, de Lewis et surtout de ses nombreux partenaires (Reebok, Vodafone…), il a en effet trouvé sans mal un volant en Clio Cup en Grande-Bretagne. A l’heure où nous écrivons ces lignes, son meilleur résultat est une dixième place mais le cadet de la famille espère bien progresser dans la hiérarchie. C’est tout le mal qu’on lui souhaite car c’est beau de combattre une paralysie cérébrale de la sorte.

ııı 10 ııı  juillet - septembre 2011


Rien ne nous a arrêté dans la conception de la nouvelle Audi A6 afin de la rendre plus légère encore. Nous avons même été jusqu’à imaginer un nouveau procédé pour allier l’aluminium et l’acier. Le châssis est donc plus léger tout en étant plus solide, ce qui rend la voiture encore plus dynamique et jusqu’à 16% plus économe en carburant. Voilà ce que l’on appelle l’efficience selon Audi. La nouvelle Audi A6, avec une structure hybride en aluminium.

4,9 - 8,2 L/100 KM ◆ 129 - 190 g CO2/KM. Informations environnementales (AR 19/03/2004) : www.audi.be Modèle illustré avec options.


Actu Sport Auto

NEWS IIIIIIIIII

RAIKKONEN

débute bien en NASCAR

Modeste 31ème sur la grille de départ, Iceman a réussi à se hisser à la 15ème place lors de sa première course en Truck Series sur l‘ovale de Charlotte. Un résultat encourageant qui l’a poussé à s’aligner la semaine suivante en Nationwide, la deuxième division de la NASCAR. Une joute qui se déroulait également sur l’ovale de Charlotte et à l’issue de laquelle il a terminé à une honorable 27ème place après s’être qualifié en 22ème position et avoir pointé régulièrement dans le top 20. Reste à voir quand il fera son apparition dans la division reine de la NASCAR, la Sprint Cup, car il semble bien décidé à y accéder rapidement.

EN BREF ı KEN BLOCK

Bientôt dans une F1

Très fort en gymkhana, un peu moins en WRC, Ken Block prendra le volant d’une F1 le 5 août prochain sur le circuit de Monza. Non pas pour préparer son arrivée dans la discipline, mais simplement pour s’initier et, si possible, faire le show sur invitation

ENDURANCE

de Pirelli. Des caméras devraient également être de la partie. Donc, restez connecté !

L’ILMC labellisée FIA en 2012

ı VANINA ICKX

continue avec le Belgian Racing

En créant en 2010 l’International Le Mans Cup, mixant Le Mans Series, American Le Mans Series et Asian Le Mans Series, l’Automobile Club de l’Ouest avait déjà, en partie, répondu aux attentes des constructeurs souhaitant donner une envergure internationale à leur implication en endurance. Mais en 2012, suite à un accord entre l’ACO et la FIA, c’est à un championnat du monde on ne peut plus officiel que l’on aura droit. L’ILMC rejoint ainsi la F1, le WRC, le GT1 et le WTCC au rang des disciplines reines. Six courses sont au programme : Sebring, Spa, Silverstone, Petit Le Mans, Zuhai et les 24h du Mans (points doublés).

Initialement, Vanina Ickx ne devait prendre le volant d’une des Ford GT1 du team Belgian Racing qu’à Zolder. Mais, content de sa prestation, Marc van der Straten lui a finalement accordé sa confiance pour toute la saison. Seule femme officiant en GT1, elle devrait également être au départ des 24h de Spa mais rien n’a été officialisé pour l’heure.

TOYOTA

De retour au Mans ? Depuis que Toyota a quitté la F1, les spéculations vont bon train. Aujourd’hui, la direction du constructeur japonais semble se préciser : ce sera les 24h du Mans, l’endurance. Et dès 2012 ! Plusieurs médias avancent même de source sûre qu’un prototype équipé d’une motorisation hybride essence et basé sur la Dome S102 vue au Mans en 2008 aurait déjà été soumis à de nombreux tests. Avec le retour confirmé de Porsche en 2014, et même si Audi devait dès lors s’orienter vers une autre discipline, ça promet ! D’autant plus que Mazda a aussi fait part de son désir de revenir au Mans avec un diesel utilisant la technologie Skyactiv.

ııı 12 ııı  juillet - septembre 2011

4 MILLIARDS C’est le montant auquel est estimée la fortune personnelle de Bernie Ecclestone, patrimoine immobilier inclus. Un montant qui en fait aussi le citoyen le plus riche de Grande-Bretagne. L’info a été dévoilée par l’écrivain Tom Bower dans son livre « No Angels : The Secret Life of Bernie Ecclestone ».


NEWS IIIIIIIIII

Agenda

Agenda

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15 juin 2011

30 septembre 2011

Du 23 au 25/06

Du 22 au 24/07

Du 30/06 au 03/07

Du 28 au 31/07

IRC - Belgique (Ypres)

Goodwood Festival of Speed www.goodwood.co.uk

Du 26 au 28/08

F1 - GP d’Allemagne (Nürburgring)

IRC – République Tchèque (Zlin)

Blancpain Endurance Series Total 24h of Spa

Du 1 au 4/09

Belcar/BTCS - 24h de Zolder

Du 9 au 11/09

Du 26 au 28/08

F1 - GP de Belgique (Spa)

LMS - Grande-Bretagne (Silverstone)

Du 1 au 3/08

Du 23 au 25/09

Du 18 au 21/08

Du 28 au 30/09

WTCC - Portugal (Porto)

F1 - GP de Singapour (Singapour)

Du 7 au 9/07

BTCS/Fun Cup - 25h VW Fun Cup Du 15 au 17/07

FIA GT1/FIA GT3 - France (Paul Ricard)

WRC - Allemagne

L’INCONTOURNABLE Comme chaque année, le GP de Spa aura lieu le dernier week-end d’août, juste avant la rentrée. Mais cette année, nous aurons un Belge au départ ! Alors, tous à Spa pour supporter notre compatriote. Et en noir, jaune, rouge svp.

A NE PAS MANQUER NON PLUS Du 16 au 19/06 WRC - Grèce (Acropole) Du 17 au 19/06 WTCC – République Tchèque (Brno) Du 17 au 19/06 Belcar/BTCS - 12h de Spa Du 24 au 26/06 F1 - GP d’Europe (Valence) Du 1 au 3/07 FIA GT1/FIA GT3 - Espagne (Navarre) Du 8 au 10/07 F1 - GP de Grande-Bretagne

Du 25 au 27/08 Blancpain Endurance Series - France

(Magny-Cours) Du 29 au 31/08 WTCC - Allemagne (Oschersleben) Du 2 au 4/09 FIA GT1 - Chine (Ordos) Du 2 au 4/09 WTCC - Espagne (Valence) Du 8 au 11/09 WRC - Australie Du 9 au 11/09 F1 - GP d’Italie (Monza) (Silverstone) Du 14 au 16/07 IRC - Portugal (Açores) Du 9 au 11/09 I RC - Hongrie (Meczek) Du 28 au 30/07 WRC - Finlande 10/09 12h de Huy Revival www.12hdehuy.be Du 29 au 31/07 F1 - GP de Hongrie (Budapest) Du 22 au 24/09 IRC - Italie (San Remo) Du 1 au 3/08 LMS - Italie (Imola) Du 23 au 25/09 LMS - Portugal (Estoril) Du 4 au 6/08 IRC - Portugal (Madère) 27/09 R ACB GT Tour of Belgium (Mettet > Du 15 au 17/08 WTCC - Grande-Bretagne (Donington) Spa > Zolder) www.racb.be

Rallye des Voiles (Mont-Ventoux > Pamplonne) www.1000virages.com

ELLE ARRIVENT * JUIN

SEPTEMBRE

Chevrolet Aveo Chevrolet Captiva FL Citroën DS4 Fiat Voyager Fiat Freemont Jeep Grand Cherokee Lamborghini Aventador Lancia Ypsilon Mercedes Classe C Coupé Nissan Leaf Porsche Panamera S Hybrid Renault Kangoo E.V. Renault Fluence E.V. Saab 9-5 SportCombi

Ford Ranger Hyundai berline segment C Hyundai Equus Hyundai Genesis berline Hyundai i40 SW Hyundai Veloster Kia Picanto 3 portes Kia Rio Mercedes SLS Roadster Mini Coupé Peugeot 3008 Hybrid4 Range Rover Evoque Saab 9-4X VW Golf VI Cabrio

* Liste non-exhaustive et dates indicatives. - FL = facelift

ııı 13 ııı  juillet - septembre 2011


évolutions

EN BREF

Texte : Nicolas Morlet

NEWS IIIIIIIIII

Audi A1 Clubsport Quattro Graine de RS1

ı Opel Corsa

Nürburgring Edition

Pas commercialisée Un peu plus puissante avec ses 210 ch et ses 280 Nm de couple et un peu plus efficace grâce au renfort d’un différentiel à glissement limité, l’Opel Corsa OPC Nürburgring Edition s’annonce comme l’une des bombinettes

Vous trouvez le 1.4 TFSI de 122 ch un peu faiblard pour l’A1 ? Audi aussi apparemment, puisque le constructeur aux anneaux a dévoilé ce concept dérivé de sa citadine chic délivrant la bagatelle de… 503 ch ! Un chiffre délirant atteint en empruntant le 5 cylindres de 2,5 litres de l’Audi TT RS.

Les 100 km/h ne sont ainsi plus qu’une formalité remplie en 3,7 petites secondes. Bien entendu, les évolutions sur le plan cosmétique sont à la hauteur : bouclier échancré, becquet arrière, diffuseur, habitacle épuré avec barre antirapprochement… Future RS1 ? N’y comptez pas trop…

les plus passionnantes de son segment. 6,8 secondes lui suffisent pour passer de 0 à 100 km/h tandis que sa vitesse de pointe est annoncée à 230 km/h.

ı Mercedes Classe E 63 AMG

Porsche Panamera diesel

Un bien pour un mal ?

En septembre, la plus musclée des Classe E sera

Déjà commercialisée

placée sous respirateur artificiel, puisqu’elle troquera son V8 6.3 atmosphérique contre un 5.5 gavé par deux turbos. Aussi puissant et plus coupleux (525 ch et 700 Nm), le nouveau venu réclame surtout 2,8 l/100 km de moins que son prédécesseur avec une consommation moyenne annoncée à 9,8 l/100 km. Seul un badge « Biturbo » sur les flancs avant permet-

Après le Cayenne, c’est au tour de la berline quatre places de Porsche de passer au diesel. Voilà qui fera plaisir à certains, beaucoup moins à d’autres… Toujours est-il que, héritant du même V6 3.0 TDI que le Cayenne, la Panamera diesel délivre 550 Nm, atteint 100 km/h en 6,8 secondes et pointe à

242 km/h. Mais le plus impressionnant, c’est sa consommation : 6,5l/100 km de moyenne, voire même 6,3 l/100 km en optant pour des pneus à faible résistance au roulement ! De quoi assurer une autonomie théorique de plus de 1.200 km. Plutôt intéressant pour une Panamera facturée 82.764 euros.

tra de détecter sa présence sous le capot.

ı VW Golf GTI 35 Edition

BMW M5

Plus performante et moins énergivore

2012 Pour célébrer comme il se doit le 35

ème

anniversaire

de son emblématique Golf GTI, VW en commercialise une série spéciale sobrement baptisée Edition 35. Si les évolutions esthétiques sont mineures, la compacte offre en revanche un surplus de puissance non négligeable, puisqu’elle délivre dans le cas présent 265 ch, contre 210 pour la Golf GTI de base.

Flancs tendus et dessinés, boucliers largement aérés, étriers de freins immenses… La cinquième génération de M5 a tout d’une création signée BMW Motorsport. La révolution aura lieu sous son capot puisque, en lieu et place de l’actuel V10, cette nouvelle mouture attendue en 2012 abritera un V8 biturbo Twin Power. Délivrant 560 ch à 6.000 tr/min et

ııı 14 ııı  juillet - septembre 2011

680 Nm dès 1.500 tr/min, soit respectivement 10% et 30% de plus que l’actuelle M5, il lui permettra d’abattre le 0 à 100 km/h en 4,4 secondes, soit un gain de 0,3 secondes. Tout ça en se contentant de 9,9 l/100 km, soit une diminution de 30% ! Start&Stop et récupération d’énergie au freinage à l’appui…


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Journal

des

NEWS IIIIIIIIII

Nouveautés

EN BREF ı Aston Martin V12 Zagato

Citroën DS5 Hors-catégorie

Célébrant les 50 ans de la collaboration entre Aston Martin et Zagato, ce concept a reçu le prix du design lors du Concours d’Elégance de la Villa d’Este. Mais plus qu’une étude de style, il s’agit d’une véritable bête de course, comme en témoigne son arceau-cage, son dif-

Coupé ? Break ? Monospace ? Difficile de définir la DS5. Ce qui est sûr, c’est que, présentée comme le symbole du renouveau de l’esprit grand tourisme chez Citroën, la nouvelle venue peut emmener cinq passagers et au minimum 465 litres de bagages avec ses 4,53 m de long. Elle intègre aussi des équipements haut de gamme tels que la gestion

Fin 2011 automatique des feux de route ou un avertisseur de franchissement de ligne dernier cri. A sa commercialisation, prévue à la fin de l’année, le choix sera donné entre le 1.6 THP en versions 155 et 200 ch en essence et les 2.0 HDI de 160 ch et 1.6 e-HDI de 110 ch en diesel. En attendant l’arrivée de l’hybride diesel Hybrid4.

fuseur d’air arrière ou… son V12 de 510 ch. De quoi lui valoir une participation aux 24h du Nürburgring !

ı Chevrolet Malibu

Fin 2011

Audi Q3

La famille s’agrandit S‘inscrivant dans la stratégie de Chevrolet à l‘échelle mondiale, la Malibu sera commercialisée sur tous les continents dès l‘année prochaine. Joliment dessinée et dotée d’une personnalité certaine, cette berline de 4,85 m pourra, notamment, être dotée d’équipements

Après les Q7 et Q5, Audi continue d’étendre sa gamme de SUV vers le bas avec le Q3. Reprenant toutes les mimiques stylistiques de la famille, ce digne petit frère aura la charge de venir croiser le fer avec un certain BMW X1. Long de 4,39 m et haut de 1,60 m, il intègre tout le savoir-faire de la marque aux

anneaux, que ce soit en matière de châssis, spécialement étudié pour une conduite dynamique, de motorisations, avec des blocs TSI et TDI allant de 140 à 211 ch, d’équipements, avec notamment le régulateur de vitesse intelligent ou la navigation via Google Earth, ou de finition, toujours parfaite.

haut de gamme tels qu’un dispositif anti-collision, une caméra de recul ou des feux à LED.

ı Hyundai i40

2012

Après le break, voici la berline i40, qui aura la lourde

Mercedes Classe A Concept

tâche de venir relancer Hyundai sur le segment des

A3 et Série 1 en ligne de mire

berlines familiales dès la fin de la d’année. Pour l’y aider, elle pourra, entre autres, compter sur sa plastique dynamique et son 1.7 CRDI de 115 ch n’émettant que 113 g/km de CO2. Mais aussi sur son équipement complet : sièges avant et arrière chauffants, caméra de recul, airbags de genoux…

Si avec son look de monospace, l’actuelle Mercedes Classe A ne peut rivaliser avec les Audi A3 et BMW Série 1, les choses devraient changer en 2012. Préfigurée par ce concept dévoilé à Shanghai, la nouvelle génération de la petite Mercedes devrait, en effet, prendre l’apparence d’une compacte très dynamique

ııı 16 ııı  juillet - septembre 2011

et sera proposée à terme en trois et cinq portes. Si la marque à l'étoile reste fidèle à son concept, elle devrait, par ailleurs, avoir droit à quelques équipements inédits dans son segment comme un dispositif anti-collision avec freinage d’urgence. Mais aussi un 2 litres turbo à injection directe délivrant 210 ch…


Emissions modèles sur 3 nouveaux modèles. Nouveau 1.6 TDCi 115 cv à partir de 114g/km CO2. Les nouveaux Mondeo, S-MAX et Galaxy sont encore plus écologiques et économiques. Leurs faibles émissions de CO2 vous permettent non seulement de bénéficier d’une plus faible taxe de mise en circulation mais vous garantissent aussi une plus faible consommation. Pour les entreprises, elles sont fiscalement déductibles à un taux intéressant. Tous ces avantages sans lésiner sur la performance, le confort et les dernières technologies. Ce n’est pas un hasard, ils sont “Made in Belgium”.

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Journal

EN BREF

des

nouveautés

Septembre 2011

ı Lexus LF-Gh Concept

Opel Astra GTC Le fond et la forme Ce concept dévoilé au salon de New-York donne une idée de ce que pourrait être la prochaine génération de la Lexus GS, attendue en 2012. Abandonnant le hayon de l’actuelle mouture, il se distingue par une architecture plus classique, ponctuée par une malle

Plus qu’une simple variante trois portes de l’Astra, la GTC prend des airs de véritable petit coupé et ne partage aucun élément de sa carrosserie avec l'Astra 5 portes. Affinée et effilée, elle fait la part belle à la sportivité sur le plan technique également avec, notamment, des suspensions inédites, censées lui apporter un comportement routier

plus incisif, qui peuvent par ailleurs être secondées par le système Flex-Ride, permettant de faire varier l’amortissement. En essence, on retrouvera, entre autres, le 1.4 Turbo en 120 ou 140 ch et le 1.6 Turbo de 180 ch et, en diesel, le 2.0 CDTI de 165 ch. Une version OPC, plus musclée, est par ailleurs déjà annoncée pour 2012 !

arrière. Son look, avec ses nombreuses lignes tendues et arrêtes vives fait, lui, clairement référence à la CT200 et à la… LFA !

ı Subaru Impreza

Pas commercialisé

Volvo Universe Concept Laboratoire haut de gamme

La nouvelle génération de Subaru Impreza devrait faire son entrée chez nous courant 2012. Dévoilée à New York, elle affiche une sobriété qu’on ne lui connaissait pas. Et cette remarque est tant valable pour sa plastique extérieure que pour son habitacle. Subaru insiste, par contre, sur une qualité de fini-

Dévoilé à Shanghai, le concept Universe de Volvo préfigure ce que pourrait être la future berline haut de gamme du constructeur suédois dans les années à venir. Construit sur une inédite plateforme baptisée « Evolutive », il arbore une partie avant très sage et lisse, en rupture avec sa chute de

toit plongeante et ses feux arrière très agressifs. Dans la tradition Volvo, son habitacle est épuré et futuriste à souhait et de larges écrans tactiles remplacent les commandes à l’avant comme à l’arrière. Reste à savoir ce que la marque scandinave en conservera et quand un tel modèle sera lancé.

tion en hausse. Coté moteurs, son gros atout devrait être… le désormais connu Boxer diesel de 150 ch.

ı Peugeot SXC Concept

Volkswagen Beetle Choupette, acte 3…

Octobre 2011

Le SXC, ou Shanghai Cross Concept, préfigure ce que pourrait être le prochain SUV haut de gamme de Peugeot. Long de 4,87 m et haut de seulement 1,61 m, il affiche une plastique plutôt originale et dynamique, bien en phase avec sa motorisation : un 1.6 THP de 218 ch couplé à un moteur électrique de 98 ch. Cerise sur le gâteau, Peugeot annonce une consommation limitée à 5,8 l/100 km !

Dévoilée simultanément sur trois continents, la deuxième génération de la Beetle conserve l’allure inimitable de son ancêtre mais se veut plus axée sur le plaisir de conduite. Les ingénieurs de la Golf GTI ont d’ailleurs été réquisitionnés pour l’occasion. Ce changement de cap se traduit également

ııı 18 ııı  juillet - septembre 2011

par un design plus sportif avec une allure allongée, un toit plus écrasé et un becquet arrière. Trois niveaux d’équipement offrant chacun leur panel de personnalisation sont au programme. Et cinq motorisations : 1.2 TSI 105 ch, 1.4 TSI 160 ch, 2.0 TSI 200 ch, 1.6 TDI 105 ch et 2.0 TDI 140 ch.


Texte : Nicolas Morlet

NEWS IIIIIIIIII

Septembre 2011

Mini Coupé Prête à bondir

La lancement de la Mini Coupé approche à grands pas. Alors, histoire de faire monter la température, Mini en a dévoilé de nombreux clichés. Côté look, pas grand chose de neuf à signaler. 29 mm plus basse que la version Hatchback dont elle conserve la longueur (3,72 m) et la largeur (1,68 m), la stricte deux places reste fidèle au pavillon original en forme de casque et à la chute de toit inédite du concept présenté à Francfort en 2009. En fait, pendant 2 ans, les ingénieurs se sont surtout attelés à exacerber le comportement façon « karting » de leur engin. Si elle emprunte la grande majorité de ses composants à la version Hatchback, de la plateforme aux trains roulants en passant par toute la partie inférieure de sa carrosserie, la nouvelle venue aura ainsi droit a des réglages de châssis inédits. Mini a également confirmé que seules les motorisations les plus puissantes auront droit de cité : le 1.6 essence sera décliné en 122 ch (Cooper), 184 ch (Cooper S) et 211 ch (John Cooper Works) et en diesel l’offre se limitera au 2.0 de 143 ch (Cooper SD). Toutes les versions seront équipées d’une boîte manuelle à 6 rapports et toutes, à l’exception de la JCW, auront droit à une boîte automatique, à 6 vitesses également, en option. L’addition n’est pas encore connue, mais elle devrait être comme les performances : épicée. II

Grâce à des réglages du châssis inédits, le coupé de Mini devrait procurer des sensations de conduite encore plus proches de celles d’un karting.

En version John Cooper Works, 6,4 secondes suffiront à expédier la Mini Coupé à 100 km/h. La Cooper SD se montrera, quant à elle, la plus sobre avec ses 4,3 l/100km.

A la manière d’une Porsche, l’aileron posé à la pointe de la malle se déploie automatiquement à partir de 80 km/h afin d’optimiser l’aérodynamisme de l’auto.

ııı 19 ııı  juillet - septembre 2011

Mini est resté très fidèle au concept présenté à Francfort en 2009. La stricte deux places conserve ainsi son pavillon original en forme de casque et sa chute de toit inédite.


Top Chrono

Texte : Maxime Gillet

Pour les fans

Shopping Break IIIIIIIIII

Ice Watch Bertrand Baguette Partenaire du RACB National Team, la très tendance marque Ice Watch s’est associée à Bertrand Baguette pour créer cette série spéciale à son effigie. Très sobre, elle se distingue uniquement par son bracelet flanqué des initiales de notre pilote mais ne manquera pas de combler les fans. Boîtier en plastique, bracelet en silicone. Diamètre : 48 mm (38 mm en rupture de stock). ı Prix indicatif : 109 euros ı Infos : www.bertrand-baguette.com

Classe… comme Coulthard !

TW Steel CEO Tech David Coulthard S’il ne réussit pas à s’imposer en DTM, David Coulthard fait encore parler de lui. La preuve avec cette édition spéciale de la CEO Tech de TW Steel qui lui est dédiée. Très vintage, elle est aussi très classe, à l’image du pilote écossais qui fut pendant de nombreuses années le beau gosse de la F1 et s’est toujours distingué par son élégance. Boîtier en PVD, bracelet en cuir italien. Diamètre : 44 ou 48 mm.

shopping break

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A la mode WRC Edox Extreme Pilot III Limited Edition

Chronométreur officiel du WRC, Edox remet les gaz avec cette création qui, outre son cadran inspiré d’un tableau de bord et son bracelet façon pneu arborant un petit logo WRC, se caractérise par une touche de vert très tendance. Production limitée à 1.000 exemplaires. Boîtier en PVD numéroté, bracelet en caoutchouc. Diamètre : 45 mm. ı Prix indicatif : 1.890 euros ı Infos : www.edox.ch

Hommage gagnant

Raidillon Phil Hill Créé pour célébrer la première victoire de Phil Hill au GP de Spa, ce chronographe automatique très inspiré de l’époque arbore la mention « Phil Hill 1961-2011 First GP Win » sur son cadran. Boîtier en acier inoxydable, bracelet en cuir cousu main. Diamètre : 42 mm. Disponible en trois variantes de couleur, chacune limitée à 55 exemplaires comme le veut la tradition chez notre passionné et passionnant fabricant belge Raidillon ı Prix indicatif : 2.700 euros ı Infos : www.raidillon-watches.com

A GAGNER 3 Ice Watch Bertrand Baguette   ııı 20 ııı  juillet - septembre 2011


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Essai : Peugeot 205 Rallye/Thierry Neuville

207 S2000 205 RALLYE De la

à la

A seulement 22 ans, Thierry Neuville est en train d'exploser sur la scène internationale. Sa victoire au Tour de Corse l'a propulsé sous les feux des projecteurs et dans le cœur du public belge il remplace peu à peu François Duval. Nous lui avons proposé de prendre le volant de celle qui a déclenché la passion de toute une génération de pilotes naissants : la Peugeot 205 Rallye. Mieux qu'un flash-back, un retour aux sources !

ııı 22 ııı  juillet - septembre 2011


Texte : Stéphane Halleux / Photos : Jacques Letihon

PEOPLE IIIIIIIIII Ce qui fait aussi la particularité de la 205 Rallye, c’est son moteur, boosté à 103 ch par Danielson, préparateur basé à MagnyCours. Pas mal pour une voiture de seulement 790 kg.

L’habitacle de la 205 Rallye, volontairement très dépouillé, n’a rien de celui de la 207 Super 2000 que Thierry Neuville pilote en IRC. Mais il n’en fallait pas plus pour le voir un grand sourire vissé au lèvres.

Positionnée comme une sportive abordable nécessitant très peu de préparation pour être engagée en course, la 205 Rallye a droit à une calandre aux couleurs de Peugeot Sport comme la célèbre 205 Turbo 16,

Malgré sa vitesse de pointe limitée à 190 km/h, cette petite Peugeot offre des sensations dignes d’une voiture de course. Et il faut constamment donner des petits coups de volant pour tenir le cap.

« C‘est génial : même quand tu roules lentement, tu as l'impression d'aller vite ! » Thierry Neuville Casquette vissée sur la tête, tâches de rousseur juvéniles parsemant le visage, français approximatif teinté d'un fort accent germanique, l'air détaché du monde… Je me souviens comme si c'était hier de ma première rencontre avec Thierry Neuville. C'était en 2008, il découvrait le rallye dans une coupe de promotion. A l’époque déjà, il sortait du lot avec son pilotage tout en force. Rapide, le jeune Neuville n'a pas tardé à convaincre les observateurs qu'il possédait un certain potentiel. Mais à 19 ans, il n'était qu'un diamant brut. Tourneur-fraiseur dans une entreprise luxembourgeoise, le jeune espoir affichait alors une timidité encore accentuée par la barrière de la langue. En bon habitant des Cantons de l'Est, il pratiquait un « plate deutsch » pur jus et balbutiait difficilement quelques mots de français. Quel contraste avec le pilote professionnel parfaitement à l'aise dans tous les aspects de son métier – dont les relations publiques – que je retrouve aujourd'hui chez Kronos Racing. Et le palmarès commence à suivre, puisque c’est tout auréolé de sa victoire au Tour de Corse avec la Peugeot 207 Super 2000 engagée par Peugeot Belgique-Luxembourg que Thierry s'apprête à découvrir pour vous une voiture qui a fait rêver toute une génération : la Peugeot 205 Rallye.

Millésime 1988 : un bon cru ! Thierry Neuville et sa monture de la journée ont un point commun : ils sont tous les deux nés en 1988 ! Le « Sacré numéro » de Peugeot n'est pas pour autant totalement inconnu de notre jeune champion. « J'ai déjà essayé une 205. C'était une GTi de rallye d'un ami. », sourit-il. Celle que Wim Doms, l'attaché de presse de Peugeot Belgique-Luxembourg, a dénichée pour nous est une 205 Rallye parfaitement conservée dans son état d'origine. Enfin, pas tout à fait, comme le souligne Thierry : « Les sièges ont été remplacés par des sièges de Gti comme à peu près dans toutes les versions Rallye ». En effet, le revêtement d'origine extrêmement fin des baquets de la 205 Rallye n'était pas fait pour durer. C’est qu'avec ce modèle, Peugeot désirait proposer une sportive abordable nécessitant très peu de préparation pour être engagée en compétition. D'où cet habitacle dépouillé au maximum. « Il n'y a vraiment rien de superflu à bord… Mais il y a tout ce qu'il faut. Tu as vu le compte-tours ? La zone rouge est à 7.000 tr/min ! », s'amuse notre essayeur d’un jour en découvrant l'habitacle de la petite sportive française. Puis, petit coup d'œil sous le capot… Flanqué d'une boîte à air et de deux gros carburateurs double-corps Weber, le petit TU24 de 1.294 cc

ııı 23 ııı  juillet - septembre 2011

paraît énorme. Grâce au travail de fond mené par Danielson, le préparateur basé à Magny-Cours auquel Peugeot avait confié le développement du moteur, il développe 103 ch. Pas très impressionnant mais de bon augure pour Thierry Neuville qui poursuit le tour du propriétaire… « Les jantes blanches en tôle sont vraiment typiques de l'époque. Par contre, à bord, les ceintures et les tapis rouges font un peu flashy ! Mais bon, c'était la touche sportive nécessaire. » Un stripping latéral, des passages de roues plus marqués et une calandre arborant, comme celle de la 205 Turbo 16, les couleurs de Peugeot Sport, viennent compléter la panoplie « racing » de la petite 205 Rallye. Une 205 Rallye qui offrait, par ailleurs, la particularité d'être vendue entièrement blanche, du toit aux bas de caisse, comme si elle n'attendait que de recevoir les stickers des sponsors !

Grisante ! Les présentations faites, notre jeune pilote glisse sans peine sa silhouette longiligne de 1,84 m dans le baquet. « C'est fou comme la position de conduite a évolué ! Bien sûr, c'était une voiture de route mais la version de compétition était très semblable. Ici, je domine la route. Dans ma 207 Super 2000, je suis assis beaucoup plus bas et plus en arrière. Le champ de vision est moins large mais cela me donne un sentiment de sécurité supérieur. Sur les spéciales, je ne vois même pas les arbres défiler ! Du coup, la sensation de vitesse est complètement gommée. » Tout le contraire de cette 205 Rallye, comme Thierry


Essai : Peugeot 205 Rallye/Thierry Neuville

Une fois qu'il atteint la bonne plage de régime, le petit 4 cylindres se fait carrément rageur, rendant la 205 Rallye grisante pour son conducteur et son passager.

L'AVIS DE THIERRY

Fiche technique

Peugeot 205 Rallye Années de production Moteur

1 988–1992 4 cylindres en ligne tout alliage, 2 soupapes par cylindres, 2 carburateurs double corps Weber, 1.294 cc Puissance 103 ch à 6.800 tr/min Couple 130 Nm à 5.000 tr/min Transmission aux roues avant Boîte de vitesses manuelle à 5 rapports Equipements de sécurité pas grand chose… Dimensions (L/l) 3.700/1.570 mm Empattement 2.420 mm Voies Av/Arr 1.400/1.330 mm Capacité du coffre 216 l Capacité du réservoir 50 l De 0 à 100 km/h 9,2 s Vitesse max 190 km/h Conso moyenne environ 7,5 l/100 km environ 174 g/km C02 Puissance fiscale 7 CV Prix d’occasion de 3.500 à 7.500 euros environ (selon état)

va rapidement s'en rendre compte… Contact. Il faut un peu insister pour entendre le petit 1300 s'ébrouer mais notre 205 est arrivée par la route et son moteur est déjà chaud. Thierry peut donc immédiatement s‘en donner à cœur joie. L'échappement pétarade et un large sourire gagne le visage du jeune pilote. « Sympa ce bruit ! Ça fait très course. Et à partir de 5.500 tr/ min, le moteur pousse vraiment. » Il faut dire, avec seulement 790 kg sur la balance, la petite 205 Rallye bénéficie d'un rapport poids/puissance intéressant. Et une fois qu'il atteint la bonne plage de régime, son petit 4 cylindres se fait carrément rageur, la rendant grisante pour son conducteur et son passager. « C'est génial : même quand tu roules lentement, tu as l'impression d'aller vite ! », résume avec enthousiasme Thierry Neuville.

Un vrai petit jouet Quand il s'agit de trouver de belles petites routes, la région namuroise offre des possibilités quasiment infinies. Du coup, pas nécessaire de nous éloigner beaucoup des ateliers de Kronos Racing, le préparateur de la 207 Super 2000 de notre compatriote, pour trouver notre

ııı 24 ııı  juillet - septembre 2011

Positif

Négatif

· Compromis confort/efficacité · Moteur rageur à haut régime · Freinage suffisant · Boîte bien étagée · Sensations

· Sécurité d'un autre âge · Manque de couple à bas régime · Réclame un certain métier · Position de conduite trop haute · Ralenti difficile à tenir

terrain de jeu. Entre villages typiques avec leurs maisons en pierres du pays, paysages champêtres et ruban de bitume en forme de virolos, le cadre est idyllique pour faire des photos. Et les routes bosselées et glissantes donnent l'opportunité de juger du comportement de la « grand-mère » dans d‘excellentes conditions… « Elle prend pas mal de roulis. Sa suspension n’est ni trop dure, ni trop souple. Peugeot a réussi à obtenir le bon compromis entre confort et sportivité. Ses pneus à flancs hauts permettent aussi de bien absorber les irrégularités de la route. » Rapidement, Thierry se sent à l'aise au volant de la 205 Rallye et il s'amuse à provoquer des dérives du train arrière. « Elle part vite mais elle très facile à contrôler. » Evidemment, malgré toute la bonne volonté du petit moulin, les vitesses atteintes n'ont rien de démentiel. Cependant, notre 205 Rallye se révèle plutôt homogène dans l‘ensemble. « La boîte de vitesses est bien étagée. Il n'y a pas de trou. Par contre, la précision du levier est très approximative. Mais bon, c'est normal. Tu as vu la longueur du levier ? Aujourd'hui, la console remonte beaucoup plus haut et le débattement de la commande de boîte est bien plus court. » Autre bémol selon Thierry : la plage de régime


PEOPLE IIIIIIIIII

Notre Thierry national a rapidement su mettre le train arrière de la petite sportive de Peugeot en dérive. Mais attention, ce n’est pas donné à tout le monde : beaucoup ont fini dans le fossé !

La région de Namur avec ses maisons en pierres du pays, ses paysages champêtres, son ruban de bitume en forme de virolos… et ses routes bosselées et glissantes s’est montrée un cadre idéal pour cet essai.

S’il l a apprécié la 104 ZS qui lui a été prêtée à l’occasion des Legend Boucles de Spa, Thierry Neuville a carrément craqué pour l’objet de collection que nous lui avons confié.

du moteur. « C'est ON ou OFF. A bas régime, il n'y a rien du tout. Et puis, la puissance déboule d'un coup. Ce n'est qu'à ce moment-là que tu peux doser. Ça me rappelle un peu ma C2 Super 1600 du championnat du monde. »

« A l'époque, chaque voiture avait son caractère et le pilote devait s'y adapter. » Thierry Neuville

205-207, deux générations d'écart ! Au fil des kilomètres, notre jeune espoir apprivoise la 205 Rallye dont il a cerné le comportement. « Il faut bien la connaître pour aller vite car elle perd vite en adhérence. » Il faut donc constamment corriger sa trajectoire en donnant des petits coups de volant. Et avec moins de 800 kg à la pesée, les freinages sont surprenants. Par contre, « La pédale, bien ferme, donne confiance. », complète notre compatriote. Notre photographe nous demande alors de faire quelques aller-retour. Et il ne faut pas prier Thierry pour qu'il s'exécute. Demi-tour au frein à main et c'est reparti ! Sourires aux lèvres, bien entendu ! A un moment, j'ai même cru qu'il ne voudrait pas lâcher le volant de la petite 205. Elle doit pourtant lui paraître bien fade par rapport au monstre de technologie qu'est son actuelle voiture de rallye. « Comparer la 205 Rallye à ma 207 Super 2000 ? C'est simple : tout est mieux ! J’ai notamment droit à une direction assistée, à une boîte séquentielle, à un freinage plus puissant… A l'époque, on partait d'une voiture de série pour faire une voiture de course. Chaque voiture avait son caractère et le pilote devait s'y adapter. Aujourd'hui, la plupart des voitures course sont conçues uniquement pour la compétition. On peut donc régler tous les paramètres et adapter la voiture au pilotage. Le plaisir est présent dans les deux cas, mais il n'est pas comparable. Je crois que la 207 permet des vitesses de passage en courbes deux fois supérieures à celles de la 205 Rallye ! » Difficile en effet de comparer une sportive de route âgée de plus de 20 ans avec un bolide de compétition dernier cri.

Pour Thierry, ce qui a changé, c’est surtout qu’aujourd’hui on ne développe plus une voiture de course sur base d’une voiture de série et que les pilotes peuvent jouer avec beaucoup de paramètres.

Objet de collection Thierry Neuville a vu comme un privilège de pouvoir prendre le volant de la Peugeot 205 Rallye. Une voiture produite à l'époque à exactement 30.011 exemplaires et dont pas mal ont terminé dans un fossé tant la propension du train arrière à décrocher pouvait surprendre les « pilotes » moins aguerris que notre Thierry national. Posséder ce que l’on peut donc considérer comme un réel objet de collection ne serait pas pour déplaire à notre compatriote. « La 205 Rallye est une voiture de route mais elle offre les sensations d’une vraie voiture de course. On peut l'emmener en balade le dimanche… mais elle donne envie de mettre les gaz ! J'ai été impressionné par son moteur, il marche vraiment fort pour un 1.300. Franchement, l'ensemble procure une bonne dose de sensations. Jusque-là, ma référence,

ııı 25 ııı  juillet - septembre 2011

c'était la 104 ZS que j'ai pilotée aux Legend Boucles de Spa. Mais cette 205 Rallye est beaucoup mieux suspendue et son moteur se révèle plus exploitable. Celui de la 104 ZS n'avait aucun couple, il était hyper pointu. » C’est donc sous le charme et non sans un petit pincement au cœur que Thierry nous fait un dernier signe à bord de sa Peugeot RC Z 1.6 THP 156 ch de fonction. Il serait visiblement encore bien rester quelques heures en notre compagnie mais il est attendu à Leipzig en Allemagne où, sur invitation d'un ami, il va… goûter aux joies du pilotage d'une Porsche 911 sur circuit. Sympa la vie de pilote hein ! II

Merci à Willy Stevens, le propriétaire de la 205 Rallye.


Pneu : Vredestein Quatrac Lite

Texte : Maxime Gillet

ZOOM IIIIIIIIII

Polyvalent et… économe ! Bien en phase avec son temps, Vredestein a récemment lancé un nouveau pneu quatre saisons à faible résistance au roulement : le Quatrac Lite. Une innovation qui devrait en séduire plus d’un…

C’est sur le Proton Emas3, concept électrique signé Giugiaro qu’a été dévoilé le Quatrac Lite à l’occasion du salon de Genève en mars.

Lancé en 2007, le Quatrac 3, un pneu quatre saisons, a rencontré un franc succès. A tel point qu’il a été décliné en une version pour SUV en 2009 : le Quatrac 3 SUV. Aujourd’hui, c’est sous une robe plus écologique que le Quatrac fait son grand retour.

part, une bonne évacuation de l’eau et une bonne résistance à l’aquaplanage. Ce pneu est donc aussi efficace sur sol sec que sur sol mouillé. Son faible rapport d’air et l’architecture optimale de ses flancs lui permettent par ailleurs de coller au parquet en toutes conditions.

En avance sur son temps

Un vrai pneu hiver

Quatrac, Lite, tout est dit. Quatre saisons, comme ses frangins, le nouveau pneu de Vredestein satisfait déjà à toutes les exigences environnementales qui seront d’application dans l’Union Européenne à partir de 2012 et qui visent notamment à limiter la consommation de carburant. Il se pose ainsi comme une réelle alternative pour ceux qui souhaitent utiliser les mêmes pneus été comme hiver tout en réalisant quelques économies et en limitant leur impact écologique sur notre petite planète. Tout cela, en bénéficiant de la sécurité, de la longévité et du design signé Giugiaro qui font la renommée de Vredestein. Et sans devoir changer et stocker leurs pneus l’hiver arrivé…

Mieux encore, le Quatrac Lite se positionne comme un pneu hiver à part entière, symbole Three Peak Snowflake à l‘appui. Il est ainsi officiellement considéré comme un excellent pneu pour les pays qui ne connaissent pas des conditions hivernales extrêmes et reconnu comme fiable et sûr tout au long de l‘année dans les régions se caractérisant par des routes plates ou vallonnées et un climat tempéré (comme la Belgique, en principe…).

Faible résistance et bien plus encore… A l’image des brins d’herbe dessinés sur ses flancs, le nouveau venu dans la famille Quatrac présente une très faible résistance au roulement. Pour y arriver, les ingénieurs de Vredestein ont développé un composé baptisé Full Polymer Compound (FPC). Celui-ci garantit également une excellente adhérence en toutes circonstances et une grande longévité. Le Quatrac Lite de distingue aussi par les nombreuses lamelles qui le parcourent, appelées « flexing points ». Fonctionnant comme des charnières, elles lui confèrent une flexibilité optimale permettant à la fois une faible résistance au roulement et une bonne adhérence sur la neige. Les trois rainures longitudinales doublées de rainures transversales situées dans son épaulement assurent, pour leur

Des dimensions plus écologiques aussi… Allant de 14 pouces à 17 pouces, la gamme Quatrac Lite marque aussi un élargissement de la gamme Quatrac en termes de dimensions. Il peut ainsi être monté sur des véhicules de petite taille et sierra à merveille aux voitures hybrides et électriques actuelles et à venir, à l’image de la Proton Emas3, concept électrique signé Giugiaro sur lequel il a été dévoilé à l’occasion du salon de Genève en mars. A vous de le chausser maintenant ! II

Tailles disponibles : Vredestein Quatrac Lite 155/65 165/65 175/65 185/65 175/65 185/65 195/65

R R R R R R R

14 14 14 14 15 15 15

75 79 82 86 84 88 91

T T T H T H H

185/60 195/60 205/60 195/55 195/55 205/55 205/50

R R R R R R R

15 15 16 15 16 16 17

88 88 96 85 87 91 93

H XL H V XL H V V V XL

« Quatrac, Lite, tout est dit… » Le nouveau pneu quatre saisons de Vredestein se distingue par une faible résistance au roulement, à l’image des brins d’herbe qui parcourent ses flancs. Mais c’est loin d’être son seul atout.

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UN PNEU VERT, QUATRE SAISONS.

le nouveau

Premier pneu toutes saisons écologique : le Quatrac Lite. Dix sur dix en termes d’économies de carburant grâce à la faible résistance au roulement. Bon pour l’environnement et pour le portefeuille. Empruntez la voie verte. Vivez la primeur en optant pour le Quatrac Lite.

w w w.v r e d e s t e i n . b e


Nouveauté : Ferrari FF

Positif · Quatre vraies places · Volume de chargement honorable · Facile à appréhender · Motricité incroyable · Souplesse du moteur · Passages de rapports très fluides · Vraie routière · Performances horsnormes pour le segment

Négatif · Production 2011 déjà épuisée · Prix conséquent

4

La preuve par

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La FF, aussi appelée Ferrari Four, est la première dans l'histoire de la marque au cheval cabré à faire appel à quatre roues motrices. Accueillant quatre passagers, Ferrari la présente comme le modèle le plus puissant et le plus polyvalent de son histoire. Nous étions parmi les premiers privilégiés à pouvoir vérifier ces allégations dans les Dolomites.


Texte : Alec Lavaerts

Essai IIIIIIIIII

Pour nous permettre de la mettre à l’épreuve, Ferrari nous a fait livrer la FF à 2.200 mètres d’altitude, en hélico !

Vue de l’intérieur, la Ferrari la plus polyvalente de tous les temps se veut bien entendu très luxueuse. Cuir et carbone sont les maitres-mots.

Grâce notamment à sa transmission intégrale très aboutie, la FF s’est montrée facilement appréhendable, même dans les conditions les plus dantesques.

Contrairement à la plupart des coupés 2+2, la FF peut réellement accueillir quatre personnes. Les passagers arrières ont même droit à beaucoup de place au niveau des jambes.

« La transmission intégrale de la FF est d’une efficacité redoutable et nous a rapidement permis de prendre confiance. » Ceux qui pensent que la nouvelle FF est une simple évolution de la 612 Scaglietti commettent une lourde erreur. Avec elle, Ferrari repousse toutes les frontières qu'approchaient jusqu'à présent les GT quatre places que sont l‘Aston Martin Rapide et la Porsche Panamera…

Vraie 2+2 Comme le veut la tradition, la FF est née du crayon de Pininfarina, le couturier attitré de la maison de Maranello. Très raffinée, à l‘image des récentes créations de la marque, elle se distingue aussi par son côté extravagant, sans pour autant tomber dans l’excès, blason oblige. Contrairement à de nombreux coupés 2+2 dont les passagers arrière doivent se satisfaire d'un espace bien trop étriqué pour leurs jambes, Ferrari est par ailleurs parvenu à concevoir un espace intérieur spacieux permettant d'offrir quatre véritables places. Et la la nouvelle venue dans la gamme du constructeur au cheval cabré possède bien d'autres qualités… Car, contrairement aux autres « breaks de chasse » commercialisés jusqu’à maintenant qui étaient essentiellement des modèles existants revisités par des bureaux de design (comme la Bentley Continental Flying Star, fruit du travail de Touring Superleggera)

produits à quelques unités vendus très cher (près du double du prix du modèle desquels ils dérivent), Pininfarina et son équipe ont, ici, eu le loisir de partir d’une feuille blanche.

Le fond et la forme Cette liberté se traduit notamment par une efficacité aérodynamique particulièrement élevée. Sur le plan esthétique, le designer turinois est aussi parvenu à créer un jeu de lignes particulièrement séduisant, la poupe de la FF se fondant harmonieusement dans la malle de son coffre. Les extrémités de son bouclier avant, quant à elles, intègrent des ouïes qui préviennent toute surpression générée par l'effet de rotation des roues. Sous sa caisse est logé un grand diffuseur constitué de trois canaux distincts qui permet de guider idéalement le flux aérodynamique, tout en générant un appui additionnel et sans produire de turbulences défavorables. Grâce à ses larges passages de roue, la FF se dote aussi d’une stature vraiment athlétique, les ouïes garnissant son capot moteur assurant l'évacuation de l'air de refroidissement. Enfin, son châssis Spaceframe (cadre en treillis ou tridimensionnel), qui répond aux normes de sécurité qui entreront en vigueur en 2015 est, lui aussi, très abouti. A l'instar

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des modèles actuels de la maison de Maranello, il est composé d'une structure en aluminium de haute qualité mais, grâce à l'utilisation de différents alliages, sa rigidité a pu être rehaussée de 6% et son poids de 10%. On peut donc parler d’un réel progrès !

V12 inédit Le cœur de la FF est un inédit V12 à 65°, qui s'inscrit parfaitement dans la tradition Ferrari. D'une cylindrée de 6.262 cm³, ce 12 cylindres est logé à l'avant et a été reculé au maximum pour se rapprocher du centre de gravité de la FF afin de lui offrir aussi une répartition des masses idéale (47% à l‘avant, 53% à l‘arrière). Cette noble mécanique se caractérise par un taux de compression particulièrement important de 12,3 :1 et son injection directe GDI, qui affiche une pression très élevée de 200 bars. C'est à 8.000 tr/min que ce tout nouveau 12 cylindres affiche sa plus belle santé, développant une puissance hallucinante de 660 ch ! Et même si son couple maximal, 683 Nm, est atteint au régime de 6.000 tr/min, il dispose dès 1.000 tr/min et jusqu'à son régime maximal d'un couple s'élevant au minimum à 502 Nm ! Des chiffres impressionnants, permis en grande partie par les développements effectués par Ferrari en F1. En intégrant un système Stop&Start sous


Nouveauté : Ferrari FF

Essai IIIIIIIIII Fiche technique

Ferrari FF Moteur Puissance Couple Transmission Boîte de vitesses

Equipements de sécurité

Signée Pininfarina, la nouvelle venue se distingue par son look de « break de chasse » et ses nombreux appendices aérodynamiques.

Dimensions (L/l/h) Empattement Voies Av/Arr Capacité du coffre Capacité du réservoir De 0 à 100 km/h Vitesse max Conso moyenne C02 Puissance fiscale Prix de base

V12 65°; 6.262 cc 60 à 8.000 tr/min 6 683 Nm à 4.750 tr/min aux 4 roues automatique double embrayage à 7 rapports 4 airbags,ABS, aide au freinage d'urgence, ESP, freins carbone-céramique… 4.907/1.953/1.379 mm 2.990 mm 1.676/1.660 mm 450 l 91 l 3,7 s 335 km/h 15,4 l/100 km 360 g/km 30 CV 264.579 euros

Si elle atteint 335 km/h et abat le 0 à 100 km/h en 3, 7 secondes, la FF se prête aussi aux longs voyages. Son insonorisation et son confort sont irréprochables et elle se manie avec aisance.

Malgré son dessin incisif et ses quatre places, la FF offre un volume de chargement allant de 450 à 800 litres (contre 445 à 1.263 litres pour la Porsche Panamera, la référence en la matière).

« La FF est une grande routière capable d'avaler les kilomètres dans un confort royal. » le capot de la FF (et plus globalement en faisant appel à tout ce qu’inclut le programme « High Emotions - Low Emissions » de Ferrari), les ingénieurs sont aussi parvenus à réduire de 25% sa consommation et ses émissions de CO2, annoncées respectivement à 15,4 l/100 km et 360 g/km. Certes, c’est encore beaucoup, mais on peut parler d’un réel exploit pour un V12. De son côté, le collecteur d'échappement « 6 en 1 » contribue aussi à la réduction maximale des turbulences.

Transmission intégrale à toutes épreuves Afin de nous permettre de tester la FF et notamment de mettre à l’épreuve son inédite transmission intégrale, les responsables presse de Ferrari nous ont conviés à un essai en deux temps dans les Dolomites. Pour commencer, l'armée italienne a mis à la disposition de la marque un gros hélicoptère afin d'amener les quelques exemplaires du « break de chasse » à une altitude de 2.200 mètres ! Nous avons alors eu l'opportunité de tester la dernière création de Pininfarina dans les conditions très extrêmes caractérisées par une épaisse couche de neige gelée et un sol forcément horriblement glissant. D’ailleurs, à notre grande surprise, notre FF se contentait de simples pneus hiver… Mais bon, pas peur ! Puis, la Ferrari FF a aussi un mode ICE ! C’est donc naturellement sur cette position que nous avons placé le petit commutateur logé sur le volant, histoire de mettre toutes les chances

de notre côté… Mais rapidement, notre prudence est apparue superflue. La transmission intégrale de la FF est en effet d’une efficacité redoutable et nous a rapidement permis de prendre confiance et d'enfoncer allègrement la pédale d'accélérateur. La première qualité de la FF qui saute aux yeux dans ces conditions, c'est son excellent équilibre. En sous-virage extrême, sa transmission intégrale réagit immédiatement et, en une fraction de seconde, son train avant retrouve la bonne direction à suivre. Et même en enfonçant trop généreusement l'accélérateur en sortie de virage, elle neutralise directement le survirage sans faire perdre sa vitesse, contrairement à de nombreuses transmissions classiques. Et si, malgré tout, l’engin part à la faute, son ABS évolué est particulièrement efficace et lui garantit une décélération optimale.

Retour à la civilisation Après notre escapade dans la neige, les responsables presse de Ferrari nous ont concocté un parcours varié dans les Dolomites, ce qui nous a permis de découvrir la FF dans des conditions plus normales. L’occasion d’être agréablement surpris par sa maniabilité et sa convivialité. Malgré sa longueur de quasiment cinq mètres et sa largeur de deux mètres, la FF s'est en effet jouée avec aisance des nombreuses épingles à cheveux et des petites routes de montagne qui nous attendaient. Grâce à son insonorisation de qualité, elle permet aussi de

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faire de longs déplacements sans avoir à craindre que l'agréable sonorité du moteur ne devienne, à la longue, dérangeante. Et quand son nouveau V12 est poussé dans ses retranchements, les mots manquent pour expliquer l'émotion qu'il génère ! Bercé par cette magnifique sonorité, on ne peut que s’enfoncer délicatement dans son siège. Et sans à-coups puisque, parfaitement étagée, la boîte à 7 vitesses de la FF assure des transitions particulièrement fluides. Aidée en ce sens par un double embrayage qui frôle la perfection, elle peut vraiment être considérée comme l’une des meilleures transmissions automatiques du moment. Et avec ses nouvelles suspensions faisant appel à des doubles triangles superposés optimisés à l'avant et un nouveau multibras à l'arrière, la FF se révèle particulièrement agile et parvient aussi à remarquablement gérer les contraintes dynamiques telles que la plongée au freinage ou la prise de roulis en virages en conduite sportive. Et tout cela, sans pour autant perdre de vue le confort. Sur autoroute, nous avons en effet pu vérifier que la FF est une grande routière capable d'avaler les kilomètres dans un confort royal. Nul doute, ce « break de chasse » se prête aussi aux longs voyages, à l’image d’ailleurs de sa banquette arrière fractionnée qui peut être rabattue afin d'offrir un volume de chargement de pas moins de 800 litres ! Ou de la possibilité de rehausser son assiette de 40 mm en deux temps trois mouvements… Preuve par 4 réussie ! II


Ayez du flair, devenez Coyote avec assistance dépannage

NOUVE AU

2011

Outre ses fonctions d’avertisseur de radars, de limitation de vitesse en vigueur, de vitesse instantanée, de perturbation routière,... le nouveau Mini Coyote PLUS dispose, du service Coyote Assistance. En cas d’immobilisation du véhicule provoquée par une panne ou un accident*, une simple pression sur un bouton et vous êtes en relation avec Coyote Assistance qui travaille en partenariat direct avec Touring Assistance. Vous êtes localisé et dépanné dans les plus brefs délais. Rejoignez la communauté Coyote qui compte plus de 200.000 utilisateurs en Belgique et vous ne serez plus seul face aux aléas de la route. Pour tout savoir sur Coyote, rendez-vous sur coyotesystems.be

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Interview : Andrea Binotti/Ferrari

Transmission intégrale en… questions !

Lors de notre passage dans les Dolomites, nous avons pu nous entretenir avec Andrea Binotti, l’ingénieur en chef de la FF ! L'occasion d'en savoir un peu plus sur la fameuse transmission intégrale dont est équipée cette dernière.

La première Ferrari équipée d’une transmission intégrale, ce n‘est pas la FF, c‘est ce concept baptisé 408RM présenté en… 1986.

Est-ce vraiment la première fois qu'une Ferrari dispose de quatre roues motrices ?

En quoi votre transmission intégrale se distinguet-elle d'un système 4x4 classique ?

Voici exactement 25 ans, Ferrari avait présenté la 408 RM, une Gran Turismo dotée d'une transmission intégrale. Ce concept était particulièrement prometteur puisque qu'il était muni d’une semi-monocoque ultra-rigide en aluminium pesant à peine 80 kg. Mais comme des études ont montré que le marché n'était pas encore prêt pour accueillir ce genre de voitures, nous avons préféré remettre ce projet au frigo.

L'adoption d'une transmission intégrale implique traditionnellement une augmentation sensible du poids qui nuit naturellement aux qualités routières. En conservant ce paramètre à l'esprit, nous avons développé un tout nouveau concept de transmission, baptisé 4RM, autrement dit Quattro Ruote Motrici. Ce système révolutionnaire se distingue, à la fois, par un centre de gravité plus bas et une réduction de poids de l'ordre de 50% par rapport à une transmission intégrale classique grâce à l'absence de différentiel central et la présence d’un seul arbre de transmission, au lieu de deux habituellement. Nous avons ainsi également pu obtenir une répartition des masses quasiment idéale, le rapport de 47/53 étant tout bénéfice pour l'équilibre général de la FF.

Jusqu’au lancement de la FF… Depuis sa naissance, Ferrari crée des voitures de sport dotées de technologies innovantes qui garantissent des performances supérieures. Or, si cela pouvait être considéré comme une exception voici quelques décennies, nos études montrent qu’aujourd’hui nos clients utilisent plus que jamais leur voiture dans toutes les conditions. Par ailleurs, le V12 de la FF développe 660 ch, c'est-àdire une valeur proche de la puissance des F1 de la fin des années 90. Si nous avons opté pour une transmission intégrale, c’est donc pour répondre à la demande et afin de faire passer cette puissance au sol de la manière la plus efficace possible, dans toutes les conditions, sans pour autant nuire aux qualités dynamiques exceptionnelles qui nous tiennent tellement à cœur.

Et plus techniquement, ça donne quoi ? En fait, nous avons conservé une architecture traditionnelle avec un moteur à l'avant et une boîte à 7 rapports à double embrayage logée à l'arrière en position transaxle. Là où nous avons innové, c'est que cette boîte transmet le couple aux roues arrière par l'intermédiaire d'un différentiel géré par

1986 voie électronique, le E-Diff, lui-même couplé à un module électromécanique particulièrement compact, le Power Transfer Unit, logé devant le moteur. Ce module est directement entraîné par le vilebrequin et intègre une seconde boîte de vitesses qui agit sur les roues avant. Cette boîte de transfert compte deux rapports et pèse seulement 35 kg. Le premier rapport s’enclenche automatiquement quand le conducteur est en première ou deuxième vitesse. Le deuxième rapport, lui, s‘enclenche quand les troisième et quatrième rapports sont passés. Enfin, en cinquième, sixième et septième vitesse, cette boîte n’intervient plus et tout le couple est intégralement transmis à l'essieu arrière !

Que se passe t-il quand une partie du couple est envoyée vers l’avant ? Quand une partie du couple est envoyée vers le train avant, deux embrayages multidisques humides transmettent de façon indépendante à chacune des deux roues avant le couple nécessaire en fonction des conditions d'utilisation, jouant le rôle de différentiel avant. La proportion du couple envoyée vers le train avant est, quant à elle, déterminée par la position de l'accélérateur, l'angle de braquage, l'ampleur du cabrage à l'accélération ainsi que la vitesse

« Pour l'instant, nous nous en tenons à la FF mais nous n'excluons pas que nos futurs modèles puissent intégrer cette innovation. »   ııı 32 ııı  juillet - septembre 2011


Texte : Alec Lavaerts

La transmission intégrale de Ferrari fait appel à un seul arbre de transmission et se passe de différentiel central. Principaux avantages : un gain de poids et un centre de gravité plus bas.

2011

ZOOM IIIIIIIIII

La voici, la fameuse boîte de transfert à 2 rapports qui envoie une partie du couple aux roues avant jusqu’en quatrième vitesse.

effective. Notez également que la transmission 4RM étant gérée électroniquement par le même boîtier que le différentiel électronique et le F1-Trac, qui contrôle la boîte de transfert, nous avons pu réduire au maximum sa vitesse de réaction.

Comptez vous étendre votre transmission intégrale à d’autres modèles ? Notre clientèle semble l’apprécier puisque tous les exemplaires de la FF qui seront produits d’ici fin 2011 sont déjà réservés. Pour l'instant, nous nous en tenons à la FF mais nous n'excluons pas que nos futurs modèles puissent intégrer cette innovation. II

Andrea Binotti, ingénieur en chef de la FF, est très fier de la transmission 4RM. Et il y a de quoi !

ııı 33 ııı  juin - juillet 2011


Nouveauté : Citroën Survolt

Positif · Conjugaison sport/glamour · Prototype très abouti · Performances de premier ordre

Négatif · Visibilité arrière · Procédure de départ longue · Autonomie toujours limitée

HORS-NORMES Dans le cadre de la Clean Week, le concept Survolt s'est offert quelques tours du circuit de Zolder. Quelques chanceux, dont nous faisions partie, ont eu le privilège d’en prendre le volant. Une expérience hors-normes que nous vous faisons partager dans ces pages.

ııı 34 ııı  juillet - septembre 2011


Texte : Nadine Vanhalle / Photos : Klaas Debuysser

Dès le premier regard, le concept 100% électrique de Citroën promet performances et sensations. Dieu qu'il est impressionnant avec ses portes en élytre relevées !

Volant de type F1, sièges baquet, écrans de contrôle… Nul doute, nous sommes bien dans une voiture de course.

La Révolte, sorte de 2CV de demain dévoilée au salon de Francfort en 2009, a fait couler beaucoup d'encre. Fort de son succès, les designers de Citroën ont donc reçu la bénédiction de leur direction pour en développer une déclinaison sportive baptisée Survolt présentée au salon de Genève en 2010. A son tour donc de faire battre les cœurs ! Et que dire quand nous avons appris que ce concept, confié aux mains expertes de Vanina Ickx, faisait ses premiers tours de roues sur le circuit du Mans en juillet de la même année. Le concept était devenu réalité. Et même mieux, puisque la Survolt se profile comme une véritable voiture de course… 100% électrique ! Alors, évidemment, cela nous démangeait d'en prendre le volant. Un rêve devenu lui aussi réalité, puisque la Survolt, de retour de Shanghai, a fait étape à Zolder dans le cadre de la Clean Week avant de repartir direction Berlin pour le Challenge Bibendum et que Citroën Belux a eu l'excellente idée de nous inviter à faire sa connaissance.

Face à l'engin La Survolt est là, dans un stand, très impressionnante, d'autant plus que ses portes en élytre sont relevées ! Longue de 3,85 m, large de 1,87 m et haute d’à peine 1,20 m, elle affiche les dimensions d’un coupé compact. Ce qu’on remarque directement, c’est le contraste

Essai IIIIIIIIII

Penchant sportif du concept Révolte, la Survolt se veut aussi très glamour à l’image de sa carrosserie tricolore, de sa calandre et de ses jantes aguicheuses ou de ses optiques dernier cri très effilés.

Une fois installé dans le baquet, on boucle son harnais, on remet le volant en place. Puis, commence la longue procédure de départ avec ses nombreuses étapes…

entre son capot aux lignes rebondies, ses flancs massifs, sculptés, et ses passages de roues marqués. La Survolt est aussi très sensuelle, surtout dans sa robe tricolore mêlant gris métallique mat, noir verni et touches de bleu turquoise, celles-ci indiquant par ailleurs les zones d’écoulement de l’air. A l'avant, sa grande calandre ovoïde, au centre de laquelle irradie le double chevron, est surmontée du badge distinctif de la gamme DS. Dans la même veine, ses fins projecteurs horizontaux à LED lui confèrent un regard rempli de promesses. Sans oublier ses jantes inédites à flasques en céramique ou son imposant aileron, voulu très sexy lui aussi. Bluffant !

Un peu de technique Qu'est-ce qui se cache sous cette belle robe ? Tout d’abord, un châssis tubulaire de F3000 à fond plat avec extracteur et une carrosserie tout en carbone. Mais aussi une suspension de type F3000 à l'avant et de LMP2 à l'arrière. Le système d'alimentation électrique de la Survolt a, lui, été élaboré en collaboration avec la société française Green GT, spécialisée en la matière. Deux batteries lithium-ion de 140 kg chacune, développant au total 31 Kw, équipent ainsi la Survolt. La première, à l'arrière le plus haut possible, l'autre, à l'avant le plus bas possible, de manière à obtenir une

répartition des masses idéale. A pleine charge, les deux batteries autorisent une autonomie de 200 km. Elles peuvent être rechargées en 2h via deux chargeurs de 16 ampères monophasés ou en 10h via le réseau classique de 220 volts. Pour envoyer leur charge au sol, la Survolt peut compter sur deux moteurs électriques, un sur chaque roue arrière. Leur puissance, pouvant aller jusqu’à 300 ch de 0 à 5000 tr/min au total, est répartie électroniquement en fonction des conditions. En courbe, le cerveau de la voiture augmente la puissance au niveau de la roue qui ne tourne pas assez, ce qui permet d’obtenir des vitesses de passage plus élevées que sur une voiture à moteur classique. Pesant à peine 1.150 kg, la Survolt présente également des performances dignes d'une pure GT : il lui faut à peine 5 secondes pour abattre le 0 à 100 km/h, 22 secondes pour parcourir 1000 mètres départ arrêté et elle est capable d'atteindre 260 km/h.

Cockpit et procédure de départ… Trève de bavardages. Il est temps de passer à l'action. On m'annonce que c'est moi qui aurai l'honneur d'inaugurer la piste ! Casque sur la tête, je prends place à gauche du technicien pour un premier tour de reconnaissance en tant que passagère. Première constatation : le cockpit de la Survolt est traité comme une cellule flottante

« Le concept est devenu réalité. Et même mieux, puisque la Survolt se profile comme une véritable voiture de course… 100% électrique ! »   ııı 35 ııı  juillet - septembre 2011


Nouveauté : Citroën Survolt

Essai IIIIIIIIII

Fiche technique

Citroën Survolt Moteurs

électriques (placés sur les roues arrière) Puissance 300 ch de 0 à 5.000 tr/min Transmission aux roues arrière Boîte de vitesses prise directe Equipements de sécurité harnais, arceau cage, répartiteur électronique au freinage… Dimensions (L/l/h) 3.850/1.870/1.200 mm Autonomie 200 km De 0 à 100 km/h 5 s Vitesse max 260 km/h Prix de base pas commercialisée

Très aboutie, la Survolt bénéficie notamment d’un chassis de F3000 et d‘une direction très directe. Elle se conduit comme un gros karting.

et apparait comme un écrin de verre enchâssé dans un arceau chromé. Ses superbes sièges baquets, son écran de contrôle central, son volant style F1 ou encore son pédalier en alu font également que l'on se sent dans une voiture de course. Mais Citroën ne s’est pas arrêté là et a intégré quelques touches de chrome et d’alcantara pour donner aussi un côté glamour à l‘intérieur de la Survolt. Ensuite, à mon tour de prendre le volant. Grimper à bord requiert gymnastique et souplesse. Il me faut enjamber le marche-pied en carbone et la barre de l'arceau et me glisser dans le baquet avant de boucler mon harnais et de remettre le volant en place. Le technicien qui est à mes côtés lance alors la procédure de mise en marche. Et quelle procédure ! Il faut d’abord allumer les écrans de contrôle via un bouton situé sur la console centrale, l’écran principal indiquant le voltage disponible, l’ampérage ou la température des batteries et celui situé sur le volant la température d‘huile de la boîte de transfert, la température d‘eau des batteries et le voltage de la batterie 12 volts alimentant l’écran central. Ensuite, il faut activer le cerveau général de la voiture

via un interrupteur, initialiser le « Battery Management System » (qui comme son nom l’indique contrôle la puissance des batteries) via un second interrupteur, puis mettre en route les batteries via un troisième interrupteur. Et une fois le « clap » entendu, on peut enfin désenclencher la sécurité de l’accélérateur via un quatrième interrupteur, situé lui à gauche du volant.

Sur la piste La Survolt démarre en silence. Mais dans son habitacle, au fur et à mesure que je prends de la vitesse, un sifflement aigu, comme un bruit de turbine, emplit mes oreilles. D'autant plus que ses moteurs sont juste derrière mon dos et que, gain de poids oblige, il n'y a aucune isolation phonique. L’accélération de l’engin est très linéaire et j’ai l'impression qu’elle ne s'arrêtera jamais. Ici, pas besoin de passer de vitesses : les 5.000 tr/min sont atteints quasi instantanément et les 300 ch disponibles dès qu‘on appuie sur l‘accélérateur. Evidemment, pas question une seconde d'exploiter tout ce potentiel. La plus grande prudence s'impose :

En prenant de la vitesse, la Survolt se fait entendre. Son sifflement aigu, comme un bruit de turbine, est d’autant plus audible qu’il n’y a pas d’isolation phonique et que ses moteurs sont proches de son cockpit.

la Survolt est un prototype unique qui doit poursuivre sa tournée mondiale. Le technicien à mes côtés est d’ailleurs là pour me le rappeler ! Je me contente donc d'apprécier son accélération de 0 à 100 km/h. De quoi déjà me coller littéralement au fond de mon baquet ! Et pour freiner, à défaut de frein-moteur, il me suffit d’appuyer sur la pédale de frein. La Survolt se conduit donc comme un gros kart. A l'aise sur la piste, elle se comporte comme une vraie voiture de course. Il faut un peu de muscle pour la mener à bon port car elle est dépourvue de direction assistée mais sa direction très directe et son rayon de braquage très court permettent de l’inscrire joyeusement dans les courbes. Le seul hic, c'est le peu de visibilité qu‘elle offre. Ses sièges ne sont pas réglables en hauteur et à l'arrière impossible de voir quoi que ce soit avec mon 1,64 m. Qui plus est, les deux minuscules rétros latéraux ne sont pas d'une grande aide. Quand nous nous faisons dépasser par deux barquettes, une de chaque côté, le technicien qui m’accompagne se paie d’ailleurs la frayeur de sa vie. Très angoissé à l’idée d’être sur la piste en même temps que d’autres bolides, il m’avait bien dit qu’il allait me signaler si d’autres voitures arrivaient. Mais lui non plus ne les a pas vu venir ! Autre moment de frayeur : la voiture perd de sa puissance… Je la gare en bord de piste et je vois dans les yeux du technicien une sourde angoisse. Heureusement, une fois son cerveau central arrêté puis remis en fonction, l’engin repart. Ouf ! En fait, en pleine charge, l'autonomie de la Survolt est réduite à 30 minutes, moins encore si on ne roule pas de manière à récupérer un maximum d'énergie entre les accélérations. Ici, ses batteries n'avaient pas été entièrement rechargées car un des deux chargeurs rapides manquait à l'appel. De quoi réduire l’essai des journalistes qui me suivent à deux tours de circuit. Mais on ne va pas se plaindre : c'est déjà miraculeux d'être au volant de ce bijou de technologie ! Prochaine étape ? A défaut d’une commercialisation tel quel sous l‘appellation DS2 comme beaucoup l‘espèrent, peut-être une coupe monomarque, à l’image des 20 Tesla qui se sont affrontées sur le circuit de Zolder, également dans le cadre de la Clean Week. Ce serait une belle vitrine et une belle avancée pour le sport automobile. II

« Prochaine étape ? Peut-être une coupe monomarque… Ce serait une belle vitrine et une belle avancée pour le sport automobile. »   ııı 36 ııı  juillet - septembre 2011


Nouvelle 500 TwinAir. Everyday fun

• Kit Sport (sièges sport, spoiler, sortie d’échappement chromée) • Autoradio CD + MP3 • Jantes en alliage 15’’ Total Black • Détails chromes satinés, ambiance intérieure Total Black • 5 ans de garantie • 95g CO2/km : -15% prime fiscale.

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CONSOMMATION MOYENNE: 4,1 L/100 KM, EMISSION CO2 : 95 G/KM.

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Nouveauté : Citroën DS4

Construite sur la plateforme de la C4, la DS4 s'en différencie par une carrosserie de coupé surélevé façon SUV fort aguichante.

Positif · Originalité · Agrément de conduite · Qualité de finition · Confort

Négatif · Vitres arrière fixes · Surface de chargement pas plane · Place centrale arrière inconfortable · Accessibilité aux places arrière · Roue galette en option

DSDEUXIEME Story ACTE

Avec la DS4, Citroën étend la gamme DS inaugurée par la DS3 qui a réussi la prouesse de battre la Mini sur certains marchés, dont la Belgique. Si elle reprend la base de la C4, la nouvelle venue s'en différencie du tout au tout. Notamment par sa robe de « coupé 5 portes surélevé » ou par le traitement haut de gamme de son habitacle…

Construite sur la plateforme de la C4 dont elle conserve évidemment l'empattement, la DS4 inaugure un nouveau segment, celui des « coupés à 5 portes surélevés », comme l'annonce la communication de Citroën. Un mélange de coupé et de SUV qui rappelle quelque part la Nissan Juke, la Peugeot 3008 ou la BWM X6, dans des registres différents. Mais, incontestablement, la DS4 est un bel exercice de style et une nouvelle preuve de la créativité retrouvée de Citroën… sans pour autant cultiver le côté fun qui a fait le succès de la DS3.

très effilées, intègrent les poignées dans leur custode à la manière des… Alfa 159 et Giulietta ou plus récemment de la Lancia Ypsilon. Par contre, la découpe réduite de ses portières ne facilite pas l'accès aux places arrière pour les grands gabarits. Dans le même ordre d‘idées, les passagers arrière – qui seront plutôt deux que trois étant donné le passage du tunnel de transmission - devront se contenter de vitres arrière fumées et fixes. Ceci dit, la garde au toit à l’arrière est tout à fait satisfaisante.

Look sans concession

A bord, on retrouve avec plaisir une position de conduite surélevée même si le volant, un peu grand, comporte un nombre impressionnant de boutons qu'il faut le temps d'apprivoiser. Le toit panoramique donne un sentiment de liberté et peut être occulté par des panneaux coulissants

Bien équilibrée, d’emblée agréable à l'œil, la DS4 affiche une silhouette de coupé avec une ligne de toit plongeante soulignée par un becquet. Sportive, avec ses passages de roues musculeux, elle ne fait aucune concession sur le plan du design. Ses vitres arrière,

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Le sens du détail


Texte : Nadine Vanhalle

Suspension, direction et train avant ont été retravaillés. En résulte un comportement nettement plus sportif que celui de la C4.

Essai IIIIIIIIII

S’il est quasiment identique à celui de la C4, l’habitacle de la DS4 distille une ambiance nettement plus luxueuse, notamment grâce à la présence de chrome satiné et de cuir.

Fiche technique

Citroën DS4 2.0 HDi Moteur

4 cylindres en ligne, rampe commune, turbo, 1.997 cc Puissance 163 ch à 3.750 tr/min Couple 340 Nm à 2.000 tr/min Transmission aux roues avant Boîte de vitesses manuelle à 6 rapports Equipements de sécurité 6 airbags, ESP, ABS avec répartiteur et amplificateur de freinage, contrôle de traction intelligent, surveillance angles morts… Dimensions (L/l/h) 4.275/1.810/1.523 mm Empattement 2.612 mm Voies Av/Arr 1.531/1.526 mm Capacité du coffre 359 à 1.021 l De 0 à 100 km/h 8,6 s Vitesse max 212 km/h Conso moyenne 5,1 l/100 km 134 g/km C02 Puissance fiscale 11 CV Prix de base 27.630 euros

Difficile d'innover… Pourtant, Citroën l'a fait avec cette sellerie en cuir façon bracelet de montre baptisée « Club Habana ».

« La DS4 est incontestablement un bel exercice de style et une nouvelle preuve de la créativité retrouvée de Citroën. » de bien meilleure facture que sur la C4 Picasso ou la C3. Si on est en terrain connu, puisque l'habitacle reprend le mobilier de la C4, Citroën s’est tourné vers des matériaux nettement plus valorisants. Outre un éclairage d'ambiance, l'embossage du cuir sur les crosses de portes, les touches chromées sur les cerclages des aérateurs, du combiné, du levier de vitesses et sur certaines commandes de la console centrale donnent immédiatement une impression de luxe. Sans parler de la sellerie intégrale « Club Habana » qui équipe notre version haut de gamme Sport Chic (option facturée 2.300 euros). Faite de cuir pleine fleur, magnifiée par une superbe teinte havane, elle évoque les mailles d'un bracelet de montre d’une marque dont le nom commence par R et se termine par… X. On vous laisse deviner laquelle… Le rangement réfrigéré et éclairé pouvant contenir 4 bouteilles de 50 cl et intégrant une entrée USB et une prise allume-cigare de 12 volts apporte également son lot de confort, tout comme la prise 230 volts logée dans le rangement sous l'accoudoir. Un mot aussi sur le coffre : s'il est d'une bonne contenance avec 359 litres contre 408 litres pour la C4, on regrette que le seuil soit un peu haut et que

les dossiers des sièges arrière n'offrent pas une surface plane une fois rabattus.

Plus dynamique Si son châssis est identique à celui de la C4, la DS4 a reçu un traitement spécifique. Sa suspension, plus dynamique (tout en restant confortable), sa direction, plus précise, et son train avant retravaillé transforment radicalement son comportement routier. Elle est vraiment amusante à conduire, vive et agile, tout en se montrant toujours rassurante. Côté moteurs, on trouve en entrée de gamme le 1.6 VTi de 120 ch qui porte le prix d’entrée de la DS4 à 21.230 euros (tout de même…). Les amateurs d’essence qui en veulent un peu plus sous le pied opteront, eux, pour le must absolu : le 1.6 THP qui, comme sous le capot du coupé RCZ de Peugeot, est disponible en 155 ou 200 ch. En diesel, le 1.6 HDI se décline en 90 ou 110 ch avec, dans ce cas, la possibilité d'opter pour la technologie e-HDI intégrant notamment un Stop&Start évolué et une boîte manuelle pilotée. N’émettant que 110 g/km de CO2, la version 1.6 HDI de 90 ch bénéficie d’une prime écologique de 3% et il en va de même pour la version 1.6 e-HDI qui, avec 114 g/km est juste sous la barre des

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115 g/km. Au sommet de la gamme diesel, le 2.0 HDI de 163 ch, plus silencieux et plus polyvalent que le THP de 200 ch, comblera les amateurs de performances.

Reste le prix à payer… C’est sûr : la DS4 fait payer son exclusivité. En résumé, le premier niveau de finition, baptisé « Chic », correspond au deuxième de la C4. Le second, « So Chic », au haut de gamme de la C4, tandis que le troisième, « Sport Chic », vient couronner la gamme. D’une manière générale, le surcoût à payer par rapport à la C4 va de 1.500 à 2.000 euros. La version 2.0 HDI « So Chic » est ainsi affichée à 27.630 euros et la « Sport Chic » à 29.130 euros. Mais à ce niveau, la DS4 est très, très bien équipée. Clim automatique, sellerie cuir biton noir/rouge, marron ou blanc, système d’alerte en cas franchissement de ligne, système de surveillance d'angle mort, aide au stationnement avant et arrière avec mesurage de place… Il y a de quoi satisfaire les plus exigeants. Par contre, difficile de comprendre pourquoi Citroën n'a pas repris l'affichage tête haute disponible sur la Peugeot 3008 ou le démarrage sans clé récemment apparu sur la Peugeot 508. II


Spécial Tesa Auto

Texte : Maxime Gillet

Shopping Break IIIIIIIIII

 T esa Auto PROTECT

Anti Scratch Universal XL

Développé à l'origine pour l'industrie automobile, ce film adhésif prédécoupé quasi invisible quelle que soit la couleur de la carrosserie sur laquelle il est appliqué, garantit une protection permanente contre les rayures, l’abrasion, la corrosion et les impacts de gravillons. Se posant très facilement grâce au système « Easy on », il se destine à protéger coffres, bas de caisse et capots. Conformable, il offre aussi une excellente résistance aux UV, aux changements climatiques, aux produits chimiques, aux rouleaux de lavage, aux hautes pressions d’eau et ne jaunit pas. Dimensions : 120 cm x 9,5 cm (peut être découpé).

á T esa Auto PROTECT Anti Scratch Door & Mirror

Comme l'Anti Scracth Universal, ce film adhésif prédécoupé quasi invisible se pose très facilement et garantit une protection permanente contre les rayures, l’abrasion, la corrosion et les impacts de gravillons. Destiné à protéger poignées de porte, pare chocs, et ailes, il est également conformable et offre une excellente résistance aux UV, aux changements climatiques, aux produits chimiques, aux rouleaux de lavage, aux hautes pressions d’eau et ne jaunit pas. Dimensions : 15 cm x 2 cm.

ı Prix indicatif : 19.99 euros (1 pièce)

shopping break spécial  T esa Auto FIX

Mouting Pads

Cet adhésif double face permet de fixer de manière permanente des objets tels que les supports pour téléphones portables et GPS. Etudié pour adhérer aux principaux matériaux utilisés pour réaliser les tableaux de bord (PP, PVC et ABS), il garantit une fixation forte et instantanée jusqu’à une température de 80°C. Résiste aussi aux UV et aux chocs. Dimensions : 1,6 cm x 2,8 cm (S) ou 4 cm x 2,8 cm (L). Couleur : noir (comme la plupart des tableaux de bord). ı Prix indicatif : 5.99 euros (2 pièces de chaque taille)

è

Tesa Auto REPAIR

Universal

Utilisé par de nombreux mécanos, cet adhésif noir permet d’effectuer la plupart des réparations temporaires au niveau carrosserie ou, par exemple, de réparer une capote en toile endommagée (suite à un phénomène d‘usure ou à une effraction…). Sans solvant et étudié pour adhérer à tout type de surface, il résiste aussi à l’eau et est découpable à la main. Dimensions : 10 m x 5 cm. Autres coloris disponibles : transparent ou aluminium (argenté). ı Prix indicatif : 12.99 euros (1 pièce)

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ı Prix indicatif : 9.99 euros (2 pièces)


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Nouveauté : Lancia Ypsilon

Le passage de trois à cinq portes ne dénature pas la ligne de l’Ypsilon grâce à l’intégration des poignées de portes dans les montants de custode.

Plus longue de 6 cm et uniquement disponible en 5 portes, la petite Lancia reste nettement sous la barre des 4 mètres au plus grand bénéfice de sa maniabilité en ville.

Lancia a opté pour un tableau de bord très sophistiqué, tranchant très clairement avec celui de l’ancienne Ypsilon ou de la Delta. L’habitacle est raffiné et les possibilités de personnalisations nombreuses. Deux niveaux de finition intérieure (Gold et Platinium) et quatre garnitures de sièges différentes sont ainsi au catalogue.

Nouveauxhorizons En s’octroyant deux portes supplémentaires, la plus petite des Lancia vise à élargir sa clientèle tout en cultivant son côté chic façon diva italienne. Exclusive, elle rend le luxe accessible grâce à un excellent rapport prix/équipements.

C’est au salon de Genève en 1985 que Lancia a présenté sa première petite voiture urbaine branchée. Elle s’appelait Y10 et ses créateurs la présentaient déjà comme une « Fashion City-Car ». Les deux générations qui suivirent (en 1996 et 2003), prenant l’appellation Ypsilon, ont emprunté la même voie : élégance, exclusivité et raffinement à l’italienne. Et en un quart de siècle, il s’est vendu ainsi plus d’un million et demi d’Ypsilon. Un beau succès, surtout sur le marché italien. Mais la petite transalpine s’est tout de même un peu enfermée dans son image. Celle d’une voiture quasi-exclusivement féminine (plus de 90% des ventes) utilisée par des célibataires ou des jeunes couples sans enfants. Du coup, aujourd’hui, Lancia veut aller de l’avant, ratisser plus large, augmenter sa part de marché. Cest donc

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dans ce contexte qu’est née la nouvelle Ypsilon, elle qui doit permettre à la marque de se relancer, alors que la Delta cherche son second souffle…

5 portes : un passage obligé Petite, la nouvelle Ypsilon n’a pratiquement pas grandi par rapport à sa devancière. Plus longue de 6 cm, elle reste nettement sous la barre des 4 mètres au plus grand bénéfice de sa maniabilité en ville. Esthétiquement, par contre, elle redistribue clairement les cartes. Tout d’abord, elle n’est plus disponible qu’en 5 portes alors qu’aucune de ses devancières ne l’était. Un passage obligé pour Lancia puisque deux tiers des ventes du segment B se font dans cette configuration. Mais il ne fallait pas trop dénaturer sa ligne alors ses


Essai IIIIIIIIII

Texte : Frédéric De Backer

Positif · Présentation flatteuse · Equipement et options disponibles · Moteur sobre et performant · Start&Stop de série · 5 portes

Négatif · Manque d’amortissement · Direction peu consistante · Boîte de vitesses « accrocheuse »

Sur la route, la nouvelle Ypsilon privilégie clairement le confort au dynamisme comme sa devancière. Par contre, elle est plus économe, grâce notamment à un Stop&Start de série.

« Aujourd’hui, Lancia veut aller de l’avant, ratisser plus large… C’est donc dans ce contexte qu’est née la nouvelle Ypsilon. » poignées ont été intégrées dans ses montants de custode pour plus de discrétion. Plus basse de 2 cm, elle bénéficie aussi d’un pare-brise plus avancé, alors que son porte-à-faux a été raccourci à l‘avant et allongé à l’arrière pour augmenter son volume du coffre. De profil, les courbes dynamiques qui sculptent sa carrosserie ne sont pas sans rappeler la Delta, notamment au niveau de la séparation entre pavillon et montant arrière. Ce qui réjouira moins certains, c’est sa calandre, très typée Chrysler et donc forcément nettement moins d’inspiration italienne. Enfin, pour clôturer le volet design, notez que Lancia a tout fait pour rendre chaque partie de la carrosserie de la nouvelle Ypsilon plus visible, plus indépendante, à l’image de son capot, posé tel un couvercle. Objectif : rendre les versions bicolores encore plus élégantes.

600 variantes Fidèle à la tradition qui a fait son succès, l’Ypsilon peut être déclinée en pas moins de 600 variantes. Comment ? Grâce aux seize couleurs de carrosserie disponibles (dont quatre à deux tons), aux deux niveaux de finition intérieure (Gold et Platinium), aux quatre garnitures de sièges différentes et trois types de jantes en alliage au catalogue. Dans l’habitacle, ce qui attire le regard, c’est son tableau de bord. Il a été conçu de manière à mettre en évidence le contraste entre l’insert en tissu qui s’étend vers les occupants et la partie

supérieure qui suit la ligne du pare-brise. L’ensemble apparaît comme une série de couches superposées, les premières étant rembourrées et garnies de matériaux souples pour renforcer l’impression de qualité. En option, le toit panoramique « Gran Luce » s’étendant sur 0,64 m² (un record pour ce segment) apporte un surplus de luminosité. Par contre, il diminue sérieusement la garde au toit. Autant le savoir avant de s’asseoir à l’arrière…

Typée confort Sur la route, bien que Lancia ait sérieusement retravaillé sa suspension, l’Ypsilon conserve les caractéristiques de sa devancière. Autrement dit, un bon niveau de filtration, mais un amortissement insuffisant en conduite dynamique. Sa direction manque aussi de consistance lorsqu‘on la met à l‘épreuve mais cela conviendra parfaitement à sa clientèlecible. Couplé en série au système Stop&Start comme sous le capot de la Musa et de la Delta, le 1.3 Multijet de 95 ch va comme un gant à l’Ypsilon qui, ainsi équipée, limite sa consommation à 3,8 l/100 km, soit 99 g/km de CO2. Grâce à la prime écologique de 15% accordée par le gouvernement, son prix de base passe ainsi de 16.490 à 14.016,50 euros. Les citadins qui se déplacent peu peuvent, eux, se tourner vers le bicylindre essence TwinAir de 85 ch qui, avec une consommation et des émissions de CO2 annoncées

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Fiche technique

Lancia Ypsilon 1.3 Multijet Moteur Puissance Couple Transmission Boîte de vitesses Equipements de sécurité

Dimensions (L/l/h) Empattement Voies Av/Arr Capacité du coffre De 0 à 100 km/h Vitesse max Conso moyenne C02 Puissance fiscale Prix de base

4 cylindres en ligne, 1.248 cc 5 ch à 4.000 tr/min 9 200 Nm à 1.500 tr/min aux roues avant manuelle à 5 rapports 6 airbafgs, ABS avec répartiteur et amplificateur de freinage, sièges anti-sousmarinage, fixations Isofix… 3.841/1.675/1.666 mm 2.390 mm 1.422/1.414 mm 245 l 11,4 s 183 km/h 3,8 l/100 km 99 g/km 7 CV 16.490 euros

respectivement à 4,2 l/100 km et 99 g/km, bénéficie également d’une prime de 15%. De quoi réduire son prix d’entrée à 12.741,50 euros. Pas mal pour une petite bourgeoise ! D’autant que Lancia n’est pas avare en termes d’équipements… II


évolution : Honda Jazz Hybrid

Reprenant la motorisation de l’Insight, la nouvelle arrivée dans la gamme Jazz s’affiche comme la première citadine hybride de l’histoire. Toyota répliquera d’ici quelques mois avec la Yaris HSD.

Positif · Modularité exemplaire · Equipement de série généreux · Souplesse de fonctionnement · Consommation contenue

Négatif · Suspension ferme · Agrément de la boîte CVT · Prix quand même conséquent · Prix trop proche de l’Insight

La première

CITADINE HYBRIDE Honda continue sa révolution en ajoutant une corde à son catalogue : la Jazz hybride, première citadine du genre. Reprenant le combiné de sa grande sœur, l’Insight, cette petite maligne parviendra-t-elle à investir nos centres villes ? Fiche technique

Honda Jazz Hybrid Moteur

Malgré ses nombreux aspects pratiques, la Jazz n’a, jusqu’ici, pas véritablement percé sous nos latitudes. Dommage, car l’air de rien, elle est plutôt astucieuse, cette petite ! Sa modularité, par exemple, reste une référence pour le segment. En effet, quelle autre citadine permet à la fois de disposer d’un plancher plan gigantesque en un tournemain, de relever les assises des sièges arrière pour transporter des plantes vertes ou encore de ranger des objets en toute discrétion sous le plancher du coffre ?

Pas de diesel Il faut dire que, malgré ses qualités, la Jazz doit compter avec une grille de tarification assez peu avantageuse, la quasi absence d’options imposant de monter en gamme pour avoir un équipement digne de ce nom. Contrairement à ses concurrentes, la petite

Japonaise ne peut pas non plus compter sur une mécanique diesel, pourtant encore très populaire dans le segment des citadines. Restant sur ses positions et ne succombant pas à la mode du gazole et brûlant la politesse à Toyota, Honda a toutefois maintenant décidé de donner à la Jazz un atout qui devrait permettre à ses ventes de décoller : une motorisation hybride.

Sur les traces de l’Insight Comme sous le capot de l’Insight, la chaîne cinématique dont est équipée la Jazz se compose d’un 1.3 essence de 88 ch secondé par un moteur électrique de 14 ch. Contrairement aux mécaniques dites « full-hybrides » de Toyota dont est munie l’Auris HSD, par exemple, la solution retenue par Honda, moins onéreuse, ne permet pas d’évoluer en mode 100% électrique. Ou du moins seulement à de rares

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4 cylindres en ligne essence, atmosphérique, 1.339 cc Puissance 88 ch à 5.800 tr/min + 14 ch à 1.500 tr/min Couple 121 Nm à 4.500 tr/min + 78 Nm à 1.000 tr/min Transmission aux roues avant Boîte de vitesses CVT Equipements de sécurité 6 airbags, ABS avec aide au freinage d’urgence et répartiteur électronique de freinage, contrôle de stabilité électronique, antipatinage… Dimensions (L/l/h) 3.900/1.695/1.525 mm Empattement 2.500 mm Voies Av/Arr N.C. Capacité du coffre 303 l Capacité du réservoir 40 l De 0 à 100 km/h 12,6 s Vitesse max 175 km/h Conso moyenne 4,5 l/100 km 104 gr/km C02 Puissance fiscale 7 CV Prix de base 19.990 euros


Texte : Jean-François Christiaens

Essai IIIIIIIIII

Si sa boîte CVT s’avère un peu larguée en haussant le rythme, la Jazz hybride peut compter sur des palettes au volant pour présenter un comportement routier plaisant et efficace.

L’autre avantage de cette version hybride, c’est sa boîte CVT qui lui permet d’être particulièrement reposante et efficace dans les centres urbains.

Cette version hybride conserve l’habitacle « cosy » et les aspects pratiques de la Jazz. Seul l’espace de rangement caché sous le plancher du coffre disparaît au profit des batteries.

« Brûlant la politesse à Toyota, Honda a décidé de donner à la Jazz un atout qui devrait lui permettre de décoller : une motorisation hybride » occasions : lorsque le véhicule évolue à vitesse stabilisée, à très faible charge, et à moins de 50 km/h. Ceci dit, cet appoint du moteur électrique permet à la Jazz hybride de présenter une consommation et des émissions de CO2 limitées respectivement à 4,5 l/100 km et 104 g/km en cycle mixte. Sous la barre des 105 g/ km de CO2, la Jazz hybride jouit donc aussi d’une prime écologique de 3%. De quoi compenser un prix d’attaque plutôt conséquent, qui passe ainsi de 18.990 euros à 16.141 euros.

proposée en trois niveaux de finition (Comfort, Elegance et Executive), ne vous paraît pas essentiel.

CVT : trois lettres qui en disent long… L’autre avantage de la Jazz hybride, c’est sa transmission à variation continue de type CVT qui lui permet d’être particulièrement reposante et efficace dans les centres urbains. Sa douceur de fonctionnement et son absence totale de rupture de charge s’allient

parfaitement à la philosophie hybride. Par contre, sur les plus grands axes ou lors des relances vigoureuses, en mode automatique, le 1.3 essence combiné au moteur électrique s’emballe vite et se fait entendre. Mais il reste alors la possibilité de passer les rapports manuellement via les palettes situées derrière le volant. De quoi profiter d’un comportement routier plaisant et efficace. Sur les mauvais revêtements, on regrettera juste un amortissement un peu ferme. II

Le 1.4 dans l’ombre Grâce à cette prime fédérale, la version hybride de la Jazz devrait donc rapidement faire oublier le 1.4 essence de 100 ch proposé par Honda, puisqu’elle s’affiche finalement au même tarif. Le 1.2 essence de base reste, par contre, largement dans le coup. D’une part, grâce à une consommation flatteuse, annoncée à 5,3 l/100 km en cycle mixte. D’autre part, grâce à un prix d’accès largement plus abordable, fixé à 13.490 euros. Cette version reste donc intéressante. Du moins, si l’équipement pléthorique de la Jazz hybride,

La Jazz est une « mild hybrid » et ne permet donc de rouler en mode 100% électrique qu‘à de rares occasions. Par contre, elle ne consomme que 4,3 l/100 km en cycle mixte.

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Nouveauté : Jeep Grand Cherokee

Symbole d’une nouvelle ère Plus grand, le nouveau Grand Cherokee est plus habitable à l’arrière et propose un espace de chargement plus vaste.

Racheté avec Chrysler par le groupe Fiat (désormais à concurrence de 50%, ce pourcentage étant appelé à augmenter) et placé sous son contrôle l’an dernier, le constructeur américain a retrouvé tout son allant. Au point d’ailleurs d’afficher de nouvelles ambitions commerciales : passer le cap des 125.000 voitures vendues par an d’ici 2014. Certes, l’objectif est de taille, mais Jeep peut compter sur un plan de développement particulièrement bien ficelé, prévoyant notamment l’arrivée d’un tout petit SUV (segment B) dès 2013 en même temps que le renouvellement du duo Compass/ Patriot et du Cherokee. Que de beaux projets donc ! Ceci dit, pour atteindre son objectif, Jeep va également simplifier sa gamme en Europe. Après le Commander, c’est donc bientôt le Patriot qui disparaîtra du catalogue de la marque chez nous. L’offre sera ainsi réduite au Compass et au Wrangler, qui viennent d’être restylés, ainsi qu’au Cherokee, voué dans le même temps à une carrière nettement plus discrète sur notre continent. Tout le contraire du nouveau Grand Cherokee, sur lequel Jeep compte beaucoup pour se refaire une place chez nous. Voire davantage…

Merci Mercedes… Déjà vendu depuis l’automne dernier aux Etats-Unis, le Grand Cherokee a pris son temps pour franchir les frontières de l’Europe. Mais aujourd’hui, il est là, et bien là ! Développé sur la base de son prédécesseur, ce grand SUV affiche de nombreuses améliorations. Des améliorations que l’on doit en grande partie à Mercedes, puisque jusqu’en 2010, Jeep faisait encore partie

Depuis que Jeep a été placé sous le contrôle du groupe Fiat, on n'en a plus trop entendu parler en Europe. Mais aujourd’hui, la marque américaine est de retour sur notre continent et s’affirme avec des améliorations sur les Wrangler et Compass. Mais surtout, le lancement du nouveau Grand Cherokee, synonyme d’une nouvelle ère.

Entièrement développé par VM Motori, le nouveau V6 3.0 diesel ne mérite que des éloges tant il est coupleux et discret. Qui plus est, sa consommation, annoncée à 8,3 l/100 km, est raisonnable.

du groupe DaimlerChrysler. Parmi celles-ci, on soulignera notamment une toute nouvelle suspension, entièrement indépendante (exit donc le pont rigide). Bien entendu, la sécurité n’est pas en reste. Le Grand Cherokee propose ce qui se fait de mieux actuellement dans le domaine. Capteurs d’angle mort, cruise control adaptatif, protection anti-retournement intégrée à l’ESP, caméra de recul, détecteur de collisions… Tous ces équipements high-tech et bien d’autres sont désormais disponibles de série ou en option.

Merci VM Motori… Côté motorisations, si Jeep propose un tout nouveau V6 essence de 3,6 litres, c’est le V6 diesel de 3 litres qui est appelé à une belle carrière en Europe. Tout

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nouveau lui aussi, il n‘a pas été développé par Mercedes mais bien par le spécialiste en moteurs VM Motori, également racheté par le groupe Fiat l’an dernier (à concurrence de 50%). Et s‘il n‘a rien de la marque à l‘étoile, ce 3 litres de 241 ch possède néanmoins toutes les dernières technologies en date, dont celles de la dernière génération de moteurs Multijet, comme des injecteurs capable d’effectuer huit pulvérisations de gazole par cycle ou une pression d’injection qui atteint jusqu’à 2.000 bars. Mais là, ça devient un peu trop technique… En chiffres, le nouveau CRD s’avère convaincant puisque, outre 241 ch, ce sont 550 Nm qui se bousculent dans sa transmission. Mieux, sa consommation est 17% inférieure à celle de l’ancien CRD. De 10,3 l/100 km en cycle mixte, elle passe ainsi à 8,3 l/100 km, soit 218 g/


Essai IIIIIIIIII

Texte : Nadine Vanhalle

Positif · Insonorisation · Equipement complet et à la page · Nouveau V6 diesel agréable et sobre

Négatif

Grâce à une suspension pneumatique et à un nouvel essieu arrière multibras, le comportement du Grand Cherokee a nettement évolué, et en bien. C’est également le cas de son confort.

· Visibilité périphérique · Boîte automatique à seulement 5 rapports · Suspension pneumatique seulement sur Overland

« Racheté en partie par le groupe Fiat, Jeep a retrouvé tout son allant et compte beaucoup sur le Grand Cherokee pour se refaire une place chez nous. » Le soin porté à l’habitacle témoigne de la volonté de Jeep de voir le grand Cherokee percer dans le segment des SUV de luxe.

Fiche technique

Jeep Grand Cherokee 3.0 V6 CRD Moteur Puissance Couple Transmission Boîte de vitesses Equipements de sécurité

Extérieurement, le Grand Cherokee fait nettement plus cossu. Et il ne ment pas : son contenu technologique est à la page.

km de CO2 au lieu de 272 g/km ! Et que les craintifs des taxes se rassurent : Jeep proposera très prochainement une version dégonflée à 190 ch, histoire de couper le prix de sa mise en circulation en deux ! Seule déception : la présence d’une unique boîte automatique à 5 rapports, alors que la concurrence en offre au moins 6, voire 7 ou 8… Ceci di, le V6 diesel proposé se montre à la fois alerte et coupleux à tous les régimes tout en étant diablement discret à l’usage.

Merci Jeep ! La nouvelle Jeep Grand Cherokee n’est pas seulement plus sophistiquée, elle est aussi plus grande qu’auparavant. En l’occurrence, son empattement grandit de 11 cm, ce qui ne manque pas de dégager une place

nettement plus confortable pour les passagers arrière. Autre bonne surprise, son volume de chargement progresse de 10% pour atteindre 782 litres. Et ce côté plus « cosy », le Grand Cherokee le doit aussi à son intérieur plus cossu, plus luxueux, à ses nombreux rangements et à son ergonomie plus logique. Cerise sur le gâteau, il a désormais, lui aussi, droit à une vraie suspension pneumatique réglable sur douze positions (en finition Overland seulement) qui participe autant au confort de roulage qu’au franchissement d’obstacles. Parce que c’est ça aussi le Grand Cherokee : des aptitudes en tout-terrain absolument époustouflantes. Notez au passage que Jeep propose deux transmissions intégrales permanentes différentes, la Quadra Drive II conjuguant un système d’embrayage à la boîte de

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Dimensions (L/l/h) Empattement Voies Av/Arr Capacité du coffre Capacité du reservoir De 0 à 100 km/h Vitesse max Conso moyenne C02 Puissance fiscale Prix de base

V6; 2.987 cc 41 ch à 4.000 tr/min 2 550 Nm à 1.800 tr/min aux 4 roues automatique à 5 rapports 6 airbags, ABS, ESP, capteurs d’angles morts, capteur d’obstacle, caméra de recul, régulateur de vitesse adaptatif, démarrage en côte, suspension pneumatique… 4.822/1.943/1.781 mm 2.915 1.628/1.634 mm 782 l 93,5 l 10,2 s 191 km/h 8,3 l/100 km 218 g/km 15 CV 47.900 euros

transfert à 2 rapports (de série) et bénéficiant de différentiels arrière et central autobloquants. Les puristes ne devraient donc pas être déçus et les amateurs de luxe qui n’osaient pas acheter une Jeep auparavant pourraient craquer. II


évolution : BMW 320d Efficient Dynamics

Texte : Jean-François Christiaens

Essai IIIIIIIIII

Sur la route, cette BMW est loin de se comporter comme une voiture verte poussive malgré ses émissions de CO2 et sa consommation moyenne annoncées à 109 g/km et 4,1 l/100 km.

Positif

Impossible

· Finition · Ergonomie · Rapport performances/écologie · Agrément de conduite conservé

n’est pas BMW…

Avec la version Efficient Dynamics de sa Série 3, BMW bat des records en matière d‘émissions de CO2. Forte de 163 ch et d’un agrément de conduite digne de son blason, la berline allemande se contente en effet de rejeter 109 g de CO2/km !

On ne présente plus le programme Efficient Dynamics de BMW. Appliqué de série à tous les modèles du constructeur munichois depuis quelques années - BMW prenant ainsi à contrepied ses concurrents proposant des versions écologiques au label ronflant - il lui a permis de se positionner comme l’une des marques proposant le meilleur rapport performances/écologie du marché et a largement été mis sous les projecteurs.

Efficacité double Histoire de reprendre une longueur d’avance sur ses concurrents, de plus en plus efficaces en matière d‘écologie, BMW a toutefois décidé d’appliquer un traitement encore plus poussé à sa 320d. Dans sa livrée baptisée Efficient Dynamics Edition, la berline allemande voit ainsi ses émissions de CO2 diminuer de 19 g/km pour arriver au niveau étonnamment bas de 109 g/km (contre 115 g/km pour une Audi A4 2.0 TDI de 136 ch, par exemple), soit une consommation mixte officielle de seulement 4,1l/100km. Pour arriver à un tel résultat, les ingénieurs munichois ont notamment revu la cartographie du 2.0 diesel afin de privilégier les évolutions à bas régimes. Afin de conserver un confort de conduite appréciable en diminuant au maximum les vibrations à basses rotations,

ils ont aussi ajouté un inédit volant moteur bi-masse à l’ensemble. Par rapport à la 320d traditionnelle, cette version spécifique hérite par ailleurs de jantes spéciales, permettant de diminuer la traînée aérodynamique, ainsi que de rapports de boîte allongés.

Promesse tenue Sur la route, cette Série 3 améliorée étonne à deux reprises. La première fois, c’est quand on se rend compte qu’elle n’a rien d’une voiture écologique ennuyante à conduire. On est loin d’une voiture verte poussive étouffée par ses rapports à rallonge. La fougue de son moteur permet de conserver un excellent dynamisme, à l’image des chiffres annoncés par BMW : 163 ch, 360 Nm et 8 secondes au 0 à 100 km/h. L’autre surprise survient au moment de passer à la pompe car, si ses performances n’ont rien d’écolo, cette Série 3 tient toutes ses promesses. Et même si son conducteur, grisé par l’agrément de conduite typique d’une BMW qu‘elle offre, a quelque peu oublié de conduire avec un œuf sous la pédale de droite, sa consommation moyenne reste sous la barre des 6 l/100 km. Voire même beaucoup moins s’il y met un peu de bonne volonté ! En tenant compte des 3% de prime écologique fédérale, on peut donc vraiment parler d’une bonne affaire. II

« On peut vraiment parler d’une bonne affaire. »   ııı 48 ııı  juillet - septembre 2011

Négatif · Habitabilité · Forme du coffre

Fiche technique

BMW 320d Efficient Dynamics Edition Moteur

4 cylindres en ligne diesel, turbo, 1.995 cc Puissance 163 ch entre 3.500 et 4.200 tr/min Couple 360 Nm entre 1.750 et 3.000 tr/min Transmission aux roues arrière Boîte de vitesses manuelle à 6 rapports Equipements de sécurité 6 airbags, ABS avec aide au freinage d’urgence et répartiteur électronique de freinage, contrôle de stabilité électronique, antipatinage… Dimensions (L/l/h) 4.531/1.817/1.421 mm Empattement 2.760 mm Voies Av/Arr 1.506/1.535 mm Capacité du coffre 460 l Capacité du réservoir 61 l De 0 à 100 km/h 8,0 s Vitesse max 228 km/h Conso moyenne 4,1 l/100 km 109 g/km C0 2 Puissance fiscale 11 CV Prix de base 33.450 euros

Par rapport à la 320d de base, cette berline hérite d’une cartographie moteur revue, d’un volant moteur bi-masse, de jantes spécifiques et de rapports allongés.


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Moto : KTM Duke 125

Très à son aise en ville, son terrain de prédilection, la Duke 125 se montre également efficace en dehors des centres urbains et sur autoroute. Une vraie polyvalente !

Ready to race ? Attirer une nouvelle génération vers la pratique de la moto : l’objectif de KTM avec la Duke 125 est clair mais ambitieux. Histoire de limiter le prix de la nouvelle venue, le petit constructeur autrichien a ainsi opté pour une production en Inde chez Bajaj, un géant sortant trois millions et demi de motos par an… Difficulté et coût du permis, répression de plus en plus sévère, les raisons sont nombreuses pour expliquer le mal-être du marché de la moto. Pourtant, si les jeunes y prenaient goût au guidon d'une 125, sans doute auraient-ils l'envie de passer ce fameux permis A pour vivre les joies intenses qu'apporte la pratique de la moto. Mais pour ça, un petit deux-roues utilitaire basique, plus proche de la mobylette que de la moto, ne suffirait sans doute pas. D’où la création de la très désirable Duke 125 par KTM…

Equipement et finition au top Reprenant les canons en vigueur de la marque, la Duke 125 en possède le style marqué et très abouti. Ce

qui surprend agréablement, c’est son tableau de bord digital particulièrement complet avec compte-tours, jauge à essence, température d'eau, horloge, indication du rapport engagé, deux trips, un trip réserve d'essence, l'indication du temps de trajet, de la vitesse moyenne, de la consommation et des intervalles de services… En prime, et c'est suffisamment rare pour le signaler, les pictogrammes des commodos s'illuminent la nuit ! Pratique et très classe, tout comme le beau guidon à section différenciée pour lequel a opté KTM. Les motifs de satisfaction continuent avec une fourche « upside down » de 43 mm signée WP, tout comme l'amortisseur arrière de cette Duke 125. Ses belles jantes en alliage montées en 110/70x17 à

ııı 50 ııı  juillet - septembre 2011

l'avant et en 150/60x17 à l'arrière sont du même acabit. Tout comme le système de freinage auquel elles sont conjuguées, signé Bybre, une filiale de Brembo. On retrouve ainsi à l'avant un disque de 280 mm pincé par un étrier quatre pistons à montage radial. Avec son cadre tubulaire en acier, cette 125 n'a rien à envier non plus à ses grandes sœurs, et on ne se lasse pas d'admirer son superbe bras oscillant en treillis de fonte d'aluminium. Notez également la présence massive de LED, que ce soit au niveau de son feu stop, de l’éclairage de sa plaque ou de ses clignoteurs.

Une sacrée gueule et un sacré moteur… Sa sacrée gueule, la Duke 125 la doit à Kiska Design qui officie sur toutes les KTM. Et en interrogeant des centaines de jeunes sur leurs attentes, le bureau de design s‘est également rendu compte d‘une demande importante en matière de personnalisation. Jeux de stickers plus graphiques les uns que les autres, poignées, repose-pieds, chaine ou disques spécifiques, sacoches, liner de jantes à l'effigie de la marque… Rien ne manque. Il est même possible de décorer le réservoir de rampes de LED. Et le


Texte : Bruno Wouters

A l‘image des jeux de stickers « Funky » ou « Race », cette petite KTM est personnalisable à souhait, tant esthétiquement que techniquement.

Positif

Négatif

· Très valorisante · Excellente finition · Comportement en ville · Qualités routières

· A quand la même en 250 ou 300 cc ?

Essai IIIIIIIIII

La Duke 125, c’est aussi une gueule et des caractéristiques techniques de premier ordre. KTM a mis la barre haut, à l’image de ce bras oscillant qui ne déparerait pas sur une 1.000 cc.

Le tableau de bord de la Duke 125 ne se montre guère avare en informations. On regrettera juste le manque de lisibilité de son comptetours.

« Si les jeunes prenaient goût à la moto avec une 125, sans doute auraient-ils l'envie de passer ce fameux permis A. D’où la création de la Duke 125… » Fiche technique

KTM Duke 125 Moteur

m onocylindre, refroidissement liquide, 124,7cc Puissance 15 ch à 10.500 tr/min Couple 12 Nm à 8.000 tr/min Boîte de vitesses 6 rapports, embrayage multidisque à bain d'huile Partie cycle cadre treillis en acier, bras oscillant en fonte d'aluminium Suspension avant fourche télescopique inversée diam 43 mm Suspension arrière monoamortisseur WP Freinage disque diam. 280 mm et étrier 4 pistons à fixation radiale à l’avant, disque diam. 230 mm et étrier 1 piston à l’arrière Pneus AV 110/70 x 17 AR 150/60 x 17 Poids tous pleins faits 128 kg Hauteur de selle 810 mm Prix de base 3.940 euros Infos w ww.ktm.com

moteur de cette Duke n'est pas en reste. Car s'il est légalement limité à 15 ch, il a également bénéficié de toutes les attentions avec deux arbres à cames en tête activant quatre soupapes, un arbre d'équilibrage et une injection électronique.

Fun dans toutes les conditions Reprendre le guidon d'une 125 lorsqu’on est habitué à de plus grosses cylindrées surprend toujours un peu. Une 125, aussi vaillante soit-elle, ne peut donner que ce qu'elle a… Le couple maxi de la Duke culmine ainsi à 8.000 tr/min et, sous 6.000 tr/min, elle reprend gentiment mais sans guère de vigueur. Par contre, en évitant de retomber sous les 6.000 tr/ min à chaque changement de rapport, elle devient particulièrement alerte et amusante à mener. En ville, son terrain de prédilection, la petite KTM ne craint personne grâce sa géométrie et sa légèreté (128 kg tous pleins faits). Ce qui est plus surprenant, c’est qu’elle se montre aussi à l'aise en dehors des centres urbains. Et en restant haut dans les tours, elle devient carrément excitante à piloter : on retrouve les vieux réflexes que l’on avait au guidon

ııı 51 ııı  juillet - septembre 2011

de mobylettes quand on avait 16 ans, en anticipant un maximum et en soignant ses trajectoires pour perdre un minimum de vitesse ! Pointant à un bon 120-130 km/h selon la déclivité et le vent, la petite KTM se montre même tout à fait à l'aise sur autoroute grâce à son excellente position de conduite et à la rigidité de son châssis. On peut donc parler d’une vraie polyvalente qui ne craindra pas des étapes de 50 à 100 km à l'occasion.

Objectif atteint ! Nul doute, cette Duke 125 va faire craquer beaucoup de jeunes qui n‘ont pas encore goûté aux joies de la moto. Et franchement, on ne voit pas bien ce qu'on pourrait reprocher à KTM, tant son offre semble bien calibrée. Même le prix de cette 125 (3.940 euros) reste raisonnable au regard de ses caractéristiques. Et en tant que motard aguerri, on rêve de la même, propulsée par un bloc de 250 ou 300 cc, tant son châssis permettrait ce surcroît de puissance ! Alors, si vous avez plus de 16 ans, n’hésitez pas. Et notez que KTM vous offre même des cours de pilotage si vous passez à l’acte. II


Lifestyle

Duo GAGNANT  è

Sweat a, capuche McGregor Monaco Partenaire de l’Automobile Club de Monaco, McGregor a décidé de dédier une collection au premier grand-prix qui s’est déroulé sur le tracé monégasque. Ce sweat à capuche arbore ainsi fièrement la mention « 14 avril 1929 » et un logo McGregor très vintage. Un cardigan, des polos courtes manches et d’autres articles de la même trempe sont également disponibles. ı Prix indicatif : 90,93 euros ı Infos : www.mcgregor-fashion.com

å

BLACK Jack

Set de bagages Mini Black Jack Vous avez en vous la fibre anglaise ? Alors, que vous soyez l’heureux possesseur d’une Mini ou pas, ce set de bagages comprenant un trolley grand format, un trolley taille « cabine », un sac de voyage, un porte-documents, une trousse de toilette et une sacoche à bandoulière arborant fièrement l’Union Jack est fait pour vous. Tout comme le portefeuille, la glacière ou les tabourets de pique-nique assortis. ı Prix indicatif : de 37 à 265 euros ı Infos : www.mini.be

shopping break L ifes t yle

ã

MAILLOT DE COMPET

Boardshort Pull-In Valet

Pull-in, marque française spécialisée en sousvêtements et en maillots de bain qui s’est notamment liée à Sébastien Loeb pour créer un boxer à son effigie, a pensé aux amateurs de sport automobile en créant ce « boardshort » aux damiers très expressifs ponctués par quelques touches d’orange. 97% polyester/3% spandex. Pas de filet intérieur pour une meilleure liberté de mouvement. ı Prix indicatif : 79 euros ı Infos : www.pull-in.com

å

500 DE SALON C anape, Fiat 500 Fiat a permis à ses designers de laisser libre cours à leur créativité en créant la « Fiat 500 Design Collection ». Parmi les objets proposés, nous avons retenu ce canapé aux airs de Fiat 500 des années 70. Baptisé « Panorama », il peut être personnalisé à souhait en optant pour une autre couleur de banquette ou de carrosserie. Et il est même possible de le conjuguer à la table Fiat 500 qui va avec. ı Prix indicatif : 5.500 euros ı Infos : www.fiat500design.com

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Texte : Maxime Gillet

Shopping Break IIIIIIIIII

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MYTHIQUE

Tee-shirt Slick at T ire Mulsanne

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Si le franchir n‘est plus ce que c’était avant, Mulsanne est sans conteste l’un des virages qui a marqué l’histoire du sport automobile. Le fabricant de vêtements anglais Slick at Tire a eu la bonne idée de le célébrer avec ce tee-shirt empreint de nostalgie mais aussi très tendance. Egalement disponible en vert kaki et pour femmes en bleu marine.

SO STIRLING

C haussures Vintage Racing Stirling Moss Issu d’une famille d’artistes, l’Américain Nicolas Hunziker a fait ses classes dans la publicité avant de revenir à son premier amour : la peinture. Et plus globalement, l’art automobile, à l’image de ces chaussures à l’effigie de Stirling Moss. Quatre autres modèles sont disponibles : « Steve McQueen », « Le Mans », « Clark » et « Scuderia ».

ı Prix indicatif : 20 euros ı Infos : www.slickattire.com

ı Prix indicatif : 169 euros ı Infos : www.autocadeaux.com

á  BRONZEZ MARTINI

Drap de bain Porsche Design Martini Racing Envie d’afficher votre affection pour l’automobile et en particulier pour les célèbres bolides ayant arboré les couleurs de Martini ? Cette serviette de plage issue de la collection Martini Racing de Porsche devrait faire votre bonheur. Tout comme le fauteuil de plage et le ballon de beach-volley assortis récemment commercialisés par la plus « hot » des marques allemandes. ı Prix indicatif : 55 euros ı Infos : www.porsche.be

BMW de rando  è

, BMW C ruise Velo

BMW propose de nombreux vélos dans sa gamme de produits dérivés. Ce modèle, destiné aux amateurs de randonnées et de balades, se distingue notamment par son cadre en aluminium et sa robe d’un blanc éclatant ponctuée de touches de bleu. Autres coloris disponibles : blanc avec touches de rouge et vert. Large choix de tailles de cadre. ı Prix indicatif : 899 euros ı Infos : www.bmw.be

A GAGNER  1 paire de Vintage Rac ing Stirling Moss + 3 sweats à capuch e McGregor Monaco + 10 tee-shirts Slick at Tire Mulsanne + 1 trolley taille "cabine" Mini Black Jack

ııı 53 ııı  juillet - septembre 2011


Que peut apprendre un

constructeur automobile d'un cheval et de son cavalier ?

S’il veut tirer le meilleur parti de sa monture, le cavalier doit ne faire qu’un avec elle. Cela vaut aussi pour une voiture et son conducteur. Des gadgets technologiques superflus, par exemple, ne font qu’enlever du plaisir de conduire au pilote. Chez Mazda, nous osons bousculer les conventions. Nous érigeons le plaisir de conduire au-dessus de tout. Parce que rouler ne procure de véritables sensations que lorsque le conducteur et sa voiture ne font qu’un.

au-delà des conventions www.mazda.be

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167 - 188 (g/km)

Donnons priorité à la sécurité.


DOSSIER CABRIOS IIIIIIIIII

Cabri os

me

r e i s s Do

Sommaire 56  58  60  62  64

Sum

ti r me

LE TOP 20 DES VENTES EN 2010 | And the winners are… Essai | Mercedes SLK | Bourgeoise endiablée Essai | BMW série 6 Cabriolet | L'heure de la maturité Essai | VW Golf VI Cabriolet | Digne héritière Panorama | Les Cabrios de demain | Retour… sur le futur !

ııı 55 ııı  juillet - septembre 2011


Le Top 20 des ventes en 2010

And the winners are…

14. 13.

12.

11.

De 2000 à 2010, le marché belge des cabrios a fortement progressé, passant de 3.855 à 10.850 immatriculations, le record ayant été établi en 2007 avec 13.084 découvrables immatriculées. Mais qui dominent le segment ? Réponse sur base des chiffres 2010 publiés par la FEBIAC… 10.

9.

8.

7.

2. 6.

5.

1. 15.

4.

3.

16.

17.

18.

19.

20.


Source : FEBIAC

PEUGEOT 308 CC

1.

1.380 immatriculations Part de marché : 12.72% Prix de base en essence : 24.740 euros (1.6 Sport, 120 ch) Prix de base en diesel : 27.140 euros (1.6 e-HDi Sport, 112 ch)

BMW SERIE 1 CABRIO 723 immatriculations Part de marché : 6,66% Prix de base en essence : 29.400 euros (118i, 143 ch) Prix de base en diesel : 31.300 euros (118d, 136 ch)

MINI CABRIO 629 immatriculations Part de marché : 5,80% Prix de base en essence : 21.210 euros (One, 98 ch) Prix de base en diesel : 25.710 euros - 3%* (Cooper D, 112 ch)

VOLVO C70 572 immatriculations Part de marché : 5,27% Prix de base en essence : 43.510 euros (T5 Kinetic Geartronic, 230 ch) Prix de base en diesel : 35.750 euros (D3 Kinetic, 150 ch)

BMW Z4 514 immatriculations Part de marché : 4,74% Prix de base en essence : 36.850 euros (sDrive 23i, 204 ch) Pas de diesel

MERCEDES CLASSE E CABRIO 451 immatriculations Part de marché : 4,16% Prix de base en essence : 46.101 euros (E 200 CGI, 183 ch) Prix de base en diesel : 48.279 euros (E 220 CDI, 163 ou 170 ch)

OPEL ASTRA TWINTOP 274 immatriculations Part de marché : 2,53% Plus en vente

VOLKSWAGEN EOS 250 immatriculations Part de marché : 2,30% Prix de base en essence : 28.380 euros (1.4 TSI, 122 ch) Prix de base en diesel : 31.090 euros (2.0 TDI, 140 ch)

MAZDA MX-5 225 immatriculations Part de marché : 2,07% Prix de base en essence : 23.550 euros (1.8 Active, 126 ch) Pas de diesel

CITROEN C3 PLURIEL 192 immatriculations Part de marché : 1,77% Prix de base en essence : 17.680 euros (1.4 essence, 75 ch) Prix de base en diesel : 19.080 euros (1.4 HDi, 70 ch)

3. 5. 7. 9. 11. 13. 15. 17. 19.

PEUGEOT 207 CC

2. 4. 6. 8. 10. 12. 14. 16. 18. 20.

DOSSIER CABRIOS IIIIIIIIII

1.368 immatriculations

Part de marché : 12,61% Prix de base en essence : 20.160 euros (1.6 Key West, 120 ch) Prix de base en diesel : 22.910 euros (1.6 HDi Key West, 112 ch)

AUDI A3 CABRIO 655 immatriculations Part de marché : 6,04% Prix de base en essence : 24.590 euros (1.2 TFSI Attraction, 105 ch) Prix de base en diesel : 28.400 euros - 3%* (1.6 TDI Attraction, 105 ch)

AUDI A5 CABRIO 597 immatriculations Part de marché : 5,50% Prix de base en essence : 36.940 euros (1.8 TFSI, 160 ch) Prix de base en diesel : 41.160 euros (2.0 TDI, 163 ch)

BMW SERIE 3 CABRIO 527 immatriculations Part de marché : 4,86% Prix de base en essence : 41.550 euros (320i, 163 ou 170 ch) Prix de base en diesel : 44.950 euros (320d, 163 ou 184 ch)

RENAULT MEGANE CC 479 immatriculations Part de marché : 4,41% Prix de base en essence : 25.300 euros (1.4 Tce Dynamique, 131 ch) Prix de base en diesel : 26.850 euros (1.5 dCi Dynamique, 110 ch)

FORD FOCUS CC 314 immatriculations Part de marché : 2,89% Prix de base en essence : 24.020 euros (1.6i Trend, 100 ch) Prix de base en diesel : 28.200 euros (2.0 TDCi Trend, 136 ch)

SAAB 9-3 CABRIO 262 immatriculations Part de marché : 2,41% Prix de base en essence : 36.590 euros (1.8 t Linear, 150 ch) Prix de base en diesel : 37.790 euros (1.9 TTiD Linear, 160 ch)

SMART FORTWO CABRIO 248 immatriculations Part de marché : 2,29% Prix de base en essence : 13.552 euros - 15%* (1.0 mhd Pure, 71 ch) Prix de base en diesel : 14.460 euros - 15%* (0.8 cdi Pure, 54 ch)

VOLKSWAGEN NEW BEETLE CABRIO 202 immatriculations Part de marché : 1,86% Prix de base en essence : 21.200 euros (1.4, 75 ch) Prix de base en diesel : 25.940 euros (1.9 TDI, 105 ch)

RENAULT WIND 163 immatriculations Part de marché : 1,50% Prix de base en essence : 17.450 euros (1.2 TCe Dynamique, 101 ch) Pas de diesel

* Les voitures émettant moins de 105 g/km de CO 2 bénéficient d’une prime gouvernementale de 15% et celles émettant moins de 115 g/km une prime de 3%.

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Essai nouveauté : Mercedes SLK

Superbement dessinée, la nouvelle SLK emprunte certains codes esthétiques à la 190 SL des années 50 et à l’actuelle SLS, notamment sa calandre, très verticale.

Bourgeoise endiablée Aussi à l’aise pour se balader en bord de mer que pour attaquer sur les routes de montagne, la nouvelle SLK mélange les genres avec un savoirfaire qu’elle cultive depuis l’apparition de sa première génération. C’était il y a déjà 15 ans. En voyant le Pic du Teide émerger d’une mer de nuages compacte, difficile de rester indifférent. Ici, on se sent tout petit, et la nature semble toute puissante. Nous sommes à Ténériffe, île volcanique de l’archipel des Canaries située à moins de 200 kilomètres des côtes africaines et du Sahara. A 2.500 mètres d’altitude, la route se déroule sous nos pieds, tel un ruban de bitume au milieu des coulées de lave figées depuis la dernière éruption. C’était il y a un siècle. L’ambiance est quasi-lunaire, à l’exception de ce soleil de printemps qui cogne déjà méchamment. Ca tombe bien, on est là pour essayer un cabriolet : la nouvelle SLK de Mercedes. Aucun radar à l’horizon, peu de touristes, des lacets à n’en plus finir et une visibilité parfaite. La partie peut commencer…

« Magic Sky » Véritable « success story » depuis son lancement en 1996, la SLK s’inscrit dans la lignée des « roadsters bourgeois ». Ici, pas question de privilégier le sport

au détriment du confort ou des équipements. On est chez Mercedes, après tout. A bord, le raffinement est donc omniprésent. Cuir, aluminium brossé, télématique de pointe et foultitude d’assistants électroniques à la conduite : la SLK soigne ses occupants. Le dispositif Airscarf (chauffage de nuque) apparu sur la précédente génération est bien entendu de la partie, tout comme une capote rigide escamotable. Mercedes a cependant planché sur le sujet et propose, en première mondiale (et en option, cela va de soi), le « Magic Sky ». Pour faire simple, une simple pression du doigt sur un bouton permet de faire passer un courant électrique à l’effet polarisant dans le toit en verre situé à l‘avant (lui aussi disponible en option), qui peut ainsi s‘assombrir. De quoi se mettre à l’abri des rayons du soleil et diminuer la température dans l’habitacle si nécessaire.

Références de choix Belle prouesse technologique que ce « Magic Sky » nous direz-vous, mais la première chose qui vient

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à l’esprit sous le soleil des Canaries, c’est de décapoter. Une manœuvre qu’il est malheureusement impossible d’effectuer en roulant, et qui réduit drastiquement le volume du coffre (qui passe de 335 à 225 litres). Mais une fois « déshabillée », la nouvelle SLK présente son meilleur profil. Les designers ont su conserver l’âme des précédentes générations tout en allant de l’avant. Long capot, habitacle très en retrait et partie arrière ramassée : les ingrédients du roadster sont réunis. Sa calandre, très verticale, fait, elle, référence à la légendaire 190 SL des années 50 et s’inspire clairement de celle de la stupéfiante SLS.

Pas besoin de monter en gamme Pour partir à l’assaut du volcan éteint, c’est la SLK 200 à boîte manuelle, modèle d’entrée de gamme, qui nous sert de monture. Son moteur, un quatre cylindres suralimenté, n’a certes pas la mélodie d’un V6, mais les ingénieurs ont savamment travaillé la sonorité de son échappement. Même la soupape de décharge de son turbo est audible, juste comme il faut… A vrai dire, pour un modèle d’entrée de gamme, cette SLK 200 est plutôt impressionnante à emmener. Malgré sa faible cylindrée, son bloc de 1.800 cc à injection directe développe 184 valeureux chevaux. Au volant, on a même l’impression


Texte : Frédéric De Backer

Positif

Négatif

· Elégance et discrétion · Confort général · Rapport performances/ consommation · Agrément de conduite

· Pas possible de (dé) capoter en mouvement · Accoudoir central gênant · Guidage de la boîte · Volume du coffre

Fiche technique

Mercedes SLK 200 BlueEFFICIENCY Moteur Puissance Couple Transmission Boîte de vitesses Equipements de sécurité

Dimensions (L/l/h) Empattement Voies Av/Arr Capacité du coffre De 0 à 100 km/h Vitesse max Conso moyenne C02 Puissance fiscale Prix de base

200 BlueEFFICIENCY ; 1.796 cc 84 ch à 5.250 tr/min 1 270 Nm à 1.800 tr/min aux roues arrière manuelle à 6 rapports 4 airbags, ESP, ABS avec répartiteur et amplificateur de freinage, contrôle de traction, appuie-tête actifs, Attention Assist … 4.134/1.810/1.303 mm 2.430 mm 1.559/1.565 mm 225 à 335 l 7,3 s 240 km/h 6,4 l/100 km 149 g/km 10 CV 40.898 euro

DOSSIER CABRIOS IIIIIIIIII

Cuir, aluminium brossé, télématique de pointe et foultitude d’assistants électroniques à la conduite : la SLK reste une référence en matière de luxe et de confort dans son segment.

Le toit vitré disponible en option peut s’assombrir afin de protéger du soleil ou de diminuer la température dans l’habitacle. Magique, comme le nom du système : « Magic Sky » !

« Sous ses airs de bourgeoise coquette avide de balades tranquilles, la nouvelle SLK cache un autre visage. » qu’il y en a davantage, ce qui devient rare à l’heure actuelle. Souple « en bas », élastique « au milieu » et rageur « en haut », il donne le meilleur de lui-même dans toutes les plages de régime… et se contente sur papier de 6,4 l/100 km en cycle mixte.

Jamais piégeuse Parlons maintenant du comportement routier de cette bourgeoise endiablée. A défaut du châssis adaptatif proposé en option par Mercedes, notre SLK 200 était équipée d’une suspension classique à ressorts en acier. Et l’on peut dire que cette dernière offre déja un excellent compromis entre confort et précision. Car sous ses airs de bourgeoise coquette avide de balades tranquilles, cette nouvelle SLK cache un autre visage. Menée tambour battant, elle se montre précise, prévenante et progressive dans ses réactions, laissant deviner peu à peu où sont ses limites sans jamais se montrer piégeuse. Du coup, on se sent en confiance avec elle, même à un rythme - très - élevé. Neutre ou légèrement sousvireuse en entrée de courbe, elle laisse gentiment dériver son postérieur en sortie, bien aidée par son couple omniprésent et facilement dosable. Et tout cela avec l’ESP branché, preuve qu’il y a parfaitement moyen de combiner sportivité et sécurité… sans tomber dans l’excès. II

En haussant le rythme, la SLK 200, modèle d’entrée de gamme, révèle des aptitudes sportives insoupçonnées et sa sonorité n‘est pas en reste. On peut déjà parler d’un excellent choix !

ııı 59 ııı  juillet - septembre 2011


Essai Nouveauté : BMW Série 6 Cabriolet

L'heure de la maturité Si son look change peu, la Série 6 Cabrio se veut plus « GT » que jamais. Plus large, elle bénéficie aussi d’une plus faible hauteur de caisse. Quelle présence !

Positif · Habitabilité · Insonorisation · Possibilités sur le plan technique · Plaisir de conduite · Polyvalence

Née après le départ de Chris Bangle, la nouvelle Série 6 cabriolet assagit quelque peu ses traits tandis qu’elle gagne en habitabilité et en dynamisme. Elle se veut aussi techniquement plus aboutie. De quoi en faire le parfait allié pour cet été ?

Depuis les années 60 et la 3200 CS construite à un seul exemplaire (pour la famille Quandt, alors propriétaire de la marque), BMW n’avait plus fabriqué de cabriolet à quatre places. La Série 6 Cabriolet, arrivée en 2004, est donc apparue comme une révolution. Née du trait de crayon du très controversé Chris Bangle qui a quitté BMW en 2009, cette dernière s’est néanmoins très bien vendue, puisque la marque bavaroise en a tout de même écoulé plus de 50.000 exemplaires, ce qui constitue un joli record pour un modèle de niche. Fort de ce succès, BMW récidive donc aujourd’hui en lançant la nouvelle génération de ce grand cabriolet. Une arrivée d’autant plus attendue que la concurrence s’est sérieusement aiguisée les dents entretemps avec l’arrivée de la

Classe E Cabrio chez Mercedes, de la G37 Convertible chez Infiniti ou de l’A5 Cabrio chez Audi.

Plus grande et plus habitable L’objectif principal de BMW est tout avoué : renforcer le côté « GT » de la Série 6 Cabrio. Et c’est notamment pour cette raison que la nouvelle venue a considérablement pris ses aises. A la fois plus longue, plus large et plus basse, elle bénéficie également d’un empattement plus long de 7 cm. Tout profit pour son habitabilité, tant à l‘arrière qu‘à l‘avant, où pilote et copilote profitent notamment de sa largeur revue à la hausse. Par contre, le volume de coffre de la nouvelle venue, allant de 300 à 350 litres toit en place, n’évolue guère et reste faible. Qui dit empattement plus

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Négatif · Volume de chargement · Encombrement important · Pas encore de diesel · Prix

généreux, dit aussi toiture plus imposante. Et celle de la Série 6, qui reste en toile, par amour pour la tradition, l’est sans aucun doute. Toujours composée de « lamelles » dans sa partie arrière afin d’accueillir la petite lucarne escamotable si caractéristique de sa devancière, elle est, bien entendu, entièrement automatisée, se range en 19 secondes et se déploie en 24 secondes tout en roulant jusqu‘à 40 km/h. BMW propose, par ailleurs, de série une capote multicouche dont les propriétés insonorisantes ont nettement été revues à la hausse. La sécurité a également fait l’objet de toutes les attentions. La structure de cette nouvelle Série 6 Cabrio est ainsi deux fois plus rigide et son train avant dispose d’un renfort spécifique qui protège mieux en cas de choc.


DOSSIER CABRIOS IIIIIIIIII

Texte : Nadine Vanhalle

Grâce à un allongement de l’empattement de 7 cm, la nouvelle venue offre plus que jamais de la place pour quatre. Par contre, son volume de coffre, allant toujours de 300 à 350 litres, reste faible.

De série, la boîte automatique ZF à 8 rapports se montre la fois douce et hyper rapide, même en mode manuel.

« à la fois plus performante et plus habitable, la nouvelle Série 6 Cabrio est aussi plus dynamique et plus confortable. » Fiche technique

BMW Série 6 Cabriolet 640i e ssence 6 cylindres en ligne; 2.979 cc Puissance 320 ch à 5.800 tr/min Couple 450 Nm à 1.300 tr/min Transmission aux roues arrière Boîte de vitesses automatique à 8 rapports Equipements de sécurité 6 airbags, antiblocage, ESP, capteurs de pression des pneumatiques, affichage tête haute, radar anticollision, 4 roues directrices… Dimensions (L/l/h) 4.894/1.894/1.365 mm Empattement 2.855 mm Voies Av/Arr 1.600/1.657 mm Capacité du coffre 300-350 l Capacité du reservoir 70 l De 0 à 100 km/h 5,7 s Vitesse max 250 km/h Conso moyenne 7,9 l/100 km 185g/km C02 Puissance fiscale 15 CV Prix de base 90.000 euros

La Série 6 Cabrio est un modèle de dynamisme. Malgré ses 2 tonnes, elle vole de virage en virage avec une belle sérénité. Adaptive Drive ou encore direction active sont aussi au catalogue.

Moteur

BMW est resté fidèle à sa capote en toile au dessin très typé. Elle se range dans le coffre en 19 secondes et se déploie en 24 secondes jusqu’à 40 km/h.

Deux blocs essence, sinon rien !

Plus polyvalente

Construite sur la plateforme de la nouvelle Série 5, la Série 6 Cabrio deuxième du nom hérite également de ses moteurs. A la différence toutefois qu’en raison de son orientation plus élitiste, BMW a décidé de limiter son offre à deux blocs essence : la 650i Cabrio abrite ainsi un V8 de 4,4 litres et la 640i un 6 cylindres en ligne de 3 litres. Ceci dit, comme ce fut le cas sous le capot de l‘ancienne Série 6 découvrable, un diesel devrait être proposé très prochainement afin de permettre à la nouvelle venue de connaitre le même succès que sa devancière. En attendant, les motorisations essence proposées sont toutes les deux suralimentées : le 6 cylindres en ligne biturbo aligne ainsi 407 ch et le 6 cylindres en ligne, biturbo lui aussi, 320 ch (soit quelques chevaux de plus que sous les autres modèles qui en sont équipés). C’est déjà bien plus qu’il n’en faut, la 640i faisant preuve d’un tempérament de feu. Dès la moindre pression sur l’accélérateur, elle bondit comme un tigre se jouant de tous les autres usagers de la route, bien aidée par sa boîte automatique ZF à 8 rapports de série, à la fois douce et hyper rapide, même en mode manuel. Et dire qu’on est à bord d’un cabriolet de plus de 2 tonnes !

C’est que si la Série 6 est un cabrio voué à la balade, c’est aussi une BMW. Et au volant, cela se sent avec un châssis qui encaisse parfaitement la puissance du moteur. Mieux : malgré le poids des renforts de carrosserie, le plaisir de conduite est intact. Et chacun trouvera la Série 6 Cabrio qui convient à son pilotage grâce aux nombreuses possibilités techniques proposées en options. Avec l’Adaptative Drive (facturé 4.370 euros) qui inclut des barres antiroulis actives et des amortisseurs pilotés, la découvrable de BMW devient, en effet, un vrai cabriolet de course qui se pilote au doigt et à l’œil. Sa direction active (facturée 2.155 euros), quant à elle, permet de la placer au poil ! Voilà donc une offre qui ne manque pas de sel. C’est d’autant plus appréciable que BMW a réussi à parfaitement gérer tous les types de remous aérodynamiques pour offrir une protection au vent maximale dans toutes les conditions. Plus GT que sa devancière, la Série 6 Cabriolet monte donc en gamme. A la fois plus performante et plus habitable, elle est aussi à la fois plus dynamique à couteaux tirés et plus confortable lorsqu’on la mène tranquillement. Vive l’été ! II

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Essai Nouveauté : VW Golf VI Cabriolet

Présentant une rigidité irréprochable, la nouvelle découvrable de VW se distingue également par une direction précise et communicative.

Positif · Rapport prix/prestations · Habitabilité · Insonorisation · Protection contre le vent · Moteurs modernes

Négatif · Modularité

Fiche technique

Dignehéritière

VW Golf Cabriolet 1.6 TDI BlueMotion 105 ch

4 cylindres en ligne, diesel, turbo, 1.598 cc Puissance 105 ch à 4.400 tr/min Couple 250 Nm de 1.500 à 2.500 tr/min Transmission aux roues avant Boîte de vitesses manuelle à 5 rapports Equipements de sécurité 5 airbags, ABS, contrôle de stabilité électronique, antipatinage… Dimensions (L/l/h) 4.246/1.782/1.423 mm Empattement 2.578 mm Voies Av/Arr 1.535/1.508 mm Capacité du coffre 250 l Capacité du réservoir 55 l De 0 à 100 km/h 12,1 s Vitesse max 188 km/h Conso moyenne 4,4 l/100 km 117 g/km C02 Puissance fiscale 9 CV Prix de base 25.220 euros

Disparue depuis près de 10 ans, la Golf Cabriolet fait son grand retour cet été ! Nous l’avons essayée à Saint-Tropez, où avait été présentée sa première génération. C’était en 1979…

Moteur

Pas de clim, une capote manuelle, une rigidité incertaine, un vilain arceau… La Golf avec laquelle je me rends dans le centre de Saint-Tropez me replonge 32 ans en arrière, lors du lancement du premier cabriolet du genre, qui remplaçait alors la bonne vieille Coccinelle. Je n’avais pas encore 6 ans à l’époque mais quelques confrères se souviennent encore de leur soirée débridée au Byblos, un des hôtels les plus chics de la station balnéaire chère à Brigitte Bardot. Trois grosses décennies plus tard, VW est retourné à Saint-Tropez pour y présenter la… troisième Golf Cabrio de l’histoire.

32 ans plus tard Depuis la Golf I, seule la troisième génération de la Golf a eu droit à une version découvrable. Voilà donc près de 10 ans que ce modèle mythique n‘est plus.

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Certes, VW a tenté de palier son absence en lançant l’Eos, mais cette découvrable à toit rigide n‘a jamais remplacé la Golf Cabrio dans les cœurs. Heureusement, VW s’est rappelé que la Golf Cabrio avait connu un réel succès et s’est enfin décidé à lui offrir une nouvelle descendance. La Golf VI enlève donc le haut, faisant au passage de VW le seul constructeur à proposer deux cabriolets compacts dans sa gamme : un à toit en dur, l’autre à capote souple… comme son ancêtre lancé il y a 32 ans. Mais cette nouvelle Golf Cabrio est-elle armée pour connaitre un carrière aussi fructueuse que la Golf I découvrable, devenue un classique recherché par les collectionneurs et encore utilisée par quelques nostalgiques, alors que ses concurrentes de l’époque ont totalement disparu de la circulation ?


Texte : Stéphane Lémeret

DOSSIER CABRIOS IIIIIIIIII

Si par le passé les mots « diesel » et « découvrable » ne faisaient pas bon ménage, ce n’est plus le cas. Cheveux au vent, on entend désormais à peine le bruit des blocs TDI.

« La Golf VI enlève le haut, faisant de VW la seule marque à proposer deux cabrios compacts : un à toit en dur, l'autre à capote souple. »

La Golf VI Cabrio est une vraie quatre places mais les « tiges » qui se déploient automatiquement en cas de tonneau, préférées à un arceau traditionnel, ne jouent pas en faveur de sa modularité.

Vue de l’intérieur, la Golf VI Cabrio est une Golf tout ce qu’il y a de plus banal. Ce qui marque, c’est son insonorisation et la protection qu’elle offre contre le vent.

Plus d’arceau Si VW a décidé de greffer un toit souple à la nouvelle Golf Cabrio, ce n‘est pas seulement pour rappeler ses devancières. Plus légère et moins encombrante, une bonne vieille capote a en effet bien des avantages. Elle permet notamment de proposer des lignes et une malle arrière plus fluides, tout en préservant un volume de coffre convenable (qui est ici de 250 litres). Grâce à elle, la Golf VI Cabrio ne pèse également que 140 kg de plus que qu’une Golf trois portes classique. Enfin, la (dé)capoter ne prend que 9 secondes et la manœuvre peut s’effecteur en roulant jusqu’à 30 km/h. Excellente nouvelle aussi pour les esthètes : VW a abandonné le disgracieux arceau qui assurait la sécurité des occupants des anciennes Golf cabriolets. Désormais, deux « tiges » se déploient automatiquement en cas de tonneau. Le seul défaut du système, c’est qu’il entrave un peu le passage entre le coffre et la banquette arrière et que la modularité de la voiture s’en trouve réduite. Mais il est quand même possible de rabattre les sièges pour transporter des objets - pas trop - encombrants. L’habitabilité aux places arrière est, quant à elle, étonnante : deux grands adultes peuvent y prendre place, même si les occupants des sièges avant sont grands eux aussi.

norme dans la catégorie. Ce qui l’est moins, c’est sa parfaite isolation. Toit fermé, même sur autoroute, on a l’impression de rouler dans une Golf normale tant l’insonorisation est soignée. Et en roulant à ciel ouvert, on se rend compte du travail fourni par VW en matière d’aérodynamisme. Avec le coupe-vent installé à l’arrière, on ressent à peine les effets de la brise. Et même sans cet accessoire magique, on peut circuler à 120 km/h sans avoir l’impression de passer dans un sèche-linge !

Fini le bruit du diesel… Et sur la route, nous direz-vous ? Réponse : comme une Golf ! Je dois vous avouer que, sous le soleil de Saint-Tropez, je n’ai pas eu trop envie d’attaquer sur les petites routes et que je me suis laissé aller à une conduite plus décontractée que d’habitude. Mais la

rigidité de la Golf VI Cabrio semble irréprochable, tandis que sa direction se montre précise et communicative. Quant aux moteurs que nous avons essayés - le 1.6 TDI de 105 ch et le 2.0 TDI de 140 ch - ils remplissent parfaitement leur mission. Avec l’excellente boîte automatique DSG, le 1.6 TDI BlueMotion se contente même de 4,4 l/100km, soit 117 g CO2/km. Comparé à avant, ces TDI de nouvelle génération, très silencieux, ne posent par ailleurs plus de problème pour rouler cheveux au vent : il faut tendre l’oreille pour entendre que l‘on roule au gazole. Notez toutefois que des blocs essence sont également proposés : un 1.2 TSI de 105 ch, un 1.4 TSI en 122 ou 160 ch et même un 2.0 TSI de… 210 ch ! Nul doute, la nouvelle Golf Cabrio devrait faire un malheur dès son arrivée en concessions prévue chez nous en septembre. II

Isolation soignée Si la capote de la première Golf Cabrio se manipulait manuellement, celle de sa descendante est en revanche 100% automatisée. C’est évidemment devenu la

Surnommée le « panier à fraises » en raison de son arceau disgracieux, la Golf I Cabrio est devenue un objet de collection. Il était temps que VW s’en rende compte…

ııı 63 ııı  juillet - septembre 2011


Panorama : les cabrios de demain

Retour … sur le futur ! Les constructeurs continuent à investir massivement dans le marché des cabrios. La preuve avec ces quelques nouveautés appelées à arriver en concessions dans les mois, les années qui viennent. Sans oublier les rumeurs !

MERCEDES SLS AMG ROADSTER Suite logique

Commandable depuis début juin pour quelque 200.000 euros, la SLS AMG Roadster sera livrée à partir de septembre. Logiquement, elle abandonne les portes « papillon » du coupé au profit d’un dessin plus effilé, plus en phase encore avec celui de son aïeul, la 300 SL Roadster. Comme elle, elle hérite également d’une capote souple à ouverture en « Z » actionnable en 11 secondes jusqu’à 50 km/h. Elle n'empiète pas trop sur le volume du coffre (173 litres) qui, si il est loin d'être royal ne diminue que de 3 litres. Par contre, les trois couches qui la composent sont là pour garantir une parfaite isolation. Malgré de nombreux renforts, Mercedes a aussi réussi à limiter la prise de poids de son bolide à 40 kg. Muni du même V8 2.2 que la SLS AMG coupé développant 571 ch et 650 Nm, il se permet même de présenter les mêmes performances avec un chrono de 3,8 secondes au 0 à 100 km/h et une vitesse de pointe limitée à 317 km/h.

Septembre 2011

LANCIA FLAVIA CABRIO Made in USA

Vous le savez certainement : maintenant que Chrysler et Dodge ne sont plus commercialisés en Europe, certains des nouveaux modèles de ces marques sont appelés à être vendus chez nous en tant que Fiat ou Lancia. C’est le cas de l'héritière de la Chrysler Sebring, la 200C, qui prendra probablement l’appellation Lancia Flavia dès la fin de l’année en version berline et, dès 2012, en version découvrable. Ce nom n’est pas sans rappeler la mythique Flavia des années 60. Mais de son ancêtre, la nouvelle venue, uniquement disponible avec capote souple contrairement à l’ancienne Sebring Convertible, n’a que le nom, puisque les modifications sont très ténues par rapport à la Chrysler 200C (nouvelle calandre, finition en légère hausse…). Sous son capot, rien d’officiel encore mais un voire plusieurs blocs diesel devraient être de la partie. Reste à voir si Lancia arrivera à faire mieux que Chrysler avec la Sebring sur le plan commercial…

2012

On en parle ! I Abarth Roadster I 2012 ? I Audi A7 Cabrio I 2012 ?

I BMW Z2 I 2013 ? I Citroën DS3 Cabrio I 2012 ? I Ford Focus CC I 2012 ? I Jaguar XF Cabrio I 2011 ? I Kia Cee’d Cabrio I 2012 ?

I Lamborghini Aventador Roadster I 2013 ? I Lexus LF-A Roadster I 2014 ? I Mazda MX-5 Superlight I 2012 ? I Morgan Eva GT Spider I 2013 ? I Porsche Panamera Cabrio I 2014 ?

ııı 64 ııı  juillet - septembre 2011

I Saab 9-3 Cabrio I 2013 ? I Saab Roadster I 2015 ? I Seat Roadster I 2012 ? I VW BlueSport Roadster I 2012 ? I VW New Beetle Cabrio I 2012 ?


Texte : Maxime Gillet

DOSSIER CABRIOS IIIIIIIIII

LOTUS ELITE Nouvelle philosophie

2014

Lotus, aux mains du constructeur malais Proton depuis 1996, s’apprête à faire son grand retour aux affaires. Ce sont ainsi pas moins de quatre lancements qui sont prévus d’ici 2015. Des lancements synonymes également d’une nouvelle philosophie, moins axée sur l‘authenticité, le poids, et plus sur le confort, la technologie, le design. Reprenant l’appellation de la première Lotus haut de gamme lancée en 1974, cette découvrable 2+2 dotée d’un hard-top viendra, en ce sens, concurrencer les Ferrari 458 Italia Spider et autres Maserati GranCabrio en 2014. Comme la nouvelle Esprit, attendue en 2013, elle sera dotée d’un V8 de 5 litres dérivé de celui de la Lexus IS-F. Un moteur capable de tourner jusqu’à 8.500 tr/min et de délivrer jusqu’à 620 ch qui lui permettra d’atteindre 315 km/h ! Poids annoncé : 1.680 kg. KERS et moteur électrique en option. Prix d’entrée : environ 130.000 euros.

AUDI R4 E-TRON SPYDER Mini R8 hybride

Audi a dévoilé ces derniers mois de nombreux concepts sous l’appellation e-Tron qui sera utilisée à l’avenir pour les modèles hybrides et 100% électriques de la marque. Dès 2012, c’est ainsi le petit coupé deux places inspiré de la R8 présenté à Francfort en 2009 qui devrait faire son apparition en concessions sous le nom de R4 e-tron. Et logiquement, cette R4 e-tron devrait également être déclinée en roadster, à l’image du concept présenté à Paris en 2010. Equipé d’un V6 diesel biturbo de 300 ch en position arrière et de deux moteurs électriques d‘une puissance totale de 88 ch (installés sur son essieu avant), l’engin atteint 100 km/h en 4,4 secondes et se contente de 2,2 l/100 km. Audi annonce également une autonomie de 50 km en mode 100% électrique. Des performances rendues possible par un poids limité à 1.450 kg grâce à une structure en aluminium ou encore un capot en fibre de carbone. Il n’y a plus qu’à attendre 2014…

2014

MINI ROADSTER Sans concurrence

Dès la fin de l’année, Mini étoffera sa gamme en lançant un coupé. Et l’année prochaine, ce sera au tour de cette variante roadster de la petite citadine de faire son apparition. Outre un look plus sportif accentué par un pare-brise très court et une malle arrière allongée et entièrement redessinée, cette stricte deux places pour ainsi dire sans concurrence (hormis la MX-5…) pourra notamment se targuer de présenter un volume de coffre plus élevé que celui de la Mini Cabrio, même si elle mesure 1 cm de moins que cette dernière (3,71 m contre 3,72 m). Sa capote, elle, devrait se passer d’ouverture électrique pour limiter sa prise de poids. Côté motorisations, Mini devrait également s’en tenir à une offre sportive, à l’image de l’accéléromètre indiquant les « G » encaissés présenté sur son concept à Francfort. Ou de l‘aileron rétractible aperçu sur les derniers « spyshots » dévoilés sur le web. Ceci dit, un diesel pourrait aussi être de la partie…

2012

Elles arrivent !

I Audi A1 Cabrio I 2012 I Audi R8 GT Spyder I Fin 2011 I Alfa Romeo Spider I 2013 I BMW Série 3 Cabrio I 2012 ou 2013 I Aston Martin Virage Volante I 2012 I BMW Série 1 Cabrio I 2013

I Chevrolet Camaro Convertible I Fin 2011 (Europe) I Ferrari 458 Italia Spider I Fin 2011 I Opel Astra CC I 2013 I Porsche Boxster I 2012

ııı 65 ııı  juillet - septembre 2011

I Porsche 911 998 Cabriolet I 2012 I Porsche 918 Spyder I 2013 (livraisons) I Wiesmann Spyder I 2012


Techno

Petit bolide

è

Rasoir Philips Gyroflex 3D Jet Clean +

Modèle le plus haut de gamme proposé par Philips, ce rasoir doté du système GyroFlex 3D épouse à merveille les formes du visage et vient à bout de tous les poils en quelques passages seulement avec ses têtes UltraTrack. Etanche et muni d‘un écran tactile, il se distingue aussi par sa double lame permettant de redresser les poils pour les raser au plus près et se nettoie automatiquement.

Action !

æ

Caméra Camsports HD-S 720p Mesurant seulement 3 cm de diamètre, cette caméra intègre un grand angle de 135°, un capteur CMOS de 5 millions de pixels ainsi qu’un viseur laser et permet de filmer en HD avec une résolution de 1.280 x 720 pixels. Fixable sur une multitude de supports, elle peut stocker 1h30 de film grâce à sa mémoire interne de 4 Gb et ne pèse que 53 grammes. Aussi disponible en noir. ı Prix indicatif : 269 euros ı Infos : www.camsports.com

ı Prix indicatif : 349 euros (RQ1280CC) ı Infos : www.philips.com

shopping break

TECHNO

So Mini

â

Souris Mini « Liquid » Mini cultive son originalité avec cette souris USB « liquide » dans laquelle flotte une Mini Hatchback miniature blanche. Sous sa coque, figure également l’inscription « Do not stare at my boot ». Traduction : « Arrête de regarder mon postérieur », autrement dit, remets-toi au boulot. ı Prix indicatif : 37 euros ı Infos : www.mini.be

á F 1 de salon

Kit Playseat RBR F1

Développé en collaboration avec le team Red Bull, ce siège avec pédalier intégré reproduit fidèlement la position de conduite d’une F1 et ne fera pas que décorer votre salon. Il est possible de le conjuguer à une multitude de volants, l’Arc Wheel F1 de Logitech (1.600 euros), lui aussi très inspiré de la F1, étant le must absolu. Aussi disponible sans décoration Red Bull. ı Disponible à partir de septembre ı Prix indicatif : 949 euros ı Infos : www.playseat.fr

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Texte : Maxime Gillet

ç

Shopping Break IIIIIIIIII

Casque de compet’

Casque audio Philips/ O’Neill The Snug

Depuis peu, O’Neill s’est lié à Philips afin de proposer une collection de casques audio et écouteurs des plus tendances. Parmi les nombreux modèles proposés, nous avons retenu pour vous The Snug (le confortable…), et plus précisément dans sa livrée Super White, à l’inspiration très « racing ». ıP rix indicatif : 59,95 euros ı Infos : www.oneill.be

911 Turbo… 2.0 !

ã

Clé USB Porsche 911 Turbo Singeant fidèlement les lignes de la Porsche 911 Turbo, cette clé USB 2.0 d’une capacité de stockage de 2 Gb en jette avec sa robe chromée. Pour sortir son embout, il suffit de pousser sur un bouton bien caché sous son cockpit. Et lorsqu’elle est connectée, ses phares s’illuminent ! ı Prix indicatif : 29 euros ı Infos : www.porsche.be

á

Certifié par Playstation

Smartphone Sony Ericsson Xperia Play

Développé avec les ingénieurs de Playstation, ce smartphone fonctionnant sous Android se positionne comme une véritable console de jeu mobile. Il cache ainsi une véritable manette sous son capot et est compatible avec plus de 80 jeux dont certains lui sont exclusivement réservés. Son écran à affichage 3D et sa sonorité envoûtante finiront de convaincre les « gamers ». ı Prix indicatif : 550 euros ı Infos : www.sonyericsson.be

Tout d’un grand

â

Appareil photo numérique Pentax Q Epais de seulement 3,1 cm et pesant à peine 200 grammes, le Q est présenté par Pentax comme le plus compact des appareils photo numériques à objectifs interchangeables. Outre son capteur CMOS rétroéclairé (12,4 millions de pixels), il peut compter sur une sensibilité poussée (6400 ISO), permet de filmer en HD et dispose d’un mode rafale 5 images/seconde. ı Disponible à partir de septembre ı Prix indicatif : 699 euros ı Infos : www.pentax.be

A GAGNER 1 Camsports HD-S 720p + 1 Sony Ericsson Xperia Play + 5 P hilips/O’Neill The Snug + 1 Philips Gyroflex 3D Jet Clean +   ııı 67 ııı  juillet - septembre 2011


Cityview : Knokke/500C Abarth

KNOKKE en Abarth 500C

DIRECTION

Qui dit Abarth 500C, dit sport, dit luxe, dit grand air, dit plaisir… Alors, cette fois, direction la côte ! Et plus précisément Knokke, "THE" place to be en été. Où l'art de vivre se décline à l‘infini, où les événements se bousculent au calendrier, où il y a toujours quelque chose à faire. Pas moins de douze kilomètres de plage de sable fin et de digue s'étirent de Duinbergen au Zoute, paradis des promeneurs, des cyclistes et des adeptes de rollers et autres amateurs de cuistax, une spécialité typiquement belge. Envie de vous prélasser au soleil dans un transat ? Les plages aménagées sont légion et chacun pourra vivre son petit bout de mer du Nord comme il lui plaît. Vous aurez l'embarras du choix : de la plus luxueuse, la « Zoutestrand », à la plus design, la « Blue Marlin » à Duinbergen, en passant par la plus uccloise le « River Woods Beach Club », la plus mondaine, la « Lekkerbek », le paradis des enfants, « Dubsiland », ou la plus nature, les dunes tout simplement. Et si vous ne pouvez décidément pas vous passer d'internet, sachez que dorénavant toute la côte est équipée en wi-fi (7 euros pour 2h, 15 euros la journée voire moins si vous résidez à la côte plus longtemps).

Côté Nature Le Zwin est le tampon vert entre Knokke-Heist et nos voisins du Nord de la Zélande. Pour visiter cette réserve ornithologique de 150 hectares, chaussez vos bottes en caoutchouc. Les spécialistes du monde entier viennent y observer les oiseaux les plus rares. Plus de cent espèces y nichent, parmi lesquelles des huîtriers (pies de mer), des avocettes, des cigognes, des canards tadornes, des oies rieuses et des colonies de sternes. Quant aux passionnés de la flore, ils y trouvent aussi leur bonheur avec des plantes rares et étonnantes.

Aller à Knokke au moins une fois sur l'été est un must. Alors, suivez le guide !

« Envie de vous prélasser au soleil dans un transat ? »   ııı 68 ııı  juillet - septembre 2011


Texte : Nadine Vanhalle / Photos : Alexander Von Buxhoeveden

TOURISME IIIIIIIIII

Place to be To eat

TO SLEEP

TO DO

La Terrasse du Zoute Un must

Hôtel Britannia Un hâvre de paix

Sincfala Tout savoir sur le Zwin

Stefan et Alexandra Van Hollebeke ont réussi à faire de la Terrasse du Zoute, ouverte en 2009, endroit branché et distingué qui est rapidement devenu un haut-lieu de la gastronomie knokkoise. Dans un décor exquis, très tendance, avec une touche de beige et des matériaux luxueux, vous savourerez des amuse-gueules craquants, des plats de brasserie ou de la fine cuisine française… à votre guise. Tout est simplement divin. Côté boissons, le cocktail « Moët Millionnaire » donne le ton : vous n'échapperez pas aux cocktails colorés, spécialités de la maison. A découvrir absolument !

L'Hôtel Britannia établi dans une superbe villa de style normand datant de 1927 s'épanouit au milieu d'un écrin de verdure, à deux pas du centre et de la digue. Récemment rénové, il propose un confort moderne (Wi-Fi, écran plat…) sans pour autant perdre son charme authentique. La salle du petit-déjeuner baigne dans la lumière et son buffet copieux invite à un début de journée vivifiante. Espace pour enfant, piano, coin lecture… Tout est là pour se sentir chez soi.

Découvrez dans le centre des visiteurs les 2000 ans d'histoire passionnante et mouvementée de la région du Zwin : la polérisation, une maquette unique de la ville maritime de Sluis vers 1400, les guerres dans la région, la construction de Duinbergen et du Zoute, le développement du tourisme. Plongez-vous dans la rude vie des pêcheurs et de leur famille dans l'ancienne école (1899), sans oublier de faire un tour à bord du vieux crevettier « Jessica » datant des années 1930. Les enfants vont adorer…

Kustlaan 74 8300 Knokke-Heist Tél : 050 63 05 30 www.laterrrasseduzoute.be

Elisabethlaan 85 8300 Knokke-Heist Tél : 050 62 10 62 www.hotelbritannia.be

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Pannenestraat 140 8300 Knokke-Heist Tél : 050 63 08 72 www.sincfala.be


Cityview : Knokke/500C Abarth

Surfers Paradise est l'endroit idéal pour s'initier au surf, au kitesurf, au kayak ou au wakeboard et sa terrasse ensoleillée ravira les moins sportifs.

« Au Surfers Paradise, implanté au bout de la Noordzeestrand, on a l'impression d'être en Californie. » Trendy Branchée, Knokke compte aujourd'hui plus de 2.000 boutiques qui sont même ouvertes le dimanche. Les fanas de shopping seront ravis : on y trouve tout, de la simplicité rafraîchissante à l'exclusivité avec les plus grandes marques internationales. La plupart des "flagship stores" sont rassemblés dans le triangle d'or Lippenslaan-Dumortierlaan-Kustlaan. Au centre, se trouve la célèbre place M'as-Tu-Vu où il fait bon déguster un Mojito ou autre Pimm's en admirant le ballet des Ferrari, Maserati, Bentley et autres belles sportives. Vous vous sentez plutôt l'âme d'un collectionneur épris d'œuvres d'art ? Une visite dans les nombreuses galeries qui s'égrènent le long de la digue et dans le triangle d'or vous permettra peutêtre de dénicher la perle rare. Et puis, ne manquez pas d'admirer les nombreuses sculptures originales qui décorent la cité balnéaire : L'Homme assis de Folon, Le Poète d'Ossip Zadkine, La Rose des Vents de Wil Delvoye, Hospitality de Barry Flanagan, L'Ode à la Femme de Jef Claerhout. Dune est la dernière en date. Cette œuvre d'art en bois dans les tons rouge, orange et blanc, inspirée des dunes et

signée Arno Quinze, orne dorénavant l'entrée d'un parking sur l'Avenue du Littoral.

Avis aux gastronomes Les bons vivants le savent depuis longtemps : Knokke-Heist et ses environs sont une véritable pépinière gastronomique. A eux seuls, 15 restaurants situés dans un rayon de 21 kilomètres totalisent pas moins de 21 étoiles au Michelin (brochure disponible à l'Office du Tourisme, Zeedijk 660, www.knokke-heist.info). Mais outre ces adresses étoilées, Knokke recèle d'innombrables restaurants, brasseries et cafés pleins de charme. En fin de journée, mettez le cap sur Marie Siska, une véritable institution locale, avec ses crêpes et ses gaufres en forme de cœur. Un endroit plein de quiétude qui fait aussi le bonheur des enfants.

Du sport à gogo Au Surfers Paradise, implanté au bout de la Noordzeestrand, on a l'impression d'être en Californie. Les amateurs peuvent s'essayer entre autres au surf, au kitesurf, au kayak, au wakeboard et tout le matériel peut être loué sur place. Les moins sportifs, eux, pourront se rabattre

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sur l’agréable terrasse ensoleillée située en bord de mer avant de retrouver leurs condisciples pour prendre un « dernier verre » au bar de nuit. Pas moins de cinq clubs sportifs s'épanouissent le long de la côte. Voile, catamaran, planche à voile ou encore rafting sont ainsi au programme. Vous n'avez pas le pied marin ? Des kilomètres de sentiers pédestres et cyclables ont été aménagés et des cartes sont disponibles à l'Office du Tourisme. Quant aux amateurs de golf, ils trouveront leur bonheur au Royal Golf Club Le Zoute, deux 18 trous qui proposent des parcours exceptionnels dans un cadre magnifique.

Evènements à profusion Festival de feu d'artifice, soirées jazz, festival de rock, Nuit du Zoute, Festival International du Dessin Humoristique & Press Cartoon (Rubensplein, du 16/7 au 18/9), marchés folkloriques, tournois de beach volley, compétitions de sports d’eau, fêtes sur la plage… De nombreux événements émaillent l'agenda estival de Knokke. Sans oublier les soirées privées et les nombreux endroits sympas pour prendre un verre le soir, que ce soit au Knokke-Out, au Zuri, au Wip ou encore au Kitsch Club. II


TOURISME IIIIIIIIII

ABARTH 500C Forza Italia Déjà adorable badgée Fiat, la 500C est encore plus irrésistible en version Abarth. La nôtre arborait une livrée bicolore noir/blanc séparée par un liseré de couleur rouge et une capote noire, le tout agrémenté de nombreux badges à l'effigie du scorpion. Ambiance ! Dès que l'on prend place dans l'habitacle, on baigne dans une ambiance sportive. Le volant à méplat, les superbes sièges sport et le pédalier en alu en sont les témoins. Au passage, on apprécie le tableau de bord reprenant la forme originale de celui de la 500 et recouvert d'une peinture laquée, blanche en l'occurrence dans notre monture. Nous avons également eu droit à une superbe sellerie en cuir dans un joli ton havane (option à 1.000 euros). L'instrumentation de la petite Abarth s'enrichit également d'un nouveau compteur indiquant la pression du turbo et le moment opportun pour changer de rapport. Utile, du moins en conduite « normale », histoire de se rapprocher au maximum des 6,5 l/100 km annoncés par le constructeur, ce qui n’est pas évident car la petite puce italienne a du… caractère.

Performante Le petit 1.4 T-Jet déjà vu sous le capot de la Fiat 500C est ici gavé par un turbo et affiche 140 ch. Performante sur circuit – j'ai à l'esprit une séance d'essais réalisés sur le circuit de Mettet – la petite puce italienne est aussi amusante en usage quotidien. Si son turbo est assez placide sous la barre des 2.000 tr/min, une fois qu'on appuie sur l'accélérateur, les choses sérieuses commencent. Capable d'atteindre une vitesse de pointe de 205 km/h et d'abattre le 0 à 100 km en 8,1 secondes, elle assure. La boîte manuelle de la 500 fait aussi place à une boîte robotisée automatique de série - cool pour rouler en ville ! - commandable manuellement via palettes au volant (à gauche pour descendre les vitesses, à droite pour les monter). Dommage qu'il y ait des à-coups à bas régime. Mais, Il suffit de pousser sur le bouton Sport, à droite du volant, pour bénéficier de la fonction « overboost ». La direction s'affermit et le couple disponible grimpe alors de 180 à 206 Nm. Et là, le moins que l’on

puisse dire, c’est que la puce d’Abarth a du répondant ! Ceci dit, je donnerai certainement ma préférence à la boîte manuelle qui va apparaître au catalogue.

Cheveux au vent N'oublions pas que l’Abarth 500 C c’est aussi une découvrable ! Dotée d'un toit souple coulissant sur des arches, actionnable via un bouton situé sur le plafonnier (ou via la télécommande), elle peut être capotée et décapotée à l’envi, même en roulant, jusqu'à 60 km/h. Le choix est donné entre deux positions automatiques : replié à moitié ou entièrement. Si vous préférez, il suffit par ailleurs d'ôter le doigt du bouton pour arrêter le toit dans la position que vous souhaitez. Une fois la capote entièrement repliée, les passagers arrière pourront profiter du grand air mais vous, malheureux conducteur, ne verrez plus rien ! Pour se faire pardonner, Fiat a cependant prévu une aide au stationnement arrière de série. Autre petit bémol : si l'isolation est parfaite capote fermée, une fois que l'on roule à ciel ouvert, le bruit devient assourdissant au-dessus de 80 km/h. Dommage, d'autant que le petit déflecteur qui domine le pare-brise maintient bien les occupants à l'abri du vent. Mais dans les rues de Knokke, l’Abarth reste divine.

What else ? Côté aspects pratiques, signalons également le petit couvercle de malle monté sur charnières qui donne accès à un coffre de 182 litres. Ce n'est pas le Pérou mais ce n'est pas mal puisque c'est à peine 3 litres de moins que sur le coupé. Comme ses sœurs Fiat, la petite Abarth bénéficie par ailleurs de 7 airbags, de l'ABS avec système de répartition du freinage et assistance au freinage d'urgence, de l'ESP, de l'antipatinage et de l'aide au démarrage en côte. Si vous craquez pour sa bouille irrésistible, il vous en coûtera 21.200 euros, ce qui n'est finalement pas cher pour une création de la marque au scorpion avec le potentiel sportif que cela sous-entend. En comparaison, une Fiat 500C 1.4 Lounge de 100 ch est facturée 18.510 euros et il vous en coûtera 1.000 euros de plus si vous optez pour une boîte robotisée…

Infos : www.abarthbelux.be

A GAGNER 2 nuitées pour 2 personn es avec petit-déjeuner à l'Hôtel Bri tannia + 1 lunch pour 2 personnes La Terrasse du Zoute (valeur : 80 eur à os) + 2 entrées au musée Sincfala

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Interview : Kris Nissen/VW Motorsport

DAKAR

DU

AU

On le savait depuis quelques mois, mais c’est désormais officiel : VW sera présent en WRC dès 2013. Kris Nissen, à la tête de VW Motorsport, s’est prêté au jeu des questions-réponses à ce sujet.

WRC

Pourquoi avez-vous décidé de vous engager en WRC ? Le nouveau règlement technique du WRC (NDLR : et notamment le fait d’utiliser de petits 1.6 essence suralimentés) convient parfaitement à la philosophie suivie par Volkswagen dans le cadre du développement de ses voitures de série. La fiabilité et l’efficacité sont en tête de la liste des priorités de nos clients. Pour Volkswagen, c’est donc le moment idéal pour se lancer en WRC. Puis, concevoir une voiture compétitive et capable de l’emporter sur des terrains très variés est une mission qui nous séduit.

Serez-vous présent au départ du prochain Dakar ? Volkswagen n’alignera plus de voitures d’usine au prochain Dakar en 2012. Actuellement, nous sommes en pourparlers en vue de l’engagement d’une équipe cliente. Il y a plusieurs teams intéressés… Nous avons atteint tous les objectifs que nous nous étions fixés au Dakar. Nous sommes le premier et, à ce jour, le seul constructeur à avoir remporté le rallye-raid le plus éprouvant au monde avec un diesel. Et ce, pas une fois, mais trois fois consécutives. Avec ce triplé, Volkswagen a écrit un chapitre de l’histoire du sport automobile. Le Dakar restera dans nos cœurs à jamais et fera toujours partie intégrante de notre success story. Mais maintenant nous voulons relever un nouveau défi sur le plan sportif. Et nous nous en réjouissons.

Jusque quand votre engagement en WRC est-il confirmé ? Dans un premier temps, nous avons établi un programme jusqu’en 2015. Ensuite, le Directoire prendra une nouvelle décision.

Quel est l’objectif de Volkswagen en WRC ? Dans la course automobile comme dans tous les autres sports, l’objectif ne peut être que de gagner. Nous entendons bien évidemment nous mêler à la lutte pour le titre dans un avenir pas trop lointain puis décrocher le titre. Mais bien entendu, à l’heure

Pour défier Citroën, Ford et Mini, VW n’alignera pas des Scirocco comme attendu mais bien des Polo R WRC. Les premiers clichés dévoilés donnent l’eau à la bouche.

Pour faire son entrée en lice en WRC dans les meilleures conditions, VW compte aussi sur l’expérience de Skoda. Des Fabia seront ainsi alignées en WRC dès la fin de cette saison.

d’aujourd’hui, nous ne pouvons pas encore fixer la date précise de notre premier sacre.

Quand la Polo R WRC fera-t-elle ses premiers essais ? Quel est votre programme ? Le développement et la conception de la Polo R WRC ont été entamés depuis février. La première sortie est prévue avant la fin de l‘année. Ensuite, nous prévoyons de nombreux essais en 2012 pour mettre à l’épreuve le véhicule dans toutes les conditions et peaufiner tous les détails. L’équipe aura aussi l’opportunité d’acquérir de l’expérience en WRC dès 2011. En effet, à la fin de la saison, nous prévoyons d’inscrire des Škoda, marque qui pour rappel

Après trois victoires consécutives au Dakar, Kris Nissen estime que VW a fait le tour en rallye-raid. Une page se tourne donc mais des Touareg devraient être confiés à une équipe « cliente ».

« Le Dakar restera dans nos cœurs mais maintenant nous voulons relever un nouveau défi sur le plan sportif. Et nous nous en réjouissons. » Kris Nissen   ııı 72 ııı  juillet - septembre 2011


Source : VW Motorsport

VW n’a pas encore désigné ses pilotes mais Kris Nissen peut compter sur l’expérience de Carlos Sainz, pilote maison, pour apporter sa pierre à l’édifice en matière de développement. Un atout de choix…

appartient au giron de Volkswagen, au départ de certaines épreuves sélectionnées avec soin.

Avez-vous déjà choisi les pilotes qui vous représenteront en 2013 ? Au jour d’aujourd’hui, nous n’avons encore signé aucun contrat avec un pilote. Il n’y a pas lieu de précipiter les choses parce que nous commençons à peine le développement de la voiture. Nous prenons donc notre temps pour sonder le marché. Mais je vous confirme que nous avons maintenant de nombreuses demandes et que l’intérêt est grand, ce qui nous fait vraiment plaisir.

Y aura-t-il un pilote allemand ? Là aussi, nous observons le marché de près. Ce serait super si nous avions un nouveau Walter Röhrl en Allemagne. Sur le plan commercial, cela nous aiderait sans doute autant que le fait de nous engager en WRC. Mais d’une manière générale, les qualités de pilotage l’emporteront sur la nationalité. Réponse donc dans les 20 mois à venir… II

Kris Nissen, Directeur de VW Motorsport, plaide depuis longtemps la cause du WRC chez VW. Son vœu deviendra réalité en 2013.

6

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SPORT IIIIIIIIII


Portrait : RACB Racing School

L’AUTO-éCOLE

version « RACING » Qui mieux que le RACB pouvait relancer une vraie école de pilotage en Belgique ? Avec la RACB Racing School, la fédération reprend le fil de l'histoire, là où l'arrêt de l'école Pilette à Zolder l'avait laissé. Et les cancres peuvent se réjouir : le concept développé par Marc Duez combine théorie (un peu) et pratique (beaucoup).

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Texte : Stéphane Halleux

SPORT IIIIIIIIII

Voulues à la fois performantes et accessibles, les petites barquettes ont été développées par Marc Duez « himself » et Bertrand Baguette. Il y a pire comme références !

Côté motorisation, VW a opté pour un 1.9 TDI de seulement 165 ch, Mais les apprentis-pilotes peuvent aussi compter sur un châssis tubulaire et un poids très restreint (598 kg à vide).

« Grâce à la transformation du circuit de Mettet en tracé permanent, le RACB a trouvé un nouveau terrain de jeu pour relancer une école de pilotage. » L'apprentissage du pilotage était-il passé de mode ? Toujours est-il que les écoles comme celles de la famille Pilette à Zolder (par laquelle sont passés Thierry Boutsen ou… Marc Duez) ou de Mike Van Hooydonk (par laquelle sont passés Jean-François Hemroulle ou le fils de Mike, Jeffrey) ont disparu du paysage automobile belge. Et la principale raison, c’est la nouvelle orientation prise par les responsables de nos circuits pour qui les « incentives » pour entreprises sont plus rentables. Zolder et Francorchamps affichent complet la plupart du temps. Il est donc difficile d'y développer une activité de formation de pilotes automobiles. Heureusement, grâce à la transformation du circuit de Mettet en tracé permanent, le RACB a trouvé un nouveau terrain de jeu pour relancer une école de pilotage digne de ce nom en Belgique. De quoi donner des ailes à bien des apprentis-pilotes…

pour lui fournir des véhicules. Pas seulement lui fournir d'ailleurs, puisque les bolides mis à la disposition de l’académie ont tout simplement été développés à son attention. Conçues par une école d'ingénieurs de Metz et construites en France, les petites barquettes biplaces sont ainsi mues par le même 4 cylindres que les VW Fun Cup, un 1.9 TDI de 165 ch couplé à une boite manuelle à 5 rapports. Là, vous vous dites peut-être « Mouais, ma voiture de route est plus puissante ! ». Sauf que ce petit proto ne pèse que 598 kg à vide ! Du coup, les performances qu’il affiche sont très intéressantes avec un 0 à 100 km/h abattu en 4,6 secondes et une vitesse de pointe de 200 km/h. Qui plus est, la mise au point de l'engin, qui se veut tout aussi accessible que performant, a été confiée à Marc Duez, à la tête du projet, et Bertrand Baguette, récent septième des 500 Miles d'Indianapolis. Il y a pire comme références !

Barquettes « maison » Marc Duez, à la tête du projet, dirige la RACB Racing School avec tout le savoir-faire qu'on lui connaît. Sans oublier une touche d’'humour, bien sûr !

Une fois les tractations avec Mettet lancées, le RACB a pu compter sur le soutien du Belgian VW Club, la branche sportive de VW en Belgique,

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Instructeurs de choix Chaussées en pneus « slick » Bridgestone, les petites barquettes promettent bien des sensations à


Portrait : RACB Racing School

S’ils sont assez dociles, les engins développés par VW nécessitent un certain savoir-faire. Sous peine de finir en tête-à-queue… L’un des atouts de la RACB Racing School, c’est aussi que pilote et passager sont assis l’un à côté de l’autre et que tous les conseils se donnent en direct via radio.

leurs pilotes… et à leurs passagers ! Car l’une des particularités de la RACB Driving School, c'est aussi que l’apprenti-pilote profite directement des conseils du moniteur assis à ses côtés. Comme dans une banale auto-école. Sauf qu'ici, il n'est nullement question de code de la route… L'objectif est clairement d'apprendre à aller vite ! « Nous n'apprenons pas à conduire et nous ne donnons pas non plus des cours de maîtrise automobile », confirme Marc Duez. « Si elle est ouverte à tous, notre formation s'adresse prioritairement à ceux qui ont déjà une expérience en tant que pilote et qui cherchent à s'améliorer. » Et pour ce faire, ils peuvent compter sur des pilotes de renom. De Maxime Martin à Bas Leinders en passant par Jean-François Hemroulle, Vanina Ickx, Anthony Kumpen ou Nico Verdonck, pas moins de vingt-deux pilotes belges de premier plan ont été recrutés.

Trajectoires, repères… Durant une journée, le stage de la RACB Racing School coûte 985 euros. Pas donné,

nous direz-vous. Oui, mais on en a pour son argent. La journée est dense et longue : de 08h00 à 19h00, tout s’enchaîne et on passe au moins 1h30 derrière le volant. Seize stagiaires sont répartis par groupe de quatre et chaque groupe est placé sous la responsabilité d'un instructeur. A bord, l'élève est relié par radio avec son prof. Et les instructions fusent : « Regarde loin devant, freine à ce repère, viens chercher le point de corde… ». Chaque virage est un nouveau défi, chaque erreur fait l'objet d'une analyse instantanée et tout est mis en place pour permettre à l‘apprenti-pilote de s‘améliorer à chaque tour.

A la fois technique et rapide, le circuit Jules Tacheny de Mettet est le cadre idéal pour apprendre les subtilités du pilotage.

Le bon tracé Bien qu'il soit assez court (2,2 km), le tracé de Mettet est parfait pour se perfectionner. D'une part, il peut être subdivisé en deux parties distinctes qui permettent de travailler en ateliers. D'autre part, son caractère à la fois technique et rapide en fait une bonne référence en matière de pilotage et permet de se préparer à affronter de nombreux circuits.

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Texte : Stéphane Halleux

SPORT IIIIIIIIII

Ouverte à tous, la RACB Racing School se destine principalement à ceux qui ont déjà une expérience en tant que pilote et qui cherchent à s'améliorer. Ici, l’objectif, c’est d’aller plus vite !

« Trajectoires, distances de freinage, vitesses de passage à chaque endroit du circuit… Tout est passé en revue » Son relief avec son fameux « tire-bouchon » dessiné par Didier de Radiguès et inspiré du célèbre « Corkscrew » de Laguna Seca ainsi que ses virages à rayons non constants ajoutent aussi un peu de piment. Pas facile de savoir à quel moment entrer dans ces courbes et où se trouvent les bons « points de corde » ! Autre grand frisson : le freinage en bout de ligne droite. On y arrive à 180 km/h et on freine après le panneau 100 mètres. Sensations garanties ! « Le bon moment pour freiner, c'est quand tu sens ton squelette sortir du corps… », avait coutume de dire André Pilette. On comprend mieux ses mots une fois qu'on a expérimenté la chose !

La télémétrie à la rescousse

Après leur journée de formation, les apprentis-pilotes débriefent tous ensemble. Et en repartant, ils reçoivent un DVD avec photos, vidéos, relevés de télémétrie…

C’est que, si elles ont été réglées pour se montrer assez dociles, les petites barquettes nécessitent cependant un certain savoir-faire. Pas question de mettre « plein gaz » en sortie d’un virage serré comme avec une voiture de route. Sous peine de finir en tête-à-queue… Le dosage de l'accélérateur fait partie de

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l’apprentissage du pilote de course. A lui de trouver la limite. Un outil est d’ailleurs là pour l'y aider, une fois son casque enlevé. La RACB Racing School utilise, en effet, un système de télémétrie par GPS qui permet aux stagiaires de décortiquer leur pilotage. Trajectoires, distances de freinage, vitesses de passage à chaque endroit du circuit… Tout est passé en revue et les académiciens peuvent comparer leurs données. C'est donc un brin fourbus au terme d’une longue journée mais avec un grand sourire vissé aux lèvres qu'’ils quittent Mettet. Sans oublier d’emporter leur DVD magique avec des caméras embarquées, des photos souvenirs, les relevés de télémétrie… Bref, de quoi encore progresser et raconter jusqu'à plus soif cette journée inoubliable. Alors, si cette expérience vous tente, rendezvous aux prochaines journées de formation le 18 juillet, le 16 août ou les 29 et 30 septembre prochains pour la rentrée des classes la plus cool de votre vie ! II

Plus d'infos : www.racbracingschool.be


Multimédia

Shopping Break IIIIIIIIII

Texte : Maxime Gillet

 Plus abouti que jamais

 Grand retour… en 3D !

Jeu Dirt 3

Jeu Nintendo 3DS Ridge Racer 3D

Fort du succès de Dirt 2 vendu à plusieurs millions d’exemplaires, Codemasters vient de lancer Dirt 3. Outre l’apparition du gymkhana parmi les disciplines proposées et un mode carrière encore plus ludique, ce nouvel opus intègre, notamment, deux fois plus de circuits mais aussi des courses sous la neige et sous la pluie. Son menu a également été simplifié pour un usage plus confortable. Disponible sur Xbox 360, PS3 et PC.

Véritable référence en matière d’arcade, Ridge Racer fait son grand retour sur 3DS. Plus précis, plus intense, plus réaliste, il se dote aussi de nouvelles voitures plus racées. Outre un mode multijoueurs local avec affichage des Mii, un mode carrière bien fourni, notez que Namco a aussi développé la fonction Street Pass permettant d’affronter des joueurs du monde entier en mode contre la montre. ı Prix indicatif : 44,99 euros ı Infos : www.nintendo.be

ı Prix indicatif : de 39,99 (PC) à 55,99 euros (PS3, Xbox 360) ı Infos : www.dirt3game.com

shopping break

MULTIMEDIA

ON WEB 

www.jeromedambrosio.com

 Nos designers à l’honneur Livre Belgian Car Designers De Luc Donckerwolke (Seat) à Pierre Leclercq (BMW) en passant par Dirk Van Braeckel (Bentley et Bugatti) ou Lowie Vermeersch (ex-Pininfarina), pas moins de 10 Belges évoluent ou ont évolué dans les plus hautes sphères du design automobile. Bart Lenaerts a eu la bonne idée de consacrer un livre à leur vie et leur travail avec, à la clé, de nombreuses anecdotes et des dessins inédits. Volume : 204 pages. Trilingue : français, néerlandais, anglais.

Hormis une page qui lui est dédiée sur le site de Gravity, notre pilote de F1 n’avait pas de website. C’est donc avec plaisir que nous vous annonçons qu’il a désormais mis son site en ligne. News, photos, vidéos, lien vers sa page Facebook (…) : si vous voulez suivre Jérôme de près, c’est là que ca se passe.

ı Prix indicatif : 40 euros (frais de port inclus) ı Infos : www.belgiancardesigners.com

ww.facebook.com/# !/ w RenaultBeLux

Bel hommage

Livre sur l'Equipe Nationale Belge Créée en 1955 par Jacques Swaters, l’Equipe Nationale Belge a porté haut et fort les couleurs de notre pays jusqu’en 1966. En F2, puis en F1 avec de grands noms comme Lucien Bianchi, Paul Frère ou Olivier Gendebien. Christophe Gaascht et Claude Yvens ont décidé d’en témoigner au travers de cet ouvrage regroupant pas moins de 250 photos et documents d‘époque. Volume : 288 pages. Trilingue : français, néerlandais, anglais. ı Prix indicatif : 59 euros ı Infos : www.benoitdeliege.be

BMW, Peugeot, Audi… De nombreux constructeurs sont présents sur Facebook. Renault Belux ne l’était pas encore, mais c’est désormais chose faite. Alors, si vous voulez être au courant de tout ce qui fait l’actualité de l’importateur de la marque au losange, il ne vous reste plus qu’à cliquer sur « J’aime ».

A GAGNER 4 jeux Dirt 3 pour PS3 + 4 jeux Dirt 3 pour Xbox 360 + 4 je ux Dirt 3 pour PC + 3 livres sur l’Equipe Nation ale Belge   ııı 78 ııı  juillet - septembre 2011


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