Go Skiing 2009-2010 (FR) by Big Bang Agency

2009/ 2010 – 3,95€

le guide des sports d’hiver

Stations, équipements, préparation… NOS BONNES PISTES POUR UNE GLISSE SUR MESURE

2010 Année Olympique VANCOUVER, LES CRAZY JEUX

yn Sur les traces de Karen Pers LES BELGES VISENT LA GAGNE !

Mushing, bobsleigh et biathlon POUR UN SÉJOUR “DIFFÉRENT”

Ardennes ou snowdomes ? CHEZ NOUS, ON SKIE DU NORD AU

SUD !

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edito

Poussières d’étoiles

Et Dieu inventa les cristaux célestes… Une manne que l’on croyait définitivement rangée au rayon des souvenirs, puisque la Belgique semblait perdue pour la neige. Or, la voilà de retour. Et pas qu’un peu ! Déjà l’hiver passé avait été bien fourni en gros flocons. Mais cette fois, on s’apprête à battre des records ! Cela ne fait sans doute pas l’affaire de tous, avec les problèmes de circulation que génère la situation. Pourtant, ne boudons pas notre plaisir. La saison des frimas a aussi ses (très) bons côtés : la beauté des paysages, l’ambiance, la nature. Puis, surtout, ce joli manteau blanc déclenche chez vous, lecteurs de Go Skiing, comme un irrésistible appel à la glisse. Une envie récurrente d’affronter les pentes. Cette douce maladie (qui ne se soigne pas, docteur) fédère toute une communauté de skieurs belges. On les croise dans les grands massifs européens. Ou “à domicile”, en Ardenne et désormais dans les snowdomes qui se multiplient aux quatre coins du pays. C’est à vous, passionnés, que s’adresse ce guide. Avec lui, habillez-vous dernier cri, améliorez votre condition physique avant le départ, pointez les événements majeurs dans le calendrier des compétitions, préparez votre grille télé pour Vancouver, tentez des expériences inédites en station, découvrez des champions en devenir, etc.

Que ces pages ,vous so ieNt utiles, agreables. et Qu’elles NourrisseNt, par les boNs plaNs Qu’elles distilleNt, vo tre attiraNce pour les par adis blaNcs.

Editeur Responsable Bernard de Wasseige bernard.dewasseige@ventures.be Rédacteur en chef Denis Asselberghs denis@ventures.be Adaptation / traduction Mark De Geest Rudy Bauwens Directeur artistique Emeric de Baré emeric@ventures.be Sales Manager Maxime Asselberghs maxime@bigbang-agency.be distribution & administration asselberghs@apach.be

Photos Shutterstock, Swiss Pix / Office du Tourisme Suisse, Pierre & Vacances (B. Machet), Montagnes du Jura, Méribel, Le Beaufortain (G.Lansard L.Fleury - S.Cervos), Haute Maurienne Vanoise, Les Contamines-Montjoie (Agence Zoom), La Plagne (J.Favre), Courchevel (J.Kélagopian), The North Face, Vanoc / Covan, Freeride World Tour, Red Bull Press Service / Jet Import Couverture © Shutterstock

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06. Les Belges dans la course 12. L’Europe de la glisse 20. Bobsleigh, biathlon, mushing… Osez la différence ! 26. Station, toute une organisation 28. Boutique pour elle, shopping pour lui 38. The North Face Ski Challenge 57. Vonn & Rice, born in the USA 63. Tous Champions ! Palmarès 2008-2009 66. Compétition, les temples de la glisse 70. Skier en Belgique : y a plus de saison… 74. Geocaching ? Trésor, nature et GPS 76. Vancouver 2010, la juste mesure 82. Préparation, les conseils de Marie

sommaire

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DEPUIS QUELQUES ANNÉES, NOTRE PAYS Des Belges au sommet ? S’INSCRIT SUR UNE VAGUE PORTEUSE DANS BIEN DES DOMAINES : MUSIQUE, HAUTE COUTURE, GASTRONOMIE, DANSE, LITTÉRATURE… ET SPORT. MERCI JUSTINE, MERCI KIM, MAIS BRAVO AUSSI À TOUS CEUX QUI, SANS COMPLEXES, SE FONT UNE PLACE DANS DES DISCIPLINES JADIS EXCLUSIVEMENT RÉSERVÉES AUX NATIONS MONTAGNARDES. DÉSORMAIS, QUE CE SOIT EN FREERIDE, EN FREESTYLE OU EN SKI ALPIN, LA BELGIQUE NE SE CONTENTE PLUS DE Persyn...........................................oBjectif toP 15 PARTICIPER. NON, ELLE Karen Etonnante ! Derrière elle, 20 ans de compétition : elle débute dans les AFFICHE SES AMBITIONS, catégories “Jeunes” en 1990 et depuis, non seulement Karen multiplie ET CHAQUE JOUR UN les titres de Championne de Belgique, mais surtout elle parvient à PEU PLUS ! engranger de vrais gros résultats dans les épreuves internationales. Ce

oui, ca existe ! 5

qui lui vaut le respect de ses adversaires : venant d’Autrichiennes ou d’Allemandes, c’est déjà un exploit ! Mieux encore, quand elle pose les spatules sur certaines pistes, comme Maribor, elle suscite la crainte. Car, ses consoeurs savent que, lorsque toutes les conditions sont réunies (le bon matériel, la bonne neige, la bonne préparation, le bon dossard, pas de bobo et le tracé qui lui convient), Mademoiselle Persyn est capable d’entrer dans le top 15 mondial… voire mieux ! Il est vrai que, depuis la saison 2003-2004, Karen a eu l’occasion de montrer l’étendue de ses capacités en signant des perfs intéressantes dans une flopée de courses : des manches FIS, les championnats de Croatie, Slovénie, France, Suisse, Italie, la Coupe d’Europe et surtout la World Cup. Après avoir longtemps alterné ou cumulé géant, super G et descente, Karen a décidé de se concentrer maintenant 6

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sur le slalom spécial qui est certainement l’exercice qui lui convient le mieux. Aux Jeux de Vancouver, c’est donc le 26 février qu’il va falloir la suivre et l’encourager, d’autant qu’elle est un beau symbole d’une Belgique qui s’exprime au-delà des communautés. Voyez plutôt : originaire de Rumst près d’Anvers, mais née d’une mère liégeoise, Karen Persyn a été membre du ski club ‘s-Gravenwezel avant de s’affilier au Val de Wanne, à Trois Ponts. Elle est maintenant domiciliée en Wallonie et soutenue par l’Adeps… tout en courant au sein d’une structure hollandaise (Snowsports Academy). La totale ! A bientôt 27 ans, notre représentante a atteint sa pleine maturité. On vous le dit : d’ici peu, elle va nous sortir “un truc énorme” !

elle a droit a u respect de ses adver saires, ce qu i, venant d’Aut richiennes ou d’Allemand es, est déjà un exploit !

ou encore…

Outre Karen Persyn, notez que Jeroen Van de Bogaert et peut-être Kaï Alaerts seront aux JO de Vancouver pour défendre nos couleurs en ski alpin. La fin d’un long passage à vide, depuis Véronique Dugailly aux Jeux de Lillehammer en 1994. 7

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2010 le guide des sports dâ&#x20AC;&#x2122;hiver

belgiaN made Katrien Aerts.....................PArce

qu’elle A lA rAge !

C’est une self-made-woman qui, sans moyen, mais avec une motivation immense, a touché au but. Et ce n’est pas son “grand âge” – 33 ans aujourd’hui – qui lui ôte l’envie de donner toujours plus ! Native de Geel, Katrien commence à prendre très au sérieux son goût pour la glisse lorsque, étudiante en éducation physique, elle suit des stages techniques à la montagne. Son diplôme en poche, elle s’expatrie en Suisse où, entre 1999 et 2003, elle devient monitrice de ski. En 2003, elle se déplace sur Tignes, où, simple réceptionniste, elle profite de ses heures de liberté pour améliorer son niveau et

er ce qui lui vaudra de remport le Vast Award attribué à mal la “Best female Skier”… Pas pour une petite campinoise ! multiplier les sorties hors-piste. Elle va fort, Katrien, très fort, et le freestyle l’attire. Alors, pourquoi pas la compétition ? Après les Championnats de Belgique, elle passe la vitesse supérieure quand sa station d’adoption organise en 2005 la Coupe de France de Half Pipe. Elle s’y inscrit et fait un malheur. Puis, tout s’enchaîne. Son contrat de travail n’est pas renouvelé. Une tuile ? Non, car sa décision est prise : elle va se consacrer à 100% au circuit féminin, d’abord en Europe avec, dès 2006, des performances majeures. Ainsi, le même week-end, dans un Open à Laax (CH), elle se classe 6e en Slopestyle et 5e en Half Pipe, avant de récidiver au Contamines-Montjoie avec un magnifique 3e accessit ! Du coup, elle remporte le Vast Award attribué à la “Best Female Skier”… Pas mal pour une petite Campinoise ! En 2007, elle s’affirme sur notre vieux continent. Après quoi, Katrien Aerts s’installe à Avoriaz dont les infrastructures correspondent mieux à ses besoins : l’idéal pour préparer son opération séduction aux Etats-Unis. A Copper Moutain, dans un open de freeski, elle termine 4e en Slopestyle. Hélas, la fin de l’hiver sera moins heureuse avec une méchante blessure qui la tiendra à l’écart pendant plusieurs semaines. Mais cette fille a du tempérament : elle a repris son bâton de pèlerin et retrouvé cette niaque qui n’appartient qu’à elle. La campagne 2009-2010 semble bien lancée. On va encore entendre parler de la jolie Katrien.

N’oubliez pas evelien

Elle est notre autre atout de charme en freestyle. Ecrire qu’à 21 ans, Evelien Derde a tout l’avenir devant elle n’est pas faire offense à Katrien Aerts. Cette Yproise est une enfant des snowdomes. Excellente gymnaste, elle a trouvé dans le surf des neiges une discipline à sa mesure avec une attirance particulière pour le Big Air. Son héroïne : la ravissante (elle aussi) Australienne Torah Bright. Depuis 2 ans, Evelien se rapproche doucement mais sûrement de la très bonne moyenne européenne. Il y a du podium dans l’air ! 9

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Seppe Smits ..………………………………………………..PAS tiMoré, le KiD !!

A peine 19 ans et un talent fou. C’est à Peer, sur les flocons réfrigérés du “Snow Valley”, qu’il a appris ses gammes. Surfeur au grand cœur, Seppe vit pour et par le park. C’est son univers. Il vise une sélection pour les Jeux de Vancouver. Il en a le potentiel, lui qui fut médaillé d'argent en Big Air dès 2009 à Gangwon (Corée du Sud) sur les talons du Finlandais Markku Koski. Rien que ça ! Plus que jamais, ce gamin de Westmalle est LE rookie de toutes les surprises. N’a-t-il pas battu en TTR et FIS des pointures comme Chas Guldemond, Peetu Piiroinen, Eero Ettala ?… Ça parle ! S’il n’obtient pas son ticket pour les prochains JO, Seppe Smits nous le promet : il ira à Sotchi en 2014, c’est garanti sur facture…

Nicolas elshout, il fait des bonds… Seppe Smits n’est évidemment pas le seul freestyler belge à mettre la barre très haut dans cette discipline en pleine éclosion. Parmi les autres compétiteurs, mentionnons Nicolas Elshout (22 ans). Pour lui, pas de snowboard. Il préfère les skis et sait les utiliser. Sa spécialité : le Slopestyle. Il est redoutable dans le Dubble Side Flip. Quant à sa passion en dehors des pistes, c’est le trampoline qu’il met à profit pour étudier certaines figures . 10

il possède un solide potentiel, lui qui fut médaill é d'argent en Big Air dès 20 09 à gangwon sur les talons du finlandais Markku Koski.

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l’europe de la glisse

UN VENT NOUVEAU SOUFFLE SUR LES STATIONS. C’EST UNE RÉALITÉ QUI, CHAQUE ANNÉE, SE PRÉCISE DAVANTAGE. AUJOURD’HUI, FINI, LES USINES À SKI. ON VEUT DONNER UNE PLUS-VALUE À SON SÉJOUR. ART DE VIVRE, DÉCOUVERTE-NATURE ET PATRIMOINE SONT LES TENDANCES QUI SE CONFIRMENT PARTOUT EN EUROPE, À COMMENCER PAR LA FRANCE, LA DESTINATION HIVERNALE FAVORITE DES VACANCIERS BELGES (DEVANT L’AUTRICHE, L’ITALIE ET LA SUISSE). durable. A La Plagne, même combat : Montalbert) bâtis bien avant l’essor qu’allait UN PETIT COIN DE PARADIS on valorise le terroir dans des hameaux connaître l’endroit dans les années 70. Commençons par un domaine très symbolique du changement qui s’opère : Paradiski (comme Montchavin, Les Coches et regroupant Les Arcs et La Plagne. Certains n’y voient que de très grands “machins” sans Dans les 3 Vallées, les possibilités sont forcément âme. Or, tout n’y est pas formaté, il y a de innombrables, avec une grande variété l’ambiance et des résidences de caractère. d’ambiances, d’architectures, de paysages. Repris récemment par Pierre & Vacances, TROIS VALLÉES, LA DIVERSITÉ Arc 1950 est un modèle du genre. C’est raffiDans l’immense territoire des 3 Vallées, né et parfaitement intégré. La préservation le plus vaste du monde (330 pistes et de l’environnement fait partie des priorités. 600 km !), les possibilités sont forcément Plusieurs initiatives participent à ce mouveinnombrables, avec une grande variété ment dont un “Respect Festival” organisé d’ambiances, d’architectures, de paysages. par l’association Moutain Riders qui a pour Notre première halte : Méribel, une station but de promouvoir le développement

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Courchevel met les petits plats dans les grands.

au luxe discret. On y encourage la construction d’un habitat traditionnel par l’attribution d’un label aux demeures qui ont un vrai cachet montagnard : le “style chalet” comme on l’aime. A taille humaine et respectueuse du milieu, Méribel cultive aussi son image haut de gamme via l’hôtellerie et des services très selects. Exemple : s’offrir le savoir-faire d’un grand chef à domicile pour un dîner savoyard. Dans cette même démarche tournée vers la convivialité, il y a plusieurs espaces-détente.

L’un d’eux est accessible à tous (pas d’abonnement, on paye à la séance) avec salles de brumisation, de massage, de méditation… et une vue imprenable sur Mont-Vallon. Vous aimez la jet-set ? Voici Courchevel où l’on compte pas moins de six hôtels “5 étoiles” ! Ici, les amateurs de très bonnes tables et de boutiques huppées sont dans leur élément. Question pistes, idem, c’est la classe : les jours de forme, amusezvous dans le secteur de la Saulire. C’est un morceau de bravoure ! Du reste – mais on en parle moins – Courchevel oeuvre pour la maîtrise de l’énergie avec un Bilan Carbone engagé dès 2007. Les efforts vont jusqu’à l’aménagement d’un snowpark “biotop” dont les modules sont en bois local… On dit que ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières, non ? Autre bonne note : Les Menuires qui se sont relookées pour monter en standing, tout en conservant un accueil familial. Au sommet des 3 Vallées, Val Thorens vous salue. C’est le point culminant : la station la plus haute d’Europe, construite à 2.300 m ! La neige y est garantie de midécembre à début mai. Côté constructions, depuis son inauguration en 1971,

Val Thorens a su se dégager d’une certaine froideur au profit d’un aspect de plus en plus cosy. Tant mieux ! LE GÉANT VOUS CONTEMPLE Dirigeons-nous vers le Pays du Mont Blanc. Au cœur de cette région très authentique, Chamonix jouit d’un formidable crédit auprès de skieurs qui “savent y faire”. Il est vrai qu’avec les Grands Montets et la Vallée Blanche, les experts ont de quoi assouvir leur faim ! Les autres aussi d’ailleurs, avec des secteurs plus abordables, comme Les Houches, Le Tour, La Flégère ou Le Brévent. Seul problème : il faut prendre des navettes ou sa voiture pour rejoindre les différents sites. Par contre, pour les non skieurs, Chamonix est une solution parfaite, puisque c’est une véritable ville à la montagne, très animée et très typique. Aux Contamines-Montjoie, la vue sur le Mont Blanc est admirable et les pistes, agréables (120 km). Mais c’est l’éclectisme qui fait la force de cette station-village où se côtoient X-Zones pour freestylers, ski de fond à Notre-Dame-de-la-Gorge, circuit de biathlon pour les fins tireurs et chemins de balade pour ceux qui, à pied ou en raquettes, ont des envies de nature. 13

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Vous voulez plus up, plus hype ? Megève a largement de quoi vous séduire. Ses vieux quartiers avec leurs ruelles étroites ont un cachet fou. Les hôtels ne sont pas en reste, avec des établissements particulièrement cotés. Sans compter que Megève, c’est l’histoire de la glisse en France : les anciens, dont Emile Allais, y ont écrit quelques très grandes pages du ski. La station n’en est pas peu fière. Enfin, zoom sur Saint-Gervais, station thermale réputée pour ses eaux chaudes, ses infrastructures sportives, son cachet Belle Epoque… sans pour autant ignorer les courants actuels, comme en atteste ce hors-piste qui décoiffe dur à Saint-Nicolas-de-Véroce. UNE MONTAGNE PRÉSERVÉE Il existe encore bien d’autres bons plans dans les Alpes françaises. Et pour commencer, la Haute Maurienne, très terrienne, très intime, très attachante. Elle est une gageure pour ceux qui veulent mixer les plaisirs. Ainsi, combiner une sortie d’observation en raquettes dans le Parc National de la Vanoise avec du ski alpin top gamme à Val Cenis, du ski de fond à Bessans et une visite guidée dans l’admirable village de Bonneval-sur-Arc. Un enchaînement qui vous change les vacances !

Très polyvalentes aussi, Les Saisies vous attendent dans l’Espace Diamant / Beaufortain. Près de 90% des pistes sont tracées en forêt. Le nordique et l’alpin cohabitent harmonieusement. Aux Gets, dans les Portes du Soleil, des guides vous emmènent observer mouflons et chamois : rare privilège en cette période hivernale. En Maurienne, contemplez le Parc National des Ecrins depuis Valloire, la station de Jean-Baptiste Grange. A Oz en Oisans, dans le Massif des Rousses, jouez la carte bio : c’est une priorité pour cette station fondée il y a à peine 20 ans. On reste en Oisans pour tester le ruisseling. Cette version hivernale du canyoning se pratique sur des rivières gelées. Vous pourrez en faire l’apprentissage aux 2 Alpes. CAP AU SUD Dans les Hautes-Alpes, Vars, Serre Chevalier et Orcières-Merlette sont des valeurs bien établies. Mais il y a dans ce territoire un ensemble d’implantations qui se veulent nettement plus rustiques, refusant de céder aux sirènes d’un tourisme formaté. Si ces stations n’offrent peut-être pas toute la panoplie du confort 3 étoiles, elles garantissent une relation exceptionnelle avec l’environnement et les coutumes locales. C’est notamment le cas au Queyras.

Cervin, neige et train… Sûr, on est en Suisse !

Cette approche vaut aussi pour une bonne partie des municipalités qui font l’orgueil des Pyrénées françaises : elles privilégient leurs particularismes, sans pour autant refuser la modernité sans laquelle elles ne pourraient aborder en force le 21e siècle. Tout est affaire d’équilibre : prenez Font-Romeu qui accroît sa capacité d’accueil et, parallèlement, inaugure un vaste réseau de pistes à thème avec la faune et la flore comme fil rouge. AUTRE CLIMAT, AUTRE RELIEF Place aux Vosges, entre l’Alsace et la Lorraine. A La Bresse, on innove avec des horaires décalés (on ouvre plus tôt, on ferme

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plus tard) et la possibilité de louer des vêtements de ski : le pack “anti-glagla”. Fallait y penser ! Non loin, dans le Jura, vers Besançon et la Suisse, là aussi on se décarcasse. A Métabief, certains itinéraires pour fondeurs bénéficient d’un double traçage, classique et skating. Aux Rousses, un Centre Polaire revient sur l’existence exceptionnelle de Paul-Emile Victor. A Lamoura démarre la Transjurassienne, deuxième plus longue course au monde de ski nordique (76 km). Pour autant, le Jura ne néglige pas le ski alpin, comme en témoignent les investissements qu’a réalisés la station des Monts Jura pour recevoir les Championnats de France de la discipline.

SWISS MADE Nos compatriotes ont une réelle attirance pour la Suisse. Certaines stations comme Verbier sont d’authentiques repaires de Belges… Normal, la confédération helvétique possède un charme fou, et s’il est exact que le franc pèse encore très lourd, les sports d’hiver y demeurent accessibles, avec un logement généralement d’un confort supérieur en comparaison du montant déboursé. Peuplée de montagnes sur la totalité de sa superficie, la Suisse vit en hiver pour et par le ski, mais sans échapper aux réalités du développement durable. Dans les Grisons, mentionnons le “zéro CO2” qu’affiche fièrement la commune d’Arosa. Niché au fond de la vallée du Schanfigg, loin des grands axes routiers, l’endroit jouit d’un emplacement idéal. Encore fallait-il le préserver des agressions d’un “progrès” tonitruant. La municipalité s’y est attelée et les résultats sont probants. A Saint-Moritz, où furent inventés les sports d’hiver il y a 150 ans, la haute gastronomie est reine avec une trentaine de restaurants étoilés. La plus ancienne station de ski au monde est aussi une référence en matière de protection de l'environnement. Les mesures prises pour diminuer les émissions polluantes aux abords du lac sont drastiques.

Dans le canton de Vaud, près des Diablerets et de Gstaad, le Col des Mosses met à l’honneur le ski de fond. Dans le Valais, Saas-Fee est souveraine pour la rando. Elle prône aussi le ressourcement du corps et de l’esprit avec son concept "Alpine Wellness". N’oublions pas Martigny où la Fondation Barry vous convie à une traversée hivernale du vignoble en compagnie des Saint-Bernard qu’elle élève. Belle idée, bravo ! LA GLISSE COMME UNE RELIGION Autre destination essentielle : l’Autriche où la glisse est une religion. Pittoresques, parfaitement organisés, le Tyrol et le Salzburgland ont d’indéniables attraits. Mais la population manque parfois d’ouverture sur “l’étranger” qui vient fouler “sa” neige… Encore que cette attitude tend à disparaître et que la patrie de Mozart multiplie les initiatives pour attirer une nouvelle clientèle avec des packages très attractifs pour les groupes, les seniors ou les femmes qui, dans certaines stations, ont droit à “leur” semaine. Puis, en allant skier en Autriche, vous pourrez mesurer combien est immense la popularité des champions et à quel point on vénère ici ces temples que sont Kitzbühel, Sölden, Flauchau…

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Il y a aussi l’Allemagne dont on ignore trop souvent les ressources hivernales. Or, la Forêt Noire et les Alpes bavaroises ont une formidable capacité à varier les plaisirs à travers toutes les disciplines de la glisse. C’est certainement, de toutes les nations européennes, la plus éclectique en matière de sports d’hiver.

Les Dolomites : des hôtels de charme et ces parois au profil si caractéristique.

QUELLE QUE SOIT LA SAISON On y pense surtout pour l’été, mais même sous la neige, l’Italie reste une valeur sûre avec – dans les Dolomites – Val Gardena, Madonna di Campiglio, Cortina d’Ampezzo ; et – dans les Alpes –

Sestrière. Testez aussi le Val d’Aoste : un modeste territoire (40 x 100 km). Il n’en est pas moins riche de 750 km de pistes dans un cadre qui fleure bon le passé et la culture. Ici, on ignore le ski de masse pour sauvegarder l’intimité et la chaleur des lieux. Cerise sur le gâteau, on y parle français. C’est la deuxième langue officielle de la région. Attenant au parc national du Grand Paradis, le Val d’Aoste 16

se nourrit de villages à l’ancienne. On croise aussi quelques vestiges romains et des édifices moyenâgeux en abondance. Autre spot attachant dans la botte transalpine : le Piémont et la petite ville de Bardonnèche dont les habitations de pierre et de bois sont chargées d’histoire. Le Piémont prône l’oenogastronomie : l’art d’accommoder les bons petits plats avec de grands cépages. Idem

au Val d’Aoste qui s’enorgueillit de produire d’excellents vins à partir d’un raisin aux grains serrés mûrissant dans les vignobles les plus élevés d’Europe. Recommandé aux amateurs d’exploits : la visite des installations olympiques de 2006 dans l’agglomération de Turin. Vous pouvez les rejoindre à ski depuis la station française de La Rosière.

destiNatioNs Neige munes avec l'Italie, l'Autriche et la Hongrie. Le potentiel montagneux y est dans la très bonne moyenne et les équipements suivent. Pour s’en convaincre, il suffit de consulter les plans des pistes de Kranjska Gora et Maribor. Idem en ce qui concerne la Bulgarie et ses quatre stations principales : Bansko, Borovets, Pamporovo et Vitosha. En Russie, il y a d’abord Sotchi qui reçoit le Freeride World Tour et se prépare aux Jeux Olympiques de 2014. Fréquentée par l’ex-nomenklatura, Krasnaya Poliana (la station de Vladimir Poutine) bénéficie d’un développement spectaculaire, boosté par les

N’oublions pas la Croatie avec la famille Kostelic pour ambassadrice.

QUOI DE NEUF À L’EST ? Depuis la chute du Rideau de Fer, la glisse est devenue une sorte d’eldorado pour les pays de l’Est. L’offre connaît un succès grandissant auprès des occidentaux, attirés par des packages ‘low cost’ dont beaucoup de voyagistes se sont fait une spécialité. La Pologne, dont une petite partie du territoire se situe sur l’arc alpin, s’est

lancée avec un certain bonheur dans le ski, notamment à Zakopane, Karpacz et Szklarska Poreba. Les conditions d’enneigement sont le plus souvent correctes en dépit d’altitudes peu élevées. On vous conseille aussi les Tatras de la Slovaquie voisine. Attention de ne pas la confondre avec la Slovénie, cette ancienne république yougoslave qui a des frontières com-

investissements immobiliers de la société GazProm. Le domaine skiable de Dombai, au nord du Caucase, est un bon plan pour conjuguer le plaisir de la glisse avec celui des yeux. Les panoramas y sont superbes et les prix hors concurrence. Enfin, la mythique chaîne des Carpates peut se targuer elle aussi d’un décor de toute beauté. Une bonne adresse : Poiana Brasov en Roumanie. 17

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DANS LA SIERRA… On l’ignore peut-être, mais les stations de ski espagnoles sont un pole touristique important au royaume de la corrida. Des Pyrénées à la Sierra Nevada, ce ne sont pas les installations qui manquent. Située au Sud du pays, à deux heures seulement de la Costa del Sol, la station éponyme (baptisée Sierra Nevada, tout simplement) est la plus haute d’Espagne. Elle profite d’un ensoleillement continu, ce qui n’empêche pas la neige d’y être abondante. Au Nord de l’Espagne, le ski a aussi droit de séjour. Le versant ibérique des Pyrénées est très accueillant. Les températures clémentes qui règnent sur la cordillère, associées à la beauté du cadre, sont quelques-uns des atouts de la région. Pointons surtout Baqueria-Beret, la station la plus fréquentée. Enfin, si vous passez cet hiver par Madrid, n’hésitez pas à pousser une pointe jusqu’au col du Navacerrada, à seulement 52 km de route de la capitale. EN KILT DANS LES HIGHLANDS ?

destiNatioNs Neige Si les stations scandinaves n’ont rien de vertigineux, la culture-glisse y est particulièrement développée.

Patrie du haggis et du whisky, l’Ecosse est une contrée toute en relief avec, dans les célèbres Highlands, plusieurs sommets dépassant 1.000 mètres. Ils sont enneigées en abondance grâce au climat océanique qui les berce. Mais n’espérez pas une atmosphère alpestre ou tyrolienne, on est ici chez les Sujets de Sa Très Gracieuse Majesté ! C’est donc très typé, très amusant aussi, avec, en prime, un environnement somptueux. Les stations de Nevis Range et Glencoe disposent d’un dénivelé tout ce qu’il y a de correct, alors que le site de Glenshee est desservi par le plus grand système de télésièges du Royaume-Uni.

Les 40 km de pistes s’étendent sur trois vallées et quatre montagnes, procurant une variété de difficultés pour tous les niveaux. THE SCANDINAVIAN TOUCH Pas besoin d’altitudes élevées pour tutoyer la neige dans les pays scandinaves. Avec des glaciers à moins de 1.000 mètres, non, il n’y a vraiment pas de souci à se faire… Parmi les spots les plus en vue : Aré en Suède, Kvitfjell en Norvège, Levi et Saariselkä en Finlande où vous côtoierez les Lapons dans une longue nuit polaire ponctuée d’aurores boréales… Vous qui vouliez de l’inédit, vous voilà servi !

Sur lA toile

Préparez vos vacances en surfant sur les websites des maisons du tourisme et les centrales d’information des grandes nations du ski. www.allemagne-tourisme.com www.tourisme-andorre.net (+ www.andorramania.com) www.austria.info http://be.croatia.hr www.spain.info (le saviez-vous ?… il y a plus de 1.000 km de pistes en Espagne)

www.france-montagnes.com www.enit.it (l’Agence Nationale Italienne pour le Tourisme) www.visitrussia.org.uk (le suite officiel) et www.visitrussia.com (l’officieux) + www.russomania.com www.slovenia.info

www.slovakia.travel et www.old.sacr.sk www.tourismesuisse.com Pour l’Europe du Nord, nous vous conseillons de passer par des websites qui globalisent les données. Ainsi www.scandinavia.fr ou www.bureauscandinavia.be.

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osez la differeNce !

C’EST TOUJOURS LE MÊME SCÉNARIO. AVANT DE PARTIR À LA MONTAGNE, ON SE PROMET DE PROFITER AU MAXIMUM DES POTENTIALITÉS QU’OFFRE LA STATION, POUR VARIER LES PLAISIRS, NE PAS SE LIMITER AU SKI. MAIS UNE FOIS SUR PLACE, ON EN REVIENT TOUJOURS À LA SEULE ET UNIQUE GLISSE. C’EST UN PEU COURT. UN PEU ROUTINIER AUSSI. ALORS, CETTE FOIS, C’EST DÉCIDÉ, VOUS ALLEZ ROMPRE LE RYTHME : PRENDRE UN FORFAIT ADAPTÉ OU VOUS ACCORDER UNE PAUSE PROLONGÉE À MIDI, POUR ESSAYER “AUTRE CHOSE”. DE QUOI PIMENTER VOTRE SÉJOUR D’INÉDIT. ET N’EN GARDER QU’UN MEILLEUR SOUVENIR. AINSI, QUE DIRIEZ-VOUS D’UNE SÉANCE DE BOBSLEIGH ? COMME MISE EN APPÉTIT, C’EST RADICAL !

somethiNg else Un étrange tube verglacé en contrebas de la route. Une sorte d’immense zigzag qui descend, descend… Où sommes-nous ? A La Plagne, sur la piste olympique de bobsleigh. Celle qui fut construite pour les Jeux d’Albertville en 1992. Les seules infrastructures de ce type en Savoie, et même les seules de France. On y organise des manches de la Coupe du Monde au rythme d’une tous les deux ans, et des courses de luge ou de skeleton. Le reste du temps, des équipes viennent des quatre coins de la planète s’y entraîner. Il faut dire qu’il n’y a pas trop d’installations concurrentes, y compris dans les nations germaniques – Allemagne et Suisse en tête – pourtant très friandes de bobsleigh. Le calcul est vite fait : on dénombre douze pistes en Europe, quatre en Amérique du Nord et une au Japon.

financières. C’est ainsi qu’est né un concept jusqu’alors inédit du “bob pour tous”. Une formule récréative qui, depuis 17 ans, a attiré pas loin de 200.000 personnes qui ont embarqué, entre octobre et mars, dans un de ces engins apparemment inoffensifs, puisque sans moteur et sans électronique. Un dénuement… trompeur ! Car en vérité, tout y est raffiné, calculé pour la performance, soigneusement pesé, dessiné, calibré, avec un centre de gravité hyper bas et des qualités de glisse ahurissantes. Ne vous imaginez pas que ceci concerne uniquement les bobsleighs de champions. Non, tout ce qui dévale la piste de La Plagne est du même tonneau, mais avec des sécurités supplémentaires et des aménagements un tant soi peu plus confortables.

Point barre. N’empêche, si La Plagne doit se contenter des quelques dizaines d’euros que déboursent les équipes pour chaque descente d’entraînement, les comptes chuteront dans le rouge et, tôt où tard, il faudra fermer boutique, démanteler le site ou l’abandonner à l’archéologie sportive…

PARÉ À DÉMARRER ? Assez bavardé, il faut y passer… Nous sommes quatre à attendre le moment fatal. Quatre à enfiler un casque et à grimper dans un “bob raft”. Comment le définir ? Comme un bobsleigh “école”, très haut…et sans pilote. Non, ne vous enfuyez pas ! Il se conduit tout seul et s’arrête, on vous le promet, quand il faut, comme il faut, tel un robot parfaitement programmé ! Oui, c’est absolument auto-ma-ti-que. Esthétiquement, on peut

un étrange tube verglacé en contrebas de la route. une sorte d’immense zigzag qui descend, descend… où sommes-nous ? A la Plagne, sur la piste olympique de bobsleigh.

MIEUX QU’UN TOUR DE MANÈGE Très vite, les promoteurs ont mesuré le risque. Il fallait générer des rentrées

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comparer le “bob raft” à… un accordéon. Comme il doit se guider en appui contre les parois de glace, sa structure est articulée et divisée en 5 tronçons avec, pour chacun, des patins indépendants. A l’intérieur, d’épais renforts amortissent les chocs. Et des ceintures sont évidemment prévues pour nous empêcher de valser… Notre starter ajuste les sangles. Dernière vérification. Une petite poussée, et nous voilà parti. Avant même la première courbe, c’est plus fort que nous : on crie, on hurle, on glousse de joie et d’effroi, comme des gosses qui jouent à se faire peur ! Puis, c’est le silence. Les virages inclinés s’enchaînent à une cadence effroyable. On se prend 2G et, à l’endroit le plus rapide du circuit, notre équipage atteint 83 km/h. Fantastique ! A peine le temps de revenir sur terre, on charge notre raft sur un camion-plateau et on rejoint le départ, 4 km plus haut.

DEUXIÈME SERVICE ! Une bonne chose de faite, mais nous n’allons pas nous en tirer à si bon compte… Notre coach nous annonce que, dans l’intérêt du reportage, un second essai s’impose. Il nous propose le “taxi bob”. Quéquecéça ? Ben, un vrai bobsleigh, une machine de course, même si elle n’est pas de la toute dernière génération. Légèrement reconditionnée, ses patins sont carrés, son poids un peu plus élevé. Côté pilote, pas d’angoisse : en “taxi bob”, il est compris dans le prix. C’est un des instructeurs de la piste ou parfois un membre de l’équipe de France qui, passant par là, joue “chauffeur”… Le nôtre est plutôt un spécialiste de la luge, mais le bobsleigh n’a pas de secret pour lui. C’est en tout cas ce qu’il nous affirme en nous regardant dans le blanc des yeux… Une minute et 22 centièmes de seconde plus tard, on peut vous affirmer qu’il ne nous a pas menti : ses lignes de trajectoire

Notre starter ajuste les sangles. Dernière vérification. une petite poussée, et nous voilà parti. Avant même la première courbe, c’est plus fort que nous : on crie, on hurle, on glousse de joie et d’effroi, comme des gosses qui jouent à se faire peur !

étaient à couper le souffle. Nous avons encaissé 4G et dépassé 115 km/h. Bravo, je m’en souviendrai longtemps… EN PRATIQUE Pour réserver, rien de plus simple : surfez sur www.bobsleigh .net, un site très complet avec le tarif, les heures d’ouverture en journée et en soirée, les limites d’âges et les contre-indications (car il y en a, pour les femmes enceintes, par exemple). Si vous avez besoin d’en discuter avant de vous décider, envoyez un mail à contact@bobsleigh .net ou formez le 00 33 4 79 09 12 73. D’autres pistes sont ouvertes au public : l’Olympia Bobrun de Saint-Moritz et la Feeblitz à Saas-Fee (toutes deux en Suisse). Moins rapide, mais très amusant : aux Menuires, ne manquez pas le “Roc’n Bob”, une piste de luge de 4 km et 22 courbes. A Rochejean, dans le Jura, c’est le snowttubing. Et aux Saisies,

somethiNg else le Mountain Twister, ou comment faire le plein de sensations avec une luge fixée sur rails ! SKI-JOERING, UNE INTIME COMMUNION De plus en plus répandue, les sorties à ski tracté par un cheval sont un véritable enchantement. Seul derrière votre monture, vous voilà parti pour une balade entre les sapins ou à travers de larges plaines bien dégagées. Vous irez au pas, au trot ou au galop selon que vous cherchiez à découvrir la nature à votre rythme ou que vous soyez avide d’accélérations, car le puissant destrier ne manque pas de ressources. Cette forme de glisse s’adresse à tous, petits et grands, skieurs confirmés comme débutants. Seule exigence : bien marquer les appuis pour établir un bon contact avec l’animal afin que celui-ci obtempère. Nombreuses sont les grosses stations qui organisent désormais des initiations, mais c’est souvent au cœur des petits domaines (Queyras, Beaufortain, Oisans, Jura, Pyrénées…) que l’expérience donne toute sa mesure. Vous aussi,

laissez-vous charmer. Et si vous recherchez l’insolite, sachez qu’à La Bresse, dans les Vosges, vous pourrez vous adonner au ski-joering tracté par un… bœuf au lieu du traditionnel cheval ! QUATRE DE FRONT Porteurs désormais du label olympique, le skicross et son équivalent surf (le boardercross) ont la cote… En pratique, de quatre à six concurrents s’élancent sur une piste fermée, véritable circuit en

en pratique, de quatre à six concurrents s’élancent sur une piste fermée, véritable circuit en boucle de plusieurs centaines de mètres où l’on peut atteindre pas loin de 90 km/h !

boucle de plusieurs centaines de mètres où l’on peut atteindre pas loin de 90 km/h ! Le départ reste évidemment primordial sur ce parcours truffé de bosses, de virages relevés, de dévers et de compressions. Casque, protection dorsale, genouillères et coudières sont vivement conseillés (obligatoires en compétition). Que vous soyez skieur ou snowboarder, il vous est loisible d’essayer le cross. Même si vous n’êtes pas un expert, vous pouvez tenter le coup, à condition d’avoir de vrais acquis techniques et du matériel adapté à une pratique freeride. Dans les grandes stations, de plus en plus de snowparks ont été aménagés. Ils évoluent au gré des disciplines qui apparaissent (et disparaissent…). L’accès est généralement libre. Il suffit de regarder les autres – les bons, les vrais, les irréductibles – et d’essayer de les suivre ! Petit conseil pour faciliter “l’intégration” : connaître le vocabulaire du cru. Savoir ce que signifie handrail, rainbow, curb, kick, big air… A vos dictionnaires ! Il serait illusoire évidemment d’espérer dresser

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Pour qui aime la nature et les animaux, le mushing est un moment d’une rare intensité. il suffit de croiser le regard des huskies en plein effort pour mesurer combien la meute trouve son épanouissement dans cette activité. 24

somethiNg else la liste complète des snowparks. Vous noterez qu’il en existe 2 à Meribel, idem à St-Gervais et aux ContaminesMontjoie (dont une X-Zone dédiée au cross). A Belle-Plagne, l’attraction, c’est le Big Air Bag pour des sauts sans danger dans le superpipe, avec réception sur un matelas gonflable. Et en Suisse, dans les Grisons, Laax exploite le plus grand halfpipe d’Europe.

DU DOIGTÉ ET DU SOUFFLE La biathlon (ski de fond + tir à la cible) est un des sports hivernaux les plus pointus et les plus passionnants. Si vous avez la bonne idée de passer vos vacances en Haute Maurienne, dans un des plus beaux secteurs des Alpes françaises, une halte par Bessans s’impose. Cette localité, en bordure du Parc National de la Vanoise, a investi dans un stade nordique. Fondeurs et biathlètes disposent d’un circuit de plusieurs kilomètres. L’élite s’y retrouve régulièrement, mais vous aussi, vous pouvez faire un test en utilisant des carabines à visée laser. L’ESF locale a concocté un programme-express qui permet de faire ses premières armes en une demijournée. L’occasion d’apprécier dans un contexte original les performances de ces athlètes qui donnent tout, tout, tout, en alternant deux exercices d’une extrême exigence. D’autres espaces biathlon sont

le mushing est une des rares façons de se déplacer en parfaite osmose avec l’environnement. Ici, seule reste l’empreinte des pattes dans la neige, sans dégradation pour le milieu. Vous pourrez tenter l’aventure dans la majorité des stations. Nous avons fait notre baptême dans la “Base Polaire” établie sur les hauteurs de Val Cenis. Mention très bien. Donc, si vous passez dans le coin, on vous la recommande !

accessibles, aux Contamines-Montjoie et à Métabief dans le Jura. MUSHING, LES YEUX DANS LES YEUX Une promenade en traîneau à chiens, ça vous semble un peu bateau, vu, revu et pas très excitant ? Erreur ! Pour qui aime la nature et les animaux, c’est un moment d’une rare intensité. Il suffit de croiser le regard des huskies en plein effort pour mesurer combien la meute trouve son épanouissement dans cette activité. On ajoutera, car c’est dans l’air du temps, que

BESOIN DE SPEED ? Terminons par le ski de vitesse : le fameux “Kilomètre Lancé” très en vogue il y a encore quelques années. Aujourd’hui, il est passé de mode. N’empêche, il vaut toujours son pesant d’adrénaline. On l’enseigne notamment à Vars dans les Alpes du Sud. Après deux ou trois runs de “mise à température”, vous dévalerez le stade de KL à plus de 100 km/h dans des conditions de sécurité optimales. Dans un genre tout aussi torride, mais sur un tracé plus sinueux, pourquoi ne pas affronter une véritable descente FIS ? Dans l’Oberland Bernois, à Wengen, si votre niveau le permet, engagez-vous sur un tronçon du terrible Lauberhorn. Chaque année, en janvier, la Coupe du Monde masculine y fait escale. Voilà qui devrait vous inciter à l’humilité !… 25

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Behind the SceneS

Station, toute une organiSation

UNE MÉCANIQUE BIEN HUILÉE. DES REMONTÉES QUI EMBARQUENT NON-STOP. DES PISTES PARFAITEMENT DAMÉES. ET UN PERSONNEL QUI VEILLE… TOUT SEMBLE SI SIMPLE QUE C’EST À PEINE SI LE VACANCIER SE DOUTE QUE, DERRIÈRE CE “LONG FLEUVE TRANQUILLE”, IL Y A UNE FORMIDABLE ORGANISATION SANS LAQUELLE LA MONTAGNE DEVIENDRAIT UN TERRAIN HOSTILE, INACCESSIBLE AU FLOT DE SKIEURS QUI PRATIQUENT AUJOURD’HUI LEUR SPORT DANS UN CONFORT EXCEPTIONNEL. Que se passe-t-il en coulisses ? Nous avons interrogé des responsables en poste à Méribel. Chargés de la logistique et du marketing, ils nous ont confirmé que pour faire tourner cette station qui pèse lourd dans le dispositif des 3 Vallées, il s’agit d’y mettre les moyens. Moyens humains, moyens créatifs. En trouvant toujours la juste mesure entre progrès, fiabilité et rentabilité. Pour le bon fonctionnement de son domaine, Méribel emploie pendant la saison hivernale (du 5 décembre à fin avril) 450 personnes. Les unes s’occupent des 50 remontées mécaniques (sur un total de 200 dans les 3 Vallées). Les autres oeuvrent à l’entretien des pistes. Cela va du ballet des ratracks à la gestion des canons à neige (présents sur 40% du territoire), avec un accent mis sur la sécuri-sation via la pose de jalons, le déclenchement préventif d’avalanches et une présence constante de pisteurs pendant la journée, puisqu’il est clair qu’avec l’afflux de skieurs et une météo qui vire parfois très vite, les conditions d’enneigement sont toujours fluctuantes.

Mais bien avant les premiers flocons, une bonne partie du personnel s’est déjà mise au travail. C’est en été qu’on prépare le domaine. Il faut réengazonner les pentes, car la neige a besoin d’herbe en sous-couche pour mieux adhérer. On nivelle aussi les secteurs caillouteux pour éviter que la pierraille ne remonte trop vite à la surface une fois l’hiver venu. Avant la fin de l’automne, toutes les remontées sont entretenues et validées par des organismes officiels de contrôle. Ceux-ci agissent en amont, puisqu’avec l’arrivée des skieurs, il n’est plus temps de se lancer dans de grands programmes de maintenance. On se limite alors à des tests de routine effectués tôt le matin. Il faut que télésièges, bulles, bennes et perches n’aient aucun problème pendant ces 20 “semaines blanches” : une endurance à laquelle s’engagent les fabricants avec un taux de satisfaction supérieur à 95%. A côté de ces aspects techniques, il y a la vie de la station. Ce qui fait sa personnalité et son attractivité. Objectif numéro un : rencontrer l’attente des clients et proposer de l’inédit. Ainsi, avec son nouveau forfait 3 heures, Méribel s’adresse

aujourd’hui à une catégorie de skieurs en nette augmentation : des vacanciers qui ne mettent plus la glisse au centre de leur séjour, mais qui, pour autant, ne souhaitent pas s’en passer. Pour eux, l’offre ‘3 heures’ est une opportunité. Encore faut-il la faire connaître… C’est là qu’interviennent les départements Promotion et Communication, essentiels au succès de l’initiative. Quant à l’événementiel, il doit balayer “large et profond”, faire dans la diversité et répondre aux courants du moment. Le début de cette saison hivernale à Méribel en était une belle illustration avec, coup sur coup, une animation autour du Téléthon, une compétition de freestyle et un tournoi.. de backgammon. Oui, il en faut pour tous les goûts ! La direction de la station doit être à l’affût des dernières tendances, mais savoir aussi surfer sur les grands classiques auxquels le vacancier est attaché : des traditions ancrées dans sa culture neige. De quoi le fidéliser et rendre cette semaine à la montagne, sinon indispensable, en tout cas… complètement incontournable !

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2010

Salomon CHarm 7

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Beaucoup de recherches et tout autant de technologie pour mettre au point cette chaussure grand confort parfaitement adaptée au pied féminin. La coque est plus large et plus haute. Le chausson Warmfit se compose de laine. L’avant bénéficie de l’isolation ThinsulateTM. Et la partie haute est doublée de fourrure synthétique.

180 €

Salomon viBrant Veste et pantalon de la même famille, tous deux en Softshell Insulated avec ventilation doublée mesh. Parmi les fonctionnalités : la capuche Zip amovible, l’essuie-masque, la jupe pare-neige et la poche pour le forfait. La veste intègre le système Recco de sauvetageavalanche.

330 €

249 €

329 €

Salomon H originS CryStal + Jl9 B8 Le compagnon idéal pour aborder toutes les pentes. Tolérant, il pardonne les petites fautes typiques en fin de journée, quand les jambes ne sont plus à 100%. Proposées en option, les fixations LZ9 sont montées très en avant pour s’adapter au mieux à la posture féminine.

Salomon iDol 8 CS Une des chaussures les plus performantes de la gamme. Elle garantit une précision maximale aux 359 € skieuses expertes. La technologie Custom Shell (flancs en kaprolene, à chauffer pour un moulage parfait) permet une adaptation optimale à toutes les formes de pieds. Chausson avec mousse thermoformable sur la cheville et la languette. Facile en enfiler.

Salomon propeller Cp mitten Une moufle polyvalente en Softshell ClimaPro pour les skieuses exigeantes. Ultra-respirante et parfaitement imperméable, elle est dotée de l’isolation Thermolite.

Salomon originS opal + Z10 ti B8 Un tout nouveau haut de gamme muni de renforts en titane. Dynamique, puissant et accrocheur, l’Origins Opal est aussi fin qu’il est réactif. Très présent en sortie de courbe et sur terrain difficile, il demande un certain savoir-faire quand on veut le pousser dans ses retranchements, mais il ne se montre jamais piégeux. De plus, il offre une belle marge de progression. Avec lui, on a vraiment le sentiment de pouvoir aller très loin !

600 €

60 €

169 € Salomon Divine CuStom air

Casque monocoque très trendy avec “effet cuir” et protège-oreilles en fourrure synthétique. Nouveau système de ventilation active. Doublure lavable et amovible. Satisfait aux tests d’impact les plus sévères.

women’S Shop DynaStar exCluSive aCtive Bonne accroche, beau look et caractère conciliant. Avec lui, on a constamment la sensation de progresser. La conduite est facilitée par une forme spécifique qui vous entraîne en douceur dans les virages. Proposés en option, les bâtons coordonnés sont fins (14 mm) et munis d’une poignée bi-matière pour un grip parfait.

45 € 399 €

roSSignol attraxion eCHo Il a du style, des performances intéressantes mais, surtout, il est eco-friendly ! Avec notamment 25% de matières recyclées, 50% d’encres en moins et 20% de fibres naturelles. Bravo pour ce bel effort venant d’un fabricant pionnier dans la démarche environnementale.

679,95 €

lange exCluSive Adapté à la morphologie féminine (car plus étroit et moins haut), il est équipé de verres sphériques et pourvu d’un strap tissé orné de broderies métalliques. Car oui, avec ce masque, l’élégance est de mise ! Et plus encore si vous l’accompagnez d’un casque très fashion issu de la même série, pourvu d’oreillettes amovibles et de 2 ventilations frontales réglables.

149 €

89 €

FalKe SK 5 Chaussettes de ski ultra fines portées par l’équipe autrichienne. Parfaitement adaptées aux exigences de la haute compétition, elles sont matelassées au niveau du tibia et de la cheville. En polyamide, polypropylène et soie. Pas de coutures au niveau du coup de pied et pas de risque de plissure.

34 €

230 €

tHe nortH FaCe KiZamm Les rideuses vont adorer cette veste intégralement thermosoudée. Très fonctionnelle, elle comprend une jupe pare-neige et un système pant-a-lock pour un réglage parfait avec le pantalon coordonné. Le cordon de la capuche peut se régler d’une seule main. Les aérations pit-zip améliorent la circulation d’air et évitent tout risque de condensation intérieure.

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women’S Shop

peaK perFormanCe BlaCK ligHt 3l Veste et pantalons coordonnés. Nouveau tissu Gore-Tex Proshell 3L respirant et résistant à l’abrasion. Solidité exceptionnelle. Excellente protection dans les conditions les plus extrêmes avec élimination instantanée de la condensation intérieure. Les zips et les coutures sont 100% étanches. La capuche est conçue pour le port du casque. Existe aussi pour homme.

peaK perFormanCe BlaCK ligHt Down JaCKet La vraie doudoune d’expédition. Légère et ultra compressive, elle se range dans une housse de la taille d’une enveloppe A4 ! Son revêtement combine le duvet d’oie et le tissu Pertex Microlight. Sans conteste, l’un des meilleurs rapports poids-durabilité-respirabilité du marché. Existe aussi pour homme et dans d’autres coloris.

400 €

469,95 €

Dare 2b SHe-Devil SoFtSHell JaCKet Veste cintrée “double chaud”. Imperméabilité renforcée. Tissu résistant au vent. Col haut. Capuche technique avec dispositif de réglage.

399,95 €

Product code DWL006

100 € 60 €

150 €

Dare 2b CaSCara SKi pant En Ared polyamide, un tissu imperméable et respirant. Poches de côté avec fermeture éclair. Taille réglable. Product code DWW009

Dare 2b alto SKi JaCKet Tissu imperméable AredV02 10000 avec zones stretch placées stratégiquement. Apprêt déperlant contre l’eau et les taches. Capuche amovible. Product code DWP009

www.rossignol.com www.salomon.com www.dynastar.com www.langeskiboots.com www.falke.com www.peakperformance.com www.thenorthface.com www.dare2b.co

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2010

460 €

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Salomon wilDFire

270 €

Pantalon agréable et solide, de coupe traditionnelle. Garanti 100% étanche, il est en matériau Softshell Insulated. Doublure mesh, système d’ajustement à la taille, zips imperméables et ventilation extérieure.

Salomon impaCt 9 CS

350 €

Elle intègre la révolution « Custom Shell » avec ses flancs en kaprolene. Après avoir été chauffé, ce matériau, en une vingtaine de minutes, va se mouler à la forme du pied et épouser parfaitement les métatarses. C’est tout bénéfice pour le confort et la précision. Les skieurs exigeants apprécieront.

Salomon x-wing Créée pour les skieurs les plus exigeants, cette veste ClimaPROTM introduit les toutes dernières technologies comme la capuche Motion Rail (qui suit le mouvement de la tête) et le signal de localisation Recco en cas d’avalanche. Autres fonctionnalités de la X-Wing : un support téléphone avec système de numérotation ; une jupe pare-neige rattachable au pantalon par pressions ; des poignets Lycra avec passant-pouce ; et une poche en mesh pour ranger le masque.

699 €

Salomon x-wing tornaDo ti + Z12 B80 Musclé, vif, maniable et très accrocheur, ce All-Mountain hautes performances est l’arme absolue des experts qui préfèrent la piste. Petites courbes, grands virages, en dérapé ou en glisse, il est d’une stabilité phénoménale. Ce qui le rend complètement jouissif !

599 €

Salomon equipe 24 HourS + Z12 B7 Il nous vient de la compétition : un top ski capable d’évoluer au plus haut niveau avec une endurance exceptionnelle. S’il adore les longues courbes rapides, il est aussi d’une efficacité à toute épreuve sur les pistes accidentées. Et même si elles ne sont pas son terrain de prédilection, les bosses ne lui font pas peur. Très vif et très équilibré, l’Equipe 24H est une arme absolue pour ceux qui attaquent non-stop… et très longtemps !

Salomon aero 15

60 €

Stable, ergonomique, ce sac reste bien en place et s’adapte à la forme de votre dos. Relativement plat, il s’avère très pratique dans les remontées mécaniques.

Salomon taCtile Cp m Laissez-vous séduire par le style innovant et les poches astucieuses de ce nouveau gant Softshell. Il offre une excellente imperméabilité et une haute protection contre le froid.

70 €

140 €

Salomon impaCt CuStom air Raffiné avec son “effet cuir” et un système de ventilation réglable pour un fit parfait. Protège-oreilles en fourrure synthétique. Doublure amovible et lavable.

men’S Shop DynaStar legenD Big Dump Un produit ultra spécifique pour les surdoués du hors-piste et les amoureux de la profonde… vraiment profonde. La spatule type rocker (300 mm !) permet une absorption maximale du terrain tout en flottant littéralement sur la neige. Aurélien Ducroz, Champion du Monde de Freeride, a participé à la mise au point du Legend. C’est tout dire ! A « piloter » de préférence avec les bâtons coordonnés.

39 € 999 €

roSSignol experienCe Elle est “Rider Durable” ! Comprenez que chacun des composants de cette planche a été choisi pour minimiser l’impact sur le milieu. Il n’y a, par exemple, aucun plastique et la semelle est en polyéthylène recyclé. Avec, en prime, quelques innovations techniques, comme les carres ondulées.

519 €

Dare 2b punCHline SKi JaCKet Egalement en tissu Ared Polyamide. Fermeture éclair de ventilation sous les bras. Deux poches basses zippées et 2 poches-poitrine avec zips techniques imperméables. Product code DMP015

130 €

www.rossignol.com www.salomon.com www.dynastar.com www.falke.com www.peakperformance.com www.langeskiboots.com www.dare2b.com

60 €

Dare 2b SuBDiviDe SKi pant

100 €

Bonne étanchéité. Bretelles amovibles et réglables. Doublure en polyamide avec des zones chaudes. Ceinture ajustable. Deux poches latérales zippées. Chevilles renforcées. Product code DMW013

Dare 2b interviSion SKi JaCKet En tissu Ared Polyamide, imperméable et respirant. Capuche amovible et réglable. Poche intérieur MP3 et logement pour forfait zippé dans la manche. Product code DMP013

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119 €

499 €

DynaStar pro riDer 30 Ergonomique, résistant et confortable, ce sac d’une contenance de 30 L a été étudié pour répondre aux besoins des freerideurs, la sécurité en prime ! En option, un dispositif de portage extrêmement pratique.

lange Super BanSHee 4500 €

Issue de la compétition, elle dispose d’un coussin-gel qui amortit le contact entre le tibia et la languette : très utile dans les réceptions de sauts… et très agréable dans une utilisation « normale » ! Possède aussi sa semelle anti-dérapante Vibram, un chausson cuir & polaire et un système Recco considéré comme la référence pour localiser les victimes d’avalanche.

lange Free 8000 Modèle freeride muni d’une double calotte pour une meilleure circulation de l’air entre les 2 couches (ce qui garantit une température constante). Côté protection, les oreillettes sont rigides mais restent amovibles, tout comme la visière et la mentonnière. L’intérieur est facile à laver.

anonimo moDel 2002 Les descendeurs autrichiens le porte au poignet. L’artisan florentin Anonimo leur a dessiné ce chronographe sobre et puissant, totalement assemblé à la main. Prestige oblige, il a été produit en édition limitée.

149 €

men’S Shop

peaK perFormanCe Heli alpine Récompensé d’un GQ Award au dernier ISPO (le salon international des sports à Munich), cet ensemble haut de gamme se veut irréprochable. Véritable armure souple aux lignes simples et pures, le Heli Alpine vise l’étanchéité totale. Des patches, placés là où le corps transpire le plus, permettent d’éliminer complètement la condensation. De même, ils stockent la chaleur pour la restituer quand l’organisme se refroidit. Les genoux et les coudes sont préformés. La capuche réglable a été étudiée pour le port du casque. Avec système Recco de repérage en cas d’avalanche. Existe aussi pour femme.

659,95 €

FalKe SKiing atHletiC Sous-vêtements techniques à longues manches en polyamide de la dernière génération. Transport optimal de l’humidité, zones d’évacuation de la transpiration, sans coutures, bandes de silicones dans le bas du shirt pour un maintien parfait. Matière élastique favorisant un support musculaire. Idéal pour le ski.

90 €

399,95 €

peaK perFormanCe Heli Down primaloFt

499,95 €

Doublée d’un duvet d’oie, c’est une authentique barrière anti-froid. Très légère et ultra compressive, cette doudoune se range dans une housse de tout petit format. Donc, pratique à transporter dans un sac à dos comme vêtement de réserve au cas où les conditions météo deviendraient difficiles. Le capuchon est attenant, montant et très enveloppant. Existe aussi pour femme et dans d’autres coloris.

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show devant !

The North Face Ski Challenge

X GAMES, FREERIDE WORLD TOUR… LES JEUNES SKIEURS ONT DES RÊVES PLEIN LA TÊTE. POUR LES AIDER À LES CONCRÉTISER, JEAN-PIERRE BARALO A DÉCIDÉ D’ORGANISER LE PREMIER CONTEST QUI LEUR EST ENTIÈREMENT DÉDIÉ, AUJOURD’HUI APPELÉ “THE NORTH FACE SKI CHALLENGE”. ZOOM SUR UNE BELLE INITIATIVE. L’histoire du North Face Ski Challenge, c’est avant tout celle de son organisateur, le Français Jean-Pierre Baralo. Après avoir été successivement diplômé en photographie, en langues (il en parle six) puis en

ment vers le marketing et la com. Ce qu’on lui demande ? Lancer des campagnes de pub, gérer les budgets, s’occuper du sponsoring. Mais “Jipé” a d’autres envies… et de la suite dans les idées. En 1996, alors

L’objectif ? Trouver le rider le plus complet par catégorie d’âge. communication, il fait un passage comme technicien chez Sidas, le spécialiste du chausson injecté. Au début des années 90, il rejoint Salomon où il s’oriente rapide-

que le freeski n’a pas encore la cote en Europe, il monte un team en sous-marin, se risquant à transférer 150.000 francs français (un peu moins de 25.000 €)

fighting spirit d’un autre budget. Son audace et son flair seront récompensés dès 1998 avec le titre en skicross de Denis Rey lors des déjà très convoités X-Games. Dès lors, Jean-Pierre Baralo décide de se séparer de son costume de grand communicateur chez Salomon pour devenir team manager en freelance. Véritable nounou pour ses riders, il décroche sept nouvelles médailles aux X Games ! Bravo, mais déjà l’homme se fixe un nouvel objectif : créer un véritable tremplin pour les jeunes freeskieurs. DÉTECTION ET FORMATION Ce que “Jipé” a remarqué, c’est que les jeunes sont de plus en plus nombreux à s’adonner au freeski, mais il leur est très difficile de percer sans sponsor (et sans conseil !). Non, le talent ne suffit pas toujours… Dès lors, il veut offrir à cette nouvelle génération un cadre idéal pour s’exprimer. C’est ainsi qu’il lance en 2004 le premier contest européen uniquement réservé aux 12-18 ans. Connue depuis 2006 sous l’appellation “The North Face Ski Challenge”, la compétition se fonde sur un principe simple. Des qualifications sont organisées dans plusieurs pays, suivies d’une grande finale à Val Thorens, l’objec-

tif étant de trouver le rider le plus complet par catégorie d’âge. Les concurrents (et concurrentes, bien sûr) sont évalués par des juges de renom comme Aurélien Ducroz ou Thomas Diet. Ils sont classés d’après leurs aptitudes en freeride et en freestyle, mais aussi depuis 2008 en fonction de leur gestion de la sécurité en haute montagne, avec un accent particulier sur la prévention d’avalanches. Car pour Jean-Pierre Baralo, il est évident que “trop de jeunes qui déchirent dans les parks, ne savent même pas, quand ils s’aventurent hors-piste, planter le bâton, lire une pente et utiliser l’Arva ou le Recco”. Vous l’aurez compris : détecter des éléments doués n’est plus le seul but de

cette sélection, l’idée est aussi de réellement former les participants en leur donnant une ‘culture-montagne’. Mais, au fait, que gagne-t-on ? Cette année, le grand vainqueur se verra attribuer un contrat d’une durée de deux ans avec The North Face et Atomic, ainsi qu’un budget déplacements. Outre le matériel, les lauréats de chaque catégorie seront également invités à rester trois jours à Val Thorens pour réaliser leur propre segment vidéo. A VOUS DE JOUER ! Cela fait donc plusieurs années que le North Face Ski Challenge permet à de nombreux riders de se révéler. C’est le cas

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du Finlandais AJ Kemppainen qui a enlevé l’hiver dernier l'US Open en half pipe. Ou du Suédois Tom-Oliver Hedvall qui, lui, s'est orienté vers le freestyle backcountry (sauts en hors-piste). En notant que Tom-Oliver est l’une des têtes d’affiche de “Free Radicals”, un film très attendus des freeskieurs. Bref, le North

Trop de jeunes qui déchirent dans les parks ne savent même pas, quand ils s’aventurent hors-piste, planter le bâton, lire une pente ou utiliser l’Arva. (Jean-Pierre Baralo) Face Ski Challenge a le chic pour cibler les futurs stars. Mais soyez sans complexes, car même les p’tits Belges ont leur chance. On pense à Dries Lemmens : âgé de 18 ans et originaire du Limbourg, il s’est classé parmi les meilleurs riders en 2009 pour sa deuxième participation. Dries nous prouve qu’on peut croire en sa bonne étoile même en venant d’un plat pays comme le nôtre… Alors, si vous aussi vous avez la niaque, rendez-vous aux sélections du North Face Ski Challenge. Pour les Belges, la plus proche aura lieu en Allemagne les 23 et 24 janvier, deux mois avant la finale de Val Thorens. Notez que désormais le contest est ouvert aux 12-20 ans. Et si vous avez moins de 12 ans… essayez de convaincre le staff : l’an passé, il y avait parmi les inscrits un kid de … 9 ans ! Infos et inscription www.thenorthface.com/skichallenge

fighting spirit

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destinations neige

Coup de Coeur Coup de zoom

La glisse se décline sur toutes les notes de la gamme. La clientèle vacancière semble enfin prête à s’ouvrir à d’autres horizons, d’autres rythmes, d’autres ambiances. C’est ainsi que le ski de fond, jadis jugé ringard et fatigant, est soudain devenu très mode, très zen, proche de la nature et particulièrement gratifiant pour le corps et l’esprit… Ce qu’il a d’ailleurs toujours été ! Mais la société change, le monde change, nos aspirations et nos opinions aussi. Des régions, des stations et quelques voyagistes créatifs ont eu la bonne idée d’embrayer pour adapter leur offre à cette philosophie qui fleure bon le bien-être, la nature et l’éclectisme.

Les Contamines-Montjoie

Méribel

Le Beaufortain

La Haute Maurienne Vanoise

Les Montagnes du Jura

Pierre & Vacances

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Contamines-montjoie Tous les talents !

UNE VUE IMPRENABLE SUR LE MONT BLANC. UNE AMBIANCE COSY PLEINE DE CHARME, MAIS AVEC TOUTES LES FACILITÉS D’UNE STATION MODERNE. ET PARDESSUS TOUT, UNE QUALITÉ DE VIE REMARQUABLE, ENTRE CULTURE ET GASTRONOMIE, REMISE EN FORME, PATRIMOINE NATUREL, ET, BIEN SÛR, LA GLISSE À TRAVERS TOUT CE QUE LA NEIGE NOUS APPORTE COMME DISCIPLINES NOUVELLES… LES CONTAMINES-MONTJOIE ? OUI, C’EST L’ÉQUILIBRE PARFAIT ! l’aiment, ils le respectent, et ils vous en font partager l’authenticité.

Quand vous apprendrez qu’ici, les premières constructions datent du 18e siècle, vous comprendrez mieux l’attachement des habitants pour leurs racines. Ce village, ils 44

DES CHAMPIONS EN VOICI EN VOILÀ Aux Contamines, pas de démesure, mais une formidable capacité à optimiser toutes les potentialités du domaine. On est loin du ski de masse, des grands ensembles impersonnels. Et ça marche ! L’endroit est une pépinière de talents emmenée par Marie Marchand-Arvier, vice-Championne du Monde de Super G. Dans son sillage, Nicolas Martin, espoir français du combiné nordique,

et Coline Mattel, pionnière (à 14 ans !) du saut à ski féminin. Sans oublier Antoine Bouvier, brillant compétiteur en télémark… Preuve, s’il en est, qu’aux ContaminesMontjoie, tous les styles se côtoient dans une belle dynamique de groupe. ENNEIGEMENT AU TOP Ski panoramique au sommet, ski en forêt dans la partie basse : le domaine alpin, entre 2.500 et 1.164 m d’altitude, compte 120 km de pistes desservies par 24 remontées mécaniques. Atout majeur ? Des

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Info : 0033 4 50 47 01 58 www.lescontamines.com info@lescontamines.com

hauteurs de neige au-dessus de la moyenne grâce à un couloir météorologique favorable. Autant dire qu’à l’Aiguille Croche, point culminant de la station, les fanas de poudreuse trouvent largement de quoi s’exprimer ! Idem pour les inconditionnels de freestyle qui s’en donnent à cœur joie dans deux “X-Zones”.

Ici, pas de démesure, mais une formidable capacité à optimiser toutes les potentialités du domaine. LA NORDIQUE ATTITUDE Ambiance plus zen dans le secteur de Notre-Dame-de-la-Gorge. Dédié au ski de fond, il intègre un espace d’initiation et – fait suffisamment rare pour être noté – son tracé de 23,5 km est praticable en nocturne un jour par semaine. Non loin, vous découvrirez le tremplin du Nivorin et des infrastructures de biathlon dans l’un des rares stades permanents de France.

SO BIOTIFUL… Alors, pensez-vous qu’elles soient éclectiques, les Contamines-Montjoie ? Assurément ! Et, de surcroît, très attentives à l’environnement via la préservation du milieu et la valorisation d’une réserve naturelle de 5.500 ha : la plus haute de France et la seule à disposer d’un étage glaciaire. Puis, il y a la conservation de chalets centenaires et d’églises baroques ancrées dans l’histoire savoyarde… Bref, rien que des valeurs fortes que vous ponctuerez de plaisirs raffinés : balades en calèche, repas étoilés (la station compte quelques très grandes tables), escapades à chiens de traîneaux, visites d’artisans… Tout cela, aux Contamines-Montjoie, l’épicentre d’une montagne vraie. 45

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, meribel,

la chaleureuse

CHOISIE IL Y A PLUS DE 70 ANS DANS L’IMMENSITÉ ALPINE QUASIMENT VIERGE, MÉRIBEL-LES ALLUES, C’EST LA MONTAGNE DANS CE QU’ELLE A DE PLUS NOBLE. UN SITE QUI, AUJOURD’HUI ENCORE, SURPREND, ÉMERVEILLE ET SÉDUIT.

Avec ses élégants chalets de pierre et de bois, Méribel incarne un art de vivre. Cet éden fédère les sportifs les plus exigeants comme les plus contemplatifs, les hédonistes, les gourmands, les passionnés, les jeunes, les habitants et les vacanciers. LA 1ÈRE GLISSE… ET TOUTES LES AUTRES Située géographiquement au cœur des 3 Vallées, Méribel propose, sur son seul territoire, plus de 150 km de pistes balisées. Cela va de la plus technique (la fameuse “Mauduit” !) à la plus ludique. Avec, pour les accrocs du freestyle, un moon park, et pour les enfants, un domaine labellisé “Magnestick” (ce dispositif qui aimante littéralement nos chers petits au

télésiège pour un maximum de sécurité). A pointer aussi, pour 32 € seulement, le nouveau forfait 3 heures/jour. Pratique ! Puis, il y a des stages très ciblés, notamment de freeride pour les 14-18 ans avec des guides de haute montagne. Sans oublier cette initiative formidable baptisée “1ère Glisse”*. Elle résulte d’un constat :

50% des adultes qui découvrent le ski tardivement renoncent très vite. Après quelques heures, les voilà découragés !

à désirer ? A Méribel, l’accueil fait partie d’un tout. Il y a le décor, le confort, le plaisir de glisser sur des pistes parfaitement entretenues. Mais il y a aussi – et c’est même une priorité – la nature à préserver. Ici, on se préoccupe depuis bien longtemps de l’écosystème. Cette politique vient d’être récompensée par le “Marianne d’Or 2009” du Grenelle de l’Environnement. C’est tout bénéfice pour une municipalité qui place la barre très

Il y a le décor, le confort, le plaisir de glisser sur des pistes parfaitement entretenues. Mais il y a aussi, et c’est même une priorité , la nature à préserver. Afin d’aider les débutants à passer ce cap, Méribel met en place un dispositif qui comprend, le premier jour : la gratuité sur le forfait mini domaine et sur le matériel de location, plus l’aide d’un moniteur ESF. De quoi motiver et démarrer plus facilement. NE JAMAIS LÉSINER SUR LA QUALITÉ A quoi bon redoubler d’attention pour ses hôtes si le cadre laisse

haut en terme d’aménagements et ne lésine jamais sur la qualité de ses prestations . Cette démarche va non seulement

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dans le sens d’une préservation du milieu, mais elle contribue également à valoriser une hôtellerie étoilée, une gastronomie inventive et des espaces Spa & Wellness tout en sérénité. Enfin, il y a l’agenda des manifestations qui participent à la dynamique des lieux. Ainsi, les 8 et 9 février, Coupe d’Europe de Ski Alpin Homme. Du 13 au 19 mars, concerts en plein air. Le 5 avril, organisation du 3 Vallées

X-Wing Rally… Mais il y a encore bien d’autres dates à booker. Surfez dès maintenant sur www.meribel.net et créez votre espace 100% personnalisable : My Meribel. Rien de tel pour renforcer les liens et partager avec d’autres internautes votre attachement à cette station coup de cœur.

Office de Tourisme renseignements 33 (0) 4 79 08 60 01 réservations 33 (0) 4 79 00 59 61 contact info@meribel.net

(*) valable hors vacances scolaires

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le beaufortain

Majesté et dimension humaine

“DERNIÈRE VALLÉE HEUREUSE DES ALPES” SELON L’ÉCRIVAIN-ALPINISTE ROGER FRISONROCHE, LE BEAUFORTAIN CONCILIE RESPECT DES TRADITIONS ET MODERNITÉ. CE PETIT JOYAU, APPELÉ PAR CERTAINS “PETIT TYROL FRANÇAIS” SE SITUE AU CŒUR DE LA SAVOIE, ENTRE TARENTAISE ET MONT-BLANC. IL SÉDUIT PAR LA MAJESTÉ DE SES PAYSAGES ET SA DIMENSION HUMAINE QUI EN FONT UNE “MONTAGNE DES HOMMES”. TERRE DE TOURISME ET D’AGRICULTURE, LE BEAUFORTAIN A SU SAUVEGARDER SON PATRIMOINE ET PRÉSERVER SON ENVIRONNEMENT. C’EST AUSSI LE PAYS DU FAMEUX FROMAGE DE BEAUFORT, SOUVENT APPELÉ LE “PRINCE DES GRUYÈRES”, LARGEMENT RECONNU POUR SES QUALITÉS GUSTATIVES. troisième domaine skiable (Val Joly - Les Contamines), accessible par le village d’Hauteluce, complète cette offre variée. Le massif du Beaufortain propose donc plus de 350 km de pistes de ski alpin répartis sur trois domaines skiables, et 170 km de pistes de ski de fond (notamment sur le site olympique des Saisies). UNE NEIGE PLUS ABONDANTE En hiver, une particularité climatique, identifiée par Météo France, en fait le massif français le plus enneigé des montagnes de même altitude. Plus ensoleillées aussi du fait de la présence de larges vallées glaciaires, les deux stations du Beaufortain, Les Saisies/Espace Diamant et Arêches-Beaufort, vous accueillent chaleureusement dans leurs villages et leurs chalets traditionnels. Un 48

LES 2 STATIONS-VILLAGES DU MASSIF DU BEAUFORTAIN • Arêches-Beaufort (1.080 à 2.300m) offre tous les charmes d’un ski “au village” : des pistes qui serpentent au milieu de forêts et passent le long des chalets d’altitude ; des espaces skiables non damés pour le bonheur des amateurs de poudreuse ; de nombreux hameaux à découvrir en ski de fond. Donc, un ski famille, un ski technique, un ski en liberté.

• Les Saisies / Espace Diamant (1.650 à 2.070m), station de renommée olympique, est située sur un col à 1.650m d’altitude avec un ensoleillement sans nul autre pareil et une vue particulièrement dégagée à 360° sur les autres massifs (notamment sur le massif du Mont-Blanc). Le domaine des Saisies combine avec harmonie le ski alpin, le ski nordique et les balades piétons, dans une approche variée et familiale. UN COEUR “SAUVAGE” Le Beaufortain offre modernité et confort. Pourtant, son cœur reste sauvage : de grands espaces vierges, immaculés et accueillants avec leurs vallées, leurs chalets d’alpage disséminés à flanc de montagne, leurs lacs, leurs larges forêts d’épicéas. Les pentes du massif constituent un terrain de découverte exceptionnel pour les skieurs et

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En hiver, une particularité climatique, identifiée par Météo France, en fait le massif français le plus enneigé des montagnes de même altitude.

snowboarders de tous niveaux en quête de dépaysement, avec toujours en toile de fond l’une des plus saisissantes vue sur le Mont Blanc. Le Beaufortain se révèle être aussi un merveilleux secteur d’exploration pour tous les amoureux de montagne et de liberté. En randonnée à ski ou en raquettes, l’émotion et le plaisir sont à la portée de tous.

Accompagnés d’un guide, même les novices pourront s’offrir une expérience vraie dans un massif authentique. Côté hébergement, que vous soyez en famille, en couple ou entre amis ; que vous soyez cocooning, tradition, ou modernité ; que vous soyez hôtels, chambres d’hôtes ou résidences, vous trouverez votre nid douillet en Beaufortain. www.lebeaufortain.com Arêches-Beaufort - Office de Tourisme : tél. +33 (0)4 79 38 15 33 www.areches-beaufort.com Les Saisies - Office de Tourisme : tél. +33 (0)4 79 38 90 30 www.lessaisies.com

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haute maurienne vanoise La montagne du ressenti

CE N’EST PAS UN SIMPLE PAYS DE NEIGE, C’EST UN KALÉIDOSCOPE : LA HAUTE MAURIENNE VANOISE FUSIONNE TOUTES LES CULTURES DE LA GLISSE. DANS CE TERRITOIRE TRÈS AUTHENTIQUE , TRÈS PRÉSERVÉ AUSSI, SKI ALPIN ET SKI DE FOND COHABITENT DANS UNE TOTALE HARMONIE, COMME NULLE PART AILLEURS EN FRANCE. OÙ QUE VOUS SOYEZ, VOUS POURREZ PASSER DE L’UN À L’AUTRE EN BÉNÉFICIANT DES MEILLEURS ÉQUIPEMENTS : UNE PARTICULARITÉ QUI EN APPELLE BIEN D’AUTRES, CAR ICI L’HIVER SE VIT AUTREMENT, PLUS PRÈS DES GENS, DANS UN ENVIRONNEMENT SOMPTUEUX, AMÉNAGÉ AVEC DOIGTÉ POUR VOUS PERMETTRE DE PARTAGER DES EXPÉRIENCES INOUBLIABLES. TROIS SITES, TROIS STYLES Bénéficiant d’une exposition nord-ouest idéale, la Haute Maurienne Vanoise peut s’enorgueillir d’être très largement enneigée de décembre à mai. Sur quelque 150 km de pistes tracées entre 1.200 et 3.000 m d’altitude, le ski alpin se décline dans la diversité. A Val Cenis Vanoise, le relief évolutif satisfait tous les niveaux et toutes les ambitions. A Bonneval sur Arc, classé parmi les “plus beaux villages de France”, la randonnée à ski est un véritable must (il est vrai que l’environnement s’y prête à merveille !).

Quant à Bessans, c’est le site rêvé pour les enfants et les débutants, avec un atout non négligeable : le forfait/semaine Adulte Ski

Nordique donne accès au domaine alpin… preuve qu’en Haute Maurienne Vanoise, le mélange des genres n’est pas une vue de

Un environnement somptueux, aménagé avec doigté pour vous permettre de partager des expériences inoubliables. l’esprit. FONDEUR D’UN JOUR, FONDEUR TOUJOURS Il aura fallu du temps pour l’imposer aux vacanciers, mais aujourd’hui, toutes les générations plébiscitent le ski de fond. Développant l’endurance, favorisant une

destinations neige de glace, art subtil de la grimpe qui vous sera enseigné dans des conditions de sécurité optimales. En n’omettant pas de mentionner que, dans la majorité de ces programmes, la Haute Maurienne Vanoise s’est organisée pour pouvoir encadrer les moins valides. C’est une des spécificités – une de plus – de cette région qui respecte ses hôtes autant qu’elle respecte son écosystème, et notamment son Parc National, autre richesse qui justifie, ô combien, un séjour en Haute Maurienne Vanoise ! relation “intime” avec la nature, c’est une discipline de bien-être et d’intériorité. Quel que soit votre rythme, que vous soyez promeneur ou sportif de pointe, la Haute Maurienne Vanoise saura vous séduire avec sa vallée nordique et ses 170 km d’itinéraires balisés. Pensez aussi au forfait “Energies Douces” qui combine raquette et ski de fond sous la conduite d’un moniteur formé à ces glisses alternatives avec du streching, du Tai-chi ou encore le QI Gong et même la réflexologie plantaire. Et surtout, ne manquez pas l’initiation au

biathlon nordique avec tir à la carabine dans le stade de Bessans, le seul en France qui soit homologué pour les épreuves de Coupe du Monde de la spécialité. DES DÉCOUVERTES, ENCORE ET TOUJOURS Ne vous arrêtez pas en si bon chemin : jamais à court d’idées, la Haute Maurienne Vanoise vous a concocté un cocktail d’activités unique. Exemple ? Se mettre dans la peau d’un musher. Approcher les chiens. Les accompagner dans une longue balade sauvage. Avec, en apothéose, “LE” rendez-vous de la saison hivernale : cette Grande Odyssée qui, du 16 ou 20 janvier, va une fois encore accueillir en Haute Maurienne Vanoise 25 attelages pour une des courses les plus difficiles au monde. Puis il y a la cascade

INFO : 0033 4 79 05 91 57 www.hautemaurienne.com info@hautemaurienne.com

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inspiration, respiration ! Montagnes du Jura

SUR LA TRACE FRAÎCHE D’UN RENARD, À LA RENCONTRE D’UNE SAPINIÈRE POUDRÉE, OU CHEMINANT DANS DES CONTREFORTS TOUT EN DOUCEUR, VOS PAS VOUS MÈNENT À TRAVERS UNE NATURE INCROYABLEMENT PRÉSERVÉE. POURTANT, VOUS N’ÊTES QU’À 5 HEURES DE BRUXELLES EN VOITURE ET À PEINE 3 HEURES DE PARIS EN TGV. LE CONTRASTE N’EN EST QUE PLUS BEAU : ADIEU, VAINE AGITATION… ICI TOUT EST PAISIBLE, FEUTRÉ ET CHALEUREUX, À L’IMAGE DE CES SOIRÉES PASSÉES AU COIN DU FEU, UN VERRE DE VIN DU BUGEY À LA MAIN. aux Rousses et à la station des Monts Jura. N’empêche, la glisse, qu’elle soit nordique ou alpine, y prend un accent différent, une tournure plus intime et sans doute plus authentique. Puis, comme dans ce calme

du sport… et de l’Europe Communautaire grâce au forfait franco-suisse ouvrant de nouvelles pistes et d’innombrables liaisons. Ainsi, vous pourrez parcourir les 380 km de la Grande Traversée du Jura, entre 800 et

Entre combes, villages et forêts d’épicéas, un univers plus équilibré, plus humain aussi. LA NEIGE AUTREMENT Hauts plateaux, solitude et ressourcement. Le tableau ne manque pas de charme, mais il ne faut pas s’y tromper : les Montagnes du Jura ne sont pas qu’un lieu de recueillement. C’est aussi une terre de ski, avec des infrastructures modernes, un équipement de pointe, comme à Métabief,

pays – qui a vu naître Louis Pasteur et Victor Hugo – on a les idées larges, il existe bien d’autres moyens de s’imprégner du paysage : pulka, attelages de chiens ou de rennes, et même rando à dos de lama, c’est un florilège d’activités qui s’offre à vous. De quoi s’émerveiller, partager des expériences rares, en franchissant les frontières

1400 mètres d’altitude, avec les Alpes et le Léman sur la ligne d’horizon.

AMBIANCE BOHO Eco-sensibles, bohèmes et originaux, les lieux hype foisonnent dans les Montagnes du Jura. Ne manquez pas ces bonnes adresses à la déco soignée. Elles partici-

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pent à la qualité de vos vacances sans pour autant grever votre budget. Dans cette région d’artisans du bois, de diamantaires et d’horlogers oeuvrant en périphérie de Besançon, s’est développé un impressionnant savoir-faire. Grâce aux musées et aux maisons thématiques, partez à la rencontre de cette culture de l’excellence, côtoyez les origines de la tradition, les métiers du passé et leurs applications contemporaines. Qui dit excellence et savoir-faire, dit aussi gastronomie et terroir. Il ne faudra pas aller très loin pour y goûter. Exemple ? Au pied des pistes, à Lajoux, petite commune du Parc naturel régional du Haut-Jura, on fait le plein de carburant autour d’une bonne assiette. Dans ce restaurant tout de bois vêtu, la tartine est reine, gratinée au Comté, parsemée de noix, saupoudrée de sucre glace

ou nappée de confiture de gentiane... On se croirait dans un conte d’Andersen. En tout cas, rien à voir avec l’ambiance snack tellement aseptisée… C’est ça aussi, la différence jurassienne.

CONTEMPLATIVES MAIS TRÈS ACTIVES Reste à sortir son agenda pour prendre rendez-vous avec la fête. Car dans les Montagnes du Jura, oui, il y a une vie après les vacances ! Ainsi, le Snow Week-end à Giron, les 16 et 17 janvier, pour enchaîner 5 disciplines hivernales en famille. Ou encore, la Retordica, Coupe de France de Mushing, les 6 et 7 février à Cuvéry. Pas encore rassasié ? Alors, pourquoi pas un stage insolite, facile à caser dans un séjour

de courte durée ? Comme le Safari “GPS & Raquettes” à Métabief (2 jours). Ou l’Evasion Grand Nord sur le Plateau du Retord (4 jours) pour une découverte faune et flore en dormant sous tipi, entouré d’une meute de huskies… Comme autant d’approches insolites dans ces Montagnes du Jura décidément très attachantes.

INFORMATIONS : www.montagnes-du-jura.fr

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Le meilleur de la neige avec Pierre & Vacances

Confort et grand sKi dans les alpes franCaises 5 DES STATIONS DE CARACTERE

UNE NEIGE IMMACULÉE, DES KILOMÈTRES DE PISTES, DES PANORAMAS GRANDIOSES, C’EST CE QUE PROPOSE PIERRE & VACANCES DANS DES STATIONS DE RENOMMÉE INTERNATIONALE AU CŒUR DES PLUS BEAUX DOMAINES SKIABLES. CETTE ANNÉE ENCORE, PIERRE & VACANCES ASSURE LE MEILLEUR DE LA NEIGE EN OFFRANT SA GARANTIE NEIGE ET TOUJOURS PLUS DE SERVICES EN DÉVELOPPANT SON OFFRE HAUT DE GAMME 5 SOLEILS AVEC UNE SURFACE HABITABLE 30% PLUS GRANDE.

Chez Pierre & Vacances, les appartements sont prêts à vivre, à proximité des remontées mécaniques et des commerces. Les résidences sont situées dans des stations de renom et de caractère : des villages de charme comme Courchevel 1850, les Coches ou Méribel-Mottaret offrent une ambiance chaleureuse avec des commerces typiquement savoyards et des chalets authentiques faits de pierre et de bois. Les stations piétonnes comme Avoriaz 1800, Belle Plagne ou Valmorel mettent l’accent sur l’écologie avec leur concept avant-gardiste sans voiture et favorisent ainsi les balades à chiens de traîneaux ou à cheval. Les stations 100% glisse telles que l’Alpe d’Huez, Arc 1800 ou Val Thorens se situent dans des domaines d’altitude pour s’adonner aux plaisirs du ski et faire le plein de sensations fortes. Enfin, les stations famille, dont Les Menuires, Vars et Valmeiner, sont

idéales pour passer les vacances avec ses enfants et dotées d’infrastructures adaptées aux loisirs.

LES 5 SOLEILS RAYONNENT Depuis plusieurs années, Pierre & Vacances met l’accent sur sa montée en gamme via le développement d’une offre 5 Soleils fondée sur des résidences nouvelles ou entièrement rénovées. • Le confort des résidences 5 Soleils : ces hébergements sont spacieux avec une surface habitable 30% plus grande. Ils sont dotés d’équipements complémentaires de la dernière génération (casiers à ski chauffants, billard, salon, espace enfants, etc). En notant que dans les résidences 5 Soleils, les lits sont faits à l’arrivée pour profiter des vacances dès la première minute ! • Les services des résidences 5 Soleils : les appartements bénéficient tous, sur demande, d’une connexion Wi-Fi. De

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nombreux accommodements sont proposés (services boulangerie et traiteur, prêt d’un lecteurs DVD et de jeux vidéo, etc). Après les résidences ‘Le Belmont’ à Arc 1800, ‘Les Chalets du Forum’ à Courchevel 1850, ‘Les Crêts’ à Méribel, ‘Le Tikal’ à Val Thorens et ‘La Forêt’ à Flaine, Pierre & Vacances intègre la résidence ‘Aconit’ des Menuires à son offre haut de gamme 5 Soleils

ZOOM SUR L’ACONIT Entièrement rénovée, la résidence 5 Soleils des Menuires bénéficie d’un emplacement de choix, en offrant un

Avec 76% d’appartements situés à 1800 mètres et plus, Pierre & Vacances est présent sur des domaines skiables de renommée internationale au cœur des stations les plus prestigieuses. Ses résidences sont idéalement situées pour un départ “skis aux pieds”. départ “skis aux pieds” avec, à proximité, toutes les remontées mécaniques et les équipement sportifs. Les appartements ont fait l’objet d’une restructuration pour dégager plus d’espace et plus de confort. L’aspect soigné mélange les couleurs chaleureuses à l’authenticité du bois pour

offrir une jolie décoration haut de gamme. Les parties communes et la réception ont également fait peau neuve. INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS : www.pv-holidays.be 0900 00 009 (0,45€/min)

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lindsey

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& travis ILS SONT NÉS SUR LES TERRES DE L’ONCLE SAM, DANS CET IMMENSE PAYS OÙ LE SPORT EST ROI. LA GLISSE Y TIENT SON RANG, MÊME SI NEIGE ET MONTAGNES NE SONT PAS LE TERRAIN DE JEU FAVORI DU PUBLIC NORD-AMÉRICAIN. PROFITANT D’UN CONTEXTE FAVORABLE, LINDSEY ET TRAVIS ONT RÉUSSI LEUR APPRENTISSAGE DE LA GLISSE À DOMICILE, AVANT D’ENTAMER UNE CARRIÈRE INTERNATIONALE ÉBLOUISSANTE. LUI, DANS LA SPHÈRE DÉJANTÉE DU FREESTYLE. ELLE, DANS L’UNIVERS TRÈS CODIFIÉ DU SKI ALPIN. COUP DE ZOOM SUR DEUX ATHLÈTES EXCEPTIONNELS.

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Lindsey...............................GANT dE VELoUrS, PoIGNE d’ACIEr

Vous vous souvenez d’Anna Kournikova, cette jolie poupée russe qui avait émoustillé le monde du tennis ? Moyennement douée, elle n’en était pas moins devenue une top star en jouant de tous ses charmes pour appâter les sponsors. Mais côté résultats, ça ne suivait pas vraiment… A l’aube des années 2000, certains s’imaginaient que Lindsey était du même calibre : un bel outil marketing. Mais non, il ne fallait pas se méprendre sur cette Demoiselle Kildow qui allait devenir Madame Vonn après avoir croisé le chemin d’un prince charmant teutonique qu’elle épousera en septembre 2007. Originaire du Minnesota (18.10.1984), l’adolescente Lindsey a vite emménagé avec ses parents dans le Colorado, un lieu plus propice à la pratique du ski. C’est là – à Vail – qu’elle a pu progresser et se découvrir un authentique talent. Son parcours sera marqué du sceau de la précocité. A 14 ans, elle est la première Américaine à remporter le Trofeo Topolino, une compétition de référence pour jeunes skieurs. A 15 ans, elle obtient, dès sa deuxième course en Coupe d’Europe, une formidable 9e place au milieu d’adversaires bien plus âgées qu’elle. En 2000-2001, elle débute en Coupe du Monde. Et dès l’hiver 2002, la voilà 6e du combiné olympique de Salt Lake City, alors qu’elle n’a que 17 ans ! Mais la saison d’après, c’est la chute monumentale : Lindsey s’esquinte une hanche et souffre du dos. Il faut attendre la campagne 2003-2004 pour la retrouver au mieux de sa forme. A la clé, un premier podium dans la descente de Cortina (3e). La victoire est toute proche. C’est à Lake Louise, toujours en descente, qu’elle l’obtient le 3 décembre 2004. Le reste appartient à l’histoire. Loupant

faCe-to-faCe les Jeux de Turin sur blessure (février 2006), elle se rattrape un an plus tard aux Mondiaux d’Aré : Lindsey y décroche deux médailles d’argent dans les disciplines de vitesse, descente et super G. Mais avant même d’avoir quitté la Suède, elle se déchire les ligaments croisés. Nouvel arrêt et retour aux affaires en 2007-2008 pour une double consécration : le globe de cristal au général et le titre en descente. L’Amérique n’avait pas connu ça depuis Tamara McKinney en 1983 ! La cuvée suivante est encore plus brillante : premiers succès en slalom spécial, la couronne en descente et en super G assortie d’un deuxième globe de cristal consécutif au classement cumulé de la Coupe du Monde, plus… deux palmes d’or coiffées aux Championnats du Monde de Val d’Isère dans ses épreuves de prédilection (DH et SG, 12 ans après sa compatriote Hilary Lindh) ! Que voulez-vous de plus ? Un triomphe olympique, évidemment, à Vancouver, sur ce continent qui l’a vu naître… Réponse sous peu ! (lire aussi p.76)

Son parcours est marqué du sceau de la précocité, elle qui vise maintenant l’or olympique.

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Travis...........................................................................ET MAINTENANT, VoLE !

Un gars du Wyoming qui a grandi dans ces montagnes qui surgissent au sortir des Grandes Plaines, entre Yellowstone et le Montana. Travis Rice découvre le snowboard à Jackson Hole où il réside encore aujourd’hui. C’est là qu’adolescent, il va apprendre à surfer dans la neige profonde qui borde sa maison. Ses dons naturels sont évidents. C’est un pur rider d’instinct et d’audace qui, très vite, se fait repérer par la presse spécialisée. En 2001, sans sponsor et âgé d’à peine 18 ans (il est né le 09.10.1982), Travis se rend en Californie pour s’inscrire à un event monté à Mammoth Mountain par le magazine Superpark. Cette participation sera déterminante : il exécute des figures qui frappent les esprits, notamment un backside rodeo et un 110 foot gap jump. Du coup, on se l’arrache. Il apparaît dans le film “Transcendence”, puis s’installe très vite dans la cour des très grands. Dès 2003, il règne sur les Winter X Games en slopestyle, cependant que dans le TTR World Tour, il pointe régulièrement aux avant-postes. Notre homme possède une forte et puissante créativité. L’envie d’imprimer ses exploits sur la pellicule l’amène à s’associer au réalisateur Curt Morgan. C’est avec lui qu’il co-produit en 2008 “That’s It, That’s All” avec les terreurs du milieu : Mark Landvik, Terje Haakonsen, Nicolas Muller, Scotty Lago, Pat Moore, John Jackson, Jake Blauvelt… Mais cette activité cinématographique ne le coupe pas pour autant de la compétition : en 2009, Travis Rice décroche un second sacre aux Winter X Games disputés, pour leur 13e édition, à Aspen dans les Rocheuses. Au sommet de son art dans le Snowboard Big Air, il est plébiscité Dans ses œuvres, lors des Red Bull Snowscrapers de Manhattan en 2009.

faCe-to-faCe par le public présent et les téléspectateurs d'ESPN qui votent par texto. Son double backflip 1080 obtient un score décisif. Ce qui lui permet de prendre sa revanche sur ces damnés Norvégiens : Torstein Horgmo, tenant du titre, et Mikkel Bang qui l'avait devancé la saison précédente au Munich Air&Style… Reste à espérer que Travis, très attaché à son Amérique chérie, ne snobera pas l’invitation des premiers Winter X Games organisés en Europe cet hiver, du 10 au 12 mars, à Tignes (lire aussi Ses dons naturels page 68). Oui, espérons-le, car sans lui, le show n’aurait sont évidents, pas tout à fait la même saveur…

c’est un pur rider d’instinct et d’audace.

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aNd the wINNerS are...

tOuS champIONS !

RÉPERTOIRE EXPRESS DE TOUS CEUX ET CELLES QUI ONT DOMINÉ LA SAISON PASSÉE DANS LEUR DISCIPLINE RESPECTIVE. DES CHAMPIONS QUI, POUR LA PLUPART, REMETTENT LEUR TITRE EN JEU CET HIVER. VU LE NOMBRE DE COURONNES DÉCERNÉES, DIFFICILE D’ENTRER DANS LE MENU DÉTAIL DE CHAQUE CATÉGORIE. NOUS NOUS LIMITERONS DONC AU GLOBE DE CRISTAL, LA DISTINCTION SUPRÊME ATTRIBUÉE AUX LAURÉATS QUI SE SONT IMPOSÉS AU GÉNÉRAL. DE PLUS, NOUS NE POINTERONS QUE LES COMPÉTITIONS RECONNUES PAR LA FIS, LA TRÈS CRÉDIBLE FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU SKI. EN FAISANT TOUTEFOIS UNE EXCEPTION POUR LES NOUVELLES GLISSES, FREERIDE ET FREESTYLE, QUI S’EXPRIMENT PARFOIS MIEUX DANS DES CONTEXTES MOINS “RIGIDES”… SKI ALPIN Coupe du Monde FIS Champions overall (Descente + Super G + Géant + Slalom Spécial + Combiné) • Ladies > Lindsey Vonn (USA) • Men > Aksel Lund Svindal (NOR)

CROSS COUNTRY Coupe du Monde FIS de ski de fond Champions individuels overall (toutes distances et tous styles confondus) • Ladies > Justyna Kowalczyk (POL) • Men > Dario Cologna (SUI)

BIATHLON Coupe du Monde IBU* de ski de fond + tir à la cible Champions individuels overall (toutes distances confondues) • Ladies > Helena Jonsson** (SWE) • Men > Ole Einar Bjoerndalen (NOR) (*) International Biathlon Union (**) Helena Jonsson a terminé à égalité de points avec l’Allemande Kati Wilhelm, mais avec une victoire de plus. 63

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SAUT À SKI Coupe du Monde FIS - réservée exclusivement aux hommes Champion overhall (normal et large hill) > Gregor Schlierenzauer (AUT) Coupe Continentale FIS Leader catégorie Dames* > Anette Sagen (NOR)

(*) La World Cup n’étant pas encore ouverte aux femmes, même sur tremplin court, les meilleures compétitrices disputent une Continental Cup (COC) considérée comme la Division 2 de ce sport dirigé de façon assez rétrograde… ou assez misogyne ?

COMBINÉ NORDIQUE • Coupe du Monde FIS (ski de fond + saut à ski) réservée exclusivement aux hommes > Anssi Koivuranta (FIN)

FREESTYLE Coupe du Monde FIS Champions overall (ski de bosses + saut acrobatique + skicross) • Ladies > Ophélie David (FRA) • Men > Alexandre Bilodeau (CAN)

FREERIDE Electrons libres de la planète glisse, les freeriders évoluent en marge des séries mondiales régies par la FIS. L’élite croise le fer dans une confrontation planétaire en 4 manches considérée comme la plus relevée et la plus médiatisée du genre : le Freeride World Tour. Lauréats 2008/2009 : SKI • Ladies > Ane Enderud (NOR) • Men > Aurélien Ducroz (FRA)

SNOWBOARD • Ladies > Susan Mol (USA) • Men > Xavier de Le Rue (FRA)

aNd the wINNerS are... WINTER X GAMES Quoiqu’en marge de fédérations concernées, c’est sans doute le plus convoité et le plus intense des rendez-vous freestyle de la saison. Trois à cinq jours d’affrontements non-stop pour désigner les cadors dans chacune des (très !) nombreuses classes réservées aux skis, surfs et même monoskis (handisport).

Lauréats 2009 : SKI • Slopestyle Men > TJ Schiller (CAN) • Big Air Men > Simon Dumont (USA) • Super Pipe Men > Xavier Bertoni (FRA) • SkierX Men > Stanley Hayer (CAN) • Slopestyle Women > Anna Segal (AUS) • Super Pipe Women > Sarah Burke (CAN) • SkierX Women > Ophelie David (FRA) SNOWBOARD • Slopestyle Men > Shaun White (USA) • Big Air Men > Travis Rice (USA) • Super Pipe Men > Shaun White (USA) • SnowboarderX Men > Nate Holland (USA) • Slopestyle Women > Jenny Jones (GBR) • Super Pipe Women > Torah Bright (AUS) • SnowboarderX Women > Lindsey Jacobellis (USA) MONOSKI • SkierX > Tyler Walker (USA)

SNOWBOARD Coupe du Monde FIS Champions overall (parallèle – snowboardcross Half Pipe – Big Air) • Ladies >Doris Guenther (AUT) • Men > Siegfried Grabner (AUT)

www.fis-ski.com www.biathlonworld.com http://espn.go.com/action/xgames www.freerideworldtour.com

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dans l’antre des dieux

LES TEMPLES DE LA GLISSE. DES PISTES IMPLACABLES, UNE AMBIANCE SURCHAUFFÉE, DES SOUVENIRS D’ANTHOLOGIE ET CE MAGNÉTISME QUI CONFÈRE À L’ENDROIT “CE PETIT QUELQUE CHOSE D’INDICIBLE” QUI LE REND SI PARTICULIER… S’IL NE FALLAIT SUIVRE DANS L’HIVER QU’UNE VINGTAINE DE COURSES COUVRANT TOUTES LES DISCIPLINES DU SKI, QUELLE SERAIT NOTRE SÉLECTION ?

Totale défonce

C’est la Mecque, le Nirvana… mais c’est aussi la grosse angoisse au moment du du Monde de Ski Alpin, Kitzbühel Coupe la de reine départ. DescenteLe tracé défie les contours de instants. les tous de challenge un (AUT) est un seul passage soft où pas répit, aucun : mm Hahnenka la montagne Même les temps. le tout fond à c’est Non, relâcher. se l’on peut ent réservée Exclusivem ! vertige le attrapent en rs spectateu 100.000 filles ? les chez Streif la de t équivalen un existe-t-il aux hommes, de bramorceaux solides de s néanmoin a y il mais radical, Rien d’aussi pente où attaque une : (ITA) s Dolomite les dans o d’Ampezz Cortina voure comme Kostner s’y est imposée à 4 reprises Isolde puissante très La iser. s’harmon ent parfaitem doivent et fluidité piégeuse. La pauvre Ulrike Maier en 1996, 97, 98 et 2001. A retenir aussi Garmisch Partenkirchen (GER), une doyenne souvent y a trouvé la mort en 1994 sur un revêtement complètement verglacé.

Tonight the night…

Les slaloms en nocturne comptent parmi les temps forts d’une saison. Zagreb (CRO), Schladming et Flachau (AUT) se partagent habituellement le privilège de les organiser, tantôt chez les filles, tantôt chez les garçons. Atmosphère torride… et grosse consommation de vin chaud côté public !

Suspense d’enfer

Le biathlon est un must. Peutêtre la plus belle expression de cette capacité qu’ont les athlètes à ne jamais s’avouer vaincus. Dans ce sport en plein développement, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Il arrive qu’à chaque tir, le leader change ! Imaginez la tension des coaches et la folie régnant dans les gradins. A Oberhof dans la forêt de Thuringe comme à Ruhpolding en Bavière, pas loin de 80.000 supporters allemands font bouillir le chaudron. C’est complètement prenant… et assez encourageant pour l’avenir de notre bonne vieille terre… car, cette fois, ce n’est pas Schumacher et son CO2 qui mobilise les Ostrogoths !

nec plus ultra Quatre plutôt qu’un Les hommes-oiseaux sont devenus de véritables stars et leur Saint Graal est évidemment la “Tournée des 4 Tremplins”. C’est le summum du saut à ski. Créée en 1953 par l’Allemagne et l’Autriche (curieux pour une discipline nordique, non ?), la compétition fédère durant les fêtes de fin d’année 15 millions de téléspectateurs et 50.000 personnes sur chacun des sites désignés : Oberstdorf, Garmisch Partenkirchen, Innsbruck et Bischofshofen. Neuf jours d’un exercice d’une grande pureté dans une ferveur quasi religieuse.

A vous de jouer

Pour le ski de fond, autre approche : nous plébiscitons les épreuves ouvertes aux pratiquants lambda (mais bien entraînés ! ) qui souhaitent vivre un moment d’exception. Le plus ancien, le plus long et le plus populaire de ces méga rassemblements est suédois : la Vasaloppet, ses 90 km et ses 16.000 concurrents. Plus près de chez nous, il y a, en Suisse, l’Engadin Ski Marathon de Maloja (42 km), et, en France, trois rendez-vous majeurs : la Transjurasienne (76 km) au départ de Lamoura, le Marathon de Bessans en Haute Maurienne et, sur la même distance, la Foulée Blanche à Autrans dans le Vercors. Les Belges sont les bienvenus, qu’on se le dise !

Point Limite Zéro La station valaisanne de Verbier est le théâtre des finales du Freeride World Tour. La face du Bec des Rosses, avec ses lignes incroyables et son aspect patibulaire, est une partition pour virtuose. Splendide mais d’une furieuse intransigeance, il faut un mental d’acier, une technique irréprochable et un culot stupéfiant pour oser s’y aventurer. L’occasion de mesurer – à distance ! – le gouffre qui sépare les skieurs de l’Xtrême des simples mortels que nous sommes…

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nec plus ultra

Dates

4 > 10 JAN : biathlon - semaine d’Oberhof (M + W) 6 JAN : ski alpin - slalom spécial (M) en nocturne à Zagreb 10 JAN : ski de fond - Marathon de Bessans 11 > 17 JAN : biathlon - semaine de Ruhpolding (M + W) 12 JAN : ski alpin - slalom spécial (W) en nocturne à Flachau 19 > 23 JAN : ski alpin - descente (M) de la Streif à Kitzbühel 20 > 24 JAN : ski de fond - Foulée Blanche

Drôles de jeux

22 > 23 JAN : ski alpin - descente (W) de Cortina d’Ampezzo 13 > 14 FEV : ski de fond - Transjurasienne 7 MARS : ski de fond - Vasaloppet 10 > 12 MARS : freestyle - Winter X Games à Tignes Val Claret 10 > 14 MARS : ski Alpin - finale de la Coupe du Monde (M + W) à Garmisch Partenkirchen 14 MARS : ski de fond - Engadin Ski Marathon 20 MARS : Freeride World Tour - finale (M et W) à Verbier

2010 est une année olympique avec Vancouver comme ville d’accueil (cf. page 76). Mais l’Europe n’a pas été oubliée. Elle a aussi SES jeux d’hiver. Et même de drôles de jeux : les Winter X Games qui, pour la première fois, se disputent sur notre continent. C’est Tignes Val Claret qui a été choisie pour ce gigantesque happening dédié au freestyle. Du 10 au 12 mars, les meilleurs riders de la planète s’affronteront dans 8 épreuves de très haut vol. Un show exceptionnel… entièrement gratuit !

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sKier en Belgique

Y a plus de saison !…

AVEC LA CHUTE DES TEMPÉRATURES, L’ENVIE DE PROFITER DES FLOCONS DEVIENT, CHEZ CERTAINS, IRRÉSISTIBLE. D’AUTANT QU’IL N’EST PAS INDISPENSABLE DE ROULER DES HEURES POUR GOÛTER AUX JOIES DE CETTE MANNE CÉLESTE. IL EXISTE CHEZ NOUS DE MAGNIFIQUES SITES NATURELS OÙ L’ON A LA POSSIBILITÉ DE PRATIQUER LE SKI DANS SES DEUX FORMES LES PLUS POPULAIRES : LE FOND ET L’ALPIN. VOILÀ POUR L’HIVER. PUIS IL Y A LE RESTE DE L’ANNÉE… OÙ, MALGRÉ LA DOUCEUR AMBIANTE, IL N’EST PAS INTERDIT DE S’ADONNER AUX PLAISIRS DE LA GLISSE. CAR AVEC LES SNOWDOMES, LA NEIGE A DÉSORMAIS LA VIE DURE ! L’ALPIN, SANS PRÉTENTION On a tendance à l’oublier, mais notre petit royaume offre son lot d’opportunités aux mordus des sports d’hiver. En Ardenne et dans les Cantons de l’Est, les hauts plateaux font le bonheur de nombreux visiteurs (d’ailleurs parfois même un peu trop nombreux : gare aux embouteillages les week-ends de neige !)… Que dire du décor ? Il est l’un des plus toniques et des plus majestueux du pays. Pour autant, n’espérez pas y trouver les infrastructures et le dénivelé des temples

de la glisse culminant par deux milles mètres dans les grands massifs européens. On compte dans la région des Fagnes une dizaine de pistes de ski alpin (entre 300 et 1.000m). Les différents spots sont avant tout récréatifs. C’est ludique, sympathique. Et excellent pour apprendre, réapprendre, ou se forger un peu de condition physique avant un séjour à la montagne. Le tout, à un tarif abordable. Connue sous le nom d’Ovifat, la plus ancienne station existe depuis 1931. Son domaine se compose de bleues

destinations neige et vertes (il existerait bien une rouge, mais n’espérez quand même pas monts et merveilles !…). Il y a aussi le secteur de Butgenbach-Elsenborn. Le Val de Wanne à Trois-Ponts. La Gleize et Ster à Francorchamps. Du côté de MalmedyBevercé, la Ferme Libert avec sa jolie vue panoramique. Et, à la Baraque Fraiture, les installations de l’Adeps : elles sont éclairées, ce qui permet aux plus assidus de travailler leurs appuis en nocturne.

RANDONNEZ NORDIQUE Si le ski alpin vous ménage un agréable “service minimum”, la discipline hivernale majeure dans la région, c’est bel et bien le ski de fond : un exercice complet, relativement exigeant qui vous procure une formidable impression de liberté, tout en induisant une sorte de dialogue intérieur avec le corps. On ressent l’effort au plus profond de soi-même. Chaque muscle est sollicité, avec un dosage optimal du souffle et de l’appareil cardio-vasculaire. Puis, surtout, on profite d’un contact absolument exceptionnel avec la nature… Bref, essayez le ski de fond, vous en reviendrez conquis ! Plus

de 800 km d’itinéraire ont été balisés, ce qui en fait la première activité saisonnière en région ardennaise. Mais nul besoin d’être un spécialiste pour se livrer à ce swing ancestral qui ne cesse de rajeunir grâce à de nouvelles techniques et des matériaux de pointe. Quelques sites Internet fournissent la liste des lieux dédiés au ski, nordique et alpin : www.opt.be - www.catpw.be (avec bulletin d’enneigement) www.eas tbelgium.com. INDOOR, LA SOLUTION “TOUS TEMPS” Quittons les sous-bois et les petits chemins de traverse pour évoquer un

Première activité saisonnière en région ardennaise : le ski de fond.

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destinations neige

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Dubai et ses fastes indoor…

phénomène qui connaît une croissance exponentielle : les snowdomes. Depuis quelques années, ces centres se multiplient, avec une tendance au gigantisme parfois déconcertante… Dubai a montré l’exemple et, depuis, les Chinois se sont entichés de faire encore mieux ! A la base du concept, une louable intention : offrir à la population locale un paradis blanc où l’on peut skier 365 jours par an. En Belgique, de plus en plus de promoteurs tiennent le même raisonnement, mais

dans des proportions plus raisonnables et sans débauche de luxe. Car, leur investissement, c’est d’abord à la génération des kids qu’ils le destinent avec, en tête de liste, les accros de freestyle. Dans ces lieux plutôt confinés, ces derniers n’éprouvent aucune difficulté à aménager un environnement propice à l’entraînement. Et même si l’éclairage n’est pas top (le paysage non plus, d’ailleurs !), ils parviennent très vite à recréer entre eux l’atmosphère typique des parks. Pointons, à Peer, le fameux “Snow Valley”. A ‘s-Gravenwezel, le “Casablanca”. A Comines, le “Ice Mountain”. Et, juste à la frontière hollandaise, près de Maastricht, le “Snow World” de Landgraaf. Enfin, mentionnons quelques pistes artificielles (revêtement en nylon) exploitées en extérieur : la “Yeti” à Anderlecht, la “Aspen” à Wilrijk, la “Zondal” à Deurne, la “Katteven” à Genk et la bien nommée “Skipiste” à Gand. Chez nous, rentabilité oblige, les snowdomes en restent à l’essentiel, mais chacun peut y trouver son bonheur, que l’on soit freestyler ou simple godilleur.

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, tresor, nature et gps

Geocaching

En mai 2000, un Américain, Dave Hulmer, cherche à faire de sa passion – la randonnée – une discipline plus ludique. Il a l’idée d’une chasse au “trésor” bien dans l’air du temps. Le principe ? Communiquer sur le web les coordonnées géographiques (latitude et longitude) d’une cache en conviant les internautes à essayer de la débusquer. Les réactions ne se font pas attendre. Le mouvement est lancé !

APPARU IL Y A QUELQUES ANNÉES AVEC L’ÉVOLUTION DE LA TECHNOLOGIE GPS, LE GEOCACHING EST UNE DISCIPLINE QUI CONNAIT UN SUCCÈS GRANDISSANT. NOUS NOUS SOMMES PENCHÉS SUR CETTE NOUVELLE MANIÈRE DE S’ÉVADER ÉTÉ COMME HIVER.

UN LOISIR AU GRAND AI R TRÈS BRANCHÉ Depuis les premiers balbutiements, ce jeu (sans appât du gain – c’est fondamental !) a fait bien du chemin. C’est même devenu un véritable phénomène de mode. A tel point que, selon www.geocaching.be, principale source d’informations pour les adeptes belges, notre pays compte actuellement plus de 5.000 caches ; lesquelles ont été visitées à plus de 600.000 reprises

par quelques milliers de personnes ! La montée en puissance est carrément impressionnante. Tenez, rien qu’en Allemagne, on recense plus de 100.000 pratiquants. Toujours plus fort : d’après www.geocaching.com, il y aurait maintenant plus d’un million de caches à travers le monde ! Et ce ne serait qu’un début pour ce loisir en plein air auquel on s’adonne seul, entre amis, en couple ou en famille.

orientation UNE COMMUNAUTÉ HYPERACTIVE Si le geocaching connait un tel succès, c’est notamment grâce au dynamisme de ceux qui l’animent, le réglementent et le font progresser. En peu de temps, la discipline s’est structurée. Les websites qui s’y dédient

LA NEIGE PAS EN RESTE Il est évidemment possible de combiner le geocaching avec la plupart des sports d’hiver. Des caches sont aménagées aux abords des secteurs de ski de fond, dans ou aux alentours des stations, voire au

La montée en puissance est carrément impressionnante. Les websites dédiés au geocaching se comptent désormais par centaines. se comptent désormais par centaines. Et les applications sont nombreuses : au-delà de la gentille balade ou du simple hobby, le geocaching est aujourd’hui utilisé par les syndicats d’initiatives et les lieux historiques (châteaux, ruines, catacombes) pour rendre la visite du patrimoine plus attrayante. Bien sûr, les niveaux de difficulté sont variés avec des itinéraires de recherche qui vont de un à plusieurs dizaines de kilomètres. Ça peut même prendre quelques jours !

sommet des pistes. Voilà pourquoi le bon chasseur des cîmes est prêt à multiplier les modes de déplacements, délaissant, s’il le faut, les spatules pour chausser des raquettes ou enfourcher un scooter des neiges. Parmi les offices de tourisme les plus enthousiastes, pointons celui de La Plagne qui, en collaboration avec Garmin, a défini différents parcours allant du basique jeu de piste pour paisible vacancier au défi ultra sportif

pour glisseurs accomplis (plus d’infos sur www.laplagne.com). Autre station plébiscitant ce hobby : St-Gervais-lesBains qui organise des chasses aux trésors very very high tech dans le Val Montjoie (www.st-gervais.net). Au cœur du massif des Aravis, le Grand Bornand se montre aussi très actif : les “raids geocaching ski” figurent dans l’offre (www.legrandbornand.com), tout comme au Dévoluy dans les Hautes Alpes (www.devoluy.com) ou à Bourg d’Oisans dans le Parc National des Ecrins (www.bourgdoisans.com). Bref, le geocaching surfe sur une vague porteuse. Le concept a un bel avenir devant lui. Et comme vous n’êtes jamais en retard d’une mode… testez-le sans tarder !

Oregon 550t Dakota 20

Votre partenaire idéal

Garmin propose aux geocacheurs tout un assortiment d’appareils spécialement destinés à la randonnée. Ils permettent de localiser une cache à quelques mètres près. En entrée de gamme, il y a le tout nouveau Dakota 10 (279 €) : compact, léger, ergonomique, étanche, il est doté d’un large écran couleur tactil, d’une bonne autonomie, d’une carte mondiale, d’un récepteur GPS haute sensibilité et d’un important espace de stockage. Oui, c’est déjà un bel outil. Mais ceux qui en veulent davantage se dirigeront vers le Dakota 20 avec sa boussole 3D, son altimètre barométrique, sa mémoire extensible via une carte Micro SD et son transfert de données sans fil vers un autre appareil. Encore plus puissants, les GPS de la série Oregon (à partir de 299 €) offrent les fonctionnalités ultimes. C’est ainsi que le très sophistiqué 550t possède un écran plus grand, une batterie (au lieu des habituelles piles), une carte topographique de l’Europe à l’échelle 1:100.000 et l’application Whereigo qui permet de vivre des aventures virtuelles. Cerise sur le gâteau : pour vous permettre de faire des clichés… geolocalisés, l’Oregon 550t intègre même un appareil photo de 3,2 mégapixels (tout ça pour 579 € !).

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vancouver 2010

La juste mesure

DU 12 AU 28 FÉVRIER, LES SPORTS DE GLISSE ONT RENDEZ-VOUS DANS L’OUEST CANADIEN POUR UNE 21E OLYMPIADE D’HIVER QUI S’ANNONCE SOUS LES MEILLEURS AUSPICES : PAS DE RETARD DANS L’ACHÈVEMENT DES CHANTIERS, PAS DE TROUBLES POLITIQUES ET (APPAREMMENT) PAS DE MENACES TERRORISTES… VOILÀ QUI NOUS CHANGE DE PÉKIN 2008 ! Ces JO 2010 sont mis œuvre par l’une des nations les plus sportives de la planète. L’une des plus accueillantes aussi : ce cher Canada qui s’est déjà vu confier la bannière aux anneaux à deux reprises, en 1976 à Montréal (un gouffre financier !) et en 1988 à Calgary. Cette fois, cap sur Vancouver, en Colombie Britannique : donc, sur la côte Pacifique, tout en haut de cet immense pays. La frontière américaine est à un jet de pierre, avec Seattle-la-pluvieuse comme grande

ville voisine. Il règne dans la région un climat plutôt tempéré et si les chutes de neige peuvent être abondantes à Vancouver, le froid n’y est jamais aussi intense qu’au Québec, par exemple. La ville compte 600.000 habitants. On la dit très attachante. Bâtie sur le delta du fleuve Fraser, on a d’elle une vision plutôt “maritime”. Or, les montagnes sont toutes proches, avec, dès la banlieue, une cordillère dont les sommets s’élèvent à plus de 1.500 m. L’emblème des JO : inukshuks, un totem amérindien, symbole d’espoir et d’amitié. Pendant la durée des Jeux, les œuvres de plus de 90 artistes locaux seront exposées sur les divers sites. Car Vancouver 2010 doit être aussi une vitrine culturelle pour cette région du Canada qui ne jouit pas d’une image aussi forte que le Québec auprès des voyageurs étrangers.

Vancouver, bâtie au bord de l’eau. Mais sur la skyline, neige et montagnes sont bien là !

dieux du stade Le site de Cypress Mountain alloué à la nouvelle glisse.

DES JEUX DURABLES En parcourant le programme d’investissements approuvé par le Comité Organisateur de Vancouver (COVAN), il apparaît clairement qu’ici on a fait les choses avec sagesse : pas de mégalomanie galopante, pas de constructions éphémères. Les infrastructures ont été conçues pour pouvoir profiter à la

collectivité une fois la fête terminée. Sans compter que la plupart serviront aussi aux Jeux Paralympiques qui se tiennent du 12 au 21 mars. On constate, du reste, que toutes ces installations sont modulables et d’un coût de fonctionnement raisonnable. De plus, elles ont été étudiées dans une approche éco avec un fort accent mis sur la Avouez que ça vous ferait un drôle de coup si l’une ces médailles venait échoir à l’un des nôtres !

récupération d’énergie (chaleur résiduelle) et la sélection des matériaux de construction. D’aucuns n’y verront qu’une attitude politiquement correcte… Peut-être, mais si la bonne conscience passe par-là, c’est tout bénéfice pour la planète. Alors, pourquoi faire la fine bouche ? LÀ OÙ LE SKI EST ROI C’est à Whistler qu’ont été regroupées toutes les compétitions de ski. A 3 heures de route de Vancouver, Whistler est un village perché à 650 m d’altitude. Il porte le nom d’une des montagnes environnantes et doit son développement – puisque c’est aujourd’hui une grosse station – à un groupe de financiers : l’association Garibaldi. Il y a 40 ans, elle avait soutenu la candidature de la région pour l’obtention des Jeux d’hiver en 1968… lesquels furent finalement attribués à Grenoble. Mais, entre-temps, Whistler s’était fait une image et sa notoriété n’allait cesser de croître dans toute l’Amérique du Nord. En février, fondeurs, sauteurs et biathloniens s’y partageront un secteur baptisé 77

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“Olympic Park”, cependant que le ski alpin, lui, se concentrera sur le Creekside. Que sait-on des pistes ? Que la descente masculine s’appelle “Dave Murray” en hommage à celui qui fut, fin 70, le leader historique des fameux Crazy Canucks. Ces fonceurs invétérés comptaient dans leur rang d’autres très fortes personnalités comme Ken Read, Dave Irwin et Steve Podborski. Murray décèdera d’un cancer en 1990. Nous aurons une pensée pour lui au moment du départ, car c’était un “maudit flingueur” qui tentait toujours le tout pour le tout. Quant à la descente féminine, elle se disputera sur la “Franz’s Run” (référence à Franz Wilhelmsen, le fondateur de la Garibaldi Association). On nous révèle que son tracé a été modifié pour préserver des cyprès jaunes et une espère rare de… grenouilles nichant dans un ruisseau bordant la piste. Enfin, quid de la nouvelle glisse (snowboard et ski acro) ? Elle a élu domicile sur un tout autre domaine : Cypress Mountain, un parc qui offre une vue spectaculaire sur le port de Vancouver dont on est

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distant d’à peine une quarantaine de minutes en voiture. Il est sûr que le half pipe et les bosses ont tout pour plaire au public local, trop heureux de compter dans ces spécialités un bon paquet de représentants à la pointe du combat. Idem en cross qui, cette fois, entre dans le tableau officiel, alors qu’à Turin, il n’était là qu’en démonstration. PORTION CONGRUE Maintenant, quid de la délégation belge ? Vous ne serez sans doute pas surpris d’apprendre qu’elle est assez maigrichonne. Fin novembre, le COIB avait inscrit quatre noms sur la (courte) liste des sélectionnés : Karen Persyn et Jeroen Van de Bogaert en ski alpin, Kevin Van der Perren en patinage artistique et Pieter Gysel en short track. Mais on peut toujours espérer le repêchage du slalomeur Kaï Alaerts, du surfeur Seppe Smits et d’un team féminin en… bobsleigh. Car oui, le bob s’ouvre aux filles, y compris

Les deux achats indispensables : une paire de mitaines en tricot, ornée des anneaux et de la feuille d’érable. Puis, évidemment, le “chandail” Hockey Canada.

dans le contexte olympique. Par contre, pour les sauteuses à ski, il faudra repasser : le CIO ne les a pas encore intégrées au programme. Ce sera pour Sotchi 2014 !

Tellement prévisible : le hockey sur glace sera la discipline-reine du public canadien. Très populaire aussi, le curling (?!) et le hockey-luge, temps fort des Jeux Paralympiques.

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Timing ski SKI ALPIN Descente M > SA 13 – W > ME 17 Super Combiné M > MA 16 – W > DI 14 Super G M > VE 19 – W > SA 20 Slalom Géant M > DI 21 – W > ME 24 Slalom Spécial M > SA 27 – W > VE 26 SKI ACROBATIQUE Bosses M > DI 14 – W > SA 13 Sauts M > LU 22 / JE 25 – W > SA 20 / ME 24 Cross M > DI 21 – W > MA 23 SNOWBOARD Cross M > LU 15 – W > MA 16 Half Pipe M > ME 17 – W > JE 18 Slalom Géant M > SA 27 – W > VE 26 SAUT À SKI Tremplin normal > VE 12 / SA 13 Grand tremplin > VE 19 / SA 20 Par équipe > LU 22 80

COMBINÉ NORDIQUE Individuel, tremplin normal + 10 km > DI 14 Par équipe, tremplin + relais 4 x 5km > MA 23 Individuel, Gd tremplin + 10km > JE 25 SKI DE FOND Libre M > LU 15 (15km) – W > LU 15 (10km) Classique M > ME 17 (sprint) / DI 28 (50km) W > ME 17 (sprint) / SA 27 (30km) Poursuite M > SA 20 (30km) W > VE 19 (15km) Par équipe M > LU 22 (sprint libre) W > LU 22 (sprint libre) Relais M > ME 24 (4 x 10km) W > JE 25 (4 x 5km) BIATHLON Individuel M > DI 14 (10km) / MA 16 (12.5km) / JE 18 (20km) W > SA 13 (7.5km) / MA 16 (10km) / JE 18 (15km) Départ en ligne M > DI 21 (15km) – W > DI 21 (12.5km) Relais M > VE 26 (4 x 7.5km) – W > MA 23 (4 x 6km)

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les conseils de Marie

VÉRITABLE PHÉNOMÈNE DE SOCIÉTÉ, LES SPORTS D’HIVER ATTIRENT CHAQUE ANNÉE DES MILLIONS DE VACANCIERS. AVEC TOUJOURS AU TOP DE LA POPULARITÉ, LE SKI ALPIN : UNE DISCIPLINE QUI DEMANDE UNE BONNE ENDURANCE ET MOBILISE DES MUSCLES QU’ON N’A PAS SOUVENT L’HABITUDE DE FAIRE TRAVAILLER DE FAÇON INTENSE. Il convient donc de prendre quelques précautions avant de s’élancer. Voici les conseils avisés de Marie Marchand-Arvier, l’ambassadrice des Contamines-Montjoie, vice-Championne du Monde de Super G en 2009, actuellement en convalescence après sa terrible chute à Val d’Isère. QUELLE PRÉPARATION PHYSIQUE POUR UN SKI SAFE ? Une à deux semaines avant de partir à la montagne, pratiquez une activité physique douce type natation ou course à pieds, de manière à habituer le corps à fournir un effort. N'hésitez pas à vous

octroyer un petit programme abdos/fessiers de 10 à 15 minutes à réaliser quotidiennement à la maison. Pensez aussi aux étirements et aux rotations qui vous aideront à éviter les courbatures le moment venu... UNE FOIS SUR PLACE, QUELS SONT LES BONS RÉFLEXES ? Comme le ski est un sport relativement violent, il faut surtout rester humble, ne pas se surestimer. On ne commence pas le matin par une piste noire. On préfère y aller en douceur. Il est d'ailleurs conseillé, juste avant d’attaquer la journée, de faire des flexions pour assouplir le bassin et la colonne vertébrale. Ayez évidemment la même approche pour le ski hors-piste. Soyez raisonnable, évaluez bien votre niveau technique, il doit être élevé dans la poudreuse, sinon ce sera la galère. Et ce le sera d’autant plus si vous n’avez pas le matériel adapté, c'est-à-dire des skis plus larges et plus légers qui évitent de s'enfoncer dans la neige profonde. En hors-piste, n'hésitez pas à vous faire accompagner d'un guide ou d'un moniteur. Et évidemment, emportez l’ARVA et la pelle. LE FROID, LE PLAISIR ET LA CONCENTRATION FONT BIEN SOUVENT OUBLIER LA NÉCESSITÉ DE BOIRE. Or, il faut absolument s’hydrater régulièrement pour éviter les courbatures ou les tendinites. Dans votre sac à dos (que vous ne pas surchargerez pas),

technique de pro

emportez de l'eau ou un thermos de thé, des barres de céréales pour reprendre de l'énergie, de la crème solaire, et gardez toujours une couche en plus pour ne jamais vous refroidir. Autre commandement essentiel : écoutez votre corps. N’hésitez à redescendre à la station lorsque la fatigue se fait sentir ! ENFIN, DE RETOUR DANS LA CHALEUR DOUILLETTE DE VOTRE CHALET OU DE VOTRE APPARTEMENT, programmez une nouvelle séance d’étirements : par exemple, allongé sur le dos, basculez les jambes (tendues) vers l'arrière, sans à-coups, le plus loin possible. Tenez la position en soufflant, puis redescendez (les jambes toujours tendues). Pratiquez cet exercice pendant une dizaine de minutes. Pour les couples, rien de tel qu'un massage à l'huile d'arnica pour détendre votre moitié... Y A-T-IL UN MENU “SPÉCIAL SKI” ? Oui, dans la mesure où il faut privilégier les protéines au petit déjeuner qui est évidemment le repas le plus important de la journée lorsqu’on est à la montagne. Préférez les breakfasts à l’anglaise, avec œuf et jambon. Sinon, optez pour un yaourt, des céréales et du pain. RESTE À ÉVOQUER D’AUTRES FORMES DE GLISSE COMME LE SKI DE FOND ET LE BIATHLON qui montent actuellement en puissance. Je les recommande. C'est peu onéreux et vous êtes proches de la nature, bien plus qu'avec le ski alpin. De plus, ça s'inscrit dans une tendance écolo. Puis, mesdames, ça fait travailler la ligne !

Marie Marchand-Arvier............................Un PArCOUrS ATYPIQUE

C’est à 14 ans qu’elle arrive aux Contamines-Montjoie en vacances avec sa famille, amoureuse de glisse. Originaire de Lorraine, précisément de Nancy, Marie se découvre une passion pour la course. La voilà devenue fille des neiges, combinant compétitions et ski-études au Lycée du Mont-Blanc. Pas mal pour une citadine ! En quelques années (elle a aujourd’hui 24 ans), Marie va gagner ses galons en Equipe de France. De quoi moucher les traditionnels détracteurs du “ça ne marchera jamais” !