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#43 / 2014

3,95€

Neige de printemps

LA GLISSE, ÇA CONTINUE ? Ogresse ou diva ? TINA MAZE, C’EST LA NIAQUE !

Le biathlon en bleu-blanc-rouge MARTIN FOURCADE SUPER STAR

Du muscle et du coeur JEAN-PAUL II, AINSI SOIT-IL…

Recette gagnante, même en compétition LE LÂCHER-PRISE, COMMENT ÇA MARCHE ?

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ÉDITO

Quand la météo

s’affole…

Modélisation, satellites et supercalculateurs : les prévisionnistes avaient sorti l’artillerie lourde pour nous prédire le plus rude des hivers. Au final… tous les records de douceur sont battus ! Les jonquilles pointent le bout du pistil en janvier, les arbustes bourgeonnent deux mois trop tôt et les pneus neige restent au vestiaire. Dans les massifs, c’est moins flagrant : ça skie, mais pas dans les conditions exceptionnelles annoncées dès septembre… C’est à n’y rien comprendre, ma bonne dame ! A qui la faute ? Au réchauffement climatique, évidemment. Il a complètement déréglé la machine. Fini, le froid qui pique aux doigts. Enterrée, la logique des saisons… Certes, certes… sauf qu’en Amérique du Nord, dans le même temps, le thermomètre pointe dans le rouge comme jamais depuis un siècle ! Au zoo de Chicago, on a dû rentrer les ours blancs. Et même les Québécois se sont laissés surprendre par la chute des températures. La morale de cette fable qui marche la tête en bas ? La Terre reste maître du jeu. C’est elle, la patronne. Nous, petits hommes doués d’intelligence (paraît-il), sommes bien incapables de contrôler et même d’anticiper les dépressions, anticyclones, inondations et marées dévastatrices. La haute technologie n’y changera rien : la nature aura toujours le dernier mot. Apprenons à la respecter pour éviter ses colères. Nous qui pratiquons le sport au grand air savons combien la préservation du milieu est essentielle. On dit, et c’est vrai, que « quand la santé va, tout va ». L’environnement est à la même enseigne. Pensez-y en préparant vos prochaines sorties printanières. A votre modeste niveau, respectez les écosystèmes et mettez de la mesure en tout. C’est ce qui manque cruellement à cette époque du « jamais assez ».

Denis Asselberghs rédacteur en chef

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masanté #43

MON ACTU

20 ON THE MOVE

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PORTFOLIO

SHOPPING Comme un air de printemps

Ma petite folie, ma liberté

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ANJOU VÉLO VINTAGE Le look et l’esprit

AGENDA Running, cyclo et VTT

NEIGE ENCORE !

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TINA MAZE Talent et fichu caractère

THEMA-BOUTIQUE Les skis stars

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28 FREERIDE WORLD TOUR Fasnacht-Balet, le prof et l’élève

MILLET EXPEDITION PROJECT Coup de pouce pour l’aventure

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LE LÂCHER-PRISE Arme des champions ?

L’AVENTURE DOLCE VITA Entre Savoie et Val d’Aoste

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LUMINOTHÉRAPIE Un nouvel éclairage

PARADISKI Happy birthday !

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FAIT MAISON Un déo nature

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93 KIM GEVAERT Little Gym pour une grande dame

NOUVELLE-ZÉLANDE L’été à 180 degrés

MA MOBILITÉ

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96 SCOOTERS 3 roues pour quoi faire ?

LA VITESSE OU L’OUVERTURE ? Et Jérémy Bernard pour les couleurs

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68 MA SANTÉ

MES DESTINATIONS

BANFF Une tournée, 7 films, 4 pays

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TRANS TUNISIA Moteurs et sable chaud

TEST 8 casques pour une safety gliss

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LE DUATHLON Avec Antoine Duvivier

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PIXPAGES

JEAN-PAUL II La montagne, plus près du ciel

WINGS FOR LIFE WORLD RUN Gare à la voiture balai…

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BIATHLON Fourcade au pouvoir

LA SUISSE Berceau des sports d’hiver

SOMMAIRE

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Editeur responsable Denis Asselberghs Rédacteur en chef Denis Asselberghs denis@rushmore.be Mise en page Direction artistique Emeric de Baré emeric@chello.be Collaborateurs Arnaud Asselberghs, Maxime Aubertin, Auriana Beauté, Louise Biron, Mark De Geest, Raphaël Godet, Sophie Mathay, Nolwenn Patrigeon, Jacqueline Reul, Eric Verschueren Photos Photonews, Shutterstock, Jérémy Bernard, Sébastien Montaz-Rosset/Skyliners, Christina de la Madera, Andy Parant, Liv Sanzot, Jernej Borovinsek, Willy Raymond/V.M. Rosary, Raphaël Godet, Auriana Beauté, Maxime Asselberghs, Red Bull Illume & Red Bull Content Pool, Pierre & Vacances, The Little Gym, Banff Communication, Medi-Lum + Galeries : Freeride World Tour (D. Daher, D. Carlier) - Anjou Vélo Vintage (B. Bechard, C. Pilard) - La Rosière presse (Ph. Royer) Paradiski presse (Ph. Royer, E. Sirparanta) Trans Tunisia (KTM media, Luc Paquier) + Archives : Antoine Duvivier - Martin Fourcade (HuffPost, dpa, Biathlon News) - Tina Maze (Mordecai, A. Klein, Lange com., Marco Tacca/AP, Slovania Times, Boston Herald/AP) Mes Destinations (Swiss Pix/Office du Tourisme Suisse, Cinnamon Circle, W.W. Graham, soulrugby.com) - Millet Expedition Project (Millet Press, NY Times) - Thema-Boutique (Rossignol, Dynastar, Dynafit, Head, Faction, Atomic, Wed’ze press services) - Elfstedentoch( (ster.nl) Couverture © Shutterstock Publicité (Belgique et international) Maxime Asselberghs Big Bang Agency +32 (0)498 20 71 95 maxime@bigbang-agency.be Publicité (France) Karine Chapochnik Chapcom Media +33 (0)4 26 03 47 90 kchapochnik@chapcom.fr Distribution & administration info@monsportmagazine.com monsport est une publication Rushmore Communication av. de l’Exposition 424 – BT 20 1090 Bruxelles Belgique +32 2 307 51 56 info@rushmore.be


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Ne tient qu’à un fil… Pour célébrer son 10e anniversaire, le domaine de Paradiski (Les Arcs/ La Plagne) a imaginé une première mondiale avec deux des meilleurs highliners du monde : Julien Millot et Tancrède Melet. Ils ont évolué sur une sangle de 60 m suspendue entre les deux cabines du Vanoise Express. Sous leurs pieds, 380 m de vide ! En remarquant que le téléphérique avait été magnifiquement relooké pour l’occasion par le créateur de mode Jean-Charles de Castelbajac. Très chic ! Autre tentative folle, mais moins concluante celle-là : les « Flying Frenchies » se sont rendus en Espagne, à Igualada, pour une traversée entre deux montgolfières volant à 800 mètres d’altitude. Météo difficile, slack trop souple, rodéo improbable et, finalement, déséquilibre suivi d’un jump forcé (avec parachute, rassurez-vous). Pas émotifs pour un sou, les funambules de l’impossible ont annoncé qu’ils réessaieraient très bientôt !


MA PETITE FOLIE

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Les uns patinent, les autres piétinent On vit dans un monde globalisé, certes, mais la météo ne suit pas le mouvement. Autant cet hiver les températures sont d’une rare douceur en Europe, autant l’Amérique du Nord connaît, elle, une vague de froid sans précédent. Autant dire que ces patineurs bien rembourrés (ci-dessous) peuvent s’entraîner sans problème sur l’épaisse glace du lac Minnetonka à Saint Paul dans le Middle West : un « échauffement » (par -20°C !) pour nos 4 malabars qui tous disputent le Red Bull Crashed Ice. La finale se joue fin mars dans les rue de Québec le 22 mars devant une foule estimée à 100.000 personnes. Ambiance ! Aux Pays-Bas, par contre, c’est la déprime. Une fois de plus, la Course des 11 Villes (la célèbre « Elfstedentocht ») a été annulée, faute de glace sur les 200 km de canaux dévolus aux 16.000 participants attendus quand les conditions climatiques le permettent : c-à-d… une fois toutes les quatre lunes. Les chiffres en attestent avec à peine 15 départs donnés depuis 1909 (la dernière fois en 1997). Dommage, car ce jour-là, la fête est totale avec plus d’un million de spectateurs en liesse dans les plaines de Frise. Mais nos amis bataves veulent encore y croire : rendez-vous en 2015 !


MES RENDEZ-VOUS (MANQUÉS)

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Si beau, si fort ! Toute la magie du Freeride World Tour dans ces deux images. Un maximum d’inspiration et… quand même aussi… une bonne dose de raison pour les concurrents disputant ce véritable Championnat du Monde de la discipline. L’extrême est leur philosophie, la seule qui justifie leur présence sur ces faces raides et vierges qui ne tolèrent aucune erreur. La saison bat son plein. Elle se clôture, comme, chaque année, à Verbier St-Bernard pour défier le terrible Bec des Rosse : 500 mètres de dénivelé avec une inclinaison qui, à certains endroits, dépasse 55 degrés ! Si la météo le permet, la manche se disputera fin mars au terme d’un long hiver passé entre Europe et Amérique du Nord (au total, 6 étapes en Italie, France, Autriche, USA, Canada et Suisse). Les tenants du titre sont chez les skieurs Drew Tabke et Nadine Wallner, chez les snowboarders Ralph Backstrom et Elodie Mouthon. Qui leur succèdera ? La réponse à cette difficile question, vous la trouverez bientôt sur www.freerideworldtour.com. En notant que notre publicationsœur GoSkiing est partenaire du FWT auquel elle a d’ailleurs consacré un dossier très complet dans sa dernière édition. A lire !


MA LIBERTÉ 11



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MON AGENDA 13

DES PETITES FLEURS… et des projets plein les jambes ! C’EST REPARTI POUR LE RUNNING, LE VTT, LE CYCLO ET TOUTES CES DISCIPLINES QUI FONT VOTRE BONHEUR QUAND ARRIVENT LES BEAUX JOURS. Que diriez-vous d’un retour au vert via le trail urbain ? Et à Paris, svp ! Le dernier week-end de mars, ils seront près de 10.000 pour ce 7e Eco-Trail de Paris-Ile-de-France. Accueil au Village des Concurrents, Parc des Expositions, Porte de Versailles. Puis, action, soit le 29 mars, soit le lendemain, selon la course choisie : 80-50-30 km et marches nordiques le samedi (final dans le secteur du Trocadéro / Tour Eiffel) ou 18 km Twin Santé et randos le dimanche. Vous n’avez pas encore votre précieux sésame ? Alors, ça craint : il vous faudra patienter jusqu’en 2015, car c’est sold out pour cette année, en tout cas les 80, 50 et 30 km. Eh oui, elle est impitoyable, la rançon du succès… www.traildeparis.com Continuons dans les trails urbains avec le pionnier, celui qui, en 2008, a lancé le concept en sillonnant les rues, les parcs, les squares et les collines de ?.... de ?… mais de Lyon, bien sûr. Le millésime 2014 promet beaucoup, avec 3 distances (12-23-36 km) et pas loin de 8.000 concurrents prêts à s’élancer le 13 avril Place des Terreaux. En notant qu’il existe maintenant une version nocturne du Lyon Urban Trail : elle a été fixée au 8 novembre avec 2 itinéraires (13 et 24 km) sur les hauteurs de Fourvière. www.lyonurbantrail.com

Profitons-en pour pointer l’Eco-Trail de Bruxelles le 13 septembre avec, au menu : le 80 km, un run-bike-bike sur 80 km lui aussi, un 18 km décliné en run solo, run duo et walk et, enfin, un 6 km mini trail. Assurément, un grand moment de sport pour tous dans la capitale de l’Europe, tout comme les incontournables 20 Kilomètres dont la 35e édition réunira plus de 35.000 joggeurs le 18 mai ou encore le Marathon (et le Semi) pour terminer en beauté le 5 octobre votre campagne de courses bruxelloises. www.ecotrailbrussels.com www.20kmdebruxelles.be www.sport.be/brusselsmarathon Fans d’escalade, la fédération française propose aux jeunes de 12 à 25 ans son « Camp 4 » : un stage réservé à la pratique du bloc à travers des contests et des initiations. La manifestation aura lieu du 25 au 29 avril dans la forêt de Fontainebleau, sur la base de loisirs de Buthiers. Les grosses pointures du Team Petzl sont annoncées, histoire de partager leur expérience avec les apprentis grimpeurs. www.ffcam.fr Tentez par le duathlon* ? Pourquoi ne pas entamer votre saison à Duinbergen sur la côté belge, avec

l’Aragas iDuathlon. Il se disputera le 26 avril en formule « sprint » (distances courtes) : 5 km de jogging, 22 km de bike (VTT) et, pour franchir la ligne, à nouveau 2,5 km de running. www.iduathlon.be (*) Lire à ce propos notre article en p.68. Du VTT très acrobatique dans un décor urbain, c’est le City Mountainbike : une série belgohollandaise ouverte à tous. Elle débute cette année à Rotterdam le 18 mai. Manche suivante, Anvers le 15 juin. Puis, Roosendaal le 3 août, Waregem le 15 août, Gand le 14 septembre et clôture à Utrecht le 12 octobre. www.citymountainbike.com Très exotique… et très select : le 30 mai dans l’océan Pacifique, Hiva Oa - l’île des Marquises (qui avait conquis le cœur de Jacques Brel et Paul Gauguin) - sera le cadre exceptionnel d’un 42,195 km baptisé « Marathon de la Terre des Hommes ». Le tracé chemine dans des paysages somptueux et un écosystème préservé. Attention, les possibilités de logement sont réduites dans ce coin retiré de la Polynésie. D’où un nombre de dossards extrêmement est limité. L’aventure vous tente ? Ne tardez pas à vous inscrire. www.tahiti-tourisme.be


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monsport Bordeaux-Paris, la plus longue et la plus ancienne classique d’un jour, est de retour : 610 km tout à la gloire d’une Petite Reine toujours capable des nous épater. Mais, attention, fini le format ‘pro’, place aux amateurs. C’est à eux qu’est désormais dédiée cette épreuve atypique qu’il faudra boucler en moins de 60 heures pour les randonneurs et moins de 32 heures pour les raiders (à une moyenne quand même assez confortable de 17,5 km/h, pauses comprises). Selon la catégorie choisie, le starter vous attend le 30 ou le 31 mai sur l’immense Place des Quinconces. Préparez un bon cuissard, des bidons bien remplis et une provision de fruits secs… De quoi prévenir les éventuels coups de mou ! www.bordeauxparis.com Si vous préférez pédaler à l’ancienne, mettez le cap sur Saumur où se déroulera l’Anjou Vélo Vintage les 28 et 29 juin : un formidable événement rétro que nous vous présentons en détail dans ce numéro (p.58 à 63). www.anjou-velo-vintage.com « Free Raid Classic » est le nouveau nom du Mondial du VTT des 2 Alpes : un véritable retour aux sources en proposant de la randonnée et rien que de la randonnée ! L’événement retrouve sa place dans le calendrier aux premiers jours de l’été, du 20 au 22 juin. Tous ceux qui auront la bonne idée d’être de la partie pour la sortie du dimanche auront droit à un pass pour rouler gratuitement lors du « Crankworx Les 2 Alpes » du 3 au 6 juillet. www.les2alpes.com www.crankworx.com/les2alpes

MON AGENDA L’UTMB* vous fascine… oui, mais vous n’avez pas obtenu de dossard ou, plus simplement, vous souhaitez faire un galop d’échauffement dans cet environnement incomparable. Voilà pourquoi vous ne manquerez pas de participer le 29 juin au Marathon du Mont-Blanc : 42 km sur un dénivelé positif de 2.511 m. Départ du centre de Chamonix. Vous en voulez plus ? Alors, pourquoi pas les 80 km organisés deux jours plutôt sur 6.000 m de D+ et un parcours inédit ? A moins d’opter pour le KM Vertical (également le 27 juin) ou les 10 km (le 28 juin)… Car il y a en aura vraiment pour tous les goûts et tous les niveaux. www.montblancmarathon.net (*) The North Face Ultra-Trail du Mont-Blanc, coup d’envoi de la 12e édition le 29 août. Le Taiwan KOM Challenge : un seul col à escalader sur une distance de 105 km et pourtant c’est une des 10 cyclosportives les plus dures au monde. On part du niveau de la mer avec pour objectif le sommet du Mont Hehuan culminant à 3.275 m. Décor exceptionnel, falaises, torrents… et, au kilomètre 97, un secteur à 27% ! Autant dire que les dernières bornes sont les plus douloureuses, même pour les athlètes les mieux entraînés. Vous vous sentez un peu court en préparation et vous n’avez pas encore votre billet d’avion pour Qixingtan ? Pas de souci, le Taiwan KOM se dispute le 15 novembre. Vous avez encore le temps de voir venir... www.taiwankom.org

Top niveau Notre sélection 24 > 30 MARS Patinage artistique - Championnats du Monde à Saitama (JAP) 6 AVRIL Marathon de Paris 13 AVRIL Marathons de Londres et de Rotterdam Cyclisme - Paris-Roubaix Duathlon - Championnats d'Europe à Horst (NED) 17 > 23 AVRIL Equitation - finale de la Coupe du Monde FEI de saut d’obstacles à Lyon 21 AVRIL Marathon de Boston 28 AVRIL > 5 MAI Tennis de table - Championnats du Monde par équipes à Tokyo 4 MAI Marathon de Genève 10 MAI > 1 JUIN Cyclisme - Tour d’Italie 22 > 20 MAI Hockey sur glace - Phase finale des Championnats du Monde à Minsk en Biélorussie 26 MAI > 8 JUIN Tennis - Internationaux de France à Roland Garros 31 MAI > 10 JUIN Hochey sur gazon - Coupe du Monde à La Haye (NED) : la Belgique en poule A chez les dames et les messieurs 3 > 8 JUIN Beach volley - Championnats d’Europe à Rome 5 > 8 JUIN VTT cross country et trial - Championnats d’Europe à St-Wendel (GER) 12 JUIN > 13 JUILLET Football - Coupe du Monde au Brésil 15 JUIN VTT Marathon - Championnat d’Europe à Ballyhoura (IRL) 19 > 22 JUIN Triathlon - Championnats d’Europe à Kitzbühel (AUT) 23 JUIN > 6 JUILLET Tennis - Internationaux de Grande-Bretagne à Wimbledon 29 JUIN VTT Marathon - Championnats du Monde à Pietermaritzbourg (ZAR)



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Des flocons pour prolonger l’hiver Martin Fourcade à la Une Zoom Tina Maze Théma-boutique skis de champions Portraits croisés Fasnacht-Balet Tests casques

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MARTIN FOURCADE

La perfection dans le viseur Loin de s’endormir sur ses lauriers, Martin poursuit son programme avec calme, art et méthode. Et ce ne seront pas ses médailles olympiques qui lui mettront la grosse tête...

Dans son escarcelle en partant à Sotchi : déjà 54 podiums en Coupe du Monde dont 27 victoires en individuel !


DOSSIER NEIGE ENCORE ! 17 PLUIE, FROID, VENT… EN CE DÉBUT NOVEMBRE SUR LE PLATEAU DU VERCORS, LE COMMUN DES MORTELS SERAIT RESTÉ BIEN AU CHAUD AVEC UNE TASSE DE THÉ FUMANT DANS LES MAINS. MAIS PAS MARTIN. SKIS-ROUES AUX PIEDS, CARABINE SUR LE DOS, LE DOUBLE CHAMPION DU MONDE DE BIATHLON AFFRONTE LES ÉLÉMENTS SANS BRONCHER. IL GÈRE SA SÉANCE TOUT SEUL, EN ENCHAÎNANT LES TOURS DE STADE SOUS LES YEUX IMPRESSIONNÉS DE QUELQUES JOURNALISTES AUX PIEDS TREMPÉS. par Nolwenn PATRIGEON

Russes, ne s’arrêtent certainement pas pour ça. « Ça fait partie du métier, on pratique une discipline outdoor ! » Avant la lumière des podiums, il faut abattre dans l’ombre des heures et des heures de travail… même quand la météo refuse obstinément de sourire. Il en va ainsi pour tous les sportifs de pointe ! PROPHÈTE EN SON PAYS, OUI MAIS… L’hiver 2012/2013, le Pyrénéen est entré dans l’histoire du biathlon. Il a tout raflé, en réalisant ce qu’un seul de ses pairs avait réussi avant lui : le grand Chelem. C'est-à-dire

ler son compatriote et idole, Raphael Poiré en 2004 ! Autant dire qu’à 25 ans, non content d’être « LA » locomotive des tricolores, le nouveau prodige porte déjà une étiquette d’hyper favori sur le circuit mondial. Martin ne s’en émeut pas. Loin de s’endormir sur ses lauriers, il poursuit son programme avec calme, art et méthode. Et ce ne seront pas ses médailles olympiques qui lui mettront la grosse tête... pas plus que le peu d’engouement qu’il suscitait en France avant cette saison d’anthologie. Car si en Norvège ou en Allemagne, il est considéré comme une véritable star, il n’était jusqu’il

C’est dans les gènes chez les Fourcade : ici avec Simon, son frère aîné, excellent en biathlon lui aussi. Quant au cadet de la fratrie, Brice, il s’est orienté vers le ski alpin.

En toute franchise, Martin Fourcade explique qu’il ne peut pas se permettre de zapper un entraînement « simplement parce qu’il tombe des cordes » et que ses concurrents, les Norvégiens, les

qu’en plus d’avoir remporté la Coupe du Monde au général, Martin Fourcade a également terminé premier de toutes les spécialités (Sprint, Poursuite, Mass Start et Individuel), ce qui lui vaut d’éga-

y a peu qu’un sportif parmi tant d’autres dans son propre pays. Une différence de traitement due, c’est certain, au faible impact qu’a le biathlon dans l’Hexagone. Et pour cause, il n’est jamais retransmis sur


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monsport les chaînes de télé, malgré un format idéal, du suspense à revendre et surtout les très bons résultats des équipes nationales, filles et garçons. Heureusement qu’il y a les Jeux pour corriger ça… tous les 4 ans ! Et quoi qu’il en soit, ne nous faisons pas d’illusion : en France, même au plus fort de l’hiver, le biathlon ne devancera jamais le Roi Football (ndlr - ce qui est de moins en moins vrai en Allemagne, par exemple, où des record d’audience sont

enregistrés tous les week-ends de décembre à mars, quand les épreuves sont retransmises en prime-time). MONTAGNES RUSSES ! En cette fin d’automne, Rossignol, l’équipementier de toujours, a dédié à Martin Fourcade une vitrine au siège de l’entreprise. Plutôt que de les amasser dans son garage, notre homme préfère partager ses trophées avec ceux qui vivent sa passion et recher-

chent comme lui la performance. Lors de l’inauguration, il n’a d’ailleurs pas oublié de noter qu’il restait de la place à côté de la médaille d’argent rapportée des JO de Vancouver. Traduction : il en ramènera d’autres de Sotchi !... nous promettant d’écrire la suite de l’histoire conformément à ses prévisions et rappelant au passage qu’il avait déjà remporté deux courses sur le parcours olympique dessiné par les Russes.

Si en Norvège ou en Allemagne, il est considéré comme une véritable star, il n’était jusqu’il y a peu qu’un sportif parmi tant d’autres dans son propre pays. En cause, le peu d’intérêt que portent les médias français au biathlon.

S’il est dans la toute bonne moyenne en tir, il est encore meilleur sur les skis. Seul le Norvégien Emil Svendsen est capable de tenir son rythme.


DOSSIER NEIGE ENCORE ! 19 ETRE « DANS LE VRAI » DÈS LA REPRISE En biathlon comme dans la plupart des sport de neige, les résultats des 4 mois d’hiver se construisent en grande partie lors des 8 autres mois de l’année. Durant cette longue période studieuse, Martin Fourcade a su garder intacte sa motivation. Satisfait de sa préparation, il avait hâte de remettre le dossard et d’en découdre pour ne plus laisser de place au doute. La reprise est toujours un moment de vérité : l’athlète sait très vite s’il est « dans le vrai » et si ses bonnes sensations d’intersaison traduisaient réellement le niveau qu’il convient d’avoir pour revendiquer le podium. Après les 3 premières manches de la Coupe du Monde 2013/2014 (et autant de victoires !), il est clairement apparu que Fourcade-la-gagne tenait la forme… olympique. La concurrence n’avait plus qu’à bien se tenir ! Première victoire en Coupe du Monde à 21 ans, premier titre mondial l’année suivante (2011), Martin est plus précoce que son idole Raphaël Poirée, lequel a obtenu le premier de ses 44 succès en World Cup à 23 ans et la première de ses huit couronnes mondiales à 25 ans.

Vous voulez du people ? La compagne de Martin s’appelle Hélène. Une jolie Pyrénéenne qui exerce le métier d’enseignante.

Après les 3 premières manches de la Coupe du Monde 2013/2014 (et autant de victoires !), il est clairement apparu que Fourcade-la-gagne tenait la forme… olympique.

Un palmarès qui laisse sans voix Voilà ce que ça donnait avant de partir pour Sotchi : H Vainqueur du classement général de la Coupe du Monde en 2012 et 2013 H Vainqueur 2013 du classement de la Coupe du Monde en Sprint, Poursuite, Mass Start et Individuel H Vainqueur 2012 du petit globe de cristal en Poursuite et en Sprint H 3e au classement général de la Coupe du Monde 2011 H Vainqueur du petit globe de cristal 2010 en Poursuite H Champion du Monde 2013 sur le 20 km Individuel, médaillé d’argent en Sprint, en Poursuite, en Relais Mixte et en Relais Hommes H Triple médaillé d’or aux Championnats du Monde 2012 (Sprint, Poursuite, Mass Start) et médaillé d’argent avec le Relais Hommes H Champion du Monde de Poursuite 2011 et médaillé d’argent en Sprint H Médaillé d’argent en Mass Start aux Jeux Olympiques de Vancouver (2010)


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TINA MAZE

Toutes les qualités… et les défauts en prime FOCUS SUR LA PLUS BRILLANTE SKIEUSE ALPINE EN ACTIVITÉ, LA PLUS COMPLÈTE ET SANS DOUTE LA PLUS DIFFICILE À SCERNER. UNE SLOVÈNE QUI, EN 16 ANS DE COMPÉTITION PARMI L’ÉLITE MONDIALE, A SIGNÉ DES PERFORMANCES “HISTORIQUES”. CE QUI LUI VAUT DE REJOINDRE LE GOTHA DE LA DISCIPLINE. par Denis ASSELBERGHS


DOSSIER NEIGE ENCORE ! 21 Elle est née - et vit d’ailleurs toujours - à Crna na Koroskem, ce qui signifie “ruisseau noir” dans le dialecte local. De fait, là-bas, c’est pas la joie. Un trou perdu proche d’une petite ville de Carinthie, Slovenj Gradec, à la frontière autrichienne. Dans ce gros bourg, il n’y a vraiment rien à faire, si ce n’est mourir d’ennui. Ou faire du ski… Tina n’hésitera pas longtemps !

neige, doublé d’un sacré tempérament… et d’un fichu caractère ! Autant elle est douce au piano et patiente quand elle peint ou se fabrique des bijoux, autant elle peut être colérique, totalement incapable de supporter la défaite sans broncher. Les pontes de sa fédération l’apprendront à leur dépens : sans complexe, l’adolescente les traite d’incapables, leur faisant endosser son manque de régularité et les piètres résultats qui vont avec. S’ENTRAÎNER À LA DURE Sans tarder, Tina décide de prendre sa destinée en main. Elle monte sa propre structure pour pouvoir s’en-

UNE ÉQUIPE ‘STUPÉFIANTE’ Détestable, oui, elle l’est souvent. Tina ne salue jamais ses adversaires. Elle tire la tête les trois quarts du temps. Puis, que dire du climat délétaire règnant dans son staff ?! Coachs, préparateurs physiques, porte-paroles et skimen, tous valsent au gré de son humeur. Andrea Massi, compagnon de la diva, n’échappe pas à l’orage. Mais cet Italien, de 16 ans son aîné, manager du “Team To aMaze” (traduisez ‘l’équipe stupéfiante’ !), a heureusement du répondant. Leurs engueulades sont célèbres sur le circuit…

Quand elle arrive en Coupe du Monde, les observateurs comprennent très vite que cette jeune fille possède un joli toucher de neige, doublé d’un sacré tempérament… et d’un fichu caractère !

SANS COMPLEXE La jolie Maze (prononcez “Mazé”) est née le 2 mai 1983. Alors qu’elle vient d’avoir 2 ans, la voilà déjà patinettes aux pieds. Instinctive mais appliquée, elle maîtrisera sans peine l’art de la glisse, y trouvant un plaisir énorme et une dévorante envie de se mesurer aux autres. Avant même son 15e anniversaire, elle intègre l’équipe nationale B pour apparaître en Coupe du Monde dès 1999. C’est le début d’une belle ascension. Arrivée sur la scène internationale, les observateurs constatent vite que cette jeune fille possède un joli toucher de

traîner de son côté, à la dure, comme les hommes, elle la tueuse qui n’a peur de rien, ni de ses rivales, ni de ses propres douleurs. Les progrès ne se font pas attendre avec une victoire à Sölden en 2003 : un déclencheur qui lui donnera ce petit coup de boost qui la met en confiance et lui permet de faire la différence. Car, même si, par la suite (jusqu’en 2007, en tout cas), Tina Maze sera parfois décevante, elle prendra toujours le départ pour la gagne, avec une puissance et une volonté formidables. C’est le propre de sa personnalité. Ce qui la rend admirable. Ou détestable.


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monsport UN PALMARÈS ÉLOQUENT Pourtant, en dépit de cette ambiance pourrie et d’une nature imprévisible, Tina s’en tire bien. Fort bien même ! Son palmarès est éloquent avec des médailles olympiques, des couronnes en Championnat du Monde et des globes en World Cup. Tout cela avec une exceptionnelle polyvalence, puisqu’elle s’est imposée dans les 5 disciplines du ski alpin. S e u l e s K ro n b e r g e r, W i b e r g , Kostelic, Pärson et Vonn peuvent en dire autant. Encore plus balèze : Tina Maze est la première femme à avoir dépassé la barre des 2.000 points (2.414) au classement général de la Coupe du Monde. Elle est aussi la recordwoman au nombre de podiums obtenus en une saison (24 rien qu’en 2013 !).

DOSSIER NEIGE ENCORE !

Ce dont Tina rafolle… • Saint-Moritz pour sa piste de descente : elle lui a toujours réussi. • Gagner à Maribor devant son cher public. • Chanter comme une pop star, comme elle nous l’a prouvé en 2012 avec son hit “My Way is My décision” dont le clip sur You Tube a dépassé les 400.000 vues la semaine de sa sortie. Oui, ça, Tina adore !

Sur You Tube, son hit “My ways, my decision” a dépassé les 400.000 vues la semaine de sa sortie. Que Lange l’ait choisie comme icône 2014 ne vous surprendra sans doute pas. Car elle a le look, Tina !

LE PANACHE D’UNE TRÈS GRANDE Reste à répondre à la questionclé : quelle est donc la recette de cette magnifique diablesse ? Sa rage de vaincre et sa perpétuelle insatisfaction. Avec elle, les deux marchent ensemble. Explication : le ski sans éclat, Tina n’aime pas.

Avec son immense expérience, elle est capable d’analyser avec beaucoup de lucidité les raisons de ses échecs. Quand ça ne tourne qu’à moitié, c’est toujours le même processus : Mademoiselle Maze pique une de ses fameuses colères, remet tout à plat… et rebondit. De quoi faire oublier ses mauvais côtés pour ne garder que le panache d’une très grande.



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Thema-boutique LES SKIS « STARS » DANS UNE INDUSTRIE DU SKI EN PERMANENTE ÉVOLUTION, CHAQUE MARQUE A SES SPÉCIFICITÉS, SES TECHNOLOGIES, SA GAMME ET SON MODÈLE PHARE. C’EST CE QUE NOUS AVONS TENTÉ DE FAIRE RESSORTIR DANS CETTE « THEMA-BOUTIQUE ». SALOMON BBR SUNLITE, l’exotique Salomon a frappé un grand coup avec la gamme BBR. La forme très spéciale de ces skis, imaginée par « Bébert », un des shapers de la maison, les rend extrêmement polyvalents. Très efficaces pour carver sur piste, ils permettent aussi de se régaler dans la poudreuse ou la trafole (neige profonde transformée). Et ce, grâce à une spatule surdimensionnée à l’avant - façon planche de surf - combinée à un rocker et un patin très étroit. Ce qui caractérise les BBR, c’est également leur légèreté, leur côté joueur et, plus globalement, leur facilité d’utilisation. Salomon a décliné sa gamme en plusieurs versions, avec des modèles spécifiques pour femme encore plus light, dont ce Sunlite. Avec ses 79 mm sous le pied, c’est la plus large des propositions faites à la gent féminine par la marque frappée du S (comme ‘singulière’… et c’est un compliment)..

DYNASTAR CHAM 87, le puriste Chez Dynastar, c’est la gamme Cham (référence à Chamonix, quartier général du fabricant) qui attire tous les regards. L’idée est simple : « Démocratiser la pratique du ski freeride et en repousser les limites ». En découlent des skis très racés, avec un imposant rocker à l’avant pour un déjaugeage facile et une bonne flottaison. Cela, combiné à un talon presque plat pour un contrôle parfait et des réceptions bien absorbées. La version à 87 mm sous le pied est la plus étroite proposée par Dynastar, la plus polyvalente également (70% pistes et 30% hors-piste). Ceux qui veulent tâter davantage la neige fraîche opteront plutôt pour le 97, le 107, voire le 127 mm. Des modèles allégés, dédiés au ski de rando, sont également de la partie.

Catégorie : all mountain 70-30, unisexe Lignes de cotes : 127x87x103 mm Rayon : 16 m en 172 cm Tailles disponibles : 166-172-178-184 cm Prix : 599€avec fixations FCA017

Catégorie : all mountain 70-30, femme Lignes de cotes : 133x79x98 mm Rayon : 11,5 m en 159 cm Tailles disponibles : 149-159-169 cm Prix : 450€nus


DOSSIER NEIGE ENCORE ! 25 ROSSIGNOL STAR 7 : moins d’efforts, plus de plaisir… La 7-Serie a permis à Rossignol de revenir sur le devant de la scène freeride. La technologie Air Tip - un talon et une spatule avant remplis d’air grâce à une structure en nid d’abeille - offre un gain de poids conséquent. Le gros rocker en spatule et le léger rocker en talon se chargent du reste. En résultent des skis ludiques à souhait, très faciles à piloter et à contrôler. Le Star 7 (116 mm sous le pied), déclinaison féminine du Super 7, peut défier tous les terrains avec une aisance déconcertante. De plus petites tailles sont également proposées pour ces dames, à partir de 90 mm sous le pied (le Sassy 7). Coté hommes, le plus « fat » de la bande est le Squad 7 (120 mm) : un gros ski de « peuf » testé et approuvé par Enak Gavaggio « himself ».

Catégorie : all mountain 80/20, femme Lignes de cotes : 140x116x130 mm Rayon : 21 m en 188 cm Tailles disponibles : 162-170-178-188 cm Prix : 679,99€nus

FACTION CANDIDE 4.0, L’arme à Thovex ! Candide Thovex, vainqueur des X Games à plusieurs reprises dans différentes disciplines, puis, quelques années plus tard, du Red Bull Linecatcher et du Freeride World Tour, est sans aucun doute le freeskieur le plus emblématique de sa génération, voire de tous les temps. Il lui fallait un ski qui lui ressemble. C’est ainsi qu’il s’est rapproché de la marque Faction, basée à Verbier, avec qui il a développé, non pas un modèle… mais une gamme complète ! Le Candide 4.0, dernier-né de cette belle union, se destine aux férus de « big mountain », ceux qui n’ont pas le vertige ! Son imposante largeur, son cambre plat sous le pied, ses deux rockers et sa structure allégée en balsa en font une véritable arme de destruction massive dans les conditions les plus extrêmes. Catégorie : big mountain, unisexe Lignes de cotes : 150x122x140 mm Rayon : 25 m en 183 cm Tailles disponibles : 175-183-190 cm Prix : 759€nus


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monsport HEAD WORLDCUP REBELS I.GS RD, la F1 des neiges Chez Head, la spécialité maison, ce sont les skis de compet’. Parmi les nombreux modèles proposés, nous avons retenu ce World Cup Rebels dédié au slalom géant. Homologué FIS, il est utilisé par des athlètes comme Julia Mancuso ou Bode Miller et fait appel à plusieurs technologies révolutionnaires, comme le KERS : un système électronique (mais automatique) qui permet au talon de se rigidifier en sortie de courbe et donc d’obtenir un gain de puissance en relance. Dans le même registre, l’Intelligence Technology permet une accumulation et une redistribution de l’énergie, toujours par voie électronique. Ajoutez à cela un « top sheet » RD Racing, une construction en sandwich World Cup, un cambre Rebel… et vous aurez compris que vous avez aux pieds une vraie Formule 1 !

Catégorie : slalom géant, unisexe Lignes de cotes : 101x65x82 mm (jusqu’en 188 cm) Rayon : 25 m en 183 cm Tailles disponibles : 175-178-183-188190-191-195 cm Prix : 949€avec fixations Freeflex Pro 16

ATOMIC REDSTER FIS SL, le choix de Marcel… Atomic, comme Head, est un des fleurons du ski de compétition. Ces derniers temps, c’est notamment en slalom que la marque s’est illustrée, avec un certain Marcel Hirscher. L’Autrichien a opté pour le Redster FIS SL, un ski à construction Cap Sandwich, avec un noyau en bois de qualité supérieure et des inserts en titane pour un flex harmonieux et une parfaite transmission de l’énergie aux carres. Résultat : ça accroche, ça tourne court, sec… mais il faut la technique et les jambes qui vont avec, car aucun écart n’est pardonné. Puis, il y a toute une somme de détails qui ajoutent aux performances du Redster FIS SL. Exemple : les revêtements appliqués sous les fixations permettent de minimiser les effets de l’abrasion mécanique. A noter qu’à ce niveau, il aussi possible d’opter pour une plaque titanal, histoire d’obtenir une conduite en courbe encore plus précise… Marcel a choisi le bon cheval, ses chronos en attestent !

Catégorie : slalom, unisexe Lignes de cotes : 118,5x66,5x102,5 mm en 165 cm Rayon : 12,5 m en 165 cm Tailles disponibles : 155-158-165 cm Prix : 939€avec fixations Neox TL 12


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Catégorie : ski de rando, unisexe Lignes de cotes : 124x87x110 mm en 158 cm Rayon : NC Tailles disponibles : 158-166-174-182-191 cm Prix : 800€nus

DYNAFIT CHO OYU, des Alpes à l’Himalaya Certainement l’un des modèle de rando les plus aboutis du marché. Sa géométrie s’inspire du ski avec lequel la Suédoise Martina Palm a affronté le Cho Oyu, sixième sommet le plus haut de la planète, à la frontière du Tibet et du Népal. Relativement large (87 mm sous le pied en 158 cm), ce Dynafit n’en est pas moins léger (1.080 g), ce qui le rend très polyvalent en montée comme en descente. La technologie Flex-Tip et les champs Micro au niveau du patin garantissent un excellent comportement sur terrain difficile ainsi qu’une transmission plus directe des forces lorsque cela s’avère nécessaire. Si vous êtes fan de randonnées dans les Alpes ou aux confins de l’Asie, c’est l’outil qu’il vous faut.

WED’ZE TWIN’TRICKS, signés Marie Martinod Les Twin’Tricks sont nés du partenariat de Wed’ze avec la spécialiste du halfpipe Marie Martinod. C’est un modèle typé freestyle muni d’une double spatule pour pouvoir skier en « switch » (autrement dit, en marche arrière). Son noyau en bois allégé, sa coque en fibre de verre et son « pop » assez prononcé au talon en font un véritable acrobate. S‘envoler devient presqu’un jeu d’enfant, avec beaucoup de stabilité et tout autant de maniabilité. Destiné aux riders confirmés, le Twin’Tricks répond également présent sur piste, à condition de ne pas vouloir suivre Marcel Hirscher… Mais c’est surtout dans le pipe, en slopestyle ou sur un gros big air qu’il vous ravira. Pour preuve, il a permis à Marie Martinod de réussir son retour au plus haut niveau après 6 ans d’absence ! Catégorie : freestyle, unisexe Lignes de cotes : 120x83x109 mm Rayon : 17,8 m en 171 cm Tailles disponibles : 171-181 cm Prix : 279€nus


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ESTELLE BALET ET GÉRALDINE FASNACHT

Des racines et des ailes

D'UN CÔTÉ, ESTELLE BALET, UNE JEUNE SUISSESSE, 19 ANS, L'UNE DES VALEURS MONTANTES DU FREERIDE FÉMININ EN SNOWBOARD. DE L'AUTRE, SA COMPATRIOTE GÉRALDINE FASNACHT, DE 14 ANS SON AÎNÉE, SA COACH, SES AILES... par Maxime AUBERTIN

Pour évoquer l'histoire de ce duo de choc, il faut commencer par le passé de Géraldine Fasnacht. Qui est ce joli brin de femme au sourire parfait et au teint resplendissant ? Tout simplement l'une des meilleures snowboardeuses freeride de tous les temps. A son actif, 11 premières places sur des compétitions internationales dont 3 à l'Xtreme de Verbier, pour un total de 23 podiums. Rien que ça ! Et elle ne s'est pas arrêtée là, car après avoir mis fin à sa carrière en compétition en 2009, elle s'est lancée dans d'incroyables projets en base jump. Plus précisément, en wingsuit. C'est ainsi que la « Vaudoise volante » - accompagnée de 3 « mecs », dont son mari, Sam Beaugey - a accompli le premier saut en Antarctique, dans le massif de l'Holtanna. Plus récemment, pour continuer à marquer les esprits (et elle y arrive !), Géraldine s’est jetée du sommet des Drus à Chamonix : encore une grande première ! Pour autant, elle ne délaisse pas le snowboard. Il continue à faire partie intégrante de sa vie, mais elle assouvit désormais sa passion différemment, sous forme d'explorations et de projets vidéo. Son créneau ? Les pentes les plus raides et les plus inaccessibles, le plus loin possible « de toute civilisation »… Bref, une prise de risque maximale conjuguée à une liberté suprême. Et ça envoie, croyez nous ! Messieurs, vous n'avez qu'à bien vous tenir !

UNE RENCONTRE MAGIQUE Géraldine, basée à Verbier, avait déjà beaucoup entendu parler d'Estelle Balet par l'intermédiaire de son père, directeur de la société des remontées mécaniques. C'est finalement début 2011 à Chamonix qu'elle a fait sa connaissance. Encadrant pendant une journée les filles engagées sur le Junior Freeride Tour, elle découvre un véritable « rayon de soleil, bourré de motivation ». Estelle sort du lot

Géraldine : rien de moins qu’une des meilleures snowboardeuses freeride de tous les temps ! Son créneau ? Les pentes les plus raides et les plus inaccessibles…

et lui tape dans l'œil. Aussi, quand le magazine Verbier Life demande à Géraldine Fasnacht de consacrer un article au Junior Freeride Tour, elle décide tout naturellement de focaliser sur Estelle et l'invite à faire avec elle un shooting dans la poudreuse... En rentrant, la Valaisanne a des étoiles plein les yeux et des rêves plein la tête. En bon protecteur, son papa, comprenant son envie de se lancer réellement dans le freeride, appelle


DOSSIER NEIGE ENCORE ! 29 Géraldine pour lui demander si elle peut s’occuper de sa fille, la prendre en main pour la mener au plus haut niveau. Et devinez quoi ? Quelques jours plus tard, les deux snowboardeuses se disent « oui », Géraldine devenant coach pour la première fois de sa vie. UNE MÉTHODE DE TRAVAIL BIEN AU POINT Lorsque Géraldine Fasnacht a entamé sa mission avec Estelle Balet, elle a d'abord dû apprendre à cerner les attentes et le mode de fonctionnement de son « élève ». Clairement, si la petite princesse de Vercorin avait décidé d'arrêter de manger des piquets (on lui promettait un bel avenir en ski alpin) pour s'orienter vers le snowboard

freeride, c'était aussi pour tourner le dos à tous ces entraînements, à cet esprit de compétition souvent forcené et parfois déplaisant. Son truc, comme sa coach, c'est la liberté. Il lui fallait donc une méthode de travail adaptée, tout en tenant compte de sa scolarité. Le concept ? Cibler, comprendre ses lacunes et surtout lui permettre de progresser en s'amusant, sans multiplier les contraintes. Peu affûtée physiquement au moment de sa rencontre avec Géraldine, Estelle, jusqu'alors plutôt connue pour son sens de la fête, a accepté de pointer sa petite frimousse en salle de gym durant l'été. Fait inédit, elle aurait même été aperçue tout sourire sur les pistes de ski de fond de Verbier pour peaufiner sa

condition ! Un préalable incontournable avant de passer aux choses sérieuses. L’hiver venu, les deux complices ont choisi de ne rider ensemble qu'une fois par semaine, mais elles ne chôment pas ! Choix de spots, de lignes, évaluation du manteau neigeux... Estelle est constamment briefée. Chaque face est décortiquée, analysée dans les moindres recoins. Géraldine suit aussi sa protégée sur tous les contests, lui prodiguant une foule de conseils pour lui permettre d'entamer son run dans des conditions idéales, avec le moins de pression possible. Très impliquée dans son rôle de grande sœur, elle guide aussi sa cadette dans la recherche des sponsors, mais, attention, c'est Estelle qui se charge de finaliser (avec succès d'ailleurs, puisqu'elle est aujourd'hui ambassadrice de Swatch et compte de nombreux partenaires). C'est elle aussi qui se retrouve seule dans le portillon de départ et doit assurer, ce qu'elle fait de mieux en mieux...

Insatiable, Estelle a d’emblée multiplié les top performances malgré son statut de « plus jeune compétitrice de l'histoire » sur le Freeride World Tour.


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Après avoir mis fin à sa carrière en compétition en 2009, Géraldine Fasnacht s'est lancée dans d'incroyables projets en wingsuit.

DOSSIER NEIGE ENCORE ! Estelle Balet épate tellement la galerie que beaucoup voient déjà en elle une future championne du monde.

deuxième à Kappl. Cela, malgré son statut de « plus jeune compétitrice de l'histoire » sur le Tour. Elle épate tellement la galerie que beaucoup voient déjà en elle une future championne du monde. Pour autant, Estelle garde bien la tête sur les épaules, bien aidée en ce sens par sa coach. Leur philosophie : le snowboard est et doit rester un plaisir, un point c'est tout. Le reste, ce n'est « que du bonus ». D'ailleurs, lorsqu’elle aura son diplôme de secondaire en poche cet été (le seul véritable objectif de son année), Mademoiselle Balet compte bien diversifier ses horizons en faisant également de l'image, de la vidéo. Dans ce registre, elle échafaude avec Géraldine plusieurs projets qui promettent, une fois de plus, d'être étourdissants ! Reste à voir si Estelle se mettra un jour au wingsuit pour rejoindre son mentor dans les airs... Une chose est sûre, vous entendrez encore souvent parler de ces deux « superwomen ». LIENS UTILES www.lineprod.ch (le site de Géraldine Fasnacht) www.facebook.com/ estellebaletofficial

Les deux complices ont choisi de ne rider ensemble qu'une fois par semaine, mais elles ne chôment pas ! Choix de spots, de lignes, évaluation du manteau neigeux... L’élève est constamment briefée. Chaque face est décortiquée, analysée dans les moindres recoins. DES RÉSULTATS PLUS QU'ENCOURAGEANTS Déjà bien en place sur le Junior Freeride Tour avant d’entamer son association avec Géraldine Fasnacht, Estelle Balet a littéralement explosé sous son aile, remportant ce même tour en 20112012. La saison suivante, elle s’est hissée ex æquo sur la plus haute marche du podium dans le Freeride World Qualifier, empochant du même coup une wild

card pour l'Xtreme de Verbier : un rêve de gosse qu'elle a vécu en y mettant la manière, puisque, du haut de ses 19 ans (du jamais vu sur l'Xtreme), elle a signé une brillante deuxième place ! Insatiable, elle évolue désormais avec brio sur le Freeride World Tour où elle s'est aussitôt signalée avec une belle troisième place à Chamonix, puis une

BONUS WEB Retrouvez plusieurs vidéos de Géraldine et Estelle en action sur www.monsportmagazine.com, rubrique monmagazine/bonus.



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TEST 8 CASQUES

pour skier “responsable” CURIEUSEMENT, IL Y A QUELQUES ANNÉES, QUAND UN ADULTE PORTAIT UN CASQUE DE SKI, ÇA FAISAIT SOURIRE. AUJOURD’HUI, NE PAS L’ADOPTER PARAÎT IRRESPONSABLE… UN VRAI 180 DEGRÉS ! FACE À UNE DEMANDE EN PROGRESSION EXPONENTIELLE, L’OFFRE S’ÉTOFFE UN PEU PLUS CHAQUE HIVER. MAIS QUE CHOISIR ? VOICI QUELQUES PISTES.

Bollé Osmoz Avec ce modèle, Bollé se démarque nettement. En effet, l’Osmoz intègre un masque rotatif. C’est un véritable « 2 en 1 » qui n’en demeure pas moins léger (490 gr). A l‘usage, le système s’avère très pratique, très homogène, et l’ensemble est beau à voir, Bollé ayant soigné sa copie au niveau du style. Revers de la médaille : le masque se nettoie plus difficilement. Sauf que… il est possible de le détacher, ce qui rend alors la chose plus aisée. De même, il vous est loisible de changer de verre lorsque la visibilité se gâte. Ajoutons que ce masque offre une remarquable vision périphérique et qu’il est compatible avec la plupart des lunettes de vue. Le dispositif pour ventiler et évacuer la buée a été bien pensé : tout part de la base du masque où sont aménagées deux petites prises d’air. Dix autres aérations, situées sur la calotte et à l’arrière du casque, se chargent du reste. Il est juste dommage qu’elles ne soient pas réglables. Pour le reste, l’Osmoz est un casque à construction in-mold tout ce qu’il y a de plus sérieux. L’ajustement Click to Fit est rapide et précis. La finition est exemplaire : notamment l’habillage intérieur (fait de velours et de mesh) que l‘on peut détacher pour un bon lavage quand cela s‘avère nécessaire. Les oreillettes, elles, ne peuvent pas aller dans la machine. Elles sont conçues pour accueillir des écouteurs, ceci explique cela. Reste le prix, pas forcément à la portée de toutes les bourses. Mais bon, avec l’Osmoz, vous économisez un masque… Existe en noir, noir/jaune et blanc/bleu. 189 EUR


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POC Skull Light II On connaît le sérieux de la marque scandinave. Avec elle, on va droit à l’essentiel : garantir d’abord de l’ergonomie et un maximum de résistance à l’impact. Ce casque en est une bonne illustration avec son design sobre, minimaliste, et son apparente simplicité. Compact et typé racing, le Skull n’est pas seulement ‘light’ par son poids (500 gr), il l’est aussi par son aspect dépouillé. Mais quand on y regarde de plus près, on constate une grande sophistication dans la construction. Conçu sur la même base que les modèles ‘course’ de la gamme POC, le Skull Light II est élaboré autour d’une double coque externe rivetée et d’une simple coque interne, très absorbante, en polystyrène alvéolé. On remarque deux fines ouvertures aménagées sur le devant : idéalement situées, elles créent un courant d’air continu qui élimine à la fois l’humidité et l’excédent de chaleur, tout en empêchant l’air froid d’entrer au contact de la peau. Le revêtement intérieur est en mousse LD amovible pour un nettoyage aisé. Il est doublé de suédine, svp ! Voilà qui est très exclusif et très doux, pour ne pas irriter le front et la nuque. Quand le soleil tape dur sur les pistes, il est possible d’enlever les pads d’oreilles et le contour de tête. Mentionnons que tous ces habillages sont traités ‘polygiène’ (anti-odeur et anti-microbien). Rien de spécial à dire sur la jugulaire et la commande arrière d’ajustement : faute d’être novateurs, ces dispositifs sont dans la lignée de ce qui se fait de mieux pour le moment. Vous noterez enfin que POC a été récompensé aux derniers salons ISPO de Munich et SIA de Denver pour la qualité de son travail. Mérité ! 170 EUR


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Wed’ze Mid Carv P Une fois de plus, la marque diffusée par Decathlon fait fort avec ce casque à tout petit prix. Aux normes en vigueur pour la résistance à l’impact (EN 1077), le Mid Carv s’articule autour d’une coque en polycarbonate - plus légère que l’ABS - et d’une calotte en EPS (du polystyrène expansé au pouvoir d'isolation élevé). La mousse intérieure, thermocompressée, se déploie au niveau du front pour bloquer le froid entre le masque et le casque. Elle est aussi présente sur le haut du crâne : dans cette partie, vous pouvez la déplacer pour obturer plus ou moins, selon la météo, les 7 trous de ventilation confectionnés au centre du Mid Carv. C’est très facile à l’usage, à condition de le savoir… La nuque est bien sécurisée, bien rembourrée aussi : on ne sent absolument pas la présence d’une molette, pourtant bien dure, qui permet d’agir sur le Turnring System (pour ajuster le taillant et améliorer le maintien du casque). Question look, ce Wed’ze est discret, passe-partout, mais pas banal pour autant avec sa petite penne et sa robe bicolore. Oui, mais voilà, vous trouvez que ses couleurs manquent de fun ? Notre conseil : rabattez-vous sur la version Max Carv LTD qui vous coûtera un peu plus cher (59,95€), mais, au moins, en vert olive et bleu électrique, vous ne passerez pas inaperçu ! Pour le reste, sachez que le Mid Carv P pèse 450 gr, que l’habillage est amovible (cache-oreilles y compris) pour un lavage en machine à 30°, et qu’un clip élastique a été confectionné à l’arrière pour bloquer le bandeau de votre masque. 44,99 EUR

Scott Symbol Du bel ouvrage. Ce casque ciblé freeride a vraiment la top classe. Aussi sympa à regarder qu’à porter, il bénéficie d’une belle finition, d’une grand confort et d’un poids plume. Bref, tout pour séduire, en dépit d’un prix relativement élevé. Sa structure extérieure, bien profilée, est dans un revêtement mat très lisse au toucher. Prolongée par une visière, cette calotte de forme épurée abrite plusieurs technologies intelligentes, comme les dispositifs Active S-Vent et G-Vent : deux ventilations, la première (S) dirigeant l’air chaud au-dessus de la tête pour l’évacuer du casque ; la seconde (G) servant à réduire la buée sur le masque. Autre aménagement very high-tech : le MIPS, abréviation de “Multidirectional Impact Protection System”. De quoi s’agit-il ? D’une couche de polycarbonate thermoformé qui permet à la coque de pivoter indépendamment de la tête en cas de choc oblique et de réduire ainsi les forces transmises au cerveau. Voilà qui nous ramène à une triste


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Julbo Symbios La marque jurassienne, qui a récemment fêté ses 125 ans, n’est plus à présenter. On connaît la qualité de ses lunettes de soleil et de ses masques de ski. Mais elle propose aussi d’excellents casques. Le Symbios, typé freeride, est ce qui se fait de mieux dans la gamme Julbo. Sa coque solide en ABS injecté et sa calotte in-mold sont les garants d’une parfaite protection. Le système de ventilation est également très au point avec pas moins de 16 entrées d’air dont 12 réglables sur la partie haute. De même, l’aération est bien pensée au niveau des oreilles. Quant à la visière, plutôt utile lorsque la météo se déchaîne ou quand le soleil se fait gênant, elle est dotée de 3 fines ouïes afin de limiter la formation de buée au niveau du masque. Coté ajustement, rien à redire : la petite molette placée à l’arrière joue parfaitement son rôle, tout comme la jugulaire, d’un maniement aisé… Bref, une fois les bons réglages trouvés (ce qui ne pose aucun problème ndlr) et le bandeau des lunettes bloqué dans le strap prévu à cet effet, on se sent vraiment bien enveloppé dans ce Symbios. Son poids est dans la toute bonne moyenne : 480 grammes. Côté finition, notons le revêtement extérieur particulièrement résistant aux griffures, les inserts en cuir au niveau des oreillettes amovibles, l’habillage intérieur en suède et le tour de cou bien rembourré, doux et chaud à souhait. Bref, un casque qui nous a séduit. Disponible en blanc/bordeaux et en noir. 119,90 EUR

actualité… S’appuyant sur une couche d’EPS, l’habillage intérieur est moelleux et complètement amovible. Idem pour les protège-oreilles. L’ensemble peut être lavé à basse température. La jugulaire est agréable. Sa boucle en plastique (à ce prix là, on aurait espérer du métal) se clipse facilement dans un embout, en plastique lui-aussi. A l’arrière, pointons la présence d’une solide patte servant à caler le bandeau élastique des lunettes. Ladite patte tient - et même un peu trop bien - au moyen d’une pression. Attention de ne pas vous vriller les ongles en essayant de la débloquer… Mais il y a plus important : juste en-dessous, à hauteur de la nuque, on trouve la molette de réglage micro-rotatif M-RAS. Elle, par contre, est très facile à manier. Précise, elle permet une stabilité quasi parfaite de votre Scott Symbol. Mais, positionnée très bas, il lui arrive de frotter dans le bas du cou. A corriger. 199,95 EUR


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Salomon Hacker C-Air Avec la Hacker C-Air, Salomon vise la clientèle du freeride. Ce casque va à l’essentiel. Son look très jeune et très dépouillé s’appuie sur une calotte in-mold et une coque supérieure injectée dans un revêtement mat. La doublure, en fourrure synthétique et en mesh super confortable, est détachable pour permettre un petit passage dans la machine à laver. Les oreillettes - recouvertes de cuir, svp - sont amovibles : voilà qui est bienvenu les jours de grand soleil. Mais là où Salomon fait vraiment fort, c’est avec son système Custom Air. Développé en collaboration avec un médecin spécialisé en traumatologie du sport, il fonctionne un peu à la manière des Reebok Pump… mais sur la tête. Concrètement, il suffit de presser un bouton situé sur le renfort arrière pour gonfler un coussin d’air habilement placé au niveau de la nuque (un

autre petit bouton permettant de le dégonfler d’une simple pression). A l’usage, ce Custom Air s’avère vraiment efficace et permet un ajustement d’une précision imbattable, tout en représentant un réel « plus » au niveau sécurité. Le Salomon Hacker C-Air ne peut en revanche prétendre offrir l’une des meilleures ventilations du marché. Il ne comporte que deux petites aérations sur sa partie arrière et deux autres, très fines, au niveau de la penne pour éviter la formation de buée. Les plus exigeants se plaindront également de sa patte arrière, un simple élastique tenu par une pression. Mais bon, c’est bien connu, la nouvelle génération préfère porter le masque en-dessous du casque, ce que le Hacker C-Air accepte avec grand plaisir. 130 EUR

Cébé Trilogy

Un casque ? Non, trois casques ! Le Trilogy est, en effet, le seul du marché homologué pour la pratique de trois sports : l’alpinisme, le VTT et le ski/snowboard. Au casque de base, il est ainsi possible d’ajouter une visière pour passer des parois rocheuses aux itinéraires-VTT. Piste noire en vue, thermomètre en chute libre ? Pas de problème, il suffit de fixer les chaudes oreillettes, un garnissage intérieur rembourré et des renforts latéraux fournis par Cébé. Passer d’une configuration à l’autre demande un peu de patience et d’adresse, mais on s’y fait vite, surtout en voyant la place


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Rossignol RH1 Unique 8 Ce modèle figure au plus haut de la gamme Rossignol. Il a été spécialement étudié pour les dames. Le RH1 Unique 8 abrite une coque externe in-mold et une interne en EPS. Le rembourrage est très confort : essentiellement en velours, il est amovible et lavable. Les oreillettes sont également détachables. Le look, quant à lui, est très soigné, avec une peinture extérieure brillante et résistante, des petits motifs colorés et une petite visière à l’avant, oreillettes et tour de cou étant recouverts d’un élégant revêtement. Mais surtout, le Rossignol RH1 Unique 8 est super light : à peine 420 gr sur la balance, les femmes apprécieront ! Son ajustement, via une roulette située à hauteur de la nuque, est simple et précis. On remarque aussi 6 aérations réglables au sommet de la calotte et 2 autres à l’arrière de la tête. De quoi permettre une bonne circulation de l‘air, même si ce n’est pas ce qui se fait de mieux (mais c’est déjà très bien !)… Les 4 petites ouïes placées sous la visière servent à limiter la formation de buée. Coté bémols, quelques détails sont discutables niveau finition, comme ces petites « floches » qui dépassent de la garniture entourant la roulette de serrage. Il est également difficile de relever un masque sur la partie frontale du RH1 Unique 8 à cause de la petite penne et d’un volume assez arrondi. Dommage, car le clip destiné à fixer le bandeau est bien pensé. A noter que ce casque est particulièrement compatible avec le masque RG3 Unique 8 pour plus de style et une meilleure ergonomie. 99,99 EUR

gagnée dans une valise si l’on désire pratiquer plusieurs disciplines lors d’un même déplacement. Puis, côté portefeuille, merci les économies ! Ce casque à construction in-mold se signale également pas son mini mini mini poids : 360 gr en configuration ski/snowboard ! Autant dire qu’on le sent à peine sur la tête. Cette impression est renforcée par le système d’ajustement à roulette, l’un des meilleurs de ce test. Autre atout : une fixation pour lampe frontale, toujours bien utile quelle que soit la discipline. Mais on a des petits regrets tout de même, à commencer par un système d’aération perfectible, car minimaliste et non réglable. Le revêtement intérieur aurait pu être aussi plus douillet pour affronter les basses températures. Et une mentonnière manque à l’appel, tout comme un clip pour fixer le bandeau d’un masque à l’arrière. Encore qu’un de nos essayeurs, qui portait son masque en-dessous du casque, ait loué son confort sur ce plan. Idem avec des lunettes de soleil : les branches ne gênent pas. Le Cébé Trilogy est disponible en noir ou en blanc. Et nous l’aimons bien ! 129 EUR



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MES DESTINATIONS 39

L’AVENTURE DOLCE VITA IL EST UNE AVENTURE DIFFÉRENTE DES AUTRES, CONJUGUANT GLISSE, BIEN-ÊTRE ET DÉPAYSEMENT TOTAL, ENTRE FRANCE ET ITALIE, ENTRE SAVOIE ET VALLÉE D'AOSTE. CETTE AVENTURE S’APPELLE « DOLCE VITA », UNE ESCAPADE DE 2 JOURS SPÉCIALEMENT PENSÉE POUR LES AMOUREUX À L’INITIATIVE DE LA ROSIÈRE 1850, EN COLLABORATION AVEC LA THUILE ET L'ESPACE SAN BERNARDO. par Maxime AUBERTIN

Conjuguant glisse, bien-être et dépaysement, une escapade de 2 jours spécialement pensée pour les amoureux. GLISSE À CHOIX MULTIPLE Pour vous permettre de découvrir toutes les possibilités de l'Espace San Bernardo et ses 160 km de pistes, La Rosière inclut pour vous un forfait de 2 jours. Au départ de la plus italienne des stations françaises, vous pourrez vous échauffer sur des descentes accessibles à tous et toutes, idéales pour une glisse contemplative. Ensuite, direction le col du PetitSaint-Bernard pour basculer côté Vallée d'Aoste où vous trouverez un terrain de jeu nettement plus raide et technique par endroit, avec de splendides forêts et toujours le majestueux Mont-Blanc en point de mire. CURE DE JOUVENCE VALDÔTAINE Le premier jour de votre escapade, vous êtes attendus en fin d'aprèsmidi au bas des pistes de La Thuile.

De là, une navette privée vous amènera à votre logement : l'hôtel de charme Miramonti, un magnifique 4 étoiles au bord de la Dora Baltéa. Puis, après un rapide check-in, en route pour les Thermes du PréSt-Didier, à quelques encablures. Eau de source naturelle à 37°, bains intérieurs et extérieurs, sauna, hammam, salles de relaxation, pédiluves, douches à affusion... Eh oui, l'Aventure Dolce Vita se poursuit tout en douceur. Et des douceurs, vous en trouverez aussi à l'hôtel Miramonti. Un repas gastronomique traditionnel vous y attend, histoire de finir la journée en beauté, avant une nuit romantique dans votre nid douillet. C'est sûr, le lendemain, après un copieux petit-déjeuner, vous aurez la banane pour reprendre les skis et retourner vers La Rosière !

L'offre en pratique Forfait 2 jours Espace San Bernardo + une nuit en chambre double confort en demi-pension à l’hôtel Miramonti + accès aux Thermes du Pré-St-Didier + transferts aller-retour du pied des pistes à l’hôtel. A partir de 160€par personne. INFORMATIONS Office de Tourisme de La Rosière +33(0)4 79 06 80 51 info@larosiere.net www.larosiere.net/unique RÉSERVATIONS La Rosière Réservation +33(0)4 79 06 83 92 reservation@larosiere.net www.larosiere.net/unique


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PARADISKI

10 ans et toujours dans l'ère du temps

LE 20 DÉCEMBRE 2003, LE VANOISE EXPRESS - RIEN DE MOINS QUE LE PLUS IMPOSANT TÉLÉPHÉRIQUE AU MONDE - RELIAIT POUR LA PREMIÈRE FOIS LES ARCS ET PEISEY-VALLANDRY À LA PLAGNE. DIX ANS PLUS TARD, ON PEUT PARLER D'UN PARI RÉUSSI. par Maxime AUBERTIN

Avec ses 425 km de pistes répartis sur 15.000 hectares, Paradiski reste à ce jour le deuxième plus grand domaine skiable interconnecté de la planète. Un territoire qui, au-delà de son immensité, se distingue par son incroyable diversité. De 1.200 à 3.250 m, chaque « Paradiskieur », qu'il soit débutant, racer ou fan de horspiste, peut y trouver de quoi se rassasier… et même plus que ça. Plutôt doux du côté Plagne, Paradiski devient carrément enchanteur dans les forêts de Peisey-Vallandry, tandis que les Arcs bénéficient d'un terrain de jeu plus raide. Grâce au Vanoise Express, spécialement décoré par

Du point le plus bas (1.200 m) au secteur le plus élevé (3.350 m), Paradiski offre 425 km de pistes répartis sur 15.000 hectares : largement de quoi vous rassasier, que vous soyez débutant, racer ou freerider. le créateur de mode français Jean-Charles de Castelbajac en cette année anniversaire, il suffit de 4 minutes pour passer d'un

massif à l’autre : en fait, d'un univers à l’autre. En investissant 210 millions durant cette première décennie, Paradiski a pu, ainsi, évoluer avec son temps pour proposer aujourd'hui rien de moins que 2 snowparks, 5 boardercross, 4 « boardergliss », 2 half pipes et 2 pistes de luge. Cela, sans oublier de nombreux espaces débutants, des pistes ‘sérénité’ pour glisser en toute tranquillité et même des secteurs non damnés sécurisés. Enfin, Paradiski, c'est un domaine à la pointe de la technologie et de l'écologie, à l'image du réseau de remontées mécaniques fonctionnant entièrement à l'énergie verte.


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Domaine et stations, nos 10 must 1. LE BOBSLEIGH (À MACOT-LA-PLAGNE) Inaugurée en 1991, un peu avant les JO d'Albertville, la piste de bob de La Plagne est la seule d’Europe accessible au public pour des baptêmes. Mesurant 1,5 km de long, elle compte 19 virages. Sur son tracé réputé très technique, quatre expériences sont proposées. Le bob raft (41€), un engin « familial » développé en interne, capable de dévaler la piste sans pilote, tout en s'autorisant des pointes à 80 km/h : le top pour les moins téméraires, les groupes, les grands et les petits (avec une taille minimale autorisée de 1,30 m, pour peu que l’enfant soit

accompagné d’un parent). Un cran au-dessus, on trouve la speed luge (107€), un véritable bolide capable d'atteindre 90 km/h, toujours sans la moindre intervention humaine. On s’y installe seul, en position semi couchée, avec à la clé un bon shoot d’adrénaline. Plus haut encore sur l'échelle des sensations, voici le bob racing (115€) : un vrai bobsleigh de course, mais spécialement adapté aux baptêmes grand public pour une sécurité optimale et surtout un max d'émotions ! Mené par un véritable pro, on s'y assied tranquillement et… on attend la sentence. Ah, quelle sentence ! Cette fois, on ne parle plus de 80 ou 90 km/h, mais de 120 km/h.

Le bob raft, un engin « familial » développé en interne, capable de dévaler la piste sans pilote, tout en s'autorisant des pointes à 80 km/h.

Les courbes sont négociées àfond-les-patins, puisqu’il faut à peine 1 min 5 sec pour boucler la piste, en encaissant jusqu’à 4G dans certains secteurs, rien que ça ! Vous en voulez encore plus ?! Optez pour le top du top : l'Olympic Experience (295€ avec vidéo). Habillé tel un pro, vous montez dans un bob de ‘compet' de la dernière génération, en compagnie de Bruno Mingeon « himself », qui a notamment été médaillé aux JO d'Albertville. Avec lui, vous avalez les 1.500 mètres verglacés sur un rythme supersonique : jusqu’à 130 km/h ! Yes, ça décoiffe… et ça fait du bien par où ça passe ! Age minimum requis : 18 ans.


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DOSSIER NEIGE ENCORE !

2. LE BIATHLON (À PEISEY-NANCROIX) A Peisey, on ne skie pas seulement entre les mélèzes, on fait aussi du biathlon. On y trouve même l'un des plus beaux sites de France, avec carabines laser adaptées aux enfants et tir à 10 m. Chacun peut y tester son adresse et sa capacité à mixer glisse et concentration lors d'un cours collectif ou d'une leçon particulière. 3. CONDUIRE UNE DAMEUSE (À PLAGNE VILLAGES) Prenez les commandes d'une dameuse de 430 chevaux sur un circuit fermé, accompagné par un pro de la préparation des pistes. Niveau prix, comptez 60€ pour un baptême de 20 minutes avec remise d'un diplôme. 4. DERNIÈRES TRACES EN AIRBOARD (À PLAGNE-MONTALBERT) A la fermeture des pistes, prenez le dernier télésiège pour une folle descente d’une heure en airboard, sorte de surf des neiges gonflable sur lequel on embarque tête en avant. Départ du Fornelet à 1.970 m, arrivée 720 m plus bas. Rires et cris garantis ! Prix 25€. A partir de 16 ans. 5. ESCALADE SUR GLACE (À CHAMPAGNY-EN-VANOISE) Vous êtes plutôt grimpe ? Direction la tour de glace artificielle de Champagny-en-Vanoise ! Adaptée à tous les niveaux du haut de ses 22 mètres, elle est accessible de mi-décembre à mi-mars. Vous pourrez y apprendre à manier baudrier, piolets et crampons sous la conduite d’un instructeur diplômé. Prix : 38€ pour une initiation de 2h. Dès l’âge de 10 ans (séances spéciales pour les enfants).

6. FIRST TRACKS (DANS PLUSIEURS STATIONS) Qui n'a jamais rêvé de se retrouver seul (ou presque) en haut des pistes, avant même l'ouverture du domaine ? A Paradiski, c'est possible ! Après un petit-déjeuner convivial avec les pisteurs, vous pourrez faire vos premières traces sur une neige fraîchement damée, généralement accompagné d'un magnifique lever de soleil. Un moment inoubliable dans un silence absolu. 7. LE SPEED RIDING (À ARC 2000) Envoyez-vous en l'air à Arc 2000, l'une des Mecque du speed riding. Vous y attend un spot adapté tant aux débutants qu'aux voltigeurs les plus avisés. Plusieurs formules sont proposées au grand public, de la découverte à l'autonomie complète. A partir de 80€. 8. LA PISTE DE L'AIGUILLE ROUGE (À VILLAROGER) Une piste mythique à ne manquer sous aucun prétexte. Au départ du glacier de l'Aiguille Rouge, rejoignez Villaroger. Au menu, 7 km de descente de 3.200 à 1.200 m, soit l'un des plus importants dénivelés recensés en Europe. Petit conseil : avant de vous élancer, passez par la table d'orientation en haut du glacier. Le panorama y est exceptionnel. 9. LE DEEP NATURE SPA (À ARC 1950) Le village d'Arc 1950 (qui fête également ses 10 ans) possède l'un des plus beaux centres de bien-être des Alpes : le Deep Nature Spa. Sur une superficie de 10.000 m², il dispose notamment d’une superbe cabine de soins et de massages avec vue imprenable sur le Mont-Blanc. 10. LE SOLAN (À PLAN PEISEY) Géré de main de maître par le très sympathique Christophe, Le Solan est une adresse incontournable à Peisey. Brasserie à midi, il se transforme en restaurant traditionnel le soir. La spécialité de la maison : une fondue aux cèpes dont vous nous direz des nouvelles !

Voilà déjà 10 bonnes raisons de posez son sac à Paradiski… et il en existe encore bien d’autres.

Après un petit-déjeuner avec les pisteurs, faites vos premières traces sur une neige fraîchement damée. C’est First Tracks, un moment d’exception qui se savoure au lever du soleil, dans un silence absolu.


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par Denis ASSELBERGHS

Les lumières de la ville, c’est St-Moritz à la tombée du jour, dans une ambiance glamour qui rappelle les élégantes du temps jadis, les fastes olympiques et cet imposant Monsieur Badrutt dont l’esprit veille toujours…alors que, non loin, dans le Valais voisin, le Cervin entretient la mémoire d’un jeune et téméraire conquérant, Edward Whymper.


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LA SUISSE

pour de grandes premières très… anglaises

A L’INSTAR DU VIGNOBLE BORDELAIS QUI FUT INITIÉ PAR LES SUJETS DE SA TRÈS GRACIEUSE MAJESTÉ, IL REVIENT AUX BRITANNIQUES D’AVOIR CRÉÉ LES SPORTS D’HIVER. MAIS OUI, PUISQU’ON VOUS LE DIT ! L’HISTOIRE EST SAVOUREUSE… LISEZ PLUTÔT. par Denis ASSELBERGHS

Il y a juste 150 ans, en 1864, un certain Johannes Badrutt, citoyen helvétique, lance un pari à quatre curistes anglais venus le visiter à la belle saison. Propriétaire d’une pension de famille à Saint-Moritz, la maison Faller, Badrutt les convie à passer Noël en Engadine, affirmant qu’ils s’y sentiront si bien que, pour rien au monde, ils ne voudront retourner de sitôt dans leur humide, froide et brumeuse Albion. Sinon, il leur remboursera le séjour… Evidemment, Badrutt gagne son pari : ses hôtes, bronzés et en pleine forme, décident de rester en Suisse jusqu’à Pâques ! Ils y seront bientôt rejoints par leurs proches et, très vite, le cercle s’élargira, de nouveaux adeptes traversant la Manche pour découvrir à leur tour les plaisirs

1928 et 1948. Quant à la pension Faller, elle a cédé la place à un gigantesque palace, le Kulm Hôtel où la statue du maître des lieux, Johannes Badrutt, est régulièrement fleurie : l’hommage d’une nation à son bienfaiteur !... Mais revenons aux Anglais, car il en un autre qui figure dans les annales de la Confédération : Edward Whymper. Celui-là ne s’est pas contenté d’agréables vacances à la neige. Il fut le premier à vaincre le Cervin : le terrible Matterhorn et ses 4.478 m que le Londonien allait gravir triomphalement le 14 juillet 1865 au départ de Zermatt… Cela fera aussi 150 ans dans quelques mois, avec de belles commémorations en perspective entre l’Union Jack et la Croix Blanche.

Cent cinquante ans pour un double anniversaire, entre Engadine et Matterhorn. de la neige. Voilà pourquoi la chronique considère cet épisode comme ‘LE’ déclencheur du tourisme hivernal dans les Alpes. Depuis, SaintMoritz en est devenu l’un des joyaux, avec ses courses de chevaux sur neige, son emblématique montagne Corviglia et la légendaire Cresta Run, une piste de bobsleigh en glace naturelle absolument unique. Parmi les autres fiertés, il y a le curling et le patinage, deux disciplines inventées à Saint-Moritz au début du siècle passé. Sans oublier les grands événements internationaux, comme les Championnats du Monde de ski alpin que la station organisera pour la 5e fois de son histoire en 2017, elle qui a déjà eu l’insigne privilège d’accueillir les Jeux Olympiques d’hiver en


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NOUVELLE-ZÉLANDE

Le pays black-blue-sport PENCHEZ-VOUS, REGARDEZ VOS PIEDS, SONDEZ LE SOL, TRAVERSEZ L’ÉCORCE TERRESTRE… ET BONJOUR L’OCÉANIE ! VOUS VOILÀ AUX ANTIPODES. UN 180 DEGRÉS POUR UNE HALTE EN NOUVELLE-ZÉLANDE AVEC CETTE QUESTION RITUELLE AU MOMENT DE POSER LES VALISES : MAIS QUEL TEMPS FAIT-IL ACTUELLEMENT SUR CETTE ÎLE ISOLÉE DE TOUT ?

par Denis ASSELBERGHS

Quel temps ? Une météo assez clémente, entre 18 et 24°C. C’est maintenant l’été à l’autre bout de la planète. Puis, quand viendra l’hiver, de juin à septembre, le thermomètre descendra à peine sous la barre des 10°C grâce aux courants doux de la Tasman Sea. Cette belle constance du climat explique sans doute l’assiduité de la population à pratiquer le sport. Car c’est un pays qui tient la forme, avec des résultats exceptionnels au plus haut niveau de la compétition et des dizaines - des centaines ? - d’athlètes s’exprimant sur la scène internationale. Pourtant, ils ne sont que 4,5 millions à occuper un territoire vaste comme dix fois la Belgique. Mais sans complexe et toujours très soucieux de leur santé, les autochtones ne sont jamais à la traîne…En tant que membre du Commonwealth, la Nouvelle-Zélande est évidemment très attachée aux deux disciplines qui font l’orgueil de l’ex-empire britannique : le rugby et le cricket. Le ballon oval est sans doute le

avec le tea-time, les longs moments d’observation, la gestuelle des batteurs, etc. C’est vraiment ‘The’ Game ! A côté de ces sports collectifs, il y a la mer, les rivières, les lacs : l’eau nourricière propice au rafting, au kayak, au canyoning et surtout à la voile. Ici, rares sont ceux qui ne naviguent pas : la Nouvelle-Zélande est un territoire de marins dont Peter Blake fut le plus illustre représentant. Parmi ses exploits, l’America’s Cup qu’il avait enlevée en 2000 et que ses successeurs conserveront en 2003 en lui dédiant leur victoire*. Côté surf, c’est aussi la folie avec plus de 400 spots répartis tout autour du pays… et très peu d’attaques de requins recensées. Enfin, il y a le golf : on dit que la NouvelleZélande compte le plus grand nombre de parcours au monde par tête d’habitant ! Quant à la rando, vous imaginez qu’elle offre des possibilités infinie. Mais ce que vous ignorez peut-être, c’est que le ski tient également sa place dans la paysage sportif néo-

Un pays qui tient la forme, avec des résultats exceptionnels au plus haut niveau de la compétition et des dizaines - des centaines ? - d’athlètes brillant sur la scène internationale. meilleur ambassadeur des kiwis. Où qu’ils aillent, les All Blacks font le ménage : ça commence par 5 minutes de haka, la danse rituelle maori, et ça finit généralement par un score sans appel… Avec les Black Caps, la domination est moins écrasante, mais n’empêche, les Néo-Zélandais adorent ces parties de cricket qui se nourrissent de traditions pendant 4, 5, voire 6 heures,

zélandais avec une vingtaine de stations opérationnelles en juillet-août sur les conterforts du Parc National des Fjords. Donc, mille et une bonnes raisons de programmer un voyage dans ce coin béni de l’hémisphère sud ! (*) Blake ayant été assassiné entre-temps (2001) par des pirates dans l'estuaire de l'Amazone.


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Des vagues plus qu’il n’en faut. Des villes aux faubourgs verdoyants (ici, Auckland). Des massifs montagneux où escalade et trekking font bon ménage. Une flore et une faune exceptionnelles. Des All Blacks sans pitié. Et l’équipage de Team New Zealand bien décidé à décrocher une 3e America’s Cup à l’horizon 2016.


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PixPages Vitesse et lumière, les deux font la paire NOTRE RUBRIQUE PHOTO POURSUIT SON PETIT BOUT DE CHEMIN… TOUT COMME NOTRE CONCOURS : LA CLÔTURE DES ENVOIS EST REPORTÉE AU 20 AVRIL, DERNIER CARAT (CF PP.52-53). PROFITEZ-EN POUR METTRE EN BOÎTE DES CLICHÉS PRINTANIERS, PUISQUE LE BEAU TEMPS SEMBLE S’INCRUSTER BIEN PLUS TÔT QUE PRÉVU. ET N’HÉSITEZ PAS NON PLUS À SORTIR DE VOS ARCHIVES DES IMAGES QUI COGNENT. CAR, AVOUONS-LE, NOUS SOMMES UN PEU DÉÇUS PAR LA PREMIÈRE FOURNÉE. SERIEZ-VOUS LENTS À LA DÉTENTE ? OU TIMIDES ? OU LES DEUX ?... ALLEZ, LÂCHEZ-VOUS, UTILISEZ CES monsport PHOTOAWARDS COMME LA VITRINE DE VOTRE AUDACE, VOTRE CRÉATIVITÉ OU SIMPLEMENT VOTRE ENTHOUSIASME. par Denis ASSELBERGHS Un petit conseil pour commencer : si votre appareil vous l’autorise, oubliez le mode automatique. Parmi les images reçues, la majorité nous semble figée dans des standards techniques trop confortables. Ça…. comment dire ?... ça manque d’action, de brillance ou de transparence, alors que les boîtiers de la nouvelle génération renferment des capteurs d’une sensibilité à peine imagi-

nable il y a encore 10 ans. Aussi, profitez-en, exploitez-les au maximum ! Pour faire simple, travaillez sur la vitesse. N’hésitez pas à défier la lumière et le mouvement en grimpant très haut ou en descendant très bas dans les temps d’ouverture. Du 1000e au 30e de seconde (ou moins encore, mais alors avec un déclencheur à distance), la palette est large pour vous permettre

d’oser les contre-jour, les flous artistiques, les nuances chromatiques et les plus profondes… là où se niche l’étonnant, l’improbable et parfois l’admirable. C’est dans ce territoire de la photo non calibrée - et non automatique que vous attendent vos plus grandes satisfactions. Avec à la clé, qui sait, un des prix figurant dans l’escarcelle des monsport PhotoAwards.


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Du 1000e au 30e de seconde, la palette est large pour vous permettre d’oser les contre-jours, les flous artistiques et les nuances chromatiques les plus profondes.

Matériel FAZUP, POUR UNE RÉDUCTION OPTIMALE DU DAS La téléphonie mobile, c’est aujourd’hui 6 milliards d’appareils en fonction à travers le monde. Nombre d’entre nous utilisent le GSM pour photographier, avec parfois des résultats remarquables. Pour autant, n’oublions pas que cette technologie fait toujours l’objet d’interrogations quant aux risques sanitaires encourus. La question divise les experts, mais mieux vaut prendre un maximum de précautions. Parmi les dispositifs proposés pour se protéger des ondes, cette innovation : Fazup, initiée par les

frères Antoine et Mathieu Samakh qui la considèrent comme une solution d'utilité publique. Explication. Le danger du téléphone portable vient de l'exposition aux rayonnements électromagnétiques. Dans nos pays, les fabricants de GSM ont l'obligation d'indiquer sur la notice d'information le niveau du ‘Débit d'Absorption Spécifique’ : le DAS, un indice qui quantifie l’énergie absorbée par le corps et la tête lors d’un appel. En Europe, la limite du DAS est de 2 watts par kg. Après 10 ans de recherches et de tests validés, l'équipe Fazup a mis au point un dispositif qui fait écran aux émissions nocives. Ce concept révolutionne le secteur des patchs anti-ondes, car il est le seul à proposer un système de pose exclusif permettant de garantir le taux de réduction optimal du DAS. Il se présente sous la forme d'un circuit imprimé souple, argenté ou doré, qui peut également être personnalisé. Il doit être positionné au dos du GSM. Disponible dans les para-pharmacies ou via le site internet www.fazup.com, il coûte une petite trentaine d’euros. CARTE MÉMOIRE, KINGSTON AU TOP Vous l’aurez constaté au ski : les mini cams embarquées sont de plus en plus présentes dans la pratique sportive. Si filmer est devenu

votre dada, sachez que Kingston Technology lance une carte qui permet d’enregistrer jusqu’à 60 minutes de vidéo HD avec 4K de résolution. Le leader mondial indépendant des produits de mémoire met la barre très haut, puisque sa SDHC/SDXC UHS-I U3 offre des vitesses de 90 Mo/s en lecture et 80 Mo/s en écriture. Donc, un rendement nettement plus élevé que les cartes SD standards de la classe 10… Traduction pour les non-initiés : commercialisée dans trois versions de capacité (16, 32 et 64Go), la Kingston SDHC/SDXC UHS-I U3 permet de capturer des images Full HD (1080p), Ultra HD (2160p) et 3D, ainsi que des vidéos 4K2K. Mais vous pouvez également utiliser la carte pour les captures photographiques de haute densité, en rafale ou en mode continu, et les enregistrements TV. Plus d'info : kingston.com/us/flash/sd_cards


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Coup de zoom JÉRÉMY BERNARD, POUR EN FINIR AVEC LE BLANC… La moustache en bataille, il compte parmi les photographes les plus inventifs du milieu montagnard. La neige est pour lui une source inépuisable d’inspiration. Jérémy Bernard la met à toutes les sauces et toutes les couleurs. Couleurs, vous avez dit couleurs ?... C’est précisément le thème d’un shooting déjanté organisé l’hiver dernier aux Marécottes (Suisse) : une série de 13 images qui aura exigé 15 jours de prises de vue répartis sur une période de 2 mois. Un gros chantier, vous l’aurez compris, pour lequel Jérémy s’était adjoint les services de 3 riders, Jérémie Heitz et les frères Falquet, Loris et Nicolas, membres du Mammut ProTeam. L’idée ? A l’aide d’un atomiseur portatif, peindre les flocons à l’aide de pigments naturels. Puis, donner vie à cette poudreuse colorée en la skiant en long, en large et en travers, histoire de créer des gerbes, des formes et des volumes contrastant avec la blancheur immaculée. La neige prend une texture particulière, c’est surprenant, totalement décalé « et complètement satisfaisant, dixit Jérémy Bernard. Nous avons mis beaucoup d’énergie dans ce projet et nous sommes très fiers du résultat. » L’autre passion de notre Savoyard : le vélo. Il s’y est intéressé quand il vivait à Whistler au Canada. A la fin de l’hiver, tout le monde sortait son VTT pour s’exercer à la descente. Au début, Jérémy se contentait de photographier les bécanes. Il s’en est ensuite préparé une pour mieux intégrer son sujet. « La photo de vélo m’a beaucoup appris. Il y a tellement de possibilités d’angles sur un même chemin, tellement de variété dans les décors, les paysages. » Une bonne école, assurément. Et une belle rupture avec la neige. Ses conseils pour progresser dans le métier : investir dans du bon matériel, rencontrer des gens audacieux et oser les plans les plus fous !


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ON JOUE LES PROLOGATIONS Vous avez jusqu’au 20 avril - joyeuses Pâques ! - pour nous envoyer vos plus belles photos*. Règles essentielles : vous devez en être l'auteur et elles doivent avoir un lien direct avec le sport, à l'exclusion des disciplines motorisées que notre magazine apprécie mais qui ne s'inscrivent pas dans notre ligne rédactionnelle. Compétitions de haut niveau, épreuves de masse, pratiques individuelles ou collectives, expériences vécues, expressions, attitudes, ambiances, stades, foules... Allez-y gaiement ! Le champ est vaste, les possibilités nombreuses. Profitez-en pour varier les plaisirs. Et surtout mettez-y de la force, du talent, de l’émotion… Vous en serez récompensé !

3 x 2 gagnants Toutes les photos que nous recevrons seront diffusées dans un album à découvrir sur notre page Facebook. Les trois images qui auront obtenu le plus de likes d'ici le 15 mai 2014 seront primées. Parallèlement au vote Facebook, trois autres photos lauréates seront désignées par un jury composé de sportifs professionnels. Ces ambassadeurs de choc vont opérer leur choix sur base d'une présélection établie par notre rédaction.

Notre jury d’experts

Dotation Des séjours Pierre & Vacances, des smartphones Sony, de la bagagerie sportive Salomon et des lunettes de soleil Julbo… Plus d’infos ci-contre (P.53) et sur notre nouveau website.

Ophélie David skicross

Anna Frost trail running

Aurélien Ducroz voile & freeride

Thomas de Dorlodot parapente

Cédric Dumont base jump

Nicolas Favresse escalade

Adresse pour vos envois : concours@monsportmagazine.com Règlement et plus d’infos www.monsportmagazine.com (*) Une ou plusieurs photos par envoi pour un maximum de dix par participant au terme de la période susmentionnée. A nous adresser en format JPG haute résolution.


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Votre dotation 1ER PRIX FACEBOOK & JURY Pour chacun des deux lauréats : • un séjour d’une semaine pour 4 personnes en appartement 2 pièces 4/5 ou en studio 4 personnes dans la Résidence (ou le Village Club) Pierre & Vacances de votre choix* • Un smartphone Sony Xperia Z1 • Une paire de lunettes de soleil au choix dans la gamme Julbo 2ÈME PRIX FACEBOOK • Une paire de lunettes de soleil au choix dans la gamme Julbo • Un trolley Mountain Life Salomon (container 93 L avec poche étanche) • Un sac à dos Revo 25 Salomon 2ÈME PRIX JURY • Une paire de lunettes de soleil au choix dans la gamme Julbo • Un sac de sport XL Salomon • Un sac étanche Salomon type néoprène 3ÈME PRIX FACEBOOK & JURY • Pour chacun des deux lauréats : Une paire de lunettes de soleil au choix dans la gamme Julbo (*) Du samedi au samedi, hors vacances scolaires, en fonction des disponibilités. Séjour valable un an à partir de la date d'émission du bon.


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Rivière en colère !

« A la fonte des neiges, défier les rapides pour se sentir vivre »… mention en filigrane de ce vertigineux instantané signé David Carlier. Photographe suisse spécialisé dans les sports de montagne et d’eau vive, il l’avait proposé à l’appréciation des jurés du Red Bull Illume 2013. Ce qui frappe, c’est évidemment l’incroyable puissance de l’image. Quel déferlement d’écume ! Il ne manque que le son pour être littéralement happé par les Mesa Falls, des chutes hautes d’une quarantaine de mètres situées dans le Caribou-Targhee National Forest, au cœur de l’Idaho (USA). Si David Carlier n’a pas remporté la palme, il figure néanmoins dans le top 50 et termine 5e de sa catégorie… ce qui est mieux que bien quand on sait qu’ils étaient 28.000 inscrits pour cette 3e édition du concours photo le plus extrême et sans doute le plus médiatisé du moment. Mais n’oublions pas le principal : qui est le courageux pagayeur soulevé par les flots ? Il s’appelle Gary Edgeworth, un athlète américain dont le talent n’a d’égal que le courage… comme vous l’aurez sans doute compris !


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BANFF

De films, de rêves et d’aventures…

Banff, 4 pays, 18 dates Spice Girl

APRÈS L’IMMENSE SUCCÈS DE SA 4E ÉDITION « BELGE », LE BANFF REVIENT NOUS VISITER. UNE TOURNÉE DE 7 VILLES ENTRE FLANDRE, WALLONIE ET CAPITALE. PUIS, CAP SUR LE LUXEMBOURG, LA FRANCE ET LES PAYS-BAS. par Denis ASSELBERGHS

Devenu une véritable référence internationale, le Banff Mountain Film Festival est considéré comme le plus grand et le plus prestigieux rendez-vous du genre, avec une programmation axée exclusivement sur le cinéma d’aventure en milieu montagnard. Pour la petite histoire, sachez que ‘Banff’ ne sont pas les initiales à rallonge d’une quelconque organisation, mais le nom du village canadien où cette manifestation a vu le jour en 1975, au coeur d’un parc national dans l’état d’Alberta. De là, chaque année, les films sélectionnés partent pour un périple mondial à travers une trentaine de pays. On estime que la campagne 2014 devrait toucher pas loin de 200.000 spectateurs ! NOS VILLES-ÉTAPES En Belgique, cette tournée passe par Hasselt, Liège, Gent, Namur, Brainel’Alleud, Anvers et Bruxelles. A l’affiche, sept courts et moyens métrages pour deux bonnes heures de projection transportant le public vers des régions incroyablement sauvages. L’occasion de revivre par l’image les expéditions les plus spectaculaires, les cultures les plus singulières et les sports les plus extrêmes. Avec, à chaque séance, des

Split of a second

Into the mind

North of the Sun

animations sur scène, des invités, des rencontres et une ambiance ultra conviviale. Maintenant, ouvrez grand les yeux… et rêvez Pour plus d’infos et vous mettre en appétit avant ces retrouvailles toujours très attendues, surfez sur : www.banff.be www.banff.fr www.banffmountainfestival.ca/tour POWERED by

10 mars HASSELT (Culturecentrum) 20h00 18 mars LIÈGE (Palais des Congrès) 20h00 19 mars GAND (Kinepolis) 20h00 20 mars NAMUR (Théâtre Royal) 20h00 22 mars BRAINE L’ALLEUD(Collège Cardinal Mercier) 20h00 25 mars ANVERS (De Roma) 20h00 26 mars BRUXELLES (Wolubilis) 20h00 27 mars BRUXELLES (Wolubilis) 20h00 pour une soirée spéciale « 5e anniversaire BANFF-Belgique » ! 28 mars BRUXELLES (Wolubilis) 20h00 29 mars BRUXELLES (Wolubilis) 20h00 30 mars BRUXELLES (Wolubilis) 15h00 02 avril ESCH-SUR-ALZETTTE (Rockhal) 20h00 8-9 avril LYON (Cinéma Comoedia) 20h00 14 avril ROTTERDAM (Zuidplein) heure n.c. 16 avril AMSTERDAM (Comedy Theater) heure n.c. 17 avril DEN HAAG (De Nieuwe Regentes) heure n.c. 18 avril UTRECHT (RASA) heure n.c.

PROGRAMMATION 2014

7 films, rien que du bonheur !

SPICE GIRL (USA / 24’) > Le milieu très strict de l’escalade au Royaume-Uni à travers l’univers rafraîchissant d’une charmante jeune femme aux cheveux blond, Hazel Findlay. NORTH OF THE SUN (NOR / 46’) > Du froid de l’Atlantique aux pentes rocheuses d’une île norvégienne, deux aventuriers créent leur propre terrain de jeu, alternant surf, ski et… nettoyage des lieux, pour joindre l’utile à l’agréable. SPLIT OF A SECOND (SWE / 8’) > Un bref instant d’éternité, mais une longue préparation : sauter d’une falaise pour perpétuer le rêve d’Icare, non, ça ne s’improvise pas. KEEPER OF THE MOUNTAINS (USA / 16’) > Des chronique himalayennes entamées en 1960 à Katmandou et aujourd’hui, Elizabeth Hawley est toujours là. A 90 ans, jamais rassasiée, elle continue à écouter les alpinistes qui viennent lui relater leurs expéditions. Emouvant. INTO THE MIND (CAN / 12’) > Du ski en liberté dans des lieux grandioses. Des images percutantes sur une trame sonore énergique. THE LAST ICE MERCHANT (USA / 14’) > Lorsque Baltazar Ushca quittera ce monde, la tradition ancestrale « des récoltes de glace » en Équateur mourra avec lui. VALHALLA (USA / 3’) > Quand des fous de glisse plongent complètement nus dans la poudreuse… on se dit qu’un bon feu de bois et des charentaises ne leur feraient pas de tort !



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Dernières descentes, premiers bourgeons AU CARREFOUR D’UN HIVER QUELQUE PEU DÉROUTANT ET D’UN PRINTEMPS CARRÉMENT PRÉCOCE, QUE DIRIEZ-VOUS D’UNE PETIT SHOPPING FIFTY-FIFTY, ENTRE CHAMPS DE NEIGE ET VERTS PÂTURAGES ? < OAKLEY FAIRHAVEN L’ensemble porté par le snowboardeur Jake Blauvelt. Un véritable bijou faisant appel à la toute nouvelle technologie Biozone® de Oakley. Le concept ? Trois types de zones aux besoins spécifiques (isolation, gestion de l‘humidité, confort), un type différent de Polartec® pour chacune d’elles, le tout bien enveloppé dans une membrane en Gore-Tex® pour un rapport qualité-prix de premier ordre. En prime, une jupe pare-neige avec connexionpantalon, une poche pour masque avec chiffon en Microclear® et un réflecteur Recco®.

Shopping Vélo Anjou Vintage Jean-Paul II Le duathlon Wings for Life World Run Millet Expedition Project Trans Tunisia

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PROTEST SOY Ultra légère et très mode, cette doudoune peut être pliée et rangée facilement. Vous pouvez toujours l'emporter pour parer aux assauts du froid. Garnie de duvet en plume de canard, elle intègre une capuche et deux poches zippées dans la couture. Pratique. 90 €

450€(JKT) ET 400€(PNT)

OAKLEY BELTLINE PRO > La tenue de la légende du freeride Seth Morrison, pour affronter les pires conditions avec style. Membrane 3 couches en Gore-Tex® Pro et doublure en Gore-Tex® Microgrid pour une imperméabilité et une respirabilité au sommet. Petits « plus » : une capuche offrant un champ de vision XXL, une aération à hauteur de la bouche et une jupe pare-neige avec connexion-pantalon. A combiner avec les sous-couches spécialement conçues par Oakley (très efficaces, certes, mais plus vraiment nécessaires quand pointent les pétunias...). 600€(JKT) ET 550€(PNT)

OAKLEY AIRWAVE 1,5 L’une des sensations de cet hiver : ces masques de ski very high-tech intégrant GPS et Bluetooth. Celui-ci cache derrière son écran Iridium un savant dispositif : des capteurs qui permettent de consulter des données aussi diverses que la distance parcourue, l’altitude, la vitesse instantanée, la localisation, la pression atmosphérique, etc. Ces informations apparaissent dans de minuscules fenêtres prismatiques dont l’affichage donne l'impression de regarder un écran de 14 pouces à une distance de 2 mètres. Progrès, vous avez dit progrès ? 649 €


ON THE MOVE 59 PROTEST CHILL & MYTH Quelques fleurs pour annoncer les beaux jours ? Voilà ce qu’il vous faut : cette création originale inspirée des kimonos japonais. Mis en valeur par un tissu sergé à la fois imperméable, respirant et solide, la veste et le pantalon sont bien ajustés. Aération sous les bras, coutures soudées et rembourrage de belle qualité. 170€(JKT) + 130€(PNT)

119 € LANGE FOAM BACK PROTEC Protéger la tête, oui, il le faut. Mais aussi le buste, car il est particulièrement exposé en freeride et freestyle. Voilà pourquoi Lange a créé ce gilet dorsal en mousse. Doté d’une ceinture ventrale élastique et d’une fermeture en velcro, il est flexible, de sorte à ne pas entraver les mouvements. Le genre d’équipement voué à un bel avenir.

219 €

LANGE XT ET SX 80 W Restons dans les fleurs, voulez-vous, avec ces deux Lange couleur lilas destinées à vous, Mesdames. La XT 80 se destine aux skieuses intermédiaires alternant piste et poudreuse, alors que la SX 80 (coque anthracite) se veut avant tout confortable. Elle est munie d’un chausson Warm Inside et de boucles Soft Touch pour traiter les pieds en douceur. 349€(XT) / 299€(SX)

ADIDAS TYCANE PRO Envie de vous balader en ski de fond dans les sous-bois, sur une neige préservée ? Pour une vision large et un rendu chromatique parfait, Adidas Eyewear a développé les Tycane Pro. Fin du fin, elles sont équipées d’un filtre hydrophobe qui élimine toute trace d’humidité et de saleté. Le bandeau arrière assure un maintien parfait.

150 € JULBO SNIPER GOLD QUEST Look insolite pour cette toute nouvelle visière qui devrait connaître un joli succès en biathlon. Ventilation optimale, confort sans pression et écran photochromique Zebra qui se relève d'un geste : c’est vraiment le top !


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ON THE MOVE EIDER AERO SOFTSHELL JKT La collection Mountain s s’enrichit d’une nouvelle ligne : Momentum. Le fil rouge en est la respirabilité des matières. Elle est optimisée grâce à une construction aero qui consiste à favoriser l’échange d’air à l’endroit idéal du corps suivant la logique du body mapping. Exemple : cette Aero Softshell Jacket, une veste minimaliste en Windstopper® Mesh étudiée pour les activités intenses en montagne. 199,95 €

LAFUMA RED POINT 40 Adapté à l‘ensemble des pratiques alpines, ce backpack de 40 litres est très ingénieux à l’image de son accès dorsal, son porte-casque et ses différentes poches. On peut y accrocher latéralement des skis et des piolets. Avec, de surcroît, un excellent rapport poids/solidité. 140 €

MILLET FRICTION Une chaussure taille basse bien renforcée, convenant pour l’alpinisme et l’escalade en terrain varié. Confortable, durable et résistante, elle est fluide et agile. Son enrobage en gomme noire permet un excellent soutien du talon et des orteils. 124,90 €

KALENJI RUN LIGHT Ingénieux. Une lampe de running positionnée sur le plexus. Son faisceau lumineux porte à 20 mètres devant le coureur, là où il va poser les pieds : de quoi repérer les obstacles éventuels. La batterie portée dans le dos équilibre le poids (250 gr) et évite toute gêne. Trois modes d’éclairage. Autonomie de 2 à 5 heures selon la puissance choisie.

39,90 €

KALENDJI KIPRUN 15% d’amorti en plus pour la gamme Kiprun 2014 ! Les modèles SD, MD et LD s’articulent autour d’un dispositif insolite baptisé K-Ring : une mousse de semelle intermédiaire améliorant encore le contact au sol. Le tout dans une géométrie et des dimensions spécifiques aux 3 configurations, l’idée étant de répondre au mieux aux besoins inhérents à chaque distance (small, middle, long). 79,95 À 89,95€SELON VERSION



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4e ANJOU VÉLO VINTAGE Soyez dans l’air du temps…

PÉDALEZ RÉTRO ! AMOUREUX DU CYCLO « À L’ANCIENNE », NE MANQUEZ PAS L'ANJOU VÉLO VINTAGE, LE DERNIER WEEK-END DE JUIN. INITIÉ PAR LE CONSEIL GÉNÉRAL DE MAINE-ET-LOIRE, CE RENDEZ-VOUS PITTORESQUE ET BRANCHÉ AVAIT RÉUNI L’AN DERNIER 2.650 PARTICIPANTS ET 20.000 VISITEURS. DES CHAMPIONS D’HIER S’ÉTAIENT MÊLÉS AU PELOTON : BERNARD THÉVENET, JOOP ZOETEMELK, ROGER LEGEAY, RÉGIS DELÉPINE, ROLAND BERLAND, SOUS L’ŒIL AVISÉ DE RAYMOND POULIDOR. LA PROCHAINE ÉDITION REPRENDRA LES RECETTES QUI FIRENT LE SUCCÈS DES PRÉCÉDENTES… ET MIEUX ENCORE ! par Jules Auguste DUROC

Le millésime 2014 vous ménagera, en effet, de nombreuses surprises. D’un clic, découvrez quelques-unes des nouveautés en composant www.anjouvelo-vintage.com : pédaler le dimanche sur l'un des trois parcours entièrement redessinés ; goûter aux savoureux ravitaillements ; participer à « La Rétro »

(une épreuve de 150 km dédiée aux forçats de la route) ; revivre l'esprit des courses du temps jadis en participant aux critériums disputés dans le centre historique de Saumur… Oui, une fois de plus, il y a en aura pour tout le monde, dans tous les registres, avec le concours des meilleurs spécialistes de la belle mécanique

d’époque, mais aussi des pros de la déco, des maquilleurs, des barbiers, des coiffeurs, des brocanteurs, des danseurs, des chanteurs et des acteurs de rues. De quoi animer le Festival Vintage qui prendra ses quartiers en ville deux jours durant dans une ambiance unique, conviviale et joyeusement décalée !


ON THE MOVE 63 LA DÉGAINE DU PURISTE Fédérant nostalgiques et mordus de la bécane d’antan, les organisateurs convient le public à assister, mais surtout à PARTICIPER à l’Anjou Vélo Vintage. Les parcours sont ouverts à tous et toutes, à condition de se munir d’un cycle fabriqué entre 1900 et 1987. Les propriétaires de fixies et de répliques sont aussi les bienvenus, pour peu que les engins présentés

En prologue des critériums, un défilé dans les rues de Saumur met à l’honneur élégantes et gentlemen à bicyclette. Attention, inscription obligatoire ! Et ne tardez pas, les places sont comptées.

soient dépourvus de changement de vitesse au guidon et de calepieds automatiques (avouez que ça ferait tache !)... Second élément incontournable pour se joindre à la balade : se vêtir d’une tenue vintage. Les messieurs porteront maillots de laine, culottes, bretelles et casquettes, alors que robes, foulards et chapeaux constitueront l’essentiel des toilettes de ces dames. En 2013, les représentants

tous les niveaux, ils font respectivement 30, 55 et 90 km. L’inscription s’élève à 22€, comprenant l’accès au parcours, aux points de ravitaillements et au déjeuner. • La Découverte (30 km) > Vous n’êtes pas un as du pédalier ? Vous préférez profiter paisiblement des plaisirs de la bicyclette, entre amis ou en famille ? La Découverte est conçue pour

de 20 pays et 3 continents se sont retrouvés pour cette sortie drolatique ! C’est dire l’engouement international que suscite désormais la manifestation, confirmant le Maine-et-Loire comme l’une des destinations les plus prisées des fanas de la Petite Reine.

vous. Cette promenade en roue libre vous mènera sur les routes pittoresques et fleuries du vignoble saumurois. Des villages de caractère aux sites troglodytiques creusés dans le tuffeau, en passant par des demeures prestigieuses, vous aurez tout loisir d’admirer de magnifiques paysages, de profiter des richesses du patrimoine, tout en dissertant sur le bonheur de tenir un guidon à la belle saison (ah, qu’il est doux l’été en Anjou !)... Cette

A CHACUN SON ITINÉRAIRE Dimanche, mettez-vous en selle pour boucler l’un des trois nouveaux parcours tracés entre Loire, châteaux et vignobles. Adaptés à


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monsport année, et pour la première fois, ce petit parcours vous conduira jusqu’à l’incroyable château de Brézé pour un déjeuner sur l’herbe. Unique ! Parmi les autres curiosités 2014 : les caves de Robert&Marcel et leur labyrinthe souterrain à Saint-Cyr-en-Bourg, la commune typique de Munet et les rives du Thouet. Le chemin du retour vers Saumur sera ponctué d’une dégustation dans la célèbre maison de fines bulles BouvetLadubay avec traversée - à vélo ! de l’extraordinaire Cathédrale Engloutie. • La Balade (55 km) > Cycliste régulier, vous en avez encore sous le pied après une trentaine

vailles avec la Loire devant un panorama classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Une soif à étancher ? La maison BouvetLadubay vous accueillera avant d’attaquer l’ultime ligne droite. • La Rando (90 km) > Coureur rompu aux grandes virées, la Rando s’adresse à vous. Après une petite mise en bouche sur le coteau saumurois et ses caves troglodytiques ( S a i n t - C y r- e n - B o u r g ) , v o u s sillonnerez le bocage angevin. À Brissac, accordez-vous une petite pause-déjeuner pour rêver à la vie de château devant le Géant du Val de Loire, un édifice à sept étages et 204

ÂME DE FORÇAT ET SOLIDE COUP DE JARRET Après avoir fêté la 100e édition du Tour de France l’an passé, la Rétro de l’Anjou Vélo Vintage revient le dimanche 29 juin dans une formule inédite : une épreuve de 150 km pour les adeptes du grand braquet. Débutant, s’abstenir ! Car la Rétro 2014, c’est du costaud. Notez, ça ne vous empêchera pas d’apprécier les villages viticoles du Layon, puis, après une halte-déjeuner bien méritée face au château de Brissac, de longer gaiement la rive droite du fleuve à partir des Rosiers-surLoire jusqu’à Saint-Martin-de-laPlace. Il vous restera à monter sur le bac, à vous désaltérer chez Bouvet-

de kilomètres ? Alors, engagezvous sur la Balade, un bel intermédiaire qui vous mènera plus à l’ouest, à travers le vallon saumurois. Votre première halte : 25 mètres sous terre dans les caves de Robert &Marcel. Puis, place au charme singulier des villages du CoudrayMacouard et de Montfort-Cizay, avant un déjeuner champêtre devant les cathédrales troglos des Perrières à Doué-la-Fontaine. Le retour cheminera par Forges, puis par Chênehutte, pour des retrou-

pièces ! La Loire sera ensuite votre fil d’Ariane. L’Anjou Vélo Vintage empruntera pour la première fois la rive droite. A Saint-Martin-de-la-Place, vous rallierez l’autre berge à bord du bac pour accoster à Chênehutte. Jetez alors vos dernières forces sur les départementales vous ramenant à S a u m u r … a p r è s u n c ro c h e t « œnologique » chez BouvetLadubay (car vous, déshydraté, non, jamais !).

Ladubay et, enfin, à rallier Saumur pour une standing ovation sur la Place de la République. Attention, inscription obligatoire au tarif de 28€ (les places sont limitées !). Elle comprend l’accès au parcours, aux points de ravitaillements et au déjeuner. BIENVENUE AU FEST Tout le week-end, à Saumur, vivez au rythme du Festival Vintage. Flânez dans les allées d’un village ouvert gratuitement au public.


ON THE MOVE 65 Brocante, friperies, exposition de vélos de légende, véhicules automobiles de collection imaginés naguère pour la Caravane du Tour, bureau de poste à l’ancienne, imprimerie d’époque, dégustation de produits du terroir… Une centaine d’exposants seront sur le pont dans une atmosphère très smooth, avec des crooners, des Andrew Sisters plus vraies que nature, des couples s’essayant à la Java et des musiciens de jazz égrenant le répertoire de Claude Luter… Dans le même temps, l’Anjou Vélo Vintage replongera dans l’univers des critériums : des courses en boucle au cœur de la ville. Venez enflammer la foule et vous mesurer à d’autres terreurs

Des cracks d’illustre mémoire ont mouliné ensemble en 2013. On reconnaît de gauche à droite, au premier rang, Joop Zoetemelk et Régis Delépine, suivis de Roger Legeay (maillot blanc à damier).

La boutique en ligne Accessible via www.anjou-velo-vintage.com, vous y trouverez des t-shirts, badges, bidons, mugs, casquettes… et l’incontournable maillot collector dont le style et la confection s’inspirent des années 60/70. Pour obtenir cette coupe tellement typique, l’Anjou Vélo Vintage a demandé aux tricoteuses bretonnes de reprendre du service. Fabriquée près de Lamballe dans les Côtes d’Armor, cette pièce unique100% acrylique, éditée en série limitée, est composée d’un col officier zippé, d’un flocage devant et derrière, de boutons cornes, de deux poches à l’avant et trois à l’arrière pour ranger les bidons. Prix : 79€

La Rétro, c’est du costaud. Une épreuve de 150 km pour les adeptes du grand braquet. Mais, pour autant, ça ne vous empêchera pas d’apprécier les villages viticoles du Layon.


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monsport de votre acabit. Ces critériums sont aux nombre de quatre, respectivement réservés aux As, aux Grands-bis, aux Champions et aux Riders. En prologue, un défilé dans les rues mettra à l’honneur

élégantes et gentlemen à bicyclette. Inscription obligatoire, ici aussi les places sont comptées ! Rien oublié ?... Si ! La soirée Guinguette : samedi, canotiers et revers aux pantalons, robes aux

genoux et cheveux au vent, revivez, sur les rives de la Loire, l’âge d’or de ces fameux bistroscabarets chers à Auguste Renoir. Foxtrot, one-step, swing et plaisirs de la table garantis !

Vous souhaitez profiter paisiblement des plaisirs de la bicyclette, entre amis ou en famille ? La Découverte est une promenade en roue libre qui vous mènera sur des routes pittoresques et fleuries.


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Canotiers et revers aux pantalons, robes aux genoux et cheveux au vent, le tout dans une ambiance swing… C’est le Vintage Festival au charme délicieusement désuet.

Votre séjour Anjou Vélo Vintage au départ de Londres, Bruxelles, Milan et Francfort Préparez votre Anjou Vélo Vintage l’esprit tranquille. Larivière Voyages, partenaire de l’organisation, propose aux participants et à leurs accompagnateurs un séjour de quatre jours et trois nuits (du 27 au 30 juin 2014) au départ de quatre villes européennes : Londres, Bruxelles, Milan et Francfort. Cette offre, à partir de 324€par personne, comprend un aller-retour en autocar de tourisme, l’hébergement en hôtel 2 étoiles et l’inscription à l’Anjou Vélo Vintage. En option : le transport de votre bicyclette en remorque (ou location sur place) et, pour l’hôtel, la possibilité de monter en gamme (3 ou 4 étoiles). Repas non compris. Intéressé ? Envoyer un mail à ambassador@anjou-velo-vintage.com

Inscriptions, actualités, détail des parcours…. Toutes les informations sont sur : www.anjou-velo-vintage.com Consultez aussi : www.anjou-velo.com www.loireavelo.fr Powered by


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C’EST UN VIEUX MONSIEUR DE 93 ANS QUI NOUS REÇOIT CHEZ LUI, DANS SON APPARTEMENT D’OPOLE, DANS LE SUD DE LA POLOGNE, ENTRE WROCLAW ET KATOWICE. IL MARCHE MAL, MAIS LA TÊTE FONCTIONNE BIEN. EUGENIUSZ MROZ EST UN AMI D’ENFANCE DE JEAN-PAUL II. L’UN DES SEULS ENCORE EN VIE, LES AUTRES SONT MORTS PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE. « PARDON POUR LA POUSSIÈRE », S'EXCUSE LE BONHOMME EN ESSUYANT LA COUVERTURE D’UN ALBUM PHOTOS. ENTRETIEN CHARGÉ D’HISTOIRE(S). par Raphaël GODET

« C’EST DRÔLE DE VOIR LE PAPE AVEC DES CRAMPONS » Le garçon allongé au premier rang avec le maillot rayé… oui, c’est le futur pape !

On raconte que vous avez joué au football avec Jean-Paul II… C’est vrai. J’ai bien connu Karol Wojtyla, on était en classe ensemble à Wadowice. C’est dans cette ville qu’il est né le 18 mai 1920. Bon, on ne l’appelait pas Karol. On lui avait donné un surnom, Lolek. Et le soir, après les cours, on allait taper dans un ballon, oui. Comment ça se passait ? C’est toujours Lolek qui était

Comme il était grand, il est devenu gardien de but. Il bouchait toute la cage ! Vous l’auriez vu se jeter par terre… chargé d’emmener le balle. On jouait dans un pré qui était juste à côté de l’école. On était une dizaine, on mettait des vêtements ou des cartables pour délimiter les buts. Vous savez, les matchs étaient interminables, parfois trois ou quatre heures. En fait, ce sont

nos parents qui venaient interrompre la partie pour qu’on aille dîner et faire nos leçons. Dites-nous, Karol Wojtyla était un bon joueur ? Pas vraiment ! Je vais vous raconter quelque chose : dans l’équipe, il y


ON THE MOVE 69 avait aussi le grand frère du pape, Edmund. Il trouvait que Karol était nul ! Du coup, il n’avait pas le droit de jouer, il servait simplement à faire le poteau du but. Je peux même vous dire qu’il en a pris des ballons dans la figure, le pape ! (rire) Ça signifie que vous ne l’avez jamais autorisé à jouer ? Si, mais plus tard. On l’a d’abord mis comme défenseur. Les ballons passaient rarement, il était costaud, il avait de ces épaules ! Comme il était grand, il est ensuite devenu gardien de but. Il bouchait toute la cage ! Vous l’auriez vu se jeter par terre… C’était un keeper, donc ? Plutôt oui. Un vrai battant. Même si à chaque fois qu’il encaissait un goal, les insultes pleuvaient. On le traitait de tous les noms !

Vous voulez dire que vous avez insulté le pape ? Oui, comme tous les autres camarades. Mais à l’époque, on ne savait pas qu’il allait un jour atterrir au Vatican… (il coupe, puis reprend) Tenez, j’ai une photo à vous montrer. Elle a été prise en 1936, on venait de gagner le tournoi des écoles. Vous voyez, là, le garçon qui est allongé au premier rang avec le maillot rayé et le short ? Eh bien, c’est Jean-Paul II. Il a 16 ans. C’est drôle de voir le pape avec des crampons, hein ? Justement, quand il a été désigné pape en octobre 1978, vous avez continué à le voir ? Bien sûr, on ne s’est pas perdus de vue. Je lui rendais visite au Vatican et on en profitait pour reparler de nos parties de foot. Les gens autour ne comprenaient rien, mais nous on se marrait bien !

Au centre, en noir, le Saint-Père chaussant les skis dans les Alpes italiennes en 1984.

Si j’ai bien compris, même au Saint-Siège, Jean-Paul II s’intéressait au foot ? Oui, encore. Disons qu’avec son emploi du temps, c’était plus compliqué. Mais il n’a jamais raté une finale de Coupe du Monde. Pas question ! Il adorait aussi le Calcio, le championnat d’Italie. Il demandait qu’on lui donne les scores. Vous savez quoi ? Le pape avait son mot à dire dans la composition de l’équipe de foot du Vatican. Il disait quels gardes suisses avaient le niveau pour intégrer l’équipe… On raconte qu’il a

Son autre truc, c’était le ski. Il adorait la montagne, les randonnées, l’escalade.


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monsport Grimper jusqu’au sommet, sa manière à lui de se rapprocher du ciel ? Eugeniusz Mroz n’a jamais osé lui poser la question.

ON THE MOVE parfois avancé ou retardé l’heure d’une messe parce qu’il y avait du foot. Bon, je trouve ça un peu gros et je n’ai jamais pu le vérifier. Son club de cœur, c’était quand même le KS Cracovie… Oui, le KS Cracovie qu’on surnommait le « club des intelligents ». Quand il était archevêque, il se rendait parfois au stade. Il ne voulait pas qu’on le reconnaisse. Alors il venait toujours habillé normalement, pas en soutane, il se mettait avec les autres supporters et tenait absolument à payer son billet, comme tout le monde… Mais ça, évidemment, le club ne voulait pas. C’était Karol Wojtyla quand même ! Les dirigeants lui ont offert sa carte d’abonné. A part le ballon rond, le pape aimait d’autres sports ? Son autre truc, c’était le ski. Il adorait la montagne, les randonnées, l’escalade, grimper jusqu’au sommet. C’était peut-être sa manière à lui de se rapprocher du ciel (il marque un silence)… Il avait beau être mon ami d’enfance, je n’ai jamais osé lui poser la question.

« Mes chers Rossoneri* ! » Pendant ses 27 années de pontificat, Jean-Paul II s’est souvent adressé au monde du sport : 120 discours en font référence. Il lui arrivait d’intervenir avant de grandes compétitions internationales comme les Jeux Olympiques. Le pape n’hésitait pas non plus à témoigner sa sympathie pour certains clubs de foot. La liste est longue : Real Madrid, FC Barcelone, Bologne, Calgary, Juventus Turin, Milan AC, AS Rome, Lazio… Des joueurs ont même été reçus personnellement par le Saint-Père, notamment le Brésilien Ronaldo en 1998. A vrai dire, chaque sport a eu droit un jour à l’hommage papal : les pilotes du rallye et de Formule 1, les marathoniens, les tennismen, les nageurs… Enfin, Jean-Paul II s’est toujours montré solidaire des institutions sportives. On l’a vu intervenir auprès des arbitres italiens en 2003, devant les responsables de l’UEFA en 1980 et ceux de la FIFA en 1990. De 1978 à 2005, il insufflera au

(*) Les « rouges et noirs » de l’AC Milan.

Vatican un vent nouveau, plus frais, plus joyeux et moins conformiste.



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Antoine Duvivier au coude-à-coude avec le Portugais Sergio Silva.

DUATHLON

L’autre sport belge LORSQU’ON ÉVOQUE UNE DISCIPLINE OÙ LA BELGIQUE FAIT RÉGULIÈREMENT MAINS BASSES SUR LES LAURIERS, ON PENSE DIRECTEMENT AU MOTOCROSS. LOGIQUE. MAIS IL FAUDRA BIENTÔT PARLER DU DUATHLON. C’EST UNE DES AUTRES SPÉCIALITÉS DU PLAT PAYS. PAS UNE CHASSE GARDÉE… MAIS PRESQUE. EXEMPLE : EN JUILLET 2013, ROB WOESTENBORGHS S’EST IMPOSÉ À CALI, EN COLOMBIE, LORS DES JEUX MONDIAUX, SORTE DE JO DES « PETITS » SPORTS. L’OCCASION D’UN FOCUS EN COMPAGNIE D’ANTOINE DUVIVIER, SACRÉ QUANT À LUI VICE-CHAMPION DU MONDE EN 2012. par Eric VERSCHUEREN


ON THE MOVE 73 Le duathlon, c’est jeune. Bien plus que le jogging, le VTT ou le triathlon. La première trace d’une compétition officielle remonte à un peu plus de trente ans, quand un club de triathlon de New York organise une épreuve au pied des immenses buildings. EN 3 TEMPS 2 MOUVEMENTS… Mais venons-en à l’essentiel : le duathlon, comment ça marche ?... Au petit trot ou au grand galop selon votre état de forme, en enchaînant la course à pied, le vélo, puis à nouveau la course à pied. Les distances les plus pratiquées sont souvent 10 km + 40 km + 5 km. Après, il y a des variantes, vers le haut comme vers le bas, et des déclinaisons comme les duathlons verts et ceux résolument tournés vers la montagne. Les courses de référence ? Le Powerman de Zofingen, dans les Alpes suisses : 10 km à pied, 150 à vélo, puis 30 à pied. L’épreuve la plus dure ! Le Graal du duathlète ! Plus accessible, et plus populaire

14 SÉANCES D’ENTRAÎNEMENT PAR SEMAINE En Belgique, on compte plus ou moins 4.500 affiliés à la Ligue de Triathlon/Duathlon. La plupart sont là pour le sport au triple effort, mais il est fréquent que, sur une saison, ils s’essaient au duathlon, pour l’entraînement ou pour le fun. Car le duathlon est une formule à succès. On retrouve souvent de 200 à 300 participants au départ des courses organisées en Flandre. « Mais ça reste un sport amateur, explique Antoine Duvivier. Chez nous, il y a 2 ou 3 duathlètes professionnels, soutenus par le Bloso ou sous contrat avec l’armée. Moi-même, j’ai été pro avec l’Adeps. C’était en 2011. Une année pendant laquelle je n’ai malheureusement rien fait de bon, à cause notamment d’une déchirure au mollet. Je n’ai pas renouvelé l’expérience. Aujourd’hui, je suis conseiller-risque chez Ethias à temps-plein, ce qui ne m’empêche pas d’avoir des semaines bien remplies avec 9 séances de running (+/- 100 km) et 200 à 300 km de vélo répartis sur 5 sorties. »

Des courses disputées à bloc du début à la fin, avec des pulsations très élevées et des contraintes musculaires très fortes liées aux changements d’efforts : d’abord le running, puis le vélo et à nouveau le running. Impitoyable et magnifique ! aussi, le duathlon de Londres et ses 5 combinaisons de distances à choisir selon que vous soyez plus ou moins endurant. Programmé cette année le dimanche 14 septembre, le London Duathlon (en anglais dans le texte… ) devrait réunir une fois de plus 2.500 participants dans le Richmond Park d’où sera donné le départ.

Antoine Duvivier en bref • Né le 24/12/1986 à Theux • Ingénieur civil physicien • Marié • 1m80 pour 65 kilos • Palmarès en duathlon : vice-Champion du Monde en 2012, vice-Champion du Monde chez les Espoirs en 2009 et 6e aux Jeux Mondiaux de Cali en 2013. 2007. Elle l’obligea à passer tout un été sur le vélo. C’est à ce moment que germa l’idée du duathlon pour varier les plaisirs et ne plus se limiter au running. « Je m’étais d’abord tourné vers le triathlon, se rappelle-t-il. Mais c’était compliqué, parce qu’il fallait jongler avec les disponibilités de la piscine et, surtout, parce que je n’étais pas assez bon techniquement dans l’eau. Comme coupler vélo et course à pied me plaisait, j’ai bifurqué vers le duathlon en m’inscrivant dans un club à Tournai et en prenant ensuite (en 2009) une licence française. » Le vélo pour une longue distance à négocier la tête dans le guidon. Non, pas de répit pour les duathlètes !

PAS ASSEZ BON TECHNIQUEMENT DANS L’EAU Depuis tout jeune, Antoine est un boulimique de sports. Il en a pratiqué beaucoup, puis, à l’âge de 14 ans, s’est fixé sur la course à pied. « Mes parents m’y ont poussé. A l’époque, je leur ai dit d’accord, mais je veux m’entraîner tous les jours »… S’en suivit une fracture de stress au pied en

SA PLUS GROSSE PRIME ? 6.800 EUROS Il devient membre du club de SaintOmer, dans le Pas de Calais. Pourquoi la France ? Parce qu’il y a là un circuit qui attire pas mal de professionnels, ce qui relève le niveau des compétitions. Cela dit, quitte à se répéter, on reste encore dans l’amateurisme. Même si les performances sont


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monsport Un sport plus proche de l’amateurisme que du professionnalisme, avec des retombées médiatiques inexistantes et des primes insignifiantes. Dommage… impressionnantes, les moyens mis à disposition des athlètes sont insignifiants. D’abord parce que les retombées médiatiques sont quasi inexistantes : lorsqu’il a terminé 2e des Mondiaux 2012, Antoine Duvivier n’a eu droit à quasi rien dans les journaux télévisés ou dans la presse écrite (sans compter qu’il a eu « la malchance » de réussir cette performance le jour même où Philippe Gilbert a choisi de rafler son titre mondial). Amateurisme aussi parce que l’argent manque furieusement. « D’accord, j’ai touché 6.800 euros après ces mondiaux, reprend Antoine, mais une victoire en Grand Prix sur le circuit français rapporte seulement 500 euros alors que le plateau est au top »… 500 euros, c’est peu. « Oui, surtout lorsqu’on regarde le travail derrière et l’exigence d’une course que l’on dispute à bloc du début à la fin, avec des pulsations très élevées et des contraintes musculaires très fortes liées aux deux changements d’efforts. Mais ce n’est pas grave. La médiatisation modeste, je la surmonte, car je fais du duathlon d’abord pour moi, en me

De nombreuses nations à la lutte dans ces pelotons très affûtés.

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Les Belges Champions du Monde

A près de 40 ans, Rob Woestenborghs a dominé le gratin mondial en Colombie l’été dernier.

H Benny Vansteelant a ouvert la « voie belge » en devenant Champion du Monde sur courtes et longues distances en 2000. En tout, il a remporté 8 titres mondiaux et 5 européens, avant de décéder en 2007 à l’âge de 30 ans des suites d’un grave accident à l’entraînement (collision avec une voiture). H Joeri Vansteelant (31 ans), son frère cadet, a pris le relais : il a déjà enlevé 5 titres mondiaux, tous sur longues distances (+ 2 titres européens). Depuis 2012, il se distingue également sur le triathlon. H Rob Woestenborghs (37 ans) est le dernier Belge en date paré d’une couronne mondiale. Ce kiné de formation, grand spécialiste du vélo, s’est imposé à Cali fin juillet lors des Jeux Mondiaux. Rob avait déjà conquis le même titre à Rimini en 2008. H Bart Aernouts (29 ans) est le quatrième Belge à avoir été sacré Champion du Monde. Cela s’est passé en 2010, sur petites distances. Aujourd’hui, cet Anversois se consacre davantage au triathlon… ce qui ne l’a pas empêché de dominer le Championnant d’Europe de duathlon cette année !

disant que j’ai un métier et des sponsors qui me permettent de pratiquer mon sport sans mettre de ma poche… C’est déjà ça ! »

Le duathlon des neiges ? La station de Oz en Oisans a eu la bonne idée d’imaginer la « 2 Ride Downhill » : une course de ski/snow et VTT en binôme. Deux coéquipiers, deux sports et 2.000 m de dénivelé négatif en moins de 20 min ! Quand ? Les 12 et 13 avril. Départ au Dôme des Rousses, à 2.800 m d’altitude. Slalom entre les arbres sur près de 6 km, enchaînement de virages dans la forêt, nombreux passages de torrents… A savourer sans ménagement ! www.oz-en-oisans.com



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ON THE MOVE

WINGS FOR LIFE WORLD RUN Le 4 mai, serez-vous un joggeur au grand cœur ?

C’EST UN RUNNING ÉVÉNEMENT. UN RENDEZ-VOUS QUASI PLANÉTAIRE, LOCALISÉ SUR PLUS DE 40 SITES, EUX-MÊMES RÉPARTIS DANS 35 PAYS ET 6 CONTINENTS. par Denis ASSELBERGHS Le dimanche 4 mai, des milliers de participants à travers le monde prendront part - simultanément - à la première édition d’une course très particulière baptisée « Wings For Life World Run ». Que vous soyez athlète confirmé, joggeur passionné ou sportif débutant,

peu importe : vous êtes convié à ce rendez-vous dont seuls le point de départ et l’itinéraire seront clairement annoncés. En effet, il n'y aura ni ligne d'arrivée, ni distance établie : à chacun de décider quelle sera la durée de l’effort. Enfin, à cette nuance près qu’il y aura

le monde en souffrent. L’intégralité des recettes générées par la course sera reversée à ce beau projet. LES POLDERS FLANDRIENS Outre le concept unique, l’emplacement choisi pour l’épreuve en Belgique sera

L’ambassadeur du projet en Belgique : Marc Herremans, brillant triathlète privé de l’usage de ses jambes depuis 2002, après avoir lourdement chuté alors qu’il s’entraînait à vélo sur l’île de Lanzarote. un ‘stimulant’ : un principe amusant qui va pimenter cette chasse aux kilomètres. Explication…

Quelques points de ralliement en Europe H Hennebont en France H Silverstone au Royaume-Uni H Kerry en Irlande H Drenthe aux Pays-Bas H Olten en Suisse H Darmstadt en Allemagne H Barcelone en Espagne H Vérone en Italie H Donautal en Autriche (le berceau de cette épreuve, à l’initiative d’une entreprise salzbourgeoise très énergique… que vous aurez certainement reconnue). Parmi les champions attendus dans l’un des 40 sites sélectionnés : Robbie Naish, l’icône mondiale du surf, et Sebastian Vettel, l’actuel roi de la F1.

GARE À LA VOITURE COUPERET… En réalité, une prestation d’une demiheure minimum vous sera demandée, puisque c’est précisément après 30 minutes qu’une voiture balai quittera le start point pour s’engager sur le tracé et remonter le peloton. Dès que cette ‘catcher car’ vous dépassera, votre course s’arrêtera ! Autrement dit, votre vitesse sera déterminante, le dernier concurrent rattrapé sortant grand vainqueur de la « Wings For Life World Run 2014 ». POUR LA RECHERCHE MÉDICALE Mais, évidemment, la victoire n’est pas l’objectif prioritaire. Apporter votre contribution doit être la motivation principale. Contribuer à quoi ? Aux efforts d’une a.s.b.l. internationale du même nom (Wings For Life) œuvrant pour la recherche médicale afin de trouver des remèdes aux lésions de la moelle épinière. Plus de 3 millions de personnes à travers

lui aussi assez exceptionnel, avec un coup d’envoi donné sur la Grand-Place d’Ypres. Le parcours cheminera dans le magnifique paysage des polders via la Porte de Menin, les Flanders Fields, Passendale et le Tyne Cot Cemetry, un célèbre cimetière militaire britannique qui nous rappelle que la guerre fit rage en ces lieux il y a juste 100 ans. NE TARDEZ PLUS Les frais d’inscription s’élèvent à 40 euros. Chaque participant recevra un T-shirt. Des ravitaillements sont prévus tous les 5 km. Et une ‘finish car’ se chargera de vous ramener à Ypres. Ne tardez plus pour votre dossard, la date limite d’obtention est fixée au 20 avril. Infos et formulaire en ligne : www.wingsforlifeworldrun.com




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« MILLET EXPEDITION PROJECT » Qui sera le prochain lauréat ?

L’EXPÉRIENCE SPORTIVE ET TECHNOLOGIQUE DEPUIS L’ASCENSION DU PREMIER 8000 DE L’HISTOIRE A FAIT DE MILLET L’UNE DES MARQUES DE RÉFÉRENCE EN MATIÈRE D’ÉQUIPEMENTS POUR LA HAUTE MONTAGNE. FORT DE CET ACQUIS, LE FABRICANT FRANÇAIS A EU LA BONNE IDÉE DE LANCER EN 2007 UNE BOURSE D’AIDE AUX EXPÉDITIONS.

FÉDÉRER MOYENS ET EXPÉRIENCES Pour donner encore plus de consistance à sa démarche, Millet a fédéré un prestigieux club de 16 partenaires complémentaires (Allibert, Katadyn, Nemo, Julbo, Polartec, Free Presse, Kairn, le GMHM…) qui ont mis en commun leurs moyens et leur knowhow pour permettre de concrétiser des projets dès lors qu’il s’agit d’expéditions liées au sport, à l’aventure et à la montagne, autour de thématiques variées telles que la performance, l’environnement, l’entraide, la science et la culture. L’AVENTURE SPORTIVE… ET TOUTES LES AUTRES Pour sa 7e édition, le concours s’internationalise en s’ouvrant notamment à la Belgique via A.S.Adventure. De quoi étoffer le panel des dossiers qu’auront à examiner les jurés. Des dossiers qui déclinent le concept d’expédition sur toutes les notes de la gamme : cela va du sport à la science, ici ou ailleurs, au sommet d’un massif inconnu ou en plein milieu d’un désert. Les lauréats bénéficient d’aides matérielles et financières, de formations personnalisées et d’un accompagnement tout au long de leur expédition. Pour de plus amples informations et nourrir votre envie de découvrir de nouveaux territoires : www.millet.fr et www.asadventure.com

Millet associé à la conquête de l’Annapurna le 3 juin 1950. Dans la cordée, Maurice Herzog (photo seul), Lionel Terray et Louis Lachenal (photo à 2 au bivouac).

Flash back • LAURÉAT 2008 : « Les plus belles Madones des Alpes » du 26 juin au 7 août 2008 (43 jours). François-Régis Thévenet et Maxime Casanova relient les cimes des Alpes surplombés d’une vierge. De la Meije au Mont Dolent, ces deux copains gravissent une dizaine de montagnes légendaires par des voies choisies pour leur caractère historique et esthétique. Ils veulent ainsi rendre hommage aux alpinistes qui ont hissé, souvent à dos d’homme, les statues au sommet. • LAURÉAT 2013 : « Pour une poignée de secondes » de mai à août 2013 (trois mois par intermittence). Jérôme Para et Arnaud Bayol rêvaient de réitérer l’exploit réalisé en 1981 par la cordée Bérhault-Boivin : gravir successivement l’aiguille du Fou et les Drus en s’élançant du sommet, non pas en aile delta comme leurs prédécesseurs, mais en base-jump. Arrivés en haut du Fou, ils doivent renoncer. Trop dangereux. Ils choisissent alors un autre chemin pour partager leur passion avec le public : enchaîner ascensions de sommets alpins légendaires et sauts exceptionnels, le tout filmé par l’alpiniste-réalisateur Bertrand Delapierre. Pour revivre les autres expéditions primées : http://millet-expedition-project.com


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TRANS TUNISIA L’incontournable classique !

DEUX SEMAINES DE PUR BONHEUR POUR TOUS LES MOTARDS AMOUREUX DE GRANDS ESPACES. OUI, TOUS SONT LES BIENVENUS. CAR CETTE BELLE AVENTURE OFF-ROAD S’ADRESSE TANT AUX ENDURISTES CHEVRONNÉS QU’AUX SIMPLES RANDONNEURS QUI NE SOUHAITENT PAS FORCÉMENT AFFRONTER DUNES ET ORNIÈRES. C’EST À EUX QUE SE DESTINE UN ITINÉRAIRE BIS, PLUS TOLÉRANT, MOINS PHYSIQUE… MAIS TOUT AUSSI MAGIQUE. par Denis ASSELBERGHS

Organisation 100% belge, la Trans Tunisia est en partance pour sa… 31e édition. Déjà ! Et, une fois de plus, rien ne sera laissé au hasard. Il faut dire que Luc Paquier et le Club Moto 80 maîtrisent parfaitement leur sujet. Ce raid est un exemple du

Dans le peloton, des enduristes patentés, mais aussi des trailers plus paisibles et moins virtuoses, venus ici par amour du voyage.

genre, avec une ambiance sympa et solidaire, un encadrement sans faille, un solide road book et des hôtels confortables. Puis, surtout, il y a cet itinéraire varié et somptueux qui fait tant rêver, entre cols majestueux et chotts impressionnants.


ON THE MOVE 81 CHACUN À SON RYTHME Préalable important : la Trans Tunisia n’est pas une course, pas un rallye TT ponctué d’étapes chronométrées. Non, ici, pas de compétition mais une solide tranche de plaisir pour ceux qui aiment découvrir d’autres sensations, d’autres populations, avec un petit goût d’inconnu bien savoureux. Dans le peloton, on pointe un bon tiers d’enduristes patentés qui trouvent dans cet environnement toutes les ressources nécessaires à l’accomplissement de leur sport favori. Il y a aussi des motards moins virtuoses. Eux se nourrissent surtout d’un véritable amour du voyage. Reste une troisième catégorie : ceux qui savent tenir debout sur une machine, mais sans plus… Ceux-là viennent par curiosité, pour le dépaysement. Ce qui ne gâche rien, cette escapade motorisée, si elle est accessible sur le plan du pilotage, l’est aussi côté portefeuille. Selon que vous choisissez une formule longue ou courte, avec arrivée en ferry (depuis le port de Gênes) ou en avion, il vous en coûte entre 1.950 et 2.790 €. Ce n’est pas cher payé compte tenu de la qualité du logement, la longueur du parcours - de 2.100 à

2.700 km rien qu’en Tunisie - et l’importance de la logistique, avec des véhicules d’assistance, des médecins, des mécanos et des GO toujours disponibles…

LE MINIMUM REQUIS Pourtant, que l’on emprunte le tracé des vrais de vrais ou la version « light » qui contourne les sections techniques, on se

une solide tranche de plaisir pour ceux qui aiment découvrir d’autres sensations, d’autres populations, avec un petit goût d’inconnu bien savoureux.

Trans Tu 2014, suivez le guide 28 avril : étape des chaussées romaines (Gammarth – Sbeitla) 29 avril : étape du grand oued (Sbeitla – Tozeur) 30 avril : boucle autour de Tozeur pour cette étape dite « du chott El Jerid » (sorte de mer intérieure asséchée) 1er mai : étape des djebels (Tozeur – Matmata, entre les montagnes) 2 mai : étape des ksars (Matmata – Zarzis) 3 mai : repos à Zarzis 4 mai : étape des ksours (Zarzis – Tataouine) 5 mai : étape du Grand Erg (Tataouine – Douz) 6 mai : boucle autour de Douz pour l’étape de Tambaïn et les dunes environnantes 7 mai : étapes des cols (Douz – Kairouan) 8 mai : étape du Haut-Mornag (Kairouan – Gammarth) et soirée de clôture


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monsport dit qu’il faut quand même savoir y faire pour affronter la caillasse, les reliefs accidentés et les plaques de sable. « Il faut avoir un minimum d’aptitudes, des capacités de concentration et une juste perception de ses propres limites, explique Luc Paquier. C’est dans cet esprit que nous programmons toujours deux réunions préparatoires. Grâce à elles, chacun peut se faire une idée précise de ce qui l’attend et mesurer s’il en a vraiment les dispositions. Sinon, il se replie vers une de nos autres destinations, mieux adaptées à ses goûts ou ses acquis. » PNEUS À CRAMPONS, SVP… Côté bécanes, quelques trails et une majorité de modèles conçus pour l’enduro (les motos de cross sont interdites). Ne venez pas avec un roadster ou une grosse GT… ça ne passera pas ! Cylindrée minimale : 125 cc. Assurance et immatriculation obligatoires, bien entendu. Bon à savoir : les quads sont admis et l’on peut même s’inscrire en tant qu’accompagnateur, soit à bord d’un 4x4, soit comme passager d’une moto. A l’intention de ceux qui n’ont pas - ou

DOSSIER NEIGE ENCORE ! plus - de machine tout terrain, sachez qu’il est possible d’en louer (des KTM 450, Beta 400 ou équivalentes), si toutefois vous optez pour le Fly & Bike en format ‘court’, du 29 avril au 7 mai. DES JOURNÉES BIEN REMPLIES La « Trans Tu » 2014 compte dix étapes à un rythme quotidien de 200 à 400 km. Chacun roule à sa main, mais il est évidemment préférable de former des groupes de quatre ou cinq. C’est plus sûr et surtout plus amusant. Attention de ne pas louper les points de ravitaillement, vous risquez la panne sèche. Et rendez-vous à midi pour casser la croûte, souffler un coup, effectuer un check mécanique… et repartir de plus belle pour un après-midi entre pistes rocailleuses, dunettes et herbe à chameau. Particularité du nouvel itinéraire : il comprend pour la première fois depuis 1984 deux boucles à négocier autour des villes étapes de Tozeur et Douz. L’ESSAYER, C’EST L’ADOPTER Ce constat pour conclure : depuis sa création, la Trans Tunisia compte pas loin de 2.500 inscrits dont 60% sont

Bienvenue au Club ! Aux commandes de la Trans Tunisia, il y a naturellement le Club Moto 80. Cette a.s.b.l. permet de profiter d’avantages et de réductions en tout genre, de suivre des stages d’apprentissage ou de perfectionnement à la conduite, mais surtout de faire des déplacements ensemble. Luc Paquier et son staff en proposent une douzaine dans l’année, en Belgique, en Europe (Ecosse, Espagne, France, Italie, Slovénie Islande), mais aussi au Québec et en Afrique avec la Marocamoto et, bien sûr, cette chère Trans Tunisia.

des récidivistes. Voilà qui en dit long sur la qualité de l’expérience et l’envie d’y revenir, puisqu’il n’est pas rare d’y croiser des irréductibles totalisant plus de 10 participations… Et vous, vous commencez quand ? Infos et inscription www.clubmoto80.be

N’essayez pas avec un roadster ou une grosse GT… ça ne passera pas !



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Des outils pour positiver Le lâcher-prise snobé par les champions ? Le bien-être par la luminathérapie Fait-maison, un vrai déo « nature » Kim Gevaert, au plus jeune, au mieux

LE LÂCHER-PRISE

Compatible avec le haut niveau ?

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MA SANTÉ 85 LE LÂCHER-PRISE EST UN TERME À LA MODE QU’ON MET À TOUTES LES SAUCES DANS TOUTES LES SPHÈRES D’ACTIVITÉ. IL EST NOTAMMENT LE FER DE LANCE DES MOUVEMENTS ZEN VISANT À SOULAGER LE PAUVRE CITADIN DE SON STRESS QUOTIDIEN… MAIS QUID DES SPORTIFS DE HAUT NIVEAU ? LE LÂCHER-PRISE EST-IL COMPATIBLE AVEC L’OBJECTIF DE VICTOIRE ? APPAREMMENT OUI. ET MIEUX ENCORE, PUISQU’IL EST DIT QUE, NON CONTENT DE NOUS RENDRE PLUS PERFORMANTS, LE LÂCHER-PRISE NOUS OFFRIRAIT ÉGALEMENT L’OPPORTUNITÉ D’ÊTRE MEILLEURS ENVERS NOUS-MÊMES ET LES AUTRES. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, RENCONTRE TRÈS « ANALYTIQUE » AVEC OLIVIER GUIDI*. ATTENTION, ÇA VA PHOSPHORER !

Olivier Guidi

par Auriana BEAUTÉ

Peut-on parler de lâcher-prise dans la performance sportive ? On y mettant des nuances, car dans l’imaginaire collectif, on a tendance à associer le sport de compétition à toute une série de métaphores guerrières, style victoire, défaite, etc. Donc, parler de « lâcher-prise » dans le monde de la performance peut paraître inapproprié, puisque, littéralement, lâcher prise signifie céder, mollir et, enfin, capituler… Les terminologies sont importantes. Aussi, dans le lexique sportif, on va préférer les formules « être serein », « sous contrôle »… Mais, au-delà des mots, on parle bien de la même chose : agir de façon optimale sur son corps et ses émotions pour réussir. Pourquoi est-il important de lâcher-prise dans la performance sportive ? Parce que trop d’athlètes de haut niveau ont encore tendance à croire que la victoire repose uniquement sur la volonté et la préparation physique. En s’appuyant sur ces deux axes rationnels, ils visent à mieux maîtriser le temps et mieux gérer leurs transformations physiologiques, musculaires, articulaires, grâce à une planification rigoureuse des entraînements. Ce schéma conduit à penser le corps et l’esprit comme des objets extérieurs à soi parfaitement gérables. Mais la réalité de la compétition, avec ses incertitudes et ses émotions, fait souvent voler en éclat cette illusion du contrôle et conduit généralement à l’échec

par un accroissement des tensions musculaires, des ruminations, des pensées toxiques, avec au final une perte de fluidité dans l’action sportive. Quels sont les outils pour lâcher prise ? Pour lâcher prise, il faut accepter à un moment donné que « mon corps, grâce au travail accompli, sache mieux faire que moi ce que j’ai à faire ». Il suffit simplement de lui donner l’impulsion de départ, l’intention qui va permettre à l’action de s’auto-organiser et d’orienter de nouvelles intentions de proche en proche. Cela, dans un relâchement physique et une dis-

peut pas lâcher prise sur l’objectif, sur cette gagne qui justifie tous les efforts. Mais fait-on suffisamment la différence entre la volonté de remporter un match et l’avidité de victoire ? Donc, la différence entre, d’une part, un besoin impérieux de vaincre l’adversaire (avec tout ce que cela comporte comme aversion à la défaite, comme crainte inhibitrice d'échouer) et, d’autre part, l’envie de s’imposer quels que soient les obstacles à surmonter... Ce qui nous amène à nous demander si, au final, la compétition n’est pas, tout simplement, une partie qui consiste à essayer de surmonter les obstacles que l’adversaire

Dans le lexique sportif, on va préférer les formules « être serein », « sous contrôle »… mais, au-delà des mots, on parle bien de la même chose : agir idéalement sur son corps et ses émotions pour réussir. ponibilité mentale en synchronisation avec la performance à produire. Attention, il ne s’agit pas de s’en remettre à la chance, mais plutôt de considérer le cerveau, non pas comme le pilote, mais comme un simple appendice du corps : on parle d’intuition motrice, de bon geste au bon moment. Cette attitude mentale peut se développer par une pratique régulière des techniques de méditation. Sur quoi faut-il lâcher prise ? Je vais vous répondre par d’autres questions. En compétition, on ne

nous tend ? Du coup, ce n’est plus une guerre identitaire, mais une aventure coopérative. Et dans ce cas, personne ne serait battu, puisque l’adversaire deviendrait, non plus un concurrent, mais peut-être un révélateur ?... Le lâcher-prise nous amènerait alors à voir la compétition non plus comme la victoire de soi AVEC l’autre, mais comme une victoire de soi avec l’autre. (*) Formateur au CREPS Sud-Est sur le site d'Aixen-Provence, responsable de l'unité de préparation mentale (CREPS signifie centre de ressources, d'expertise et de performance sportives).


MA SANTÉ

Le lâcher-prise pour se préserver Sortons du cadre Aymeric défini par Olivier Clouet Guidi en prenant pour exemple l’alpinisme. Là, pas de compétition. Mais la question du lâcher-prise existe et elle est même à double tranchant, car on met sa vie en jeu. Qu’en pensent les premiers intéressés ? Nous avons interrogé Aymeric Clouet, alpiniste français nominé au Piolet d’Or 2005 et détenteur d’une dizaine de premières à travers le monde, notamment au Pérou dans le Chacraraju et le Jirishanca. Une référence. Lâcher-prise et alpinisme, c’est compatible? Bien sûr, et même vitale. Dans un contexte de danger, qu’il soit objectif ou subjectif, peu importe, le lâcher-prise me permet de relativiser. Quand je suis dans ce genre de situation, je me focalise sur le moment présent, sur mon action. Car dans l’action, mes pensées et les émotions liées à la projection de certains risques potentiels ne me contrôlent pas. J’avance vers mon objectif. Mais le lâcher-prise est également utile dans les moments de préparation ou d’attente. En expédition, les contraintes de coût, de temps, de météo, peuvent vous mettre la grosse pression. Il faut parvenir à se détacher de l’enjeu final et se départir de ses peurs en « lâchant prise ». Personnellement, lire et méditer sont deux manières de rester zen.

Quand on se détache des enjeux, on analyse mieux les situations, on évite les erreurs et on assure sa sécurité. Lâcher prise permet d’aller plus haut ? Je le crois, oui. A mon sens, le stress est un facteur d’aggravation du mal des montagnes. Il est souvent engendré par la peur liée à notre pratique à risque. Gérer ses angoisses via le lâcher-prise aide donc à ne pas gaspiller son énergie. Mais je pense surtout que ce mode de fonctionnement permet d’aller plus en sécurité : quand on se détache des enjeux, on analyse mieux les situations, on évite les erreurs et on assure sa sécurité. Je suis convaincu que cet état d’esprit tout en sérénité est également bénéfique à ceux qui nous entourent. A partir du moment où l’on prend du recul, où les enjeux ne sont pas le centre de tout, on subit moins de pressions envers soi et envers les autres. Ça va même plus loin : dans les moments difficiles, il m’est arrivé d’atteindre le lâcher-prise en m’efforçant d’être bienveillant avec mon entourage. Alors, oui, le lâcher-prise permet d’aller plus haut, d’être plus en sécurité et d’y aller avec les autres !



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QUE LA LUMIÈRE SOIT . . . Et je ne m'en porterai que mieux ! NOMBRE D’ENTRE-NOUS TRAVAILLENT DU MATIN JUSQU’AU AU SOIR À LA LUMIÈRE ARTIFICIELLE. C’EST D’AUTANT PLUS VRAI EN CES MOIS D’HIVER. BIEN SÛR, LES AMPOULES FLUOCOMPACTES OU À DIODE DE LA DERNIÈRE GÉNÉRATION ONT LE MÉRITE DE NOUS ÉCLAIRER « SUR COMMANDE », TOUT COMME LES BONNES VIEILLES LAMPES À INCANDESCENCE, D’AILLEURS. MAIS EN TERMES DE SANTÉ, ELLES SONT LOIN D’AVOIR LES VERTUS « NOURRICIÈRES » DE LA LUMIÈRE NATURELLE. OR, DIVERSES ÉTUDES TOUT CE QU’IL Y A DE PLUS SÉRIEUX ONT DÉMONTRÉ QUE LE MANQUE DE CLARTÉ PEUT AVOIR UN IMPACT SUR CERTAINES MALADIES CHRONIQUES AINSI QUE SUR L'HUMEUR, LA FATIGUE, LE STRESS, LES MIGRAINES… ET, DONC, SUR LE BIEN-ÊTRE PSYCHIQUE ET PHYSIQUE EN GÉNÉRAL.

par Sophie MATHAY

C’est une évidence maintes fois démontrée : la lumière influence notre horloge biologique. Elle a un rôle régulateur par le biais de l'hypothalamus qui contrôle nos systèmes nerveux et endocrinien. De multiples fonctions organiques sont concernées. Voilà pourquoi les chercheurs sont convaincus que des éclairages artificiels plus « intelligents » contribueraient à améliorer notre qualité de vie. Et notre mental.

LE RESPECT DU CYCLE NATUREL L ' h o m m e a p e u à p e u p e rd u l e re s p e c t d u c y c l e n a t u re l lumière/obscurité. Avant l'invention de l'ampoule, les gens passaient la plus grande partie de leur journée à l'extérieur, en recevant leur dose quotidienne de lumière naturelle ‘plein spectre’. Dans les années 90, plusieurs rapports ont confirmé le rôle incontestable de cette clarté venue du ciel. Exemple :

La lumière influence notre horloge biologique. Elle a un rôle régulateur par le biais de l'hypothalamus qui contrôle nos systèmes nerveux et endocrinien.


MA SANTÉ 89

Sur le marché domestique, il existe tout un panel d’appareils destinés à ceux qui désirent améliorer leur quotidien par un de ces éclairages aux propriétés sympathiques. aux Etats-Unis, des expériences menées dans plusieurs établissements scolaires ont prouvé que les élèves dont les classes bénéficient d’une lumière naturelle, progressent 20% plus vite que ceux étudiant dans des locaux dont le seul éclairage est artificiel. Encore plus fort… à Seattle, les résultats d’une étude ont déconcertés ceux qui l’avaient initiée tant les conclusions furent inattendues : la lumière blanche pourrait diminuer les douleurs post-chirurgicales et permettre de réduire le recours aux médicaments. Selon les observations enregistrées, les patients opérés, lorsqu’ils sont placés dans des chambres baignées de lumière naturelle, consomment moins d’antidouleur que ceux logés dans des chambres plus sombres. LA MÉLATONINE ET SON EFFET « SOMNIFÈRE » D'autres statistiques révèlent que c'est en février - au cœur de l’hiver et ses journées courtes - qu’on est le plus vulnérable à la fatigue. C’est aussi le mois où l’on dénombre le plus d'infarctus du myocarde et, pire, de suicides. Voilà qui confirme l’incidence de la lumière sur notre forme et notre comportement. C’est ici qu’intervient la mélatonine. Explication. L'intensité lumineuse d'une journée d'été est d'environ 100.000 lux. En automne, elle dépasse rarement 15.000 lux. Cette différence influence la sécrétion de mélatonine ; sécrétion dont le niveau est élevé la nuit et bas le jour. Ce n’est pas anodin si l’on sait qu’en plus de ses fonctions hormonales, antioxydantes et immunitaires, la mélatonine a un effet "somnifère".

REMÈDE POUR UN CORPS PLUS CLAIRVOYANT Face à tout ces constats, la luminothérapie (ou photothérapie - soigner par la lumière) est devenu un remède à part entière. Le traitement se pratique, soit en milieu médical, soit à domicile, ou en combinant les deux. Il semble très efficace contre la dépression et les troubles du sommeil. Mais, pour autant, des précautions s’imposent assorties d’un conseil de base : une prescription est toujours la bienvenue. Autrement dit, consultez votre généraliste ou, mieux, un ophtalmologue. C’est même indispensable si vous souffrez de maladies oculaires style cataracte ou glaucome. Enfin, une visite chez… le psychiatre est recommandée en cas de syndrome maniacodépressif, de prise de calmants, etc. La luminothérapie s’applique aussi aux troubles que peuvent provoquer le travail de nuit, les décalages horaires et la maladie d'Alzheimer. LUMINOTHÉRAPIE, MODE D’EMPLOI Généralement, il s'agit d'exposer les yeux à une forte luminosité comprise entre 2.500 et 10.000 lux. La séance a lieu de préférence le matin. Il faut orienter le diffuseur de manière à ce que vos yeux soient dans le champ lumineux (éclairer toute autre partie du corps ne présente aucun intérêt thérapeutique). Vous devez garder les yeux ouverts, mais il n'est pas néces-

saire de regarder fixement la source lumineuse : du moment que vos yeux sont éclairés, c’est correct, vous pouvez lire ou regarder votre écran d'ordinateur en même temps, ça n’altère en rien le processus. Pour une exposition à 2.500 lux, il faut compter 2 heures par jour et à 10.000 lux, 30 minutes suffisent. Ne vous tenez pas trop près de la lampe, respectez la distance préconisée dans la notice d’emploi. Sur le marché domestique, il existe tout un panel d’appareils destinés à ceux qui désirent améliorer leur quotidien par un de ces éclairages aux propriétés sympathiques. La plupart des modèles sont adaptés à des utilisations spécifiques. Cela va de la lampe de bureau au casque de voyage, avec une mention particulière pour cet engin poétique et bien commode : une boule lumineuse qui simule l'aube pour un réveil tout en douceur. Oui, ça existe !... On vit décidément une époque formidable.

Philips y croit Avec ses LED, sa gamme Smart Apps et son système LivingAmbiance, le fabricant néerlandais témoigne de son intérêt pour cette nouvelle tendance, persuadé que, pour créer une atmosphère, rendre le temps d’étude d’un élève plus productif ou souligner la convivialité d’un lieu, la lumière est une clé. Elle impacte non seulement l’aspect des maisons et la façon dont nous pouvons adapter un espace, mais elle participe également, de manière positive, à la vie sociale. Car, répétons-le, la lumière améliore notre humeur, permet de mieux se concentrer et elle peut même aider à soigner. www.philips.com/e/philips-lighting


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FAITES LE VOUS-MÊME

Un déodorant au-dessous de tout soupçon C’EST LE GRAND RETOUR DU « DO IT YOURSELF »… CUISINE, BRICOLAGE, COUTURE, COSMÉTIQUE, JARDINAGE, ETC. LA FAUTE À LA CRISE ? PEUT-ÊTRE PAS. SI LE « FAIT MAISON » EST AUJOURD’HUI TENDANCE, C’EST SANS DOUTE DAVANTAGE POUR UNE HISTOIRE DE CONSCIENCE ÉCOLOGIQUE QUE POUR DES RAISONS ÉCONOMIQUES. ET SI NOUS AVIONS L’ENVIE DE REDONNER DU SENS À NOS GESTES QUOTIDIENS ? RIEN N’EST PLUS VALORISANT QUE LE « SAVOIR FAIRE SOI-MÊME »… ALORS, PRÊT À VOUS LANCER ? par Auriana BEAUTÉ

Avant tout, il faut savoir que la transpiration est un phénomène naturel et salutaire, indispensable au maintien de la température corporelle et à l’élimination des toxines. Etant tous adeptes d’activités physiques, la question du déodorant revient souvent à la maison. Au début, nous utilisions les plus actifs, ceux dont la publicité vantait « les 24 heures d’efficacité ». Puis, nous avons eu vent de cette histoire de sels d’aluminium accusés d’augmenter les risques de cancer du sein. Ce fut le commencement des

interrogations… et une des causes de ma lubie à décrypter les étiquettes avant d’acheter. ARRRRGHHHH, ENCORE BERNÉS ! Du coup, fini les déos chimico-n’importe-quoi : nous sommes passés à la fameuse pierre d’Alun, naturelle, relativement efficace, mais malheureuse-

menrt inodore. Elle ne dégage aucun parfum. Nous nous y sommes faits jusqu’à ce que je tombe sur un livre* mentionnant ‘la vraie et la fausse pierre d’Alun’… ??? « D’aspect identique, l’une est naturelle (Potassium Alum) et absolument inoffensive, mais l’autre est un résidu de l’industrie chimique (Ammonium Alum) à proscrire absolu-


MA SANTÉ 91 ment ». Sur nos deux pierres, l’une n’avait aucune mention et l’autre indiquait « 100% naturel » avec en tout petit, entre parenthèses : Ammonium Alum. Arrrrghhhh, encore bernés ! Et ce n’est pas tout : en consultant les étiquettes au rayon cosmétiques des super marchés, je me suis vite rendu compte que les marques qui se targuent de vendre des déos « sans sel d’aluminium » ont souvent la main lourde sur les parabènes. Nous voilà donc dans une impasse avec des produits de bas étage… à tous les étages. Mais alors, que faire ?

nisme de vouloir la bloquer. En recoupant les infos et en faisant surtout preuve de bon sens, j’ai élaboré une recette saine, très simple à réaliser et redoutablement efficace. A VOS ÉPROUVETTES Pour ce déodorant do-it-yourself, nul besoin de formulation complexe, ni de matériel sophistiqué. Il vous suffit de recycler un de vos anciens déos à bille (50ml). Stérilisez-le convenablement avant usage et remplissez-le aux trois quarts de gel d’Aloé Vera acheté ou que vous aurez préparé vous-même (comme j’ai la chance

BON À SAVOIR J’ajouterai que j’ai retenu le gel d’Aloé Vera comme base, car il est connu pour ses vertus cicatrisantes, apaisantes et adoucissantes. C’est agréable après le rasage ou l’épilation des aisselles. Le bicarbonate de soude est, quant à lui, un anti-bactérien et, par conséquent, un désodorisant très efficace. L’huile essentielle complètera son action et apportera une petite touche personnelle agréable et fraîche. Le verdict est tombé, radical et sans appel pour la grande distribution : notre déo, c’est le top !

Pour ce déodorant do-it-yourself, avec le gel d’Aloé Vera comme base, il n’est nul besoin de formulation complexe, ni de matériel sophistiqué.

JAMAIS MIEUX SERVI QUE PAR SOI-MÊME Que faire ? Du ‘fait maison’, évidemment. Ça s’impose dans ce domaine où le bio est encore relativement cher. Mais concernant les déodorants, les recettes sont nombreuses, souvent compliquées et trop rarement concluantes. J’ai mis beaucoup de temps à en trouver une qui nous satisfasse, moi, Jules et nos compagnons de salle de sport. Avant tout, il faut savoir que la transpiration est un phénomène naturel et salutaire. Indispensable au maintien de la température corporelle et à l’élimination des toxines, il serait dangereux pour l’orga-

d’en avoir dans le jardin, j’ai suivi une des nombreuses notices sur Internet pour faire le mien). Ajoutez une cuillerée à café de bicarbonate de soude en poudre et une dizaine de gouttes d’huile essentielle de votre choix, antiseptique et anti-bactérienne de préférence, et dont l’odeur vous plaît (bois de rose, citron, petit grain ou vétiver pour ces messieurs). Vous pouvez également ajouter 5 gouttes de conservateur (type Coscard), à moins que vous ne préfériez mettre votre déo au frigidaire. Mélangez bien le tout et le tour est joué !

(*) « Créer vos cosmétiques bio » de Sylvie Hampikian, éditions Terre Vivante



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KIM GEVAERT The kids are all right !

SUR LES 100 ET 200 MÈTRES, ELLE FUT UNE SORTE ‘D’EXCEPTION CULTURELLE’… SANS GRANDS MOYENS FACE AUX NATIONS GÉANTES DU SPRINT, LA FILLETTE DE KAMPENHOUT S’EST HISSÉE AU SOMMET, OFFRANT À LA BELGIQUE QUELQUES-UNES DE SES PLUS BELLES MÉDAILLES. QUAND KIM GEVAERT CHAUSSAIT LES POINTES, SON EXPLOSIVITÉ FAISAIT TOUJOURS DES ÉTINCELLES. SON PALMARÈS EN TÉMOIGNE, ET PAS QU’UN PEU ! RETRAITÉE DES PISTES DEPUIS 2008, KIM EST RESTÉE TRÈS ACTIVE, S’OCCUPANT DE CAUSES HUMANITAIRES (SOS VILLAGES D’ENFANTS), S’IMPLIQUANT DANS DES PROJETS ÉDITORIAUX (SON LIVRE « GEZOND ! ») OU OFFICIANT DANS LES MÉDIAS COMME CONSULTANTE. MAIS SURTOUT, C’EST UNE PARFAITE MAMAN QUI, POUR FAIRE GRANDIR HARMONIEUSEMENT SES TROIS ENFANTS (LILI, VINCE ET ROMÉO), A OPTÉ POUR UNE APPROCHE ÉDUCATIVE À SON IMAGE. L’ACTIVITÉ PHYSIQUE DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE EN EST L’UNE DES COMPOSANTES, CAR C’EST UNE BASE SOLIDE : DES FONDATIONS PROFONDES POUR FAÇONNER UN ESPRIT SAIN DANS UN CORPS SAIN. par Louise BIRON

C’est chez The Little Gym que nous avons rencontré l’un des plus beaux fleurons de l’athlétisme européen. Kim nous a reçu dans ses habits d’ambassadrice, ayant accepté de promouvoir ces centres de sport nés aux Etats-Unis en 1976 : imaginé par Robin Wes après un master en psychomotricité, The Little Gym a pour objectif d’aider nos chères petites têtes blondes à développer leurs capacités tout en s’amusant. Aménagés par tranche d’âge (de 4 mois à 12 ans), les programmes ne privilégient évidemment pas l’idée de compétition, préférant donner goût à l’exercice pour aller vers un meilleur équilibre de soi.

La société tend vers un mode de vie de plus en plus sédentaire. Du coup, la condition physique n’est plus ce qu’elle était, ce qui constitue une réelle menace pour la santé et l’équilibre de ceux qui vont très vite devenir des adultes. « Mon parcours personnel et toutes les études effectuées sur la question convergent vers un même constat : ce que l’enfant va emmagasiner jusqu’à ses 12 ou 13 ans est absolument


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Quand Kim chaussait les pointes, son explosivité faisait toujours des étincelles.

Kim, son palmarès H Championne d’Europe sur 100 et 200 m en 2006 H Championne d’Europe du 60 m en salle en 2002, 2005 et 2006 H vice-Championne du Monde du 60 m en salle en 2004 et médaillée de bronze en 2006 H médaillée de bronze dans le relais 4 x 100 m des Championnats du Monde en 2007 H Médaillée d’argent dans le relais 4 x 100 m aux Jeux Olympiques en 2008

Son dernier grand succès : la médaille d’argent dans le relais 4 x 100 mètres aux Jeux Olympiques de Pékin.


MA SANTÉ 95 essentiel. Mon exemple est révélateur. Il est clair que j’ai construit ma carrière dès mon plus jeune âge. Enfant, je passais le plus clair de mon temps à jouer dehors, toujours à courir, à me remuer. C’est très vite devenu un besoin et même une nécessité qui ne m’a plus jamais quittée. Mais, depuis, la société a beaucoup changé. Elle tend vers un mode de vie de plus en plus sédentaire. Les parents hésitent à laisser leurs enfants jouer à la rue, circuler à vélo, et je les comprends vu l’augmentation du trafic et le danger qui en résulte. Du coup, la condition physique n’est plus ce qu’elle était, ce qui constitue une réelle menace pour la santé et l’équilibre de ceux qui vont très vite devenir des adultes. » Ce qui justifie l’existence de structures réservées aux enfants alors qu’ils sont à peine autonomes ? « C’est vrai qu’à 1 ou 2 ans, les possibilités sont assez limitées, mais pourquoi pas ? C’est du temps gagné… et, en tout cas, ça ne peut pas leur faire de tort ! The Little Gym m’a séduit parce que l’équipe d’accueil a un véritable regard pour détecter les besoins de l’enfant et le mettre en confiance. » On peut quand même se demander s’ils sont en âge d’être réceptifs aux exercices proposés ? « Oui, je pense qu’ils le sont, la méthode de travail s’y prête. Et si ça ne fonctionne pas, on passe à autre chose, car ici, et c’est très important de le souligner, on ne force jamais l’enfant. On le stimule sans l’obliger. Il doit se découvrir par lui-même, en douceur, sous la conduite d’un coach très soft qui lui indique comment y parvenir. » La recherche des performances ne fait pas partie du concept ? « On n’interdira jamais à un enfant de donner le meilleur de lui-même, mais chez The Little Gym ce n’est pas un axe prioritaire. L’encadrement vise d’abord à améliorer la capacité de l’enfant à bien se connaître, puis, plus tard, à se gérer et à s’organiser par lui-même dans le sport… comme

Le saviez-vous ? John Gevaert, l’un des deux frères de Kim, est un brillant pianiste. Après avoir étudié au Conservatoire d’Amsterdam, il a créé Le Mephisto Pianoduo qui, comme son nom l’indique, se compose de deux pianistes, John et Katrijn Simoens. Clairement, le cadet des Gevaert vise les plus hautes sphères de son art. C’est ainsi qu’on l’a vu se produire au Concours Reine Elisabeth en 2010.

John et Katrijn

The Little Gym n’est pas anti-compétition. Si un enfant montre des aptitudes intéressantes, ses parents en seront avisés. Ils recevront des conseils utiles pour l’accompagner dans la pratique du sport où ses capacités méritent d’être développées. dans la vie, d’ailleurs. Donc, pas question de compétition. Ce qui ne signifie pas que The Little Gym soit anti-compétition. Il est clair que si un enfant montre des dispositions intéressantes, ses parents en seront avisés. Ils recevront des conseils utiles pour l’accompagner dans la pratique du sport où ses aptitudes méritent d’être développées. Mais ça ne s’adresse pas à la majorité. » The Little Gym n’a rien de comparable avec les cours d’éducation physique à l’école ? « L’état d’esprit n’est pas le même. Dans l’enseignement, c’est souvent une corvée pour les élèves et je le regrette, car ces cours ont une raison d’être. Il faudrait même leur donner davantage de place dans le programme scolaire, mais en prenant la peine de les repenser pour qu’ils soient plus attractifs. » Comment la jeune Kim Gevaert a-t-elle découvert l’athlétisme ?... Grâce à The Little Gym ? « Non, ça n’existait pas encore en Belgique ! (rire) Je me suis mise à l’athlé à 14 ans (elle en a aujourd’hui 35) sur les conseils de mon frère aîné, Marlon, après avoir fait une peu de danse jazz, du volley, de la gym et

aussi (elle marque un temps d’arrêt)… de la flûte traversière. » Musique et sport, même combat ? « Au fond, ça s’inscrit dans la même démarche. Pour acquérir, il faut apprendre. Ça ne fonctionne qui si l’on a les bons repères et la liberté de choix. N’obligez jamais un enfant à faire de la musique, ce sera d’office un fiasco. Idem pour le sport. Quand on est jeune, on se cherche. Et lorsque, soudain, on pense avoir trouvé le hobby qui convient, il est très important que les parents soient là pour encourager, soutenir l’envie, accompagner l’enfant. Mes parents ont toujours été à mes côtés, je leur dois beaucoup dans ma réussite. » Voilà pourquoi The Little Gym permet aux parents de participer aux séances avec leurs enfants ? « Exactement. C’est une formidable manière de motiver la famille toute entière. J’ai testé la formule, c’est une vraie communion entre parents et enfants. Je n’ai jamais rien vu de tel ailleurs. » A essayer, donc ! Il existe 6 centres The Little Gym en Belgique. www.thelittlegym.eu


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MA MOBILITE

SCOOTER À TROIS ROUES

De l’adhérence par tous les temps

UNE BÉCANE PARADOXALE, ANOCHRONIQUE, ÉTRANGE… À TROIS ROUES. DEUX À L’AVANT, DIRECTIONNELLES ET ARTICULÉES. ET UNE À L’ARRIÈRE QUI, ELLE, EST FIXE ET MOTRICE. MAIS POURQUOI FAIRE ? POUR AMÉLIORER LA STABILITÉ D’UNE MOTO, DONC SA SÉCURITÉ, TOUT EN PRÉSERVANT CETTE COMPACITÉ QUI PERMET DE DÉFIER LES EMBOUTEILLAGES. ASSURÉMENT UNE BONNE IDÉE POUR AMÉLIORER LA MOBILITÉ… ET AVOIR LES FAVEURS DE NOTRE RUBRIQUE ! par Denis ASSELBERGHS C’est Piaggo qui a lancé le concept en 2006. Piaggio-le-pionnier qui, plus que jamais, persévère dans cette voie en commercialisant désormais quatre modèles de ce type. Tous sont des scooters (logique venant de Piaggio). Et d’ailleurs, à une exception près (Can-Am et son gros Spyder), tous les constructeurs* ayant suivi la marque italienne dans cette nouvelle approche l’ont également appliqué aux scooters, et rien qu’à eux. Il faut dire

d’un deux roues, mais il reste suffisamment étroit pour trouver l’ouverture quand elle se présente. Cela, avec de bonnes reprises, les mécaniques proposées oscillant entre 300 et 500 cc. Pour autant, ne snobez pas les petits cubes : on pense au Piaggio Yourban (et bientôt au Yamaha Tricity) propulsé par un 125 cc dont la moindre puissance est contrebalancée par un poids plus réduit. Ainsi, ce que l’on perd en ‘assise’, on le regagne

d’un équilibriste. Encore un petit ‘+’ : le scooter à 3 roues n’a pas besoin d’une béquille quand on le parque. Pour ceux qui n’ont pas les bras costauds, c’est un soulagement… Maintenant, les défauts : autant l’absence d’ABS semble logique (puisque pas nécessaire), autant l’antipatinage pourrait être utile dans les cylindrées supérieures. Or, l’option n’existe pas. Mais ce qui heurte surtout, c’est la direction du scooter à trois roues. A priori, elle semble

Ils s’adressent aux usagers cherchant une alternative entre l’auto et la moto, en privilégiant l’aspect pratique de l’engin, sa sécurité, et son confort.

que le niveau de performance s’y prête bien. Puis, surtout, c’est une réponse marketing intelligente à une clientèle qui choisit ces tricycles motorisés comme une alternative entre l’auto et la moto. Ces usagers-là ciblent d’abord l’aspect pratique de l’engin et demandent du confort, ce qu’apporte précisément le scooter avec son plancher, son coffre et sa face avant enveloppante surmontée d’un pare-brise. ASSEZ ÉTROIT POUR TROUVER L’OUVERTURE Incontestablement, en milieu urbain, le scooter à 3 roues offre l’avantage de se sortir des files sans trop de soucis. Entendons-nous, il n’a pas la maniabilité

en agilité, mais sans rogner sur la haute technicité qui caractérise ces machines avec leur suspension renforcée et leur train avant travaillant sur 3 axes… de quoi justifier, hélas, un prix relativement élevé. UN DOUBLE POINT D’APPUI SALUTAIRE Au guidon, que constate-t-on ? D’abord, un freinage bien en ligne, même quand il est très appuyé. Pour chuter, il faut vraiment le vouloir ! Autre atout : le double point d’appui à l’avant permet de rattraper les trajectoires hasardeuses. Mais surtout, l’adhérence reste très safe, y compris sur route humide, et ça c’est particulièrement rassurant pour qui n’a pas le feeling

lourde, imprécise… déroutante si l’on a comme repère le comportement d’une ‘vraie’ moto à deux roues. Et c’est justement l’erreur à ne pas commettre : le scooter à trois roues a une angulation qui lui est propre. Il faut l’intégrer, s’y habituer… et tout ira pour le mieux ! Il serait dommage de conclure sans vous signaler que Piaggio a développé une version hybride de son MP3-300. Un modèle vif, nerveux… et capable de rouler à 30 km/h en mode purement électrique. Le progrès passe aussi par là ! (*) Quadro, Gilera, Peugeot et, prochainement, Yamaha.



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