Dossier de presse jeunes en rupture - jeunes en ouverture

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Collectif Brestois des Associations de SolidaritĂŠ internationale Table-ronde du 25 novembre 2016

Articles de presse

Affichette d’annonce de la table ronde


Publié le 16 novembre 2016

Par Steven Le Roy

Solidarité internationale. À l'écoute des jeunes La quinzaine de la solidarité internationale, qui se tient à l'initiative d'un collectif de 60 associations, aurait dû faire la part belle à un temps d'échanges entre les jeunes sur ce thème. C'était prévu lundi, à la nouvelle Maison de l'international, sur le plateau des Capucins. « Nous sommes convaincus que les jeunes partant vers le sud, notamment, en reviennent changés. Nous avons donc approché pas mal d'établissements pour monter ce temps », rapporte Jean Le Velly, du comité de pilotage de la quinzaine. Et le tout a fait flop. « Manifestement, que ce soit dans le public ou dans le privé, chacun tire dans son coin sans avoir l'idée de mettre en commun. C'est toujours l'initiative d'un prof qui n'est pas relayée ». Aussi, il n'y aura pas de soirée.

Les témoignages attendus des « décrocheurs » Un raté fort heureusement compensé par trois temps forts où d'autres jeunes pourront échanger à leur tour. Les premiers sont les élèves de l'école de Quéliverzan qui ouvrira ses portes le mardi 29 novembre, de 15 h 30 à 16 h 30, pour témoigner de son engagement autour de la reconstruction de la classe de CP de Damkiéta à Saponé, au Burkina Faso. Les seconds seront les étudiants de l'UBO qui organisent le 1e r décembre une journée de sensibilisation via la pépinière des solidarités étudiantes, à la salle du Clous. Les troisièmes, et sans doute pas les moindres, seront ces jeunes en rupture de ban ou même en placement judiciaire, qui parleront de leurs voyages pour remonter la pente. « Grâce à Don Bosco, sept jeunes en décrochage sont partis au Bénin en 2015 dans une communauté Emmaüs, près de Cotonou. Ils ont fait un petit film pour expliquer comment le séjour s'est passé et surtout comment, depuis, ils ont repris pied ici, à Brest », détaille Jean Le Velly. À leurs côtés, des travailleurs de la Sauvegarde pour l'enfance évoqueront aussi les camps de rupture pour mineurs délinquants, qui portent parfois leurs fruits. « Pour en parler, Guirane Diene, responsable éducatif, viendra spécialement du Sénégal », se réjouit Jean Le Velly. La soirée qui aspire à montrer « que le sud apporte autant au nord que le nord au sud » se tiendra le vendredi 25 novembre, de 18 h à 20 h, au centre social de Bellevue. D'autres manifestations plus festives, comme une soirée au centre Horizons à Ponta, samedi, avec un menu terrible pour dix malheureux euros ; « Six heures pour la Palestine » à Kérourien, le 26 novembre, et une journée dédiée à la femme dans le mouvement kurde, à l'espace Lcause, rue Ernest-Renan, le 29 novembre.


Jeunesse et solidarité. Quand le Sud aide le Nord par Gilbert Guéné. Publié sur la page Facebook de la Quinzaine de la Solidarité Internationale

Le voyage forme la jeunesse, dit-on ! Et en effet ,nombre de moyens sont proposés aux familles pour faire découvrir à leurs adolescents, d’autres langues, d’autres paysages, d’autres usages quotidiens. En matière de solidarité, il est habituel de souligner l’effort apporté par telle ou telle association locale, telle politique municipale ou territoriale pour soutenir un projet de développement en général dans un pays dit émergent pour ne pas dire « pauvre ».Les séjours de jeunes sous forme de chantier pour creuser un puits, construire un bâtiment d’école ou installer des ordinateurs, est un bon moyen de découvrir une autre culture et de rendre service. Ce qui est moins fréquent c’est de mettre en avant ce qu’apportent à nos jeunes mais aussi moins jeunes occidentaux, les éducateurs des pays d’accueil. En encadrant pendant plusieurs semaines des chantiers de jeunes, en tutorant auprès d’artisans ou entrepreneurs locaux, pendant plusieurs mois, des jeunes Français en rupture avec la société, en les accueillant dans des familles africaines, au Bénin, ou au Sénégal, des équipes, des institutions africaines aident ces jeunes en recherche d’eux-mêmes, à relativiser leur situation personnelle et à mieux s’inscrire dans leur avenir. Dans le cadre de la Semaine Brestoise de la Solidarité Internationale des jeunes, des éducateurs, témoignent et débattent sur le thème JEUNES EN RUPTURE JEUNES EN OUVERTURE Echanges, témoignages Vendredi 25 novembre 2016 de 18h à 20h Centre Social Kaneveden de Bellevue 1, rue Pierre Trépos Brest A l’initiative du Collectif des Associations Brestoises de Solidarité Internationale Avec le témoignage privilégié de Guirane Diène, Directeur Général de JCLTIS à Dakar (Jeunesse, Culture, Loisirs, Travaux, Insertion Sociale). Avec la présence de la sauvegarde de l’enfance du Finistère, de l’Association Don Bosco, la Mission Jeunesse de la Ville de Brest et le soutien d’ARBED (Appui du Réseau Brestois à l’Education et au Développement) Il est possible d’intervenir ou de témoigner sur Facebook grace à la page animée par le BIJ (Bureau d’Information Jeunesse). (https://www.facebook.com/quinzainedelasolidariteinternationaleabrest/?fref=ts) Le débat sera rediffusé sur Quartier Libre-TV, la télé des quartiers brestois

Les retours de la presse


Article de Camille Féat du BIJ sur la page Facebook de la Quizaine mardi 29 novembre 2016 https://www.facebook.com/notes/quinzaine-de-la-solidarit%C3%A9-internationale-%C3%A0-brest/s%C3%A9jours-desolidarit%C3%A9-internationale-une-rupture-positive/1366350690044472

Séjours de solidarité internationale, une rupture positive.

Une expérience dont « on ne peut pas revenir pareil », qui restera dans les mémoires de chacun, qui aura permis à tous les participants de changer. Vendredi dernier, éducateurs et jeunes nous ont parlé de leur voyage de rupture en Afrique. Qu’ils soient partis individuellement à Dakar en immersion pendant 6 mois ou en séjour collectif humanitaire au Bénin, ces jeunes en difficulté d’insertion sont revenus transformés. Deux séjours aux modalités différentes La Sauvegarde de l’enfance du Finistère propose régulièrement à des jeunes de partir travailler 6 mois en alternance au Sénégal. Guirane Diène, directeur de l'ONG sénégalaise Jeunesse, Culture, Loisirs, Technique, Interventions sociales (JCLTIS), était présent sur le plateau vendredi pour témoigner. Également présent sur le plateau, Sébastien est parti travailler 6 mois à Dakar : « Je ne savais même pas que le Sénégal était en Afrique, ni s’ils parlaient français ». A 15 ans, le jeune homme s’est retrouvé dans une famille sénégalaise pour 6 mois. Guirane Diène explique qu’il fait en sorte que le jeune se sente à son aise dans la famille. Ensuite, pour le projet professionnel, s’il n’en a pas, il peut faire trois stages de deux mois pour découvrir les méthodes sénégalaises. A la grande surprise de Sébastien, l’alternance n’est pas rémunérée au Sénégal. Les employeurs estiment en effet qu’ils offrent déjà leur savoir. Autre projet présenté : l’association Don Bosco a proposé à plusieurs jeunes de partir sur un chantier en partenariat avec les compagnons d’Emmaüs pendant 3 semaines. La destination initiale était l’Indonésie, cependant, pour des tensions géopolitiques, le groupe a dû changer pour se retrouver finalement au Bénin. 7 jeunes et 3 accompagnateurs son ainsi partis fin décembre 2015 près de Cotonou. Vendredi, sur le plateau, Toni témoignait de son expérience : « J’ai tout de suite dit oui, j’avais envie de voyager, de découvrir le monde, d’aider d’autres personnes ». A 18 ans, le jeune homme est donc parti aider à reconstruire un centre hospitalier dans le village de Pahou. « Il y a eu beaucoup de bons moments, c’était un peu dur au début mais c’est un mal pour un bien ». En effet, vivre tout le temps avec les mêmes personnes,


qu’on n’a pas choisies, n’a pas été tous les jours facile pour Toni. Finalement, il en retire une bonne leçon : « Ça m’a apporté beaucoup de notions : les valeurs de la vie, ça m’a donné la pêche… Je marchais à ma perte ici ». Quel suivi au retour ? Ces voyages de rupture sont de vrais tremplins pour les jeunes. Mais comment éviter la chute lors du retour au quotidien ? Problématique commune identifiée par les travailleurs sociaux présents sur le plateau, qui indiquent qu'il est important de pas lâcher les jeunes tout en leur laissant « un peu d'espace ». Les professionnels disent aussi que le séjour de rupture n’est pas toujours la solution : le jeune doit parfois passer dans un premier temps par une période de soins quand il est en souffrance. On peut aussi lui proposer un séjour plus proche géographiquement. Une rupture aussi pour les éducateurs ? Ces séjours sont bénéfiques pour les jeunes mais aussi pour les éducateurs : « la confrontation interculturelle m’a vraiment fait évoluer dans ma pratique, choqué aussi à certains moments » témoigne Mélanie, éducatrice à la Sauvegarde. Selon elle, les méthodes de travail auprès des jeunes au Sénégal sont totalement différentes des méthodes françaises. Les éducateurs sénégalais ont l’habitude de dire « pressons nous doucement », c’est-à-dire que quand on va de A à B, le jeune peut avoir besoin de faire quelques détours en passant par A’. La distance permet aux jeunes comme aux éducateurs à se remettre en question en étant seuls face à eux même. Cette expérience d’entre-aide entre le Nord et le Sud reste pour eux des moments inoubliables et marque un tournant dans la vie personnelle et professionnelle de chacun.

Les photos du voyage au Bénin seront exposées lors du festival pluie d’image à Brest : http://www.festivalpluiedimages.com/... Retrouvez le film du voyage au Bénin: https://www.youtube.com/watch?v=z-M... Retrouvez le film du voyage au Sénégal : https://www.youtube.com/watch?v=JzN...


Publié le 03/12/2016

Brest. Des jeunes reprennent pied au Sénégal

par Laurence GUILMO

Chaque année, dans le Finistère, avec la Sauvegarde ou Ribinad (Telgruc), une cinquantaine de jeunes bénéficient de séjours de rupture à l’étranger. | DR

A Brest, la Quinzaine de la solidarité internationale se termine ce week-end avec un marché d’artisanat. Focus sur une initiative originale. Sébastien n’allait plus en cours. Ses relations étaient conflictuelles avec sa famille. Avec la Sauvegarde de l’enfance du Finistère, le jeune Finistérien a vécu une expérience différente, qui a changé sa vie. Il y a un an, il est parti pour six mois au Sénégal, à Dakar.L’immersion a été totale. Il a vécu dans une famille sénégalaise. Il a effectué différents stages dans des entreprises. L’un, dans une boulangerie, a été une révélation pour le jeune homme. De retour en France, il a accepté de suivre une formation par apprentissage, chez un boulanger ! Il rêve d’y retourner Parfois, Sébastien a des périodes de fatigue et de doute. « Dans ces moments-là, il appelle la maison sénégalaise qui l’a hébergé. Son rêve est de retourner au Sénégal pour des vacances et revoir sa famille d’accueil », explique Thierry Tichit, directeur du Dispositif d’accueil diversifié au sein de la Sauvegarde de l’enfance.Sébastien vient de témoigner de cette expérience positive, lors d’une table ronde « Jeunes en rupture, jeunes en ouverture », organisée dans le cadre de la Quinzaine de la solidarité internationale. Don Bosco a aussi apporté le témoignage de jeunes qui ont participé à un séjour collectif de trois semaines pour un chantier au Bénin.« Nous éloignons momentanément des jeunes de leur milieu habituel pour apaiser les choses,explique Thierry Tichit. Que ce soit au Sénégal, en Espagne ou au Maroc, les ados sont hébergés dans une famille locale et encadrés par des éducateurs locaux. Ils vont, soit en entreprise, soit dans un dispositif scolaire. »La démarche est originale car elle implique des partenaires du « Sud » dans une situation d’accompagnement, inverse de celle communément pratiquée avec le « Nord ».Chaque année, dans le Finistère, avec la Sauvegarde ou Ribinad (Telgruc), une cinquantaine de jeunes bénéficient du dispositif. Ces séjours à l’étranger sont peu répandus en France. Pourtant, selon Thierry Tichit, les résultats sont bons : « Après un séjour à l’étranger, entre 70 et 80 % des jeunes se sortent de leurs difficultés. »Pour autant, pour que l’expérience soit réellement profitable, il faut aussi qu’au retour, le jeune soit regardé différemment par l’entourage. .Le marché du Monde est organisé samedi 3, de 11 h à 18 h 30, et dimanche 4, de 10 h à 18 h, salle des conférences de l’hôtel de Ville. Les associations proposent de l’artisanat et objets des quatre coins du monde, dont la vente sert à financer des projets.


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