REFLET HORS CADRE
REFLET HORS CADRE Un grand merci à l’ensemble de la communauté Emmaüs d’Arles pour son accueil. Un très grand merci en particulier à Anis, Boukaré, Bruno, Christian, Fabrice, Farid, Laurent, Marco, Momo, Nathaline, Nicole, Saïda et aux deux Sébastien... de par leur présence voire leur participation active avec beaucoup de patience et, dans certains cas, de rigolade. Ces photos ont été réalisées sous le soleil d’Arles en août 2014 par Franck et Bettina. Texte : Bettina Citations : Abbé Pierre
Bettina BALMER - Franck PETIT
Cadre : hors cadre ? Non... dans un cadre où le principe de réalité se rappelle au bon souvenir de chacun mais laisse la possibilité de se réinventer, malgré son parcours cabossé.
« La vie c’est comme une carrière de marbre. On y va, persuadé d’y trouver des pierres merveilleuses. On n’y voit que des débris inutilisables. C’est pourtant là que s’élaborent les palais et les cathédrales. »
Reflet : où l’on ne donne à voir que ce que l’on peut, ce que l’on veut, et au delà. Surtout au delà, en couleur. Car elle subsiste, résiste, s’intensifie. Et de la couleur, il y en a, là.
« Vivre, c’est apprendre à aimer. »
Sourire : d’accueil, pas de façade. Briser la glace fut simple, si simple... Peut-être parce que c’est le maître mot des communautés Emmaüs : tout le monde peut être accueilli, sans jugement aucun du passé, de manière ‘inconditionnelle’.
« Un sourire coûte moins cher que l’électricité, mais donne autant de lumière. »
Règles : dans leur respect. Elles font parties du cadre. Mais n’empêchent pas de rire et sourire. Heureusement, car ‘règles’ ne veut pas dire ‘clichés’.
« La liberté prise comme un absolu peut conduire soit à l’anarchie la plus complète, soit à la loi du plus fort, c’est-à-dire la barbarie. »
Dedans, dehors : dans la communauté, dehors mais en y travaillant ou juste de passage. Quand la ligne de vie se mêle à cette ligne d’horizon du joyeux bazar qui dilue les désespérances.
« “L’enfer, c’est les autres”, écrivait Sartre. Je suis intimement convaincu du contraire. L’enfer, c’est soi-même coupé des autres. »
Application : récupérer, collecter, rapporter, décharger, trier, nettoyer, recycler, remettre sur la scène des objets rendus à nouveau désirables, des objets désirés. Valoriser jour après jour. Se (re)valoriser et se (ré)estimer en même temps, petit à petit, avec application. Tout est là.
« Il ne faut pas attendre d’être parfait pour commencer quelque chose de bien. »
Implication : trouver sa place, sur son stand, dans l’équipe, dans la vie, à nouveau.
« L’amitié, c’est ce qui vient au cœur quand on fait ensemble des choses belles et difficiles. »
Rires : par éclats. Entre acheteurs solidaires (des habitués, bien sûr), bénévoles, compagnons et nous. Rires malgré tout, quoiqu’on en dise, quoiqu’on en pense.
« Le contraire de la misère ce n’est pas la richesse. Le contraire de la misère, c’est le partage. »
Regard : direct ou dans le miroir. Regard sur l’autre, regard dans l’autre. Pour y voir autre chose que ce à quoi on croit s’attendre. Et en effet, on dépasse largement nos préjugés. Belle surprise.
« C’est tellement complexe un homme et, jusqu’au dernier instant, tellement inachevé ! »
Ensemble : tout petit bout de chemin parcouru ensemble. Le temps de quelques photos, le temps de regards, de mots, de blagues. Un repas partagé, une pose scénarisée, une parenthèse concrète. Merci.
« La maladie la plus constante et la plus mortelle, mais aussi la plus méconnue de toute société, est l’indifférence. »
Book
Book Crédit photos © Bettina BALMER - Franck PETIT Parution légale : 2014 - I.S.B.N : 978-2-37217-040-6 www.bimbambook.com - info@bimbambook.com Imprimé en France
Franck PETIT
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