FIDO FACE À SON DESTIN Sébastien Lumineau
Cela faisait plusieurs années que Fido face à son destin n’était plus disponible. Une absence insupportable que nous corrigeons avec cette nouvelle édition repensée, recolorisée et augmentée par l’auteur. Chasser le matou, apaiser le rut, trottiner peinard, esquiver un assaillant... la vie du chien Fido (cousin éloigné de Paf le chien) est pleine de courses-poursuites qui se terminent bien souvent la truffe dans le réverbère. Rarement l’on aura vu autant de trottoirs et de mobilier urbain dans une bande dessinée. Et c’est normal, car Fido face à son destin est un recueil de strips à hauteur de chien. Un chien aussi gauche qu’attachant. Afficionados de strips minimalistes et de comique de répétition, ce livre est pour vous.
MON LAPIN QUOTIDIEN N°26
Collectif
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Après Lapin, puis Mon Lapin, Mon Lapin Quotidien constitue depuis 2017 une expérience éditoriale encore jamais tentée au sein de L’Association : un vrai journal qui ouvre grand ses pages à la création contemporaine, où la poésie côtoie l’essai, le dessin, le strip et le billet d’humeur au sein de pages labyrinthiques et foisonnantes. Parmi les collaborateurs. ice.s réccurent.e.s du journal, l’on compte notamment : Hector de la Vallée, Hippolyte Hentgen, David B., Frédérique Rusch, Tom de Pékin, José Parrondo, Isabelle Boinot, Hervé Le Tellier, Charles Pennequin, Mrzyk et Moriceau ou encore Aurélie William Levaux. Avec Quentin Faucompré à la rédaction en chef et Rocco à la maquette.
Coll Lapin. - Piqué - N&B - 12 p. - 29 x 41 cm - 8 € - parution le 18/08/2023 - 73675
MON LAPIN QUOTIDIEN N°26 - Lot de 5
Collectif
Coll Lapin. - Piqué - N&B - 29 x 41 cm - 40 € - parution le 18/08/2023 - 73677
LE DESSIN MÈNE LA DANSE
David Prudhomme / Fabrice Douar / Sonia Déchamps
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Ce livre témoigne de la première exposition rétrospective de l’œuvre de David Prudhomme, créateur de bandes dessinées depuis plus de trente ans. Il propose un voyage dans le temps et dans l’espace, mais aussi dans l’intime, le souvenir, la réflexion de l’artiste qui ne cesse de se renouveler. Des bords de la Loire au Japon en passant par les Balkans, de l’art pariétal aux cimaises du Louvre en passant par la littérature, du paléolithique au contemporain en passant par le Moyen Âge, le lecteur plonge dans l’univers riche et varié de cet auteur prolifique au dessin protéiforme. Dans un entretien qui suit le cours de sa création depuis les origines, David se livre ouvertement sur son travail, son processus de création, ses goûts et ses envies et nous fait part de son amour de la bande dessinée, de sa passion pour le dessin, indissociables de son chemin de vie. Les propos recueillis et surtout les œuvres reproduites montrent un goût pour la liberté et une exploration sans limite du trait au service de l’expression et de la narration d’un dessinateur virtuose qui ne cesse d’interroger son art.
Hors Coll. - Relié - Couleur - 256 p. - 23.8 x 32.8 cm - 49.90 € - parution le 18/08/2023 - 73678
CE N’EST PAS TOUS LES JOURS FACILE
Élisabeth Corblin
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Vous ne savez pas ce que m’a fait Maman hier soir ?! Elle a encore réglé son réveil pour ce matin à sept heures ! Alors que son travail l’attend à huit heures trente ! Heureusement que j’ai pu l’éteindre lorsque je suis allée lui faire un dernier petit bisou. Quand même... Voici le début d’une journée bien étrange, où le point de vue et les règles, qui régissent l’organisation du quotidien entre adultes et enfants, sont inversés ?
LE PRINTEMPS PROCHAIN
Yun Liu
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Le Printemps prochain décrit le quotidien de la tante de l’autrice, Liu Yun, dans la campagne chinoise. Le récit s’ouvre sur le mariage arrangé de cette tante, à l’âge de vingt ans, avec un homme taciturne, un mariage qui va rapidement l’enfermer dans sa maison et dans son rôle d’épouse. Cantonnée aux tâches ménagères, elle se consacre à ces corvées qui s’accumulent. Attentionnée, elle prend soin de sa famille, tout particulièrement pendant la Fête du Printemps, le seul moment qui lui apporte un peu de joie, car tout le monde vient alors passer les fêtes chez elle. Liu Yun raconte l’incessant labeur de sa tante, qui trime pendant que la plupart des autres membres de la famille font la fête... Elle cuisine, lave, range, file la laine alors que les hommes fument en regardant la télé. Ce qui ne l’empêche pas de se poser des questions sur cette vie empêchée. L’autrice pose son regard sur une femme dévouée, pour ne pas dire exploitée, avec des touches de couleurs délicates, brossant un portrait sensible et intime. Ce beau récit contemplatif est le premier ouvrage d’une autrice à suivre.
Hors Coll. - Relié - N&B et Couleur - 88 p. - 18 x 26 cm - 18 € - parution le 18/08/2023 - 73701
La jeune femme, à l’ombre des arbres et à l’écart du village, semble pensive; elle ressasse, habitée par une envie de partir, de découvrir le monde, au-delà de la forêt et des montages environnantes. C’est la peur qui empêche les villageois d’explorer la forêt et de s’immiscer dans le monde sauvage, la peur d’Emkla, divinité vengeresse dont les lois régissent, entre autres choses, les rapports entre humains et non-humains. Alors, quand la loi n’est pas respectée, c’est mille fléaux qui s’abattent sur le petit village. Plutôt que vivre comme une insurgée dans ce village devenu cauchemar, la jeune femme décide de tout quitter et de partir loin, par-delà les grandes roches, à la recherche de la vérité. Emkla est un conte amoral et sombre, un récit d’aventure haletant qui explore les relations entre humains et nature, et questionne les traditions et idéologies qui nous enferment et nous soumettent plus qu’elles nous éclairent et nous libèrent. On connaît le talent versatile de Peggy Adam, qui, de livre en livre, aime à jongler avec les thèmes et les approches graphiques; dans Emkla, comme mue par une envie de se réinventer, elle livre sans doute ses plus belles pages, tout en aquarelle, pour mieux nous décrire la cruelle beauté de la nature, et l’éphémère folie de l’être humain.
EMKLA Peggy AdamJUDGE DREDD, AFFAIRES CLASSÉES 08
Collectif
Avec ce huitième volume des Affaires Classées poursuivez votre découverte des histoires cultes de l’âge d’or de la série britannique Judge Dredd, restées inédites en France jusqu’à ce jour ! Parmi elles, nous pouvons ainsi citer Portrait D’un Politicien, moquerie hilarante des experts des plateaux télé et des politiciens, autour de la starification d’un orang-outan, ou encore Requiem Pour Un Poids Lourd, parodie des compétitions sportives et du culte de la performance poussé à son extrême. Les histoires sont toutes scénarisées par le duo le plus emblématique de la série à l’écriture : John Wagner, co-créateur du personnage et Alan Grant, et sont dessinées par certains des plus grands dessinateurs issus du magazine 2000 AD : Carlos Ezquerra, le co-créateur du personnage ou encore les regrettés Steve Dillon (Preacher, Hellblazer), Ron Smith, Ian Gibson (Halo Jones) ou encore Jim Baikie.
JUDGE DREDD, AFFAIRES CLASSÉES
Collectif
01 - NE
La loi est de retour, punk ! Voici enfin réédité le premier volume de la collection Judge Dredd, Les Affaires Classées, qui rassemble toutes les premières histoires du personnage le plus emblématique du magazine culte britannique de science-fiction 2000 AD ! Ce premier volume permet de découvrir le lancement De Judge Dredd, personnage culte qui, en se développant, va incarner tout l’esprit punk et contestataire du magazine. Lancée en 1977, la création de John Wagner et Carlos Ezquerra sera illustrée dès ses débuts par des futures stars de la BD britannique, telles Brian Bolland, Mick Mcmahon et tous les plus grands noms de la BD d’outre-Manche passeront par Judge Dredd jusqu’à aujourd’hui. Ainsi, à titre d’exemples, nous pouvons citer Pat Mills, Dave Gibbons, Kevin O’neill, Steve Dillon, Colin Wilson, Ron Smith, ou plus récemment Chris Weston, Al Ewing et tant d’autres… Avec une préface exclusive signée Pat Mills, rédacteur-en chef de 2000 AD à la création du magazine et scénariste plébiscité notamment pour La Grande Guerre De Charlie, Slaine, Nemesis ou encore Requiem, une nouvelle traduction soignée et proposée dans un format luxueux, voici l’édition définitive qui permettra enfin aux lecteurs hexagonaux de remettre La Loi Dans L’ordre et à sa juste place parmi les grandes créations de la bande dessinée.
N&B - 347 p. - 22.7 x 30.5 cm - 39 € - parution le 18/08/2023 - 73724
P comme fromage, M comme bouche, K comme chou ? Peyni, Mund, Kapusta ! AbabaBC est un abécédaire en forme de salade composée : un bouquet de polonais, des feuilles de français, une pincée de turc et un zeste d’albanais. Au total, six langues composent ce livre : six langues parlées en France mais souvent absentes des livres pour enfants, six langues qui partagent un même alphabet et qui se croisent gaiement ici dans un désir de découverte. C’est un nid de mots pour s’éveiller aux pluralités qui nous entourent, pour les enfants et leurs parents curieux de s’ouvrir au monde. Trait d’union entre les langues, les images et les mots, le dessin d’Élisa Géhin joue brillamment avec l’impression en cinq tons directs et donne vie à cet abécédaire coloré et surprenant ! Un imagier parfait pour partir à la découverte de l’alphabet et apprendre à babiller dans la langue de nos voisins.
Matthias Arégui
Hans Dubonheur et John Morose sont artistes, et se connaissent depuis toujours. Mais si Dubonheur et ses tableaux de chats connaissent un succès retentissant, le monde de l’Art persiste à laisser Morose à ses portes. Incapable de créer, Morose se retranche derrière l’idée qu’il lui manque LE bon pinceau, LA bonne couleur… et refuse de voir qu’il est avant tout paralysé par ses doutes. Mais un jour, son magasin de fournitures cède la place à une animalerie : quel désarroi ! En lieu et place du pinceau qui aurait tout changé — c’est sûr — Morose rentre chez lui avec, entre ses bras, un adorable petit chien… Dans son petit pavillon décrépi, à l’ombre de l’écrasante maison-atelier de son voisin, Morose rencontre alors le regard dévoué de son nouveau compagnon, et s’émerveille : le destin aurait-il enfin décidé de rebattre ses cartes ? Après Bob et Sally sont des copains, Papayou et Micro Zouzou chez les maxi-zinzins (avec Léon Maret), Matthias Arégui continue de célébrer l’amitié en puisant dans les codes du manga autant que dans ses souvenirs de 60 millions d’amis. Il navigue librement entre les registres, nous fait rire (en nous tirant une larme sans qu’on y prenne garde), pour nous parler cette fois, avec sincérité, des affres de la vie d’artiste… Sans jamais se départir de son humour, avec un talent sans pareil pour mettre en scène la tendresse, Matthias Arégui signe ici son livre le plus riche et abouti.
MICHEL ET LA BATAILLE DES DOMBARELLES
Pierre Maurel
Les Dombarelles, c’est un petit coin de verdure sylvestre bordé de petits étangs où la faune et la flore prolifèrent à quelques encablures de la maison de Michel. Tout le monde s’accorde pour dire que ces terrains devraient devenir une zone naturelle protégée. Mais voilà qu’une grande firme américaine, détenue par un milliardaire bien connu, souhaite racheter les parcelles pour y exploiter les ressources du sol. Le minerai rare qu’il contient servirait de composant pour les batteries des trottinettes électroniques de l’une de ses filiales. Alors que Victor, son « frère de la rue » est mal en point et vient d’être admis aux soins intensifs, Michel et les habitants du village, ses amis et ses ennemies d’hier, vont se mobiliser pour mettre sur pied une ZAD. Comme Don Quichotte, Michel est un héros idéaliste aussi maladroit qu’émouvant, en complet décalage avec la politique de son époque. Contrairement au personnage de Cervantès, lui ne se bat pas contre des moulins, mais bien contre de véritables dragons, ici incarnés par un Nabab qui épuisent les ressources la planète au nom des profits. Bien plus pragmatique aussi, Michel n’est jamais seul, il est toujours bien accompagné. Dans les récits pleins d’entrain de Pierre Maurel, la solidarité est une force. Cette cinquième tribulation illustre plus que jamais la colère qui gronde aujourd’hui face au désastre environnemental à venir.
Hors
MICHEL, TÊTE DE CORTÈGE - L’Intégrale Des Trois Premiers
9HSMDTA*aebbai+
Michel n’est pas en phase avec la société contemporaine. Que ce soit pour l’exploitation des travailleurs sans papiers ou à l’égard des violences policières, Il s’indigne contre les inégalités de notre monde. Journaliste de profession, le quarantenaire replet est de tous les combats. S’il n’est pas derrière son micro pour un reportage radiophonique, nous pouvons être sûrs de le retrouver en manif ou en terrasse pour débattre avec ses amis à l’heure de l’apéro. C’est une figure allégorique sur laquelle Pierre Maurel projette ses propres préoccupations, ses difficultés du quotidien liées à la précarité de sa situation d’auteur, mais aussi son exaltation pour les petits bonheurs de la vie. Tête de cortège regroupe Les Temps modernes (2018), Le Grand Schisme (2019) et Fils des Âges farouches (2020) dans un seul et même volume. Ces trois récits marquent la fin d’un premier cycle urbain pour Michel qui poursuit maintenant ses aventures dans un tout autre décor. La série est avant tout un mélange bien mesuré de critique sociale et de comédie. Dans ces 240 pages, Pierre Maurel développe de nombreux arcs narratifs, autant d’enjeux qui font vivre à son personnage de multiples péripéties tantôt dramatiques, souvent cocasses, mais jamais moralisatrices. Cette narration dense et pittoresque, accentuée par un dessin vif et expressif, est sans doute ce qui a fait le succès de la série trois fois sélectionné au Festival d’Angoulême.
LE PLUS BEAU
Suzanne Bogeat / Marjorie Béal
Lorsque Caramela, la vache, met au monde son veau, elle en est convaincue : c’est le plus beau. Elle commence par lui donner un nom tout doux, Sweety Candy. Puis elle lui fabrique des colliers de fleurs pour le mettre en valeur, le fait courir et sauter pour le rendre plus musclé. Jusqu’au jour où Manolo vient inspecter ses taureaux : le plus beau est choisi pour la corrida ! Sweety Candy devient El Stécaché. D’abord fier d’être admiré et photographié par tant de personnes, El Stécaché va rapidement déchanter une fois dans l’arène.
Collectif 9HSMDSC*bfafdf+
En brique, en bois ou en paille, ce Georges N° Architecture ? En papier, bien sûr ! Avec au sommaire : Partie 1, des histoires : une BD drôle… et bien construite ! / Panpi et Gorri qui tirent des traits / l’histoire vraie d’un monument de l’architecture. Partie 2, des jeux pour : faire le tour du monde des bâtiments / visiter la maison de demain / découvrir de célèbres architectes / dessiner des matériaux. Partie 3, des activités avec : du bricolage pour fabriquer un super jeu de construction / de la cuisine pour assembler une maison en biscuits / de la science pour réaliser des structures en spaghettis / du graphisme pour dessiner les plans de sa future maison. Sans oublier les chroniques de livres, le reportage, le quiz final, etc. Bref, entrez donc dans ce numéro Architecture !
MAGAZINE GRAOU N°37 - Chantier
Collectif
9HSMDSC*bfafbb+
Avec ses engins gigantesques, ses échafaudages géants, et ses outils bizarres, le chantier devient un vrai spectacle à observer ! Et dans ce numéro, Graou met la «patte» à la pâte ! Le voici habillé d’un gilet et coiffé d’un casque pour aider avec la brouette, porter des briques, et peut être même avoir le droit de manipuler le marteau. Une nouvelle histoire écrite et illustrée par Julien Billaudeau nous fera rencontrer un robot constructeur et une petite fille architecte. Du côté des activités, nous pourrons déguster des toasts-maison, construire un camion- benne, colorier le salon de Graou, coller des vignettes sans oublier de rigoler avec Pistache qui joue à la maitresse d’école avec Rhino.
SECRETS ET DESTINS DE MANUSCRITS
Nicolas Ducimetière
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Mettre le Moyen Âge en bulles. Tel est le défi proposé à de jeunes artistes créatifs de 2022 par la Fondation Martin Bodmer. Et ce challenge est relevé – et de quelle façon, avec quelle diversité et avec quel panache ! La Fondation Martin Bodmer, parfois perçue comme une institution centrée sur la seule conservation des écrits vénérables (devoir de mémoire), propose aussi (en tout cas depuis une décennie) de nombreux ateliers éminemment vivants de calligraphie et d’enluminure médiévales à ses publics de visiteurs. Certes la contrainte proposée consiste à prendre en compte (en vue d’instaurer un dialogue) la réalité immémoriale des magnifiques manuscrits sur parchemin de période médiévale. Dans le thème, l’art et la manière. Si l’on pose à présent la question : le challenge consistant à mettre le Moyen Âge en bande dessinée a-t-il raison d’être ? Une réponse des plus convaincantes est apportée par toutes ces belles collaborations proposées entre une pratique contemporaine vivante (celle des étudiants de l’ESBDI) et un patrimoine pluriséculaire (l’exposition de la Fondation Martin Bodmer). Loin d’être le parent pauvre des sujets de la bande dessinée, le Moyen Âge présente lui-même de riches accointances inspiratrices (parfois évidentes, parfois plus secrètes) avec ce genre nouveau apparu au 20e siècle.
BOTTLENECK
Marco Quadri
9HSMIOJ*gbdcja+
Bottleneck n’est pas un lieu à proprement parler, c’est un goulet où tous les chemins conversent pour n’en former plus qu’un. Dans ce récit choral feutré, parsemé de roadmovie, de thriller atmosphérique et d’anecdotes plus quotidiennes, l’attente d’un grand événement commence et la tension monte. Chaque étrange personnage trace sa route au grès de rencontres et d’interactions hasardeuses nous entraînant inévitablement vers le goulet dont on ne discerne pas le point de fuite. Il se dessine pourtant bien sous nos yeux, élégamment coloré et étonnement découpé, fragile et mystérieux.
9HSMJNA*jdihcb+
C’est un jour parfait pour pique-niquer dans le parc. Mais maman, de son fauteuil, dit qu’elle n’en a pas envie… Heureusement, il suffit d’insister un peu, et c’est parti ! Pendant le trajet à vélo, on se sent légère comme une plume ! Après s’être assoupie dans l’herbe pendant un moment, maman commence à se sentir légère, elle aussi. Peut-être même qu’elle voudra monter dans l’arbre le plus haut ? Avec justesse et un style qui n’appartient qu’à elle, Sanna Borell raconte une micro-aventure du quotidien, portée par un ton humoristique et un babillage aussi charmant qu’envahissant. L’illustratrice suédoise explore la relation entre une mère et son enfant, joue avec les perspectives et réalise une mise en page unique et expressive, où le texte fait pleinement partie de l’image.
Hors Coll. - Broché - Couleur - 54 p. - 23.5 x 28 cm - 18 € - parution le 18/08/2023 - 73728 Hors Coll. - Relié - Couleur - 144 p. - 17.5 x 24.5 cm - 25 € - parution le 18/08/2023 - 73682EN ÊTRE OU PAS
Pierre Leterrier
Hors Coll. - Broché - 172 p. - 12 x 19 cm - 18 € - parution le 15/09/2023 - 73708
LA VIE ROCAMBOLESQUE DE LÉON PLOUHINEC
9HSMDPI*hbbiah+
CAPHARNAÜM
Lewis Trondheim
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Les éditions Barbier sont une émanation de la galerie du même nom qui a à cœur, depuis plus de 20 ans, de représenter des auteurs reconnus pour leur exigence narrative et graphique – ainsi Pénélope Bagieu, Enki Bilal, Christophe Blain, Blutch, Cosey, Nicolas De Crécy, Philippe Druillet, AJ. Dungo, Dave McKean, Catherine Meurisse, David Prudhomme, Elene Usdin, etc.
De notre proximité à ces artistes est née l’envie de fabriquer des ouvrages au plus près de leur pratique, de leur dessin. Soit en présentant leurs carnets de croquis (la collection Dessins, sous jaquette calque), soit en élaborant avec eux, à l’occasion d’une exposition rétrospective, des ouvrages ‘somme’ où, au fil d’un texte commentant une riche iconographie, leur travail est exposé en détail.
Cette curiosité pour la création plastique nous a tout naturellement amenés à la création de la revue trimestrielle Portfolio, toute entière dédiée aux arts visuels. Dévoiler le quotidien des artistes, provoquer des rencontres, mettre la bande dessinée sur un pied d’égalité avec les autres disciplines sont autant de motivations qui alimentent ce beau projet.
Enfin notre intérêt pour le patrimoine de la bande dessinée s’exprime par la republication des grands classiques américains comme Terry et les pirates ou Scortchy Smith.
Tout cela nous conduit à un catalogue contenant peu d’albums à proprement parler, mais beaucoup d’ouvrages consacrés à leurs auteurs...
Nous publions en librairies environ 6 à 8 titres par an, revue comprise.
PORTFOLIO - Space Invader Collectif
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Qu’est-ce que la création ? Quelles sont les conditions de sa pratique et de son émergence, le quotidien de celles et ceux qui la font ? Quels sont les questionnements qui imposent à un·e artiste le modelage d’une image plutôt qu’une autre – et, une fois son geste fini, comment sa position au monde a-t-elle changé ? Telles sont les questions qu’aborde la revue trimestrielle Portfolio. Chaque numéro nous convie à la rencontre d’artistes issus de tous les arts visuels : bande dessinée, peinture, dessin, photographie, street art, jeux vidéo, sculpture, cinéma, architecture, art numérique… Au gré d’entretiens, de visites d’ateliers, de reproductions soignées d’œuvres abouties ou en gestation, Portfolio plonge au cœur d’expériences esthétiques fortes et singulières, au plus près de celles et ceux qui les produisent. De toutes nationalités, ces artistes connu·e·s ou émergent·e·s nous invitent, par l’originalité de leurs gestes, à faire ce pas de côté qui fait redécouvrir notre époque et ses mutations, qu’elles soient écologiques, politiques, économiques, sociales ou culturelles. Grâce à un grand format exceptionnel de 23,8 x 32,8 cm et une iconographie très riche, Portfolio est un véritable objet de collection.
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Portofolio - Relié - Couleur - 132 p. - 23.8 x 32.8 cm - 24.90 € - parution le 15/09/2023 - 73679 - 73734
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Pas de nouveau sac à dos, pas de vacances aux caraïbes à raconter, et en plus, j’ai un gros bouton sur le nez… C’est la honte cette rentrée! Mais peut-être qu’on s’en fiche des caraïbes, et puis je l’aime trop, mon vieux sac à dos avec tous les dessins des copains. Et puis les boutons, tout le monde en a… Donc soit tout le monde a la honte, soit personne ! Couverture d’ Emilie Clarke.
Coll.L’ANNÉE EXTRAORDINAIRE
Ariane Hugues
Depuis la nuit des temps, à chaque équinoxe d’automne, un rituel garantit un climat clément pour l’année à venir. Mais ces dernières années, tout s’est détraqué : les saisons se bousculent, il fait soit trop chaud, soit trop froid, il y a des sécheresses, ou des inondations... Alors cette année, le Grand Conseil Magique confie une mission de haute importance à Sparadra: créer un nouveau rituel pour réguler ce climat capricieux. Pour Sparadra, jeune sorcière assidue, c’est une grande responsabilité, et surtout un immense honneur. Elle s’y attelle avec tant de sérieux qu’elle en oublie son amie Ada qui n’a qu’une envie : faire des fêtes et passer du temps avec elle dans leur manoir. Cette petite fantôme joviale parvient à convaincre Sparadra de la laisser l’épauler dans l’accomplissement du rituel. Malheureusement, lorsqu’Ada entre en contact par mégarde avec la potion en préparation, les choses ne vont pas se dérouler comme prévu pour les deux amies, qui se retrouvent propulsées dans une folle aventure !
Rouge, jaune, cyan : ce sont les couleurs de peau qui déterminent les trois classes sociales d’une société étrangement semblable à la nôtre. Les jaunes sont les plus aisés et les rouges, la classe moyenne. Les bleus sont les plus pauvres, discriminés et repoussés à Bonifacio, le quartier défavorisé de la mégalopole de Bourne. Alors que les questions liées aux couleurs de peau et à la mixité prennent de l’ampleur, la vie de cinq amis est perturbée par un événement qui les précipite dans le passé. Des empreintes découvertes sur les lieux d’une tragédie qui, 20 ans plus tôt, avait grandement affaibli la communauté bleue, relient le petit groupe à un ami décédé. Risquant de souffrir des répercussions de la réouverture d’une enquête, ils sont contraints de replonger dans leur adolescence. Hantés par le souvenir de ce jeune adulte qui avait eu le malheur de crier trop fort sa rage, ils se retrouvent confrontés aux différents partis politiques de Bourne, à des secrets profondément enfouis et à des règlements de comptes tardifs. Porté par un trait vif et par une histoire habilement construite, Cyan explore avec finesse les thématiques de l’égalité sous toutes ses formes, de la discrimination et de la liberté.
9HSMISJ*cdbddb+
Dans un monde peuplé d’humains sans jambe, sans bras ou sans tronc, Gus et ses trois têtes fait office d’exception, voire d’anomalie. Esclave moderne œuvrant dans une usine où la cadence est intenable, Gus broie du noir, et les spiritueux qu’il ingurgite lors de quelques beuveries désespérées ne lui apportent que des trous noirs abyssaux, et zéro réponse à sa quête de sens et d’identité. Une psychanalyse qui patine, une mère spécialisée dans les reproches, un secret de famille bien gardé – Gus, en perpétuel conflit avec lui-même, ne voit à quoi se raccrocher. Mais le jour où la cadence augmente encore sur les chaînes de montage, l’homme aux trois têtes craque et rend son tablier dans un coup d’éclat exemplaire. Un comportement détonnant qui fera de Gus le coupable idéal d’un sabotage survenu dans la grande usine… Dans des pages denses au noir et blanc soigné, et avec un sens de l’absurde assumé, Rachel Deville décrit un monde fantasque miroir du nôtre, un monde un peu fou qui produit trop, mais offre peu. Pourtant Le Grand Je n’a rien d’un livre cynique ou désespéré, et se présente même plutôt comme une belle ode ode à la désobéissance, et une invitation à l’insoumission. Rachel Deville est une autrice rare (L’Heure du loup à L’Apocalypse, La Maison circulaire chez Actes Sud); elle réalise avec Le Grand Je un livre d’une grande originalité, qui fait se marier de façon rare psychanalyse et lutte des classes.
GRANDVILLE, BÊTE NOIRE - Tome 3
Bryan Talbot
Le peintre Gustave Corbeau vient d’être assassiné en plein cœur de Grandville et la police fait appel à Lebrock pour résoudre l’affaire. A peine lancé dans l’enquête c’est au tour d’Auguste Rodent, grand rival de Corbeau, de se faire occire ! Mais qui peut bien en vouloir ainsi aux grandes figures de la peinture figurative ? Y aurait-il un intérêt politique à bouleverser ainsi le monde de l’art ? Est-ce que cela rentrerait dans un complot bien plus vaste ? Toute ressemblance avec un monde peuplé par les humains serait-elle fortuite ? «Il y a deux cents ans, l’Angleterre perdit la guerre contre Napoléon. Comme le reste de l’Europe, elle fut envahie par la France et la famille royale fut guillotinée.» Bienvenue dans un monde où l’Empire Français règne sans partage depuis son opulente capitale rebaptisée Grandville.
LE LIVRE ORACLE
2030. Paris. Sous l’influence de Games of thrones, les vrais de la street se mettent à parler vieux françois, pour éviter une énième récupération de leur langage par les «bourgeois de m*rde». Bien sûr, ceux-ci, après s’être approprié la poésie des grands ensembles, vont succomber à cette mode à leur tour. 2050. Les insomnies n’existent plus. Les zumains planifient leurs «nap’s» grâce à une appli, au fil de la journée. Plus personne ne manque de sommeil. Le monde entier est de bonne humeur et devient de gauche. L’Oracle pourrait être l’autre nom de Xavier Bouyssou. Chevauchant son imagination désinhibée, il prophétise avec acuité aussi facilement qu’un fortune cookie vous donne votre horoscope. Élevé dans les décombres de la France macroniste, ayant appris à lire en jouant aux jeux vidéos, l’auteur du remarqué Toonzie (éd.2024, 2022) met ici son génie au service de ses contemporains pour les informer de la suite du «game». Recueil de prophéties aussi drôles qu’effrayantes, ce Livre Oracle vous donne les clefs du monde de demain — ou pas. La mode a eu Paco Rabanne, la course automobile a eu Raël, la bande dessinée a trouvé son prophète, et il s’appelle Xavier Bouyssou.
Hors Coll. - Relié - Couleur - 160 p. - 10 x 18 cm - 16 € - parution le 08/09/2023 - 73696
La ville s’étend sans fin sur la planète. Dans cette cité-monde, Samuel F. Monroe voyage là où on a besoin de lui : à la fois psychiatre et soldat d’élite, ce curieux guérisseur peut plonger dans le cerveau des patients endormis. Leurs pensées sont comme des mondes virtuels, dans lesquels Samuel voyage pour retrouver les consciences perdues. Il plonge et les ramène à la vie. Riches patriciens reclus sur leur îlot verdoyant, les Midori ont appelé Samuel : leur fille Rose a sombré dans un profond coma depuis des années. Alors Samuel plongera, une fois encore — mais cette fois, il n’ira pas seul : Anha, la sœur de Rose, a insisté pour être de l’expédition, à travers cet inconscient instable et dangereux… Comment l’esprit de Rose a-t-il pu engendrer tant de violence ? Après Isles et Crépuscule, Jérémy Perrodeau embarque à nouveau le lecteur dans un récit intrigant et haletant. Le Long Des Ruines confirme le talent immense de son auteur, et la force de son univers de science-fiction étrange et onirique, au croisement de Tarkovski et David Lynch.
Hors Coll. - Relié - Couleur - 112 p. - 21.7 x 30.4 cm - 22 € - parution le 08/09/2023 - 73709LE VISAGE DE PAVIL
Jérémy Perrodeau
Cristal ! Empire ! Cet étranger tombé du ciel n’a que ces mots à la bouche. Maudit soit l’aéronef avec lequel il s’est écrasé sur nos terres. Est-il seulement ce qu’il prétend être : un scribe? ne serait-il pas plutôt un espion? Lapyoza ne peut cependant lui refuser l’hospitalité, il sera donc notre hôte, mais il devra faire sa part : il nous aidera dans les diverses tâches de la communauté, avant qu’il puisse repartir vers l’Empire. Loué soit Hodä. C’est ainsi que Pavil, citoyen lambda de l’Empire, se retrouve plongé dans le quotidien de Lapyoza, village perdu d’un archipel battu par les vents. Loin de l’agitation des villes impériales, le scribe observe les rituels qui rythment la vie simple de ces habitants : changer le visage d’un immense totem, glaner de curieux artefacts, les fondre, les réinscrire dans un nouveau cycle. Autant de mystères qui guident Pavil, sans cesse, vers l’œil du cyclone : cette île interdite, de l’autre côté de la baie ; là d’où viennent les masques ; là où vit celui que personne ne voit, mais que tous vénèrent : Hodä. Sans esbrouffe ni rayons lasers, à la manière d’une Ursula K. Le Guin, Jérémy Perrodeau imagine un peuple étranger dont il décrit l’Histoire, la culture, la religion, les coutumes. Mais le récit ethnologique laisse bientôt la place à une véritable enquête, qui ébranlera, bien plus qu’il ne l’imagine, les convictions de Pavil. Après Crépuscule et Le Long des Ruines, Jérémy Perrodeau explore la place du surnaturel dans la science-fiction et signe un récit puissant et intrigant, d’une grande maturité.
Scott est un adolescent victime de harcèlement scolaire, et son identité de genre semble l’interroger, mais à qui en parler ? Partageant sa vie avec une mère peu fiable et largement absente, Scott est bien souvent seul face à ses tourments, ses questionnements et son étrange faculté à converser avec les choses... Par ses couleurs volontairement passées, par son dessin faussement enfantin, et par l’invocation et la réactivation de légendes anciennes afin de servir son propos, les romans graphiques surréalistes d’Emelie Östergren évoquent l’art du grand Topor. Si les apparences se font moins ouvertement cruelles, il ne faut néanmoins pas se méprendre sur l’objet du présent livre : Flore et Faune est une dérive psychique, impliquant la vigilance totale du lecteur tant chaque élément véhicule une charge symbolique. Et puis... il ne s’agirait pas vous perdre dans la forêt.
LIVRES
Sophie Bordet-Petillon / Noelia Diaz Iglesiasè
9HSMDSC*iaacgd+
Le livre est un objet universel, dont la forme a évolué au fil des siècles pour arriver à l’assemblage de feuilles que nous connaissons. Au Moyen-Âge, ce sont principalement des textes religieux qui sont recopiés un par un à la main. L’invention de l’imprimerie, au XVe siècle, permet de produire des livres à plus grande échelle. C’est surtout l’alphabétisation des populations, et la mondialisation des ressources, qui permet leur démocratisation. Avec l’apparition des formats de poche, on peut emporter son livre partout ! Mais c’est aujourd’hui qu’ils voyagent le plus, grâce à leur dématérialisation en version numérique ou audio. «Histoire d’objet» une collection d’albums redécouvrir le monde qui nous entoure à travers un objet familier.
€ - parution le 08/09/2023 - 72587
Mike Dioguardi, apprenti boucher de Brooklyn, profite du fait qu’il porte le même nom que le mafieux John Dioguardi pour se faire passer pour un membre de sa famille et entrer dans le monde des “affaires”. Devenu cadre supérieur d’une banque, ce nouveau poste lui permet de blanchir de l’argent et de se dédier au trafic de drogue, à la vente de voitures volées et au meurtre commandité. L’efficacité de Mike et sa bande de truands attire l’attention de Don Tonino, un important membre de la mafia sicilienne qui décide de le parrainer. Mike Dioguardi va alors être admis au sein de la “Onorata Societa” et se confronter à un monde bien plus violent et dangereux. Il gagnera une certaine notoriété en raison de la méthode d’élimination de ses ennemis appelée «Méthode Gemini» du nom du bar à l’arrière duquel il tuait et dépeçait ses victimes. Mais sa chute sera tout aussi rapide que son ascension dans le milieu du crime new-yorkais. Inspiré de la vraie vie du gangster italo-américain et tueur de sang froid Roy DeMeo, l’auteur espagnol Magius nous plonge au cœur de la mafia new yorkaise des années 70 avec un récit de genre et des dialogues dans le pur style du film Les Affranchis de Scorcese.
MANDOLINE
Pia-Mélissa Laroche
9HSMJLG*didhcj+
Comme tirées d’un sommeil lourd, comme échappées d’une fable sans âge ou de l’album cartonné d’un enfant depuis longtemps sénile, quelques notes de musique s’élèvent à la façon d’un génie sorti d’une bouteille. Noires, croches, blanches s’envolent, se transforment, s’aplatissent, glissent, se transportent plus loin, plus loin réapparaissent et se métamorphosent encore. Sur leur passage, les objets inanimés s’activent, les êtres se sentent secoués d’un frisson, d’une sensation, de l’amorce d’une idée, d’une action. Mais le temps d’esquisser un geste, la scie hélas s’esquive, déjà l’antienne passe à l’as. Faisant fi, faisant flûte du temps, les notes, en mille transcriptions imprévisibles, farandole de signes minuscules ou fumeroles charbonneuses, traversent librement les époques, les cases et les pages où les êtres comme les choses restent englués dans une sourde lourde mélancolie. La ritournelle passe, ses notes tantôt caressent des caboches, tantôt les traversent, les meuvent, les émeuvent, les enchante et tout aussitôt les quitte, les laisse à leur langueur. Dans ces espaces étanches où pas une parole ne s’échange, où aucun son ne vibre, vivement virevoltent les notes : elles se sont faufilées silencieuses par le combiné d’un téléphone, elles sortiront, gracieux gribouillis, d’un tuyau ou d’une conque. Dans ces volutes graphiques, à travers ces notations évanouies rien n’aura été communiqué, aucun secret trahi. Chut ! Qu’entends-je ?... L’écrit.
HAÏKUS DE LA ROYA Mo
Été 2022, au festival Passeurs d’humanité dans la vallée de la Roya. Tous les soirs à “L’heure bleue” (l’heure du soleil couchant, où le port a jauni à Marseille), Mo Abbas lit les haïkus qu’il a écrits avec les festivaliers durant la journée. La récolte est vraiment merveilleuse, chaque jour plus vaste et poétique. Les gens se répondent d’un jour à l’autre, les thèmes se font écho : la solidarité dans la vallée, la tempête, la montagne puissante, la roche, la trace, le passage, la migration, la solitude, la mort, la joie... On a vu ce livre apparaître, avec une certaine émotion. Parmi les nombreux haïkus écrits cet été-là, nous en avons choisi vingt-huit pour peigner la montagne et peindre ses gens. Exceptionnellement, ces poèmes ne sont pas uniquement bilingues français-arabe. Ils sont multilingues de la Roya, traduits dans les langues entendues dans la vallée pendant le festival : les langues des villages de Saorge, le saorgien, et de Tende, le tendasque, l’italien car la vallée était italienne jusqu’en 1947, le catalan et l’occitan qui se parlent de l’autre côté de la montagne, mais aussi les langues des migrants et nouveaux arrivants, l’arabe, le turc, l’anglais, l’espagnol.
Coll. Poèmes - Broché - Couleur - 28 p. - 17 x 22 cm - 12 € - parution le 08/09/2023 - 73684
Les choses ne vont pas pour Julia. Elle est en arrêt de travail, son frère Joël a emménagé chez elle après avoir perdu son emploi, sa mère refuse de la laisser tranquille… et, surtout, une mangouste fait des ravages dans son potager.
HISTOIRES CROÛTES - NE
Antoine Marchalot
Histoires croûtes est de retour ! Grand manipulateur du verbe, Antoine Marchalot l’est aussi de sa forme dont il maîtrise le style et la dysharmonie vibrante. Il s’attaque ici à tous les genres et les époques avec une énergie absurde inépuisable. Ainsi vous saurez tout sur les liens entre le Pôle Emploi et les oiseaux exotiques, sur l’élaboration des goûters dans un laboratoire scientifique, l’avantage et les inconvénients de ne pas aimer le poisson ou vous apprendrez différentes techniques pour dessiner des loups. Mieux qu’une anthologie de blagues de Jean Roucas, ce livre illuminera vos soirées en famille ou entre amis.
Hors Coll. - Broché - N&B - 192 p. - 16 x 21 cm - 22 € - parution le 15/09/2023 - 73693 LA MANGOUSTEMYCELIUM WASSONII
Brian BlomerthÀ l’heure où la recherche scientifique autour des psychotropes revient en force, le rôle essentiel joué par Valentina et R. Gordon Wasson dans l’étude des champignons psychoactifs reste encore dans l’ombre. Le parcours des Wasson démarre en 1927 dans une cabane du nord de l’État de New York, pendant leur lune de miel, où Valentina réussit à vaincre la mycophobie de son mari. La découverte de l’univers des champignons est un véritable coup de foudre pour Gordon qui, banquier de son état, consacre désormais tout son temps libre à la mycologie. Quelques années plus tard, le couple compile un «livre de cuisine» particulier, fusion de mycologie et anthropologie. Plus tard, leurs recherches les amènent au Mexique, où ils rencontrent la chamane mazatèque María Sabina et étudient l’emploi cérémonial des champignons sacrés ; Gordon est l’un des premiers Blancs à participer à un rituel mazatèque et documente son expérience de consommation de psilocybes devenant le pionnier de l’usage des champignons psychoactifs en occident. Dans un récit où on croise la C.I.A., l’écrivain Robert Graves et la banque Jp Morgan, Brian Blomerth retrace avec rigueur et une bonne dose d’humour la fascinante aventure humaine et scientifique de Valentina et Gordon Wasson. Blomerth fait preuve d’un rare talent en déclinant à l’infini une même structure narrative en vis-à-vis sur deux pages ; sa créativité, sa maîtrise de multiples techniques et son incroyable palette font de la lecture de Mycelium Wassonii une formidable expérience visuelle.
GRANDES KITTY
Un après-midi d’été dans une station balnéaire. Un vendeur de glaces vient de subir une attaque à l’acide par un trio d’adolescents. Deux des suspects, dont l’un est gravement blessé, sont appréhendés dans une piscine vide. Le troisième, Julien, a disparu. Qui a fait quoi ? Et, au-delà de la question de la culpabilité, qui est responsable ? Dans cet avenir hypothétique où l’hôpital et la police ont fusionné, l’inspectrice-oncologue Lili Stuf et son assistante font passer aux jeunes suspects une batterie d’examens médicaux et de tests psychologiques afin de tenter de reconstituer le fil des événements. L’enquête n’est pas facilitée par la ressemblance troublante entre les deux adolescents – un garçon et une fille aux caractères bien différents mais à l’apparence strictement identique. Pendant ce temps, Julien reste introuvable. À moins que ?... Tout comme le lecteur, les enquêteurs seront d’abord déboussolés. Mais les uns et les autres possèdent tous les éléments pour établir une vérité... Avec son style elliptique et tridimensionnel si caractéristique EMG, propose une histoire à facettes d’une intrigante beauté, tenant autant du thriller hitchockien que de la réflexion sur la justice.
Hors Coll. - Relié - Couleur - 104 p. - 22 x 15 cm - 19 € - parution le 08/09/2023 - 73690
Le sourire a toujours été la fierté de la famille Quokka. De génération en génération, rire et gaieté animent cette sympathique famille de marsupiaux. Aujourd’hui, Hippolyte et Marceline sont plus joyeux que jamais : leur fils tant attendu arrive au monde ! Mais le petit Yvon n’est pas exactement comme ils l’espéraient : son sourire est à l’envers. En somme, il a l’air…triste. Qu’à cela ne tienne : farces, chatouilles et autres pirouettes finiront bien par en venir à bout ! Hélas, les années passent et rien n’y fait. L’humeur des Quokka en est assombri.
Stéphanie Demasse-Pottier / Juliette Farges
9HSMJNA*jdihbe+
Dans sa maison à l’orée des bois, Monsieur Cheval a le cafard. Où sont passé ses amis ? Hérisson n’est pas là pour jouer à la belote, marmotte pour ramasser des fleurs, ours pour préparer des gâteaux… Un étrange sentiment l’envahit, comme un gros nuage gris. Il compte les jours, voudrait redevenir tout petit. Mais un coup de fil lui apprend que ses amis ne sont pas partis : c’est l’hiver, et ils hibernent, tout simplement. Alors Monsieur Cheval peut se réjouir à nouveau, en attendant leur réveil !
Hors Coll. - Relié - Couleur - 32 p. - 16 x 20 cm - 10.90 € - parution le 08/09/2023 - 73667
9HSMDRJ*gcajjh+
Les goules, des monstres qui ouvrent les tombeaux comme des réfrigérateurs lorsqu’elles ont un petit creux ? Qui se transforment en chiens pour nous amadouer ? Allons allons, un peu de sérieux, tout le monde sait que les goules sont juste un peu timides et que les parkings du supermarché son juste trop encombrées… C’est bien plus tranquille de faire des figures à roller dans les cimetières ! Couverture de Samya Moineaud.
Hors Coll. - Piqué - Couleur - 24 p. - 18 x 27.2 cm - 5 € - parution le 06/10/2023 - 73714
L’HOMME
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, le poète néerlandais Ferdinand Vercnocke fut condamné à dix ans de prison pour collaboration avec le régime nazi, puis libéré en 1949. Dans la famille Vercnocke, on ne parlait guère de ce sombre passé, même après la mort de Ferdinand en 1989. Le seul souvenir que Wide Vercnocke avait de son grand-père était celui d’un visage figé par la mort... Sa grand-mère lui disait souvent que plus tard, quand il serait plus âgé, il comprendrait... Mais aujourd’hui, Wide est adulte et il ne comprend toujours pas. Pire, en constatant la ressemblance physique entre lui, son père et son grand-père, il se demande si cette hérédité s’étend à d’autres domaines. Porterait-il une forme de responsabilité pour les actes commis par son grand-père ? La conception de L’Homme Triple s’est étalée sur quatre années, nourries de contacts intenses entre Wide et son père, au cours desquelles tous deux se sont confrontés non seulement à ce passé, mais aussi et surtout à eux-mêmes et à leur relation l’un à l’autre. Dans L’Homme Triple, Wide Vercnocke aborde cette histoire personnelle avec sa voix unique et distinctive : poétique, stylisée, mêlant éléments autobiographiques et réalisme magique.