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Chapitre sept
Le mouvement a été sévèrement critiqué. Certains l’ont affublé du surnom de « numérolâtrie » en raison d’un intérêt prononcé pour les chiffres, les calculs et les graphiques. D’autres ont estimé que le mouvement :
• Offrait une ecclésiologie trop superficielle, • Œuvrait pour la croissance numérique au prix de la croissance qualitative • Proposait uniquement des procédés manipulatoires • Préconisait des méthodes ou des artifices pour résoudre des problèmes spirituels • Fournissait des techniques humaines élaborées à partir des sciences humaines (sociologie, anthropologie, psychologie) ou du marketing pour résoudre des problèmes spirituels. • Accordait trop peu de valeur aux sacrements et à la parole. • Conduisait l’Église à adopter « une évangélisation sans l’Évangile. »
L’essence de beaucoup de ces critiques a été remarquablement résumée par David Wells : « Le plaidoyer involontaire pour une forme de foi dépouillée de contenu théologique a rendu la technique du mouvement de la croissance de l’Église totalement vulnérable aux intrusions de la modernité. En effet, c’est en cela que sont rejetés les aspects transcendants de la foi chrétienne qui constituent la meilleure défense contre le dogme relativisant de la modernité. »
Parmi les défenseurs du mouvement, Charles Van Engen propose une perspective historique, dogmatique et théologique concernant la nature de l’Église dans son opus. Il valide la