Direct Sport 12 by Bolloré

D I R E C T S P O R T - G R AT U I T N O 1 2 / V E N D R E D I 8 AV R I L 2 0 1 1 - N E PA S J E T E R S U R L A V O I E P U B L I Q U E

DROGBA, LLORIS, GAMEIRO, HOARAU...

MERCATO LE FEUILLETON DE L’ÉTÉ

Prêt-à* kick-ass. Shaun White Signature Series HOLBROOK™

* Prêt-à-gagner.

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ÉDITO

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DOMINO’S PIZZA

ugo Lloris est un garçon discret. Pour ne rien gâcher, c’est un gars bien sous tous rapports, sportivement doué et humainement fréquentable. Toujours effacé, le gardien de l’équipe de France et de l’OL n’aime rien d’autre que de faire parler les actes sur le terrain. Tenir le crachoir, palabrer, refaire le match : très peu pour lui. Dimanche, pourtant, Hugo le taiseux avait la langue bien pendue, lui qui a littéralement pété les plombs à Nice. Vert de rage et un brin grossier, le Lyonnais a fait parler de lui. Et qu’on se le dise, ce n’est qu’un début. À l’approche du mercato d’été, son cas va sérieusement alimenter les conversations et donner de l’épaisseur aux bruits de vestiaires. Courtisé par le Milan AC, la Lazio Rome, Bordeaux et Lens lorsqu’il évoluait à Nice, Lloris est aujourd’hui dans le viseur de Liverpool, Manchester United, le Bayern Munich, le Milan AC et la Juventus Turin. De quoi faire « jacter » dans le milieu, et bien faire parler de soi. Pas maladroit dans l’exercice oral, son président, Jean-Michel Aulas, lui aurait déjà fait une proposition alléchante pour prolonger l’aventure dans le Rhône. Mais il se murmure que Hugo aurait déjà la tête à Chelsea, qui a plus d’un argument à faire valoir. Et si Lloris venait à franchir le Channel, nul doute que ça ferait causer dans les chaumières.

LA PIZZA AU BLEU...

L’EFFET RÉTRO

LA SÉANCE DU BOUT SCOOP DU MONDE LES SPORTIFS FRANÇAIS

ADRIAN DENNIS/AFP PHOTO

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www.direct8.fr et www.lenews dusport.fr

PASSÉS AU SCANNER À la demande du Premier ministre, François Fillon, le Centre d’analyse stratégique vient de réaliser une étude sur les Français et le sport, afin de les inciter à le pratiquer davantage. On y apprend ainsi que 48 % de nos compatriotes font du sport (moyenne européenne : 40 %), les hommes étant plus assidus que les femmes. Parmi les sports les plus pratiqués : la marche, la natation et le vélo. Plus d’un Français sur deux (52 %) pratique le sport en dehors des infrastructures spécifiques, dans un espace vert ou dans la rue. Et les individus vivant en zone urbaine sont plus « sportivement actifs » que ceux demeurant en zone rurale. Enfin, et ce n’est pas très encourageant, la régularité de la pratique augmente avec le niveau social, de diplôme ou de revenus.

Parce qu’elle est officiellement la petite amie du Barcelonais Gerard Piqué, Shakira a été rayée de la play-list du stade Santiago-Bernabéu, l’enceinte du Real Madrid !

VETTEL VEUT CROQUER DANS LA POMME Sebastian Vettel rêve de disputer un jour un GP à New York, avec le paddock dans Central Park et la ligne droite sur la 5e avenue.

TAKE A PIX MEDIA/BLEND IMAGES LLC/CORBIS

VIBRAC-PAPREC SAILING TEAM

DIRECT SPORT, 31-32, quai de Dion-Bouton, 92800 PUTEAUX - Tél. : 01 46 96 31 00 - Fax : 01 46 96 40 94 Journal édité par DIRECT SOIR, SA au capital de 15 000 000 euros - 485 374 128 RCS NANTERRE Président du conseil d’administration : Jean-Christophe Thiery Actionnaire principal : BOLLORÉ MÉDIA Directeur général, directeur de la publication : Serge Nedjar Publicité : BOLLORÉ INTERMÉDIA Président : Gaël Blanchard, tél. : 01 46 96 48 41 - Direction commerciale : Sophie Vatelot, tél. : 01 46 96 48 41, fax : 01 46 96 40 45, e-mail : bolloreintermedia@ bollore.net Directeur de la distribution : Patrick Lépinay, tél. : 01 46 96 41 38 Diffusion : Intervalles, 8, place Boulnois, 75017 Paris. Tél. : 01 42 52 75 38 Imprimé par ROTOFRANCE, Lognes (77) et SA LA PROVENCE « Centre Méditerranéen de Press » No ISSN : 1771-2092 ; dépôt légal : avril 2011. Contenu éditorial réalisé par , 12, rue d’Oradour-surGlane, 75015 Paris. Contact : 01 71 19 36 41. Directeur général : François Pesenti. Directeur adjoint de la rédaction : Christophe Couvrat. Rédacteurs en chef : Marc Ambrosiano, Jean-François Pérès. Rédacteur en chef de Direct Sport : Gérald Mathieu. Rédaction : journalistes et reporters de RMC Sport. Ont également collaboré à ce numéro : Aurélien Brossier, Vincent Guillot. Réalisation graphique : , 40, rue de Chabrol, 75010 Paris. Contact : 01 80 88 53 16 - notabene@nbpresse. Directeur général : Pascal Larché. Chef de studio : Vincent Boiteux. Directrice photo et développement : Nathalie Larché. Secrétaire de rédaction : Stéphane Chaumet. Rédacteur graphique : Charlotte Calament, Pierre Lucas.

Vainqueur de la Barcelona World Race sur VirbacPaprec 3, le duo Jean-Pierre DickLoïc Peyron n’a pas eu le temps de s’ennuyer pendant les 93 jours et 22 heures qu’a duré leur tour du monde sans escale. Pour casser le temps, les deux navigateurs ont regardé Into The Wild, Rire et Châtiment, L’Auberge espagnole, Les Poupées russes ou encore… Le Grand Bleu ! Côté lecture (sur papier et tablette électronique) Peyron a dévoré les deux tomes de Patrick O’Brian (les histoires de Jack Aubrey), ainsi que deux SAS que son alter ego avait embarqués à bord.

SHAKIRA NON GRATA DISNEYLAND PARIS

Au train où va l’histoire, Raymond Domenech aura bientôt une statue à sa gloire. En pleine cure de réhabilitation médiatique, l’ancien sélectionneur des Bleus paraît de plus en plus fréquentable, lui qui faisait partie, le week-end dernier, des VIP conviés par Disneyland Paris au lancement du « Festival des moments magiques ». En plus, Raymond s’est fait un nouvel ami, en la personne de Winnie l’ourson. Y a pas à dire, les temps changent.

< GÉRALD MATHIEU, RÉDACTEUR EN CHEF > (redactiondirectsport@gmail.com)

… pas d’Auvergne, mais de France, puisque les pizzaïolos ont fait une fixette sur les joueurs de l’équipe de France de foot. Après Domino’s Pizza, qui s’est attaché les services de Kevin Gameiro, un restaurateur cévenol vient de lancer la « Pizza Laurent Blanc ». L’été dernier, la tendance était plutôt à la « quiche Domenech »…

HORS-JEU • MARTINE AUBRY EST UNE FAN INCONDITIONNELLE DE MATHIEU DEBUCHY.• LAURENT BLANC ADORE REGARDER DR HOUSE À LA TÉLÉ. • CRISTIANO RONALDO AURAIT DEMANDÉ EN MARIAGE LE MANNEQUIN RUSSE IRINA SHAYK. • DAVID BECKHAM A UN NOUVEAU TATOUAGE SUR LE TORSE : JÉSUS PORTÉ PAR TROIS ANGES. • SERENA WILLIAMS FAIT DU KARAOKÉ. • NENÊ ÉTAIT EN FAMILLE, LUNDI, À DISNEYLAND PARIS. • PENDANT CE TEMPS, BENOÎT CHEYROU PIQUE-NIQUAIT À CASSIS. • TONY PARKER RÊVE DE FONDER UNE FAMILLE. • INIESTA EST PAPA D’UNE PETITE VALERIA. • MATHIEU VALBUENA PRÊTE SON IMAGE À LA LUTTE CONTRE LE CANCER. • CLOVIS CORNILLAC EST AMI AVEC JEAN-MICHEL AULAS. Direct Sport n°12 • Vendredi 8 avril 2011

J’AI AIMÉ

CONSULTANT DE

LA GROSSE KRONIK ÀÀ47 47ans, ans,Pierre PierreMénès Ménèsest estune unefigure figuredu dupaysage paysagefootballistique footballistiquefrançais. français.Ancien Ancien reporter reporterààL’Équipe, L’Équipe,cette cetteintarissable intarissablegrande grandegueule gueuleofficie officieaujourd’hui aujourd’huien enqualité qualité d’expert d’expertpour pourleleCanal CanalFootball FootballClub. Club.Chaque Chaquevendredi, vendredi,retrouvez retrouvezsa sa««Grosse Grossekronik kronik»» dans dansles lescolonnes colonnesde deDirect DirectSport. Sport.

es quarts de finale aller de la Ligue des champions nous ont réservé une surprise peu banale, et quasi historique. Sauf incroyable coup de Trafalgar lors des matchs retour, tout est déjà joué. Et, évidemment, les grands sont là. Le Real et Barcelone ont pulvérisé Tottenham et Donetsk (4-0 et 5-1), et Manchester a confirmé que le verrou n’était plus un style italien,

en l’emportant à Chelsea sur un joli but de Rooney. La seule surprise – mais quelle énorme surprise ! – est venue de San Siro, où l’Inter s’est fait démolir par Schalke 04 (2-5). Enfin, quand je dis démolir, c’est surtout au regard du score, assez trompeur si on a regardé le match dans son intégralité. Les Allemands ont, en effet, connu une réussite insolente, marquant cinq

buts… enfin, quatre, puisqu’il y a eu un but « csc ». On peut appeler ça du réalisme. Ou autrement, si on est plus grossier. Le plus drôle, c’est que nous allons avoir droit à quatre Real-Barça en moins de quatre semaines (en Liga, Coupe du roi et C1). Certains vont trouver ça anormal. Moi, je m’en régale d’avance.

RONDEAU / PRESSE SPORTS

LES CADORS EXACTS AU RENDEZ-VOUS

PHILIPPE LAURENSON / DPPI

LES “L” DE L’ENFER A

< VOIR LLORIS ET LISANDRO CONTINUER À LYON LA SAISON PROCHAINE SEMBLE DÉSORMAIS ILLUSOIRE. > Direct Sport n°12 • Vendredi 8 avril 2011

u-delà du très vilain match nul concédé au stade du Ray, à Nice (dans des conditions certes douteuses, puisque le but de l’égalisation de Civelli était entaché d’une évidente faute de main) et de ses graves conséquences pour la course au titre, ce match de l’OL sur la Côte d’Azur a fait la démonstration, au grand jour, de deux problèmes que tout le monde connaissait : Hugo Lloris n’en peut plus d’être livré à lui-même, et son pétage de plombs va bien plus loin qu’une simple réaction épidermique. Le divorce entre Lisandro Lopez et Puel est cette fois étalé sur la place publique. Il faudra m’expliquer un jour l’intérêt que l’entraîneur lyonnais trouve à venir chercher

des noises à son Argentin (qui n’attend que ça, en plus !). Le regard, et les quelques mots marmonnés par « Licha » au moment de son remplacement (à 2-0 pour Lyon, faut-il le rappeler ?) sont révélateurs du climat entre les deux hommes. Et, plus généralement, entre Puel et les Sud-Américains, voire la grande majorité du groupe. Le cas Lloris est encore plus dur. Ce garçon d’un calme parfois agaçant a « coulé une bielle ». Marre de prendre deux buts en ayant déjà arrêté un penalty. Marre de ne jamais rien gagner, aussi. Voir ces deux joueurs continuer la saison prochaine semble désormais illusoire. À moins que Puel n’aille prôner son football offensif ailleurs…

PHILIPPE LAURENSON / DPPI

JEAN BRICE LEMAL SAMAD

DE PIERRE MÉNÈS LA FÉDÉ QUI BOUGE Depuis l’arrivée par intérim de Fernand Duchaussoy à la tête de la « 3F », je n’ai guère été tendre avec lui. Quelques dossiers ont été gérés de façon catastrophique, sans professionnalisme, ni même jugeote. De la restitution des primes de sponsors des Bleus en « AfSud », au licenciement du cas Domenech. Mais la semaine dernière, le Conseil fédéral a jeté les bases d’une nouvelle gouvernance, et a surtout tenu ses promesses. On demande à voir la suite, mais enﬁn, ça bouge.

J’AI PAS AIMÉ LE TOUT SAUF GOURCUFF L’atmosphère autour de Yoann Gourcuff devient irrespirable, au point que je me demande comment ce garçon peut encore avoir envie de rester en France. Un sujet critique passé dans « Téléfoot » sur son match contre la Croatie m’a scié. En revanche, pas un mot sur Benzema qui a tout raté, ni même sur Malouda, qui a erré comme un fantôme. Sans oublier la diatribe « lizarazesque » pour ﬁnir. Aujourd’hui, on a sombré dans la chasse à l’homme. Et je déteste ça par-dessus tout.

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BUSINESS

EN BREF

Qu’il semble loin le temps où Albert Ferrasse, alors président de la Fédération française de rugby, et Pierre Salviac, journaliste à Antenne 2, négociaient sur un coin de table les droits télé de la première Coupe du monde du rugby, disputée en Nouvelle-Zélande, pour la somme de 186 000 francs (28 000 €) ! C’était en 1987 et le premier grand rendez-vous planétaire de l’ovalie avait réuni 300 000 millions de téléspectateurs. Ils étaient 3 milliards, il y a quatre ans, pour la victoire de l’Afrique du Sud ! Professionnalisation et engouement populaire sont passés par là. Sur les écrans de télé français, le rugby est aujourd’hui une valeur sûre. Pour preuve, en 2006, TF1 s’est engagé à payer 80 M€ (40 + 40) pour acquérir les droits des Coupes du monde 2007 et 2011. Et il se murmure que la somme pourrait atteindre 70 M€ pour l’édition suivante, en 2015.

CHIFFRES

3 QUESTIONS À…

CÉDRIC MIGNON, DIRECTEUR DE LA COMMUNICATION IMAGE ET SPONSORING CAISSE D’ÉPARGNE

THOMAS GOGNY

“LA CAISSE D’ÉPARGNE, LA BANQUE DU RUNNING !”

MANCHESTER PLUS DÉPENSIER QUE LA L1 ! Si les Red Devils, en route vers un 19 e titre de champions d’Angleterre, montrent l’exemple sur le terrain, ils ne sont, en revanche, pas des gestionnaires modèles. Le club de Patrice Evra vient d’annoncer un déficit de 125,4 millions d’euros, dont la moitié correspond au remboursement de sa dette. Même si David Gill, le directeur exécutif mancunien, assure que 190 M€ sont en réserve à la banque, ces pertes ont de quoi donner le vertige. À titre de comparaison, les vingt clubs de Ligue 1, pourtant eux aussi mal en point financièrement, affichent un déficit total de 115 M€ !

Direct Sport n°12 • Vendredi 8 avril 2011

Quelle est la nouvelle stratégie de sponsoring de la Caisse d’Épargne ? La Caisse d’Épargne oriente sa stratégie de sponsoring autour de deux disciplines olympiques majeures : le ski et la course à pied. Elle est le partenaire historique de la Fédération française de ski et vient de renouveler son engagement jusqu’en 2014. Les Caisses d’Épargne soutiennent aussi plus d’une centaine de courses à pied en France, illustrant ainsi leur engagement pour devenir la banque des sports olympiques en région.

de Paris depuis treize ans, nous mettons à disposition des 40 000 coureurs des bracelets d’allure pour les aider à garder le tempo. De plus, 150 collaborateurs et clients des Caisses d’Épargne prendront le départ, aux couleurs de notre soutien à la candidature d’Annecy 2018.

Quelles sont les animations proposées lors de Running Expo ? Nous présentons, sur notre stand, la nouvelle version du site internet Esprit Running, qui compte plus de 35 000 membres ; nous accueillons les runners et distribuons les bracelets d’allure. La Caisse d’Épargne Île-de-France En quoi consiste votre propose, quant à elle, la engagement sur le vente de tee-shirts au proﬁt Marathon de Paris 2011 ? de l’association Mécénat et Partenaires du Marathon chirurgie cardiaque. •

1 MILLION €

Comme la somme que percevra, tous les ans, l’attaquant argentin du Real Madrid, Gonzalo Higuain, de la part de Nike, son nouvel équipementier. Celui qui était chez adidas a rejoint Ronaldo au sein de la ﬁrme américaine. Reste à savoir si ses nouvelles chaussures lui permettront de retrouver une place de titulaire dans l’équipe de Mourinho.

2,6 MILLIONS € C’est le montant des gains glanés par le tennisman serbe Novak Djokovic depuis le début de l’année 2011. Vainqueur à l’Open d’Australie, à l’Indian Wells et, le week-end dernier, à Miami, « Djoko » a déjà empoché, en trois mois, presque autant d’argent qu’en 2010. Au terme de la saison, il avait gagné 2,9 M€.

35 MILLIONS € Comme la somme moyenne déboursée, chaque année, par les fédérations internationales des sports olympiques d’été pour lutter contre le dopage. Denis Oswald, président de l’ASOIF, a précisé que ce coût devait être multiplié par deux si l’on devait inclure les frais juridiques liés aux procédures.

FOLHAPRESS / ICON SPORT

LE RUGBY CRÈVE RAISONNABLEMENT L’ÉCRAN ADRIANO, LE SALAIRE DE LA PEUR Réputé pour ses nombreux écarts de conduite, l’attaquant brésilien Adriano (29 ans) espère relancer une carrière en chute libre aux Corinthians de São Paulo. Aﬁn de tirer un trait déﬁnitif sur son sulfureux passé (dépression, alcool), l’exjoueur de l’AS Roma est tombé d’accord avec ses dirigeants sur un contrat comportant des clauses punitives. Au moindre écart, Adriano s’exposera à une amende pouvant aller jusqu’à 40 % de son salaire, lequel avoisine les 200 000 euros. Dissuasif ?

LE CRICKET AU SECOURS DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE Alors que l’Inde vient de remporter la Coupe du monde 2011, la Fédération internationale de cricket (ICC) a décidé de faire un don de 704 000 € en faveur de la Fédération néo-zélandaise. Son siège, situé à Christchurch, a été dévasté le 22 février dernier par un tremblement de terre.

SAUCONY VEUT ALLONGER LA FOULÉE De retour sur le marché français après plusieurs années d’absence, Saucony ambitionne de devenir la 5e marque de running dans les trois ans à venir, et la 3e dans les cinq ans, derrière les mastodontes Nike et adidas. La marque américaine sera présente jusqu’à demain, porte de Versailles, dans le cadre de Running Expo.

L’ITW CASH

GUY NOVÈS

“C’EST DEVENU COMPLIQUÉ DE PARLER DANS CE MILIEU...”

Q JOURNALISTE SUR À 42 ans, Alexandre Delpérier est le Monsieur Sport de Direct 8. Journaliste tout-terrain et multimédia, il est réputé pour son franc-parler et ses entretiens sans concession. Désormais, vous retrouverez son interview cash chaque vendredi dans les colonnes de Direct Sport.

LE TOP 14 EST PLUS RELEVÉ QU’AVANT. AUJOURD’HUI, IL Y A HUIT CLUBS QUI SONT ARMÉS. AVANT, SEULES DEUX, TROIS OU QUATRE ÉQUIPES LUTTAIENT POUR LE TITRE. GUY NOVÈS

RETROUVEZ LE BLOG D’ALEXANDRE DELPÉRIER SUR DIRECT8.FR Direct Sport n°12 • Vendredi 8 avril 2011

Vous êtes leader du Top 14 et en quart de finale de la Coupe d’Europe (contre Biarritz), quelle est votre priorité ? Il n’y en a pas. On veut tout gagner. Mais pour la Coupe d’Europe, ça me paraît très compliqué cette année. La saison dernière, on avait joué les quarts et la demie à Toulouse, et la finale à Paris, donc un peu à domicile. Alors que cette année, le quart de ce week-end, face à Biarritz, a lieu à Anoeta, au Pays basque. La demie, si on est qualifiés, sera aussi à l’extérieur… Donc le scénario est plus compliqué. Même si il n’y a pas de notion de priorité, je me dis qu’il serait peut-être intelligent d’axer une préparation encore plus intense sur le Championnat. Le stade Anoeta, à SaintSébastien, dimanche, ça représente quoi pour vous ? Un match à l’extérieur, point. Anoeta ou un autre, c’est pareil. Revenons au Championnat et à votre actuelle position de leader… Cela se construit année après année. C’est une remise en question permanente de tout un club. On a travaillé dur pour en être là. Le Top 14 est-il plus relevé qu’avant ? Beaucoup plus, ça n’a rien à voir !

N. LE GOUIC / FEP / PANORAMIC

PAR ALEXANDRE DELPÉRIER

uand on a tant gagné, comme vous (8 titres de champion de France, 4 fois vainqueur de la Coupe d’Europe), après quoi court-on encore ? Cette question me fait sourire. Mon job, ce n’est pas que de la passion, c’est aussi du professionnalisme. C’est ma vie depuis plus de trente-cinq ans. Et puis, si les hommes changent, il y a toujours cette volonté de tirer tout le monde vers le haut.

En plus, c’est une année de préparation de Coupe du monde. Donc, c’est une année piège. En fait, aujourd’hui, il y a huit clubs qui sont armés et qui postulent au titre, et on voit même des équipes plus faibles en début de saison qui reviennent, comme Agen, par exemple. Avant, seules deux, trois ou quatre équipes luttaient pour le titre ! Vous recrutez toujours plus en France qu’à l’étranger, contrairement aux autres « gros »… C’est vrai que je peux aligner une équipe 100 % française, et qu’on a toujours mis en avant notre formation. Mais aujourd’hui, pour rivaliser, en France, avec tous les étrangers recrutés ailleurs, on doit nous aussi aller chercher à l’étranger. Pour les années à venir, on doit trouver un équilibre entre 30 % de joueurs formés au club, 30 % de Français recrutés ailleurs et 30 % d’étrangers. Clément Poitrenaud ne mériterait-il pas un meilleur sort en équipe de France, où il n’est pas toujours appelé ? Il n’a pas été étincelant en bleu,

Ancien international, Guy Novès dirige le Stade toulousain depuis 1989.

mais ne lui a-t-on pas mis trop de pression, ou n’est-il pas assez mis en confiance ? La question se pose… En tout cas, chez nous, à Toulouse, il se sent très bien ! Que pensez-vous de l’équipe de France, que l’on a vue en difficulté récemment ? C’est cohérent avec les quatre dernières années. Il y a eu beaucoup de recherches, avec un staff jeune qui essaie de trouver des solutions, tant au niveau du jeu qu’au niveau des joueurs. Ce jeu tarde à venir… Je pense aussi que le vrai groupe a été mis en place assez tardivement. Et vous, coacher cette équipe de France, ça ne vous tente pas ? Même si j’avais la réponse, je ne pourrais pas vous la donner, car c’est devenu très compliqué de parler dans ce milieu. En fait, les choses ne se présentent pas comme ça, et donc, je ne parlerai qu’en temps et en heure ! •

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À LA UNE 10

DIDIER DROGBA CHELSEA

REAL MADRID, FENERBAHÇE... Direct Sport n°12 • Vendredi 8 avril 2011

FOOTBALL

MERCATO L’ETE SERA CHAUD HUGO LLORIS LYON

LIVERPOOL, BAYERN, MANCHESTER UTD...

Malgré les restrictions budgétaires qui vont conditionner l’offre, le mercato d’été ne devrait pas manquer de s’enflammer. Plusieurs feuilletons s’annoncent même d’ores et déjà palpitants. À environ deux mois de l’ouverture du marché des transferts, Direct Sport passe en revue les dossiers les plus chauds qui vont tenir en haleine la planète foot.

Liverpool entre 02 et 05), mais aussi en Allemagne (Bayern Munich, entre 00 et 02). Dortmund s’est déjà renseigné à son sujet. Enfin, en France, le PSG le veut absolument. Mais pour le moment, aucune négociation concrète n’a encore été amorcée.

TEXTES > MARC BENOIST - PHOTOS > ICONSPORT/PANORAMIC/DPPI

Valeur marchande : entre 6 et 10 M€. Clubs intéressés : Lille, Lyon, PSG, Valence, Séville, Villareal, Juventus, Naples, Newcastle, Hoffenheim. À un an de la fin de son contrat, le buteur lorientais va sans doute quitter la Bretagne cet été. Pour le moment, il n’a pas encore reçu de proposition concrète. Pas plus qu’il n’a eu de nouvelles de Valence, club avec lequel il s’était mis d’accord en janvier dernier, avant que Lorient ne s’oppose à son transfert. Selon nos informations, Gameiro a toujours en tête de jouer en Espagne l’été prochain. En Angleterre, Newcastle est fan. Mais le joueur n’en fait pas sa priorité. En France, Lille et Paris sont les plus chauds. Aff ectivement, Gameiro a une tendresse particulière pour le club de la capitale. Mais le fait de disputer ou pas la Ligue des champions pèsera dans sa décision.

ans quelques semaines (les dates officielles n’ont pas encore été arrêtées), le marché des transferts d’été s’ouvrira. Si la tendance s’annonce encore à une maîtrise plus que drastique des dépenses, certains dossiers risquent malgré tout d’enflammer la scène hexagonale, mais aussi internationale. Plusieurs feuilletons s’annoncent déjà palpitants. Direct Sport en a ciblé quelques-uns. Ceux qui concernent les internationaux français, mais aussi les acteurs les plus en vue de notre Ligue 1, comme Gervinho, ou la plus française des anciennes stars étrangères, Didier Drogba. D’autres joueurs seront également à suivre cet été. Marvin Martin (Sochaux), Nolan Roux (Brest), Yohan Cabaye (Lille), Michel Bastos (Lyon), Julien Féret (Nancy), Youssef El-Arabi (Caen), Mevlut Erding (PSG), ainsi que les Marseillais Gabriel Heinze et Lucho Gonzalez (tous deux sur le départ) peuvent bouger. Quant au prodige du Losc, Eden Hazard, il pourrait rester encore une saison à Lille, surtout en cas de qualification pour la prochaine Ligue des champions.

DJIBRIL CISSÉ (PANATHINAIKOS) Valeur marchande : 7M€. Clubs intéressés : Fenerbahçe, Galatasaray. Djibril Cissé va, à coup sûr, quitter la Grèce cet été, après avoir déjà été à deux doigts de partir en janvier. Pour le moment, les clubs turcs de Fenerbahçe et Galatasaray sont sur le coup, mais Cissé attend encore avant de prendre une décision. L’ancien auxerrois aspire à un retour en Angleterre ou aimerait bien découvrir l’Allemagne. En revanche, un départ en Russie ou au Qatar est à exclure.

ALOU DIARRA (BORDEAUX) Valeur marchande : 7,75 M€. Clubs intéressés : PSG, Naples, Dortmund. Sous contrat avec Bordeaux jusqu’en juin 2013, Alou Diarra ne serait pas opposé à un départ cet été. L’international n’a jamais véritablement digéré son non-transfert de l’été dernier à Marseille, et espère que son nouveau statut de capitaine des Bleus lui ouvrira les portes, si possible, à l’étranger. À bientôt 30 ans, il rêve de retourner en Angleterre (il a évolué à

KEVIN GAMEIRO (LORIENT)

GERVINHO (LILLE) Valeur marchande : 10 M€. Clubs intéressés : PSG, Aston Villa, Atletico Madrid, Liverpool, Lyon, Dortmund, Bayern Munich, Fenerbahçe.

Direct Sport n°12 • Vendredi 8 avril 2011

À LA UNE 12

LORIENT

YANN M’VILA RENNES

VALENCE, PSG, LILLE, LYON...

BAYERN, ASTON VILLA, LIVERPOOL

DIMITRI PAYET ASSE

GERVINHO LILLE

PSG

ASTON VILLA, LIVERPOOL...

KEVIN GAMEIRO

RETROUVEZ À PARTIR DU 23 AVRIL “OBJECTIF CHAMPION”, LE NOUVEAU TALK-SHOW SPORTIF Lille souhaite le prolonger. Les dirigeants nordistes ont fait une offre de deux saisons supplémentaires à l’attaquant ivoirien. Ce dernier l’étudie. C’est une option qu’il prend en tout cas désormais en compte, ce qui n’était pas le cas en début d’année. S’il devait partir, sa priorité reste l’Angleterre ou l’Espagne. Gérard Houllier est intéressé. Kenny Dalglish, l’entraîneur des Reds, est également venu le superviser. Enfin, plusieurs clubs russes, dont celui de Terek Grozny, sont également sur les rangs. Mais pour le moment, Gervinho ne veut pas y donner suite, même si on lui a proposé de véritables ponts d’or.

GUILLAUME HOARAU (PSG) Valeur marchande : entre 8 et 10 M€. Clubs intéressés : Tottenham, Aston Villa.

Sous contrat jusqu’en 2013, Guillaume Hoarau ne serait pas insensible à un départ en fin de saison, surtout si Paris ne se qualifiait pas pour la prochaine Ligue des champions. L’été dernier, il avait été sérieusement sollicité par Schalke 04. Mais le PSG s’était opposé à son transfert. Hoarau reste suivi en Angleterre et en Allemagne. Son prix est désormais plus abordable puisque sa clause, qui avoisinait les 20 millions d’euros, n’est plus valable.

gera à Lyon, qui lui a déjà off ert deux ans de contrat supplémentaires, avec un salaire revu à la hausse. Plusieurs clubs européens se sont déjà positionnés, à commencer par Liverpool, dans le cas où Reina viendrait à partir en juin. Il figure également sur la short list de Manchester United et du Bayern, même s’il n’est pas le premier choix. Enfin, la Juventus en a fait sa priorité si Buff on venait à partir.

HUGO LLORIS (LYON)

Valeur marchande : 7 M€. Clubs intéressés : Newcastle, PSG, Bordeaux, Séville, Liverpool. Sous contrat jusqu’en juin 2013, Blaise Matuidi a de fortes chances de quitter le Forez cet été. Il dispose d’une clause libératoire, mais, surtout, d’un accord moral pour partir en

Valeur marchande : entre 20 et 25 M€. Clubs intéressés : Bayern Munich, Manchester, Liverpool, Milan, Juventus. En fin de saison, Hugo Lloris prendra une décision sur son avenir. Soit il demandera à partir, soit il prolon-

Direct Sport n°12 • Vendredi 8 avril 2011

BLAISE MATUIDI (SAINT-ÉTIENNE)

juin, en cas de proposition intéressante. Plusieurs clubs sont en tout cas sur le coup. En Angleterre, Liverpool, mais surtout Newcastle, ne le lâchent pas d’une semelle. En France, Bordeaux se jettera sur lui en cas de départ d’Alou Diarra. Le PSG garde également un œil sur lui au cas où… Diarra venait à lui échapper.

JÉRÉMY MENEZ (AS ROMA) Valeur marchande : 10 M€. Clubs intéressés : Manchester, Juventus, Milan. Alors qu’il ne lui reste plus qu’une année de contrat, Jérémy Menez pourrait bien quitter la Roma cet été. Aucun accord n’a encore été trouvé pour une possible prolongation, d’autant que plusieurs clubs sont à l’aff ût sur ce dossier. Manchester United le suit régulièrement. En Italie, la cote de Menez est impor-

FOOTBALL

DJIBRIL CISSÉ PANATHINAIKOS

ALOU DIARRA BORDEAUX

FENERBAHÇE GALATASARAY

PSG, NAPLES, DORTMUND

JÉRÉMY MENEZ AS ROMA

GUILLAUME HOARAU

MAN. UTD., MILAN AC, JUVENTUS...

TOTTENHAM, ASTON VILLA

PSG

DE DIRECT 8, PRÉSENTÉ PAR CÉCILE DE MÉNIBUS ET ALEXANDRE DELPÉRIER. tante. Le Milan AC, la Juventus ainsi que Naples sont sur les rangs. Mais la Roma, qui est sur le point d’être rachetée, n’a peut-être pas dit son dernier mot. Reste à savoir quelle stratégie adoptera Menez.

YANN M’VILA (RENNES) Valeur marchande : 20 M€. Clubs intéressés : Bayern Munich, Aston Villa, Liverpool. Supervisé par tous les grands clubs d’Europe depuis l’été dernier, Yann M’Vila pourrait rester encore une saison supplémentaire à Rennes, avant de partir. Même si rien n’est jamais à exclure. Le Bayern Munich s’était déjà renseigné en janvier dernier. Il reste positionné pour juin. Liverpool l’apprécie également énormément, tout comme Aston Villa. Mais la formation de Gérard Houllier

a peu de chances de convaincre le jeune Rennais.

DIMITRI PAYET (SAINT-ÉTIENNE) Valeur marchande : entre 6 et 8 M€. Club intéressé : PSG. Sous contrat jusqu’en juin 2013, l’attaquant réunionnais devrait quitter le Forez cet été. SaintÉtienne serait apparemment enclin à le céder, après avoir tout fait pour le conserver en janvier, en dépit de l’intérêt du PSG. Le club parisien avait pourtant offert près de 8 millions d’euros. La donne sera a priori la même cet été. Le Paris Saint-Germain reste intéressé. Mais la concur rence – qui ne s’est pas encore manifestée – pourrait venir brouiller la donne. À moins que Payet ne reste focalisé sur son envie de rejoindre la capitale. •

LE CAS DIDIER DROGBA (CHELSEA) Valeur marchande : 15 M€. Clubs intéressés : Real Madrid, Manchester City, Fenerbahçe. Sous contrat avec Chelsea jusqu’en juin 2012, Didier Drogba ne sait pas s’il honorera sa dernière année de contrat avec le club londonien. Il a prévu de faire un point avec ses dirigeants à la fin du mois d’avril. Mais si sa situation sportive ne se décante pas, il est clair qu’il ne restera pas une saison de plus à Londres. Son temps de jeu s’est en effet considérablement réduit depuis l’arrivée de Fernando Torres.

En outre, sa relation avec Carlo Ancelotti ne semble plus aussi idyllique que par le passé. Du coup, l’hypothèse d’un départ est clairement envisageable. Jusqu’à présent, seul Fenerbahçe s’est manifesté de manière concrète. Mais, pour le moment, l’Ivoirien se donne le temps de la réflexion. Son mentor José Mourinho (Real Madrid) pourrait aussi tenter une manœuvre l’été prochain. Quant à la rumeur d’un retour à l’OM, elle semble pour le moment sans fondement. D’autant que le club phocéen est loin d’être la priorité de la star africaine.

Direct Sport n°12 • Vendredi 8 avril 2011

À LA UNE 14

SES FAITS D’ARMES COMME ENTRAÎNEUR 2001 À 2005 : AS MONACO Vainqueur de la Coupe de la Ligue face à Sochaux (4-1) Finaliste de la Ligue des champions (défaite 0-3 contre Porto) Sacré entraîneur français de l’année par France Football Démissionne de l’AS Monaco

2006-2007 : JUVENTUS TURIN Champion de Serie B Quitte la Juventus Turin

DEPUIS 2009 : MARSEILLE Vainqueur de la Coupe de la Ligue (3-1 contre Bordeaux) Champion de France de Ligue 1 Remporte le Trophée des champions (contre le PSG) Sacré entraîneur français de l’année

ET MAINTENANT ? À ce jour, Didier Deschamps n’a encore reçu aucune sollicitation pour la saison prochaine. Mais cela n’empêche pas certains décideurs de penser à lui, au cas où. C’est le cas, notamment, de Chelsea et Liverpool, où son nom ﬁgure dans une short list, si d’aventure Carlo Ancelotti et Kenny Dalglish venaient à quitter leur poste en ﬁn de saison. Mais il n’est pas non plus le premier choix. En Italie, son nom est évoqué du côté de la Roma, qui recherche un entraîneur de renom pour la saison prochaine. En revanche, son retour à la Juventus est quasi impossible. M.B.

Direct Sport n°12 • Vendredi 8 avril 2011

FOOTBALL

DIDIER DESCHAMPS

SUR LE DEPART ? Didier Deschamps a sans doute passé plus de temps qu’il ne lui en reste sur le banc phocéen. Un an avant la fin de son contrat, le coach de l’Olympique de Marseille, en poste depuis 2009, pourrait quitter le club dès cet été. Enquête.

TEXTE > CHRISTOPHE COUVRAT - PHOTO > PHILIPPE DESMAZES/AFP

issé sous l’ère Tapie, le lien invisible entre l’OM et Didier Deschamps n’a pas d’équivalent en France. Il n’est pas sans rappeler celui qui lie, viscéralement, Guardiola et le Barça. Le « train Bleu » manqué à l’issue de l’Euro 2008, Deschamps n’a pas cédé aux sirènes de l’OL, du Paris SG, de l’AS Saint-Étienne ou du RC Lens. Didier Drogba s’est même fendu d’un coup de fil afin de convaincre l’ancien milieu défensif de Chelsea de prendre en main la sélection ivoirienne. En vain. Ce sera donc l’OM. Pape Diouf a œuvré, Robert Louis-Dreyfus aussi. Depuis, l’un a dit au revoir, l’autre s’en est allé. Le début de la fin, en quelque sorte, pour Deschamps. La poudrière olympienne reste en éveil. Rien n’est simple. Les coups de fil s’enchaînent et les réseaux s’activent. Les coups bas pleuvent. Chacun prêche pour ses idées, sa méthode, son mode de fonctionnement. L’été 2009 ne sera pas meurtrier, mais le navire tangue. Le train de vie de l’OM s’apparente plus au Real Madrid qu’au FC Twente. Galactique. 150 salariés travaillent au siège du club. Le staff, à rallonge, a de quoi intriguer. L’idée est de réduire la voilure. Drastiquement. Certains contrats seraient étrangement ficelés. À Marseille, ce n’est pas nouveau.

FATALISME À TOUTE ÉPREUVE En privé, les doutes subsistent. Comme à l’issue de ce Marseille-Lyon de mars 2010. L’OM frappe pourtant un grand coup, grâce à une victoire très

convaincante (2-1). Le public se délecte de ce succès, qui révélera la fin de saison de l’OM. Deschamps, lui, garde les pieds sur terre. Encore et toujours. Rentré chez lui à Cassis, tard dans la nuit, le coach de l’OM affiche un fatalisme à toute épreuve. Comme si, déjà, il semblait ailleurs, parti vers d’autres aventures. Les semaines qui suivent confirment la solidité du binôme Stephan-Deschamps. Les numéros un et deux du staff technique de l’OM s’entendent à merveille. Et le montrent : « Même dans l’avion ils sont toujours ensemble », précise un membre du club. Le doublé apaise la rancœur.

DIX ANS EN UNE SAISON Le 5 octobre dernier, au côté de Luis Fernandez sur RMC, Didier Deschamps jouait avec les mots : « Je voulais m’inscrire dans la durée, ici, à Marseille. Le fait qu’il y ait eu Liverpool n’a rien changé. Les contrats, j’y suis programmé (sic). Je suis là pour avoir des résultats. La saison dernière était exceptionnelle. J’ai l’ambition et l’envie d’aller chercher des titres », précise-t-il. À la question : envisagez-vous de vous engager pour un autre club que l’OM l’été prochain ? La réponse fuse : « Il faut que je puisse être libre et qu’on me le demande… » Le Basque n’oublie pas les fondamentaux. Sa communication, sans ambiguïté et parfaitement rodée, impose deux niveaux de lecture. Depuis des années. À propos de ses joueurs, Deschamps a distillé ces quelques

paroles : « Je suis un être humain. Je peux avoir plus d’affinités avec l’un ou l’autre… » Deschamps n’est pas un saint. Loin de là. Mais l’homme « a vieilli de dix ans après une saison à Marseille », souffle un intime. L’OM restera l’OM. Les hommes passent, le club reste. Fierté d’une ville. D’un peuple. À l’été 2009, la masse salariale que représentent certains « indésirables » étonne. La plupart quittent le club (Cana, Arrache, Fomen). Le fantôme Morientes, lui, se volatilise l’été suivant. Quant à Lucho, ses premiers mois sont compliqués.

« DD » JOUE LE JEU L’été dernier, Deschamps n’a fixé qu’un seul objectif en matière de recrutement. Entre les lignes, son discours trace un axe majeur : mettre le paquet sur un attaquant de classe mondiale (Luis Fabiano) en supplément d’Alou Diarra. À l’arrivée, André-Pierre Gignac débarque à Marseille et supporte à lui tout seul le poids d’une pression hors norme. Le Bordelais, lui, ne vient pas. Les vœux de « DD » ne sont pas exaucés. Une phrase, une seule, dévoilée en conférence de presse, au centre d’entraînement de l’OM, révèle le profond malaise de l’été 2010 : « Si certains d’entre vous pensaient que je décidais de tout, au moins, vous aurez ce doute-là en moins. » Le regard noir. Tout est dit. Depuis, le coach de l’OM joue le jeu. Terminé le fatalisme, professionnel jusqu’au bout. Avec toutes les entités du club. Même un soir de décembre, à Moscou, dans un match décisif de Ligue des champions qui envoie l’OM en 8e de finale. Selon nos informations, un ancien président du club phocéen a ces mots : « L’ambiance en interne est à vomir… » Dans ce contexte, il apparaît évident que ce succès acquis le 23 novembre 2010 en terre russe (0-3) ne rallie pas tous les suffrages. Deschamps, le

22 mars dernier, toujours dans « Luis attaque » sur RMC : « Je sais très bien qui parle et donne des infos qui ne sont pas toujours les bonnes. » La sirène lyonnaise pointe son nez régulièrement. Avant de jeter son dévolu sur Claude Puel, Jean-Michel Aulas avait sondé l’actuel entraîneur de l’OM. Deschamps toujours : « Il y a un entraîneur en place qui a encore un an de contrat, donc c’est non ! Et je ne suis pas libre, précise-t-il. Je suis à fond sur les objectifs de l’OM. Il me reste un an de contrat. Quant à Chelsea, je ne suis pas encore dans cette réflexion-là… Mais pour qui Chelsea ne serait pas intéressant ? » (lire encadré ci-contre). À la lecture de ces quelques mots, il apparaît évident que Deschamps se pose des questions. Et connaît sans doute déjà les réponses. Deux saisons à Marseille usent un homme. Si l’OM bisse cette saison avec un nouveau doublé Coupe de la Ligue-Championnat, l’avenir de Deschamps sera scellé. Sa cote, déjà élevée, atteindra des sommets. Les dirigeants marseillais devront s’aligner. Le cas échéant… •

ANTONETTI PLAÎT À ANIGO Le directeur sportif de l’OM, José Anigo, sera sans doute au cœur du choix du futur entraîneur olympien, si Deschamps venait à partir cet été. S’il devait choisir, aujourd’hui, il se tournerait sans doute vers Frédéric Antonetti, l’actuel entraîneur du Stade rennais, en ﬁn de contrat. Seul problème : Antonetti est sur le point de renouveler son contrat avec le club breton, pour deux saisons supplémentaires. Quant à un possible retour d’Éric Gerets, il semble peu probable pour le moment. M.B.

Direct Sport n°12 • Vendredi 8 avril 2011

ENJEU 16

JEAN-MICHEL AULAS

“IL N’Y A PAS

LE FEU”

Quand l’Olympique lyonnais va mal, « JMA » monte toujours en première ligne. Alors que son club est en passe de laisser filer le titre de champion pour la troisième saison d’affilée, et que ses joueurs affichent une inhabituelle nervosité, le président lyonnais essaie d’éteindre l’incendie. Convaincant ?

PROPOS RECUEILLIS PAR > LA RÉDACTION DE RMC SPORT - PHOTO >MARTIN ALEX / PRESSE SPORTS

yon a-t-il fait une croix sur le titre de champion ? C’est un peu prématuré. On a moins de chances qu’avant les matchs contre Rennes (1-1, ndlr) et à Nice (2-2). Il reste 27 points à prendre. Avec la victoire à trois points, ça va très vite.

Comment réagissez-vous à la colère d’Hugo Lloris après le match nul à Nice ? Ça arrive. Quelquefois, dans ces moments-là, il faut garder ses nerfs. Mais ça fait du bien aussi d’exprimer des choses qui ont été, lors de ce match, assez incompréhensibles.

cation. C’est un terrain strictement technique. J’essaie, dans ces moments de difficultés, de rester à ma place. J’ai un avis, évidemment. Mais de là à dresser publiquement des couronnes, ou mettre des épines dans celles des uns et des autres… J’étais très triste dimanche soir, parce que j’ai beaucoup d’aff ection pour cette équipe. J’ai un amour démesuré pour le maillot.

Le titre est-il encore jouable ? Il reste toujours un objectif. Même si on a perdu une partie de nos illusions à travers ces deux matchs nuls, il n’y a pas du tout d’implosion. Lyon est un grand club, avec beaucoup d’expérience et de maturité. On est toujours en course pour une 12e qualification consécutive en Ligue des champions. Il n’y a pas le feu au lac. Il y a une grande ambition.

Quel est votre sentiment alors que le titre de champion s’éloigne ? C’est toujours difficile d’exprimer des choses qui relèvent de l’intimité et de la famille. Mais on le sait, je défends toujours mes joueurs. D’une part, parce que ce sont des mecs bien. Et parce que ce n’est pas le rôle d’un président de dégommer ses joueurs. Surtout à chaud, dans le contexte d’après-match. On a eu une discussion d’hommes. On a parlé de sentiments. Je leur ai dit que j’étais triste. Et que la meilleure manière pour faire en sorte que le bonheur remplace la tristesse, c’est de faire un sans-faute par la suite.

Comment expliquez-vous la déroute de vos joueurs ? Je n’ai pas envie de donner d’expli-

L’OL fonce tout droit vers une troisième saison sans titre… Ça m’embête un peu. Quand je suis

Direct Sport n°12 • Vendredi 8 avril 2011

arrivé à Lyon, ce club n’avait jamais gagné le Championnat. Et puis, il a fait un truc extraordinaire : en gagner sept de suite. À la fin, plus personne ne se rendait compte de l’exploit considérable qu’on était en train de faire. Aujourd’hui, alors qu’on risque de ne pas être en Ligue des champions – mais on va l’être – on se demande si c’est quelque chose d’incroyable. Qui sera champion de France ? Il faut être très prudent. Aujourd’hui, Lille a plus de chances d’être champion que Lyon. On fera le point dans trois matchs. Lille sera allé à Monaco, aura reçu Bordeaux et aura joué contre Nice. Rien ne dit qu’il y aura encore huit points d’écart. Je mets Marseille probablement au-dessus de Lille, à l’arrivée.

Les noms de Gerets et Deschamps ont circulé, ces derniers jours, pour succéder à Claude Puel la saison prochaine… Je n’ai pas contacté Éric Gerets. Didier Deschamps a répondu de manière très claire. Il a dit qu’il était sous contrat avec Marseille et qu’il ne voyait pas Lyon, qui a un entraîneur sous contrat, contacter un entraîneur qui est lui aussi sous contrat. Claude Puel sera-t-il toujours à l’OL la saison prochaine ? Les entraîneurs sont sous contrat… Je pense que c’est un mauvais calcul de parler de l’avenir d’un entraîneur à neuf matchs de la fin du championnat. Le titre est toujours possible. Statistiquement, on a très peu de chances, c’est vrai ! •

TROIS DOSSIERS À GÉRER EN PRIORITÉ Trois dossiers devraient agiter le mercato d’été, du côté de l’OL. Concernant Hugo Lloris et Lisandro, Jean-Michel Aulas insiste sur le fait que « ce sont nos meilleurs joueurs, ce serait un mauvais calcul de les laisser partir. On a entamé une discussion avec Hugo pour le prolonger ». Au sujet de Bastos, annoncé à la Juventus Turin, le président lyonnais estime que « c’est prématuré d’en parler. Il est actuellement au Brésil. On aura le temps de discuter de tout ça. » D’une manière générale, « Lyon fera comme tous les autres grands clubs européens en allant un petit peu moins vers des joueurs conﬁrmés et très chers, et plus vers des joueurs issus du centre de formation. »

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ENJEU 18 < LE BARÇA NOUS A MÊME PROPOSÉ DE JOUER AU NOU CAMP, MAIS POUR DIVERSES RAISONS, ÇA N’A PAS PU SE FAIRE. > PAUL GOZE, PRÉSIDENT DE L’USAP

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RUGBY

PERPIGNAN-TOULON

LA CATALOGNE EN EBULLITION Délocalisé pour la première fois au Stade olympique de Montjuïc, à Barcelone, le quart de finale de H Cup opposant, demain, Perpignan à Toulon (coup d’envoi à 16 h 30) suscite un engouement sans précédent de l’autre côté des Pyrénées. Décryptage.

TEXTES > AURÉLIEN BROSSIER - PHOTO > DAVE WINTER/ICON SPORT

ant Joan Despi, commune catalane située à 10 km à l’ouest de Barcelone. Quelques minutes sur le terrain d’entraînement du Barça suffisent pour comprendre que Josep Guardiola, l’entraîneur de la meilleure équipe du monde, n’est pas très habile avec un ballon de rugby. Contrôle approximatif, fébrilité, on a connu l’ancien international espagnol plus serein. Autour de lui, les joueurs de l’Usap affichent un petit sourire en coin. L’improbable rencontre entre les leaders de la Liga (tous présents sauf Messi, malade) et les champions de France de rugby 2009, a eu lieu le 17 janvier dernier. S’il y eut bien quelques échanges avec le ballon… ovale, aucun Perpignanais ne s’est risqué à un plaquage : « Si on avait blessé un joueur du Barça, ça aurait coûté cher au club », rigole Olivier Olibeau, 2e ligne de l’Usap, éloigné des terrains en raison d’une blessure à la clavicule. Le trait d’union entre les partenaires de Nicolas Mas et les Blaugrana ? L’identité catalane. Partenaires depuis quelques mois, l’Usap et le FC Barcelone ont tissé des liens étroits. Une collaboration qui a pour but de promouvoir le rugby en Catalogne du Sud. Un

premier pas important sera franchi ce samedi. Le mythique club de football a ainsi facilité la délocalisation du quart de finale de H Cup Perpignan-Toulon, d’Aimé-Giral au Stade olympique de Montjuïc, à Barcelone. Une première. « Le Barça nous a même proposé de jouer au Nou Camp, mais pour diverses raisons, ça n’a pas pu se faire », indique Paul Goze, le président perpignanais. « Le club a mis tout son savoir-faire en terme de communication pour que cet événement soit la fête du rugby catalan », ajoute Olivier Olibeau.

55 000 BILLETS VENDUS L’idée, née il y a une petite dizaine d’années, aurait pu se concrétiser plus tôt si les Sang et Or avaient réussi à disputer un quart de finale de Coupe d’Europe à domicile. C’est donc ce samedi, face au RCT, que la Catalogne s’apprête à fêter le rugby. « C’est génial, s’exclame Bernard Laporte, l’ancien sélectionneur du XV de France. Barcelone, ça fait rêver ! Pour l’Usap, c’est magnifique d’aller jouer dans la capitale de la Catalogne. Et quelle promotion pour le rugby en Espagne. » À Perpignan, l’engouement est sans précédent : « C’est bien plus fort que nos deux dernières finales de Top 14

(en 2009 et 2010), confie Paul Goze. Ce phénomène dépasse le cadre sportif. Ça touche à l’identité culturelle catalane. » Les 55 000 places du stade ont déjà trouvé preneurs. Près de 32 000 Catalans du nord vont faire le déplacement. 15 000 voisins du sud seront avec eux pour « pousser » le pack perpignanais : « Il y aura des drapeaux sang et or partout, promet Olivier Olibeau. À Barcelone, les gens se sentent comme chez eux. C’est un Aimé-Giral puissance 10 ! »

UN VRAI TOURNANT... Ce quart de finale marque un vrai tournant dans l’histoire du rugby catalan : « L’important est que l’Usap continue à répandre son image dans la Catalogne du Sud, explique Paul Goze. Barcelone est le club de foot de toute la

Catalogne, on espère être l’équivalent en rugby. Telle est notre ambition. » Au-delà des festivités prévues, il ne faudrait pas oublier qu’une place en demi-finale de Coupe d’Europe est en jeu : « Je vais faire un discours aux joueurs, mais je vais éviter d’en rajouter, car la sacralisation d’un événement peut avoir des effets contraires », ajoute Paul Goze. Qu’importe le résultat, il y aura un avant et un après Usap-Toulon. « Ce match à Barcelone, les gens en parlent depuis douze ans, s’enflamme Paul Goze. Ce sera la grande fête de la “catalanité”. » En attendant une autre festa catalana avec la venue de Messi & Co au stade Aimé-Giral ? « À part un match pour amuser la galerie, cela me semble impossible… », conclut-il dans un éclat de rire. •

QUAND LE BARÇA S’ÉVEILLE AU RUGBY Mondialement connu pour ses équipes de foot, de basket et de hand, le FC Barcelone l’est beaucoup moins pour son équipe de rugby. Et pourtant, le puissant club catalan dispose aussi d’une section consacrée au ballon ovale : « Nous évoluons en deuxième division, composée de deux groupes, et nous sommes dans le groupe Nord, avec le Pays basque, explique l’ouvreur français Rafael Staat Garcia. Entre 200 et 300 personnes viennent assister à nos matchs. »

Les infrastructures et la médiatisation de ces joueurs amateurs sont évidemment à des années-lumière de celles de leurs homologues footballeurs. Une petite dizaine de clubs à Barcelone et dans ses environs se partagent trois stades. « On n’est pas trop médiatisés, poursuit Rafael. BarçaTV diffuse un match sur trois. Et notre maillot est introuvable, car il ne se vend pas. » La venue de l’Usap pourrait changer bien des choses…

Direct Sport n°12 • Vendredi 8 avril 2011

INCONTOURNABLE

35 MARATHON DE PARIS

Temps d’un participant courant à une moyenne de 12 km/h.

PARIS EST MAGIQUE Dimanche, les rues de la capitale vont être prises d’assaut par 40 000 mordus de course à pied. Indémodable, le Marathon de Paris reste une immense fête sportive et populaire. Visite guidée et express.

TEXTE > GÉRALD MATHIEU - PHOTO > PATRICE DERÉ/AFP - PHILIPPE MILLEREAU / DPPI

as besoin de botox ou de crème rajeunissante pour séduire comme au premier jour. Malgré ses trente-cinq printemps, le Marathon de Paris se porte comme un charme. Il faut dire que ses atouts demeurent nombreux. À l’image de son parcours aussi glamour qu’unique en son

genre (descente des Champs-Élysées, place de la Concorde, Bastille, Nation, bois de Vincennes, quais de Seine, vues imprenables sur NotreDame de Paris, tour Eiffel, bois de Boulogne, arrivée avenue Foch) ; son plateau ultra-relévé (18 Kenyans et Éthiopiens au départ, avec un temps d’engagement inférieur à 2 h 10) ; son

Téléchargez l’application Direct Flash disponible sur iPhone et Android. Direct Sport n°12 • Vendredi 8 avril 2011

caractère festif (40 000 engagés, soutenus par 85 orchestres et fanfares placés tous les 500 mètres). Sans oublier son Running Expo, qui rassemble, trois jours durant à la porte de Versailles, toutes les marques de référence (équipementiers textile, chaussures, montres, cardio, GPS, nutrition…) impliquées dans l’univers de la course à pied. Un régal pour les avaleurs de bornes et de macadam.

UNE PARADE DÉSORDONNÉE « Les 40 000 coureurs vont former une parade désordonnée et colorée, se réjouit d’avance Joël Lainé, directeur du Marathon de Paris. L’émotion et l’effort donnent alors une dimen-

sion encore plus majestueuse aux monuments. Ce jour-là, Paris est surtout la capitale du marathon. » Si Jupiter et Éole seront, comme prévu par Météo France, de repos ce dimanche, les conditions de course devraient être printanières, pour ne pas dire optimales. Ce qui favorisera, un peu plus encore, le spectacle et les chronos. Une bonne nouvelle pour le Français Abdellatif Meftah, méconnu du grand public mais bien connu des spécialistes. À 29 ans, le Manceau visera les minima en vue des JO de Londres… pour sa première expérience sur marathon ! Bon courage à lui, comme à tous ceux qui s’alignent sur cette distance ô combien mythique. •

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INCONTOURNABLE 22

CONSEILS POUR ALLER AU BOUT

Courir un marathon ne s’improvise pas. Si la préparation en amont doit être des plus sérieuses, l’épreuve en elle-même implique le respect de certaines règles, valables aussi bien pour les néophytes que pour les plus aguerris. Des règles essentielles, pour ne pas dire cruciales, si vous ne souhaitez pas déchanter et entendez aller au bout des 42,195 km. TEXTE > GÉRALD MATHIEU - PHOTO >PHILIPPE MILLEREAU / DPPI

NE PIÉTINEZ PAS

Même si la tentation est grande de traîner en longueur dans les allées de Running Expo, ou de faire du shopping quand on est de passage à Paris, le temps du week-end du Marathon, économisez-vous ! Prenez l’air, baladez-vous, mais un peu seulement. Piétiner toute la journée n’est recommandé ni pour les pieds, ni pour la dépense énergétique que cela peut occasionner.

FAITES DES RÉSERVES

Les 3-4 derniers jours qui précèdent la course, optez pour une alimentation hyperglucidique à base de féculents (pâtes, riz, pain), afin d’augmenter vos réserves en « carburant de l’effort ». Ce plat de base devra être associé à des mets pauvres en graisses, comme les viandes blanches (poulet, dinde) et le poisson.

PRÉPAREZ VOTRE SAC

Histoire d’éviter la panique du matin et afin d’entrer progressivement dans votre course, préparez vos aff aires la veille. La priorité : bien fi xer son dossard, ainsi que la puce sur l’une de vos chaussures.

N’INNOVEZ PAS !

Ne vous habillez pas comme un camion tout neuf ! Utilisez des chaussettes, short, tee-shirt et, surtout, chaussures que vous avez déjà portés, froissés et déformés à l’entraînement. Les vêtements neufs sont pourvus de fibres irritantes susceptibles de créer de (sévères) échauffements. Pour réduire les frottements qui restent toutefois inévitables, n’hésitez pas à vous appliquer de la crème sur les pieds, entre les cuisses et sur le mamelon des seins, si nécessaire.

GÉREZ L’AVANT-COURSE

À moins de viser une performance et de vouloir partir vite, rien ne sert de s’échauffer longuement. Un très léger footing (pour aller faire pipi, rejoindre la ligne de départ…), associé à quelques étirements feront l’affaire. Une fois sur la ligne, pensez à revêtir un sac-poubelle ou un vêtement chaud (que vous jetterez au coup de canon) afin de ne pas trop vous refroidir. Jusqu’au dernier moment, continuez à vous hydrater par petites gorgées. Puis courez les premiers kilomètres à allure tranquille, comme s’il s’agissait de votre échauffement.

Direct Sport n°12 • Vendredi 8 avril 2011

CANALISEZ-VOUS !

Si vous ne deviez retenir qu’un seul conseil, c’est bien celui-là : ne vous laissez pas griser par l’ambiance ! Ne partez pas pied au plancher, vous risqueriez de le payer très cher… Mieux vaut être en dedans et en garder sous la semelle, quitte à accélérer sur la fin. Un marathon se gère du début à la fin. Sinon, c’est la défaillance assurée.

FAITES LE PLEIN

Arrêtez-vous impérativement à tous les points de ravitaillement. N’attendez pas d’avoir soif, auquel cas il sera déjà trop tard. Parce qu’elles passent rapidement dans l’organisme, les boissons énergétiques sont vivement recommandées. Si vous optez pour un aliment solide (bananes, barres de céréales, raisins secs…), eff orcez-vous de bien les mâcher. Facile à dire, moins facile à faire en courant. En revanche, ne testez pas le jour de l’épreuve un gel énergétique que vous n’avez pas testé à l’entraînement, afin de minimiser les maux d’estomac potentiels qui pourraient vous gâcher votre fin de course.

ÉCONOMISEZ-VOUS

GÉREZ LE COUP DE MOU

Dans la mesure du possible, et sans déformer votre gestuelle naturelle, adoptez une foulée rasante, dite économique. Gardez également les mains relâchées, les coudes pliés et les bras le plus près possible du corps. Le marathon se court autant dans la tête que dans les jambes. Pour surmonter au mieux l’inévitable « mur », « coup de mou » ou « de moins bien », soyez fort dans votre tête. Acceptez de reculer votre seuil de souffrance et refusez de craquer. De la sage gestion de votre course dépendra ce mental à toute épreuve.

SAVOUREZ LA FIN

Même si vous achevez votre marathon sur les rotules ou perclus de crampes, ou que vous manquez cruellement de lucidité, essayez de savourer les derniers hectomètres. Imprégnez-vous de la clameur ambiante, ouvrez grands les yeux et réalisez le chemin parcouru depuis le jour où vous avez décidé de disputer le Marathon de Paris. •

SHOPPING 24

TOTAL LOOK

Courir, disent-ils… Soit. Mais en bonne forme et en belle mise. Notre sélection du parfait marathonien, pour être beau et bien de la tête aux pieds.

CHAUSSURE SPÉCIALE MARATHON DE PARIS ASICS GEL-NIMBUS 12 Idéale pour les longues distances, la GEL-Nimbus 12 est la combinaison optimale de l’absorption des chocs et de la flexibilité, qui bénéficie, notamment, du Système d’amorti GEL® Talon et Avant-Pied. Du 39 au 48. Poids : 345 g. Prix : 150 €. Contact lecteurs : 04 67 15 40 00

MONTRE CASIO STR-300C-1VER Dotée d’un compte à rebours avec répétition automatique, notamment pour le fractionné, elle dispose également d’un cadenceur de pas. L’éclairage LED automatique permet d’illuminer l’écran grâce à un léger tour de poignet. Et sa pile, d’une durée de vie de dix ans, la positionne comme une des montres à pile les plus écolos du moment. Prix : 50 €. Contact lecteurs : 0825 88 44 77

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BOISSON POWERADE Lorsque vous faites du sport, vous perdez plus que de l’eau. Formulée par des nutritionnistes du sport, Powerade vous apporte l’eau et les nutriments essentiels (du sodium et 4,7 % de glucides) dont votre corps a besoin avant, pendant et après l’effort. Powerade existe en 4 goûts fruités pour toutes les envies ! Contact lecteurs : 09 60 39 09 01

Profilé et performant, ce short est taillé dans un nylon antidéchirement poids plume, doté de panneaux d’élasthanne stretch et d’une toile en mesh tissé facilitant le passage de l’air et la liberté de mouvement. Doublure sans couture, traité DWR pour résister à l’eau, multipoche, etc. Prix : 55 €. Contact lecteurs : 04 50 88 25 65

MICOACH PACER ADIDAS micoach Pacer dispense un coaching en temps réel pendant que vous courez. Il mesure la fréquence cardiaque et enregistre la vitesse, la distance et la foulée ; il vous permet à la fois de profi ter d’un coaching audio et d’écouter votre musique… Prix : 120 €. Contact lecteurs : 0800 01 10 01

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Direct Sport n°12 • Vendredi 8 avril 2011

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CE SOIR À 20H00 Caroline Ithurbide et Laurent Artufel vous donnent rendez-vous du lundi au vendredi pour commenter l’actualité des stars. TNT (CANAL 8), CANALSAT (CANAL 35), NUMERICABLE (CANAL 8), ADSL (CANAL 8), TÉLÉPHONIE 3G

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TÊTE D'AFFICHE 26

Direct Sport n° 12 • Vendredi 8 avril 2011

TENNIS

RICHARD GASQUET

L’ITINERAIRE (CONTRARIE)

D’UN ENFANT GATE Dix ans ou presque que le « Petit Mozart » du tennis français hante le circuit professionnel, à la recherche d’un succès de prestige. Alors que la saison sur terre battue démarre ce week-end à MonteCarlo, retour sur sa trajectoire biscornue et ô combien frustrante. TEXTE > JEAN-FRANÇOIS PÉRÈS - PHOTOS > NICOLAS ASFOURI/AFP

’histoire de Richard Gasquet restera à jamais liée à celle du tournoi de Monte-Carlo, coup d’envoi glamour de la saison européenne de terre battue. Si on voulait être méchant, on dirait que l’assassin revient sur les lieux du crime. Quel crime, nous direz-vous ? Celui d’avoir fait croire à la France et au monde du tennis qu’il était en mesure de justifier la trop fameuse une de Tennis Magazine. En février 1996, l’inamovible mensuel titre : « Richard G., 9 ans, le champion que la France attend ? » Six ans plus tard, Patrice Dominguez, alors directeur du tournoi monégasque, lance le prodige dans le grand bain. Gasquet se fraie un chemin jusqu’au tableau final. Les responsables de Tennis Mag jubilent. Difficile de les contredire alors, tant l’adolescent a tout du diamant brut… Avril 2005. Gasquet va sur ses 19 ans. Champion du monde juniors, certes. Mais toujours la même apparence de gavroche biterrois, acné insistante, barbe incertaine. Tant que l’homme ne percera pas sous ses traits juvéniles, il ne pourra devenir un champion. Rien ne presse, assurent pourtant ses parents et son mentor, Éric Deblicker. « Le petit », comme ils le surnom-

ment, doit progresser « pas à pas ». Sur le central du Monte-Carlo Country Club, cette année-là, Gasquet en fait un. De géant. Son quart de finale remporté face à Roger Federer demeure, pour certains observateurs, son chef-d’œuvre. Cette fois, c’est sûr, l’avènement du « champion que la France attend » est proche.

UN ÉTAT D’ESPRIT DÉCONCERTANT Six nouvelles années ont passé, avec des flux prometteurs, mais aussi des reflux décourageants. Sa motivation interpelle, son état d’esprit déconcerte. Dernier exemple en date, son forfait de dernière minute pour le premier tour de Coupe Davis. « Ce renoncement a tout l’air d’une reculade psychologique », déplore Patrice Dominguez sur RMC. Esprit mal placé ? Une semaine plus tard, on retrouve Gasquet en quarts de finale à Indian Wells, puis à Miami… Ainsi va, ou plutôt ne va pas comme il faudrait, la carrière de Gasquet, 26 ans en juin, ex-protégé d’Arnaud Lagardère, qui avait créé pour lui une structure inédite dans l’Hexagone. Comme l’espoir de voir un jour le garçon succéder à Yannick Noah en Grand Chelem, ou soulever la Coupe

Davis, maillot national sur le dos, lui qui aime tant les sports collectifs ? La question l’énervera, sans doute. Il pourra toujours rétorquer qu’il a déjà réussi de belles choses, gagné plus de 5 M$ (3,48 M€) sur le circuit, engrangé de confortables revenus publicitaires. Le tout dans des conditions délicates : des blessures, beaucoup de blessures. Mais aussi un contrôle positif à la cocaïne en mars 2009, à Miami, qui affolera les médias avant que le joueur, ironie des formules consacrées, ne soit blanchi. Cet épisode malheureux, Gasquet le traversera davantage en martyr qu’en homme. Avant de revenir sur la pointe des pieds, et de lâcher devant des journalistes cois, à l’issue d’une défaite contre Youzhny, à Melbourne : « C’est presque un bonheur de perdre comme ça »… Tel est Richard Gasquet. Capable d’avouer que « le tennis est un sport à la con ». De balancer un match quasiment gagné. De passer une rencontre de Coupe Davis à envoyer des SMS au lieu d’encourager son équipe (États-Unis 2008). De collectionner

les entraîneurs et les conseillers (Deblicker, Winogradsky, Benhabilès, Noah, Peyre, Grosjean et Piatti, derniers en date et liste non exhaustive). Y compris sa mère, Maryse, ou encore le réputé Argentin Gabriel Markus, qui se sera époumoné six mois durant, en vain, pour lui faire comprendre que l’assiduité aux entraînements était une condition sine qua non pour parvenir au sommet.

DILETTANTE ET IMMATURE Dilettante, Richard Gasquet ? Oui, quoiqu’il en dise. Immature ? Secret de polichinelle. Choyé dès ses premiers coups de raquette, l’actuel n° 18 au classement ATP n’apprécie rien tant que le confort. Sa maison, ses copains, ses habitudes. « Les gens n’imaginent pas combien c’est dur d’être 8e mondial, confiait-il en 2008. On a une vie de fou. On est déphasé par rapport à la vie normale. » En fait, on avait mal compris : Gasquet n’est pas le champion que la France attendait. C’est juste un type « normal ». On a le droit de trouver ça dommage. •

“IL PEUT NOUS SURPRENDRE…” Arnaud di Pasquale, responsable du haut niveau masculin à la Fédération française de tennis, croit encore à l’éclosion de Richard Gasquet. « L’histoire de son contrôle positif lui a fait beaucoup de mal. C’est plutôt quelqu’un d’introverti, qui a du mal à communiquer. Il lui a fallu beaucoup de temps pour digérer tout ça. Il est sur le retour actuellement. Il a plutôt bien débuté la saison (demi-finale à Dubai, quart de finale à Indian Wells). Il est en confiance, il joue bien. On sent qu’il est dans une bonne dynamique avec l’envie de revenir dans le top 10. Prochainement ? C’est fort possible. Dans son attitude, on le sent bien dans ses baskets. Il va être de nouveau craint et respecté par les autres. Il peut nous surprendre… »

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ENJEU 28

VITALY PETROV 26 ans – Né le 8 septembre 1984, à Vyborg (Russie) 1,85 m - 72 kg CARRIÈRE EN F1 20 GP disputés, 1 podium (3e au GP d’Australie, le 27 mars dernier). Renault F1 Team (10), Lotus Renault GP (depuis 11). PARCOURS Coupe Lada (01-02), Formule Renault (03-04), Formule 1600 (05), GP2 (06-09), F1 (depuis 2010).

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FORMULE 1

VITALY PETROV

SOUS L’ŒIL DE MOSCOU Couvé par le pouvoir russe depuis le début de sa carrière, Vitaly Petrov (Lotus Renault GP), 3e à Melbourne il y a quinze jours, est au centre d’intérêts économiques et sportifs convergents. De sa présence en F1 dépendent de juteux contrats et d’ambitieux projets. TEXTE > ANTOINE ARLOT - PHOTOS > JORGE GUERRERO/AFP - THIERRY GROMIK/PRESSE SPORTS

ladimir Poutine au volant d’une F1 du team Renault, sur un circuit de Saint-Pétersbourg ! Il y a un peu plus de quatre mois, cette image un brin surréaliste a fait le tour du monde. Montée conjointement avec la marque au losange, cette opération de communication avait pour but de promouvoir la F1, dans un pays qui accueillera, à partir de 2014, un Grand Prix, à Sotchi. Elle a également été l’occasion de prendre conscience du réel amour que porte le chef du gouvernement pour ce sport, sur lequel il mise depuis des années. À travers Vitaly Petrov. Un pilote que le pouvoir russe couve depuis le début de sa carrière, en le formant, et surtout en le finançant, grâce à l’argent de grands groupes industriels. Son arrivée dans les paddocks était donc la suite logique. Et son podium australien, il y a quinze jours, le début d’un retour sur investissement. Pour Poutine, ce succès est d’ailleurs un peu le sien. C’est certainement pour cette raison que le trophée gagné à Melbourne par « son » pilote est arrivé dans son bureau (!), à côté d’autres récompenses remportées par Petrov au cours de sa carrière.

Le pari fait par la Russie sur le natif de Vyborg est donc en passe d’être gagné. Pour son pays, mais aussi pour Lotus Renault GP, qui a misé sur lui l’an dernier (à l’époque Renault F1 team), bien aidé par les puissants sponsors arrivés avec lui au cours de la saison. À 26 ans, il était temps. Il doit d’ailleurs son maintien dans l’écurie aux relations financières fortes entre la patrie de Tchaïkovski et le fonds d’investissement luxembourgeois Genii Capital, propriétaire de l’équipe. Au moment de sa prolongation de contrat, les conseillers de Petrov s’étaient même permis d’organiser eux-mêmes une conférence de presse en Russie. Lotus Renault avait fermé les yeux. Business is business.

pouvoir et des plus grands groupes industriels de Russie devient vite attrayante, notamment pour les constructeurs automobiles de luxe désireux de s’implanter dans un pays où ce marché est en pleine expansion. C’est en partie pour cela que, cette année, le constructeur de véhicules de sport Lotus a associé son nom à l’écurie, laquelle est passée sous pavillon britannique. Moyennant un gros chèque, le groupe Lotus Cars a ainsi trouvé le bon filon pour s’implanter en Russie : par la voie de la F1 et de son pilote russe.

Derrière le timide et mystérieux Vitaly Petrov se cache donc un important business, qui commence à porter ses fruits. Achetés une bouchée de pain il y a deux ans, les droits TV de la F1 en Russie, par exemple, ne cessent d’augmenter. Un signe qui ne trompe pas. En un an, les audiences de la Formule 1 ont été multipliées par deux, dans ce pays qui a su mettre en place un vrai projet politique national derrière son pilote, pour le porter dans les meilleures conditions vers les sommets. Et ce n’est qu’un début. •

PROCHE DU POUVOIR « Les quelques sponsors qui sont sur la voiture cachent quatre des dix plus grands groupes en Russie, explique Gérard Lopez, le patron de Genii Capital. (…) Le problème de Vitaly se situe au niveau de sa concentration et de sa consistance. Je pense que s’il s’améliore là-dessus, ça ira bien pour lui, et ça ira bien pour nous au niveau du business. » Une écurie de Formule 1 proche du

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EXTRÊME 30

Thomas Voeckler (ici en 2004). Absent de cette édition.

Maarten Den Bakker. Retraité depuis 2009.

Alan Johansen. Absent de cette édition.

Frédéric Guesdon (FDJ). Vainqueur en 1997. Engagé

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Wim Vansevant. Retraité depuis 2008.

Christophe Laurent. Évolue aujourd’hui chez les amateurs.

CYCLISME

PARIS-ROUBAIX Magnus Backstedt. Vainqueur en 2004.

L’ENFER Dimanche, 200 coureurs vont s’attaquer à la 109e édition du mythique Paris-Roubaix. Épreuve hors du temps qui meurtrit les corps et fracasse les ambitions, la « Reine des classiques » continue, malgré tout, de fasciner aussi bien le peloton que les spectateurs. Bienvenue en enfer. TEXTE > GÉRALD MATHIEU - PHOTOS > LAURENT GUDIN

Sébastien Hinault (AG2R La Mondiale). Engagé.

Peter Farazijn. Retraité depuis 2005.

eux qui en parlent le mieux sont ceux qui la détestent le plus. Pour trouver le témoignage qui résume au plus juste l’esprit de Paris-Roubaix, nul besoin d’aller taper à la porte des inconditionnels ou autres défenseurs de la surface pavée. Non, pour dénicher la petite phrase qui pourrait agir comme un slogan, mieux vaut se plonger dans les archives et chercher du côté de ses ennemis déclarés. En premier lieu Bernard Hinault, vainqueur contre-nature de la « Reine des classiques » en 1981. Après avoir crevé deux fois et chuté à quatre reprises, le « Blaireau » revient sur les spécialistes de l’épreuve, et finit par s’imposer sur le vélodrome de Roubaix, au nez poussiéreux et à la barbe crottée de Roger De Vlaeminck et Francesco Moser, respectivement vainqueurs à quatre et trois reprises de ce monument du cyclisme mondial. À l’issue de ce hold-up pavé d’orgueil, le Français eut alors cette phrase passée à la postérité : « On ne m’en-

lèvera pas de l’idée que cette course, c’est une belle cochonnerie. » Cochonnerie est une vue de l’esprit, mais il y a un peu de cela dans cet « Enfer du Nord », où toutes les composantes de la dramaturgie sont réunies. Du sang, de la sueur, des larmes, le tout emballé dans un concept anachronique, plus que jamais à la mode.

RUSTIQUE ET MODERNE « On dit souvent que Paris-Roubaix est une course hors du temps », souligne Cyrille Guimard, à la tête de l’équipe Renault quand Bernard Hinault, puis Marc Madiot (en 1985), inscrivirent leur nom au palmarès de cette classique créée en 1896. « Mais moi, j’aurais plutôt tendance à dire que c’est la course la plus actuelle, parce qu’elle rassemble toute la modernité de la compétition d’aujourd’hui, sur un plan technique et technologique, tout en gardant cet aspect très rustique et totalement authentique. Les parcours empruntés ont plus d’un

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EXTRÊME 32

siècle et pourtant, cette course antique est la plus moderne qui existe. Pour la maîtriser, il faut des qualités techniques et de pilotage. Il faut également tenir sur le vélo, s’adapter aux pavés, éviter tous les pièges du parcours, passer des pavés humides à la route sèche. Ce n’est pas une course de vélo, c’est plus qu’une course de vélo. Celui qui l’emporte ne devient pas un champion, mais une star. Paris-Roubaix est une course immortelle. »

UN PAVÉ DIFFORME ET INGRAT Dimanche, au départ de Compiègne, les 200 engagés auront plutôt l’allure de valeureux soldats, prêts à partir au combat. Et sur ce terrain hostile criblé de pièges en tout genre, point de place à la chance. Seuls les plus audacieux et les plus concentrés pourront espérer dominer les débats. « Au fil des années, le culte de l’ef-

< PARIS-ROUBAIX N’EST PAS UNE COURSE DE VÉLO. C’EST PLUS QU’UNE COURSE DE VÉLO. > CYRILLE GUIMARD Direct Sport n°12 • Vendredi 8 avril 2011

fort a incontestablement trouvé son temple », explique très joliment Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France, dont ASO, l’organisateur, est aussi celui de Paris-Roubaix. « Encaisser les chocs, se jouer des obstacles et des coups du sort, exclure le renoncement… En 2011 comme avant-guerre, Paris-Roubaix reste un concours de force réservé aux acrobates roulants. Le nec plus ultra en matière de dépassement de soi. » Et d’ajouter : « Le pèlerinage annuel du peloton y est tumultueux et dévastateur. On continue d’y percer des boyaux, d’y briser des fourches ou même des poignets. On y dessine surtout des portraits d’hommes, de champions, à coups de pinceaux trempés dans la boue et la poussière. Au cœur du chemin de croix, le pavé, diff orme et ingrat, cisaille ou scelle des destins. Il devient une relique inestimable, que l’on s’arrache entre grimaces et coups d’épaules. Dans un jour de grâce, le rouleur en mission peut y voir un complice : “Je marchais sur l’eau, comme Jésus”, avait déclaré le regretté Franco Ballerini en 1995, après son premier succès à Roubaix. Tant qu’il y aura des pavés… » •

Une fois encore, le drapeau frappé du lion des Flandres devrait otter audessus de ParisRoubaix, où les cyclistes belges sont souvent à l’honneur. Pour cette 109e édition, il faudra donc suivre en premier lieu les Belges Boonen (vainqueur en 05, 08 et 09), Devolder et Leukemans, mais aussi le Suisse Cancellara, tenant du titre (et déjà lauréat en 06) ; les Italiens Ballan et Pozzato ; les Norvégiens Hushovd et Boasson Hagen ; les Français Chavanel (2e dimanche dernier au Tour des Flandres) et Guesdon (vainqueur en 97) ; les Australiens O’Grady et Haussler ; l’Américain Hincapie, ou encore l’Espagnol Flecha.

STAR STORY «JOHNNY HALLYDAY» INÉDIT TV

CONCERT À LA CIGALE Dimanche à 20h35

Direct Star, LA chaîne musicale et entertainment de la TNT TNT : canal 17 / Canalsat : canal 38 / Numéricable : canal 23 / ADSL : canal 17

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À l’occasion de la sortie de son nouvel album «Jamais seul»

TOP MODEL 34

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3e MI-TEMPS

Méconnue Colombie, dont on ne sait pas exactement ce qu’elle apporte à nos vies quotidiennes, à quelques exceptions près… Voici donc deux raisons d’enrichir notre culture et de nous (en) réjouir : la très avenante Melissa et la marque Phax Swimwear. TEXTE > STÉPHANE CHAUMET - PHOTOS > PHAX (WWW.PHAX-SHOP.FR)

MELISSA

BLANCHE

COLOMBE

ien sûr, il y a Shakira ! Ceux qui ont du mal à se réveiller, pensent, eux, immédiatement arabica… Et quelques autres ont en tête (et surtout ailleurs) une production locale peu recommandable, et accessoirement rigoureusement interdite, extraite des feuilles de coca. Poussons plus loin la découverte du pays – et des mots qui se terminent en « a » – pour nous arrêter sur une de ses habitantes, la Colombienne (et non pas colombe, c’était pour rire !) Melissa. Égérie de la marque Phax Swimwear, elle a, outre un petit air exotique qu’on peinerait à identifier, des formes exceptionnelles qui feraient défaillir Karl Lagerfeld, l’éleveur de brindilles ! C’est sûrement ce qui a plu à la

marque Phax, créée en 1990 et présente dans 43 pays, dont la ligne de maillots est désormais disponible en France. Là, tout n’est que coloris recherchés, motifs originaux, design unique, matières irréprochables (sur une base de Lycra et Nylon), finitions impeccables, etc. Et avouez que porter des bikini, trikini, minishort… made in Medellin, ça le fait ! •

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TRIBUNE VIP 36

NICOLE SCHERZINGER

MCLAREN DE BEAUTE

La bombe Nicole Scherzinger, « en pole » chez les Pussycat Dolls, fonce désormais en solo avec Poison, son premier album. Coéquipière, à la ville, de Lewis Hamilton, la miss a effectué un petit arrêt au stand Direct Sport pour évoquer la discipline sportive exigée par ses activités de danseuse et chanteuse. PROPOS RECUEILLIS PAR > VINCENT GUILLOT - PHOTO >CORBIS

our maintenir une telle ligne, faites-vous beaucoup de sport ? Oui. Une carrière comme la mienne est très exigeante. Il faut vraiment se sentir au top. Tu es en représentation constante, il faut tout le temps se montrer à son meilleur.

Danser et chanter nécessite quel type d’entraînement ? L’entraînement seul permet de se rapprocher de la perfection. Alors je m’entraîne, encore et encore. Je fais beaucoup de travail à la maison. Quand j’ai tourné le clip de « Poison », j’ai travaillé deux semaines d’affilée, uniquement sur la danse. À raison de huit à dix heures par jour. Travaillez-vous le cardio ? Quand je danse, sa pratique intensive me renforce naturellement. En dehors de ces périodes, je vais régulièrement courir. Je cours entre trente minutes et une heure. Je soulève des poids à la gym… très légers, car je ne tiens pas à finir bodybuildée. Je fais des abdos, des fessiers, du stretching, un peu de cardio. J’effectue plusieurs circuits de training.

Faites-vous des joggings avec votre boyfriend, Lewis Hamilton ? Il arrive de m’entraîner un peu avec Lewis. Quand je suis dans un mood de gros travail, je vais courir avec lui. Mais il a un tel niveau que ce n’est que de temps en temps. Vivre avec un champion vous incitet-il à vous donner davantage ? Je suis une perfectionniste dans l’âme, une compétitrice. Je n’ai pas tellement besoin qu’on me motive. Après, c’est sûr que son exemple est une source d’inspiration pour moi. Il a comme un don, et je suis fière de ce qu’il accomplit. Sa discipline est tellement ardue. Il suit parfois des régimes terriblement stricts. Il doit se contenter de petits déjeuners très restrictifs. Je suis désolée pour

< LEWIS HAMILTON EST UNE SOURCE D’INSPIRATION. IL A UN DON ET JE SUIS FIÈRE DE CE QU’IL ACCOMPLIT. >

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lui parce que, de mon côté, je mange un peu de ce que je veux ! Ado, étiez-vous déjà sportive ? Plus jeune, je jouais au basket et je n’étais pas très douée, pour être honnête. Je pratiquais aussi le softball, c’était un peu mieux, mais pas encore ça. J’ai rapidement fait de la danse. Et j’ai également beaucoup surfé.

CV NICOLE PRESCOVIA ELIKOLANI VALIENTE SCHERZINGER

Parce que vous êtes hawaiienne ! J’aurais adoré devenir une surfeuse pro, mais j’ai grandi dans le sud de l’île. Je n’avais donc pas un accès direct à la mer, comme beaucoup d’Hawaiiens. Aujourd’hui, je pratique le paddleboarding. Le sport, en tant que spectatrice, c’est votre truc ? Avant, j’étais supportrice de l’équipe universitaire de basket de Louisville, et ma famille était supportrice des Dallas Cowboys, en football américain. Mais j’ai toujours été fascinée par le football, le vôtre, le soccer. En fait, le sport que je connais le plus, c’est la Formule 1. Je regarde tous les Grands Prix. Et je suis la supportrice numéro un de Lewis ! •

32 ans – Née le 29 juin 1978, à Honolulu (Hawaii, États-Unis) Gagnante du Popstars américain (2001) DISCOGRAPHIE Avec Eden’s Crush : Popstars (2001) Avec les Pussycat Dolls : PCD (2005), Doll Domination (2008), Doll Domination 2.0 (2009) En solo : Poison (sortie prévue le 25 avril)

AGENDA

ZOOM SUR

À SUIVRE DÉBUT DE LA COUPE DU MONDE DE TRIATHLON Les World Championship Series débutent, ce dimanche, à Sydney. En jeu : un titre de champion du monde, qui sera décerné à l’issue de la finale, disputée en septembre prochain à Pékin. Mais ce n’est pas tout, car cette première manche aux antipodes marque le début de la course aux dossards olympiques… À suivre, chez les Français : David Hauss, Tony Moulai, Laurent Vidal, Aurélien Raphaël, Jessica Harrison, Carole Péon et Emmie Charayron.

LE “3 VALLÉES ENDURO” Le Domaine des 3 Vallées (Savoie) organise, ce dimanche, le plus grand rassemblement de skieurs amateurs au monde. Plus de 1 500 participants sont attendus pour ce « 3 Vallées enduro », à travers 9 compétitions (freeride, skicross, kilomètre lancé…) qui permettent de découvrir les 8 stations que compte le domaine.

“EUROPE” DE GYMNASTIQUE : THOMAS BOUHAIL À LA RELANCE TEXTE > CAROLINE BAUER - PHOTO >VINCENT CURUTCHET/DPPI

e doute est passé. Depuis 2008 et sa médaille d’argent remportée aux Jeux olympiques de Pékin, Thomas Bouhail n’avait jamais été battu. Mais le 19 mars dernier, lors de l’étape de Coupe du monde de Paris-Bercy, le champion du monde en titre du saut de cheval a échoué, pour la première fois, aux portes de la ﬁnale. Manque d’entraînement, fortes douleurs à l’épaule et au dos : un cocktail idéal pour rater ce type de rendez-vous. « Entre la kiné et la mésothérapie, je me suis beaucoup soigné depuis. Et aujourd’hui, je n’ai plus mal à l’épaule, mais je souffre encore un peu du dos », explique-t-il, rassuré d’avoir retrouvé

de bonnes sensations au saut de cheval. Cette semaine, à Berlin, Thomas Bouhail a convaincu ses coéquipiers. « Il a hyper-bien sauté aux entraînements, raconte le capitaine de l’équipe de France, Yann Cucherat. « Il ne doute pas, il est en conﬁance. Et avec la fougue et l’énergie qui le caractérisent, il sera très-très fort dimanche. »

LA PRESSION, CONNAIS PAS ! Six mois après avoir écrit l’une des plus belles pages de l’histoire de la gymnastique française, en devenant le premier champion du monde tricolore depuis 1913, Thomas Bouhail se sait très attendu en Allemagne.

Mais la pression ne perturbe pas ce jeune homme de 23 ans, bien au contraire. « Ça me transcende, j’aime ça ! Mais avant la compétition, j’ai besoin d’être serein, et aujourd’hui, je le suis. Je suis vraiment rassuré. » Au saut de cheval, son agrès de prédilection, la concurrence sera rude car tous les spécialistes sont européens, et présents ce week-end, à Berlin. Hier, lors des qualifications, Thomas Bouhail a réussi ses deux sauts, avec une excellente moyenne de 16,438 points, et s’est qualifié aisément pour la finale de dimanche aprèsmidi. Absent des derniers Championnats d’Europe, à Birmingham, le Francilien veut récupérer son titre continental. Ses adversaires sont prévenus. Lors de ces « Europe », la France vise trois médailles. Une ambition modeste, car avec des spécialistes comme Yann Cucherat aux barres parallèles, Cyril Tommasone au cheval-d’arçon, Samir Aït Saïd et Danny Rodrigues aux anneaux, elle peut encore viser plus haut. •

PHILIPPE MILLEREAU / DPPI

Les Championnats d’Europe de gymnastique ont débuté hier, à Berlin. Les espoirs de médailles reposent sur les épaules de l’équipe de France masculine, emmenée par Thomas Bouhail, champion du monde au saut de cheval il y a six mois.

MUSTAFINA... ET LES AUTRES

Chez les dames, les qualifications ont été dominées par la Russe Aliya Mustafina, 17 ans. Championne du monde en 2010, elle tentera de remporter, aujourd’hui, son premier sacre continental au concours général, elle qui s’est qualifiée pour les quatre finales par agrès. Côté Françaises, seule Marine Brevet accède à la finale du général. Marine Petit, Mira Boumejmajen et Clara Della-Vedova restent aux portes des finales par appareil, samedi et dimanche. L’absence de Youna Dufournet, vice-championne d’Europe au saut, a sans doute pesé sur les jeunes filles, qui vivent pour certaines leur première grande compétition internationale.

Direct Sport n°12 • Vendredi 8 avril 2011

AGENDA 38

VENDREDI 8 AVRIL 15h00 BASKET Euroligue féminine/Demi-finale/ Spartak Moscou-Ekaterinbourg 15h55 BASKET NBA/Chicago Bulls-Boston Celtics 16h00 CYCLISME Tour du Pays basque/5e étape 16h30 RUGBY Coupe du monde 1991/Finale/ Australie-Angleterre 17h30 TENNIS Tournoi ATP de Casablanca (Maroc)/ Quarts de finale 18h00 AUTO « Inside Grand Prix »

18h55 TENNIS Tournoi WTA de Charleston (Car. du Sud) 20h25 FOOTBALL Bundesliga/29e journée/FrancfortWerder Brême 20h35 RUGBY Challenge européen/Quart de finale Stade français-Montpellier 20h45 RUGBY Super Rugby 2011/Otago Highlanders (N-Z)-Central Cheetahs (Aus) 21h00 FOOTBALL Film officiel de la Coupe du monde 1982 22h20 MAGAZINE « Les Spécimens » 22h45 HOCKEY SUR GLACE Championnat de NHL 23h20 GOLF Masters d’Augusta (Géorgie)/2e jour

BASKET/PRO A

PAU-ORTHEZ - ASVEL Pau-Lacq-Orthez - Villeurbane, c’est l’un des grands classiques de la Pro A. Les deux formations comptabilisent pas moins de 26 titres de champion (17 pour l’Asvel, 9 pour Pau-Orthez). Mais les temps ont bien changé et les deux anciens cadors du basket français, septièmes à égalité de points (35) après la 24e journée, sont aujourd’hui à la lutte pour une place en playoffs. Défaits le week-end dernier, Palois et Villeurbannais devront aussi se racheter, pour une affiche toujours aussi alléchante, qui comptera pour la 25e journée de Pro A. Autant dire que la lutte promet d’être acharnée.

ALEX/PRESSE SPORTS

13h00 TENNIS Tournoi ATP de Casablanca (Maroc) 14h00 GYMNASTIQUE Championnats d’Europe, à Berlin

À NE PAS MANQUER

20h30 Coup d’envoi

ZOOM SUR LE TOURNOI DE TENNIS DE MONTE-CARLO ANTOINE COUVERCELLE/TENNIS MAG/DPPI

Cette année encore, le tournoi de Monte-Carlo – le plus prestigieux et le plus glamour des Masters 1000 – sera à l’honneur sur les antennes du groupe Canal+. Du 9 au 17 avril 2011, Canal+ et Canal+ Sport diffusent, en direct, la totalité de la compétition. En quête d’un septième titre consécutif, Raphael Nadal foulera à nouveau la terre battue du Monte-Carlo Country Club aux côtés des autres plus grands joueurs mondiaux, comme

DIMANCHE 10 AVRIL

À NE PAS MANQUER 17h25 HANDBALL Championnat de France/19e journée Montpellier-Dunkerque 17h30 RUGBY H Cup/Quart de finale/Biarritz-Toulouse 19h00 TENNIS Tournoi WTA de Charleston (Caroline du Sud)/Finale 19h55 GOLF Masters d’Augusta (Géorgie)/4e jour 21h00 FOOTBALL Ligue 1/30e journée/Lyon-Lens 21h05 FOOTBALL Serie A/32e journée/ Fiorentina-AC Milan 21h15 FOOTBALL Superliga/26e journée/ Portimonense-FC Porto 23h45 ÉMISSION « After Foot »/Brisbois-Courbis-Riolo

Direct Sport n°12 • Vendredi 8 avril 2011

STEPHANE AZOULAY / DPPI

09H45 AUTO F1/GP de Malaisie, à Sepang 14h20 FOOTBALL Premier League/32e journée/ Blackpool-Arsenal 14h45 RUGBY Pro D2/27e journée/Aurillac-Albi 14h55 FOOTBALL Serie A/32e journée/Bologne-Naples 15h00 BASKET Euroligue féminine/Final Four, à Ekaterinbourg (Rus) 16h35 TENNIS Tournoi ATP de Casablanca (Maroc)/Finale 16h55 FOOTBALL Premier League/32e journée/ Aston Villa-Newcastle 17h15 GYMNASTIQUE Championnats d’Europe, à Berlin/ Finales par appareil (H et D)

Roger Federer, David Ferrer, Fernando Verdasco et les Français Gaël Monfils, Jo-Wilfried Tsonga, Richard Gasquet, Michaël Llodra, Gilles Simon et Jérémy Chardy. Sans oublier l’homme en forme du moment, le « régional de l’étape » (il réside à Monaco), Novak Djokovic, invaincu depuis le début de l’année (24 victoires consécutives), et qui vient de réaliser le triplé Open d’Australie-Indian Wells-Miami. En tout, ce sont plus de 40 joueurs du

top 50 au classement ATP qui s’affronteront, sous le soleil de la principauté, et feront la grandeur de cette édition 2011. Frédéric Viard, Guy Forget, Lionel Roux, Julien Boutter Vincent Radureau, Thomas Senecal, et toute la rédaction tennis de Canal+, seront sur place pour suivre et commenter cette semaine unique de tennis sur terre battue. À partir du samedi 9 avril

CYCLISME

109e PARIS-ROUBAIX Une semaine après la victoire du Belge Nick Nuyens dans le Tour des Flandres, les amateurs de vélo ont rendez-vous avec la plus épique des classiques. Pour sa 109e édition, Paris-Roubaix fera encore une fois la part belle aux légendaires pavés. Trente et un secteurs sont au programme, soit près de 51,5 kilomètres en enfer sur les 258 que comporte la course. Largement de quoi rassasier des coureurs prêts à prendre tous les risques, pour succéder au Suisse Fabian Cancellara au palmarès de la prestigieuse classique. 12h30

Prise d’antenne

TÉLÉ-RADIO

SAMEDI 9 AVRIL

À NE PAS MANQUER 16h30 RUGBY H Cup/Quart de finale/ Perpignan-Toulon, à Barcelone 16h30 GYMNASTIQUE Championnats d'Europe, à Berlin 17h55 FOOTBALL Serie A/32e journée/Inter MilanChievo Vérone 19h00 FOOTBALL Ligue 1/30e journée/Six matchs 19h55 FOOTBALL Liga/31e journée/Barcelone-Almeria 20h00 HANDBALL Championnat de France/NantesChambéry 20h40 BASKET Pro A/25e journée/Roanne-Gravelines 23h45 ÉMISSION « After Foot »/Brisbois-Courbis-Riolo

ZOOM SUR LE CYCLE WESTERN DE

PASCAL ALLEE/DPPI

08h30 GOLF Masters d’Augusta (Géorgie)/3e jour 10h00 AUTO Grand Prix de Malaisie, à Sepang/ Essais qualificatifs 13h15 RUGBY Challenge européen/Quart de finale/ Brive-Munster 14h00 TENNIS Tournoi ATP de Casablanca (Maroc)/ Demi-finales 15h25 FOOTBALL Bundesliga/29e journée/ Hambourg-Borussia Dortmund 15h50 FOOTBALL Premier League/32e journée/ Manchester United-Fulham 16h15 CYCLISME Tour du Pays basque/6e étape, à Zalla

20h40 Dimanche 10 avril

JEAN-BAPTISTE MONDINO

CORBIS

SUR VENDREDI 8 AVRIL

JOHAN STÅHLBERG/RED BULL PHOTOFILES

Ce derby breton ne manque pas d’intérêt, entre une équipe rennaise (3e) en perte de vitesse, mais toujours à la lutte pour une place européenne, et le Stade brestois, 13e, dont le maintien en Ligue 1 n’est pas encore assuré. Auteurs d’un début de championnat très encourageant, les joueurs d’Alex Dupont devront enrayer la spirale de la défaite, eux qui restent sur quatre revers de rang. Ils auront fort à faire face à la défense la moins perméable de Ligue 1 (21 buts encaissés). Une chose est sûre, le stade Francis-Le-Blé devrait vibrer pour cette affiche alléchante, comptant pour la 30e journée du Championnat de France. 21h00 Coup d’envoi

ZOOM SUR “STAR STORY” SPÉCIAL JOHNNY

uite, ce dimanche, du cycle western de Direct 8. Après le nouveau succès d’audience enregistré la semaine passée avec Chisum, qui a rassemblé 1 191 000 téléspectateurs (pointe à 1 407 000 à 21 h 16), la première chaîne de la TNT diffuse Les Cow-Boys, avec l’incontournable John Wayne. Andersen, éleveur de bétail, est lâché par ses hommes, partis chercher de l’or. Pour convoyer un troupeau, il embauche des ados inexpérimentés. Mais en route, ils sont attaqués par une bande…

“EXTRÊME STAR” LE MAGAZINE QUI DÉCOIFFE !

FOOT/LIGUE 1 BREST-RENNES

06h00 FITNESS – GYM DIRECT Présenté par Sandrine Arcizet

02h15 DIRECT POKER Présenté par Alexandre Delpérier

« Extrême Star » est la nouvelle émission coproduite par Red Bull International et Direct Star. Demain soir, Jean-Baptiste Bagaria invite les téléspectateurs à découvrir des images inédites, issues des plus beaux événements Red Bull. Ski extrême, base jump, kiteforce, breakdance, enduro : que du fort, du spectaculaire et de l’émotion ! Du Direct Star, en somme !

SAMEDI 9 AVRIL

23h30 Samedi 9 avril

Présenté par Sandrine Arcizet

06h00 FITNESS – GYM DIRECT Présenté par Sandrine Arcizet

18h30 AUTO – DIRECT AUTO Présenté par Grégory Galliffi

03h40 DIRECT POKER Présenté par Alexandre Delpérier

DIMANCHE 10 AVRIL 06h00 FITNESS – GYM DIRECT 00h45 POKER – DIRECT POKER

À l’occasion de son nouvel album, Jamais seul, Direct Star consacre un « Star Story » exceptionnel au monstre sacré de la chanson française, Johnny Hallyday. À 20 h 35, les téléspectateurs pourront découvrir un concert inédit à la télé, enregistré à la Cigale lors du Flashback Tour 2006. Ce concert exceptionnel sera suivi des « Coulisses du Palais ». L’occasion de découvrir l’artiste comme on le voit rarement : la caméra entraîne le public dans le secret des répétitions et de l’after show. 20h35 Dimanche 10 avril

RADIO : À NE PAS MANQUER

PAS QUE DU FOOT SUR RMC ! RMC bouscule sa grille des programmes pour faire cohabiter tous les événements sportifs du weekend. C’est ainsi que « L’Intégrale Sport », animée par Christophe Cessieux, proposera les deux quarts de ﬁnale de H Cup en intégralité, Perpignan-Toulon, samedi à 16 h 30, et Biarritz-Toulouse, dimanche à 17 h 30 ; le GP de F1 de Malaisie dimanche matin à partir de 9 heures, et enﬁn la classique ParisRoubaix, commenté par Cyrille Guimard, dimanche après-midi en direct du vélodrome de Roubaix. Que les amateurs de foot se rassurent, la 30e journée de L1 sera aussi l’honneur tout au long du week-end !

Direct Sport n°12 • Vendredi 8 avril 2011

France 2011

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