D I R E C T S P O R T - G R AT U I T N O 2 / V E N D R E D I 2 1 J A N V I E R 2 0 1 1 - N E PA S J E T E R S U R L A V O I E P U B L I Q U E
CLASSEMENT 2010 DES NATIONS DU SPORT
LES USA AU SOMMET LA FRANCE DANS LE TOP 5
EN PARTENARIAT AVEC
SIMPLY CLEVER
Groupe VOLKSWAGEN France s.a. Division Škoda France. 02600 Villers-Cotterêts - RCS Soissons : B 602 025 538 -
- © Bernard Bakalian / PAB
On a le titre et on compte bien le garder au frais.
Simply Clever : Simplement Évident
ŠKODA, DOUBLE VAINQUEUR DU TROPHÉE ANDROS 2009 ET 2010, REMET SON TITRE EN JEU.
ÉDITO
COUP D’ENVOI ..
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VIVE LE TWIRLING !...
COULISSES
L’OMBRE D’UN DOUTE
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ui c’est les plus forts ? À en croire le dernier classement des nations établi par Havas Sports & Entertainment – et dont nous vous dévoilons cette semaine les résultats en exclusivité –, les États-Unis règnent en maîtres sur la planète sport. Avec 539 médailles glanées en 2010, à travers 52 sports et 1 624 compétitions, les athlètes de l’Oncle Sam ont ramené au bercail presque deux fois plus de breloques que leurs homologues chinois et russes, leurs deux poursuivants immédiats. D’un point de vue comptable, la supériorité made in USA ne fait donc pas l’ombre d’un doute. Si l’on adopte une vision bien plus romantique et fédératrice (et cocardière, aussi…) du sport de haut niveau – notions pas forcément antinomiques – on aurait plutôt tendance à croire que c’est la France qui écrase la concurrence. Avec au moins une présence, l’an passé, sur un podium mondial ou olympique dans 41 des 52 sports listés (un record), et dans des sports aussi « exotiques » que le jet-ski, la plongée, la pétanque, le roller, le deltaplane ou le twirling, le camp tricolore a montré l’étendue de ses possibilités. Et la richesse de ses ressources. Comme quoi, et Dieu merci, il n’y a pas que le foot dans la vie.
GENTLEMAN FEDERER Comme l’an dernier après le tremblement de terre en Haïti ou en 2007 après le tsunami qui avait frappé l’Asie du Sud-Est, Roger Federer a organisé, à la veille de l’ouverture de l’Open d’Australie, un match exhibition en faveur des sinistrés des inondations dans le Queensland. Un million de dollars a été récolté. La grande classe.
Cela ressemble au crépuscule d’une star. Alors qu’il dispute actuellement, en Australie, le Tour Down Under, ultime compétition pro de sa carrière, Lance Armstrong peut s’attendre à des lendemains qui déchantent. De nouveaux éléments à charge concernant ses présumées pratiques dopantes ont, en effet, été publiées cette semaine dans le très respectable magazine américain Sports Illustrated. L’étau se resserre autour du septuple vainqueur du Tour de France.
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HENRY COUPE COURT AUX RUMEURS
< GÉRALD MATHIEU, RÉDACTEUR EN CHEF > (redactiondirectsport@gmail.com)
VICTORIA BECKHAM PAS SCOOP MOTIVÉE PAR LES JO ÉRIC CANTONA VA SE
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REMETTRE AU FOOT ! C’est le gros buzz sportif de cette fin de semaine. Contre toute attente, Éric Cantona a accepté de devenir le nouveau directeur sportif du club américain du Cosmos de New York. À 44 ans, l’ancien international revient dans le monde du football là où personne ne l’attendait. L’information, révélée ce mercredi sur le site officiel de la formation newyorkaise, a fait l’effet d’une bombe. Après une longue parenthèse sur les plateaux de tournage, les planches et le sable du beach soccer, l’ancien attaquant de Manchester United revient aux affaires. À la conquête de l’Amérique, car rien n’est trop grand pour l’ex-« King ».
AFP PHOTO / MARTIN BUREAU
DIRECT SPORT, 31-32, quai de Dion-Bouton, 92800 PUTEAUX Journal édité par - Tél. : 01 46 96 31 00 - Fax : 01 46 96 40 94 DIRECT SOIR, SA au capital de 15 000 000 euros - 485 374 128 RCS NANTERRE Président du conseil d’administration : Jean-Christophe Thiery Actionnaire principal : BOLLORÉ MÉDIA Directeur général, directeur de la publication : Serge Nedjar Rédacteur en chef adjoint : Guillaume Zeller Rédacteur en chef adjoint photo : Jean-Bernard Maurel Publicité : BOLLORÉ INTERMÉDIA - Président : Gaël Blanchard, tél. : 01 46 96 48 41 - Direction commerciale : Sophie Vatelot, tél. : 01 46 96 48 41, fax : 01 46 96 40 45, email : bolloreintermedia@ bollore.net Directeur de la distribution : Patrick Lépinay, tél. : 01 46 96 31 94 Diffusion : Intervalles, 8, place Boulnois, 75017 Paris. Tél. : 01 42 52 75 38 Imprimé par ROTOFRANCE, Lognes (77) et SA LA PROVENCE « Centre Méditerranéen de Press » No ISSN : 1771-2092 ; dépôt légal : janvier 2011. , 12, rue d’Oradour-surContenu éditorial réalisé par Glane, 75015 Paris. Contact : 01 71 19 36 41. Directeur général : François Pesenti. Directeur adjoint de la rédaction : Christophe Couvrat. Rédacteurs en chef : Marc Ambrosiano, Jean-François Pérès. Rédacteur en chef de Direct Sport : Gérald Mathieu. Rédaction : journalistes et reporters de RMC Sport. Ont également collaboré à ce numéro : Stéphane Attard, Silvère Beau, Geoffroy Bresson, Vincent Guillot. , 40, rue de Chabrol, 75010 Réalisation graphique : Paris. Contact : 01 80 88 53 16 - notabene@nbpresse. Directeur général : Pascal Larché. Chef de studio : Vincent Boiteux. Directrice photo et développement : Nathalie Larché. Secrétaire de rédaction : Stéphane Chaumet. Rédacteur graphique : Pierre Lucas.
ERIC RYAN
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Alors que Sebastian Coe pourrait confier un rôle clé à David Beckham au sein du comité d’organisation des JO de Londres 2012, Victoria semble, elle, moins motivée. « Posh » ne s’est en effet pas rendue à la réunion organisée par les autres ex-Spice Girls, qui militent pour être les guest-stars du show donné lors de la cérémonie d’ouverture. « Toutes les filles veulent ce concert olympique sauf elle, qui se comporte comme une snob », s’est empressée de déclarer Geri Halliwell.
De passage à Londres, Thierry Henry a entretenu sa forme avec son ancien club d’Arsenal. Mais alors qu’il devait prolonger son séjour, l’ex-Gunner est rentré plus tôt que prévu aux États-Unis. Il faut dire que les rumeurs commençaient à fleurir outre-Manche. Comme celle qui l’expédiait pour une pige de six semaines à Leicester City, club de D2…
SOCHI SE MET AU VERT Pour calmer la virulence de ceux qui dénoncent un carnage écologique, la ville de Sochi, en charge des JO d’hiver 2014, organise pendant quatre journées la visite de tous ses sites.
LE MATCH DE TOUS LES RECORDS Les célèbres figurines Panini organisaient ce week-end le match de foot le plus long de l’histoire. Bilan de l’opération : 35 heures non-stop, 1 126 buts inscrits, 441 joueurs différents et une entrée remarquée au Guinness World Records.
HORS-JEU • GAËL MONFILS DÉTESTE SE LEVER TÔT. • TAÏG KHRIS EST LE PARRAIN D’UN RALLYE ÉTUDIANT APPELÉ 4L TROPHY. • FRANK LEBŒUF ET SANDRINE BAILLY EFFECTUERONT LE TIRAGE AU SORT DES HUITIÈMES DE FINALE DE LA COUPE DE FRANCE. • LUCIE DÉCOSSE A PERDU SON KIMONO LORS D’UNE ESCALE À FRANCFORT. • MEVLÜT ERDING EST DINGUE DE CHOCOLAT. • DAVID ET VICTORIA BECKHAM ATTENDENT UN QUATRIÈME ENFANT. • MICHEL DRUCKER EST LE PARRAIN DE L’ÉQUIPE CYCLISTE EUROPCAR. • SHAQUILLE O’NEAL VIT DANS UNE FERME DANS LA BANLIEUE DE BOSTON. • SANDRINE AUBERT AIME PEINDRE DES FLEURS ET DES PAYSAGES DE MONTAGNE. • MATHIEU VALBUENA POSSÈDE UNE LAMBORGHINI. • MAUREEN NISIMA ÉCOUTE FÉFÉ. Direct Sport n°2 • Vendredi 21 janvier 2011
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CONSULTANT DE
LA GROSSE KRONIK JEAN BRICE LEMAL SAMAD
DE PIERRE MÉNÈS ÀÀ47 47ans, ans,Pierre PierreMénès Ménèsest estune unefigure figuredu dupaysage paysagefootballistique footballistiquefrançais. français.Ancien Ancien reporter reporterààL’Équipe, L’Équipe,cette cetteintarissable intarissablegrande grandegueule gueuleofficie officieaujourd’hui aujourd’huien enqualité qualité d’expert d’expertpour pourleleCanal CanalFootball FootballClub. Club.Chaque Chaquevendredi, vendredi,retrouvez retrouvezsa sa««Grosse Grossekronik kronik»» dans dansles lescolonnes colonnesde deDirect DirectSport. Sport.
MOUILLONS-NOUS UN PEU ! ALEXIS REAU
Dans son sillage, Giuly est redevenu lui-même, Chantôme et Sakho sont en grande progression. Sur sa qualité de jeu actuelle, Paris peut prétendre à une place en Ligue des champions. Mais avec l’affaire Sessegnon, ajoutée aux états d’âme de Luyindula voire de Camara et Clément, le bel équilibre de l’effectif parisien pourrait être ébranlé. Et à Paris, tout est tellement fragile…
À défaut d’être toujours d’une qualité ébouriffante, le championnat commence doucement à se décanter, et l’on commence à voir qui luttera pour le titre. Normalement, il devrait se jouer entre Lille, Marseille, Lyon, Paris et Rennes.
A
lors, pour répondre à la question qu’on me pose au moins cinq fois par jour : « Monsieur Ménès, c’est kikon voit champion ? », faisons le tour du propriétaire.
Lille a pris un peu d’avance.
Reste à savoir si l’effectif de Rudy Garcia va tenir le rythme et, surtout, mieux négocier les grands rendezvous des matchs retour (défaites contre l’OL et l’OL lors de la première phase). Mais compte tenu de la qualité de leur jeu, j’ai envie d’y croire.
Les Nordistes pratiquent, et de loin, le jeu le plus flamboyant de la L1. Ils ont avec Hazard un phénomène du jeu. Depuis que le petit Belge a retrouvé la grande forme, le Losc est irrésistible.
Le PSG possède dans ses rangs le meilleur joueur de cette première partie de saison. Le Brésilien Nenê (photo) a survolé la compétition.
Direct Sport n°2 • Vendredi 21 janvier 2011
Rennes fait dans la discrétion après avoir tutoyé le soporifique. Totalement dépourvu en attaque du fait d’un effectif très mal géré, Antonetti a fait dans l’urgence. Sans joie d’ailleurs. Mais depuis la reprise, le Norvégien Tettey et le prometteur Brahimi ont remis un peu de technique et de fantaisie dans une équipe, certes très athlétique, mais un peu brut de décoffrage dans son jeu. Rennes avance masqué, parce que personne n’y croit vraiment, mais semble tout de même sensiblement en retrait des autres formations. Et puis revoilà Lyon ! Doucement, sûrement, inexorablement, l’OL (enfin, JeanMichel Aulas) a su éviter la grosse crise de nerfs en conservant Claude Puel, même si le coup de hache n’était pas bien loin. Aujourd’hui, l’équipe a trouvé une meilleure carburation et possède encore une bonne marge de progression. Les blessés sont de retour, Gourcuff en tête, et ils ont donc une certaine fraîcheur à faire valoir. Et puis, le duo Gomis-Lisandro (deux attaquants d’un coup, c’est pas
la fête, ça ? !) tourne vraiment bien. Attention à Lyon…
Et puis, il y a le champion en titre, l’OM, qui a bien du mal à trouver la bonne formule depuis le début du Championnat. En toute franchise, sans ce grand embouteillage en tête, les Marseillais devraient déjà être décrochés. Leurs adversaires n’ont pas su le faire, et pourraient bien le regretter. La qualification pour la finale de la Coupe de la Ligue obtenue mercredi soir à Auxerre, avec un match maîtrisé et beaucoup de sérénité, semble devoir enfin lancer la saison de l’équipe de Didier Deschamps dont on attend toujours la grosse série de victoires. Alors, il est temps de se mouiller. Pour moi, les trois premières places iront à Lille, Marseille et Lyon. Il est franchement trop tôt pour donner le tiercé dans l’ordre. Les compétitions européennes vont également jouer leur rôle. Et avec le Real et Manchester United, nos deux Olympiques se retrouvent face à deux très gros morceaux. Enfin, tout ça s’annonce passionnant. Et c’est déjà pas si mal.
< POUR MOI, LES TROIS PREMIÈRES PLACES IRONT À LILLE, MARSEIILE ET LYON. >
Ici Paris
“Du cinéma engagé qui invite à réfléchir” Version Femina
“Très prenant” Télé 2 semaines
ACTUELLEMENT EN BLU-RAY ET DVD
© 2009 THE WEINSTEIN COMPANY. Tous droits réservés. © propriété graphique 2010 METROPOLITAN FILMEXPORT.
“Superbe casting”
BUSINESS
EN BREF
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Cristiano Ronaldo Wayne Rooney Lionel Messi Yaya Touré Samuel Eto’o Bastian Schweinsteiger Zlatan Ibrahimovic Kaka John Terry Emmanuel Adebayor
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
12 * 11,5 11 10,5 10 9,7 9 9 9 8,4
Franck Ribéry Karim Benzema Patrick Vieira Nicolas Anelka Yoann Gourcuff
11 24 26 40 41
8 6 5,7 4,8 4,8
* En millions d'euros
3 QUESTIONS À…
LUCIEN BOYER SYLVAIN THOMAS / DPPI
“LA FRANCE EST À SA PLACE”
PARIS, LA REPRISE EN FIN DE SAISON ? Selon l’entourage de Sébastien Bazin, le principal actionnaire du club, il y a de « bonnes chances » qu’un nouvel investisseur arrive du côté du Parc des Princes. Mais « dans le timing, il y a plus de chances aujourd’hui que cela se fasse avant la fin de la saison. » Si Colony Capital traite directement avec d’éventuels repreneurs, c’est sans Robin Leproux, le président, tenu au courant mais sans poids dans la transaction. Une piste mène toujours au Qatar, mais elle ne serait plus la seule. Des sociétés russes ou états-uniennes seraient également à l’affût. Colony Capital a déjà injecté 80 M€ dans les caisses du club parisien. La société aimerait bien le revendre à hauteur de 100 M€, sans doute avec un désengagement progressif, qui permettrait à Bazin « de passer le témoin en douceur », précise une source proche du dossier.
Comme chaque année, HSE (Havas Sports & Entertainment) – dont vous êtes le président – publie le classement des nations (voir p. 10). Pourquoi avoir créé cette étude ? Le classement qui précédait le nôtre ne se basait que sur les JO. On a donc mis en place une méthodologie beaucoup plus large pour obtenir un baromètre de mesure des performances sportives de chaque pays.
sports que l’on étudie, elle a toutefois un assez mauvais ratio de médailles d’or (27 %). En revanche, la France pointe en 3e position pour les médailles d’argent, en 2e pour celles de bronze. Elle aura sûrement des coups à jouer pour poursuivre son ascension.
Quelles grandes tendances se dégagent sur ces cinq années ? Qu’organiser les JO est un booster incroyable. Ça s’est vu en Chine ou au Canada, qui intègre pour la première fois le top 10 grâce à ses excellentes performances à Vancouver. Ça se note déjà en Angleterre, qui prépare La France, 5e en 2010, est-elle à sa place ? 2012. On constate aussi qu’il Oui, elle repasse devant y a un lien fort entre l’Italie. Au-dessus, il y a quatre la puissance économique et poids lourds indélogeables la puissance sportive. Le top (États-Unis, Chine, Russie, 10, c’est aujourd’hui le G8 Allemagne), mais la France plus l’Australie et la Chine. s’est rapprochée. Si elle est PROPOS RECUEILLIS multidisciplinaire, avec des PAR SILVÈRE BEAU médailles dans 80 des 153
Direct Sport n°2 • Vendredi 21 janvier 2011
Comme l’année dernière, la star du Real Madrid Cristiano Ronaldo est le joueur le mieux rémunéré d’Europe. « CR7 » devance Wayne Rooney et Lionel Messi. Mais, en terme de revenus globaux (avec notamment les primes et les contrats publicitaires), l’Argentin et ses 19 M€ est une nouvelle fois leader du marché. Le premier Français, Franck Ribéry, se classe au 11e rang avec 8 M€ par an. On note logiquement une prédominance de joueurs évoluant dans les championnats anglais ou espagnol, pour seulement deux pensionnaires de la Ligue 1 (Gourcuff et Heinze) qui gisent au fin fond d’un classement réalisé par le journal belge Foot Magazine. Par ailleurs, dix des vingt plus gros salaires sont en effet offerts par des clubs anglais (21 sur 50). Manchester City est le plus souvent cité avec six joueurs qui représentent 43 M€ de salaires. Suivent le FC Barcelone (36,5 M€) et Liverpool (32,1M€).
CHIFFRES 1,2 M€
C’est le déficit affiché des clubs de première division des championnats européens. D’après le dernier bilan de santé économique du football européen, dressé à Nyon la semaine dernière, 56 % des 733 clubs concernés ont signalé un déficit en 2009, malgré des recettes records (11,7 milliards). Mais les dépenses (12,9 milliards), ont elles aussi explosé.
30 000 €
Par jour, c’est la somme que va toucher Ronaldinho à Flamengo lors des quatre prochaines saisons, pour un total de 45 M€. Sur cette somme, son salaire est estimé à 32 M€, le reste correspond aux revenus des divers sponsors. Le club paiera à peine un quart du salaire du joueur (environ 8 millions), le sponsor principal, la société Traffic, se chargeant du reste.
28 636 000 €
C’est le prix de la recrue la plus chère de l’histoire d’Aston Villa. Darren Bent est passé de Sunderland à Aston Villa pour ce montant record, le double de Stewart Downing et James Wilner (14 M€), jusque-là codétenteurs du titre. C’est aussi l’équivalent du bénéfice réalisé l’an passé sur les départs de neuf joueurs de l’effectif aujourd’hui commandé par Gérard Houllier.
PHILIPPE LAURENSON / DPPI
QUE LES GROS SALAIRES LÈVENT LE PIED ! UNE COUPE OBOLE Cinq matchs au mieux, une ligne au palmarès et 2,86 M€ dans le coffre. Qui dira que la Coupe de la Ligue est le parent pauvre des épreuves nationales ? Montpellier et Marseille se disputeront le titre le 23 avril prochain au Stade de France. Une jolie bourse aussi. Les demi-finalistes ont déjà cumulé 1,16 M€. Fouler l’auguste pelouse rapportera en sus 1,08 M€ au perdant et 1,7 M€ au vainqueur. Bref, les clubs encore intéressés, et au-delà du trophée lui-même, auraient tort de brader cette compétition.
CANTO NE BANQUE PLUS ILLICO Il voulait faire « tomber le système sans haine ni violence ». Son appel n’avait été que très partiellement entendu. D’après lui, pourtant, ses deux organismes bancaires, la BNP Paribas à Amiens et le Crédit Agricole à Paris, ont trahi le secret bancaire en annonçant qu’il allait y retirer plus de 1 500 euros. Cantona a porté plainte contre les deux banques.
150 000 EUROS D’HERBE Jeu alléchant mais pelouse mal léchée, les joueurs parisiens ont bien du mérite à se montrer créatifs sur leur terrain. Au sortir de la victoire face à Sochaux, le week-end dernier, Antoine Kombouaré a évoqué le remplacement de la pelouse du Parc : « Les dirigeants le savent, ils ont les oreilles qui sifflent parce que ça me gonfle. » Coût de l’opération ? 150 000 euros, pas encore inscrits dans le budget du club.
EN BREF PHILIPPE MILLEREAU/ DPPI
RUGBY : BÉZIERS OUVRE SON CAPITAL Le club de Béziers, légende du rugby français aujourd’hui en Fédérale 1, propose, depuis cette semaine, quelque 12 000 actions d’une valeur nominative de 50 euros à « tous ceux souhaitant s’impliquer dans le club ». Leur souscription devrait renforcer les fonds propres du club, même si « l’opération financière est ici secondaire. L’idée essentielle est d’ouvrir ce club à tous ceux qui s’en sentent proches tout en poursuivant sa structuration financière », a expliqué Christian Portes, président depuis l’été dernier. En deux ans, les actionnaires de la SASP Béziers Rugby ont déjà apporté plus de 1,5 M€ au capital du club grâce à trois augmentations successives. Béziers – aujourd’hui leader de sa poule – veut être en complète conformité avec les exigences imposées aux clubs amenés à évoluer en Pro D2.
UN PARENT PAUVRE EN OR Le budget alloué au short-track est de 400 000 euros en 2011. Une somme modeste, mais qui n’a pas empêché Thibaut Fauconnet de gagner cinq médailles d’or au Championnat d’Europe d’Heerenveen (P-B).
GROSCLAUDE ALAIN/PRESSE SPORTS
4 000 €
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jusqu’à
DE REPRISE ARGUS®+
308 NAVTEQ HDi 112 FAP
jusqu’à
3 400 €
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Les moyens consacrés au sport sont en légère hausse en 2011, pour s’élever à 842 M€. Les crédits destinés aux personnels mettant en œuvre les politiques du sport représentent la plus grosse part : 355 M€.
5008 PREMIUM PACK HDi 112 FAP
207 SÉRIE 64 HDi 92 FAP
jusqu’à
BUDGET EN HAUSSE POUR LE SPORT FRANÇAIS
4 500 €
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DE REPRISE ARGUS®+
DE REPRISE ARGUS®+
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PORTES OUVERTES LES 22 ET 23 JANVIER*** www.peugeot.fr (1) Soit jusqu’à 3 400 € ajoutés à la valeur de reprise de votre ancien véhicule de moins de 8 ans, d’une puissance réelle inférieure ou égale à celle du véhicule neuf acheté, pour toute commande d’une 207 Série 64 1,6L HDi 92 FAP 5 portes. Consommation mixte (en l/100 km) : de 4,2* à 4,3. Émissions de CO2 (en g/km) : de 110* à 113. (2) Soit jusqu’à 4 000 € ajoutés à la valeur de reprise de votre ancien véhicule de moins de 8 ans, d’une puissance réelle inférieure ou égale à celle du véhicule neuf acheté, pour toute commande d’une 308 NavTeq 1,6L HDi 112 FAP BVM6. Consommation mixte (en l/100 km) : de 4,4* à 4,5. Émissions de CO2 (en g/km) : de 114* à 119. * Avec pneumatiques à économie d’énergie. (3) Soit jusqu’à 4 500 € ajoutés à la valeur de reprise de votre ancien véhicule de moins de 8 ans, d’une puissance réelle inférieure ou égale à celle du véhicule neuf acheté, pour toute commande d’un 5008 Premium Pack 1,6L HDi 112 FAP BVM6. Consommation mixte (en l/100 km) : de 5,3** ou 5,5. Émissions de CO2 (en g/km) : de 139** à 144. **Avec pneumatiques à économie d’énergie 215/55/R16. (1) (2) (3) La valeur de reprise est calculée en fonction du cours de l’Argus® du jour de la reprise, applicable à la version du véhicule repris ou le cas échéant, à la moyenne du cours des versions les plus proches de celui-ci, ledit cours ou ladite moyenne étant ajustés en fonction du kilométrage, des éventuels frais de remise en état standard et déduction faite d’un abattement de 15 % pour frais et charges professionnels. Offres non cumulables, réservées aux particuliers, valables du 17 au 31 janvier 2011, pour toute commande d’une Peugeot neuve livrée avant le 31 mars 2011 dans le réseau Peugeot participant. *** Ouverture le dimanche selon autorisation préfectorale.
L’ITW CASH
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“JE N’ACCEPTERAI PAR ALEXANDRE DELPÉRIER JOURNALISTE SUR
GUY NOVÈS EST UN COACH QUE J’APPRÉCIAIS BIEN AVANT QUE J’AIE UNE RELATION AVEC SA FILLE. J’AI DONC UN RAPPORT PARTICULIER AVEC LUI (...). MAIS SI JE NE SUIS PAS AU NIVEAU, IL NE ME FERA PAS JOUER. VINCENT CLERC
RETROUVEZ LE BLOG D’ALEXANDRE DELPÉRIER SUR DIRECT8.FR
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À 43 ans, Alexandre Delpérier est le Monsieur Sport de Direct 8. Journaliste tout-terrain et multimédia, il est réputé pour son franc-parler et ses entretiens sans concession. Chaque vendredi, retrouverez son interview cash dans les colonnes de Direct Sport.
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Direct Sport O¡ • Vendredi 21 janvier 2011
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Vincent Clerc figure dans la liste des 30 joueurs pressentis pour le Mondial 2011.
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À LA UNE 10
CLASSEMENT GÉNÉRAL DES GRANDES NATIONS DU SPORT RANG 2010
RANG 2009
PAYS
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
1 2 3 4 6 5 7 8 9 13 10 11 12 16 14 15 17 20 19 21
ÉTATS-UNIS CHINE RUSSIE ALLEMAGNE FRANCE ITALIE ROYAUME-UNI AUSTRALIE JAPON CANADA CORÉE DU SUD ESPAGNE SUISSE NORVÈGE PAYS-BAS AUTRICHE RÉPUBLIQUE TCHÈQUE MEXIQUE SUÈDE UKRAINE
TOTAL 184 137 116 98 82 69 66 63 59 48 47 42 37 36 34 30 27 23 21 21
160 96 99 112 106 79 77 52 52 51 43 52 26 37 28 32 22 20 23 20
195 87 124 91 112 81 62 61 66 52 40 34 31 30 20 33 34 22 32 30
539 320 339 301 300 229 205 176 177 151 130 128 94 103 82 95 83 65 76 71
MÉTHODOLOGIE L’ÉTUDE PORTE SUR…
52 sports ou familles de sport regroupant 153 disciplines 1 624 compétitions et titres 5 051 médailles décernées Toutes les médailles (1re, 2e et 3e places) attribuées lors des compétitions officielles mondiales sont listées. Selon la méthodologie retenue par le CIO lors des Jeux olympiques, les classements sont établis en fonction du nombre décroissant de médailles d’or, puis d’argent et de bronze. Chacune des 1 624 premières places possède le même poids dans le classement. Il n’y a pas de distinction selon les sports ou les disciplines. Tous sont traités selon le même degré d’importance. La victoire de l’Espagne lors de la Coupe du monde de football vaut, par exemple, un point, comme le titre mondial du Japon en twirling bâton. Enfin, quand un championnat du monde n’a pas eu lieu en 2010, c’est le dernier en date qui sert de référence. À noter que la recherche a été arrêtée le 25 novembre 2010. Toutes les compétitions après cette date ne sont pas retenues et seront intégrées dans le classement 2011.
EN PARTENARIAT AVEC
Direct Sport n°2 • Vendredi 21 janvier 2011
OMNISPORTS
CLASSEMENT DES NATIONS 2010
O
LES ÉTATS-UNIS N 1,
LA FRANCE DANS LE TOP 5 Pour la sixième année consécutive en autant d’éditions, les ÉtatsUnis terminent bon premiers du classement des nations du sport réalisé par Havas Sports & Entertainment, devant la Chine et la Russie. Après six ans de déclin progressif, la France, elle, relève la tête et retrouve une partie de son éclat en intégrant de nouveau le top 5 mondial, tout en se hissant sur le podium européen. Une nouvelle encourageante à un an des Jeux olympiques de Londres. TEXTES > GÉRALD MATHIEU PHOTOS > CORBIS
O
n la disait sur le déclin, presque en danger. Depuis 2005 et le premier établissement du classement des nations du sport réalisé par Havas Sports & Entertainment, la France dévissait. Doucement mais sûrement. 3e il y a six ans, puis 5e trois années d’affilée, avant de régresser au 6e rang l’an passé, la France reprend de la hauteur. Et son modèle sportif, du coup, retrouve des couleurs. À l’issue de l’année écoulée, la France réintègre le prestigieux top 5 mondial et remonte sur le podium des meilleures nations européennes, derrière le poids lourd russe et la redoutable Allemagne. Mais ce trio de pour-
suivants issus du Vieux Continent reste encore à des années-lumière de la Chine, dauphine d’un mastodonte américain qui termine 1er de ce ranking pour la sixième année consécutive. En autant d’éditions. Chapeau bas !
LE MÊME TIERCÉ GAGNANT DEPUIS 2006 États-Unis, Chine, Russie : on prend les mêmes et on recommence, car c’est le même tiercé gagnant depuis 2006. À la différence près que l’effet JO de Pékin paraît s’essouffler quelque peu pour l’empire du Milieu, qui retombe dans ses totaux d’avant 2008. « Pire » (car tout est relatif quand on brasse 320 médailles par an), la Chine enregistre pour la première fois une
baisse dans son volume de médailles d’or remportées (voir page 14). Mais puisque l’heure est à l’optimisme côté tricolore, ne boudons pas notre plaisir. La France (voir pages suivantes) atteint pour la première fois la barre symbolique, mais rondelette des 300 médailles décrochées (82 en or, 106 en argent et 112 en bronze). Soit 14 de plus que l’an dernier. À une breloque près, elle égalait même le total de l’Allemagne, toutefois bien plus couverte d’or qu’elle (98 médailles). La ruée vers l’or, c’est justement là où le bât blesse car, dans le top 10, c’est la France qui possède le plus faible ratio de métal doré (voir page 14). Enfin, dans le sport comme ailleurs, l’heure est à la mondialisation puisque 131 nations font partie de ce classement des nations 2010. Un record, en progression constante, car depuis la création de ce classement, près de trente nations supplémentaires se sont invitées à ce vaste banquet mondial qui recense 1 624 compétitions issues de 52 sports. Mais à cette table, l’implacable loi du genre, c’est un festin pour quelques-uns, et des miettes pour les autres. •
Direct Sport n°2 • Vendredi 21 janvier 2011
À LA UNE 12
CLASSEMENT DES NATIONS 2010
UNE FRANCE À RÉACTION CES SPORTS QUI FONT GAGNER LA FRANCE PAYS
Champion du monde de judo pour la quatrième fois l’an passé, Teddy Riner a contribué au rayonnement retrouvé de la France.
DES SPORTIFS TRICOLORES SUR TOUS LES FRONTS
TOT.
HANDBALL 1 2 3
FRANCE NORVÈGE RUSSIE
1 2 3
FRANCE RUSSIE ITALIE
2 2 1
2 3 2
C’est la bonne surprise de ce cru 2010 : la France et les États-Unis sont les deux nations les plus polyvalentes de la planète. Sur les 52 sports pris en compte dans cette étude, un sportif tricolore s’est hissé au moins une fois sur le podium mondial de 41 sports. Soit 80 disciplines diff érentes sur les 153 listées. La preuve d’une politique sportive tout-terrain qui porte ses fruits.
4 5 3
JET SKI 3 1
4
9
4
16 1 4
PÉTANQUE 1 2 3
FRANCE THAÏLANDE ITALIE
4 2 1
1 2 3
FRANCE ROYAUME-UNI ESPAGNE
4 6
8 8 1
18 9 3
40 21 14
30 12 12
36 21 9
76 42 30
3 3 2
6 1
13 8 5
VOILE 8 6 5
14 6 6
CANOË-KAYAK 1 2 3
ALLEMAGNE FRANCE HONGRIE
1 2 3
ITALIE FRANCE ALLEMAGNE
10 9 9
ESCRIME 4 4 3
JUDO 1 2 3
JAPON FRANCE ALLEMAGNE
1 2 3
RUSSIE FRANCE ÉTATS-UNIS
1 2 3
ALLEMAGNE ITALIE FRANCE
23 4 3
36 30 6
75 46 15
10 8 12
27 6 15
46 19 30
6 2 6
6 6 12
15 11 20
16 12 6
PARACHUTISME 9 5 3
AUTOMOBILE 3 3 2
Sur les 52 sports pris en compte, la France est la première nation mondiale en handball, jet ski, pétanque et voile. Au total, elle se hisse sur le podium mondial de neuf d’entre eux : hand, voile, canoë-kayak, escrime, judo, automobile, jet ski, parachutisme et pétanque.
Jamais, depuis l’établissement du classement des nations du sport, la France n’avait atteint la barre honorifique des 300 médailles glanées au cours de l’année. Un nouveau cap qui lui permet de retrouver son rang dans le top 5 mondial.
LES BLEUS ENRAYENT LA CHUTE
TEXTES > GÉRALD MATHIEU PHOTO > PHILIPPE MILLEREAU/DPPI
3e
ls s’appellent Sébastien Loeb, Teddy Riner, Jason Lamy-Chappuis, Vincent Jay, Teddy Tamgho, Amélie Cazé, Thomas Bouhail, Lucie Décosse, Tony Estanguet, Maureen Nisima ou encore Grégory Baugé, et tous ont contribué à hisser haut les couleurs de la France. Au total, 82 sportifs tricolores ont raflé l’or mondial et olympique en 2010. On n’avait plus vu pareil score depuis 2008. Mieux, le bilan comptable de la France repart en flèche puisque jamais, depuis la création de ce classement des nations, il n’avait atteint le cap des 300 breloques. À quoi tient cette santé retrouvée ? À la pluridisciplinarité, si chère à notre pays et à notre modèle sportif (voir
I
Direct Sport n°2 • Vendredi 21 janvier 2011
encadré). Une polyvalence qui traduit l’existence d’une politique sportive parfois décriée, souvent perfectible, mais objectivement aboutie en terme d’accompagnement sportif. Le seul bémol concernant l’état ou l’absence de certains équipements clés, restés au stade de projet après l’échec de la candidature de Paris 2012.
LE HAND, VALEUR REFUGE La France doit également ce bon cru à un socle très stable de sports parfaitement identifiés, pourvoyeurs assurés et réguliers de médailles de toutes les couleurs. Comme le judo, l’escrime, le sport automobile, la voile, le hand et… la pétanque, bien évidemment, sport made in France par excellence !
5e
5e
5e
5e 6e
2005 2006
2007
2008
2009 2010
La palme revenant cette année au canoë-kayak et au tir, avec 9 médailles remportées dans ces deux sports olympiques. Quant au hand, c’est la valeur refuge du moment. En espérant que les Experts ne fassent pas mentir les statistiques en Suède… La France perd en revanche un peu de sa superbe en cyclisme (route, piste, VTT, BMX) et en karaté, sports dans lesquels elle avait pris l’habitude de s’inviter dans le trio de tête des meilleures nations mondiales. •
OMNISPORTS
DES AMÉRICAINS SANS PARTAGE es États-Unis reprennent la main. Devancées l’an passé par la Chine au classement mondial des épreuves féminines, les sportives de l’Oncle Sam ont retrouvé leur rang. Du coup, les Américains réalisent le carton plein, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Leaders mondiaux absolus, ils devancent la Chine, encore, et la Russie, toujours. La France, elle, confirme le phénomène observé depuis une poignée d’années. À savoir que les garçons sont solidement armés à tous les étages, tandis que les filles tardent globalement à exploser au très haut niveau. En témoigne le vide abyssal laissé derrière
L
PAYS
Jeannie Longo en cyclisme, ou encore l’absence de « meneuses » depuis la retraite d’Amélie Mauresmo, en tennis. Chez les hommes, pas de creux générationnel ou de problème de renouvellement des « stocks ». Cela se traduit par une étonnante 4e place et un total de médailles supérieur à celui de la Chine et de la Russie. À deux breloques en or près, ces messieurs s’incrustaient même sur le podium mondial de ce classement annexe. Quant à nos sportives, elles pointent au 9e rang, conservant leur place de 2009. Autre (relatif) motif de satisfaction : avec 84 médailles, elles restent au contact des quatre nations qui les précèdent. •
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
CLASSEMENT PAR ÉPREUVES
PAR ÉQUIPES
INDIVIDUELLES
ÉTATS-UNIS RUSSIE CHINE ALLEMAGNE FRANCE AUSTRALIE ITALIE CANADA ROYAUME-UNI ESPAGNE PAYS-BAS JAPON SUISSE NORVÈGE CORÉE DU SUD HONGRIE BRÉSIL BIÉLORUSSIE AUTRICHE NELLE-ZÉLANDE
TOT. 57 38 36 32 23 20 18 17 16 12 12 12 10 9 9 8 6 6 5 5
40 21 28 45 34 15 19 12 24 19 9 8 8 9 7 5 8 5 9 6
41 35 27 38 29 21 26 10 16 8 5 13 5 6 14 5 9 6 6 9
138 94 91 115 86 56 63 39 56 39 26 33 23 24 30 18 23 17 20 20
PAYS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
ÉTATS-UNIS CHINE RUSSIE ALLEMAGNE FRANCE ITALIE ROYAUME-UNI JAPON AUSTRALIE CORÉE DU SUD CANADA ESPAGNE NORVÈGE SUISSE AUTRICHE MEXIQUE PAYS-BAS RÉP. TCHÈQUE UKRAINE SUÈDE
120 68 78 67 72 60 53 44 37 36 39 33 28 18 23 20 19 17 17 15
154 60 89 53 83 55 46 53 40 26 42 26 24 26 27 21 15 21 26 25
71 71 58 47 30 29 29 28 23 23 17 17 13 13 11 11 10 10 10 8
64 53 54 49 25 29 22 30 31 30 18 16 9 8 10 3 13 12 9 20
82 58 52 36 26 32 27 26 30 25 10 18 6 16 12 4 17 12 13 14
217 182 164 132 81 90 78 84 84 78 45 51 28 37 33 18 40 34 32 42
PAYS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
ÉTATS-UNIS CHINE RUSSIE FRANCE ALLEMAGNE ROYAUME-UNI AUSTRALIE ITALIE ESPAGNE JAPON CORÉE DU SUD NORVÈGE SUISSE CANADA AUTRICHE RÉP. TCHÈQUE MEXIQUE UKRAINE PAYS-BAS BRÉSIL
TOT. 97 61 52 50 38 33 30 29 29 28 28 26 21 18 16 16 15 14 11 10
78 39 43 61 53 37 19 43 28 30 26 25 17 18 15 12 16 11 8 12
91 25 65 72 40 30 31 37 20 39 21 16 13 24 13 20 18 16 10 13
266 125 160 183 131 100 80 109 77 97 75 67 51 60 44 48 49 41 29 35
LE SENS DU COLLECTIF TOT.
127 101 78 66 59 51 50 47 43 38 31 30 27 27 25 23 22 22 18 18
CLASSEMENT PAR ÉPREUVES MASCULINES TOT.
ÉTATS-UNIS CHINE RUSSIE ALLEMAGNE AUSTRALIE ITALIE JAPON ROYAUME-UNI FRANCE CANADA PAYS-BAS CORÉE DU SUD HONGRIE SUISSE RÉP. TCHÈQUE COLOMBIE AUTRICHE NORVÈGE SUÈDE ESPAGNE
CLASSEMENT PAR ÉPREUVES PAYS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
CLASSEMENT PAR ÉPREUVES FÉMININES
401 229 245 186 214 166 149 144 120 100 112 89 79 71 75 64 56 60 61 58
n prend les mêmes et on recommence. Au classement des meilleures nations du globe par épreuves individuelles, les États-Unis devancent la Chine et la Russie. Pas besoin de photo finish, d’ailleurs, tant les sportifs à la bannière étoilée atomisent la concurrence. 401 médailles glanées en individuel, contre 229 et 245, c’est clair, net et sans bavure. 5e, la France s’en tire plus qu’honorablement puisqu’elle a amassé, l’an passé, 214 breloques. Et avec un total de médailles d’or à peine supérieur, elle aurait pu légitimement postuler à un rang plus élevé dans cette hiérarchie mondiale. En revanche, la culture française en matière de sports col-
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lectifs se ressent clairement dans ce classement puisque, là encore, la France accroche la 5e place grâce, notamment, aux épéistes masculins (escrime), au quatre sans barreur hommes (aviron), ou encore à l’équipe de France de kumite (karaté). Un éclectisme tout-terrain qui confirme son règne en matière de pluridisciplinarité (voir ci-contre). À noter, l’absence de trace sur les radars de la moindre performance d’une équipe de France de football sur l’échiquier planétaire. Allez savoir pourquoi… Dans cette hiérarchie mondiale des sports collectifs, la France n’a pas à rougir. Avec un total de 86 médailles, elle talonne la Chine (3e, avec 91 médailles) et la Russie (2e, avec 94 médailles). Le compte est beau. •
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OMNISPORTS
À LA UNE 14
CES SPORTIFS FRANCAIS QUI VALENT DE L’OR
DOPÉ À L’OLYMPISME e classement des nations 2010 confirme l’eff et dopant généré par l’organisation des Jeux olympiques, ou la perspective de s’y coller. 13e au classement mondial 2009, le Canada, pays hôte des derniers Jeux d’hiver, gagne trois rangs par rapport à 2010. Soit la plus belle progression du top 15. Les JO de Vancouver ont joué un rôle moteur dans cette progression en tirant l’ensemble du sport canadien vers le haut. À commencer par les sports d’hiver, bien évidemment, qui ont permis au pays à la fleur d’érable de doubler son total par rapport à 2006, pour finalement terminer en tête du classement des médailles des Jeux d’hiver, devant l’Allemagne, la Norvège et les États-Unis. L’Angleterre, elle, est sur la même dynamique. À l’approche des Jeux d’été de Londres 2012, les sportifs de Sa Majesté ne cessent de monter en puissance avec 25 médailles d’or supplémentaires par rapport à 2007. Et une 7e place bien consolidée, alors qu’elle n’était que 10 e il y a quatre ans. Et la France dans tout ça ? Si l’on se projette vers les Jeux olympiques de Londres (voir tableau ci-contre), le bilan s’annonce plus que correct pour la délégation tricolore. Même si le total de médailles n’est pas très révélateur (il englobe les compétitions indoor, en petit bassin…, des disciplines inscrites au programme olympique), il augure d’un été 2012 de qualité. Où l’émotion devrait être au rendez-vous. Et où l’or devrait couler de source. À défaut de couler à flots, car n’est pas les États-Unis ou la Chine qui veut, bien entendu ! •
LUCIE DÉCOSSE Championne du monde de judo (- 70 kg)
RATIO DE MÉDAILLES D’OR
LE TOP 10 2010
MAUREEN NISIMA Championne du monde d’épée
GWENDOLINE LE GOFF / PANORAMIC
VINCENT JAY
AFP PHOTO / FABRICE COFFRINI
PAYS
Champion olympique de biathlon (10 km sprint)
OBJECTIF LONDRES 2012 PAYS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
ÉTATS-UNIS RUSSIE CHINE ALLEMAGNE AUSTRALIE ROYAUME-UNI FRANCE MEXIQUE JAPON ESPAGNE ITALIE CORÉE DU SUD CANADA PAYS-BAS KENYA POLOGNE HONGRIE ÉTHIOPIE UKRAINE SUISSE
TOT. 83 62 49 37 34 28 25 20 20 18 15 14 12 12 12 11 11 11 10 9
57 48 49 46 25 37 35 19 17 19 19 13 17 14 12 12 10 6 14 4
78 54 38 32 23 31 24 20 32 14 21 18 20 3 8 13 12 12 10 6
218 164 136 115 82 96 84 59 69 51 55 45 49 29 32 36 33 29 34 19
MILLEREAU/DPPI-SIPA
THOMAS BOUHAIL Champion du monde de saut à cheval
EDDY LEMAISTRE/FEP/PANORAMIC
C
PRÉPARATION OLYMPIQUE 2010
TOT.
1
CHINE
51
21
28
100
2
ÉTATS-UNIS
36
38
36
110
3
RUSSIE
23
21
28
72
4
ROYAUME-UNI
19
13
15
47
5
ALLEMAGNE
16
10
15
41
6
AUSTRALIE
14
15
17
46
7
CORÉE DU SUD
13
10
8
31
8
JAPON
9
6
10
25
9
ITALIE
8
10
10
28
10
FRANCE
7
16
17
40
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LA CHINE, REINE DE LA RENTABILITÉ i les marchés financiers recherchent la rentabilité à tout prix, la Chine maîtrise parfaitement ce sujet. Sportivement parlant, l’empire du Milieu est le champion du monde toutes catégories de la rentabilité. Sur les 153 disciplines passées au peigne fin dans cette étude, la Chine n’a obtenu au moins une médaille que dans 43 d’entre elles. Soit 27 % de présence seulement ! Mais quel seuil de rentabilité, puisqu’elle a, par exemple, glané l’an passé 32 médailles en tennis de table,30 en gymnastique ou encore 25 en plongeon. À défaut d’investir dans tous les sports, la Chine préfère donc cibler ses objectifs et miser massivement dans ses disciplines de prédilection. Et ça marche ! Autre statistique flagrante de ce ciblage maximal : le ratio de médailles d’or. Sur les 320 breloques remportées par les sportifs chinois en 2010, presque la moitié était du plus beau métal ! 43 %, exactement. Une statistique édifiante au regard des États-Unis, pour ne citer qu’eux, qui ne convertissent qu’une médaille sur trois en or. Idem pour la Russie, avec 34 % de taux de conversion. La France, elle, pêche cruellement dans ce domaine. De tous les membres du top 10 de ce classement général des nations, elle décroche même le bonnet d’âne avec un ratio de médailles d’or qui ne dépasse pas les 27 %. Soit 82 médailles d’or « seulement », pour un total de 300 glanées l’an passé. •
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À LA UNE 16
CHANTAL JOUANNO
“LA FRANCE EST À SA PLACE” Ancienne championne de karaté et actuelle ministre des Sports, Chantal Jouanno jette son œil d’experte sur le classement des nations 2010. Et dévoile en exclusivité plusieurs pistes pour que la France soit encore plus compétitive. Préparation mentale, académie des entraîneurs, ciblage en vue des JO : les idées ne manquent pas. PROPOS RECUEILLIS PAR > GÉRALD MATHIEU PHOTO >A. BIBARD/FEP/PANORAMIC
our la sixième année consécutive, les États-Unis terminent leaders de ce classement, loin devant la Chine et la Russie. Ce podium vous surprend-il ? Cela n’est pas très étonnant parce que les États-Unis ont une culture du sport très développée, qui repose sur un système universitaire qui valorise, justement, la pratique du sport. Ce qui n’est pas tellement le cas dans notre pays, où la pratique du sport est plutôt une annexe aux études. Les ÉtatsUnis savent également cibler leurs moyens, et ont fait du sport un instrument de rayonnement international. Comme la Chine et la Russie.
P
Après cinq années de déclin progressif, la France retrouve son rang dans le top 5 mondial. Est-elle à sa place ? C’est une très bonne nouvelle. On est largement à notre place, car le top 5 a toujours été l’objectif de la France. C’était la politique de Charles de Gaulle. On doit rester à ce niveau-là, voire progresser car on a profondément réformé nos outils pour le haut niveau (Insep, Creps). Aujourd’hui, nous sommes complètement focalisés sur l’excellence dans le haut niveau.
Cette politique commence-t-elle à porter ses premiers fruits ? Non, ce serait mentir, parce que c’est encore trop tôt. Il faut plus de temps que cela pour former une génération de champions. La France brille par sa polyvalence puisqu’elle est sacrée meilleure nation mondiale en terme de pluridisciplinarité. Vous attendiez-vous à un tel rayonnement tout-terrain ? Je ne m’attendais pas à ce que nous soyons numéro un en la matière. Mais il faut trouver un mix entre notre politique, qui cible beaucoup de sports différents, et celle de la plupart des autres nations qui ne ciblent que les disciplines qui leur rapportent des médailles. Notamment à l’approche des JO, pour être capables de concentrer nos efforts sur les sports inscrits
< IL FAUT BEAUCOUP PLUS TRAVAILLER SUR LA PRÉPARATION MENTALE. >
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au programme olympique. Et puis, si nous sommes effectivement très bons dans beaucoup de sports différents, en revanche, on l’est beaucoup moins pour aller chercher des médailles d’or. Le faible ratio de médailles d’or ne vous surprend donc pas ... On le savait. Cela démontre qu’il faut beaucoup plus travailler sur la préparation mentale et cibler davantage les efforts sur quelques champions dont on sait qu’ils sont capables d’aller chercher de l’or. Et puis, il faut profiter de cette pluridisciplinarité pour faire travailler un peu ensemble différentes disciplines, comme la gymnastique et le patinage artistique, par exemple. Le problème des sportifs français résiderait donc en partie dans la tête ? À l’exception de quelques sports, il y a toujours eu une grande frilosité en France sur la logique de préparation mentale. Nous souhaitons également créer une sorte d’académie des entraîneurs pour qu’ils puissent, justement, échanger sur leurs méthodes d’entraînement et de préparation mentale.
Est-ce un projet sur lequel vous comptez bientôt vous investir ? Oui, absolument. Cette étude prouve également qu’il y a une incidence directe entre l’organisation de Jeux olympiques et la récolte de médailles. Ce constat ravive-t-il la blessure liée à l’échec de Paris 2012, et vous motive-t-il encore plus pour Annecy 2018 ? Si on se bat aussi fort pour Annecy, c’est aussi pour cela. Parce qu’on a tout à fait conscience que l’organisation de grands événements crée des générations de champions. Dans quel domaine la France doitelle s’améliorer au plus vite ? Il y en a trois : le ratio de médailles d’or, d’abord. Ensuite, les féminines, dans le tennis, par exemple, où il y a un problème de génération. Il faut savoir faire monter des jeunes pousses et ne pas toujours les mettre sur le banc de touche. Enfin – et c’est ce qui manque dans cette étude –, il y a le handisport. Lors des derniers Jeux, on a beaucoup régressé. On doit donner un grand coup de collier dans ce domaine. •
RON PERLMAN www.ledernierdestempliers.fr
ACTUELLEMENT AU CINĂ&#x2030;MA Direct Matin
HANDBALL 18
JÉRÔME FERNANDEZ
CONFESSIONS
INTIMES Alors que les Experts sont toujours en course pour un nouveau titre mondial, Jérôme Fernandez, l’actuel capitaine et meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France, évoque plusieurs moments forts de sa carrière. Avec quelques révélations à la clé. PROPOS RECUEILLIS PAR > RODOLPHE MASSÉ, À KRISTIANSTADT (SUÈDE) PHOTO > MAMEDY DOUCARA
A
vec l’équipe de France, il a tout raflé : les JO (2008), deux fois les Mondiaux (2001 et 2009) et deux fois l’Euro (2006 et 2010). En club, il a connu ce qui se fait de mieux (Toulouse, Montpellier, Barcelone, Kiel, Ciudad Real) au point de se bâtir un palmarès édifiant (deux Ligues des champions, une Coupe EHF, une Supercoupe d’Europe, quatre Championnats d’Espagne, deux Championnats de France, six coupes nationales). Pour Direct Sport, le « couteau suisse » tricolore (surnommé ainsi pour sa polyvalence) dévoile des aspects méconnus de son parcours.
PAS DE PLAN DE CARRIÈRE « Je m’étais juste imaginé faire une carrière en 1re division en France. Jamais je n’aurais imaginé atteindre un jour un tel niveau, avec autant de titres. En réalité, j’ai franchi tous les paliers sans jamais chercher à devenir le meilleur. Tout ce qui m’est arrivé dans ma carrière est totalement fabuleux. Je ne l’avais pas du tout prévu, ce qui rend tout ça encore plus beau. Le hand, c’est ma passion. Je me considère donc comme un privilégié qui a eu la chance de faire ce dont il avait
envie. Mais si j’avais joué quinze ans en France, sans partir à l’étranger ni même devenir champion du monde ou champion olympique, j’aurais ressenti la même fierté. »
LA GROSSE MACHINE BARÇA « Grâce au club de foot, tu profites de toutes les installations, à Barcelone. C’est une grosse machine qui fonctionne au quotidien avec près de 150 personnes. T’as parfaitement conscience de ne pas appartenir à n’importe quel club. Quand on se croisait avec les footballeurs du Barça, on se disait des banalités entre sportifs. Mais on était respectés. Bizarrement, on avait l’impression qu’ils suivaient nos résultats en Championnat et en Ligue des champions. On avait une certaine proximité avec eux, qui n’existe pas forcément ailleurs. »
< JAMAIS JE N’AURAIS IMAGINÉ ATTEINDRE UN TEL NIVEAU, AVEC AUTANT DE TITRES. >
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CONSEILLER DE THIERRY HENRY « Quand Thierry est arrivé à Barcelone, il avait beaucoup de mal à s’adapter. Il évoluait beaucoup côté gauche, alors qu’à Arsenal, il jouait devant. À l’époque, on avait eu une discussion très intéressante. Il voulait savoir ce que j’en pensais, car j’évoluais au poste d’arrière droit en équipe de France, alors que je suis beaucoup plus à l’aise de l’autre côté du terrain. Je lui avais expliqué que le but n’est pas de briller individuellement, mais de rendre service à l’équipe. Après sa victoire en Ligue des champions (2008), il est d’ailleurs venu me voir pour me dire que j’avais eu raison. Il était ravi. »
LE FOOT, UN AUTRE MONDE « Le foot, ça me fait un peu penser à la NBA. Les joueurs regardent trop leurs performances individuelles et cherchent trop à briller en solo pour espérer décrocher les meilleurs contrats. Du coup, on obtient des joueurs comme Cristiano Ronaldo, qui, lorsqu’il se retrouve à jouer contre des équipes comme Barcelone, n’arrive pas à faire la différence individuellement. Xavi et Iniesta ont, eux, compris qu’en créant
une harmonie et une osmose, le collectif prendrait le dessus sur les individualités. »
TRÈS LOIN DE KNYSNA « Avec les garçons qui font partie de l’actuelle équipe de France de hand, l’épisode Knysna aurait été impossible. Peut-être que dans quelques années, quand il y aura moins de garde-fous, ça pourra arriver. Mais aujourd’hui, vu la mentalité et l’harmonie qui règne entre joueurs et cadres, je vois mal une telle chose arriver. J’ai ressenti un peu de honte parce que nous, on se bat pour représenter au mieux notre pays. Et quand je vois des joueurs de foot, qui ont la chance de disputer la Coupe du monde, être capables de tout foutre en l’air, j’ai du mal à comprendre. On n’est pas construits pareil. »
DE RETOUR EN FRANCE ? « On verra ça après l’Euro. En février, on reprendra les discussions avec les différents clubs intéressés (Paris, Nantes, Dunkerque, Toulouse, ndlr). Pourquoi pas un retour en France, car participer à un projet dans un club français m’intéresse énormément. » •
TÊTE D’AFFICHE 20
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FOOTBALL
PATRICK LE LAY
LES RÊNES BIEN EN MAIN Ancien grand patron de TF1, Patrick Le Lay est aujourd’hui président du Stade rennais (3e de L1). Toujours aussi rare dans les médias, le big boss breton était invité cette semaine sur les ondes de RMC. Un petit événement, que vous fait revivre en exclusivité Direct Sport. Séquence Replay. PROPOS RECUEILLIS PAR > LA RÉDACTION DE RMC SPORT PHOTOS > FRANCOIS GUILLOT/STÉPHANE DE SAKUTIN/AFP
omment expliquez-vous l’arrivée de nombreux dirigeants de télévision à la tête de clubs de Ligue 1 ? C’est plus une succession de hasards que le fruit d’un raisonnement stratégique d’évolution des responsabilités dans les présidences de clubs. Les contextes sont diff érents pour Jean-Claude (Dassier, ndlr) à Marseille et Robin Leproux, à Paris. Quant à moi, si on m’avait proposé la présidence d’un autre club que Rennes, je l’aurais refusée.
C
Quelles sont les principales différences entre ces deux fonctions ? D’abord, il y a des similitudes. À la télévision, le résultat objectif, c’est l’audience. La grande diff érence, c’est que sur le petit écran, on est responsable du choix des programmes. En football, le trio entraîneur-directeur sportif-président a moins de
prise sur le résultat. Par conséquent, il est plus compliqué d’être président d’un club de foot que d’une chaîne de télévision. Vous sentez-vous plus proche de Jean-Michel Aulas ou de Jean-Claude Dassier ? Ça ne va pas faire plaisir à JeanClaude, mais Jean-Michel Aulas a plus d’ancienneté dans le football. Que représente ce club pour vous ? Rennes, c’est mon club ! Quand j’étais gamin, j’allais au stade. Plus tard, le samedi, ma femme me demandait si je n’avais pas une autre copine car j’attendais près du téléphone… les résultats du Stade rennais ! Aujourd’hui, en tant que président et supporter, la pression doit donc être parfois difficile à vivre… Avec moi, le stress est rude ! Quand
vous êtes président, vous vous sentez tout de suite responsable et vous avez envie que l’équipe gagne. Le jeu du Stade rennais est-il séduisant à vos yeux ? Disons qu’on a progressé. J’ai eu trop souvent l’impression que les joueurs ne se donnaient pas à fond. Avec l’équipe actuelle, c’est diff érent, elle peut faire le spectacle. Car n’oublions pas que nous sommes là pour donner un spectacle aux supporters. C’est le point essentiel. L’attente est grande du côté des supporters. Comptez-vous donner plus de moyens et d’ambitions à votre équipe ? J’essaie d’être réaliste. Il ne faut pas faire plaisir aux supporters à n’importe quel prix. Les conséquences peuvent être lourdes. Il faut donc suivre une stratégie. L’objectif est d’être européen. La probabilité d’être en Europa League la saison prochaine est plus importante qu’en Ligue des champions. On ne crachera pas sur la première place, mais ce n’est pas un objectif raisonnable cette année. Mais financièrement, envisagezvous d’augmenter le budget du club ? Si on est européen, on va investir. Mais pas n’importe comment. On a une grille salariale à respecter. On ne peut
pas recruter un joueur qui a un salaire deux fois supérieur à celui des autres, sinon c’est la pagaille généralisée. On va donc essayer d’avoir une politique d’investissement sur le moyen terme. On fait ça à la bretonne : on ne travaille pas beaucoup, mais tout le temps ! En cas de qualification pour la Ligue des champions, le Stade rennais conservera-t-il ses meilleurs joueurs ? Nous avons l’intention de garder l’équipe telle qu’elle est. Si on peut n’avoir aucun départ, on ne s’en privera pas. J’essaierai d’aller jusqu’au bout de ce raisonnement. Yann M’Vila sera-t-il rennais la saison prochaine ? C’est mon souhait. On peut le conserver. Les offres ne sont pas un problème. C’est l’un des éléments clés de l’équipe, un grand joueur. Il est jeune et doit encore progresser. Et Frédéric Antonetti, qui est en fin de contrat ? C’est notre souhait à tous. Il a dit : « Je veux bien former les jeunes, mais je veux aussi les voir bien jouer. » Il est venu à Rennes avec l’objectif d’être européen. Si on l’est, il n’y a pas de problème. En tout cas, moi j’ai envie de le garder. C’est un entraîneur qu’on écoute. •
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TÊTE D’AFFICHE 22
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FOOTBALL
FLORENT MALOUDA
FRENCH FLAIR Acteur mineur du Mondial sud-africain, Florent Malouda offre un tout autre visage depuis six mois. Performant avec Chelsea, le Guyanais donne le ton de ce qu’il souhaite voir en équipe de France. À savoir des joueurs responsables, à la personnalité très affirmée. PROPOS RECUEILLIS PAR > GÉRALD MATHIEU. PHOTOS > NIKE
’est bientôt la rentrée internationale (FranceBrésil, le 9 février). Que vous inspire la nouvelle génération sur laquelle semble vouloir s’appuyer Laurent Blanc ? Je pense que nous avons de talentueux jeunes joueurs qui ont la chance de pouvoir bénéficier de l’expérience de Laurent Blanc. Mais c’est justement grâce à des matchs comme celui qui nous attend face au Brésil, qu’ils pourront s’endurcir et gagner du temps dans leur apprentissage du très haut niveau.
C
Quelle opinion portez-vous sur cette équipe de France made in Blanc ? Chaque joueur, dans cette équipe, doit progresser et prendre encore plus de responsabilités. Tout le monde doit s’affirmer et montrer sa personnalité. Il n’y a que comme ça que l’on gagnera des matchs et des tournois. On a commencé à montrer ça à la fin de l’année dernière. J’espère qu’on va continuer sur notre lancée. Êtes-vous confiant ? Nous sommes au début de quelque chose. Mais franchement, vu l’atmosphère qui règne en ce moment
autour de l’équipe, je pense que ce sera beaucoup plus facile pour les joueurs d’exprimer leur personnalité. Et puis, à l’image de ce que nous avons fait contre l’Angleterre (victoire 2-1, en novembre dernier, à Wembley, ndlr), nous devons être performants pour prouver au monde entier que nous possédons un bon style de jeu. En dehors du terrain, quelle ligne de conduite devez-vous adopter pour continuer à mener à bien votre opération séduction ? Honnêtement, on ne pense plus trop à l’image que l’on renvoie, même si elle a été détériorée par rapport à l’attitude qu’on a eue en dehors du terrain. Mais aussi la manière dont on a mal géré les choses. Aujourd’hui, pour nous, ce n’est pas l’image qui compte. C’est de créer une identité de jeu, coller à celle-ci et gagner. L’image sera toujours positive, à partir du moment où l’on gagnera et où l’on créera du jeu. Et c’est en reproduisant des matchs comme celui contre l’Angleterre qu’on redorera notre blason. Ce match contre le Brésil vous permettra-t-il d’en savoir un peu
plus sur le niveau de l’équipe de France par rapport à l’élite mondiale ? Oui, ce sera un test. Le Brésil reste la référence au niveau mondial. Maintenant, il n’y a pas de points en jeu. C’est ce qui était dommage après Angleterre-France ! Mais c’est toujours bon pour la confiance. C’est du bonus. Ça permet de s’étalonner. Pour nous, les choses sérieuses vont reprendre avec les matchs qualificatifs à l’Euro 2012. À titre personnel, quelle importance revêt pour vous ce match contre le Brésil ? France-Brésil est particulier en raison de mes origines et de ma famille, puisque les parents de ma femme sont originaires de là-bas. France-Brésil me rappelle aussi le quart de finale de la Coupe du monde 2006 (victoire des Bleus 1 à 0). Maintenant, les deux équipes ont suivi deux trajectoires différentes que l’on ne peut pas comparer…
Vous êtes « la tête de gondole » de Nike pour la promotion du nouveau maillot de l’équipe de France. Cela vous responsabilise-t-il davantage ? Non. Je joue le jeu, j’essaie de me rendre disponible car on nous a reproché d’être distants. Mais par rapport à l’équipe de France, c’est Laurent Blanc qui distribue les rôles. Et le mien ne changera pas. La seule responsabilité que je peux avoir, c’est d’essayer de faire en sorte que je sois bon sur le terrain et à la hauteur de la confiance placée en moi. Ce nouveau maillot vous permettra-t-il de tourner définitivement la page de la Coupe du monde ? On ne pourra jamais éviter les questions sur la Coupe du monde. C’est un peu dommage, mais c’est de notre faute aussi. Ceci dit, il n’y a qu’une bonne campagne de qualification ou un bon parcours à l’Euro qui permettra d’oublier la Coupe du monde. •
UN MAILLOT QUI VAUT DE L’OR Plus fort que l’Espagne, les Pays-Bas ou le Brésil, c’est la France ! Lundi, Nike a dévoilé en grande pompe le maillot le plus cher de la planète, qui n’est autre que celui des Bleus, puisque l’équipementier américain versera un chèque annuel de 42,6 millions d’euros jusqu’en 2018. « Nous avons suivi trois axes pour développer notre ligne, explique Cyril Ducluzeau, directeur marketing de Nike France. La diversité ou la mosaïque héroïque, la créativité imprévisible et l’arrogance, ou plutôt la confiance en soi élégante. » Vaste programme.
Direct Sport n°2 • Vendredi 21 janvier 2011
MERCATO 24
LES DOSSIERS KEVIN GAMEIRO NE JURE QUE PAR VALENCE Dès l’ouverture du mercato d’hiver, Kevin Gameiro a accordé sa priorité à Valence, qui le suit depuis l’été dernier. Sa décision prise, il a très vite informé ses dirigeants ainsi que ceux de Bordeaux, qui l’avaient également sollicité, pour qu’ils puissent respecter son choix. L’affaire avec Valence serait même déjà réglée si le club avait fait une offre à la hauteur des espérances de Lorient. Mais pour le moment, il ne veut (ou ne peut ?) pas aller au-delà de 6 millions d’euros, quitte à le laisser en prêt à Lorient jusqu’en juin, comme il l’a fait avec le Lillois Adil Rami. Les discussions vont se poursuivre dans les prochains jours. Lille reste, pour sa part, à l’aff ût dans l’optique de la saison prochaine. Le projet ne déplaît pas à Kevin Gameiro. Mais pour le moment, il reste focalisé sur Valence.
Stéphane Sessegnon
LIBRE COMME JÉRÔME ROTHEN Libre de tout contrat depuis mi-octobre et un passage en Turquie, Jérôme Rothen se cherche un dernier challenge, à 32 ans. Il se prépare dans cette optique, en tout cas, avec l’aide d’un préparateur physique, depuis quelques semaines. Approché par l’AS Monaco tout récemment, il en a fait sa priorité. Mais le club de la Principauté est accaparé actuellement par d’autres dossiers prioritaires. Rothen, qui a également été approché par des formations américaines, grecques et turques, attend l’évolution des discussions avec Monaco avant de se tourner vers d’autres pistes.
STÉPHANE SESSEGNON RENTRE DANS LE RANG Après quasiment un mois d’absence du Camp des Loges, Stéphane Sessegnon a repris l’entraînement
Direct Sport n°2 • Vendredi 21 janvier 2011
jeudi. Alors qu’il s’entraînait seul depuis plusieurs jours non loin de son domicile, à Saint-Germain-en-Laye, le Béninois a préféré, suivant ainsi les conseils de certains de ses proches, réintégrer le groupe parisien. Mais au fond de lui, il reste décidé à partir, même s’il sait que ce sera difficile avant fin janvier. Pour le PSG, il n’en est pas question. « Stéphane fait partie de la famille, avouait cette semaine le président parisien, Robin Leproux. On ne travaille pas sur une hypothèse de départ. Pour nous, il sera là le 31 janvier. » Alain Roche a encore refusé tout récemment une offre de prêt avec option d’achat d’un club du Qatar. Sunderland, également sur les rangs, n’a pour le moment proposé qu’un prêt au Paris Saint-Germain. L’entraîneur des Black Cats, Steve Bruce, apprécie le joueur. Mais il a plus de doutes sur son comportement. Antoine Kombouaré compte en tout cas le relancer dans les prochains jours. Même si les relations entre les deux hommes restent extrêmement glaciales.
Djibril Cissé
ALEXIS REAU
SNS PIX / ICON SPORT
Jérôme Rothen
JEAN MARIE HERVIO / DPPI
Kevin Gameiro
LE PANATHINAÏKOS BLOQUE DJIBRIL CISSÉ Sollicité par de nombreux clubs cet hiver, Djibril Cissé devrait, sauf surprise, terminer la saison au Panathinaïkos. En revanche, la donne pourrait être différente cet été. Bordeaux, Rubin Kazan ou encore, plus récemment, Galatasaray, ainsi que quelques clubs anglais dont notamment Aston Villa, se sont renseignés ces derniers temps dans l’optique de s’attacher ses services dès à présent. Mais le club grec ne veut rien savoir pour le moment, sauf offre mirobolante. Et pour l’instant, aucune ne l’a satisfait.
DIEUMERCI MBOKANI SUR LE DÉPART Logiquement, l’attaquant congolais, l’une des grandes déceptions du dernier marché estival, ne devrait déjà plus appartenir à l’AS Monaco. Un accord avec Hoffenheim avait en effet été trouvé la semaine dernière sur
FOOTBALL
CHAUDS LASSANA DIARRA EN STAND-BYE Sous contrat avec le Real jusqu’en juin 2013, Lassana Diarra est dans l’expectative. Ses relations avec José Mourinho et la direction du Real sont ambiguës. Il y a quelques jours, son agent, John Williams, les a rencontrés afin de clarifier la situation de son poulain. Officiellement, le joueur ne veut pas partir, pas plus que le Real ne souhaite son départ. Mais en coulisses, les tractations perdurent. Il y a peu, Tottenham s’était renseigné sur le dossier. Mais l’opération semble
ALFAQUI / ICON SPORT/ICONSPORT
financièrement hors d’atteinte pour le club londonien. Reste à savoir si la donne peut évoluer. Son transfert ne semble pas programmé en janvier, mais tout peut évoluer.
PHILIPPE MEXÈS PROMIS AU MILAN ?
SUNDERLAND FAIT LE FORCING POUR N’ZOGBIA Étincelant avec Wigan, le jeune Français Charles N’Zogbia est l’une des cibles privilégiées de Sunderland. Son coach, Steve Bruce, tient le joueur en haute estime. Selon nos informations, Sunderland a transmis une première proposition avoisinant les 10 millions d’euros. Wigan souhaite un peu plus. Les deux clubs sont en négociations. Sunderland, qui a vendu Darren Bent pour plus de 20 millions d’euros à Aston Villa, dispose de fonds pour réaliser l’opération. Reste à savoir si le club parviendra à s’aligner sur les prétentions de Wigan. Sous contrat avec Wigan jusqu’en juin 2012, N’Zogbia ne sera pas opposé à un départ. Mais son club compte bien le conserver jusqu’à la fin de la saison. •
CAMERASPORT - PAUL BRADBURY/ICONSPORT
Charles N’Zogbia
REAU ALEXIS
les conditions d’un transfert. Mais la non-vente surprise de Demba Ba, l’attaquant d’Hoffenheim, à Stoke City, pour des raisons médicales, a tout fait capoter. Du coup, le joueur est parti en stage avec l’ASM. Pour le moment, son départ reste souhaité par ses dirigeants. West Ham, Sunderland et Everton sont toujours sur les rangs dans le cadre d’un prêt. De son côté, Monaco espère un transfert.
TEXTES > MARC BENOIST
Lassana Diarra
XAVIER GRIMALDI / ICON SPORT
CESAR CEBOLLA / ALFAQUI/ICONSPORT
Dieumerci Mbokani
Plusieurs dossiers vont encore agiter le mercato d’hiver, qui se termine le 31 janvier prochain. De Gameiro à Cissé en passant par Jérôme Rothen, certains joueurs restent dans l’expectative en ce qui concerne leur avenir. Tour d’horizon des joueurs les plus courtisés.
Libre en fin de saison, Philippe Mexès est l’un des joueurs les plus prisés du moment. D’autant qu’il n’entend pas pour le moment prolonger son contrat avec la Roma, où il évolue depuis 2004. Plusieurs clubs l’ont approché afin de s’attacher ses services la saison prochaine car il ne compte pas partir cet hiver. Selon nos informations, il semble que le Milan AC tienne la corde pour le récupérer. Des négociations ont déjà été amorcées sur les conditions d’un contrat de quatre ans. Le club milanais, qui suit Mexès depuis son éclosion à l’AJ Auxerre, en a fait une priorité. Le joueur est tenté par le challenge. Même si l’Angleterre reste également dans un coin de sa tête. Arsenal, Manchester ou encore Liverpool suivent son dossier de près, mais, pour le moment, aucun d’eux n’a entamé, semble-t-il, de démarche concrète afin de contrecarrer les plans du géant milanais.
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ENJEU 26
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BOXE
THIERRY KARL
LED’UNECOMBAT VIE SAMEDI À 22 H 30 SUR
Il veut régner sur l’Europe. Samedi soir, à Levallois (Hauts-de-Seine), Thierry Karl s’offre une première chance européenne en lourds-légers face à l’Anglais Danny McIntosh pour une ceinture EBU vacante. Portrait d’un passionné de son sport, qui préfère la boxe à la notoriété. TEXTE > SILVÈRE BEAU PHOTO > E.ROBERT / DIRECT8
’est un gitan que l’on ne connaît pas. Ou trop peu. Son combat, samedi soir, face à l’Anglais Danny « Big Mac » McIntosh pourrait faire sortir Thierry Karl de l’ombre : « Tout est prêt, je ne peux plus reculer », prévient-il. En deux ans, le Picard aux origines tsiganes, bientôt 27 ans, est devenu le numéro 1 français, 7e européen et 15e mondial des lourds-légers. Mais il espère bien ne pas s’arrêter en si bon chemin. « Si ça se passe bien, j’aimerais défendre mon titre et avoir un jour une chance mondiale. » Une ambition devenue naturelle au fil des victoires : 28 en 32 combats, dont 18 par KO. La préparation de Thierry Karl pour le combat de sa vie n’a pas été simple. Le matin, il filait avec Bernard Carré, son entraîneur de toujours, à Saint-Quentin (Aisne) pour 90 minutes d’eff orts. Le soir, deux nouvelles heures à Lehaucourt, ce village picard de 800 âmes où il vit. « Souvent, on doit monter le ring ensemble dans la salle des fêtes, installer les sacs », raconte son coach, 76 bougies dont une cinquantaine d’années dans le milieu et les dix-sept dernières au côté de son protégé, dans des conditions bien éloignées d’une structure professionnelle. Pour préparer le combat, le boxeur a pris des congés. Employé chez Gédimat,
C
actuel de ce sport qu’il vénère tant : « Ça ne paie pas. On gagne à deux pour un combat et deux mois de préparation ce qu’un footeux gagne parfoisenunesemaine ! »,peste-t-il.Sous ses ordres, il a également eu les deux frères de Thierry, Charlie et Jessie, ou les frères Thomas. Lui aussi a été un peu déçu lorsque l’Espagnol Campillo, initialement prévu, s’est retiré
du combat en toute fin d’année. Lui était gaucher, McIntosh, non. « Ça ne m’empêche pas de dormir », confie Thierry Karl, avant de conclure : « Je me sens fort, peutêtre comme jamais. C’est quand même le combat le plus important de ma carrière. » C’est sûr, il a l’appétit. Assez pour ne faire qu’une bouchée de ce « Big Mac » ? •
il a dû aussi composer avec un déménagement et les préparations de son mariage, en 2011. Né et élevé en Picardie, le boxeur a, comme tant de ses collègues, des rêves d’ailleurs, de Las Vegas notamment. « Bercy aussi, ça pourrait être sympa, avec la famille, les amis… » Il est venu au ring dès l’âge de 8 ans, embringué par un ami de son père avec qui il faisait les vendanges. Depuis, ce qu’il aime, c’est le combat, l’odeur de la salle, pas forcément la notoriété : « Je n’ai pas d’idole, ni dans la boxe ni ailleurs. Je n’en regarde jamais à la télé. Je préfère lire, marcher, jouer au foot en salle. »
PUISSANCE ET... GLOIRE ? Un garçon simple, qui ne se prend pas pour ce qu’il n’est pas, pas encore tout au moins : « Ma plus grosse qualité ? Je suis très gentil ! », assène-t-il presque sans rire. C’est que, et davantage sur un ring de boxe, la gentillesse peut être un vilain défaut. Bernard Carré relève, lui, ses forces : « Il a de grandes qualités de puissance, de frappe. Il ne boxe pas trop mal mais on peut toujours s’améliorer. » Jamais encore il n’a dû jeter l’éponge pour épargner son poulain. Il l’a vu quatre fois battu, deux fois avant la limite. On le sent parfois un peu découragé à l’idée d’évoquer l’état
En direct samedi à 22h30
Championnat d’Europe de Boxe THIERRY KARL (FRANCE) VS DANNY MCINTOSH (ANGLETERRE) Au Palais des sports Marcel-Cerdan de Levallois-Perret
/HYDOORLV 6SRU WLQJ &OXE
TNT (CANAL 8), CANALSAT (CANAL 35), NUMERICABLE (CANAL 8), ADSL (CANAL 8), TÉLÉPHONIE 3G DIRECT8.FR
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TÊTE D’AFFICHE 28
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TENNIS
NOVAK DJOKOVIC
HAUT PERCHĂ&#x2030; Bourreau des Français Ă Belgrade, Novak Djokovic est revenu cette semaine, Ă Melbourne, sur cette Coupe Davis glanĂŠe dĂŠbut dĂŠcembre. Particulièrement dĂŠtendu, le Serbe â&#x20AC;&#x201C; tĂŞte de sĂŠrie numĂŠro 3 et ancien laurĂŠat de lâ&#x20AC;&#x2122;Open dâ&#x20AC;&#x2122;Australie (2008) â&#x20AC;&#x201C; revient sur ce succès de prestige. Et affiche ses ambitions. Morceaux choisis. PROPOS RECUEILLIS PAR > Ă&#x2030;RIC SALLIOT, Ă&#x20AC; MELBOURNE PHOTO > GLYN KIRK/AFP
ous avez abordĂŠ cet Open dâ&#x20AC;&#x2122;Australie sur les chapeaux de roue ! Oui, câ&#x20AC;&#x2122;est vrai. Mais vous savez, ça me fait du bien de voir le soleil après mes deux matchs en indoor, Ă la Hopman Cup EJTQVUĂ?F Ă&#x2039; 1F SUI FO "VTUSBMJF OEMS) ! Je suis content de mon entrĂŠe en matière ici, car jâ&#x20AC;&#x2122;ai eu huit jours sans compĂŠtition avant ce premier tour WJDUPJSF GBDF Ă&#x2039; M &TQBHOPM (SBOPMMFST Je me suis entraĂŽnĂŠ très dur en me focalisant sur deux-trois petites choses, et ça commence Ă payer.
V
Quâ&#x20AC;&#x2122;avez-vous fait depuis la victoire en finale de la Coupe Davis ? Je ne suis pas restĂŠ longtemps dans mon pays. On a quand mĂŞme fait la fĂŞte pendant 48 heures non-stop. Cela nous a permis de comprendre ce que signifiait cette victoire pour nous et notre peuple. Ce succès est historique. ReprĂŠsenter sa nation devant 20 000 personnes, ce nâ&#x20AC;&#x2122;est pas rien, quand mĂŞme !â&#x20AC;Ś Cela arrive peut-ĂŞtre une fois dans une vie ! Câ&#x20AC;&#x2122;est une ĂŠtrange expĂŠrience. Il sâ&#x20AC;&#x2122;agit de ma plus belle victoire avec celle acquise Ă lâ&#x20AC;&#x2122;Open dâ&#x20AC;&#x2122;Australie, en 2008.
Vous souvenez-vous de certains dĂŠtails ? Oui, bien sĂťr ! Les deux derniers points du match de Viktor 5SPJDLJ le dernier revers gagnant, les cĂŠlĂŠbrations qui ont suivi, les ĂŠchanges avec les Français au moment de se serrer la main, etc. La fĂŞte nâ&#x20AC;&#x2122;a durĂŠ que deux jours ? On sâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtait fixĂŠ trois jours, mais après deux jours, on ĂŠtait dĂŠjĂ tous Ă lâ&#x20AC;&#x2122;hĂ´pital ! 3JSFT
Comment vous situez-vous par rapport Ă Nadal et Federer ? Ce sont les deux meilleurs joueurs du monde et je pense que je suis dans le petit groupe juste derrière. Ă&#x20AC; chaque fois que je les joue, ils portent mon niveau de jeu au sommet. Ils arrivent Ă mâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠlever TJD me faire mieux jouer. Vous ĂŞtes donc devenu un meilleur joueur depuis que vous les cĂ´toyez ? Oui, je le suis ! Mais dâ&#x20AC;&#x2122;autres aussi se sont amĂŠliorĂŠs en mĂŞme temps que moi. SĂśderling, Murray, Davydenko, tous ces gars ont bien progressĂŠ. Si je veux rester no 3, il faut aussi que je regarde derrière.
Votre ÂŤ sparring-partner Âť est Andy Murray. Ă&#x2021;a ne vous pose pas de problème de vous entraĂŽner face Ă un de vos rivaux sur le circuit ? Non, câ&#x20AC;&#x2122;est juste un entraĂŽnement. Ă&#x2021;a ne mâ&#x20AC;&#x2122;a jamais gĂŞnĂŠ de taper dans la balle face Ă mes rivaux les plus dangereux. Câ&#x20AC;&#x2122;est ce que je recherche car je sais que ce seront de très bonnes sĂŠances et quâ&#x20AC;&#x2122;elles me feront progresser. Il faut juste que jâ&#x20AC;&#x2122;arrive Ă battre Andy au footballâ&#x20AC;Ś 3JSFT
On vous sent particulièrement en jambes, ici, Ă Melbourneâ&#x20AC;Ś Câ&#x20AC;&#x2122;est trompeur ! Jâ&#x20AC;&#x2122;avais les jambes lourdes et elles ne rĂŠpondaient pas Ă certains moments de mon match face Ă Dodig F UPVS WJDUPJSF FO RVBUSF NBO DIFT GBDF BV $SPBUF Jâ&#x20AC;&#x2122;ai mis deux sets
Ă me lâcher. Je nâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtais pas content du tout. Mais je prĂŠfère quand ça mâ&#x20AC;&#x2122;arrive en dĂŠbut de tournoi, plutĂ´t quâ&#x20AC;&#x2122;Ă la fin. Vous retrouvez, ce vendredi, Viktor Troicki au 3e tour*. Jouer face Ă votre compatriote, ce nâ&#x20AC;&#x2122;est pas un cadeau ! Absolumentâ&#x20AC;Ś Il joue très bien en ce moment. Il est sur une bonne sĂŠrie. Viktor a remportĂŠ son premier tournoi Ă Moscou, en 2010, et vient dâ&#x20AC;&#x2122;atteindre la finale Ă Sydney. Et on sait ce quâ&#x20AC;&#x2122;il a fait Ă Belgrade, en finale de Coupe Davis. Il a un gros service. On se connaĂŽt depuis les juniors. On a grandi ensemble dans le tennisâ&#x20AC;Ś â&#x20AC;˘ ÂŽ M IFVSF PĂĄ OPVT CPVDMPOT DFUUF Ă?EJUJPO MF NBUDI FOUSF %KPLPWJD FU 5SPJDLJ O B UPVKPVST QBT FV MJFV
CV NOVAK DJOKOVIC 23 ans NĂŠ le 22 mai 1987, Ă Belgrade (Serbie) 1,88 m â&#x20AC;&#x201C; 80 kg Droitier DĂŠbuts pros en 2003 Actuel no 3 mondial (2e en 2010) Lieu de rĂŠsidence : Monaco PALMARĂ&#x2C6;S Open dâ&#x20AC;&#x2122;Australie 2008 ; Coupe Davis 2010 ; Dubai et PĂŠkin 2010 ; BNP Paribas Masters, Bâle, PĂŠkin, Belgrade et Dubai 2009 ; Masters Cup, Rome et Indian Wells 2008 ; Vienne, Estoril, Miami, MontrĂŠal et AdĂŠlaĂŻde 2007 ; Metz et Amersfoort 2006. Principales finales : US Open 2007 et 2010.
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TÊTE D’AFFICHE 30
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SKI FREESTYLE
KEVIN ROLLAND
KING OF
(FREE)STYLE
Les X Games débutent mercredi, à Aspen (Colorado). Comme l’an passé, un Français devrait résister à l’armada de riders américains. Kevin Rolland est le tenant du titre dans le superpipe de l’épreuve de ski freestyle. À 21 ans, il a déjà tout gagné. Et son règne ne fait que commencer. TEXTES > GEOFFROY BRESSON PHOTOS > OLIVIER.ALLAMAND-PIERRE AUGIER
21 ans, le palmarès de Kevin Rolland est déjà digne d’un numéro un mondial en fin de carrière : champion du monde, vainqueur du Globe de cristal et des X Games. Dans le ski freestyle, ce Français a remporté toutes les compétitions majeures. Et cela en l’espace de seulement… deux ans ! « Il m’en reste quand même encore une petite, corrige-t-il avec un léger sourire. Ça s’appelle le Dew Tour. Une tournée de trois étapes aux États-Unis. J’ai fini 3e de la première épreuve il y a quelques semaines. Si je remporte ça, j’aurai vraiment tout gagné. » Une sorte de Grand Chelem des riders, qu’aucun tricolore n’a encore jamais réalisé : « Je n’ai plus seulement l’envie de remporter les titres, c’est devenu une obligation. J’y ai tellement pris goût ! Cela met un peu de pression. Mais ça donne surtout une confiance incroyable. Alors, c’est bien de gagner une fois ces événements. Mais… c’est encore mieux d’en accrocher plusieurs ! » Avec son envie de croquer dans tous les trophées, Kevin Rolland vient
À
donc de s’envoler pour les X Games, la plus grande compétition au monde des sports freestyle, qui se dispute à Aspen (Colorado), à partir de mercredi prochain. L’an passé, le Français y avait maté la concurrence grâce à une botte secrète, un saut qu’il était alors le seul à réussir : le double cork 1 260°. « Pour faire simple, c’est trois tours et demi en l’air, en passant deux fois la tête en bas, résume-t-il. Sauf qu’aujourd’hui, ils sont au moins huit à réussir cette figure. Il faut que je trouve une nouvelle arme. J’avoue, j’étais encore dans le flou il y a à peine une semaine… »
UN SUPERPIPE MADE IN FRANCE Heureusement, le freestyler tricolore dispose du potentiel et surtout de nouvelles structures pour continuer à bousculer l’hégémonie américaine dans ce sport ultra-médiatisé outre-Atlantique. « Depuis que les X Games organisent une édition en Europe (c’est-à-dire depuis l’an passé, ndlr), on dispose d’un vrai superpipe (une sorte de half-pipe géant),
en France, pour préparer Aspen. La station de Tignes, qui organise l’événement, nous ouvre son module pour s’entraîner. Avant, il fallait bouger sur des milliers de kilomètres pour trouver un pipe aussi immense. Je peux maintenant faire comme les Américains et régler mes sauts à côté de chez moi. » Voilà qui n’est pas du luxe. Car jusqu’à présent, Kevin Rolland a fait avec les moyens du bord pour s’imposer au niveau mondial : « On a vu que la Fédé n’investissait pas dans le ski freestyle. Alors, avec trois autres sportifs, on a créé notre structure privée d’entraînement, le Free Ski Project. Elle est financée par nous-mêmes. On paie chacun une adhésion. Avec Xavier Bertoni, qui a remporté les X Games en 2009, on cumule trois podiums et deux victoires à Aspen sur les deux dernières années. Dans notre sport, notre
palmarès est plus étoff é que celui de toute la Fédération réunie ! »
GAGNER LES JO... Une réussite qui pourrait bientôt profiter à l’ensemble du sport français, tant la place réservée au ski freestyle est de plus en plus importante dans les disciplines hivernales. À la fin de la saison, le CIO devrait d’ailleurs officialiser son entrée au sein du cercle olympique. « C’est sûr à 99 %, assure Kevin Rolland. On devrait être intégrés dès les prochains Jeux, à Sochi, en 2014. Beaucoup de choses risquent alors de changer. La Fédération va s’en mêler. C’est un peu facile de venir quand tout est beau ! Elle va nous demander de bouleverser nos habitudes. J’espère qu’on va quand même garder une autonomie. Les JO, c’est LA compétition que j’ai envie de gagner. » Pour étoffer un peu plus un palmarès déjà exceptionnel… •
UN PLAGNARD POUR MENER LES BLEUS Kevin Rolland, licencié à La Plagne, est le chef de file de la délégation française invitée aux X Games USA, qui se disputent à Aspen (Colorado), à partir de mercredi. Avec Xavier Bertoni, 3e l’an passé, il défend son titre dans l’épreuve de ski superpipe. En snowboard, les Bleus sont représentés par Mathieu Crépel et Sophie Rodriguez. La France devrait également se distinguer en skicross, avec notamment Ophélie David, et en snowboardcross avec Pierre Vaultier et Paul-Henri De Le Rue.
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FRISSON 32
GRANDE ODYSSĂ&#x2030;E
VANIER NE PERD PAS LE NORD EmbarquĂŠ dans de nouveaux dĂŠfis polaires, Nicolas Vanier a dĂť suivre la Grande OdyssĂŠe Ă distance. La plus prestigieuse course de mushers dâ&#x20AC;&#x2122;Europe, dont il est le co-crĂŠateur, vient de se terminer dans les Alpes. Le cinĂŠaste planche, avec les organisateurs, sur lâ&#x20AC;&#x2122;avenir de ce raid, devenu une rĂŠfĂŠrence mondiale. TEXTE > GEOFFROY BRESSON PHOTOS >NICOLAS VANIER/THIBAUD BRAQUART
C
â&#x20AC;&#x2122;ĂŠtait il y a quelques jours, au cĹ&#x201C;ur des Alpes. La Grande OdyssĂŠe, lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠpreuve de chiens de traĂŽneau la plus importante en Europe, traçait sa route entre Avoriaz (Haute-Savoie) et Lanslebourg (Savoie). NV TIFST F U DIJFO T S Ă?VOJT Au cĹ&#x201C;ur de la meute, il manquait pourtant lâ&#x20AC;&#x2122;un des plus cĂŠlèbres reprĂŠsentants de la communautĂŠ : /JDPMBT 7BOJFS. Pour la première fois depuis le dĂŠbut dâ&#x20AC;&#x2122;une compĂŠtition quâ&#x20AC;&#x2122;il a co-crĂŠĂŠe avec )FOSZ , BN, en 2005, le cinĂŠasteaventurier nâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtait pas prĂŠsent. Dâ&#x20AC;&#x2122;abord parce que, selon lui, M Ă?QSFVWF QFVU BVKPVSE IVJ TF QBTTFS EF TPO BQQPSU NĂ?EJBUJRVF. Ensuite, parce que celui
qui explore les rĂŠgions les plus froides du globe depuis bientĂ´t trente ans prĂŠpare EFT QSPKFUT UPVT B[JNVUT. Nouveau long-mĂŠtrage, nouvelles expĂŠditions, lâ&#x20AC;&#x2122;aventurier a prĂŠvu de dĂŠtailler très bientĂ´t ses futurs dĂŠfis. ÂŤ +F QFVY KVTUF WPVT EJSF RVF KF NF QSĂ?QBSF O PUBNNFOU Q PVS Q BSUJ DJQFS BV NPJO T Ă&#x2039; MB : VLPO 2 VFTU (1 600 km de course entre Whitehorse, au Canada, et Fairbanks, en Alaska, ndlr) et Ă lâ&#x20AC;&#x2122;Iditarod (1 750 km Ă travers toute lâ&#x20AC;&#x2122;Alaska), MFT EFVY QMVT HSBOEFT DPVSTFT EF DIJFOT EF U SBĂ&#x201D;OFBV EV NPOEF. Lâ&#x20AC;&#x2122;objectif serait de prendre le dĂŠpart dâ&#x20AC;&#x2122;ici Ă deux ans. Tout est mis en place, actuellement, pour prĂŠparer un attelage de très haut niveau. Âť
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*M O FO PVCMJF QBT QPVS BVUBOU MB DPVSTF RVJ WJFOU EF TF EJTQVUFS EBOT MFT " MQFT ÂŤ Je me souviens quâ&#x20AC;&#x2122;au dĂŠpart (la première ĂŠdition a eu lieu en 2005), nous avions connu des difficultĂŠs pour quâ&#x20AC;&#x2122;elle gagne en notoriĂŠtĂŠ. Au fur et Ă mesure, elle a grandi. - Ă?WĂ?OFNFOU F TU NBJO UF OBOU DPNNF OPVT MF SĂ?WJPOT Avec toutes les personnes qui sâ&#x20AC;&#x2122;occupent de son organisation, il a atteint un rythme de croisière tel que ma prĂŠsence nâ&#x20AC;&#x2122;est plus nĂŠcessaire. Âť
DES CONDITIONS MĂ&#x2030;TĂ&#x2030;OROLOGIQUES CHAOTIQUES Nicolas Vanier a ratĂŠ cette annĂŠe le premier podium français de lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠpreuve, celui de +FBO 1IJMJQQF 1POUJFS. ÂŤ Un pote, assure-t-il. Il est parti sâ&#x20AC;&#x2122;entraĂŽner en Norvège pour progresser. ÂąB GBJU EV CJFO E BWPJS VO U SJDPMPSF RVJ T F EJTUJOHVF EBOT VOF EJTDJQMJOF E IB CJUVEF U PVKPVST EPNJOĂ?F QBS MF T 4DBOEJOBWFT F U M FT / PSE "NĂ? SJDBJOT Âť Le cinĂŠaste a ĂŠgalement manquĂŠ une expĂŠrience bien moins
enthousiasmanteâ&#x20AC;Ś La mĂŠtĂŠo a en effet dĂŠcidĂŠ de jouer un très mauvais tour Ă la course. Les tempĂŠratures, trop ĂŠlevĂŠes, ont fait fondre la neige sur une bonne partie du parcours. ÂŤ Dâ&#x20AC;&#x2122;après notre expĂŠrience, poursuitil, nous connaissons des problèmes de ce genre, en moyenne, une fois tous les trois ans. -FT SFEPVY TVD DFTTJGT POU PDDBTJPOOĂ? EFT EĂ?HFMT RVBTJ DPNQMFUT TVS DFSUBJOFT QPS UJPOT Le problème, câ&#x20AC;&#x2122;est que lâ&#x20AC;&#x2122;itinĂŠraire descend parfois jusquâ&#x20AC;&#x2122;Ă 1 200 mètres dâ&#x20AC;&#x2122;altitude. Câ&#x20AC;&#x2122;est le souci des courses alpines, nous nâ&#x20AC;&#x2122;avons pas le choix dans ces montagnes. 4J PO OF EFTDFOE QBT PO OF QFVU QBT SĂ?BMJTFS EF H SBOEFT EJT UBODFT FO DIJFOT EF US BĂ&#x201D;OFBV. Âť RĂŠsultat : un parcours rĂŠduit de 900 km Ă environ 600 km et des abandons Ă la pelle. ÂŤ Moins il y a de neige, moins on maĂŽtrise son traĂŽneau, justifie Nicolas Vanier. Tout le contrĂ´le se fait par le frein. Si on ne peut pas mordre dans une certaine ĂŠpaisseur de neige, cela devient difficile. Âť Il lâ&#x20AC;&#x2122;admet lui-mĂŞme, le problème
AVENTURE
météo n’est pas près de s’arranger avec le réchauffement climatique que connaît le pays ces dernières années.
DANS LA VIE, IL FAUT MOURIR OU GRANDIR… Mais qu’importe, l’aventurier et ses partenaires de l’organisation planchent déjà sur l’avenir de leur course. Et malgré tous les projets dans lesquels se lance Vanier, il n’oublie pas celui de développer la compétition. « Le tout est de savoir comment faire encore évoluer l’épreuve aujourd’hui, analyse-t-il. Dans la vie, je pars du principe qu’il faut grandir ou mourir. Nous suivons donc des pistes pour
imaginer une nouvelle version pour dans quelques années. On se demande, par exemple, s’il ne faut pas organiser une sorte de “challenge tour” avec plusieurs courses alpines. L’une, au moins, aurait lieu en France et les autres pourraient se disputer dans d’autres pays. On se demande aussi si on ne doit pas internationaliser encore plus ce rendez-vous, chose qui n’est pas forcément compatible avec les valeurs environnementales de l’événement. » Tout cela, bien sûr, si la météo le veut bien. Car dans ce genre de sport, l’homme propose et la météo dispose… •
NICOLAS VANIER 48 ans - Né le 5 mai 1962, au Sénégal. PRINCIPALES EXPÉDITIONS Transsibérie (1990) : traversée intégrale, du sud au nord, de toute la Sibérie, soit 7 000 km. L’Odyssée blanche (1999) : traversée de tout le Grand Nord canadien depuis Skagway, (Alaska), jusqu’à Québec, soit 8 600 km avec son équipage de
chiens de traîneaux. L’Odyssée sibérienne (20052006) : traversée en un hiver de la Sibérie, depuis Irkoutsk, sur les bords du lac Baïkal, jusqu’à la place Rouge de Moscou, soit 8 000 km en traîneau à chiens. PRINCIPAUX FILMS L’Odyssée blanche (1999), Le Dernier Trappeur (2004), Loup (2009).
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TOP MODEL 34
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3e MI-TEMPS
ZOI GORMAN
UN VOILE
DE PUDEUR ? Étrange création « lingeriesque » que celle portée par la divine Zoi Gorman sur ces photos. Associant la transparence de la dentelle et l’opacité de la soie, elle montre tout en tentant de cacher quelque chose ! De toute façon, on nous cache tout, on nous montre rien. TEXTE > STÉPHANE CHAUMET PHOTOS > IAN MCINNES/GILDA&PEARL
E
st-ce un caraco, une nuisette, un déshabillé ? Les trois à la fois ? L’homme relativement lambda (ne serait-ce pas là un pléonasme ?) que je suis a du mal à se déterminer. Et pas moyen de dénicher le numéro de téléphone de la… (les mots me manquent…), de cette charmante jeune fille, et mon accent anglais est trop mauvais pour que je contacte la marque Gilda&Pearl qui en est l’auteur. Qu’importe, et surtout qu’elle la porte quand bon lui semble, le plus souvent possible. Par quelque détour d’un esprit sûrement malade, je me dis juste que nous avons là une dentelle en partie haute qui dévoile énormément, prolongée d’un voile qui cache infiniment. Et voilà où je voulais en venir : on fait semblant de nous montrer et on nous dissimule, on voudrait nous faire croire mais on nous ment.
Laissons la politique, la finance et autres sujets joyeux aux magazines spécialisés et aux doctes journalistes, même s’il y aurait là matière à écrire une encyclopédie (du vice ?) et intéressons-nous à des choses essentielles.
COMMENT VA ELVIS ? Depuis des astronautes américains qui auraient marché sur la lune dans un studio hollywoodien, jusqu’à la mort récente de Michael Jackson – en fait, et évidemment, parti rejoindre Elvis Presley et John Lennon dans quelque ranch paumé –, il apparaît que ce que nous voyons n’est pas la réalité et que la vérité, cela va de soi, est ailleurs. Alors (pardon Stéphane Hessel !), indignons-nous ! Et obtenons de vraies réponses aux questions essentielles. Où vont les stars quand elles sont mortes ? Claire Chazal
est-elle amoureuse ? Trouve-t-on vraiment des substances organiques dans les pizzas ? Est-ce que WikiLeaks est en train de nous observer ? Zoi Gorman existe-t-elle vraiment ou n’est-elle, comme je le pense, qu’une extraterrestre destinée à semer le trouble dans des esprits déjà tourmentés ? •
CV ZOI GORMAN 25 ans – Originaire (selon toute vraisemblance !) de Glasgow (Royaume-Uni) 1,72 m – 50 kg – 86-60-86
MANNEQUIN A travaillé pour la marque Gilda&Pearl (www.gildapearl.co. uk) et sûrement quelques autres ! « J’ai photographié Zoi deux fois et à chaque fois cela a été fantastique », écrit, sur le site PureStorm, le photographe Ian McInnes, auteur de la série ci-contre. « Elle est intuitive, drôle et professionnelle… »
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TRIBUNE VIP 36
BAPTISTE GIABICONI
PREMIER SUR LE PODIUM Mannequin homme numéro un des podiums mondiaux, égérie de Karl Lagerfeld, premier garçon à avoir été shooté pour le calendrier Pirelli, annoncé dans les bacs avec son premier single, « Showtime », Baptiste Giabiconi est aussi un sportif accompli. Tennis, muscu figurent à son CV. Et comme tout bon Marseillais qui se respecte, son cœur bat pour l’OM. PROPOS RECUEILLIS PAR > VINCENT GUILLOT PHOTOS > O. THIERRY/ABACA - Y. VLAMOS / VISUAL PRESS AGENCY
ue représente pour vous le sport ? Dès que j’ai du temps, je fais du sport. Je cours, je pratique le tennis, la muscu. Je ne tiens pas en place ! Au départ, je faisais de la voile. J’ai commencé à 8 ans, ça me plaisait. J’ai débuté par l’Optimist. Ça a duré deux ans.
Q
Vous qui êtes marseillais, vous ne devez pas être insensible au foot… J’ai pratiqué le foot pendant cinq ans. Je jouais milieu gauche dans l’équipe de mon village, à Saint-Victoret. J’avais de grosses qualités de centre et de débordement. Mais je n’étais pas un buteur. J’adorais retrouver les potes, effectuer les déplacements en car. Mais je ne comptais pas devenir footballeur pro. Puis j’ai pratiqué le tennis en club, pendant deux ans. J’ai arrêté pour la muscu, mais je commençais à être classé, seulement 30/4. Je continue à y jouer pour le plaisir, avec mon beaufrère notamment. Mais c’est difficile de trouver un partenaire dispo. Quels sont vos points forts ? Je suis gaucher, ça déstabilise l’adversaire. J’ai un service assez puis-
sant et un bon petit revers. Sinon, quand je rentre sur le terrain, je suis à fond. Je pars toujours dans l’idée de gagner. Même si on fait juste un petit match pour rigoler, je suis un compétiteur. Mais je sais garder mon calme sur un terrain. Quels sont vos tennismen préférés ? Je suis fan de Nadal. C’est un phénomène que j’adore regarder. Je ne manque jamais Roland-Garros. J’aimais beaucoup Pete Sampras, il avait une allure, une bonne gueule. C’était un battant. Qu’est-ce qui vous a poussé vers la muscu ? À 16 ans, comme beaucoup d’ados, je suis passé par une période difficile. De l’acné et surtout, une certaine maigreur. Alors je suis allé en salle, pour
< CHEZ NOUS, ON EST SUPPORTER DE L’OM DÈS LA NAISSANCE. >
Direct Sport n°2 • Vendredi 21 janvier 2011
prendre soin de moi et me sculpter un corps. Je complexais. Au début, je faisais deux heures chaque soir de la semaine, sauf le week-end. Aujourd’hui, je ne m’entraîne plus autant. Je n’ai plus le temps, et surtout, je ne veux pas devenir trop musclé. Je préfère rester sec. L’aspect bodybuilder, c’est pas terrible pour la forme. Sinon, je n’aime pas travailler les jambes. J’adore le développé-couché aux pecs. Je soulève mes 110 kg ! Un dernier mot sur l’OM, bien relancé en championnat après son succès face à Bordeaux (2-1)… Chez nous, on est supporter dès la naissance. L’OM, cette année, manque de régularité. Mais on a nos chances de remporter le titre. Et puis, aussi, ça faisait longtemps qu’on n’était pas allé en huitièmes de finale de la Ligue des champions. J’étais trop petit pour avoir connu la victoire de 1993, mais je me souviens de la finale de la Coupe UEFA, en 2004. J’étais allé suivre le match sur le Vieux Port. Comme toute la ville, j’étais fou de Drogba. Et comme toute la ville, j’ai été triste toute la soirée. •
CV BAPTISTE GIABICONI 21 ans – Né le 9 novembre 1989, à Marseille (Bouches-du-Rhône)
2009 : pose pour Vogue, Chanel, Fendi, Karl Lagerfeld. 2010 : pose pour le calendrier Pirelli. Premier clip « Showtime ». 2011 : album annoncé au printemps.
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À SUIVRE
ZOOM SUR
FREERIDE WORLD TOUR 2011 La station suisse des Verbiers accueille ce week-end les meilleurs freeriders du monde, pour deux jours de frissons. Une sélection des quelque 50 meilleurs athlètes au monde s’élancera à l’assaut des « Pentes de l’Hôtel », dont les champions du monde en titre français Candide Thovex (ski) et Xavier de Le Rue (snowboard hommes).
INSA PERCH’FORMANCE À LYON Alliant initiation et compétition, l’événement propose, sur trois jours, de tester le saut à la perche et de se confronter aux athlètes de haut niveau. On voit ainsi se mélanger 30 athlètes internationaux et 250 scolaires. L’an passé, plus de 2 500 barres avaient été franchies, pour un total de… 8 000 mètres sautés.
GIRON SNOW WEEK-END
COMBINÉ NORDIQUE : JASON LAMY-CHAPPUIS VISE LE TITRE À DOMICILE TEXTE > SILVÈRE BEAU PHOTO >HELGE PRANG / PICTURE ALLIANCE / DPPI
près le sacre de Sébastien Loeb en Alsace, il pourrait bien y avoir celui de Jason Lamy-Chappuis dans le Jura. À ChauxNeuve, à une portée de saut à skis de Boisd’Amont (Jura), où il vit, le double champion olympique tricolore a l’occasion de frapper un nouveau grand coup. Avec 170 points d’avance sur le Norvégien Mikko Kokslien et à deux week-ends du terme du championnat, « Flying Jason » pourrait bien être sacré dans ses montagnes, sur son tremplin, tout juste
A
inauguré à la fin de l’année dernière. Une quinzième victoire en carrière aurait probablement des allures de triomphe.
VERS UN DEUXIÈME GLOBE DE CRISTAL La semaine dernière, à Seefeld dans les Alpes autrichiennes, Lamy-Chappuis a encore régalé. Une victoire le samedi, une deuxième place le lendemain, les deux concours de saut à skis dans son escarcelle. S’il a été dominé le dimanche, sur les skis, par le revenant norvégien
Magnus Moan, le Français s’est contenté des gros points pris. D’autant que le résultat d’ensemble des Tricolores fut très satisfaisant : une 3e place par équipes en ouverture d’un week-end à dominante bleu-blanc-rouge. Sur le tremplin, Maxime Laheurte a obtenu une prometteuse 3e place avant de fondre sur les skis. 15e au final, il est devancé entre autres par ses compatriotes François Braud (7e) et Sébastien Lacroix (11e le samedi, 9e le dimanche). À Chaux-Neuve, tous les regards seront tournés vers « Jez », qui profitera en plus du forfait de l’Autrichien Mario Stecher, sans doute son plus sérieux rival pour le titre mondial. Si ce n’est dans le Jura, ce sera probablement en Finlande, à Lahti, que Lamy-Chappuis ira soulever son deuxième Globe de cristal, lui qui détient déjà la couronne. Puis viendront les Championnats du monde en Norvège pour rendre, déjà, ce cru 2011 inoubliable. •
GUS HURST/RED BULL PHOTOFILES
Lauréat l’an passé de la Coupe du monde, le Français a l’opportunité de conserver son titre chez lui, à Chaux-Neuve (Doubs). Sur le nouveau tremplin jurassien, « Jez » veut clore le suspense et ajouter une nouvelle ligne à son palmarès.
Deuxième édition de cette réunion de triathlètes montagnards dans l’Ain. Si le manque de neige a conduit à l’annulation des épreuves de samedi, celles du dimanche sont maintenues. 6 km de VTT sur routes et chemins, un trail sur piste, un parcours en skis de fond et un dernier trail pour revenir à Giron.
H2OPEN KITE UNITED À La Rosière (Haute-Savoie), dans la Haute-Tarentaise, quelques fêlés vont s’en donner à cœur joie. Les snowkiters, spécialistes de la poudreuse, devront en profiter pour prendre de l’avance sur leurs collègues qui préfèrent les vagues bretonnes : entre le 6 et le 9 octobre, les kitesurfeurs pourront prendre leur revanche sur l’eau à Perros-Guirrec (Côtes-d’Armor).
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AGENDA 38
VENDREDI 21 JANVIER
VENDREDI 21 JANVIER
14h30 BIATHLON Sprint dames, à Anterselva (Ita) 15h15 FOOTBALL Coupe d’Asie/1/4 de finale, à Doha (Qat) 15h30 BOBSLEIGH Bob à 2 dames, à Winterberg (All) 16h30 SAUT A SKIS Coupe du monde, à Zakopane (Pol) 19h40 TALK SHOW « Les Spécimens » 19h45 SNOWBOARD Championnats du monde/Finale half-pipe, à La Molina (Esp) 20h25 FOOTBALL Bundesliga/19e j./Hambourg-Francfort 20h30 BASKET Pro A/15e j./Roanne-Le Mans 20h45 RUGBY Coupe d’Europe/6e j./Racing-Leinster (Irl)
06H00 FITNESS - GYM DIRECT Présenté par Sandrine Arcizet
SAMEDI 22 JANVIER 06H00 FITNESS - GYM DIRECT Présenté par Sandrine Arcizet
18H30 AUTO - DIRECT AUTO Présenté par Grégory Galiffi
22H30 RÉUNION DE BOXE Championnat d’Europe (voir p. 26)
DIMANCHE 23 JANVIER 06H00 FITNESS - GYM DIRECT Présenté par Sandrine Arcizet
00H00 POKER - DIRECT POKER Présenté par Alexandre Delpérier
ZOOM SUR
MONDIAUX DE HAND Après leur quatrième victoire de rang, jeudi, face à l’Allemagne, les Bleus sont sur une voie royale : un succès face à l’Espagne, ce soir, et le deuxième tour pourrait lui aussi être une simple formalité.
19h00 HANDBALL
DIRECT AUTO MET LE TURBO imples automobilistes ou volants chevronnés, nostalgiques de carrosses d’un autre siècle ou rêveurs sur quatre roues, cette émission est pour vous. Chaque semaine, « Direct Auto » vous propose une heure dédiée à la passion automobile. Tout au long de l’heure conduite à toute allure par Grégory Galiffi, le présentateur vous fait partager sa passion avec des acteurs incontournables du marché, notamment
DIMANCHE 23 JANVIER 17h00 FOOTBALL Coupe de France/16e de finale/ Strasbourg-Évian-TG 18h00 JUDO Documentaire : « De Geesink à Douillet » 20h45 FOOTBALL Coupe de France/16e de finale/Nice-Lyon 20h50 MAGAZINE « L’Équipe du dimanche, spéciale 20 ans » 23h15 MAGAZINE « Les vingt plus grands matchs de l’équipe du dimanche » 23h45 AUTOMOBILE Rallye IRC de Monte-Carlo. 1h00 TENNIS Open d’Australie/8e de finale dames et messieurs. Et aussi sur
Direct Sport O¡ • Vendredi 21 janvier 2011
des responsables des marques mises à l’essai dans l’émission qui réagissent sur le plateau. Cette semaine, la Peugeot 508 est examinée sous tous les angles, spécialement celui de la consommation. C’est encore sur ce critère que s’affrontent l’Abarth Punto Evo de Fiat et la Polo GTI de Volkswagen. Un bilan sera également tiré sur la prime à la casse qui s’est achevée le 31 décembre dernier et un
joli document retracera une traversée de Paris sur des modèles aussi anciens que certains pavés de la capitale. Enfin, comme chaque semaine, les news hebdomadaires et une revue de presse vous diront tout des dernières actualités du secteur. Et une rubrique juridique vous aidera à régler vos éventuels contentieux. Indispensable ! Samedi 22 janvier
18h30
À NE PAS MANQUER LE TROPHÉE ANDROS
JEAN MICHEL LE MEUR / DPPI
DR
S
7h15 TENNIS Open d’Australie/8e de finale messieurs 10h15 SKI Slalom messieurs de Kitzbühel (Aut)/ 1re manche/2e manche à 13 h 30 11h00 SKI DE FOND Sprint classique dames et messieurs, à Otepaa (Estonie) 11h45 SKI Super-G dames de Cortina d’Ampezzo (Ita) 12h00 GOLF Circuit européen/Open d’Abu Dhabi/ (dernier tour) 12h45 COMBINÉ NORDIQUE Saut à skis, à Chaux-Neuve (Doubs) 13h55 RUGBY Coupe d’Europe/6e j./Perpignan-Llanelli (PdG) puis London Wasps (Ang)-Toulouse 14h00 RUGBY Pro D2/18e j./Dax-Lyon
À NE PAS MANQUER
20h45 FOOTBALL Coupe de France/1/16e de finale/ FC Sochaux-Paris FC 21h45 ATHLÉTISME Marathon de Dubai 22h45 HOCKEY SUR GLACE NHL/Saint-Louis - Detroit 23h00 AUTOMOBILE Rallye IRC de Monte-Carlo 0h00 GOLF Circuit américain/Open de La Quinta 1h00 CYCLISME Tour Down Under 1h00 TENNIS Open d’Australie/16e de finale dames et messieurs. Et aussi sur 2h05 BASKET NBA/San Antonio-New York
AVDO BILKANOVIC / BILDBYRAN / DPPI
SUR
C’est à Saint-Dié-des-Vosges que les fous glissants entament la deuxième partie de l’hiver. Dominé par Alain Prost, le classement est des plus provisoires avec six vainqueurs en six épreuves. Dans les Vosges, l’exercice est encore plus particulier puisque la course se déroule sur un anneau de glace qui réserve chaque année un spectacle enivrant. À Isola 2000, lors de la dernière épreuve, Olivier Panis (photo) puis Sébastien Grosjean s’étaient imposés, justifiant encore un peu plus le surnom de F1 des glaces donné aux bolides. 21h00 AUTOMOBILE
TÉLÉ-RADIO
SAMEDI 22 JANVIER
À NE PAS MANQUER 18h00 HANDBALL Championnat du monde/tour principal, en Suède 19h00 COMBINÉ NORDIQUE Ski de fond, à Chaux-Neuve (Doubs) 20h35 RUGBY Challenge européen/6e j./MontpellierExeter (Ang) 15h25 FOOTBALL Bundesliga/19e j./Bayern MunichKaiserslautern 20h30 BASKET Pro A/5e j./Villeurbanne-Chalon 22h40 FOOTBALL Liga/20e j./FC Barcelone-Santander 1h00 TENNIS Open d’Australie/1/8e de finale dames et messieurs. Et aussi sur
LA DESCENTE HOMMES DE KITZBÜHEL Des menaces de douceur planaient sur la station autrichienne. Ce sont pourtant de grosses chaleurs que les descendeurs craignent sur cette piste redoutable, la plus spectaculaire et, aussi, la plus dangereuse du cirque blanc. À Kitzbühel, on ne fait pas le clown malgré une neige souvent verglacée. La bataille fera rage entre les Autrichiens et les Suisses, qui placent trois athlètes chacun au classement d’une spécialité dominée par Michael Walchhofer, juste devant l’Helvète Silvan Zurbriggen, leader lui du général.
IMAGO / PANORAMIC
10h15 SKI Descente dames, à Cortina d’Ampezzo (Ita) 12h30 GOLF Circuit européen/Open d’Abu Dhabi 13h00 COMBINÉ NORDIQUE Saut à skis, à Chaux-Neuve (Doubs) 14h15 FOOTBALL Coupe de France/16e/SO Chambéry-Brest 14h20 RUGBY Coupe d’Europe/6e j./Biarritz-Bath (Ang), puis Ospreys (PdG)-Toulon 14h45 FOOTBALL Coupe de France/16e de finale/Vaulx-enVelin - Rennes puis Lille-Wasquehal 15h50 FOOTBALL Premier League/24e j./Arsenal-Wigan 16h50 FOOTBALL Coupe de France/16e/Angers-Bordeaux
11h30 SKI
ZOOM SUR LES 20 ANS DE L’ÉQUIPE DU DIMANCHE n dit souvent que c’est le bel âge. C’est en tout cas celui d’une émission devenue emblématique pour sa revue complète et dominicale des grands championnats européens. Incontournable. À l’exception du regretté Thierry Gilardi, tous les animateurs de « L’EDD » (Pierre Sled, Hervé Mathoux, Nathalie Ianetta, Thomas Thouroude) seront en plateau. Peut-être moins loquace mais bien plus prestigieux, Zinédine
GALLO IMAGE / PANORAMIC
O
Zidane sera le grand témoin de l’événement. Il présentera une première partie de soirée où l’on se régalera des plus beaux buts de ces deux dernières décennies, des exploits des Français expatriés, des boulettes des gardiens anglais… On reverra les inspirations de Cantona ou de Romario, les missiles de Papin, Koeman ou Matthaeus, les envolées de Henry, Raúl ou Weah, les sacres de dernière minute, les grandes
MARC PISCOTTY / ICON SPORTS MEDIA / DPPI
LARQUÉ ET RMC METTENT JEAN MARIE HERVIO / DPPI
Prenez une bonne dose d’adrénaline avec Direct Star ! Les magazines les plus époustouflants vous plongent dans l’univers sensationnel des sports extrêmes. Les illuminés, accros au freestyle et aux défis les plus inattendus, repoussent leurs limites ainsi que les éléments aux quatre coins du globe. Émotion et frissons garantis pour le plus grand plaisir des yeux !
COUPE D’EUROPE DE RUGBY Deux équipes sont encore en course pour oblitérer leur billet pour les quarts de finale : Biarritz et Perpignan, qui viseront le bonus offensif face à Bath et Llanelli. 14h20 SAM.
23H05
SAMEDI 22 JANVIER
Dimanche 23 janvier 18h30
RADIO : À NE PAS MANQUER DIMANCHE
INCONTOURNABLE
M80, LE MAGAZINE DES SPORTS EXTRÊMES
joies, les immenses peines… Une mise en bouche alléchante sous forme de best of, avant l’émission de la semaine présentée par Thomas Thouroude. Une heure pour souffler avant de savourer, pour finir en beauté, les vingt grands formats qui ont marqué le football européen ces vingt dernières années.
11h55 DIM.
LE CAP AU NORD
À l’occasion du 16e de finale de Coupe de France de football, Wasquehal-Lille (17 h 30), qui enflamme le Nord depuis le début de la semaine, RMC, en partenariat avec le PMU, partenaire de l’épreuve, délocalise « Larqué Foot » ce dimanche matin entre 10 heures et midi. L’ancien capitaine des Verts présentera son show radio en direct du Vieux Moulin, le rendez-vous des supporters de Wasquehal. RMC bouscule son antenne tout au long du week-end pour proposer en direct toutes les affiches de ces 16es de finale de la Coupe de France. 10h00 FOOTBALL
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