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4/2011 · Une publication de Reinhard Bonnke et Daniel Kolenda

Compte-rendu de la mission

DEfis africains

« C’est souvent un travail laborieux dans la poussière » Interview avec Winfried Wentland

L’expansion vers l’Afrique de l’Est Vers de nouveaux champs de moisson – joignez-vous à nous !

Du C a p au C a ir e

PriEre pour

l’Afrique


MAURITANIE

MALI

SENEGAL GAMBIE GUINEE-BISSAU

NIGER

SOUDAN

ERYTHREE

TCHAD BURKINA FASO

GUINEE

CÔTE D’IVOIRE

BENIN TOGO

LIBERIA

GHANA

SIERRA LEONE

NIGERIA CAMEROUN

GUINEE EQUATORIALE

ETHIOPIE

SOUDAN DU SUD

SOMALIE

OUGANDA KENYA

GABON

nouveaux champs de moisson ...

Joignez-vous à nous !

TANZANIE

MALAWI MOZAMBIQUE

Chers partenaires, Nous aimerions vous faire part d’une nouvelle. L’équipe CfaN se prépare en ce moment à aller dans de nouveaux champs de moisson. Pendant plus de 10 ans, nous nous sommes concentrés sur le Nigéria qui est de loin le pays le plus peuplé d’Afrique. Néanmoins, depuis quelques temps, nous sentons le Seigneur nous appeler à nous tourner vers d’autres nations sur ce vaste continent.

Venez et aidez-nous ! Il y a actuellement 54 Etats africains reconnus internationalement et nous recevons des demandes et des sollicitations de frères et sœurs dans beaucoup de ces pays qui nous demandent de venir et d’organiser une campagne CfaN chez eux. Ils aimeraient expérimenter dans leur propre pays la réalité des grands miracles que le Seigneur accomplit au Nigéria. Ils aimeraient faire partie du grand déversement du SaintEsprit qui transforme toujours plus le visage du continent africain. Parfois, nous nous sentons comme Paul qui rêva que quelqu’un l’appelait : « Passe en Macédoine, secoursnous » (Actes 16 : 9).

Nous prions avec beaucoup de ferveur que le Seigneur nous guide et nous dirige – pas seulement lors des réunions annuelles de planification CfaN. Ce que nous expérimentons en Afrique est surnaturel et n’est possible que guidé par la main surnaturelle de notre Dieu. Nous demandons souvent au Seigneur : « Quels sont les prochains pas à faire ? Dans quels pays devons-nous aller ? Quelles invitations devons-nous accepter ? ». Car Lui seul est le Seigneur de la moisson qui dit à Ses ouvriers où travailler pour rentrer la moisson. Durant les dernières années, les immenses multitudes de gens qui ont accepté Jésus comme leur Seigneur et Sauveur au Nigéria, sont une confirmation impressionnante que nous étions à la bonne place au bon moment.

Il y a encore tant à faire ! Nous ressentons de plus en plus que le Seigneur nous presse d’aller plus à l’Ouest du Nigéria, au Togo (la campagne d’évangélisation à Lomé a été très bénie en février dernier), au Ghana, en Côte d’Ivoire (nous avions planifié une campagne en automne qui semble très incertaine vu la situation politique actuelle très précaire. Veuillez nous aider à prier pour ce pays !), au Libéria (une campagne d’évangélisation est prévue dans la capitale Monrovia en décembre), au Burkina Faso (la campagne dans la capitale Ouagadougou qui avait dû être repoussée


Alors il dit A ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvrier. Priez donc le maItre de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. Matthieu 9 : 37-38

pourra avoir lieu en novembre grâce à quelques dons merveilleux), au Sierra Leone (au printemps 2012, nous voulons atteindre la ville Freetown avec l’Evangile) etc. Mais ce n’est pas tout ! Le Seigneur nous a rappelé à plusieurs reprises des pays et leurs habitants à l’Est de l’Afrique comme l’Ethiopie, l’Ouganda, le Kenya et la Tanzanie. Il est clair que nous devons également être plus actifs dans ces pays-là aussi.

L’expansion vers l’Afrique de l’Est Pour répondre à ces nombreux appels du Seigneur, nous avons planifié de restructurer notre équipement technique afin de pouvoir également organiser des campagnes d’évangélisation en Afrique de l’Est. Cela signifie pratiquement que nous planifions de diviser le matériel CfaN en continuant d’en utiliser la plus grande partie en Afrique de l’Ouest et de transférer une petite partie en Afrique de l’Est. Cela semble très facile à réaliser mais ne l’est pas actuellement car tous les éléments ont été faits pour aller ensemble, et comparés à la grandeur de nos réunions auxquelles participent des centaines de milliers de gens, ces éléments ne représentent qu’un minimum. Voilà pourquoi nous avons besoin de nombreux éléments nou-

veaux de matériel pour l’Afrique de l’Est si nous voulons annoncer la Parole de Dieu sans encombre. Le coût total de ces nouvelles acquisitions s’élèvera à environ 600 000 €. Derek Murray, le responsable du département de sonorisation, a établi une « liste prioritaire » des choses dont nous aurons besoin pour cette expansion vers l’Afrique de l’Est. Comme si souvent dans l’histoire de notre ministère, cela dépasse nos possibilités actuelles. Pour être absolument francs avec vous, nous n’avons pas les fonds nécessaires. Mais à maintes occasions, nous avons expérimenté que lorsque le Seigneur fait une commande, Il paie également les factures ! Et nous savons que c’est Lui qui a commandé ces campagnes d’évangélisation en Afrique de l’Est ! Cela signifie qu’Il pourvoira à tout ce dont nous aurons besoin pour proclamer Son message du Salut. Et vous et moi, nous pouvons en faire partie.

Du Cap au Caire Notre grande vision « Du Cap au Caire » n’a pas encore trouvé son accomplissement. Nous n’arrêterons pas notre marche avant que cet objectif soit atteint et que le Nom de Jésus soit proclamé dans chaque pays, chaque ville et chaque partie du continent africain.

Chers partenaires de la mission, vous nous avez soutenus fidèlement dans cette moisson. Nous sommes à présent sur le point de faire les prochains grands pas pour accomplir cette vision puissante. Merci de vous joindre à nous, de nous soutenir dans l’intercession et par vos dons. Il en va de multitudes que Jésus aimerait sauver, délivrer et guérir. Il est question de déclarer et d’honorer Son Nom, « le Seigneur de la moisson ». Allons vers de nouveaux champs de moisson ! Bien à vous en Jésus,

Daniel Kolenda

Reinhard Bonnke


C’est souvent un travail de routine très physique, laborieux et dans la poussière. Interview avec Winfried Wentland CfaN-Field-Director

Winfried, lorsque tu ne voyages pas sur les routes poussiéreuses d’Afrique pour CfaN, tu vis à Hambourg, en Allemagne. Où te sens-tu à la maison ? Cette question a-t-elle du sens pour toi ? Je me sens chez moi un peu partout. J’ai passé la moitié de ma vie en Allemagne et l’autre moitié dans plus de 40 pays différents en Afrique. Je vois la chose ainsi : lorsque je vole d’Europe pour l’Afrique noire, je vole à la maison. Et la même chose est vraie dans l’autre sens lorsque je vole d’Afrique en Allemagne. C’est un peu comme mes deux jambes. Je ne peux me passer de l’une comme de l’autre. Lorsque je vais en Afrique, je laisse néanmoins ma manière de penser européenne derrière moi. La perception africaine de la vie diffère totalement de celle qui règne en Europe. Les Africains pensent tout à fait différemment et ont une attitude totalement différente par rapport à la vie. Les choses ne fonctionnent pas en Afrique comme en Europe. Beaucoup d’Occidentaux n’arrivent pas à comprendre la manière de voir le temps, l’attitude par rapport à un rendez-vous fixe ou la manière de procéder dans les bureaux avec les formalités de douanes, les visas etc. Faire de la pression, beaucoup de bruit et insister sur son bon droit ne vous serviront de rien en Afrique. Les Africains attendent qu’on les respecte tels qu’ils sont et j’ai appris à adapter ma manière de penser lorsque je voyage à travers ce continent. Le meilleur compliment que l’on peut me faire est lorsqu’un Africain me dit : « Tu es l’un des nôtres ! » Quelle est la chose la plus importante lorsque tu es sur la route en Afrique ? La chose la plus importante est d’acheminer le matériel pour notre campagne d’un lieu A à un lieu B. Nous ne sommes pas sur la route pour nous amuser ou pour faire un safari. En Afrique, les défis et l’opposition vous attendent à chaque tournant sur la route et peuvent arriver très soudainement et à l’improviste. Nous savons que cet aspect fait partie de notre travail ; si nous allons de l’avant pour construire le Royaume de Dieu, nous sommes pris dans une guerre spirituelle. Il faut être préparé et équipé pour cela. Encore et encore, Dieu a ouvert des portes fermées, a levé des barrières et a enlevé des obstacles sur nos routes. Une fois même, des autorités obstinées qui bloquaient notre passage ont été soudain renvoyées et ont dû quitter leurs postes. Leurs successeurs furent généralement bien disposés à notre égard. Et à maintes reprises, lorsque nous avons été arrêtés par la police, ce ne fut rien d’autre qu’une occasion divine pour leur annoncer l’Evangile. Mais lorsque nous voyageons, une chose nous aide beaucoup : Reinhard a beaucoup d’influence et est très connu en Afrique. Chaque africain connaît Bonnke.


Travailler pour CfaN en Afrique peut être très dangereux et peut parfois même coûter la vie. Raconte-nous quelque chose à ce sujet. En Afrique, on apprend vraiment à faire confiance à Dieu. J’ai moi-même frôlé la mort 12 fois. Par exemple, en 1985, j’ai évité de justesse un crash de Boeing 737. Les deux moteurs étaient tombés en panne et nous plongions vers le sol sans aucune raison de nous arrêter. Arrivé à environ 800 mètres du sol, le feu de l’un des moteurs s’est arrêté et l’avion a pu reprendre sa poussée pour permettre un atterrissage sans crash. Prenez encore l’incident du ferry qui coule, raconté dans notre livre « Echappé à la mort ». La cabine de pilotage du camion était déjà sous l’eau. Seule une intervention divine m’a permis d’en sortir vivant. Une fois, j’ai été détourné au Gabon. Une autre fois j’ai été pris en otage en Guinée Equatoriale. C’était la veille de Noël lorsque j’ai été libéré. Ma femme et mes enfants pensaient vraiment que papa ne reviendrait jamais. Des chefs locaux voulaient s’approprier de notre camion et son chargement et ils ont tenté d’y dissimuler de la drogue. Mais par la grâce de Dieu nous sommes sortis d’affaire. Je n’ai pas peur de la mort. Je sais où je vais avec certitude et je suis en paix sur ce sujet. Cependant chaque fois que je dis au revoir, je le dis comme si je ne devais jamais revenir. Quelle a été ton expérience la plus marquante ? Parmi les nombreuses choses inoubliables que j’ai vues, un incident me vient en premier à l’esprit ; il a laissé sur moi une impression profonde. J’étais au Sierra Leone, un pays profondément meurtri et dévasté par la guerre civile. D’innombrables personnes ont été mutilées. Lors de notre campagne d’évangélisation, j’ai vu une femme à qui les rebelles avaient coupé la jambe en dessous du genou. La blessure ne guérissait pas correctement et le sang coulait encore du tissu qui bandait sa jambe. Pendant le temps de louange et d’adoration, cette femme, debout, les yeux fermés, perdue dans l’adoration, chantait « Amazing Grace » Cette image s’est gravée dans mon esprit. Nous, les occidentaux, sommes si souvent peu reconnaissants en comparaison ! La ville n’avait plus d’électricité depuis 3 ans et seuls nos générateurs pouvaient amener de la lumière. L’Afrique est souvent en proie à des guerres civiles. As-tu été confronté à cela ? Bien sûr ! A la fin des années 90, je me suis retrouvé avec une petite équipe de 6 personnes (mon fidèle collègue Martin Jocham, un monteur expert qui est avec CfaN depuis 1996 et 5 Africains) en pleine guerre civile au Sierra Leone. Nous étions en route vers le Libéria. Lors de ma lecture matinale, le Seigneur me donna une parole : « Quiconque cherche à sauver sa vie la perdra ». Puis, nous voilà en route ! Des soldats nous ont arrêtés en chemin. C’était des enfants-soldats âgés de 10 à 14 ans. C’était très dangereux. Tout le monde sait qu’ils sont souvent sous l’influence de drogues et ne demandent pas deux fois avant d’ouvrir le feu. Cependant, je réussis à engager la conversation avec un jeune soldat de 10 ans et il me raconta son histoire. Lorsqu’il avait 8 ans, il avait vu toute sa famille rassemblée et abattue d’une façon épouvantable. La brutalité inhumaine qui refait surface çà et là dans les guerres civiles en Afrique montre combien le « continent noir » a besoin du message de paix, de Salut, de guérison et de restauration. Jésus seul peut sauver l’Afrique ! Par différents miracles, nous avons été relâchés et avons conduit le camion et tout l’équipement au travers de ce territoire en rébellion. Je me souviens avoir traversé une ville, un jour, à l’heure de midi. Plus tard, nous avons appris que les rebelles s’étaient emparés de cette ville, ce même jour à 14h, et avaient tué tout ce qui était en vie à l’intérieur.


Le Seigneur nous avait protégés et gardés en sécurité. Arrivés à la frontière, nous avons été escortés jusqu’à la ville où la campagne d’évangélisation devait avoir lieu. Environ 200 000 personnes sont venues à la campagne. Quelqu’un nous a alors appris : « Ici aussi, toutes les maisons ont des impacts de balles. Dès que 10 ou 15 personnes se rassemblent, les conflits éclatent et les tirs fusent. Mais nous voyons ici des centaines de milliers se rassembler dans la paix ». Pendant la campagne, des dizaines de milliers ont accepté Jésus comme leur Seigneur et Sauveur. Qui peut dire que cela ne valait pas tous ces risques et ces efforts ? Pour les gens venant de l’Europe, la malaria est un très grand problème. C’est très vrai ! Cependant en voyageant en Afrique, on peut apprendre à « faire avec ». L’important, c’est de le savoir à temps et en fonction de la zone, de prendre des médicaments ou les piqûres qui conviennent. J’ai probablement eu la malaria 25 fois ou davantage et j’ai encore régulièrement des crises. Cependant à deux occasions, j’ai frôlé la mort à cause de cette maladie. Une fois, j’avais déjà passé 10 jours à l’hôpital et j’avais dû recevoir au moins 50 perfusions. Je me sentais très mal ; j’avais des maux de tête terribles et je me sentais très affaibli … Comme je tombais de sommeil et d’épuisement, tout le monde pensait que c’était fini pour moi. Mais le lendemain matin, je me suis réveillé à l’étonnement de tous. Heure après heure, je repris des forces et je pus quitter l’hôpital. Tu travailles à CfaN depuis plus de 30 ans. Comment es-tu rentré dans ce ministère ? Le Seigneur m’a poussé à cela. J’étais dans l’armée régulière et lors d’une garde, le Seigneur me dit que cela n’était pas mon travail. Je me suis donc engagé à l’école biblique « Beröa Bible School » à Erzhausen, en Allemagne. Ingolf Ellßel – Président de la communauté européenne de Pentecôte – était l’un de mes camarades. Je savais que j’irais sur le champ missionnaire. Après mes fiançailles avec Gaby en 1978, nous avons découvert que Reinhard Bonnke cherchait des jeunes pour distribuer le « Messager africain ». Nous nous sommes donc tournés vers l’Afrique. Néanmoins, après mes trois années à l’école biblique, je n’avais pas terminé ma formation règlementaire et je ne pouvais pas être ordonné. Cela a eu lieu plusieurs années après. Gaby et moi, avons toujours tenu ferme pour suivre l’appel de Dieu même si nous avons été privés de certaines choses - et malgré de nombreuses offres de travail intéressantes. Cela n’a jamais été un sacrifice pour nous. Nous n’avons pas dû « tout abandonner ». C’est le contraire. Jésus nous a comblés de cadeaux et de bénédictions. C’est un privilège glorieux de faire partie de ce ministère. Il ne s’agit pas de conduire un camion mais d’accomplir la grande mission que Jésus nous a donnée. C’est un travail donné par Dieu. Néanmoins, cela n’est vraiment pas pour tout le monde. J’ai souvent pris avec moi beaucoup de gens intéressés et des visiteurs. Après une certaine période, lorsqu’ils voient comment cela se passe vraiment en Afrique, la plupart craquent. Personne ne doit faire ce genre de chose par goût de l’aventure, par envie de changer de décors ou par recherche d’un « plus » spirituel. Il n’en va pas de satisfaction personnelle. Faire ce genre de travail sans l’appel de Dieu exige une persévérance très grande. La plupart du temps, c’est un travail très exigeant physiquement, laborieux, dans la poussière et très routinier. Arrives-tu à être en bonne santé en faisant ce travail pénible ? Le Seigneur est bon. Une fois, j’étais en Allemagne avec d’énormes problèmes à mon genou gauche. Je devais subir une opération lorsque j’appris qu’on avait un besoin urgent de moi en Afrique. J’étais déjà à l’hôpital mais je décidai de laisser l’opération attendre et de prendre l’avion malgré la douleur. Je parvins en sautillant à monter dans l’avion avec mes béquilles, et je retrouvai ma place au volant du camion pour faire la route. Au début, c’était l’agonie pour moi de changer les vitesses mais graduellement la situation s’améliora et arrivé à destination, six heures plus tard, mon genou était complètement guéri.


Comment les choses sont-elles organisées en Afrique ? Tu prends l’avion et ensuite ? A Lagos, il y a un genre de quartier général CfaN avec de grands dépôts, n’est-ce pas ? Lagos est la deuxième ville d’Afrique après le Caire. C’est à Lagos que nous avons notre « base CfaN » et un hangar de stockage de 10m de haut, de 40m de large et 50m de long. Il est gardé 24 heures sur 24 et certains de nos collègues africains vivent là bas. C’est là que se trouvent le système du son, la lumière et l’équipement vidéo, la plateforme et le stock des millions de livrets du travail de suite, ainsi bien sûr que nos trois camions. Nous avons trois tracteurs routiers – en passant, deux datent de 96 et 97 mais nous rendent encore un service de première classe – et six remorques portant des containers de 40 pieds ainsi qu’une grande remorque. Une grande partie de notre équipement a passé la limite d’âge depuis longtemps, en particulier pour les routes et les conditions climatiques de l’Afrique, qui sollicitent beaucoup le matériel HiFi. Grâce à une maintenance de haut niveau, nous avons pu prolonger sa durée de vie bien au-delà des données du constructeur. Certains équipements ont déjà doublé leur durée de vie – voire plus – à cause d’un suivi de qualité d’après les fabricants. C’est aussi un vrai cadeau de Dieu. En ce moment, nous envisageons de départager le matériel pour retourner proclamer l’Evangile en Afrique de l’Est – en Ethiopie, en Ouganda, au Kenya, en Tanzanie et ailleurs. Nous planifions d’y implanter une nouvelle base et en fait, nous repartons à zéro. Nous pourrons probablement utiliser une partie de l’équipement que nous avons déjà et quelques pièces en réserve mais une partie devra être achetée. Sans aucun doute, cela impliquera au moins un camion. Il n’est pas possible de conduire du Nigéria en traversant le Congo jusqu’en Afrique de l’Est. Quant au matériel neuf, nous pourrons l’acheminer en longeant la Côte Est de l’Afrique du Sud ou nous devrons l’envoyer par bateau depuis Mombasa ou Dar es Salaam, par exemple. Quelle est le plus grand problème rencontré au quotidien ? Les problèmes sont là pour trouver une solution. Je préfère parler des défis à relever. Un défi majeur est certainement de trouver des aides locales fiables. Si vous prenez en compte la taille de nos réunions, notre équipe technique est plutôt petite, surtout si vous la comparez avec les grands évènements séculiers en Europe qui ont des équipes 5 à 10 fois supérieures en personnel. Nous avons donc toujours besoin d’un grand nombre de bénévoles sur place. Nous avons trouvé que cela marche parfois très bien et parfois très mal. Une fois, les choses se passaient si mal que j’ai fait appel aux 40 prisonniers de la prison voisine pour les embaucher. Ils étaient encadrés par 20 gardes solidement armés. Ils ont travaillé réellement dur. Lorsque les chrétiens ont entendu cela, ils abandonnèrent vite leurs querelles et leurs disputes. La situation n’était pas conventionnelle mais ils furent d’une grande aide. Winfried, merci beaucoup pour cette interview. Y a-t-il encore quelque chose que tu désires ajouter ? Au travers des années pendant lesquelles j’ai appris à connaître et à aimer l’Afrique, la foi chrétienne a laissé là une profonde trace et a amené un vrai changement. En même temps, beaucoup de nations africaines ont vécu des changements sociaux et ont pris une nouvelle direction. Tant de choses se sont améliorées … et pourtant, ce qui reste à accomplir est immense. C’est pourquoi nous continuons ! La vision CfaN sera accomplie :

toute l’Afrique sera sauvEe – du Cap au Caire.


Evangelist Reinhard Bonnke - Official Page

Mur

Visitez Reinhard Bonnke sur sa page Facebook disponible en anglais, en allemand ou en espagnol. Laissez votre vie être enrichie au quotidien par le partage de quelques pensées rafraîchissantes …

Allumez le moteur Les pilotes pourraient être assis dans leur cockpit interminablement mais à moins d’allumer les moteurs, cela ne servirait à rien. La puissance est là, si seulement ils la veulent. Etre assis fièrement dans un simulateur de vol ne vous emmènera nulle part. Tout est sur les écrans, mais vous n’êtes pas sur le lieu. Certains chrétiens simulent leur vie de disciples. Ils sont assis sur leur chaise à l’église, jouissent du bâtiment, des meubles, de la musique et même de la prédication, mais cela s’arrête là. Ils ne sont pas connectés à la puissance. Ils connaissent tout sur la puissance … mais ne font rien pour l’avoir. Ils ont « une forme de piété mais en ont renié la puissance » (2 Timothée 3 : 5). A Thessalonique, Paul dit aux gens : « Notre évangile n’est pas venu à vous en parole seulement, mais en puissance, avec le Saint-Esprit et une conviction profonde » (1 Thessaloniciens 1 : 4). Il dit également aux Corinthiens (1 Corinthiens 4 : 20) : « Le royaume de Dieu n’est pas en parole mais en puissance ». Jésus est réel et le Saint-Esprit est réel. La vie et l’âme de la foi chrétienne est la puissance du Saint-Esprit. Alors décollons ! Soyez bénis ! REINHARD BONNKE

Du C a p au C a ir e

PriEre pour

l’Afrique L’Afrique est journellement un thème récurrent des médias et a besoin de nos prières. John Wesley a un jour dit : « Dieu ne fait rien à part répondre à nos prières ». Veuillez utiliser les informations ci-dessous pour continuer de prier pour l’Afrique. Nous, à CfaN, nous croyons à une Afrique lavée par le Sang de Jésus. Du Cap au Caire, l’Afrique sera sauvée !

Nigéria Durant les élections présidentielles au Nigéria, que des observateurs Sprachen:internationaux ont qualifié de Englisch, Tschechisch, libres et justes, Jonathan Goodluck Deutsch, Polnisch, Ungarisch

www.bonnke.net

a été réélu. Ceci est en soi une réponse à la prière. M. Goodluck est un chrétien solide et engagé que l’évangéliste Reinhard Bonnke a pu rencontrer et avec lequel il a pu passer du temps. Son cœur aspire aux choses de Dieu. Malheureusement, les chrétiens, dans les Etats du nord majoritairement musulmans, ont été – et sont toujours encore les cibles d’actes de violence. Après les élections, il y a eu de nombreuses destructions d’églises et de nombreux pasteurs et membres d’églises ont été tués dans les Etats d’Adamawa, de Bauchi, de Jigawa, de Kaduna, de

Kano, de Sokoto, de Gombe, de Yobe et de Katsina. Beaucoup de chrétiens ont fui, laissant derrière eux leurs maisons et leurs biens et la Croix Rouge estime à plus de 48 000, surtout des chrétiens, le nombre de personnes qui ont été chassées par la violence. Veuillez prier pour Jonathan Goodluck et son gouvernement. Priez pour qu’il ait une sagesse divine dans tous ses rendez-vous. Priez


que le gouvernement trouve un chemin pour apporter la guérison, le pardon, la paix et la justice dans la situation au nord du pays. Priez pour ces familles qui ont perdu leurs bien-aimés dans la violence. Priez pour que les chrétiens réagissent avec amour et en pardonnant.

Libye

Gbagbo, refusa de quitter le pouvoir et d’accepter sa défaite face à son opposant Alassane Ouattara. Il en est résulté des heurts entre les deux côtés et des atrocités ont été rapportées dans les deux camps ; on estime environ 1500 morts. Les combats semblent cesser depuis la capture de Laurent Gbagbo mais ses supporters n’abandonnent pas facilement.

La violence fait partie du quotidien en Libye car la guerre continue entre le Colonel Kadhafi et les rebelles. Il y a eu déjà beaucoup de victimes et beaucoup de personnes ont dû fuir et sont devenues apatrides.

La Côte d’Ivoire est une nation divisée par la religion ; une tension considérable existe entre le sud chrétien et le nord à prédominance musulmane. Alassane Ouattara, un musulman du nord, doit maintenant essayer d’unir le pays.

Veuillez prier pour une fin rapide du conflit. Priez que le prochain leadership soit pour la paix et la réconciliation avec les opposants. Priez que le pays s’ouvre à l’Evangile et que les restrictions actuelles concernant l’évangélisation et la construction d’église se terminent. Priez pour que les chrétiens aient l’audace d’annoncer l’amour de Christ, Son pardon et Sa guérison. Priez pour que la volonté de Dieu soit faite en Libye.

Nous avions planifié une campagne d’évangélisation en Côte d’Ivoire cette année qui a dû être repoussée afin que nous puissions voir comment la situation évoluera. Merci de prier pour que Dieu nous donne une occasion d’aller dans ce pays et de faire partie de Son processus de guérison dans cette nation tout comme au Sierra Leone et au Libéria.

Côte d’Ivoire A la suite des élections présidentielles récentes en Côte d’Ivoire, le président alors en titre, Laurent

Il y a d’autres nations d’Afrique qui ont besoin de nos prières : l’Egypte et l’Ethiopie, pour n’en citer que deux. Une campagne d’évangéli-

sation a été planifiée en Ethiopie en juillet 2012 et nous prions que Dieu transforme ce pays où cela devient de plus en plus difficile d’être chrétien. Veuillez continuer d’utiliser votre agenda de prière pour prier pour les autres nations d’Afrique. Si vous l’avez perdu, n’hésitez pas à nous contacter. « Seigneur, nous prions que tu continues d’œuvrer et d’agir sur le continent africain. Nous prions que Ton Evangile se répande toujours plus, sauve ceux qui sont perdus, amène l’espérance et la guérison aux nations. Nous prions que les ouvriers en Afrique voient que les champs sont mûrs pour la moisson et que beaucoup de fruits soient rentrés. Nous prions pour les chrétiens en Afrique qui sont persécutés et dans les mains de leurs ennemis. Qu’ils se sentent portés par la paix et le réconfort du Saint-Esprit. Qu’ils répondent avec amour et pardon. Donne-leur la hardiesse d’être Tes témoins. Protège-les. Nous prions pour toutes les autorités et les gouvernements. Qu’ils protègent leurs habitants et leur accordent la liberté de T’adorer librement. Qu’ils t’honorent par les lois qu’ils établissent. Bénisles. Amen ! » Un grand merci pour votre soutien dans la prière. Daniel Kolenda, évangéliste


Comme un vent puissant et impEtueux Toujours prêt à maximiser chaque opportunité, Christ pour toutes les Nations a utilisé un temps libre au mois de Juin pour faire une incursion dans quelques villes d’Allemagne et de Suisse. „BIG 15“ ICF, Zürich

Conférence de Guérison, Lousanne

Durant le premier week-end de Juin, les évangélistes Reinhard Bonnke et Daniel Kolenda, ainsi que Rév. Siegfried Tomazsewski et d’autres membres de l’équipe étaient à Lausanne, en Suisse. Ils prêchèrent durant la Conférence de Guérison (AIMG) où environ 2 000 personnes de dénominations diverses s’étaient rassemblées pour recevoir la Parole de Dieu. Pendant les réunions plénières du matin, Reinhard Bonnke et Daniel Kolenda prêchèrent dans le style des Conférences « Fire » et beaucoup de personnes furent embrasées pour Dieu ! L’après-midi, un mini cours sur l’évangélisation, “SWIM” (Soul Winning Impartation), eut lieu avec Siegfried Tomazsewski. Il y a un si grand besoin pour l’évangélisation en Europe et ce fut merveilleux de voir le Saint-Esprit oindre des hommes et des femmes avec une passion pour les perdus de ce monde. C’est encore vrai : l’onction brise le joug ! Le ciel sembla s’ouvrir le soir lorsque Reinhard Bonnke prêcha l’Evangile. Avec Paul, nous pouvons dire que nous n’avons point honte de l’Evangile ; il est toujours la puissance de Dieu pour le Salut. L’appel amena un très grand nombre de personnes vers l’avant, jeunes comme plus âgées, qui confièrent ou re-confièrent leur vie à Dieu. Durant les réunions du dimanche, le Saint-Esprit œuvra également avec puissance à Oron-la-Ville, près de Lausanne. Beaucoup de gens furent sauvés, guéris et délivrés. Quel Dieu merveilleux nous servons !

Banquet, Winterthur

Puis de là, nous nous sommes directement rendus à Fribourg, en Allemagne où l’évangéliste Daniel Kolenda avait été invité à prêcher à l’occasion du 10ème anniversaire du mouvement « International Christian Fellowship », dont le leader est le pasteur Ghanéen, Dr. Palmer. Le message de Daniel fut oint avec tant d’autorité que l’assemblée entière se leva, remplit l’espace devant l’estrade, les couloirs et partout pour dédier leur vie à Jésus ! Avec des larmes de repentance et avec joie, ils s’agenouillèrent devant Dieu et Jésus les lava de Son Sang précieux et fit toute chose nouvelle. Le vendredi 10 juin, il y eut un banquet spécial réservé à nos partenaires de la mission. Plus de 300 personnes s’étaient inscrites à l’événement où les deux évangélistes partagèrent ce qu’ils avaient sur le cœur. Ce fut un moment très personnel et très chaleureux que Reinhard Bonnke


EvEnements A venir

avec Reinhard Bonnke et Daniel Kolenda

et Daniel Kolenda conclurent en imposant les mains à chaque personne. Nous avons reçu beaucoup de témoignages du profond impact qu’a eu cet événement sur tant de personnes. Le lendemain, ce fut la finale de la conférence BIG15, le 15ème anniversaire du mouvement ICF à Zürich, en Suisse. L’événement fut célébré avec de la louange et de l’adoration et beaucoup d’autres activités merveilleuses. Reinhard Bonnke était l’orateur de la réunion du soir, et lorsqu’il prêcha, ce fut comme si un vent puissant souffla à travers tout le hall. Plus de 6 500 personnes – dont beaucoup de jeunes, vinrent à l’avant et s’agenouillèrent. Il n’y avait pas assez de place pour accueillir tous ceux qui donnèrent leur vie au Seigneur et exprimèrent leur désir de suivre Jésus sans compromis.

27 - 31.7.2011 Campagne d’évangélisation CfaN Okigwe, Nigéria 5 - 9.10.2011 Campagne d’évangélisation CfaN Zaki Biam, Nigéria 9 - 13.11.2011 Campagne d’évangélisation CfaN Monrovia, Libéria 7 - 11.12.2011 Campagne d’évangélisation CfaN Ouagadougou, Burkina Faso Plus d’infos également sur :

Le Brésil en feu pour Jésus De là, l’équipe s’envola pour le Brésil. Dans le stade de Belém, une ville se situant sur l’estuaire de l’Amazone, l’évangéliste Reinhard Bonnke prêcha à une foule de 100 000 personnes lors du centième anniversaire des Assemblées de Dieu au Brésil. Quel moment rempli de gloire de voir des milliers de mains s’élever vers les cieux lors de l’appel à la conversion ! Le Salut d’un seul pécheur est la plus grande célébration qui existe, une fête à laquelle même les anges se joignent. De Belém, l’équipe continua sa route pour Manaus, en pleine forêt tropicale de l’Amazone. Dans cette région, il n’y a presque pas de routes ; l’avion et le bateau sont les seuls moyens de transport. Malgré cela, 100 000 personnes se rassemblèrent dans l’arène Samba, une arène où en général les fêtes de carnaval sont célébrées. Cette fois-ci, cet endroit devint un lieu saint et la Parole de Dieu fut prêchée. Toute l’atmosphère était remplie de la présence et de la puissance du Saint-Esprit. De merveilleux témoignages ont suivi par emails, Facebook ou autres moyens. Du lundi au mercredi, Rev. Tomazsewski et Emerson Rocha animèrent un cours « SWIM » pour 3 000 leaders. La réunion se termina par l’imposition des mains sur chacun des participants qui furent envoyés dans les endroits les plus reculés du monde. Cette onction pour l’évangélisation était si forte qu’il ne faudra pas s’étonner si un jour nous rencontrons ces missionnaires dans d’autres parties du monde ! Le Feu de Dieu est en nous – l’Onction du Seigneur est sur nous pour prêcher, libérer, délivrer les captifs et guérir. Continuons de prier pour l’évangéliste Daniel Kolenda, Rev. Peter van den Berg et toute l’équipe qui se prépare à aller à Okigwe, au Nigéria, où aura lieu notre prochaine campagne d’évangélisation. Un grand merci pour votre soutien fidèle dans la prière et les finances. Nous continuerons d’aller jusqu’à ce que toute l’Afrique soit sauvée et que la Parole de Dieu soit prêchée dans les endroits les plus reculés du monde. Rev. Siegfried Tomazsewski


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our répondre à l’appel du Seigneur, nous planifions de structurer notre matériel technique autrement afin de pouvoir organiser des campagnes d’évangélisation en Afrique de l’Est également. Pratiquement, ces plans impliquent un partage du matériel CfaN. La plupart du matériel restera en Afrique Occidentale mais quelques éléments seront transférés pour être utilisés en Afrique de l’Est. Cela signifie donc que nous aurons besoin de divers nouveaux éléments.

t s E l’ e d e u iq fr A l’ rs e v L’expansion Comme par exemple : une nouvelle plateforme, un générateur diesel, un camion utilisable en Afrique avec un tracteur et un container, des éléments en aluminium pour une ou deux nouvelles tours du son,

Le coût total s’élèvera à environ 600 000 € Nous aimerions nous tourner vers vous et vous demander si vous voulez vous joindre à nous dans de nouveaux champs de moisson en Afrique. Merci de soutenir l’expansion vers l’Afrique de l’Est par vos dons.

des accessoires comme des barrières pour les foules, des câbles, des lumières, des caisses de transport,

Allons vers de nouveaux champs de moisson !

et beaucoup d’autres éléments.

Daniel Kolenda

Reinhard Bonnke

ww w.don.bonn ke.net

Impressum Editeur :

Comptes bancaires de la mission :

Christus für alle Nationen e.V. Postfach 60 05 74 60335 Frankfurt am Main Allemagne

Crédit Mutuel Hoerdt, France N° de banque : 10278 N° de compte : 20033801 Guichet : 01047 · Clé : 65 IBAN : FR76 1027 8010 4700 0200 3380 165 BIC : CMCIFR2A

Téléphone : +49 (69) 4 78 78 0 Télécopie : +49 (69) 4 78 78 10 20 cfan@bonnke.net www.bonnke.net

Faire un don aujourd’hui ile afin que l’Evang soit annoncé

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Siegfried Tomazsewski

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Président de l’association : Daniel Kolenda Pour tout virement bancaire veuillez nous faire part de votre adresse complète.

Photographes : Oleksandr Volyk Rédaction : Martin Baron Design : Tabitha Hess


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