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jacques jacques jacques parlons
tati, deux temps, trois mouvements tati Visites et ateliers de l'exposition temporaire tati Rétrospective tati ! Table ronde, lecture, stage, conférences
Exposition temporaire
michael crichton Hommage joris ivens Rétrospective / Table ronde pierre-andré boutang Hommage andré téchiné Rétrospective / Leçon de cinéma la littérature française dans le cinéma mexicain / Séance spéciale « Babel » 60 cecil b. demille Rétrospective 70 cecil b. demille Ciné-concerts et Ciné-mix (Jeff Mills, Roudoudou) / Conférence introductive 72 alain sarde Hommage
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Histoire permanente du cinéma histoire inattendue du cinéma français séances jeune public cinéma EN FAMILLE Activités Pédagogiques Pour enfants et adultes CINÉMA D’AVANT-GARDE Andy Warhol cinéma bis la cinquième nuit excentrique courts métrages L’art du court métrage / Fenêtre sur le court métrage contemporain séances spéciales Jean-Marie Straub / Rencontre avec des collectionneurs privés séances spéciales La magie Méliès SÈANCES DU DIMANCHE MATIN Voir ou revoir le cinéma contemporain la Cinémathèque DE LA DANSE PARLONS CINÉMA Ciné-club Jean Douchet PARLONS CINÉMA Le Conservatoire des techniques cinématographiques
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LE MUSÉE DE LA Cinémathèque / La magie Méliès la nuit des musées / zOOM multimedia Le robot de « Metropolis » Index des films projetés remerciements Informations Pratiques / Les Formules et tarifs
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éditorial
par Serge Toubiana, Directeur général
La Cinémathèque sera à la fête avec Jacques Tati au printemps prochain. Une exposition (confiée à Macha Makeïeff et Stéphane Goudet), une programmation de films de Tati évidemment, mais aussi de plusieurs films « sous influence tatiesque » : de Godard à Iosseliani, de Jerry Lewis à Blake Edwards, Bresson, Coppola, Hitchcock, Lynch ou Woody Allen, ce sera le cinéma selon Tati. Plus quelques burlesques de cinéastes qu’il admirait (Keaton, évidemment). Et puis des conférences, des lectures et un superbe catalogue. La Cinémathèque, en avril et jusqu’à l’été, se met à l’heure Tati. Tati pour tous les publics, jeunes et moins jeunes, spectateurs et visiteurs. Car il y a un « paradoxe Tati » : cet homme, qui n’a réalisé que six longs métrages, a laissé une empreinte indélébile dans le cinéma burlesque. Cela tient à sa manière de travailler, précise, obsessionnelle, où chaque geste, chaque plan est dessiné et agencé comme le ferait un menuisier dans son atelier. Mais surtout, à sa vision du monde. Tati a littéralement vu le monde changer sous ses yeux, passer du rural à la modernité. Il a tout vu dans les moindres détails, et il a retranscrit ces changements de civilisation dans ses films. Revoir Playtime, c’est immanquablement redécouvrir, là dans ce coin du plan large (pas pour rien que le film fut tourné en 70mm), ou dans cet autre coin en bas à gauche, le gag hilarant, ravageur. Hulot, le célèbre Hulot, ce grand corps élastique et muet, était un « véhicule », comme disent les Américains, pour signifier le point de vue ébahi, interrogatif de Tati lui-même. Pour Tati rire rimait avec réfléchir. De mars à mai 2009, la programmation de la Cinémathèque est extrêmement diverse et riche, aventureuse. Allers et retours entre le passé et le présent, le documentaire (rétrospective Joris Ivens : intéressant de réinterroger le parcours militant du « Hollandais volant ») et la fiction ou le romanesque (hommage à André Téchiné, dont on verra le nouveau film en avant-première : La Fille du RER), incursion dans le domaine de la Télévision avec un grand T par le biais d’un hommage légitime à Pierre-André Boutang, disparu en août dernier. Grande rétrospective, comme seule la Cinémathèque aime et sait les faire : Cecil B. DeMille. Hommage à un producteur prolifique : Alain Sarde (producteur de Godard, Polanski, Sautet et tant d’autres). Les films d’Andy Warhol, à l’occasion de l’exposition de portraits qui se tiendra au Grand-Palais. Semaine du cinéma mexicain (parallèlement au Salon du Livre 2009), avec plusieurs films choisis par l’écrivain Carlos Fuentes, tous adaptés de romans de la littérature française du XIXe. Programmer, c’est voyager d’un film à l’autre, d’un continent à un autre, d’un imaginaire à un autre. Voyage mental et physique, expérience sensorielle. Plus on voit de films, plus on aime en voir et en revoir. Aimer le cinéma, cela consiste à se glisser entre deux films, pour faire le lien, faire le pont. Voir si l’on y est. C’est possible à la Cinémathèque. Et même recommandé.
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Mon oncle, Jacques Tati
Exposition 08 avril – 03 août 2009 PROGRAMMATION FILMS CONFÉRENCES
jacques tati deux temps, trois mouvements
Exposition réalisée grâce au mécénat de groupama
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Playtime, Jacques Tati
En partenariat avec France télévisions, France Inter, Télérama, Allociné, Métro, Rue 89, Dada, Fnac, INA
Jacques Tati, deux temps, trois mouvements L’exposition En trois courts et six longs métrages, Jacques Tati s’est imposé comme l’un des cinéastes burlesques les plus originaux et les plus inventifs. Une exposition lui rend hommage à partir du 8 avril. Présentation par ses commissaires, Stéphane Goudet et Macha Makeïeff.
Pierre Henry, sans oublier une série de meubles typiques du modernisme de l’après-guerre édités par Domeau et Pérès et la collaboration enthousiaste de quelques écoles d’art contemporaines... Ces œuvres, qui sont autant de résonances, sont confrontées, dans une épure assumée, à ce qui permet de documenter l’univers cinématographique de Jacques Tati : photographies rares, carnets de gags, maquette, archives provenant des Films de Mon Oncle et affiches (dont certaines font partie de la collection de la Cinémathèque française), costumes et accessoires, sans oublier croquis et aquarelles de son ami et collaborateur, Jacques Lagrange, qui fut son conseiller artistique des Vacances de Monsieur Hulot à Parade. Nombreux sont également les extraits des films de Tati, incluant quelques raretés, des courts métrages aux scènes coupées des Vacances de Monsieur Hulot, en passant par les publicités hilarantes, politiquement incorrectes et inconnues qu’il a réalisées pour des yaourts minceur ! Cette immersion visuelle et sonore dans l’œuvre de Tati n’exclut nullement un désir d’exégèse. Comment éprouver sans chercher à comprendre ? A quoi bon savoir s’il l’on n’a pas d’abord commencé par ressentir ? « Les 6 leçons du Professeur Goudet », dispensées sur 12 écrans au centre de l’exposition, font, elle aussi de façon ludique, œuvre de pédagogie et abordent, par l’analyse de films et le recours aux archives, à la fois la formation de Tati, son travail sur le son, le rapport ambivalent qu’il entretenait aux Etats-Unis ou encore son souci permanent de la transmission.
Des œuvres qui interrogent le rapport de la société à l’espace Les films de Jacques Tati sont désormais l’emblème même de la modernité. Espace, design, automobile, mode, architecture et sons interrogent dans ses films à la fois son présent et le nôtre. Désireuse de jouer avec Tati, la scénographie a donc été conçue par Macha Makeieff, à la fois dans le but de plaire, mais aussi de désorienter joyeusement le public, non sans penser, souvent, aux enfants visiteurs. Elle part de cette modernité affichée, à la fois critiquée et magnifiée, pour remonter aux débuts de Tati au music-hall, là où tout le cinéma burlesque s’est inventé ; elle place le spectateur-acteur dans une suite d’impressions visuelles et sonores singulières, dans un espace réinventé qui imagine, de station en belvédère, une déambulation en deux temps, couleur et noir et blanc, avec matériaux, objets et décalages surprenants, ceux d’une modernité rêvée et du cinéma forain, et réunit différents types d’œuvres d’art qui, esthétiquement, sont proches de l’univers filmique de Tati. Des œuvres qui interrogent le rapport de la société à l’espace, de la couleur au son, de l’abstraction au réel : des dessins de Saül Steinberg et de Pierre Etaix, des photographies d’Henri Cartier-Bresson et de Willy Ronis, des œuvres de Raoul Dufy et de César (qui fit une apparition dans Les Vacances de Monsieur Hulot, et s’intéressa comme Tati aux compressions de voitures), une photographie architecturale de Dan Graham, une installation originale de Pierrick Sorin, un livre de Guillaume Cassar, une machine dynamique de Jean Tinguely, une création sonore de
Dans cet esprit, des entretiens ont été réalisés avec des personnalités du monde de l’art, dont le travail a été nourri par la connaissance des films de Tati. Ces témoignages exceptionnels de Michel Gondry, Wes Anderson, David Lynch, Elia Suleiman, Otar Iosseliani, Olivier Assayas, Jean-Jacques Annaud, Jean-Claude Carrière, Blanca Li, Sempé, Jean Nouvel, Dominique Perrault trouveront leur place en marge de l’exposition (sur la mezzanine et dans le catalogue), pour que la succession désirée par Tati s’accomplisse, et qu’en un sens il en soit de l’exposition comme de Playtime vu par son réalisateur : qu’elle commence « quand vous quitterez la salle »…
De fait, l’exposition fait la part belle à cette question majeure du cinéma de Tati, y compris en resituant, par la vidéo, ses œuvres dans la dynamique de l’histoire du genre burlesque, en soulignant à la fois ce qu’il hérite des génies de l’âge d’or hollywoodien, et ce qu’il inspire à ses nombreux admirateurs et trop rares successeurs.
Stéphane Goudet et Macha Makeïeff
commissariat Stéphane Goudet et Macha Makeïeff
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En 2007, Tati aurait eu cent ans… En 2009, il aura 102 ans, le temps justement pour la Cinémathèque française de lui rendre hommage hors des commémorations obligées qu’il ne prisait guère. Un peu de retard… Quoi de plus normal pour celui qui a toujours pris un malin plaisir à entrer dans ses propres films à contretemps. L’année en tout cas que nous avons choisie pour honorer, au présent, son génie. 2009 donc, c’est le grand chambardement : exposition de 650 m2, films projetés en salle et dans le hall une signalétique joyeuse. N’était-ce pas le plus grand souhait de Tati de voir tous les arts du spectacle investir les lieux mêmes du cinéma ? Et quel plus bel endroit à Paris pour accueillir une exposition consacrée au réalisateur de Playtime que ce bâtiment fascinant de la Cinémathèque française conçu par Frank Gehry, que jouxtent un jardin potager, un manège d’enfant et les tours que Dominique Perrault a dessinées pour la Très Grande Bibliothèque ?
production de l'exposition Christine Drouin et Marie Naudin
scénographie Macha Makeïeff
affiches
visites et atelierS DE L’EXPOSITION TATI
dvd
Tarifs exposition
Livres revues
catalogues cartes postales Prolongez le plaisir du cinéma à la librairie de la Cinémathèque française Lundi 12h – 19h Du mercredi au dimanche 12h – 20h30 Nocturne le jeudi jusqu’à 22h Matinée le dimanche à partir de 10h
La librairie est accessible La Cinémathèque française sur la mezzanine de la cinémathèque 51 rue de Bercy, 75012 Paris Tél. : 01 71 19 34 05 librairie@cinematheque.fr
Plein tarif 8€ Tarif réduit 6.5 € Moins de 18 ans 4€ Forfait Atout prix, Carte Cinétudiant 5.5 € Libre Pass Accès Libre Forfait expo + film ou musée 10 € Préventes www.cinematheque.fr; magasins FNAC, Carrefour, 0 892 684 694(3.34 € TTC/min), www.fnac.com, www.digitick.com Achat sur place ou sur www.cinematheque.fr
Prolongez votre découverte de l’univers de Tati : sur présentation du billet de l’exposition, bénéficiez du tarif réduit au Théâtre National de Chaillot pour le spectacle Salle des fêtes, de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff.
pour tous les publics
Les Rendez-vous de la librairie Exposition « Jacques Tati, deux temps, trois mouvements »
Conservatoire des techniques
Vendredi 15 mai, 16h30 Jean-Jacques Meusy signera son Samedi 11 avril, 16h Macha Makeieff et Stéphane Goudet livre Cinémas de France 1894-1918. signeront le catalogue de l’exposition Une histoire en images (éd. Arcadia) Jacques Tati Deux temps, trois mouvements (Éditions naïve) Jeudi 16 avril, 16h Jacques Kermabon signera son livre Les Vacances de Monsieur Hulot (éd. Yellow Now)
Activités pédagogiques Samedi 7 mars, 17h Grégoire Solotareff Samedi 14 mars, 16h30 Sara Samedi 21 mars, 17h Yvan Pommaux Samedi 4 avril, 16h30 Malika Ferdjoukh
Jeudi 7 mai, 17h30 Pierre Étaix et Jean-Claude Carrière
À LA DÉCOUVERTE DE L'EXPOSITION Petite introduction à l’univers de Jacques Tati, en deux mots et trois déambulations dans le bâtiment labyrinthique de Frank Gehry. Ainsi guidés jusqu'à l’entrée de l’exposition, petits et grands la découvrent ensuite à leur rythme. Tous les samedis et dimanches à 16h sauf les 12 avril, 24 mai et 14 juin. Plein tarif 9€ Tarif réduit 7€ Moins de 18 ans 4€ Forfait Atout Prix et Cinétudiants 6€ Libre Pass Accès libre les visites inattendues Quelques visites exceptionnelles, gratuites, loufoques et décalées, animées par Patrice Thibaud de la troupe Deschiens et Compagnie. Les dimanches 12 avril, 24 mai et 14 juin.
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Les signatures auront lieu sur la mezzanine.
BALADES ARCHITECTURALES Quand la Cinémathèque se met à l’heure de Tati, la visite architecturale du bâtiment de Frank Gehry s’ouvre sur une visite du quartier : des petits pavillons de la rue de Bercy à l’avenue de France et à l’imposante BnF, c’est le choc de l’Ancien et du Nouveau ! Accès libre à l’exposition à l’issue de la balade Tous les dimanches matin à 11h (durée : 2h) Plein tarif 11 € Tarif réduit 9€ Moins de 18 ans 5€ Forfait Atout Prix et Cinétudiants 8€ Libre Pass Accès libre Réservation sur www.cinematheque.fr
POur le jeune public Séances Jeune Public La vie moderne du 8 avril au 23 mai Découvrez la programmation des séances Jeune Public, en écho à l’univers de Jacques Tati (tous les films, voir p.88) Tous les mercredis à 14h30 et tous les samedis à 15h00 spectacle JEUNE PUBLIC Mon petit Gérard, conçu par Louise Wallon à partir du film Mon oncle de Jacques Tati. Voir p.90 VISITES JEUNE PUBLIC du 11 avril au 23 mai Après la projection des films des séances Jeune Public du samedi, les enfants peuvent visiter l’exposition. Tous les samedis, 17h00 – 18h15. Pour les enfants de 8 à 10 ans. Tarif : 6 € Réservation conseillée sur www.cinematheque.fr
STAGE DES VACANCES DE PÂQUES « Tati tout vu ? » Deux Tati-journées : après avoir visité l’exposition, exploré quelques séquences de films de Tati et découvert le Hulot qui sommeillait en chacun d’eux, les enfants se lancent dans la pratique. Attentifs au monde qui les entoure, ils filment de courtes saynètes : à la recherche du monde malicieux et coloré de Jacques Tati, aujourd’hui, à la Cinémathèque et dans le parc de Bercy ! Jeu 16 et Ven 17 avril, 10h00 – 16h00 (prévoir un repas pour le déjeuner) Ven 17 avril, 16h00 – 16h30 (présentation aux parents des travaux réalisés pendant le stage) Pour les enfants de 10 à 12 ans. Tarif : 30 € par enfant (avec une place offerte pour la séance Jeune Public du samedi 18 avril, Mon Oncle). CINÉCYCLE « Avez-vous vu Monsieur Hulot ? » avec la complicité de Pierre Etaix. Comment créer un gag, créer une attente chez le spectateur et le surprendre finalement ? C’est ce qu’expérimenteront les participants de ce CinéCycle. Pour les guider, ils découvriront le cinéma burlesque, l’univers de Jacques Tati mais aussi celui de Pierre Etaix. Compagnon de route de Jacques Tati, concepteur de gags, dessinateur de génie qui a créé la silhouette de Monsieur Hulot et l’affiche du film Mon oncle, Pierre Etaix est également un grand réalisateur de films. Tous les mercredis 25 mars – 27 mai 2009, 15h00 – 17h00 Pour les enfants de 11 à 13 ans. Tarif : 50 € par cycle de 8 séances (inscription trimestrielle)
TATI BURLESQUE, TATI MODERNE PROGRAMMATION FILMS
La Cinémathèque vous propose de voir ou revoir tous les films de Jacques Tati, ainsi qu'une trentaine de films qui dialogueront avec son univers. Un univers visuel singulier, un sens de la durée, une nouvelle manière d’envisager les rapports de l’image et du son, un rythme et une musicalité précise des gags caractérisent son œuvre. Tati est en effet un des rares burlesques de l’ère du parlant à fonctionner sur un registre essentiellement visuel et sonore quoique non verbal, encore que le langage, réduit souvent à la forme confuse du bredouillement ou de chuintement, constitue lui-même une partie d’un véritable englobant sonore. Rattacher les films de Tati à une tradition, ou bien leur trouver un héritage dans la longue histoire de l’art cinématographique burlesque, relèverait presque du paradoxe.
Jour de fête, Jacques Tati
La modernité de Tati Pourtant, la grande originalité du cinéma de Tati c’est que, avec lui, le burlesque, que l’on rattacherait plus facilement à l’idée de genre, donc à un certain classicisme cinématographique, n’a jamais été aussi immédiatement assimilable à ce que l’on appelle le cinéma moderne. Car Jacques Tati est un moderne ou, plus exactement, son cinéma a été indiscutablement à l’heure de son temps « c’est-à-dire toujours un peu en avance » comme l’écrivait Serge Daney. Son œuvre porte la trace d’une transformation historique profonde dont le cinéma a, dans son expression la plus intense, toujours témoigné à partir de la fin des années 1950. La modernité « tatiesque » n’est évidemment pas celle qui serait surgie d’une forme de révélation, venue du néo-réalisme italien et pensée notamment par André Bazin, c’est-à-dire la conscience cinématographique d’une insignifiance du réel, d’une ambiguïté du visible. C’est plutôt à une modernité abstraite, géométrique, musicale, faite d’une reconstruction artificielle
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Faire rimer les films de Tati et les classiques du burlesque Et c’est pourtant un défi que doit affronter une programmation de films qui essaierait de faire rimer le cinéma de l’auteur de Mon oncle avec quelques jalons d’une chronologie du cinéma burlesque. Les courses poursuites du muet, celles des films de Mack Sennett, celles qui ont fait la marque de fabrique d’un Larry Semon sont à la fois continuées par lui et en même temps totalement réinventées, ralenties, décomposées. Jour de fête comme Trafic pourraient être des variantes inattendues, « contemporaines », des cavalcades pédestres, cyclistes ou automobiles du comique primitif. Et n’est-ce pas une forme de rire que l’on retrouve aussi dans le Week-end de Godard (1967) ? La Party de Blake Edwards, hommage explicite et littéral, fonctionne quant à lui sur une jouissance du dérèglement qui avait trouvé son accomplissement dans Playtime. Une nuit à l’opéra (1935) ou la dernière partie des Marx au grand magasin (1941) pourrait d’ailleurs faire partie d’une généalogie possible. Et aujourd’hui, c’est peut-être dans l’humour de Rowan Atkinson (Les Vacances de Mr Bean) que continuent de s’expérimenter, en 2007, des gags visuels et des constructions de récits qui limiteraient la parole à sa portion congrue. Bien sûr, la précision mécanique chez Tati est aisément à rapprocher de l’art d’un Buster Keaton, dont on verra notamment La Croisière du Navigator (1924) et Cadet d’eau douce (1928). Mais il y a, chez lui, au-delà du burlesque, la quête d’une autonomie du geste, quasi transcendantale, dont on trouverait peut-être un équivalent dans le Pickpocket de Robert Bresson (1959) autant que dans la comédie musicale (Un jour à New York de Gene Kelly et Stanley Donen en 1949).
En librairie le catalogue de l'exposition éditions naïve Catalogue de 300 pages 45 €
Direction éditoriale : Macha Makeïeff et Stéphane Goudet Avec les témoignages de Michel Gondry, Wes Anderson, David Lynch, Elia Suleiman, Otar Iosseliani, Olivier Assayas, Jean-Jacques Annaud, Jean-Claude Carrière, Pierre Etaix, Cédric Klapisch, Blanca Li, Sempé, Jean Nouvel, Dominique Perrault, Jean-Philippe Toussaint, Philippe Delerm…
de la nature au service d’une synthèse de la vérité, que renverrait le cinéma de Tati. Aussi, à la perception d’une transformation radicale, sinon catastrophique, du monde à laquelle il invite son spectateur, il est à la fois représentation et réflexion sur la représentation. La satire de la vie moderne, du développement technique, de l’ordre techniciste s’y accompagne d’une vision réflexive, même si informulée. La destruction d’un ordre ancien Bien sûr, un film comme À nous la liberté (1931) de René Clair et sa désignation du taylorisme constitue déjà une origine probable de la satire joyeuse d’une réalité qui ne l’est guère. Mais la destruction accomplie d’un ordre ancien a, depuis, changé pour toujours la vie des hommes et le regard que ceux-ci portent sur la réalité, et c’est de cela dont parle Tati. Comment son œuvre ne pourrait-elle pas entrer ainsi en résonance avec la détresse que pointe Jean-Luc Godard dans son apologue antistructuraliste, Alphaville (1965), qui voit dans la science appliquée, principe structurant de cette deuxième partie du XXe siècle, la perte irrémédiable d’une sensibilité précieuse ? Le monde entre dans l’âge d’une visibilité illimitée et d’une circulation annoncée comme totale. Il n’y a plus d’horizon possible sinon celui (qui n’en est justement plus un) où « tout fonctionne » sans l’intervention d’un sujet. C’est celui du héros, incarné par James Stewart, de Fenêtre sur cour d’Alfred Hitchcock (1954), monade clouée en face du spectacle cruel de l’univers. Mais c’est aussi un moment où « tout communique » comme l’annonce joyeusement madame Arpel dans Mon oncle. C’est donc aussi celui de l’audibilité sans bornes de Conversation secrète réalisé par Francis Ford Coppola en 1974 et de son piteux détective incarné par Gene Hackman, frêle silhouette écrasée par une architecture inhumaine, inventeur et victime d’un « panoptisme sonore » à la fois total et trompeur qui finira par le perdre. La modernité de Tati est celle qui constate la disparition d’un vieux monde et le désenchantement de l’Histoire, un sentiment un peu funèbre, également présent dans les derniers films d’un autre grand génie comique, Jerry Lewis (Au boulot, Jerry! en 1980 et T’es fou, Jerry ! en 1982). D’autres cinéastes, qu’il est stimulant de confronter à Tati, voient dans le monde moderne une forme de chaos vulgaire (Fellini-Roma en 1971) peut-être (ou non) aux antipodes du regard de l’auteur de Jour de fête. Où retrouver ce goût du désordre, de la suspension, du vacillement, de l’arrêt de la marche de ce que l’on appelle le progrès sinon chez Otar Iosseliani, autre grand admirateur du réalisateur (La Chasse aux papillons en 1992 ou Adieu, plancher des vaches ! en 1999), ou peut-être chez Aki Kaurismäki (Leningrad Cowboys Go America, réalisé en 1989) ? Cinéaste sans descendance véritable, Jacques Tati apparaît non seulement comme l'un des plus grands artistes mais aussi comme un des plus grands observateurs et un des plus grands inventeurs de son temps. À cette programmation de plus de trente longs métrages et d’autant de courts de le confirmer, si besoin était. Jean-François Rauger
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Parution avril 2009
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Playtime de Jacques Tati France/1967/152’/70mm Avec Jacques Tati, Barbara Dennek. Monsieur Hulot a rendez-vous dans un
Sam 25 avril 19h30 Salle GF Jeu 07 mai 21h00 Salle HL Jeu 21 mai 14h30 Salle HL
Parade de Jacques Tati France/1973/83’/35mm Avec Jacques Tati, Karl Kossmayer. Dans un cirque suédois, Monsieur Loyal présente des numéros musicaux ou comiques, d’acrobates ou de mimes.
Ven 17 avril 21h00 Salle HL Sam 18 avril 15h Salle GF -> -> séance jeune public Jeu 23 avril 14h30 Salle HL Version française Sam 25 avril 17h00 Salle GF
Mon oncle de Jacques Tati France/1958/120’/35mm Avec Jacques Tati, Jean-Pierre Zola. Monsieur Hulot va rendre visite à sa sœur et sa famille qui habitent une maison ultramoderne. Son beau-frère essaie de lui trouver un emploi dans son usine et sa sœur veut lui faire rencontrer sa voisine. Version Internationale (My Uncle) restauré grâce au mécénat de la Fondation Groupama Gan pour le Cinéma
Sam 11 avril 17h00 Salle HL
Jeu 09 avril 14h30 Salle HL Dim 31 mai 15h00 Salle GF -> -> séance Cinéma en famille Version en noir et blanc et en couleurs Ven 08 mai 14h30 Salle HL Version restaurée en couleurs grâce au mécénat de la Fondation Groupama Gan pour le Cinéma
quartier moderne dans lequel il se perd et croise le chemin d’une jeune touriste américaine qu’il invite à dîner.
Jour de fête de Jacques Tati France/1947/70’/35mm Avec Jacques Tati, Paul Frankeur. Dans l’Indre, un facteur indolent voit dans une fête foraine un documentaire, La Poste en Amérique, et décide de changer sa méthode de travail pour gagner en efficacité. Version en noir et blanc.
Gai Dimanche de Jacques Tati et Jacques Berr France/1935/20’/35mm Scénario de J. Tati et le clown Rhum.
Programme de courts métrages 1
Courts métrages co-réalisés, écrits ou interprétés par Jacques Tati
Mer 08 avril 20h00 Salle HL -> -> ouverture de la rétrospective J. Tati Dim 12 avril 19h00 Salle HL Jeu 16 avril 14h30 Salle HL -> -> séance présentée par Jacques Kermabon, auteur d'un ouvrage consacré au film. La séance sera suivie d'une signature du livre à la librairie de la Cinémathèque. Mer 22 avril 14h30 Salle HL -> -> séance jeune public Dim 03 mai 14h30 Salle HL -> 1ère version
Les Vacances de Monsieur Hulot de Jacques Tati France/1953/96’/35mm Avec Jacques Tati, Nathalie Pascaud. Dans une petite station normande, pendant l’été, les pensionnaires habituels d’un hôtel sont troublés par l’arrivée de Monsieur Hulot, excentrique vacancier.
Sam 02 mai 21h00 Salle HL Jeu 14 mai 14h30 Salle GF Jeu 28 mai 14h30 Salle HL
Trafic de Jacques Tati France/1971/96’/35mm Avec Jacques Tati, Maria Kimberly. Employés dans une usine automobile, Monsieur Hulot et une charmante attachée de presse sont chargés de convoyer un camping-car à un salon automobile.
Jeu 16 avril 21h00 Salle HL Dim 03 mai 21h15 Salle HL Jeu 07 mai 14h30 Salle HL Film restauré grâce au mécénat de la Fondation Groupama Gan pour le Cinéma
Trafic, Jacques Tati
Mon oncle, Jacques Tati
Jour de fête, Jacques Tati
Cette nuit-là de Jean Aurenche France/1935/1’/35mm Avec Jacques Tati. Publicité pour la marque de meuble Lévitan tournée au Musée Grévin. Film restauré par la Cinémathèque française. • Suivi de On demande une brute de Charles Barrois France/1934/23’/35mm Scénario de Jacques Tati. Avec Jacques Tati. Un jeune homme malingre doit disputer une partie de rugby. • Suivi de Soigne ton gauche de René Clément France/1936/20’/35mm Scénario de Jacques Tati. Avec Jacques Tati. Un naïf garçon de ferme, fasciné par un boxeur, décide de monter sur le ring. • Suivi de
Programme de courts métrages 2
Jeu 23 avril 21h00 Salle HL Dim 03 mai 17h00 Salle HL
opposa en 1978 dans le stade de Furiani l’équipe de Bastia à celle d’Eindhoven pour la finale de la Coupe d’Europe. Les rushes, oubliés pendant des années et retrouvés à la Cinémathèque de Corse ont été montés par Sophie Tatischeff, fille du réalisateur.
Lun 27 avril 14h30 Salle HL
Cadet d’eau douce (Steamboat Bill Jr) de Charles F. Reisner et Buster Keaton Etats-Unis/1928/71’/INT. FR./35mm Avec Buster Keaton, Ernest Torrence. Canfield junior fait le désespoir de son père : il n’est pas musclé, n’a pas le pied marin et aime la fille de King, dont l’entreprise de navigation est concurrente de celle de Canfield, sur le Mississippi.
Sam 30 mai 17h00 Salle HL
Au boulot, Jerry ! (Hardly Working) de Jerry Lewis Etats-Unis/1980/90’/VOSTF/35mm Avec Jerry Lewis, Deanna Lund. Son cirque ayant fait faillite, le clown Bo Hooper est contraint de chercher un autre travail tout en étant hébergé par sa sœur qui a épousé un banquier très sérieux.
Mer 22 avril 19h30 Salle GF
A nous la liberté de René Clair France/1931/97’/35mm Avec Raymond Cordy, Henri Marchand. Deux prisonniers se retrouvent quelques années après leur évasion. L’un est devenu patron d’usine, l’autre est resté vagabond.
Ven 17 avril 19h00 Salle HL
à Alphaville pour détruire l’ordinateur Alpha 60, tombe amoureux de Natacha, la fille du professeur von Braun.
Alphaville (Une étrange aventure de Lemmy Caution) de Jean-Luc Godard France-Italie/1965/98’/35mm Avec Eddie Constantine, Anna Karina. L’agent secret Lemmy Caution, envoyé
Autour de Tati
Lun 13 avril 14h30 Salle HL Sam 02 mai 17h00 Salle HL Ven 29 mai 14h30 Salle HL
Cours du soir de Nicolas Ribowski France/1967/30’/35mm Avec Jacques Tati, Marc Monjou. Tati donne des leçons de comportement à une classe d’adultes.
Les Vacances de Monsieur Hulot, Jacques Tati
VOSTF Film en version originale sous-titrée en français VASTF Film en version anglaise sous-titrée en français VF Film étranger en version française INT. FR Film muet avec intertitres français INT. ANG Film muet avec intertitres anglais
Avec Jacques Tati, le clown Rhum. Deux vagabonds essaient de retrouver figure humaine après une nuit passée dehors. • Suivi de L’Ecole des facteurs de Jacques Tati et Paul Demange France/1947/18’/35mm Avec Jacques Tati, Paul Demange. Après une formation visant à améliorer ses performances, un facteur de campagne part faire sa tournée. Ébauche de Jour de fête. • Suivi de Forza Bastia de Jacques Tati et Sophie Tatischeff France/1978-2002/26’/35mm Documentaire sur le match de football qui
HL Salle Henri Langlois GF Salle Georges Franju JE Salle Jean Epstein LE Salle Lotte Eisner
jacques tati Les films
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Le Diable au corps de Claude Autant-Lara France/1946/110’/35mm d’après le roman de Raymond Radiguet. Avec Gérard Philipe, Micheline Presle, Jacques Tati. Pendant la Seconde Guerre mondiale, un
Mer 29 avril 21h30 Salle GF
en mariage sa voisine qui l’éconduit. Un concours de circonstances fait qu’ils se retrouvent seuls sur un navire à la dérive. • Précédés de courts métrages de Thomas Salvador : Une rue dans sa longueur de Thomas Salvador France/2000/8’/35mm Avec Thomas Salvador, Emile Salvador, Jean-Christophe Bouvet, Jacques Boudet. Un jeune homme rencontre trois hommes, séparément. Trois étapes d’un parcours, trois moments d’apprentissage. • Suivi de Là ce jour de et avec Thomas Salvador France/2001/3’/35mm Un jeune homme marche dans un jardin public. Son pas calme et régulier manque d’entrain. Le jardin est peu fréquenté. • Suivi de De sortie de et avec Thomas Salvador France/2005/14’/35mm Un jeune homme se prépare puis sort pour un rendez-vous. De nuit, il rentre chez lui.
La Croisière du Navigator (The Navigator) de Buster Keaton et Donald Crisp États-Unis/1924/60’/INT. FR./35mm Avec Buster Keaton, Kathryn Mac Guire, Frederic Vroom, Noble Johnson. Un jeune homme un peu naïf demande
Mer 22 avril 21h30 Salle GF
Conversation secrète (The Conversation) de Francis Ford Coppola États-Unis/1974/113’/VOSTF/35mm Avec Gene Hackman, John Cazale. Un spécialiste des écoutes secrètes est chargé d’enregistrer la conversation apparemment anodine d’un couple dans un parc. Tandis qu’il cherche à percer le sens caché de leurs paroles, on lui vole la bande.
Dim 12 avril 21h15 Salle HL
La Chasse aux papillons d’Otar Iosseliani France/1992/115’/35mm Avec Narda Blanchet, Pierrette PompomBailhace. Une vieille dame vit avec sa cousine dans son château qui est convoité par des acheteurs Japonais.
jacques tati Les films
La Grande Course autour du monde (The Great Race) de Blake Edwards États-Unis/1965/157’/VF/35mm Avec Tony Curtis, Jack Lemmon, Natalie Wood, Peter Falk, Ross Martin. Au début du siècle, une grande course automobile oppose « Le Grand Leslie » et son rival, le diabolique professeur
Dim 19 avril 21h30 Salle GF
Fenêtre sur cour (Rear Window) d’Alfred Hitchcock États-Unis/1954/117’/VOSTF/35mm Avec James Stewart, Grace Kelly. Un photographe, cloué sur sa chaise roulante par une jambe cassée, soupçonne son voisin d’en face d’avoir commis un meurtre.
Dim 19 avril 14h30 Salle HL
Lun 18 mai 14h30 Salle HL
Soigne ta droite de Jean-Luc Godard France-Suisse/1987/80’/35mm Avec Jean-Luc Godard, Jacques Villeret, François Périer, Jane Birkin, Dominique Lavanant, les Rita Mitsouko. Un cinéaste qui a connu des jours meilleurs
Dim 10 mai 19h30 Salle GF
Quadrat 1+2 (Quad) de Samuel Beckett RFA/1982/15’/vidéo. Des figures encagoulées se livrent à un hypnotisant ballet. Pièce filmée pour la chaîne de télévision allemande SDR. • Film suivi de Leningrad Cowboys Go America d’Aki Kaurismäki.
Dim 26 avril 19h30 Salle GF
Pickpocket de Robert Bresson France/1959/75’/35mm Avec Martin Lassalle, Marika Green. Un jeune homme décide de ne plus vivre que pour le vol à la tire.
Dim 03 mai 19h30 Salle GF Sam 23 mai 15h00 Salle GF -> -> séance jeune public
Mer 15 avril 21h30 Salle GF
Sam 02 mai 15h00 Salle GF -> -> séance jeune public
Fellini-Roma (Roma) de Federico Fellini Italie-France/1971/128’/VOSTF/35mm Avec Peter Gonzales Falcon, Anna Magnani. L’histoire de Rome vue par Fellini, de l’Antiquité à la Rome contemporaine.
Sylvie et le Fantôme de Claude Autant-Lara France/1945/102’/35mm Avec Odette Joyeux, Pierre Larquey, François Perier, Jacques Tati. Une jeune fille est amoureuse du « chasseur blanc », dont le portrait orne le château où elle vit. Son père, ruiné, doit vendre le tableau.
Les Marx au grand magasin (The Big Store) de Charles Reisner Etats-Unis/1941/83’/VOSTF/35mm Avec Groucho, Harpo et Chico Marx, Margaret Dumont, Tony Martin. Le futur héritier d’une chaîne de magasin échappe à une tentative d’assassinat. Un détective privé et son assistant le protège.
Lun 04 mai 14h30 Salle HL
Le Terminal (The Terminal) de Steven Spielberg États-Unis/2004/128’/VOSTF/35mm Avec Tom Hanks, Catherine Zeta-Jones. À la suite d’un coup d’état dans son pays, un touriste krakozien se retrouve bloqué dans l’aéroport de New York et contraint d’y vivre, tyrannisé par le directeur. « Nous nous sommes beaucoup inspirés de Jacques Tati […]. Jacques Tati avait l’habitude de prendre des accessoires et de créer une histoire à partir d’eux. Le cinéma lui doit beaucoup. C’était l’un des plus grands acteurs de films muets à une époque où le son existait. » (S. Spielberg)
Sam 11 avril 15h00 Salle GF -> -> séance jeune public
Les Temps modernes (Modern Times) de Charles Chaplin Etats-Unis/1936/85’/VOSTF/35mm Avec Charles Chaplin, Paulette Goddard. Un ouvrier au chômage recueille une jeune fille et part avec elle à la recherche d’un travail.
Jeu 14 mai 21h00 Salle HL
T’es fou, Jerry ! (Smorgasbord) de Jerry Lewis Etats-Unis/1982/90’/VOSTF/35mm Avec Jerry Lewis, Herb Edelman. Un homme qui se sent inadapté et provoque sur son passage diverses catastrophes est confié aux soins d’un psychiatre.
Mer 15 avril 19h30 Salle GF
Dim 10 mai 19h30 Salle GF
La Party (The Party) de Blake Edwards États-Unis/1968/99’/VOSTF/35mm Avec Peter Sellers, Claudine Longet, Marge Champion, Steve Franken. Invité par erreur, un figurant indien sème la perturbation dans une fête hollywoodienne.
Soupe aux canards (Duck Soup) de Leo McCarey États-Unis/1933/80’/VOSTF/35mm Avec Groucho Marx, Chico Marx, Harpo Marx, Zeppo Marx, Margaret Dumont. Rufus T. Firefly, placé sur le trône de Freedonia par la grâce d’une riche veuve amoureuse de lui, offense l’ambassadeur de Sylvania et les deux pays sont rapidement au bord de la guerre.
Jeu 30 avril 21h00 Salle HL
se voit réduit à réaliser un film pour un commanditaire indécis.
Leningrad Cowboys Go America d’Aki Kaurismäki Finlande/1989/78’/VOSTF/35mm Avec Matti Pellonpää, Kari Väänänen, Sakke Järvenpää, Heikki Keskinen. Le plus mauvais groupe de rock du monde, croyant en sa bonne étoile, décide de partir de Finlande à la conquête du public américain. • Film précédé de Quadrat 1+2 de Samuel Beckett.
Jeu 30 avril 14h30 Salle GF
Fatalitas.
L’équipe de rédaction d’un magazine féminin est à la recherche du mannequin idéal pour présenter la nouvelle collection. Le photographe pense l’avoir trouvé le jour où il croise la jeune Jo dans une rue de Paris.
Drôle de frimousse (Funny Face) de Stanley Donen États-Unis/1957/103’/VOSTF/35mm Avec Fred Astaire, Audrey Hepburn.
Dim 19 avril 19h30 Salle GF
Domicile conjugal de François Truffaut France/1970/94’/35mm Avec Jean-Pierre Léaud, Claude Jade. Antoine Doinel s’est marié avec Christine et le couple attend un enfant. La tension s’installe dans le couple.
Mer 29 avril 19h30 Salle GF
Le Dingue du palace (The Bellboy) de Jerry Lewis États-Unis/1960/72’/VOSTF/35mm Avec Jerry Lewis, Alex Gerry. Dans un grand hôtel de Floride, un groom voit arriver comme client la star de cinéma Jerry Lewis. Tout le monde note la ressemblance physique entre les deux.
Dim 26 avril 21h30 Salle GF
adolescent a une liaison avec une femme plus âgée dont le fiancé est parti sur le front.
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La Maison démontable (One Week) de Buster Keaton et Eddie Cline Etats-Unis/1920/22’/INT. ANGL./35mm Avec Buster Keaton, Sybil Seely. Un jeune couple se fait offrir une maison en kit. Il ne reste plus qu’à la monter. Ce serait facile si un rival n’avait pas inversé les numéros des caisses. • Suivi de
Court métrages burlesques (acrobaties) :
Dim 24 mai 21h30 Salle GF
Woody et les Robots (Sleeper) de Woody Allen Etats-Unis/1973/88’/VOSTF/35mm Avec Woody Allen, Diane Keaton, John Beck, Mary Gregory, Don Keefer. Congelé en 1973, un joueur de clarinette se réveille dans le futur, 200 ans plus tard. Il se déguise en robot pour échapper à ses poursuivants.
Sam 02 mai 19h00 Salle HL
Week-end de Jean-Luc Godard France-Italie/1967/95’/35mm Avec Jean Yanne, Mireille Darc, JeanPierre Kalfon, Valérie Lagrange. Arrêté par un embouteillage, un couple de Français moyens change de route et fait d’étranges rencontres.
Ven 24 avril 14h30 Salle HL
Les Vacances de Mr. Bean (Mr Bean’s Holiday) de Steve Bendelack GB-France/2007/90’/VOSTF/35mm Avec Rowan Atkinson, Steve Pemberton. Ayant gagné un voyage sur la côte d’Azur, Mr. Bean se retrouve avec un enfant sur les bras, qu’il doit ramener à son père, juré au Festival de Cannes.
Sam 11 avril 19h00 Salle HL
Une histoire vraie (The Straight Story) de David Lynch EU-France/1999/112’/VOSTF/35mm Avec Richard Farnsworth, Sissy Spacek. Apprenant la maladie de son frère, un vieillard de 73 ans décide de partir le voir à des centaines de kilomètres. En tondeuse à gazon.
Sam 25 avril 21h30 Salle GF
Un jour à New York (On the Town) de Stanley Donen et Gene Kelly États-Unis/1949/98’/VOSTF/35mm Avec Gene Kelly, Frank Sinatra. Trois marins en permission débarquent à New York.
jacques tati Les films
Tati Story de Stéphane Goudet France/2002/20’/vidéo Une bio-filmographie en images de Jacques Tati, utilisant archives familiales et extraits de ses films. Ludique et instructif. • Suivi de
Séance en présence du réalisateur, Stéphane Goudet.
Trois films pédagogiques sur Jacques Tati
Mer 13 mai 17h00 Salle GF
• Suivi de Le Roi de la vitesse (Kid Speed) de Larry Semon Etats-Unis/1924/21’/INT. ANGL./16mm Avec Larry Semon, Oliver Hardy. Larry et Oliver participent à une course de voiture pour l’amour d’une jeune fille et pour obtenir les faveurs de son père. • Suivi de Un invité à la hauteur (The Cloudhopper) de Larry Semon Etats-Unis/1925/15’/INT. FR./16mm Avec Larry Semon, Dorothy Dawn. Un accident automobile entraîne Larry et sa fiancée dans une folle équipée, en voiture, en motocyclette et en aéroplane provoquant sur leur passage la zizanie dans une vente de bienfaisance.
Mabel au volant (Mabel at the Wheel) de Mack Sennett et Mabel Normand Etats-Unis/1914/21’/INT. FR./35mm Avec Mabel Normand, Charles Chaplin, Mack Sennett, Chester Conklin. Mabel est amoureuse d’Harry, un champion du volant. Mais Charlot qui veut obtenir ses faveurs, fait enlever Harry le jour de la course...
Court métrages burlesques (poursuites) :
Jeu 9 avril 19h30 Salle GF
Un gars du bâtiment (Smithy) de George Jeske Etats-Unis/1924/22’/INT. FR./35mm Avec Stan Laurel, James Finlayson. Stan quitte l’Armée pour trouver du travail dans une entreprise du bâtiment, ses maladresses l’y feront retourner. • Suivi de Cass’ ton piano (Summer Saps) de Henry W. George Etats-Unis/1929/20’/INT. FR./35mm Avec Lupino Lane, Wallace Lupino. Lupino, avec sa famille, part en villégiature au bord de la mer. Mais le temps se gâte le contraignant à rester à l’hôtel avec un voisin musicien.
Vente aux enchères de Jean Mousselle France/1948/26’/35mm Avec Solange Delaporte. Dans une vente aux enchères, à partir de quelques objets, une femme pense à son passé. • Suivi de Les Vagabonds de Borrah Minevitch France/1949/13’/35mm Avec Borrah Minevitch, Johnny Puleo et les Cinq Vagabonds. Un nain veut absolument participer à un numéro musical, malgré l’avis de ses partenaires de scène. • Suivi de Deux Petits Anges d’Henri Marquet France/1948/20’/35mm Avec Roger Rafal.
Films réalisés par les collaborateurs de Jacques Tati
Lun 20 avril 14h30 Salle HL
Deschamps) synthétise sa vision du film dans ce bonus DVD. De quoi parle-t-il au juste ? Comment est-il construit ? Quels choix esthétiques principaux président à sa réalisation ? Pourquoi peut-on considérer Playtime comme l’œuvre la plus ambitieuse de son auteur, voire comme son film le plus riche et le plus moderne ?
Tout communique (une analyse de « Mon oncle ») de Stéphane Goudet France/2002/52’/vidéo Avec la voix de Michel Piccoli. Sélectionné aux festivals de La Rochelle et Paris Cinéma. Peut-on étudier le cinéma par le cinéma ? Dans la continuité des Histoires de plans d’Alain Bergala ou des films d’analyse de Jean Douchet, Stéphane Goudet propose une lecture de Mon oncle qui se nourrit à la fois d’analyses précises de séquences et de plongées dans les archives. Le tout en une dizaine de chapitres, sur un ton ludique et enthousiaste, qui réserve de belles surprises, comme ce parallèle saisissant avec Boudu sauvé des eaux de Jean Renoir... • Suivi de Like Home (une analyse de « Playtime ») de Stéphane Goudet France/2002/20’/vidéo Après avoir co-écrit avec François Ede, l’album de Playtime (primé par le Syndicat français de la critique de cinéma), le co-commissaire de l’exposition « Jacques Tati, deux temps trois mouvements » (avec Macha Makeieff, elle-même productrice de ces trois films aux côtés de Jérôme
Ven 17 avril 14h30 Salle HL
Un adulte vient déranger deux enfants qui jouent. Bien mal lui en prend. • Suivi de L’aventure est au coin du bois de Henri Marquet France/1948/17’/35mm Avec Roger Rafal. Trois enfants se retrouvent au milieu d’un tournage de cinéma sans le savoir et prennent les figurants pour de vrais bandits. • Suivi de En toute simplicité de Marie-France Siegler France/1971/8’/35mm Satire d’une soirée mondaine, animée par des statues. • Suivi de Arrêt momentané de Marie-France Siegler France/1980/10’/35mm À la suite d’une panne d’ascenseur dans un immeuble, une dame âgée et une petite fille se trouvent ensemble pour grimper l’escalier. • Suivi de Le Dessin d’un arbre de Marie-France Siegler France/1982/20’/35mm Sur un terrain vague, des enfants fabriquent « une maison » avec ce qu’ils ramassent dans la rue. Mais les éboueurs démolissent leur petit domaine. • Suivi de Dégustation maison de Sophie Tatischeff France/1978/12’/35mm Avec Dominique Lavanant. SDans un petit village, une pâtisserie est étonnamment fréquentée par des hommes. C’est parce que la patronne a un secret.
« L’invention sonore au cinéma » (L’Expérience-cinéma, 17 mai 2009) Toute une journée à se poser la question du son au cinéma, animée par des théoriciens, des praticiens et des réalisateurs ; une journée à analyser, extraits de films et bandes son à l’appui.
Les conférences de la Cinémathèque (tous les jeudis, du 16 avril au 7 mai 2009) Quatre conférences pour tenter de faire le tour d’une œuvre rare en films, mais si vaste qu’elle se confond avec le monde d’hier et celui de demain. Quatre conférences juste pour aller y voir de plus près par endroits.
Zoom sur les dessins de Pierre Etaix (multimédia) Un dernier mot, mais non… On vous en dira plus quand on sera prêts…
Bernard Benoliel Macha Makeïeff est, avec Stéphane Goudet, commissaire de l’exposition « Tati, deux temps, trois mouvements ». Elle est auteur, metteur en scène de théâtre et d’opéra, plasticienne, et dirige avec Jérôme
« Tati aujourd’hui » (Table ronde, 11 avril 2009) Tati aujourd’hui ? Mais c’est tous les jours que Tati est actuel ! Il n’empêche, en 2009 Tati aurait eu 102 ans, et c’est au présent de cette année qu’il revient particulièrement.
Sam 11 avril 14h30 Salle HL TABLE RONDE « Tati aujourd’hui » Avec Macha Makeïeff et Stéphane Goudet (commissaires de l’exposition), Bruno Podalydès et, sous réserve, Sylvain Chomet.
« Tati's Concert » (1O avril 2009, 20h) Sonorama des musiques de Jacques Tati orchestré par Fred Pallem & &Le Sacre du Tympan, avec la participation exceptionnelle d'invités surprise. Claude Bailblé est enseignant-chercheur et Maître de Conférences au département cinéma de l’Université Paris VIII à St-
Dim 17 mai 10h30-13h00 / 14h30-17h00 Salle HL L’EXPÊRIENCE- Cinéma JACQUES TATI : L’INVENTION SONORE AU Cinéma Un stage d’une journée sur la question du son au cinéma, animé par Claude Bailblé, dans un dialogue avec Daniel Deshays.
Sam 18 avril 20h00 Salle HL CONFUSION : « Lecture bruitée » Une lecture exceptionnelle de Confusion, un scénario jamais réalisé et visionnaire signé Jacques Tati. Une mise en scène de Bruno Podalydès avec Caroline Santini, Sylvie Aureille, Géraldine Barbe et Julien Duval. Plein Tarif 10€, Tarif réduit 8€, Atout prix et Cinétudiants 7€, Libre Pass : accès sur réservation à partir du Mer 15 avril à 15H00 au 01 71 19 32 39, sur place ou par mail (libre-pass@cinematheque.fr). Nombre de places limité.
Entrée libre. Places réservées à partir de 13h30.
Détail des conférences page suivante.
LES CONFÉRENCES DE LA CINÉMATHÈQUE Entrée libre
Le stage d’une journée Plein tarif 12 €, Tarif réduit 10 €, Forfait Atout prix et étudiants 8 €, Le Libre pass : Accès gratuit uniquement sur réservation à partir du Mer 07 mai, 15h au 01 71 19 32 39 ou libre-pass@cinematheque.fr
Denis. Il intervient également dans des écoles professionnelles, dont l’ENS LouisLumière. Daniel Deshays est ingénieur du son. Il a travaillé pour la musique, la télévision, le théâtre et le cinéma (avec Chantal Akerman, Philippe Garrel, Robert Kramer...). Il est également responsable de l’enseignement du son à l’Ecole nationale des arts et techniques du théâtre de Lyon et à l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris.
Tati, qui avait tout prévu, y compris le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, avait prévu cela aussi, un jour qu’il s’adressait à des étudiants en cinéma : « Alors, comme toujours, la critique vous dit : «Il y a pas de construction»… Vous comprenez ? Parce qu’attention ! Vous allez vous retrouver avec ça un jour… Avec les types qui vont décortiquer les plans de telle façon que vous allez être étonnés vous-mêmes… ». Une Table ronde donc, mais aussi des conférences, une journée dédiée à l’invention sonore au cinéma, et puis encore une « lecture bruitée »… Pas pour « décortiquer » (ou alors, amoureusement), mais pour essayer de comprendre. Comprendre un cinéma d’une folle originalité, unique, comme a pu l’être le cinématographe de Robert Bresson ou la cinégénie d’un Buster Keaton.
Deschamps la compagnie qu’ils ont fondée. Elle expose à la Fondation Cartier, aux Arts Décoratifs, à Chaumont, à la Grande Halle de la Villette… et publie des essais sur le théâtre et la poétique des objets. En 2000, avec Jérôme Deschamps et Sophie Tatischeff, elle a fondé « Les Films de Mon Oncle », pour le rayonnement de l’œuvre de Jacques Tati. Stéphane Goudet est, avec Macha Makeïeff, commissaire de l’exposition « Tati, deux temps, trois mouvements ». Il est maître de conférences en histoire du cinéma à l’université Paris 1 et dirige le cinéma Georges Méliès de Montreuil. Auteur d’une thèse sur Jacques Tati, il lui a consacré deux livres (PlayTime, écrit avec François Ede et Jacques Tati, de François le facteur à Monsieur Hulot) et trois films d’analyse. Bruno Podalydès est cinéaste (Versailles, rive gauche, Dieu seul me voit, Le Mystère de la chambre jaune, etc). Il vient de terminer Bancs publics, et dirige à la Cinémathèque, la lecture de Confusion, dernier scénario signé Jacques Tati et jamais porté à l’écran. Sylvain Chomet est réalisateur de films d’animation (La Vieille Dame et les Pigeons, Les Triplettes de Belleville) et termine L’Illusionniste, adaptation d’un scénario non tourné de Jacques Tati.
Table ronde, lecture, stage, conférences
Ven 10 avril 20h00 Salle HL THE TATI’S CONCERT Sonorama des musiques de Jacques Tati orchestré par Fred Pallem & Le Sacre du Tympan avec la participation exceptionnelle d’invités surprise. En collaboration avec Naïve. Retrouvez tous les détails de cette soirée sur www.cinematheque.fr Sonorama 10 avril PT : 15€ TR : 12€ FAP et Cinétudiants : 10€ Libre pass : entrée Libre uniquement sur réservation à partir du mercredi 01 avril 15h par mail à libre-pass@cinematheque. fr, sur place ou par téléphone au 01 71 19 32 39. (nombre de places limité)
Jacques tati Parlons cinéma Table ronde, Lecture, Stage, Conférences
Confusion (Lecture, 18 avril 2009) Confusion est un scénario inédit, un projet aussi fou que Playtime, un rêve de film que Tati a caressé, de 1973 jusqu’à sa mort en 1982. Jamais nous ne verrons Confusion. Mais on peut imaginer une « lecture bruitée » pour l’entendre, tant ce récit regorge de fines descriptions, de trouvailles sonores et de gags faits pour l’oreille. Alors, s’en faire une idée pour s’en faire une image ?
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PARLONS TATI !
L’Image d’après, le cinéma dans l’imaginaire de la photographie Catalogue, 280 p., 34.90 €, Coédition avec Magnum Steidl Etienne-Jules, Marey Actes du colloque du centenaire 202 p. + DVD (400 films) 40 € chronophotographiques, Coédition avec Arcadia Editions, la Sémia et le Musée d’Orsay
Le cinéma expressionniste allemand, splendeurs d’une collection Catalogue, 240 p., 39 € Coédition avec les Editions de La Martinière Le cinéma expressionniste, de Caligari à Tim Burton 230 p., 16 € Coédition avec les PUR
¡ Almodovar Exhibition ! Catalogue, 224 p., 59 € Coédition avec les Editions du Panama Histoire de la Cinémathèque française, par Laurent Mannoni 512 p., 42 € Editions Gallimard Macha Makeïeff est, avec Stéphane Goudet, commissaire de l’exposition « Tati, deux temps, trois mouvements ». (voir biographie complète p. 21). Jérôme Deschamps fonde avec Macha Makeïeff la compagnie de théâtre qu’ils dirigent ensemble. Il met en scène avec elle plus de vingt spectacles en France et à l’étranger (C’est Magnifique, Les Etourdis, Les Frères Zénith…) ; à l’opéra, Les Brigands d’Offenbach… ; pour la télévision, il crée Les Deschiens. En 2000, il fonde avec Sophie Tatischeff et Macha Makeïeff « Les Films de Mon Oncle ». Depuis 2005, il est directeur de l’Opéra Comique. En 2009,
Caméras, Lanternes magiques, La Peur au cinéma, Grand / Petit, Le Chat de cinéma, Amoureux. de 14 à 18 €, Coédition avec Actes Sud junior
Après la conférence, projection à 21h d’un film choisi par le conférencier : Programme de courts métrages réalisés par Jacques Tati : Gai Dimanche, L’École des facteurs et Forza Bastia (voir programme page.14 - 15).
Jeu 23 avril 19h00 Salle GF CONFÉRENCE DE STÉPHANE GOUDET « Les films fantômes de Jacques Tati » Où il sera question des scénarios écrits par Tati, mais non réalisés, de courts métrages dans les années 30 − jusqu’alors inconnus et découverts à l’occasion des recherches pour l’exposition de la Cinémathèque « Tati, deux temps trois mouvements » − à Confusion, son tout dernier projet au long cours, en passant par L’Illusionniste (que Sylvain Chomet est en train de réaliser en film d’animation). Stéphane Goudet est, avec Macha Makeïeff, commissaire de l’exposition « Tati, deux temps, trois mouvements ». (voir biographie complète p.21).
Jeu 07 mai 19h00 Salle HL CONFÉRENCE DE PIERRE ETAIX ET JEAN-CLAUDE CARRIÈRE « Comment naît un gag ? » Ou comment un gag se cherche, se trouve,
Après la conférence, projection à 21h d’un film choisi par le conférencier : Soigne ta droite de J.-L. Godard (voir prog. page. 17).
Alain Bergala est cinéaste, enseignant de cinéma à La fémis et à Paris 3. Auteur de nombreux ouvrages sur le cinéma, il a publié récemment L’Hypothèse cinéma (2002), Abbas Kiarostami (2004) et Godard au travail (2007).
EN SAVOIR PLUS www.taticinematheque.fr
Enregistrement et diffusion des conférences de la Cinémathèque par la web radio « Les Sentiers de la création » sur www.franceculture.com
Après la conférence, projection à 21h00 d’un film choisi par les conférenciers : Parade de J. Tati (voir programme p. 15).
Pierre Etaix est cinéaste (Le Soupirant, Yoyo, Le Grand Amour). Dessinateur, gagman, interprète et assistant-réalisateur de Tati sur le tournage de Mon Oncle, clown et comique dans la lignée de Max Linder et Buster Keaton. Jean-Claude Carrière est romancier, auteur de nombreuses adaptations pour le théâtre et le cinéma d’œuvres littéraires, scénariste de films d’Etaix, Buñuel, Schlöndorff, Forman… C’est en côtoyant Jacques Tati qu’il rencontre Pierre Etaix et signe avec lui les scénarios de plusieurs de ses courts et longs métrages.
se perd, revient, se transforme et, parmi tant d’ébauches et d’esquisses, se trouve enfin.
Sacha Guitry, une vie d’artiste Catalogue, 288 p., 45 € Coédition avec Gallimard Jeu 30 avril 19h00 Salle GF CONFÉRENCE D’ALAIN BERGALA « Godard-Tati, un burlesque erratique et discret » Il y a toujours eu chez Godard, cinéaste réputé sérieux, une tentation burlesque. Mais le burlesque, dans ses films, est erratique et discret. Comme chez Tati, avec le même goût du gag visuel et des breaks rythmiques. Godard a aussi rêvé de s’inventer un corps burlesque, celui d’un clown qui jouerait à l’idiot. On circulera entre extraits de Tati et extraits de Godard sur la piste d’une légèreté perdue.
L’œuvre de Georges Méliès Catalogue, 360 p., 49 € Coédition avec les éditions de la Martinière
il a mis en scène Fra Diavolo. Après la conférence, projection à 21h d’un film choisi par les conférenciers : Playtime de Jacques Tati (voir programme page. 15)
Dennis Hopper et le Nouvel Hollywood Catalogue, 192 p., 45 € Coédition avec Skira-Flammarion
Jeu 16 avril 19h00 Salle GF CONFÉRENCE DE MACHA MAKEÏEFF ET JERÔME DESCHAMPS « Eloge de la maladresse, pratique obstinée du détour » Tout enfant sait vite que le plus court chemin pour aller à l’école n’est pas forcément le plus instructif. Tati aussi. Alors, qu’apprend-on à faire des tours et détours ? Qu’est-ce qu’on risque ? Rien peut-être, sinon de trébucher (et de se rattraper en beauté), d’entrevoir d’autres horizons et de faire chemin faisant l’expérience de sa liberté.
Passion Cinéma, collections de la Cinémathèque française et du CNC Catalogue, 68 p., 9 € Coédition avec Beaux Arts Magazine Editions
jacques tati Parlons cinéma Conférences, suite
Jacques Tati, deux temps, trois mouvements Catalogue, 300 p., 45 € Avec les éditions naïve
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Disponibles en librairie, les éditions de la Cinémathèque française
RÉTROSPECTIVES ET HOMMAGES
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RÉTROSPECTIVE ANDRE Téchiné 16 mars – 13 avril Venu de la critique et de la cinéphilie, André Téchiné est l’auteur aujourd’hui de plus d’une vingtaine de films romanesques, où la psychologie est au service de la peinture de caractères singuliers plongés dans des contextes précis. L’intégralité de son œuvre sera présentée par la Cinémathèque à l’occasion de la sortie de son nouveau film, La Fille du RER.
p. 56
CINEMA MEXICAIN ET LITTERATURE FRANCAISE 18 – 29 mars À l’occasion du Salon du Livre dont le Mexique sera l’invité d‘honneur, la Cinémathèque présente sept films inspirés de romans français du XIXe siècle en copies restaurées. Pour découvrir notamment Balzac et Zola revus par le mélodrame mexicain. En présence de Carlos Fuentes et Alejandro Inarritu.
p. 31
RÉTROSPECTIVE JORIS IVENS 05 mars – 05 avril Documentariste engagé, cinéaste inspiré, Joris Ivens a réalisé des films aux recherches plastiques étonnantes, au service des peuples en lutte et des « lendemains qui chantent », qui constituent un témoignage irremplaçable sur le XXe siècle et les convulsions historiques du monde.
p. 60
RÉTROSPECTIVE CECIL B.DEMILLE 01 avril – 01 juin Souvent perçu comme un entrepreneur de spectacles gigantesques, spécialisé dans les superproductions bibliques, Cecil B. DeMille est d’abord un des plus importants cinéastes du muet dont les films sont marqués par un sens de la démesure des sentiments et une sensualité exacerbée.
p. 42
HOMMAGE À PIERRE-ANDRé BOUTANG 11 mars – 01 avril Grande figure de la télévision française, Pierre-André Boutang a exploré tout au long de sa riche carrière de réalisateur et de producteur les univers de la littérature et du cinéma. Cet hommage permettra de voir ou revoir quelques-uns de ses entretiens passionnants avec de grands cinéastes, acteurs et critiques.
p. 72
HOMMAGE À ALAIN SARDE 06 mai – 01 juin C’est l’un des producteurs les plus prolifiques du cinéma français contemporain. Depuis plus de trente ans, il est à l’origine d’œuvres importantes qu’elles soient populaires ou plus personnelles signées Blier, Polanski, Sautet, Ferreri, Godard, etc.
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HOMMAGE À MICHAEL CRICHTON 04 – 15 mars Disparu en novembre 2008, Michael Crichton est un écrivain américain de science-fiction, auteur de best-sellers. Créateur de la série Urgences, scénariste de nombreux films dont Jurassic Park et Twister, inventeur du genre « techno-thriller », il a réalisé sept longs métrages dont Morts suspectes avec Michael Douglas, et Mondwest avec Yul Brynner.
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MICHAEL CRICHTON
Un maître du suspense technologique D’abord médecin, puis écrivain, scénariste, cinéaste, producteur pour le cinéma et la télévision, Michael Crichton, décédé en novembre 2008, aura été un grand entrepreneur de spectacles moderne, attaché à une certaine tradition du divertissement américain.
Hommage 04 – 15 mars
Il naît en 1942 à Chicago, mais grandit à New York et fait ses études à Harvard. Il s’oriente d’abord vers la littérature, mais ce sont les sciences qui le passionnent et il devient médecin. Il écrit dans des magazines et publie des romans sous des divers pseudonymes. Le Mystère Andromède, porté à l’écran par Robert Wise, est un classique de la science-fiction « réaliste », et propulse le jeune Michael Crichton au rang d’écrivain et de scénariste à succès. Crichton s’essaie en 1972 à la mise en scène avec un téléfilm de politique-fiction, Pursuit, avec Ben Gazzara. Cette première tentative sera suivie par son film le plus célèbre, Mondwest, qui imagine un parc d’attractions futuriste pour adultes. Cette histoire profondément originale donne naissance à un film matriciel de la science-fiction contemporaine. Le film ironise sur une société spectaculaire et hyper consumériste, où même la violence et la satisfaction sexuelle sont envisagées comme des produits de consommation et des sources de profit. Morts suspectes (1978) s’avère une autre véritable réussite qui préfère se détourner des tendances du cinéma américain d’alors, pour perpétuer un modèle et un style hollywoodiens classiques. Crichton déclarera qu’il se considérait en tant que metteur en scène comme l’anti-Scorsese, soit un cinéaste qui refuse les effets de signature et s’efface derrière les mécanismes du scénario et la force du récit. L’auteur de Jurassic Park La technologie, qui fascine Crichton, est le terreau inépuisable de sujets et de spéculations scientifiques. Trafic d’organes, robots, images subliminales, clonage, théories sur l’intelligence animale ou extraterrestre, sont autant de thèmes qui constituent la matière de romans ou de films. Après une incursion réussie dans le film à costumes (La Grande Attaque du train d’or), Crichton renoue avec le techno-thriller. Looker s’intéresse à la manipulation des images publicitaires. Runaway, l’évadé du futur, est un nouveau récit de robots domestiques déréglés. Crichton abandonne progressivement sa carrière de cinéaste. Hollywood se précipite sur ses romans policiers ou de science-fiction. Jurassic Park, scénario astucieux de clonage de dinosaures dans un parc d’attractions, offre à Steven Spielberg un des plus grands triomphes de sa carrière et propose un saut technologique en matière d’effets spéciaux numériques. Crichton est aussi à la même époque le producteur comblé de la série télévisée Urgences, qui rencontre un succès mondial. Malgré des incidents de production, Le Treizième Guerrier est un remarquable film d’aventures qui doit beaucoup au talent de John McTiernan. Olivier Père 27
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Michael Crichton
en partenariat avec Mad Movies Fluctuat.net
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Harcèlement (Disclosure) de Barry Levinson Etats-Unis/1994/127’/VOSTF/35mm coproduit par M. Crichton, d’après son roman. Avec Michael Douglas, Demi Moore, Donald Sutherland, Caroline Goodall. Cadre s’attendant à une promotion importante, Tom Sanders est surpris qu’on lui préfère Meredith Johnson, son exmaîtresse à l’ambition certaine. Sanders repousse les avances trop cavalières de sa nouvelle patronne. Pour se venger, elle
Sam 07 mars 14h30 Salle HL
La Grande Attaque du train d’or (The First Great Train Robbery) de Michael Crichton Etats-Unis/1979/110’/VOSTF/35mm scénario de Michael Crichton, d’après son roman. Avec Sean Connery, Donald Sutherland, Lesley-Ann Down, Alan Webb. Dans l’Angleterre victorienne, un voleur échafaude un plan pour dérober la cargaison d’or d’un train en marche.
Jeu 05 mars 19h30 Salle GF
Etats-Unis/1972/88’/VOSTF/35mm d’après Michael Crichton. Avec Howard Gardner, Robert F. Lyons. Un étudiant de Harvard est chargé de transporter de la marijuana de Boston à San Francisco. En route, il tombe amoureux d’une jeune hippie. Inédit en France.
DealingÓ: Or the Berkeleyto-Boston Forty-Brick LostBag Blues de Paul Williams
Jeu 05 mars 14h30 Salle HL
l’accuse de harcèlement sexuel.
Congo de Frank Marshall Etats-Unis/1995/109’/VOSTF/35mm d’après Michael Crichton. Avec Laura Linney, Dylan Walsh. Pour assurer sa domination dans le domaine des télécommunications, une société américaine envoie une équipe d’explorateurs à la recherche d’un gisement de diamants, situé dans la mythique cité de Zinj à la frontière du Zaïre et du Rwanda.
Mer 04 mars 19h00 Salle HL Jeu 12 mars 19h00 Salle HL
Mondwest (Westworld) de Michael Crichton Etats-Unis/1973/88’/VOSTF/35mm scénario de Michael Crichton. Avec Yul Brynner, Richard Benjamin. Deux amis partent en week-end dans un centre de vacances futuriste entièrement peuplé de robots humanoïdes.
Dim 15 mars 14h30 Salle HL
Le Monde perdu : Jurassic Park (The Lost World : Jurassic Park) de Steven Spielberg Etats-Unis/1997/129’/VOSTF/35mm d’après Michael Crichton. Avec Jeff Goldblum, Julianne Moore. Le docteur Ian Malcolm découvre l’existence d’une seconde île peuplée de dinosaures. La suite de Jurassic Park.
Mer 04 mars 21h00 Salle HL Sam 14 mars 19h00 Salle HL
Looker de Michael Crichton Etats-Unis/1981/93’/VOSTF/35mm scénario de Michael Crichton. Avec Albert Finney, James Coburn. Un chirurgien esthétique enquête sur la mort mystérieuse de ses patientes, de très belles jeunes femmes à la recherche de la perfection physique.
Sam 14 mars 14h30 Salle HL
Jurassic Park de Steven Spielberg Etats-Unis/1993/127’/VOSTF/35mm scénario de Michael Crichton, d’après son roman. Avec Sam Neill, Laura Dern, Richard Attenborough, Jeff Goldblum, Samuel L. Jackson. Les avancées technologiques ont permis le clonage de dinosaures, regroupés dans un parc à thème sur une île lointaine. Le système de sécurité se dérègle, mettant les créateurs du parc en péril.
Lun 09 mars 14h30 Salle HL
Looker, Michael Crichton
Jurassic Park, Steven Spielberg
Michael Crichton LES FILMS
The Terminal Man de Mike Hodges Etats-Unis/1974/107’/VOSTF/35mm d’après Michael Crichton. Avec George Segal, Joan Hackett, Richard Dysart, Jill Clayburgh. Un micro-ordinateur est inséré dans le cerveau d’un informaticien victime d’un accident cérébral. Inédit en France.
Les Rescapés du futur (Futureworld) de Richard T. Heffron Etats-Unis/1976/104’/VOSTF/35mm Avec Peter Fonda, Blythe Danner, Yul Brynner, John P. Ryan, Arthur Hill. Deux journalistes sont alertés par un collègue sur d’étranges phénomènes survenus dans le parc d’attractions Futureworld. La suite de Mondwest. Jeu 12 mars 21h00 Salle HL
Dim 08 mars 21h00 Salle HL
Ven 13 mars 14h30 Salle HL
Dim 15 mars 19h00 Salle HL
Sam 14 mars 21h00 Salle HL Opération clandestine (The Carey Treatment) de Blake Edwards Etats-Unis/1972/100’/VOSTF/16mm d’après Michael Crichton. Avec James Coburn, Jennifer O’Neill. La fille d’un chef de service d’un grand hôpital de Boston meurt à la suite d’un avortement clandestin. Un brillant chirurgien est accusé, et son ami pathologiste cherche à l’innocenter.
Jeu 05 mars 17h00 Salle HL
Deux policiers, dont un vétéran féru de culture japonaise, vont mener l’enquête sur un crime commis dans le milieu nippon de Los Angeles.
Soleil levant (Rising Sun) de Philip Kaufman Etats-Unis/1992/128’/VOSTF/35mm scénario de Michael Crichton, d’après son roman. Avec Sean Connery, Wesley Snipes, Harvey Keitel, Tia Carrere.
Sphère (Sphere) de Barry Levinson Etats-Unis/1998/133’/VOSTF/35mm coroduit par Michael Crichton, d’après son roman. Avec Dustin Hoffman, Sharon Stone, Samuel L. Jackson, Peter Coyote. La marine vient de repérer, gisant par trois mille mètres de fond, un immense vaisseau spatial d’où émanent de mystérieux signaux. Une équipe pluridisciplinaire est préparée pour communiquer avec d’éventuels extraterrestres.
d’après Michael Crichton. Avec Arthur Hill, David Wayne, James Olson. Un groupe de scientifiques étudie un nouveau virus inconnu qui a tué les habitants d’une petite ville des Etats-Unis.
Le Mystère Andromède (The Andromeda Strain) de Robert Wise Etats-Unis/1971/131’/VF/35mm
Mer 11 mars 17h00 Salle HL Dim 15 mars 21h00 Salle HL
Runaway, l’évadé du futur (Runaway) de Michael Crichton Etats-Unis/1984/99’/VOSTF/35mm scénario de Michael Crichton. Avec Tom Selleck, Cynthia Rhodes. Dans un futur proche, un policier découvre un complot visant à transformer des robots domestiques en machines tueuses.
Morts suspectes (Coma) de Michael Crichton Etats-Unis/1978/113’/VOSTF/35mm scénario de Michael Crichton, d’après Robin Cook. Avec Geneviève Bujold, Michael Douglas, Richard Widmark, Rip Torn. Plusieurs patients d’un grand hôpital de Boston sombrent dans un coma irréversible lors d’opérations bénignes. Une femme médecin mène l’enquête.
Jeu 05 mars 21h30 Salle GF
Mondwest, Michael Crichton
VOSTF Film en version originale sous-titrée en français VASTF Film en version anglaise sous-titrée en français VF Film étranger en version française INT. FR Film muet avec intertitres français INT. ANG Film muet avec intertitres anglais
Twister, Jan de Bont
HL Salle Henri Langlois GF Salle Georges Franju JE Salle Jean Epstein LE Salle Lotte Eisner
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Jeu 12 mars 14h30 Salle HL
Twister de Jan de Bont Etats-Unis/1996/113’/VOSTF/35mm coproduit et écrit par Michael Crichton. Avec Helen Hunt, Bill Paxton, Philip Seymour Hoffman, Todd Field. Les exploits quotidiens et méconnus d’un groupe de scientifiques, chasseurs de tornades du Midwest aux Etats-Unis. Jo Harding, qui a vu son père emporté par une tornade quand elle était enfant, sillonne inlassablement les routes du Midwest à la tête d’une petite équipe de météorologues, aventuriers et casse-cou, unis autour d’un même objectif : observer les tornades sur leur terrain d’élection.
Dim 08 mars 19h00 Salle HL
Le Treizième Guerrier (The 13th Warrior) de John McTiernan Etats-Unis/1999/100’/VOSTF/35mm coproduit par M. Crichton, d’après son roman. Avec Antonio Banderas, Omar Sharif. Un courtier arabe chassé de son pays débarque en territoire Viking. Il est recueilli par un village terrorisé par une force mystérieuse. Michael Crichton a retourné certaines scènes sans être crédité.
Michael Crichton LES FILMS
Looker, Michael Crichton
joris ivens
Rétrospective 05 mars — 05 avril
Joris Ivens dans Une histoire de vent En partenariat avec ARTE
Conduit avec la collaboration de la Fondation européenne Joris Ivens, de Capi Films, du Nederland Filmmuseum et d’Arte (qui publie deux coffrets de DVD contenant les films les plus importants de Joris Ivens et Marceline Loridan), cet hommage au grand documentariste réaffirme l’importance du regard que Joris Ivens porta sur le XXe siècle, sur ses injustices, ses combats, ses échecs, mais aussi sur ses espoirs et ses réussites, ses moments de bonheur.
Volontairement non chronologique mais thématique, la programmation mettra en lumière à la fois la diversité, l’universalité des préoccupations d’ordre historique et social de Joris Ivens, la force, la beauté et la poésie de son écriture cinématographique : force, beauté, poésie liées à l’acuité d’un regard généreux sur les hommes et leurs combats, les transformations de la nature et de la société, acuité d’un regard qu’émerveille le sourire d’un enfant ou le souffle du vent. Mais aussi force, beauté, poésie liées à une maîtrise totale et personnelle de la mise en images du réel, de sa représentation cinématographique, de l’organisation musicale des images et du temps. Témoin attentif engagé dans l’histoire du XXe siècle, Joris Ivens n’a cessé de parcourir le monde, caméra au poing, pour y dénoncer la misère, l’injustice sociale, la colonisation mais aussi pour y montrer le courage des hommes aux prises avec la Nature, se battant pour la démocratie, résistant à l’envahisseur, subissant la guerre avec intelligence.
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montrer le travail des hommes Il naît le 18 novembre 1898 à Nimègue, ville située au Sud-est de la Hollande. Après une enfance et une adolescence heureuses, Joris suit les cours de l’Ecole Supérieure d’Economie de Rotterdam, interrompus un temps par son service militaire. Il participe alors très activement au manifeste de la Filmliga d’Amsterdam, qui exprime la volonté d’artistes, d’intellectuels, d’étudiants de « réformer le goût du public », c’est-à-dire de « libérer le cinéma de la forme mélodramatique traditionnelle et commerciale pour affirmer la valeur esthétique du cinéma et développer un nouveau moyen d’expression capable de produire des œuvres d’art ». Tout imprégné de la théorie du Ciné-œil de Dziga Vertov mais aussi des films programmés par la Filmliga tels La Grève d’Eisenstein ou Nanouk l'Esquimau de Robert Flaherty, Joris Ivens expérimente alors les possibilités de sa caméra Kinamo, lors d’un voyage à Paris où il tourne Etudes de mouvements. Le Pont et La Pluie font de leur auteur un cinéaste reconnu de l’Avant-garde européenne. Commence alors une période d’intense activité marquée par des films de commande où déjà s’affirme avec force la volonté de montrer le travail des hommes, leurs relations avec la machine, leurs combats contre les forces de la nature, leur désir de solidarité, sans jamais oublier « qu’un film est une œuvre d’art ». Invité en 1930 par Poudovkine à venir présenter ses films en URSS, Joris Ivens y
fait une tournée de plusieurs mois. Son amitié avec Poudovkine, Dovjenko, Eisenstein sera déterminante. Après des films de commande, Joris Ivens retournera en URSS pour y réaliser Komsomol ou Le Chant des héros (1932). Dans ce film, Ivens, soutenu par la magnifique musique tour à tour concrète et symphonique d’Hans Eisler, célèbre le travail difficile mais aussi l’enthousiasme des jeunes travailleurs communistes en train de construire des hautsfourneaux à Magnitogorsk, au fin fond de l’Oural. Des Etats-Unis à la Chine Revenu aux Pays-Bas, Joris Ivens coréalise avec le documentariste belge Henri Storck, Borinage (Belgique, 1933), qui montre et dénonce les conséquences de la grève perdue des mineurs du Borinage : le chômage pour des milliers de travailleurs qui se retrouvent dans la misère . Borinage sera interdit de projection publique pendant des dizaines d’années. À Borinage succède Nouvelle Terre, remontage de Zuiderzee pour y introduire une dimension sociale et politique, correspondant à la montée de la crise économique mondiale des années 30. Joris Ivens y dénonce ouvertement la destruction organisée des denrées alimentaires pour maintenir les activités boursières, alors que dans le monde des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants meurent chaque jour de faim. À partir de 1936, Joris Ivens vivra pendant neuf ans aux Etats-Unis, où il se liera d’amitié avec Robert Flaherty, Ernest Hemingway, John Dos Passos, Fredric March, Luise Reiner, Lillian Hellman. En 1937, il tourne avec John Ferno, Terre d’Espagne, pour soutenir les défenseurs de la République espagnole contre Franco, un film dont le commentaire est écrit et dit par Hemingway. L’année suivante, Joris Ivens est en Chine avec John Ferno et Robert Capa, aux cotés des deux armées qui luttent contre l’invasion japonaise : celle du nationaliste Chiang Kai Shek, et celle de Mao Tsé Toung. De retour aux Etats-Unis, il tourne à la demande du ministère de l’agriculture L’Electrification de la terre (Power and the Land), film destiné à convaincre les fermiers américains que l’électrification leur apportera le bien-être. filmer les luttes et les espoirs des peuples En 1945, le vice-gouverneur des Indes néerlandaises propose à Joris Ivens la charge de commissaire du cinéma du gouvernement des Indes néerlandaises et la mission d’apporter « le témoignage de la construction de la nouvelle Indonésie où Hollandais et Indonésiens pourront et devront collaborer sur la base d’une pleine égalité ». Ivens accepte la proposition et part en Australie, en attendant la fin de la guerre du Pacifique. En préparant une série de films éducatifs pour les Indonésiens, Ivens constate vite que le gouvernement néerlandais est loin de tenir ses promesses. Il prépare au contraire la guerre contre la toute jeune République Indonésienne, qui a su se libérer seule de l’occupation japonaise. Ivens annonce alors à la presse internationale qu’il démissionne de sa charge et qu’il « ne fera jamais de film en contradiction avec ses principes et ses convictions ». Interdit de séjour dans son pays et privé de son passeport, Joris Ivens répond à l’invitation du directeur du cinéma de Tchécoslovaquie, Libomir Linhart. Entre 1947 et 1956, il réalise plusieurs films dans les républiques de l’Est, dont : Les Premières années (Tchécoslovaquie, Bulgarie, Pologne), La paix vaincra (Pologne), L’amitié vaincra (Berlin-Est) et Le Chant des fleuves, grande fresque sur la condition ouvrière dans le monde réalisée avec la collaboration de dix-huit pays. Ivens tourne alors, sur une idée de Georges Sadoul, son premier 33
le voyageur engagé
CINÉASTE DU MONDE
2 coffrets - 5 DVD - 5 mars 2009 De l’Espagne à la Chine, du Chili à l’URSS, du Vietnam aux Etats-Unis, une œuvre immense empreinte de poésie et de réalisme dédiée aux luttes des hommes.
Symphonie industrielle, Komsomol, La Seine a rencontré Paris, Terre d'Espagne, Pour le Mistral, Le 17ème parallèle, Une histoire de vent, Les 400 millions, Borinage, A Valparaiso, Pour le Mistral, La Flèche Ardente... durée des 2 coffrets : 16h
A la Cinémathèque française, rétrospective du 5 mars au 5 avril Soirée de lancement le 5 mars à 20h en présence de Marceline Loridan-Ivens A l'Entrepôt - Paris le 6 avril à 20h Dans le cadre de la semaine du cinéma néerlandais à Paris en présence de Marceline Loridan-Ivens
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embrasser l’humanité tout entière Rotterdam Europort, sur la vie et le travail du plus grand port d’Europe, marque aussi le début de la vie commune et de la collaboration entre Ivens et Marceline Loridan ; collaboration qui ne cessera de se renforcer jusqu’à la mort de Joris en 1989, et se poursuivra bien au-delà, au travers notamment de la création de la « Fondation Joris Ivens ». Les dernières œuvres de Joris Ivens seront consacrées à la Chine : la Chine de la Révolution culturelle, en 1966, que Joris Ivens et Marceline Loridan feront connaître au monde entier dans Comment Yukong déplaça les montagnes (1971-75), la Chine millénaire et mythique retrouvée, dans Une histoire de vent (1988). Comment Yukong déplaça les montagnes (co-réalisé avec Marceline Loridan) dont Michel Foucault écrira : « J’ai eu l’impression non pas seulement « d’en apprendre » sur la Chine, mais de la voir dans une réalité politique intense qu’aucun discours ne peut transcrire : le seul endroit où « la vie politique » ce soit l’existence même des gens. Ce qui permet au film d’être immédiatement beau, plastiquement beau et politiquement intense ». Une histoire de vent (co-réalisé avec Marceline Loridan), regard poétique sur la Chine éternelle, ses montagnes, ses légendes, ses lieux de rencontres et de culte, ses habitants, est aussi une réflexion profonde sur la beauté, la fragilité et l’imprévisibilité de l’existence humaine que symbolise le vent. À eux seuls, Une histoire de vent et Comment Yukong déplaça les montagnes, qui ouvrent et ferment cet hommage rendu par la Cinémathèque française, témoignent de ce que fut et demeure Joris Ivens : un homme et un cinéaste dont l’art, comme le disait Henri Langlois en 1957, « se qualifie en trois mots : l’amour des autres… un grand cinéaste qui toute sa vie n’a cessé de vouloir embrasser l’humanité tout entière… » Claude Brunel Vice-présidente de la Fondation européenne Joris Ivens et de l’Association des amis de Joris Ivens pour en savoir plus Téléchargez le guide de la rétrospective Joris Ivens sur www.cinematheque.fr
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joris ivens INTÉGRALE
film français : La Seine a rencontré Paris. Ce magnifique documentaire poétique sur Paris, son fleuve et les Parisiens, remporte en 1959 la Palme d’or du court-métrage au Festival de Cannes. En 1964, grâce à la persévérance du directeur du Filmmuseum d’Amsterdam, Jan de Vaal, et de Tineke de Vaal, Joris Ivens revient aux Pays-Bas. Il affirme son soutien au Nord Vietnam en participant au film collectif Loin du Vietnam (1967) et en coréalisant Le 17ème Parallèle (1967) avec Marceline Loridan. Du 17ème Parallèle, le critique du Nouvel Observateur Jean-Louis Bory écrira : « Le 17ème Parallèle n’est pas un film de guerre, c’est un film sur des paysans obligés à la guerre… c’est le peuple qui s’y bat pour sa vie et sa liberté ». Premier film d’Ivens tourné en 16mm et en son direct, document d’un réalisme dramatique et engagé, mais aussi empreint de tendresse et de poésie, Le 17ème Parallèle demeure un des films d’Ivens les plus accomplis et les plus révélateurs de sa démarche : celle d’un cinéaste et d’un artiste qui, quelles que soient les motivations des politiques et les retournements de l’Histoire, aura partagé, mis en mémoire, tout au long du XXe siècle, les luttes et les espoirs des peuples.
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La Pluie (Regen) de Joris Ivens et Mannus Franken Pays-Bas/1929/12’/35mm Poème cinématographique sur Amsterdan sous la pluie. La ville ressemble à un décor abstrait. Il fallut deux années à Joris Ivens pour réunir assez de paysages de pluie aux différents endroits de la ville pour réaliser ce film. • Suivi de La Seine a rencontré Paris de Joris Ivens France/1957/32’/35mm Film-poème sur Paris et la vie parisienne au bord de la Seine. « C’est devenu un film sur les Parisiens et ce qu’ils viennent chercher auprès de la Seine, ce qu’elle leur donne.» (Joris Ivens).
Programme 2 : Cinéma poétique (durée : 86’)
Jeu 05 mars 20h00 Salle HL -> -> Ouverture de la rétrospective Joris Ivens, en présence de Marceline Loridan Ivens. Dim 22 mars 20h30 Salle JE
Une histoire de vent de Joris Ivens et Marceline Loridan Ivens France-Chine/1988/78’/35mm Avec Joris Ivens, Han Zenxiang, Wang Delong, Liu Zhuang, Wang Hong, Fu Dalin, Liu Guilian, Chen Zhijian, Paul Sergent, Zou Qiaoyo. Dernier film de Joris Ivens. Une vue testamentaire sur sa propre vie et les changements dans le monde.
Sam 07 mars 19h30 Salle GF Lun 09 mars 17h00 Salle GF
Komsomol ou Le Chant des héros (Pesn o Gerojach) de Joris Ivens URSS/1932/50’/VOSTF/35mm Documentaire sur la construction d’un fourneau dans le désert par les jeunes travailleurs communistes de l’Union Soviétique. • Suivi de L’Electrification et la terre (Power and the Land) de Joris Ivens Etats-Unis/1939-1940/33’/VOSTF Avec la famille Parkinson et les villageois de la Belmon Electric Cooperative de St Clairsville. Film informatif commandé par le Ministère de l’Agriculture afin de démontrer les bienfaits de l’électrification des campagnes.
Programme 3 : Progrès et énergies (durée : 83’)
Ven 06 mars 19h00 Salle GF Lun 16 mars 20h30 Salle JE
est le moyen de découvrir la vie en Provence. Ce vent régional touche tous les domaines : humains, culturels, sociaux, historiques, géographiques, l’agriculture et l’architecture du Midi. Le mistral change l’atmosphère, tourmente le pays et les hommes qui sont obligés de se protéger de lui... » (Joris Ivens).
• Suivi de Le Petit Chapiteau de Joris Ivens commentaire écrit et dit par Jacques Prévert. France-Chili/1963/6’/35mm Documentaire filmé durant le tournage de Valparaiso qui montre les réactions des enfants devant la représentation d’un spectacle de cirque. « C’est le regard attendri d’un poète sur le plus petit cirque du monde et son public d’enfants.» (Joris Ivens). • Suivi de Pour le Mistral de Joris Ivens France/1965/36’/35mm « Le mistral est un vent fameux et exceptionnel dans le monde.... Le mistral
Programme 1 : 1 er film, dernier film (durée : 85’) La Flèche ardente ou La Hutte (Brandende Straal ou De Wigwam) de Joris Ivens Pays-Bas/1911/7’/35mm Avec Joris Ivens, Willem Ivens, etc. Une enfant est enlevée par un Peau-rouge « Flèche ardente ». « Le bon Indien » retrouvera la petite fille. Une parodie de western interprétée par Joris Ivens (à l’âge de treize ans) et les membres de sa famille. • Suivi de
Les 400 millions, Joris Ivens
Peuple armé, Joris Ivens
JORIS IVENS LES FILMS
Rotterdam Europort (Rotterdam Europoort) de Joris Ivens Pays-Bas/1966/20’/VF/35mm Documentaire de commande sur le port de Rotterdam. Aux images d’un port actif, Ivens y ajoute celles du « Hollandais volant », personnage de légende qui revient dans son pays après quatre siècles d’absence. • Suivi de
Programme 5 : Architecture industrielle, modernité, villes portuaires (durée : 57’)
Ven 06 mars 21h00 Salle GF Jeu 26 mars 14h30 Salle HL
mouvante, avec des harmonies, des accords groupés en rythmes divers, ressenti un thème dont la résonance sensible dépassait l’objet… » (Joris Ivens). Film également projeté le dimanche 15 mars 16h Salle GF avant la table ronde Joris Ivens. • Suivi de Symphonie Industrielle (Philips-Radio) de Joris Ivens Pays-Bas/1931/36’/VOSTF/35mm Film d'entreprise qui se partage entre le documentaire et le film de propagande. Un éloge du progrès technologique et une démonstration de la monotonie du travail à la chaîne.
Sam 07 mars 21h30 Salle GF Mer 11 mars 19h30 Salle GF
montre successivement le travail des charpentiers, des tailleurs de pierre, des cimentiers, occupés à la construction de routes, de digues, d’’immeubles sur pilotis et à l’assèchement du Zuiderzee. • Suivi de Construction des caissons (épisode de : Van Jeugd, Stijd en Arbeid) (Caissonbouw/Betonarbeid) de Joris Ivens Pays-Bas/1930/12’/INT. ANG/Vidéo Film éducatif sur la construction des caissons en béton pour renforcer les fondations du port de Rotterdam. • Suivi de Spoorwegbouw Zuid-Limburg (épisode de : Van Jeugd, Stijd en Arbeid) de Joris Ivens Pays-Bas/1930/12’/INT. ANG/Vidéo La construction de la ligne de chemin de fer « Des Millions » (ainsi appelé parce que sa construction coûta un million de florins au kilomètre). • Suivi de Zuidersee (Zuiderseewerken) de Joris Ivens Pays-Bas/1930/45’/VOSTF/35mm Zuiderzee symbolise le combat du peuple hollandais contre la mer pour gagner de nouvelles terres. Il s’agit de montrer la phase terminale de la construction de la grande digue qui isola définitivement le Zuiderzee de la mer du Nord
Pilotis (Heien) de Joris Ivens Pays-Bas/1929/10’/INT. ANG/35mm Ce film destiné à aider à la campagne de recrutement des travailleurs du bâtiment,
Programme 6 : construction en Hollande/ 1 (durée : 79’)
Ven 06 mars 21h00 Salle GF Jeu 26 mars 14h30 Salle HL
…à Valparaiso de Joris Ivens France-Chili/1963/27’/35mm Poème audio-visuel sur le port de Valparaiso, la ville aux quarante deux collines
Programme 4 : Esthétique et mouvements (durée : 51’) Etudes de mouvements de Joris Ivens France/1928/4’/35mm Etudes de mouvements filmés dans les rues de Paris. Sa caméra Kinamo devient alors l’objet d’expériences et de recherches. Le Pont (De Brug) de Joris Ivens Pays-Bas/1928/11’/35mm Le pont de Rotterdam est l’objet d’étude de ce film. Joris Ivens va faire de cet édifice statique un élément doté de dynamisme et de mouvements. « J’ai vu une symphonie
Terre d'Espagne, Joris Ivens
VOSTF Film en version originale sous-titrée en français VASTF Film en version anglaise sous-titrée en français VF Film étranger en version française INT. FR Film muet avec intertitres français INT. ANG Film muet avec intertitres anglais
Borinage, Joris Ivens
HL Salle Henri Langlois GF Salle Georges Franju JE Salle Jean Epstein LE Salle Lotte Eisner
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Dim 08 mars 19h30 Salle GF Ven 13 mars 19h30 Salle GF
Les 400 Millions (The Four Hundred Millions) de Joris Ivens Etats-Unis/1938/53’/VOSTF/35mm Documentaire traitant de la résistance chinoise contre l’invasion japonaise. • Suivi de Lettres de Chine de Joris Ivens Chine/1958/38’/VOSTF/35mm Film en trois parties faisant un portrait de la vie chinoise à travers leur relation avec la terre et les saisons.
Programme 9 : Chine 1 (durée : 93’)
Dim 15 mars 21h30 Salle GF Lun 30 mars 17h00 Salle GF
un paese povero) de Joris Ivens Italie/1960/110’/VOSTF/35mm Film de commande en trois parties. Le président de l’Institut National de l’Hydrocarbure, Enrico Mattei, demande à Joris Ivens de réaliser un film critiquant l’influence américaine dans le domaine de l’hydrocarbure en Italie.
Programme 8 : Italie : pauvreté, modernité et énergie (durée : 110’) L’Italie n’est pas un pays pauvre (L’Italia non è
Dim 08 mars 17h00 Salle GF Dim 15 mars 19h30 Salle GF
Nouvelle Terre (Nieuwe Gronden) de Joris Ivens Pays-Bas/1934/30’/VOSTF/35mm Documentaire qui reprend le montage de Zuiderzee, film sur la construction de la grande digue et l’assèchement du Zuiderzee commencé en 1930. Joris Ivens décide de le concentrer en lui donnant une dimension sociale et politique différente. • Suivi de Misère au Borinage (Borinage) de Joris Ivens et Henri Storck Belgique/1933/35’/35mm Documentaire militant qui explore la misère des mineurs, la sauvagerie de l’exploitation ouvrière au Borinage à cette époque.
Programme 7 : construction en Hollande/ 2 (durée : 65’)
JORIS IVENS LES FILMS
L’Indonésie Appelle (Indonesia Calling) de Joris Ivens Australie/1946/22’/VF/35mm
Programme 12 : Indépendance nationale/ luttes des classes/Mai 68 (durée : env. 95’)
Sam 14 mars 21h30 Salle GF
Terre d’Espagne (Spanish Earth) de Joris Ivens Commentaire dit par Orson Welles. Etats-Unis/1937/55’/VOSTF/35mm L’agonie de la guerre civile espagnole. Ce film fut tourné à l’initiative d’un groupe d’intellectuels américains pour soutenir la république espagnole. Soldats et paysans sont associés dans un combat contre l’oppression et une nature hostile. • Suivi de Alarme ! ou Branle-bas de combat (Action Station!) de Joris Ivens Canada/1942/50’/VOSTF/35mm Film tourné pour l’Office du Cinéma Canadien afin de montrer l’apport et l’effort allié dans la guerre, et plus particulièrement de la marine canadienne pour que les populations canadiennes prennent conscience de cette action et accroissent la leur.
Programme 11 : Guerre / Survie (durée : 105’)
Dim 08 mars 21h30 Salle GF
Terre d’Espagne (Spanish Earth) de Joris Ivens Commentaire écrit et dit par Ernest Hemingway. Etats-Unis/1937/55’/VOSTF/35mm L’agonie de la guerre civile espagnole. Ce film fut tourné à l’initiative d’un groupe d’intellectuels américains pour soutenir la république espagnole. Soldats et paysans sont associés dans un combat contre l’oppression et une nature hostile. • Suivi de Notre front russe (Our Russian Front) de Joris Ivens et Lewis Milestone Etats-Unis/1941/38’/VOSTF/35mm Film de montage réalisé à partir de matériaux empruntés aux actualités soviétiques. Montre l’avant et l’après de l’attaque hitlérienne en juin 1941 afin de constituer une alliance auprès des troupes soviétiques pour combattre le fascisme.
Programme 10 : Guerre / Survie (durée : 93’)
Mer 11 mars 21h30 Salle GF
Les Premières Années (Pierwse Lata) de Joris Ivens Tchécoslovaquie-PologneBulgarie/1947/99’/VOSTF/35mm Documentaire en trois parties (Bulgarie, Pologne, Tchécoslovaquie) qui dresse un portrait des nouvelles démocraties de l’est de l’Europe après la Seconde Guerre mondiale.
Programme 13 : Le Socialisme réel (durée : 99’)
Sam 14 mars 19h30 Salle GF Lun 23 mars 20h30 Salle JE
France/1968/30’/35mm La contribution de l’écrivain Maurice Clavel au soulèvement de la jeunesse en mai 68. Son film fut censuré à la télévision française. Maurice Clavel voyant son texte tronquée quitta le plateau de télévision, en lançant : « Messieurs les censeurs, bonsoir » phrase devenu célèbre pour la « Génération 68 » qui considéra son texte comme un véritable manifeste. Plus tard, Joris Ivens récupèrera les éléments du film et le remontera tel que l’avait conçu Maurice Clavel.
Joris Ivens avait été choisi par le gouvernement Hollandais pour filmer l'Indépendance de l’Indonésie. Face aux événements, il démissionne et réalise ce pamphlet pour l’indépendance de ce pays. Film également projeté le dimanche 15 mars à 16h (salle GF) avant la table ronde Joris Ivens. • Suivi de Carnet de voyage (Carnet de viaje) de Joris Ivens Cuba/1961/34’/VF/35mm « Je ne peux pas parler d’un film à propos de Cuba. J’ai vu, j’ai vécu un moment important de leur révolution, je ne pouvais pas être simplement un homme derrière sa caméra. Il était impossible et indésirable de réaliser un film qui soit seulement une œuvre cinématographique… » (Joris Ivens). • Suivi de Le Train de la victoire de Joris Ivens Chili/1964/9’/VF/16mm Documentaire réalisé lors de la campagne électorale au Chili en 1964. Malgré son million de voix, Salvador Allende fut battu par le conservatiste Frei. • Suivi de Le Soulèvement de la vie de Maurice Clavel et Joris Ivens
Jeu 12 mars 19h30 Salle GF Ven 20 mars 20h30 Salle JE
Demain à Nanguila de Joris Ivens Mali/1960/50’/35mm Film retraçant à travers l’histoire de Sidibé Moussa et la chronique d’un petit village du Mali, la vie au quotidien de l’Afrique de la décolonisation et montre l’émergence de la conscience collective à propos de la signification du mot Indépendance. • Suivi de Peuple armé (Pueblo en armas) de Joris Ivens Cuba/1961/35’/VOSTF/35mm Documentaire sur les membres de la milice des fermiers et des travailleurs de Cuba et l’arrestation de 1000 partisans de Bastita dans la région montagneuse de l’Escambray.
Programme 16 : Tiers monde et la construction nationale (durée : 85’)
Ven 13 mars 21h30 Salle GF Dim 22 mars 15h00 Salle GF (sans Les Brisants) -> Séance Cinéma en famille
Avec Gérard Philipe, Nicole Berger, Fernand Ledoux. Au XVIe siècle, alors que la Flandre est envahie par les Espagnols, Till l’Espiègle use de stratagèmes pour parvenir au service du duc d’Albe. De ce poste il va organiser la résistance à l’envahisseur.
Les Brisants (Branding) de Joris Ivens et Mannus Franken Pays-Bas/1929/33’/35mm Avec Jef Last, Co Sieger, Hein Block. Mi-documentaire, mi-fiction, l’histoire d’un marin au chômage qui, pour vivre, est réduit à engager chez le prêteur la bague de sa fiancée. • Suivi de Les Aventures de Till l’Espiègle de Gérard Philipe collaboration artistique : Joris Ivens. RDA-France/1956/90’/35mm
Programme 15 : Fiction (durée : 123’)
Mer 18 mars 21h00 Salle JE Sam 21 mars 20h30 Salle JE
Le Chant des Fleuves (Das Lied der Ström) de Joris Ivens RDA/1954/90’/VF/35mm Grande fresque sur les mouvements ouvriers se déroulant le long des six plus grands fleuves du monde.
Programme 14 : Mouvement mondial des ouvriers (durée : 90’)
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Jeu 25 mars 20h30 Salle JE
1/ Comment Yukong déplaça les montagnes : Autour du pétrole -Taking de Joris Ivens et Marceline Loridan Ivens France/1971-1975/84’ Des pionniers ont découvert, au nord du pays, des gisements de pétrole qu’ils exploitent malgré de dures conditions de vie.
Programme 20 : Chine, la révolution culturelle
Dim 29 mars 20h30 Salle JE Sam 04 avril 20h30 Salle JE
Le Dix-septième Parallèle de Joris Ivens et Marceline Loridan Ivens France-Vietnam/1967/113’/35mm Documentaire sur le quotidien du village de Vin Linh situé à proximité de la ligne qui divise le Nord eu Sud du Vietnam.
Programme 19 : Vietnam : Guerre et survie
Jeu 12 mars 21h30 Salle GF Dim 05 avril 20h30 Salle JE
France/1967/115’/35mm Film collectif qui rassemble des cinéastes de tous bords pour alerter l’opinion publique française et internationale sur ce qui se passe au Vietnam.
Loin du Vietnam d’Alain Resnais, Jean Luc Godard, Joris Ivens, William Klein, Claude Lelouch, Agnès Varda.
Programme 18 : Vietnam et les intellectuels français
Jeu 19 mars 20h30 Salle JE
Le Ciel, la Terre de Joris Ivens France-Vietnam/1966/28’/35mm Film où s’entremêlent des images tirées de bandes d’actualités et des images tournées par Joris Ivens, séduit et bouleversé par le goût de vivre que parvient à sauvegarder, sous les bombes, le peuple vietnamien. • Suivi de Joris Ivens de Robert Destanque France/1984/52’/vidéo Pour la série télévisée « Témoins » Robert Destanque, cinéaste et écrivain a interviewé Joris Ivens, surnommé par ses amis « Le Hollandais volant », explorant sa mémoire sur ses nombreux voyages à travers le monde pour cerner avec sa caméra les hommes et leurs luttes pour la conquête de leur dignité et de leur liberté.
6/ Comment Yukong déplaça les montagnes : Une caserne à Nankin de Joris Ivens et Marceline Loridan Ivens France/1971-1975/56’ Les soldats n’ont pas un traitement différent du reste de la collectivité. Ils
Programme 25 : Chine, la révolution culturelle (durée : 87’)
Mer 01 avril 20h30 Salle JE
Programme 24 : Chine, la révolution culturelle 5/ Comment Yukong déplaça les montagnes : Le Village de pêcheurs-Da Yu Dao de Joris Ivens et Marceline Loridan Ivens France/1971-1975/104’ Des jeunes filles sont devenues marinspêcheurs pour mieux prouver à tous l’égalité entre hommes et femmes.
Dim 29 mars 17h00 Salle GF
Programme 23 : Chine, la révolution culturelle 4/ Comment Yukong déplaça les montagnes : Une femme, une famille -Pékin de Joris Ivens et Marceline Loridan Ivens France/1971-1975/110’ Dans la banlieue de Pékin, une jeune femme militante parle de l’amour, du mariage, des enfants, de la vie de famille et, surtout, de la condition féminine avant et après la « Révolution Culturelle ».
Sam 28 mars 20h30 Salle JE
3/ Comment Yukong déplaça les montagnes : L’Usine des Générateurs-Shanghai de Joris Ivens et Marceline Loridan Ivens France/1971-1975/113’ Dans la banlieue de Shanghai, cette usine emploie 8000 travailleurs, tous égaux quelles que soient leurs responsabilités. A tous les échelons, la discussion a lieu. Grâce à ces échanges cadres-ouvriers, on assure une meilleure productivité.
Programme 22 : Chine, la révolution culturelle
Ven 27 mars 20h30 Salle JE
Comment Yukong déplaça les montagnes : Oeuvre intégrale sauvegardée par les Archives françaises du film – CNC. Sous réserve.
Ven 03 avril 20h30 Salle JE
Documentaire sur l’entraînement quotidien des danseurs de l’Opéra de Pékin. • Suivi de 10/ Comment Yukong déplaça les montagnes : Entraînement au Cirque de Pékin de Joris Ivens et Marceline Loridan Ivens France/1971-1975/18’ Documentaire sur l’entraînement quotidien des gens du Cirque de Pékin. • Suivi de 11/ Comment Yukong déplaça les montagnes : Impression d’une ville-Shanghai de Joris Ivens et Marceline Loridan Ivens France/1971-1975/60’ Une promenade dans la plus grande ville du monde, et des rencontres avec des habitants… Intellectuel engagé, résistant, militant anticolonialiste, Edgar Morin est le théoricien de la pensée complexe, exposée dans son œuvre La Méthode (1977-2006). • Suivi de 12/ Comment Yukong déplaça les montagnes : Les Artisans de Joris Ivens et Marceline Loridan Ivens France/1971-1975/15’ Les artisans racontent l’artisanat traditionnel chinois.
Programme 26 : Chine, la révolution culturelle (durée : 123’) 9/ Comment Yukong déplaça les montagnes : Une répétition à l’Opéra de Pékin de Joris Ivens et Marceline Loridan Ivens France/1971-1975/30’
Jeu 02 avril 20h30 Salle JE
Entrée libre, places délivrées à partir de 15h00
Claude Brunel est enseignante et cinéaste. En 1983, elle coordonnait la rétrospective Joris Ivens à la Cinémathèque française.
André Stufkens est historien du cinéma. Il dirige la Fondation européenne Joris Ivens à Nimègue aux Pays-Bas depuis 1997.
Adrienne Fréjacques est éditrice DVD chez Arte, qui sort un coffret Joris Ivens (voir p. 34).
Jean-Pierre Sergent a co-réalisé avec Joris Ivens un film tourné au Laos. Le Peuple et ses fusils (1970). Il a également écrit le commentaire du 17ème parallèle (1967).
En 1959, Marceline Loridan Ivens interprétait son propre rôle dans Chronique d’un été (Edgar Morin et Jean Rouch). Complice de Joris Ivens, elle a co-réalisé nombre de films avec lui, au Vietnam et en Chine. En 2002, elle réalise son film La Petite prairie aux bouleaux (voir p.78). Récemment, elle publiait ses mémoires sous le titre Ma vie balagan (Editions Robert Laffont).
Claude Brunel. Animée par Serge Toubiana.
Après la projection du court-métrage Comment Yukong déplaca les montagnes : rencontre avec Marceline Loridan Ivens, Edgar Morin, Jean-Pierre Sergent, Adrienne Fréjacques, André Stufkens et
Dim 15 mars 16h00 Salle GF TABLE RONDE « Joris Ivens, une histoire de vent » Cinéaste en perpétuel mouvement, Joris Ivens, le « hollandais volant » tel qu’on le surnomme, épouse les luttes et les causes de son siècle : la guerre d’Espagne (Terre d’Espagne, 1937), l’indépendance de l’Indonésie (L’Indonésie appelle, 1946), les débuts du communisme en Bulgarie, en Pologne et en Tchécoslovaquie (Les Premières Années, 1947), la résistance vietnamienne aux bombardements américains (Le 17ème parallèle, 1967) ou encore ce qui lui apparaît comme les avancées de la société chinoise de l’après Révolution culturelle (Comment Yukong déplaça les montagnes, 1975). Mais qu’il s’agisse de ses documentaires poétiques ou engagés, il suit les conseils de Poudovkine, d’Eisenstein et de Vertov qui l’encouragent à faire un cinéma toujours personnel et filme, avec un sens inné de la composition, en amoureux du vent, de la pluie, des fleuves et des avions. participent, eux aussi, à l’effort national en se mettant au service de la population. • Suivi de 7/ Comment Yukong déplaça les montagnes : Histoire d’un ballon, le lycéen n°31 à Pékin de Joris Ivens et Marceline Loridan Ivens France/1971-1975/19’ Un débat idéologique entre un professeur et un élève sur un incident au cours d’un match de football. • Suivi de 8/ Comment Yukong déplaça les montagnes : Le Professeur Tsien de Joris Ivens et Marceline Loridan France/1971-1975/12’ Le professeur Tsien raconte son expérience de la Révolution Culturelle, pendant laquelle il a été la cible des gardes rouges et de ses propres étudiants.
Programme 17 : Vietnam + Portrait d’Ivens (durée : 80’)
Programme 21 : Chine, la révolution culturelle 2/ Comment Yukong déplaça les montagnes : La Pharmacie -Shanghai de Joris Ivens et Marceline Loridan Ivens France/1971-1975/79’ Les employés de cet établissement pilote ne se contentent pas de distribuer les médicaments. Par des réunions et après discussions, chacun tente d’améliorer le service pour le bien de la collectivité.
JORIS IVENS parlons cinéma
JORIS IVENS LES FILMS
Cet hommage à Pierre-André Boutang s’impose à nous comme une nécessité. Mais aussi comme un devoir envers un ami et un compagnon de route dont le long parcours à travers les arts, dans le seul souci d’en vulgariser l’approche et les mystères auprès du plus grand nombre, sans jamais reculer devant la difficulté, nous a paru, nous paraît exemplaire. Cet hommage est également un rappel, et une chance de partager quelques moments — devenus rares par ces temps de réforme de l’audiovisuel public — où l’esprit de curiosité, le goût du questionnement, le désir de voyager à travers les arts et la connaissance, étaient animés avec fougue par cet homme : Pierre-André Boutang. Si l’on étudie la trajectoire de PAB, depuis ses débuts à la télévision en 1964 (un entretien remarquable, d’une grande simplicité, mais aussi d’une grande élégance, avec Michelangelo Antonioni à l’occasion de la sortie de son film Le Désert rouge, pour une émission qui s’intitulait « Les écrans de la Ville »), on constate que ses centres d’intérêt sont multiples, incroyablement variés. Il y a le cinéma, auquel il consacrera plusieurs séries d’émissions, au fil des années : « Le Journal du cinéma », « Cinéregards », « Champ contre-champ », ou « L’Invité du dimanche ». Mais il y a aussi la littérature, les arts plastiques, la philosophie, l’Histoire, la musique, la danse, l’histoire des religions, la mythologie, l’opéra, l’architecture, la géographie, etc. Pierre-André Boutang ou la culture universelle, le goût de fréquenter tous les milieux, de croiser les jugements ou les opinions, d’entremêler les désirs de connaître et de transmettre. Tout cela remplit largement toute une vie.
pierre-andré boutang Hommage 11 mars – 01 avril
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En partenariat avec La SCAM, l’INA, la BNF
Pierre-André Boutang
L’ensemble du corpus d’émissions auquel Pierre-André Boutang a consacré sa vie compose un registre comprenant plusieurs centaines d’entrées. Cet ensemble qui ressemble 43
Champ – contrechamp sur
Une programmation très riche La Cinémathèque se cantonne à une programmation d’émissions dédiées au cinéma. Une vingtaine en tout, qui ne représentent qu’une infime partie des entretiens, reportages, documentaires élaborés par Boutang tout au long de sa vie professionnelle (avec la complicité d’amis fidèles comme Guy Seligmann, Philippe Collin). À travers cette programmation apparaissent de nombreux cinéastes, acteurs, producteurs ou cinéphiles, avec qui Pierre-André Boutang eut le loisir de s’entretenir : Orson Welles (témoignage d’une rencontre exceptionnelle à la Cinémathèque de Chaillot), Roman Polanski, Maurice Pialat, Satyajit Ray, Marco Ferreri, Jean Rouch, François Truffaut, Elia Kazan, Isabelle Huppert, Marguerite Duras/Godard, Gérard Depardieu, Marcello Mastroianni, Pierre Braunberger ou Serge Daney (Itinéraire d’un cinéfils)… De son côté, la Bibliothèque nationale de France, partenaire de cet hommage, programmera plusieurs émissions dédiées à la littérature. Pierre-André Boutang a en effet maintes fois interviewé des écrivains et des philosophes, de Sartre à Deleuze (L’Abécédaire de Gilles Deleuze), en passant par Emmanuel Levinas et Claude Lévi-Strauss. Quant à la Scam, elle rendra hommage à P-A. Boutang documentariste. Ainsi cet hommage souhaité par diverses institutions, rendra compte dans la mesure du possible des multiples centres d’intérêt de cet ami disparu.
Serge Toubiana Jeu 12 mars 18h30 Salle JE Programme 1 : Satyajit Ray, Calcutta 89 Interview menée par Pierre-André Boutang. France/1989/60’/VOSTF/vidéo. Interview de Satyajit Ray chez lui, à Calcutta, il parle de son nouveau film Un ennemi du peuple (Ganashatru), et de son œuvre en général. Collection « Océaniques ». • Suivi de Tati à la plage Co-réalisé par Pierre-André Boutang France/2002/10’/vidéo. À l’occasion de la projection en copie neuve de Playtime au Festival de Cannes, entretiens avec les responsables de la
Ouverture de l’hommage commun avec la Scam, la BNF et l’INA à Pierre-André Boutang
Mer 11 mars 20h00 Salle HL Programme d’ouverture Choix d’extraits d’émissions de Pierre-André Boutang. Ouverture de l’hommage à P.-A. Boutang Extraits de films de Pierre-André Boutang consacrés à des personnalités du cinéma (J.Moreau, M.Antonioni, O.Welles, H.Langlois, M.Pialat)
restauration du film Jérôme Deschamps et Macha Makaïeff, les cinéastes (David Lynch, Raoul Ruiz) et acteurs (Yolande Moreau, Michel Piccoli) parlent de Jacques Tati et de l’influence que ses films ont pu exercer sur eux. Collection « Metropolis ». • Suivi de Les acteurs de « Trafic » parlent du film de Tati. co-produit par Pierre-André Boutang France/1971/7’/vidéo. Les acteurs du film de Jacques Tati sont réunis et discutent de leur rôle, du cinéaste et de la façon dont il les dirige. Collection « Le journal du cinéma ». • Suivi de Peter Sellers à propos de Jacques Tati de Pierre-André Boutang France/1980/1’/vidéo. Peter Sellers se souvient des Vacances de Monsieur Hulot et fait l’éloge de J. Tati. Collection « Ciné regards ». • Suivi de Kino Cinéma – Woody Allen de Pierre-André Boutang France/1995/10’/vidéo. Interview de Woody Allen à l’occasion de la sortie de son film Coups de feu sur Broadway. Collection « Metropolis ».
pierre-andré boutang 18 PROGRAMMES
Sam 14 mars 18h30 Salle JE Programme 3 : Serge Daney : itinéraire d’un ciné-fils n°2 – des « Cahiers » à « Libé » Co-réalisé par Pierre-André Boutang
Dim 15 mars 18h30 Salle JE Programme 4 : Serge Daney : itinéraire d’un ciné-fils n°3 – Le regard du zappeur Co-réalisé par Pierre-André Boutang France/1992/65’/vidéo. Serge Daney évoque son passage à Libération de 1981 à 1986 comme responsable de la rubrique cinéma, la crise ouverte du cinéma, la télévision-téléphone, et l’évolution des programmes calqués sur ceux de la télévision américaine… Collection « Océaniques ». • Suivi de
France/1992/60’/vidéo. Serge Daney poursuit le récit de sa vie, en évoquant plus particulièrement la période de 1968, la nouvelle orientation des Cahiers et l’évolution du cinéma. Collection « Océaniques ». • Suivi de Fritz Lang co-produit par Pierre-André Boutang France/1965/15’/vidéo. Fritz Lang en visite à la Cinémathèque, suivi de divers extraits de films et interviews du metteur en scène. Collection « Les écrans de la ville ».
VOSTF Film en version originale sous-titrée en français VASTF Film en version anglaise sous-titrée en français VF Film étranger en version française INT. FR Film muet avec intertitres français INT. ANG Film muet avec intertitres anglais
Ven 13 mars 18h30 Salle JE Programme 2 : Serge Daney : itinéraire d’un ciné-fils n°1 – Le temps des Cahiers Co-réalisé par Pierre-André Boutang France/1992/72’/vidéo. Serge Daney évoque sa jeunesse et la naissance de sa cinéphilie. Il parle de sa collaboration avec les Cahiers du cinéma et évoque l’influence qu’ont eue les textes d’André Bazin sur la revue ainsi que sur la génération des cinéastes de la Nouvelle Vague. Collection « Océaniques ». • Suivi de François Truffaut à propos d’Alfred Hitchcock co-produit par Pierre-André Boutang France/1966/9’/vidéo. Interview de François Truffaut à l’occasion de la parution de son livre « Le cinéma selon Hitchcock ». Collection « Les écrans de la ville ».
HL Salle Henri Langlois GF Salle Georges Franju JE Salle Jean Epstein LE Salle Lotte Eisner
Enregistrer la parole des grands témoins du XX e siècle Prenons le cas d’Océaniques, une émission hebdomadaire que lui confia Yves Jaigu, quand ce dernier fut nommé directeur de FR3 en 1987. Il est bon de rappeler au passage que ce même Yves Jaigu, du temps de l’ORTF, contribua à ce que la télévision française produise des œuvres de cinéastes – on a cité La Prise de pouvoir par Louis XIV, mais l’on pourrait également mentionner Le Petit Théâtre de Jean Renoir, ou plus tard La Maison des Bois de Maurice Pialat. Il y aurait un travail à faire, patient, de cartographe, une entreprise « borgésienne » consistant à cataloguer toutes les émissions réalisées par Boutang, pour en faire une sorte de base de données avec ses entrées multiples. Nous aurions nécessairement alors une sorte d’encyclopédie moderne, animée, vive, de ce qu’a été, de ce qu’est encore la culture audiovisuelle du XXe siècle. Pierre-André Boutang était obsédé par l’idée d’enregistrer, de garder en mémoire toutes les expériences humaines, culturelles, au sens très large du mot. Une de ses séries avait ce titre : Mémoires du XXe siècle. Deux souvenirs personnels liés à cette volonté qui était la sienne de filmer les grands témoins, d’enregistrer non pas leurs souvenirs mais leur parole. Le premier concerne Pierre Braunberger, producteur de Renoir (entre autres : Partie de campagne) et des premiers films de la Nouvelle Vague (Resnais, Godard, Truffaut). Boutang m’avait proposé d’interroger Braunberger sur toute sa vie de producteur. Nous avions passé des heures et des heures dans les bureaux des Films du Panthéon situés sur les Champs-Elysées, à dérouler le parcours d’une vie entière, depuis les années vingt. L’autre souvenir concerne Robert Bresson. Sous l’impulsion de Boutang, Serge Daney et moi avions interviewé le cinéaste au moment de la sortie de son dernier film, L’Argent. Exercice délicat, tant Bresson se limitait à quelques phrases, à quelques mots pour évoquer son travail. Mais je me souviens de la complicité et de la confiance qu’il y avait entre Bresson et Boutang…
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à un véritable labyrinthe constitue une base de données incontournable, une sorte de « bibliothèque idéale » avec ses mots-clés, traversant une bonne moitié du XXe siècle. Par son envergure et sa multiplicité, l’entreprise Boutang s’inscrit dans le droit fil du projet encyclopédique d’un Roberto Rossellini. On se souvient que celui-ci vers la fin de sa vie n’était préoccupé que par la Télévision. Il y voyait le médium du futur, la grande machine à transmettre les connaissances, les savoirs accumulés, les expériences humaines de l’âge moderne. Les derniers films de Rossellini furent produits par et pour la télévision (le plus souvent la RAI, parfois l’ORTF) : L’Âge de fer, Socrate, Blaise Pascal, Descartes, sans oublier sa géniale Prise de pouvoir par Louis XIV. Pierre-André Boutang, dans son travail passionné et multiple, sa production audiovisuelle tous azimuts, aura été, il me semble, le digne héritier de Rossellini. Disons qu’il aura pris très au sérieux l’hypothèse rossellinienne de faire entrer, par toutes les portes, fenêtres, cases de programmation possibles, la ou les cultures sur le petit écran.
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Mer 18 mars 18h30 Salle JE Programme 6 : King Vidor produit par Pierre-André Boutang France/1981/30’/vidéo. Interview de King Vidor réalisée en 1981, qui témoigne de toute une période du cinéma ; le metteur en scène raconte ses souvenirs de tournage et ses liens avec Hollywood et la MGM. Collection « Ciné regards ». • Suivi de Joseph Mankiewicz Co-produit par Pierre-André Boutang France/1981/57’/vidéo. Le cinéaste américain, invité aux rencontres cinématographiques d’Avignon, parle avec humour de son métier et se livre à une réflexion sur sa manière de travailler. Il évoque ses débuts à Hollywood et les scénaristes d’alors (Faulkner, Hemingway, S. Fitzgerald), il évoque aussi ses difficultés avec les producteurs à propos du choix des artistes et ses difficultés avec les exploitants. Collection « Ciné regards ».
France/1987/54’/vidéo. En contrepoint aux polémiques déclenchées par l’attribution de la Palme d’Or à Maurice Pialat pour Sous le soleil de Satan à Cannes, cette émission propose une réflexion sur le rapport entre le roman de Bernanos et le film, en même temps que le portrait d’un cinéaste controversé. Collection « Océaniques ».
Lun 16 mars 18h30 Salle JE Programme 5 : Maurice Pialat co-produit par Pierre-André Boutang France/1980/28’/vidéo. Interview de Maurice Pialat, entrecoupée d’extraits de ses films et de scènes du tournage de Loulou. Il parle de ses rapports avec les comédiens et les équipes techniques. Collection « Ciné regards ». • Suivi de Isabelle Huppert à propos de Loulou et de Maurice Pialat Co-réalisé par Pierre-André Boutang France/1980/5’/vidéo. L’actrice est interviewée sur le plateau de tournage du film de Maurice Pialat Loulou. Collection « Champ contrechamp ». • Suivi de De Bernanos à Pialat : Sous le soleil de Satan co-produit par Pierre-André Boutang
Jean-Luc Godard co-produit par Pierre-André Boutang France/1966/30’/vidéo. À l’occasion de la semaine du cinéma 1966, les Cahiers du cinéma ont choisi des films indépendants, Jean-Luc Godard explique et commente cette sélection. Collection « Les écrans de la ville ».
Mer 25 mars 18h30 Salle JE Programme 12 : Krystof Kieslowski co-produit par Pierre-André Boutang France/1991/52’/vidéo. Ce documentaire permet de suivre le tournage de La Double Vie de Véronique et tente de cerner la personnalité du cinéaste. Collection « Océaniques ». • Suivi de Leos Carax – Interview Interview co-menée par P.-A. Boutang. France/1999/37’/vidéo. Interview de Leos Carax à la fin du Festival de Cannes, à propos de son film Pola X. Collection « Metropolis ». Sam 21 mars 18h30 Salle JE Programme 9 : Pierre Braunberger : producteur de films – 1ère partie de Pierre-André Boutang France/1993/54’/vidéo. Assis derrière son bureau, Pierre Braunberger, s’entretient avec P.-A. Boutang sur sa carrière de producteur. • Suivi de Jean Rouch co-produit par Pierre-André Boutang France/1967/26’/vidéo. Interview de Jean Rouch à propos de La Chasse au lion à l’arc. Collection « Les écrans de la ville ».
Jeu 26 mars 18h30 Salle JE Programme 13 : Antonioni co-présenté par Pierre-André Boutang France/1964/20’/vidéo. Interview d’Antonioni à propos du Désert rouge. Collection « Les écrans de la ville ». • Suivi de
• Suivi de La Règle du jeu co-produit par Pierre-André Boutang France/1965/15’/vidéo. La Règle du jeu de Jean Renoir a été très mal accueillie à sa sortie en 1939, et ne fut diffusée dans son intégralité qu’en 1965. Interview de Jean Gaborit et Jacques Durand initiateurs du remontage du film suivi d’extraits d’un entretien réalisé par Jean-Marie Coldefy et Janine Bazin où Renoir parle de son film. Collection « Les écrans de la ville ».
Lun 23 mars 18h30 Salle JE Programme 11 : Pierre Braunberger : 1ère partie – 3ème partie de Pierre-André Boutang France/1993/55’/vidéo. Pierre Braunberger poursuit le récit de ses mémoires, il raconte les années de guerre qu’il a choisi de passer en France, il évoque les cinéastes qu’il admire et avec lesquels il a pu travailler.
Dim 22 mars 18h30 Salle JE Programme 10 : Pierre Braunberger : producteur de films 2ème partie de Pierre-André Boutang France/1993/55’/vidéo. Pierre Braunberger, raconte sa carrière, ses rencontres avec les cinéastes (Luis Bunuel, Jean Renoir), les films qui lui ont tenu à cœur; donne son point de vue sur le métier de producteur en France. • Suivi de Pierre Kast de Pierre-André Boutang France/1968/31’/vidéo. Interview de Pierre Kast à propos de son film Drôle de jeu. Collection « Les écrans de la ville ».
domicile parisien, cette rencontre établit un dialogue autour de la création artistique à travers l’écriture et la réalisation cinématographique. Collection « Océaniques ». • suivi de Otar Iosseliani, un Georgien à Paris de Pierre-André Boutang France/1999/8’/vidéo. Interview d’Otar Iosseliani ponctuée d’extraits de son film Adieu, plancher des vaches ! Collection « Thema ».
Ven 20 mars 18h30 Salle JE Programme 8 : Godard à Cannes réalisé et produit par Pierre-André Boutang France/1982/14’/vidéo. Interview de Jean-Luc Godard à la fin du festival de Cannes, ponctué d’extraits de son film Passion qui n’a pas été primé. • suivi de Duras-Godard co-produit par Pierre-André Boutang France/1987/61’/vidéo. Le 2 décembre 1987, Jean-Luc Godard rend visite à Marguerite Duras à son
Jeu 19 mars 18h30 Salle JE Programme 7 : Tess de Roman Polanski co-produit par Pierre-André Boutang France/1979/46’/vidéo. Portrait de Roman Polanski réalisé pendant le tournage de son film Tess. Collection « Ciné regards ». • Suivi de Polanski par Polanski Interview menée par Pierre-André Boutang. France/2006/56’/vidéo. Roman Polanski livre sa version du scénario, du plateau, de la direction d’acteurs et du cadrage. Collection « Thema ».
pierre-andré boutang 18 PROGRAMMES
Sam 28 mars 18h30 Salle JE Programme 15 : Jean-Pierre Melville à propos du Cercle rouge co-réalisé par Pierre-André Boutang France/1970/18’/vidéo. Interview de Jean-Pierre Melville à propos du Cercle rouge. Collection « Le journal du cinéma ». • Suivi de Jean-Pierre Melville, François Truffaut co-réalisé par Pierre-André Boutang France/1966/29’/vidéo. Interview de Jean-Pierre Melville à propos du Deuxième Souffle, suivie d’un entretien de François Truffaut sur l’opération « Cinéma de la première chance ». Collection « Les écrans de la ville ». • Suivi de Truffaut, Wilder co-produit par Pierre-André Boutang France/1965/11’/vidéo. Interview de François Truffaut à propos du film Mata-Hari, agent H21 de Jean-Louis Richard, dont il est co-scénariste. Collection « Les écrans de la ville ». • Suivi de Jean-Pierre Léaud à propos du film « Les Deux Anglaises et le continent » réalisé et co-produit par P.-A. Boutang France/1971/7’/vidéo. Interview de Jean-Pierre Léaud à l’occasion de la sortie du film de François Truffaut Les Deux Anglaises et le Continent. Collection « Le journal du cinéma ».
Ven 27 mars 18h30 Salle JE Programme 14 : Gloria Swanson produit par Pierre-André Boutang France/1981/51’/vidéo. Interview de Gloria Swanson. Collection « Ciné regards ». • Suivi de Elia Kazan produit par Pierre-André Boutang France/1980/33’/vidéo. Elia Kazan, interviewé par Michel Ciment, parle de sa vie de famille, de ses débuts au cinéma, de ses succès au théâtre et de l’Actors Studio qu’il fonde en 1947. Collection « Ciné regards ».
Antonioni toujours France/1996/11’/vidéo. Michelangelo Antonioni à la Mostra de Venise où il présente Par-delà les nuages. Collection « Metropolis ». • Suivi de Marcello Mastroianni Interview menée par Pierre-André Boutang France/1978/60’/vidéo. Interview de Marcello Mastroianni, l’acteur aborde sa carrière, sa vie privée et la crise italienne. Collection « L’homme en question ».
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Lun 30 mars 18h30 Salle JE Programme 17 : Orson Welles à la Cinémathèque co-réalisé par Pierre-André Boutang France/1983/97’/VO trad.
Dim 29 mars 18h30 Salle JE Programme 16 : Depardieu le regard des autres de Pierre-André Boutang France/2000/57’/vidéo. Comment voient-ils Depardieu ? Acteurs, metteurs en scène et producteurs racontent l’ami, le comédien, le mythe. Collection « Thema ». • Suivi de Marco Ferreri, Meryl Streep co-réalisé et co-produit par P.-A. Boutang France/1980/32’/vidéo. Interview de Marco Ferreri à propos de la sortie de son film Pipicacadodo, suivi d’un portrait de l’actrice Meryl Streep interviewée à l’occasion de la sortie du film Kramer contre Kramer de R. Benton. Collection « Ciné regards ». Piccoli ! de Pierre-André Boutang France/2006/17’/vidéo. Portrait de Michel Piccoli sur tous les fronts, sur scène et au cinéma. Collection « Metropolis ». Mer 01 avril 18h30 Salle JE Programme 18 : L’âge des Cinémathèques co-produit par Pierre-André Boutang France/1988/54’/vidéo. Le début de l’histoire de la conservation des films date de 1898, mais c’est en 1938 qu’est crée la F.I.A.F. (Fédération Internationale des Archives du Film) après la rencontre entre Anna Léna Wibom et Henri Langlois. Ce documentaire permet de faire un large tour d’horizon des opérations de sauvegarde de films, réalisées en Europe. Collection « Océaniques ». • Suivi de La Cinémathèque du 21 e siècle de Pierre-André Boutang France/2005/10’/vidéo. La Cinémathèque française s’installe au 51, rue de Bercy avec une exposition consacrée au peintre Auguste Renoir, et une rétrospective du cinéaste Jean Renoir. Visite du bâtiment ponctuée d’entretiens. Collection « Metropolis ». Les films de cette sélection ont bénéficié de la collaboration artistique de :
simultanée/16mm Echange de questions/réponses entre le public de la Cinémathèque française et Orson Welles.
pierre-andré boutang 18 PROGRAMMES
andré téchiné Rétrospective 16 mars — 13 avril
Les Soeurs Brontë, André Téchiné En partenariat avec France Culture Télérama Fluctuat.net TELEOBSPARIS
Lun 23 mars 18h30 Quai François Mauriac (13e) Hommage DE LA BNF Organisation d’une table ronde sur le thème Littérature et philosophie avec projection d’extraits de films de PierreAndré Boutang consacrés à des écrivains : Alexandre Soljenitsyne, Pierre Drieu La Rochelle et Philippe Sollers. Intervenants (sous réserve) : Marc Lambron, Dominique Fernandez, Yves Jaigu, Sylvie Germain, Chloé Delaume.
HOMMAGES à P.-a. boutang
On pourra retrouver dans Histoire permanente du cinéma (page 80) un choix de films sur le tournage ou la sortie desquels Pierre-André Boutang a réalisé ou produit un programme.
Anne Andreu, Jean Baronnet, Robert Bellet, Jean-Marie Carzou, Claude Cailloux, Philippe Collin, Pierre Collin, Albert Dagnant, Jean Douchet, Georges Dumoulin, Jacques Durand, Ruben Korenfeld, Michel Lebayon, Patrick Le Gall, Jacques Meny, Pierre Philippe, Dominique Rabourdin, Guy Saguez, Guy Selligman, Colette Thiriet, Jean-Daniel Verhaeghe.
Lun 06 avril 19h00 Petit auditorium de la BNF Quai François Mauriac (13e) Hommage DE L’INA Dans le cadre des « Lundis de l’INA », hommage de l’Ina et du Chtv : PierreAndré Boutang, une œuvre télévisuelle (1964 – 2008). À partir de nombreux extraits d’émissions issus des collections de l’Ina, les invités reviennent sur les temps forts d’une carrière marquée par une exigence et une intelligence à regarder et défricher notre monde contemporain. Avec Jérome Clément, Guy Seligmann, Christian Delporte. Débat animé par Antoine Perraud.
Mer 25 mars 19h00 SCAM : 5 avenue Vélasquez (8e) Hommage DE la Scam Projection d’extraits de deux films de Pierre-André Boutang : Toni Negri et Conversation avec Dario Fo (extrait sur les brigades rouges). Projection en intégralité du film Annick et Patrick Poirier et/ou d’un sujet de Métropolis consacré à l’ouvrage de Marc Lambron 1941, roman. Réservation : 01 56 69 64 30
Venu de la critique et de la cinéphilie, André Téchiné est l’auteur aujourd’hui de plus d’une vingtaine de films romanesques, où la psychologie est au service de la peinture de caractères singuliers plongés dans des contextes précis. C’est l’été 1993. André Téchiné a 50 ans et déjà plusieurs vies, plusieurs vies de cinéaste. Il est en train d’en inventer une nouvelle, en racontant sa propre histoire, en la réinventant dans les lumières et tremblements du romanesque, en changeant de vitesse et d’échelle. Comme il a toujours fait, c’est-à-dire à chaque fois d’une manière différente. Cela portera deux noms, Le Chêne et le Roseau, version courte pour la télévision et Les Roseaux sauvages, version longue pour le cinéma. On dira à ce moment qu’il s’agit d’une renaissance, et ce sera vrai. Mais la renaissance est son histoire même : celle d’une croyance de feu dans les puissances du cinéma, où il n’est d’autre hypothèse que de se brûler, et de mourir, pour renaître – puisque qui dit plusieurs vies dit aussi plusieurs morts, et le personnage dont on parle ici, André T., est mort plus d’une fois. L’épigraphe d’un autre de ses films renaissances, Rendez-vous, le disait explicitement : « Si le grain ne meurt… ».
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Les premiers films, de Paulina s’en va à Barocco André T. est bien en effet un personnage romanesque, d’un roman qui tiendrait à la fois de Balzac et de Cocteau. Il est un héros du roman vrai du cinéma. Sa première vie de cinéaste commence à Paris, lorsqu’il y « monte » de son Sud-ouest natal, comme débarquent dans la capitale tant de personnages de roman. Il vient à Paris pour le cinéma, pour préparer le concours de l’Idhec, rate le concours mais pas le cinéma, puisqu’au même moment il réussit l’entrée dans les pages des Cahiers du cinéma en prenant la défense du nouveau film de Truffaut d’alors, La Peau douce. Comme Truffaut et tant d’autres, il commencera à faire des films en écrivant aux Cahiers, continuera en suivant le même chemin d’exploration, avec son premier long-métrage. Paulina s’en va, réalisé en 1969 avec Bulle Ogier et présenté la même année au Festival de Venise, est une étude de visage et d’angoisse de vivre, et un pari sur les puissances narratives et sensorielles que recèlerait le fait de savoir bien filmer une actrice – ou un acteur, mais surtout une actrice. Le film n’est pas bien accueilli, il ne sortira que six ans plus tard, entre-temps se sera produite la première renaissance d’André Téchiné. Elle s’intitule Souvenirs d’en France (1975), si l’ombre de Jean Renoir y rôde, la renaissance se fait surtout sous influences extra cinématographiques, celles de Bertolt Brecht et de Roland Barthes, donc de questions de récits et de représentation. Les influences sont théoriques, le résultat est joyeux et vivant, grâce à la première interférence réussie entre autobiographie — il y a plus d’une similitude entre l’entreprise que possède la famille de Téchiné et celle que dirige Jeanne Moreau — et rencontre féconde avec des interprètes : mademoiselle Moreau donc, et ô combien, mais aussi Marie-France Pisier, Orane Demazis, Hélène Surgère, Michèle Moretti, Françoise Lebrun (casting qui est à lui seul une déclaration d’amour à une certaine histoire du cinéma). Téchiné pense avec audace les manières de mettre en scène, et en même temps ressent et affronte le mystère des acteurs – et en particulier de
ceux chez qui vibre cette flamme particulière qui fait qu’on les appelle des stars. Il invente un cinéma aux confins de cette recherche savante et de ce saut dans l’abîme, qui se continue avec Barocco (1976) où Isabelle Adjani et Gérard Depardieu (au carré) sont eux-mêmes le territoire fantastique qu’explore le film. rester fidèle en se renouvelant Sur quoi, André Téchiné réalise son premier chef-d’œuvre, violemment rejeté par une époque aussi crétine et aveugle que la nôtre : Les Sœurs Brontë (1979) invente avec trois immenses actrices (Huppert, Adjani, Pisier) un cérémonial pervers au centre duquel se trouve la création et la mort, au centre duquel se trouve celui vers qui toutes les forces convergent et qui en mourra, Branwell (Pascal Greggory), le frère parmi les sœurs, le garçon entre les femmes artistes elles-mêmes encerclées par la société puritaine de leur temps. Puisse la rétrospective de la Cinémathèque rendre aujourd’hui sa juste place à cette œuvre cruelle et étrange, digne d’Ophuls… Battu à plates coutures par les accusations absurdes qui accueillent le film, Téchiné renaît à nouveau grâce à la rencontre avec Catherine Deneuve, qui deviendra sa meilleure partenaire de création : Hôtel des Amériques (1981) est le premier des six films qu’ils feront ensemble au cours des quelque 30 ans qui viennent (sans compter nombre de projets inaboutis). Entre Téchiné et Deneuve, d’Hôtel des Amériques à La Fille du RER (2009), se joue une autre version de cette même histoire à l’œuvre dans chaque film, cette invention d’un territoire entre un corps et un visage qui changent avec le temps et les explorations narratives d’un auteur qui se reste fidèle en se renouvelant. La dimension tragique de ce processus, celle de la mort au travail, est au centre du film de 1981, et comme soulignée par le fait que ce sera le dernier grand rôle de Patrick Dewaere. Téchiné tente alors des projets qui n’aboutissent pas, expérimente du côté du théâtre (La Matiouette, 1983, L’Atelier, 1984), et retrouve un autre élan en inventant une histoire de fantômes qui est en même temps celle d’une naissance, à la vie et à l’art, et de fait la naissance d’une autre grande actrice, Juliette Binoche : Rendez-vous (1985). La renaissance au prix de l’imaginaire, les aventures extraordinaires d’un visage, le cinéma comme trace douloureuse et comme arme, les irruptions du fantastique dans le quotidien organisent ensuite Le Lieu du crime (1986), auquel fait pendant Les Innocents (1987), qui privilégie, lui, le tragique sur l’espoir, ce sont deux films solaires où le soleil n’aurait pas la même lumière, deux très beaux rôles de femme (Catherine Deneuve, Sandrine Bonnaire), chacune accompagnée d’un enfant, mais où l’une fraie la voie de son retour à la vie quand l’autre ne pourra être que la Némésis de jeunes hommes (Abdellatif Kechiche et Simon de la Brosse) marqués par un destin noir. A quoi fait encore écho, selon à nouveau une tonalité différente, J’embrasse pas, film urbain, nocturne, « nordique », histoire d’une nouvelle naissance, pour la première fois celle d’un garçon (interprété par Manuel Blanc) grâce à la rencontre non de fantômes mais d’une fée de la rue magnifiquement interprétée par Emmanuelle Béart, conte de la vie depuis le fond du morbide et de la tristesse. Depuis Souvenirs d’en France, Téchiné se pose la question des articulations entre récits individuels et collectifs, ce sera le ressort de Ma saison préférée (1993), où l’appartenance de fait à une même famille engendre un lacis vivant de récits et d’interrogations dans lequel chaque personnage à sa place : le mort qui menace le vif est cette fois du côté 51
à la vie à la mort
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Ven 27 mars19h30 Salle GF Ven 10 avril 14h30 Salle GF Jeu 26 mars 21h00 Salle HL Sam 04 avril 21h30 Salle GF
Barocco d’André Téchiné France/1976/120’/35mm Avec Isabelle Adjani, Gérard Depardieu. Samson, impliqué dans une affaire de
Lun 16 mars 20h00 Salle HL -> -> ouverture de l’hommage à André Téchiné, avant-première en présence du réalisateur. Séance accessible uniquement aux détenteurs du Libre-Pass, sur réservation à partir du Mer 11 mars
Alice et Martin d’André Téchiné France-Espagne/1998/123’/35mm Avec Juliette Binoche, Alexis Loret. Martin fuit la maison familiale pour se réfugier chez son frère Benjamin qui vit avec Alice. Très vite, Martin tombe amoureux d’Alice.
Mer18 mars19h30 Salle GF Sam 04 avril 19h30 Salle GF
Les Egarés d’André Téchiné France/2003/95’/35mm d’après Gilles Perrault. Avec Emmanuelle Béart, Gaspard Ulliel. Juin 1940, Odile, une institutrice, fuit avec ses deux enfants, sur les routes de l’exode. Lors d’un raid, la petite famille rencontre Yvan, un étrange adolescent au crâne rasé.
La Fille du RER d’André Téchiné France/2009/ 105’/35mm d’après Jean-Marie Besset. Avec Catherine Deneuve, Émilie Dequenne. Alice vit en banlieue avec sa mère Louise. Lisant une publicité sur Internet, Louise croit que le destin a enfin frappé à sa porte… Sorti en salles le 18 mars.
Films réalisés par André Téchiné :
chantage politique est abattu par un tueur qui lui ressemble étrangement.
L’Atelier d’André Téchiné France/1985/37’/vidéo. d’après Ingmar Bergman, Pascal Bruckner et Dostoïevski. Avec Sophie Paul, Laurent Le Doyen, etc. Documentaire sur un groupe d’acteurs du Théâtre des Amandiers à Nanterre. • Film suivi de La Matiouette ou L’arrière pays. 15H au 0171193239 ou libre-pass@ cinematheque.fr Avant-première
Jeu 19 mars 21h15 Salle HL Dim 29 mars 21h00 Salle HL
Les Voleurs, André Téchiné Ma saison préférée, André Téchiné Le Lieu du crime, André Téchiné
VOSTF Film en version originale sous-titrée en français VASTF Film en version anglaise sous-titrée en français VF Film étranger en version française INT. FR Film muet avec intertitres français INT. ANG Film muet avec intertitres anglais
Hôtel des Amériques, André Téchiné
pour en savoir plus Téléchargez le guide de la rétrospective André Téchiné sur www.cinematheque.fr
HL Salle Henri Langlois GF Salle Georges Franju JE Salle Jean Epstein LE Salle Lotte Eisner
Jean-Michel Frodon
andré téchiné LES FILMS
Des films « en réseau » Il est frappant de constater combien le cinéma d’André Téchiné, dans sa grande ambition, est comme sans cesse sommé d’afficher des signes de changement pour lui permettre de poursuivre. La « petite forme » des Roseaux sauvages est à vrai dire en parfaite cohérence avec des films plus amples tournés avant et après, ce signe extérieur de différence offre au cinéaste un nouveau soutien, qu’il investit dans le complexe Les Voleurs, qui reste mal compris, puis dans le très courageux Alice et Martin (1998), scénario admirable mais film qui connaît des vacillements dans sa réalisation et son interprétation. Son échec sera l’occasion d’un véritable règlement de comptes de l’industrie contre ce bizarre oiseau qui s’avisait de mener les plus audacieuses expérimentations artistiques avec les moyens du cinéma le plus grand public et le soutien des plus grandes vedettes. Il faudra, avec le soutien du producteur Saïd Ben Saïd, inventer le rebond – rebond dramaturgique, mais aussi stylistique, technique et économique – de Loin (2001), où Téchiné repart du Maroc pour reformuler son interrogation sur ce qui fonde une personnalité au sein du réseau des définitions « identitaires » (par l’origine territoriale ou culturelle, par la définition sexuelle ou sociale, etc.), puis pour reconstruire la possibilité des Egarés (2003), reconstitution historique élaborée autour d’une vedette (E. Béart) qui remet en jeu le même questionnement. Retrouvant Tanger et Catherine Deneuve et, cette fois, Gérard Depardieu dans un de ses rares grands rôles des années 2000, Les temps qui changent (2004) renoue avec le film collectif, en croisant de manière très émouvante les enjeux dramatiques mobilisés par tous les films de la décennie qui précède, sous l’éclairage différent de l’écoulement du temps, de la mise en tension à la fois par l’actualité et par les mémoires individuelles qui continuent de hanter de leurs espoirs et de leur regrets cette actualité. Les Témoins (2007) est un autre film « en réseau », où la circulation des affects entre les cinq personnages principaux dessine dans le contexte historique de l’apparition du sida et des débuts de la lutte contre la maladie, une nouvelle arène pour le combat mythique de la vie et de la mort, combat avec lequel le cinéma, trace de la vie et suaire lumineux de l’inexorable passage du temps, a plus naturellement partie liée qu’aucun autre moyen d’expression. Ce combat qu’André Téchiné n’aura cessé de mettre en scène dans toute sa violence paradoxale, puisque les deux adversaires y sont aussi fondamentalement nécessaires l’un à l’autre qu’ennemis irréductibles.
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de l’appartenance, du prédéfini plutôt que du passage du temps. Cette construction en réseau sera à nouveau le principe de ce film majeur que sera Les Voleurs (1996), agencement de trajectoires individuelles en fonction des exigences, admises ou refusées, de ce qui est sensé définir chacun – question centrale de la vie réelle, individuelle et collective, question de cinéma aussi, de définition des personnages et de la narration. Question posée par la mise en scène plus encore que par le scénario : pour mieux faire de ses films des espaces d’expérimentation autour de ces enjeux, Téchiné a par exemple inventé une méthode de tournage à deux caméras, qui construit un espace critique supplémentaire en même temps que de nouvelles conditions de jeu pour les acteurs.
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La Matiouette ou l’arrière-pays d’André Téchiné France/1983/47’/vidéo d’après Jacques Nolot. Avec Jacques Nolot, Patrick Ferry. Jean-Claude, jeune comédien parisien, retourne dans son village natal après dix ans de silence. Il retrouve son frère, marié à une fille du pays, la Matiouette. Les retrouvailles seront difficiles.
Les Innocents d’André Téchiné France/1987/96’/35mm Avec Sandrine Bonnaire, Simon de La Brosse. Venue du Nord, Jeanne se rend à Toulon et retrouve Alain, son jeune frère sourd et muet. Elle fait la connaissance de Saïd, un jeune beur, amant de Klotz, un chef d’orchestre d’âge mur. Lorsqu’Alain disparaît, Stéphane, le fils de Klotz, aide Jeanne à le retrouver.
Ven 27 mars 21h00 Salle GF Dim 12 avril 21h45 Salle GF
Loin d’André Téchiné France-Espagne/2001/120’/35mm Avec Stéphane Rideau, Lubna Azabal, Mohamed Hamaïdi, Yasmina Reza, Jack Taylor. À Tanger, un routier se met à la contrebande et renoue une relation passionnelle avec une jeune Marocaine.
Jeu 26 mars 19h00 Salle HL Mer 08 avril 19h30 Salle GF
Le Lieu du crime d’André Téchiné France/1986/91’/35mm Avec Catherine Deneuve, Victor Lanoux, Danielle Darrieux, Wadeck Stanczak. Un jeune garçon, qui vit seul avec sa mère, rencontre un jour un évadé de prison.
Sam 21 mars 20h00 Salle HL Jeu 02 avril 21h30 Salle GF
d’après Jacques Nolot. Avec Philippe Noiret, Emmanuelle Béart, Manuel Blanc, Hélène Vincent. Pierrot quitte les Pyrénées pour tenter sa chance à Paris, avec l’intention de devenir comédien. Un projet qu’il abandonne, devant les difficultés rencontrées. Repoussant l’amour fané d’une vieille fille et l’amitié trouble d’un journaliste homosexuel, il se livre alors à la prostitution.
J’embrasse pas d’André Téchiné France-Italie/1991/115’/35mm
Sam 21 mars 17h30 Salle HL Dim 05 avril 21h30 Salle GF
Les Roseaux sauvages d’André Téchiné France/1994/110’/35mm Avec Gaël Morel, Stéphane Rideau, Elodie Bouchez, Frédéric Gorny. En 1962, en pleine guerre d’Algérie, alors que les attentats OAS se multiplient, l’intrusion d’un garçon pied-noir exilé va bouleverser la vie paisible de l’internat du lycée où il est accueilli.
Dim 22 mars 19h00 Salle HL Sam 11 avril 19h30 Salle GF
Rendez-vous d’André Téchiné France/1984/90’/35mm Avec Juliette Binoche, Lambert Wilson, Wadeck Stanczak, Jean-Louis Trintignant. Une jeune fille montée à Paris pour devenir actrice fait la rencontre d’un jeune homme timide, d’un comédien tourmenté et d’un célèbre metteur en scène de théâtre.
Ven 20 mars 19h00 Salle HL Dim 29 mars19h00 Salle HL
Avec Bulle Ogier, Marie-France Pisier, Laura Betti, Michèle Moretti, Yves Beneyton, André Julien. Une jeune fille quitte l’appartement où elle vivait avec son frère et son ami pour entamer un périple sans but.
Paulina s’en va d’André Téchiné France/1975/90’/Format à déterminer
Film précédé de L’Atelier. Mer 18 mars19h30 Salle GF Sam 04 avril 19h30 Salle GF
Dim 22 mars 21h00 Salle HL Sam 11 avril 21h45 Salle GF
Dim 22 mars 14h30 Salle HL Mer 01 avril 19h30 Salle GF
Mer 25 mars 19h00 Salle HL Dim 05 avril 19h30 Salle GF
Ma saison préférée d’André Téchiné France/1992/125’/35mm Avec Catherine Deneuve, Daniel Auteuil, Marthe Villalonga, Jean-Pierre Bouvier. À l’occasion d’un malaise de leur mère, une femme notaire de province retrouve son frère qu’elle n’avait pas vu depuis trois ans.
Hôtel des Amériques d’André Téchiné France/1981/93’/35mm Avec Catherine Deneuve, Patrick Dewaere, Etienne Chicot, Josiane Balasko. À Biarritz, un accident de voiture bénin met en relation une femme mystérieuse et un homme qui mène une vie de bohème dans l’hôtel tenu par sa mère.
andré téchiné LES FILMS
Aloïse de Liliane de Kermadec France/1975/115’/35mm Scénario : André Téchiné et Liliane de Kermadec. Avec Delphine Seyrig, Isabelle Huppert.
Autour d’André Téchiné
Mer 25 mars 21h00 Salle HL Jeu 09 avril 21h30 Salle GF
Les Voleurs d’André Téchiné France/1996/117’/35mm Avec Catherine Deneuve, Daniel Auteuil. Justin, dix ans, découvre que son père est mort dans la nuit. Aux obsèques, la famille se retrouve. Ce sont des voleurs de voitures qui détestent le frère du défunt, car il est entré dans la police.
Sam 28 mars 19h00 Salle HL Dim 12 avril 17h00 Salle HL
Les temps qui changent d’André Téchiné France/2004/90’/35mm Avec Catherine Deneuve, Gérard Depardieu, Gilbert Melki, Malik Zidi. Entre la France et l’Algérie, un homme tente de reconquérir l’amour d’une femme, trente ans après la fin de leur liaison.
Sam 28 mars 21h00 Salle HL Dim 12 avril 14h30 Salle HL
à la première éruption de l’épidémie de SIDA.
Les Témoins d’André Téchiné France/2007/112’/35mm Avec Michel Blanc, Emmanuelle Béart, Sami Bouajila, Julie Depardieu, Johan Libéreau. Paris, 1984 : un groupe d’amis est confronté
Mer 18 mars 21h30 Salle GF Jeu 02 avril 17h00 Salle GF
Souvenirs d’en France d’André Téchiné France/1974/90’/35mm Avec Jeanne Moreau, Michel Auclair, Marie-France Pisier, Claude Mann. Chronique d’une famille d’immigrés espagnols.
Ven 20 mars 21h00 Salle HL Mer 01 avril 21h30 Salle GF
Les Sœurs Brontë d’André Téchiné France/1979/115’/35mm Avec Isabelle Huppert, Isabelle Adjani, Marie-France Pisier, Pascal Grégory. 1854. Charlotte Brontë se souvient de sa vie avec son père, un pasteur, ses sœurs Emily et Ann, et surtout avec son frère Barnwell, un peintre qui mourut dans la déchéance et l’alcoolisme.
Entrée libre, places délivrées à partir de 13h30. Libre-Pass, sur réservation à partir du Mer 18 mars 15H au 01 71 19 32 39 ou libre-pass@cinematheque.fr
Animée par Serge Toubiana.
« On ne travaille pas avec tous les acteurs de la même façon. Il faut savoir regarder chacun pour lui-même et tenter de détacher sa singularité. Que cet acteur soit connu ou non ne change pas grand-chose. Quand on me parle de ma direction d’acteurs, on pense me faire un compliment, mais c’est un mythe, tout le monde le sait maintenant. Le cinéaste est derrière la caméra et ses risques sont ailleurs : il n’y va pas de son corps. J’ai toujours peur pour les comédiens. Je me contente de les assister comme des personnes en danger. Et d’une certaine façon, je rêve d’être à leur place. » (André Téchiné, Cahiers du cinéma, juin 1994).
Sam 21 mars 14h30 Salle HL « TÉCHINÉ PAR TÉCHINÉ », UNE LEÇON DE CINÉMA
ANDRÉ TÉCHINÉ Parlons cinéma
Lun 13 avril 20h30 Salle JE
Transatlantique de Christine Laurent France-Portugal/1997/110’/35mm Scénario : André Téchiné, Christine Laurent et Philippe Arnaud. Avec Laurence Côte, Joaquin Olarreaga. Laure, chanteuse, débarque à Montevideo en Uruguay, pour rejoindre l’homme qu’elle aime.
Dim 05 avril 17h00 Salle GF
André Téchiné, après la Nouvelle Vague… de Laurent Perrin France/1993/52’/vidéo. André Téchiné raconte son itinéraire de cinéaste de l’après-Nouvelle Vague.
Lun 13 avril 17h00 Salle GF
D’origine modeste, mais pleine d’ambitions artistiques, Aloïse est gouvernante en Allemagne. La guerre l’oblige à regagner la Suisse, sa patrie. Malade mentale, elle sera internée et pourra enfin se livrer à sa passion, la peinture.
la littérature française dans le cinéma mexicain 18 — 30 mars
La Cinémathèque propose une programmation originale, conçue par Carlos Fuentes à l’occasion de la présence du Mexique comme pays invité d’honneur du Salon du livre en 2009 Nul doute que depuis l’irruption de réalisateurs comme Alejandro González Iñárritu, Guillermo del Toro et Alfonso Cuarón, le Mexique est de plus en plus présent dans le panorama du cinéma mondial, en regard de la reconnaissance actuellement témoignée au Mexique dans les festivals de cinéma français, de même qu’il est souvent fait allusion à son âge d’or, période située approximativement entre 1940 et 1958. Le cinéma français a toujours été présent au Mexique et le Mexique a toujours été très bien accueilli dans les festivals de cinéma français. Le cinéma mexicain a vécu une longue aventure depuis que deux représentants des frères Lumière, Gabriel Veyre et Ferdinand Bon Bernard, présentèrent le 14 août 1896 la première projection cinématographique au Mexique. Plus d’un siècle a passé et la France n’a cessé d’être présente de différentes manières sur les écrans mexicains. La culture française comme référence fin XIX e début XX e La France et le Mexique se sont aimantés l’un l’autre. A la fin du XIXe siècle et au cours des premières décennies du XXe, la culture française constituait au Mexique la référence première dans des domaines aussi divers que le droit et la médecine, sans oublier la littérature et l’art. Les œuvres d’Alexandre Dumas, Victor Hugo, Guy de Maupassant et Emile Zola furent adaptées au Mexique lorsque le cinéma naissant renforçait ses fondations tant dans la littérature romantique que dans la comédie de boulevard, mais aussi dans le roman feuilleton, le récit épique, la chronique historique et le roman d’aventures. Des personnages comme Edmond Dantès, D’Artagnan, Jean Valjean, Emma Bovary et Nana peuplèrent les esprits des lecteurs mexicains, trouvant une représentation concrète sur les écrans.
Le Comte de Monte-Cristo (El Conde de Montecristo), Chano Urueta et Roberto Gavaldón
Jaime Moreno Villarreal 57
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En partenariat avec Books, Booksmag.fr, Fluctuat.net
Une vingtaine de livres français adaptés dans le cinéma mexicain Les adaptations mexicaines donnèrent des résultats contrastés : des films les plus anodins jusqu’à des œuvres de grande valeur cinématographique. Dans les années trente s’est distingué La Femme du port d’Arcady Boytler, œuvre partiellement inspirée d’un récit de Maupassant. Dans les années quarante suivirent Les Misérables de Fernando A. Rivero et Le Comte de Monte-Cristo de Chano Urueta. Furent également portées à l’écran les œuvres de Balzac, Daudet et Verne, entre autres. Pendant ce temps, la littérature mexicaine dialoguait fructueusement avec la littérature française et le Mexique exerçait une forte attraction sur le mouvement surréaliste, dirigé par André Breton. Parmi plus de vingt adaptations existantes de la littérature française dans le cinéma mexicain, Carlos Fuentes propose aujourd'hui une sélection dans laquelle son regard critique n’est pas dénué d’humour. Cette révision, qui présente des films jamais projetés en France, ouvre une fenêtre nouvelle sur le dialogue interculturel. Le travail de restauration réalisé par l’Institut Mexicain de Cinématographie (IMCINE) et la Filmothèque de l’Université Nationale Autonome du Mexique nous présente des copies neuves de plusieurs de ces films.
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Ven 27 mars 14h30 Salle GF La Femme du port (La mujer del puerto) d’Arcady Boytler Mexique/1933/76’/VOSTF/35mm d’après Natacha de Léon Tolstoi et Le Port de Guy de Maupassant. Andrea Palma, Domingo Soler, Joaquín Busquets, Consuelo Segarra, Luisa Obregón. L’action se passe à Córdoba, dans la province de Vera ruz. Au cours d’une promenade à la campagne, Rosario se donne à son fiancé. Le père de celle-ci, M. Antonio, qui travaille comme menuisier aux pompes funèbres, tombe gravement
Mer 18 mars 20h30 Salle HL -> -> ouverture de la retrospective La Littérature française dans le cinéma mexicain.
Le Comte de Monte-Cristo (El Conde de Montecristo) de Chano Urueta et Roberto Gavaldón Mexique/1941/165’/VOSTF/35mm d’après Alexandre Dumas. Avec Arturo de Córdova, Mapy Cortés, Anita Blanch, Gloria Marín, René Cardona, Domingo Soler. Marseille, 1814. Edmond, capitaine du navire Le Pharaon, va se marier avec la catalane Mercedes, convoitée par le militaire Fernand, son cousin. Fernand et un certain Danglars qui voudrait être capitaine du Pharaon, accusent Edmond d’être bonapartiste pour qu’on le fasse prisonnier le jour de son mariage.
Dim 22 mars 21h30 Salle GF Dim 29 mars 21h30 Salle GF
malade. Rosario n’a pas d’argent pour lui acheter les médicaments. Basilio, le patron d’Antonio, essaie d’abuser de Rosario.
La Chambre bleue (La habitación azul) de Walter Doehner Mexique-Espagne/2002/95’/VOSTF/35mm d’après Georges Simenon. Avec Juan Manuel Bernal, Patricia Llaca, Elena Anaya, Margarita Sanz, Damián Alcázar, Mario Iván Martínez, José María Yazpik. Toño et son épouse décident de retourner dans le village natal de Toño après plusieurs années passées à Mexico. Mais les choses se gâtent lorsque Toño retrouve Andrea, ancienne amie de l’époque du lycée. Leur désir réprimé dans leur adolescence remonte à la surface.
Les Misérables (Los Miserables) de Fernando A. Rivero Mexique/1943/103’/VOSTF/vidéo d’après Victor Hugo. Avec Domingo Soler, Andrés Soler. Paris, 1831. Jean Valjean, qui utilise le
Sam 21 mars 19h30 Salle GF Mer 25 mars 19h30 Salle GF
La Fugue (La fuga) de Norman Foster Mexique/1943/90’/VOSTF/16mm d’après Boule de suif de Guy de Maupassant. Avec Esther Fernández, Ricardo Montalbán, Carlos Orellana, Antonio Bravo. C’est l’époque de l’invasion française. Une diligence se dirige vers Vera Cruz. À l’intérieur s’y trouvent la jeune María Inés, à la réputation douteuse, et de riches passagers : le Comte de La Cadena et son épouse, le marchand de bestiaux Baldomero, l’Américaine Mrs Garland et son bébé de huit mois, ainsi qu’un habitant de la péninsule du Yucatán, Neftalí, et sa femme. Ils fuient la guerre qui pourrait éclater.
Mer 25 mars 21h30 Salle GF Lun 30 mars 14h30 Salle HL
filleule, la belle Teresa, à la réception que donne son patron, M. Ramón. A cette réception, Enrique, le neveu de M. Ramón et fiancé de sa fille Mercedes ainsi que Vicente, vieux garçon et oncle cynique des Ferrer, admirent la beauté de Teresa.
La Femme sans âme (La mujer sin alma) Mexique/1943/129’/VOSTF/35mm de Fernando de Fuentes d’après La Raison sociale d’Alphonse Daudet. Avec Fernando Soler, María Félix, Andrés Soler, Antonio Badú, Chela Campos, Carlos Villatoro. Alfredo, homme mûr, ingénieur et inventeur à la fois, travaille dans une usine de textiles et se fait accompagner par sa
Sam 21 mars 21h30 Salle GF Sam 28 mars 19h30 Salle GF
La Femme sans âme, Fernando de Fuentes
Nana, Celesto Gorostiza et Roberto Gavaldón
la littérature française dans le cinéma mexicain Les films
Mer 18 mars 16h00 Salle HL -> -> Projection suivie d’un dialogue entre le réalisateur et Carlos Fuentes. Sur réservation : voir ci-contre.
Babel d’Alejandro González Inárritu EU-France-Mexique/2005/135’/ VOSTF/35mm Avec Brad Pitt, Cate Blanchett, Gael García Bernal, Koji Yakusho. En plein désert marocain, un coup de feu retentit. Il va déclencher toute une série d’événements qui impliqueront un couple de touristes américains au bord du naufrage, deux jeunes Marocains auteurs d’un crime accidentel, une nourrice qui voyage illégalement avec deux enfants américains, et une adolescente japonaise rebelle dont le père est recherché par la police à Tokyo.
Séance spéciale : Projection et dialogue
Dimanche 22 mars 19h30 Salle GF
Jeu 19 mars 19h00 Salle HL -> -> Séance présentée par Ignacio Durán Loera, commissaire de la programmation «La Littérature française dans le cinéma mexicain».
Nana, grâce à son amie Satin, devient balayeuse dans un lupanar, mais elle est mise en prison pour prostitution lors d’un contrôle de police. À sa sortie de prison, Nana se prostitue.
Nana (Naná) de Celestino Gorostiza et Roberto Gavaldón Mexique/1943/87’/VOSTF/35mm d’après Emile Zola. Avec Lupe Vélez, Miguel Ángel Ferriz. Paris, 1870. Pour élever son fils Louis,
Jeu 26 mars 19h30 Salle GF Sam 28 mars 21h30 Salle GF
nom de Fauchelevent, et sa fille adoptive Cosette, sortent du couvent, où elle vivait, et s’installent confortablement dans la vie bourgeoise. Amoureux de Cosette, le baron Marius la suit partout tandis que l’ignoble inspecteur Javert surveille sans relâche Jean Valjean, et que le misérable Thénardier tente de faire chanter le désormais honorable M. Fauchelevent.
La Fugue, Norman Foster
Libre-Pass, accès sur réservation à partir du Mer 11 mars 15h au 0171193239 ou libre-pass@cinematheque.fr
Ignacio Durán Loera est commissaire de la programmation «La Littérature française dans le cinéma mexicain», Ministre Conseiller chargé des affaires culturelles, Ambassade du Mexique au Royaume-Uni.
Mirroir enterré, Un temps nouveau pour l e Mexique…), de romans (La Mort d’Artemio Cruz, Terra Nostra, Christophe et son œuf, Les Années avec Laura Díaz, La voluntad y la fortuna), ainsi que de pièces de théâtre (Des orchidées au clair de lune, Les Cérémonies de l’aube…).
Carlos Fuentes est l’auteur, entre autres, de nouvelles (Jours de carnaval, Le Chant des aveugles…), d’essais (Le
Figure majeure du nouveau cinéma mexicain, Alejandro Gonzalez Iñárritu est l’auteur d’Amours chiennes (2000), 21 grammes (2003) et Babel (2006).
Mer 18 mars 16h00 Salle HL DIALOGUE ENTRE ALEJANDRO GONZÁLEZ IÑÁRRITU ET CARLOS FUENTES À la suite de la projection de Babel, rencontre exceptionnelle entre le réalisateur Alejandro González Iñárritu et l’écrivain Carlos Fuentes, animée par Ignacio Durán Loera.
Babel, Alejandro González Iñárritu
Parlons cinéma
cecil b. demille Rétrospective (1re partie) 01 avril – 01 juin
Le puritain débauché On sait aujourd’hui que Cecil B. DeMille n’était pas seulement le grand organisateur de spectacles bibliques auquel l’a souvent et exclusivement identifié, peut-être, la génération qui a vu régulièrement ressortir en salles, durant les vacances scolaires des années 1960 à 1970, son ultime film, Les Dix Commandements (1956). Inventeur de formes voire d’un langage cinématographique, créateur de genres, peintre épique de l’Histoire, sensualiste effréné, marchand roublard, conservateur rigide, puritain dévoyé, la personnalité de Cecil Blount DeMille est elle-même un mystère romanesque et débordant de contradictions. Il est né en 1881 à Ashfield, dans le Massachusetts, d’un père instituteur, pasteur, prédicateur, auteur dramatique, qui entreprit, à partir de 1887, avec le dramaturge Davis Belasco, des tournées théâtrales. Homme très religieux, il lisait la bible à ses enfants tous les soirs. Attiré par la carrière théâtrale, Cecil B. DeMille devient comédien et auteur, et connaît durant de nombreuses années les vaches maigres des spectacles misérables sur la Côte Est. Sa rencontre avec Jesse Lasky et Samuel Goldwyn sera déterminante. Un soir de l’automne 1912, lassé des aléas des tournées théâtrales, ils décident de se lancer dans le cinéma. Ils croisent l’acteur Dustin Farnum et lui proposent un rôle. DeMille réalisera, tandis que Lasky et Goldwyn, lequel sera remplacé par Adolph Zukor un peu plus tard, seront fixés à New York et financeront. Au milieu des années 1910, Los Angeles est encore une zone ingrate, le confort y est rudimentaire, la vie plutôt rude. On risque d’y essuyer quelques coups de feu de la part de concurrents mal embouchés, ce qui arriva à l’apprenti-cinéaste. DeMille fera partie de ceux qui construiront l’industrie cinématographique américaine en s’opposant tout d’abord au monopole du MPPC, trust de l’exploitation, en donnant ensuite une forme définitive à la manière dont Hollywood allait, au monde entier, raconter des histoires. Et d’ailleurs, les choix de certains sujets, notamment religieux, ne relèvent-ils pas d’un projet utopique, messianique, qui serait celui de parler à l’humanité tout entière ?
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L'Admirable Crichton, Cecil B. DeMille
En partenariat avec Libération, Les Inrocks, TCM, Rue 89, FIP
Un pionnier à Hollywood Tout se passe tout de suite très vite. Les débuts de sa carrière sont trépidants. DeMille réalise 11 films en 1914, 12 en 1916, 7 en 1917. La grammaire cinématographique devient extraordinairement complexe, intégrant et développant, en un rien de temps, les idées géniales de David Wark Griffith. Réussir ce qui sera la fusion de la grande culture venue de l’Ancien monde, avec la vitesse et la trivialité du Nouveau, de l’intime et du monumental, du désir et de la morale, de la pulsion et de la Loi, va être le destin, informulé bien sûr, de l’art de DeMille. Le cinéma américain des années 1910 et 1920 va incarner une forme de modernité pour le monde entier. Louis Delluc saluera, on le sait, dans The Cheat (Forfaiture), en 1915, « une voluptueuse violence ». Bien sûr, DeMille est de ces pionniers qui ont su inventer, multiplier et complexifier les genres cinématographiques : le western (The Squaw Man en 1914, et surtout The Virginian
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Une idée de l’Amérique En quelques années, DeMille, qui s’est entouré de collaborateurs fidèles (la scénariste Jeanie McPherson, le costumier et futur cinéaste Mitchell Leisen, le chef opérateur Alvin Wykoff, la monteuse Anne Bauchens) deviendra un des patrons d’Hollywood, réussira à imposer des budgets faramineux, engrangera suffisamment de succès publics pour être autonome, créera sa propre compagnie de production qui sera adossée à la Paramount, se transformera en homme d’affaires possédant une banque et une compagnie aérienne, qu’il vendra lorsque cela mettra en péril sa carrière dans le cinéma. Il vivra aussi la vie voluptueuse et effervescente de cette époque, tout en se faisant, hypocritement il faut bien le dire, le défenseur d’une morale conservatrice. La liberté qu’incarne le cinéma de DeMille explose dans ces comédies incroyablement audacieuses, où les couples se font, se défont et se refont, comme Old Wives for New en 1918, Don’t Change your Husband (Après la pluie, le beau temps) en 1919, Why Change your Wife ? (L’Echange) en 1920, inventant un schéma, celui de la comédie de remariage, appelé à connaître un important destin par la suite. Il est un lieu commun d’affirmer qu’à cet intérêt de DeMille pour les sujets intimes et les chroniques conjugales, s’est opposé un goût pour les grands sujets et le monumental, traduit par ces épopées historiques ou bibliques qui vont parsemer sa carrière jusqu’à ce que celle-ci ne se réduise plus qu’à ceux-là : Joan The Woman (Jeanne d’Arc) en 1916, The Ten Commandments en 1923 et 1956, The King of Kings (Le Roi des rois) en 1927, Union Pacific (Pacific Express) en 1936, Samson and Delilah (Samson et Dalila) en 1947 et cet admirable et émouvant portrait de l’artiste par lui-même qu’est The Greatest Show on Earth (Sous le plus grand chapiteau du monde) en 1953. Mais chez lui, l’intime, l’affect et la pulsion sont toujours présents, au cœur des ces récits grandioses autant que des drames réalistes, enclenchant un mouvement secret. A cet égard, l’anachronisme, qui confond sentiment présent et événements passés, pourrait bien définir son cinéma. Les préfets romains, les reines égyptiennes, les courtisanes juives,
les milliardaires new-yorkais sont les reflets des spectateurs et spectatrices eux-mêmes et ne ressentent que de contemporaines, mais vraies, émotions, tout en utilisant de très actuels stratagèmes de séduction. Pour lui, il n’y a pas de différence entre les amours des reines et les étreintes ordinaires des midinettes du Middle West. C’est qu’il y a une idée de la démocratie chez le cinéaste, une idée aristocratique, égotiste. Si une morale s’impose, celle des Ecritures, elle doit servir et guider une obsession conquérante de l’individualisme, celui des pionniers, des visionnaires, des hommes d’affaires audacieux et non des spéculateurs sans scrupules, éternels ennemis du surhomme « DeMillien » (The Ten Commandments-1923, Union Pacific). Male and Female, (L’Admirable Crichton) adapté en 1919 d’une pièce de James Barry, l’auteur de Peter Pan, se moque des moeurs de la vieille élite européenne en décrivant la prise du pouvoir d’un majordome sur ses maîtres, aristocrates britanniques, échoués sur une île déserte. Le cinéma américain muet a souvent décrit, sans détour, la violence des luttes de classes dans cette première partie du XXe siècle. Certains films de DeMille, derrière leur apparence de contes de fées, n’ont pas dérogé à cette règle comme The Golden Chance en 1915 par exemple. Un art de la débauche L’art de DeMille est un art de la dépense et l’auteur de The Cheat un cinéaste de la débauche et de l’orgie, orgie sexuelle et orgie de destruction, festins sardanapalesques et tremblements de terre. Sa morale, celle des Dix Commandements, fustige régulièrement ce que sa poésie aime par-dessus tout et la mise en scène devient l’expression d’une énergie libidinale souveraine. La séduction par l’exacerbation du désir est omniprésente. C’est un mécanisme qui fait l’objet d’une description toujours précise et toujours vraie. L’apparent moralisme de ces films lui permet tous les excès. Peut-être est-ce en raison de son prosélytisme religieux que la censure laissa passer la dernière bobine de The Sign of The Cross (Le Signe de la croix) en 1932, hallucinante et baroque extase sado-masochiste où des jeunes chrétiennes sont jetées en pâture, nues, à des gorilles en rut. Et pour s’en tenir à un autre exemple remarquable : dans Cléopâtre (1933), la Reine d’Egypte, incarnée par Claudette Colbert, offre à Jules César des filles dénudées dans un filet de pécheurs ouvrant, en signe d’offrande, des coquillages, vulves de nacres contenant des perles. DeMille sollicite de concert les grands sentiments et les mauvaises pulsions du spectateur. Mais tout le monde sait bien que, sans Judas, il n’y aurait pas eu de Christ. Jean-François Rauger
La rétrospective Cecil B.DeMille se poursuit jusqu'au 14 janvier. Tous les détails dans le prochain programme.
en savoir plus Téléchargez le guide de la rétrospective sur www.cinematheque.fr
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en 1915), le drame social, la comédie sophistiquée, le film d’aventures, l’épopée historique ou biblique. Mais le plus remarquable est moins de distinguer dans son œuvre une division en genres, qu’il va d’ailleurs s’amuser à brouiller perpétuellement, que la manière dont les capacités expressives du cinéma vont, avec lui, s’affiner et se perfectionner. La mise en scène est tout dans les films de DeMille. Les échelles de plan vont varier, non seulement pour accroître l’émotion et la stimulation érogène du spectateur, mais aussi pour diviser l’espace et construire des objets partiels. La lumière se creuse en clair-obscur, ce qu’il a appelé la « Rembrandt lightning » et qu’il impose aux producteurs qui pensent qu’il faut éclairer de manière étale la surface du plan, les profondeurs de champ se dépouillent jusqu’à la nudité, les plans généraux s’emplissent jusqu’à déborder de détails et de motifs. Ainsi, jusqu’à la fin de sa carrière, il prouvera son génie dans la composition plastique des plans d’ensemble, des scènes de foules et de groupes, réglées au millimètre. L’autre grande marque de fabrique va être cette manière de mélanger les temps historiques à l’intérieur des récits, de suspendre ceux-ci pour insérer tel antique tableau de genre (un festin à Babylone ou dans la Rome antique) dans telle histoire moderne. Dans The Ten Commandments en 1923, l’histoire de Moïse et de l’Exode constitue un prologue de 48 minutes à un récit contemporain, alors que Joan the Woman, sa vision de la vie de Jeanne d’Arc, comporte un prologue et un épilogue « moderne ». L’étrange The Road to Yesterday (L’Empreinte du passé, 1926) propulse carrément les protagonistes, hantés par des sensations paramnésiques, dans un passé lointain.
En partenariat avec george eastman house
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Mer 13 mai 20h00 Salle HL -> -> accompagnement musical par Alain Moget Lun 25 mai 19h30 Salle GF
Le Batelier de la Volga (The Volga Boatman) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1926/120’/INT. FR./35mm Avec William Boyd, Victor Varconi. Pendant la révolution d’Octobre, la princesse Vera bien que fiancée avec le Prince Dimitri, est attirée Feodor, un batelier de la Volga.
Dim 12 avril 19h30 Salle GF Ven 22 mai 19h00 Salle HL
Après la pluie, le beau temps (Don’t Change Your Husband) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1918/83’/INT. FR./35mm Avec Gloria Swanson, Lew Cody. Leila Porter, divorcée, déçue par son second mariage, divorce à nouveau pour retourner vivre avec son premier mari.
Jeu 16 avril 17h00 Salle GF -> -> film précédé La Rose du ranch. Jeu 21 mai 19h00 Salle HL
L’Appel du nord (The Call of the North) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1914/80’/INT. FR./35mm Avec Robert Edeson, Theodore Roberts. Drame de la jalousie chez les trappeurs du Grand Nord.
Mer 20 mai 20h00 Salle HL -> -> accompagnement musical par Pascal Pistone Dim 31 mai 14h30 Salle HL
Mer 08 avril 21h30 Salle GF -> -> film précédé de The Girl of the Golden West. Ven 17 avril 17h00 Salle HL
Chimmie Fadden Out West de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1915/74’/INT. FR./35mm Avec Victor Moore, Raymond Hatton. Les aventures de Chimimie Fadden, prospecteur dans l’Ouest. La suite de Chimme Fadden de Cecil B. DeMille.
Sam 02 mai 21h30 Salle GF Ven 08 mai 17h00 Salle HL
Carmen de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1915/65’/INT. FR./35mm d’après Prosper Mérimée. Avec Geraldine Farrar, Wallace Reid. Don José, brigadier des dragons, est devenu déserteur, meurtrier, contrebandier et voleur par amour pour Carmen.
Ven 03 avril 19h00 Salle HL Dim 17 mai 17h00 Salle GF -> -> film suivi de The Unafraid.
Pendant la guerre des Balkans, une fermière du Montenegro emploie comme ouvrier agricole un prisonnier turc dont elle ne tardera pas à tomber amoureuse.
The Captive de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1915/61’/INT. FR./35mm Avec Blanche Sweet, House Peters.
Ven 24 avril 19h30 Salle HL
Cléopâtre (Cleopatra) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1934/98’/VOSTF/35mm Avec Claudette Colbert, Warren William. Les sentiments de Cléopâtre pour Jules César, puis Marc-Antoine.
La Bête enchaînée (A Romance of the Redwoods) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1917/90’/INT. FR./35mm Avec Mary Pickford, Elliott Dexter, Charles Ogle, Tully Marshall, Raymond Hatton. Jenny Lawrence part vers l’Ouest retrouver son oncle. A son arrivée elle découvre qu’il a été abattu par des Indiens. Orpheline, elle accepte la protection de « Black » Brown, un bandit notable.
L’Admirable Crichton (Male and Female) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1919/114’/INT. FR./35mm d’après Sir James M. Barrie. Avec Gloria Swanson, Thomas Meighan. Après un naufrage, le majordome d’une famille de la haute société londonienne, veut prendre le commandement du groupe réfugié sur une île déserte.
Les Conquérants du nouveau monde (Unconquered) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1947/146’/VOSTF/35mm Avec Gary Cooper, Paulette Goddard, Howard Da Silva, Boris Karloff. 1760, Abigail est injustement condamnée à quatorze ans de relégation dans les colonies d’Amérique du Nord. Sur le bateau qui la mène au nouveau monde, Garth, un trafiquant d’armes organise la mise aux
Jeu 09 avril 20h00 Salle HL -> -> accompagnement musical par Alain Moget Jeu 28 mai 17h00 Salle HL
Les Dix Commandements (The Ten Commandments) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1923/160’/INT. FR./35mm Avec Theodore Roberts, James Neill. Le récit de l'Éxode et de l'histoire de Moïse à l'époque moderne.
Mer 06 mai 21h30 Salle GF Sam 16 mai 14h30 Salle HL
Le Détour (Saturday Night) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1922/103’/INT. FR./35mm Avec Conrad Nagel, Leatrice Joy. Un jeune couple de bourgeois tout juste fiancé décide de rompre pour se marier l’une avec son chauffeur, l’autre avec une blanchisseuse.
Les Conquérants (The Woman God Forgot) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1917/79’/INT. FR./35mm Avec Geraldine Farrar, Wallace Reid. La fille de l’empereur Aztèque ouvre les portes de la ville aux conquistadors pour sauver l’homme qu’elle aime, le capitaine Cortès. Dim 03 mai 21h45 Salle GF Sam 09 mai 21h30 Salle GF
Sam 18 avril 21h30 Salle GF Ven 15 mai 18h00 Salle HL
Les Damnés du cœur / La Fille sans Dieu (The Godless Girl) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1928/140’/INT. FR./35mm Avec Lina Basquette, George Duryea. Après l’affrontement sanglant opposant le groupe des étudiants athées aux défenseurs fanatiques de la religion, Judy Craig et Bob Hathaway, les chefs de file des deux associations sont placés en maison de correction.
Ven 22 mai 21h00 Salle HL Lun 01 juin 19h30 Salle GF -> -> Film précédé de Hollywood Extra Girl : Promo film for the feature “The Crusades”
Les Croisades (The Crusades) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1935/123’/VOSTF/35mm Avec Henry Wilcoxon, Loretta Young. Histoire de la Troisième Croisade où Philippe Auguste, Richard Cœur de Lion et Frédéric Barberousse partent reconquérir Jérusalem.
Sam 04 avril 17h00 Salle HL Ven 15 mai 21h00 Salle HL
enchères de la jeune femme.
Les Flibustiers, Cecil B. DeMille
Ven 24 avril 17h00 Salle HL Jeu 14 mai 17h00 Salle GF
Le cœur nous trompe (The Affairs of Anatol) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1921/135’/VOSTF/16mm d’après Arthur Schnitzler. Avec Wallace Reid, Gloria Swanson. Un don juan collectionne les fiascos et revient toujours à son épouse.
-> film précédé de The Warrens of Virginia. Jeu 23 avril 21h30 Salle GF
Lun 20 avril 17h00 Salle GF ->
Le Cœur de Nora Flynn (The Heart of Nora Flynn) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1916/64’/INT. FR./35mm Avec Marie Doro, Elliott Dexter. Pour protéger sa patronne, une domestique fait passer l’amant de celle-ci pour le sien.
Dim 05 avril 19h00 Salle HL Ven 08 mai 19h00 Salle HL
Pacific Express, Cecil B. DeMille
Samson et Dalila, Cecil B. DeMille
Les Naufrageurs des mers du sud, Cecil B. DeMille
VOSTF Film en version originale sous-titrée en français VASTF Film en version anglaise sous-titrée en français VF Film étranger en version française INT. FR Film muet avec intertitres français INT. ANG Film muet avec intertitres anglais
HL Salle Henri Langlois GF Salle Georges Franju JE Salle Jean Epstein LE Salle Lotte Eisner
cecil b. demille Les films (1 re partie)
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Sam 30 mai 21h00 Salle HL
Les Flibustiers (The Buccaneer) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1938/125’/VOSTF/35mm Avec Fredric March, Franciska Graal. Les aventures du pirate Jean Lafitte pendant la guerre de 1812. Film sous réserve.
Mer 15 avril 20h00 Salle HL -> -> ciné-mix de Roudoudou. Tarifs spécifiques, voir p. 70 Sam 30 mai 19h00 Salle HL
L’Empreinte du passé (The Road to Yesterday) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1925/95’/INT. FR./35mm Avec Joseph Schildkraut, William Boyd. À la suite d’un accident, quatre personnes se retrouvent au Moyen-âge, victimes d’une malédiction.
Mer 22 avril 21h00 Salle HL -> -> accompagnement musical par Ignacio Plaza Dim 26 avril 14h30 Salle GF
Avec Gloria Swanson, Thomas Meighan. Après dix ans de mariage, Beth et Robert Gordon n’ont plus les mêmes désirs. Robert, infidèle, précipite leur séparation.
L’Echange / La Proie pour l’ombre (Why Change Your Wife?) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1920/103’/INT. FR./35mm
Dim 12 avril 15h00 Salle GF Lun 01 juin 17h00 Salle GF
Dynamite de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1929/130’/INT. FR./35mm Avec Conrad Nagel, Kay Johnson. Pour satisfaire à une clause testamentaire, une jeune fille de bonne famille épouse à la va-vite un condamné à mort, mais quelques minutes avant l’exécution, le véritable coupable est découvert, et le condamné gracié.
Sam 25 avril 14h30 Salle HL Dim 17 mai 19h00 Salle HL
Les Dix Commandements (The Ten Commandments) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1956/222’/VOSTF/35mm Avec Charlton Heston, Yul Brynner, Anne Baxter, Edward G. Robinson. L’histoire de Moïse et de l’Exode selon l’Ancien Testament. Remake de la version de 1923.
Mer 22 avril 17h00 Salle GF Sam 16 mai 17h00 Salle HL
The Golden Chance de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1916/80’/INT. FR./35mm Avec Wallace Reid, Cleo Ridgely. Son mari dilapidant l’argent du ménage dans l’alcool, Mary accepte un travail de couturière. Impressionnée par sa beauté, sa patronne veut présenter Mary à un millionnaire avec l’espoir que celle-ci le gardera le plus longtemps possible en ville.
Mer 08 avril 21h30 Salle GF -> -> film suivi de Chimmie Fadden Out West. Mer 15 avril 17h00 Salle GF -> -> film précédé de The Virginian.
The Girl of the Golden West de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1915/63’/INT. FR./16mm Avec Theodore Roberts, Mabel Van Buren. Une jeune propriétaire de saloon protégée par le shérif, s’éprend d’un hors-la-loi.
Sam 02 mai 19h30 Salle GF Dim 24 mai 15h Salle GF
Le Fruit défendu / La Légende de Cendrillon (Forbidden Fruit) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1921/86’/INT. FR./35mm Avec Agnes Ayres, Theodore Roberts. Son mari dilapidant l’argent du ménage dans les jeux, Mary accepte un travail de couturière. À un dîner, elle rencontre Nelson Rogers, un magnat du pétrole.
Sam 25 avril 19h00 Salle HL Dim 10 mai 21h30 Salle GF
Four Frightened People de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1934/95’/VOSTF/35mm Avec Claudette Colbert, Herbert Marshall. Le périple de quatre naufragés à travers la jungle malaise.
Jeu 02 avril 21h00 Salle HL -> -> ciné-mix par Jeff Mills (tarification spéciale, voir p. 70). Dim 03 mai 19h00 Salle HL
Ven 24 avril 21h30 Salle HL
Maria Rosa de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1916/116’/INT. FR./35mm Avec Geraldine Farra, Wallace Reid. En Espagne, deux amis aiment la même femme. Pour l’épouser, l’un des deux accuse faussement l’autre d’un crime.
Jeu 23 avril 17h00 Salle HL -> -> film précédé de La Piste du pin solitaire. Jeu 14 mai 21h30 Salle GF -> -> film précédé de Old Wives for New.
The Man from Home de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1914/66’/INT. FR./35mm Avec Theodore Roberts, Charles Richman. De riches frères et sœurs, entament un tour d’Europe et deviennent la proie d’escrocs russes.
Dim 26 avril 21h00 Salle HL Mer 27 mai 17h00 Salle GF
Madame Satan (Madam Satan) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1930/116’/VOSTF/35mm Avec Kay Johnson, Reginald Denny. Une femme du monde profite d’un bal masqué pour endosser le costume de « Madame Satan » et tente ainsi de reconquérir son mari.
Dim 19 avril 21h00 Salle HL Dim 26 avril 17h00 Salle GF
Les caprices d’une jeune aristocrate gâtée.
Le Lit d’or (The Golden Bed) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1925/97’/INT. FR./35mm Avec Lillian Rich, Vera Reynolds.
Lun 13 avril 19h30 Salle GF -> -> film précédé de What’s His Name ? Lun 20 avril 19h30 Salle GF -> -> film suivi de La Piste du pin solitaire.
The Kindling de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1915/72’/INT. FR./35mm Avec Charlotte Walker, Thomas Meighan. Maggie Shultz, tenancière de chambres dans Hell’s Kitchen, veut offrir à l’enfant qu’elle attend un meilleur cadre de vie, contre de l’argent, elle se fait complice d’un cambriolage.
Mer 27 mai 20h00 Salle HL -> -> accompagnement musical par Gaël Mevel Dim 31 mai 21h00 Salle HL
Mer 29 avril 17h00 Salle GF Forfaiture (The Cheat) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1915/59’/INT. FR./35mm Avec Fanny Ward, Sessue Hayakawa. Une bourgeoise ayant perdu des fonds destinés à la Croix-Rouge, emprunte 10 000 dollars à un riche asiatique, qui exige,qu'en échange, elle se donne à lui.
Jeanne d’Arc (Joan the Woman) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1916/156’/INT. FR./35mm Avec Geraldine Farrar, Wallace Reid. Le destin de Jeanne d'Arc, de la révélation de sa mission jusqu'à sa mort.
For Better, for Worse de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1919/90’/INT. FR./35mm Avec Gloria Swanson, Elliott Dexter. Pendant la Première Guerre mondiale, Sylvia doit choisir entre l’amour d’un soldat et celui d’un médecin.
cecil b. demille Les films (1 re partie)
Jeu 16 avril 21h30 Salle GF Ven 08 mai 21h00 Salle HL
Le Paradis d’un fou (Fool’s Paradise) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1921/115’/INT. FR./35mm Avec Dorothy Dalton, Conrad Nagel. Dans un village mexicain, Arthur rencontre Poll, qui tombe amoureuse de lui, mais il est déjà profondément épris de Rosa, une danseuse de cabaret française.
Sam 25 avril 21h00 Salle HL Jeu 21 mai 21h00 Salle HL
Pacific Express (Union Pacific) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1939/135’/VOSTF/35mm Avec Barbara Stanwick, Joel McCrea. Au XIXè siècle, l’épopée de la construction du premier chemin de fer transcontinental.
Mer 22 avril 19h00 Salle HL -> -> accompagnement musical par Pierre-Michel Sivadier Jeu 14 mai 21h30 Salle GF -> -> film suivi de The Man from Home.
Old Wives for New de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1918/63’/INT. FR./35mm Avec Elliott Dexter, Florence Vidor. Une femme néglige son apparence, précipitant ainsi la dérive de son mariage.
Mer 01 avril 20h00 Salle HL -> -> ouverture de la rétrospective Cecil B. DeMille Sam 23 mai 14h30 Salle HL
L’Odyssée du Docteur Wassell (The Story of Dr. Wassell) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1944/136’/VOSTF/35mm Avec Gary Cooper, Laraine Day. Pendant la Seconde Guerre mondiale, un ancien médecin de campagne est envoyé à Java comme médecin-missionaire. Copie neuve.
Sam 11 avril 21h15 Salle HL Dim 24 mai 18h00 Salle HL
Les Naufrageurs des mers du sud (Reap the Wild Wind) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1942/124’/VOSTF/35mm Avec Ray Milland, John Wayne, Paulette Goddard, Raymond Massey. Une jeune femme tombe amoureuse d'un marin victime des manoeuvres de naufrageurs.
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Mer 29 avril 20h00 Salle HL -> -> accompagnement musical par Yan Guéguen Ven 29 mai 17h00 Salle HL
Le Roi des rois (The King of Kings) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1927/135’/INT. FR./35mm Avec H.B. Warner, Dorothy Cumming. La vie de Jésus Christ.
Lun 04 mai 19h30 Salle GF
Le Réquisitoire (Manslaughter) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1922/100’/INT. FR./35mm Avec Thomas Meighan, Leatrice Joy. Une femme fortunée commet un excès de vitesse causant la mort d’un motard.
Lun 04 mai 17h00 Salle GF Ven 29 mai 21h30 Salle GF
Dim 03 mai 15h00 Salle GF -> -> Séance cinéma en famille Sam 23 mai 20h00 Salle HL
Sous le plus grand chapiteau du monde (The Greatest Show on Earth) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1952/152’/VOSTF/35mm Avec Charlton Heston, Betty Hutton. Les destins d’un clown, d’un trapéziste et d’une dresseuse d’éléphants qui travaillent dans un gigantesque cirque itinérant.
Lun 27 avril 17h00 Salle GF Mer 06 mai 19h30 Salle GF
Something to Think About de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1920/90’/INT. FR./35mm Avec Gloria Swanson, Elliott Dexter. Un infirme finance l’éducation d’une jeune fille, puis lui demande sa main. Elle refuse.
Ven 03 avril 21h00 Salle HL Sam 09 mai 14h30 Salle HL
La Rançon d’un trône / La Côte d’Adam (Adam’s Rib) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1923/110’/INT. FR./35mm Avec Anna Q. Nilsson, Pauline Garon. Une femme négligée par son mari, se laisse courtiser par un roi détrôné.
Dim 26 avril 19h00 Salle HL
Claudette Colbert, Charles Laughton. Alors que les Chrétiens sont la cible de la vindicte de Néron, Marcus Superbus, le préfet de Rome, tombe amoureux de l’une d’entre eux, Mercia.
Le Signe de la croix (The Sign of the Cross) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1932/107’/VOSTF/35mm Avec Fredric March, Elissa Landi,
Sam 04 avril 21h00 Salle HL Sam 23 mai 17h00 Salle HL
Avec Raymond Hatton, Kathlyn Williams. Un voleur se débarrasse de son identité sur un cadavre anonyme.
Le Rachat suprême (The Whispering Chorus) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1918/92’/INT. FR./35mm
Lun 20 avril 19h30 Salle GF -> -> film précédé de The Kindling. Jeu 23 avril 17h00 Salle HL -> -> film suivi de The Man from Home.
Samson et Dalila (Samson and Delilah) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1949/131’/VOSTF/35mm Avec Hedy Lamarr, Victor Mature, George Sanders, Angela Lansbury. La trahison de Samson par Dalila selon la Bible.
Mer 08 avril 17h00 Salle HL -> -> film suivi de The Warrens of Virginia. Jeu 16 avril 17h00 Salle GF -> -> film suivi de L’Appel du nord.
Sam 09 mai 19h30 Salle GF Jeu 14 mai 19h45 Salle GF La Piste du pin solitaire (Trail of the Lonesome Pine) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1916/65’/INT. FR./35mm Avec Thomas Meighan, Theodore Roberts. Dans le Kentucky, un agent du gouvernement, en lutte contre une famille de trafiquants d’alcool, s’éprend de leur fille.
La Rose du ranch (Rose of the Rancho) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1914/69’/INT. FR./35mm Avec Bessie Barriscale, Jane Darwell. En Californie, en 1850, lors d’un conflit entre les “rancheros” espagnols et le gouvernement fédéral, un bandit tente de s’approprier certaines fermes.
La Petite Américaine (The Little American) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1917/69’/INT. FR./35mm Avec Mary Pickford, Hobart Bosworth, Jack Holt, James Neill. Pendant la Grande Guerre, une jeune Américaine est aimée d’un Français et d’un Allemand.
cecil b. demille Les films (1 re partie)
Sam 04 avril 14h30 Salle HL Sam 30 mai 14h30 Salle HL
Un coeur en exil (The Squaw Man) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1918/14’(extrait)/ INTFR./35mm Avec Elliott Dexter, Ann Little. Remake de The Squaw Man (1914). Copie incomplète. Film suivi de The Squaw Man.
Sam 02 mai 14h30 Salle HL Jeudi 28 mai 21h00 Salle HL
Les Tuniques écarlates (North West Mounted Police) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1940/126’/VOSTF/35mm Avec Gary Cooper, Madeleine Carrol, Paulette Godard, Preston Foster. Un Texas Ranger poursuit un homme accuse de meurtre jusqu’au Canada.
Jeu 30 avril 21h30 Salle GF Dim 31 mai 19h00 Salle HL
Triomphe de la jeunesse / Loi de Lynch (This Day and Day) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1933/86’/VOSTF/35mm Avec Richard Cromwell, Judith Allen, Charles Bickford, Warner Richmond. Dans une petite ville, des étudiants font face à un rançonneur de commerçants.
Dim 19 avril 19h00 Salle HL
Triomphe (Triumph) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1924/80’/INT. FR./35mm Avec Leatrice Joy, Rod LaRocque. Deux frères sont séparés par une question d’héritage.
Ven 10 avril 17h00 Salle GF Lun 27 avril 19h30 Salle GF
Till I Come Back to You de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1918/95’/INT. FR./35mm Avec Bryant Washburn, Florence Vidor. Une jeune Belge épouse un Allemand qui lui avoue être un espion après la fin de la guerre.
Sam 04 avril 14h30 Salle HL Sam 30 mai 14h30 Salle HL
The Squaw Man de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1931/107’/VOSTF/35mm Avec Warner Baxter, Lupe Velez. Un aristocrate anglais débarque dans l’Ouest américain. Il épouse une Indienne. Remake sonore des précédentes versions muettes de 1914 et de 1918. Film précédé de Un cœur en exil (incomplet).
Lun 13 avril 19h30 Salle GF -> -> film suivi de The Kindling.
What’s His Name? de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1914/84’/INT. FR./35mm Avec Max Figman, Lolita Robertson. Le mari d’une célèbre comédienne vit dans l’ombre de celle-ci.
Mer 08 avril 17h00 Salle HL -> -> film précédé de La Rose du ranch. Lun 20 avril 17h00 Salle GF film suivi de Le Coeur de Nora Flynn.
The Warrens of Virginia de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1914/62’/INT. FR./35mm Avec Blanche Sweet, James Neill. Lorsque la guerre civile éclate, un homme quitte sa fiancée sudiste pour rejoindre l’Union.
Dim 31 mai 17h00 Salle HL
The Virginian de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1914/55’/INT. FR./35mm Avec Dustin Farnum, Horace B. Carpenter. Une institutrice du Wyoming est amoureuse d’un cow-boy surnommé « Le Virginien ». Mer 15 avril 17h00 Salle GF film suivi de The Girl on the Golden West.
Dim 05 avril 21h00 Salle HL Dim 19 avril 15h00 Salle GF -> -> séance Cinéma en famille
Une aventure de Buffalo Bill (The Plainsman) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1936/115’/VOSTF/35mm Avec Gary Cooper, Jean Arthur. Les exploits de Buffalo Bill et son ami Bill Hickcok.
Sam 18 avril 19h30 Salle GF Dim 17 mai 17h00 Salle GF -> -> film précédé de The Captive.
The Unafraid / The Unexpected de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1915/68’/INT. FR./35mm Avec Rita Jolivet, House Peters. Au Montenegro, deux frères kidnappent une héritière américaine.
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Lun 18 mai 20h30 Salle JE
Le Prestige de la mort de Luc Moullet France/2007/75’/35mm Avec Luc Moullet, Antonietta Pizzorno. Luc Moullet, réalisateur, part dans le sud de la France pour faire les repérages de son prochain film dont il n’a pas encore trouvé le financement. Au cours de ses déplacements en montagne, il découvre un cadavre… Film inspiré du Rachat Suprême de Cecil B. DeMille.
Jeu 07 mai 20h30 Salle JE
Forfaiture de Marcel L’Herbier France/1937/100’/35mm Avec Louis Jouvet, Sessue Hayakawa. Un riche collectionneur japonais propose à Edith, dame du grand monde, de lui donner l’argent qu’elle a détourné, produit d’une vente de charité, à l’unique condition qu’elle se donne à lui. Remake de Forfaiture de Cecil B. DeMille.
Mer 20 mai 17h00 Salle GF
Cecil B. DeMille: American Epic de Kevin Brownlow Etats-Unis/2004/117’/VOSTF/vidéo Commentaire dit par Kenneth Branagh. Documentaire sur Cecil B. DeMille mêlant images d’archives et témoignages.
Dim 24 mai 21h00 Salle HL
Les Boucaniers (The Buccaneer) d’Anthony Quinn Etats-Unis/1958/119’/VOSTF/16mm Avec Yul Brynner, Claire Bloom, Charles Boyer, Inger Stevens. Chef d’une république de Boucaniers située dans l’embouchure du Mississippi, Jean Lafitte est redouté de tous les navires marchands croisant dans la mer des Caraïbes, excepté ceux battant pavillon américain que le flibustier respecte scrupuleusement. Produit par Cecil B. DeMille. Remake des Flibustiers.
Mer 15 avril 20h00 Salle HL L’Empreinte du passé (The Road to Yesterday) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1925/103’/INT. FR./35mm Avec Joseph Schildkraut, William Boyd. À la suite d’un accident, quatre personnes se retrouvent au Moyen-âge, victimes d’une malédiction. Ciné-mix de Roudoudou (tarifs et conditions spécifiques : voir plus haut, ciné-mix Jeff Mills). Libre-Pass : réservation à partir du 08 avril.
Jeu 09 avril 20h00 Salle HL Les Dix Commandements (The Ten Commandments) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1923/160’/INT. FR./35mm Avec Theodore Roberts, James Neill. Illustration de la loi biblique à l’époque moderne. Accompagnement musical par Alain Moget.
Tarifs spécifiques Plein Tarif 15 €, Tarif Reduit 12 €, Forfait Atout Prix et Cinétudiants : 10 €, Libre pass Entrée Libre uniquement sur réservation à partir du mercredi 25 mars 15h par mail à libre-pass@cinematheque. fr, sur place ou par téléphone au 01 71 19 32 39. (nombre de places limité)
Jeu 02 avril 21h00 Salle HL Forfaiture (The Cheat) de Cecil B. DeMille (Voir notule du film p. 67). Ciné-Mix par Jeff Mills.
Jeff Mills
Mer 27 mai 20h00 Salle HL Jeanne d’Arc (Joan the Woman) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1916/156’/INT. FR./35mm Avec Geraldine Farrar, Wallace Reid. Pendant la Grande Guerre, Jeanne d’Arc apparaît en rêve à un soldat anglais, lui demandant de mourir pour la France et d’expier ainsi les pêchés commis à son encontre par les Anglais. Accompagnement musical Gaël Mevel
Mer 20 mai 20h00 salle HL L’Admirable Crichton (Male and Female) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1919/114’/INT. FR./35mm d’après Sir James M. Barrie. Avec Gloria Swanson, Thomas Meighan. Après un naufrage, le majordome d’une famille de la haute société londonienne, veut prendre le commandement du groupe réfugié sur une île déserte. Accompagnement musical Pascal Pistone
Mer 13 mai 20h00 Salle HL Le Batelier de la Volga (The Volga Boatman) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1926/120’/INT. FR./35mm d’après Konrad Bercovici. Avec William Boyd, Victor Varconi. Pendant la révolution d’Octobre, la princesse Vera bien que fiancée avec le Prince Dimitri, est attirée par un batelier de la Volga. Accompagnement musical Alain Moget
Mer 29 avril 20h00 Salle HL Le Roi des rois (The King of Kings) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1927/157’/INT. FR./35mm Avec H.B. Warner, Dorothy Cumming. La vie de Jésus Christ. Accompagnement musical Yan Guéguen
Mer 22 avril 21h00 Salle HL L’Echange / La Proie pour l’ombre (Why Change Your Wife?) de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1920/103’/INT. FR./35mm Avec Gloria Swanson, Thomas Meighan. Après dix ans de mariage, Beth et Robert Gordon n’ont plus les mêmes désirs. Robert, infidèle précipite leur séparation. Accompagnement musical Ignacio Plaza
Le 02 avril, la conférence de Jean-François Rauger est suivie de la projection de Forfaiture (voir notule p. 67) et du Ciné-Mix de Jeff Mills (voir plus haut, tarifs et conditions spécifiques).
Les conférences seront toujours suivies d’un film, œuvre emblématique ou rareté, à la séance de 21h.
Prochaine conférence en juin 2009 : « Qui êtes-vous Luis Buñuel ? »
Entrée libre. Places délivrées à partir de 18h. Libre Pass : Accès sur réservation à partir du mer 25 mars 15h au 01 71 19 32 39 ou libre-pass@cinematheque.fr
Jean-François Rauger est directeur de la programmation à la Cinémathèque française, journaliste et critique au journal Le Monde.
La Cinémathèque française inaugure avec Cecil B. DeMille une nouvelle formule de conférence unique, intitulée « Qui êtesvous… ? ». Au lendemain de l’ouverture de grandes rétrospectives, il s’agit de proposer au public une introduction didactique − ce qui n’empêche pas le parti pris − à l’œuvre programmée et à la vie d’un cinéaste : repères biographiques, films clés, contexte de production, thèmes et motifs privilégiés, extraits de films… Une première approche de l’œuvre pour mieux entrer ou s’immerger ensuite dans la rétrospective qui commence.
Jeu 02 avril 19h00 Salle GF CONFÉRENCE DE JEAN-FRANçOIS RAUGER « Qui êtes-vous Cecil B. DeMille ? »
LES CONFÉRENCES DE LA CINÉMATHÈQUE
Mer 22 avril 19h00 Salle HL Old Wives for New de Cecil B. DeMille Etats-Unis/1918/63’/INT. FR./35mm d’après D.G. Phillips. Avec Elliott Dexter, Florence Vidor. Une femme néglige son apparence, précipitant ainsi la dérive de son mariage. Accompagnement musical Pierre-Michel Sivadier
Autour de Cecil B. DeMille
Films AVEC accompagnement musical Une fois par semaine en avril et mai 2009
cecil b. demille Parlons cinéma
cecil b. demille Les films (1 re partie)
Godard, Sautet, Polanski, Lynch et les autres… Alain Sarde est sans aucun doute le producteur français le plus prolifique, mais également le plus discret ou le plus secret. Près de deux cents films à son actif en moins de quarante ans de carrière. Et son parcours est loin d’être achevé. Né en 1952, Alain Sarde arrive dans le cinéma dès l’adolescence. Il y a grandi, il y a fait sa vie et de nombreuses rencontres qui, au fil des années, dessinent quelques alliances ou fidélités avec des cinéastes tels que Godard, Sautet, Polanski, Téchiné, Blier, Tavernier, Doillon, Nicole Garcia… Sarde le dit lui-même : « Je suis tombé amoureux du cinéma à l’âge de 13 ans. Mon oncle, qui s’appelait Zeitoun, vendait des vêtements sur les tournages, il m’a emmené avec lui sur le tournage de La Princesse de Clèves. J’ai découvert le cinéma à l’ancienne... » Il n’a que dix-sept ans lorsqu’il fait la connaissance de Calude Sautet, un homme dont il dit qu’il fut pour lui une sorte de « père spirituel autoritaire ». La rencontre se fait par l’intermédiaire de Philippe Sarde, le frère aîné, musicien attitré de Sautet depuis Les Choses de la vie (1970).
Hommage 06 mai — 01 juin 72
Avec le soutien de la PROCIREP
Le Locataire, Roman Polanski
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ALAIN SARDE
Des débuts avec Jean-Pierre Rassam et Marco Ferreri A ses débuts, il a à peine vingt ans, Alain Sarde travaille aux côtés de Jean-Pierre Rassam dont il est le factotum ou l’homme à tout faire. C’est le début des années soixante-dix. Rassam est associé à Jean Yanne, le tandem produit coup sur coup Tout va bien de Godard-Gorin, La Grande Bouffe de Marco Ferreri, Général Idi Amin Dada de Barbet Schroeder (1974), et les premiers films réalisés par Yanne : Tout le Monde il est beau, Tout le Monde il est gentil (1972), Moi y’en a vouloir des sous (1973), puis Les Chinois à Paris (1974). Sarde se souvient de sa rencontre avec Ferreri, lors du tournage de Liza, avec Catherine Deneuve et Marcello Mastroianni. Le film était produit par Robert Danon (Lira Films), et Philippe Sarde en composait la musique. « On mangeait toute la journée, avec mon frère Philippe et Marco. Un dimanche, nous étions attablés chez Prunier, il était déjà cinq heures de l’après-midi. Marco nous a dit : ce soir je vais vous faire des pâtes. Je me suis mis à chercher une épicerie ouverte le dimanche pour trouver du parmesan. On se retrouve le soir chez Marco et j’ai prononcé cette phrase : « Si on continue à manger, on va mourir ». Avec sa géniale intuition, Ferreri réagit aussitôt : « J’ai envie de faire un film avec quatre types qui se suicident en mangeant. Alain, trouve-moi un producteur. » C’est ainsi que très naturellement Sarde organise la rencontre entre Rassam et Ferreri. Le contrat est clair : le film sera coproduit, chacun ayant 50 % des parts et les recettes seront équitablement partagées. Après la houleuse projection à Cannes en mai 1973 (insultes, bousculades et huées), La Grande Bouffe sort et connaît un énorme succès commercial. Sauf qu’au lieu de reverser sa part des recettes à Ferreri, Rassam les réinvestit sur deux autres projets qu’il a en chantier : Lancelot du lac de Bresson et son propre film, Les Chinois à Paris, que réalise Jean Yanne. Sarde raconte que Ferreri venait souvent dans les bureaux de la production (Mara Films) pour réclamer ses « pourcentouages ». Rien n’y fera. Rassam tient bon mais Ferreri promet de se venger…
Des allers-retours entre cinéma « ancien » et « moderne » Lorsque l’on parcourt l’édifiante filmographie d’Alain Sarde, plusieurs cinéastes reviennent de manière régulière. Si l’on voulait spécifier la « ligne éditoriale » de Sarde, ce serait celle d’un éditeur travaillant au long terme avec des auteurs dont il se sent proche, en confiance. Un éditeur qui signerait avec les mêmes, quels que soient les résultats du film antérieur. Sinon, comment expliquer cette longévité de parcours avec Téchiné (7 films ensemble), Doillon (7 films également), Tavernier (10), Blier (5), Nicole Garcia, Alain Corneau (4) ou encore Laurent Heynemann.. Il faudrait aussi mentionner Pierre Granier-Deferre (un film phare : Une étrange affaire), Jacques Deray ou encore Georges Lautner, ces artisans « à l’ancienne » qui ont également fasciné ou séduit Alain Sarde. Entre le cinéma « ancien » et le « moderne », Sarde n’a cessé de faire des allers et retours ou des incursions, voire des expérimentations. Le cas de Godard est en effet passionnant, car il est, parmi les nombreux cinéastes produits ou coproduits par Sarde, celui qui revient le plus souvent. La rencontre se fait au moment de Sauve qui peut (la vie), coproduit en 1979 avec Marin Karmitz. Ce film marque le retour de Godard au cinéma après les années vidéo grenobloises. Une réelle complicité s’installe entre les deux hommes, passant par l’amour du tennis, un rapport particulier avec l’argent et… les femmes. C’est à celui des deux qui sera le plus excentrique. La liste des films est éloquente : Prénom Carmen, Passion, Détective (Sarde y est crédité du scénario), Nouvelle Vague, For Ever Mozart, Eloge de l’amour et Notre musique. Le prochain film de Godard (en chantier) a déjà un titre : Le Socialisme.
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Un panorama très large et éclectique du cinéma français Une autre ligne de fidélité relie Sarde à Sautet. Cinq films ensemble : Un mauvais fils, Garçon !, Quelques Jours avec moi, Un cœur en hiver, Nelly et Monsieur Arnaud. Le troisième cinéaste important de cette abondante filmographie est Polanski. Sarde le côtoie sur le tournage du Locataire en 1975, dont il n’est que le producteur associé. Aujourd’hui, toujours proches, les deux hommes poursuivent leur collaboration en préparant The Ghost (prévu pour 2010). Un autre point particulier de cette filmographie serait le nombre considérable de films réalisés par des cinéastes femmes : Christine Pascal, Coline Serreau, Nicole Garcia, Christine Carrière, Noémie Lvovsky, Claire Devers, Laetitia Masson, Danièle Thompson, Josée Dayan, Pascale Bailly, Diane Kurys, Anne-Marie Miéville, Anne Fontaine, Sophie Marceau ou encore Jeanne Labrune. Joli trophée du producteur le plus féminin du cinéma français. Ce n’est pas le moindre paradoxe de cette ligne de production.
Plus généralement, avec et autour de Sarde, c’est un panorama très large et éclectique du cinéma français qui se trouve ainsi traversé et exploré. Il faut dire que l’homme est devenu incontournable durant les « années Canal + ». Le gros du cinéma français, incluant film d’auteur et film de genre (surtout la comédie), + film à visée plus commerciale avec des acteurs vedettes, trouve refuge chez « Les Films Alain Sarde », avec un financement assuré par la chaîne cryptée qui a fait du cinéma son principal « produit d’appel » (avec le football). Autant de films (parfois une dizaine par année !), dont les frontières sont assez larges pour inclure des régimes de production différents sinon opposés, allant du Petit Criminel à Place Vendôme. Accompagner tous les cinémas possibles Comment prendre la mesure de cette « ligne de production » tous azimuts, sinon en pointant ici ou là les incursions nouvelles ou les audaces, voire les accrocs : Xavier Beauvois (Selon Matthieu), Philippe Garrel (deux films coproduits avec Pascal Caucheteux : Le Vent de la nuit et Sauvage Innocence), Arnaud Desplechin (Esther Kahn), Noémie Lvovsky (Oubliemoi), Jean-Claude Brisseau (L’Ange noir), Laetitia Masson, font à un moment donné partie de « l’écurie » Sarde. Même si cela ne dure qu’un temps, ces films « minoritaires » ont trouvé leur chance dans un système de production « mainstream ». Qu’est-ce que produire un film selon Alain Sarde ? C’est accompagner les auteurs (les démarcations ne sont pas très nettes) vers le centre du cinéma, vers un point de « visibilité » possible, aidé en cela par l’apport financier régulier et stable d’une chaîne cryptée. Sans doute. Mais cela n’explique pas tout. On sent chez Sarde le désir d’accompagner tous les cinémas possibles, des plus risqués ou des plus marginaux, jusqu’à des films pouvant constituer de jolis bibelots sur la « vitrine » de Canal +. Une nouvelle dimension semble succéder à cette « ligne éditoriale », depuis que Sarde a repris son indépendance vis-à-vis de Canal +, celle consistant à accompagner des cinéastes d’envergure internationale, tels que David Lynch (Mulholland Drive), Mike Leigh (Vera Drake) ou Emir Kusturica (La vie est un miracle). Moins de films en production, léger repli tactique autours des alliances plus « ciblées, et toujours la fidélité envers Godard… » Serge Toubiana
en savoir plus Téléchargez le guide de la rétrospective sur www.cinematheque.fr
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Comment un cinéaste peut-il se venger d’un producteur, sinon en lui faisant perdre de l’argent ! Quelques mois plus tard, en se promenant du côté des Halles (à l’époque un trou gigantesque en chantier, où se construisait le forum que nous connaissons depuis), Ferreri a de nouveau une idée géniale : ce sera Touche pas la femme blanche. Un western tourné en plein Paris. Avec le général Custer (Mastroianni), Buffalo Bill (Piccoli), le chef indien Sitting Bull (Alain Cuny), quelques agents de la CIA, sans oublier la belle femme blanche (Catherine Deneuve). Plus Philippe Noiret, Darry Cowl, Ugo Tognazzi et Serge Reggiani. Superbe casting et magnifique bouffonnerie ! Sarde ajoute que Ferreri aurait dit cette phrase lourde de conséquence : « Je vais ruiner Rassam ! » Le jour de la sortie, le film est un flop. Ferreri aurait prononcé ces mots : « Pour moi c’est un succès ! »
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De l’amour de Jean-François Richet France/2001/85’/35mm Avec Virginie Ledoyen, Yazid Aït. Une jeune ouvrière ne sait comment annoncer à ses parents qu’elle est enceinte.
Beau-Père de Bertrand Blier France/1981/122’/35mm Avec Patrick Dewaere, Ariel Besse, Maurice Ronet, Nicole Garcia. À la suite de la mort de sa compagne, un pianiste de bar se retrouve seul avec sa belle-fille amoureuse de lui.
Sam 09 mai 17h00 Salle HL
Buffet Froid de Bertrand Blier France/1979/95’/35mm Avec Gérard Depardieu, Bernard Blier, Jean Carmet, Geneviève Page, Michel Serrault. Un chômeur voit les cadavres s’accumuler autour de lui : un inconnu poignardé dans le métro, son épouse assassinée, jusqu’à ce que l’assassin se présente chez lui.
Ven 22 mai 14h30 Salle HL
La Bûche de Danièle Thompson France/1999/106’/35mm Avec Sabine Azéma, Emmanuelle Béart, Charlotte Gainsbourg, Claude Rich, Françoise Fabian. Alors qu’approchent les fêtes de Noël, trois sœurs aux vies différentes et mouvementées règlent leurs comptes en famille.
Lun 25 mai 14h30 Salle HL
Jeu 28 mai 21h30 Salle GF
Mer 27 mai 21h30 Salle GF
Dim 24 mai 19h30 Salle GF
Eloge de l’amour de Jean-Luc Godard France-Suisse/1999/97’/35mm Avec Bruno Putzulu, Cécile Camp. Edgar et son assistant interrogent des gens de tous âges et de toutes conditions pour un projet sur les quatre moments de l’amour : la rencontre, la passion physique, la séparation et les retrouvailles.
Dim 31 mai 19h30 Salle GF
Détective de Jean-Luc Godard France/1985/95’/35mm Avec Nathalie Baye, Johnny Halliday, Claude Brasseur, Laurent Terzieff. Dans un grand hôtel parisien, un organisateur de combat de boxe rencontre un pilote d’avion à qui il doit de l’argent. La mafia qui le poursuit s’en mêle.
Jeu 21 mai 17h00 Salle HL
en cavale, un ancien truand est obligé de reprendre du service.
Le Choix des armes d’Alain Corneau France/1981/133’/35mm Avec Yves Montand, Gérard Depardieu, Catherine Deneuve, Michel Galabru, Gérard Lanvin. Dérangé dans sa nouvelle vie par un évadé
famille, entre une fille femme de ménage et un fils chômeur.
All or Nothing de Mike Leigh GB-France/2002/128’/VOSTF/35mm Avec Timothy Spall, Lesley Manville. Phil, chauffeur de taxi, sent que sa compagne Penny n’en peut plus de leur vie de
Jeu 21 mai 21h30 Salle GF
Mer 20 mai 19h30 Salle GF
Gouttes d’eau sur pierres brûlantes de François Ozon France/1999/84’/35mm d’après une pièce de Rainer Werner Fassbinder. Avec Bernard Giraudeau, Malik Zidi, Ludivine Sagnier, Anna Thompson. Dans les années 70 en Allemagne, un cinquantenaire séduit un jeune homme de 20 ans qui quitte sa petite amie pour s’installer chez lui.
Jeu 21 mai 19h30 Salle GF
For Ever Mozart de Jean-Luc Godard France-Suisse/1996/90’/35mm Avec Vicky Messica, Madeleine Assas, Bérangère Allaux, Ghalia Lacrois. Vicky Vitalis, cinéaste, emmène de jeunes acteurs en Bosnie pour tourner un film. Ceux-ci sont capturés par des Serbes et sont témoins de leurs exactions.
Jeu 07 mai 21h30 Salle GF
L. 627 de Bertrand Tavernier France/1992/145’/35mm Avec Didier Bezace, Jean-Paul Comart. Un enquêteur de police trop zélé se voit muté dans un commissariat de quartier où son énergie pallie le manque de moyens.
La Femme flic d’Yves Boisset France/1979/103’/35mm Avec Miou-Miou, Jean-Marc Thibault, Leny Escudero, Jean-Pierre Kalfon. Dans le Nord de la France, une jeune inspectrice de police récemment mutée enquête sur la mort d’une fillette dans un terrain vague.
Sam 16 mai 21h30 Salle GF
Lunes de fiel (Bitter Moon) de Roman Polanski France-G-B/1991/138’/VOSTF/35mm d’après Pascal Bruckner. Avec Emmanuelle Seigner, Peter Coyote, Hugh Grant, Kristin Scott-Thomas. Lors d’une croisière, un jeune couple d’Anglais fait la connaissance d’Oscar, un homme paralysé et de sa jeune épouse Mimi. Oscar raconte l’histoire de sa rencontre avec Mimi et de leur passion dévorante.
Sam 09 mai 21h00 Salle HL
Le Locataire de Roman Polanski France/1976/125’/35mm d’après Roland Topor. Avec Roman Polanski, Isabelle Adjani, Melvyn Douglas, Shelley Winters. Dans un appartement qu’il vient de louer, Trelkovsky, un petit employé, sombre dans la folie sous la pression de ses voisins.
Lun 01 juin 14h30 Salle HL
Lun 11 mai 14h30 Salle HL
Lun 11 mai 17h00 Salle GF
Harem d’Arthur Joffé France/1985/113’/VOSTF/35mm Avec Nastassja Kinski, Ben Kingsley. Un prince arabe tombe amoureux d’une New-yorkaise qu’il fait enlever et placer dans son harem.
Ven 29 mai 19h30 Salle GF
L’Etoile du Nord de Pierre Granier-Deferre France/1981/120’/35mm d’après Georges Simenon. Avec Simone Signoret, Philippe Noiret. Sur le bateau qui le ramène d’Egypte où il a passé plusieurs années, Edouard Binet rencontre une aventurière qu’il met en relation avec un riche négociant.
Lun 18 mai 19h30 Salle GF
Happy End (Nowhere to Go But Up) d’Amos Kollek FR-EU-Allemagne/2003/88’/VOSTF/35mm Avec Audrey Tautou, Justin Theroux. Une jeune comédienne française débarque à New York. Pauvre et sans logement, elle s’installe dans le jardin d’une somptueuse villa.
Esther Khan d’Arnaud Desplechin FG-Bretagne/2000/145’/VOSTF/35mm Avec Summer Phoenix, Ian Holm. Une jeune Londonienne, fermée et froide, découvre le théâtre et s’épanouit peu à peu.
Chaos de Coline Serreau France/2001/112’/35mm Avec Catherine Frot, Vincent Lindon, Rachida Brakni, Line Renaud. Un couple assiste au tabassage d’une femme sans intervenir. L’épouse, se sentant coupable, tente de retrouver la femme battue.
L’Adversaire de Nicole Garcia France-Suisse-Espagne/2002/129’/35mm d’après L’Adversaire d’Emmanuel Carrère. Avec Daniel Auteuil, Géraldine Pailhas, François Cluzet, Emmanuelle Devos, Bernard Fresson. Un homme ment à sa famille et à ses amis et leur fait croire qu’il mène une carrière internationale pour l’OMS. Mer 13 mai 21h30 Salle GF
Une étrange affaire, Pierre Granier-Deferre
La femme flic, Yves Boisset
Beau-père, Bertrand Blier
Sauve qui peut (la vie), Jean-Luc Godard
VOSTF Film en version originale sous-titrée en français VASTF Film en version anglaise sous-titrée en français VF Film étranger en version française INT. FR Film muet avec intertitres français INT. ANG Film muet avec intertitres anglais
HL Salle Henri Langlois GF Salle Georges Franju JE Salle Jean Epstein LE Salle Lotte Eisner
alain sarde Les films
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La Petite Prairie aux bouleaux de Marceline Loridan Ivens France/2002/90’/35mm Avec Anouk Aimée, August Diehl. Après 50 ans passés à New York, une femme revient dans le camp de concentration de Birkenau où elle fut déportée quand elle avait 15 ans.
Mulholland Drive de David Lynch France-EU/2001/146’/VOSTF/35mm Avec Naomi Watts, Laura Elena Harring, Justin Theroux, Ann Miller. Sur le point d’être assassinée, une femme se réfugie chez une apprentie comédienne.
Dim 17 mai 19h30 Salle GF
Nouvelle Vague de Jean-Luc Godard Suisse-France/1990/85’/35mm Avec Alain Delon, Domiziana Giordano, Roland Amstutz, Laurence Cote. Une femme recueille un homme qui ressemble à son amant qui vient de disparaître.
Sam 30 mai 19h30 Salle GF
Notre musique de Jean-Luc Godard France-Suisse/2003/80’/35mm Avec Nade Dieu, Sarah Adler, Jean-Luc Godard, Rony Kramer. Réflexions sur les guerres et les génocides qui ont jalonné l’Histoire.
Lun 11 mai 19h30 Salle GF
Notre histoire de Bertrand Blier France/1984/110’/35mm Avec Alain Delon, Nathalie Baye, Michel Galabru, Sabine Haudepin. Dans un train, un garagiste aborde une femme qui cherche une aventure passagère. Mais lui pense différemment.
Ven 22 mai 17h00 Salle HL
Mer 06 mai 20h00 Salle HL -> -> Ouverture de l’hommage à Alain Sarde, en sa présence.
Prénom Carmen de Jean-Luc Godard France/1983/85’/35mm Avec Maruschka Detmers, Jacques Bonnaffé, Myriam Roussel, Christophe Odent, Jacques Villeret. Une braqueuse de banque tombe amoureuse du policier venu l’arrêter.
Sam 16 mai 19h30 Salle GF
Ponette de Jacques Doillon France/1996/97’/35mm Avec Victoire Thivisol, Marie Trintignant, Xavier Beauvois, Claire Nebout. Ponette, une petite fille de 4 ans, n’accepte pas la mort de sa mère alors que sa famille tente de la consoler.
Lun 18 mai 17h00 Salle GF
Place Vendôme de Nicole Garcia France/1997/117’/35mm Avec Catherine Deneuve, Jean-Pierre Bacri, Emmanuelle Seigner, Jacques Dutronc, Bernard Fresson. À la suite de la mort de son mari joaillier, une femme trouve dans un coffre sept diamants qui sont très convoités.
Dim 10 mai 21h00 Salle HL
Dim 17 mai 21h30 Salle GF
Nettoyage à sec d’Anne Fontaine France/1997/97’/35mm Avec Miou-Miou, Charles Berling. À Belfort, un couple qui tient une teinturerie sympathise avec un frère et une sœur qui font des spectacles de travestis.
Le Pianiste (The Pianist) de Roman Polanski France-Pologne-AllemagneGB/2002/148’/VOSTF/35mm d’après Wladyslaw Szpilman. Avec Adrien Brody, Thomas Kretschmann. Un brillant pianiste juif polonais tente de survivre au cœur du ghetto de Varsovie.
Nelly et Monsieur Arnaud de Claude Sautet France-ItalieAllemagne/1995/107’/35mm Avec Emmanuelle Béart, Michel Serrault, Jean-Hugues Anglade, Claire Nadeau. Une jeune femme en manque d’argent accepte d’aider un riche retraité à rédiger ses mémoires.
Jeu 28 mai 19h30 Salle GF
Sam 23 mai 19h30 Salle GF
Mer 13 mai 19h30 Salle GF
Dim 24 mai 14h30 Salle HL
Le Petit Criminel de Jacques Doillon France/1990/100’/35mm Avec Richard Anconina, Gérald Thomassin, Clotilde Courau, Jocelyne Perhirin. Après le braquage d’une parfumerie, un adolescent prend en otage un policier pour qu’il l’emmène à Montpellier où il vient de découvrir qu’il a une sœur.
Les mois d’avril sont meurtriers de Laurent Heynemann France/1987/88’/35mm Avec Jean-Pierre Marielle, Jean-Pierre Bisson, François Berléand, Brigitte Roüan. Un policier, dont la fille vient de mourir et dont l’épouse devient folle, enquête sur un meurtre et poursuit un suspect de façon maniaque.
alain sarde Les films
Jeu 07 mai 17h00 Salle GF
Une histoire simple de Claude Sautet France/1978/110’/35mm Avec Romy Schneider, Bruno Cremer, Claude Brasseur, Arlette Bonnard. Une femme qui vit seule avec son fils essaie d’aider un ami qui va être licencié.
Dim 10 mai 17h00 Salle GF
Une étrange affaire de Pierre Granier-Deferre France/1981/105’/35mm d’après Jean-Marc Roberts. Avec Michel Piccoli, Gérard Lanvin, Nathalie Baye, Jean-Pierre Kalfon. Un jeune publicitaire ambitieux rentre dans le jeu de son nouveau patron qui abuse de son dévouement et en néglige sa femme.
Dim 10 mai 19h00 Salle HL
Dim 31 mai 21h30 Salle GF
La vie est un miracle (Kad je zivot bio cudo) d’Emir Kusturica France-Serbie-Montenegro/2004/154’/ VOSTF/35mm Avec Slavko Stimac, Vesna Trivalic, Natasa Solak, Aleksandar Bercek. En Bosnie en 1992, un ingénieur s’installe avec sa femme chanteuse d’opéra et son fils, footballeur doué, dans un petit village. La guerre arrive qui va les séparer.
Sam 30 mai 21h30 Salle GF
Mer 20 mai 21h30 Salle GF Un dimanche à la campagne de Bertrand Tavernier France/1984/94’/35mm Avec Louis Ducreux, Sabine Azéma, Michel Aumont, Geneviève Mnich. A la fin de l’été 1912, un vieux peintre reçoit dans sa maison de campagne son fils et sa fille.
Vera Drake de Mike Leigh France-GB/2004/125’/VOSTF/35mm Avec Imelda Staunton, Richard Graham, Eddie Marsan. À Londres dans les années 50, une mère de
Selon Matthieu de Xavier Beauvois France/2000/105’/35mm Avec Benoît Magimel, Nathalie Baye, Antoine Chappey, Fred Ulysse. Pour venger son père renvoyé d’une usine,
famille heureuse, femme de ménage, aidant ses voisins et appréciée de tous, pratique clandestinement l’avortement sur les femmes qui le désirent.
Mer 27 mai 19h30 Salle GF
Sam 09 mai 19h00 Salle HL
un jeune homme entreprend de séduire la femme de son patron.
Le Vent de la nuit de Philippe Garrel France/1999/95’/35mm Avec Catherine Deneuve, Daniel Duval, Xavier Beauvois, Jacques Lassalle. Serge, un homme désillusionné, dont la femme s’est suicidée et un autre plus jeune, Paul, voyagent vers l’Italie puis l’Allemagne. De retour à Paris, Serge fait la connaissance d’Hélène, la maîtresse de Paul.
Lun 25 mai 17h00 Salle GF
Un mauvais fils de Claude Sautet France/1980/110’/35mm Avec Patrick Dewaere, Yves Robert, Brigitte Fossey, Jacques Dufilho. Rentrant des Etats-Unis où il a passé 5 ans en prison, un jeune homme revient en France et va loger chez son père chez qui il loge.
Sauve qui peut (la vie) de Jean-Luc Godard France-Suisse/1979/88’/35mm Avec Isabelle Huppert, Jacques Dutronc, Nathalie Baye, Roland Amstutz. Film en quatre mouvements : une femme abandonne la ville et son travail pour partir à la campagne, un producteur est effrayé par la solitude, une femme gagne sa vie comme prostituée, le producteur rencontre la prostituée et loue l’appartement de la femme partie à la campagne.
Sam 23 mai 21h30 Salle GF
Sauvage Innocence de Philippe Garrel France/2001/117’/35mm Avec Julia Faure, Mehdi Belhaj Kacem, Michel Subor, Jérôme Huguet. Un réalisateur veut tourner un film sur et contre la drogue. Il découvre que son producteur est un trafiquant d’héroïne.
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Mer 22 avril 20h30 Salle JE Bye Bye Brasil de Carlos Diegues Brésil/1979/110’/VOSTF/35mm Avec José Wilker, Betty Faria. Une troupe d’artistes ambulants est forcée de se dissoudre pour survivre. Mer 29 avril 20h30 Salle JE
Mer 01 avril 17h00 Salle HL La Règle du jeu de Jean Renoir France/1939/110’/35mm Avec Nora Grégor, Jean Renoir. Chassé croisé amoureux lors d’une partie de chasse en Sologne. Dim 29 mars 14h30 Salle HL Sam 14 mars 20h30 Salle JE
Britannia Hospital de Lindsay Anderson Grande-Bretagne/1982/110’/VOSTF/35mm Avec Brian Petiffer, Leonard Rossiter, Malcolm McDowell. À l’occasion de la célébration du 500ème anniversaire du Britannia Hospital, une visite royale est prévue. La cérémonie sera vite troublée par des problèmes syndicaux.
Passion de Jean-Luc Godard France-Suisse/1982/87’/35mm Avec Isabelle Huppert, Michel Piccoli. Un cinéaste polonais tourne un film constitué de reproduction de tableaux célèbres. Mais il n’arrive pas à trouver le bon éclairage. Parallèlement, une ouvrière bégayante est licenciée.
Les Bostoniennes (The Bostonians) de James Ivory Grande-Bretagne/1984/122’/VOSTF/35mm d’après Henry James. Avec Vanessa Redgrave, Christopher Reeve. Boston, 1875. Un homme tombe amoureux d’une jeune fille sous la tutelle d’une ardente avocate du féminisme naissant.
Mer 20 mai 20h30 Salle JE
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le destin de trois hommes : un Allemand, et deux Américains, face à la monstruosité du conflit.
Le Bal des maudits (The Young Lions) d’Edward Dmytryk Etats-Unis/1958/167’/VOSTF/35mm d’après Irwin Shaw. Avec Marlon Brando, Dean Martin, Montgomery Clift.
Ven 29 mai 20h30 Salle JE
Mer 08 avril 20h30 Salle JE
Ven 13 mars 20h30 Salle JE
enquête et découvre que l’eau du temple est chargée de bactéries.
Un ennemi du peuple (Ganashatru) de Satyajit Ray Inde/1988/150’/VOSTF/35mm d’après Ibsen. Avec Soumitra Chatterjee, Ruma Cuhathakurta. Un docteur intrigué par le nombre inexplicable de malades atteints de gastro-entérites et de jaunisses fait son
Lun 23 mars 14h30 Salle HL
L’Arbre du désir (Natvris xe) de Tenguiz Abouladzé Georgie-URSS/1976/107’/VOSTF/35mm Avec Lika Kavtaradze, Zaza Kolelichvili. Dans un petit village du Caucase, Marita et Guedia sont épris l’un de l’autre. Mais les anciens du village l’obligent à épouser Sotha, jeune garçon de bonne famille.
Jeudi 30 avril 17h00 Salle JE
L’Accordéon (Garmon) d’Igor Savtchenko URSS/1934/66’/VOSTF/35mm Avec Zoya Fyodorova, Pyotr Savin. Dans un kolkhoze, le meilleur travailleur est aussi le meilleur musicien. Élu secrétaire de la section du komsomol, puis au soviet local, il croit devoir renoncer à la musique.
LES AUTRES FILMS
Ven 20 mars 14h30 Salle JE
Mata-Hari, agent H21 de Jean-Louis Richard France/1964/93’/35mm Avec Jeanne Moreau, JL Trintignant. Une reconstitution ironique de l’histoire de Mata-Hari.
Sam 16 mai 20h30 Salle JE
Kramer contre Kramer (Kramer vs. Kramer) de Robert Benton Etats-Unis/1980/105’/VOSTF/35mm Avec Dustin Hoffman, Meryl Streep. Après le départ de sa femme, un publicitaire apprend son rôle de père et défend ses droits au moment du divorce.
Jeu 19 mars 14h30 Salle JE
Drôle de jeu de Pierre Kast France/1968/90’/35mm d’après Roger Vailland. Avec Maurice Garrel, Barbara Laage. Printemps 44 à Paris, le chef d’un réseau de résistance recherche le dénonciateur de son opérateur radio.
Tess de Roman Polanski France-GB/1979/185’/VOSTF/35mm d’après Thomas Hardy. Avec Nastassja Kinski, Peter Firth. À la fin du XIXe siècle, Tess, une jeune paysanne, est séduite par un aristocrate.
Lun 16 mars 14h30 Salle HL
Sous le soleil de Satan de Maurice Pialat France/1987/97’/35mm d’après Georges Bernanos. Avec Gérard Depardieu, Sandrine Bonnaire. L’abbé Donissan, qui ne parvient pas à se faire aimer de ses ouailles, rencontre Satan une nuit et accable Mouchette, une jeune meurtrière.
La Double Vie de Véronique de Krzysztof Kieslowski France-Pologne/1990/96’/35mm Avec Irène Jacob, Philippe Volter. Le destin de deux femmes, l’une polonaise, l’autre française qui ont le même âge, le même physique et le même goût pour la musique.
Dim 15 mars 20h30 Salle JE
La Chasse au lion à l’arc de Jean Rouch France/1965/88’/35mm À la frontière du Niger et du Mali, vivent les Gao, chasseurs de lions à l’arc. Selon un rituel très précis, ils fabriquent les flèches, les arcs et le poison, ils tuent les fauves, libèrent leurs âmes et se nourrissent de leur chair.
Dim 03 mai 20h30 Salle JE
C’est pas tout à fait la vie dont j’avais rêvé de Michel Piccoli France/2006/75’/35mm Avec Roger Jendly, Michele Gleizer. Un homme partage sa vie entre l’appartement qu’il habite avec sa femme, celui qu’il occupe avec son maîtresse, et son club.
Sam 30 mai 20h30 Salle JE
l’emprise d’une mère redoutable femme d’affaires, passe ses journées dans la grande ville voisine.
Adieu, plancher des vaches ! d’Otar Iosseliani France-Suisse-Italie/1999/118’/35mm Avec Nico Tarielashvili, Lily Lavina. Nicolas, fils aîné d’une famille riche sous
Choix de films sur le tournage ou la sortie desquels Pierre-André Boutang a réalisé ou produit un programme.
HOMMAGE À PIERRE-ANDRÉ BOUTANG
La Règle du jeu, Jean Renoir
Histoire permanente du cinéma
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Cyrano et d’Artagnan d’Abel Gance France-Italie/1962/145’/35mm d’après Edmond Rostand. Avec Jean-Pierre Cassel, José Ferrer. Au XVIIe siècle. Sur la route qui mène
Mer 15 avril 20h30 Salle JE
Les Croque-morts en folie (Night Shift) de Ron Howard Etats-Unis/1982/106’/VOSTF/35mm Avec Henry Winkler, Michael Keaton, Shelley Long, Gina Hecht. Le récit d’une folle nuit dans une morgue pour deux jeunes gens.
Mer 04 mars 19h30 Salle GF L’Indien (Flap) de Carol Reed Etats-Unis/1970/106’/VOSTF/35mm Avec Anthony Quinn, Shelley Winters. Ancien officier dans l’armée américaine, un Indien se révolte contre les conditions de vie dans les réserves. Lun 20 avril 20h30 Salle JE
Les Flots du Danube (Valurile Duvarij) de Liviu Ciulei Roumanie/1959/105’/VOSTF/35mm Avec Lazar Vrabie, Liviu Ciulei. L’expédition d’un jeune marinier, en pleine Seconde Guerre mondiale. Sam 25 avril 20h30 Salle JE
Ven 10 avril 20h30 Salle JE
Sam 11 avril 20h30 Salle JE
Dim 12 avril 20h30 Salle JE
Hero’s Island de Leslie Stevens Etats-Unis/1962/94’/VOSTF/35mm Avec James Mason, Neville Brand. Dans une île au large de la Caroline, une famille est assiégée par un pêcheur local meurtrier.
Ven 22 mai 20h30 Salle JE
La Femme du planteur (The Planter’s Wife) de Ken Annakin Grande-Bretagne/1952/91’/VOSTF/35mm Avec Jack Hawkins, Claudette Colbert. En Malaisie, un couple de planteurs doit se défendre contre le terrorisme.
Este Tempo (Tempos dificeis) de João Botelho Portugal/1988/90’/VOSTF/35mm d’après Charles Dickens. Avec Julia Britton, Inès Medeiros. Dans une ville nommée « le puits du monde », la cohabitation des miséreux et de quelques riches.
Le Cœur d’une mère (Serdtse materi) de Mark Donskoï URSS/1965/89’/VOSTF/35mm Avec Yelena Fadeyeva, Daniil Sagal, Nina Menshikova, Gennadi Chertov. Évocation de la vie de la mère de Lénine, veuve très tôt avec six enfants, qui choisirent tous un chemin de vie dur et périlleux. Sam 02 mai 20h30 Salle JE
Jeu 21 mai 20h30 Salle JE
Dim 17 mai 20h30 Salle JE
France/1963/130’/35mm Avec Anthony Perkins, Jean-Claude Brialy, Renato Salvatori. À la suite du rapt et de l’assassinat d’un enfant, trois suspects sont arrêtés, mais un seul est coupable.
Le Glaive et la Balance d’André Cayatte
Jeu 05 mars 20h30 Salle JE
The Hit / Le tueur était presque parfait (The Hit) de Stephen Frears Grande-Bretagne/1984/100’/VOSTF/35mm Avec John Hurt, Terence Stamp. Dix ans après avoir témoigné contre ses complices, un gangster repenti est enlevé par des tueurs à gages à la solde de ces derniers.
Doc’s Kingdom de Robert Kramer France-Portugal/1987/90’/VOSTF/35mm Avec Paul Mc Isaac, Vincent Gallo. Après le décès de sa mère, Jimmy découvre que son père qu’il croyait mort vit au Portugal, et il part à sa rencontre.
Dim 19 avril 20h30 Salle JE
Ce plaisir qu’on dit charnel (Carnal Knowledge) de Mike Nichols Etats-Unis/1971/100’/VOSTF/35mm Avec Jack Nicholson, Art Garfunkel. De l’adolescence à l’âge mûr, deux amis se confient leurs expériences sexuelles.
Jeu 23 avril 20h30 Salle JE
Les Caprices de Marie de Philippe de Broca France-Italie/1969/91’/35mm Avec Philippe Noiret, Bert Convy. Marie épouse un riche Américain avec lequel elle s’installe aux EtatsUnis; très vite elle a le mal du pays.
Mer 04 mars 21h30 Salle GF Les Dieux et les Morts (Os Deuses e os Mortos) de Ruy Guerra Brésil/1970/95’/VOSTF/35mm Avec Othon Bastos, Norma Bengell. Pendant les années Trente à Bahia, le contrôle britannique sur les prix internationaux provoque une dépression économique. Deux clans luttent pour le pouvoir.
Lun 09 mars 20h30 Salle JE
Ven 15 mai 20h30 film Salle JE suivi de Cagliostro de Richard Oswald
Futures Vedettes de Marc Allégret France/1955/96’/35mm Avec Jean Marais, Brigitte Bardot. De jeunes élèves du Conservatoire de musique éprouvent une admiration sans bornes pour leur professeur.
Les Fruits amers de Jacqueline Audry FR-Italie-Yougoslavie/1967/108’/35mm d’après Colette Audry. Avec Emmanuelle Riva, Laurent Terzieff. En Amérique du Sud, un petit groupe de résistants mènent une action clandestine contre la dictature.
La Danse héroïque de Ferdinand Zecca et Roger Leprince France/1914/31’/35mm Avec Gabrielle Robinne, Simone Mareix. Une célèbre danseuse, Gaby des Roses, se rend en Amérique pour une tournée à bord du transatlantique Jupiter. Un soir, le feu prend dans la cale.
Le Capitaine Fracasse d’Abel Gance France/1942/108’/35mm d’après Théophile Gautier. Avec Fernand Gravey, Jean Weber. Un baron ruiné décide par amour pour une actrice de suivre une troupe ambulante. Il devient le capitaine Fracasse.
Sam 18 avril 20h30 Salle JE
Dim 10 mai 20h30 Salle JE
Ven 15 mai 20h30 Salle JE film précédé de La Danse héroïque de Ferdinand Zecca et Roger Leprince
Les Frères Bouquinquant de Louis Daquin France/1947/91’/35mm Avec Madeleine Robinson, Albert Préjean. Dialogues de Roger Vaillant. Une femme épouse un homme brutal et tombe amoureuse de son frère, plus doux.
à Paris, Cyrano fait la connaissance de d’Artagnan. Le premier se met au service du Roi Louis XIII, le second, devenu Mousquetaire, sert la cause d’Anne d’Autriche. Intrigues de cour et aventures galantes mettent à l’épreuve l’amitié du poète et du mousquetaire.
Cagliostro de Richard Oswald France-All.-Suède/1929/55’/INT.FR./35mm Avec Hans Stüwe, Renée Héribel. Joseph Balsamo, alias Cagliostro et la belle Lorenza sont traqués par l’Inquisition et fuient à Paris.
Histoire permanente du cinéma
Ven 03 avril 17h00 Salle GF
Noblesse oblige (Kind Hearts and Coronets) de Robert Hamer Grande-Bretagne/1949/106’/VOSTF/35mm Avec Dennis Price, Valerie Hobson. Louis d’Ascoyne, aristocrate, est condamné à un crime qu’il n’a pas commis. En prison, il écrit ses mémoires dévoilant comment il a tué tous les parents qui s’interposaient entre lui et son titre de Duc.
Ven 06 mars 20h30 Salle JE
Monsieur Scrupule gangster de Jacques Daroy France/1953/85’/35mm Avec Tilda Thamar, Yves Vincent. Monsieur Scrupule est un modeste contrebandier, qui exerce sans passion son petit commerce. Il rencontre Rolande, l’amie d’un redoutable chef de gang. Malgré lui, il est entraîné dans de dangereuses aventures.
Mer 27 mai 20h30 Salle JE
La Mémoire (Haddouta misriyya) de Youssef Chahine Egypte/1982/130’/VOSTF/35mm Avec Nour el-Cherif, Mohsen Mohieddine. Un cinéaste est victime d’un infarctus lors du tournage de la séquence finale de son dernier film. Lors de l’opération à cœur ouvert qu’il subit à Londres, il revoit sa vie.
Dim 26 avril 20h30 Salle JE
trouve dès lors mêlé à des événements de plus en plus surprenants.
Le Manuscrit trouvé à Saragosse (Rekopis znaleziony w Saragosie) de Wojciech J. Has Pologne/1964/185’/35mm d’après Jan Potocki. Avec Zbigniew Cybul ski, Iga Cembrzynska. Un jeune capitaine des gardes wallones au service du roi d’Espagne rencontre sur sa route deux princesses mauresques et se
Sam 23 mai 20h30 Salle JE
Lucia d’Humberto Solas Cuba/1968/160’/VOSTF/35mm Avec Raquel Revuelta, Elisenda Nunez. Trois histoires distinctes de femmes présentées par ordre chronologique, montrant des moments clés des luttes de libération du peuple cubain (1895,1932 et dans les années 1960).
Ven 17 avril 20h30 Salle JE
L’Invitation de Claude Goretta Suisse/1973/100’/35mm Avec Michel Robin, Jean-Luc Bideaut. À la suite d’un héritage, un employé de bureau invite ses supérieurs et collègues dans sa luxueuse propriété.
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Ven 08 mai 20h30 Salle JE
Les Rendez-vous d’Anna de Chantal Akerman Belgique-France/1978/122’/35mm Avec Aurore Clément, Helmut Griem. Obsédée par un mystérieux appel téléphonique, une cinéaste passe, pour présenter son film, de France en Allemagne, puis en Belgique.
Mer 13 mai 20h30 Salle JE
La Reine de Broadway (Cover Girl) de Charles Vidor Etats-Unis/1944/107’/VOSTF/35mm Avec Rita Hayworth, Gene Kelly. Un patron de night-club tombe amoureux d’une danseuse.
Lun 11 mai 20h30 Salle JE
Sweet Dreams de Karel Reisz Etats-Unis/1985/115’/VOSTF/35mm Avec Jessica Lange, Ed Harris.
Lun 04 mai 20h30 Salle JE
Le Sud (Sur) de Fernando E. Solanas Argentine-France/1988/115’/VOSTF/35mm Avec Susu Pecoraro, Miguel Angel Sola. En 1983, juste libéré de prison où l’a enfermé pendant 5 ans la dictature militaire argentine, Floréal erre dans les rues, se remémorant le passé et ce qu’il a perdu.
Sam 09 mai 20h30 Salle JE
Le Succès à tout prix (Success is the Best Revenge) de Jerzy Skolimowski France-GB/1984/91’/35mm Avec Michael York, Joanna Szczerbic. Adam, fils d’un metteur en scène polonais émigré en Angleterre, peine à s’intégrer. A seize ans, il revend la caméra vidéo qu’il a eue pour son anniversaire et s’achète un billet pour Varsovie.
Mer 11 mars 20h30 Salle JE
La Rancune (Der Besuch) de Bernhard Wicki RFA-FR-Italie/1964/100’/VOSTF/35mm d’après Friedrich Dürrenmatt Avec Ingrid Bergman, Anthony Quinn. De retour dans son village natal, une vieille femme devenue milliardaire réclame la tête de son ami d’enfance, qui l’a autrefois déshonorée.
Ven 24 avril 20h30 Salle JE
Bourkov. Igor, petit garçon de 10 ans, quitte sa mère et son village natal pour aller dans une ville lointaine étudier. Au cours du long voyage qui le conduit à destination, il découvre les merveilleux paysages de la steppe ukrainienne et le pittoresque de la vie des gens qui l’habite.
La Steppe (Step) de Serguei Bondartchouk URSS/1978/134’/VOSTF/35mm d’après Anton Tchékhov. Avec Sergueï Bondartchouk, Gueorgui
Dim 31 mai 20h30 Salle JE
Scum d’Alan Clarke Grande-Bretagne/1979/96’/VOSTF/35mm Avec Ray Winstone, Mick Ford. Dans une maison d’éducation surveillée où viennent d’arriver trois jeunes détenus, l’un d’entre eux décide de prendre le pouvoir.
Ven 06 mars 17h00 Salle HL
Le Point zéro (Stunde Null) d’Edgar Reitz RFA-France/1976/108’/VOSTF/35mm En 1945, un jeune Allemand essaie de récupérer un trésor nazi caché entre les lignes de démarcation russe et américaine.
Lun 01 juin 20h30 Salle JE
Onibaba / Les Tueuses de Kaneto Shindo Japon/1964/103’/35mm Avec Nobuko Otowa, Jitsuko Yoshimura. Au XIVe siècle, la guerre entre les samouraïs ruine le pays. Une femme et sa belle-fille subsistent difficilement en vendant les armes des soldats qu’elles ont tués. Apprenant un jour que sa bru a une liaison avec un déserteur, la belle-mère se déguise en démon pour la terrifier.
Mer 04 mars 17h00 Salle HL
Numéro deux de Jean-Luc Godard France/1975/88’/35mm Avec Sandrine Battistella, Pierre Oudry. À travers la chronique de la vie quotidienne d’un jeune couple, une réflexion sur le travail, l’Histoire et la pornographie.
Dim 08 mars 20h30 Salle JE
Dim 24 mai 20h30 Salle JE
Le Village dans la jungle (Baddegama) de Lester James Peries Sri Lanka/1980/130’/VOSTF/35mm Avec Joe Abeywickrama, Vijaya Kumaratunga. La vie pauvre des habitants du village de Baddegama.
Sam 07 mars 20h30 Salle JE
d’une jeune chanteuse rock.
Un couple parfait (A Perfect Couple) de Robert Altman Etats-Unis/1978/110’/35mm Avec Paul Dooley, Martha Heflin. Les amours difficiles d’un vieux garçon et
Sam 07 mars 17h30 Salle GF
Troublez-moi ce soir (Don’t Bother to Knock) de Roy Ward Baker Etats-Unis/1952/76’/35mm Avec Richard Widmark, Marylin Monroe. La garde d’une enfant est confiée à une malade mentale, sexuellement dérangée et sortie trop tôt d’un asile.
Jeu 16 avril 20h30 Salle JE
La Terrasse (La terraza) de Leopoldo Torre-Nilsson Argentine/1963/90’/VOSTF/35mm Avec Graciela Borges, Leonardo Favio. Une bande de jeunes gens issus de la bourgeoisie se réunit sur la terrasse d’un gratte-ciel pour une « party ».
Mer 06 mai 20h30 Salle JE
Jeu 28 mai 20h30 Salle JE Un chien qui raccroche de Santiago Ontanon et R. Soriano France/1934/31’/35mm Avec Lucien Raimbourg, Santiago Otanon. Ginette, inconsolable de la mort de son chien, en achète un autre. Mais celui-ci a été volé. • suivi de La Maison dans la forêt de Jean Legrand France/1922/88'/35mm Avec Christine Lorraine, Jean Angelo. Un jeune homme courtise une jeune fille pauvre. Il hérite et pourrait vivre une vie heureuse avec elle, mais un crime qu’il a commis le rattrape.
Jeu 30 avril 20h30 Salle JE Le Siège-arrière d’Emil-Edwin Reinert France/1935/19'/35mm Avec Paulette Dubost, Pierre Etchepare. • suivi de Petit-Ange de Luitz-Morat et Pierre Régnier France/1920/85'/35mm Avec Régine Dumien, Luits Morat. À cause d’un malentendu provoqué par leur fille Petit-Ange, les époux de Chambrys se séparent. Leur fille décide de les réconcilier.
Courtisée par deux jeunes gens, une jeune fille décide d’accorder sa main à celui qui pourra voyager avec elle le plus longtemps.
Jeu 26 mars 20h30 Salle JE 2222CF2 de Victor de Fast France/1934/34'/35mm Avec Charles Redgie, Doumel. Olive et son épouse qui viennent d’hériter, achètent une voiture qui n’est pas de tout repos. • suivi de La Course à l’amour de Paul Barlatier et Charles Keppens France/1923/84'/35mm Avec Gina Relly, Mario Ausonia.
Programmation : Jacques Lourcelles.
Depuis 1999, sous l’égide de l’AFRHC ( Association Française de Recherche sur l'Histoire du Cinéma), une séance mensuelle propose une exploration du cinéma français de 1930 à 1950, livrée à travers des œuvres extrêmement rares dont beaucoup n’ont pas été vues depuis leur sortie. Les copies sont puisées principalement parmi les trésors des Archives françaises du film - CNC, mais également dans les collections de la Cinémathèque française. Pour les mois de janvier et de février, les longs et courts métrages proviennent tous des Archives françaises du film - CNC.
L’ascension professionnelle et la vie sentimentale mouvementée de la chanteuse country Patsy Cline.
Les Nouveaux Messieurs de Jacques Feyder France/1928/123’/35mm d’après Thomas Mann. Avec Gaby Morlay, Albert Préjean. Une danseuse, entretenue par un député de droite, aime en secret un syndicaliste. Le Retour de Frank James (The Return of Frank James) de Fritz Lang Etats-Unis/1940/92’/35mm Avec Henry Fonda, Gene Tierney. Suite du Brigand bien-aimé de Henry King (1939), ce premier western de Fritz Lang montre les frères James, bandits célèbres des années 1880, revenus dans le droit chemin. Frank apprend l’assassinat de son frère Jesse par Bob Ford. Il refuse de se venger, attendant avec confiance le verdict de la justice.
Histoire inattendue du cinéma français
Histoire permanente du cinéma
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RIKKI-TIKKI-TAVI, LA MANGOUSTE (RIKI TIKI TAWI) d’Alexandre Zgouridi URSS/1974/80’/VF/35mm d’après Rikki-Tikki-Tavi, extrait du Livre de la jungle de Rudyard Kipling. Avec Margarita Terekhova, Alexei Batalov. Le jeune Teddy s’est blessé en sauvant une mangouste de la noyade. Depuis, l’en-
Carte blanche à Grégoire Solotareff
À partir de 8 ans. Mer 04 mars 14h30 Salle HL
LE LIVRE DE LA JUNGLE (THE JUNGLE BOOK) de Zoltan Korda Grande-Bretagne/1942/109’/VOSTF/35mm d’après le roman de Rudyard Kipling. Avec Sabu, Joseph Calleia, John Qualen. Le Livre de la jungle comporte plusieurs histoires, mais la plus célèbre est certainement celle de Mowgli, un petit d’homme qui, perdu dans la forêt indienne, est élevé par les animaux sauvages.
En partenariat avec Paris Mômes.
Une carte blanche a ainsi été donnée à Grégoire Solotareff, Sara, Yvan Pommaux et Malika Ferdjoukh. Chacun d’eux viendra à la Cinémathèque présenter un film de son choix et parler de son travail, à l’occasion de rencontres et d’ateliers organisés pour les enfants.
En écho à l’exposition de la BnF « Babar, Harry Potter et compagnie » et en partenariat avec le CNLJ-La Joie par les livres, la Cinémathèque crée une passerelle entre les livres d’enfants d’hier et d’aujourd’hui et le cinéma. L’occasion de voir ou revoir de grands classiques de la littérature adaptés à l’écran mais aussi de découvrir comment le cinéma a pu influencer les auteurs et illustrateurs d’aujourd’hui.
CHASSÉS-CROISÉS ENTRE L’ÉCRAN ET L’ENCRIER Du 04 mars au 04 avril
Félix le chat, Pat Sullivan
Tim Tom de Cristel Pougeoise et Romain Ségaud France/2001/4’/35mm Le Conte des contes (Skazka skazok) de Youri Norstein Russie/1979/26’/35mm Le Denier Tricot (Kutoja) de Laura Neuvonen Finlande/2005/7’/vidéo Père et Fille (Father and Daughter) de Michael Dudok de Wit
PROGRAMME DE COURTS MÉTRAGES D’ANIMATION Sara, illustratrice et auteur de livres presque tous sans textes, a choisi plusieurs films d’animation qui permettent d’entrevoir son propre univers créatif.
Carte blanche à Sara
À partir de 8 ans. Mer 11 mars 14h30 Salle HL
IVANHOÉ de Richard Thorpe États-Unis/1952/106’/VF/35mm d’après le roman de Sir Walter Scott. Avec Robert Taylor, Joan Fontaine, Elizabeth Taylor, George Sanders. Le brave chevalier Wilfred d’Ivanhoé lutte contre l’infâme prince Jean pour l’honneur et la délivrance de Richard Cœur de Lion, retenu prisonnier par le duc d’Autriche.
À partir de 8 ans. Sam 07 mars 15h00 Salle GF
Séance suivie d’une rencontre avec Grégoire Solotareff Fameux auteur et illustrateur de livres pour enfants, Grégoire Solotareff a également dirigé deux films adaptés de ses albums : Loulou et autres loups et U. Son choix s’est porté sur Rikki-Tikki-Tavi par curiosité pour l’adaptation du texte de Kipling par un cinéaste russe, connu notamment pour ses documentaires animaliers.
fant et la mangouste sont inséparables.
SÉANCEs JEUNE PUBLIC
À partir de 6 ans. Mer 18 mars 14h30 Salle GF
Gertie the Trained Dinosaur de Winsor McCay États-Unis/1914/8’/16mm Deux épisodes de la série Out of the Inkwell (hors de l’encrier) de Dave et Max Fleischer Koko dessinateur États-Unis/1924/8’/vidéo L’Encre invisible États-Unis/1921/8’/vidéo Deux épisodes de la série Félix le Chat de Pat Sullivan - Félix à Hollywood États-Unis/1923/7’/16mm - Félix au royaume des fées États-Unis/1923/7’/vidéo Les Animaux de Benjamin Rabier France/1922/3’/35mm Durée totale 60 min Accompagnement musical. Intertitres lus en français.
de pouvoir mettre en mouvement leurs personnages. Ainsi le dessinateur Winsor McCay a donné vie à Gertie le Dinosaure, les frères Fleischer ont inventé une série de dessins animés autour de Koko le clown, un personnage de livre qui sort de l’encrier pour vivre sa vie propre à l’écran.
KOKO, FELIX, GERTIE ET COMPAGNIE (Programme de courts métrages des débuts du cinéma) Quand le cinéma est apparu, beaucoup d’illustrateurs se sont réjouis à l’idée
Sam 14 mars De 17h00 à 18h15 Pour les enfants de 8 à 10 ans. Tarif : 6 € par enfant
Séance suivie d’un atelier animé par Sara Et si on racontait des histoires sans parole, en se laissant guider par les couleurs et les formes ? Dans ses livres, Sara déchire du papier de couleur et compose ainsi ses personnages et ses paysages. Les enfants réaliseront une histoire selon ce même procédé.
Durée : 60’ environ À partir de 8 ans. Sam 14 mars 15h00 Salle HL
Grande-Bretagne-Hollande/2000/8’/35mm Le Naufrage du Lusitania de Winsor McCay États-Unis/1915/8’/16mm A Quai de Sara France/2005/5’/35mm
Sam 04 avril De 17h00 à 18h15 Pour les enfants de 8 à 10 ans. Tarif : 6 € par enfant
Séance suivie d’un atelier avec Malika Ferdjoukh Malika Ferdjoukh écrit des livres qui tiennent en haleine ! Comment s’y prendon au cinéma pour créer le suspense ? Comment fait-on peur à son lecteur ? C’est ce que découvriront les participants de cet atelier.
À partir de 10 ans. Sam 04 avril 15h00 Salle GF
UNE INCROYABLE HISTOIRE (THE WINDOW) de Ted Tetzlaff États-Unis /1949/75’/VOSTF/35mm d’après le roman de William Irish Avec Arthur Kennedy, Bobby Driscoll. Quand on regarde par la fenêtre, on peut être témoin de choses bien étranges. Mais souvent, les adultes refusent de croire les enfants, surtout lorsqu’ils racontent d’incroyables histoires d’assassinat…
Carte blanche à Malika Ferdjoukh
À partir de 10 ans. Mer 01 avril 14h30 Salle HL
Grand classique de la littérature allemande, devenu un film qui a marqué tous les enfants d’une génération.
EMILE ET LES DÉTECTIVES (EMIL UND DIE DETEKTIVE) de Gerhard Lamprecht Allemagne/1931/75’/VOSTF/35mm d’après le roman de Erich Kästner. Avec Rolf Wenkhaus, Käte Haak.
Séance suivie d’une rencontre avec Yvan Pommaux. Yvan Pommaux crée des livres et des bandes dessinées. Il a choisi un film épique, haut en couleurs, qui lui rappelle ses après-midi d’enfance, tels qu’il les raconte dans son album Avant la télé.
À partir de 10 ans. Sam 21 mars 15h00 Salle GF
LES TROIS MOUSQUETAIRES (THE THREE MUSKETEERS) de George Sidney États-Unis/1948/125’/VOSTF/35mm d’après le roman d’Alexandre Dumas. Avec Gene Kelly, Lana Turner, Vincent Price. Les célèbres mousquetaires, avec le jeune d’Artagnan à leur tête, doivent déjouer les plans de la machiavélique Milady et du Cardinal de Richelieu.
Carte blanche à Yvan Pommaux
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Á partir de 8 ans. Mer 15 avril 14h30 Salle HL
LES AVENTURES FANTASTIQUES/ L’INVENTION DIABOLIQUE (VYNALEZ ZKATY) de Karel Zeman Tchécoslovaquie/1957/85’/VF/35mm d’après le roman de Jules Verne, Face au Drapeau. Avec Lubor Tokos, Miroslav Holub. Le professeur Roch croit avoir fait une découverte capable de rendre un grand service à l’humanité, mais il est enlevé par un aventurier qui règne sur une ville cachée à l’intérieur d’un volcan.
Á partir de 6 ans. Sam 11 avril 15h00 Salle GF Séance suivie d’une visite Jeune Public de l’exposition Tati
LES TEMPS MODERNES (MODERN TIMES) de Charles Chaplin États-Unis/1936/87’/VOSTF/35mm Avec Charles Chaplin, Paulette Goddard. Les engrenages de l’usine, les boulons à serrer, le patron sévère… Ça ne tourne plus vraiment rond pour Charlot, qui a bien du mal à suivre la cadence et rêve plutôt d’évasions amoureuses…
Á partir de 8 ans. Mer 08 avril 14h30 Salle HL
Buster Keaton. Les temps changent mais c’est toujours la même histoire : Buster poursuit la jeune fille qu’il aime à travers trois époques.
LES TROIS ÂGES (THREE AGES) de Buster Keaton et Eddie Cline Etats-Unis/1923/63’/INT. ANG. trad. simultanée/35mm Avec Margaret Leahy, Wallace Beery,
Quand la Cinémathèque se met à l’heure de Tati, les séances Jeune Public ouvrent leur écran à la vie moderne : maisons aux architectures incroyables, machines qui s’emballent, règne du toutautomatique, c’est le progrès, mais cela ne simplifie pas toujours la vie !
LA VIE MODERNE Du 8 avril au 23 mai 2009 En écho à l’exposition « TATI, DEUX TEMPS, TROIS MOUVEMENTS »
Mon Oncle, Jacques Tati
Durée de la séance 60’ Á partir de 8 ans. Sam 25 avril 15h00 Salle GF Séance suivie d’une visite Jeune Public de l’exposition Tati
L’École des facteurs de Jacques Tati France/1947/13’/35mm Avec Jacques Tati, Paul Demange. La Grande Revue Philips de George Pal Hollande/1938/5’/VF/35mm The Birth of the Robot de Len Lye États-Unis/1936/7’/16mm La Passion (Vasen) de Jiri Trnka Tchécoslovaquie/1961/9’/35mm Le Chant du Styrène d’Alain Resnais France/1958/14’/35mm Films publicitaires d’Alexandre Alexeïeff France/1935-1957/3’/35mm
L’ECOLE DES FACTEURS ET AUTRES COURTS Métrages « Á l’américaine ! » tout s’accélère : la tournée du facteur, la marche des robots ménagers, la bicyclette puis la moto des petits garçons casse-cou, et même la fabrication du plastique, ce matériau révolutionnaire.
Á partir de 6 ans. Mer 22 avril 14h30 Salle HL
LES VACANCES DE MONSIEUR HULOT de Jacques Tati France/1953/96’/35mm Avec Jacques Tati, Nathalie Pascaud. M. Hulot part en vacances. Il va bouleverser la tranquillité estivale d’une petite ville balnéaire.
Á partir de 6 ans. Sam 18 avril 15h00 Salle GF Séance suivie d’une visite Jeune Public de l’exposition Tati
MON ONCLE de Jacques Tati France/1958/110’/35mm Avec Jacques Tati, Alain Becourt. Chez les Arpel, tout est propre et fonctionnel, mais Gérard, le petit garçon de la famille, est bien content de trouver en son oncle, Hulot, un peu d’affection et d’originalité. Séance spéciale précédée d’une attraction : Moments choisis du spectacle Mon petit Gérard de Louise Wallon (voir dimanche en famille, Dim 26 avril) Durée totale : 130’
SÉANCEs JEUNE PUBLIC
La Grande Excursion (A Grand Day Out) de Nick Park (23’)
WALLACE ET GROMIT – « Un mauvais pantalon » et autres aventures de Nick Park, Richard Goleszowski, Peter Lord, Jeff Newitt Grande-Bretagne/1994/VOSTF/35mm Wallace est un inventeur hors du commun, mais toutes les plus géniales inventions peuvent se retourner contre leur inventeur !
Á partir de 10 ans. Mer 20 mai 14h30 Salle HL
Á partir de 8 ans Sam 09 mai 15h00 Salle HL Séance suivie d’une visite Jeune Public de l’exposition Tati
Á partir de 8 ans. Sam 23 mai 15h00 Salle GF Séance suivie d’une visite Jeune Public de l’exposition Tati
LA PARTY (THE PARTY) de Blake Edwards États-Unis/1969/100’/VOSTF/35mm Avec Peter Sellers, Claudine Longet. Hrundi V. Bakshi est maladroit. Invité par erreur dans une très chic soirée hollywoodienne, il provoque de nombreuses catastrophes.
PEE WEE BIG ADVENTURE (PEE WEE’S BIG ADVENTURE) de Tim Burton États-Unis/1986/90’/VOSTF/35mm Avec Paul Reubens, Mark Holton, Diane Salinger. On a volé la bicyclette de ce grand dadais de Pee Wee ! Cette mésaventure va lui faire voir du pays.
Durée totale de la séance : 62’ Á partir de 8 ans. Sam 16 mai 15h00 Salle GF Séance suivie d’une visite Jeune Public de l’exposition Tati
France/1948/17’/35mm La Tour de René Clair France/1928/11’/35mm
« SOIGNE TON GAUCHE » ET AUTRES COURTS Métrages Différents regards amusés portés sur le monde en plein changement. Soigne ton gauche de René Clément France/1936/12’/35mm La Maison démontable (One Week) de Edward F. Cline Avec Buster Keaton États-Unis/1920/22’/INT.FR./35mm Les Actualités burlesques de Gilles Margaritis
Durée totale 75’ Á partir de 6 ans. Mer 13 mai 14h30 Salle HL
Rex the Runt : «How Dinosaurs Became Extinct» de Richard Goleszowski (2’) Loves Me... Loves Me Not de Jeff Newitt (8’) Creature Comforts de Nick Park (5’) Adam de Peter Lord (6’) Rex the Runt : «Dreams» de Richard Goleszowski (2’) Un mauvais pantalon (The Wrong Trousers) de Nick Park (29’)
BONJOUR (OHAYO) de Yasujiro Ozu Japon/1959/94’/VOSTF/35mm Avec Koji Shidara, Masahiko Shimazu. Tout le monde a une télé, c’est ça la modernité pour Minoru et Isamu, les deux petits garçons d’une honorable famille japonaise. Mais voilà, leurs parents ne l’entendent pas de la même oreille.
Á partir de 8 ans. Mer 06 mai 14h30 Salle HL
LES TRIPLETTES DE BELLEVILLE de Sylvain Chomet France/2003/78’/35mm Madame Souza, accompagnée de son fidèle chien Bruno, part à la recherche de son petit fils, Champion, enlevé pendant le Tour de France.
Á partir de 10 ans. Sam 02 mai 15h00 Salle GF Séance suivie d’une visite Jeune Public de l’exposition Tati
LES MARX AU GRAND MAGASIN (THE BIG STORE) de Charles Reisner États-Unis/1941/83’/VOSTF/35mm Avec Groucho, Chico et Harpo Marx. Les grands magasins, on y trouve de tout pour le confort moderne. Ça fait rêver ! Mais c’est surtout un magnifique terrain de jeu pour les Marx Brothers.
Films muets avec accompagnement au piano par Ignacio Plaza. Durée totale 71’ Á partir de 6 ans. Mer 29 avril 14h30 Salle HL
CHARLEY BOWERS Charley Bowers, surnommé Bricolo en France, est l’inventeur d’un monde imaginaire unique, fantasque et complètement débridé. Pour épater les poules (Egged On) États-Unis/1926/24’/INT.FR./35mm Non, tu exagères ! (Now You Tell One) États-Unis/1926/23’/INT.FR./35mm Une invention moderne (He Done His Best) États-Unis/1926/24’/INT.FR./35mm
MINIKINO (3 — 6 ans)
Pour les adultes
Marie Bobine présente… Vive le vent !
les Ateliers Minikino
« LE CINÉMA EN PRaTIQUES »
Pour les plus jeunes spectateurs (3-6 ans), Marie Bobine, amusante petite dame qui vit derrière les écrans de la Cinémathèque, invente de véritables spectacles de cinéma, mêlant courts métrages, extraits de films, chansonnettes, jeux et petites histoires. Marie Bobine est interprétée par la comédienne Hélène Plantecoste.
Atelier Minikino : Traces de lumières Pour faire des photographies, il faut un appareil photo. Mais non, pas toujours ! Dans l’obscurité du laboratoire, enfants et parents s’initient aux rayogrammes. On place de petits objets sur du papier photo, qu’on expose brièvement à la lumière. Quand ensuite on le plonge dans le bain révélateur, la trace des objets apparaît comme par magie ! Sam 16 mai, 15h30 – 16h30. Tarif : 6 € . Un goûter sera offert à l’issue de l’atelier.
Des stages pratiques proposés aux individuels adultes (étudiants, enseignants, tout public). Pendant deux week-ends consécutifs, sous la houlette d’un technicien du cinéma, les participants peuvent découvrir par la pratique un aspect de la création cinématographique. Mars 2009 : « Le montage », animé par Anita Perez, spécialisée dans le montage de films documentaires. Lors de ces deux jours de stages, les participants travailleront à partir des images du court métrage documentaire Terre natale (2007, 22’) du jeune réalisateur Jan Sitta.
Marabout, bout de ficelle Marie Bobine s’est souvenue d’une comptine : « Trois p’tits chats, trois p’tits chats… ». Sur ce modèle, elle invente un programme où les films s’enchaînent et riment entre eux comme dans la chanson. Mer 25 mars et Sam 28 mars 15h00 – 16h00 Salle GF Coup de chapeau à Charlot Marie Bobine fait la collection des films, de tous les films. Mais elle a ses chouchous. Pour finir l’année, elle a choisi de montrer des films avec Charlot, ce curieux monsieur à la moustache noire et au chapeau melon… Celui-là, elle l’aime vraiment beaucoup ! Mer 27 mai et Sam 30 mai 15h00 – 16h00 Salle GF
Séance supplémentaire de l’atelier Minikino : Lanternes magiques Découverte des lanternes magiques et projection de plaques peintes par les enfants et leurs parents Sam 07 mars, 15h30 – 16h30 Inscriptions sur place ou sur le site internet : www.cinematheque.fr Pour les activités pédagogiques en lien avec l'exposition "Jacques Tati, deux temps trois mouvements", voir p.6
Un NOUVEAU TITRE DANS LA COLLECTION ATELIER CINéMA La Cinémathèque française / Actes Sud Junior Des livres pour apprendre à regarder le cinéma autrement, destinés aux enfants, adolescents, jeunes cinéphiles, et à tous ceux qui souhaitent aborder le cinéma en situation pédagogique. 91
À partir de 6 ans. Dim 31 mai 15h Salle GF PETIT GÉRARD » : rêverie d’enfance autour de Jacques Tati Spectacle conçu par Louise Wallon avec
« MON
À partir de 8 ans Dimanche 22 mars 15h Salle GF Journée spéciale en partenariat
Ses films ont marqué l’enfance de toute une génération de cinéphiles ! Parmi ses nombreuses réalisations, deux titres d’un genre différent.
cycle Cecil B. DeMille
AUTOUR DE L’EXPOSITION « JACQUES TATI »
JOUR DE FÊTE de Jacques Tati France/1949/76’/35mm À Follainville, François le facteur décide de moderniser sa tournée en s’inspirant du style « à l’américaine »… À partir de 8 ans Dim 03 mai 15h Salle GF
LES AVENTURES DE TILL L’ESPIÉGLE de Gérard Philipe et Joris Ivens France – RDA/1956/102’/35mm d’après l’œuvre de Charles de Coster. Avec Gérard Philipe, Jean Vilar. Au XVIe siècle, alors que la Flandre est envahie par les Espagnols, Till l’espiègle use de stratagèmes pour parvenir à entrer au service du Duc d’Albe.
cycle Joris Ivens
avec la BnF. Après la projection du film, adapté d’un célèbre roman, parents et enfants sont attendus à la BNF pour une visite guidée de l’exposition « Babar, Harry Potter et compagnie. Livres d’enfants d’hier et d’aujourd’hui ».
Tarifs spécifiques Plein Tarif 10 €, Tarif Reduit 8 €, Forfait Atout Prix et Cinétudiants : 7 €, Moins de 18 ans : 5 €, Libre pass Entrée Libre
Durée totale : 60’ À partir de 6 ans. Dim 26 avril 15h00 Salle HL
SOUS LE PLUS GRAND CHAPITEAU DU MONDE (THE GREATEST SHOW ON EARTH) de Cecil B. DeMille États-Unis/1953/153’/VOSTF/35mm Avec Charlton Heston, Betty Hutton, James Stewart. Pour sauver son cirque de la faillite, Brad Braden engage un célèbre trapéziste, « Le grand Sebastian » qui trouble les cœurs.
À partir de 8 ans Dim 19 avril 15h Salle GF
Coraline Clément, Camille Claveri et João Torres (de la troupe Deschiens et compagnie). On retrouve sur scène le petit Gérard du film Mon oncle aux côtés de sa mère, la sévère Madame Arpel. Son oncle, M. Hulot est cependant remplacé par sa cousine Hulotte, qui sème le désordre tout autant que lui ! Spectacle présenté en avant-première à la Cinémathèque française. UNE AVENTURE DE BUFFALO BILL (THE PLAINSMAN) de Cecil B. DeMille États-Unis/1962/96’/VOSTF/35mm Avec Gary Cooper, Jean Arthur. Les exploits de Buffalo Bill et de son ami Bill Hickcok, amoureux de la blonde Calamity Jane.
Les Aventures de Till l'espiègle, Gérard Philipe et Joris Ivens
CINéma en famille 90
Activités Pédagogiques
Dates : 7-8 et 14-15 mars 2009. Reprise du module proposé en décembre 2008 Horaires : Sam 14h00-17h00, Dim 10h00-13h00 et 14h00-17h00. Tarif : 90 € Libre Pass et CinÉtudiants : 70 € Inscription sur place ou par billetterie en ligne (www.cinematheque.fr/Nos activités /Visites, ateliers et stages)
Caméras de Alain Fleischer Parution janvier 2009 96 pages 16 € Déjà parus : Lanternes magiques, Rebelles sur grand écran, Mais où je suis?, La Peur au cinéma, Grand / Petit, Un chat de cinéma, Amoureux.
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Nicole Brenez Pour en savoir plus : www.cinematheque.fr
Minimal, fétichiste, contemplatif, obsessionnel et, littéralement et dans toutes les graphies, avide : le portrait warholien produit des effets d’épiphanie incomparables. Sans le savoir, Andy Warhol accomplit le rêve de Jean Epstein : « Jamais encore un visage ne s’est encore penché sur le mien. Au plus près il me talonne, et c’est moi qui le poursuis front contre front. Ce n’est même pas vrai qu’il y ait de l’air entre nous ; je le mange. Il est en moi comme un sacrement. Acuité visuelle maxima. » (Grossissement, 1921). Les portraits de Warhol permettent d’observer non seulement la pression du temps sur les visages et les corps, mais un usage direct et minimal des instruments de reproduction visuelle. « Warhol commença par utiliser une Bolex 16mm, qui prenait cent pieds de pellicule (environ 2min45 à 24 images/seconde), mais obligeait à recharger toutes les vingt secondes. Il lui ajouta un moteur, ce qui lui permit d’enregistrer cent pieds en continu, sans s’arrêter pour recharger. Il tourna avec ce matériel jusqu’en 1963, et en 1964 il choisit une Auricon avec un grand magasin (400 pieds). Le premier film tourné avec l’Auricon fut Empire. » (Tony Rayns). Amorces, perforations, durée mécanique de la bobine, collures, surexposition de fin de magasin… Les portraits warholiens mettent face à face, à cru, la vulnérabilité humaine et le dispositif cinématographique.
À l'occasion de l'exposition "Le grand monde d'Andy Warhol" aux Galeries Nationales du Grand Palais (à partir du 18 mars), la Cinémathèque propose une programmation autour du portrait warholien.
(Andy Warhol, entretien avec Gretchen Berg, Cahiers du cinéma in English, mai 1967).
« J’ai réalisé mes premiers films en utilisant, pendant plusieurs heures, juste un acteur faisant la même chose à l’écran : manger ou dormir ou fumer. J’ai fait cela car d’habitude les gens vont au cinéma juste pour voir la star, pour la dévorer, donc là vous avez une chance de voir la star aussi longtemps que vous voulez, qu’importe ce qu’elle fait, et de la dévorer autant que vous voulez. ».
ANDY WARHOL, LE PORTRAIT AVIDE
Andy Warhol (ici en bas à droite) au festival de Cannes
Cinéma d'avant garde/ contre-culture généralE
Screen-Tests Reel 3 #1 Henry Geldzahler (1965) #2 Twist Jim Rosenquist (1964) #3 Beverly Grant (1964)
Ven 03 avril 19h30 Salle GF Andy Warhol, Portraits : Screen-Tests, Haircut
Screen-Tests Reel 4 #1 Buffy Phelps (1965) #2 John Giorno (1964) #3 Paul Wittenborn (1965) #4 Kenneth King (1964) #5 Dennis Hopper (1964) #6 Kipp Stagg (1965) #7 Richard Markowitz (1964) #8 Dennis Hopper (1964) #9 Richard Schmidt (1965) #10 Gregory Battcock (1964) d'Andy Warhol EU/1964-65/10X4’/16mm • Suivi de The Velvet Underground and Nico d'Andy Warhol EU/1966/67’/16mm Avec Nico, Sterling Morrison, Maureen Tucker, Lou Reed, Gerard Malanga…
Ven 27 mars 21h30 Salle HL Andy Warhol, Portraits : Screen-Tests, The Velvet Underground and Nico
Gregory Corso, Allen Ginsberg, Piero Heliczer, Jane Holzer, Jack Kerouac… Série érotique.
Ven 27 mars 19h30 Salle HL Andy Warhol, Portraits : Most Beautiful Women, Couch FOUR OF ANDY WARHOL’S MOST BEAUTIFUL WOMEN d'Andy Warhol EU/1964-66/15’/16mm Avec Lucinda Childs, Barbara Rose. • Suivi de Mario Banana # 1 d'Andy Warhol EU/1964/4’/16mm Avec Mario Montez • Suivi de Mario Banana # 2 d'Andy Warhol EU/1964/4’/16mm Avec Mario Montez • Suivi de COUCH d'Andy Warhol EU/1964/52’/nb/16mm Avec Bingingham Birdie, Rufus Collins,
THE CHELSEA GIRLS d'Andy Warhol et Paul Morrissey EU/1966/210’/16mm Avec Nico, Brigid Berlin, Gerard Malanga…
Screen-Tests Reel 24 #1 Freddy Herko (1964) #2 Lucinda Childs (1964) #3 John Cale (1966) #4 Niki de Saint Phalle (1964) #5 Lou Reed (Eye) (1966) #6 Lou Reed (Lips) (1966) #7 Marcel Duchamp (1966) #8 Steve Stone (1964) #9 Grace Glucek (1964) #10Lou Reed (Hershey) (1966) d'Andy Warhol EU/1964-66/10X4’/16mm
Ven 17 avril 21h30 Salle GF Andy Warhol, Portraits : Screen-Tests, Eat
BLOW JOB d'Andy Warhol EU/1963/35’/16mm Avec Willard Maas (non crédité) Variation érotique à partir d’un célèbre poster de James Dean. • Suivi de Eating Too Fast d'Andy Warhol EU/1966/66’/16mm Avec Gregory Battock
Ven 17 avril 19h30 Salle GF Andy Warhol, Portraits : Blow Job, Eating Too Fast
Mrs Warhol d'Andy Warhol EU/1966/66’/16mm Portrait maternel.
Screen-Tests Reel 8 - #1 Marion Zazeela (1964) Screen-Tests Reel 10 #1 Ethel Scull (1964) #2 Barbara Rose (1964) #3 Robin (1965) #4 Jane Holzer (1964) #5 Lou Reed (1966) #6 Edie Sedgwick (1965) #7 John Ashbery (1966) #8 Jonas Mekas (1966) #9 Ann Buchanan (1964) #10 Paul Morrissey (1965) d'Andy Warhol EU/1964-66/10X4’/nb/16mm • Suivi de
Ven 03 avril 21h30 Salle GF Andy Warhol, Portraits : Screen-Tests, Mrs Warhol
#4 Pat Hartley (1965) #5 Roderick Clayton (1966) #6 Tony Towle (1963) #7 Kyoko Kishida (1964) #8 Charles Aberg (1966) #9 Paul Thek (1964) #10 Gerard Malanga (1964) d'Andy Warhol EU/1963-66/10X4’/nb/16mm • Suivi de HAIRCUT (NO.1) d'Andy Warhol EU/1963/24’/16mm Avec Billy Name et John P. Dodd
VOSTF Film en version originale sous-titrée en français VASTF Film en version anglaise sous-titrée en français VF Film étranger en version française INT. FR Film muet avec intertitres français INT. ANG Film muet avec intertitres anglais
Ven 06 mars 19h30 / 21h30 Salle HL The Chelsea Girls
HL Salle Henri Langlois GF Salle Georges Franju JE Salle Jean Epstein LE Salle Lotte Eisner
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20h00 La Nuit des horloges de Jean Rollin France/2007/90’/35mm Avec Ovidie, Françoise Blanchard,
Ven 13 mars Salle HL Hommage à Jean Rollin En sa présence A l’occasion de la parution des mémoires cinématographiques de Jean Rollin, MoteurCoupez (éditions Edite).
La Nuit des horloges, Jean Rollin
cinéma bis
Screen-Tests Reel 20 – #1 Ruth Ford (Laugh) (1964) #2 Jane Holzer (1965) #3 Nico (1966) #4 Peter Orlovsky (1966) #5 Lou Reed (Apple) (1966)
Ven 15 mai 21h30 Salle GF Andy Warhol, Portraits : Screen-Tests, Salvador Dalí
KISS d'Andy Warhol EU/1963/54’/16mm Avec Gerard Malanga, Naomi Levine, Rufus Collins, Johnny Dodd… • Suivi de OUTER AND INNER SPACE d'Andy Warhol EU/1966/30’/16mm Avec Edie Sedgwick
Ven 15 mai 19h30 Salle GF Andy Warhol, Portraits : Kiss, Outer Space
• Suivi de EAT d'Andy Warhol EU/1963/28’/16mm Avec Robert Indiana
Dominique, Maurice Lemaître, Nathalie Perrey. Une jeune femme hérite de la maison de campagne de son cousin, le réalisateur et écrivain Michel Jean. Elle ne l’a vu qu’une fois, mais il a laissé un très fort souvenir dans sa mémoire. Elle visite sa tombe puis sa maison, hantées par les personnages et fantasmes de Michel Jean. En présence de Jean Rollin et Ovidie.
Henry Geldzahler d'Andy Warhol EU/1964/99’/16mm Henry Geldzahler, célèbre curateur d’art, se livre au dispositif warholien.
Ven 22 mai 21h30 Salle GF Andy Warhol, Portraits : Henry Geldzahler
Face d'Andy Warhol EU/1965/70’/16mm
Ven 22 mai 19h30 Salle GF Andy Warhol, Portraits : Edie Sedgwick
#6 Lou Reed (Coke) (1966) #7 Debbie Caen & Gerard Malanga (1965) #8 Noboru Nakaya (1964) #9 Ingrid Superstar (1965) #10 Kelly Edey (1963) d'Andy Warhol EU/1963-66/10X4’/nb/16mm • Suivi de SALVADOR DALí d'Andy Warhol EU/1966/22’/16mm Avec Salvador Dalí, Nico, Lou Reed, Sterling Morrison, Gerard Malanga.
Cinéma d'avant garde/ contre-culture généralE
20h00 Elisa / La Fille Elisa de Roger Richebé France/1956/90’/35mm d’après Edmond de Goncourt. Avec Dany Carrel, Georges Baconnet, Marthe Mercadier, Laurence Badie. Sous le Second Empire, une jeune femme passe de la réclusion pénitentiaire à la vie dans les maisons closes.
Ven 10 avril Salle GF Cinérotica présente : Une histoire du cinéma érotique et pornographique français (1)
22h00 Le Viol du vampire de Jean Rollin France/1968/100’/35mm Avec Jacqueline Sieger, Solange Pradel, Bertrand Letrou, Catherine Deville. Trois hommes échouent sans raison apparente devant un château. Les trois amis sont convaincus que les châtelaines ont besoin de leur aide. Mais les forces du mal sont présentes dans le château... Tapie dans l’ombre des murs, une reine des vampires lesbienne attend de pouvoir se nourrir...
18 mars – 13 juillet 2009 Galeries nationales Grand Palais, Champs Elysées (Entrée Clémenceau) Deux cent cinquante œuvres - parmi le millier de portraits peints depuis le début des années soixante - sont présentées aux côtés de grands thèmes qui permettent d’ouvrir l’exposition sur une vision rétrospective. Avec l’ambition de restituer
Le Grand monde d’Andy Warhol
Ethel Scull 36 times, 1963, Andy Warhol
Ven 24 avril Salle GF Hommage à Cirio H. Santiago 20h00 Mission finale (Final Mission) de Cirio H. Santiago EU-Philippines/1984/100’/VF/35mm Avec Richard Young, Christine L. Tudor,
22h00 Naturisme / Filles d’Eve / Les Filles du soleil de Michel d’Olivier France/1952/23’/35mm Avec Gisèle Pavard, Flore Rousseau, France Titan, Raymond Adout. Trois jolies filles, Gisèle, Flore et Béatrice, passent leurs vacances chez les naturistes de l’Ile du Levant. Elles y sont reçues par Moustache, le sympathique guide de l’île. Film restauré par les Archives françaises du film – CNC. • Suivi de Heures chaudes de Louis Félix France/1959/90’/35mm Avec Liliane Brousse, Françoise Deldick, Pierre Mirat, Pierre Richard. L’arrivée de deux sœurs provoque des drames conjugaux dans un coin perdu de la Camargue.
Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux en collaboration avec le Andy Warhol museum de Pittsburgh.
l’effet du principe de répétition que Warhol avait à l’esprit en réalisant son œuvre, la RMN présente pour la première fois cet ensemble considérable de tableaux qui constitue une archive sans précédent dans l’histoire de la peinture et de la photographie.
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20h00 Les Possédés du démon (Delitto allo specchio) de Jean Josipovici et Ambrogio Molteni Italie-France/1964/90’/VF/35mm Avec John Drew Barrymore, Gloria Milland, Antonella Lualdi, Michel Lemoine. Des jeunes gens se livrent à une séance de spiritisme dans une étrange maison. Un médium leur prédit une mort prochaine.
Ven 29 mai Salle HL Diableries
22h00 Delta Force 2 (Delta Force 2: The Colombian Connection) d’Aaron Norris Etats-Unis/1990/111’/VOSTF/35mm Avec Chuck Norris, Billy Drago, John P. Ryan, Richard Jaeckel. En 1990, le département antidrogue américain ne sait plus quoi faire pour arrêter le trafiquant Ramon Cota qui multiplie les prises d’otages qui se finissent dans des bains de sang. Il décide de faire appel au Colonel Scott McCoy, chef de la Delta Force. La suite de Delta Force.
20h00 La Fiancée de la jungle (The Bride and the Beast) d’Adrian Weiss Etats-Unis/1958/78’/VF/16mm scénario d’Edward D. Wood Jr. Avec Charlotte Austin, Lance Fuller.
Sam 07 mars Salle HL de 20h00 à l’aube La Cinquième Nuit excentrique
Ninja in the USA, Ng Kwok Yan
23h30 Dracula, vampire sexuel (Guess What Happened to Count Dracula) de Laurence Merrick États-Unis/1970/72’/VF/35mm Avec Des Roberts, Claudia Barron.
Agressée sexuellement par un grand singe le soir de ses noces, une jeune femme se souvient que dans une vie antérieure elle a été gorille.
la nuit excentrique 07 mars 2009
20h00 Le Ninja blanc (American Ninja 2: The Confrontation) de Sam Firstenberg Etats-Unis/1987/90’/VF/35mm Avec Michael Dudikoff, Steve James, Larry Poindexter, Gary Conway. Deux amis combattent un super criminel qui a formé une armée de ninjas mutants. La suite d’American Warrior.
Ven 08 mai Salle GF Cannon, la série b des années 80
22h00 Les Guerriers du futur (Desert Warrior / Wheels of Fire) de Cirio H. Santiago EU-Philippines/1985/81’/VF/35mm Avec Gary Watkins, Laura Banks, Lynda Wiesmeier, Linda Grovenor. Après la fin du monde, des hordes de barbares futuristes sèment la terreur et la destruction sur les routes.
Jason Ross, John Dresden. Un vétéran du Vietnam venge la mort de sa famille tuée dans un attentat à l’explosif.
cinéma bis
5h00 Ninja in the USA (USA Ninja / Killer Instinct) de Ng Kwok Yan Taïwan-EU/1985/90’/VF/35mm Avec Alexander Lou, George Nicholas. Un ancien ninja combat un trafiquant de drogue. La suite de Super Ninja.
2h30 Yor, le chasseur du futur (Il mondo di Yor) d’Antonio Margheriti Italie/1983/98’/VF/35mm Avec Reb Brown, Corinne Cléry. Yor, un guerrier préhistorique blond, se pose des questions sur ses origines et découvre qu’il vient du futur.
Un homme offre une jeune femme à un vampire moderne en échange de la célébrité.
En partenariat avec MAD MOVIES
22h00 Une fille pour le diable (To the Devil a Daughter) de Peter Sykes GB-RFA/1976/91’/VOSTF/35mm Avec Richard Widmark, Christopher Lee, Nastassja Kinski, Honor Blackman. Un écrivain tente de sauver une jeune fille des griffes d’une secte sataniste menée par un ancien prêtre excommunié.
Prix des places : Tarif unique 13 €, Forfait Atout Prix et Cinétudiants 10 € Libre pass : entrée Libre uniquement sur réservation à partir du mercredi 25 février 15h par mail à libre-pass@cinematheque.fr, sur place ou par téléphone au 01 71 19 32 39 (nombre de places limité).
Billets en vente sur place à partir du mercredi 25 février 12 h et sur www.cinematheque.fr (maximum 2 places par personne).
Un billet d’entrée pour toute la nuit, petit déjeuner compris. Sandwichs et boissons en vente sur place durant toute la nuit
Chaque film sera précédé d’une présentation par les animateurs du site nanarland.com, de programmes courts Made in Nanarland (les fameux « cuts excentriques », d’extraits et de bandes annonces « bis », de jeux et de surprises).
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de Thomas Vinterberg Danemark/1994/37’/VOSTF/35mm Avec Holger Thaarup, Rune Veber. Andreas, neuf ans, ne se remet pas de la mort accidentelle de son frère Mikkel. Une idée l’obsède remonter le temps.
Jeu 12 mars 20h30 Salle JE Programmation 128 : Faits-divers (durée : 101’)
Fait-divers de Claude Autant-Lara France/1923/17’/35mm Avec Antonin Artaud. Un mari jaloux tue l’amant de sa femme. • Suivi de L’Accident de Benoit Ramampy Madagascar/1972/29’/16mm Avec Juliette Rodoa, Gaston Ramarokoto. Un gosse d’un quartier populaire se fait renverser par une auto conduite par un jeune homme en état d’ivresse, issu d’une riche famille. Cette dernière fera jouer ses relations pour éviter la prison à leur fils après le décès de l’enfant à l’hôpital. • Suivi de 25 décembre 1958, 10h36 de Diane Bertrand France/1990/18’30/35mm Avec Dominique Pinon, Jean-Claude Dreyfus, Karin Viard. Anatomie d’un fait divers, ou comment les destins d’individus sans liens apparents se resserrent autour d’un événement tragique survenu il y a plus de trente ans : la mort d’un enfant. Le film tourné en noir & blanc et couleur est construit comme un puzzle . • Suivi de Le garçon qui marchait à reculons (Drengen der Gik Baglaens)
À ces courts métrages nous avons ajouté le premier film de Claude Autant-Lara qui prend pour sujet un banal fait-divers, pour expérimenter ses influences avantgardistes de l’époque.
Conte de la mille et deuxième nuit d’Albert Mourlan France/1929/10’/16mm Dessin animé de prophylaxie antivénérienne à l’usage des colonies d’Afrique • Suivi de Ne crachez pas par terre du Docteur Commandon France/1918/1’/35mm Pour la propreté publique et l’hygiène dans les jardins pour enfants. • Suivi de Le Circuit de l’alcool d’O’Galop France/1918/2’/35mm Dessin animé de propagande antialcoolique. Le circuit de l’alcool ou la métamorphose d’un écu. • Suivi de Un verre de plus (O Sklenicku vic) de Bretislav Pojar Tchécoslovaquie/1953/18’/35mm Films de poupées. Un film sur la prévention des accidents de la route. • Suivi de The Bond de Charles Chaplin EU/1918/9’/INT. ANGL./35mm
causes : les maladies transmissibles, l’hygiène, l’alcoolisme, la prévention routière, l’effort de guerre, les services publics, la Défense nationale, l’appel à la solidarité, tels sont les sujets pour lesquels ils ont choisis de s’engager.
Des cinéastes au service des grandes
Jeu 09 avril 20h30 Salle JE Programme 129 : Bonnes Causes (durée : 92’)
Le Garçon qui marchait à reculons, Thomas Vinterberg
Trade Tatoo, Len Lye
Benoit Ramampy, Diane Bertrand et Thomas Vinterberg se retrouvent ici pour nous relater un fait-divers concernant la mort accidentelle d’un enfant. Trois approches très différentes pour relater les circonstances et les conséquences que ces drames ont entraînées dans leur entourage.
Le Mariage du hibou, Caroline Leaf
Le Merle, Norman McLaren
L'art du court métrage (8 e partie)
Le Mariage du hibou, une légende eskimo de Caroline Leaf Canada/1974/7’/VF/16mm Film d’animation. Un pauvre hibou épouse une oie qui lui donne une progéniture, mais vient le temps de la migration pour maman
Jeu 14 mai 20h30 Salle JE Programmation 130 : Variations sonores et personnages de légendes (durée : 73’) Légendes, chants populaires, rythmes ancestraux, ont inspirés les cinéastes de ce programme composé de courts métrages utilisant les diverses formes d’expressions cinématographiques.
Ministère de la guerre afin de soutenir l’emprunt d’Etat destiné à moderniser l’armée égyptienne, leur manière à eux de participer à la lutte contre l’horreur nazie. • Suivi de La Famine en Russie (Golod…Golod…Golod…) de Victor Gourdine Russie/1921/25’/INT. FR./35mm Documentaire relatant la grande famine en Russie qui a fait suite à la terrible sécheresse de l’été 1921 faisant des milliers de victimes atteints par la faim, les épidémies, et le froid. Le film est un appel à la solidarité internationale pour enrayer la mortalité de cette population, surtout celle des enfants. NB : certaines de ces images sont insoutenables.
Un petit sketch de propagande tourné pour soutenir l’emprunt de la « Liberté » à la fin de la Première Guerre mondiale. • Suivi de Trade Tatoo de Len Lye GB/1937/6’/16mm Film de propagande, incitant à utiliser les services postaux britanniques, Trade Tatoo est une œuvre d’animation qui met en corrélation couleurs, formes abstraites et musique. • Suivi de The Spirit of ‘ 43 de Jack King EU/1943/7’/VO/16mm Donald est tiraillé entre un zazou qui le pousse à dilapider son argent dans des achats futiles et un écossais qui l’incite à économiser et à payer ses taxes à l’Etat pour contribuer à l’effort de guerre. • Suivi de Défense Nationale (Al difaa al watani) des frères Frenkel Egypte/1940/14’/VF/35mm Les frères Frenkel (Herschel, Salomon et David), pionniers du cinéma d’animation égyptien ont créés un personnage devenu très populaire Mish Mish Effendi. Ils l’utiliseront pour une commande du
tour cou, œil, dos, ailes, pattes….et qui les retrouve en double, en triple. Pour illustrer cette chanson issue du folklore populaire et interprétée par le « trio lyrique », le cinéaste utilise de simples cartonnages découpés en formes géométriques. • Suivi de Marionnettes indiennes de Louis Malle France/1968/10’/35mm Commentaire de Louis Malle. Petit théâtre de marionnettes à fil en bois. Le récitant joue et chante les légendes des grands guerriers de l’empire et les mœurs des cours des maharadjas. Copie restaurée par les Archives françaises du film-CNC. • Suivi de Samba Gana / Annalya TouBari / Le Serpent d’Issa-Ber Trilogie de Yona Friedman et Denise Charvein France/1962/33’/vidéo Commentaire dit par Georges Aminel. Trois contes Houassa racontant les aventures et les conquêtes de Samba Gana, fils du roi de Faraka. Yona Friedman, architecte né en 1923, est rattaché au courant de l’architecture utopique. Entre 1962 et 1963 il réalise, aidé de sa femme Denise Charvein célèbre monteuse du cinéma français, treize films d’animation qui illustrent des contes africains. Copies restaurées par le CNAI.
oie et ses petits… Une fable humoristique contée et bruitée par des Inuits. • Suivi de Sirènes d’Emile Degelin Belgique/1961/8’/16mm Sur une composition de Luciano Berio, qui a combiné son univers sonore à partir d’un texte de James Joyce, ce film est constitué d’une suite de variations visuelles sur la musique électronique qui lui sert de base. Il illustre le thème des sirènes, êtres légendaires qui, par la douceur de leurs chants, essayent d’attirer les marins sur les écueils. • Suivi de Osain d’Hernan Henriquez Cuba/1966/10’/35mm Osain est une divinité africaine, maître de la nature, qui ne dispose que d’un œil, d’un bras et d’une jambe après avoir été foudroyé par un éclair. Sur un fond noir, ce personnage animé aux couleurs vives danse et se transforme aux rythmes afrocubains. • Suivi de Le Merle de Norman McLaren Canada/1958/4’/35mm C’est l’histoire d’un oiseau qui perd tour à
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Le Garçon avec les cheveux dans les yeux de Christophe Pellet France/2008/18’/vidéo Avec Edith Scob, Philipp Hochmair. Une femme assise devant un écran : on ne sait s’il fait jour ou nuit dehors. En ce lieu, la lumière des écrans domine celle du temps. La voix intérieure de cette femme raconte une vie solitaire et recluse. Par cette voix, nous parvient son désappointement face à une vieille photographie en noir et blanc qu’elle vient d’exhumer. Sur cette photo : un visage, celui d’un garçon. Qui est ce garçon ? Quand l’a-t-elle rencontré ? Et où ? En présence d’Edith Scob et de Christophe Pellet. • Suivi de La Tanière
submergée par les informations qu’elle a d’elle-même. Et ce repli vertigineux n’est pas sans faire écho à celui de la communauté abordée dans La Tanière où l’on voit des humains s’identifier à des animaux à fourrure. Moyen de retrouver un peu de confiance et de se tenir chaud entre semblables. Mais que risquer d’autre alors que de se retrouver une fois de plus face à soi, à une similitude rassurante où le désir pour l’autre se transforme en une camaraderie autistique ? Où est l’élan pour un amant, fût-il défunt, le cri passionné qui déchire l’héroïne de Je vous hais petites filles ? A tout prendre, et même au risque de la vanité, se projeter hors de soi reste encore le meilleur moyen de rester vivant.
Lun 30 mars 20h30 Salle JE FUIR ! LÀ-BAS FUIR ! À quoi s’accroche le désir ? Dans Le Garçon avec les cheveux dans les yeux, une vieille femme est dévorée par le souvenir de ses amours anciennes. Elle rentre dans une forme d’extase contemporaine, semblable à celle que produit la présence insensée des écrans qui ont envahi notre existence. S’adressant au spectateur, elle regarde sans le voir son passé qui défile. Elle est littéralement
Entracte, Yann Gonzalez
Lun 27 avril 20h30 Salle JE CARTE BLANCHE AU FESTIVAL DE BELFORT Cinéphile et défricheur, le Festival International du film de Belfort est, depuis sa création en 1986, l’un des plus passionnants de France et d’ailleurs. Sensible par évidence aux nouvelles formes cinématographiques, et hybride par essence, puisqu’il présente aussi bien des films de fiction que des documentaires, et des longs métrages que des formes courtes, il est dévolu, dans chaque catégorie, aux première, seconde et troisième œuvres d’un réalisateur. Le présent programme tente, à travers une sélection de films glanés entre 2003 et 2008, de rendre compte au mieux de la cohérence et de la diversité de ce festival. Séance en présence de Catherine Bizern, déléguée générale, ainsi que de Jean-Sébastien Chauvin et Bertrand Loutte, sélectionneurs de la compétition officielle.
Je vous hais petites filles de Yann Gonzalez France/2008/43’/35mm Avec Kate Moran, Pierre-Vincent Chapus. Kate hurle, brûle, embrasse rageusement. Mais l’époque est tiède, la musique cold, et Kate ne jouit plus. Jusqu’à ce que Julien, mort dix ans plus tôt, lui redonne du plaisir. En présence de Yann Gonzalez (sous réserve).
d’Alain Della Negra et Kaori Kinoshita France/2008/30’/VOSTF/vidéo Matthew, un jeune californien, cherche sa véritable personnalité. Après avoir navigué dans les mondes virtuels de Second Life, il décide de se rendre dans une furry party, fête regroupant des êtres entre l’Homme et l’animal à fourrure. En présence d’Alain Della Negra et de Kaori Kinoshita (sous réserve). • Suivi de
fenêtre sur le court métrage contemporain
Lun 25 mai 20h30 Salle JE ENCORE Par l’intimité précise et essentielle qu’ils entretiennent avec leur objet, aussi bien que par leur dispositif, on pourrait dire, des trois films qui composent ce programme, qu’ils sont des films de chambre. Films de reprise qui, en un lieu clos et délimité, relient le passé au présent et tissent à travers le corps des vivants (les spectateurs comme les acteurs) une trame nouvelle, inédite. Chacun à leur manière est animé d’un geste que la nostalgie ignore. Tous trois disent que les êtres présents et absents cohabitent. Et bien qu’on ne puisse nier la course du temps, que d’heureux passages existent entre avant et maintenant, hier et aujourd’hui. En présence des réalisateurs (sous réserve).
Juan W. d’Esteban Tabacznik France/2008/16’/VOSTA/vidéo Une nuit de week-end dans la vie de Juan. Ou l’occasion d’aller à la rencontre d’hommes qui paraissent réduits à n’être que les spectateurs de leur vie. • Suivi de Ivan Runs Some Errands, Runs Amok d’Andrew T. Betzer Etats-Unis/2004/14’/35mm Avec Ivan Dimitrov, Thomas Mustache. Ivan, un étranger dans un monde étrange, vole une voiture. A l’arrière, un jeune garçon…
1958. Un jeune homme de vingt ans quitte son Algérie natale pour aller faire sa vie. Cinquante ans plus tard, trois adolescents et un grand appartement donnant sur un boulevard parisien. Au détour d’une pièce, d’une fenêtre, d’un visage, reviennent les films de Guy Gilles, les traces, les voix et les images d’une œuvre méconnue, désaccordée à son temps. • Suivi de 1 km à pied de Philippe Katerine France/2003/11’/vidéo Autoportrait du chanteur qui redécouvre ses souvenirs d’enfance au long du chemin des écoliers. • Suivi de Black and White Trypps Number Three de Ben Russell Etats-Unis/2007/12’/vidéo Tourné pendant le concert du groupe noise Lightning Bolt, ce film montre la transformation du défoulement collectif d’un public de rock en une transe rituelle mystique. • Suivi de Entracte de Yann Gonzalez France/2007/15’/35mm Avec Kate Moran, Salvatore Viviano, Pierre-Vincent Chapus. Une fille, un garçon, un mort ; de la pop, du rock bruyant. Et la jeunesse qui n’en finit plus de filer.
Two Times 4’33’’ de Manon de Boer Belgique/2008/10’/35mm Manon de Boer a invité le pianiste bruxellois Jean-Luc Fafchamps à jouer deux fois la composition éponyme de John Cage 4’33’’ face à un public installé dans un studio. • Suivi de EA2 (2 e exercice d’admiration : Jean Eustache) de Vincent Dieutre France/2008/21’/35mm Avec Françoise Lebrun, Vincent Dieutre. « Un dimanche après-midi à Paris. Il pleut. L’actrice d’origine est là qui me guide. Je me suis approprié son texte, ce long monologue déchirant qui clôt La Maman et la Putain. Il y a une toute petite équipe et Françoise Lebrun donne à chacun des indications, selon ses souvenirs. Nous répétons beaucoup car le texte n’est pas simple et l’émotion nous submerge parfois. Mais il va falloir y aller, je crois que je suis prêt. Moteur. » (Vincent Dieutre) • Suivi de Guy Gilles et le temps désaccordé de Gaël Lépingle France/2008/57’/vidéo Avec Macha Méril, Adèle Csech, Mattéo Caranta, Pierre Lazarus.
VOSTF Film en version originale sous-titrée en français VASTF Film en version anglaise sous-titrée en français VF Film étranger en version française INT. FR Film muet avec intertitres français INT. ANG Film muet avec intertitres anglais
N12°13.062’/W001°32.619’ Extended de Vincent Meesen Belgique/2006/8’/vidéo Le titre du film situe de façon à la fois précise et abstraite un espace en Afrique. Le site a toutes les apparences d’une ruine, mais les images le font apparaître comme le fruit du travail de deux ouvriers. • Suivi de La Peur, petit chasseur de Laurent Achard France/2004/9’/35mm Avec Mireille Roussel, Martin Buisson. Une maison à la campagne, un jour de novembre. Silencieux, dans un coin de jardin, un enfant attend. En présence de Laurent Achard (sous réserve). • Suivi de Children and Airplanes de Sergey Provorov et Galina Myznikova Russie/2005/15’/VOSTA/vidéo Avec Evgueni Zarakhovich, Darja Loginovskih, Elizaveta Scibireva. Les avions qui décollent de l’aérodrome rendent impossible le jeu que les enfants avaient commencé. Il est évident que les Enfants et les Avions sont incompatibles. • Suivi de
HL Salle Henri Langlois GF Salle Georges Franju JE Salle Jean Epstein LE Salle Lotte Eisner
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Libre Pass : accès sur réservation à partir du mercredi 4 mars 15 h au 01 71 19 32 39 ou libre-pass@cinematheque.fr
Quand ils sont pris par l’eau, ils montent dans les têtes d’arbres ou les haies. On a enlevé ceux qui étaient en perdition. On en a récupéré une centaine. On les a remis à l’eau dès que l’eau était partie. » « Ça, c’était l’île de mon enfance. » • Suivi de Le streghe Femmes en elles de Jean-Marie Straub Italie-France/2008/ 22’/VOSTF/35mm d’après le premier des « Dialogues avec Leucò » de Cesare Pavese. Avec Giovanna Dabbi, Giovanna Giuliani. « Je pense à une chose, Leucò. Aucune de nous, déesses, n’a jamais voulu se faire mortelle, aucune ne l’a jamais désiré. Et pourtant là serait le nouveau, qui briserait la chaîne. » (Cesare Pavese) En présence de Jean-Marie Straub.
Dans le cadre de l’exposition Méliès, magicien du cinéma, qui se tient jusqu’au 30 juin 2009 à la Cinémathèque, retrouvez tous les mois une séance entière de films de Georges Méliès, bonimentées par Madeleine Malthête-Méliès ou MarieHélène Lehérissey. Accompagnement musical au piano par Lawrence Lehérissey ou Emmanuel Massarotti.
Dim 08 mars 15h30 Salle HL Programme 9 : Méliès sauvegardé par la Cinémathèque française (durée : env. 74’) Séance Cinéma en famille Mésaventures d’un aéronaute (1901) 3’ (35mm) Excelsior ! / L’Aquarium aux poissons d’or (1901) 1’ (16mm) Faust aux Enfers / La Damnation de Faust (1903) 6’ (16mm)
Dessin de Georges Méliès pour son film L'homme à la tête en caoutchouc
Séances SPÉCIALES la magie méliès
Itinéraire de Jean Bricard – 2ème version de Danièle Huillet et Jean-Marie Straub France/2008/40’/35mm d’après « L’itinéraire de Jean-Bricard » de Jean-Yves Petiteau. « On arrive à l’île Coton, là où j’ai passé mon jeune âge. » « On va voir la cabane pour se mettre à l’abri quand il tombe vraiment de l’eau… C’est là-dedans que je me suis fait bouffer le doigt par les rats. Alors ils m’avaient bouffé le doigt pendant que j’étais à dormir. » « Ça, ce sont les lapins. Ils se sont mis là, ils étaient cachés pendant la crue.
Lun 09 mars 20h00 Salle HL Avant première
Entrepôts de collections de films
Séance SPÉCIALE jean-marie straub
Dim 05 avril 15h30 HL Programme 4 bis (durée : env. 70’) Copies 35mm Association Méliès Escamotage d’une dame chez Robert Houdin (1896) 1’ La Tentation de Saint-Antoine (1898) 1’ Le Diable noir (1905) 4’ Voyage dans la lune (1902) 14’ La Chrysalide et le Papillon (1901) 2’ Le Livre magique (1900) 3’ Tom Tight et Dum Dum (1903) 2’ Le Merveilleux Eventail vivant (1904) 5’ L’Impressionniste fin-de-siècle (1899) 1’ L’Homme orchestre (1900) 2’ Les Cartes vivantes (1905) 2’ L’Homme à la tête de caoutchouc (1902) 2’ French Interpreter Policeman (1908) 7’ Nouvelles Luttes extravagantes (1900) 2’
La Damnation de Faust (1904) (extrait « Ballet final » en couleurs) 1’ (16mm) L’Auberge du bon repos (1903) 6’ (16mm) Cendrillon ou la pantoufle mystérieuse (1912) 26’ (35mm) La Lanterne magique (1903) 6’ (16mm) Dernières Cartouches (1897) 1’ (35mm) Hydrothérapie fantastique (1909) 12’ (35mm) Les Hallucinations du baron de Münchhausen (1911) 12’ (35mm)
Le rôle du collectionneur dans l’histoire du cinéma est essentiel. Will Day, Henri Langlois, Raymond Borde, Maria Prolo, James Card, etc, ont rassemblé avec passion, parfois même clandestinement, films et archives, avant de fonder des associations ou d’entrer dans des institutions patrimoniales. Malgré le travail de ces pionnierscollecteurs et le travail actuel des cinémathèques qui essayent encore et toujours de compléter et de restaurer leurs fonds, malgré aussi le dépôt légal, il existe bien des lacunes à combler dans les collections publiques. Or, nous avons, en France et ailleurs, un vaste réseau de collectionneurs privés, qui disposent parfois de films rares, voire uniques. La rencontre portera sur le contenu et l’intérêt de ces collections privées, sur la façon de les faire connaître si besoin, sur la position des collectionneurs face à la disparition progressive de l’argentique. Le président de l’Agence de Liaison Inter-
Sam 28 mars 14h30 – 17h00 Salle HL 2 e Rencontre entre les collectionneurs privés et les centres d’archives cinématographiques Entrée libre
Dim 10 mai 15h30 Salle HL Programme 10 : Raretés de Méliès (durée : env. 78’) Copies en 16mm sous réserve de vérification L’Agent gelé (1908) 9’ Le Bourreau turc (1904) 2’ Bob Kick, l’enfant terrible (1903) 2’ La Boîte à malices (1903) 1’, incomplet Île de Calypso ou Ulysse et le géant Polyphème (1905) 3’ Illusions funambulesques (1903) 2’ Maestro Do-mi-sol-do (1906) 3’ Le Mariage de Victorine (1907) 7’ Le Parapluie fantastique (1903) 3’ Le Phénix ou le coffret de crystal (1905) 4’ Le Rêve de l’horloger (1904) 2’ Le Puits fantastique (1903) 3’ Le Revenant (1903) 2’ Le Rêve du maître de ballet (1903) 2’ Un malheur n’arrive jamais seul (1903) 2’ Un prêté pour un rendu (1903) 2’ Le Fakir de Singapour (1908) 5’ Copies en 35mm Le Sacre d’Edouard VII (1902) 5’ La Légende de Rip van Winckle (1905) 19’
Une indigestion (1902) 3’ Le Royaume des fées (1903) 16’ (couleur)
Frédéric Rolland prépare une thèse à l’université de Versailles Saint Quentin et a été à l’origine de la première rencontre sur les collectionneurs à la Cinémathèque française en 2008. Il sera accompagné par Laurent Mannoni, directeur scientifique du patrimoine à la Cinémathèque française.
Cette rencontre sera animée par Frédéric Rolland, collectionneur, déposant à la Cinémathèque française.
Collectionneurs du Cinéma (l’ALICC), des collectionneurs, des responsables de cinémathèques, viendront exprimer leur point de vue. La rencontre sera accompagnée de projections surprises. Un débat avec le public clôturera la rencontre.
Séance SPÉCIALE rencontre collectionneurs
Les Anges exterminateurs de Jean-Claude Brisseau
La Cinémathèque inaugure un nouveau créneau de programmation. Le dimanche à 11h seront proposées des œuvres contemporaines novatrices, singulières, souvent passées trop vite dans les salles et dont l’importance justifie aisément une nouvelle occasion de les voir sur grand écran. Certaines projections seront présentées par les cinéastes.
Stella, Sylvie Verheyde
Dim 19 avril 11h00 Salle GF
La gueule que tu mérites (A cara que mereces) de Miguel Gomes Portugal/2004/108’/VOSTF/35mm Avec Jose Airosa, Gracinda Nave, Sara Graça, Joao Nicolau. L’histoire d’un homme qui refuse de grandir : ses interrogations et ses doutes au sein d’un pays qui ne cesse de se moderniser.
Dim 17 mai 11h00 Salle GF
Diary of the Dead – Chronique des morts vivants (Diary of the Dead) de George A. Romero Etats-Unis/2007/95’/VOSTF/35mm Avec Michelle Morgan, Shawn Roberts. Des étudiants en cinéma tournent, dans une forêt, un film d’horreur à petit budget, lorsque la nouvelle tombe au journal télévisé : partout dans le pays, on signale des morts revenant à la vie.
Dim 15 mars 11h00 Salle GF -> -> film présenté par le réalisateur
Avec Frédéric Van Den Driessche, Maroussia Dubreuil, Lise Bellynck, Marie Allan. François, cinéaste, s’apprête à tourner un film policier. Il fait passer des essais pour une scène de nu à une comédienne qui lui révèle le plaisir qu’elle éprouve dans la transgression de petits interdits érotiques.
Dim 26 avril 11h00 Salle GF -> ->film présenté par le réalisateur
Dim 22 mars 11h00 Salle GF -> -> film présenté par la réalisatrice.
Dim 24 mai 11h00 Salle GF Old Joy de Kelly Reichardt Etats-Unis/2006/76’/VOSTF/35mm Avec Daniel London, Will Oldham. Deux amis de longue date partent camper le temps d’un week-end. Les deux hommes se retrouvent rapidement confrontés aux différences qui les opposent : l’un est ancré dans la vie adulte, l’autre ne parvient pas à se défaire de la douce insouciance de sa jeunesse.
Dim 29 mars 11h00 Salle GF -> -> film présenté par la réalisatrice et Serge Toubiana.
Stella de Sylvie Verheyde France/2007/103’/35mm Avec Léora Barbara, Karole Rocher, Benjamin Biolay, Guillaume Depardieu. 1977. Stella entre en sixième, dans un grand lycée parisien. Stella entre dans le monde... Un nouveau monde, à l’opposé de celui qu’elle connaît.
Dim 31 mai 11h00 Salle GF -> -> film présenté par le réalisateur (sous réserve)
En 2016, la mode et les critères de beauté ont beaucoup changé. Une nouvelle tendance fait des ravages chez les jeunes : le lifting du visage.
Steak de Quentin Dupieux France-Canada/2006/88’/35mm Avec Eric Judor, Ramzy Bedia, Sébastien Tellier.
Dim 08 mars 11h00 Salle GF
Pingpong de Matthias Luthardt Allemagne/2006/89’/VOSTF/35mm Avec Sebastian Urzendowsky, Marion Mitterhammer. Paul, seize ans, arrive sans prévenir dans la famille de son oncle. Ayant perdu récemment son père, il est à la recherche d’un monde idéal, et s’immisce dans l’univers de cette famille apparemment parfaite.
Dim 03 mai 11h00 Salle GF
Oxhide (Niu pi) de Liu Jia Yin Chine/2005/110’/VOSTF/35mm Avec Liu Zai Ping, Jia Hui Fen. Beijing, Chine. Un père, une mère et leur fille. Une petite entreprise familiale qui vend et fabrique des sacs en cuir, mais la faillite les guette... La famille est en crise. Le père se dispute sans cesse avec sa femme et sa fille qui l’encouragent à relancer et à moderniser le commerce. Mais le père, trop fier, s’y refuse.
Le Tueur de Cédric Anger France/2008/91’/35mm Avec Gilbert Melki, Grégoire Colin, Mélanie Laurent, Xavier Beauvois. Léo Zimmerman est un homme d’affaires qui ne jure que par le sourire de sa fille qu’il chérit par-dessus tout. En apparence, sa vie est exemplaire. Pourtant, lorsque Dimitri Kopas débarque dans son bureau en se faisant passer pour un client ordinaire, Léo comprend qu’un contrat a été passé sur sa tête et que le jeune homme est là pour l’exécuter.
The Mist de Frank Darabont Etats-Unis/2007/120’/VOSTF/35mm d’après Stephen King. Avec Thomas Jane, Andre Braugher. Tandis qu’une brume étrange semble envelopper une petite ville du Maine, David Drayton et son jeune fils Billy se retrouvent pris au piège dans un supermarché, en compagnie d’autres habitants terrorisés. David ne tarde pas à s’apercevoir que le brouillard est peuplé d’inquiétantes créatures.
Dim 12 avril 11h00 Salle GF
Libero (Anche libero va bene) de Kim Rossi Stuart Italie/2006/108’/VOSTF/35mm Avec Alessandro Morace, Marta Nobili. Tommy, onze ans, sa grande soeur Viola et leur père Renato forment une famille étrangement unie depuis que la mère des deux enfants les a abandonnés.
Dim 10 mai 11h00 Salle GF
Jardins en automne d’Otar Iosseliani France/2006/117’/35mm Avec Séverin Blanchet, Jacynthe Jacquet, Otar Iosseliani, Michel Piccoli. Vincent est ministre, homme puissant, pas trop laid, plutôt élégant, buveur, mangeur, bon vivant. Odile, sa maîtresse, une très belle fille, est intelligente, lucide, charmante. Ne liez pas votre destin à de trop belles filles mes amis : ça peut vous coûter cher.
séances du dimanche matin Voir-revoir le cinéma contemporain
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Dim 05 avril 11h00 Salle GF
Woman on the Beach (Haebyonui yoin) d’Hong Sang-soo Corée du Sud/2006/127’/VOSTF/35mm Avec Kim Seung-woo, Go Hyun-jung. Joong-rae, réalisateur coréen, prépare son prochain film. Ne parvenant pas à finir son scénario, il décide de partir à Shinduri, une station balnéaire de la côte ouest pour trouver l’inspiration.
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musicales et de pièces plus classiques. Il devient directeur adjoint du New York City Ballet de Balanchine, entre 1948 et 1958, continue à se produire sur scène et à chorégraphier. En 1961, le film West Side Story, dont il signe la chorégraphie et qu’il co-réalise avec Robert Wise, lui assure un succès planétaire. Le film a aussi permis de garder trace d’un certain nombre de ses chorégraphies qui sont conservées au Lincoln Center de New York.
Lun 02 mars 2009 20h00 Salle HL Hommage à Jerome Robbins
Projection d’un film, suivie d’une analyse « à chaud » et d’une discussion.
Jean Douchet est critique, enseignant, parfois acteur et cinéaste (La Servante aimante, 1994). Il a enseigné à La fémis, participe à l’édition de nombreux DVD, donne de la voix sur France culture. Il a publié plusieurs ouvrages sur le cinéma, entre autres : L’Art d’aimer et
« Les cinématographies à l’œuvre : le cinéma américain, 1995-2005 »
Alfred Hitchcock aux éditions des Cahiers du cinéma, Nouvelle Vague (Hazan) et, en 2006, un recueil de chroniques, La DVDéothèque de Jean Douchet. Figure majeure de la cinéphilie, Jean Douchet poursuit son entreprise unique et encyclopédique d’un regard embrassant par décennies le cinéma mondial.
Mulholland Drive, David Lynch
PARLONS CINÉMA LE ciné-club jean douchet
Le danseur, chorégraphe et metteur en scène new-yorkais Jerome Robbins, qui nous a quittés il y a une dizaine d’années, fit ses débuts professionnels avant-guerre dans des spectacles du Yiddish Art Theatre et des comédies musicales chorégraphiées par George Balanchine. Au début des années quarante, il est distribué dans des ballets de Fokine, Massine, De Mille et Tudor. En 1944, il conçoit son premier ballet, Fancy Free, dont le succès est immédiat. Suivront des dizaines de comédies
Salia nï Seydou
Jerome Robbins
La cinémathèque de la danse
Lun 23 mars 19h30 Salle GF THE VIRGIN SUICIDES de Sofia Coppola Etats-Unis/1999/97’/VOSTF/35mm Avec James Woods, Kathleen Turner, Kirsten Dunst.
Lun 16 mars 19h30 Salle GF MULHOLLAND DRIVE de David Lynch Etats-Unis/2001/146’/VOSTF/35mm Avec Naomi Watts, Laura Harring. À Hollywood, de nuit, sur la route de Mulholland Drive, une femme devient amnésique après un accident de voiture. Aidée d’une actrice débutante rencontrée par hasard, la femme tente de retrouver la mémoire entre rêve, réalité et cauchemar.
Lun 09 mars 19h30 Salle GF SNAKE EYES de Brian De Palma Etats-Unis/1997/98’/VOSTF /35mm Avec Nicolas Cage, Gary Sinise. Au Palais des sports d’Atlantic City, la foule des grands soirs assiste au match de boxe du siècle. Mais des coups de feu éclatent à proximité du ring et le secrétaire d’État à la Défense s’effondre. L’inspecteur Rick Santoro, flic à la triste réputation, mène l’enquête.
Lun 27 avril 2009 20h00 Salle GF Hip Hop Il y a déjà 10 ans, La Cinémathèque de la Danse célébrait les grandes figures du Hip-Hop lors des rencontres urbaines du Festival de la Villette, en participant à un spectacle de Old-School. Il était temps d’y revenir, de tenter d’en dégager formes et langages. Le lundi 6 avril 2009, nous essaierons de faire le point sur les tendances actuelles du Hip-Hop, sur les rapports qu’il tisse avec le jazz ou la danse contemporaine.
Enregistrement et diffusion du Ciné-club de la Cinémathèque par la web radio « Les Sentiers de la création » sur www. franceculture.com
Lun 30 mars 19h30 Salle GF ELEPHANT de Gus Vant Sant Etats-Unis/2003/82’/VOSTF/35mm Avec Alex Frost, Eric Deulen. Une journée dans un lycée américain. Elias prend des photos, John arrive encore en retard, Michelle va à la bibliothèque, deux autres préparent une fusillade dans l’enceinte du campus. D’après un fait divers, survenu en 1999, au lycée Columbine (Colorado).
Les années 70. Dans une petite ville sans histoires du Michigan, quelques garçons, éperdument amoureux, observent jour et nuit cinq sœurs, toutes blondes et attirées par la mort.
Billets en vente sur place 1 heure avant la séance et préventes sur www.cinematheque.fr
Lun 25 mai 2009 20h00 Salle GF Carte blanche à la compagnie Salia nï Seydou En collaboration avec le Centre National de la Danse D’abord interprètes de Mathilde Monnier, les chorégraphes Salia Sanou et Seydou Boro tissent entre la France et le Burkina Faso une œuvre audacieuse, dans laquelle la musique tient une place importante. Ils dirigent aussi le Centre de développement chorégraphique La Termitière, à Ouagadougou, dédié à la formation et à la création, ce qui en fait un des grands centres de la danse contemporaine en Afrique. En collaboration avec le CND, qui les accueille en résidence, cette carte blanche présente des séquen ces de leurs créations, ainsi que d’œuvres qui les inspirent, qu’il s’agisse de danse européenne ou africaine.
Nous sommes à un tournant essentiel de l’histoire des techniques cinématographiques : la propagation de plus en plus rapide du numérique va entraîner la perte de certains procédés. Comme à l’arrivée du son en 19271929, des appareils, des systèmes, des films, des métiers vont disparaître, intellectuellement et physiquement. La Cinémathèque française a créé un « Conservatoire des techniques » pour collecter et préserver les traces
Salle de développement, Pathé, 1912
Le Conservatoire des techniques poursuit les objectifs suivants : - Collecter, conserver, restaurer et étudier tout ce qui concerne les techniques cinématographiques des origines à nos jours. - Etudier, valoriser et enrichir la collection d’appareils rassemblés par la Cinémathèque française depuis 1936. Cette collection, l’une des plus belles au monde, contient aujourd’hui plus de 4 000 machines anciennes et modernes. Parmi elles figurent des pièces exceptionnelles, comme les premières caméras de Marey, le kinétoscope Edison, la caméra « 8-35 » de Jean-Pierre Beauviala et Jean-Luc Godard… - Etudier, valoriser et enrichir la collection de costumes, objets et éléments de décors rassemblés par la Cinémathèque française depuis 1936. Parmi les pièces les plus célèbres figurent la robe de Scarlett dans Autant en emporte le vent, la tête de Mme Bates dans Psycho, la reconstitution par Hermann Warm du décor de Caligari… - Enseigner l’histoire technique du cinéma, en organisant une fois par mois une conférence assurée par les meilleurs spécialistes. En partenariat avec la CST, La fémis, le CDHDTE du CNAM et les universités Paris I, Paris III, Paris VII et Paris X.
industries du cinéma.
les témoignages et les archives des la magie méliès techniciens, pour sauver la mémoire des
Jean-Pierre Neyrac est directeur général adjoint de GTC et dirigeant du groupe Centrimage. Il travaille de longue date à la restauration et à la sauvegarde de films avec de nombreuses archives européennes. Il est également membre du conseil d’administration de l’École Louis Lumière, membre du Conseil scientifique du Conservatoire des techniques et préside les Archives Nationales Audiovisuelles du Travail et des Entreprises au Creusot.
de traitements cinématographiques. Par tradition, ces entreprises sont devenues les dépositaires des négatifs qu’ils traitaient pour leurs clients. Un certain nombre de ces laboratoires ont aujourd’hui disparu, soit par fusion ou rachat, mais aussi hélas, par suite de liquidations judiciaires. Ces événements ont entraîné des changements importants pour le personnel, mais aussi des mouvements pour les stocks de négatifs. Dans le meilleur des cas de liquidations, ils étaient confiés à une institution de conservation, sinon, ils étaient abandonnés sur place… Cette intervention a pour but de faire un historique des laboratoires et de tenter un historique des stocks de négatifs.
Ven 06 mars 14h30 Salle GF CONFÉRENCE DE JEAN-PIERRE NEYRAC « Un siècle de laboratoires » C’est en 2007 qu’a été célébré, notamment à la Cinémathèque française, le centenaire de la société Eclair qui, parmi ses nombreuses activités, a créé le laboratoire que l’on connaît aujourd’hui. L’évolution exceptionnelle du cinéma au cours du vingtième-siècle a suscité la création de nombreux laboratoires
Willy Kurant est membre de l’ASC (American Society of Cinematographers) et de l’AFC, directeur de la photographie de plus de 80 longs métrages (Orson Welles, Jean-Luc Godard, Volker Schlöndorff, Maurice Pialat... etc.).
dictionnaire historique des directeurs de la photographie qui synthétisera carrières, styles, évolutions techniques et filmographies.
Marc Salomon est opérateur. Il a enseigné à La fémis, à l’Ecole Louis Lumière et à l’université Paris 7. Il prépare un
Ven 03 avril 14h30 Salle HL CONFÉRENCE DE WILLY KURANT ET MARC SALOMON « La lumière » De la lumière d’Intolérance à celle créée de nos jours, promenade en zig-zag, technique et visuelle, en compagnie des chefs opérateurs et réalisateurs qui ont marqué l’histoire du cinéma : panorama sur le matériel « d’avant » et l’actuel. Marc Salomon traitera du cinéma muet et de l’époque classique : de la lumière du jour en studio, de l’éclairage qui copie la lumière diurne jusqu’à l’élaboration d’une lumière de studio assujettie au star-system, en passant bien sûr par l’Expressionnisme allemand. Pour la période de la Nouvelle Vague à nos jours, Willy Kurant présentera des extraits de films illustrant la variété des styles, du matériel, à Paris ou à Hollywood. Il nous fera découvrir en conférencier-démonstrateur une gamme de matériel ancien et moderne - avec la participation des industries techniques, membres-associés de l’AFC, R.V.Z. Lumières et Key Lite.
PARLONS CINÉMA LE CONSERVATOIRE DES TECHNIQUES CINÉMATOGRAPHIQUES Sous la direction de Laurent Mannoni
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Textes de François Albera, Hervé Aubron, Jacques Aumont, Stéphane Bouquet, Erik Bullot, Edgardo Cozarinsky, Noël Herpe, Frank Kessler, Laurent Mannoni, Jean-François Rauger, Emmanuel Siety. Sous la direction de Jacques Aumont et Bernard Benoliel.
Coédition: La Cinémathèque française / Presses universitaires de Rennes. 230 pages, 50 photos : 16€
Le Cinéma expressionniste de Caligari à Tim Burton
Plein tarif 4€, traif réduit 3,5€, forfait Atout Prix et carte CinEtudiant 2,5€. Libre Pass Accès libre
cinémas (1894-1918). En 2009 paraît Cinémas de France, 1894-1918. Une histoire en images (Arcadia). Un second volume sera consacré à la période 19191939.
encyclopédies sur leSPÉCIALES cinéma, il a écrit, Séances seul ou en collaboration, sept ouvrages. la magie méliès Parmi eux, Paris-Palaces ou le temps des
Jean-Jacques Meusy est historien du cinéma et a été directeur de recherche au CNRS. Outre de très nombreux articles dans des périodiques français et internationaux (Film History, 1895, Archives, Les Cahiers de la Cinémathèque, etc.), et sa participation à plusieurs
Ven 15 mai 14h30 Salle GF CONFÉRENCE DE JEAN-JACQUES MEUSY « Moviegoing : cinémas, publics et exploitants des origines à la seconde guerre mondiale » À l’occasion de la parution de son ouvrage Cinémas de France, 1894-1918. Une histoire en images. Les évolutions et les mutations du cinéma(tographe), de ses lieux de représentation, de ses techniques de projection, de ses modes d’exploitation et de ses publics constituent l’essentiel des sujets qui seront esquissés au cours de cette conférence. On soulignera particulièrement l’étroite corrélation observée entre ces divers aspects qui constituent des éléments majeurs de l’histoire du cinéma.
Le musée de la CINÉMATHÈQUE
la nuit des musées Samedi 16 mai Visite spectaculaire de l’exposition « Jacques Tati, deux temps, trois mouvements » et du Musée de la Cinémathèque De 19h à 1h du matin (Entrée libre) Des surprises musicales accompagneront votre découverte de l’univers de Tati et des collections de la Cinémathèque. Programme détaillé sur www.cinematheque.fr
La Cinémathèque française, créée en 1936 par Henri Langlois, dispose d’une collection unique au monde. Véritable mémoire de l’histoire du cinéma, elle s’est récemment enrichie de plus de 700 nouvelles pièces de l’œuvre de Georges Méliès. L’occasion de rendre hommage à ce génial cinéaste visionnaire.
et… sur Grand Ecran De 20h à minuit (Entrée libre) Programmes surprises d’une demi-heure.
NOUVEAU ! En suivant la visite audio de l’exposition, découvrez avec André Dussollier les collections de la Cinémathèque française. Audioguide gratuit * (sur place ou téléchargeable sur www.cinematheque.fr)
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* À l'exception des jours de gratuité du musée Accès gratuit le dimanche de 10h00 à 13h00
Exposition Méliès, Magicien du cinéma Jusqu’au 30 juin 2009 Tour à tour auteur, acteur, décorateur, producteur, réalisateur, Georges Méliès est considéré comme un artiste complet, voire comme le véritable pionnier du spectacle cinématographique. Magicien de formation, il est resté célèbre comme l’inventeur des effets spéciaux au cinéma, préfigurant George Lucas et Steven Spielberg. L’exposition présente de nombreuses pièces rares, rassemblées pour la première fois : ses objets de magie, son costume du Voyage dans la Lune, des dessins, sa première caméra, et bien d’autres trésors...
ZOOM MULTIMÈDIA Le robot de « MEtropolis » Partez à la découverte virtuelle d’un des objets les plus célèbres de l’histoire du cinéma, exposé dans le Musée de la Cinémathèque. Une animation à 360° pour faire le tour de cette étrange « machine humaine », des extraits du film de Fritz Lang, mais aussi photos de tournage, affiches, dessins issus des collections de la Cinémathèque.
CINÉ-CONCERTS Pour accompagner l’exposition et revoir quelques films célèbres de Georges Méliès, retrouvez une fois par mois un ciné-concert avec plusieurs films. Détail des séances p. 103
Parcours audio-guidé Un Zoom en français et en anglais www.cinematheque.fr
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COLLECTIONS PERMANENTES Sont exposés ici quelques-uns des plus grands trésors de l’aventure cinématographique : boîtes optiques du XVIIe siècle, lanternes magiques, Cinématographe Lumière mais aussi costumes mythiques, affiches originales, objets cultes tels que la tête terrifiante de Madame Bates de Psychose ou l‘extraordinaire robot de Metropolis.
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C Cadet d’eau douce, C. F. Reisner et B. Keaton, p15 Cagliostro, Richard Oswald, p82 Capitaine Fracasse (Le), Abel Gance, p82 Caprices de Marie (Les), P. de Broca, p82 Captive (The), Cecil B. DeMille, p64-65 Carmen, Cecil B. DeMille, p65 Carnet de voyage, Joris Ivens, p38 Cass’ton piano, Henry W.George, p18 Cecil B.DeMille : American Epic, Kevin Brownlow, p66 Ce plaisir qu’on dit charnel, M. Nichols, p83 C’est pas tout à fait la vie dont j’aurais rêvé, Michel Piccoli, p81
B Babel, Alejandro Gonzalez Iñarritu, p59 Bal des maudits (Le), E. Dmytryck, p80 Barocco, André Téchiné, p53 Bâtelier de la Volga (Le), C. B. DeMille, p65 Beau-père, Bertrand Blier, p77 Bête Enchaînée (La), Cecil B. DeMille, p64 Black And White Trypps Number Three, Ben Russell, p101 Blow Job, Andy Warhol, p93 Bond (The), Charles Chaplin, p99 Bostoniennes (Les), James Ivory, p81 Boucaniers (Les), Anthony Quinn, p69 Brisants (Les), Joris Ivens, p38 Britannia Hospital, Lindsay Anderson, p81 Bûche (La), Danielle Thompson, p77 Buffet froid, Bertrand Blier, p77 Bye Bye Brasil, Carlos Diegues, p81
Atelier (L’), André Téchiné, p53 Au boulot Jerry !, Jerry Lewis, p15 Aventures de Till l’espiègle (Les), Gérard Philipe et Joris Ivens, p38 et p90
A Accordéon (L’), Igor Savtchenko, p80 Acteurs de Trafic… (Les), co-produit par Pierre-André Boutang, p45 Adieu plancher des vaches, O. Iosseliani, p80 Admirable Crichton (L’), C. B. DeMille, p64 Adversaire (L’), Nicole Garcia, p76 Âge des cinémathèques (L’), co-produit par Pierre-André Boutang, p48 Alarme ! Ou branle-bas de combat, Joris Ivens, p39 All Or Nothing, Mike Leigh, p76 …À Valparaiso, Joris Ivens, p36 Alice et Martin, André Téchiné, p53 Aloïse, Liliane de Kermadec, p55 Alphaville, Jean-Luc Godard, p14 A nous la liberté, René Clair, p15 André Téchiné…après la nouvelle vague, Laurent Perrin, p54 Andy Warhol’s portraits…, A. Warhol, p93 Anges exterminateurs (Les), Jean-Claude Brisseau, p104 Antonioni, co-présenté par Pierre-André Boutang, p47 Antonioni toujours, co-présenté par Pierre-André Boutang, p47 Appel du Nord (L’), Cecil B. DeMille, p64-65 Après la pluie, le beau temps, Cecil B. DeMille, p65 Arbre du désir (L’), Tenguiz Abouladzé, p80
Index des films
D De l’amour, Jean-François Richet, p77 Danse héroïque (La), Ferdinand Zecca et Roger Leprince, p82 Détective, Jean-Luc Godard, p77 Dingue du palace (Le), Jerry Lewis, p16 Damnès du coeur (Les), C. B. DeMille, p65 Dealing : or the Berkeley-to-Boston FortyBrick Lost-Bag Blues, Paul Williams, p28 De Bernanos à Pialat : Sous le soleil de Satan, co-produit par Pierre-André Boutang, p46-47 Défense nationale, les frères Frenkel, p98-99 Delta Force 2, Aaron Norris, p96 Demain à Nanguila, Joris Ivens, p39 Depardieu et le regard des autres, Pierre-André Boutang, p47-48 De sortie, Thomas Salvador, p17 Détour (Le), Cecil B. DeMille, p65 Diable au corps (Le), C. Autant-Lara, p17 Diary of the Dead – Chronique des morts vivants, George A. Romero, p105 Dieux et les morts (Les), Ruy Guerra, p82 Dix commandements (Les), Cecil B. DeMille, p65 et 66 Dix-septième parallèle (Le), Joris Ivens et Marceline Loridan, p41 Doc’s Kingdom, Robert Kramer, p83 Domicile Conjugal, François Truffaut, p16 Double vie de Véronique (La), K. Kieslowski, p81 Dracula, vampire sexuel, L. Merrick, p97 Drôle de jeu, Pierre Kast, p80
Croisades (Les), Cecil B. DeMille, p64 Croisière du Navigator (La), Buster Keaton et Donald Crisp, p16 Croque-morts en folie (Les), R. Howard, p83 Cyrano et d’Artagnan, Abel Gance, p82-83
Cette nuit-là, Jean Aurenche, p15 Chambre bleue (La), Walter Doehner, p58 Chant des fleuves (Le), Joris Ivens, p39 Chaos, Coline Serreau, p76 Chasse au lion à l’arc (La), Jean Rouch, p81 Chasse aux papillons (La), O. Iosseliani, p16 Chelsea Girls (The), Andy Warhol, p93 Children and Airplanes, Sergey Provorov et Galina Myznikova, p100 Chimmie Fadden Out West, C. B. DeMille, p65 Choix des armes (Le), Alain Corneau, p76 Ciel (Le), la terre, Joris Ivens, p39 Cinémathèque du XXIème siècle, Pierre-André Boutang, p48 Cléopâtre, Cecil B. DeMille, p64 Cœur de Nora Flynn (Le), C. B. DeMille, p64 Cœur d’une mère (Le), Mark Donskoï, p83 Cœur nous trompe (Le), C. B. DeMille, p65 Comment Yukong déplaça les montagnes, Joris Ivens et Marceline Loridan, p40-41 Comte de Monte-Cristo (Le), Chano Urueta et Roberto Galvadón, p59 Congo, Frank Marshall, p28 Conquérants (Les), Cecil B. DeMille, p65 Conquérants du nouveau monde (Les), Cecil B. DeMille, p65 Construction des caissons, Joris Ivens, p37 Conversation secrète, F. Ford Coppola, p16 Cours du soir, Nicolas Ribowski, p14 Course à l’amour (La), Paul Barlatier et Charles Keppens, p84
g Gai Dimanche, J. Tati et J. Berr, p15 Garçon qui marchait à reculons (Le), Thomas Vinterberg, p98-99 Garçon avec des cheveux dans les yeux (Le), Christophe Pellet, p101 Girl of The Golden West (The), C. B. DeMille, p67 Glaive et la balance (Le), A. Cayatte, p83 Gloria Swanson, produit par Pierre-André Boutang, p46
Famine en Russie (La), Victor Gourdine, p99 Fellini-Roma, Federico Fellini, p17 Femme du planteur (La), Ken Annakin, p83 Femme du port (La), Arcady Boytler, p59 Femme-flic(La), Yves Boisset, p77 Femme sans âme (La), F. de Fuentes, p58 Fenêtre sur cour, Alfred Hitchcock, p17 Fiancée de la jungle (La), Adrian Weiss, p97 Fille du RER (La), André Téchiné, p53 Flèche ardente (La) ou La Hutte, J. Ivens, p36 Flibustiers (Les), Cecil B.DeMille, p67 Flots du Danube (Les), Liviu Ciulei, p82-83 For Better, For Worse, Cecil B.DeMille, p67 For Ever Mozart, Jean-Luc Godard, p77 Forfaiture, Cecil B.DeMille, p66 Forfaiture, Marcel L’Herbier, p70 Forza Bastia, J. Tati et S. Tatischeff, p14-15 Four Frightened People, C. B.DeMille, p66 François Truffaut à propos d’Alfred Hitchcock, Co-produit par Pierre-André Boutang, p45 Frères Bouquinquant (Les), L. Daquin, p82 Fritz Lang, Co-produit par P.-A. Boutang, p45 Fruits amers (Les), Jacqueline Audry, p82 Fruit défendu (Le), Cecil B.DeMille, p66-67 Fugue (La), Norman Foster, p59 Futures vedettes, Marc Allégret, p82
F Face, Andy Warhol, p94 Fait-divers, Claude Autant-Lara, p98
E EA2 (2e exercice d’admiration : Jean Eustache), Vincent Dieutre, p100 Eat, Andy Warhol, p94 Eating Too Fast, Andy Warhol, p93 Echange (L’) / La proie pour l’ombre, Cecil B.DeMille, p66-67 L’École des facteurs, Jacques Tati et Jacques Demange, p14 Égarés (Les), André Téchiné, p53 Electrification et la terre (L’), J. Ivens, p37 Elephant, Gus Van Sant, p107 Elia Kazan, produit par Pierre-André Boutang, p46 Elisa / La Fille Elisa, Roger Richebé, p95 Éloge de l’amour, Jean-Luc Godard, p77 Empreinte du passé (L’), C. B.DeMille, p67 Entracte, Yann Gonzalez, p101 Este Tempo, Joao Botelho, p83 Esther Khan, Arnaud Desplechin, p77 Etoile du Nord (L’), P. Granier-Deferre, p76 Etudes de mouvements, Joris Ivens, p36
Duras-Godard, co-produit par Pierre-André Boutang, p46 Drôle de frimousse, Stanley Donen, p16 Dynamite, Cecil B.DeMille, p66
K Kindling (The), Cecil B.DeMille, p66 Kino Cinéma-Woody Allen, P.-A. Boutang, p45 King Vidor, produit par P.-A. Boutang, p47
j Jardins en automne, Otar Iosseliani, p104 Jean-Luc Godard, Co-produit par Pierre-André Boutang, p45 Jeanne d’Arc, Cecil B.DeMille, p66 Jean-Pierre Léaud à propos du film « Les deux anglaises et le continent », réalisé et co-produit par Pierre-André Boutang, p47 Jean-Pierre Melville et François Truffaut, co-réalisé par Pierre-André Boutang, p47 Jean-Pierre Melville à propos du Cercle rouge, co-réalisé par Pierre-André Boutang, p47 Jean Rouch, co-produit par Pierre-André Boutang, p47 J’embrasse pas, André Téchiné, p54-55 Je vous hais petites filles, Y. Gonzalez, p101 Joris Ivens, Robert Destanque, p40 Joseph Mankiewicz, co-produit par PierreAndré Boutang, p47 Jour de fête, Jacques Tati, p14 Juan W., Esteban Tabacznik, p101 Jurassic Park, Steven Spielberg, p28
Isabelle Huppert à propos de Loulou et de Maurice Pialat, co-réalisé par Pierre-André Boutang, p46 Italie n’est pas un pays pauvre (L’), Joris Ivens, p39 Itinéraire de Jean Bricard – 2e version, J.-M. Straub et Danièle Huillet, p102 Ivan Runs Some Errands, Runs Amok, Andrew T.Betzer, p101
I Indien (L’), Carol Reed, p83 Indonésie appelle (L’), Joris Ivens, p39 Innocents (Les), André Téchiné, p54 Invitation (L’), Claude Goretta, p82
H Haircut, Andy Warhol, p93 Happy End, Amos Kollek, p76 Harcèlement, Barry Levinson, p29 Harem, Arthur Joffé, p76 Henry Geldzahler, Andy Warhol, p94 Hero’s Island, Leslie Stevens, p83 Heures chaudes, Louis Félix, p95 Hit (The) / Le Tueur était presque parfait, Stephen Frears, p83 Hôtel des Amériques, André Téchiné, p54
Godard à Cannes, réalisé et produit par Pierre-André Boutang, p46 Golden Chance (The), Cecil B.DeMille, p67 Gouttes d’eau sur pierres brûlantes, François Ozon, p77 Grande attaque du train d’or (La), Michael Crichton, p29 Grande course autour du monde (La), Blake Edwards, p17 Guerriers du futur (Les), C. H.Santiago, p96 Gueule que tu mérites (La), M. Gomes, p105 Guy Gilles et le temps désaccordé, Gaël Lépingle, p101
Naturisme / Filles d’Eve /Les Filles du soleil, Michel d’Olivier, p95 Naufrageurs des mers du Sud (Les), Cecil B.DeMille, p66 Nelly et Monsieur Arnaud, C. Sautet, p78 Nettoyage à sec, Anne Fontaine, p79 Ninja blanc (Le), Sam Firstenberg, p96 Ninja In the Usa, Ng Kwok Yan, p97 Noblesse oblige, Robert Hamer, p83-84 Notre front russe, J. Ivens et L. Milestone, p38 Notre histoire, Bertrand Blier, p79 Notre musique, Jean-Luc Godard, p79 Nouveaux Messieurs (Les), J. Feyder, p84 Nouvelle terre, Joris Ivens, p38 Nouvelle vague, Jean-Luc Godard, p79 Nuit des horloges (La), Jean Rollin, p95 Numéro Deux, Jean-Luc Godard, p84
Prestige de la mort (Le), Luc Moullet, p71 Programme Méliès, p103 400 millions (Les), Joris Ivens, p39
N Nana, C. Gorostiza et R. Galvadón, p58-59
Wojciech J.Has, p82-83 Marcello Mastroianni, Interview menée par Pierre-André Boutang, p46 Mariage du hibou (Le), Caroline Leaf, p98-99 Maria Rosa, Cecil B.DeMille, p67 Ma saison préférée, André Téchiné, p54 Matiouette (La) ou L’arrière-pays, André Téchiné, p54 Maurice Pialat, co-produit par Pierre-André Boutang, p46 Maison démontable (La), Buster Keaton et Eddie Cline, p19 Marco Ferreri, Meryl Streep, co-réalisé par Pierre-André Boutang, p48 Marionnettes indiennes, Louis Malle, p99 Marx au grand magasin (Les), C. Reisner, p16 Mata-Hari, agent H21, J.-L. Richard, p81 Mémoire (La), Youssef Chahine, p83 Merle (Le), Norman Mc Laren, p98 Misère au Borinage, Joris Ivens, p38 Mission finale, Cirio H. Santiago, p95-96 Mist (The), Frank Darabont, p105 Mois d’avril sont meurtriers (Les), Laurent Heynemann, p78 Mon oncle, Jacques Tati, p15 Monde perdu (Le) : Jurassic Park, Steven Spielberg, p29 Mondwest, Michael Crichton, p29 Monsieur Scrupule Gangster, J. Daroy, p83 Morts suspectes, Michael Crichton, p29 Mrs Warhol, Andy Warhol, p93 Mulholland Drive, David Lynch, p78 et p107 Mystère Andromède (Le), R. Wise, p28-29
P Pacific Express, Cecil B.DeMille, p67 Parade, Jacques Tati, p15 Paradis d’un fou (Le), Cecil B.DeMille, p67 Party (La), Blake Edwards, p17 Passion, Jean-Luc Godard, p81 Paulina s’en va, André Téchiné, p55 Peter Sellers parle de Jacques Tati, par Pierre-André Boutang, p45 Petit-Ange, Luitz-Morat et P. Régnier, p85 Petit chapiteau (Le), Joris Ivens, p36 Petit criminel (Le), Jacques Doillon, p78 Petite Américaine (La), Cecil B.DeMille, p68 Petite prairie aux bouleaux(La), M. Loridan, p78 Peuple armé, Joris Ivens, p39 Peur, petit chasseur (La), L. Achard, p100 Pianiste (Le), Roman Polanski, p78 Piccoli !, co-réalisé par P.-A. Boutang, p47 Pierre Braunberger : producteur de films, Pierre-André Boutang, p46-47 Pierre Kast, Pierre-André Boutang, p48 Pilotis, Joris Ivens, p36-37 Ping Pong, Matthias Luthardt, p104 Piste du pin solitaire (La), C. B.DeMille, p68 Place Vendôme, Nicole Garcia, p79 Playtime, Jacques Tati, p15 Pluie (La), Joris Ivens, p37 Point Zéro (Le), Edgar Reitz, p85 Polanski par Polanski, Interview menée par Pierre-André Boutang, p46 Ponette, Jacques Doillon, p79 Pont (Le), Joris Ivens, p36 Possédés du démon (Les), Jean Josipovici et Ambrogio Molteni, p96 Pour le mistral, Joris Ivens, p36 Premières années (Les), Joris Ivens, p39 Prénom Carmen, p79
T Tanière (La), Alain Della Negra et Kaori Kinoshita, p100 Tati à la plage, Co-réalisé par Pierre-André Boutang, p45 Tati Story, Stéphane Goudet, p19
Screen-Tests Reel, Andy Warhol, p93-94 Scum, Alan Clarke, p85 Seine a rencontré Paris (La), Joris Ivens, p37 Selon Matthieu, Xavier Beauvois, p78-79 Serge Daney, itinéraire d’un ciné-fils, Coréalisé par Pierre-André Boutang, p45 Siège à l’arrière (Le), E.-E. Reinert, p85 Signe de la croix (Le), C. B.DeMille, p68-69 Sirènes, Emile Degelin, p98 Snake Eyes, Brian de Palma, p107 Sœurs Brontë (Les), André Téchiné, p54 Soigne ton gauche, René Clément, p15 Soleil Levant, Philip Kaufman, p28 Something To Think About, C. B.DeMille, p69 Soulèvement de la vie (Le), J. Ivens, p38-39 Sous le plus grand chapiteau du monde, Cecil B.DeMille, p69 et p90 Sous le soleil de Satan, Maurice Pialat, p80 Souvenirs d’en France, André Téchiné, p54 Spoorwegbouw Zuid-Limburg, J. Ivens, p37 Soupe aux canards, Leo McCarey, p16 Sphère, Barry Levinson, p29 Squaw Man (The), Cecil B.DeMille, p69 Steak, Quentin Dupieux, p105 Stella, Sylvie Verheyde, p105 Steppe (La), Serguei Bondartchouk, p85 Succès à tout prix (Le), J. Skolimowski, p85 Sud (Le), Fernando E. Solanas, p84 Sweet Dreams, Karel Reisz, p84 Sylvie et le fantôme, C. Autant-Lara, p17 Symphonie industrielle, Joris Ivens, p37
S. Ontanon et R. Soriano, p85 Un cœur en exil, Cecil B.DeMille, p69 Un couple parfait, Robert Altman, p85 Un dimanche à la campagne, B. Tavernier, p79 Un ennemi du peuple, Satyajit Ray, p80 Un gars du bâtiment, George Jeske, p18 Un invité à la hauteur, Larry Semon, p19 Un jour à New York, S. Donen et G. Kelly, p18 Un Km à pied, Philippe Katerine, p101 Un mauvais fils, Claude Sautet, p78 Une aventure de Buffalo Bill, Cecil B. DeMille, p68 et p90 Une étrange affaire, P. Granier-Deferre, p79 Une fille pour le diable, Peter Sykes, p96 Une histoire de vent, Joris Ivens, p37 Une histoire simple, Claude Sautet, p79 Une histoire vraie, David Lynch, p18 Une rue dans sa longueur, T. Salvador, p17 Vacances de Mister Bean (Les), Steve Bendelack, p18 Vacances de Monsieur Hulot (Les), J. Tati, p15 Velvet Underground and Nico (The), Andy Warhol, p93 Vent de la nuit (Le), Philippe Garrel, p78 Vera Drake, Mike Leigh, p78-79 Vie est un miracle (La), Emir Kusturica, p79 Village dans la jungle (Le), L. James Peries, p85 Viol du vampire (Le), Jean Rollin, p95 Virgin Suicides (The), Sofia Coppola, p107 Virginian (The), Cecil B.DeMille, p68 Voleurs (Les), André Téchiné, p55 Warrens of Virginia, Cecil B.DeMille, p68-69 Week-end, Jean-Luc Godard, p19 What’s His Name ?, Cecil B.DeMille, p69 Woman On the Beach, Hong Sang-soo, p104 Woody et les robots, Woody Allen, p16 Yor, le chasseur du futur, A. Margheriti, p97 Zuidersee, Joris Ivens, p37
T’es fou Jerry, Jerry Lewis, p17 Témoins (Les), André Téchiné, p55 Temps modernes (Les), Charlie Chaplin, p17 Temps qui changent (Les), A. Téchiné, p55 R Terminal (Le), Steven Spielberg, p17 Rachat suprême (Le), C. B.DeMille, p68-69 Terminal Man (The), Mike Hodges, p29 L Rançon d’un trône (La), Cecil B.DeMille, p69 Terrasse (La), Leopoldo Torre-Nilsson, p84 Là ce jour, Thomas Salvador, p16 Rancune (La), Bernhard Wicki, p85 Terre d’Espagne, Joris Ivens, p38 Leningrad Cowboys Go America, Aki Règle du jeu (La), Jean Renoir, p81 Tess, Roman Polanski, p80 Kaurismaki, p16 Règle du jeu (La), co-produit par Tess de Roman Polanski, co-produit par Leos Carax – Interview, interview co-menée Pierre-André Boutang, p46-47 Pierre-André Boutang, p46 par Pierre-André Boutang, p47 Reine de Broadway (La), C. Vidor, p84-85 Till I Come Back to You, Cecil B.DeMille, p68 Lettres de Chine, Joris Ivens, p39 Onibaba / Les Tueuses, Kaneto Shindo, p84 Tout communique, Stéphane Goudet, p18 Libero, Kim Rossi Stuart, p105 Rendez-vous d’Anna (Les), C. Akerman, p84 Trade Tatoo, Len Lye, p98 Lieu du crime (Le), André Téchiné, p55 Rendez-vous, André Téchiné, p55 Trafic, Jacques Tati, p14 Like Home, Stéphane Goudet, p19 Rescapés du futur (Les), R. T.Heffron, p29 Train de la victoire (Le), Joris Ivens, p38 Lit d’or (Le), Cecil B.DeMille, p66 Retour de Frank James (Le), Fritz Lang, p84 Transatlantique, Christine Laurent, p54 Locataire (Le), Roman Polanski, p77 Roi de la vitesse, Larry Semon, p19 Treizième guerrier (Le), John McTiernan, p29 Loin, André Téchiné, p55 O Roi des rois (Le), Cecil B.DeMille, p69 Triomphe, Cecil B.DeMille, p68 Loin du Vietnam, Collectif, p40 Odyssée du Dr Wassell (L’), C. B.DeMille, p66 Rose du ranch (La), Cecil B.DeMille, p68 Triomphe de la jeunesse, C. B.DeMille, p68 Looker, Michael Crichton, p29 Old Joy, Kelly Reichardt, p105 Roseaux sauvages (Les), André Téchiné, p55 Troublez-moi ce soir, Roy Ward Baker, p85 L627, Bertrand Tavernier, p77 Old Wives for new, Cecil B.DeMille, p67 Rotterdam Europort, Joris Ivens, p37 Truffaut,Wilder, co-produit par Lucia, Humberto Solas, p82 Onibaba / Les Tueuses, Kaneto Shindo, p84 Runaway, l’évadé du futur, M. Crichton, p28-29 Pierre-André Boutang, p47 Lunes de fiel, Roman Polanski, p77 On demande une brute, Charles Barrois, p15 Tueur (Le), Cédric Anger, p104-105 Opération clandestine, Blake Edwards, p29 S Tuniques écarlates (Les), C. B.DeMille, p69 M Orson Welles à la Cinémathèque, Salvador Dali, Andy Warhol, p94 Twister, Jan de Bont, p30 Mabel au volant, Mack Sennett co-réalisé par Pierre-André Boutang, p48 Samson et Dalila, Cecil B.DeMille, p68 Two Times 4’33’’, Manon de Boer, p100 et Mabel Normand, p18-19 Osain, Hernan Henriquez, p98 Satyajit Ray, Calcutta 89, Madame Satan, Cecil B.DeMille, p67 Otar Iosseliani, Pierre-André Boutang, p47 Interview de Pierre-André Boutang, p45 U, v, w, x, y, z Maison dans la forêt (La), Jean Legrand, p85 Oxhide, Liu Jia Yin, p104 Sauvage innocence, Philippe Garrel, p78 Unafraid (The), Cecil B.DeMille, p69 Man From Home (The), Cecil B.DeMille, p67 Sauve qui peut (La vie), J.-L. Godard, p78 Un chien qui raccroche,
Kiss, Andy Warhol, p94 Konsomol ou le chant des héros, J. Ivens, p37 Kramer contre Kramer, Robert Benton, p81 Krisztof Kieslowski, co-produit par PierreAndré Boutang, p47
Index des films
115 Manuscrit trouvé à Saragosse (Le),
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LA CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE – MUSÉE DU CINÉMA 51 rue de Bercy 75012 Paris www.cinematheque.fr 01 71 19 33 33 La Cinémathèque française est une association de loi 1901 subventionnée par le Ministère de la culture et de la communication via le CNC, Centre National de la Cinématographie. PROGRAMME mars – avril – mai 2009 Dépôt légal février 2009 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Serge Toubiana COORDINATION Bernard Payen et l’ensemble des services concernés CONCEPTION GRAPHIQUE Toan Vu-Huu www.toanvuhuu.com assisté de Raphaël Choyé
Crédits photos
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Le Lit d'or, Cecil B. DeMille
Couverture Mon oncle, 1958, Jacques Tati ©Les Films de mon oncle P2 Mon oncle, 1958, Jacques Tati ©Les Films de mon oncle P4-5 Playtime, 1967, Jacques Tati ©Les Films de mon oncle P10 Jour de fête, 1947, Jacques Tati ©Les Films de mon oncle P14 Jour de fête, 1947, Jacques Tati, ©Les Films de mon oncle ; Mon oncle, 1958, Jacques Tati, ©Les Films de mon oncle ; Trafic, 1971, Jacques Tati, ©StudioCanal- Selenia cinematografica SRL; Les Vacances de M. Hulot, 1953, Jacques Tati, ©Les Films de mon oncle P26 Michael Crichton sur le plateau de son film Looker, 1981 ©The ladd company P28 Jurassic Park, 1993, Steven Spielberg, coll CF ©Universal Pictures ; Looker, 1981, Michael Crichton ©The ladd company ; Twister, 1996, Jan de Bont ©Warner Brothers ; Mondwest, 1973, Michael Crichton, DR P30 Looker, Michael Crichton, 1981 ©The ladd company P31 Joris Ivens sur le tournage de son film Une histoire de vent, 1988 ©CPI Films/Nicolas Philibert P36 Peuple armé, Joris Ivens, 1961, DR ; Les 400 millions, 1938, Joris Ivens, DR ; Borinage, 1933, Joris Ivens, DR ; Terre d’Espagne, 1937, Joris Ivens, DR P42 Pierre-André Boutang ©Arte P49 Les Sœurs
MEMBRES FONDATEURS Henri Langlois Georges Franju Paul-Auguste Harlé Jean Mitry Présidents d’honneur Claude Berri † Jean Charles Tacchella Jean Rouch † Membre d’honneur Renée Lichtig † LE CONSEIL D’ADMINISTRATION Président Costa-Gavras Bureau Jean-Paul Rappeneau (Vice-président) Martine Offroy (Vice-présidente) Bruno Blanckaert (Trésorier) Jean-Michel Arnold (Secrétaire) Laurent Heynemann (Secrétaire)
Administrateurs [ayant Rejoint le C.a. pour trois ans, suite à la fusion avec la bifi EN janvier 2007] Gilles Jacob Nicolas Seydoux La BnF représentée par Bruno Racine La femis représentée par Marc Nicolas Les Archives de France représentées par Martine de Boisdeffre Le CNC représenté par Béatrice de Pastre L’EHESS représenté par Danièle Hervieu-Léger Personnalités qualifiées nommées par le Ministre de la culture et de la communication Bernard Blistène (Inspecteur général, Arts plastiques) Gaston Kaboré (Cinéaste) Bernard Latarjet
Administrateurs élus Olivier Assayas Pierre-André Boutang † Laurence Braunberger Alain Corneau Jacques Fieschi Nicole Garcia Pierre Grunstein Cédric Klapisch Marie Masmonteil Margaret Menegoz Sophie Seydoux Alain Sussfeld
Commissaire du gouvernement Véronique Cayla (Directrice générale du Centre national de la cinématographie)
Brontë, 1979, André Téchiné, coll CF © Gaumont P53 Hôtel des Amériques, 1981, André Téchiné, coll CF, ©StudioCanal ; Ma saison préférée, 1992, André Téchiné, coll CF, © Isabelle Weingarten ; Le Lieu du crime, 1986, André Téchiné, coll CF, ©T.Films ; Les Voleurs, 1996, André Téchiné, coll CF ©StudioCanal P56 Le Comte de Monte-Cristo, 1941, Chano Urueta et Roberto Galvadón, DR P58 Nana, 1943, Celesto Gorostiza et Roberto Galvadón, DR ; La Femme sans âme, 1943, Fernando de Fuentes, DR ; La Fugue, 1943, Norman Foster, DR ; Babel, 2005, Alejandro Gonzalez Iñarritu ©StudioCanal P60 L’Admirable Crichton, 1919, Cecil B.DeMille, coll CF P64 Les Naufrageurs des mers du Sud, 1942, Cecil B. DeMille coll CF, DR ; Samson et Dalila, 1949, Cecil B.DeMille, coll CF, DR ; Pacific Express, Cecil B.DeMille, 1939, coll CF, DR ; Les Flibustiers, 1938, Cecil B.DeMille, coll CF, DR P70 Jeff Mills ©Phreddy Lee P72 Le Locataire, 1976, Roman Polanski, coll CF, DR P76 Sauve qui peut (la vie), 1979, Jean-Luc Godard, coll CF ; Beau-père, 1981, Bertrand Blier, DR ; Une étrange affaire, 1981, Pierre Granier-Deferre, DR ; P80 La Règle du jeu, 1939, Jean Renoir, coll CF, © Éditions Montparnasse P86 Félix le chat, Pat Sullivan, DR P88 Mon oncle, 1958, Jacques Tati ©Les Films de mon oncle P90 Les
Aventures de Till l’espiègle, 1956, Gérard Philipe et Joris Ivens, coll CF ©Léo Mirkine P92 Andy Warhol, coll Nicole Brenez, DR P94 Ethel Scull 36 times, 1963, Andy Warhol ©Andy Warhol Foundation for the Visual Arts Inc. / ADAGP, Paris, 2009 P95 La Nuit des horloges, 2007, Jean Rollin, DR P97 Ninja In the Usa, 1985, Ng Kwok Yan, DR P98 Le Merle, 1958, Norman McLaren, DR ; Le Mariage du hibou, 1974, Caroline Leaf ; Le Garçon qui marchait à l’envers, 1994, Thomas Vinterberg, DR ; Trade Tatoo, 1937, Len Lye, DR P100 Entracte, 2007, Yann Gonzalez ©Epicentre P102 Entrepôts de collections de films, DR P103 Dessin pour L’homme à la tête en caoutchouc, Georges Méliès, DR P106 Stella, 2008, Sylvie Verheyde ©Diaphana P109 Jerome Robbins ©Eliot/ Opéra de Paris P109 Mulholland Drive, 2001, David Lynch ©StudioCanal P110 Salle de développement, Pathé, 1912, DR P116 Le Lit d’or, Cecil B.DeMille, DR.
contrôleur d’état Marie-Françoise Rivet DIRECTEUR GÉNÉRAL Serge Toubiana
REMERCIEMENTS
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Bonnet, Philippe Boyer, Goran Bregovic, Jacques Burkhalter, Miriam Cendrars, Centre Pompidou, Patrice Chéreau, Roland Coudon, Edgardo Cozarinsky, Rogéro Duarte, Georges Dola, Danilo En partenariat avec Donati, Vicking Eggelings, Mme Hafida El Alama, Filmmuseum de Berlin, Les Films d’Ici, Les Films Roger Leenhardt, Fischinger Archive, Claudine Fraenkel et Jacques Fraenkel, Raphael Freida, Friedrich W. Murnau Stiftung, Georges et JeanPierre Gottlob, Les Grands Films Classiques, Michel Grant, Robert Herlth, Bernard Herrmann, Otto Hunk, Ina, Robert Israel, Maurice Jaubert, M. Jemain, Naoko Kasikaki, Erich Kettelhut, Mme Keïko Kosugi, Joseph Koutachy, Joseph Kosma, Maurice Lalau, Bernard Lancy, Marie-Ange L’Herbier, Henri Leitner, Lobster Films, Remerciements Vincent Lorant-Heilbronn, L’école supérieure des arts Man Ray Trust, Michel appliqués Duperré, l’École Michelet, Milestone Film and Nationale Supérieure des Video, MK2, Asta Nielsen, Arts Appliqués et des Jean de Paléologue dit Pal, Métiers d’Arts Olivier de Paramount, Pathé Patrimoine, Serres. Pathé Renn Prod., Pierre Grise Prod., Amédée Prevost, musée de la Mme Rabusson, Georges cinémathèque Redon, Ricciarni, Hans Avec le soutien de Richter, Jacques Rivette, Walter Rohrig, Manuel Rosenthal, Luc Roux, Philippe Royer, Bertina Schulze-Mittendorf, SCP André Melies et Madeleine Malthète Méliès, Christopher Sharits, Carlo Siviero, et de Isabelle Adjani, Abdul Martial Solal, Cécile Starr, Alafrez, Jean-Jacques Max Steiner, Studio Canal Annaud, Candadido Aragonez Image, Nicolas Tamagno, de Faria, ARIES, Association Maurice Tamago, TCM, Chaplin, Association Frères Tosselli, Transit Film Gmbh, Lumière, Atelier Faria, Guido Eva Truffaut, Joséphine Augusts, Simone AutantTruffaut, Laura Truffaut, C. Lara, Benoit Barbier, Adrien Vaillant, Georges Van Parys, Barrère, Yves Barsacq, Hermann Warm, Warner Bros Sylvette Baudrot, Moidele Entertainment Inc., Serguei Bickel, Mr Biggar, Michèle Youtkevitch, J.S Zamecnik.
Exposition Georges méliès Réalisé grâce au mécénat de
En partenariat avec
Remerciements
Hollywood Classics, MCA Columbia, Paramount, Warner, UFD, Metropolitan Filmexport, Cinémathèque royale de Belgique, Universal, BFI distribution, Cinémathèque de Finlande. Joris Ivens
En partenariat avec
Remerciements Remerciements
UGC, Ina, StudioCanal, Gaumont, MK2, Tamasa, Gemini Films, Dovidis, Regina Schlagnitweit, Association Ad Kamera. cinéma mexicain En partenariat avec
Remerciements Un remerciement particulier à la Cinémathèque Méliès, Hugues Reip, la Galerie du jour-Agnès B, ainsi qu’à Monsieur Christian Fechner pour son accueil, sa générosité, son expertise, et Madeleine Malthête-Méliès, Jacques Malthête, MarieHélène Lehérissey-Méliès, Anne-Marie Quévrain.
UCLA, Photoplay, George Eastman House, Library of Congress, Collection Maliandi, Cineteca del Friuli, Nederland Films Musuem, Cinémathèque Royale de Belgique, Universal, Paramount, Hollywood Classics, Cooperfilms, Cecil B. DeMille Foundation, Peter Langs.
Remerciements
Nederlands Filmmuseum (Amsterdam), European Foundation Joris Ivens, Capi-Films, Les Archives Françaises du Film-CNC, La Cinémathèque Québécoise (Montréal), Ciné-Archives, ONF (Canada), ICAIC, Dovidis, DEFA, Sofracima,Tamasa, Ariane films, Argos Film, LA PROGRAMMATION Institut Néerlandais CINéMA (Paris), Mannus,Franken Avec le mécénat de Stichting, Fons Grasveld, nederlands Filinstitut (Amsterdam), Bundesarchiv-Filmarchiv, ARTE Editions, jacques tati Mme Marceline Loridan Ivens, M. André Stufkens, Remerciements Actions-Théâtre du Temple, Mme Claude Brunel, Carlotta, La Cinémathèque Mme Marleen Labijt, suisse, Connaissance du Mme Béatrice de Pastre, cinéma, Les Films de mon M. Eric Le Roy, oncle, Le Forum des M. Hans van den Berg. images, Gaumont, Les Pierre-andré Grands Films Classiques, L’Institut Lumière, Lobster Boutang Films, MGM, MK2 Diffusion, En partenariat avec Pierre grise distribution, Pyramide, Tamasa, UIP, Warner, Le Comité Régional du Tourisme Pars-Île de France
Remerciements
Ambassade du Mexique en France, Instituto Mexicano de Cinematografia, Institut Culturel du Mexique (Paris), Filmoteca de la UNAM, Marina Stavenhagen, S.Exc. Carlos de Icaza, Ambassadeur du Mexique en France, M. Ignacio Duran, Loera, Mme Carolina Becerril, Mme Guadalupe Ferrer Andrade, StudioCanal Secretaria de Relaciones Exteriores, Consejo Nacional para la Cultura y las Artes, Cinematografica Calderón, Cima Films, Diana Films, Carlos Fuentes. La 5 e Nuit excentrique En partenariat avec
Cecil B. De Mille En partenariat avec
Alain Sarde Avec le soutien de
Remerciements
ARP sélection, Bac Films, Les Films du Losange, Gaumont, Haut et court, Mars Distribution, Pathé Distribution, Tamasa. Histoire permanente du cinéma Remerciements
Pyramide, Tamasa, Cinémathèque universitaire, Gaumont, Pathé, Arkéion, Action / Théâtre du temple, UFD, MK2, Warner, Films sans Frontières. Jeune public Avec le soutien de
La Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ilede-France – Ministère de la culture et de la communication et de la Région Ile-de-France. Avec le concours La Cinémathèque Robert Lynen de la Ville de Paris. En partenariat avec
Michael Crichton En partenariat avec
Remerciements
métrage, Les Archives françaises du film - CNC, La Cinémathèque Royale de Belgique, La Cinémathèque Scolaire Robert Lynen, GaumontRemerciements Actions/Théâtre du temple, Pathé Archives, Agence du court métrage, CulturesFranceCinémathèque Afrique, Arkeion, Bis Repetita, ONF, Cinédoc, CNEAI, Carlotta Films, Cinédoc, Connaissance du Disney France, ICAIC, cinéma, Diaphana, Grands NEFLM, Festival de Clermont-Ferrand, Films Classiques, Les films de mon oncle, Light Lightcone, Lobster films, Films Jean Benoit-Lévy, Cone, Lobster, MFA Filmdistribution E.K., MK2, Didier Frenkel, Ranja Ramampy, Sébastien Ruiz. Premium Films, Swashbuckler Films Anne Charvin, Clary histoire inattendue Demangeon, Chloé du cinéma français Guerber, Florent Remerciements Guézengar, Raphaëlle Les Archives françaises du Pireyre, Sébastien film-CNC. Ronceray pour leurs conseils. La Magie Méliès Remerciements cinéma bis En partenariat avec
Remerciements
Jean Rollin, Les Archives françaises du film – CNC, Warner, Cinémathèque de Toulouse, Verkstattkino, Christophe Bier, Karine Durance. séance spéciales Remerciements
Pierre Grise distribution. voir-revoir le cinéma contemporain Remerciements
Rezo films, Bac films, Shellac, Pierre Grise distribution, MK2, Tamasa, Diaphana, Sophie Dulac distribution, UGC, StudioCanal, TFM distribution, Les Acacias, Epicentre films. L’Art du court métrage Remerciements
Ina, Les Films du Bouloi, Arte France.
L’Agence du Court
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Tati, en deux temps, trois mouvements… Réalisée grace au mécénat de
Programmation Chassé croisé entre l’écran et l’encrier établie en partenariat avec La joie par les livres
andré téchiné En partenariat avec
Association « Les Amis de Georges Méliès », Madeleine MalthêteMéliès, Jacques Malthête, Marie-Hélène Lehérissey, Anne-Marie Quévrain, Lawrence Lehérissey, Emmanuel Massarotti, SACD. LA CINéMATHèQUE française Remercie ses mécènes et ses partenaires
informations pratiques
horaires et tarifs des activités
LES FORMULES ET Tarifs
La Cinémathèque française Musée du cinéma 51, rue de Bercy 75012 Paris www.cinematheque.fr Informations 01 71 19 33 33
Exposition temporaire Jacques Tati, deux temps, trois mouvements Plein tarif 8€ Tarif réduit * 6,5 € Moins de 18 ans 4€ Forfait Atout Prix 5,5 € Carte CinÉtudiant 5,5 € Libre Pass Accès libre
LE LIBRE PASS 120 € ou 10 € par mois Durant 12 mois, le Libre Pass donne un accès libre * à toutes les séances et activités et à de nombreux privilèges.
accès Métro Bercy, lignes 6 et 14 Bus n°24, 64, 87 En voiture A4, sortie Pont de Bercy Parkings 77, rue de Bercy Hôtel Mercure ou 8, boulevard de Bercy Billetterie Ouverture à 12h du lundi au samedi et 10h le dimanche (fermeture le mardi et le 01 mai) Possibilité d’acheter vos billets à l’avance sur place et sur www.cinematheque.fr* Groupes et collectivités Parcours, ateliers, visites guidées, carnets de billets Informations 01 71 19 33 66 Réservations 01 71 19 33 38 ACCESSIBILITÉ Bâtiment totalement accessible aux personnes à mobilité réduite. Public mal entendant : Salle Langlois et audioguides du Musée équipés de boucles à induction, prêt de casques, VO sous titrées.
Forfait 10 € : exposition Tati + film ou Exposition Tati + Musée librairie De 12h à 20h30, nocturne jusqu’à 22h le jeudi, dimanche ouverture à 10h, lundi de 12h à 19h. Fermeture le mardi. LE MUSÉE DE LA Cinémathèque Collections permanentes Exposition Georges Méliès, Magicien du Cinéma Plein tarif 5€ Tarif réduit * 4€ Moins de 18 ans 2,5 € Forfait Atout Prix 3,5 € Carte CinÉtudiant 3,5 € Libre Pass Accès libre Forfait 7€ : Musée + film Entrée libre les dimanches de 10h à 13h Nouveau: Audioguide pour visiter les collections permanentes. 4 langues (français, anglais, allemand, espagnol) Disponible gratuitement avec le billet d’entrée. Pré-ventes magasins FNAC, Carrefour, 0 892 684 694 (3.34 € TTC/min), www.cinematheque.fr, www.fnac.com, www.digitick.com
Horaires des expositions : Du lundi au samedi de 12h à 19h Fermeture le mardi Nocturne le jeudi jusqu’à 22h Dimanche de 10h à 20h Cinéma Projections / Ciné Club Plein tarif 6€ Tarif réduit * 5€ Moins de 18 ans 3€ Forfait Atout Prix 4 € Carte CinÉtudiant 4 € Libre Pass Accès libre Du lundi au dimanche Fermeture le mardi * Bénéficiaires des tarifs réduits : moins de 26 ans, demandeurs d’emplois, plus de 60 ans, détenteurs d’une carte abonnement annuel à la Bibliothèque du film, personnes participant à plusieurs activités le même jour.
Bibliothèque du film Cartes journalières 3,5 € Forfait Atout Prix * 2,5 € Libre Pass Accès libre Médiathèque Du lundi au vendredi, de 10h à 19h (fermeture le mardi) et le samedi de 13h à 18h30 Espace chercheurs et Iconothèque sur RDV, lundi, mercredi, jeudi de 13h à 18h et vendredi de 10h à 18h Centre d’information à distance 01 71 19 32 32 Pour les lycéens et les apprentis de la Région Ile-de-France, les Tick’arts sont acceptés aux caisses de la Cinémathèque pour le cinéma et les expositions.
* Billets délivrés 1h avant chaque séance dans la limite des places disponibles (Un quota est réservé pour les Libre Pass)
Le forfait Atout prix 30 € 30 € de crédit à utiliser en toute liberté, seul ou accompagné pour bénéficier de 30% de réduction sur l’ensemble des activités. LA CARTE CINÉTUDIANT 9 € Carte trimestrielle réservée aux étudiants ou moins de 26 ans donnant droit à un accès libre à la Médiathèque, à 30% de réduction pour les autres activités de la Cinémathèque ainsi qu’à de nombreux autres avantages. CARTE D’ABONNEMENT ANNUEL À LA Bibliothèque DU FILM 34 € Pour les moins de 26 ans, étudiants ou enseignants 15 € Carte Cinéfilou Moins de 12 ans Carte gratuite permettant de cumuler des points pour gagner des entrées.
* À l ‘exception des films programmés en salle Jean Epstein
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Fermeture le 1er mai pour toutes les activités