TRAV TR A ER AV E SÉ SÉE E DE E L'ÎL ÎLE E PA PAR AR LE LES S SE SENT N IE NT IERS RS DE E G RA RAND ND DE RA RAND N ON ND ONNÉ N E NÉ
ÎLE D E LA RÉU N ION
Pitons, cirques et remparts de l'île de La Réunion inscrits au Patrimoine mondial
« Alcôves végétales Aux larmes des remparts suspendues, Tapis de lichens, Posé sur le noir basalte cordé, Depuis le Sud brûlé, A l’ombre des chemins Mascarin, Le parfum de l’Orient Eclaire les voies du passé... » Fernand Payet Extrait du poème « Fille de l’Océan » Tiré de « Basalte, île de La Réunion » - 2011
03
DES PANORAMAS
Roche Verre Bouteille
Plaine des Chicots Col de Fourche
Cayenne La Nouvelle
Mare d’Affouches Piton des Neiges
Marla
Coteau Maigre
08 12 16 20 24
Plaine des Chicots Roche Verre Bouteille Cayenne Col de Fourche La Nouvelle
28 32 36 40 44 48 52
Marla Mare d’Affouches Piton des Neiges Coteau Maigre Piton Misère Plateau des Basaltes Piton de Bert
Piton Misère GR® GR® GR® R1
R2
R3
LES SENTIERS DE GRANDE RANDONNÉE de l’île de La Réunion
Plateau des Basaltes Piton de Bert
GR R1 : le tour du Piton des Neiges GR R2 : la Grande Traversée de l’île GR R3 : le Tour de Mafate Cœur du parc national de La Réunion 04
05
UNE ÎLE GRANDEUR NATURE IlIle e gr gran a de d urr nat atur ure, ur e, île d’e exc cep eptititon on,, Laa Ré éu uni nion on s’a ’aff ffic ff iche ic che e à 3 071 7 m d’ d’al altitit al titu tude tude de aau u cœu œurr de l’o océ éan an Indie nd die ien. n. Au re relililief ef spe ef ect ctac ac cul u ai aire re tou ourm rmen rm men nté é et ci c se selé lé é parr tr pa troi ois mi oi milllio ions nss d’a n ’ann nnée nn ées, ée s l’î’île s, le e dem emeu e re sans eu ans co an onttes este te e l’u un ne e des plu luss be belllles es desst de stin nat a io on nss nat atu ure au a mo on nd de e.
Dess ci De cirq rq que uess gr g an andi d os di oses es aux pro r fond des ravvin i ess, de dess cr c êt ê ess eff ffililée ées es au auxx do doux uxx pititon ons, de es pl p ai a ne ness d’ d al a tit tu t de d aux bas assi sinss enc cha hant nteu nt eurs eu rs,, le rs es ha haut utss de ut d La Ré Réu unio ion n re rego gorg go rg gen e t d in d’ nno nomb mb bra rabl bles bl es poi oint ntts de vue spe nts pect cttac acul ulai aire res. s Les amb s. mbia ianc nces es mysté tériieu use es de dess fo forê rêts rê tss s’ac ccr croc ocha hant ntt aux u rel elie ie efs éro rodé déss re renf n or nf orce cent ce nt la di dive vers rsitité té de ces e esp spac aces es nat atur urel els. s.
I sc In scri rits ri ts au Paatr trim moi oine ne mon ondi dial di aall de l'l UN N ES ESCO C , le CO es Pi Pito tons tons ns, Ci Cirque rq que u s et Rem empa part rtss rt fo orm men nt de dess pa pays ysag ages ag ess d'u 'une n exc ne x epti ep ptit on onne nelllllle ne e be beau bea auté. auté té é
Ce es « petitts » et grands pay aysa sage gess s’apprécient nt encore plus à pie ied, d au dé d, déto to ourr dess no de nomb mbrreux ux sen entierss qui les sillonnent.
E ig Er igée é sur ée ur le so ocl cle e du vol olca c ni ca n sm sme, e, cet e, ette te par arce ce elllle e de ter e re de Fr Fran ance an ce e est ausssi re eco conn n ue nn e com omme un de omme es po poin in nts ts pha hare re es de e la bi b odiv od divver e si s té mon ondi diale. di ale. al Véri Véri Vé r ta tabl ble e co conc cen entr tré tr é d’’hi h st stoi oire oi re natturrel e le le,, el elle le e rec ecèl èle èl e au a cœu œ r de dess ci cirq rqu ues, ues, s remp re mp par arts t et pi ts p to ons une flo ore e ren nfe erm rman a t de des essse s nc n es e end ndém ém miq que es ra rare r s. re P us enc Pl n orre, e, l'h hissto oir ire e de de son n peu eupl p em pl men entt a pe perm rmis is la ré réus ussi site t d'u un mé métitiiss s age ett d'u un vi vivr vre vr e en ense ense semb mble mb le e uni niqu qu uess au mo m nd nde. e.
En tant que gestionn naire e, av avec c nos par arte tena nairres es,, de ces monum ments t de la nature, nous proposons d’ouvrir aux rando donn nneu eurrs que elq lque uess fe fenê nêtr tres es sur ces ter e ritoires d’exception inscrits au Patrimoine n mon ondial de l’l’Un Unes esco co.
En E ntr tre e ci ciel el et e ea au, u l’île ’îîle le de La La Réu éuni n on ni on,, un un Voy oyag age ag e d’ d’ém émot ém otions ns !
L’ambition de ce Carnet de Paysages est de faire partager au ran ndo donneur - le lecteur l’atmosphère envoûtante des hauts de l’île, à travers une e représentation artistique.
La sélection de panoramas comprend n des balco cons ns inc ncon onto t urna nabl b es e , mais aussi des vues plus intimistes ett moins connuess.
Bonnes balades ! Jacqueline Farreyrol Sénatrice de l’île de La Réunion, Présidente de l’Ile de La Réunion Tourisme 06
Olivier James Directeur de l’Office national des forêts de La Réunion 07
Le Gros Morne
Piton des Calumets alt. 1 616 m
alt. 3 019 m
Le Grand Bénare La Roche Ecrite alt. 2 276 m
alt. 2 898 m
Le Maïdo alt. 2 205 m
alt. 1 820 mètres A quelques encablures du gîte, le point de vue sur le cirque de Mafate et la Roche Ecrite vaut le détour. Le site est noyé dans la « forêt des nuages » ou bois de couleurs des Hauts. Cette forêt tropicale humide qui couvrait autrefois tous les hauts de La Réunion est très riche en essences (« pié d’boi ») endémiques aux magnifiques floraisons. Du fait de l’humidité ambiante, les branchages sont couverts d’épiphytes, mousses, lichens, … C’est un véritable jardin pour quantité d’orchidées.
GR® R2
08
09
Le Tuit-tuit et le rat Comme dans les fa ables de la Fo ontai a ne e, ces deux espèces sont ma m lheureusement très è liéess. En pillant les nids de « l’Echenilleur de La Réunion », les rats mettent en péril sa survie survie. Il ne reste en effet sur l’île que quelques dizain ne ess de couples de cet oiseau très difficile à ap perrc ce evoir, qui ne vit qu’à La Réunion et uniquement dans le massif de la Roche Ecrite. Chacun peut contrribuer à la sauvegarde du Tuit-tuit en ramenant tous ses déchets, même less biodégradables, ss,, pour éviter de nourrrir les rongeurs. 10
11
Roche Ecrite
GR® R2
Rempart de Mafate
rne orn Mo ros M Le Gro Le
alt. 2 276 m
alt. 1 683 m
19 m 01 lt. 3 0 lt. allt alt a
Crête de la marianne alt. 1 656 m
Pito Pi ton nC Ca abr briss alt al lltt. 14 43 435 3 35 5m
Col du Taïbit alt. 2 081 m
Le Grand Bénare
alt. 1 300 mètres
alt. 2 898 m
L’arête aérienne en fer à cheval de Dos d’Ane délimite la frontière entre deux mondes : d’un côté l’intérieur de l’île, préservé et enclavé, et de l’autre côté, les pentes littorales très urbanisées. La rivière des Galets unit ces deux entités, à la fois si proches et si différentes. Ce lien naturel a permis les premiers peuplements du cirque de Mafate par le bas.
12
13
Les sentinelles de pierres Au u cœu œurr de des reliefs chaotitques e et dé éch hique ueté t s té isssu sus du du dé éllaab bre r ment de l’ancien volca c n du Piton itit n des Nei e ge ges, s, less crèt le crrètes ètte ess et pi piton tons to ns émergent du cirque, perch hés à plu us de e 10 00 00 m au u-d de esssu s s de d s flots de la Ri Rivi vière des Ga ale etss. Taililllé Ta lés da dans nss des es bas asaltes très è durs, ces ess donjons nss roc oche heuxx stru st ruc ru cttur urren ent le en le pay aysa sage ge. Partic culièrement inacc c essibles, c s so ce omm mmets ets ab et bri rite tentt de tent ess populations de caabris sauva age ges, s «g giibier biier b er » occ ccaassio on nn nel el de chas ch has asse seur urs intrép ép é pid i es.
14
15
Piton des Orangers
Piton Papangue
alt. 1 930 m
alt. 884 m
Piton Canal
alt. 500 mètres
alt. 850 m
Pito Pi ton n To Tort rtue ue
Ca C an naali alilisa isa satiion on des Oran de Orran ange ers rs
alt. 894 m
Dos d’ Dos Do d’An Ane
Niché dans un relief violent et tourmenté, le plus petit îlet de Mafate, satellite de Grand Place, se révèle un oasis de calme et de repos. Le replat se situait sur le Chemin Départemental n°2 qui reliait la Rivière des Galets à la station thermale de Mafate-les-Eaux, quelques kilomètres plus haut, enfouie sous un éboulement en 1913. On y a construit au 18ème siècle un bâtiment appelé « Cayenne » pour entreposer les outils et matériaux nécessaires à l’entretien des routes. Il abrite aujourd’hui un gîte qui accueille les randonneurs.
GR® R2
16
17
On marche sur l’eau De loin, on dirait une longue ligne horizontale De tracée au u couteau sur les parois du rempart de e la Rivvière des Galets, par quelques géants. De près, c c’est un sentier-canal, s comme on en trouve quelques-uns sur l’île, vvertigineu usement ttaillé illé à flflanc de d remparts t ou en tunnels. t l La canalisation analisation enterrée achemine par gravité ll’eau eau du captage e des Orangers (pourtant l’un des plus secs du cirque e !) vers Sans-Souci,i sur les hauteurs de Saint-Paul, 12 km plus loin.
18
19
Col des Bœufs
Le grand Bénare Le gra and Bor ord d
alt. 2 898 m
alt. 2 000 m
alt. 1 946 mètres Morne de Fourche alt. 2 267 m
Col du Taïbit alt. 2 081 m
Plaine des Tamarins
Le Maïdo alt. 2 205 m
Avant l’ouverture de la route forestière du Bélier, le Col de Fourche, au pied des arêtes acérées du morne éponyme, reliait le haut Mafate et le cirque de Salazie. Ce passage était plus escarpé, mais plus rapide, que le Col des Bœufs. Comme à l’arrivée de tous les cols de l’île, un petit oratoire accueille et protège les marcheurs. La Réunion en compte des centaines, souvent consacrés à Saint-Expédit ou à la Vierge Marie. Ils font toujours l’objet d’une grande attention.
GR® R2
20
21
La foret magique Au bas du col, en direction de la Nouvelle, un plateau vous attend, recouvert d’une forêt naturelle aux troncs tortueux : la Plaine des Tamarins. Une forêt mystérieuse aux mille formes, souvent baignée dans la brume et où pâturent des bovins. Le Tamarin des Hauts, un arbre unique au monde, au beau feuillage vert argenté, en est le seigneur. Sous l'action rageuse des cyclones, les arbres se tordent, se couch hent, se redressent, s’entremêlent, jusqu’à créer ce ette forêt de conte. 22
23
Crêt Cr ête e de dess Ca Calu lume mets t ts
Le Bro ronc ncha hard rd alt. 1 264 m
Rivière des Galets
Piton des Orangers
alt. 1 400 mètres
alt. 1 930 m
Pito Pi ton n de des Ca Calu ume metss mets Dos d’Ane
alt. 1 616 m GR® R2
Autrefois moins peuplée que sa voisine Marla, la Nouvelle, 150 habitants aujourd’hui, a connu une forte expansion depuis l’ouverture de la route forestière du Bélier dans les années 80 : celle-ci permet aux visiteurs d’accéder « facilement » à l'ilet depuis le Col des Boeufs. Le choix d’arrêter la route au col a permis le maintien de l’isolement de la capitale de Mafate. Mais l’îlet saura-t-il conserver son âme et son mystère face au développement touristique ?
24
25
La Rivière des Galets entailile profondément le e cirque : parfois plus de 1 000 m de dénivelé entre son lit et le es îlets. Le cours d’eau tranquille peut se transformer en violent torrentt et transporter les sédimentss issus de la forte érosio i n du cirque jusqu'à l'océan au au Port. t Pour canaliser le es flots et protéger les habitaations et industries de la villlllle, e de gigantesquess ép é is ont été construitts dan a s les années 2000 0, en rive droite.
26
27
Le e Graand nd Bén énaarre
Tête du Chien
alt. 1 629 mètres
alt. 2 898 m
Col du Taïbit alt. 2 081 m GR® R2
Le Grand Bord Le Maïdo alt. 2 205 m
28
Le colossal rempart protecteur de l’îlet est un livre ouvert sur l’intérieur du vieux volcan. On remarque sur les différentes couches de lave empilées de longues zébrures. Ces filons verticaux, « les dikes » dans les fractures, ou horizontaux, « les sills », entre deux couches de roches, ont servi de conduits d’alimentation pour le magma depuis les profondeurs. Ces lignes de faiblesse facilitent l’érosion.
29
L'heure des peintres Alors que Marla est encore dans la pénombre et la fraîcheur, le soleil levant se fait artiste et dessine les montagnes sur l'immense toile du rempart du Grand Bénare. Profitez de ces oeuvres éphémères : elles disparaissent avec la progression de l'astre dans le ciel. Selon l'endroit où vous vous trouvez, selon l'orientation du rempart, parfois à l'aurore, parfois au crépuscule, ces ombres changent, étonnent, enchantent, et racontent le paysage. Ne les ratez pas !
30
31
Piton d’Anchain alt. 1 356 m
Belouve
La Roc oche he Ecr critite e GR® R1
Le Cimendef alt. 2 228 m
alt. 2 276 m
Le Grand Plate alt. 1 328 m
32
alt. 970 mètres L’esclave Anchain,, en fuite avec sa bien-aimée Héva, refug u e sur le replat d’un piton trouva refuge inaccessib ble dans les montagnes de Salazie. inaccessible Ils y vécurent libres et heureux, jusqu’au jour où un chasseur de marrons les repéra. Pour lui échapper, Anchain se jeta dans le vide et se transforma en papangue. Aujourd’ d hui encore enco c re sa légende Aujourd’hui su ur le cirque. plane sur
33
Le phare de Salazie Planté au cœur du cirque de Salazie, le Pito t n d’Anchain esst un u e an nomalie géologiqu ue. Com mme les autres reliefs o ig or ginels du cen e tre de d cette dépre presssion, il aurait dû être emporté par p la très forte érosion du cirque. q Le piton doit son salut à sa forme en proue de navire et à l’inclinaiso on de ses couches de roches constructives : elles lui ont pe ermis de résister aux assauts du temps. Ce reliquat du u Piton des Neiges se dresse enc core à plus de 500 m au-d dessus de l’ilet de Maare d’Affouches.
34
35
Le grand Bénare
Gros Morne
alt. 2 898 m
Cilaos alt. 1 200 m
La Fenêtre des Makes
alt. 3 019 m
Le Maïdo alt. 2 205 m
Coll du Co u Taï aïbi ïb biit
alt. 3 071 mètres
alt. 2 081 m
alt. 1 587 m
Crêtes du Dimitile GR® R1
36
Ancienne cheminée du volcan à l’origine de l’île, Anc les crêtes du toit de l’océan Indien offrent « gran matin » un panorama aérien de La Réunion. sur une grande d partie de l’île d La vue s’étend sur pluss de 200 L 00 km à la ronde, mais pas assez pou pour o r aper apercevoir rc Maurice. Ces arêtes très découpées e et ruiniformes : « le es mornes », rapp p les rappellent l’histoire rouges d lla de a montagne. Les scories s du u somm sommet m proviennent d sa dernière de dern r éruption : il y a 12 000 ans.
37
L’envol du
Petrel de Barau Les contrefortts du Piton des Neiige ges ges abritent des colon o ies du « Tai aillee Ve V nt n », à la fois marin et e hautt mo onttag gna nard. Il ne vient à te erre que po our nicher de septembre e à avril, bien à l’ab a ri aux creux des mornes. L’envol des je j unes avant l’hiver austral, toujours de nu uit, es e t pertur u bé par lle es éc éclaair irag age ess par arassittess des agglo l mé méra raation o s. s D s caamp De mpag agne nes de nes d lim mitattio ion des lumi m èr mi è ess aatttrrac ctitive ve ves es sso ontt organ rg gan nis isée ée es ch c aque ann nn née ée pour po ourr sau auve vega gard ga rder e cet er e te esp pèc è e prottég égée ée, qu’o qu ’o on ne n ren e co cont ntre re e nul ulle le e par artt aiilleurs au u mo m nde. e
38
39
Belvédère de Bois Court alt. 1 400 m
Grand Bassin
Coteau de Cendres
alt. 676 m
alt. 1 980 mètres
Bras de Ste-Suzanne Le Tampon
La fine arête de Coteau Maigre sépare les vastes et douces pentes boisées de Bébour de la profonde ravine du Bras de Sainte-Suzanne. Ce ravin devient ensuite le bras de la Plaine qui alimente à son tour la rivière Saint-Etienne aux crues dévastatrices. Ce « serré » permet d'observer les deux volcans qui ont façonné l’île de La Réunion : le très ancien Piton des Neiges (3 millions d’années) au nord ; et le Piton de la Fournaise (500 000 ans) au sud.
GR® R2
40
41
Le cordon ombilical dee
Grand Bassin Ch C haq aque aque ue jo ou ur, r, les es rot otat atiio at onss du mon du onte nte e-c ch haarg rge ed de e Bo oiis Co Cou urrt ((c co om mm mu une ne du Ta T mpon mpon mp on) ra avi v ta taailili le ent nt le es tr tre eiize ze haab biittan anttss et lle es se sept pt gîîttes es de l’l’ililet et de d e Graand nd Bas assi sin, n, saan ns ro rout ute d d’’accè accè ac cèss,, tout to ut au fond ffo on nd d du br bras as de Sa Sainte in nte te-S Suz uzaan nn ne e. Le L e ess 650 650 m d 65 de e dé én nivvel elé d du u rem emp pa art rt son sont so ntt frra an nc ch hiis en en 20 m miinu nute tess,, con co nttre re près rrè ès de de 2 he eu ure res à p piied ed. Le tél Le élép éph hé éri riqu que se sert rt aus usssii à rem emo on ntte er les p le prro od du uc cttiio on ns aag grriic co olle es du du haam me eaau : cho ch ou u uch chous ch ou o us, s, biib bas asse sess,, ban anan anes, es, … es
42
43
Le Mazerin
Piton des Neiges
alt. 2 092 m
alt. 3 071 m
GR® R2
Le Grand Bénare alt. 2 298 m
alt. 1 990 mètres La Roche Ecrite alt. 2 276 m
Pllaaiine P ine ne de ess Paalm P lmis lmis iste tes
En1791, l’officier explorateur Alexis Bert déclarait : “Je suis fondé à croire tous ces environs comme très propres à y élever des troupeaux et y faire prospérer les productions des pays les plus froids.” Aujourd’hui, des kilomètres de clôtures parcourent les pentes dominant la Plaine des Cafres, pour éviter la divagation des bovins dans les milieux naturels d’altitude. La production laitière locale permet de confectionner des fromages aux goûts variés, habillés d’épices, aux noms évocateurs : Maïdo, Bébour, Takamaka, Notre-Dame-de-la-Paix, …
44
45
La Ronde des Pitons Blotti entre e les deux volcanss fondateurss de l’île, le plateau au de la Pla Plaine aine des Ca C Cafres f é étire i paresseusement ses prairies verdoyantes, entre le lagon à l’ouest et les vastes pentes boisées à l’est. La plaine est ponctuée de beaux cônes stromboliens dociles. Mais cependant, à proximitté de la plaine, certains cratères étaient encore actifs au Xème et XVème siècle. Selon les spécialistes, la reprise de l’activité volcanique dans le secteur est tout à fait possiblle.
46
47
Piito t n de e la Fo Fou urrna naiisse alt. 2 621 m
Cassé de la Rivière de l’Est alt. 1 727 m
G te Gî e du Vo olc lcan an alt. 2 250 m
Plat Pl P lattea e u de d es Ba Basalt saltes es
Rempart de la Rivière de l’Est
alt. 2 402 mètres
Plaine des Sables
a . 2 04 al alt 042 2m
A l’échelle de la vaste Plaine des Sables, le Plateau des Basaltes semble minuscule. Il est formé d’un empilement d’épaisses couches posées sur des piliers. Un lent refroidissement de la lave a d’abord créé des fentes régulières et hexagonales, une géométrie naturelle qu’on retrouve dans les nids d'abeilles, et qui conduit à la formation de colonnes ou orgues basaltiques. La couleur sombre des colonnes verticales contraste avec la palette des rouges des scories de la plaine.
Piton Chisny alt. 2 439 m
Fond de la Rivière de l’Est
GR®
48
R2
49
Les landes colorees A plus de 2 000 m d’altitude less conditions sont extrêmes : froid glacial ou chaleur brûlante, vent desséchant ou pluies torre entielles, s « les s, e avalaass s es ». Envers et contre tout, une végé étatio on ba ass sse e et trappue arrive à former de magnifififique iq que uess bo bouq ouq que u ts de couleurs, du plus bel effet surr la ro roch ch he ro roug geo e ya yant n e. Le long du tout premier sentie er d’’aac ccè cès ès au volcan, les bruyères, ou « bran an nle es », » et au autres trres es Fleurs jaunes survivent en se grou upa antt dans les fissures de lave.
50
51
Piton de la Fournaise alt. 2 621 m
Pas de Bellecombe
GR® R2
alt. 2 319 m
Rempart de Bellecombe
Nez coupé de Sainte-Rose alt. 2 075 m
Cratère de l’éruption 2010
alt. 2 300 mètres Comme l’ensemble du massif du Piton de la Fournaise, C l’enclos est demeuré longtemps inaccessible. Des légendes dissuadaient les plus téméraires d’y entrer. En 1768, un accès fut trouvé par l’esclave Jacob lors de l’expédition du gouverneur de Bellecombe. Un passage pour descendre les 100 m de dénivelé du rempart vertical en forme de fer à cheval. Le Pas de Bellecombe reste encore aujourd’hui le seul accès au vaste théâtre minéral des éruptions du volcan.
52
53
Les milles et un
crateres
du Volcan
Piton de Bois vert ou Piton de Bert pour les historiens, du nom d’un explorateur du volcan du 18ème siècle. Les mille et un cratères jaillis des flancs du volcan portent tous un nom ; faisant référence à leur forme : Château Fort, Formica Léo (piège du fourmilion) … à leur découvreur : Alfred Picard, Fontaine, … ou à des personnalités : Thérésien Cadet, Katia et Maurice Kraft ... Depuis 1980 l’Observatoire de volcanologie du Piton de la Fournaise baptise les nouveaux cratères. Le Piton du Tremblet, sur la coulée de lave 2007, est le dernier né.
54
55
56
57
Les “p Le pan an nor orrram o ama am ass” on nt é étté p pe ein nts, ts, en ts en gra ran nd d for orma mat, t, à ll’’aq qua uarre elle lllle avec avvec ec rep epri prriise se au cr craayyo on n aq qu uaarre ellla labl ble. ble e. Les Le L es iilllu llu ust sttra ra attiion ons ns “n “nat atur urre” e”” on e ntt été é dessssiiné ées es, en pet en etit it for orma mat, t, au cray crrayyon c on de bo bois is et mi mine ne gra raph phitite e,, ou à l’aaq ou qu uar arel elle le. S Sii less vég égét étau aux et aux et ani nima maux ux prés pr ésenté enté en és so sont sont nt major ajo aj orrit ita aiirre em me ent nt ind ndig igèn ènes es ou endém ou nd n dém émiq iqu ue es d de e ess Ma Masc scar arei eig gn nes es, ce cert rtai ains ns sont so nt des es esp spèces èces èc es exxo oti tiq qu ues es, « c crroq oqué quées ué ées es » ssu u urr le e viff par ar l’’iillus llllus ustr trattri trat rice ice ce, au au filil de son son re so ressssen entiti ett de se e ses dé déco éco couv uver ve errte ess..
Maître Ma Maî trrre d’ ttre d ouv o rag ag ge Ile Ile ed de e La L Ré R unio uni n on on TTou To ou uris ris issme me Financ Fin n eme nc ent nt Ile le ed de La Ré R uni nion ni on Tou uris i me is me ONF O NF Ré éuni nio on n Fo ond pour l’l envviro on ironne nne n nemen me e t et le et l dév dévveloppe elopp ppe pe emen m td dura u bl ur ura ble e Pil P illota o ge ota ot g - Coo oo oor ordin na atiion on Ile e de Laa Ré Réuni uniion Tou o rissme e Concep Co ceptio tio i n - Ré éali all sat attion ion io ONFF Ré R uni nion on n Pô Pôl ôle Ecot Ecot co our ourism iism s e R land Rol and Du utel te e Bern Be Ber narrd rd Labr ab bo br oss sse Ill lllust ustrat rat ra atio iion ons ons SSaa d San dra raa Le L Fr F anç a o ois i Gr phi Gra Graph p sm sme me age gentS ntS tSSpy py Imp mpres resssio ressio i n Graph Gra p ccaa phi
58
T AV TR VE ER R SÉ ÉE DE D L'Î 'ÎLE LE D E LA RÉU U NIION PA AR LE ES SE SENT NTIE NT IERS RS S DE G GR RAN ANDE DE RAN A DO ONN NNÉE ÉE
EN 12 PA P NO ORA AMA MAS S CO C MM M EN NTÉ T S
Edition réalisée par l’Ile de La Réunion Tourisme en partenariat avec l’Office national des forêts de La Réunion