PROGRAMME INTERNATIONAL
DE COACHING PROFESSIONNEL
Webinaire Ecouter activement
« Quelle différence y a-t-il entre écouter et entendre? »
Entendre :Action invonlontaire
Signifie percevoir par le sens de l’ouïe (un son).
Écouter: Action volontaire
Signifie s’appliquer à entendre, prêter son attention à ce qui est dit et surtout non dit pour comprendre
Exercice en sous groupe à 3 (pratiquer l’écoute) En sous groupe dans le rôle de coach, coaché et observateur vous allez pendant 10 min ( 3min chacun avec changement de rôle ). Écouter votre client vous raconter « comment il a vécu le confinement » sans l’interrompre , sans poser de questions . Juste écouter et observer ce qui se passe en vous ….
Comment vous avez vécu cet exercice?
Quels sont éventuellement les obstacles qui empêchent d’écouter vraiment le message envoyé ?
Voici quelquesuns des obstacles possibles :
Nos pensées
Notre jugement Le fait de se concernant la préparer soi-même personne qui parle à répondre ou à ou ce qu’elle dit questionner
Les bruits extérieurs
L’écoute active, c’est quoi ça? L’écoute active, on en entend parler, mais qui la pratique vraiment? L’écoute active vise deux objectifs : – Chercher activement à comprendre. – Démontrer à l’autre que l’on comprend.
1. Comprendre les bases de l'écoute active L'écoute active est une technique de communication qui consiste à utiliser le questionnement et la reformulation afin de s'assurer que l'on a compris au mieux le message de son interlocuteur et de le lui démontrer. Elle a été développée par le psychologue américain Carl Rogers. Pour Rogers, les contenus émotionnels d'une situation sont plus importants que les contenus intellectuels. C'est du côté du "cœur" et non de la "raison" qu'il faut porter son attention.
1. Comprendre les bases de l'écoute active (suite) Selon Rogers, quelle que soit la technique que l'on utilise, elle ne sert à rien si "l'écoutant" ne met pas en place une attitude mêlée d'authenticité et de compréhension, sans chercher à interpréter et/ou juger. Savoir écouter repose sur le respect strict de cinq impératifs: – L'accueil: Savoir accepter l'autre comme il est. – Être centré sur ce que l'autre vit et non sur ce qu'il dit: C'est aller au-delà des faits – S'intéresser à l'autre plus qu'au problème lui-même: . – Montrer à l'autre qu'on le respecte: – Être un véritable miroir:
1. Comprendre les bases de l'écoute active (suite) En outre, deux attitudes fondamentales prises en considération: • La non-directivité: L'essentiel de son approche est d'être centré sur "l'autre" sans toutefois mettre de la pression ou influencer l'attitude de l'autre. Ne pas interpréter, mais créer les conditions pour que le "client" règle lui-même son problème car, selon lui, la personne qui consulte détient les solutions à ses problèmes. • L'empathie: L'empathie est "la capacité de s'inscrire dans le monde subjectif d'autrui pour le comprendre de l'intérieur". L'empathie c'est "vouloir vivre le monde intérieur de l'autre comme si c'était notre monde à nous".
On lui doit donc les 6 attitudes d’écoute que je souhaite vous présenter aujourd’hui. L’écoute jugement ✔ Elle consiste à porter un jugement
(positif ou négatif) : « c’est nul » « c’est bien » « je pense que… » « j’estime que… » « à mon avis… ». Conséquences : dévalorisation de l’estime, attitude défensive, soumission, besoin de se justifier, relation de dépendance, culpabilité.
L’écoute interprétative ✔ Celui
qui écoute interprète les propos d’autrui en fonction de ses propres croyances et de ses valeurs. « Si tu dis ça, c’est parce que… » « Je sais pourquoi tu m’expliques ça… » »En réalité, je sais que … »
✔ Conséquences
: sentiment d’incompréhension, désintérêt, agressivité, dépendance.
L’écoute soutien ✔ Celui qui écoute se place en position
de conseiller, protecteur et d’expert en soutenant l’interlocuteur, dédramatisant la situation, cherchant à consoler, compatir. « Inutile de t’inquiéter, je vais t’aider… » « Ce n’est pas grave… » »Tu ne vas te mettre dans tous tes états pour si peu ! » « Si j’étais toi… » « A ta place… » Conséquences : sentiment d’être pris en pitié, limitation de l’autonomie, baisse d’estime personnelle.
L’écoute autoritair e ✔ Elle consiste à décider ce que l’autre
doit faire. » y’a qu’à » « Il faut que… » Conséquences : risque d’opposition, relation de domination/soumission, agressivité,…
L’écoute enquête ✔ C’est lorsqu’on ne cesse de poser des
questions qui ne servent qu’à préciser les points d’intérêt de la personne qui les pose. « Pourquoi ? » « comment ? » « Quand ? ».
✔ Conséquences : sentiment d’être prise
au piège, culpabilité, confusion.
L’écoute active règle d’or de cette écoute est « J’accepte l’autre tel qu’il est. » Dans les faits, cela se traduit par une reformulation sans jugement, une verbalisation émotionnelle, etc. « D’après toi,… » « Je vois que… » « Tu dis que tu ressens de la peine… » ✔ Conséquences : sentiment d’être compris, respecté, confiance en soi. ✔ La
Communiquer suppose aussi
des silences, non pour se taire, mais pour laisser un espace à la rencontre des mots.
Jacques SALOME
Filtres de communication
Métamodel • Même les personnes les plus bavardes et au débit de paroles rapides ne peuvent tout dire. • Lorsque nous nous exprimons, nous filtrons le flot des mots. C’est ce qui s’appelle faire des violations sémantiques en PNL. • Elles sont regroupées en trois catégories : Les omissions, les généralisations et les distorsions. Au bout du compte, le message occulte une grande partie du vécu qui devait être exprimé. • Nous nous devons alors de poser des questions à notre interlocuteur pour découvrir la structure profonde du message en plus de la structure superficielle qui nous est délivré. Le MétaModèle est une solution.
Les différents types de questions les omissions : Chercher à retrouver les informations manquantes
Quelles sont les informations importantes qui ont été omises ?
Qui ? Que ? Quoi ? Où ? Comment précisément ? Quand ? Par rapport à qui, à quoi ?
Omissions simples Omissions du comparatif (du complément du comparatif ou du superlatif) Omissions de l’index de référence Omission du canal sensoriel utilisé (verbe non spécifique)
Les différents types de questions les généralisations : QUELLES SONT LES LIMITES REELLES ? Chercher à remettre en question les limites (ou retrouver les limites réelles)
1)
Quantifieurs universels (pas d’exception ? Trouver un contre-exemple)
• Pouvez-vous penser à un moment ou à une situation où ça s’est passé différemment ? • Toujours ? Jamais ? Personne ? Rien ? etc…
2)
Règles ou jugements (questionner la pertinence ou l’origine)
• D’après qui ? Qui dit cela ? Qui croit cela ? • Comment le savez-vous ?
3)
Opérateur Modaux
• Qu’est-ce qui vous en empêche (vous arrête) ? • Qu’est-ce qui se passerait si vous le faisiez ?
4)
Nominalisation (retrouver le processus)
• Comment ? De quelle manière ?
Les différents types de questions les distorsions : Quelle autre signification peuton donner ? Chercher à remettre en question le sens (ou à découvrir d’autres interprétations)
1) Cause-effet (x cause ou prouve y) • Comment s’y prend-il pour vous rendre (faire)… ? • En quoi la cause entraîne-t-elle l’effet ? • Y-a-t-il des contre-exemples ?
2) Equivalence-complexe (x est équivalent à y) • Si x était différent, y serait-il toujours là ? (contre-exemple)
3)
Présuppositions
• Comment savez-vous que… ?
4)
Lecture de pensée
• Comment le savez-vous ?
Astuces pour améliorer l’écoute Porter attention à ce qui est dit. Prendre conscience du moment où votre pensée s’égare ou du moment où vous commencez à ne plus être attentif. Éviter de porter un jugement sur la personne qui parle. Dans le cas d’une réaction émotive, recentrer votre attention sur la personne qui parle. Écouter les faits et les sentiments. Maintenir un contact visuel avec la personne qui parle. Éviter de préparer sa réponse tout en écoutant.
Création d’une prise de conscience Capacité à intégrer et correctement évaluer de multiples sources d’information et à réaliser des interprétations aidant le client à prendre conscience de son potentiel et ainsi obtenir les résultats convenus.
Aller au-delà de l’objectif immédiat. Se livrer à une analyse en matière de découverte, de perspective, d’apprentissage et de développement aux côtés du client.
Identifier et reconnaître les points forts. Remarquer des relations ou liens entre les paroles et les actes.
Le mot juste est un agent très puissant. Lorsqu’on trouve l’un de ces mots qui
convient parfaitement, l’effet produit est tant physique que spirituel et incroyablement rapide.
Mark Twain
À la semaine prochaine.