#46 Août 2012 KRTB ISSN 1920-41991
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Entrevue avec Vicnent Vallières p. 7-8-9 4 nuits à Berlin P. 12-13 Manger local: une alternative écologique et responsable p. 34-35-36
AUTOSTEEVEDUGUAY.COM Vente – Location – Alignement – Pneus Antirouille – Démarreur à distance 262, 262, rue rue Témiscouata, Témiscouata, RDL RDL 418 418 863-4729 863-4729
Équipe de rédaCtion Rédacteur en chef Louis-Philippe Gélineau Busque Assistante à la rédaction Marie-Christine Drisdell Journaliste Marie-Christine Drisdell Graphiste Louis-Philippe Gélineau-Busque Photographe Collaborateurs – photos : Baptiste Grison Busque Camille Biron Caroline Jacques Israël Lagacé Karine Raymond Louis-David Thériault Marie-Neige Besner Nicolas Gagnon Victor Diaz Lamich Illustration Jonathan Desmeules Noémie Ababoua Karianne Larousse
SOMMAIRE Gabriel Nadeau-Dubois, contre vents et marées p. 3-4-5-6 Entrevue : Vincent Vallières p. 7-8-9 Les voix de la périphérie p. 10-11 4 nuits à Berlin p. 12-13 Ça l’air bon ce que tu lis p. 14 Festival Le Jeune Archet p. 15 La désobéissance civile, p. 16-17 Ma région à mon image p. 18-19 Défi Têtes rasées de Leucan p. 20 De fleurs, d’oiseaux, d’orages p. 21 Allons faire un tour au Kamouraska p. 22 Agenda culturel p. 23 La technique Bowen p.24-25 Tenir une galerie d’art p. 26-27-28-29 Festi Jazz international de Rimouski p. 30 Les mots décontractés – Ne vous en déplaise #2 p. 32 À la galerie des Nana en Estrie… p. 33 Manger local p. 34-35-36 Le Congrès mondial acadien 2014 p. 37 Voyager avec des enfants… p. 38-39-40 L’apologie de la pintade vantarde p.41 La bande des Cyniques p. 42 Des bijoux p. 43 Quoi faire ?!@#$% p. 44-45-46-47 Imprimé au Québec
2200 exemplaires mensuellement 45 points de distribution 400 salles d’attente
Collaboration Camille Biron Caroline Jacques David Guimont Diane Rioux Ewan Franel Geneviève Malenfant-Robichaud Jason Rivest Jean-Robert Bisaillon Jeun’Avis – Table jeunesse de Rivière-du-Loup Karine Raymond Louis-David Thériault Marie-Michèle Gagnon Marthe Gilbert Michel de Courcy Michel Lagacé Rachel Berthiaume Richard Lévesque
Winston Churchill
contre vents et marées par Busque
et en même temps
J'ai rencontré Gabriel Nadeau-Dubois dans le but d'essayer de briser l'image démoniaque que les artisans de Québecor s'acharnent à créer autour de lui et autour de la CLASSE. Juste à voir le choix des photos et les titres dans les médias de Québecor, on peut se rendre compte qu'on veut vraiment nous faire détester les « maudits étudiants gâtés ».
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Vente & distribution Louis-Philippe Gélineau Busque
Christiane Bourque
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Gabriel Nadeau Dubois,
Les prix les moins chers
Photo couverture par Baptiste Grison
« C'est une bonne chose pour un homme peu cultivé de lire des dictionnaires de citations. »
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48 pages dynamiques
Quoi faire ? !@# $ % Marie-Christine Drisdell
Correction Marie-Christine Drisdell
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AfficheR une pub dans La Rumeur du Loup, C'EST ...
LA RUMEUR DU LOUP, C'EST COLLECTIF !
Que vous soyez d'accord avec cette hausse de 82 % ou non, les étudiants ne se battent pas seulement pour eux. En effet, la plupart vont finir dans 2 ans. Ils se battent contre le principe d'utilisateur-payeur. Ils se battent contre une génération d'endettés. Ils se battent pour le futur des enfants et pour plus d'égalité. C'est pas en vargeant dessus à coup de mauvaises presses et de matraques qu'on va règler le problème. Voici mon entrevue avec ce jeune homme de 22 ans courtois et sympathique.
Le journal vous invite à écrire des textes informatifs, des histoires surprenantes, un poème hypoallergénique ou autres car après tout, c’est votre journal ! Envoyez vos écrits à : journal@rumeurduloup.com.
L’ÉDITEUR LAISSE AUX AUTEURS L’ENTIÈRE RESPONSABILITÉ DE LEURS TEXTES. La reproduction des textes
publiés dans ce journal est fortement encouragée sous condition d'avoir la permission du journal La Rumeur du loup. PRENDRE NOTE QUE LA DATE DE TOMBÉE DES ARTICLES EST LE 20 DE
CHAQUE MOIS.
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photo par Baptiste Grison
Pour réduire les impacts de notre alimentation sur l’environnement, on applique les 3N-J (non loin, nu, naturel et juste), c’est-à-dire choisir des aliments locaux, peu emballés, peu transformés et équitables. >2
La Rumeur du Loup, édition 46 août 2012
La Rumeur du Loup, édition 46, août 2012
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Busque : Dernièrement, j'ai parlé à une de mes amies du fait que tu t'en venais à l'Échofête et elle a eu le réflexe de dire « Ils vont tout péter! » J'aimerais savoir ce que tu penses de ce genre de réactions par rapport à la CLASSE.
Donc, ça peut sembler radical, mais je pense que c'est surtout différent.
Gabriel : Ce sont des préjugés qui ont été savamment véhiculés par les médias. Ça n'a jamais été l'objectif de personne de péter quoi que ce soit. Ce sont des raccourcis intellectuels très malhonnêtes je crois. Il suffit d'être allé dans une seule manifestation, dans une seule assemblée générale, pour comprendre que ce n'est pas conforme à la réalité. Je pense que ce n'est pas de la mauvaise foi. C'est surtout, je pense, un manque de connaissance du mouvement étudiant.
GND : Imposer la gratuité scolaire, ça n'empêche pas de mettre en place d'autres mesures pour s'assurer que les gens prennent au sérieux l'éducation. La gratuité scolaire, ça ne règle pas tous les problèmes. C'est une mesure pour permettre l'accessibilité à tout le monde aux études, mais ça peut être accompagné d'autres mesures, puis, pour ça, on pourra faire le débat en temps et lieu.
B : Chaque fois qu'ils parlent de la CLASSE, les médias répètent mille et une fois que vous êtes radicaux. Quelles sont les idées et les façons de faire qui sont radicales à la CLASSE?
B : Si l'école était gratuite, comment pourrait-on s'assurer que les jeunes ne vont pas rester à l'école beaucoup plus longtemps qu'ils ne le devraient?
B : Le gouvernement dit avoir besoin de 200 millions; c'est pour cela qu'il augmente les frais de scolarité. Je me trompe ou je n'ai jamais vu de papier ou de rapport qui dit clairement ce qu'il veut faire avec ces 200 millions là? Où qu'il veut les investir exactement?
B : Justement, j'avais une question par rapport à ça. À ''Tout le monde en parle'', tu as parlé d'augmenter le nombre de palliers d'imposition. Amir Khadir parle souvent de hausser la taxe sur le capital des banques. Donc, pourquoi ce genre de solutions n'est jamais mis de l'avant? Pourquoi on n'en parle pas dans les médias? C'est des milliards qu'on pourrait aller chercher là. GND : On n'entend pas ces solutions-là parce qu'elles vont à contre-courant du modèle de société qu'on nous propose. On nous propose un modèle de société d'utilisateur-payeur. Tu veux étudier, paie. Tu veux te faire soigner, paie. Nous, ce qu'on propose, c'est l'inverse. C'est un financement collectif général à travers une plus juste imposition des individus et à travers une plus intelligente imposition des entreprises. Mais çà, ça va à contre-courant d'où est-ce que les libéraux veulent nous amener collectivement.
« La gratuité scolaire, ça ne règle pas tous les problèmes. C'est une mesure pour permettre l'accessibilité à tout le monde aux études, mais ça peut être accompagné d'autres mesures, puis, pour ça, on pourra faire le débat en temps et lieu. » GND : Militer pour la gratuité scolaire et l'accessibilité aux études, pour la justice sociale, pour l'écologie, pour l'égalité homme-femme, militer en démocratie directe en favorisant la participation des gens, moi je trouve qu'il n'y a absolument rien de radical là-dedans. Je pense que c'est un fonctionnement qui est différent de la manière dont la société fonctionne actuellement. Ce sont des valeurs qui sont à contre-courant des valeurs dominantes et de l'individualisme.
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GND : Il y a en effet un problème à savoir où est-ce que cet argent va aller. Le problème, même, c'est qu'on le sait un petit peu. On sait que ça va aller dans bien des choses, mais pas dans l'enseignement. Pas dans l'enseignement qui va pleinement profiter aux étudiants et aux étudiantes. Puis même si ça allait dans l'enseignement, il y a bien d'autres places pour aller chercher cet argent-là que dans les poches des étudiants et des étudiantes et de leur famille.
B : J'ai quelques questions personnelles, mais si ça te tente pas d'y réponde... GND : Vas-y et je te le dirai. B : Est-ce qu'il y a des moments où tu voudrais abandonner ton poste? Parce que ça fait longtemps que tu mènes ton combat. GND : Il y en a. Je pense que c'est des
moments que traversent tous les étudiants et les étudiantes. Tout le monde, à un certain moment donné de cette grève-ci, a été désespéré. Quand la loi 78 a été adoptée, tout le monde a eu très peur. Tout le monde a été très déprimé et a eu peur que le mouvement ne se relève pas. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'à chaque fois qu'on pense que ce mouvement-là meurt, il renaît juste plus fort. Donc, quand ça m'arrive, je me fixe sur le prochain 22. Après ça, je suis motivé pour un autre mois. B : As-tu déjà voyagé? GND : Oui, je suis allé en Inde avec une amie. B : C'est quoi tes passions, en dehors de la politique et de l'implication? Qu'est-ce que tu faisais avant d'être porte-parole?
photo par Baptiste Grison, à l'Échofête de Trois-Pistoles
GND : Bien, premièrement, j'ai toujours été militant. Mes parents se sont rencontrés dans le mouvement étudiant. J'ai toujours fait ça un petit peu. C'est vraiment ma passion. Sinon, bien, je suis un fan de musique. Un fan de poésie aussi. J'aime beaucoup les mots en fait. Ma passion, c'est plus que la politique, c'est les mots, je dirais.
quand tu deviens une figure publique, les gens se sentent très près de toi, mais aussi très loin de toi. Ils pensent qu'ils te connaissent, mais au fond, quand ils te rencontrent, ils sont super loin, parce qu'ils ont l'impression de parler à une image, pas à une personne. Il y a plein de rumeurs, plein d'affaires, mais dans les faits...
B : Puis, dernière question. Je pense que je t'avais dit que c'était ma dernière question en fait...
B : Quel genre de musique tu écoutes?
B : Surtout que ce qu'on connaît de toi, c'est seulement le porte- parole. On ne sait pas qui tu es. Mis à part la vidéo de Star Wars...
B : Je voulais savoir, est-ce que tu es devenu prétentieux à force de faire des entrevues, à force d'être connu, de te faire regarder dans la rue, est-ce que ça change ta personnalité?
GND : Je suis un fan de jazz. J'aime beaucoup les pianistes jazz. B: J'ai une dernière question un peu cocasse : est-ce que tu «pognes» plus avec les filles depuis que tu es connu? GND : Ironiquement, non. Bien, oui et non, au sens où il y a tout un buzz niaiseux autour de moi. Mais ce que les gens ne comprennent pas, c'est que
(rires) GND : Oui c'est ça. Les filles quand je les rencontre, elles ne sont pas nécessairement plus près. Elles sont aussi plus loin sur certains autres points de vue.
GND : Tous les journalistes font ça! Si tu fais ça, c'est que tu es un vrai journaliste! (rires)
GND : J'ai la chance d'être dans une organisation qui met beaucoup l'accent sur la dépersonnalisation, sur le fait que je ne suis pas un chef, je ne suis pas un leader. Je suis juste un porte-parole. Ça
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m'aide beaucoup à revenir sur terre. À chaque congrès, je me le fais dire.
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B : Il y a des médias qui n'arrivent pas à comprendre que tu es juste un porte-parole. GND : C'est très difficile à comprendre pour les médias, parce que, eux, ils ont une vision du monde inverse. Ils vivent dans un monde hiérarchique. Comprendre que nous, on s'organise de manière non-hiérarchique, c'est bien difficile pour eux. Mais je suis dans une organisation qui me le rappelle tout le temps, à chaque congrès. Si je m'enflais la tête, je me ferais destituer. Je ne peux pas le faire. B: Merci et lâche pas.
photo par Busque, à l'Échofête de Trois-Pistoles
GND: Merci
Différence entre une démocratie représentative et une démocratie participative Par Daniel Pierre-Roy
Éléments d’une démocratie REPRÉSENTATIVE
Éléments d’une démocratie PARTICIPATIVE
1) Grande marge de manœuvre des représentants (monopole de l’adoption des lois).
1) Une partie ou une totalité de pouvoir décisionnel est déléguée à des comités citoyens, des initiatives référendaires ou des mécanismes d’initiatives populaires. Système décisionnel plutôt décentralisé.
2) Le pouvoir du citoyen est limité à voter pour le parti avec lequel il a le plus de points en commun. 3) Organisation par famille idéologique de masse, élue sur la base d’une plate-forme (parti politique); le citoyen peut s’y impliquer. 4) Tendance à être opérationnel dans un État-Nation.
2) Les délégués ont une marge de manœuvre très réduite, étant plus porte-parole que législateur. Peuvent être tirés au sort dans la population, pour un temps bien défini. 3) Possibilité de révoquer le mandat des élus dès que l’assemblée le considère comme inapte.
5) Élections après un certain temps. Il est important de dire que ces lignes sont quelque peu réductrices. En effet, une démocratie représentative pure et une démocratie directe pure sont deux cadres théoriques précis. La plupart des régimes démocratiques actuels possèdent des caractéristiques venant des deux cadres. Au Québec, certaines villes proposent des cadres de budget participatif, le PQ veut faire l’indépendance par voie référendaire, etc. Théoriquement, la démocratie participative ne fonctionnerait pas en parti politique. Il y aurait seulement des individus formant l’exécutif, chargé d’appliquer ce qui est voté par les différentes instances. De plus, la démocratie participative peut peut-être s’appliquer plus facilement aux comités de citoyen de quartier, voire au municipal. Plus l’instance décisionnelle couvre un large territoire avec une population nombreuse, plus la conciliation générale devient difficile.
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MÉMO
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La Rumeur du Loup, édition 46 août 2012
, e t ê f o h c É ' l à s Vallière ce a l p r u s e u v e r ent par Louis-David Thériault
Avec la parution de son dernier album « le monde tourne fort », Vincent Vallières jouie d’une grande popularité. Lors de son récent passage à l’Échofête de Trois-Pistoles, nous avons eu la chance de nous entretenir avec lui, pour jaser environnement et musique. Voici donc une entrevue avec un gars qu’on se plait à découvrir encore. 298 BOUL ARMAND-THÉRIAULT, RIVIERE-DU-LOUP photo de Louis-David Thériault
418 862-9541 La Rumeur du Loup, édition 46, août 2012
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core. Je vais plancher là-dessus cet automne. Parce que là on a beaucoup de concerts, plusieurs jours par semaine. Ça fait que j'investis beaucoup de temps làdedans. L-D : As-tu déjà une idée, une ligne directrice que du voudrais pour ton album? V : Non, je n'ai aucune idée, vraiment, le bar est ouvert! Plus je vais avoir de chansons, plus ça va se placer et se clarifier. L-D : C'est bon. Tu sembles rester toi-même, malgré le succès. Je ne sais pas si toi tu as cette impression là de toi-même.
photo de Victor Diaz Lamich
Louis-David : Comment se passe ton été? Vincent : Je passe un bel été. On joue beaucoup. On fait plusieurs concerts partout au Québec. Cet été, on fait exclusivement des concerts extérieurs. Un peu comme ce soir, dans toutes sortes de festivals et dans la plupart des régions au Québec. L-D : Comme tu as fait plusieurs festivals, est-ce que ça s'est bien passé? Je sais qu'à Québec, ça a été un peu tumultueux.
V : Ça n'a pas été tumultueux. On n'a pas pu finir notre concert, mais on a vécu des moments magiques là. On n'a pas pu finir notre concert sur les plaines, mais on est allé le finir dans un bar à La Ninkasi, pour finir ce qu'on avait commencé. Et puis, partout où on passe, l'esprit est bon. Les gens sont nombreux et très accueillants. Pour moi, c'est un bon moment pour faire de la musique. L-D : Ton dernier album date de 2009, as-tu commencé à composer pour un nouvel album? V : J'ai quelques chansons, mais je n'ai pas grand chose en-
« C'est peut-être une des beautés ou un des avantages de la technologie aujourd'hui; les gens peuvent se permettre de mettre des images sur des musiques et vice-versa. »
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plutôt content du succès de cette chanson-là. L-D : Je ne sais pas si tu as vu la vidéo qui a été fait sur cette chanson-là avec le film « Up » de la compagnie Pixar. V : Oui. L-D :Tu l'as vue. Est-ce que tu connais la personne qui l'a faite? V : Non, je ne sais pas c'est qui. L-D : Puis, toi, qu'estce que ça te fait que quelqu'un fasse une vidéo comme ça?
V : Ça fait longtemps quand même que je fais ce métier là. Puis, j'ai toujours eu du plaisir V : Ah, bien je trouve ça à le faire, dans tous les conle fun. C'est peut-être une textes. Quand j'ai commencé, photo de Israel Lagacé, à l'Échofête de Trois-Pistoles des beautés ou un des on a eu des débuts modestes. avantages de la technoloMais on a eu la chance de jouer beaucoup, de rencontrer gie aujourd'hui; les gens peuvent se permettre de mettre des beaucoup de gens. Puis ma perception du métier a évolué images sur des musiques et vice-versa. Ça fait voyager, les au fil des années, mais elle n'a pas changé bout pour bout. chansons, et quand c'est fait poétiquement comme ça, et Le plaisir d'être avec mes amis et de faire de la musique avec beaucoup de goût, bien moi je trouvais que ça servait est toujours le même, puis là, on a la chance de le faire bien ma chanson. Puis ça m'a touché, donc, j'étais content. devant plus de gens. Je ne me suis jamais caché depuis mon troisième disque qui est « Chacun dans son espace », L-D : L'Échofête, C'est une fête engagée et environnemenj'ai toujours eu le désir, je le disais même en entrevue, que tale. Toi est-ce que ça te touche, les problèmes comme les gens écoutent mes chansons. J'ai envie que mes chan- le réchauffement planétaire, puis tout ce qui est relié à sons soient entendues. Je suis content que ce soit le cas l'environnement? À quel point ça vient te rejoindre? depuis déjà plusieurs années mais encore plus depuis 2 ans. J'avais une carrière qui me convenait, que j'appréciais. Puis V : Comme la plupart des gens de ma génération, ça me touça continue. che beaucoup. C'est une préoccupation de tous les instants. Moi j'ai des jeunes enfants, j'habite près d'un lac, le lac MemL-D : Pour toi, justement, ce succès-là, c'est pas trop dif- phrémagog. D'ailleurs, je suis porte-parole d'un festival à Maficile à gérer? gog qui s'appelle la Traversée du lac Memphrémagog. Des artistes y jouent et y chantent. Puis il y a la traversée et des V : Ça se gère assez bien, dans le sens que ce n'est pas compétitions. Ce festival aussi a pris un tournant écologique le premier disque que je fais dans ma vie. J'ai un passé là- cette année pour sensibiliser la population. Et l'Échofête, ça dedans. Puis j'ai beaucoup d'amis qui font ça. Des amis qui fait déjà 10 ans que ça existe, donc c'est un événement présont passés par ce que je passe présentement. C'est peut- curseur. Je me rappelle, moi, j'était venu, il y a déjà de ça être une phase dans un parcours, ou appelons ça comme on plusieurs années. Je me disais quelle bonne idée de se rasveut, mais ça me fait drôle de dire le mot carrière. J'essaie de sembler autour de valeurs importantes comme ça. Ça nous profiter de ce moment-là. C'est sûr que physiquement, c'est conscientise et ça nous permet de célébrer. Le fait qu'ici, il quand même exigeant, à cause du stress et du voyagement. n'y ait pas de bouteilles d'eau, moi je trouve ça parfait. Puis, Mais en même temps, d'un autre côté, ça fournit beaucoup je pense qu'il y a plusieurs autres événements au Québec qui d'opportunités. J'essaie donc de prendre le positif de tout ça. devraient peut-être s'inspirer de ça. Parce que, justement, on veut avoir la chance de vivre le plus longtemps possible sur L-D :Tu as une chanson, « On va s'aimer encore », qui joue la planète terre. beaucoup. Es-tu tanné de la jouer? L-D : Que penses-tu de Star Académie? Non, c'est tout, V : Non, pas du tout. J'ai du plaisir à chanter cette chanson. c'est toutes les questions que j'avais. Je ne la chante pas chez nous, t'sais! Puis c'est rare que j'écoute la radio, donc j'écoute d'autres musiques. Je suis V : Ok! Excellent.
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Dossier Spontané
LES VOIX DE LA PÉRIPHÉRIE
Cooperifa à Sao Paulo / Cabaret Kerouac à Rivière-du-Loup, la même approche… Par Michel Lagacé
C’est en lisant le Courrier international du mois de mai 2012 que j’ai appris dans un article que le poète brésilien Sérgio Vaz a créé et lancé en 2001, dans un bar de la banlieue de Sao Paulo, « un espace d’expression pour tous ceux qui sont privés de tribune ». Cette coopérative culturelle de la périphérie, plus connue sous le nom de Cooperifa, rassemble environ 300 personnes une fois par semaine dans le bar do Zé Batidao, donnant ainsi un nouvel élan à la poésie.
« Cette initiative est '' contre l’art endimanché qui défèque dans notre salon et nous hypnotise au fond du canapé ''. » Les gens viennent réciter et lire des textes et des poèmes. Femmes au foyer, chauffeurs de taxi, étudiants, employés et ouvriers qui à un moment ou un autre prennent le micro pour lire ou s’exprimer librement devant un auditoire attentif. Depuis, cette formule devenue de plus en plus populaire, s’est répandue à travers tout le Brésil avec pour modèle cette Cooperifa lancée par le poète activiste Sérgio Vaz.
aussi présentes dans divers événements de l’été à TroisPistoles et à la Vieille école à Saint-André.
Pour l’écrivain brésilien Julio Ludemir, le poète Sérgio Vaz est important parce qu’il a apporté l’activité poétique et l’expression culturelle dans les quartiers pauvres et populaires. Des événements qui forment moins des écrivains que des lecteurs et un intérêt plus grand Comme plusieurs de mes arpour la lecture et les récits auticles dans La Rumeur du Loup tres que ceux de la télévision. tirent leur sujet de mes lectures Cette initiative est « contre l’art du moment, j’ai donc pensé qu’il endimanché qui défèque dans serait intéressant d’attirer votre notre salon et nous hypnotise Cabart Kerouac spécial halloween, cotobre 2010 au fond du canapé ». « Contre attention sur ce phénomène au Brésil qui rejoint, au niveau de la formule et du contenu, l’art sponsorisé par ceux qui corrompent la liberté de l’initiative du Cabaret Kerouac qui a lieu tous les mois au choix.» « Pour la poésie périphérique qui jaillit à la porte Café l’Innocent à Rivière-du-Loup. Cette nouvelle expéri- des cafés. », comme le dit Sérgio Vaz dans son Manifeste ence culturelle, plus communautaire et participative, est de l’anthropophagie périphérique écrit en 2007. dans l’air du temps. Des versions un peu différentes sont
Depuis le début, plusieurs écrivains et artistes brésiliens connus ont participé à cette Cooperifa avec les gens attablés dans le bar sans en être les vedettes. Cette façon de faire plus collective, plus communautaire et conviviale dégage une énergie nouvelle, une pulsion contagieuse. Il semble que c’est l’un des mouvements culturels les plus importants de ces dernières années. « C’est le signe des mutations que nous promet peut-être ce siècle », comme on le souligne dans cet article du Courrier international. Ce contexte lié aux voix de la périphérie, c’est aussi ce qu’on voit ailleurs dans des interventions différentes, plus contestataires ou plus politiques, comme au Chili et au Québec : la crise étudiante, sous l’effigie du carré rouge, qui a pris une ampleur imprévisible en débordant entre autres vers des actions et des concepts très imaginatifs. Des formules et des indignations élargies qui interpellent le citoyen, qui lui donnent la parole à travers les artefacts artistiques, les affiches, le bruit des casseroles, la poésie des cafés et les slogans percutants de la rue. Leur danse se déploie en contradiction avec « Le lac des cygnes », leur parole et musique ne bercent plus les endormis d’un système pourri. « L’art qui libère ne peut venir de la main qui asservit. - Pour une périphérie qui nous unit par l’amour, par la douleur et par la couleur. Tout est à nous!», comme l’écrit Sérgio Vaz. Le futur serait-il plus périphérique et à réinventer sur les ruines environnementales de ce « Tout au marché » qui détruit tout..? Comme semblent le vouloir ces citoyens qui lisent des textes et poèmes autant ludiques, progressifs que critiques sur les planches de ces bars et nouveaux cafés, quand ce n’est pas dans la rue.
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giée parce que je suis handicapée du genou (attelle et canne me permettant des privilèges sans échanges oraux), Brandenburger Tor, cette porte de la liberté, 2700 stèles commémoratives en pierre, Mur de Berlin, Parc Tirgarten, etc. Ouahhhh! Bref, faut voir. Ça ne s’explique pas comme cela l’Allemagne. Ça se vit. Retour à l’épicerie (moins compliqué pour nous que les restos), pasta pesto et dodo! Jour 3 : LE JOUR OÙ JE FUS UNE PRINCESSE On sort de la ville, direction Potsdam, symbole du militarisme prussien. Bus touristique à 15 euros avec une gang d’airs bêtes. On ne m’y reprendra plus! Mais bon, la ville est magnifique, riche de monuments et de palais phénoménaux et splendides. Une ville riche tout court finalement! Ça valait vraiment le déplacement pour 30 minutes de train à partir de Berlin! Retour à l’hôtel pour souper et on retourne en ville pour une grande tournée du bus 200 qui fait un tour très intéressant de la ville en transport public. Gratuit avec notre carte de métro! Wow ! On voit plein de trucs superbes et 2 étranges dans le métro (la plus incroyable perruque du monde et une femme collectionneuse de suces dans le cou!). Rien n’est parfait même dans ce pays qui tente de nous le faire croire! ICH LIEBE DICH!
Espace viral
Jour 4 : QUAND LES LARMES SE MÊLENT À LA PLUIE
4 nuits à Berlin Texte et photos par Karine Raymond
« [...] on constate que c’est une ville bien droite, parfois un peu froide, [...] » Jour 1 : LE RÊVE DE MA VIE : BERLIN! Je suis tout excitée au lever! Ça sent la nervosité…et un peu aussi les gaufres! Une gamine qui se croit en chemin vers Walt Disney, mais (parce qu’avec moi il y a toujours un mais), avec une peur de ne pas atteindre ce que j’attends depuis près de 20 ans : l’Allemagne! Parce qu’à chaque tentative précédente, un imprévu coupait court à mon désir. Donc, en avant-midi, à Bruxelles, épicerie, FNAC (quelque chose comme un Archambault ici), bagages et départ vers la Gare du Midi pour y laisser ma valise pour quelques jours. Direction aéroport. Tout va bien, keine Katastrophe! C’est un départ pour Berlin. OH YEAH! Nous arrivons en fin d'après-midi à l’aéroport Berlin-Schönefeld en plein milieu d’une grosse manifestation! Le Berlin de mes rêves, celui dont l’image de rébellion m’habite depuis la tombée du Mur. Il y a plein de policiers efficaces du genre « ça r'vole dans les fourgons ». Les gens manifestent contre la déportation massive d’immigrants qui a lieu en même temps que mon arrivée. Certains arrivent et d’autres partent… Ça laisse perplexe, quand on se rappelle où nous sommes. Nous prenons le train (S-BAHN) pendant 1 heure pour arriver au métro (U-BAHN). Super faciles et claires les indications. Ça semble tout arrangé pour que l’on > 12
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ne pose pas trop de questions! Superbe ville verte, propre et qui sent le délicieux tilleul. Bref, nous arrivons presque facilement à l’hôtel. Juste un brin perdus rendus dans la bonne rue: Kaiserdamm. Wow, quelle auberge! Splendide, pratique et bien située. 4 chambres, cuisine et tout le tralala. Nous marchons dans le quartier (en cherchant l’épicerie qui est supposée être tout de suite à gauche) et une fois trouvée (genre à droite!), mon compagnon et moi nous faisons une délicieuse bouffe à l’auberge. Pâtes et croquettes camembert concoctées par le grand chef! Avec du bon vin pas cher! La nervosité tombe enfin. C’est ultra cool d’entendre la langue. Je suis heureuse d’être enfin en terre allemande. En soirée, on a un peu marché. C’est très joli et pas inquiétant du tout. Une ville droite, sécuritaire et calme. Comme si le fait d’être trop « présents » pouvait déclencher une guerre…
Quelle nuit de sommeil! J’ai certainement mieux dormi que la princesse au petit pois! Après une tonne de pâtisseries allemandes, nous nous rendons voir une exposition : la Topographie de la terreur. Ce musée-mémorial est situé sur un lieu hautement symbolique dans l'ancien quartier gouvernemental nazi, à proximité immédiate des lieux où s'élevaient les quartiers généraux de la Gestapo, la direction générale de la SS, le Service de sécurité (SD) de la SS et l'Office central de sécurité du Reich (RSHA). Un espace physique dans lequel plusieurs décisions sanglantes ont été prises lors de la période Hitlérienne. Effrayant, troublant et sous la pluie c’est encore plus triste et morbide. Ça serre le cœur parce que cette injustice infâme blesse. Bref, je n’ai pas de mots. Nous marchons
ensuite un peu mais nous sommes vite trempés. Petit tour au centre commercial Arcaden pour acheter pantalons secs et cadran-nostalgie avec 2 cloches sur le dessus afin de ne pas manquer notre vol prévu pour le lendemain. Superbe machine qui finalement s’avère absolument non-fonctionnelle! Retour à l’auberge pour manger une croûte et relaxer. Nous jasons de ce que l’on a vu aujourd’hui et de Berlin en général. Demain, nous partons déjà. Constat : c’est beaucoup trop court pour se faire une véritable idée. Il demeure que « vite de même », on constate que c’est une ville bien droite, parfois un peu froide, mais que son mystère demeure entier, attire et demande d’y revenir. Pour mon compagnon, le point fort est la rectitude! On ne peut se perdre ici! Et pour moi c’est sans contredit Vermeer… Petite soirée de marche pour découvrir notre quartier. Super mignon! On rentre tôt. Blabla et vin ou vin et blabla! Recherche sur internet. Où se situe Austwich? Qu’est-ce que le chauvinisme? Et je me demande alors si, après tout cela, il y a encore des Juifs qui demeurent en Allemagne? Comment trouver cette réponse? Dernière nuit. Vraiment trop court ce séjour dans la très historique et intrigante Berliner… Je reviendrai c’est sûr. Il y a encore tout à voir et à comprendre. Bonne nuit Berlin 23h22.
Jour 2 : UN BIEN PIÈTRE RÉSUMÉ POUR TOUT CE QUI FUT VU Quelle incroyable journée! Départ à midi et retour à 21 h. C’est dément tout ce que l’on a vu : Kulturoforum (le Musée abritant DEUX œuvres de Vermeer). Tout simplement jouissif. Ensuite, Potsdammer Platz (Legoland, Sony Center, Dunkin Donut!), Reichstag (Parlement allemand) avec une entrée privilé
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Chronique jeunesse
Lectures d'Été
Ça l'air bon ce que tu lis! Par Geneviève Malenfant-Robichaud
L’été, l’été, l’été, c’est fait pour lire! Pour le plaisir des petits et des plus grands, voici 3 suggestions de lectures estivales pour les plus jeunes!
« Mais que font les personnages des livres lorsque personne ne les lit ? Ils s’ennuient ! » Les vacances du Petit Chaperon Rouge de Johanne Gagné et Rogé: les vacances sont parfois l’occasion d’échanger son livre préféré contre une visite à la plage. Mais que font les personnages des livres lorsque personne ne les lit? Ils s’ennuient! Heureusement, le Petit Chaperon rouge a une meilleure idée… Destiné au premier cycle primaire.
re l à Lejeune cÉlèb a iv st fe u ea v u o Un n itionnelle la musique trad L'organisme Développement St-Godard lance sa première édition du Festival de musique traditionnelle « Le Jeune Archet », qui se déroulera le 25 août prochain. Cet événement se veut précurseur des activités du Congrès mondial acadien 2014 et célébrera la culture forestière des terres et forêts, des lacs et des rivières. Cette fête sera une occasion privilégiée de rassemblement intergénérationnel, une occasion de dynamisation des petites communautés rurales. En plus des activités musicales et culturelles, on y retrouvera des produits artisanaux, agroforesiers et du terroir. Dès 11 h, le cœur du village s'animera autour de l'église et du jardin céleste pour l'ouverture du marché public. Ce marché aura l'ambiance des fêtes foraines d'autrefois avec des artisans, jardiniers, fores-tiers, conteurs et musiciens offrant aux visiteurs saveurs, savoir-faire, musiques et créations littéraires. Ce festival est une collaboration de Développement St-Godard, la Municipalité de Lejeune, le Conseil de la Fabrique, la brigade des pompiers, le groupe de musique celtique Cordaphone, le groupe de musique folk-trad Dentdelion, Les Aventuriers De La Chasse-Galerie, de la Coopérative de développement agrofoestier du Témiscouata, du Congrès mondial acadien, de la Caisse populaire de la Vallée des Lacs et d'Emploi-Québec. Le comité organisateur souligne également le bénévolat d'un groupe de plus de vingt jeunes du milieu.
Drôle d’été de Myriam Fontaine : Horreur! Pas de cours de rattrapage pour Luc cet été! Pas de profs relax le matin puis de longues virées de BMX avec les copains l’après-midi! Pire, sa mère s’est mise en tête de l’envoyer deux semaines au chalet d’un ami! Un directeur d’école en plus! Le petit gars de la ville découvrira-t-il les joies de la nature? Destiné au deuxième cycle primaire. Cassiopée ou l’été polonais de Michèle Marineau: Cassiopée a quinze ans et une idée très claire de la façon dont elle veut passer son été. Pas question de camp de vacances et de voyages avec le nouveau copain de sa mère. Pour elle, l’été se passera chez son oncle à New York et pas question de demander la permission! C’est ainsi qu’elle prendra sans le savoir le chemin de son été polonais … et de son premier amour. Destiné aux adolescents.
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La Rumeur du Loup, édition 46 août 2012
La Rumeur du Loup, édition 46, août 2012
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« Les limites de la tyrannie sont celles que pagne cherche à imposer un moratoire de tolère la patience de ceux qu'elle opprime. » facto contre les nouveaux forages et fractu-Frederick Douglass, abolitionniste, 1818-1895 rations hydrauliques, au moins le temps que
Société
La désobéissance civile,
Un terme qui fait peur
La désobéissance civile est d’autant plus efficace lorsqu’elle est exécutée à plusieurs. L’union fait la force. Il s’agit alors d’être stratégique et bien discipliné… ce qui implique un entraînement spécial.
Par Jason Rivest
L'expression « désobéissance civile » était sur toutes les lèvres dernièrement. L’incident le plus récent a pris place à Trois-Pistoles. À quelques jours de l’événement, la présence d’une formation à la désobéissance civile en marge du festival Échofête a suscité un véritable branle-basde-combat. Des citoyens inquiets ont contacté le maire et menacé de ne plus payer leurs taxes si elles servaient à financer cette formation. Devant la controverse, la formation fut annulée.
C’est cela que Philippe Duhamel du Moratoire d’une Génération comptait offrir à l’Échofête. Dans sa lutte non violente contre l’industrie des gaz de schiste, cette cam-
l’évaluation environnementale se termine. Un exemple d’action qui pourrait être entreprise par le Moratoire serait de bloquer indéfiniment l’accès à un site de forage, en plaçant sur la voie des gens qui tricotent dans des chaises berçantes!
Henry David Thoreau
Cela peut sembler absurde de pratiquer la désobéissance civile pour dénoncer cette dernière. Cependant, il est probable que les citoyens qui ont menacé de le faire n’avaient qu’une idée floue de ce qu’est réellement la désobéissance civile. À en juger par la désinformation qui circule dans les médias depuis quelques temps, ce ne serait guère surprenant.
«La désobéissance civile, c'est un beau mot pour dire vandalisme» -Jean-Marc Fournier, ministre de la justice, 22 mai 2012. Jean-Marc Fournier
Le désobéissant n’est pas un vulgaire criminel qui enfreint les règles quand ça l’arrange. Le désobéissant ne prétend pas être audessus des lois. Cependant, il ne laissera aucune autorité ou code se substituer à sa conscience. Il n’acceptera pas de commettre une action injuste même si elle est permise, même si elle est encouragée, même si elle est obligatoire. Et si la seule manière efficace de s’opposer à l’injustice se trouve dans l’illégalité, le désobéissant n’hésitera pas à enfreindre la loi. L’Histoire est remplie de lois injustes et de gens qui les ont combattues par la désobéissance. Pensons aux lois qui interdisaient les relations homosexuelles, à celles qui in-
>Ghandhi 16 La Rumeur du Loup, édition 46 août 2012
Frederick Douglass
Si les citoyens et le maire de Trois-Pistoles avaient su tout cela, s’y seraient-ils quand même opposés?
Alyssa Simons-Bélanger, membre de Moratoire d'une Génération, lors d'une pause à Trois-Pistoles à l'occasion de la grande marche du printemps 2011 entre Rimouski et Montréal. La marche avait pour but de dénoncer les gaz de schiste et mobiliser la population à d'éventuelles actions de résistance citoyenne et de désobéissance civile pour contrer le développement des énergies sales au Québec. Photo : Marie-Neige Besner
« Et si la seule manière efficace de s'opposer à l'injustice se trouve dans l'illégalité, le désobéissant n'hésitera pas à enfreindre la loi. » L’anecdote est plutôt ironique. En effet, l'expression « désobéissance civile » a été utilisée pour la première fois en 1849, par l’américain Henry David Thoreau, pour décrire son action de non-coopération avec l’esclavage et la guerre. Celui-ci avait alors refusé de payer ses impôts. Eh oui! Refuser de payer ses impôts serait possiblement le tout premier acte de désobéissance civile!
Jacques Duchesneau
terdisaient aux femmes de travailler ou de voter ou encore aux lois qui encourageaient l’esclavage et la ségrégation des Noirs. Les lois injustes ne changent que lorsqu’on lutte contre elles.
« Renoncer à la désobéissance civile, c'est mettre la conscience en prison» -Gandhi, 1869-1948
Potager à Drummondville
Inutile de reculer bien loin dans le temps pour trouver des exemples positifs de désobéissance civile. On se souviendra de Jacques Duchesneau qui, par crainte de voir son rapport être mis aux oubliettes, a préféré le faire couler dans les médias. On peut aussi penser à ce couple de Drummondville dont le potager urbain contrevient au règlement municipal qui exige que 30% de la surface d’un terrain devant une maison soit engazonné. S’exposant à une amende de 100$ à 300$ par jour, Michel Beauchamp et Josée Landry ont décidé de contester le règlement. Devant la résolution du couple et la mobilisation engendrée dans le quartier et les médias sociaux, les élus municipaux ont décidé d’accorder un sursis au couple, le temps que le conseil puisse se réunir pour discuter de la situation. La désobéissance civile fonctionne souvent comme un catalyseur pour le changement. Quand un criminel enfreint la loi, personne ne se pose de questions. Cependant, quand il s’agit d’un juste, la situation devient confrontante. Ça pousse à la réflexion. Ça suscite un débat qui n’aurait peut-être jamais lieu autrement.
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Photographie
Ma région à mon image Texte et photos par Camille Biron
L’édition 2011-2012 du concours de photos « Ma région à mon image », organisé par Place aux jeunes en région, a été remportée par Camille Biron de Rivière-du-Loup, au Bas-Saint-Laurent. Ce concours a pour but de sensibiliser les jeunes de secondaire III, IV et V au potentiel de leur région d’origine et de développer leur sentiment d’appartenance à leur milieu. Au total, 422 jeunes ont participé cette année. Voici le texte et les photos qui ont permis de faire gagner notre jeune fille. -Busque Je suis arrivée au Bas Saint-Laurent à l’âge de cinq ans. Depuis ce temps, je me suis attachée à ma région, notamment à cause de la nature, du fleuve qui témoigne de sa présence partout avec son odeur et sa proximité. Il y a aussi des couchers de soleil qui valent qu’on fasse un détour jusqu’à la grève, où l’on peut les voir illuminer le fleuve et les montagnes de Charlevoix. On peut aussi pratiquer de nombreuses activités sportives dans la nature comme des randonnées en forêt, faire du kayak sur le fleuve et skier au Mont Saint-Mathieu. Au Bas Saint-Laurent, l’histoire est omniprésente. Les terres agricoles et les bâtisses patrimoniales
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ne suis pas étouffée par des gratte-ciel et sincèrement, je n’en ai pas envie. Mes trois photos illustrent trois facettes de ma région, soit la vie culturelle, le sport en plein air et bien sûr le fleuve. J’ai représenté mon quotidien à travers ces photos.
La deuxième photo représente un adolescent dans le Snow parc du Mont Saint-Mathieu. Ce centre de ski est pour moi, en hiver, un lieu de rencontre avec mes amis. Je pratique le ski depuis l’âge de sept ans et j’ai pris plaisir cette année à traîner mon appareil photo dans différentes pistes.
La première photo représente le cinéma Princesse de Rivièredu-Loup. Ce bâtiment dont l’architecture me plaît beaucoup est situé sur la rue Lafontaine. C’est le centre-ville de Rivièredu-Loup. Plusieurs magasins et restaurants y sont situés. L’hiver, tout au long de cette longue rue se déroule un concours de sculptures sur neige.
Finalement, la dernière photo représente le fleuve, mon fleuve, l’atout de ma région. On le voit à travers une sculpture contemporaine située au parc de la Pointe à Rivière-du-Loup. Ma région n’est pas comme les autres, elle est vaste, inspirante, contrastée et diversifiée. Je la quitterai peut-être un jour, à regret, mais j’y reviendrai toujours m’y ressourcer.
en sont la preuve. À Rivière-du-Loup, là où j’habite, il y a une importante vie culturelle. Des artistes de partout viennent ici pour chanter, danser, jouer ou raconter des histoires. Cette année, j’y ai moi-même participé en allant voir plusieurs concerts dont : Radio-Radio, Cœur de pirate, Socalled. J’ai encore deux autres concerts au programme pour le mois d’avril et de mai. Étant mélomane, je dois avouer que je jubile (en fait je trippe, mais ma mère me dit que ce n’est pas français)! J’aime ma région pour toutes ces raisons. Je trouve que vivre en région est facile. Le lien direct avec la nature est pour moi un privilège. Chaque jour, où que je sois, je vois le fleuve. Je
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Société
De fleurs, d’oiseaux, d’orages…
Défi Têtes rasées de Leucan Objectif 500$ - Dons amassés : 2300 $
Pendant le temps des fêtes, je me suis mise à penser à quel point j’étais chanceuse d’avoir une si belle famille, d’avoir une bonne santé et d’être aussi bien dans la vie. Ça m’a comme sonné une cloche, sans vouloir faire un mauvais lien avec le mot cloche et temps des fêtes!
Grâce à mes amis, ma famille et mes collègues de la Ville de Rivière-du-Loup et les gens que je côtoie au quotidien, j’ai réussi à amasser 2 300 $. Sans vraiment faire trop d’efforts dirais-je même. Les réseaux sociaux, l’envoi par courriel, la facilité d’effectuer des paiements par internet par le biais de ma page sur le site de Leucan, tout ça a facilité ma collecte. J’avais placé des boîtes un peu partout également, chez ma coiffeuse Chantal en Beauce, à la caisse Desjardins de Beauceville par le biais de ma mère, à la Ville de SaintJoseph-de-Beauce par le biais de mon père. J’avais vraiment l’impression qu’une grande partie du Québec était avec moi dans cette aventure. J’ai même eu la possibilité de donner mes cheveux à une fondation qui fabrique des perruques pour les enfants atteints du cancer et ce, même s’ils étaient teints.
103, rue Hôtel-de-Ville Rivière-du-Loup 418 862-9015
Par Richard Levesque
Par Marie-Michèle Gagnon
Comment est-ce que je pourrais changer la vie de certaines personnes, plus particulièrement de certains enfants, de façon significative et positive. Une amie à moi avait fait le défi têtes rasées de Leucan l’année passée et m’avait dit que c’était l’une des plus belles expériences qu’elle avait vécues. Alors, c’est pour cette raison qu’un beau dimanche au soir de février, je pris la décision de m’inscrire à ce défi qui me semblait une façon plutôt simple d’amasser beaucoup d’argent. Dans la vie, le simple fait qu’une femme prenne la décision de se raser la « crinière » impressionne bien des gens. Pour moi, ce n'était qu’une formalité !
Marché conclu !
Lorsqu’on est une femme aux cheveux longs, parfois on se dit: « Est-ce que je vais garder ma féminité sans mes cheveux?... Est-ce que les gens vont me trouver encore belle? » Vous savez quoi? Depuis que je me suis fait raser la tête, je n’ai jamais reçu autant de compliments en si peu de temps. Partout où je passe, les gens me regardent et me disent à quel point il me trouve courageuse et belle. À ma première sortie dans les magasins, suite à mon défi, un jeune garçon m’a regardée et a dit à sa mère : « Regarde maman, il y a une madame avec pas de cheveux ! » Ça m’a fait sourire, mais surtout, je me suis rendu compte à quel point les femmes qui perdent leurs cheveux peuvent se faire regarder par les gens. Bref, j’aurais pu écrire un roman tellement j’aimerais vous parler de cette expérience qui a changé ma façon de voir la vie. Elle a probablement aussi changé la vie de plusieurs personnes qui m’entourent et changera la vie de plusieurs enfants malades et de leurs familles. Je recommencerais demain matin cette expérience. Je vous invite à tenter l’expérience. Je sais qu’ici au Bas-St-Laurent, le Défi Têtes à prix de l’Association du cancer de l’est du Québec aura lieu le 13 octobre 2012. Faites votre part les cocos!
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Rivière-du-Loup est une ville de fleurs.
Il y en a partout : de belles fleurs sauvages dans les terrains vagues, toute la gamme des fleurs cultivées dans les jardins et les parterres, dans des pots et des tonneaux, dans des boîtes et des marmites, grimpant le long de tiges et de tuteurs, de poteaux, de vieilles bicyclettes, de treillis, de filets… Toutes les couleurs, toutes les odeurs se mêlent et s’entremêlent. Certains aménagements sont plutôt lourds, la quantité ayant primé sur le choix. D’autres sont délicats, légers comme une nichée de papillons. D’ailleurs papillons, oiseaux, abeilles habitent tous ces bouquets, tous ces bosquets, ajoutant leurs harmonies et leurs mouvements au lent balancement des corolles..
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La Rumeur du Loup, édition 46 août 2012
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Rivière-du-Loup est une ville de fleurs… Rivière-du-Loup est une ville d’oiseaux. Vous vous promenez dans les rues, aussi bien la rue Lafontaine que Bellevue ou Témiscouata, aussi bien Fraserville que Hayward, partout vous entendez des chants d’oiseaux. Malgré les motos, les autos, les camions, vous entendez des gazouillis, des trilles, des roucoulements. Il y a de tout : des chardonnerets, des merles, des roselins, des quisquales, des sansonnets, des moineaux bien sûr. Des bruants, des pics, des corneilles. Des goélands au bord du fleuve, des hérons parfois. Et si vous êtes chanceux, vous apercevez ce que j’appelle un soupir de rubis dans un souffle d’émeraude, un colibri. Rivière-du-Loup est une ville d’oiseaux. Rivière-du-loup peut être une ville d’orages…
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Quand il tombe une pluie d’orage, les plantes s’inclinent, courbent leurs tiges, ferment leurs fleurs, font le gros dos. Ensuite, quand le soleil revient (le soleil revient toujours), les plantes se redressent, lancent leurs tiges vers le ciel, ouvrent leurs fleurs à pleins pétales. Elles se nourrissent de toute cette pluie qui semblait vouloir les écraser. Elles grandissent. Pourquoi les humains n’ont-ils pas la sagesse des plantes? Quand le malheur nous frappe, quand le destin semble s’acharner sur nous, nous devrions faire le gros dos, attendre le retour du soleil (le soleil revient toujours), puis nous relever, nous enrichir. Nous devrions grandir.
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La Rumeur du Loup, 茅dition 46 ao没t 2012
La Rumeur du Loup, 茅dition 46, ao没t 2012
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sicien qui, en pinçant une corde de guitare exactement au bon endroit et avec la force appropriée, produit une vibration qui s’amplifie et se propage à tout l’instrument. Ainsi, le train d’ondes produit par l’action du thérapeute gagnerait toutes les parties du corps, par les méridiens selon certains, par les fascias selon d’autres. Une séance Bowen stimule l’organisme à mettre en place ses propres mécanismes de guérison.
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Mercredi 15 août - 20 h Individuel: 20$ Étudiant: 16$ PREMIÈRE PARTIE: EVELYNE LAVOIE «Qu’elles soient d’hier ou d’aujourd’hui, je les chante comme aux premiers jours. J’ouvre les rideaux de ma chambre intérieure pour laisser s’échapper les confidences et les rires des chansons de ma vie » - Diane Tell.
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L’Australien Tom Bowen (1916-1982), créateur de la technique qui porte son nom, a découvert et mis au point un système de mobilisations qui relance le courant naturel de l’énergie vitale. Selon la médecine traditionnelle chinoise, l’énergie vitale, le Chi, doit circuler librement dans tout le corps afin d’assurer une bonne santé. La technique Bowen permet à l’organisme de prendre conscience de son état de stress et d’en inverser le processus ; il passe du mode sympathique (état de stress) au mode parasympathique (état de profonde relaxation) ce qui lui permet de restaurer graduellement les fonctions d’autorégulation.
La technique Bowen est très sécuritaire pour tous, autant pour les tout-petits que pour les personnes âgées ou invalides et bien sûr, pour les athlètes. Référence : « Le petit livre Bowen », Louise Tremblay, 2007. Avec la permission de l’auteure.
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Une séance Bowen consiste en une série de gestes précis (les « moves » Bowen) sur des endroits spécifiques du corps. Les résultats sont étonnants par rapport à l’intensité du travail accompli par le praticien. Les pauses prises entre chaque série de mobilisations sont
samedi 1er septembre
Carrousel et corde à linge :
Mes Aïeux :
Le stress de notre vie personnelle et professionnelle maintient notre système nerveux sympathique en activité quasi constante : nous n’arrivons pas à nous détendre.
En plus de vivre une détente exceptionnelle, ceux qui reçoivent ce traitement ressentent des effets profonds et bénéfiques qui se manifestent autant dans la qualité du sommeil que dans la régularisation des systèmes musculaire, digestif, respiratoire et hormonal. Une seule séance peut apporter un grand bien-être, mais il faut en général une série de quelques séances pour obtenir des résultats complets et durables. Les affections installées de longue date seront améliorées par des séances régulières échelonnées sur une plus longue période.
vendredi 30 novembre jeudi 20 décembre vendredi 18 janvier 2013
« Une séance Bowen stimule l'organisme à mettre en place ses propres mécanismes de guérison. » fréquentes et essentielles donnant ainsi au corps le temps de pleinement répondre aux mouvements. C’est la clé de « l’efficacité Bowen ». Aucune autre thérapie manuelle n’intègre de tels moments d’arrêt en silence dans le but de permettre au système nerveux central de percevoir les stimulations et d’y répondre. On pourrait comparer le processus à l’action d’un mu
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Galerie Caroline Jacques Saint-Fabien ''Galerie d'art social''
Art visuel
95, 4e Rue Saint-Fabien 418 869-2019 http://www.carolinejacques.com/
Tenir une galerie d’art dans un petit village du Bas-St-Laurent Par Caroline Jacques, directrice non conventionnelle d’un lieu d’art vivant
Décider de tenir une galerie d’art, en soi, c’est osé. Chaque exposition que vous montrez sera jugée, chaque artiste que vous choisirez sera jugé. Si vous refusez l'artiste, celui-ci vous jugera. Il vous faudra justifier vos moindres faits et gestes… car en plus de ne pas être lucratif pour les artistes, l’art au Québec, c’est SÉRIEUX. En 2009, j’ai naïvement décidé d’ouvrir une galerie d’art dans ma maison-atelier. Le but de ce lieu était simplement de réunir des artistes, des créateurs et des amoureux de l’art autour de cette passion qui nous habite. Je suis seule pour monter mes expositions, seule pour sélectionner les artistes, décider des thèmes, seule pour la disposition des tableaux, l’entretien du bâtiment, seule pour payer le bâtiment et les dépenses qu’engendre chaque exposition. Ensuite, je suis seule pour surveiller la galerie et accueillir les clients, pour faire le ménage, veiller au bon fonctionnement et enfin, souvent il faut que je travaille à l’extérieur, car ce lieu de diffusion est pour le moment et depuis son ouverture en 2009, une dépense plutôt qu’un revenu. Dans les lignes que je vous écris aujourd’hui, vous compren> 26
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« [...] l’art visuel communique des émotions, des vibrations par l’image, par la couleur, les textures, celles-ci nourrissent l’âme et peuvent faire voyager. » J’ai donc décidé d’écrire ce texte qui se veut une définition de ma galerie d’art. Alors voilà : la Galerie d’art Caroline Jacques est une galerie privée, non subventionnée, entièrement financée par Caroline Jacques. Afin d’offrir ce service, ce lieu de diffusion, j’ouvre grand mon cœur et ma demeure pour que l’art vive en ces lieux. Pour moi, l’art visuel est vivant, comme la musique ou d’autres formes d’art; l’art visuel communique des émotions, des vibrations par l’image, par la couleur, les textures, celles-ci nourrissent l’âme et peuvent faire voyager. Je rassemble des artistes afin que leurs œuvres respectives puissent être présentées au commun des mortels. Je ne prétends pas connaître l’Art avec un grand A, je me laisse plutôt guider par mon instinct, je suis ouverte à toute personne se disant artiste et ayant une ligne directrice dans son travail. La Galerie d’art Caroline Jacques n’est pas un musée; je ne demande pas aux artistes de se conformer à des règles, des lois, de soumettre un dossier comme ceci, comme cela, comme le demandent les autres galeries et les fonctionnaires de la culture. J’offre même à certains artistes qui ont de la difficulté avec la paperasse, de les aider à présenter leur travail, monter un dossier, écrire une démarche. Bref, je mets de côté toutes les contraintes qui pourraient freiner un artiste dans sa créativité et je regarde l’artiste et ses œuvres sans jugement. Je considère que trop de talents sont mis de côté pour des mauvaises raisons. Pourquoi un tel lieu de diffusion ne pourrait-il pas exister en dehors des normes, des lois et des jugements? L’art n’est-il pas le siège de la liberté, n’est-il pas le fleuron de la liberté bafouée par toutes les instances, par toutes les structures érigées à notre époque. Quand j’entends des gens critiquer ce lieu, critiquer ce qui s’y fait, je réagis fortement, car ce lieu en est un qui se veut totalement libre. Je me suis volontairement affranchie des structures lourdes qui auraient pu, si je l’avais voulu, m’apporter un salaire de directrice de centre d’artistes, pour garder ce lieu libre de toutes les lois et rigidités, des jugements, car pour moi, l’art, c’est cela et rien d’autre. À mon avis, toutes les règles enlèvent son essence à l’art. Vous pouvez voir la Galerie Caroline Jacques de St-Fabien comme un laboratoire. Il se veut un lieu sans prétention, sans discours dictatorial, sans classification, sans discrimination. De surcroît, je mets volontairement de côté les textes de démarche artistique ; je préfère que les œuvres parlent aux âmes des visiteurs plutôt que de coller un texte qui ne parlerait qu’au côté rationnel des gens. En entrant à la galerie d’art, les gens peuvent mettre de côté, pour quelques instants, leur cerveau rationnel et ouvrir leur cœur afin de vivre une expérience de l’ordre du ressenti. photo par Louis-David Thériault
drez peut-être, que ce côté naïf et sans prétention que j’avais en 2009, d’ouvrir un lieu de diffusion de l’art est toujours omniprésent en moi. Certaines personnes me jugent, jugent mon entreprise et jugent ce qui se déroule dans ce lieu… J’ai entendu des commentaires déroutants récemment. Pourtant la majorité des gens qui exposent ici et qui viennent voir les expositions ressortent ravis; ils ont vécu quelque chose qui les a fait vibrer, quelque chose de nouveau, de différent et ils me remercient de leur avoir permis cette évasion au cœur d’un monde trop morne, droit, carré, programmé et monocorde. Toutefois, des critiques viennent à l’occasion, critiques non constructives, blessantes, qui me font remettre en question toute l’énergie que je déploie dans cette entreprise, je le rappelle, bien peu lucrative en cette période économique ralentie.
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cune bonne vibration ; toutefois, je ne juge pas pour autant ce genre de lieu, je constate simplement qu’il ne me ressemble pas et que je devrai fréquenter d’autres lieux… Il en est de même pour ma galerie d’art ; elle est unique et elle convient à certaines personnes, celles-là sont les bienvenues.
photo par Louis-David Thériault
photo par Louis-David Thériault
« Vous pouvez voir la Galerie Caroline Jacques de St-Fabien comme un laboratoire. Il se veut un lieu sans prétention, sans discours dictatorial, sans classification, sans discrimination. » La dernière exposition à ma galerie se nomme « Capseyer ». Certains auraient voulu mieux comprendre ce qui a été le fil conducteur entre les œuvres de 17 artistes que je présente à l’occasion de cette exposition estivale. Ils auraient voulu des textes, des explications. Je suis d’accord avec eux, le fil conducteur aurait pu être décrit le soir du vernissage ou encore un texte aurait pu introduire l’exposition. Le fait est que j’ai manqué de temps dans tout ce qu’il y avait à faire pour rédiger ce texte et aussi, je le répète, je ne suis pas un lieu de diffusion comme un musée ou autre. Qui suis-je, moi, pour décrire, rédiger, noter, « blablater » sur l’art qui, selon moi, parle par lui-même? Pour contenter ceux qui auraient vécu des déceptions, je dirai ceci : le fil conducteur tient dans le nom même de l’exposition : « Capseyer » ; ce mot évoque le déséquilibre sociétal dans lequel nous nous trouvons, l’équilibre précaire dans lequel se tient notre peuple à une période de revendications sociales face à un gouvernement corrompu qui joue à la sourde oreille vis-à-vis son peuple.Le fil conducteur, c'est que les artistes sont des libres penseurs qui revendiquent le droit à la libre expression. Voilà tout. Certains artistes se sont exprimés de façon à ce que leurs images parlent clairement de ce sujet, d’autres ont pigé dans leurs œuvres moins récentes pour évoquer ce qu’ils ressentaient de ce printemps mouvementé, mais tous, et c’est comme ça que l’exposition a été montée, tous ont été enthousiastes de présenter des œuvres pour marquer une présence en tant qu’artistes debout face à l’adversité, debout quand on voudrait qu'ils deviennent invisibles et discrets, laissant le gouvernement faire
ce qu’il veut, comme il veut, envers et contre le peuple qu’il représente. Le gouvernement libéral a passé une loi pour nous empêcher de nous réunir, de manifester, de déambuler. Et bien l’exposition « Capseyer » se veut un refus d’obtempérer… Le simple fait de participer à cette exposition démontre que nous sommes encore libres et vivants. Voilà pour les explications. Pour plus d’informations, je vous invite à venir me rencontrer et échanger davantage. La galerie est là justement comme lieu d’échange sur la recherche, la création ; comme je le disais plus haut, je considère ce lieu comme un laboratoire d’art vivant. En ce lieu, il y a de l’imparfait, des erreurs, de l’expérimentation ; tout ceci fait partie intégrale de la création ; c’est cela que je veux montrer, l’art sans polissage, sans vernis, l’art non stérile, avant la mise en pli pour le grand gala. S’il n’y a pas de lieu où l’on peut montrer nos choses sans jugement, il n’y a pas de création. Mais ce lieu peut ne pas vous convenir par sa forme, sa définition, sa folie, sa liberté. Je ne fréquente pas les bars, car ce genre de lieu ne me ressemble pas ; dans ce genre d'endroit, je ne vis au-
Quand on ose faire quelque chose en ce monde, on risque d’être critiqué, jugé, puis pointé du doigt. Je suis consciente qu’en étant seule pour mener à bien les projets de la galerie, l’imperfection peut s’installer, mais à travers tout cela, je sais que je fais de mon mieux et je sais aussi que l’art est vitalisé dans notre région par les évènements que je monte. Depuis quatre ans, nous nous réunissons à la galerie, nous échangeons, nous communiquons nos passions et surtout, nous grandissons à travers tout cela. À chaque vernissage, plus d’une cinquantaine (parfois même jusqu’à une centaine) de personnes se déplacent dans le petit village de St-Fabien pour vivre quelque photo par Busque chose. Sur ce, je citerai l’artiste Andy Warhol : « Ne pensez pas à faire de l’art, faites-le, laissez les autres décider si c’est bon ou mauvais ou s'ils aiment ou non. Puis tandis qu’ils se décident, faites encore plus d’art. » C’est un peu ce que je fais chaque jour, puis je vous laisse décider si ce que j’ai fait vous plaît ou non, si c’est bon ou mauvais. Pendant que vous y penserez, je ferai encore. Tout ce que je présente à la galerie naît d’une force totalement libre, qui émane de l’être profond. Tout geste, toute création est légitime, et pour ces raisons, je ne juge pas le travail de mes artistes; si celui-ci correspond aux valeurs de la galerie, je l’exposerai. Il est possible qu’en venant chez moi, vous soyez ébranlé, touché, dérangé…soit vous aurez vécu quelque
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En résumé, la Galerie d’art Caroline Jacques se veut un laboratoire de la création, un lieu où toute forme d’art, même la plus expérimentale, est la bienvenue. J’ai foi qu’un lieu comme celui-ci peut être significatif pour certaines personnes. Ici, sans jugement, les artistes peuvent présenter leurs œuvres et échanger avec les gens qui visitent les expositions. Je ne tente pas d’être une galerie straight ou un musée. Je suis très informelle dans ma façon de faire et vous devrez comprendre que je suis pratiquement seule pour tout faire, quoi qu’ouverte aux pro- positions des artistes. Donc merci à ceux qui ont compris ce qu’était la galerie. Pour ceux qui sont confrontés à des déceptions d’ordre formel ou conventionnel en venant ici, et bien cela veut dire que ce lieu ne vous correspond pas… Ici, on crée librement et on fait les choses de façon non sclérosante pour le plaisir de la création. Enfin, j’ai foi que dans un contexte comme celui-ci naîtront des choses hautement plus vibrantes que lorsque l’œuvre doit, à prime abord, passer par des procédures logiques, lourdes et contraignantes comme nous demandent trop souvent de faire les lieux de diffusion ou encore les gens du CALQ ou autre structure du genre. Albert Camus disait : « L'œuvre d'art naît du renoncement de l'intelligence à raisonner le concret. » Sur ce, je vous dis à bientôt ou adieu.
Spécial du
MOIS > 28
chose, vous aurez osé venir vivre l’effet de l’art sur vous et pour cela, je vous dis bravo et merci. Nous, artistes, sommes heureux d'échanger avec les gens sur ce que nous créons ; voilà pourquoi est née la Galerie d’art Caroline Jacques... afin que nous puissions être et créer librement dans un contexte chaleureux et non sclérosant.
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Heures Lundi-Mercredi 9h-17h30 Jeudi Vendredi 9h-21h00 d’ouverture La Rumeur du Loup, édition 46, août 2012 29 < Samedi 12h-17h
Festival
Festi Jazz International de Rimouski 2012
On en jazz! Par Diane Rioux
La 27 e édition du Festi Jazz International de Rimouski, qui se déroulera du 30 août au 2 septembre 2012, présentera une programmation diversifiée et relevée, constituant un délicieux amalgame musical qui saura plaire à tous. Ce sont plus de 125 artistes qui animeront le plus sympathique des festivals de jazz au Québec. Le public sera assurément choyé par cette grande fête musicale qui se déroule sur fond de mer et de montagnes. En voici un avant-goût ; tous les détails se trouvent sur le site www.festijazzrimouski.com. De grandes pointures du jazz
Bryan Lee
Élisabeth Kontomanou
La Série Grands Spectacles vous convie à un rendez-vous magique avec trois grands noms de la scène jazz internationale. Présentés à la salle DESJARDINS-TELUS, les spectacles à l’honneur sont très en demande partout dans le monde. Retrouvez, le vendredi 31 août, lors de la soirée HYDRO-QUÉBEC, le trompettiste et compositeur norvégien Nils Petter Molvaer, considéré dans son pays et en Europe comme un des expérimentateurs les plus intéressants de la scène actuelle. La Soirée DESJARDINS du samedi 1er septembre proposera Robert Glasper accompagné de Derrick Hodge et de Mark Colenburg, qui débarquent à Rimouski en formule intimiste. Pour clore cette série, voyez Élisabeth Kontomanou avec Geri Allen, deux grandes dames du jazz, qui vous charmeront à coup sûr par le caractère presque sacré du spectacle lors de la Soirée QUÉBECOR du 2 septembre. Grâce à la Série Nuits Jazz, présentée dans le contexte intimiste de la Coudée du Cégep de Rimouski, les amateurs de jazz pourront également entendre des musiciens jazz québécois qui ont un rayonnement international. Le 31 août, voyez le récipiendaire du Grand Prix de Jazz TD au Festival International de Jazz de Montréal en 2011, Alexandre Côté Quintet. Reconnu pour sa virtuosité et sa musicalité, le guitariste et arrangeur Sylvain Provost sera en spectacle le samedi 1er septembre en formule trio. Pour terminer la série, le 2 septembre, le brillant Yannick Rieu et sa formation Spectrum3 fouleront les planches de la Coudée du Cegep.
le légendaire guitariste de blues Bryan Lee ; le groupe Plaster ; l’auteur, compositeur, interprète et percussionniste Élage Diouf et enfin, DJ Champion. L’artiste disc-jockey nous offrira, le dimanche, le privilège d’une de ses rares apparitions de l’été 2012. Prolongez votre soirée de façon énergique avec la Série Branchée – DESJARDINS présentée à 22 h 30. Ne manquez surtout par le retour très attendu de Pat The White. Voyez également Galaxie, avec sa prose magnifique. Et enfin, savourez, en primeur, les nouvelles pièces du collectif montréalais Papagroove. Les artistes branchés de cette série vous en mettront plein les oreilles! Billets et bracelets––Les billets pour les trois Grands Spectacles à la salle DESJARDINSTELUS ainsi que les bracelets donnant accès à l’ensemble des spectacles sous le Chapiteau Québecor et à la Coudée sont disponibles auprès de Spect’Art Rimouski. Quant aux passeports jazz, ils donnent accès aux trois Grands Spectacles ainsi qu’à un bracelet gratuit.
Visitez www.festijazzrimouski.com ou réservez au 418-724-0800
Des soirées festives Sous le chapiteau Québecor dès 21h, la Série Éclatée – QUÉBECOR proposera d’entendre Robert Glasper > 30
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Nils Petter Molvaer
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Découverte artistique
Style littéraire
Les mots décontractés Ne vous en Déplaise #2 Par Michel de Courcy
Je suis persuadé que vous avez déjà entendu à maintes reprises la formule suivante à propos du mot « Si » : les scies (si) n’aiment pas les raies (..rais). Alors, on dit … Si j’étais (un imparfait] et non si j’aurais (un conditionnel).
« Pour ce dernier, visualisez un long fuselage et deux gros moteurs. Ça ne vous rappelle pas quelque chose de… « masculin »? » Certains verbes semblent poser problème : trois verbes du 1er groupe souvent associés avec les jeunes [jouer, étudier et apprécier] et qui, étonnamment, ne devraient pas être une difficulté. Puis, il y a le verbe [haïr] appartenant au 2e groupe ainsi que trois verbes du 3e groupe [teindre, éteindre et asseoir].
Elle m’a teint les cheveux teindu les cheveux Assieds-toi ou assois-toi
plutôt que plutôt que
Ils jousent Ils n’étudisent
Je hais ça quand on me reprend plutôt que J’haïs ça… [Il est à noter qu’il n’y a pas de tréma aux 3 personnes du singulier de l’indicatif présent ainsi qu’à la deuxième du singulier de l’impératif présent. De ce fait, on ne peut pas prononcer « A – I » mais bien « AIS »].
Finalement, il n’y a qu’à penser à… As-tu éteint la lampe? lampe?
plutôt que
As-tu éteindu la
Par Jean-Robert Bisaillon
Vous pouvez visiter la galerie en ligne aux adresses suivantes http://galeriedesnanas.ca http://www.facebook.com/GaleriedesNanas http://www.showdesalon.com/salons/la-galerie-des-nanas Pour informations : 819-642-0272
Dès le lever du jour, l'artiste Christine Béglet, armée d'une énorme théière, descend de sa chambre du troisième, vers la salle Gorilla de la galerie, pour s'attaquer à une masse de magazines savamment triturés. Christine, qui habite Toulouse, est la toute première artiste en résidence qu'accueille la galerie des Nanas en Estrie.
Elle m’a Assis-toi.
Je ne peux passer sous silence l’utilisation erronnée de certains mots: Avoir de la misère NON – de la difficulté [misère = extrême pauvreté, manque grave de quelque chose]. C’est dur de tout retenir NON – difficile [dur = qui n’est pas souple].
plutôt que
Puis il y a …
Christine Béglet, une première résidente, obsédée par les résidences !!
« Est-ce les Nymphéas de Monet qui ont marqué l'imaginaire d'adolescente de Christine Béglet au point qu'elle confonde aujourd'hui nénuphars et cathédrales?»
Cela donne : Ils jouent beaucoup trop plutôt que beaucoup trop; Ils n’étudient pas assez plutôt que pas assez; Ils n’apprécient pas ce que l’on fait pour eux Ils n’apprécisent pas…
à la Galerie des Nanas en Estrie
Lorsque je parle du frère ou de la soeur d’un de mes parents, je fais référence à mon oncle ou à ma tante et non à « mon mononcle » ou à « ma matante ». Cela fait un peu redondant! Les oreilles me frisent lorsque j’entends : « Tout le monde sont… » On peut dire sans se tromper : tous les gens sont ou tout le monde est… Terminons avec cette difficulté reliée au genre (le masculin et le féminin) de certains mots. On parle d’une moustiquaire, d’un pétoncle, d’un trampoline et d’un avion. Pour ce dernier, visualisez un long fuselage et deux gros moteurs. Ça ne vous rappelle pas quelque chose de… « masculin »?
La discipline de Christine est une véritable indiscipline dans ce monde caractérisé par le doute et la procrastination. Ici y a pas tergiversation, on s'attaque quotidiennement à sa pile de magazines et (comme elle le dit elle-même) on colle! L'artiste Béglet est collagiste et ne badine pas avec ça. Badigeonne certes par contre. Chez Béglet, la palette est constituée d'une multitude de fragments d'images de maisons, châteaux, résidences (eh oui), gratte-ciel, échoppes, bâtisses en tous genres, avec lesquels elle compose de nouvelles images qui prennent l'allure de cités de l'imaginaire, bidonvilles de cartes postales et autres projets anarchitecturaux. Évoquant tant la composition abstraite que le pixel numérique, les touches multicolores tirées des prospectus de voyages et d'agences immobilières par Christine sont méticuleusement, pour ne pas dire avec maniaquerie, ré-organisées pour notre plus grand plaisir. Est-ce les Nymphéas de Monet qui ont marqué l'imaginaire d'adolescente de Christine Béglet au point qu'elle confonde aujourd'hui nénuphars et cathédrales? Est-ce le besoin de se projeter ailleurs, comme elle le fit déjà en Guadeloupe, qui la fait passer sa vie plongée dans les merveilles architecturales de partout sur la planète? Impossible de le dire. Ni elle, ni l'observateur de son fabuleux travail. Les collages produits lors de la résidence artistique de Christine Béglet, viendront rejoindre les dessins des artistes Béatrice Elso et Sam Ectoplasm, pour toute la durée du mois d'août 2012 et les oeuvres des quelque vingt femmes artistes représentées par la Galerie des Nanas.
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marques deviennent plus visibles. Et puisque ce ne sont pas les compagnies qui assument les frais de gestion des déchets et du recyclage, la production d’une grande quantité de déchets n’est pas considérée comme un problème. Une autre pratique consiste en la sélection des produits afin qu’ils soient tous beaux, lisses et uniformes. C’est ainsi que 20% des fraises québécoises propres à la consommation finissent à la poubelle et que jusqu’à 50% des carottes finissent par nourrir des animaux. D’après un anthropologue américain spécialisé en gaspillage, de 40 à 50% de la nourriture produite n’atteindra jamais la bouche des consommateurs.
Une petite dose de chimique
Environnement
photo par Nicolas Gagnon
Manger local: une alternative écologique et responsable Par Jeun'Avis, table jeunesse de Rivière-du-Loup
Ça paraît aller de soi : nous sommes tellement fiers de nos beaux produits du Québec! Pourtant, le pourcentage d’aliments québécois consommés au Québec serait passé de 78% en 1985 à 33% en 2009… Il faut dire que les supermarchés nous rendent la vie tellement plus facile! Malheureusement, le coût à l’achat ne reflète en rien les coûts réels à long terme sur notre environnement, notre santé et les conditions de vie des producteurs. Nous vous proposons ici une petite réflexion sur nos choix alimentaires. Toutes les informations sont tirées de « L’Envers de l’assiette » de Laure Waridel et de « Manger local – Un choix écologique et économique» de Norberg-Hodge, Merrifield et Gorelick. Après tout, « manger, c’est voter »!
Pour fournir à la demande, les mégaproductions optent souvent pour la monoculture. Pour éviter que les récoltes soient entièrement détruites par des parasites ou que la terre ne s’épuise trop rapidement, les producteurs investissent dans de coûteux pesticides et engrais chimiques. Malheureusement pour eux, les parasites finissent toujours par s’adapter et les ressources du sol ne deviennent jamais infinies. Il faut donc développer des produits de plus en plus forts. Certains de ces produits disparaissent rapidement, d’autres s’accumulent dans les tissus des animaux, d’autres encore s’écoulent vers les cours d’eau. Les effets des produits chimiques sur les consommateurs et les travailleurs ne sont pas entièrement connus. Pire encore, nous ignorons complètement l’effet cumulatif des différents produits. Nous savons cependant qu’ils laissent des traces qui
nous suivent jusqu’à nos maisons. Une enquête de « Protégezvous » a démontré la présence de pesticides dans 33% des fruits et légumes d’un échantillon acheté à l’épicerie; 3% de l’échantillon dépassait les normes (peu sévères) de Santé Canada! Personne n’y échappe : des chercheurs ont retrouvé des traces de pesticides dans les tissus adipeux de mammifères marins de l’Arctique!
Du pareil au même
C’est connu : les consommateurs ne veulent acheter que ce qu’ils connaissent. Tant pis si telle ou telle variété est plus goûteuse ou offre un choix différent! Selon l’Organisation mondiale des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation, 75% des variétés agricoles seraient disparues depuis 1900. Aux États-Unis, près du ¾ des pommes de terre appartiennent à 4 variétés fortement apparentées, 76% des haricots à 3 variétés et 96% des pois à 2 variétés. Dans les faits, 85% de photo par Busque l’alimentation mondiale se résume en 15 espèces animales et végétales alors que 10 000 espèces de plantes sont comestibles!
Et la justice dans tout ça?
Malgré une petite sélection de produits locaux et québécois, la plupart des aliments des supermarchés sont produits bien loin de la communauté qui les mange. Or, même les économistes s’entendent pour dire que les petites productions locales, qui sont moins mécanisées, emploient plus de gens proportionnellement à leur taille que les mégaproductions. Acheter localement permet d’assurer un moyen de subsistance à nos producteurs, de créer des emplois locaux, de conserver l’argent
Le Château Grandville
« Dans les faits, 85% de l’alimentation mondiale se résume en 15 espèces animales et végétales alors que 10 000 espèces de plantes sont comestibles! » Une bonne bouffée de gaz à effet de serre
Avec la libération du marché, la distance devient très relative. Peu importe les kilomètres franchis, l’important est de pouvoir fournir les distributeurs en grande quantité et à bon prix. Dans un tel système, il devient rentable d’engraisser des porcs à Taïwan avec du soja cultivé aux États-Unis et en Argentine pour ensuite les exporter au Japon, ou encore de fabriquer un pot de yogourt avec des ingrédients provenant de 4 pays différents et ayant parcouru près de 1 000 Km. C’est sans compter les émissions de gaz à effet de serre produites par la machinerie industrielle et l’effet de la déforestation en raison de l’élevage intensif. D’après des données de Statistiques Canada et du Ministère de l’Agriculture du Québec, nos aliments voyagent en moyenne > 34
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Résidence chaleureuse pour personnes âgées autonomes
près 2 500 Km, du champ à l’assiette. Pire encore, le transport de certains aliments s’avère totalement inutile. À titre d’exemple, au cours de l’année 2000, le Québec a exporté plus de 7 000 tonnes de pommes et en a importé presque le double. Une étude a d’ailleurs démontré que si les habitants de la petite ville de Waterloo en Ontario remplaçaient 58 produits importés par leurs équivalents locaux, cela équivaudrait au retrait de 16 191 voitures de la route!
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Les poubelles sont pleines
Pour que les aliments puissent supporter un tel voyage, les entreprises ont découvert un merveilleux système : le suremballage. Ainsi protégés, les aliments se conservent mieux, sont moins abimés par le transport, se déplacent mieux et les
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Festival
à l’échelle locale, de tisser des liens à travers la communauté et d’assurer une certaine sécurité alimentaire. Tout cela sans parler des conditions de travail parfois déplorables chez des producteurs qui fournissent certaines multinationales.
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Selon Laure Waridel d’Équiterre, le parfait produit responsable devrait remplir les critères du 3N-J : non-loin, naturel, nu (peu ou pas emballé) et juste, c’est-à-dire que les cultivateurs devraient avoir été adéquatement rémunérés pour effectuer un travail sécuritaire. Évidemment, trouver un produit qui remplit les 4 critères n’est pas évident. Les marchés publics et l’agriculture soutenue par la communauté constituent cependant une bonne façon d’y parvenir. En région, nous vous suggérons le marché public Lafontaine tous les samedis au carré Dubé (www.marchepubliclafontaine.com), l’entreprise Les paniers du Kamouraska qui permet de comman-der en ligne des produits qui sont livrés à des points de service une fois par semaine (www.entrenouspanier.com) et les Jardins du Baluchon à St-Pascal qui font partie des fermiers de famille (www.equiterre.org/ solution/fermier-de-famille/ferme/les-jardins-du-baluchon). Comme le dit Laure Waridel: « Ce qui compte, c’est de commencer là où nous pouvons, avec ce qui nous convient et, surtout, ce qui nous fait plaisir, en fonction de nos moyens. Chacun peut concoc-ter sa propre recette. »
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Le Congrès mondial acadien (CMA) est un événement d’envergure qui se tient tous les cinq ans depuis 1994 et qui a pour objectif de rassembler la diaspora acadienne répartie aux quatre coins du monde par des rassemblements familiaux, des conférences, des spectacles et diverses activités culturelles et de plein air.
« Nous célébrerons ensemble l’Acadie du monde par de grands spectacles, rassemblements de familles, activités plein air, nombreuses expositions, conférences et colloques. » Le CMA se déroule à chaque fois dans une nouvelle région hôtesse choisie par la Société Nationale de l’Acadie (SNA) et cette région doit être représentative de la diaspora acadienne, tout en faisant découvrir sa propre identité culturelle. En 2014, le CMA aura lieu dans une région unique, multiculturelle et internationale, soit le territoire de l’Acadie des terres et forêts. Cette région englobe le nord-ouest du Nouveau-Brunswick, le nord du comté d'Aroostook dans l'État du Maine aux États-Unis et la MRC de Témiscouata au Québec. Le CMA 2014 prévoit attirer plus de 50 000 visiteurs de partout dans le monde, sans oublier la participation de sa population de 100 000 habitants, et générer plus de 600 000 entrées aux quelque 300 activités prévues en 17 jours, soit du 8 au 24 août 2014. Le Congrès mondial acadien 2014 fera découvrir une nouvelle Acadie, moderne, inclusive et cosmopolite. Les gens de l’Acadie des terres et forêts partageront leur culture, leur savoir-faire et leurs superbes paysages en proposant des activités organisées pour et par les gens, dans chacune des communautés, municipalités, villages et villes. Nous célébrerons ensemble l’Acadie du monde par de grands spectacles, rassemblements de familles, activités plein air, nombreuses expositions, conférences et colloques. De plus, le 15 août, lors de la Fête nationale des Acadiens, un grand tintamarre réunira des milliers de personnes qui feront du bruit dans les rues.
Le comité organisateur du CMA-2014 est composé de 17 membres bénévoles (5 membres par sous-région, 1 représentant jeunesse et 1 président) et compte dorénavant sur une équipe d’une douzaine d’employés, incluant une direction générale, trois coordinations régionales (une par sous-région), des postes à la direction de plusieurs départements tels que la programmation, les communications, la logistique et plusieurs autres. L’ensemble de ce personnel travaille en ce moment à construire la programmation de l’événement, en prenant soin d’inclure des intervenants de chacune des communautés, des organismes et entreprises de la région, les instances gouvernementales et plusieurs autres partenaires. Non seulement le comité organisateur du CMA-2014 prévoit des retombées économiques de plus de 55 millions de dollars, il compte laisser de nombreux legs aux communautés qui en font partie, tel que bâtir une entité unit et sans frontières qui deviendra une destination de choix sur le plan international. Le Congrès mondial acadien est beaucoup plus que simplement un événement quinquennal... c’est aussi le cheminement que l’on fait pendant cinq ans pour se rendre à l’aboutissement d’un travail collectif qui nous unit, nous rassemble et nous rend plus forts!
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En voyage
Voyage
Notre voyage s’est vécu en trois phases : l’immersion en famille d’accueil pour l’apprentissage d’une langue au Guatemala; 2 longs séjours entre nous (la plage au Bélize et la ville au Chili) et le voyage itinérant en Argentine et au Pérou. Ces trois phases correspondaient à des façons différentes de voyager. Voici les quelques trucs que nous nous sommes donnés pour que tout se passe bien :
Voyagez avec des enfants cinq mois en Amérique latine Texte et photos par Rachel Berthiaume et David Guimont
De retour depuis le mois de juin, nous avons croisé plusieurs personnes qui ont suivi nos aventures sur notre blogue ou qui nous ont lu dans Rumeur du Loup. Un commentaire qui revient souvent est : « ça prend du courage pour partir avec des enfants 5 mois en voyage avec les sacs à dos ». Voici donc notre 3 e article qui traitera de « voyager avec des enfants ». Pour nous, voyager avec des enfants, ce n’est ni se contenter de les mettre dans nos valises sans leur demander leur avis, ni faire un voyage uniquement pour eux. Ça se situe à quelque part entre les deux, dans le partage et la découverte.
« Et quand ils se visualisaient en voyage, c’était à la merci des requins bulldogs et des tarentules poilues. » ment transformées en curiosité et même en « fantasmes ». Est-ce que ça prend du courage? Oui, mais ça on ne le savait pas avant de partir et ce n’est pas du courage pour ce que vous pensez… Donc, comment on s’y est pris pour partir en voyage plusieurs mois avec nos enfants ?
Préparation Comment annonce-t’on à des enfants de 7 et 8 ans qu’ils vont quitter leur maison et leurs amis pour 6 mois? Nous avons commencé à leur en parler, environ 18 mois avant le départ. On doit vous avouer qu’ils n’étaient pas emballés de quitter leurs amis. Et quand ils se visualisaient en voyage, c’était à la merci des requins bulldogs et des tarentules poilues. Finalement, ils auront nagé avec des requins dans la mer des Caraïbes et croisé une tarentule dans le désert argentin pour constater que la découverte c’est plus fascinant qu’inquiétant! Donc, pour en revenir à nos moutons (ou nos lamas!), notre truc pour les préparer au voyage est un mot de 6 lettres : « GOOGLE »! En cherchant un peu, nous avons trouvé des blogues de familles en voyage. En leur présentant leurs aventures en images aux enfants, les craintes se sont instantané> 38
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En déplacement, prévoir toujours ce qu’il faut pour se réhydrater et grignoter un peu. Quelques fois, les déplacement sont de 10-15 heures en bus (on a même fait 25 heures une fois) et comme par un effet sédatif naturel, ça se passe assez bien. Mais bien que les autobus en Amérique du sud soient beaucoup plus confortables qu’ici (oui, oui, c’est vrai), nous prévoyons aussi quelques sacs refermables (ZipLoc), car le mal des transports guette et on veut surtout bien contenir l’odeur qui s’y trouvera! Aussi en autobus, à moins d’avoir des anges à temps plein, il fallait mettre une croix sur les voyages en amoureux. On est 2 par 2 : un parent avec un enfant. Par contre, il est intéressant d’avoir les places de devant au 2e étage, la vue est imprenable et le mal des transports est beaucoup moins présent. Lors du choix des activités, nous pensions aux enfants, mais sachez qu’ils en font pas mal plus qu’on peut penser, autant en distance qu’en niveau de difficulté. Il suffit d’y aller graduellement et de savoir donner l’élan (voir notre premier texte en juin). Si le parcours est intéressant (en nature comme en ville), ils sont in-crevables.
Lorsque nous croisions une aire de jeux ou une sculpture qui se grimpe, on s’arrêtaitez toujours. Ainsi, on amassait des points bonis ! Nous rentrions dans tous les musées et galeries. L’art est universel et n’a pas d’âge. Le truc était de ne pas trop s’attarder. Un centre d’amusement de temps en temps aide aussi à gagner beaucoup de points bonis. Nous sortions en excursion chaque jour. C’était ça la routine de base. De cette façon, ils ne chignaient jamais, surtout quand les seules journées sans excursion sont synonymes de devoirs et leçons. D’autres activités qui ont fait plaisir : réaliser une petite fiction en vidéo, visiter un musée interactif, aller manger de la crème glacée artisanale et placoter avec l’artisan, visiter un atelier de créateur et… placoter avec le créateur et se laisser initier par lui, aller au cinéma (un film pour les gars et un film pour les filles!), jouer aux cartes, etc. À partir des guides touristiques, nous consultions les enfants sur leurs intérêts et les impliquions au programme des journées, mais aussi, nous les étonnions, en partant à l’aventure sans trop savoir… Nous prenions des pauses quand le paysage était moins stimulant, car pour nous, le voyage n’est pas une course. Il faut leur donner le temps de regarder, de s’arrêter, d’observer et de poser des questions. Est-ce que les enfants s’ennuient en voyage? Bien sûr! Cela
« Lors du choix des activités, nous pensions aux enfants, mais sachez qu’ils en font pas mal plus qu’on peut penser, autant en distance qu’en niveau de difficulté.»
Élodie se voyait déjà avec un koala dans ses bras pour son anniversaire (car au début, on se voyait faire un tour du monde, mais ça c’est une autre histoire… voir notre texte de juillet). Santé-école-bagages : Bien sûr, il a fallu penser aux vaccins et à leur santé en voyage. Pour ça, nous avons rencontré les « expertes » de la clinique voyage au CLSC de Rivière-du-Loup. Pour l’école, après avoir avisé la direction à l’avance de nos plans, une rencontre efficace avec leurs professeurs aura permis d’établir des objectifs et de recueillir le matériel didactique à apporter. Pour les bagages, c’était le dernier détail à régler. Chaque enfant devait disposer d’un sac à dos bien ajusté pour… le dos et d’un petit sac à dos (se portant sur le ventre…) qui servira dans les cabines ou pour les excursions quotidiennes. Bien sûr, il fallait s’en tenir au strict minimum, mais en plus des vêtements, chaque enfant transportait ses livres d’école ainsi qu’un jeu électronique (DSi) pour passer le temps lors des longs déplacements. Pour l’hiver en Amérique du sud, il faut prévoir des vêtements longs et légers qui protègeront du soleil ainsi qu’un bon polar pour les soirées sous les 10°C. On doit vous avouer que le tout était un peu lourd et que plus de la moitié du temps, les parents transportaient au moins un de leurs sacs.
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PIED de page
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Critique Gastronomique
Déclaration de neutralité :
s’exprime surtout par du chamaillage lorsqu’il n’y a plus d’élan (par exemple lorsque le départ en excursion tarde un peu). Nous avons rapidement compris que le contact avec les autres était ce qui donnait le plus d’énergie à nos enfants. Dans notre famille d’accueil au Guatémala et avec le personnel de notre école de langue, les enfants étaient en perpétuel contact et s’amusaient beaucoup. Dans notre deuxième phase de voyage, en maison louée au Bélize et en appartement à Santiago de Chile, les contacts avec les autres étaient beaucoup moins présents. L’ennui s’est fait plus sentir et il fallait mettre plus de temps sur les études, ce qu’ils n’aiment pas beaucoup. C’est pour ces moments que ça prenait du courage! Heureusement, il y avait la plage et l’apnée, le vélo, les musées, le cinéma, etc. Dans la troisième phase, où nous étions en auberge de jeunesse, comme nos enfants entrent facilement en contact avec les autres, ce plaisir d’échanger est réapparu. Les enfants ont eu beaucoup de plaisir à discuter et parfois à jouer avec les jeunes adultes rencontrés en auberge. Faites l’expérience : partez en excursion avec des adultes qu’ils ne connaissent pas mais qui se montrent minimalement curieux et intéressés par eux et les enfants vont se comporter mieux et marcher plus loin.
Les devoirs S’il y a quelque chose de difficile à intégrer à la routine, c’est bien les devoirs et leçons. Il y a tant à voir. Il y a tant à faire. La découverte et les apprentissages du monde sont omniprésents. Mais il faut quand même pas mettre en péril leur année scolaire. Pour y parvenir, nous avons séparé la tâche, un parent – un enfant et avons établi une liste des exercices à faire pour chacun d’eux. Mais c’était difficile d’y arriver et pour ça aussi, ça prenait du courage… et de la patience. Bref, nous avons opté pour les devoirs et leçons en accélérés. > 40
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Après le Bélize, une grande partie des exercices était complétée, ce qui nous laissait du temps pour voyager! À l’école en espagnol, nous avons opté pour 3 heures (4 pour nous) de cours d’espagnol par jour pour les enfants (ils avaient chacun leur professeur car ils n’apprennent pas de la même façon). Ils avaient ainsi une heure à nous attendre où ils pouvaient faire quelques devoirs « de l’école du Québec ». Ce cours d’espagnol était un outil qu’on leur donnait pour qu’ils puissent par la suite profiter du voyage et des rencontres qui allaient venir.
Le clou du spectacle Afin de conserver un peu d’excitation jusqu’à la fin, nous avons placé la visite du Machu Picchu en tout dernier. Et quelle finale pour un voyage! C’était magique et les enfants s’en souviendront longtemps (voir le compte rendu sur notre blogue à la date du 3 juin). La suite… Ça fait déjà près de 2 mois que nous sommes revenus. Le voyage semble déjà si loin mais les souvenirs et le goût de repartir sont vraiment là. Quand on demande aux enfants ce qu’ils veulent visiter en priorité la prochaine fois, voici ce qu’ils nous répondent : Pour ThomasXavier, c’est de revoir la famille au Guatémala. Pour Élodie, c’est de refaire de l’apnée en mer.
l'apologie de la pintade vantarde Par Ewan Franel
J'en ai aucune! Je ne goûte que ce qui m'inspire et je ne parle pas de ce que je n'aime pas. Voilà, c'est dit.
Situons d'abord: les propriétaires, Kim Côté et Perle Morrency ont aménagé un petit café littéraire dans l'ancien presbytère de Kamouraska, voisin de la bibliothèque municipale et de la boutique d'artisanat Le fil bleu.
« Un coucher de soleil c'est bien, mais avec un bon verre de vin à la main c'est mieux. » Un espace empreint d'histoire où flottent parfums et promesses des plaisirs à venir. En entrant, un massif comptoir de bois au milieu des quelques tables et banquettes indique l'ambiance bistro, relax et amicale. La cuisine adjacente laisse échapper quelques rires des cuisiniers, artisans des arômes et fumets qui déjà aguichent nos sens. Le spectacle cependant, s'ouvre sur la terrasse au pied des berges du St-Laurent. Magnifique environnement, au coeur de la charmante ville de Kamouraska, où s'offrent le fleuve et les montagnes de Charlevoix. Un coucher de soleil c'est bien, mais avec un bon verre de vin à la main c'est mieux. Mais la substance elle? Après tout, nous venons pour manger plus que pour voir!
Je me suis donc lancé avec un club pintade. Le sandwich se compose, à première vue puisqu'on ne m'a pas mis au secret, d'un pain au levain de chez Niemans, boulangerie artisanale de Kamouraska, de morceaux de pintade rôtie élevée par Kim, d'une mayonnaise maison et de morceaux de ventrèche du Fou du cochon (voir aparté). Le tout servi sur une planche à découper, accompagné d'une salade et de chips. J'ai savouré jusqu'à la dernière croûte... C'est dire! Une rafraîchissante limonade maison accompagnera mon repas qui se clôturera par un bol de café au lait saupoudré de pépites d'érable. Parfait! Suggestion faite au chef avant de partir, une tranchette de pickel pour orner le club. Il sourit et en prend bonne note.
Kamouraska uest 2O 273 Route 139984 418 493-
Bien sûr, nous repartirons dans les prochaines années. Probablement en Amérique latine encore. Il y a tant à découvrir et la culture latine est si vaste. D’ici-là, notre voyage nous habite et nous continuerons d’en partager des brides par différentes voies en commençant par une exposition en novembre au Café l’Innocent. Ensuite, on pourrait faire des conférences, et vous tenir au courant de nos nouveaux projets de voyage. À suivre… Hasta luego Pour en lire plus : www.davidguimont.blogspot.ca
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Artisanat
Art visuel
Vous pouvez nous envoyer vos BD à journal@rumeurduloup.com
Des bijoux Par le collectif des auteur-es du troisième Rang, Trois-Pistoles
Julie Sylvain cueille, au gré de ses promenades sur les grèves, des roses sauvages. Minutieuse, elle choisit les fleurs de façon à préserver les rosiers et stimuler leur floraison. Ces roses, ainsi recueillies, sont ensuite transformées en de superbes bijoux. Riche de son expérience de conceptrice de bijoux de cristaux, cette Éloisienne d'adoption, depuis dix ans déjà, a su transformer ce symbole de l'âme, du coeur et de l'amour en de véritables trésors de joaillerie. Originaire de Québec, Julie Sylvain amorce un changement de carrière afin de consacrer plus de temps à la conception et la création de ses bijoux. Délaissant progressivement son rôle de conseillère pédagogique pour les garderies en milieu familial, Julie, aidée de ses deux fils (Batiste 7 ans et Alexis 10 ans) souhaite commercialiser sa Collection Roses. Elle agira également à titre d'agente de développement à Saint-Éloi. D'abord séduite par la délicatesse de ces fleurs séchées, elle les retrouva sur les rosiers qui jalonnaient ses parcours contemplatifs des berges du Saint-Laurent. Ces moments lui ont inspiré la Collection Roses, remarquable par sa beauté et sa simplicité. Soucieuse de l'environnement, la cueillette des
boutons de rose se fait dans le respect du cycle des plantes et ceux-ci sont recouverts d'un vernis naturel qui assure leur pérennité. La curiosité et l'intérêt qu'ont démontré les joailliers pour sa nouvelle collection a incité Julie à présenter cette dernière lors des 10 ans du festival Échofête. Vous pourrez également rencontrer cette artisane joaillière dans son atelier de SaintÉloi dès le mois de septembre.
Julie Sylvain
Pour plus d'info djusylvain@hotmail.com
418 898-3997
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Groupe Yolémâ
www.groupeyolema.blogspot.com
Cours de percussions africaines Ateliers de danse africaine Festival Journées d’Afrique
DEMIE PAGE HORIZONTALE Acadien
< tous niveaux
Trois-Pistoles Suzanne Lavoie , 418-851-1252, yolema@sympatico.ca Mission du groupe Yolémâ : promouvoir, diffuser et rendre accessible la Culture africaine et ses cultures dérivées en Région > 42
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L I S T E S É L E C T I V E D ' É V È N E M E N T S d a ns le K R T B
Témiscouata
Rivière-du-Loup
Les Basques
Kamouraska
Classés par ordre de la DATE............?!"/$% Les lundis impro La saison de la Ligue d'improvisation estivale (LIE) de Rivière-du-Loup tire à sa fin. Le dernier match régulier aura lieu le lundi 13 août, tandis que la grande finale si tiendra le lundi 20 août prochain. Pour ces deux dernières rencontres, les équipes seront présentes à la Maison de la culture dès 20 h 30, pour votre plaisir et votre divertissement! Célébrations de l’Acadie du Québec L’artiste acadienne et québécoise Carolyne Jomphe sera en spectacle lors des célébrations de la Fête Nationale de l’Acadie qui auront lieu le 15 août à Squatec au Témiscouata. Originaire de Havre Saint-Pierre sur la côte-nord du Québec, l’auteure-compositeure-interprète nous transportera dans son univers coloré et énergique, à l’image de la culture acadienne du Québec! Le spectacle aura lieu au local du Club des biens de même à 20 h, mercredi le 15 août.
Événements estivaux du Camp musical Le dernier spectacle de la série des « Jeudi-Concert » sera une répétition publique du Camp d’orchestre symphonique et aura lieu sur le site du Camp musical, le jeudi 16 août prochain, dès 19 h 30. De plus, le Camp musical est fier d’annoncer la venue d’une chorale de jeunes (de la France) qui viendra animer le Kamouraska du 22 août au 27 août. Le chœur « Sacd’Ado » présentera un événement à l’église de St-André-de-Kamouraska le vendredi 24 août dès 19 h 30. Pour plus d’informations, contactez Mathieu Rivest au 418 495-2898. À ciel ouvert | danser sur l’infini de l’horizon
Un peu plus tôt dans la journée du 15 août, les gens sont invités à festoyer et à participer au traditionnel Tintamarre dès 16 h 30. Le point de départ des festivités est à l’église de Squatec. Il y aura sur place de l’animation et du maquillage pour les enfants et des hot dogs seront offerts gratuitement après le défilé du Tintamarre. De plus, la chorale des adultes présentera des chants acadiens à l’église. Pour informations : 418 899-6725, poste 113.
Saint-Jean-Port-Joli,spectacle Île des ailes de Fleuve | Espace danse, photo de Pilar Macias
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Orchestrée par la compagnie de création chorégraphique Fleuve | Espace danse et diffusée de concert avec la populaire Fête des chants de marins, une nouvelle édition de l’événement À ciel ouvert | danser sur l’infini de l’horizon sera présenté à Saint-Jean-Port-Joli, le samedi 18 et dimanche 19 août 2012. Le spectacle permettra de découvrir un programme forgé de 2 productions : île des ailes, la nouvelle production in situ pour 7 danseurs de la chorégraphe Chantal Caron et, en première partie, une proposition de danse intégrée signée Corpuscule danse. Espace danse 418.598.6985 Samedi 18 août à 16 h au parc Hydro-Québec du Musée maritime du Québec de l’Islet (55 chemin des Pionniers Est) (île des ailes seulement) Samedi 18 août à 20 h et Dimanche 19 août à 15 h à la marina de Saint-Jean-Port-Joli (20, rues des Pionniers Ouest) (programme complet) Entrée libre Journée champêtre de Rivière-Bleue Le samedi 18 août prochain aura lieu la Journée des artistes et des artisans à Rivière-Bleue. Les artistes et artisans du Club d'artisanat Riverain se feront un plaisir de rencontrer les visiteurs, d'expliquer et démontrer leurs techniques, ainsi que de présenter leurs travaux. Les Chanteurs acadiens, composé de trois Franco-Américains/Acadiens du Nord du Maine, seront à l’animation pour l’occasion. L’entrée est libre. Pour informations : 418 893-2219 ou 418 893-5354. Journée du Patrimoine sur la Route des Frontières Le dimanche 19 août 2012 sera l’occasion d’une journée spéciale sur la Route des Frontières (route 289) permettant de découvrir le patrimoine de ce secteur : églises, Vieille gare de Rivière-Bleue et son musée, pont couvert Romain-Caron de St-Jean-de-laLande, etc.
Thé musical à la Maison du Notaire La Maison du Notaire vous invite à un thé musical au salon du notaire le dimanche 19 août à 14 h. La rencontre est organisée par Jocelyne Bruneau, et Valérie Messier sera présente pour jouer de la harpe. L’entrée est au coût de 12$. Pour informations : 418 851-1656. Gymkhana de Lac-des-Aigles Du 23 au 26 août se tiendra la 2e édition du Gymkhana à Lac-des-Aigles. Il s’agit d’une fin de semaine avec compétitions équestres, animation et kiosques variés. Pour informations : 418 779-3023.
Fin de semaine champêtre de Saint-Médard Du 24 au 26 août se tiendra la Fin de semaine champêtre de Saint-Médard. Tournoi de poker, jeux et maquillage pour enfants, buffet, spectacle des jeunes talents locaux, soirée dansante avec Johanne Gagnon, feux d’artifice et brunch du cowboy vous attendent lors de cette fin de semaine de festivités. Pour informations : Lisa Beaudet au 418 963-3876. Festival Le Jeune Archet La 1ère édition du Festival de musique traditionnelle Le Jeune Archet qui se déroulera le 25 août prochain. Cet événement se veut précurseur des activités du Congrès Mondial Acadien de 2014 et célébrera la Culture Forestière des Terres et Forêts, des Lacs et des Rivières. Dès 11 h, le cœur du village s'animera autour de l'église et du jardin céleste pour l'ouverture du marché public. Ce marché aura l'ambiance des fêtes foraines d'autrefois avec des artisans, jardiniers, forestiers, conteurs et musiciens offrant aux visiteurs saveurs, savoir-faire, musiques et créations littéraires. À compter de 17 h, La Turlutte du Bistro Céleste convie les gens à un repas aux saveurs régionales concocté avec amour sur des airs à chanter. Sur la grande scène, à 20 h, en première partie, le groupe de musique Celtique Cordaphone, une formation musicale du Témiscouata fera découvrir son
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Catalogue d'objets introuvables univers sonore. Suivra la formation familiale folk-trad Dent delion. Pour informations : 418 855-1060. Concert « Quétango » Vous êtes invités au concert du groupe Quétango, formé du violoncelliste d'origine argentine Daniel Finzi, du guitariste jazz Jonathan Hains, du contrebassiste Frederic Vermette et du percusionniste Simon Boudreault. Le spectacle aura lieu le samedi 25 août à 20 h, à l'église Notre-Dame-des-Neiges de Trois-Pistoles, un lieu qui amplifie la beauté de la musique! Pour informations et réservations : 418 851-1391. Rendez-vous de l'Archer de Sainte-Françoise La 2e édition du Rendez-vous de l'Archer se tiendra les 25 et 26 août à Sainte-Françoise. Activités familiales, spectacles et repas au Parc du chalet des loisirs de Sainte-Françoise seront à l’horaire. Pour informations : 418 851-1502.
Galaxie au Sunset Bar Spectacle Le samedi 1er septembre 2012, le Sunset Bar Spectacle de Rivière-du-Loup vous présente le concert tant attendu du groupe Galaxie. Olivier Langevin, l’auteur-compositeur-interprète que plusieurs ont qualifié de jeune prodige, est à la base du projet Galaxie. Depuis la sortie de l’album, la formation collectionne les succès. Soyez-y, à compter de 21 h. Reg’art en couleurs à Kamouraska Les 1er et 2 septembre 2012, le groupe Reg’art vous invite à un événement haut en couleurs. Les artistes du groupe Reg’art seront sur place pour peindre les charmes du doux pays. Venez les rencontrer dans la cour de la galerie Reg’art située au sous-sol du musée de Kamouraska, près de l’église, ou à l’intérieur du centre communautaire. La galerie est ouverte de 10 h à 17 h. Pour informations : 418 492-5960.
par Carelman
l’on retrouve dans notre région. La randonnée débutera vers 10 h et se terminera en après-midi, donc apporter votre repas pour l’heure du midi, ainsi que des breuvages pour la journée. L’activité est gratuite et offerte à tous, le guide s’adaptera aux gens présents. En cas de pluie, l’activité est remise au lendemain. Sachez qu'il sera possible de covoiturer pour se rendre à Cacouna. Pour plus de détails, composez le 418 551-9667.
Il manque deux choses ici bas: une échelle pour monter au ciel, un couvecle pour couvrir l'Océan. (proverbe mongol)
Samedis de conter: Victor-Lévy Beaulieu Certains samedis de l'été, les Compagnons de la mise en valeur du patrimoine vivant de Trois-Pistoles invitent les conteurs de la région, d’ailleurs et de la relève pour des soirées de contes. En collaboration avec les Productions théâtrales des Trois-Pistoles, la Forge à Bérubé accueille Victor-Lévy Beaulieu le samedi 8 septembre prochain. Pour informations 418 857-3248. Soirée Kino
Journée de valorisation de l’agriculture et de la foresterie Au terme de sa cinquième année d’existence, la coopérative Les BIOproduits de Sainte-Rita vous propose une journée de valorisation de l’agriculture et de la foresterie qui aura lieu le 26 août prochain. Cette journée prendra une ambiance de fête puisqu’il sera entre autres possible de découvrir et déguster les produits du terroir d’une douzaine de producteurs de la région. Animation pour enfants, visite d’une petite ferme et dîner santé à saveur régionale avec le traiteur Marché Michaud Gagnon, de St-Jean-de-Dieu, sont à l’horaire. La journée aura lieu à la Coopérative Les BIOproduits de Sainte-Rita. Pour informations : 418 963-7777. Festival de l'Érable de Sainte-Rita Du 31 août au 2 septembre se tiendra le Festival de l'érable de Sainte-Rita. Dégustation de produits de l'érable, tournoi de balle-molle familial et amical, soirées avec spectacles et expositions, voilà ce qui vous attend lors de cette journée. Pour informations : 418 963-2967.
Festi-Quad de Dégelis Du 7 au 9 septembre 2012 aura lieu le FestiQuad de Dégelis. De nombreuses activités sont à l’horaire : courses d'accélération, tire de quad, défi dans la boue, parade, randonnées, feu de joie, etc. Un 5 à 7 est également prévu pour le vendredi 7 septembre. De plus, les rues de Dégelis sont ouvertes aux V.T.T. pour l'occasion. Une occasion unique pour vous divertir! Pour informations : 418 853-3622. Excursion en forêt avec Jeun’Avis Après les Olympiques-niques du mois d’août, la Table jeunesse de Rivière-du-Loup invite toute la population à une excursion en forêt afin de découvrir la flore bas-laurentienne. L’excursion aura lieu dans le sentier de la Rivière des Vases de Cacouna le samedi 8 septembre prochain. Jean-François Rousseau sera le guide pour la journée et fera découvrir les plantes et champignons sauvages que
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Le mardi 11 septembre 2012, une autre soirée Kino aura lieu au Sunset Bar de Rivière-du-Loup. Des courts métrages de toutes sortes, réalisés par des cinéastes amateurs ou professionnels, seront présentés à compter de 20 h. L’entrée est gratuite.
Voici enfin les antipodistes considérés comme des gens « normaux » ! Ils pourront, enfin, grâce à ces gants-chaussures être protégés de la saleté, du froid et des objets susceptibles de les blesser. Article soigné, cousu main.
Matières et mémoires au Centre d’Art de Kamouraska Jusqu’au 8 octobre prochain, la Centre d’Art de Kamouraska présente son exposition Matières et mémoires. Matières et mémoires est un événement ponctuel qui favorise le rayonnement des métiers d’art. Cette année, la terre et ses maîtres céramistes seront à l’honneur. Les œuvres de Martine Bélanger et de Yolande Bernier seront présentées. L’exposition sera divisée en trois parties : Les traditions millénaires au goût du jour, La poterie utile au quotidien et La céramique sculpturale et l’argile en arts visuels. De plus, « Soixante ans de céramique au Québec », un court métrage avec Gilles Derome et Daniel Gingras, sera présenté. L’entrée est au coût de 4$ (1$ pour les étudiants).
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6.4 L, 470 HP, vitres/serrures/sièges électriques, volant inclin., rég. de vitesse, air clim., roues alliage, béquet arr., DVD et plus. Garan�e 5/100. 8 km. Stock : 2012208
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2012 DODGE JOURNEY SE
Automa�que, vitres/serrures/miroirs électriques, volant inclinable, rég. de vitesse, AM/FM/CD, air clima�sé et plus. Garan�e 5/100. 7 km. Stock : 2012330
2012 JEEP WRANGLER
5 portes, V6, 3.6 Pentastar, automa�que, vitres teintées, toit dur, marchepieds, roues alliage, pneus le�rés. Garan�e 5/100. 947 km. Stock : 2012392
2012 DODGE GRAND CARAVAN SE
Volant inclin., rég. de vitesse, vitres/serrures électriques, air clima�sé, V6, 6 vit., Stown’go arrière, garde-boue et plus. Garan�e 5/100. 8 km. Stock : 2012368
2012 CHRYSLER 300 S AWD
V6, automa�que, vitres/serrures/sièges électriques, volant inclin., rég. de vitesse, air clima�sé, roues alliage, dém. à distance et plus. Garan�e 5/100. 10 km. Stock : 2012110
255, av. Patry, Saint-Pascal (autoroute 20, sorƟe 465)
418 492-3432 1 800 363-3432 > 48
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La Rumeur du Loup, édition 46 août 2012
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2012 DODGE RAM 1500 SXT