Culture w Societe w Environnement w Opinion w Quoi faire No 83 mai 2016
KRTB
ISSN 1920-4183
www.rumeurduloup.com
GRATUIT
Sommaire
Dossiers 5
Le maux du rédacteur
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Dossier Everest
équipe de rédaction Rédacteur en chef
Maude Gamache-Bastille Le bruit des plumes
Busque
Graphiste
Le reste
Busque Karianne Bastille Isabelle Lévesque
Collaborateurs-Graphistes
21 Agenda Culturel 26 Nouvelle tendances alimentaires,
bonnes ou mauvaises?
28 Comment faire du smoothie votre
nouveau meilleur ami
30 La douleur chronique, prévenir,
adapter et guérir
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Chronique de Madame B
et photo
36 Chronique de ceux qui restent 38 Survivre à l’offensive des riches 40 Chronique féministe 42 Semaine Mondiale de
l’accouchement respecté
44 Poésie
Patric Nadeau Jean-François Lajoie Catherine Roy Valérie Simone Lavoie
Illustrateurs
Collaborateurs
Marie-Amélie Dubé Ève Simard, Sylvie Michaud Régis Malenfant Yvan L’Heureux Caroline Bernier Catherine Fortin-Dubé ACDC Mireille Drapeau Roméo Bouchard Amélie BeaÉlisabeth Boucher Carmelle Bédard
Laura Danière
Quoi-faire ?!@#$%
Couverture photo Catherine Roy
Marie-Amélie Dubé
Vente Busque Marie-Amélie Dubé
Correctrice
34 L’ensemble vocal Rythmick
La Rumeur du Loup c’est...
Quoi faire KSection amouraska
48 pages dynamiques 2200 exemplaires mensuellement 450 salles d’attente 50 points de distribution La meilleure visibilité du KRTB
45 Quoi Faire?!@#$%
Encouragez la propagation de la culture et faites monter vos publicités par une équipe de jeunes professionnels.
CONTACTEZ LOUIS-PHILIPPE GÉLINEAU-BUSQUE au 418 894-4625 journal@rumeurduloup.com
LA RUMEUR DU LOUP, C'EST COLLECTIF ! Le journal vous invite à écrire des textes informatifs, des histoires surprenantes, un poème hypoallergénique ou autres, car après tout, c’est votre journal ! Envoyez vos écrits à : journal@rumeurduloup.com. L’ÉDITEUR LAISSE AUX AUTEURS L’ENTIÈRE RESPONSABILITÉ DE LEURS TEXTES. La reproduction des textes publiés dans ce journal est fortement encouragée sous condition d'avoir la permission du journal La Rumeur du Loup. PRENDRE NOTE QUE LA DATE DE TOMBÉE DES ARTICLES EST LE 25 DE CHAQUE MOIS. Faites parvenir vos documents à journal@rumeurduloup.com
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La Rumeur du Loup, mai 2016
Les MAUX du rédacteur
S’approprier la côte St-Pierre par Busque
S’approprier la côte St-Pierre, c’est se réapproprier son corps et son esprit. Ce n’est pas évident d’incorporer de nouvelles saines habitudes de vie dans le quotidien. Le mental est tellement convaincant, il résiste. On dirait qu’on veut presque s’autosaboter quand vient le temps de changer ses mauvaises habitudes. Cette petite voix qui dit de ne pas le faire, qu’on n’est pas capable, que ça ne sert à rien, que ça fait mal. Je crois que cela s’appelle l’adaptation. Si l’on veut vraiment faire des changements positifs, il y a des moyens de contourner ses obstacles mentaux : demander de l’aide externe, prendre du temps pour soi pour faire de la visualisation, mieux se renseigner sur le sujet, faire un pas à la fois, déprogrammer ses attaches cérébrales, se fixer des objectifs, parler avec des gens qui ont accompli les changements, etc. Pour moi, me renseigner sur un sujet m’aide à faire des transitions vers de nouvelles habitudes de vie. Je suis un ex-fumeur depuis 8 ans. Quand j’ai voulu arrêter, back in the days, j’ai dû essayer 100 fois. Plus personne ne me croyait quand je disais que j’allais tenter une nouvelle fois. C’est normal. Et pourtant… j’ai réussi.
« Si l’on veut vraiment faire des changements positifs, il y a des moyens de contourner ses obstacles mentaux. » Défi Everest Quand je demande aux gens qui m’entourent s’ils vont faire le défi cette année, ils me répondent que c’est trop dur, qu’ils ne sont pas capables, qu’ils n’ont pas le temps, qu’ils ne sont pas en forme. C’est justement le but du défi : se mettre en forme. À moins d’avoir de graves problèmes de santé ou d’être en fauteuil roulant, tous devraient être en mesure de monter la côte St-Pierre 10 fois quand on sera rendu au 4 septembre. Il suffit d’aller monter la côte chaque semaine. Le défi offre une destination, une raison de faire les efforts pour se remettre en forme. Allez-y, foncez! « Même si ce n’est qu’un très petit pas à la fois, c’est toujours mieux que deux pas qui n’avancent pas. » Proverbe busquien, 1200 av. J.-C.
LES SENS Voici de nouveaux logos qui permettront aux lecteurs de retrouver d’instinct leurs articles favoris sur notre nouveau site Web. Quel sens cet article affectera-t-il ?
Le gout Articles traitant de l’art culinaire,
des recettes et de l’alimentation.
L’ouïe Articles contenant des critiques musicales, etc.
La vue Articles mettant de l’avant les arts visuels, l’esthétique, etc.
L’émotion Articles qui font vibrer différents sentiments en vous.
La réflexion Articles traitant de problématiques ou d’informations rationnelles.
La Rumeur du Loup, mai 2016
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4 septembre 2016
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La Rumeur du Loup, mai 2016
w w w. DEFIEVEREST.com photo de Catherine Roy
La Rumeur du Loup, mai 2016
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C’est un organisme sans but lucratif (OSBL) dont la mission est double : « Offrir à une communauté de mettre en valeur le dépassement de soi par l’activité physique et le soutien à autrui par un acte de collaboration ».
Objectifs • Améliorer ou maintenir une bonne forme physique tout au long de l’année par la marche sur dénivelés urbains.
• Mobiliser des centaines de personnes avant et le jour du Défi afin de gravir par équipe l’équivalent des 8 848 mètres du mont Everest.
• Amasser des milliers de dollars en dons dédiés à plusieurs organismes jeunesse.
La particularité unique est le don orienté. Ce sont les équipes qui choisissent l’organisme jeunesse qui recevra 85 % de l’argent qu’ils auront amassé. La Fondation-Jeunesse de la Côte-Sud, moteur de l’évènement, reçoit 15 %.
La SANTÉ
La jeunesse
Chaque ville hôte devient un phare pour développer de
• Réduire la détresse chez les jeunes de façon significative
saines habitudes de vie. Cela permettra de cristalliser
chaque année grâce aux grimpeurs et partenaires.
mobiliser la population
structurer le milieu
la communauté et l’activité physique tout au long de l’année. Les gens pourront ainsi se mettre en forme, qu’ils participent au Défi Everest ou non.
• Redonner de l’oxygène aux organismes jeunesse, particulièrement aux petits organismes qui ne possèdent pas de structure ou de moyens propres pour faire des collectes de fonds.
Comment ça fonctionne?
• Permettre un moyen récurrent de financement. 100 % de l’argent des équipes et 50 % de celui des commanditaires vont aux organismes.
• Former une équipe de 3 à 15 personnes. • Amasser 1 500 $ ou plus par équipe. • Choisir une cause jeunesse qui nous tient à coeur et qui recevra 85 % des sommes amassées.
• Monter en équipe les 8 848 mètres de dénivelé de l’Everest le jour du Défi.
• S’entrainer lors des « pratiques dans la côte ». • Répartir les montées selon les capacités individuelles des grimpeurs.
Historique
2013 Début des « pratiques dans la côte » 8
La Rumeur du Loup, mai 2016
Des centaines de citoyens y participent à Rivière-du-Loup 18 équipes
250 participants
57 000 $ répartis entre 3 organismes
2014
43 équipes
600 participants
154 000 $ répartis entre 27 organismes
2015
90 équipes
1 200 participants
172 000 $ répartis entre 54 organismes
Lancement du module Yéti et du module Macadam Ultra
Les faits saillants de l’édition 2015 1 200 grimpeurs de 3 à 84 ans de partout au Québec
16 200 km parcourus
50 bénévoles
75 % des gens participaient pour la première fois
1 292 000 mètres de dénivelé total fait en 8 heures
Plus de 50 % étaient sédentaires avant les « pratiques dans la côte »
2016
Développement provincial du Défi Everest Lancement du module L’École au Sommet Module Macadam Ultra plus accessible Possibilité de comptabiliser ses montées sur le nouveau site Internet (juillet) Plus de 2 000 grimpeurs sont attendus le 4 septembre à Rivière-du-Loup
La Rumeur du Loup, mai 2016
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Les avantages de chacun L’école au sommet • Permettre aux élèves du primaire de former des équipes de 10 à 20 participants pour réaliser le Défi Everest.
• L’équipe n’a pas à faire de collecte de fonds. • Le coût d’inscription est minimal ( 25 $ )
• Garder nos élèves en forme et les faire bouger. • Les jeunes pourront avoir leur chandail à l’avance et comptabiliser leurs montées. • Mobiliser notre milieu par nos jeunes : parents, familles… • Créer un esprit d’équipe autour d’un grand projet : monter l’Everest !
Yéti • Permettre aux enfants de 4 à 12 ans inscrits de faire leur propre Défi Everest dans la grande équipe de Yéti avec leur famille.
• Condition : être accompagné d’un adulte participant en tout temps.
• Inscription : à l’avance sur le site (mi-juin) ou la journée du Défi (s’il reste des places ).
• Leurs efforts culmineront en même temps que les grimpeurs du Défi régulier le 4 septembre.
• Unique à Rivière-du-Loup en 2016 du 2 au 4 septembre.
Macadam Ultra • Réaliser la plus grande distance (plus de 43 km ) et le plus grand dénivelé possible en 48 h. • Soutien logistique complet (repas, thérapeutes, etc.)
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• Les participants peuvent marcher ou même dépasser la hauteur de l’Everest.
La Rumeur du Loup, mai 2016
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AMBASSADRICE FAMILLE ET YÉTI nom : Anne Perron-Arsenault ÂGE : 41 ans 3/4 Profession : Maman et ostéopathe Place du sport dans Sa vie :
Je viens d’une famille très sportive. Le sport m’a permis d’avoir une enfance remplie de succès et d’apprentissages qui m’ont bien servie par la suite (discipline, rigueur, dépassement de soi, concentration, posture, etc.).
Alimentation : J’essaie de manger le moins d’aliments transformés et de sucre raffiné. J’inclus le plus possible de légumes frais, de plus petites portions, des collations santé protéinées, pas trop de féculents le soir, et surtout, j’y mets du plaisir et je mange en ralentissant le « rythme » ! Chez nous, manger doit rimer avec « plaisir » en famille ou entre amis. C’est un moment de partage où on aime jaser ! Il n’y a pas de TV !
---- Le défi ----
Importance du défi : Je suis ambassadrice Résultats au quotidien : Jeunesse. Au point de presse, j’ai fait un super
Le sport me permet de mieux gérer mon anxiété et augmente mon estime personnelle. Trucs pour éviter les blessures : Il faut
y aller à son rythme et ne surtout pas sauter des étapes ! Varier les activités, s’hydrater et bien dormir…
beau lapsus ! J’ai dit que j’étais heureuse d’être la « mascotte » jeunesse ! À bien y penser, je trouve que le titre de « mascotte » me va très bien ! J’espère pouvoir motiver les jeunes à bouger ! Comme les enfants fonctionnent par « mimétisme », je trouve essentiel de donner l’exemple.
Importance du défi : C’est d’abord une façon extraordinaire de se remettre en forme ou de bouger sans frais, tout en « donnant au suivant » pour une cause de notre choix. C’est aussi un rare rassemblement de société auquel je suis heureuse de participer. Une belle occasion de faire une bonne chose pour soi et pour les autres… Coup d’Cœur du défi : De voir autant de gens rassemblés avec le sourire et ce, peu importe la température… ça me touche beaucoup. Rares sont les activités qui « rapportent » à la jeunesse et à des causes différentes comme celle-ci. Tous peuvent participer ?
Bien sûr ! Chacun y trouve SON propre défi.
« Comme les enfants fonctionnent par ‘‘ mimétisme ’’, je trouve essentiel de donner l’exemple. » 12
La Rumeur du Loup, mai 2016
photo de Patric Nadeau
photo de Catherine Roy
AMBASSADRICE SPORT ET MACADAM ULTRA
nom : Emmanuelle Dudon
Trucs pour éviter les blessures :
Âge : 46 ans Profession : Chirurgienne orthopédiste Place du sport dans ta vie : Le sport occupe une place centrale dans ma vie. Il est aussi important que le sommeil et l’alimentation. Résultats au quotidien : D’abord un sentiment de bienêtre. Cela me permet de me détendre, de gérer le stress. Cela me permet de me dépasser et d’avoir envie de me lever chaque matin et d’affronter la journée avec bonheur.
D’abord, s’entrainer régulièrement, ensuite varier l’entrainement, pratiquer plusieurs sports. Adapter l’entrainement au quotidien et toujours garder le sourire, on bouge pour se faire plaisir ! Alimentation : Une alimentation variée et simple. On cuisine presque tout, peu ou pas d’aliments transformés. Beaucoup de fruits et légumes, des avocats, des noix, des œufs, etc.
---- Le défi ---I m p o r tan ce d u dé fi : En tant qu’ambassadrice, mon rôle est de motiver les gens à bouger.
Importance du défi : Comme médecin, j’encourage toujours mes patients à s‘activer. Coup d’Cœur du défi : Les études de plus en plus nombreuses démontrent les bienfaits de l’activation tant au plan physique que psychologique.
Le fait de voir la population de la ville de Rivière-du-Loup se mobiliser. De voir la côte St-Pierre se remplir de rire, de voir tout le monde se mobiliser vers un même objectif : se dépasser ! Tous peuvent participer ?
Absolument. Il n’y a pas de petit défi.
«Adapter l’entrainement au quotidien et toujours garder le sourire, on bouge pour se faire plaisir ! »
La Rumeur du Loup, mai 2016
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« Toutes les petites réussites personnelles sont additionnées pour une somme de fierté collective.»
AMBASSADEUR JEUNESSE et L’ÉCOLE AU SOMMET nom : Sur papier : Martin-Raymond Cloutier. Je porte sans rancune et même avec fierté le prénom composé de mon père, mais inversé, Raymond-Martin. Au travail, on m’appelle « Monsieur Martin » et, à la maison, « papa » ou « mon amour ». ÂGE : J’ai toujours de la difficulté à me souvenir
de mon âge. C’est souvent mon entourage qui me ramène au bon chiffre. Je raconte d’ailleurs aux élèves que je n’ai pas d’âge, car ma maman a oublié de m’en donner un lors de ma naissance ! Profession : Représentant des saines habitudes de vie. En d’autres termes, je suis enseignant en éducation physique et à la santé à l’école primaire La Croisée, et père de quatre enfants. Place du sport dans ta vie :
Je me déplace à pied, à la course et parfois en vélo pour aller travailler, tous les jours, beau temps, mauvais temps. Je n’ai pas une raison de bouger, j’en ai mille ! Je bouge pour rester en santé, pour rencontrer des gens, pour vivre une expérience près du bonheur, pour pouvoir manger un peu plus…
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La Rumeur du Loup, mai 2016
Résultats au quotidien : Le plaisir d’être dehors, de croiser des gens qui partagent un sourire. Bouger me donne le sentiment de vivre. Trucs pour éviter les blessures : Il n’y
a pas de solution miracle. Le corps est une merveilleuse machine qui est faite pour bouger, pas pour rester devant des écrans. Être progressif, bien s’entourer, demander conseil et avoir du plaisir. A-t-on vraiment besoin de s’entrainer sérieusement ? De façon structurée, oui, si l’on veut atteindre des objectifs précis. Sinon, écoutez votre corps, restez humble, amusez-vous. Alimentation : Je suis végétarien non pratiquant ! Nous essayons de cuisiner le plus souvent possible pour éviter les produits transformés avec des gras, des sels et des sucres ajoutés. Ah oui, j’ai une petite tendance à être lactomoumoune !
---- Le défi ----
Ambassadeur : Je suis l’ambassadeur du volet L’École au Sommet ». Nous désirons inviter les élèves du primaire à venir apprendre la récompense de l’effort en vivant l’expérience des entrainements et la journée du Défi.
photo de Catherine Roy
Importance du défi : Pour ses valeurs sociales telles que le partage et son côté rassembleur. Coup d’Cœur du défi : Justement, c’est le côté humain. Il n’y pas de projecteur sur qui que ce soit. Les héros, c’est la masse de gens qui bougent et vivent ensemble. Toutes les petites réussites personnelles sont additionnées pour une somme de fierté collective. Tous peuvent participer ? C’est possible de participer et de différentes façons : avec un don en argent, avec un don en temps sous forme de bénévolat avant, pendant et après le Défi, en s’investissant dans les entrainements, en influençant positivement les autres, en rassemblant une équipe pour participer au Défi, en amenant ses enfants et le petit voisin aux entrainements. La liste est longue. Le nombre de montées a peu d’importance. Le Défi Everest est un défi sportif, mais aussi un défi social où tout le monde est invité à toucher à son sommet selon ses capacités, du bénévole à l’athlète.
« Nous avons une variété de pilules efficaces pour traiter ou prévenir des évènements, mais il n’y a rien comme les bonnes habitudes de vie : bouger, bien manger et ne pas fumer. »
AMBASSADEUR SANTÉ
photo de Busque
nom : Benoit Verret ÂGE : 48 ans Profession : Spécialiste en médecine interne Place du sport dans ta vie : L’activité
physique fait partie intégrante de ma vie, et ce, quatre saisons par année. J’oriente mes vacances et mes temps libres en fonction de pouvoir m’adonner à mes sports favoris tout en profitant des bonnes choses de la vie ! Nous avons toujours stimulé nos enfants à bouger et je sens que cela fait maintenant partie de leur vie. Que ce soit la danse, le badminton, le ski ou le tennis, tout le monde y trouve son compte et nous pouvons même partager nos passions, ce dont je retire un grand bonheur. Résultats au quotidien : J’ai besoin d’activité sportive afin de conserver mon équilibre. Avec le travail et la famille, il faut bien organiser son horaire, mais on peut toujours se trouver du temps pour le sport si on le veut vraiment. La pierre angulaire pour persévérer est de trouver une activité que l’on aime et de bien s’entourer. Trucs pour éviter les blessures :
Je laisse ce volet en général à ma conjointe, physiothérapeute et spécialiste en course…
Disons que de réchauffer le groupe musculaire qui sera mis à contribution avant l’activité et faire des étirements du même endroit après me semble une base facile à suivre. Pour toute nouvelle activité, je suggèrerais de commencer progressivement et d’y aller à son rythme. Il faut demeurer quand même à l’écoute de son corps tout en ayant des objectifs stimulants. Alimentation : Mon alimentation est équilibrée et orientée vers des mets préparés à la maison en gérant les excès de sel et de glucide. Je considère que ce qui vient de la terre et de la mer, sans transformation, est particulièrement bénéfique : fruits, légumes, noix et poissons. Pour l’hydratation pendant l’activité, l’eau est un incontournable.
---- Le défi ---Ambassadeur : Je suis ambassadeur Santé et, en tant que spécialiste en médecine interne, je suis exposé aux conséquences des maladies cardiovasculaires. Nous avons une variété de pilules efficaces pour traiter ou prévenir des évènements, mais il n’y a rien comme les bonnes habitudes de vie : bouger, bien manger et ne pas fumer. Avec cela, on se donne une base sur laquelle, au besoin, la médication peut s’appuyer. Importance du défi : Faire la promotion de l’activité physique à tout âge, stimuler les gens à se dépasser et créer un esprit de groupe
motivateur. Avec cela, j’en avais assez… En plus, tout ceci est pour une cause qui me tient à cœur : notre jeunesse, la base de notre société. Coup d’Cœur du défi : Je suis très touché de voir autant de gens s’identifier au Défi, tant les jeunes que les moins jeunes, tant les sportifs que les moins en forme. L’accessibilité est au premier plan et ce type d’activité peut très bien s’incorporer à tout programme de remise en forme. Personne ne se sent jugé et chacun peut créer son propre défi afin de le relever.
Je suis également très fier de l’engagement de notre communauté. Pour une petite municipalité comme la nôtre, c’est phénoménal… tout le monde connait le Défi Everest. Il y a même maintenant des bébés Défi Everest ailleurs au Québec, c’est super ! Tous peuvent participer ? Avec une bonne paire de chaussures et un peu de volonté, je pense que la marche est une activité accessible et bénéfique. Le Défi Everest demande un peu d’organisation et d’entrainement. Il faut y aller progressivement, ne pas bruler les étapes et suivre son rythme. Cependant, je conseillerais aux personnes avec des conditions médicales non stabilisées de consulter leur médecin avant d’entreprendre tout programme d’exercice.
La Rumeur du Loup, mai 2016
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« C’est au présent que l’avenir existe » par Régis Malenfant
— Siger, 2014
Cette affirmation pointe la direction des activités de la Fondation-Jeunesse de la Côte-Sud. En 2014, le Défi Everest s’est affilié à la Fondation et l’orientation jeunesse est devenue la teinte privilégiée des retombées financières générées par les équipes participantes. Franklin D. Roosevelt disait : « Nous ne pouvons pas toujours construire l’avenir pour notre jeunesse, mais nous pouvons construire notre jeunesse pour l’avenir ». Construire notre jeunesse pour l’avenir, c’est lui fournir des occasions de prise en charge et de croissance personnelle. Si la petite enfance est une période trop merveilleuse pour être analysée, il en va tout autrement de l’adolescence. La vie a perdu sa candeur et sa simplicité. Elle n’est plus un jeu. Dès lors, l’échec, qui était une phase de l’apprentissage, devient une difficulté majeure lors de cette période. Convertir une difficulté en occasion exige de la confiance et de l’estime de soi. Un adage sénégalais proclame qu’il faut tout un village pour élever un enfant. Même si la notion de village change avec les années, il demeure que le développement d’une personnalité équilibrée réclame la contribution de toute la communauté. Le Défi Everest fait partie du village, il propose l’activité physique comme une source d’épanouissement personnel et de conquête de l’estime de soi. Dans la multitude et la lourdeur des activités quotidiennes, l’exercice physique permet le retour à soi-même. L’activité physique procure
« Le mal le plus difficile à traiter est le désespoir ; il faut du soutien de la collectivité et des efforts personnels importants pour sortir en chantant du désespoir. » l’émergence de soi, tout comme les étoiles scintillent parce que la noirceur les sépare. Le Défi Everest, en raison du deuxième volet de sa mission, « assurer le soutien à autrui par un acte de collaboration », constitue un tremplin financier pour une multitude d’organismes dédiés à la jeunesse. Encore cette année, nous croyons être en mesure de générer environ 150 000 $ pour plus de 50 organismes gestionnaires d’activités jeunesse. Nous contribuerons à enrichir en nombre et en profondeur les activités offertes à des milliers de jeunes. La vue de la beauté et l’accès à
des occasions de dépassement de soi ont le pouvoir de régénérer l’âme. Le mal le plus difficile à traiter est le désespoir ; il faut du soutien de la collectivité et des efforts personnels importants pour sortir en chantant du désespoir. Nous croyons que les volets Yéti et l’École au Sommet sont de nature à réduire la détresse chez les jeunes ; ces deux volets demandent un effort personnel et le soutien d’adultes signifiants. Si le Défi Everest est en pleine expansion, c’est que la communauté louperivoise croit en ses vertus. Les gens d’affaires consentent à y contribuer généreusement, les entreprises sont fières de constituer des équipes qui affichent leur sentiment d’appartenance, les capitaines exercent un leadership précieux, des centaines de grimpeurs se réalisent, des milliers de dollars font germer des projets jeunesse. D’année en année, une poignée d’administrateurs voient leurs efforts récompensés. Le Défi Everest, devenu un OSBL, est fier de faire en sorte que l’avenir existe au présent et il reconnait tout le mérite d’Yvan L’Heureux, créateur de vitalité et de motivation chez les jeunes.
La première semaine de mai, c’est la semaine nationale de la santé mentale. Bon. Un coup que je vous ai dit ça, vous passez au prochain texte… Je comprends. On n’aime pas parler de ça. Pourtant, ça concerne CHACUN d’entre nous. Qui peut me jurer que jamais il n’a été triste, ou n’a pas su s’affirmer dans un moment important, ou n’a pas été en colère ? Donc, ça nous concerne tous. Mais tout va toujours mieux chez nous, et chez moi aussi, soyez-en assuré, je ne fais pas de leçon ! Cependant, collectivement, on devrait tous se poser des questions. Je vous enverrai un texte plus tard beaucoup plus explicite sur ce sujet, mais veuillez juste prendre deux minutes pour réaliser à quel point on MÉDICALISE les « bobos » de la vie courante. On donne du Ritalin à un enfant trop agité, des antidépresseurs
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La Rumeur du Loup, mai 2016
à une ado en peine d’amour, un anxiolytique à quelqu’un qui vient de perdre son emploi. Si l’on excepte les médicaments, y a-t-il d’autres réponses possibles à nos souffrances régulières ? Dites-moi que oui. Dites-moi que vous savez qu’une bonne écoute peut déjà faire une différence. Qu’une vie équilibrée, avec des gens qui vous aiment et que vous aimez, qu’un minimum d’estime de vous et que des moments de plaisir et de satisfaction personnelle peuvent faire une différence… Rien à dire contre la pilule, mais elle ne doit pas être une réponse à tout. Prenez soin de vous… émotivement parlant.
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photo de Catherine Roy
La Rumeur du Loup, mai 2016
par Marie-Amélie Dubé
À qui ça revient, tout l’argent amassé ? Parmi les 54 organismes ayant bénéficié de l’aide financière du Défi Everest 2015, en voici quatre contactés par La Rumeur du Loup. Ils partagent avec vous ce qu’ils ont pu réaliser grâce au soutien financier du Défi et vous expliquent en quoi cette initiative est déterminante pour la jeunesse d’ici.
LES GRANDS AMIS DU KRTB
par Annie Lachance
Argent reçu grâce au Défi Everest : 1215 $
qu’une équipe nous a choisis l’an dernier ! De voir des jeunes qui sont parfois stigmatisés, soit par des différences physiques, psychologiques ou socioéconomiques, être biens en évoluant dans une activité avec d’autres jeunes qui sont plus fonctionnels, c’est magique ! Avec les fonds, nous avons pu faire un atelier de peinture pour Noël avec l’artiste peintre Catherine Soucy ainsi qu’une activité de quilles. Nous avons aussi pu défrayer en partie une visite à la cabane à sucre ! Merci au Défi Everest, aux organisateurs, aux partenaires ainsi qu’aux équipes. Vous faites la différence !
Notre organisme se préoccupe du mieuxêtre des jeunes de 5 à 17 ans qui vivent de l’isolement social ou des difficultés d’adaptation sociale. Ce sont plus de 50 jeunes qui fréquentent notre organisme. Nous leur offrons des activités diverses. Elles sont gratuites afin de permettre à toutes les familles d’y avoir accès. Nous couvrons un grand territoire et nous avons un financement récurrent peu élevé. Le Défi Everest nous permet d’atteindre plus de jeunes et leurs familles. Cela a été littéralement une bouffée d’air frais, un soulagement et un plaisir de voir
La Maison de la Famille du Grand-Portage Argent reçu par le Défi Everest : 14 642,25 $ La vie associative est un monde où se mêlent don de soi, générosité et esprit d’équipe. Que ce soit dans le milieu social, caritatif, sportif, culturel ou autre, tous ces gens ont un désir en commun : le don de soi et le dévouement. Depuis 3 ans, grâce au Défi Everest et à des gens dotés d’un esprit d’équipe, de passions et d’altruisme, la Maison de la Famille du Grand-Portage a été soutenue financièrement pour poursuivre ses actions auprès des familles louperivoises. Il s’agit d’un lieu privilégié d’échange, d’apprentissage, de socialisation et de soutien entre les générations, dans une perspective de respect mutuel, de transmission des valeurs et de formation des citoyens et citoyennes de demain.
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La Rumeur du Loup, mai 2016
par France Rousseau
Ce don a permis de consolider et de développer la tenue d’activités et d’ateliers qui favorisent la participation des familles par l’achat d’articles créatifs, éducatifs, culturels, et par le soutien et l’aide concrète et directe aux parents et leurs enfants. Dans le cadre du volet Parent-enfant 5 ans et moins, nous avons fait l’achat de fournitures et de matériel éducatif pour les activités et ateliers
des Saines habitudes de vie. Pour le volet Paternité, nous avons fait l’achat de dossards et d’équipement pour les activités sportives et de loisirs père-enfant. Nous avons aussi procédé à l’achat de sièges d’auto pour enfants, que nous mettons à la disponibilité des familles, en location. Nous avons offert des sorties familiales culturelles et récréatives. Pour le volet Parrainage scolaire, nous avons fait l’achat de jus et de collations santé… et encore plus. Ces actions pour et avec les familles, par les dons et la bienveillance des gens de la communauté et du comité organisateur du Défi Everest ont permis de mettre en lumière le travail au quotidien de la Maison de la Famille du Grand-Portage. Nos actions ne pourraient être si efficaces sans le soutien, le don de soi, la générosité et l’esprit d’équipe d’une collectivité et du Défi Everest organisé par des gens passionnés et de cœur.
Motivaction Jeunesse Argent remis grâce au Défi Everest : 448,75 $ Nombre de montées : 180 montées à 2 L’an dernier, mon conjoint Pierre-Luc et moi avons fait le Macadam ultra et diverses activités de collecte de fonds (barbecue de quartier, collecte de fonds dans les réseaux sociaux et sollicitation de pairs) dans le but de soutenir l’organisme Motivaction Jeunesse. Cet organisme est présent dans 10 écoles des quartiers défavorisés de Québec et motive plus de 2000 jeunes par année à s’impliquer dans des projets, des activités et des évènements où ils peuvent rêver, relever des défis, se découvrir et réussir ainsi à lutter contre le décrochage scolaire.
par Marline Côté et nous a proposé de lui soumettre un projet à réaliser avec l’argent recueilli plutôt que de déposer les sous dans un poste général de l’administration. Comme Pierre-Luc et moi sommes des amateurs de course en forêt, et que cette passion a, de mon côté, émergé grâce à la randonnée pédestre, au plaisir de faire du camping et des expéditions en forêt, nous lui avons suggéré de partager ce loisir avec ses jeunes.
Un beau merci à Luc Richer et à toute l’équipe de Motivaction Jeunesse de nous avoir offert cette occasion unique qui fut sans doute aussi enrichissante pour les jeunes que pour Pierre-Luc et moi.
Nous suivons et soutenons cet organisme depuis quelques années en raison de son dynamisme et de la manière constructive et efficace dont il intervient auprès des jeunes. Luc Richer, directeur général de Motivaction Jeunesse, a été touché par notre enthousiasme à amasser des fonds pour son organisme
Club de natation les Loups-Marins Argent remis grâce au Défi Everest : 1 400 $ Nombre de montées : 140 montées à 14 Le club de natation les Loups-Marins a bien à cœur la mission de la Fondation-Jeunesse de la Côte-Sud qui soutient la santé et le bienêtre des jeunes, car c’est une des missions principales de notre club. En 2014, le club a reçu des dons de 3 organismes ayant participé au Défi Everest. L’an passé, 14 jeunes et un entraineur ont décidé de participer au Défi. Ils ont montré l’exemple en montant chacun 10 fois la côte St-Pierre. Ils ont amassé de
C’est ainsi que nous avons amené douze jeunes de Limoilou âgés de 13 à 16 ans originaires entre autres du Kenya, du Népal, de l’Amérique latine, de l’Algérie, de la Côte d’Ivoire, du Québec et de la France à découvrir le parc de la Gaspésie durant une fin de semaine, du 8 au 10 avril dernier. Arrêt au parc du Bic, randonnée printanière de 7 heures en raquettes dans les hauteurs de la Gaspésie, dodo dans des refuges, repas de camping santé et nutritifs, tout cela sans télévision ni connexion Internet : l’expérience a été agréable et inoubliable. Nous espérons leur avoir donné un gout de l’aventure et du plein air qui les amènera toujours à vouloir persévérer, repousser les limites du possible et vivre avec intensité.
par Jessie Côté l’argent pour permettre au club de continuer à amener les nageurs à plusieurs compétitions (en moyenne une trentaine par année), ce qui a permis de facturer des couts moins élevés aux membres. Plusieurs de ces compétitions engendrent des frais de déplacement et d’hébergement assez élevés. En continuant à amasser des dons comme il est possible de le faire avec le Défi Everest, le club peut continuer ainsi à faire voir le plein potentiel de ses nageurs partout dans la province. Merci pour votre contribution à la réussite de nos jeunes !
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Avec l’aide de qui?
par Marie-Amélie Dubé
La Rumeur du Loup a contacté Acier Léger Experts, commanditaire provincial du Défi Everest, Berger, commanditaire Sommet de Rivière-du-Loup pour la quatrième année, et Groupe Morneau, commanditaire de l’École au sommet, afin qu’ils partagent avec vous leur fierté de soutenir un tel projet dans notre ville.
Acier Léger Experts est très fière de s’associer au Défi Everest et principalement à l’investissement dans l’avenir de notre jeunesse. C’est notre façon de prouver à quel point nous croyons que de faire bouger nos enfants, c’est croire que nous les rendrons plus forts physiquement et psychologiquement. Notre entreprise sait tout le bien que procure l’état d’esprit sain après une dure journée de labeur. Il faut être en forme, il faut être déterminé et il faut vouloir avancer pour atteindre l’objectif qu’on s’est fixé. C’est pourquoi nous souhaitons que nos jeunes de demain soient fiers de leur accomplissement, fiers de leur réussite grâce à leur courage et leur persévérance. Le Défi Everest est une façon de leur démontrer qu’après s’être tant investi, on ne peut faire autrement que d’en sortir grandi.
Le Groupe Morneau est fier d’avoir toujours orienté ses contributions pour des activités ou des collectes de fonds qui touchent directement la santé et le sport chez les jeunes. En tant que partenaire de l’École au Sommet pour le Défi Everest 2016, nous considérons que cette activité visant l’adoption d’un mode de vie sain et physiquement actif correspond indéniablement à nos lignes de conduite en matière de dons et de commandites. Le Défi Everest est un rassemblement mobilisateur de gens engagés qui ont à cœur le bienêtre de leur communauté et de la société dans laquelle ils évoluent. De plus, c’est près de 400 000 $ qui ont été amassés depuis le début des activités et les fonds ont été remis directement à des organismes locaux de notre choix, leur permettant de bénéficier d’un important financement. Enfin, l’appui du Groupe Morneau, par l’entremise de l’École au Sommet, permettra à de jeunes étudiants du primaire de participer au Défi Everest 2016 et de leur inculquer de saines habitudes de vie. Nous sommes fiers de contribuer directement à cet évènement hors du commun et nous invitons la population et les entreprises de la région à emboiter le pas pour atteindre les 8848 mètres qui nous séparent de l’objectif commun.
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Depuis la toute première édition, Berger croit au bienfondé du Défi Everest, un évènement unique en son genre. Non seulement il permet à des centaines de personnes d’améliorer leur condition physique, mais il contribue également à assurer la santé financière de nombreux organismes dédiés principalement à la jeunesse. C’est pourquoi nous sommes fiers de nous associer au Défi à titre de partenaire Sommet, et ce, pour une quatrième année consécutive. Chez Berger, nous encourageons nos employés à avoir une vie active grâce à diverses initiatives, et le Défi Everest est une de celles-ci. De plus, nous véhiculons des valeurs d’engagement et de performance qui s’appliquent toutes deux à merveille dans le cadre du Défi. Cette volonté que les participants ont de se dépasser, tout en grimpant pour une cause qui leur tient à cœur, est plus que remarquable. Le Défi permet à la population de la grande région de Rivièredu-Loup, et ailleurs au Québec, de se mobiliser et d’atteindre, en équipe, le plus haut sommet du monde. C’est avec fierté que les équipes Berger seront à nouveau présentes pour relever le Défi.
photo de Catherine Roy
Mai 2016
AGENDA CULTUREL Réalisation d’un journal créatif Jeudi 5 mai, 17 h 30 à 20 h Inscription obligatoire : 10 $ par personne Bibliothèque Françoise-Bédard Initiation à l’art corporel au henné Samedi 7 mai, 10 h à midi Activité gratuite, places limitées Bibliothèque Françoise-Bédard Lancement Louperivois du livre jeunesse Zoro le zèbre à qui il avait poussé des ailes Samedi 7 mai, 13 h à 14 h Bibliothèque Françoise-Bédard Cabaret des mauvaises habitudes Mississippi Heat Samedi 7 mai, 20 h 30 Salle Bon-Pasteur
Les projections Cinédit Bienvenue à F.L. Mardi 24 mai, 19 h 30 Salle Bon-Pasteur Conférence de la Société d’histoire et de généalogie Villégiature à Notre-Dame-du-Portage Par Aubert Ouellet Jeudi 26 mai, 19 h 30 Salle Bon-Pasteur Formation en arts de la scène Le jeu théâtral improvisé Dimanche 29 mai, 8 h 30 à 16 h 30 Inscription obligatoire : 418 714-4356 Exposition de Gabrielle Gendron Les Invisibles Du 31 mars au 22 mai 2016 Foyer d’exposition Georgianna-Juneau
Michel Louvain Dimanche 1er mai, 15 h Messmer Jeudi 5 mai, 20 h Fred Pellerin Jeudi 12 mai, 20 h Les Morissette Vendredi 13 et samedi 14 mai, 20 h Marc Dupré Samedi 21 mai, 20 h La Tournée des Idoles Samedi 28 mai, 20 h
Matchs d’improvisation (LIL) Tous les mercredis, 20 h Carrefour du Cégep de Rivière-du-Loup Salon littéraire du Québec Vendredi 6 mai, 18 h à 21 h Samedi 7 mai, 9 h à 17 h Entrée gratuite Hôtel Universel Matinée-concert Concert-bénéfice Camp de jour Dimanche 8 mai, 10 h 30 École de Musique Alain-Caron
Exposition des finissants en arts visuels Sortie 2016 Du 31 mars au 15 mai 2016
Conférence de la Société d’horticulture Aménagement paysager en façade; idées pour rendre le vôtre plus pratique et plus actuel Par Maryse Fleury Mercredi 11 mai, 19 h 30 Salle Bon-Pasteur L’école de théâtre Françoise-Bédard présente Au-delà des nuages Samedi 14 et dimanche 15 mai, 14 h 10 $ enfants et étudiants 12 $ adultes Salle Bon-Pasteur Par ici les jeudis! Causerie Mieux vivre avec les autres : les relations interpersonnelles Jeudi 19 mai, 18 h 30 à 20 h 30 Bibliothèque Françoise-Bédard Concert Chorale à Tempo Samedi 21 mai, 20 h Salle Bon-Pasteur
Atelier de création pour les 5 à 12 ans Insectes symétriques Samedi 7 mai, 14 h à 15 h Papi et mamie, venez au Musée avec moi! Activité grands-parents/enfants Samedi 28 mai, 14 h
Inscrivez votre événement Alexandra Cloutier
Coordonnatrice à la culture 418 862-6590 alexandra.cloutier@ville.riviere-du-loup.qc.ca
Exposition Mash-Ups ! Par les élèves de 5e secondaire de l'École Secondaire de Rivière-du-Loup Jusqu’au 29 mai 2016 Expositions Post-It virtuel et De chair et de terre Jusqu’au 29 mai 2016
Portail culturel : www.culturerdl.ca
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Yvan L’Heureux : l’humain au cœur de ses limites par Marie-Amélie Dubé, collaboration Geneviève Malenfant-Robichaud, photo de Catherine Roy
Dans moins de 3 mois, Yvan L’Heureux fera partie de ces 300 participants provenant d’une quarantaine de pays, qui relèveront pour une première fois au monde, l’ensemble du parcours GR 10 du TransPyrenea. Ce parcours regroupe 4 tronçons unissant la France à l’Espagne sur une distance de 898 km à parcourir, sans arrêt, et plus de 60 000 de dénivelé à enjamber. Le 19 juillet prochain, Yvan L’Heureux a rendez-vous avec l’inconnu, avec ses propres limites et avec une nouvelle dimension : une dimension… sportive ! Marie-Amélie Dubé : Bien qu’en 2015 tu aies réalisé le GR20 en Corse, cette dernière expérience s’étendait sur 200 km, une distance représentant un peu moins que le quart de ce que tu t’apprêtes à réaliser en juillet prochain, il y a quand même un gros écart. Est-ce réaliste dans ta condition actuelle ? Yvan L’Heureux : Actuellement, oui, je m’entraine pour ça depuis janvier, février. Je fais du tapis roulant à 15 % de pente, même si je déteste ça, et je marche 5-6 kilomètres pendant 2-3 heures. J’alterne les sorties de course de 10 à 20 kilomètres et le tapis. Je fais deux longues sorties par semaines. Je mets mon sac à dos et je monte-descend sans arrêt pendant 5 heures. J’essaie de me mettre dans les conditions les plus proches de ce que je vais avoir à vivre. Ici, on n’a pas de montagnes. Là-bas, on va parfois partir de 250 à 2 700 m d’un coup. J’aime bien faire le tour de toutes les côtes en joggant. Je m’alimente aussi pendant les courses, car il faut éviter la fatigue pour ne pas tomber tout de suite dans les réserves. Durant le défi TransPyrenea, je n’aurai pas le choix de manger en marchant, pour ne pas perdre de temps. M.-A.D. : Tu me parles de la préparation physique, mais il y a surement une préparation mentale aussi ?
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Y.L’H. : Quand je suis entré dans le monde de la course, la préparation mentale, je n’ai pas eu à la faire tant que ça. Ça fait 35 ans que je fais des arts martiaux. Je suis habitué au focus, je suis habitué à faire des combats, je suis habitué à avoir de la douleur. Il faut rester toujours affuté, toujours conscient. Si l’on manque une roche, une balise ou qu’on passe droit, ça peut aller mal dans la course. Courir un Ultra, c’est comme traverser une vie. On passe par toute une gamme d’émotions : de la souffrance, de la joie, de l’allégresse, une grande détresse, de la peur, même des hallucinations. M.-A.D. : Pourquoi décider de se lancer dans une aventure extrême, surhumaine ? Y.L’H. : Avant, je le faisais beaucoup pour aller voir les limites de mon corps. J’ai commencé par des courses plus faciles et je me suis rendu compte que, physiquement et mentalement, j’étais capable de plus. Le sport est ma soupape, mon moyen de compensation (je suis acuponcteur), mais mon métier premier, c’est d’encourager les autres. Il y a une maxime chinoise qui dit : « un étudiant est allé voir son maitre un jour complètement découragé pour lui demander quoi faire. Le maitre lui a répondu qu’il devait encourager les autres. » Quand les gens viennent me voir pour me dire que
je les encourage, je leur demande ce qu’ils font. C’est important d’écouter les gens et de s’intéresser à eux. On inspire les gens parce qu’ils ont eux-mêmes décidé de changer. Je chercher à me motiver et à me dépasser moi-même, même quand ça va mal. En te motivant toi-même, tu deviens un moteur de changement pour toi-même. Tu te rends compte que plein de roues tournent autour de toi et, plus tu accélères, plus tu lui donnes du momentum, plus les autres autour s’activent aussi. C’est apprendre à se motiver soi-même et, après, on a un effet d’entrainement. M.-A.D. : Tu sembles me dire que tu ne t’arrêteras pas pour dormir dans les gites, pour manger. C’est exact ?
?
Saviez-vous que... Le TransPyrenea est une randonnée sportive, un « Rando Raid ». Ce n’est ni une course, ni de l’Ultra Trail, mais un concept nouveau, un mélange entre le Thru-hiking (randonnée de milliers de kilomètres en solitaire), qui existe depuis les années 1920, et les Raids pratiqués depuis 10 ans avec un esprit GR 10.
Y.L’H. : Dans les gites, il faut arriver à 18 h maximum, le souper est à 19 h, le couvre-feu est à 21 h. Mais il va faire clair jusqu’à 22 h. Moi, entre 18 h et 22 h, je vais avancer. Ma nourriture, je la réhydrate à froid. Elle va se brasser dans mon sac à dos. Voilà plusieurs semaines que je fais des tests. Je suis capable de manger pendant que je marche. Je vais essayer de manger tout le temps, comme je veux progresser 18 heures par jour. Des noix, des barres (mais pas avec du chocolat parce qu’il fond ou gèle), les fruits secs, des pailles d’huile d’olive (très calorique pour la grosseur). Il faut aussi penser à se faire plaisir. Moi, j’aime bien les bretzels. Quand je vais arriver dans mon drop-bag aux quelque 200 kilomètres, je vais avoir quelques bretzels dans mon sac. Un peu de bouffe réconfortante, un sachet de chocolat chaud par exemple ou 2-3 petits morceaux de chocolat. Le gruau et le couscous, ça se réhydrate bien, mais il faut aussi avoir du plaisir ! Quand on fait une course comme celle-là, on s’attend à ce que ce soit souffrant quelque part. Mais, contrairement à d’autres courses, je veux envisager celle-ci avec beaucoup de paix et de sérénité. Et pour ce qui est du sommeil, déjà dans ma vie régulière, je dors 5-6 heures. Le but est de dormir le moins possible et d’avancer le plus possible, mais pas nécessairement de courir le plus possible. Si on court tout le temps, on finit avec des blessures. Le but, c’est vraiment d’économiser son énergie et de prévenir les blessures. M.-A.D. : Es-tu déjà en train de te projeter dans le TransPyrenea ?
Y.L’H. : C’est sûr ! Tout en haut, il y a les neiges éternelles. C’est la plus grosse réserve hydrogéologique de l’Europe. Il y a toujours de l’eau qui coule, des chutes énormes, parmi les plus hautes d’Europe. C’est aussi presque les montagnes les plus hautes d’Europe aussi. Quand je pense que je vais traverser sur l’épine du monde, entre l’Espagne et la France (c’est une barrière naturelle) ! C’est sur le bord de la Méditerranée, les pieds dans l’eau. On monte, on descend. En haut, il fait extrêmement froid, il y a de la glace. En bas, il fait extrêmement chaud, 35-40 degrés. Et on finit à l’autre bout, les pieds dans l’Atlantique… c’est sûr que c’est vertigineux. Quand on regarde ça, on se dit que c’est impossible. J’aime tellement ce mot : « impossible », il y a le mot « possible » dedans. J’ai longtemps hésité devant mon ordinateur au moment de l’inscription puis j’ai cliqué. Et je me suis dit que j’allais le vivre un kilomètre à la fois. Je vais découper le trajet en kilomètres et chacun va être différent : les paysages, les rencontres… M.-A.D. : Combien de kilomètres par jour prévois-tu réaliser ? Y.L’H. : C’est minimalement 55 km. Un marathon et demi dans de la roche et en montant tout le temps. Sauf que, dans les journées très techniques, des fois on va avancer à 1 km/h. Je l’ai déjà vécu en Corse, je regarde ma montre, j’ai chaud, j’ai le cœur qui pompe, ça fait une heure que j’avance et j’ai fait un kilomètre. C’est décourageant. Mais, à d’autres temps, quand on est capable de trottiner ou de jogger, on peut y aller à 7-8-9 km/h, des fois 10. Ce qui est fantastique dans ce genre d’épreuve, c’est
qu’on s’offre du temps. Le temps, c’est la ressource la plus précieuse. C’est ce qu’on peut donner à l’autre et qui ne revient jamais. C’est égoïste, je m’offre trois semaines de temps. J’accepte de ne pas voir mon fils pendant ce temps-là. Je m’offre le temps de méditer, réfléchir à ma vie, voir les différentes parties, qu’est-ce que je veux changer, comment être un meilleur être humain, qu’est-ce qu’il faut que je fasse dans mes prochains choix de vie. M.-A.D. : As-tu déjà envisagé de ne pas finir la course ? Y.L’H. : Que je finisse ou non cette course, ça n’a aucune importance. Ce qui est important, c’est de donner l’effort maximal sans mettre en danger sa santé. J’ai l’intention de finir, mais je ne finirai pas à tout prix. Ce temps-là que je m’offre permet de faire des changements. Ce temps-là est tellement intense, il ne repassera pas deux fois dans ma vie. Nécessairement, il va me modeler, me ciseler. Je ne pense pas qu’il va me briser, mais il va me pousser dans les retranchements les plus profonds. C’est une expérience qui va changer ma vie, je pense. M.-A.D. : Bonne chance ! Continue de nous inspirer ! Si vous désirez poursuivre la lecture de cette entrevue avec Yvan L’Heureux, consultez le www.rumeurduloup.com/Défi Everest
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Comment se motiver pour s’entrainer
au Défi par Yvan L’Heureux
Everest
Avant de donner des conseils, il faut savoir que je ne suis ni un gourou, ni un sage, ni un surhomme, juste un humain avec ses qualités et ses défauts, comme vous. Mon cheminement de vie ainsi que les différents défis qui se sont présentés durant mon parcours m’amènent à réfléchir en compagnie d’amis, d’amies et de mentors. Je vous propose donc 12 valeurs à privilégier et quelques proverbes chinois. Ils sauront vous motiver, animer votre imaginaire, connecter avec l’enfant en vous et alimenter votre potentiel !
LE COURAGE
Il n’est pas toujours facile d’enclencher soimême le changement, surtout quand notre entourage ne semble pas vouloir aller dans le même sens. S’encourager et se changer soimême est une des clés de la motivation. Vous êtes libre d’avancer à votre rythme en restant maitre de votre changement. Maxime : « L’élève dit : “Maitre, je suis complètement découragé.” Le maitre répond : “Encourage les autres.” »
L’ENGAGEMENT Il faut s’engager dans un cheminement, pour soi, pas pour les autres. À attendre la reconnaissance de l’entourage, on n’est jamais heureux... Quand ça devient dur, ralentissez, mais n’arrêtez jamais. Un pas à la fois, sans jamais se comparer ou se déprécier. Maxime : « Le plus long chemin commence par un pas. »
LA RESPONSABILITÉ L’INTUITION Prendre ses responsabilités en toute chose. Chacun doit être conscient qu’il est maitre de ses choix, ses actions et ses pensées. Être honnêtement responsable.
Votre corps sait ce qui est bon pour lui. Faire confiance à son intuition sans trop intellectualiser sa démarche. Laissez-vous prendre au plaisir du jeu.
Maxime : « Le sot n’apprend pas. L’homme sage apprend de ses erreurs. L’homme encore plus sage apprend des erreurs des autres. »
Maxime : « Un idiot à pied ira toujours plus loin que deux intellectuels assis ! »
Votre santé, physique et mentale, est votre bien le plus précieux. Votre corps (que vous devriez aimer, car il est et restera votre seul véhicule pour la vie !) doit être entretenu bien avant votre auto ou votre salle de bain…
semble compliqué ne l’est que de votre point de vue. Changez votre point de vue et tout s’éclaircira rapidement. Trouvez le centre dans toutes vos facettes : famille, travail, entrainement…
Maxime : « Si tu n’as pas de temps à consacrer à ta santé, tu devras en trouver pour en consacrer à tes maladies. »
Maxime : « Trop loin à l’est, c’est l’ouest. »
L’ÉQUILIBRE LA SANTÉ La vie est belle, c’est un équilibre. Ce qui vous
LE TEMPS
L’entrainement, comme tout changement, demande du temps. Commencez « Ne pas craindre d’aller lentement, craindre seulement de s’arrêter ! » progressivement, la moitié de la côte St-Pierre à la fois s’il le faut. Vous éviterez blessures et LE BONHEUR découragements. Ne prévoyez pas devenir On pense que le bonheur est au sommet, dans vite endurant, rapide ou performant. Une la gloire, dans le succès. En fait, il n’en est rien. pause entre chaque entrainement ainsi Gagner ou perdre, réussir ou échouer n’est pas qu’une bonne alimentation permettent la important. Prenez vos entrainements et défis récupération qui vous rend meilleur. Laissez comme des jeux, vous aurez beaucoup plus germer en vous les changements. de plaisir sans la pression. Maxime : « Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu’il réside dans la façon de la gravir. »
LA GRATITUDE
Éprouvez de la gratitude pour toute chose et tout être incluant vous ! Un ami, un entrainement, un repas, et votre santé… Prenez soin de ceux que vous aimez et vos proches et soyez tendre envers eux. Cela inclut vous-même ! Maxime : « Aider son prochain, c’est s’aider soi-même. »
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LA SOUFFRANCE
Ce mot fait peur, mais il est réel. Ce sont les difficultés et les embuches qui nous font le plus cheminer. Il ne faut pas craindre d’y entrer un brin pour aller plus loin, pour changer ! Ce n’est pas faible d’accepter de souffrir, cela fait partie de tout processus de changement. Maxime : « Tout passe ! » (Proverbe des ultras marathons)
L’ESSENTIEL
Avant de se créer des défis pour aller chercher la reconnaissance des autres, il faut d’abord le Maxime : « Entre la racine et la branche, il y a eu du temps. » faire pour soi, sans oublier que les personnes les plus importantes sont votre famille, vos LE PLAISIR enfants, vos amis et votre tendre moitié. Ce Les « petits » plaisirs sont spontanés. Les autres sont ceux qui vous aiment vraiment, comme apparaissent lorsque vous développez un vous êtes, sans déguisement, sans masque, certain niveau de compétence dans la pratique sans médaille et sans « j’aime » sur Facebook. d’un acte ou d’une activité. Ils demandent Impliquez-les dans vos aventures sans les faire alors temps, efforts et patience. passer en second. Conjuguez-vous au verbe être et non pas avoir. Maxime : « Avec du temps et de la patience, les feuilles de murier se transforment en robe de soie. »
Maxime : « Si tes projets portent à un an, plante du riz ; à vingt ans, plante un arbre ; à plus d’un siècle, développe les hommes. »
« Si tu n’as pas de temps à consacrer à ta santé, tu devras en trouver pour en consacrer à tes maladies. » - Vieux proverbe chinois
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Nouvelles tendances alimentaires, bonnes ou mauvaises ? par Caroline Bernier, franchisée Simply for Life
Au fil des années, une multitude de nouveaux produits ont pris part au marché, mais ont-ils réellement la cote ou nous apportent-ils vraiment de bonnes valeurs nutritives ?
Voici quelques exemples courants : On remarque de plus en plus que les boissons d’amande, de riz, de noix sont populaires dans nos supermarchés. Devrions-nous remplacer le lait de vache par ces breuvages ? Pour les gens concernés par une intolérance au lactose, ces choix peuvent être à privilégier. Toutefois, ces boissons sont assez pauvres en protéines puisqu’elles contiennent en moyenne 2 grammes de protéines par portion de 250 ml contre 8 grammes de protéines pour le lait de vache, ce qui est tout de même à considérer.
Vous connaissez cette petite graine qui est ajoutée dans un grand nombre de recettes ? Eh oui, on parle bien de la graine de chia. Possède-t-elle toutes les propriétés qu’on lui
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« Les protéines jouent un rôle important auprès des muscles et de l’énergie lorsque vous vous entrainez. » attribue ? Elle offre bel et bien un apport en omégas 3. On dit que 2 cuillères à table par jour comblent facilement la quantité dont nous avons besoin quotidiennement en omégas 3. On peut intégrer la graine de chia dans le gruau, les céréales, le yogourt, les smoothies, les vinaigrettes maison et bien plus encore. Elle procure un bon effet de satiété par sa teneur en fibres en plus du fait qu’elle gonfle au contact des liquides. Par exemple, si vous avez des fringales en soirée et qu’un verre de lait n’est pas suffisant pour vous, ajoutez-y 1 à 2 cuillères à thé de graines de chia, quelques gouttes de vanille et consommez-le tout sous forme de pouding. Vous arrive-t-il d’apporter pour diner au boulot quelques biscottes, du houmous et des crudités ? Si oui, ce choix est plus approprié
pour une collation et non un repas. Un repas devrait fournir au moins 15 grammes de protéines et 2 cuillères à table de houmous apportent seulement 2 grammes de protéines en moyenne. Par contre, pour réduire la quantité de gras et de calories, le houmous est idéal pour remplacer la mayonnaise. L’avocat réduit en purée ou le tzatziki, ce mélange de yogourt et concombre, sont également de bonnes idées de trempette ou tartinade. De plus en plus, le végétarisme prend de la popularité et les gens visent à réduire la quantité de viande dans leur alimentation. Voici une belle suggestion pour y arriver. Les edamames (fèves de soya) sont des légumineuses considérées comme une protéine complète. Pourquoi ne pas les intégrer dans la soupe, les salades, le couscous, le quinoa ? On les retrouve en sac dans les produits surgelés, par exemple. On reconnait maintenant les produits qui contiennent des édulcorants (sucralose, aspartame, etc.) sous différentes formes sur les tablettes, soit en poudre ou en liquide. Ils sont populaires, car ils ne contiennent pratiquement pas de calories et apportent un gout sucré. Nous devrions les éviter autant que possible, car ces faux sucres sont artificiels
et sont connus pour accentuer l’envie de consommer davantage de sucre. Ajouter des glaçons composés de fruits dans l’eau donne un bon gout tout en étant plus santé. Certains édulcorants, comme le sorbitol, et le maltitol contenus souvent dans la gomme à mâcher engendreraient des effets laxatifs.
Finalement, parlons d’hydratation ! Vrai ou faux ? Automatiquement, dès qu’on commence à s’entrainer, nous devons boire des boissons qui contiennent des électrolytes comme le Gatorade, Powerade ? Faux. Si l’activité dure moins d’une heure, ce genre de boisson n’est pas nécessaire, à moins d’un exercice très intense et de chaleur extrême. L’eau peut même être suffisante si vous ne suez pas énormément. Pour l’eau, il est recommandé d’en boire de petites gorgées d’en moyenne 200 ml toutes les 15-20 minutes plutôt que de boire un litre d’un coup, et ce, afin de réduire le risque de nausées, ballonnements ou crampes. En résumé, il existe de bons aliments sur le marché. Soyez tout de même vigilant et assurez-vous d’avoir des aliments plus riches en protéines pour vous rassasier davantage. Les protéines jouent un rôle important auprès des muscles et de l’énergie lorsque vous vous entrainez. Vous savez que les fibres sont recommandées pour bénéficier d’une saine alimentation, mais lorsque vous bougez, soyez alerte, trop de fibres pourraient vous occasionner de l’inconfort, des ballonnements, parfois de la diarrhée. Mangez et bougez intelligemment ! Bon défi à tous !
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Comment faire du smoothie votre nouveau meilleur ami par Catherine Fortin-Dubé, technicienne en diététique et technologue alimentaire
Mon intérêt pour la saine alimentation s’est développé dès mon adolescence et m’a à ce jour entrainée à travers 6 années de formation et 5 années d’expérience dans le domaine. Passionnée par l’alimentation végétale riche en micronutriments, je fais déjà constamment la promotion de l’utilisation d’aliments entiers sains (pour atteindre et maintenir une santé optimale) auprès de mon entourage. Je suis très emballée à l’idée de partager avec vous mes conseils et connaissances au fil des prochaines éditions et de vous guider à travers les différents concepts de nutrition. J’espère que vous y trouverez la formule magique qui vous conviendra et vous fera apprécier le plaisir de bien manger. Si vous êtes de ces personnes qui apprécient les repas ou collations rapides, simples à préparer et faciles à apporter « sur la route » ; il y a fort à parier que vous êtes déjà adeptes des smoothies. En effet, ces boissons frappées faites à base de fruits frais ou congelés et de liquide, auxquelles on peut ajouter une multitude d’ingrédients selon nos préférences de saveur et de texture, ont regagné en popularité depuis quelques années. Puisqu’ils sont faits à base d’aliments entiers, ils se distinguent de leurs cousins les jus par le fait qu’ils préservent les fibres et davantage de nutriments. Bien que le smoothie ait sa place au sein d’une saine alimentation, il peut parfois nous réserver quelques pièges si l’on ne porte pas attention aux ingrédients qu’il contient. Pour vous assurer de garder les smoothies du côté de vos alliés santé, je vous présente quelques conseils à surveiller lorsque vous achetez ou préparez ce breuvage ainsi que quelques trucs et recettes pour les apprivoiser au quotidien. 1. Éviter les mélanges commerciaux Les énormes bouteilles de smoothies industriels contiennent souvent une quantité astronomique de sucre pour une fraction de la valeur nutritive des mélanges faits maison. Ces boissons sont généralement pasteurisées afin d’allonger leur durée de vie, ce qui au passage détruit certains nutriments et enzymes dont le corps a besoin. Choisissez un fruit frais si vous avez faim, ou un verre d’eau si vous avez soif – plutôt qu’un de ces produits. Sinon, vérifiez bien l’emballage : la liste d’ingrédients devrait commencer par les fruits et légumes, se terminer par les jus et les édulcorants et
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« L’important est d’éviter de tomber dans l’excès ou de se laisser aveugler par la tendance et d’en consommer à outrance. » être exempte d’arômes et colorants artificiels. Pour sa part, le tableau des valeurs nutritives devrait annoncer moins de 10 g de sucre par portion. 2. Évaluer le rôle du smoothie dans votre alimentation Un smoothie pris en collation ne contiendra pas les mêmes ingrédients et les mêmes quantités qu’un smoothie pris en guise de repas. Cibler nos besoins permet de nous assurer que nos smoothies sont à la fois hydratants, sains et nutritifs — car même le smoothie le plus « santé » peut nous jouer des tours à long terme. Par exemple, une portion d’environ 250 ml ne contenant que du lait ou une boisson végétale et des fruits sera suffisante pour gérer votre fringale d’après-midi alors qu’une portion de 500 à 750 ml contenant une source
de protéine vous soutiendra tout l’avant-midi. Aussi, comme le mélangeur écrase et défait tous les ingrédients, ils occupent moins d’espace (dans le verre ET dans l’estomac) que si on les consommait entiers. Cela peut nous faire sous-estimer la quantité d’énergie consommée et affecter notre perception de faim (d’autant plus qu’on ne mastique pas), ce qui peut devenir problématique si l’on en consomme beaucoup ou qu’on essaie de perdre du poids. 3. Choisissez des aliments entiers et sains • Évitez les calories vides et le sucre ajouté : utilisez des légumes et fruits frais ou congelés plutôt que des aliments transformés (ex. : jus ou fruits en conserve). Choisissez des laits ou boissons végétales nature non sucrées. Les fruits étant déjà naturellement sucrés, il n’est pas nécessaire d’ajouter d’agent sucrant non plus. Si toutefois vous le désirez, favorisez un édulcorant non raffiné comme le sirop d’érable ou d’agave, le sucre de canne, la vanille, le miel, la stévia ou la cannelle ; • N’abusez pas des protéines : à moins d’être un athlète de compétition (et encore !) les poudres de protéines ne sont pas nécessaires. Le lait, les boissons de soja, les yogourts végétaux, le yogourt grec, les graines (chanvre, lin, chia, etc.) et les beurres de noix contiennent tous de bonnes quantités de protéines suffisantes pour combler nos besoins quotidiens ; • Camouflez-y des légumes : la saveur des épinards et du chou frisé se marie très bien avec des ananas, la betterave ou le poivron rouge avec des baies et le poivron jaune ou
la carotte avec du gingembre et de l’orange. Les enfants (et les plus grands) n’y verront que du feu ! ; • Osez les « super aliments » : le smoothie est l’excuse parfaite pour ajouter une dose de spiruline protéinée, de maca ou de lucuma énergisant, de baies de goji vitalisant, de graines de lin ou chia riches en omégas 3, etc. Intégrez-les en rotation pour profiter des différents bénéfices. 4. Portionnez vos recettes à l’avance Préparez des sacs avec la bonne quantité de chaque ingrédient de vos smoothies (fruits et légumes précoupés, noix, grains et graines, etc.) sauf le liquide. Mettez les portions au congélateur en vous assurant d’inscrire sur le contenant la quantité de liquide que vous devrez ajouter. Cela vous permettra le matin venu de simplement transvider votre
préparation dans le mélangeur, d’ajouter le liquide nécessaire et de tout mélanger jusqu’à ce que votre boisson miracle soit prête – généralement en 2-3 minutes. 5. Laissez aller votre imagination ! Inspirez-vous des combinaisons suggérées sur les sites Internet et livres de cuisine. Ensuite, allez-y d’essais et erreurs en utilisant vos restants de fruits et légumes pour vider le frigo en suivant les spéciaux du marché. Peu importe la recette, vous pouvez ajuster la texture en ajoutant de l’eau, des glaçons ou fruits congelés pour atteindre la consistance désirée. Aussi, n’hésitez pas à laisser tomber les tasses à mesurer et à construire vos smoothies « à l’œil » pour vous épargner de la vaisselle. Voici quelques idées de recettes parmi une infinité possible.
Bref, le smoothie peut être une excellente alternative au fast-food et une bonne façon de consommer les portions recommandées de légumes et fruits. L’important est d’éviter de tomber dans l’excès ou de se laisser aveugler par la tendance et d’en consommer à outrance. Au final, amusez-vous à tester différentes combinaisons en vous rappelant d’éviter les sucres ajoutés, d’inclure des légumes et d’ajouter une source de protéines à vos smoothies-repas. Bon appétit ! N’hésitez pas à me faire parvenir vos questions ou commentaires sur cet article via la messagerie de ma page Facebook : w w w.facebook .com/LaP titeBet te Ce sera pour moi un plaisir de vous répondre et d’échanger avec vous !
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La douleur chronique : prévenir, adapter et guérir par Annie-Claire Dunnigan, kinésiologue et kinésithérapeute B.Sc. D.E.S.S, photos de Busque
Vous arrive-t-il parfois de ressentir des douleurs physiques et de n’avoir aucune idée QUI aller voir ? Vous pouvez effectivement faire appel à un vaste éventail de professionnels de la santé spécialisés dans le traitement paramédical : chiropraticien, ostéopathe, physiothérap eute, ergothérap eute, a c u p o n c t e u r, massothérapeute, kinésiologue-kinésithérapeute. Ce dernier vous est moins familier ? C’est normal. Cette profession est récente, en plein essor, et elle mérite d’être connue. Le kinésiologue-kinésithérapeute est un professionnel de la santé issu d’une formation universitaire de 5 ans qui se donne exclusivement à l’Université de Sherbrooke. C’est un spécialiste du mouvement qui agit en prévention, en entrainement et en traitement dans le but d’améliorer votre qualité de vie. Le traitement vise à rétablir l’équilibre musculosquelettique afin d’améliorer la posture et d’exécuter les tâches quotidiennes de façon fluide et sans inconfort. Cette approche permet ainsi de traiter les douleurs chroniques ou d’éviter leur déclenchement (entorse, tendinopathie, bursite, lombalgie, névralgie, sciatalgie, céphalée, etc.).
« Vous pouvez adapter et personnaliser vos activités. Soyez créatifs ! »
La douleur chronique « On parle de douleur chronique lorsque la douleur est ressentie depuis plus de trois mois ou lorsqu’il y a eu plus de trois récidives. Certaines douleurs chroniques peuvent être la conséquence d’une blessure ou d’un accident, tandis que d’autres s’installent progressivement, comme c’est souvent le cas pour les douleurs au dos, à l’épaule et au coude. » Prévenir Prévenir, c’est agir positivement en regard des facteurs que nous contrôlons. Il y a de
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nombreuses façons de prévenir l’apparition de douleurs chroniques, mais je m’arrêterai spécifiquement sur celles qui ont trait à l’activité physique. Les dernières recommandations de la Société canadienne de physiologie de l’exercice stipulent que « pour en retirer des bienfaits, les adultes âgés de 18 à 64 ans devraient faire chaque semaine au moins 150 minutes d’activité physique aérobie d’intensité modérée à élevée divisées en séances d’au moins 10 minutes ». Cela correspond à environ 20 minutes par jour. Mais ce n’est pas la seule recommandation : « Il est aussi bénéfique d’intégrer des activités pour renforcer les muscles et les os, et faisant appel aux groupes musculaires importants au moins deux jours par semaine. » Finalement, il est dit que de « s’adonner à encore plus d’activités physiques entraine plus de bienfaits pour la santé. » Pour atteindre ces recommandations en toute sécurité, il est important de commencer progressivement, de dépasser votre zone de confort tout en respectant vos limites, de vous échauffer avant une séance d’activité
sans oublier de terminer par un retour progressif au calme. En tout temps, respectez les indications de votre médecin. Malgré le fait que les exercices d’assouplissement (étirements) ne se trouvent pas dans les recommandations officielles de la SCPE, il est, pour la plupart des gens, très bénéfique de les effectuer. Vos articulations ont besoin de bouger dans toute leur amplitude fonctionnelle pour conserver vos tissus en bonne santé, prévenir les déséquilibres musculaires et les compensations qui entraineraient éventuellement des blessures. Adapter Peut-être vivez-vous déjà avec certaines contraintes qui limitent vos mouvements et peut-être que la seule idée de faire de l’exercice vous décourage. Attendez. Vous pouvez adapter et personnaliser vos activités. Soyez créatifs ! Par exemple, le yoga est une pratique très populaire actuellement et c’est heureusement une « mode » très saine ! Certaines personnes ont cependant de la difficulté à s’adonner au traditionnel yoga au sol en raison de douleurs aux épaules ou d’une incapacité à stabiliser le dos. Le yoga effectué à l’aide d’une chaise est une formidable alternative. L’élévation des mains par rapport aux pieds fait en sorte qu’une moins grande charge est exercée au niveau des épaules et du dos. Souvenez-vous qu’il n’y a pas de trop petit effort. Guérir Lorsque vous ressentez de la douleur ou de l’inconfort, n’attendez pas… Plus une douleur est installée depuis longtemps, plus la récupération est longue. Autant en traitement qu’en entrainement, ne confiez pas votre corps et votre santé à n’importe qui ; il existe de nombreux thérapeutes formés pour vous aider et ils peuvent même travailler conjointement. Maintenant que vous avez des outils pour prévenir la douleur chronique, pour adapter vos activités et pour vous guérir, je vous dis : n’acceptez pas la douleur comme une fatalité, vous méritez d’être biens et actifs.
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Madame B : chronique de bibliothèque
Courir et lire par Sylvie Michaud
Il y aurait un million d’adeptes de la course à pied au Québec ! Il est vrai qu’avec le retour des beaux jours, les coureurs semblent surgir de partout. À Rivière-du-Loup, le Tour de la Pointe qui aura lieu le dimanche 22 mai n’est surement pas étranger à cette ferveur sportive. L’entrainement pour le Défi Everest en septembre représente peut-être aussi une bonne motivation pour les quelques centaines de Louperivois qui y participent. Quoi qu’il en soit, la grande popularité de la course à pied se traduit par une bonne quantité de livres écrits au Québec sur le sujet. Ces livres, qui sont très populaires à la bibliothèque, nous laissent croire que les coureurs sont aussi de bons lecteurs ! Cette chronique présente aussi quelques livres qui font état de l’engouement au Québec comme ailleurs pour l’ultra-trail et vous révèlera des liens inusités entre la course et la lecture.
l’accent sur les programmes d’entrainement et de nutrition sportive. À la toute dernière édition (parue en mars), se sont ajoutés un chapitre sur la course en sentiers
(distance supérieure à un marathon) et pas de maximum… Une recherche sur cette discipline donne l’impression qu’il n’y a plus de limites. Ainsi, l’Ultra-Trail Harricana de Charlevoix « ne fait que » 125 km avec un dénivelé de 5000 m. Il semble bien peu à côté de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc qui comporte une distance de 170 km, sans étapes, avec 10 000 m de dénivelé positif, le tout devant être fait en dedans de 47 heures1. Ouf !
et de nouvelles recettes. Ultra-ordinaire — Journal d’un coureur (2016) Pas : chroniques et récits d’un coureur (2013)
Quelques livres sur la course à pied
Joan Roch Yves Boisvert
Le coach répond à vos questions sur la course à pied (2016) Courir au Bon Rythme tome 1 (2011) et tome 2 (en 2013) Jean-Yves Cloutier Athlète, coach populaire et entraineur élite, Jean-Yves Cloutier s’adresse autant au débutant qu’à l’amateur. Son tout dernier livre, qui se présente sous la forme d’une liste de 76 questions-réponses, est particulièrement utile pour le néophyte qui veut bien commencer sa « carrière » de coureur. Mais, il s’adresse également aux coureurs plus expérimentés et aux coureurs de tous les âges, peu importe leur niveau, leur motivation et leur but. Course à pied : le guide d’entrainement et de nutrition (2016) Richard Chouinard et Natalie Lacombe Plus technique, ce livre s’adresse davantage aux coureurs plus engagés puisqu’il met
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Le chroniqueur du journal La Presse s’est mis à la course à pied à 44 ans. Son livre est un témoignage inspirant (et très bien écrit) sur le plaisir et les bienfaits qu’apporte peu à peu la pratique de la course. On n’y trouvera donc pas de conseils de « pro » mais une source de motivation pour le futur coureur ou celui qui éprouve des difficultés à commencer. L’ultra-trail Les coureurs qui pratiquent l’ultra-trail ont sans doute débuté par la course à pied. Mais, l’ultra-trail est plusieurs coches au-dessus de la course à pied en termes d ’engagement, d’endurance et de persévérance.
L’ultramarathonien québécois Joan Roach, d’abord travailleur et père de famille, raconte comment il a trouvé une solution pour courir malgré les contraintes de la vie. Tous les jours, il va au travail et en revient à la course, ce qui représente une distance de 10 km ! Ce n’est pas un livre d’entrainement, mais le journal d’un coureur. Abondamment illustré, il est la somme d’un blogue qu’il tient depuis 4 ans et où il fait le récit des 16 ultramarathons qu’il a courus à travers le Québec, les ÉtatsUnis et l’Europe. Il passe aussi par la Martinique et se conclut à La Réunion, où Joan a fait la fameuse Diagonale des fous en octobre 2015. Grand trail (2016)
L’ultra-trail est une compétition sportive qui se traduit par de la course à pied en milieu naturel (forêt, plaine, montagne, désert, etc.) sur de très longues distances, soit un minimum de 43 km
Alexis Berg On dit qu’il s’agit du premier « beau livre » de photographies et de textes consacré au trail. On y découvre le portrait des grands champions
de ce sport, dont le Québécois Florent Bouguin. Il faut voir aussi cette saisissante série de photos des ultramarathoniens avant et après la course. Touchant.
Nouveau-Brunswick. Cet évènement n’a cessé de grandir avec le temps et, en 2014, plus de 3 600 coureurs y étaient inscrits.
D’autres liens entre lire et courir
http://legsforliteracy.com/fr/accueil/default. aspx
Courir pour lire (Legs for literacy)
Lire en courant
Nouveau-Brunswick
L’avez-vous déjà essayé ? Avec les livres audios, c’est possible ! À preuve, la maison d’édition française Lire dans le noir s’est associée aux 20 km de Paris pour offrir aux coureurs inscrits un livre audio. Durant les quelques jours précédant la course, les inscrits peuvent télécharger gratuitement un ouvrage de l’auteur Philippe Delerm. Si cela vous intéresse, il y a un grand choix de livres audios disponibles à la Bibliothèque Françoise-Bédard.
Ça date un peu, il y a des longueurs et l’image est floue, mais quelle belle association il fait! « La clé de la vie, c’est courir et lire ». Découvrez pourquoi en regardant : https://www.youtube. com/watch?v=BIcN2CSORa0b ou tapez « lire et courir Will Smith » dans YouTube. D’autres lectures disponibles à la Bibliothèque Françoise-Bédard Patrice Godin. Territoires inconnus (2015) Sophie Allard. La course à pied au féminin (2013) Haruki Murakami. Autoportrait de l’auteur en coureur de fond (2009) 1
En passant, l’épreuve du TransPyrenea que fera le
Louperivois Yvan L’Heureux en juillet prochain est de type « RandoRaid ». Pour plus d’informations, consultez l’entrevue avec Yvan L’Heureux dans la présente édition.
La clé de la vie Fondée en 2000, cette course qui a lieu en octobre a pour but de recueillir des fonds pour venir en aide aux programmes d’alphabétisation des écoles du
Il s’agit d’un défi immense et nous saluons bien bas notre compatriote Yvan !
En terminant, je vous convie à écouter ce discours inspirant de Will Smith qui s’adressait aux enfants durant le « Kid’s Choice Awards ».
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photo par Patric Nadeau, montage de Gigrafe
L’ensemble vocal Rythmick
Comme un appel par Mireille Drapeau
Martine Jalbert
Le 10 juin prochain, l’Ensemble vocal Rythmick se produira sur les planches de la salle Alphonse-Desjardins du Centre culturel Berger de Rivière-du-Loup. Les 35 choristes, sous la direction de Julie Boudreau, présenteront leur spectacle annuel Comme un appel. Faisant partie de cette belle aventure depuis 3 ans, je souhaite vous faire découvrir cet organisme dynamique. Mesdames Julie Boudreau, chef de chœur, et Martine Jalbert, présidente du conseil d’administration, ainsi que monsieur Jean-Yves Chouinard, une des nouvelles recrues, ont accepté de se prêter au jeu de l’entrevue.
Mireille Drapeau : En quoi l’Ensemble vocal Rythmick (EVR) est-il différent des autres chorales ? Martine Jalbert : À cause du répertoire jeune et dynamique ainsi que des mouvements et de la danse intégrés dans pratiquement toutes les chansons du spectacle. Julie Boudreau : D’abord par son répertoire qui est toujours très actuel. Les mouvements de groupe et les chorégraphies soigneusement choisies par notre comité de mise en scène lui donnent aussi une couleur particulière. M.D. : Julie, pourquoi as-tu décidé de devenir le chef de chœur de l’EVR ?
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J.B. : À la suite du départ de madame Maryse Simard en 2006, il n’y avait personne pour prendre la relève. À ce moment, j’étais choriste. On m’a demandé à plusieurs reprises de relever le défi et j’ai finalement accepté. C’est l’une des plus belles décisions que j’ai prises, car j’ai le privilège de partager ma passion pour la musique avec une quarantaine de personnes chaque année. M.D. : Et quel est ton plus grand défi à titre de chef de chœur ? J.B. : Mon plus grand défi est de toujours faire ressortir le meilleur dans chacun des numéros que nous préparons.
M.D. : Martine et JeanYves, pour quelles raisons avez-vous décidé de vous inscrire dans l’EVR ?
Julie Boudreau
Jean-Yves Chouinard
M.J. : Depuis toujours, j’aime chanter, mais quand je suis seule. C’est une amie, membre d’une chorale, qui m’a incitée à m’impliquer même si je ne croyais pas avoir une voix remarquable. Je suis allée faire un tour en début d’année et j’ai eu la piqure. Ça fait 8 ans maintenant. Avec le temps, on développe de belles amitiés, ce qui nous incite à revenir chaque année. Il faut dire que notre chef de chœur, Julie, n’a pas son pareil pour nous motiver et nous inspirer.
Jean-Yves Chouinard : C’est une belle activité de couple et une occasion pour améliorer ma voix et chanter ailleurs que dans ma douche ou dans l’auto. M.D. : Comment se déroule la préparation du spectacle annuel ? M.J. : On débute dès septembre. Nous apprenons les chansons, les chorégraphies et les déplacements. Nos directrices artistiques préparent la mise en scène, les effets visuels et sonores. On trouve les costumes, les accessoires. Nous sommes actuellement à l’étape de pratiquer avec les musiciens qui nous accompagneront au spectacle. On veut se surpasser alors on ne compte pas les heures. C’est beaucoup de travail, mais on adore ça ! J.-Y.C. : On se rencontre un soir par semaine pour répéter et parfois les dimanches. Durant la semaine, on écoute nos chansons dans l’auto et on finit par les apprendre naturellement. On apprend aussi quelques mouvements pour animer les chansons et ceux qui le désirent peuvent chanter en solo ou faire des mouvements de danse plus élaborés. M.D. : Jean-Yves, qu’est-ce qui te plait dans la méthode d’apprentissage utilisée par l’EVR ? J.-Y. C : L’apprentissage en équipe nous permet d’ajuster rapidement nos erreurs et d’avoir des conseils pour nous améliorer. Pour ma part, les chorégraphies m’aident à mémoriser les paroles, car je n’ai pas une bonne mémoire, les mouvements me donnent des points de
« Pour ceux qui aiment chanter, ne vous posez pas trop de questions et communiquez avec nous au www.ensemblevocalrythmick.com C’est toujours un grand plaisir pour nous d’accueillir de nouveaux choristes. »
repère. Les partitions de chacun (versions audio et papier) ainsi que les vidéos des chorégraphies sont disponibles sur Internet. M.D. : Qui sont les choristes ? Est-ce des personnes avec de l’expérience ? J.B. : Ce sont des gens qui aiment chanter. La grande majorité des choristes ne lisent pas la musique. Pour faire partie de l’EVR, la responsable des chorégraphies et moi faisons passer une petite audition afin de vérifier la justesse de la voix et le sens du rythme. Pour ceux qui aiment chanter, ne vous posez pas trop de questions et communiquez avec nous au mois d’aout. C’est toujours un grand plaisir pour nous d’accueillir de nouveaux choristes. M.J. : C’est très varié, tant en ce qui concerne l’âge que l’expérience. Certains sont avec nous depuis plus de 20 ans, d’autres sont arrivés cette année. Certains avaient déjà chanté dans des chorales, d’autres ont commencé le chant choral avec nous. C’est la diversité qui fait la richesse de notre chorale.
M.D. : À quoi les spectateurs peuventils s’attendre lors du spectacle de l’EVR le 10 juin prochain ? J.-Y. C. : À entendre des chansons populaires interprétées d’une façon originale où ils pourront se laisser emporter dans un autre univers vibrant d’une quarantaine de voix. Une fête spéciale entre amis. Je vois cela comme un cadeau original pour amateurs de musique et de spectacle ! M.J. : Un spectacle enlevant, qui décoiffe, de l’émotion, de la passion. Oubliez vos préjugés sur les chorales et venez nous voir ! J.B. : Mon but est toujours de concocter un répertoire avec des chansons qui tournent beaucoup à la radio, des chansons qui ont fait partie des palmarès québécois ou anglophones afin de faire entendre au public ces chansons aimées, mais sous une autre forme, interprétées par une quarantaine de choristes. Nous vous promettons des numéros hauts en couleur, des rires et des frissons. Ce sera une magnifique soirée ! Lors du spectacle, l’Ensemble vocal Rythmick sera accompagné de quatre talentueux musiciens de la région : messieurs Steve Leblond, Francis Létourneau, Jasmin Bélanger et David Beaulieu. Les billets sont actuellement en vente à la billetterie du Centre culturel, chez Chaussures Rioux et auprès des choristes. On vous y attend nombreux !
10 juin, spectacle à ne pas manquer! Ensemble vocal Rythmick, du talent de grande pointure!
-Denis Poitras, Chaussures Rioux
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Témoignage
CHRONIQUES DE CEUX QUI RESTENT
LA DERNIÈRE ÉTREINTE texte et photo par Ève Simard
Depuis ta mort ma sœur, il y a ce vide que je tente d’emplir. Constamment. J’y fourre pêlemêle de quoi m’occuper, les mains comme l’esprit. Je cherche à m’étourdir de vivant et de doux, je gorge mes jours de rires et de tendresse, je bourre mes nuits de projets et de lectures. Jusqu’à ce que je m’endorme, épuisée. Inévitablement vient un moment où tout se calme, où il n’y a plus de listes, de tâches, d’actions, d’humains. Où je me retrouve seule avec ce vide. Et c’est là que je constate l’immensité du manque, l’ampleur du chagrin, l’infini de la perte. À trop vouloir charger la fissure, je ne fais que l’agrandir, l’effriter davantage. Le vide semble alors être encore plus dépouillé. Chaque fois que je m’entends pleurer, je me demande comment j’y arrive, comment c’est possible d’être capable de vivre, de sourire, d’être heureuse, sans que tu y sois. Chaque fois que ça brule par en dedans, je cherche à comprendre d’où me vient cette résilience, cette capacité à gérer le quotidien malgré la douleur vive. Chaque fois que frappe l’angoisse de l’avenir sans toi, cette peur des années futures qui s’accumuleront jusqu’à ce qu’un jour, j’aie vécu plus longtemps en ton absence qu’avec toi dans ma vie, je me demande comment je parviens à laisser la lumière guider mes pas. Chaque fois, la réponse, c’est toi. Toi et nos souvenirs. De tous ceux que nous avons construits, celui auquel je m’accroche le plus souvent, c’est le dernier de toi avant ton accident. Ce moment désormais si précieux
« “Les filles, vous êtes comme ces crayons. Seules, vous pouvez être brisées. Votre force se trouve dans votre unisson, au creux de ce lien qui vous unit, les trois sœurs.” »
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parce qu’il tient en lui seul toute l’immensité de la vie que nous avons partagée. Toute la profondeur et la force du lien qui nous a unies, juste là, dans ce souvenir roulé en boule contre mon cœur. Ce jour-là, je suis allée te rejoindre à la maison de notre enfance. Tu t’y étais réfugiée, parce que le vent soufflait fort dans ta tête. C’était une période de tempête, un moment où
la vie te malmenait à grands coups de poing sur la gueule, comme tu disais. Notre mère t’y a accueillie et notre sœur y était aussi. Nous étions tes bouées aux bras tendus pour te prendre et t’apaiser.
Ce jour-là, j’ai voulu que tu saches à quel point je t’aimais. Et comme je ne trouvais aucun mot qui aurait pu l’exprimer dans toute son ampleur, je t’ai fabriqué un cadeau. Anodin, qui tenait au creux de la main, mais qui trouvait écho dans un souvenir d’enfance. Te rappelles-tu cette fois où, petites, papa nous avait rassemblées toutes les trois, les trois sœurs, autour de la table ? Il avait donné à chacune d’entre nous un crayon de plomb, en nous demandant de le briser en deux. Nos petites mains s’étaient attelées à la tâche et,
une à une, nous avions cassé le bout de bois. Puis, il nous avait remis un petit paquet formé de trois crayons, en nous sommant de répéter l’exercice. Malgré nos efforts, aucune d’entre nous n’était parvenue à briser les crayons. « Les filles, vous êtes comme ces crayons. Seules, vous pouvez être brisées. Votre force se trouve dans votre unisson, au creux de ce lien qui vous unit, les trois sœurs » qu’il nous a dit. Ce jour où je suis allée te retrouver dans la maison de notre enfance pour calmer tes tempêtes d’adulte, j’avais avec moi trois paquets constitués de trois crayons. Colorés, enrubannés, j’y avais même inscrit : « une chance qu’on s’a ». Je t’ai offert le premier paquet, j’ai donné le second à notre sœur, puis j’ai conservé le troisième. Et nous nous sommes enlacées. Tellement fort. Je me rappelle encore l’odeur de tes cheveux qui me chatouillaient le nez, la douce pression de la main de notre sœur dans mon dos, le contact de vos corps que j’ai mille fois entrelacés. Je me souviens des larmes qui ont coulé sur nos visages émus, petites perles contenant à la fois la tristesse des durs moments que tu traversais et la joie inouïe d’être aux côtés l’une de l’autre. Les trois sœurs, ensemble, à la vie, à la mort. C’est la dernière étreinte que nous avons échangée. Le lendemain, une glace meurtrière s’abattait sur ton corps pour le fracasser. La vie reprenait l’une des personnes que j’ai le plus aimées dans mon existence. Aujourd’hui, quand je me retrouve seule avec le vide, je ferme mes yeux et je laisse défiler sous mes paupières closes ce souvenir précieux, cet ultime privilège qui m’a été accordé la veille de ton accident : t’étreindre une dernière fois avec toute la force de mon amour. Je réalise alors que si l’angoisse de l’avenir sans toi est poignante, la perspective de ne jamais t’avoir connue aurait été encore plus terrifiante. Je sais que c’est en m’accrochant à cette chance que j’ai eue de t’avoir aimée pendant toutes ces années qu’il m’est possible de vivre désormais sans toi. C’est un honneur de t’avoir eue dans ma vie, ma sœur. Au printemps dernier, ma jeune sœur est décédée d’un tragique accident. Si la Terre me semble avoir cessé sa course depuis, je sais pourtant que la vie continue. Qu’elle doit continuer. Écrire le deuil, le mien comme celui des autres, m’aide à garder la tête hors de l’eau et éviter la noyade dans mon propre chagrin. Parce qu’écrire permet d’apaiser les hurlements intérieurs.
Pour d’autres textes sur le blogue Ma sœur. | Les jours d’après : https://lesjoursapres.wordpress.com Pour me permettre de partager votre propre expérience du deuil à travers mes mots, contactez-moi : zeve13@hotmail.com
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photo de Jean-Franรงois Lajoie
S o cié té
Survivre à l’offensive des riches par Roméo Bouchard
Pour mes 80 ans, je me permets un nouveau livre qui est une sorte de témoignage, de testament et d’appel. J’ai de plus en plus l’impression que nous avons perdu le contrôle de tout, que nous roulons dans un train fou, vers un déraillement certain, qui met notre survie comme espèce en danger. Je suis même parvenu à la conviction que notre civilisation ne pourra éviter un effondrement au cours des prochaines décennies. Il ne s’agit pas de vagues prophéties, mais de faits qui font l’objet d’un large consensus dans la communauté scientifique internationale. Les photo de Busque changements à opérer pour éviter l’effondrement sont si énormes, le contrôle des banquiers et des multinationales sur les décisions collectives est si puissant et le temps qu’il nous reste pour agir est si réduit, une quinzaine d’années tout au plus, qu’il est d’ores et déjà certain que nous allons très bientôt être contraints de vivre dans une société de plus en plus désorganisée et un environnement de plus en plus hostile. Nous ne pourrons pas faire marche arrière sur le réchauffement du climat, la déforestation, la destruction de la biodiversité et des ressources non multinationales, les paradis et abris fiscaux, renouvelables, la pollution généralisée, les l’endettement des États et des particuliers, les inégalités sociales, l’obsession de la croissance agences de notation, le contrôle des élections et surtout, la dictature des riches qui en est et des parlements, le démantèlement de l’État la cause. redistributeur par les programmes d’austérité et la privatisation des services, la robotisation, Au cours des dernières décennies, les riches le contrôle des esprits par les médias et la ont progressivement mis en place tous les publicité, une culture de consommation, de outils qui leur permettent de s’assurer une gaspillage et de déchets qui nous a conduits accumulation et une concentration de la au bord de l’extinction. La dictature des riches, richesse de plus en plus insoutenable : la comme un rouleau compresseur, écrase tous croissance du PIB élevé au rang de fétiche, le nos liens sociaux et nos liens avec la Nature. contrôle de la monnaie par les banques privées, la spéculation boursière, les organismes Nous commençons à comprendre que la fête de contrôle économique internationaux, de la croissance tire à sa fin et que nous allons l’abolition des frontières nationales par les bientôt devoir payer très cher ce déchainement ententes de libre-échange et les entreprises programmé et insensé de production et de
« La dictature des riches, comme un rouleau compresseur, écrase tous nos liens sociaux et nos liens avec la Nature. »
consommation. Le système financier est au bord de l’éclatement en raison de la spéculation et de l’endettement ; le réchauffement du climat et la surexploitation irresponsable sont sur le point de compromettre la satisfaction de nos besoins essentiels en nourriture, en eau, en énergie, en logement, en vêtement ; les inégalités sociales et les migrants menacent l’ordre social mondial. Mais nous préférons ne pas y penser, ou croire qu’on exagère, ou faire confiance au progrès, à la technique et à la capacité d’adaptation des humains, à l’économie verte. Pourtant, quand on pousse l’analyse un peu plus loin, rien de tout cela ne pourra nous éviter l’effondrement. Dans ce plaidoyer, je ne démontre rien : je constate, j’accumule, je presse, je démasque la mécanique des riches, je combats le déni, je dénonce notre dépendance à la drogue de la consommation, je plaide pour une prise de conscience, pour un projet de survie axé sur la démocratie citoyenne et la restauration du pouvoir des citoyens, sur l’affranchissement de la croissance à tout prix, sur une économie circulaire respectueuse des besoins réels et de notre environnement, sur une société de proximité et de solidarité, sur le bienvivre et le retour à la Nature. Pas des solutions... ni des moyens d’éviter le désastre... mais tout juste des façons de nous préparer à survivre au dérèglement de notre système économique et des écosystèmes de notre planète. Relocaliser. Renaturaliser. Regrouper. Recommencer. Réapprendre. Ralentir. Réduire. Récupérer. Recycler. Restaurer. Reconstruire. Bienvenue dans l’ère de la survie !
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Chronique féministe # 47 :
La santé au féminin : quelques défis et enjeux par Améli Beaulieu, Centre-Femmes du Grand-Portage, illustration de Busque
La santé représente un enjeu majeur pour tout le monde, mais il ne se présente pas de la même façon pour les femmes et pour les hommes. Afin de souligner la Journée internationale d’action pour la santé des femmes, je vous propose de jeter un regard plus approfondi sur les enjeux et particularités de la santé des femmes. Cette Journée est soulignée le 28 mai depuis 1987 et est une occasion de lutter contre la privatisation et la commercialisation des services de santé et de militer pour que l’accès à des services de qualité soit un droit pour les femmes.
À cet effet, l’Organisation mondiale de la Santé dit : « L’équité en santé passe par la lutte contre la discrimination fondée sur le sexe. Pour que les femmes et les hommes bénéficient sur un pied d’égalité des conditions leur garantissant le meilleur état de santé possible et l’équité en santé, le secteur de la santé doit tenir compte des différences biologiques et sociales entre les sexes. À cause de ces différences, hommes et femmes ne sont pas exposés aux mêmes risques sanitaires, ne se voient pas offrir les mêmes prestations par le système de santé, n’ont pas les mêmes comportements de recours aux soins et ne connaissent pas les mêmes issues sanitaires. »
« Les femmes nordaméricaines sont surmédicalisées comparativement aux hommes. »
Même si les femmes jouissent d’une espérance de vie à la naissance plus élevée que les hommes (83,9 ans contre 76,3 ans pour le BasSaint-Laurent), la probabilité que les femmes vivent en moins bonne santé que les hommes est plus élevée et elles souffrent davantage de maladies chroniques. Le système de santé peut, involontairement, générer des inégalités. Prenons en exemple les maladies cardiovasculaires. Longtemps, nous avons cru qu’une maladie comme l’infarctus était une maladie d’hommes et que les femmes étaient à l’abri à cause de leurs hormones différentes. Or, on a constaté que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès au Québec et au Canada autant chez les hommes que chez les femmes. Ces maladies sont moins bien diagnostiquées et traitées chez les femmes, car les symptômes sont différents. Afin d’adapter le dépistage, les
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Aussi, différents déterminants de la santé viennent eux aussi jouer en défaveur des femmes. Parmi eux, on trouve le statut socioéconomique. Bien que les femmes aient généralement un niveau de scolarité plus élevé que leurs comparses masculins, on les trouve encore dans des emplois moins bien rémunérés et au statut plus précaire. Or, un revenu plus élevé et un meilleur statut social permettent aux individus d’exercer un plus grand contrôle sur leur vie. Leur statut d’emploi précaire fait également en sorte que les femmes vivent généralement des situations plus anxiogènes par rapport au travail. Enfin, les femmes nord-américaines sont surmédicalisées comparativement aux hommes. La ménopause, les menstruations, la grossesse sont des exemples d’aspects de la santé des femmes qui sont plus médicalisés qu’auparavant.
diagnostics et les traitements aux réalités des femmes, il existe une méthode d’analyse qui s’appelle l’analyse différenciée selon les sexes (ADS). L’ADS est une analyse qui compare la situation des hommes et des femmes, identifie les sources d’inégalités et vise à les réduire.
Afin de faire valoir les spécificités relatives à la santé des femmes, plusieurs groupes de femmes dans différentes régions travaillent à faire ressortir les inégalités et les spécificités de la santé des femmes. Ces organismes font des recommandations auprès des gouvernements afin de faire avancer les choses et défendre les droits des femmes. Malheureusement, beaucoup de ces organismes (dont le Réseau québécois d’action pour la santé des femmes) ont subi de fortes coupes avec les mesures d’austérité, et leurs actions sont donc réduites.
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La semaine mondiale de l’accouchement respecté du 16 au 22 mai 2016 par Elisabeth Boucher, accompagnante à la naissance, elisabethdoula@gmail.com, illustration de Laura Danière
Chaque année, depuis 2004, se tient la Semaine mondiale de l’accouchement respecté pendant la troisième semaine de mai. Qu’est-ce que c’est qu’un accouchement respecté? Pourquoi lui réserver une semaine complète? C’est ce que je tenterai d’expliquer dans les prochaines lignes. Un accouchement respecté est un accouchement où la femme est maitresse d’œuvre de son propre corps et non prise en charge par une équipe médicale. Cette femme aura été au préalable informée des avantages et des risques de chaque intervention potentielle qui lui est proposée et prendra elle-même, avec son conjoint, la décision qui semble être le plus en accord avec ses valeurs. Le processus naturel et physiologique de l’accouchement est respecté en intervenant que si nécessaire. Accoucher ou se faire accoucher est la grande question fondamentale débattue depuis des années dans le milieu de la périnatalité. En effet, le mouvement d’humanisation des naissances s’est instauré pendant le colloque tenu par l’Association pour la santé publique du Québec en 1981. Tranquillement, il évolue, ce milieu. À la suite de demandes provenant des femmes, de plus en plus de choix s’offrent à elles aujourd’hui. L’officialisation de la pratique de sagefemme au Québec en 1998 a entre autres ajouté un nouveau professionnel de la santé dans les options et permet une approche alternative centrée sur le processus normal et naturel de la mise au monde des bébés. Puis, en
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« Encore aujourd’hui, trop de femmes se font imposer des interventions sans en connaitre réellement les conséquences. »
Encore aujourd’hui, trop de femmes se font imposer des interventions sans en connaitre réellement les conséquences. Dans le milieu de la périnatalité, un acte simple et routinier peut s’avérer une entrave à la dignité de la femme, sans même que cela ne soit prémédité ou conscient. On parle alors de violences obstétricales, un concept défini par l’obstétricien vénézuélien Gregorio Rogelio Pérez comme étant l’appropriation du corps et des fonctions reproductives de la femme par le personnel médical, et qui se traduit par des traitements déshumanisés, la surutilisation de médicaments et la transformation d’un acte naturel en pathologie. Le danger est la banalisation de ces actes et le silence des femmes.
2004, le droit d’accoucher à domicile avec une sagefemme offre l’occasion aux femmes de remettre la naissance au cœur de la vie familiale, comme il a longtemps été. Malgré ces avancées, l’établissement d’une Semaine mondiale de l’accouchement respecté demeure pertinent dans la plupart des pays industrialisés. Ces différentes options ne sont pas accessibles dans toutes les régions.
C’est pour cette raison qu’il est important de parler d’accouchement respecté : pour que les femmes puissent reconnaitre ce qu’elles ont vécu et en parler avec d’autres femmes ; pour leur donner l’occasion de s’informer, de poser des questions et d’apporter des changements à leur prochain accouchement ; pour qu’elles reprennent le pouvoir qui leur est dû ; pour qu’elles reprennent confiance en leur corps
et en leurs capacités de mettre au monde un enfant, de l’allaiter et d’en prendre soin. Et comme le dit si bien Ina May Gaskin, sagefemme pionnière aux États-Unis : « Peu importe où et comment vous avez l’intention de mettre au monde votre enfant, votre expérience aura des répercussions sur vos émotions, sur votre esprit, sur votre corps et sur votre âme pour le restant de vos jours. » Alors, parlons-en ! Cette année, le thème de la Semaine mondiale de l’accouchement respecté est « Ma décision, mon corps, mon bébé ». Au Québec, le regroupement NaissanceRenaissance met beaucoup d’efforts pour diffuser l’information et sensibiliser les femmes, principalement dans la région montréalaise, mais aussi en gardant des liens avec les régions via les différents médias sociaux. Vous pourrez suivre les activités de la
Pour en savoir plus : https://materniteetdignite.wordpress.com/ http://enca.info/international-week-for-respecting-childbirth/ http://www.aspq.org/documents/file/19-accoucher-ou-se-faireaccoucher-1981.pdf http://www.helenevadeboncoeur.com/index.php/fr/ humanisation-de-laccouchement
semaine sur leur blogue Maternité et dignité et sur l’évènement Facebook La SMAR au Québec. Dans la région, mes consœurs accompagnantes à la naissance et moi-même organiserons des soirées témoignages au Kamouraska et à Rivière-du-Loup. Consultez la page Facebook Groupe MAMAN – Communauté Bas-Saint-Laurent pour connaitre tous les détails. Je termine avec une citation du réputé Dr Michel Odent, chirurgien et obstétricien français, auteur de plusieurs livres et reconnu mondialement pour ses recherches sur l’amélioration des conditions d’accouchement des femmes : « Changer le monde, c’est d’abord changer la façon de naitre. »
http://cdeacf.ca/actualite/2015/11/09/ violence-obstetricale-envers-femmes-msss-doit-prendre http://www.moutonnoir.com/2014/07/la-violence-obstetricale/ http://www.planetef.com/dossier/abus-dans-la-salle-daccouchement/ vers-une-reconnaissance-internationale-des-violences-obstetricales/ http://www.naissance-renaissance.qc.ca/ http://www.groupemaman.org/fr/index.php
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Poé sie
Chantal Jolis Carmelle Bédard - Rivière-Bleue rompre les amarres d’une vie affligeante s’en aller au large de l’insupportable ballotée loin des ports acceptables résignée au voyage de désolation vibrante choisir de vivre dans tes iles amourées venir y mourir pour toujours les habiter réussir, de ta maison bleue du Havre-Aubert à ton ultime havre de paix ta traversée entière toutes fleurs lentes/dans les jardins sertis d’amours légères tiens tant qu’à marcher/tous les cœurs en plis respirer bien clair tous ces surplus d’âme/à force d’aveuglements venter des pleurs
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Q u o i Fa i r e ? ! @ #$% L I S T E S É L E C T I V E D ' É V È N E M E N T S d a ns le K R T B
Rivière-du-loup Jeudi 5 mai
Gratuit
Inscription et information : 418 862-4252
Causerie « Mieux vivre avec les autres : les relations interpersonnelles »
Samedi 7 mai
En collaboration avec l’Association canadienne pour la santé mentale — Est-du-Québec. Venez apprendre à mieux communiquer avec les gens que vous aimez !
Lancement du livre Zoro le zèbre à
Information : 418 862-4252
qui il avait poussé des ailes
Journal créatif
Bibliothèque Françoise-Bédard
Bibliothèque Françoise-Bédard
13 h à 14 h Gratuit
17 h 30 à 20 h Inscription obligatoire ! Places limitées Pour information : 418 862-4252
L’auteure Isabelle Rioux, Louperivoise d’origine, vous fera la lecture !
Pour informations : 418 862-4252
Samedi 7 mai
Samedi 7 mai
Baguage de passereaux à Rimouski
Mississippi Heat
Départ de l’église de L’Isle-Verte
Les naturalistes Go oiseaux vous invitent à venir observer une diversité d’oiseaux à l’observatoire des oiseaux de Rimouski afin de participer au suivi scientifique des populations d’oiseaux migrateurs. Qui sait, vous pourriez en tenir un dans vos mains. Covoiturage prévu.
Jour Jeux RDL
Lieu à confirmer, surveillez les médias sociaux Cout : 4 $ (permet de profiter de tous les jeux sur place ; vous pouvez aussi apporter vos propres jeux) 13 h à 21 h
Cabaret des mauvaises habitudes
6h Cout : 10 $ (non-membre), gratuit pour les membres
Samedi 21 mai
20 h Cout : 28 $/adulte, 22,40 $/étudiant Du bon blues typique « Chicago Style » aux influences de swing, de rythmes latins et d’arômes des Caraïbes !
Jour Jeux RDL est une organisation qui a pour objectif de rassembler les passionnés de jeux de société et de faire découvrir une foule de jeux différents à celles et ceux qui veulent s’initier. À chaque édition, la formule sera très simple et conviviale. Le lieu ne sera pas toujours le même ; il y aura une alternance pour offrir différents services pendant les évènements. Les activités de Jour Jeux RDL se tiendront une fois par mois. Un calendrier sera affiché sous peu. Du néophyte au vétéran, il y aura des jeux pour toutes les tranches d’âges et tous les gouts. Bienvenue à tous !
Information : 418 551-0361
Information : www.rdlenspectacles.com
Inscription et information : Mireille Poulin, 418 898-2561, www. gooiseaux.ca
Mardi 24 mai Jeudi 12 mai
Documentaire Bienvenue à F.L.
Fred Pellerin
Samedi 7 mai
Centre culturel Berger
Initiation à l’art corporel au henné
20 h Cout : 56 $/adulte, 44,80 $/étudiant.
Il troque ses habits de conteur pour enfiler ses atours de chanteur. Une soirée mémorable…
Information : www.rdlenspectacles.com
Dimanche 15 mai Excursion « La vie aux quais »
Rendez-vous à l’Église de L’Isle-Verte 8 h à 12 h Cout : 10 $ (non-membre), gratuit pour les membres
Observation aux quais de Trois-Pistoles, L’Isle-Verte et Cacouna Profitez de la disponibilité de télescope et d’une observatrice aguerrie pour découvrir ce qui se cache sur l’eau du fleuve. Nous observerons assurément des espèces diverses d’oiseaux ainsi que des phoques communs. Des surprises pourraient vous attendre.
Inscription et information : Mireille Poulin, 418 898-2561, www. gooiseaux.ca
Bibliothèque Françoise-Bédard 10 h à 12 h Gratuit
Thé marocain, musique, présentation du henné et dessin corporel avec une professionnelle ! Soyez curieux, inscrivez-vous, les places sont limitées !
Maison de la culture, Salle Bon-Pasteur
Jeudi 19 mai
Cout : 6 $, gratuit pour les jeunes du secondaire
Par ici les jeudis !
Bibliothèque Françoise-Bédard 18 h 30 à 20 h 30
Bienvenue à F. L. trace le portrait d’une communauté d’adolescents dans l’univers clos de leur école secondaire de région, à Sorel-Tracy. Des jeunes y prennent la parole La Rumeur du Loup, Août 2015
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Excursion aux oiseaux migrateurs
pour réfléchir sur leur environnement, leur identité et ce moment particulier qu’est l’adolescence. Ils apprennent à se définir, en dehors ou à l’intérieur du cadre scolaire, pour mieux affronter les défis de l’âge adulte. Ils exposent leurs visions du monde, uniques et rafraichissantes, avec humour, philosophie et courage.
SEBKA, Saint-André de Kamouraska
Avec la présence de la réalisatrice Geneviève Duludes-deCelles et une des productrices, Sarah Mannering.
Rendez-vous à 7 h à l’église de L’Isle-Verte (consultez le site www.gooiseaux.ca pour les autres points de départ)
Vendredi 6 mai
et aux fleurs printanières
8 h à 12 h Cout : 13 $ (non-membre), 3 $ pour les membres
Observation de diversité d’oiseaux en migration (paruline, grive, bruant, etc.) et identification de fleurs printanières à l’aide de la clé d’identification de Michel Bertrand.
Vendredi 3 et samedi 4 juin
Inscription et information : Mireille Poulin, 418 898-2561, www. gooiseaux.ca
Théâtre du loup de Cambronne — Enfantillages, texte de François Archambault, mise en scène de K arine Vincent
Salle Prelco de l’ÉMAC 20 h
L’auteur François Archambault propose un théâtre en pièces détachées où chaque tableau est prétexte à des observations caustiques sur le mensonge, la violence, la désillusion, le désir d’être un bon parent malgré ses propres failles, les legs — bons ou nocifs — qu’on transmet à ses enfants. Une écriture décapante et bien ficelée.
Information et réservation : www.loupdecambronne.com ou sur les réseaux sociaux
Les artistes Stéphanie Beaulieu et Marie-Claude Hamel proposent des corpus inspirés de la collecte et de la recherche scientifique et invitent à une incursion dans des espaces fragmentés, construits et conçus à même notre propre relation au territoire. Installation conceptuelle et minimaliste, « Vert Voisin V » (Stéphanie Beaulieu) s’inscrit dans une série initiée en 2011. Par un jeu de sculptures symétriques, des accessoires ludiques et une utilisation judicieuse et métamorphosée des salles d’exposition, l’artiste tente de susciter la réflexion du visiteur quant à l’expression « le gazon est toujours plus vert chez le voisin ». De son côté, Marie-Claude Hamel présente un projet de recherche-création interdisciplinaire alliant la peinture, la photographie, les sciences naturelles et humaines. Son projet, intitulé « Tronquer la glace », aborde la dynamique qui se lie entre la rivière et l’arbre.
Cout : 5 $/adulte, 2 $/enfant de 12 ans et moins, 11 $/famille (2 adultes et 2 enfants maximum)
K amouraska Samedi 14 mai Pif Paf Hangover
Microbrasserie Tête d’Allumette, Saint-André de Kamouraska
Membres de Mister Cover et la Vinyle Mafia : Steve Deschênes, basse ; Yvan Gagnon, batterie ; Fred Lagacé, guitare ; Nicholas Moroz, clavier ; Fabien Rioux, voix ; Alexandre Talbot, guitare
Grosse soirée dansante électro funk. Ces bêtes de nuit festives ont un seul but en tête : performer comme s’il n’y avait pas de lendemain ! Vous allez danser !
Billets en vente à la Tête d’Allumette et sur lepointdevente.com
Microbrasserie Tête d’Allumette 21 h Gratuit
Attitude, déguisement et DJ des années 80 ! SprayNet, coupes Longueuil et crêpages légitimes.
14 h à 20 h Samedi 14 mai Les soupers du bout du monde : le Brésil
Centre des loisirs de Saint-Clément Cout : 25 $ (places limitées)
Cette année, la 4e édition du souper du bout du monde se « transporte » au Brésil. Le menu sera composé d’un met typiquement brésilien, le tout avec musique, jeuquestionnaire, ambiance. Le souper sera suivi d’une soirée avec l’excellente Marianne Levesque.
Jusqu’au 12 juin
Samedi 14 mai
Innovation métiers d’art — Microcosme
Journée de la Famille
Centre d’art de Kamouraska
Aréna Bertrand-Lepage
Projet de création jumelant des artistes bas-laurentiens et des artistes de communautés autochtones, Microcosme est une invitation à l’innovation et au dépassement de soi qui renouvèle notre interprétation du monde. Pour les artistes participants — Annette Albert, Eruoma Awashish, Sylvie Bernard, Josée Bourgoin, Sarah Cleary, Josée Desjardins, Marcel Dominique, Emmanuel Guy, Marius Harton, Ito Laïla Le François, Manon Lortie, Teharihulen Michel Savard, Jacques Newashish et Virginia Pésémapéo Bordeleau — c’est une expérience de création qui demande à chacun de créer hors de sa zone de confort, en misant entre autres sur la recherche, l’innovation et l’exploration de nouvelles techniques ou de nouveaux matériaux.
Jeux gonflables et fête familiale
Dimanche 15 mai Corvée de printemps
Hôtel de ville de Trois-Pistoles 10 h à 13 h
Surprise offerte aux participants. La corvée a lieu même s’il pleut, mais sera écourtée.
Vendredi 20 mai
Les Basques
Méga boom années 80
Salle Vézina, Trois-Pistoles
Réservation : 418 963-1607, poste 1
Information : 418 492-9458
Samedi 28 mai
Exposition annuelle et Expo -vente du Cercle des fermières de Trois-Pistoles
Information : 418 492-9458
Cout : 5 $/adulte, 2 $/enfant de 12 ans et moins, 11 $/famille (2 adultes et 2 enfants maximum)
20 h 30 Cout : 10 $
La Rumeur du Loup, Août 2015
Cout : 10 $ en prévente, 15 $ à la porte 20 h 30
Mercredi 11 mai
Espaces élémentaires Centre d’art de Kamouraska
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Forge à Bérubé
Information : Kim Sirois-Bernier, 418-851-3398
Jusqu’au 12 juin
Dimanche 29 mai
Spectacle-bénéfice du Périscope des Basques avec le groupe M ister Cover & Vinyle Mafia
Cinéma jeunesse Cinéclub ONF
Bibliothèque Anne-Marie D’Amours, Trois-Pistoles 18 h 30 Gratuit
Projection d’une sélection de films d’animation jeunesse ONF de divers pays (45 min.) Animation par Suzanne Lavoie de Yoléma et dégustation de jus de bissap.
Vendredi 6 mai
Information : Facebook Commission jeunesse des Basques ou Ville de Trois-Pistoles
Heure du conte pour la fête des Mères avec Marie-Libellule
Bibliothèque Anne-Marie-D’Amours, Trois-Pistoles 18 h 30 Gratuit
Mercredi 1er juin
Vendredi 13 mai
Jeudi 26 mai
Cinéclub ONF : Vie pigmentée
Jeannine rencontre
Les jeudis du printemps
Forge à Bérubé
Espace café, BeauLieu culturel, Témiscouata-sur-le-Lac
Espace café, BeauLieu culturel, Témiscouata-sur-le-Lac
17 h Gratuit, tapas à 7 $
16 h Gratuit
19 h 30 Gratuit
Le réputé réalisateur et directeur photo Vic Sarin nous plonge au cœur d’une enquête fascinante sur l’histoire du colorisme — la discrimination fondée sur les nuances de peau. De l’Asie à l’Amérique du Sud, il part à la rencontre d’individus touchés par cette problématique, à commencer par une entrepreneure philippine qui fait des affaires d’or dans l’industrie du blanchiment de la peau. Animation avec Suzanne Lavoie, de Yoléma. 13 ans et +
La parole est donnée à une personne du milieu qui nous amène dans son univers, ses préoccupations, ses combats, ses réussites. Un échange entre le public et l’invité animé par Jeannine Viel qui rencontre des matriarches du Témiscouata.
Information : Facebook Commission jeunesse des Basques
Vendredi 13 mai
Espace café, BeauLieu culturel, Témiscouata-sur-le-Lac
Salle de spectacle, BeauLieu culturel, Témiscouata-sur-le-Lac 20 h 30 Cout : 3 $
Vernissage des Amis de l’art et autres artistes
Galerie Gaston-Rioux, Maison du Notaire 14 h Gratuit
16 h Gratuit
Pour le plaisir de se rencontrer, déguster, échanger, créer…
Les jeudis du printemps
Espace café, BeauLieu culturel, Témiscouata-sur-le-Lac 16 h Gratuit
Pour le plaisir de se rencontrer, déguster, échanger, créer…
Dimanche 8 mai
Monsieur Marguerite
Salle de spectacle, BeauLieu culturel, Témiscouata-sur-le-Lac 20 h Cout : 25 $
Jeudi 19 mai
Espace café, BeauLieu culturel, Témiscouata-sur-le-Lac
18 h Gratuit
Samedi 4 juin
20 h Cout : 20 $/adultes, 15 $/étudiants (12-17 ans)
Les jeudis du printemps
Vendredi 27 mai La danse des couleurs Vernissage des œuvres d’Hélène Hammond, artiste témiscouataine
Samedi 14 mai
Salle de spectacle, BeauLieu culturel, Témiscouata-sur-le-Lac
Jeudi 5 mai
17 h Bouchées : 13 $/adultes, 7 $/enfants de 5 à 12 ans, gratuit pour les moins de 5 ans. Breuvages à la carte
Espace café, BeauLieu culturel, Témiscouata-sur-le-Lac Cabano P.Q., présenté par le Théâtre de la Corde de Bois
Témiscouata
Vendredi 27 mai La Culture en bouchées, 5 à 7 culturel
Match de la LIT, Ligue d’improvisation du Témiscouata
Dimanche 29 mai
Pour le plaisir de se rencontrer, déguster, échanger, créer…
Le Théâtre du loup de Cambronne est fier de présenter Monsieur Marguerite de Terence Tarpin. Écrite en 2013, Monsieur Marguerite met en scène un enseignant suppléant dans une classe de troisième secondaire d’une école publique, en 2214. Se définissant lui-même comme la crème de la crème, Monsieur Marguerite laisse rapidement transparaître un être grinçant, voire violent, à la limite de la folie. Le groupe d’étudiants découvrira avec douleur que son caractère colérique et ses méthodes d’enseignement excentriques cachent en fait une âme sensible, empreinte de fragilité. Interprétation : Marc-Olivier Dugas Pelletier. Mise en scène : Marie-Amélie Dubé. 18 ans et plus.
Mara Tremblay BeauLieu culturel, Témiscouata-sur-le-Lac
20 h Cout : 30 $
Mara Tremblay en formule trio se trouve dans un équilibre parfait entre rock et intimité. Son dernier album À la manière des anges prend forme sur scène dans toute la dualité de son univers. Dans ce spectacle présentant à la fois sa poésie lumineuse et sa fougue brute, Mara pige dans tout son répertoire, de Chihuahua jusqu’au dernier album, entourée de Sunny Duval aux guitares et claviers, et de Victor Tremblay-Desrosiers à la batterie. Le trio dégage une complicité palpable et contagieuse, les spectateurs sont conquis à tous les coups !
Jeudi 12 mai Les jeudis du printemps
Espace café, BeauLieu culturel, Témiscouata-sur-le-Lac 16 h Gratuit
Pour le plaisir de se rencontrer, déguster, échanger, créer…
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