3 Choses du monde du blogging

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INTRODUCTION Je suis Raïssa, Raï pour la plupart, et débutante dans la blogosphère. Si on m’avait dit il y a un an et demi que je me lancerais dans ce monde, j’aurais bien ri. Car, lorsque j’entendais le mot « blog », trois choses me revenaient à l’esprit « mort, vieillot, et ennuyeux ». En effet, nous sommes dans une ère que j’appelle habituellement « génération fast-food ». Les humains aiment tout ce qui requiert peu de temps (à manger, à lire, à regarder, à écouter, à comprendre, et je vous laisse terminer la liste). La patience a disparu des mœurs pour laisser place à la rapidité. Pour vous faire un nom dans la société, il est de norme d’user de vos dons, talents, diplômes, travail, acharnement, persévérance et patience dans le temps. Cependant, aujourd’hui, plusieurs raccourcis ont été créés, à l’instar d’Instagram. Ce réseau social vous donne l’opportunité d’accroitre votre notoriété avec un peu de sous. En d’autres termes, une carte bancaire vous suffira pour voir afficher « 10K abonnés » sur votre profil et accroitre votre notoriété qui elle, vous transformera en véritable image marketing. De plus, les longs textes ne sont plus très appréciés et laissent place aux vidéos et photos. Quoique, cela n’enlève rien du fait qu’un blog puisse avoir du contenu vidéo et audio. Bref, en ce qui me concerne, j’y ai trouvé une réelle passion et c’est avec plaisir que je rédige des articles sur différents sujets de ma vie. Et je profite de l’occasion pour remercier toutes ces personnes qui prennent de leur temps pour les lire. Enfin, ces notes sont pour tous ceux-là qui souhaitent s’y lancer et, également pour ces personnes étrangères à la blogosphère. Je suis encore un nouveau-né dans le domaine mais, je peux d’ores et déjà vous partager ces trois faits que j’ai relevés. Je précise que ces propos sont basés sur ma propre expérience actuelle et sur des discussions eues avec d’autres bloggeuses.

Tu es prêt(e) ? C’est parti pour ces trois faits que j’ai découverts en bloggant !



Il est 15h00. Je viens de publier mon article. Grâce aux fonctionnalités de WordPress, il s’auto-publie sur les différents réseaux sociaux que j’ai activés ; en outre, Facebook et twitter. Je me hâte par ailleurs d’insérer le lien sur mon compte Instagram et de prévenir les « abonnés » que le nouvel article est en ligne. 20 minutes plus tard, je reçois une notification m’indiquant qu’une abonnée a laissé un commentaire. En combien de temps l’a-t-elle lu ? À peine trois minutes lui auront suffi pour prendre connaissance de cet article. Pourtant, ce qui paraitra moins évident, c’est que j’aurais mis près de quatre heures pour l’écrire, une heure et demie pour le relire et m’assurer qu’aucune faute de grammaire n’est restée inaperçue ; au total cinq heures et demie de travail.

Petit retour en arrière

On est la première semaine du mois de Novembre. Je suis convaincue que je dois parler de cet ancien caractère exécrable : être lunatique. Je décide de m’y mettre le week-end car mon activité professionnelle occupe une bonne partie de mon temps. Samedi arrivé, j’attrape mon ordi, me pose dans mon canapé avec de quoi grignoter et une bouteille d’eau. D’autres préfèrent du thé, certains mettent une musique de fond pour se créer une certaine ambiance. Je prends le temps de prier afin que le Saint-Esprit me guide et me fortifie. Amen, fin de prière ! Je suis devant mon écran. Je sais ce que je dois dire mais, je ne sais pas comment le dire. Autrement dit, comment l’écrire sans faire de longues phrases, ni de redondances ou pléonasmes. Le plus dur pour moi est la première phrase. Comment introduire le sujet ? J’y reste de longues minutes à me tâter. Ne vous ai-je pas dit que je suis un nourrisson dans cette affaire ? 20 minutes plus tard. Ça y est, je me suis décidée : « Avez-vous des personnes lunatiques dans votre entourage ? Ressentez-vous souvent un ras le bol de leurs changements d’humeur incessants ? ». Rien de bien difficile pensera le lecteur. Simple et basique se dira peut-être le blogueur


« confirmé », mais qui, à la seule différence, saura me comprendre à cause de cette évidence : lui aussi est passé par là. Le temps passe et des mots font leur entrée petit à petit sur l’éditeur de texte. J’ai encore du mal avec certaines orthographes, et je remercie Larousse d’exister. Je choisis de rester simple dans mon langage en évitant d’utiliser des expressions que je ne maitrise pas. La seule chose que je garde à l’esprit est d’essayer de personnifier mon texte. Vous remarquerez que les amoureux de la lecture sauront différencier les divers écrivains grâce à leurs figures de style. Par conséquent, il est important de ne pas se dénaturer dans ses écrits. Trois heures plus tard, J’ai réussi à rédiger un article avec toutes les informations rendant l’histoire explicite. Cependant, est-ce réellement ce qu’il faut ? WordPress m’indique que je dépasse la longueur conseillée. Il faut donc réduire le texte en sélectionnant l’essentiel. Et c’est reparti pour une heure d’ajustement. Cette étape terminée, le logiciel de référencement (ce fameux SEO) m’indique à nouveau que plusieurs problèmes se posent : pas de titre, pas de sous-titres dans votre texte, aucune image n’apparait dans votre article, plus de 20% de phrases sont à la voix passive, aucun lien externe n’apparait dans votre article, vérifier la résolution de l’image, votre mot-clé n’apparait pas dans le litre, la densité du mot-clé est de 0%,votre mot-clé n’apparait pas dans le premier paragraphe, vérifier que vos lecteurs comprendront de quoi il s’agit, aucun résumé n’a été défini pour le référencement, etc etc... Résoudre ces éléments me prendra environ 1h30 en incluant la lenteur de mon MacBook âgé. Je prends à nouveau du temps pour me relire car, quelques fois sous la fatigue, certaines fautes de grammaire ou d’orthographe restent invisibles. Il est temps de passer à la publication. Grâce aux statistiques, je réalise que la fréquence de visites sur le blog a changé. Il est donc préférable de publier lundi au lieu de mercredi comme j’avais initialement prévu. Je me tâte à nouveau. Dois-je réellement changé le jour de publication ? Toutefois, je cède malgré tout : publication programmée pour lundi ! Pour clôturer, je prends un temps pour prier. Oui ! Car celui qui m’a conduite à créer un blog doit en rester l’alpha et l’oméga. Amen, fin de prière et fin de travail ! Je pense que peu importe le domaine dans lequel on opère en blogant (la mode, vie chrétienne, cuisine, entreprenariat, etc…), la rédaction du contenu demande généralement TOUJOURS beaucoup de temps. Entre la recherche d’une meilleure formulation de phrases, le choix d’une photo de qualité et concordant au thème abordé, l’agencement des


paragraphes sans oublier le choix du titre de l’article, le montage vidéo, les bugs de l’ordinateur, croyez-moi, il vous faudra du temps. N’est-il pas dit qu’une chose de qualité nécessite toujours du temps ? Désormais, vous connaissez le background d’une blogueuse débutante. Je ne suis peut-être pas encore où je dois être, mais je ne suis plus où j’étais hier grâce à Dieu. Toutefois, je reste certaine que ça aidera quelques-uns à s’y préparer. De plus, ça effacera peut-être cette pensée erronée qu’ont les non-initiés, qu’un article se launch en 10 minutes. Quoique, ça ne reste pas impossible.

Passons au deuxième point !



Pour ceux et celles qui se lancent dans le blogging et qui n’ont aucune connaissance dans le développement web, ni dans le webdesign, ni de moyens financiers pour payer un expert, vous allez devoir vous débrouiller comme des grands. Dans cette seconde partie, c’est bien à ce type de personnes que je m’adresse car, je suis dans cette situation. Vous vous rendrez rapidement compte qu’au-delà de la rédaction des articles, il vous faudra créer un site web. Je suis sûre que vous ne voulez simplement pas écrire des articles et les publier sur n’importe quelle plateforme, ni sous n’importe quel format, dont la lisibilité est moindre et le visuel médiocre. Vous aspirez à l’excellence, alors il faudra en payer le prix. Tout commence par le choix de l’hébergeur, du logiciel et du template. Pour les plus avares, si vous passez par WordPress, vous aurez du mal à faire appel à vos porte-monnaie pour obtenir la version premium des thèmes, tout comme moi d’ailleurs au début. Tant qu’il y a des thèmes gratuits, pourquoi se tourner vers les payants ? Cependant, je me suis très vite retrouvée limitée à cause des multiples fonctionnalités inexistantes dans les versions basiques. N’hésitez donc pas à investir pour avoir des sites de qualité, notamment en vous formant. Pour moi, c’est très précieux. Vous avez des coachs dans ce domaine, des vidéos sur YouTube, des cours Mooc. Vous pouvez également faire des veilles sur les différents sites qui vous inspirent. Ceux qui ont connu mon blog au lancement remarquent cette différence et cette légère amélioration qui s’est faite (même si je suis encore so far de la perfection). Et ce n’est pas un hasard. J’ai appris à refuser des sorties entre copines pour assister à des formations sur le digital. Quelques fois, j’ai eu à choisir entre mon envie de KFC et payer des webinaires sur le blogging. En ce qui me concerne, j’ai suivi des cours avec Aurélie NSEME (fondatrice de www.carnetdelily.com et de Blogueuse influente), que je recommande fortement. Ses conseils m’ont véritablement aidée. J’ai appris par exemple, que pour une meilleure présentation et un design de qualité, il était important d’avoir des photos de bonne et haute qualité. Pour vous dire vrai, je travaille encore sur les miennes. Évitons les selfies, même si c’est « tendance ». Sur cette même lancée, prenez du temps pour recueillir les avis et critiques constructifs de ceux qui s’y connaissent. Mais attention ! Vous ne deviendrez pas subitement un « webdesigner » parce que vous avez réussi à enjoliver votre plateforme. Ce métier est plus complexe que ça, d’où le titre « apprenti webdesigner ».


De formation initiale en comptabilité, la création d’un blog m’a obligée à acquérir des connaissances en informatique, communication digitale, et en d’autres domaines tels que…



Le community management…Ça vous parle ? Eh oui ! Vous allez devoir animer une communauté, celle qui regroupe vos abonnés. C’est du community management excessivement simplifié. Mais ça reste l’une de ses missions : bâtir et entretenir votre communauté au travers d’animations, e-mailing, veille concurrentielle, jeux concours, publicités, etc. Sur ce point, je n’en suis pas experte car, c’est encore un struggle de mon côté. J’y travaille doucement. Lorsqu’on parle de bâtir une communauté, je ne pense pas que le but soit d’avoir et de vouloir garder absolument des abonnés pour l’afficher comme un trophée ou, pour nourrir notre fierté. Bien au-delà ! Comme dirait une de mes sœurs-collègues, vaut mieux avoir une petite communauté fidèle à notre blog parce qu’elle se retrouve dans nos écrits et ce qu’on transmet, qu’une panoplie de personnes qui viennent et s’en vont. Par ailleurs, un lecteur a-t-il commenté votre article ? Prenez la peine de lui répondre. J’estime qu’il est important de briser la glace de « l’inaccessible ». En effet, les personnes qui sont vues à travers les écrans sont toujours perçues comme sur un piédestal (généralement inconsciemment). Et puis, si vous avez pu faire des heures pour rédiger un article, vous pouvez aussi en consacrer pour répondre à ces personnes qui s‘intéressent à ce que vous faites. Toutefois, une problématique peut se poser dès lors que votre communauté grandit. Vous ne pourrez certainement plus interagir avec tous. Je vous orienterai donc à nouveau vers un expert pour plus de renseignements. Rires. De plus, ce que les lecteurs doivent savoir est que nous blogueurs, lorsque nous publions des articles, nous aimerions avoir des retours. Je le dis car c’est un sujet qu’on a eu à traiter entre « collègues ». Laisser un commentaire, positif ou négatif et constructif représente beaucoup. Quand bien même ce n’est pas notre seul critère d’auto-évaluation, il n’en est pas moindre. Selon moi, cela nous permet de savoir si nous avons atteint un certain objectif qualitatif et éventuellement si vous souhaitez plus d’approfondissements. Néanmoins, « sentez-vous libres ».

Vous vous retrouverez donc plongé (e) dans le monde du management, à moins que vous fassiez recours à la soustraitance ou que vous recrutiez des personnes à cet effet.


CONCLUSION : Ce qu’il faut retenir est que bloguer demande du temps, et vous poussera à acquérir plus de connaissances dans votre bagage intellectuel. Ça vous rendra en quelque sorte multifonctionnels. En fait, BLOGUER, c’est génial ! Dernier petit conseil : N’ayez pas peur. Croyez. Priez. Travaillez. Prenez des conseils. Formez-vous. Mettez Jésus au centre de tout votre travail. Priez notamment pour vos lecteurs. Et avancez. « Ne vous arrêtez pas aux likes ou aux unlikes. C’est la manipulation du système » dixit Devon Franklin. J’espère que la lecture de ce mini e-book vous aura servi.

Love, Raï


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