Soirée Interdisciplinaire programme vendredi 19 juin 2015 | 20h
un événement organisé par Camille Desmarest
Programme • Carnets (textes) | Camille Desmarest | interprétation : Mathieu Simard accompagné de Louis Fredon (des extraits viendront ponctuer le cours de la soirée) | p. 5–7 • Mode Démo (danse) | Laure Daugé | p. 8 • The Intertidal Cinema (court–métrage) | Camille Desmarest | p. 6 • 55, à l’envers (danse) | Fabien Monrose | p. 9 • Composition pour un temps inexistant (danse) | Camille Desmarest | p. 6 • An Anonymous Mo(ve)ment (performance) | River Lin | p. 10 • Sans titre – titre provisoire (danse) | Mathilde Rance | p. 11 • Hendyadyn (court–métrage) | Mathieu Simard & Camille Desmarest | p. 6–7 • L’agonie du cancer (danse) | Taxiarchis Vasilakos | p.12 • Impro (danse) | Alessandra Ruggeri | p. 13 • remerciements | p. 14
« À toi dont la présence est le miroir de l’art, Du fond de l’âme de ceux qui jouent pour toi ce soir, Merci. » Camille 3
Camille Desmarest Née le 21 juillet 1990, Camille Desmarest pratique d’abord la danse classique avant de découvrir le contemporain l’année de l’obtention de son baccalauréat littéraire. Aiguillée par Jean–François Riaux, professeur de philo– sophie, elle décide de s’engager professionnellement dans la danse et rencontre alors Wilfride Piollet et Jean Guizerix, dont la recherche sur le mouvement regroupée sous le nom des Barres Flexibles aura une inluence déterminante sur son travail. Elle commence un Master sur les Barres Flexibles au Trinity Laban Conservatoire of music and dance de Londres
Entre Paris et Londres, elle
(anciennement Laban Center) en septembre 2014. Elle
développe une pratique d’artiste
travaille également à leurs côtés pour l’organisation de
chorégraphique, nourrie de ses
leurs archives (vidéos, photos, programmes, afiches, etc. )
rencontres et collaborations
et pour la mise en place de la traduction en anglais des
avec d’autres artistes tels que
derniers ouvrages de Wilfride Piollet parus en décembre
John Watts (photographe),
dernier.
Yaseen Khan (peintre), ou encore
Après un an au CRR de Boulogne Billancourt en contem– porain, Camille Desmarest intègre en 2010 le cursus du danseur interprète au Laban Center, dont elle sort diplômée en 2013. Elle travaille avec Bernadette Iglich, Rahel Vonmoos, Zoi Dimitriou, Lizzie Kew Ross, Valerie Preston–Dunlop et Melanie Clarke, rencontrés pour la plupart lors de sa formation. Elle obtient en parallèle une licence de Lettres Modernes par correspondance à la Sorbonne Nouvelle Paris III en 2011. En tant qu’interprète, elle a dansé en France avec Christian Bourigault et Gabriel Hernandez.
des musiciens tels que Garry Scott James ou Captain Simard. Son intérêt pour l’image et l’art visuel l’ont conduite à réaliser des court–métrages. Le premier a été sélectionné pour le concours des Inrocks Lab en avril 2015 et le second sera présenté pour la première fois ce soir. www.camilledesmarest.com
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Camille Desmarest
Composition pour un temps inexistant
The Intertidal Cinema
« Moi qui vous parle, la bouche cousue.
Avec The Intertidal Cinema, tourné entre
Poupée éventrée, enfant perdue des
Londres et Paris pendant l’automne 2014,
gares, la carnivore. La reine du mardi
Camille Desmarest réalise son premier
gras, dansant en robe verte, couverte
court−métrage qui ne traite pas de danse.
de crachats. Les bras plus raides que
Si le ilm présente, par déinition, une
des rails, les cheveux brûlés, la tête
vision du monde de son auteur, le prisme
pendant, leur cassée. La vieille femme
du cinéma permet ici une mise en lumière
appelant sa mère, l’enfant hurlant
imagée de ce qui est perçu plutôt que su.
de rage. Moi comme tout le monde. »
Le montage est à l’image de la vie, allant
B. Fontaine, Ragilia, 1974 (extrait)
de superpositions en associations et coexistences. Il s’agit d’une collection de quelques bribes de poésie sensible, glanées le long de la route...
Carnets À l’occasion de cette soirée interdisciplinaire, Mathieu
Hendyadyn Co–réalisé avec Mathieu Simard, Hendyadyn est une fable poétique tournée entre février et mai 2015, où deux regards s’interrogent, se surprennent, s’entrecroisent, tantôt coordonnés, tantôt singuliers, emportant le spectateur dans un étonnant jeu de miroirs où l’unité naît de la diversité.
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« Captain » Simard prête sa voix au verbe virvoltant de Camille Desmarest. Les extraits de ses
Carnets, dont la rédaction s’étale sur près d’une dizaine d’années, offrent un regard autre, dialogue privilégié avec la sensibilité de l’artiste, qui se livre avec pudeur et sincérité. Présentés pour la première fois publiquement, ces textes mèneront le spectateur d’un univers à l’autre, au il de la soirée.
Mathieu « Captain » Simard Né à Paris le 19 décembre 1989. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour la musique et la chanson, et suit des cours à l’Atelier Musical (Paris XVIIIe) d’où il sortira dix ans plus tard avec un 1er prix de guitare. Il monte alors son premier projet musical, The Platoons, qui se veut être un laboratoire d’expérimentations musicales et poétiques, alliant improvisation Jazz et vers libres. En parallèle, il suit des études à l’Institut du monde anglophone (Paris III), et il mènera à bien, sous la direction de Mme Ledantec–Lowry, de nombreux travaux de recherche autour de la musique populaire traditionnelle américaine.
Carnets
À partir de 2012, Mathieu Simard quitte son groupe
Pour la mise en voix et
et prend le surnom de « Captain » pour se lancer dans
en musique des Carnets
un projet solo ancré dans la tradition de la chanson
de Camille Desmarest,
française « à textes ». Il présente son projet sur scène
il est accompagné de
à la Grande Halle de la Villette dans le cadre du festival
son vieux complice Louis
« Les Prémonitoires » le 17 avril 2012, et y remporte
Fredon, alias « Chéri »,
un vif succès. Il fréquente depuis les bars et les scènes
qui conjuguera pour
parisiennes (Le Clin’s, Chez Raymonde, Scène Jemmapes...)
l’occasion ses talents de
où il n’a de cesse de défendre, en solo ou en formation
musicien et son savoir–
réduite, son univers unique, teinté d’humour et de poésie.
faire de DJ.
www.captainsimard.com
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Laure Daugé Diplômée du CNSM de Paris, où elle a été très inluencée par la philosophie de travail de Wilfride Piollet, Laure Daugé décide d’étendre son répertoire du classique au contemporain. Elle se produit dans plusieurs compagnies internationales (Ballet de Saragosse, Cie Preljocaj, Ballet du Nord…). Ain d’élargir son champ d’expression et de compréhension du spectacle vivant elle suit une formation en Art Dramatique. Elle fonde alors LDanse, dont le président, Jean Guizerix, chorégraphie pour elle La Vega (mars 2007). Depuis 2002, elle se produit en freelance et crée chaque année à Paris un spectacle avec sa compagnie. Sa dernière création, Valse Poupée Robot Tango, qui s’adresse en particulier au jeune public, met en scène le choc des cultures et l’échange possible entre une danseuse classique et un danseur hip–hop.
Mode démo L’habit vêtu d’une personne. On admirera quelques photos, somptueuses, de magazines. Les couleurs y seront afirmées, les mailles assagies, les plis étudiés, les relets soignés : la relation à la matière première est étrangère aux clichés. Éveil des formes, des souflets, des drapés — un col, une manche, presque aucune couture — patron et danseuse dialoguent, s’amusent dans un pas de deux iconoclaste. Ici la toile à patron n’est plus vouée à l’ombre des ateliers, moulée autour d’un mannequin, sinon mise en scène par la danseuse, son jeu, ses métamorphoses. À travers la toile, les époques, les personnages, la iction.
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Fabien Monrose À l’âge de 17 ans, Fabien Monrose rencontre Wilfride Piollet et Jean Guizerix, et se joint à leur démarche de travail. Sous la direction de Jean Guizerix il créera le solo Pour rien qu’il interprétera dans des lieux divers (musées, parcs, théâtres...). En parallèle, il pratique le dessin et la peinture et s’engage en 2011 dans une formation de notation du mouvement Benesh, au Conservatoire national supérieur de danse de Paris, d’où il sort diplômé en 2014. Il s’intéresse également au répertoire de la post–modern
dance, et traverse ce répertoire lors de masterclasses et de spectacles auxquels il participe en tant que danseur ou notateur.
55, à l’envers Cie Les Têtes Penchées chorégraphie et interprétation | Fabien Monrose musique | Concerto pour violon et orchestre en la mineur, BWV 1041, J.S. Bach interprétation | Richard Galliano durée | 5 min 30 s Au début, une suite numérique comme prétexte. Puis l’envie de répétitions, changeantes, qui transforment ce que l’on a à voir. Après, se libérer de ses propres règles. Jouer, écouter, danser...
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River Lin River Lin est un artiste travaillant avec le corps dans les champs de l’art visuel et de la performance. Les études culturelles étant son point de départ, le travail de River tourne autour de la relation transformée entre le rituel et le corps dans un contexte social et un espace–temps précis. Son travail a été présenté à Berlin, Bonn, Paris, Bruxelles, Londres, Glasgow, Chicago et Tapei. Il est actuellement en résidence à la Cité internationale des Arts à Paris. www.riverperformance.com
An Anonymous Mo(ve)ment An Anonymous Mo(ve)ment est une performance en réponse aux portraits d’Alexeï Vassiliev
Hieronymus dans lesquels l’espace–temps devient incertain et surréaliste, tout comme la présence du corps humain dans la ville moderne. La performance juxtapose le mouvement du corps avec l’objet et représente le temps et l’espace entre le matériel et l’immatériel. Dans cette pièce, une action sera accomplie alors qu’un moment, appelé « Anonyme », viendra s’immiscer.
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Mathilde Rance Mathilde Rance aime voyager, danser, jouer de la harpe ; le patrimoine immatériel et la variété des cultures humaines la fascinent, les histoires intimes de nos vies et les contes populaires la passionnent. Elle voit son travail d’artiste comme une recherche poly– morphe, toujours en mouvement pour exprimer ce dont elle à besoin, les énergies qui la traversent et la société dans laquelle elle vit. Elle aime se demander de quelle forme d’art le monde à besoin aujourd’hui. Elle cherche une simplicité dans laquelle l’énergie, le lâcher prise et la magie de l’instant présent priment. Pour cela, elle se forme en danse au CNDC d’Angers jusqu’en 2011, se déforme en clown auprès d’Éric Blouet, pratique l’art de conter avec Catherine Zarcate et joue de la harpe dans la rue dès que l’occasion se présente. Elle participe comme interprète à plusieurs spectacles pour le théâtre et pour l’espace public et travaille de plus en plus sur ses propres projets.
Sans titre – titre provisoire Dans Sans titre
– titre provisoire elle présentera quelques éléments d’un travail dans lequel elle mélange la danse, la musique et la parole. Déclinaisons d’un « humain global » qui danse, rit , chante, et parle ; pour raconter, pour s’adresser, pour simplement se laisser prendre par ses mots, par sa musique, par son propre corps.
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Taxiarchis Vasilakos Taxiarchis Vasilakos est artiste chorégraphique grec issu de l’École nationale de la danse d’Athènes, 1er prix de la Fondation des Bourses de Grèce (2006), Diplôme d’État d’enseignement de la danse — option contemporaine (France). Élève et toujours inspiré par des grands maîtres de la danse contemporaine et classique comme Wilfride Piollet, Jean Guizerix, David Zambrano, D. Papathanasopoulou, etc. il a dansé des chorégraphies de Andonis Foniadakis, Richard Alston, José Limon, Martha Graham ou Géraldine Armstrong en Grèce, France, Belgique, Italie, Finlande, à Chypre et au Maroc. Taxiarchis est également musicien (accordéoniste, pianiste) depuis sa petite enfance et diplômé en Musicologie par l’Université d’Athènes. Il mène une carrière en Grèce et en France, dans les domaines de la danse mais aussi la musique.
L’agonie du cancer Ce solo–« éclair » a été fait pour être présenté en tant que bis après la dernière création,
Il a créé des chorégraphies : Agapi mou (2009), Zeïbekiko
l’Émigrec avec un court
aujourd’hui (2012), All is One (2012–13), Le Cri et l’Émigrec
discours, sur une pièce
(2014–15) qui sont présentés à Paris, Lyon, Athènes,
puissante et vertigineuse
Mandra et Héraklion.
de Sergei Rachmaninov.
taxiarchisvasilakos.blogspot.fr
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Alessandra Ruggeri Alessandra est une danseuse italienne. Elle a etudié « Économie et Coopération » en Italie et la danse au conservatoire Trinity Laban à Londres. Depuis plusieurs années elle vit et travaille essentiellement au Royaume Uni comme interprète freelance pour différents chorégraphes. À côté de ses activités de danseuse, elle enseigne le mouvement et est diplômée en méthode Pilates.
Impro Quand vous lirez ceci, il y aura une pièce. Elle ne traitera de rien en particulier et durera moins de treize minutes. Il y aura du mouvement et beaucoup de pensée sur le moment.
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Un très sincère merci aux petites mains et grands esprits qui ont permis la réalisation de cette soirée, en particulier Yaseen Khan (afiche), Jean Guizerix (conseil chorégraphique et prêt revêtement sol), Christian Durand (captation vidéo), Clothilde Redon (conseil costume et photographie), Françoise Trachet (costume), Valérie Desmarest (façonnage), Lucie, Mathieu et les artistes pour leur contribution.
crédits photos | Susanne Dietz p. 13, Cyril Adam p. 9, Shin–ning Chen p. 10. conception graphique | Lucie Trachet impression | IEC Reprographie, Paris. façonnage | Valérie Desmarest achevé d’imprimer à Paris en juin 2015.
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conception graphique : Lucie Trachet
Centre Culturel Pouya 48 Quai de Jemmapes 75010 Paris