D’où je viens Mon arrivée dans la formation de paysagiste est un peu fortuite, habitant des villes avec un jardin, c’est d’abord la Nature et l’exploration des alentours qui m’intéressaient. Plus jeune, je souhaitais devenir guide de haute et moyenne montagne après plusieurs séjours dans les sauvages Cévennes. À la sortie d’un bac scientifique, j’ai eu connaissance du lycée agricole Jules Rieffel près de Nantes et de leur BTS en aménagements paysagers. C’est surtout la rencontre avec les professeurs du lycée et le projet de Jardin en Mouvement avec Gilles Clément qui m’ont engagé sur cette voie. Par le paysage, une notion encore floue à l’époque, j’appréhendais le monde sous de nouveaux angles : l’art, la flore et la faune, les sciences de la terre, les usages et les ressentis... Un de mes professeurs venait de Gembloux et le diplôme de BTS ne permettait de travailler que pour les particuliers, c’est ainsi que j’ai découvert la formation en master et la Belgique.
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Né en ville, j’aime aussi l’urbain, regarder la construction de la ville, les interactions qui y prennent place, comment les gens interagissent avec elle. Je regarde avec humour les absurdités de l’aménagement : bancs incongrus, chemins ne menant nulle-part, délaissés, bouts de végétation spontanée. Je suis sensible aux inégalités que je peux observer (genre, classe..). Ce sont des questions qui me préoccupent dans la fabrique de la ville et de ce qui m’environne, car tout paysage est politique. Ces valeurs qui me portent font que je me penche sur les espaces urbains où la vie a du mal à prendre : lieux trop grands, trop vides, trop moches, complètement « hors-sol »... J’aime penser que tout le monde à le droit au beau, comme peut le dire François Ruffin dans « J’veux du soleil » lorsqu’il s’adresse à des Gilets Jaunes sur un rond point. Ma génération se construit autour des questions écologiques, elles imprègnent chaque réflexion, et ne sont plus « un des axes du projet ». Ainsi les possibilités de laisser place à une plus grande diversité d’espèces, de gérer les eaux naturellement ou encore de rendre le sol plus perméable sont sous-entendus dans les choix que je peux faire.
Ma relation aux paysages
SOMMAIRE P. 4
ANALYSE
ESQUISSES ET PROJETS
P. 26
P. 12
PROJETS PERSOS
CV
P. 30
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Plutôt que de dérouler l’ensemble des analyses que j’ai pu faire, je présente ici trois façons d’analyser un paysage qui sortent un peu de l’ordinaire. Proposés par des professeurs d’atelier ou des modules en lien avec le projet, elle permettent d’enrichir les visions plus classique des analyses, sans pour autant les remplacer. La première est plus une méthode qui ne s’appuie que sur une photo. Tenter de décortiquer un paysage à travers une série de plan oblige à formuler des hypothèses, donc à ouvrir l’imaginaire avant même d’arriver sur les lieux. La seconde analyse s’appuie sur le ressenti d’un individu qui traverse le site. Propre à chaque personne et parcours, elle à l’avantage d’être facilement comparable et permet d’objectiver des subjectivités. La dernière analyse expose des maquettes. Présentées à côté de documents analytiques plus techniques, elles furent nos moyens de communiquer nos ressentis du site et les aspect sur lesquels nous allions nous attarder par la suite. Ce que je trouve intéressant, c’est que cette objet d’analyse fut réutilisé pour notre présentation finale, comme présenté dans la partie « Esquisses et Projets ».
Analyse photographique Lecture de paysage
Analyse du paysage de Bouvignes-sur-Meuse près de Dinant selon une photographie. La méthode consiste à découper la photo en différents plans et à formuler de parcs et squares, cours d’eau, etc. Il s’agit ensuite de confronter ces conjectures à une cartographique et à l’arpentage du site.
Lieu : Bouvignes-sur-Meuse - Wallonie Superficie : 23 ha
es hypothèses quant à la constitution de ce paysage. Les éléments du site sont d’abord étudiés séparément : relief, bâti, voies de communication, espaces naturels,
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Analyse selon Kevin Lynch : Le Bois des Rêves Ou comment traduire un paysage vécu
Le bois des rêves se situe entre Ottignies et Louvain-la-Neuve en Belgique. C’est un parc qui lie ces deux villes à travers des voies pour piétons et cyclistes, il comporte également une aire de jeux pour enfants, divers chemins de promenade, et s’attache à préserver des espaces forestiers et milieux humides.
Analyse à l’échelle du Bois des Rêves
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Lieu : Parc du Bois des Rêves près d’Ottignies - Wallonie Superficie : 67 ha Analyse à l’échelle du territoire autour du Bois des Rêves
Analyse selon l’architecte et urbaniste américain Kevin Lynch dont il a fallu adapter la méthode, prévue initialement à l’étude des milieux urbains, pour l’investigation d’un milieu vivant et donc mouvant. Cette analyse se base sur le ressenti lors de la traversée du site. Les éléments du paysage sont considérés en tant que barrières, nœuds, noyaux, voies, points de repères et quartiers (ensemble cohérent). L’analyse n’est donc pas la même d’un individu à l’autre.
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Analyse d’un quadrat en Ardenne Centrale Entre méthode scientifique et approche sensible
Nous analysons un site en Ardenne belge près de Libramont sous la forme d’un «quadrat» (carré de 5km*5km) qui nous est imposé. L’objectif est de comprendre les potentiels et limites d’une telle approche : un paysage n’est pas limité dans un tel carré. Nous utilisons ici une méthode anglaise d’analyse «Landscape Character Assessment» ou LCA, celle-ci comprend une phase d’étude de cartes et de travail de bureau avant la première visite sur le terrain. Cela nous semblait adapté compte tenu de la localisation du site, et de son manque de lisibilité une fois sur place (beaucoup de plantations d’épicéas qui limitent le champs de vision, entre autres).
Cette cartographie sensible retrace notre traversée du quadrat. Elle illustre les zones que nous considérons comme des limites ou frontières visuelles et physiques ainsi que les espaces qui abritent un ou des conflits. C’est une cartographie évolutive pour laquelle nous avons retiré des lieux inaccessibles ou sans rapport avec les reste du quadrat. Nous avons également ajouté en épaisseur des éléments blancs qui nous semblent comporter du potentiel pour le projet futur.
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Lieu : Un quadrat en Ardenne près de Libin Superficie : 2 500 ha
Cette maquette représente la topographie de notre site, l’hydrologie et les sols tourbeux, importants pour la suite du projet. D’abord utile pour l’analyse, la maquette sera entièrement modifiée pour servir la présentation du projet.
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La formation d’Architecte du Paysage fut l’occasion d’expérimenter plusieurs types de rendus. Certains sortent des cadres normés des rendus d’agence, ils furent le moment d’éprouver des aspects particuliers de nos métiers. La réalisation d’un conte accompagné d’une maquette permit de se placer du côté de la maitrise d’ouvrage en dépliant l’imaginaire sur un devenir possible du site. Pour un autre projet, nous avions imaginé un mouvement militant. Cela nous a été reproché par manque de précision pragmatiques : nous avions axé notre travail du côté de la communication d’idées. Ce fut un moment riche en expérimentations : affiches, manifeste, maquette concept... Si certains projets paraissent fous confrontés à la réalité du travail de paysagiste, ils furent l’occasion d’imaginer en grand. Je suis conscient qu’avant d’être réalisés, ils auraient nécessité des aller-retours avec les usagers et de nombreux corps de métier, mais c’est aussi le privilège de l’étudiant. Lors des projets de groupes, je me suis souvent retrouvé à faire la synthèse des discussions puis à relancer le travail engagé. Ce sont des travaux que j’apprécie car il m’apparaît impossible d’avoir la « lumière » seul pour des projets d’une telle envergure, regroupant beaucoup d’éléments à prendre en compte, de contraintes.. Ce sont ces projets de groupes que je trouve plus aboutis et au cours desquels j’ai le plus appris : nouvelles références, façons de penser, méthodes de travail...
Projet de la place du Chatelain à Bruxelles Ou comment rendre l’espace aux piétons
Ce projet se situe place du Châtelain à Bruxelles, cette place assez fréquentée comporte de nombreux commerces, bars, galeries. Elle reste majoritairement un parking aujourd’hui et ne retrouve sa fonction de place que le mercredi, jour du marché, ou sur les extrémités, là où les bars s’étalent. L’objectif de ce projet de 2ème année est de se confronter au milieu urbain. Il s’agit donc de choisir un concept relativement simple, afin qu’il soit abordable seul et de la manière la plus précise possible. Le cœur du projet est une grande pelouse centrale que souligne un socle en béton blanc. L’objectif est d’en faire un lieu de rassemblement atypique au sein de la ville, reconnaissable et appropriable par les habitants du quartier, tout en accueillant le marché.
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Lieu : Place du Châtelain - Bruxelles Superficie : 0,45 ha
C’était également l’occasion pour moi de me perfectionner sur Autocad, ainsi que d’apprendre à gérer un logiciel de rendu comme Lumion. Cela explique le manque de contexte sur l’ensemble des vues 3d.
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Maitrise d’ouvrage autour d’un site naturel Ou comment ré-enchanter un lieu
Lors de ce projet, nous travaillions sur un quadrat de 5 km*5 km composé essentiellement de plantations d’épicéas, de grandes tourbières menacées, et d’une grande propriété privée, sorte de grand terrain de chasse. Nous avions reccueilli des informations sur de nombreux aspects du site : la sylviculture, les tourbières et leur biodiversité, la pédo-géologie, la chasse... Il nous est apparu que sur un tel site, il était compliqué de proposer un projet très dessiné, précis. Nous souhaitions plutôt préconiser des actions techniques, législatives, de gestion... Nous avons donc décidé de proposer un parcours dans le site tel que nous l’imaginions au travers d’un conte, illustré du site en devenir.
Nous avions réalisé un conte et une maquette retraçant le cheminement de l’histoire. La maquette était réutilisé depuis la phase analyse (cf. p.11).
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Lieu : Un quadrat en Ardenne près de Libin Superficie : 2 500 ha
Le conte était illustré de dessins et de coupes d’ambiance
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Esquisse de l’avenue Louise Ou comment partager une utopie
Ce projet-ci relève plus de l’utopie, nous avions décidé, en binôme, d’imaginer l’avenir de l’avenue Louise. Cette avenue est une des vitrine luxueuse de la ville de Bruxelles, c’est historiquement l’avenue sur laquelle on se montre le dimanche paré de ses plus beaux habits. C’est un espace essentiellement minéral, au sein duquel les arbres ou arbustes sont posés ça et là, traités en objet décoratifs. L’avenue Louise nous semblait donc convenir parfaitement pour proposer un projet prenant le contre-pied de ce type de milieux urbain, non-vivant. Nous déclarions les arbres, et les plantes en générales comme sujets à part entière. Nous imaginions alors l’avenue Louise débarrassée de son bitume et envahie par la végétation, en collaboration avec l’humain, les usagers.
Nous avions expérmentés plusieurs façons de communiquer nos idées : photomontages, maquettes vivantes, affiche, stickers et manifeste.
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Lieu : Avenue Louis à Bruxelles Longueur : 2,7 km Nous avions alors monté un groupe d’intervention, le « Front Commun pour un espace urbain vivant » (FroC), par lequel nous communiquions nos idées.
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Projet du centre-ville d’Amay
Ou comment réinventer la vie en cœur de ville
Amay est une petite ville belge située en Wallonie qui concentre beaucoup de maux caractéristiques de certaines villes européennes : - Centre-ville paupérisé - Étalement urbain et usage de la voiture prioritaire - Perte d’attractivité des espaces publics - Ville dortoir proche d’un pôle attrayant (ici Liège) - Certains bâtiments en ruine ou abandonné Amay possède cependant de nombreuses potentialités, une histoire riche et un patrimoine important. En s’appuyant sur ces constats, nous avions imaginé une autre façon de vivre le centre ville qui s’appuie sur l’ouverture des cœurs d’îlots et leur appropriation par les habitants en tant qu’espace public. Dans le prolongement de ces actions nous créions un mail citoyen qui permet de déambuler dans tout le centre-ville, nous renforcions la piétonnisation en restreignant l’usage de la voiture et en ouvrant des nouveaux parkings en périphérie. Enfin nous accompagnions le projet d’une densification par étape du centre, afin qu’il soit habité donc vivant. Ce travail s’était accompagné d’une programmation sur 30 ans ainsi que d’un travail autour des éléments juridiques à mobiliser pour rendre le projet plausible.
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Plan masse du projet.
Lieu : Centre ville d’Amay en Wallonie Superficie : 15 ha
Nous avions réalisé une maquette interractive en bois de notre projet. Lors de la présentation nous pouvions alors expliquer les différentes phases d’intervention, les démolitions et constructions...
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Projet des polders de Blankenberg
Ou comment anticiper les questions climatiques en mer du Nord
Pour ce module, nous avions eu plusieurs interventions informants des évolutions prévues pour les paysages de la côte belge lors des 50 ou 100 prochaines années. Par petit groupe, nous choisissions un sujet qui nout interpelait et nous approfondissions nos connaissance sur la côte belge, puis sur un site particulier. À partir du site, nous travaillons de manière prospective : plusieurs scénarii, donnant une idées des évolutions possibles de ce paysage. Nous développions alors un projet partant d’un de ces scénarii.
aucune mesure n’est prise pour lutter ou s’adpater à la salinisation Planche concept à l’horizon 2050
La lutte contre les conséquences de la salinisation Planche concept à l’horizon 2050
Besoins en eau douce de l’agriculture sur la région des polders de Brugges : 12 876 149 m3 d’eau douce estimation haute. Estimation d’après des chiffres issus du rapport «Waterverbruik en-beschikbaarden in landbouw en agrovoeding 2018» du Department landbouw en visserij.
Superficie totale de la surface agricole des Polders de Brugges : 61 000 ha.
1.Centrale de dessalement
-Capacité de traitement journalière estimée 35 277 m3/jours -Coût d’investissement estimé de la centrale : 35 277 121 € (1000 € pour 1m3/jour) - Consommation énergétique estimée 1,5 GWatts à 5,5 GWatts soit entre 1 et 4 éolienne(s) -Production journalière de sels : 1058 Tonnes
3.Stockage de l’eau douce Il est donc possible de produire ou de récupérer les volumes d’eau nécessaire avec les précipitations.
Bonne efficacité eau débarrassée de 99 % du sel. Investissement financier important. Demande énergétique importante. Problème de rejet du sel ( necéssité de couplage avec une station d’épuration pour diluer les saumures). Localisée en bord de mer.
Estimation d’après des chiffres issus du rapport «eau, énergie, dessalement et changement climatique en Méditerrannée.» de Henri Boyé
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Il est cependant nécessaire de stocker cette eau, pour ce faire il faudrait un bassin de 2 mètres de profondeur et de 3km² ( 1,7 kmx 1,7 km). Avec la possibilité de répartir ce stockage sur l’ensemble du territoire agricole, représentant des bassins de 200m² par hectare. L’impact sur le paysage est dans le second cas significative sans remettre en question l’identité paysagère des polders.
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Surface significative (1% de la surface agricole) convertie en bassin. Impact paysager limité mais existant, sur des polders où la présence d’eau est déjà présente (canneaux). Prévoir les coûts induits par la construction et l’entretien de ces bassins
Adaptation Volontaire Planche concept à l’horizon 2050
Face à la salinisation des terres une hypothèse envisageable est l’arrêt des cultures alimentaires traditionnelles et la mise en place d’un nouveau paysage productif adapté à la structure parcellaire et aux conditions changeantes. 1 Bassin connecté à la mer
2 Lagunes conchylicoles
3 Prés salés/Pâturages
Point d’entrée pour la mer à l’intérieur des terres, ce bassin devient un lien entre littoral et arrière-pays. Milieux particulier, à l’abri des courants marins et des activités portuaires, qui peut devenir une frayère. Des activités de loisirs prennent lace le long ou au sein du bassin : promenade, pêche, sports nautiques.
S’appuyant sur la structure des polders, des activités ostréicoles et mytilicoles se mettent en place au sein de lagunes en connexion avec le bassin. En adéquation avec le milieux, ces cultures participent à son bon état écologique. Organisées en circuits courts, elles contribuent à ancrer l’agriculture dans son territoire. Espace tampon, les lagunes accueillent les eaux du bassin lors des marées importantes.
Ces pâturages, adaptés aux conditions salines, sont liés aux cultures conchylicoles. Les apports d’eau saline provenant des lagunes sont maîtrisés et appropriés aux besoins. En derniers recours, ce sont des espaces inondables lors de grandes tempêtes.
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Pluviométrie annuelle de Brugges : 733 mm/ m² Superficie estimée pour récupérer les eaux de pluies nécessaires aux besoins de l’agriculture : 1757 ha Soit une superficie d’un carré de 17 km² ( 4,1 km x 4,1 km), représentant 3 % de la superficie totale de la surface agricole. Il est cependant possible de récupérer les eaux des zones urbaines mieux équipées pour (réseaux d’eau de ruisselement etc..) et pour éviter de convertir des surfaces agricoles. Bonne efficacité la réponse aux besoins en eau douce est assurée Privilégier cette solution sur les zones urbaines Nécessité de prévoir une infrastructure pour acheminer l’eau vers les zones agricoles
Ce scénario se concentrera sur la production ou la récupération d’eau douce
Notre groupe avait travaillé les questions de salinisation des polders le long de la côte, ce qui risquait de les rendre impropres aux cultures en place. Le scénario que je défendais proposait une modification importante du relief et un changement complet dans les cultures : un traict, sorte de bras de mer, était creusé dans les terres pour alimenter une nouvelle production, l’ostréiculture. Cette nouvelle forme paysagère, soutenue par une digue, devenait une promenade permettant de voir les paysages alentour d’une autre façon.
2.Recupération d’eau de pluie
Données sur l’agriculture dans la région des Polders de Brugges
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4 Cultures de miscanthus et salicorne D’autres cultures en adéquation avec la salinité des sols sont mises en place, celles-ci offrent une polyvalence de débouchées : alimentation, complément alimentaire pour l’élevage, matériaux de construction, biocarburants...
Ci-contre les 3 scénarii que nous avions imaginé. Ils comportaients tous une vue à vol d’oiseau et une vue en plan.
Lieu : Périphérie de Blankenberg - Flandre - Mer du Nord Superficie : 50 ha
Pour ce projet, j’avais travaillé surtout en coupe car les différences de niveaux sont légères à la côte belge. Il fallait en plus que je maitrise les niveaux de la mer haute et basse aujourd’hui et en 2050.
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Projet de fin d’étude La question de départ de ce travail était « La nécessité du paysage, les paysage nécessaire ». Nous devions partir d’un indice qui nous interpelait
Je présente 3 planche issues de mon dossier qui s’intéresse à la cité de la Boissière à Nantes dans le quartier Nord. Je me pose la question du qu’urbanisé rapidement, les espaces ouverts de la cité peuvent devenir des lieux de vie et de rencontre accessibes à l’ensemble du quartier. A thématiques : espaces communs et espaces publics. Celui privilégié s’attache à retravailler les marges de la Boissière afin qu’elle deviennt des es
Lieu : Cité de la Boissière à Nantes - France Superficie : 12 ha pour pour développer un projet. La problématique que nous trouvions devait servir de point de départ pour construire différemment le paysage.
u devenir des espaces ouverts importants dans ce genre de forme urbaine. Je décide qu’au coeur d’un quartier pauvre en espace public, parce Après plusieurs analyse à l’échelle du quartier puis à celle de la cité, je développe 3 scénarios qui questionnent le futur de la cité autour de 2 spaces publics, tout en gardant un coeur réservé plutôt aux habitant.e.s.
Bleu Bleu Bleu Bleu
Essai de texte poétique Divagations célestes
Toujours autant de bleu, toujours si peu. Inévitablement. Quotidiennement. Cétait rassurant : rien ne changeait dehors.
Sous ce même ciel, d’autres respiraient, marchaient, riaient, d’autres encore, avaient l’audace de ne plus le regarder ce ciel. Quelle liberté ! Il imaginait : Pouvoir se gaver de ciel quand bon lui semblait, s’en nourire jusqu’à en faire intégralement partie. Puis se terrer, se cacher, se sevrer d’un ciel qu’il n’avait que trop vu des années durant. Bleu Bleu C’était obsédant à force, hypnotisant. Ce ciel, c’était sa connexion au monde. Aux mondes. Il se perdait : «Sous ce ciel existent tant de réalités. Sous ce ciel, j’existe ailleurs.» Bleu Sans s’en rendre compte, cette fenêtre sur le monde était devenue une fenêtre sûr son monde à lui. Sans celle-ci, point de pensées : elles s’écrasaient à peine assemblées sur les aspérités d’un mur. L’écume de mots qui restait était alors trop hétéroclite, trop peu consistante pour mener une quelquonque réflexion. Seuls les mots les plus légers parvenaient à l’air libre. Les autres tournaient en rond ici, avec lui. Bleu Bleu Bleu
Participation à un workshop international Co-Land étude la côte belge
J’ai eu l’occasion, avec quelques étudiants belges, de participer à un workshop qui rassemblait des universités allemandes, roumaines, italiennes... Ce fut l’occasion de rencontrer d’autres formations autour du paysage, plus ou moins similaires. Le tout en anglais et pendant une semaine.
Animation d’activités avec « les jeunes poussent » Transmettre le goût de la biodiversité dès l’école
Lors de ma dernière année à Gembloux, j’ai eu l’occasion de participer et d’animer quelques matinées avec une classe de l’école locale. Il s’agissait d’accompagner la curiosité des enfants autour de la biodiversité et des cycles de la nature. Nous avions réalisé une petite activité autour du dessin de paysage, en laissant les enfants imaginer ce qu’il voudrait voir sur le rond point attenant.
Organisation d’événements avec l’association La Yaye
S’investir dans son quartier...
...Ou dans de nouveaux lieux
Construction participative de bacs potagers et plantations de la maison Mimir : un lieu alternatif ouvert pour toutes les personnes dans le besoin L’événement « Rendez-vous! » que nous avons organisé 2 ans d’affilés, avec au programme une exposition à ciel ouvert, des productions au fil de la journée, des initiations (graff, sérigraphie, linogravure) et des concerts.
Une Yaye party, où nous investissons un lieu, pour le transformer et proposer une soirée originale et décalée avec divers activités et concerts.
Picherie - - Bureau Camille 24 ans 05/09/1995 63 Rue du Bois Hercé, 44100 Nantes Tel : 07 86 05 56 66 Mail : c.picherie44@gmail.com
PARCOURS ÉTUDIANT
2015-2022 Master en Architecture du Paysage à Gembloux Agro Bio Tech en Belgique. 2013-2015 BTSA Aménagements Paysagers au lycée Jules Rieffel à St Herblain, France. BAC S au lycée Guist’hau Nantes, France.
2010-2013
EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES
Mars 2019 Stage de 3 mois au sein du bureau d’études Interscene à Paris : Accompagnement et réalisation de documents techniques pour des projets à vocation touristique notamment un center parc dans le Lot-et-Garonne. A la suite du stage, bonne connaissance des logiciels Autocad, In Design, Photoshop, et capacité à réaliser des cahiers de détails techniques, de coupes, plans. AU SEIN DE LA FILIÈRE PAYSAGE
Stage d’une semaine au sein de la SCOP Les Ouvriers du Jardin : Construction d’un platelage en bois. Stage de deux semaine au sein d’ECOS, association d’écologie urbaine et de travail en concertation avec les habitants : Réalisation en autonomie d’un projet de petite échelle. Stage de 2 mois au sein de l’entreprise de paysage Horticulture et Jardins : Réalisation de chantier, travail du bois (platelage, découpes), plantations, arrosage.
Mai 2015 Toussaint 2015 Juin-Juillet 2014
Mars 2014 Stage de 2 semaines chez Richez_Associés, agence d’architectes, urbanistes, paysagistes : Première approche de la conception de projet : réflexions paysagères autour du territoire de Mauguio dans le Sud de la France. Toussaint 2013 Stage de 2 semaines au Service des Espaces VErts de Nantes : Gestion et plantations en ville (Rond-points, abords de routes).
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Utilisation logiciels
Connaissance langues
Français Anglais Italien
EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES TRAVAILS D’ÉTÉ
Animateur en colonie de vacance Au temps des copains -> organisation, responsabilités, création/improvisation face à une situation. Travail chez Ouest Interim et Supplay, traveaux diverses, manutention, peinture, couvreur -> Adaptation. Travail dans une entreprise de nettoyage et d’entretien d’espaces verts, ADC Propreté : Nettoyage et maintenance d’habitats sociaux et d’un centre de convalescence. 1ère expérience de travail -> Rigueur, efficacité.
Juillet 2017 été 2016 Juillet 2013
Ponctuellement Travail en tant que serveur pour le traiteur Le Cheval Blanc de Machecoul -> contact clients, travail en équipe.