Travail de diplome

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LE PARC DES ALBIVES

Mémoire de Bachelor LUTZ CAMILLE

Projet sur la Basse Vallée de l’Arve à travers l’agglomération franco-valdo-genevoise

HEPIA Haute Ecole du Paysage, de l’Ingénierie et de l’Architecture_2012/2013


Mémoire de Bachelor 2013

Auteure : LUTZ Camille 70, chemin des soeurs 74570 Groisy France Tel : camille68@orange.fr Tel : 0601330737

Enseignants : Christophe Veyrat-Parisien Denis Roptin

Couverture : Dessin au crayon représentant la perception et l’influence de l’Arve


SOMMAIRE INTRODUCTION

1

L’APPROCHE DU TERRITOIRE : L’ Arve 2

en territoire franco-suisse

PHASE URBANISME : Promenade sur le nouveau territoire de l’Arve

22

Introduction

4

Introduction

24

L’ Arve : découvrir, longer, traverser

5

Montage d’un territoire

25

Premières visions du site

6

Analyse

26

Conclusion

7

Concept et enjeux

27

La promenade sur l’Arve

29

Masterplan

32

Remarques

34

PHASE ANALYSE : Développement des connaissances 8 Introduction

9

35

10

Végétation Hydrographie

12

14

Relief

Conclusion

15

Bâti

PHASE CONCOURS : Le chemin de l’eau Introduction

36

38

16

Choix du site de projet

39

Planification

18

Mon site de projet

41

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L’analyse du site : Urbanisation sans borne

43

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Un patrimoine historique et industriel

45

Réseaux

Représentation

Conclusion


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Des traces historiques liées à l’Arve Mes intentions : Conserver l’agriculture et la valoriser

48 49

Créer et affirmer une centralité

50

Un projet hydraulique

51

L’évolution du paysage de l’Arve

54

Les pistes de poursuites

55

Remarques

56 57

Conclusion

PHASE PROJET: Le parc des Albives Introduction

58 60

72

le jardin d’eau 74

Maîtriser l’urbanisation

Le jardin d’eau : le canal fleuri

les fossés 76 Le nant du Bois des Pins

78

Lier le parc au Bois de Veyrier

79

Le jardin des hauteurs: les buttes de jeux (2 à 5 ans) 80 les buttes de jeux (10 à 14 ans) 82

84

La passerelle piétonne et le belvédère

Remarques 85

Conclusion 86

CONCLUSION FINALE REMERCIEMENTS LE CORPUS

87

88

89

Le site de projet détaillé

61

La bibliographie

90

Anticiper sur la densification du quartier

63

Corpus à disposition

92

Relier l’Arve au quartier

64

Ancrer le parc dans son socle

65

Réduction des planches

Le projet final

66

Phase analyse

La place des Albives : la place du marché

68

Phase urbanisme

le canal fleuri

70

ANNEXES

Phase concours Phase projet

95

96 99 103

107


INTRODUCTION Ce mémoire de Bachelor représente l’aboutissement de trois années d’apprentissage, marquant ainsi la fin de mes études en Architecture du Paysage, au sein de l’école d’Ingénierie de Genève (Hepia). Le travail présenté concerne une rivière transfrontalière : l’Arve et son territoire sur lequel nous avons travaillé lors de notre 6ème semestre. Ce document représente ma démarche de projet et ma façon de penser. Il rend compte, également, de l’ensemble de l’évolution du projet en passant d’une échelle territoriale à l’achèvement d’un projet à l’échelle de la ville. Obserber, comprendre et étudier le territoire Le premier contact avec le site a eu lieu en février 2013. Pendant quatre jours, nous avons arpenté la basse vallée de l’Arve afin de comprendre le site dans toute sa complexité (chaque tronçon du site est détaillé en page 5-6). Des intervenants nous ont exposé différents sujets provenants des services de l’agglomération et du canton telles que : la géomorphologie, l’agriculture, etc...

Des phases déterminantes Tout l’enjeu de l’atelier consiste à approfondir les connaissances acquises durant ces quatre jours. Ainsi, un travail d’analyse est réalisé par groupe afin d’aborder les différents thèmes, tels que la végétation, le relief, l’hydrographie... Ces sujets sont développés dans la phase d’analyse des pages 8 à 21. Le travail en groupe de trois s’oriente sous la forme d’un projet de territoire. L’objectif clé est de présenter un masterplan avec des lignes directrices proposant des stratégies territoriales. Cette réflexion Arve/territoire est traduite graphiquement en page 32-33. Tout en tenant compte du degré de traitement qui peut être entrepris, nous choisissons chacun un site dans le secteur urbain, péri-urbain ou rural. La phase concours débute seul. Le but est de proposer, après trois semaines, l’avant-projet du secteur choisi. Toutes les problématiques du site doivent être explorées afin de pouvoir proposer les premières intentions de projet. Enfin, la phase du développement du projet permet de détailler et d’approfondir les grandes intentions, tant au niveau de la conception technique que végétale.


L'APPROCHE DU TERRITOIRE : L’Arve en territoire

2


franco-suisse

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«Redonner aux eaux une petite partie de ce que nous leur avons pris dans les derniers siècles.» magazine environnement

INTRODUCTION Cette semaine a été riche en informations, en observations et en échanges (émotions).

4 Source : Vue de la basse vallée de l’Arve, TETU (Territoire et Tissus Urbains)

Un territoire façonné par l’eau et par l’homme Départ, lundi 18 février 2013 à 8h20. Pour notre premier jour de la rentrée, Laurent Daune nous présente notre site de projet : La basse vallée de l’Arve, de la pointe de la jonction à Genève (Suisse) jusqu’à la commune de Reignier-Esery en France. Ce périmètre important est intéressant car il est situé sur deux pays avec des cultures de l’aménagement du territoire différentes. De plus, l’Arve est une structure naturelle transfrontalière entre ces deux pays. Plusieurs intervenants vont se succéder au fil de la semaine, pour nous présenter l’Arve avec différentes approches.

Source : Vue de la jonction, prise de la rive droite du Rhône et du Lac, KORA, Bibliothèque de Genève, Centre d’iconographie Genevoise Page précédente : Agglomération sur territoire franco-suisse, depuis le Salève

Cette première visite débute le long de l’Arve. Rivière transfrontalière, elle traverse de nombreux paysages, du massif du Mont Blanc où elle prend sa source, à travers les gorges profondes vers les zones agricoles, industrielles et bâties jusqu’à sa confluence avec le Rhône, au bout du Lac Léman à Genève. (voir lithogravure à gauche).


L’ Arve : découvrir, longer, traverser

5 L’après-midi, nous arpentons le premier tronçon de l’Arve avec Bennedict Frommel de l’Office des patrimoines et des sites. Dans ce secteur très urbanisé, le lit de l’Arve est marqué et canalisé pour se protéger des montées des eaux de l’Arve. Une maigre ripisylve prend place le long des quais. Vers Carouge, se développe au XIVème siècle de petites industries : moulins et orpaillage. Le soir, nous partons pour le Gîte du Passant situé au village du Reposoir à 15 km de Cluses, pour y passer 4 jours ensemble.

Le SM3A (Syndicat Mixte d’Aménagement de l’Arve et ses Abords) nous présente l’évolution du paysage de l’Arve. L’après-midi, nous partons pour le site de Vessy. Cette usine hydroélectrique fut créée en 1866. Elle a également alimenté pendant 130 ans la ville de Genève en eau potable. Aujourd’hui, le SIG réhabilite et met en valeur ce site en créant un lieu culturo-industriel ouvert au public. La balade continue. Cette fois-ci, le paysage est plus naturel, sauvage. On traverse une ripisylve plus épaisse. Les champs délimités par une mosaïque d’habitats sont de plus en plus restreints.


Premières visions du site 1er tronçon : de la jonction au bout du monde

6

2ème tronçon : de l’usine électrique de Vessy aux îles de Veyrier

3ème tronçon : depuis le Salève, à Faucigny et Arthaz

Nous essayons de comprendre le fonctionnement et la construction de ce territoire longeant l’Arve. En effet, le premier tronçon en milieu urbain, à restreint les rives et le lit de l’Arve. Rectiligne, les berges sont aménagées en dur. Traversée par des ponts routiers à de nombreuses reprises, la rivière est cloisonnée par de grands bâtiments. A certains endroits les berges non aménagées deviennent des ouvertures pour rejoindre les plages de galets. Dans ce secteur péri-urbain, le lit de la rivière a subi d’importantes extractions de graviers. En effet, de nombreuses usines se sont implantées le long de ses berges pour utiliser la force hydraulique ou les alluvions de son lit. Ainsi, elle a perdu à quelques endroits ses caractéristques de cours d’eau tressé, ce qui a augmenté la vitesse et la puissance de celle-ci. L’Arve traverse une très grande variétés de paysage. Sur ce dernier tronçon moins urbanisé que les autres à cause du relief, l’Arve est naturelle et abrite une faune et une flore caractéristiques des milieux humides. Elle est également alimentée par un affluent : la Menoge.


«Densification à tout prix, mais à quel prix ?»

CONCLUSION

C’est un territoire complexe dans lequel nous sommes entrés. En effet, la vallée de l’Arve est très fortement urbanisée ainsi le réseau hydrographique, autrefois très diversifié et ramifié, a été considérablement uniformisé et rétréci. Des éléments plein la tête Il faut comprendre, juxtaposer les informations qui sont mises à notre disposition pour nous informer, tant au niveau politique, environnemental qu’agricole, afin de replacer la vallée dans un contexte plus large. Un travail de restitution collective Il nous reste maintenant à approfondir ces connaissances et à explorer certains points restés flous. C’est grâce au travail de groupe que plusieurs thèmes vont être abordés et présentés devant la classe, la semaine suivante.

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PHASE ANALYSE : DĂŠveloppement des connaissances

8

1

2


«Rien n’est à inventer ! Il faut tout réinventer.»

INTRODUCTION

Page précédente : photographies personelles prises durant le 1ère semaine. 1. L’Arve sa ripisylve et en arrière-plan le Salève. 2. Monticule de galets

Luigi Snozzi

Ce travail de recherche nous demande d’approfondir et d’explorer des thématiques fortes liées à l’Arve et à sa vallée. Celui-ci s’est effectué en groupe de 4 personnes pendant une semaine. Un thème qui nous nourrit Le thème que nous avons choisi porte sur le végétal. En effet, la végétation est dierctement liée au cours d’eau puisqu’elle joue un rôle prépondérant au sein des écosystèmes d’eau courante, comme par exemple, le maintien des berges, la filtration des pollutions diffuses et la conservation d’un patrimoine écologique diversifié pour la faune et la flore. Par la suite, nous avons défini ensemble les éléments de recherche (les différents milieux avec un vocabulaire précis, les zones protégées, l’évolution de ces milieux dans le temps...) Cette phase d’analyse nous permet ainsi de comprendre les enjeux d’un site et ses caractéritiques afin de prendre parti pris, pour mieux amorcer le projet.

9


Végétation Parcs et jardins Boisements et ripisylves Domaines agricoles

Evolution des zones fôrestières

1820

1936

10 2013 Evolution des domaines agricoles

1820

1936

2013

Pour mener à bien ce travail, nous avons fait une partie théorique, de recherches et une partie sur site. De nombreuses associations végétales La première chose qui nous a intéressé est de déteminer les associations végétales suivant l’altitude, le taux d’humidité du sol et l’exposition. Aulnes et saules, par exemple, abondent en bordure des cours d’eau. Ces corridors de végétation ainsi formés créent une continuité entre des milieux souvent fragmentés (parcelles clutivées, pâtures,...) et constituent des espaces ouverts de respiration qu’il est important de conserver.

On constate également sur cette carte du territoire (au-dessus) que la vallée de l’Arve est caractérisée par la cohabitation de nombreux espaces et types de végétation. Confrontation sur le terrain Sur le terrain, nous avons cherché différents milieux où les profils de berges et la végétation riveraine changent, comme on peut le voir sur le page suivante. Quelque fois, cette végétation indigène est concurrencées par une végétation exotique qui envahit les bords de berges tels que la renouée du japon (Renoncus japonicus) ou le robinier faux-acacia (Robinia pseudo-acacia).


Une mosaïque d’habitats Coupe d’étagement au niveau collinéen (600 à 800 m alt.)

En milieu urbain La végétation de berges est très restreinte.On retrouve des alignements de platanes élagués et des peupliers.

11 Coupe d’étagement au niveau submontagnard (800 à 900 m alt.)

Les abords de la rivière, en milieu peri-urbain et rural Des milieux rares qui s’expriment grâce à la dynamique fluviale.

Documents tirés du dossier d’analyse sur la végétation.


Hydrographie Talus d’incision Emprise du lit majeur Zones classées en danger de crues Ponts Bassins versants

12 Le thème d’analyse primordial est l’étude de l’Arve et de ses affluents. Un régime torrentiel Certaines informations sur le site nous ont interpellés. En effet, de caractère torrentiel (crues brutales), l’Arve charrie un important volume de limon ce qui lui donne cette couleur brunâtre (chargée de matières en suspension), qui contraste avec le Rhône, qui lui ressort clair du Lac Léman.

Documents tirés du dossier d’analyse de l’hydrologie, en collaboration avec BERLOCHER Florentin

Un torrent de montagne, tempétueux Par endroit, le lit de la rivière est canalisé, endigué pour lutter contre les crues violentes de l’Arve. De plus, de nombreux petits affluents viennent se jeter dans la rivière et renforcent l’influence hydrique. Elle se caractérise par un régime torrentiel constitué d’écoulements abondants et de variations saisonnières de grandes amplitudes influencées par la fonte des glaciers du Massif du Mont-Blanc.


Tracé de l’Arve en 440 et 1820 Tracé en 440

Ancien delta de l’Arve

Fortification en eau autour de Genève

Une vaste zone alluviale de cours d’eaux tressés

Fossés de drainage

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Tracé de l’Arve actuel Lac Léman ey m az

le Rhône

la S

Tracé en 1820

n oro le F

la Drize

la M eno

ge


Relief Courbes de niveau tous les 5m Lignes de crêtes Falaises Talus

14 Suite à l’analyse de l’hydrographie, nous nous sommes demandés comment le paysage s’est constitué et façonné et quel a été le rôle de l’Arve. Un paysage marqué par les glaciers Ce paysage de vallée a été façonné par le glacier de l’Arve. En effet, durant le quaternaire, les Alpes ont connus une série de glaciation et de déglaciation faisant ainsi avancer et reculer le glacier qui sculpta la vallée. Lorsque celuici s’est retiré des blocs ératiques ont été arrachés à la montagne créant des dépôts morainique et donnant naissance à la rivière de l’Arve.

Dernières retouches au paysage L’Arve s’est rapidement enfoncée par érosion, suivant ainsi son exutoire vers le Rhône. La rivière a ensuite élargi sa vallée en faisant des méandres. En aval, elle a entamé sans difficulté des argiles molles de retrait glaciaire. En amont, elle a rencontré des éléments plus compacts, graviers fluvio-glaciaire et moraines qui se caractérisent par de très modestes bombements de formes ovoïdes.


Bâti Bâtiments

15 L’urbanisation principale s’est faite en entrée de vallée, à cause de la topographie. Un habitat dicté par le relief Dès 1820, l’endiguement de l’Arve, particulièrement aux abords des villes, a permis une occupation du sol de plus en plus intense et concentrée. En plein centre de Genève, l’occupation du sol est axée sur le bâti. En s’éloignant du centre-ville, des installations sportives et des industries bordent les berges. L’habitat pavillonnaire se développe en périphérie, notamment sur la commune de Veyrier.

En France, d’importantes zones d’activités sont installées dans les zones plates qui étaient les anciennes zones d’épandages des crues. En fond de vallée, l’importance des contraintes liées au terrain (glissements et éboulements) limitent l’urbanisation. D’ailleurs, les habitations ont tendance à se disperser. Des espaces en danger Aujourd’hui, l’explosion démographique des villes, engendre une densification urbanistique toujours plus poussée et sauvage qui menace les espaces naturels en modifiant l’écoulement et l’état du lit de l’Arve.


Réseaux Réseau routier Chemins piétons Parkings P+R Gares CEVA Tracé CEVA Réseau TPG Ponts

16 Les réseaux routiers sont fortement liés à la topographie et l’urbanisation se développe au plus proche de ses axes de transports. Un réseau primaire qui s’est développé En 1687, Genève est le point de départ des chemins qui traversent les domaines agricoles. Grâce aux progès techniques, Genève et la vallée de l’Arve se développent. Ainsi, les infrastructures routières s’améliorent et la construction du chemin de fer voit le jour au 19ème siècle. Début 1970, on construit l’autoroute blanche en multipliant les endiguements et on réalise de nombreuses rectification de berges.

Traverser l’Arve La construction de ponts au-dessus de l’Arve permettaient de franchir cet obstacle invincible. Plusieurs fois emportés par les crues, ils sont aujourd’hui maçonnés et certains sont de véritables ouvrages d’art. Des transports en commun toujours plus performants Ville pionnière du tramway au 19ème siècle, Genève dispose actuellement d’un réseau de transports publics sur 427 km qui couvre l’ensemble du canton. Annemasse favorise l’accès aux transports en commun.


Carte manuscrite de Genève et ses environs, 1687 Genève fortifié est le point de départ des cheminements vers les domaines agricoles alentours.

Centres et connexions actuels L’agglomération est structurée par des centres où les transports publics sont très présents.

Nyon

Vers Lausanne Etrembières Vers Genève

Ferney St Genix

ATBM(Autoroute Bernex et Tunnel du MontBlanc) assurent la St-Julien continuité autorouBellegarde tière vers la Suisse et l’Italie.

17 Cluses

Vers Paris Annemasse Bellegarde

Reignier La Roche Bonneville

Vers Annecy Bonneville Sallanches

Vers Chamonix

Vers Chamonix

Traversée de l’Arve 1. Pont de la Jonction 2. Pont de Carouge, construit en 1811 3. Pont des Acacias, construit en 1816 4. Pont Wilsdorf, inauguré en 2012

1

3

2

4

Documents tirés du dossier d’analyse sur les réseaux, en collaboration avec BERTRAND Marylou


Planification Urbanisation Densification ponctuelle du centre urbain Densification différenciée de la couronne urbaine Densification ponctuelle des noyaux suburbains Utilisation diversifiée de la zone villas Renouvellement urbain mixte Densification différenciée à dominante zone villas Extension urbaine à dominante habitation Densification des zones industrielles existantes Parc en projet Jardins familiaux en projet Grand projet

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Axe structurant Centralité principale/ secondaire à développer Nature-agriculture-paysage Pénétrante de verdure Secteur pour l’agriculture spéciale Site naturel et paysager protégé Corridor biologique et/ou à enjeux Mobilité Axe fort TC Axe fort TC projet engagé Ligne de chemin de fer Autoroute

Le projet d’agglomération franco-valdo-genevois a pour particularité d’être transfrontalier, ce qui le rend complexe tant au niveau légal que politique. Cependant, les collectivités s’engagent et coopèrent ensemble pour offrir un avenir commun. Pour autant, la France et la Suisse conservent leurs différences culturelles, légales, administratives... Un vaste territoire L’agglomération franco-valdo-genevoise est un vaste territoire de 2 000 km², comprenant les cantons de Genève et de Vaud ainsi que les départements français de l’Ain et de la Haute Savoie.

Ce bassin de vie draine une population grandissante avec une économie en plein essor. Les enjeux sont nombreux tant au niveau du logement, de l’emploi, du transport et du patrimoine naturel et agricole. Des projets politiques de territoire s’imposent afin de préserver ses paysages, son agriculture et ses zones naturelles et construire une agglo. multipolaire et compacte. Cependant, face à de fortes pressions, le maintien des objectifs est contreversé.


Représentation Typologie

Etymologique Activitées agricoles Ensembles boisés Socle géographique Hydrographie Histoire du lieu Activitées industrielles

19 Pour ce travail, l’approche du sujet s’est orientée vers la recherche de tableaux, cartes postales, poésie... qui sont des éléments représentatifs de l’Arve. Des mondes différents Les activités et les loisirs liés à l’Arve sont essentiellement représentés dans la partie basse de la rivière. La partie haute montre les activités liées au Mont Blanc et à l’ascension des montagnes.

Documents tirés du dossier d’analyse sur le représentation de l’Arve, en collaboration avec HELLE Florent

«L’Arve en Savoye sort d’une haute montagne que ceux du pays appellent maudite. [...] Cette rivière est extraordinairement rapide, beaucoup plus que le Rhône où elle se perd au lieu appelé la Queue d’Arve et lorsque les neiges viennent à fondre elle s’enfle si fort que souvent elle fait remonter le Rhône vers le Lac, les moulins à blé des Genevois tournant alors à rebours.» Louis MORERI, Le grand dictionnaire historique ou mélange curieux de l’histoire sacrée et profane, 1674 (1ère édition).


L’Arve et ses loisirs

éon Gaud - Baigneurs au bord de l’Arve - 2e moitié 19e s.; er quart 20e s.

Cluse, on the arve, savoy - Bartlett - 1836

siècles, les berges

Depuis les plaines maraîchères de de la Praille, rédePlainpalais l’Arve etont été gulièrement inondées par les crues de l’Arve (not. celle de 1733), accompagnées l’Arve est peu à peu contenue par des digues qui permettent le développement d’une industrie àde Carouge et dans leacquartier de multiples la Jonction : tannerie, fonderie, minoterie, filoterie... sont des actitivités. vités utilisant directement la puissance du cours d’eau.

sable carougeois forment une confrérie alimentant les chantiers de construction genevois jusqu’au début du XXème siècle.

L’Arve représente Arve et loisirs aussi un lieu de L’Arve représente aussi un lieu de délassement : depuis Champel, délassement pour elle forme un premier plan bucolique devant le Mont Salève pour les promenades dominicales. les habitants, on vient on y vient pêcher, s’y se baiPour les habitants de toutes conditions, y pécher, gner : un lieu-dit sur les rives d’Arvebaigner, porte le noms’y «Noies-tes-Puces». proL’activité de baignade se développe en tant qu’activité touristique mener. et médicale avec la création des établissements des Bains d’Arve Hodler, Les enfants à Léon Gaud, Baigneurs au D. Ripoll, Champel-les-Bains, (1849) et surtout de Champel-les-Bains (1874), qui dispose de froids et chauds, et dont le rayonnement est international à ed. Infolio, 2011, p.51bains et 59 la pêche 1880 bord de l’Arve 1850 la Belle Epoque.

L’Arve et ses franchissements Les enfants de la pèche sur les rives de l’arve - Hodler 1950

Albanis Beaumont, Cluses 1787

AU XXème siècle, l’Arve devient surtout le sujet de l’attention naturaliste et des promeneurs, qui représentent sa faune, sa flore et ses humeurs en peinture ou en photographie. Traverser l’Arve

D. RIPOLL (sous la dir. de), Champel-les-Bains, éd. Infolio, 2011, p. 51

Pont à Genève 1896, l’Hebdo.ch

été 1920 Dans l’imaginaire collectif, d’une aArvetoujours polluée, des années jusqu’aux années 1990, les représentations un défi. neLemettent pont plus en scène une vision poétique et bucolique du cours d’eau.

montre le franchissement de Arve et franchissement l’Homme face au Traverser l’Arve a toujours été uncours défi. Lesd’franchissements sont, eau. dansde l’histoire, peuReignier nombreux. Les ponts deviennent des points Viaduc Viaison emblématiques, représentés de nombreuses fois comme le pont St. Martin (près de Sallanches).

L’Arve et ses états

Genève avant- après 1896 - L’hebdo.ch

Source Ville d’Annemasse, Concours le cours d’Arve - Le bac d’Arthaz - 1987

velours gris, elle tressaille au long de la vallée sur son lit de cailloux et de sable ; des bois la bordent ; le trait blanchâtre et systématique de la route l’accompagne ; des villages la jalonnent, hamonix ! Au nord, au sud, d’un bleu obscur dans l’ombre des nuages, des pentes boisées la regardent fuir ; au travers de la plus éloignée, s’allonge la tête pâle du glacier des Bossons. »

loin », Georg, 1904

Au cours des siècles les berges de l’Arve ont été accompagné de multiples activités qui évoluent conjointement avec l’histoire de son endiguement, des avancées technologiques Au cours et l’évolution des de la société.

Dans les représentations l’Arve, les tireurs de sable ont su faire Jean-Daniel Ihly, Les tireurs de Jean-Daniel Ihly, Bords d’Arve en Livre d’Etrembière d’hier à de autravailler l’imaginaire des peintres. En témoigne de nombreuses Genève, Tour de CHAMPEL, Falaises de l’ARVE - Rare-1902 sable au bord de l’Arve 1900 automne 1898 jourd’hui représentations pittoresques les mettant en scène. Les tireurs de

Jean-Daniel Ihly - Les tireurs de sable au bord de l’Arve 1900

ute pas. D’ailleurs, on dit le « Pont de Carouge », et non pas le « Pont de Genève », même si la rivière qui passe dessous pourrait être en partie par les habitants de la rive droite. beaucoup mieux de son coté, que de celui de Genève, où elle ronge la falaise de Champel. Aux Carougeois de naguère, la rivière offrit l’or – le quai des Orpailleurs est là pour que l’on s’en erpétue le nom d’une corporation aux reins et gosiers solides. »

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L’Arve, activités et exploitation

EPRÉSENTATIONS

ean-Daniel Ihly - Bord d’Arve en automne - 1898

G. De CORNEILLAN - F. HELLE - G. REBEL - A. ROULIN

L’Arve, activités et exploitation

Les activités liées à l’Arve semblent avoir été essentiellement représenté dans la partie basse de la rivière (l’Arve comme sujet). Tandis que la partie haute concentre les représentations du Mt. Blanc et du voyage vers les montagnes (l’Arve faisant partie d’un paysage).

Pendant longtemps, les ponts étaient construits en bois et reconstruis à chaque crue. Certains ponts en pierre étaient eux aussi arOn représente rachés régulièrement mais les taxes de passage permettaient de des lieux embléfinancer leur reconstruction.

matiques, l’Arve

Le pont devient sujet, il montre l’affranchissement de l’Homme torrent,des techniques l’Arve et du face au cours d’eau et témoigne l’évolution progrès. On s’éloigne de l’Arve à mesure que l’on s’affranchi bucolique. Le de ses contraintes.

Hodler,Die Ufer Salzmann, l’Arve à Genève 20ème- Apostol, Vue de la chute de l’Arve à Sallanches 1762 der Arve 1880 siècle

lit comme ses abords.

Arve, un itinéraire vers le Mont Blanc

Depuis le tourisme de la fin du 18ème et de l’avènement du mythe du mont Blanc, Genève devient le départ de l’expédition. L’Arve est fil conducteur de Genève au Mt. Blanc. Il fait partie de ce paysage alpin recherché en tant qu’élément identitaire de la vallée.


«Le principe de toutes choses, c’est l’eau, tout vient de l’eau et tout retourne à l’eau.»

CONCLUSION

Goethe

Ce travail d’analyse illustre parfaitement notre méthode d’approfondissement que nous avons effectué pour mieux comprende la vallée de l’Arve et sa rivière. Elargir ses connaissances Ce travail de relevés et de recherches assez précis, effectué par chaque groupe, nous a permis à chacun de mieux comprendre et d’élargir le champ de nos connaissances sur le territoire. Des idées émergent Lors des présentations de chacun, des pistes de projet surgissent. Je me rends compte que l’Arve, cette rivière qui a façonné le paysage, est aujourd’hui laissée pour compte et n’est pas mise en valeur. C’est dans ce constat que l’idée d’augmenter le perception et l’influence de l’Arve s’impose. Cette ligne directrice va se poursuivre à la phase urbanisme et s’étoffer jusqu’à la phase projet.

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PHASE URBANISME : Promenade sur le nouveau territ

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toire de l’Arve

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1

2


«Les paysages produits sont ceux de populations vivant sur un socle géographique.»

INTRODUCTION

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Page précédente: photographies personelles prises durant le 1ère semaine de contact avec le site. 1. Le bord d’Arve et ses alluvions, quelqu’un est passé par là!. 2. Pause devant un si beau paysage, calme et reposant.

Pour ce travail, nous étions en groupe de trois personnes. Ainsi, les échanges se faisaient plus rapidement et concrètement. Cette phase nous permet d’établir un projet à l’échelle du territoire qui se rétrécira par la suite. Des thématiques liées au territoire... Les thématiques, tirées de la phase analyse sur les problèmes du développement de la ville, sur le paysage, la spatialité des réseaux ou la représentation actuelle de l’Arve, seront traitées dans cette nouvelle phase, afin de redonner de l’importance à celle-ci. ... et à l’Arve Cette rivière doit être considérée comme un milieu de qualité et d’espace de vie. Traversant des parties de l’agglomération extrêment changeant, quelquefois chaotiques, comment redonner de l’épaissseur à l’Arve et comment créer une continuité spatiale avec la proximité du tissu urbain? C’est ce que cette partie s’attache à présenter par le biais d’un travail en maquette et d’un masterplan.


Montage d’un territoire

1 Avant de se lancer dans les plans 2 D, nous avons décidé, en concertation avec les professeurs, de construire une maquette de territoire. En effet, la difficulté est de se faire une image globale de la vallée et du relief. Nous avons partagé le site en 5 parties, pour l’assembler une fois terminée. Ainsi, nous avons pu nous rendre compte des différents espaces.

Photos personnelles de la maquette, prises durant l’atelier. 1. Vue sur une partie du Salève 2. L’Arve dans son lit

2

25


Analyse Topo - lignes de crêtes - Bâti Bâtiments Courbes de niveaux tous les 5 m Lignes de crêtes Ruptures de pentes

Végétation - agriculture Domaines agricoles Courbes de niveaux tous les 5 m

Zone d’influence - Historique

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L’eau Zone d’influence forte Zone d’influence moyenne (Visible partiellement) Zone d’influence faible (devinée par le présence de la ripisylve) Cours de l’Arve en 440 Cours de l’Arve en 1820

Entre données géographiques et activités humaines L’Arve est directement liée au relief de la vallée. Aussi, il est essentiel d’intégrer dans cette phase d’urbanisme, la topogaphie ainsi que les lignes de crêtes et les ruptures de pente. L’agriculture et la végétation sont de grandes «poches», de respiration, ouvertes sur la rivière et peu bâties. Ce sont des pénétrantes vertes qui sont conservées et valorisées. Elles assurent une continuité spatiale avec l’Arve.

L’influence de l’Arve Pour la création de cette carte, nous avons parcouru le terrain de l’extérieur vers l’Arve en ayant toujours en tête : «A partir de quel moment, je ressens la rivière?». Plusieurs éléments, nous ont mis sur la trace : la ripisylve, une végétation représentative des quais à Genève, l’ambiance du lieu (sa fraîcheur), le bruit émanant de l’Arve... Ce relevé sensible a abouti à 3 degrés d’influence allant du plus foncé au plus clair.


Concept et enjeux Notre territoire de projet Suite au relevé sensible et physique de la zone d’influence de l’Arve, combiné aux traces historiques de celle-ci, nous avons déterminé le territoire du projet. Celui-ci est également connecté spatialement à toutes les entités paysagères importantes (Salève, Seymaz, domaines agricoles...).

ENJEUX : n.m. ‘Valeur matérielle ou morale que l’on risque dans un jeu, une activié économique, donc ce que l’on peut gagner ou perdre’. Définition du dictionnaire, Le petit Larousse illustré, ed.Librairie Larousse, Paris 1988

Dans ce territoire sont projetées nos zones d’enjeux, véritables poches de projets de toutes natures, majoritairement traitées en espaces de respiration et peu bâties. Ces dernières sont toutes réfléchies de manière à pouvoir offrir les meilleurs usages et fonctions aux bons emplacements. Nous projetons également la manière dont nous allons parcourir ce nouveau territoire de l’Arve, avec la promenade de l’Arve.

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Enjeux-historique-zone d’influence

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Espaces urbains inclus dans la promenade

Utilisation des gravières (plus exploitées) comme points hauts d’observation

Espaces publics à réhabiliter

Gravières existantes à utiliser comme terrain de vélo

Espaces publics à créer

Zones d’urbanisation type R+5 sauf vers Arthaz en R+2

Zones de loisirs, et parcours sportifs

Forêt à cohabitation entre homme et nature

Plaine maraîchère utilisée en parc maraîcher

Frange entre l’Arve et une autre zone à enjeux

Terrain de sport réhabilité en parc agricole

Passage à faune sur l’autoroute

Parcs urbains de l’Arve

Continuités végétales

Réhabilitation de certains canaux historiques

Utilisation des espaces libres de l’échangeur comme zone de dépôt des matériaux d’excavation, recolonisation végétale et zone de test

Extension du biotope actuel grâce à la remise à jour des méandres présents en 1820


La promenade de l’Arve Epaisseur de la promenade

A A’

1 C

2 B B’

5 E

D

C’ D’

3

4

E’ 6

29 La promenade le long de l’Arve connecte les zones d’enjeux et reprend également les chemins de balades déjà présents. Donner de l’épaisseur à l’Arve Cette épaisseur orangé comprend différents parcours plus ou moins proches de l’eau. La façon de traverser ces zones d’enjeux change suivant le site. En effet, un milieu naturel très riche et diversifié au niveau faunique et florale sera peu ou pas parcouru, tandis que les espaces publics seront plus librement accessibles. Deux nouveaux ponts permettront de traverser plus aisément l’Arve aux endroits difficiles.

Des rythmes et des ambiances variés Les rythmes de la promenade évoluent tout au long du parcours. En effet, la largeur des cheminements et la végétation présente, peuvent influencer sur le temps de parcours fait à pied ou à vélo. Les ambiances changent en fonction des paysages urbains, périurbains et rurales qui sont traversés. Ainsi, on pourra se promener sur les quais de Genève et plus loin sur les berges naturelles de l’Arve. La traversée des parcs agricoles et des zones industrielles et commerciales, constitue des éléments intéressants.


Le nouveau territoire de l’Arve Espaces des promenades existantes et projetées Cours d’eau du Rhône Cours d’eau de l’Arve Eléments existants qui vont disparaître

A_A’ la jonction offre une vue imprenable sur le Rhône et l’Arve et nous fait découvrir des parcs de l’Arve à l’esprit maraîcher.

B_B’ les terrains de sports et loisirs du Bout du Monde sont conservés.

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C_C’ le parc des Falaises surplombe la nouvelle étendue agricole.

D_D’ promenade à travers champs et quartiers de Chêne Bougerie pour rejoindre le musée d’ethnographie et l’usine électrique de Vessy.

E_E’ depuis la plaine maraîchère de Gaillard, on peut rejoindre le nouveau milieu naturel riche en espèces d’oiseaux.


Promenade de l’Arve le long de la rivière

Dilatation de la Promenade de l’Arve qui devient un parc de l’Arve

CEVA, tranchée couverte

Dilatation de la promenade de l’Arve

Zone sportive du Bout-du-Monde

1. Connexions d’espaces publics dans la ville dense.

2. Nouveau parc de la Fontenette et tranchée couverte du CEVA. Remise à jour des anciens méandres présents en 1820

Fossés historiques remis à ciel ouvert

Utilisation des gravières (non exploitées) comme point haut d’observation

Meilleures ouvertures de la ville sur la plaine maraîchère

Promenade santé, connexion jusqu’aux espaces agricoles

31 Villas individuelles infranchissables

3. Parcours santé et réhabilitation des fossés historiques du Bois de Veyrier. Dans les interstices de l’échangeur d’Etrembière, les dépôts des matériaux des chantiers sont recolonisés par les végétaux

4. Agrandissement du biotope des îles de Veyrier et revalorisation de la plaine maraîchère de Gaillard. Maintien des champs

Le nouveau parc de l’Arve, avec sa nouvelle clinique

5. Parc de l’Arve à Gaillard et dépôt de matériaux recolonisés dans l’échangeur.

Urbanisation regroupée le long de la route et en adéquation avec le lieu

6. Urbanisation regroupée à Arthaz pour conserver le noyau villageois.


Masterplan Cornavin

Genève

Ambilly Thônex

Carouge

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Gaillard

Conches La Grande Fin Bout du Monde

Etrem Plaine maraîchère de Gaillard

Les îles de Veyrier

Veyrier


L’eau Arve et affluents Influence forte de l’Arve Influence moyenne de l’Arve Influence faible de l’Arve Ancien tracé présent en 440 Ancien tracé présent en 1820 Historique de l’Arve avec possibilité de réhabilitation

Analyse

Annemasse

Espaces publics existants Zones sportives Biotope existant Gravières exploitées Domaine agricole en pénétrante paysagère Vétraz-Monthoux

mbières

Le masterplan regroupe les éléments sensibles ainsi que les éléments de projet, détaillés aux pages précédentes. Il permet de définir les grandes orientations proposées et offre un nouvel avenir à la vallée. Les sorties successives sur le site, nous ont permis de mieux identifier et déterminer nos zones d’enjeux. Ces «poches de projet» sont des espaces de potentiel, que l’on requalifies ou réhabilites. Certains n’ont pas besoin d’être touchés, ils sont alors conservés.

Forêt Ruptures de pentes Lignes de crêtes Falaises Zone industrielle de la Châtelaine Cheminements piétons existants Gares du CEVA Gares

Interventions Arthaz

Zones à urbaniser

Espaces publics à réhabiliter

Extension du biotope existant, milieu riche faune et flore

Espaces publics à créer

Franges, interventions et ouvertures

Parcours sportif dans les bois

Forêt de cohabitation homme-nature

Plaine maraîchère réhabilitée en parc maraîcher

Dépôt de matériaux d’excavation et recolonisation

Terrain de sport réhabilité en parc agricole

Nouveaux ponts/passrelles

Gravières existantes à utiliser comme terrain de vélo Gravières existantes à utiliser comme promontoirs Espaces publics de l’Arve

Chemins de la promenade Continuités végétales Passage à faune construit

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PHASE URBANISME : Promenade sur le nouveau territoire de l’Arve

Remarques

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Laurent DAUNE -Notre thème principal n’est pas lisible sur le masterplan. A la rigueur, le plan Enjeux-historiques-zone d’influence est plus représentatif. -Il faut faire ressortir la zone d’influence de l’Arve, qui est un beau relevé sensible du territoire. -Ne pas faire dominer le programme, mais le territoire en lui-même. Marcellin BARTHASSAT -Le travail sur la représentation de la végétation doit être plus précis. La ripisylve n’est pas composée d’une seule espèce. -Démontrer que le concept se confronte à des règles territoriales. Christophe VEYRAT-PARISIEN -Bon travail, mais nous avons été trop précises et trop interventionnistes. On perd alors l’influence de l’Arve. -A conserver le thème d’influence de l’Arve comme piste de projet, car c’est un vecteur de grande qualité.

1

2

Photos personnelles montrant des points d’intérêt. 1. Structure bois en plein centre ville, évoquant pour nous la présence d’eau 2. Galets de l’Arve utilisés pour les voies piétonnes

3

3. Secteur des îles de Veyrier


« Le paysage urbain de demain passerait nécessairement par la reconnaissance du vide, de l’espace ouvert, ... »

CONCLUSION

Bertrand Folléa

« La ville régénérée à la source de ses vides : De l’espace vide au paysage ouvert » P + A, n° 30, février 1995.

La phase Urbanisme permet de comprendre et d’avoir une approche plus précise du territoire. Place à l’Arve! Les thématiques sur la végétation (boisements et agriculture) et l’influence de l’Arve combinées aux traces historiques, nous ont permis de créer une continuité spatiale le long de l’Arve pour qu’elle retrouve une épaisseur dans un territoire fortement aménagé. Des éléments restent à élucider Durant ce travail, nous avons relevé plusieurs espaces à traiter. C’est, par exemple, le cas du secteur de la Grande Fin où se succèdent actuellement des terrains de foot dans les trois méandres de la rivière. Afin de garder cet espace ouvert et créer une continuité avec les champs agricoles, nous le réhabilitons en parc agricole urbain, pour offrir, non plus une zone sectorisée mais pour le consacrer à toute la famille. Comment convaincre les sportifs de venir jouer à des heures "décalées" afin de pouvoir supprimer certains terrains?

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PHASE CONCOURS : Le chemin de l’eau

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1


«Le paysage comme nouvelle «monumentalité» de la ville.»

INTRODUCTION

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Page précédente: photographie personelle prise dans le Bois de Veyrier. 1. A travers le bois de Veyrier, d’anciens fossés de drainage ont été réalisés vers 1820. Aujourd’hui, certains sont encore présents.

La phase Concours est la suite logique avec l’atelier «Territoire et Paysage» (pages précédentes). En effet, les thématiques développées restent en accord avec la phase urbanisme. Cependant, des modifications sont nécessaires en fonction du changement d’échelle et du site de projet. Cibler nos intentions Durant cette phase très courte de trois semaines, nous devons aborder, seul, les grandes intentions de projet qui permettront, par la suite, de traiter la phase de développement du projet. L’approfondissement des thèmes sur les traces historiques et l’influence de l’Arve, vont être décisifs dans le projet. Mais comment augmenter l’influence de la rivière? Quelles sont les limites? Quelles sont les relations qu’entretiennent les milieux habités avec l’eau? J’ai donc choisi de travailler un site avec ces problématiques rencontrées. J’ai ciblé mon analyse en la confrontant sur le site. Le regard et l’observation m’ont permis de mieux assimiler et analyser le lieu.


Choix du site de projet

1

2

3

39 Dans cette phase le choix du site est primordial. Notre tâche consiste à travailler sur un secteur resteint qui nous semble représentatif des problèmes de la vallée et sa rivière. Nous nous répartissons les sites selon le périmètre urbain, péri-urbain et rural. Ainsi, trois sites nous ont semblé problématiques avec de forts enjeux et comportant des thématiques de travail intéressantes. 1. Les espaces publics de l’Arve à Carouge Traces historiques : remettre à jour l’ancien canal. Espaces publics : requalifier les zones délaissées et créer un ensemble.

2. Le parc agricole de la Grande Fin et le bois de Veyrier Traces historiques : réutiliser les fossés de drainage au-delà des frontières du bois. Urbanisation : la maîtriser/créer un lien entre agriculture et urbanisation. Mobilité : relier les bords de l’Arve avec le boisement. Créer un parcour attrayant et pratique. 3. La plaîne maraîchère de Gaillard et l’extension de son biotope Traces historiques : redonner à l’Arve son ancien tracé de zone alluviale et utiliser les gravières comme promontoire. Mobilité : implanter un réseau de mobilité à travers le parcellaire agricole.


1 & 2. Rue du Clos de la Fonderie où historiquement passait le canal de la fonderie.

1

2 3. L’urbanisation effrénée sur les terres agricoles.

40 3 4. Vue sur la Grande Fin. Le Salève en arrière plan. 5. Les îles de Veyrier . Un milieu naturel à préserver.

4 Photographies prises durant la semaine du 18 au 21 février 2013, la photo n°3 a été faite durant la phase concours

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Mon site de projet

L’Arve La zone inondable

La zone de terrains de sports (8 terrains de foot et 10 terrains de tennis)

Le hameau de la ferme Vecchio

Les parcelles agricoles

Le futur projet d’urbanisation

La zone villas

Tennis et terrains de foot du Grand-Donzel

Le Bois de Veyrier

Mon choix s’est porté sur le parc agricole de la Grande Fin et le bois de Veyrier. Le rapport à l’Arve Quel est l’espace accordé à l’Arve? Durant la 1ère moitié du XXème siècle, l’état procéda à l’assainissement des marais qui recouvraient une partie de la commune. La très forte fréquentation des loisirs sportifs diminue les espaces libres et naturels le long de l’Arve. Un tissu dense Le caractère du tissu urbain est essentiellement pavillonnaire et occupe 50% de la surface constructible, mais ne représente que 10% du parc de logement. Face à ce problème, il faut trouver des alternatives en permettant une densification réglementaire. Des urbanistes en deuxième année de master à l’IUH de Grenoble sont venus travailler avec nous et sur cette question de l’urbanisation du territoire. Une agriculture en morceau Il reste actuellement des lambeaux dans la périphérie de Genève. Les exploitations ont de plus en plus de mal à exister face à l’emprise urbaine.

Vue aérienne du site de projet - 2012 - Source : Google maps

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Une forte pression urbaine sur les exploitations agricoles. En effet, ce secteur se trouve enclavé parmi l’urbanisation.

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Une très forte concentration de terrains de soprts. Périmètre du projet

Le «Grand Projet» des Grands Esserts prévoit 1200 nouveaux logments.


L’analyse du site Urbanisation sans borne Un sujet politique domine le quotidien: la pénurie de logements est criante. En effet, la fracture entre la croissance du nombre d’habitants et la construction de logements ne pourrait être plus flagrante. L’aménagement du territoire genevois se voit confronté à un cercle vicieux.

La Grande Fin en 1820, les étendues herbeuses dominent le paysage.

La Grande Fin en 1970, l’Arve bénéficie de grandes étendues ouvertes et de respiration.

La zone «villas», un souci majeur Les communes périphériques ont été saisies elles aussi par un boom de la construction auquel elles n’étaient pas préparées. A Veyrier, on y construit surtout des villas. La consommation du sol est énorme. Cependant, avec l’objectif de faire avancer rapidement l’urbanisation et la construction de logements, la commune densifie en déclassant de grandes zones agricoles. «La zone agricole n’est plus taboue». Or, on ne peut continuer à s’étendre sur nos terres cultivables pour créer de nouvelles zones constructibles. Ce sont des espaces ouverts de respiration, des lieux de qualité de vie des habitants qu’il faut préserver et améliorer. La densification des quartiers de villas existants près du centre devrait toutefois rester une exception dans l’urbanisme suisse.

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Bâtiment de l’usine où se trouvait l’atelier et la forge.

Des éléments qui sont liés entre eux (nappe phréatique)

Passerelle de Vessy en acier, reliant les deux rives.

1. Prise d’eau pompage dans l’Arve 2. Canalisation vers la station (longueur 340m) 3. Station de traitement 4. Canalisation vers l’aire de réalimentation (longueur 700m) 5. Aire de réalimentation (drains souterrains, longueur 500m)


L’analyse du site Un patrimoine historique et industriel Mon site de projet comprend la plus ancienne usine de pompage de Suisse. En effet, nichée à l’entrée de la boucle de l’Arve, l’ancien site hydraulique fut crée en 1865.

Utilisation de la force hydraulique de l’eau.

L’invention d’un paysage nouveau à travers l’ancien Cette usine abrite de nombreux éléments historiques (barrage, pompes, turbines) liés aux métiers de la distribution du gaz, de l’eau et de l’électricité. Lorsque le SIG reprend ce site il entreprend une réhabilitation et associe une microcentrale hydroélectrique à un projet muséal interactif. Cette entité est conservée car elle est directement liée à l’Arve. Une infrastructure souterraine et importante Dans les années 70, le niveau de la nappe souterraine de Genève s’abaisse dangereusement. Il est alors décidé de créer une station de réalimentation d’eau dans la nappe afin de maintenir un niveau de base. D’ailleurs, il est dit sur le site internet du canton de Genève que : «Depuis maintenant plus de 25 ans, la station de réalimentation artificielle de Vessy a permis un apport à la nappe de plus de 225 millions de m3.»

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A travers le Bois de Veyrier de nombreux fossés collectent l’eau pour l’évacuer vers l’Arve et ainsi drainer les terres en amont.


L’analyse du site Des traces historiques liées à l’Arve L’usine électrique de Vessy et son réseau souterrain de pompage, détaillés en page précédente sont également des points historiques liés à l’Arve.

Les fossés délimitent des parcelles agricoles ou des habitations.

Superposition de la carte du cadastre napoléonien (1806-1818) et de la carte du territoire au 19ème et 20ème siècle. Tracé bleu = anciens fossés

FOSSES : n.m. ‘Structure linéaire creusée pour drainer, collecter ou faire circuler des eaux’. ‘Fosse creusée en long servant à écouler les eaux ou défendre un territoire’. ‘Ce qui sépare’. Définition du dictionnaire, le petit Larousse illustré, ed.Librairie Larousse, Paris 1988 et de l’encyclopédie wikipédia (internet).

Comme on peut le voir sur la carte du cadastre napoléonien de nombreux fossés de drainage ont été creusés par l’homme pour drainer les terrains humides afin qu’ils soient exploitables. Ce maillage connecte les fossés entre eux pour s’écouler dans l’Arve. Cet ensemble de canaux s’est développé sur le site, suivant les usages. De plus, lors de l’expansion de la ville et de son remembrement, les habitations et l’essentiel du réseau routier empruntent les tracés des anciens fossés. Reconquête de l’espace public Pour ce projet, un réseau de fossés structure les parcelles agricoles. Il créé également un lien et une continuité spatiale de l’espace rural à l’espace périurbain, où les fossés deviennent des limites à l’urbanisation.

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Mes intentions Conserver l’agriculture et la valoriser

Cultures spécialisées (légumes frais, cultures florales)

48 Continuité d’un alignement de noyers .

Le hameau devient une ferme pédagogique.

Certaines parcelles sont gardées en pâturage.

Les plans et programmes environnementaux contribuent à la définition des limites claires entre espaces urbains et espaces ruraux, en s’appuyant sur des protections réglementaires. C’est le cas des espaces le long de l’Arve qui sont en périmètre protégé (régis par la LPR Arve). Cependant un projet d’urbanisme peut compromettre cette réglementation et déclasser la zone. C’est pour cela que je crée des limites claires à l’urbanisation et que j’augmente les parcelles agricoles occupés par les terrains de foot. Composer avec les espaces agricoles Les espaces agricoles à proximité des villes représentent un réel enjeux. En conservant et valorisant l’agriculture, je crée un espace de production, mais aussi un espace social et environnemental qui induit des activités (promenade, rencontre, mise en valeur paysagère) pour les habitants. La proximité urbaine est mise à profit pour le développement de circuits courts (vente directe du producteurs aux consommateurs).


Mes intentions Maîtriser l’urbanisation

Corps de ferme du Hameau de la ferme Vecchio Avant

Intégrer l’urbanisation à l’agriculture

Après La relation entre l’agriculture et le bâti forme un ensemble qui est repris pour le futur projet d’urbanisation Espace public Cour Accès Jardin d’agrément Potager Verger

Analyse, identification, simplification de la spatialité du hameau.

Le plan directeur cantonal, prévoit pour le secteur de Veyrier un «Grand Projet». Ce terme n’est nullement exagéré, si l’on tient compte de sa dimension. Ce projet se développe le long de la route de Veyrier, grand axe de circulation transfrontalier. C’est une extension urbaine sur des zones agricoles, entre des quartiers de villas et la campagne. L’image cultivée à Veyrier Pour éviter l’étalement urbain et créer un espace en cohésion avec le paysage alentour, j’utilise la spatialité du hameau de la ferme Vecchio, dont la relation entre l’agriculture et le bâti forme un ensemble. Je simplifie l’espace pour le retranscrire sur cette frange qui aura la complémentarité de l’urbain et de l’agricole. Ce principe ne fait pas front contre la nature. Au contraire, l’agriculture avec ses parcelles maraîchères et ses vergers interpénètrent l’urbanisation. Les limites sont perméables. Ainsi, la nouvelle zone urbanisée est connectée au quartier de villas par des axes piétons et aux zones agricoles par une noue récoltant et conduisant les eaux de pluie dans l’Arve. Les habitations R+3 occupent très peu de terrain.

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Mes intentions Créer et affirmer une centralité

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Le centre du village en périphérie de la commune. La nouvelle centralité au coeur de la zone villas.

Commerces et habitats entourent la centralité.

Le centre du village, actif, situé en périphérie de la commune, comprend des restaurants et des commerces qui favorisent les produits locaux. Cependant, excentré, cette situation ne contente pas tous les habitants. Pour répondre aux besoins de la commune, je crée une centralité en plein coeur de la zone pavillonnaire. Elle offre ainsi des commerces et services de proximité, ainsi qu’une place de marché dont la vente directe provient des maraîchers de la commune. Cette future centralité s’implante sur le seul espace encore «vide» autour duquel s’organise le bâti. En effet, la zone est actuellement implantée de terrains de foot et de tennis. Lieu de rencontres et d’accueil de la ville et ses quartiers, ce centre devient le parc végétal et naturel.


Un projet hydraulique Le marais des Beaux-Champs L’étang des Esserts La zone de jeux d’eaux dans la centralité Les fossés d’irrigation et de drainage Tracé du nant du Bois des Pins

La mise en scène de l’eau comme fil conducteur redonne un sens au territoire et augmente l’influence de l’Arve.

Ruisseaux (nants) et noue Alignements d’arbres tiges

Illustrer la mémoire du lieu Dans cette vision, l’eau reconquiert la Grande Fin en s’appuyant sur les traces historiques d’anciens réseaux de fossés. Une dimension naturelle renforcée Ce projet hydraulique s’inscrit dans une démarche naturelle puisqu’il crée une zone marécageuse, collecte les eaux de pluie, restaure des nants et contribue au plaisir de l’eau. Ces milieux connectés entre eux maintiennent une biodiversité dans la trame urbaine. Ils permettent également d’ouvrir la ville sur les paysages. Au niveau faunique, les déplacements des espèces sont améliorés. Montrer le chemin de l’eau Les cheminements piétons accompagnent ces structures linéaires. L’eau suit de nombreux parcours et devient un attrait pour le promeneur. «L’eau s’exprime de différente manière».

Document réalisé pour la phase concours, qui propose le nouveau projet hydraulique.

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Un projet hydraulique Le marais des beaux-champs

Ce projet hydraulique représente un enjeu paysager puisqu’il inscrit la ville dans son paysage agricole et fluviale.

1. Faire ressortir le caractère humide de la zone. 2. La promenade sur les flots.

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1

2 Les fossés d’irrigation 3. L’eau vient peu à peu arroser les terres. 4. Sous les arbres, l’eau coule.

3

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La création d’un marais Pour illustrer la mémoire du lieu, l’actuelle zone de réalimentation de la nappe du Genevois, (voir page 44) classée en zone de crue évolue en zone humide. En effet, les drains souterrains sont supprimés pour créer une zone naturelle, recouverte d’une couche d’eau peu profonde. Un réseau structurant L’irrigation des cultures est mise en scène par un ensemble de fossés qui organisent le parcellaire. La promenade se structure le long de ces fossés. Les arbres, plantés en alignement, s’organisent le long des axes piétons principaux.


Un projet hydraulique La noue 1. Un fin filet d’eau traverse les bacs d’épuration pour rejoindre l’étang.

1

La noue au centre de la future zone urbanisée La liaison entre la ville et l’espace rural est facilitée par le chemin de l’eau qui prend une forme plus souple et sinueuse. Grâce à un système de récupération des eaux pluviales de la route et des bâtiments, la noue prend forme. Cette coulée végétale traverse les alignements de bâti. L’eau à travers la nouvelle centralité Afin de maintenir ou de recréer des continuités, l’eau est mise en scène par des jeux d’eaux, dans la centralité.

L’espace de jeux d’eaux 2. L’espace de jeux

2 Les fossés de drainage 3. Sur les traces du passé.

3

L’eau coule A travers le Bois de Veyrier bon nombre de fossés de drainage, créés en 1820 afin de drainer les marais, sont encore présents aujourd’hui. Ils soulignent et accompagnent le chemin. Certains sont très bien conservés, tandis que d’autres devront être restructurés afin qu’ils retrouvent leurs formes.

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L’évolution du paysage de l’Arve Plan masse L’influence de l’Arve actuelle

Le marais des beauxChamps

L’eau Marais des Beaux-Champs Fossés d’irrigation ou drainage Espace de jeux d’eau dans la centralité

Le parcellaire maraîcher

Etang des Esserts

Le hameau de la ferme Vecchio

Ruisseaux ou noue

La végétation Ripisylve ou forêt Maraîchage Zone enherbée

L’usine électrique de Vessy

Alignements d’arbres tiges Vergers

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Jardins d’agrément

L’influence de l’Arve projet

Les infrastructures Le chemin Les routes Les parkings L’espace public L’espace cour

L’influence de l’Arve augmente grâce à une trame bleue et à des espaces ouverts où l’urbanisation est maîtrisée.

L’influence de l’Arve Influence forte de l’Arve Influence moyenne de l’Arve Influence faible de l’Arve

Noue qui récolte les eaux de pluie

La centralité

Fossés historiques remis à ciel ouvert


Les pistes de poursuites Pour le développement du projet, j’ai choisi de travailler la nouvelle centralité. C’est un site qu’il faut entièrement repenser, retransformer en espace public. De plus, elle est située au centre d’une zone pavillonnaire qui ne peut plus évoluer dans ce sens-là. Deux stratégies s’offrent à moi : soit j’amorce un système de transformation en donnant l’impulsion pour reconquérir cet habitat, soit je travaille uniquement à l’intérieur de cet espace public.

«Pour une greffe réussie, il faut penser le maillage du territoire sans distinction entre l’urbain et le rural.»

Vue aérienne de la zone pavillonnaire de Veyrier. Source : Google Maps

Vincent Tricaud paysagiste

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PHASE CONCOURS : Le chemin de l’eau Remarques

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Laurent DAUNE -La stratégie des trois hameaux qui influence le territoire est intéressante. A développer davantage car on perd l’idée de la microcentralité. -On perd la richesse de la spatialité du hameau dans le nouveau quartier. -Il faut conserver quelques terrains de foot. -La zone de marais n’a pas besoin d’être traversée : elle peut être longée ? Giordano TIRONI -Les trois hameaux sont des domaines très différents. L’un est un lieu de production alimentaire, l’autre d’énergie, et le dernier d’habitation. -On perd cette qualité de la formalisation. Denis ROPTIN -Pour la suite, si le choix de continuer se porte sur la nouvelle centralité, quelle est la stratégie à adopter ?

Chemin tondu à travers les prés fleuris. Source : Rémy JANIN - Les espaces agricoles


«Le paysage est soumis à la culture de chacun.»

CONCLUSION

Gilles Clément

La phase concours permet de vérifier et de préciser nos idées avant d’entamer le développement du projet. Un souci majeur Ce site est un lieu stratégique. En effet, la question de l’aménagement du territoire en zone périurbaine est primordiale. Ainsi, en préservant et en valorisant le cadre naturel du territoire, la densification devra se faire de manière maîtrisée, tout en s’adaptant aux caractéristiques et atouts de la spatialité du hameau de la ferme Vecchio. Des espaces à préciser Suite au choix de ma zone de projet, il convient donc maintenant de continuer à décrire les espaces à l’intérieur de la zone villas et de confronter la conception technique et végétale de la centralité, qui devient le futur Parc des Albives.

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PHASE PROJET : Le Parc des Albives

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2


«Les villes jouent un rôle prépondérant dans le cadre de la mutation des territoires.» Rémy Pagani INTRODUCTION

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Page précédente : photographies personelles prises durant la phase concours et projet. 1. Les mâts lumineux des terrains de foot brouillent la vue sur le Jura. 2. La succession de terrains de tennis cloturés empêchent tout public d’y accéder. Cet espace de loisirs ne profite pas à tous les habitants du quartier.

ALBIVE : n.f. : En patois suisse, «albive» signifie eau blanche. Définition du glossaire du Patois de la Suisse Romande, Ed. Lausanne,1866.

La phase de développement du projet permet d’aborder la définition d’éléments plus précis. Cet atelier est l’occasion d’approfondir certains thèmes évoqués lors de la phase concours. Un travail plus précis Mon travail rentre ainsi dans la phase d’étude des matériaux, du choix et de l’analyse des associations végétales, pour proposer un projet qui puisse satisfaire les usagers du site. Un projet hydraulique L’Arve se lie au quartier et renoue avec l’histoire. C’est également un travail qui s’adapte au projet en proposant des hypothèses de stockage des eaux de pluies. Un projet végétal Ce projet investit le patrimoine végétal existant en conservant les arbres remarquables. Il renforce le lien avec le bois en favorisant le développement de ces espèces majeures. Un projet d’animation L’aménagement du parc favorise l’expression collective grâce à des jeux en commun. Une vaste pelouse se prête aux jeux libres et offre un emplacement pour le cirque, les kermesses....


Le site de projet détaillé Mon choix s’est porté sur l’espace sportif du Grand-Donzel, situé en plein coeur de la zone pavillonnaire.

L’Arve

Le carrefour routier

Le stand de tir

Le restaurant

Les 2 terrains de foot et les 10 terrains de tennis

Le Bois de Veyrier

Vue aérienne du site de projet détaillé - 2012 - Source : Google maps

Forte relation à l’Arve La recherche et la formalisation des traces historiques liées à l’Arve se précisent. Ce projet est l’occasion de restaurer le nant du Bois des Pins qui, par sa position et son orientation, devient un élément fort de liaison avec l’Arve. En effet, celui-ci passe actuellement sous les buttes du stand de tir, ce qui le rend peu visible et inaccessible. Un rapport très direct Cet espace de loisirs profite d’un emplacement privilégié qui permet une bonne utilisation des lieux. En effet, situé en plein coeur de la zone villas, ce vaste vide est délimité par les maisons qui le bordent. Cependant, la forte densité d’infrastructures (terrains de foot et tennis) rend le site peu attrayant et peu praticable. A terme, le projet offrira une réelle mixité d’usagers et d’usages.

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1. Vue sur l’arrière du restaurant. L’ensemble des pins est conservé. 2. Le nant du Bois des Pins serré entre la butte et la limite parcellaire.

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3. Les buttes de terre du stand de tir.

62 3

2 4. Vue 3D du carrefour.

4 Photographies prises durant la semaine du 25 au 28 mars 2013, la photo n°4 est une vue prise depuis Google Earth

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5. Lors d’une pluie, le sol se recouvre d’une couche d’eau stagnante . Cela se manifeste par une forte proportion d’argile dans le sol. Il n’est pas étonnant que les habitants ont créé des fossés de drainage.


Anticiper sur la densification du quartier

63 Situé en plein coeur de la zone villas, on peut supposer que dans une évolution future la pression de l’urbanisation augmentera. En effet, la ville connaît une nouvelle poussée de croissance et se trouve actuellement dans une période charnière de son développement urbain. Des projets d’urbanisation fleurissent un peu partout. Une mesure forte Le projet du plan directeur cantonal Genève 2030 prévoit la densification des zones villas déjà construites. Dans cette optique, le projet de parc des Albives, crée des axes forts de recomposition urbaine qui viennent

amorcer un système de densification du quartier. Les espaces s’interpénètrent Ces axes structurants intègrent le parc dans la ville. C’est une continuité entre le bâti et les paysages agricoles qui infiltrent le quartier et s’y transforment. Ces structures linéaires permettent au projet de se diffuser dans la ville et aux usages urbains de pénétrer dans le parc.


Relier l’Arve au quartier L’Arve et sa relation au quartier

Le projet hydraulique, dans cette deuxième phase, se précise. Augmenter l’influence de l’Arve Celui-ci consiste à relier et à connecter l’Arve au quartier. Pour cela, je m’appuie à nouveau sur les traces historiques d’anciens fossés. On s’aperçoit qu’au nord, en limite actuelle avec le parc, passait un ancien fossé. Ce dernier va être remis à jour. Afin de contenir l’urbanisation, je crée un deuxième fossé le long de l’axe sud, comme élément de délimitation spatiale.

64 Traces des anciens fossés de drainage Anciennes traces

Lim ite su d

Le n ant du

Lim ite n ord

Boi s de s Pi ns

Fossés projet

La restauration du ruisseau Je me base sur le réseau hydraulique existant, pour remettre en état le nant du Bois des Pins. Celui-ci s’écoule actuellement sous les buttes de terre du stand de tir et rejoint directement l’Arve. Cependant, un projet de mise en souterrain du stand de tir se concrétise. Cette intervention de remise en état, contribue à une ouverture progressive de la ville vers l’eau.


Ancrer le parc dans son socle Des formes inspirées de la géomorphologie

Lier le parc au boisement existant

A chacun son espace L’espace urbain Le jardin d’eaux Lieu multi-usages Espace de jeux libres Le jardin des hauteurs Le belvédère sur l’Arve

Une approche topographique L’aménagement du parc s’inspire des phénomènes géomorphologiques du territoire. D’ailleurs, il est écrit dans le livre de l’histoire de Veyrier «Le paysage veyrite est typiquement glaciaire. [...] De Grand-Donzel jusqu’au village, la morphologie se caractérise par des bombements de formes ovoïdes. Ce relief ténu est typique de la moraine de fond, [...]». Ces buttes ont été reproduites à l’échelle réduite du parc en ayant une gradation des formes allant du plus organique au plus géométrique. Le Salève et le Jura qui nous entourent, sont également des éléments de repères provenant de ce paysage glaciaire. Etablir un lien avec la végétation Une forêt dense recouvre la partie est du projet. Je crée un lien avec le parc par des pénétrantes de masses boisées composées d’essences majeures que l’on retrouve dans ce bois. Ces massifs d’arbres sont composés de Quercus robur, Acer platanoides et Acer pseudoplatanus. Différents espaces s’articulent à travers le parc : l’espace urbain, le jardin d’eaux, l’espace de jeux libres, ...

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Le projet final L’Arve B’

Rout e de

Veyr ier

Belvédère sur l’Arve

Passerelle piétonne Zone villas

Bois

des

Pins

artin ine M Anto te u o R

Nan t du

A

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Place des Albives

Le Bois de Veyrier B Ch em in

Coupe A_A’

du Bo is Go ur m an d

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Zoom sur la place des Albives et le jardin d’eaux

artin ine M o t n te A Rou

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La place des Albives La place du marché

68 Rassembler, accueillir, ouvrir C’est un lieu qui accueille le marché hebdomadaire tout au long de l’année, un lieu de passage des habitants et une aire de jeux pour les enfants du quartier. Le jour du marché, les producteurs et maraîchers du parc agricole viennent vendrent leurs prodruits à l’ombre des Gleditsia triacanthos f. inermis. La place permet la cohabitation harmonieuse de toutes ces activités.

Un élément structurant La pergola qui traverse les plantations régulières, permet d’insérer un parking vélo et un arrêt pour bus. Tout autour du restaurant existant, je crée un espace terrasse qui offre des vues sur le jardin fleuri et plus loin le parc et ses buttes.


Plantation en mélange terre-pierre des jeunes sujets sur la place

motte grillagée terre végétale ép. 20 cm sous motte tuyaux de drainage qui entourent la motte et système d’ancrage au sol substrat terre pierre 1/3 terre végétale 2/3 pierre dim fosse: 1.20 m x 2.30 m

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sous sol existant

Sous l’ombre en dentelle des gleditsias triacanthos f.inermis

La couronne ouverte et lâche du Gleditsia triacanthos f.inermis, prend une forme de parasol. Avec ses 15 m de haut et ses 10 m de large, c’est un arbre parfait pour marquer l’entrée d’une place. Son feuillage très fin laisse passer les rayons du soleil. Il est ainsi agéable de venir flâner l’été sous les houppiers. La place des Albives se colore de bouquet rose au début du printemps. Sa couronne de 6 m de large s’étale en parasol.

floraison en avril du Prunus ‘Accolade’


La place des Albives Le canal fleuri Passerelle

platelage bois en mélèze lames lg 7 x h 4.5 x L 200 cm gradine en béton C20/25 béton poreux saibro 4/8, ep. 5 cm béton poreux saibro 8/16, ep. 10 cm gravie drainante 5/45, ep. 30 cm géotextile terre végétale

70 La métaphore de l’eau Le canal central récupère les eaux de pluies des deux fossés extérieurs. Toute sa longueur permet aux promeneurs et aux habitants du quartier de s’asseoir. En effet, la structure est composée d’une gradine en béton où vient s’insérer par endroit un platelage bois. On peut profiter, le temps d’une pause, des vues sur le parc et le Salève. A cette vision s’ajoute l’attrait du décor créé par les vagues de vivaces colorées qui fleurissent à l’intérieur du canal. La sélection de plantes tels que les iris évoquent et renforcent la présence de l’eau.

Le fond est recouvert d’une couche de terre végétale où sont plantés les vivaces et arbustes. Entre les masses de plantes, sont creusées des rigoles composées de gravier où coule l’eau. Pour traverser le canal, des passerelles et un passage à gué s’avancent au-dessus de l’eau pour rejoindre le reste du jardin d’eau. Le canal continue, canalisé sous la route, et ressort dans la rue d’en face pour rejoindre l’Arve.


Passage d’enfants

Passage à gué

Photo d’un canal à Zurich

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platelage bois en mélèze lames lg 7 x h 4.5 x L 200 cm vis inox profil U en plastique lg 6 cm x h 2.5 cm x L 50 cm

On traverse aisément à quatre endroits différents, par des passerelles et par des traverses de pierres posées au fond du canal.

Insertion du platelage bois à travers les gradines en béton


Le jardin d’eau Le canal fleuri

72 Le canal est fleuri avec des masses végétales de vivaces et d’arbustes qui sont plantées en vagues afin de signifier le passage de l’eau. Ces vagues fines et effilées se déploient en masse de plus en plus large, vers l’intérieur du parc. Pour le canal, les sujets sélectionnés s’accommodent d’un sol humide, voire temporairement détrempé et d’une forte luminosité due à la réverbération. Les vagues de couleurs Les nuances de bleu, allant du bleu foncé au bleu lavande, évoquent l’eau et la fraîcheur. Ces couleurs sont rehaussées

de quelques notes vives, comme le pourpre du berberis, et le vert jaune de l’euphorbe des marais. Les dégradés de bleu s’illuminent face au jaune et les nombreuses teintes de vert, qui lui est une couleur tonique. L’échelonnement des floraisons met en avant le jardin d’eau. C’est un élément fort qui accompagne la place des Albives.


Une alchimie de contrastes

Les feuillages simples

73 1) Berberis thunbergii

2) Euphorbia dulcis

3) Nepeta longipes

6) Stipa calamagrostis

7) Miscanthus sinensis ‘Gracillimus’

8) Salix purpurea ‘Nana’

Les feuillages ciselés

9) Perovskia atriplicifolia

10) Iris sibirica ‘Ruffed Violet’

11) Geranium maculatum

4) Allium schoenoprasum

5) Euphorbia palustris


Le jardin d’eau

74 Au-delà du canal, le jardin d’eau se poursuit vers l’intérieur du parc. Le choix de la palette végétale s’est porté sur les coloris mais aussi sur la variété des feuillages. En effet, si les fleurs sont l’attraction principale des végétaux, elles n’en sont pas moins éphémères, alors que les feuillages persistent. Un contraste de feuillages De forme simple pour les unes comme l’euphorbe douce (Euphorbia dulcis), d’autres se parent de découpures comme la sauge d’Afghanistan (Perovskia atriplicifolia) ou le géranium maculé (Geranium maculatum).

Les feuillages ciselés aux effets dynamiques sont associés avec des limbes aux formes plus simples qui reposeront l’oeil. Ces ensembles de feuillages se valorisent, en les associant entre eux. Le regard se porte ensuite sur la silhouette de la plante. Des formes spécifiques Les graminées et les arbustes apportent de nombreuses nuances parmi les vagues de vivaces. Ces regroupements d’espèces forment des masses homogènes. Disposés en nappes très étirées, les ensembles s’imbriquent les uns aux autres. Ils se succèdent et ondulent au gré du vent.


A l’intérieur du jardin d’eau

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Le jardin de l’eau Les fossés

76 Les fossés sont des milieux qui permettent la rétention d’eau superficielle de façon temporaire. Soumis à des déssèchements annuels, le choix des végétaux s’est porté sur des plantes résistantes. Utiliser les formes et les couleurs Les feuillages des plantes hélophytes se caractérisent le plus souvent par des limbes rubanés (iris ou typha), ou des limbes beaucoup plus fins (graminées). Face à des feuilles entières et arrondies, leur différence crée un effet de contraste.

Les harmonies de couleurs Les feuillages clairs, tels que les verts tendres comme l’ail des ours, la prêle ou le sceau de salomon, par exemple, au vert glauque, seront mis en valeur par des feuillages sombres réunissant des nuances de pourpres comme la ligulaire ‘Desdemona’. C’est un contraste fort avec les couleurs les plus pâles. Les floraisons jaunes des ligulaires et du populage viennent illuminer les fossés .


Plan de principe de plantation

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Les feuillages généreux

1) Caltha palustris

2) Allium ursinum

3) Petasite fragans

4) Polygonatum odoratum

5) Ligularia dentata

9) Typha latifolia

10) Typha laxmannii

11) Schoenoplectrus lacustris

Les feuillages fins et éfilés

7) Equisetum fluviatile

8) Phalaris arundinacea

6) Ligularia dentata ‘Desdemona’


Le nant du Bois de Pins

78 Actuellement, coincé entre les buttes du Stand de tir et les limites de propriété, le ruisseau n’est pas visible. Lors du remodelage du terrain ce ruisseau fera partie intégrante du parc et sera relié à l’Arve. Contrairement aux tracés des fossés et du canal qui sont rectilignes, le nant est sinueux et épouse la pente naturelle du terrain. Les méandres sont habillés de plantes de berges. Les abords sont végétalisés par des essences majeures du bois. Par la suite, celles-ci recoloniseront d’elles même le ruisseau. Le nant offre un cheminement paisible et lent.

Jeux dans l’eau


Lier le parc au Bois de Veyrier

1 1. Photo personnelle de parc de Riem à Munich. 2. Photo personnelle des derniers fossés de drainage présents dans le Bois de Veyrier.

En fond de parc, je crée des pénétrantes de masses boisées qui introduisent une continuité avec le Bois de Veyrier. Volume ordonnancé Ces plantations régulières cadrent et mettent en valeur les vues sur les buttes de jeux et sur le Salève, en arrière plan. Les frondaisons dispensent une ombre et une fraîcheur bienfaisante dans le parc. Ces bandes boisées occupent l’espace et s’inscrivent vigoureusement en volume mais aussi en longévité.

Acer pseudoplatanus

Quercus robur

Acer platanoides

Photos des arbres ci-dessus (source : Google)

2

79


Le jardin des hauteurs Les buttes de jeux (2 à 5 ans)

80 Ce modelage de terrain est inspiré de la géomorphologie du territoire qui a été façonné par les glaciers et l’Arve, comme on a pu le voir en page 65. Il vient faire également écho au relief montagnard du Jura et du Salève. Coupe B_B’ (voir sur le plan final, page 66)

Un espace pour jouer Le jardin des hauteurs est un lieu diversifié qui offre des espaces de jeux à travers les buttes. Ces aires de jeux sont adaptées à tous les âges et profiteront aux habitants de la commune.


grain EPDM couleur ocre 1/3.5 mm sur 1 cm sous couche technique granulat de SBR 4/8 mm sur 5 cm

Ancrage des poteaux bois bois récupéré qui pousse sur les anciennes butte de tir écorcé, diamètre max 12 cm ferrure de support acier galvanisé

fixateur PU95 support béton C20/25 caverneux ép. 5 à 8 cm grave filtrante 6/60 mm géotextile 250gr/m² terre de remblais

tire-fond diamètre 10 L 60 mm béton de fondation CP 250 C20/25

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revêtement en copeaux de bois h 40 cm gravier drainant

Détail de construction de la butte en caoutchouc EPDM


Le jardin des hauteurs Les buttes de jeux (10 à 14 ans)

82 Ces buttes de 3 à 5 m maximum de hauteur, offrent des possibilités de jeux où viennent s’ancrer ces espaces. En effet, les murs d’escalade, les toboggans ou les rampes de skate utilisent ces hauteurs. De 2 à 5 ans Certaines buttes sont recouvertes par un gazon de grande capacité de charge et facile d’entretien, puisque les pentes n’excédent pas 35°. Dans la zone de jeux des tout-petits, ces formes topographiques sont recouvertes par un caoutchouc EPDM, pour éviter les blessures en cas de chutes. (voir page 80 et 81).

Tout autour, des éléments en bois sont utilisés soit à la verticale, soit à l’horizontale afin de créer différentes situations de jeux. De 10 à 14 ans L’utilisation des pentes permet aux enfants de s’initier, par exemple, à la technique de la grimpe grâce aux murs d’escalade ou aux cordes. Arrivés en haut, des points de vues panoramiques se dévoilent sur le parc avec sa grande pelouse plane. Sur cette zone, les activités sont pratiquées en famille ou entre amis et ne nécessitent pas d’équipements sophistiqués.


Détails de construction du mur d’escalade

gazon + terre végétale sur 20 cm volige piquets en bois scellés dans le béton béton CP250 C20/25 remplissage par couches successives de terres de remblais compactées et réglées

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fondation béton C20/25 avec reprise de bétonnage ferraillage drain 110 mm


La passerelle piétonne est le dernier élément de liaison avec l’Arve. Elle traverse le bois et le carrefour routier pour redescendre vers les berges de l’Arve. A travers la ripisylve, un belvédère s’avance au-dessus de l’eau. Là, on peut admirer les chutes artificielles de l’usine électrique de Vessy. L’eau gronde et se change en albives.

DUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF TODESK A BUT EDUCATIF

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT ED

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT ED

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La passerelle piétonne et le belvédère


PHASE PROJET : Le Parc des Albives Remarques Laurent DAUNE -Comment vit le fond du parc ? -Quel est le dialogue avec la périphérie? -La pergola est-elle plantée ? Giordano TIRONI -Quelques explications sur le canal: quel est le niveau d’eau, est-il constant? -Pourquoi le zonning du parc est longitudinal ?

Aire de jeux_Parc de la solidarité à Barcelone

85 Jeux de ballon_Parc des Rives à Yverdon

Denis ROPTIN -Bonne réponse aux questions. Natacha GUILLAUMONT -Donner plus de souplesse aux vagues qui aurait influencé les cheminements. -Les aquarelles sont très belles. Joris DE CASTRO -Le chemin d’accès au parc, pour les camions du cirque, est trop étroit, attention au rayon de braquage. -Les détails techniques sont bons.

L’initiation à la grimpe_Parc à Paris

Skate park_Plainpalais à Genève


«Chaque projet est important en soi, mais sa qualité ne peut être satisfaisante si la conception ne tient pas compte du contexte urbain.» Bernard Schubert CONCLUSION

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Ce projet se développe autour de la relation avec l’Arve et sa liaison au quartier. Ainsi, des axes de recomposition urbaine sont créés à travers le quartier et permettent de le structurer. En référence au paysage marqué par l’époque glacaire, le parc s’ancre sous forme de topographie dans le territoire, en reproduisant des buttes. Il s’affirme également en créant des liens avec le Bois de Veyrier, repère important de la ville. Afin de satisfaire bon nombre d’utilisateurs, différents espaces sont créés et dialoguent entre eux : la place, le jardin d’eaux, l’espace de jeux libres, le jardin des hauteurs... Les espaces de jeux proposés réveillent les sens de tous les enfants grâce aux couleurs, aux textures et aux formes, sans oublier le potentiel de récréation qu’offrent les buttes engazonnées.


CONCLUSION FINALE Ce mémoire synthétise la démarche de réalisation d’un projet. Son exécution est un des maillons de l’aménagement du territoire sur la basse vallée de l’Arve. L’étude a été un long processus, parcourant toutes les échelles, de la prise en compte du site jusqu’au développement du projet. En effet, l’analyse est la phase d’urbanisme se sont déroulées à l’échelle du territoire franco-suisse avec l’idée de donnée à l’Arve de l’épaisseur. Grâce au relevé de son influence et des traces historiques, nous avons pus déterminés le territoire de projet. A travers ces recherches, je me suis rendu compte que les paysages périurbains, qui représentent une grande partie de notre cadre de vie, sont des zones où l’équilibre entre ville et «nature» représente un enjeu majeur et ont un réel potentiel. Afin de mettre en application mes dernières réflexions, j’ai choisi le secteur de la Grande Fin à Veyrier. Je me suis interrogé sur plusieurs questions : Quel est l’avenir pour l’agriculture le long de l’Arve? Comment traiter l’apporche avec le tissu pavillonnaire?

Comment limiter l’urbanisation effrénée sur les zones agricoles? Comment augmenter l’influence de l’Arve et lui redonner de l’épaisseur? C’est avec l’idée de régler ces problèmes que je me suis lancé dans la phase concours. Je voulais créer une centralité en plein coeur de la zone villas, tout en gardant une grande partie «d’espaces verts» si peu présent. En densifiant les zones villas déjà construites, j’ai mis l’accent sur un espace vide intégrant la nature en ville tout en préservant un parc agricole le long de l’Arve. La phase de développement du projet s’est amorsée. Il était intéressant alors de chercher comment structurer la mutation du quartier. Ainsi, j’ai créé des axes de recomposition urbaine qui venaient amorcer un système de densification pour intégrer le futur parc des Albives dans la ville. A travers celui-ci, j’ai cherché à créer un espace de rassemblement traitant trois enjeux majeurs «ludique, pratique et utile». J’ai donc intégré un espace d’accueil, de rassemblement et de partage grâce au restaurant et au marché hebdomadaire. Un poumon vert intègre le coeur de la ville.

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REMERCIEMENTS Mes premiers remerciements vont à toutes les personnes qui m’ont soutenue lors de ces trois années d’études et qui m’ont permise de concrétiser ce projet professionnel. Merci également à M. Roptin, M. Daune, M. Veyrat-Parisien, Mme Guillaumont et M. De Castro, qui m’ont suivie durant tout ce 6ème semestre.

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Un grand merci à tous ceux que j’ai sollicités pour recueillir des informations et plus spécialement à M. Jordan Directeur du Service Technique de Veyrier, Mme Perotin de Pro Natura et Mme Cantiniaux de la DGNP (Direction Générale de la Nature et du Paysage). Merci à Sébastien, assistant de troisième année, pour son efficacité et sa patience. Enfin, toute ma reconnaissance va à ma famille et à mes amis qui m’ont épaulée et aidée.


LE CORPUS Le corpus permet de recueillir un ensemble d’éléments, en vue d’une analyse, d’une réflexion. On trouvera dans cette partie tous les documents et ouvrages qui m’ont été mis à disposition. Un travail de prospection sur notre site de projet a été effectué, afin de réunir d’autres documents. Ces éléments m’ont accompagnés durant tout le semestre et m’ont permis de développer le projet.

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La bibliographie Les ouvrages :

BERTRAND, Michel Jean (sous la dir. de LISTOWSKI, Hiéronim), Les places dans la ville, Les pratiques de l’espace, Paris, Ed. Bordas,1984. DREISEITL, Herbert (sous la dir. de GRAU, Dieter, LUDWIG H.C, Karl), Waterscapes, Planning, building and designing with water, Ed. Birkhauser, 2001. ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DU PAYSAGE, Les carnets du paysage : çà & là, n°12, Arles, Ed. Actes sud, 2005.

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GORGOLEWSKI, Mark (sous la dir. de KOMISAR, June, NASR, Joe), Carrot City, Ed. The Monacelli Press, 2011. LOISEAU, Jacques-Marie (sous la dir. de TERRASSON, François, TROCHEL, Yves), Le paysage urbain, Paris, Ed. Sang de la Terre, 1993. MURET Jean-Pierre (sous la dir. de ALLAIN Yves-Marie, SABRIE Marie-Lise), Les espaces urbains, Concevoir, réaliser, gérer, Paris, Ed. du Moniteur, 1987. SMETS, Marcel, L’avènement de la cité-jardin en Belgique, Histoire de l’habitat social en Belgique de 1830 à 1930, Ed. Pierre Mardaga. VERDIER, Philippe, Le projet urbain participatif, Apprendre à faire la ville avec ses habitants, Paris et Gap, Ed. Adels et Yves Michel, 2009.


BARBERO, Dominique (sous la dir. de LESCAZE Bernard, WALKER-WEIBEL Corinne, DE LA CORBIERE Mathieu), Histoire de Veyrier, Paris, Ed. Slatkine, 2010. BROTO, Carlos, BARIKOSKY, Thomas, Espaces publics : Parcs en ville, Paris, Ed. Links Books, 2008.

Les articles & revues :

HOCHPARTERRE, WUEST & PARTNER, Genève Bouge, Une grande ville bâtie sur un petit espace, Suisse, Ed. Susanne von Arx, No 11, 2011. KLAUS, Gregor, «Place aux cours d’eau», Revue : Les ressources naturelles en Suisse Environnement, No 3 (janvier 2011), p16

Internet :

EBLE, Vincent, «Les enjeux de l’interface rural urbain», Livret des Ateliers Seine et Marne, 2010, http://www.ateliers.org/sites/default/files/docschantiers/4_Cahier_POST_Atelier.pdf LEGENNE, Corinne, «Comment traiter les fronts urbains?», Les Carnets Pratiques, mars 2010, http://www.iau-idf.fr/fileadmin/Etudes/etude_677/ cp3_web_01.pdf LA REDACTION, «La densification pavillonnaire en débat», Métropolitiques, mars 2013, http://www.metropolitiques.eu/La-densification-pavillonnaire-en.html

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Corpus à disposition Documents liés aux différentes recherches 1. Carte de Micheli du Crest, 1730, Environs de Genève 2. Carte de l’institut géographique nationale 3. Carte postale, L’Arve au pont d’Etrembières

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1

2

3


Plans : - Plan DWG de la vallée de l’Arve Cartes historiques : - L’ensemble des mappes Sarde - Carte de Micheli du Crest 1730, Environs de Genève au 15’000 - Carte Dufour 1837-1838, Genève au 25’000 Cartes : - Carte de l’institut géographique nationale au 20’000 Orthophotos : - Orthophotos de la vallée au 1/10’000 Documents PDF: - PLU des communes françaises - PDcom des communes suisses - Schéma directeur cantonal au 1/25’000 - SCOT de la région d’Annemasse et de la Communauté de Commune Arve et Salève - PACA du Piémont du Salève Arve - PACA Genève Annemasse Salève

Photographies : - Cartes postales anciennes - Photographies historiques Arcgis : - L’ensembles des couches tirées du SITG Brochures : - Projet du site de Vessy, Construire ensemble une nouvelle relation à l’environnement

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ANNEXES Cette partie présente les rendus graphiques réalisés durant ce 6ème semestre. En commençant par les phases d’analyse et d’urbanisme effectuées en groupe de trois à quatre personnes. Pour finir, les deux dernières phases sur le développement du projet sont exposées.

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Réduction des planches Phase analyse Ce travail a été accompli en groupe de quatre personnes : Alice BOUJON, Arthur BUTON, Lucile PASCHE et moi même, sous la direction de Laurent DAUNE, Marcellin BARTHASSAT et Christophe VEYRAT-PARISIEN.

Vue d’ensemble

PLAN MASSE DES MILIEUX _1/10000

Très présentent lors des barrages ou usines, elles laissent peut On les retrouvent également dans des lieux plus calmes tels les de place à une grande végétation mais permettent au paysage méandres apparaissant ou disparaissant au fil des saisons laisde changer selon le régime de l’Arve. Le bruit y est maitre. sant une végétation plus fluctuente.

Rares le long de l’Arve, elles sont précieuses et doivent être maintenues. Elles sont riches au niveau biologique et apportent une respiration et un rythme différent le long de la rivière.

Eaux à courant

Eaux calmes

4

8

7

GENEVE VILLE LA-GRAND

CHENE-BOUGERIES 1

AMBILLY

CHENE-BOURG ANNEMASSE

BOUJON Alice_BUTON Arthur_LUTZ Camille_PASCHE Lucile_ 26/02/2013

96 CARTES DES EVOLUTIONS DE L’AGRICULTURE ET DES BOISEMENTS

1820

1936

2

Bois Nancy Pinchat

ANALYSE DE LA VEGETATION

La Menoge

3

GAILLARD

4

CAROUGE 5

6

Le Bois de Vernaz

La Châtelaine

ETREMBIERES 8

B Le ois

7

s rré Ca

Bois Marquet

La Châtelaine

Périmètres protégés Régis par la loi sur la protection générale et l’aménagement des rives de l’arve (LPRArve)

VETRAZ-MONTHOUX

Habitats protégés pour les oiseaux

TROINEX

NATURA 2000 Réserves s’oiseaux d’eau (OROEM)

LE PAS DE L’ECHELLE

Arrêté biotope

Le Bois d’Esery

VEYRIER

Arrêté préfectoral de protection des biotopes pour espèces animales ou végétales protégées

2013 L’agriculture a fortement diminué au fil du temps, en effet en 1820 les terres non construites et accessibles étaient dédiées aux cultures. En 1936 les villes prenent de l’ampleur et viennent peu à peu miter ces espaces de culture. En 2013 les constructions s’approchent toujours plus de l’Arve et l’urbanisation s’étale et ne laisse plus que d’infimes parcelles disloquées. Ces cartes regroupent: les vergers, les champs cultivés, les prés, les vignobles, le maraîchage et les petits fruits.

1820

ZNIEFF Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique

ARTHAZ PONT-NOTRE-DAME

3

1 Végétation urbaine

Les espaces publics plantés ont contrairement à la végétation liée à l’Arve cette particularité de ne pas fonctionner avec la rivière (végétaux horticoles ou ne dialoguant pas directement avec le caractère de la rivière comme le parc Baud-Bovy). Au contraire certains parcs utilisent la végétation des bords de rive comme limite tel le parc de loisirs de Vessy.

2

5 Forêt à dominance feuillus

6 Fôret mixte

La forêt de feuillus se retrouve généralement beaucoup plus En forêt mixte on retrouve toujours proche de l’eau les caducs proche de l’eau et compose des forêt alluvionnaires. Très den- et sur un sol plus élevé commencent à apparaitre les rares conisent elles proposent ouvertures et lumières au fil des saisons. fères tels des groupements de Pins.C’est donc d’une manière étagée que se discerne la végétation.

Agriculture champs et maraîchage / Vignes et vergers Les parcelles agricoles les plus proches de l’eau constituent les espaces de respiration les plus importants et participaient jusqu’à maintenant à l’épaisseur de la limite entre ville et Arve. Malheureusement ces espaces se perdent à cause de la pression urbaine.

Bloc 1

L’Arve en projet

MONNETIER-MORNEX

1936

2013 Contrairement aux espaces agricoles, les espaces boisés gagnent de l’ampleur notament en altitude (Salève) où les pâturages ne sont plus assurés. De plus les forêts deviennent lieu de loisirs et de détente et sont un patrimoine sauvegardé. Ces cartes regroupent: les forêts de caducs et conifères, les milieux humides et les bois (ancienne appellation).


Cette partie permet d’établir une corrélation entre type de milieu (sol, lumière, eau...) et végétation colonisatrice.

CARTE DE RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES STATIONS FORESTIÈRES

Espèces arborées dominantes:

Nature du sol:

Chêne pubescent et hybride

Charme

Chêne sessile

Frêne commun

Hêtre

Pin sylvestre

Eboulis à gros blocs

Châtaignier

Tilleul à grandes feuilles

Calcaire dur en bancs

Erable sycomore

Sapin pectiné

Calcaire argileux, Marne

Epicea commun

Aulne blanc

Molasse calcaire grèseux et alluvions

Saules

Chêne pédonculé

Ci-dessus: Tableau des types de station selon les facteurs écologiques d’altitude et de

LÉGENDE:

Eboulis fins à moyens

BOUJON Alice_BUTON Arthur_LUTZ Camille_PASCHE Lucile_ 26/02/2013

EN THEORIE... TABLEAU DE DÉTÉRMINISME ÉCOLOGIQUE DES STATIONS FORESTIÈRES

SUR LE SITE... COUPES STRATÉGIQUES SELON LA RELATION RIVIÈRE ET VÉGÉTATION LES RESSENTIS ET LES ESSENCES

1 2

3 4 5 6

8 9

7 10

Carte de localisation 1:50 000

1_DEPUIS LA JONCTION

Vison des deux rivières qui se rencontrent,. Endroit fort en émotions. Différence de couleurs. Les falaises de St-Jean apparaissent comme un tableau. Ballade agréable. On y sens le basculement de la ville à la nature campagnarde. Frêne Peuplier tremble Peuplier noir Chêne pédonculé Erable champêtre Marronnier

Bois de la bâtie

Falaises St Jean

Arve et Rhône profonds

Ponton de la Jonction

2_PRÈS DU PONT WILSDORF Quai Ansermet

Quai des Vernets

26m

9m

Platane Erable sycomore Robinier Erable de pensylvanie Frêne Erable champêtre Peuplier tremble Marronnier Peuplier noir Chêne pédonculé Peuplier noir d’italie Aubépinne blanche ou monogyne

Arve peu profonde 1m 40m

5m

Aulne glutineux

10m

2m

9m

3_BERGES CONTENUES

Les coupes établissent le lien entre la végétation et les facteurs écologiques en introduisant la notion de sol que ce soit en terme de profil topographique ou en terme de nature du sol.

Quai Charles-Pace

ÉTAGE COLINÉEN 0 à 800m d’altitude

Quai du Cheval Blanc

40m

UBAC

ADRET

15m

3,5m Arve profonde

Possibilité d’approcher et toucher l’eau en ville. Alignement de platane en tête de chat misérable. Sensation de ballade forestière. Végétation quand même inaccessible sur une rive, positif car il faut des endroits où l’homme ne vient pas.

Très fortement anthropisée. Arve domptée qui ne peut plus s’exprimer. Bel alignement de platane et promenade agréable. Platane Aulne glutineux Saule Frêne Peuplier noir Erable sycomore Marronnier

5m

ÉTAGE SUBMONTAGNARD 800 à 900m d’altitude

UBAC

ADRET

ANALYSE DE LA VEGETATION

60m

4_L’ÎLE AUX CASTORS Vers le home du Val-Fleuri Vers le centre sportif des Fontenettes

Courant de l’eau plus doux par le méandre. L’île aux plantes invasives . S’inscrit bien dans un parcours promenade. Le pont offre la vue sur l’île et les falaises. Abrite une famille de castor. Erable champêtre Robinier Marronnier Aulne glutineux Chêne pédonculé Aulne blanc Saule Buddleja Frêne Renouée Peuplier noir Massette Peuplier noir d’italie Erable sycomore Aubépinne blanche ou monogyne

Arve peu profonde Arve profonde Ile aux castors

5_DEPUIS LE PONT DE VESSY

Arve intouchable et inaccessible mais bien visible. Bruit du courant. Aulne glutineux en rois.

Usine de pompage de Vessy

Vers Chemin de Conches Aulne glutineux Saule Frêne Peuplier tremble Peuplier noir Erable sycomore Marronnier Arve profonde

6_COTEAUX EN PENTE ET AGRICULTURE

Sensation de surplomber. Inaccessibilité. Végétation dense. Espace de respiration avec l’agriculture et événement avec l’alignement de chênes.

Vers Chemin Calandrini

Vers Route du Pas-de-l’Echelle

Frêne Peuplier tremble Peuplier noir Erable sycomore Erable champêtre

Arve profonde

20m

7_LES ÎLES DE VEYRIER - ANCIENNES BALLASTIÈRES

Rythme calme. Faune plus visible. Jeu du vent dans les massettes. Tronc blanc des peupliers tremble. Espace aéré, jeu de reflets avec l’ombre et la lumière sur l’eau calme.

Vers Etrembière

Eaux calmes peu profondes

TRANSECT EN MILIEU AQUATIQUE

Frêne Peuplier tremble Peuplier noir Massette

Eaux calmes peu profondes

Vers la frontière

8_MÉANDRE DE COLLONGES Vers Autoroute blanche

Aulne glutineux Saule Frêne Peuplier noir Peuplier noir d’italie

Galets des méandres Arve peu profonde

Vers Route de Bonneville

VÉGÉTATIONDE BERGE, ÉROSION ET COURANT

La dynamique de l’arve entraine une fluctuation des milieux car la force du courant varie selon le profil d’écoulement. Ce courant influe donc sur la forme des berges ainsi que la végétation qui peut s’y installer.

Bloc 2

L’eau décape la terre par couche, semblant faire flotter le sol lors de l’étiage, et transporte les sédiments. Les racines sont mise à nues et seule une végétation à fort ancrage peut persister. C’est donc le lieu de prédilection des plantes inasives à fort potentiel de colonisation (Renouées, Impatiens, Buddleja...)

L’Arve en projet

9_CONFLUENCE AVEC LA MENOGE

Montre l’étagement de la végétation en berge selon les niveaux d’eau de la rivière.

L’eau s’entremêle avec les galets. Léger enfoncement avec les herbes type carex sur les bords. Végétation d’abord peu dense puis plus serrée. Nous coupe du reste du monde pendant un moment. Erable sycomore Epicea Cornouiller Massette

Lieu de prédilection de la renouée. Végétation dense. Rives très éloignées. Aulne glutineux Frêne Peuplier noir Erable sycomore Renouée Arve profonde

Vers Arthaz

Direction Salève

10_DEPUIS LA CENTRALE ELECTRIQUE DE MORNEX

Dans un grand encaissement Pentes très raides. Bonnes relation des dimension avec l’autoroute blanche. Sensation de se sentir tout petit dans un lieu gigantesque. Robinier Aulne glutineux Saule Frêne Peuplier noir Peuplier tremble Erable sycomore

Direction Salève, Genève

Arve profonde

Vers Arthaz, direction Bonneville

Bloc 3

97


Réduction des planches Phase urbanisme Ce travail a été accompli en groupe de trois personnes : Alice BOUJON, Lucile PASCHE et moi même, sous la direction de Christophe VEYRAT-PARISIEN, durant quatre semaines du 18 février au 15 mars 2013.

Vue d’ensemble

98

PHASE MASTERPLAN - ANALYSE ET ENJEUX

PHASE MASTERPLAN - PROMENADE ET PRINCIPES

Camille Lutz, Alice Boujon, Lucile Pasche - Atelier ARVE - Semestre 6 - Mars 2013 - Hepia Genève

Topo - Lignes de crêtes - Bâti

Camille Lutz, Alice Boujon, Lucile Pasche - Atelier ARVE - Semestre 6 - Mars 2013 - Hepia Genève

Concept

Bâti

Courbes topo tous les 5m

Lignes de crêtes

Ruptures de pentes

Le relevé sensible et physique de terrain de la zone d’influence de l’Arve, combiné à certains sites où nous remettons l’histoire de la rivière en surface, nous à permis de déterminer le territoire du projet. Celui-ci est également connecté spatialement à toutes les entités paysagères importantes (Salève, Seymaz, domaines agricoles...). Dans ce territoire sont projetés nos zones d’enjeux, véritables poches de projets de toutes natures, majoritairement traitées en espaces de respiration et peu bâties. Ces dernières sont toutes réfléchies de manière à pouvoir offrir les meilleurs usages et fonctions aux bons emplacements. Nous projetons également la manière dont nous allons parcourir ce nouveau territoire de l’Arve. Un milieu

Les enjeux - Historique - zone d’influence

naturel très riche et diversifié au niveau faunistique et floristique sera peu ou pas parcouru, tandis que les espaces publics seront beaucoup plus librement accessibles. Créant au fil de l’avancement une promenade à différents visages et ambiances. Cette dernière permettra également grâce à deux nouveaux ponts, de traverser plus aisément l’Arve aux endroits difficiles, offrant des ballades plus élargies par les pénétrantes paysagères.

Promenade

Nouveau

Végétation - Agriculture

Grand boulevard du PAV

Espaces des promenades existantes et projetées

A 1.

Quais et Ernest Ansermet, promenade de l’Arve Parc de la Patinoire, Parc de l’Arve Cimetière de Plainpalais Promenade des Lavandières Parc Baud-Bovy, Parc de l’Arve Unimail

Plaine de Plainpalais

Quais, promenade de l’Arve Bois de Pinchat Parc des Bastions Bois de l’Hôpital Beau-Séjour

Maison de maître du bois de Pinchat

Promenade de l’Arve du Bout-du-Monde

Cimetière de Carouge

A_A’

la jonction offre une vue imprenable sur le Rhône et l’Arve et nous fait découvrir des parcs de l’Arve à l’esprit maraîcher.

Parc de la Tour de Champel

B’

Usine électrique de Vessy

3.

B

2.

Parc Bertrand

Parc des Falaises

C C’

D’

La Ferme urbaine de la Grande-Fin Promenade des Falaises, Apiculture

Bois de Vernaz et Bois Carrés

B_B’les terrains de sports et loisir du Bout-du-Monde sont conservés.

Musée d’ethnographie

N

D

Sierne

Promenade par la ferme de Villette et son vieux village Serres et scierie Promenade du Foron

Gravière Charles Maulini and Cie

Plaine maraîchère de Gaillard

Biotope existant des îles de Veyrier Promenade du milieu riche des Méandres

Espaces publics à réhabiliter

Passerelle des gravières Bois de la Plaine maraîchère de Gaillard

C_C’le parc des Falaises surplombe la nouvelle étendue agricole.

E

Espaces publics à créer

Boisements

Cours d’eau de l’Arve

A’

Parc maraîcher de L’Arve, Jonction Place de l’Etoile

4. Espaces urbains inclus dans la promenade

N

Principes

Inchangé

Requalifié

Bois de la Bâtie

Surfaces agricoles

Pont du biotope des Méandres (ancien pont de Zone)

E’

Zones de loisirs, et parcours sportifs

Bois de la Châtelaine

Plaine maraîchère utilisée en parc maraîcher

Parc de l’Arve à Gaillard

5.

D_D’

promenade à travers champs et quartiers de Chêne Bougerie pour rejoindre le musée d’ethnographie et l’usine électrique de Vessy.

Parc de l’Arve au Casino

Terrain de sport réhabilité en parc agricole Parcs urbains de l’Arve

Pont du Casino

F’

Réhabilitation de certains canaux historiques (440, 1820)

E_E’depuis la plaine maraîchère de Gaillard, on peut rejoindre le nouveau milieu naturel riche en espèces d’oiseaux.

F Bois de la Menoge Bois de la Grande Pièce

Bois d’Arthaz

Extension du biotope actuel grâce à la remise à jour des méandres présents en 1820

6.

F_F’des promenades plus ou moins proches de l’eau.

Epaisseur de la promenade

N

Zone d’influence - Historique L’eau

Zone d’influence forte

Utilisation des gravières (plus exploitées) comme points hauts d’observation Gravières existantes à utiliser comme terrain de vélo

Zone d’influence moyenne (visible partiellement)

Zones d’urbanisation type R+5 sauf vers Arthaz en R+2

Zone d’influence faible (devinée par la présence de la végétation ripicylve)

Forêt à cohabitation entre homme et nature

Cour de l’Arve en 440

Cour de l’Arve en 1820

Frange entre l’Arve et une autre zone à enjeux Passage à faune sur l’autoroute

Noues historiques remises à ciel ouvert

N Promenade de l’Arve le long de la rivière

CEVA, tranchée couverte

Dilatation de la Promenade de l’Arve qui devient un parc de l’Arve

Promenade santé, connexion jusqu’aux espaces agricoles

Dilatation de la promenade de l’Arve

Zone sportive du Boutdu-Monde

Villas individuelles infranchissables

1. Connexion d’espaces publics dans la ville dense Remise à jour des anciens méandres présents en 1820

Utilisation des gravières (non exploitées) comme point haut d’observation

Meilleures ouvertures de la ville sur plaine maraîchère

Parcours santé et réhabilitation des noues historiques 2. Nouveau parc de la Fontenette et tranchée couverte du CEVA 3. Bois Carrés et Veyrier

Dans les interstices de l’échangeur d’Etrembière, dépôts des matériaux des chantiers d’habitations, recolonisation par les végétaux

Le nouveau parc de l’Arve, avec sa nouvelle clinique

Maintient des champs

Urbanisation regroupée le long de la route et en adéquation avec le lieu

Continuités végétales

N

Utilisation des espaces libres de l’échangeur comme zone de dépôt des matériaux d’excavation, recolonisation végétale et zone de test

Bloc 1

4. Agrandissement du biotope des îles de Veyrier et revalorisation de la 5. plaine maraîchère de Gaillard

Parc de l’Arve à Gaillard et dépôt de matériaux recolonisés dans l’échangeur

Bloc 2

6.

Urbanisation regroupée à Arthaz pour conserver le noyau villageois


PHASE MASTERPLAN - MASTERPLAN Camille Lutz, Alice Boujon, Lucile Pasche - Atelier ARVE - Semestre 6 - Mars 2013 - Hepia Genève

0m

500m 100m

2km

N

1km

Légende

NADE ET PRINCIPES Place de l’Etoile

Eau

Bois de la Bâtie

Arve et affluents Influence forte de l’Arve

Genève

Influence moyenne de l’Arve

Influence faible de l’Arve

Genève

Ancien tracé présent en 440

Carouge Plainpalais

Ancien tracé présent en 1820

Cornavin Pinchat

Bout-duMonde

Historique de l’Arve avec possibilité de réhabilitation

Analyse Espaces publics existants Zones sportives

La Grande Fin

Biotope existant

Chêne-Bourg

Gravières exploitées Domaine agricole en pénétrante paysagère

Conches

Forêt

Veyrier

Ruptures de pentes Lignes de crêtes

Les îles de Veyrier

Falaises

Vilette

Zone industrielle de la Châtelaine Cheminements piétons existants

Thônex

Gares du CEVA

Gares

Gaillard

Plaine maraîchère de Gaillard

Interventions Espaces publics à réhabiliter Espaces publics à créer Parcours sportif dans les bois Plaine maraîchère réhabilitée en parc maraîcher

Ambilly

Etrembières

Terrain de sport réhabilité en parc agricole Gravières existantes à utiliser comme terrain de vélo Gravières existantes à utiliser comme promontoirs Espaces publics de l’Arve

La Grande Pièce

Zones à urbaniser

Annemasse

Extension du biotope existant, milieu riche faune et flore Franges, interventions et ouvertures Forêt de cohabitation homme-nature Dépôt de matériaux d’excavation et recolonisation Nouveaux ponts/passrelles

Arthaz

Vétraz-Monthoux

Chemins de la promenade Continuités végétales

Passage à faune construit

Points d’intérêt et images de référence

Bloc 3

99


RĂŠduction des planches Phase concours Ce travail a ĂŠtĂŠ accompli seul, sous la direction de Denis ROPTIN, durant quatre semaines du 18 mars au 12 avril 2013.

Vue d’ensemble

100 1 DIAGNOSTIC DIIAGNOSTIC

PHASE CONCOURS_Un vaste territoire

LLES ES ENTITES ENTITES ET ET LLEURS EURS LLIENS IEENS A LL’ARVE

estt encl enclavĂŠ Le mĂŠandre de Vessy es e lavĂŠ pression parmi l’urbanisation. La forte p ressio on urbaine ine sur les terrains agricoles entraine le dĂŠclassement lassement de certaines zones. Il y a ĂŠgalement une très forte prĂŠsence d’Êquipements sportifs qui ne touche pas un large public. AĂ€n de conserver une poche ouverte, je mets en place une agriculture urbaine ou je maitrise l’impact de l’urbanisation. J’afĂ€rme une nouvelle centralitĂŠ au coeur de la commune de Veyrier.

‡ CONSERVER L’AGRICULTURE ET LA VALORISER

LE HAMEAU DE LA FERME VECCHIO

Parc agricole avec ses cultures spĂŠcialisĂŠes (lĂŠgumes frais, cultures Ă orales et verger . Les agriculteurs vendent leurs produits sur la place du marchĂŠ de la centralitĂŠ.

L’INFLUENCE DE L’ARVE

2

UN PROJET HYD HYDROLIQUE DROLIQUE

Coupe B_B’ L’USINE ELECTRIQUE DE VESSY

B’ B

PHASE CONCOURS_le chemin de l’eau

RE RELIER ELIIER E et CO C CONNECTER ONNECTER R le les es entitĂŠ entitĂŠs ĂŠs g gr grâce râ âc ce Ă ll’ l’utilisation ’u uttiillis isa attio ion de de ll’eau ’e eau a sous diffĂŠrentes formes. L MARAIS LE MAR ARAIS DES BEAUX-CHAMPS BEAUX-CH C AMPS Dans Da ans n c cette ette et te e vis vision sio on, n l’e l’eau ’eau ’e a recon au reconquiert nqu q iert le te terr err rrit rrit itoi oire o re ee n ss’ ’a ap pp pu uyant yan ya ntt ssur urr lles u es es vision, territoire en s’appuyant Cet espace classĂŠ en zone de crue trac tr a es d u pa ass ssĂŠ ĂŠ ett lle e rĂŠ rrĂŠseau ĂŠse eau au h yd dra raul aul uliq que ue e xiist s an nt. LLa a mo m ob biililitĂŠ t sse tĂŠ e fa aitt da a ans traces du passĂŠ hydraulique existant. mobilitĂŠ fait dans rĂŠalimente la nappe phrĂŠatique t cette trame bl bleue ett verte. genevoise. En crĂŠant un marais, j’illustre la mĂŠmoire et l’utilitĂŠ du lieu. Les roseaux, les joncs et les carex vont crĂŠer un milieu favorable pour la faune locale du cours d’eau.

La promenade sur les Ă ots.

‡ INTEGRER LE PATRIMOINE HISTORIQUE ET INDUSTRIEL DE VEYRIER

Faire ressortir le caractère è humide de la zone

TraversĂŠe du marais

L’eau vient peu à peu arroser les terres.

L’irrigation des cultures dans un jardin agricole

LES FOSSES D’IRRIGATION

Le nouveau projet de musĂŠe sur le site de Vessy offre un espace de rencontres et de culture.

L’irrigation des cultures est mise en scène par un ensemble de fossĂŠs qui organisent le parcellaire. La promenade se structure le long de ce fossĂŠ.

SPATIALITE

A’

A

TRACE HISTORIQUE D’ANCIENS FOSSES

RUISSEAU REMIS A CIEL OUVERT

LĂŠgende

J’utilise la spatialitĂŠ du hameau oĂš la relation entre l’agriculture et le bâti forme un ensemble et je simpliĂ€e l’espace pour le retranscrire sur cette frange qui aura la complĂŠmentaritĂŠ de l’urbain et de l’agricole.

espace public cour accès a NOUVELLE Jardin d’agrĂŠment DE L’ARVE potager

Sous les arbres, l’eau coule.

A requaliÀer A retravailler

LA LA NOUE

INFLUENCE

Grâce à un système de rÊcupÊration des eaux pluviales de la route et des bâtiments, la noue prend forme.

verger

LL’ESPACE E ESPACE DE JEUX X D’EAUX D EAU AUX

L’eau est mise en scène par des jeux d’eaux. En couche mince, elle prend la forme d’Êcailles de poissons ou de mĂŠandres. Elle peut ĂŞtre impĂŠtueuse en j d’eau. jet

‡ CREER ET AFFIRMER UNE CENTRALITE

L’espace de loisirs de la centralitÊ LÊgende

je L’espace de jeux

LES FOSSES DE DRAINAGE

LÊgende L’Arve =one d’inà uence forte =one d’inà uence moyenne

A travers le bois de Veyrier bon nombre de fossÊs de drainage crÊÊs en aÀn de drainer les marais sont encore prÊsents aujourd’hui.

La zone de jeux d’eaux dans la centralitÊ

Ils soulignent et accompagnent le chemin. Certains sont très bien conservĂŠs tandis que d’autres devront rtre restructurĂŠs aĂ€n qu’ils retrouvent leurs formes.

Les fossÊs d’irrigation et de drainage TracÊ de l’ancien ruisseau du Bois-Gourmand Ruisseaux et noue Alignements d’arbres tiges

N

Anciennes traces du rĂŠseau de A i t d ĂŠ fossĂŠs. Sentiment de bien ĂŞtre

Sur les traces du passĂŠ.

ATELIER PROJET DE L’ARVE_M. ROPTIN_SEMESTRE 6_AVRIL 2013_PHASE CONCOURS_LUTZ CAMILLE

Bloc 1

Le ruisseau du Bois-Gourmand remis Ă ciel ouvert crĂŠe une limite avec le pavillonnaire.

Le marais des Beaux-Champs L’Êtang des Esserts

ATELIER PROJET DE L’ARVE_M. ROPTIN_SEMESTRE 6_AVRIL 2013_PHASE CONCOURS_LUTZ CAMILLE

8n Àn Àlet d’eau traverse les bacs L’Êtang des Esserts. d’Êpuration pour rejoindre l’Êtang.

Lieu central, central de rencontres et de verdure

Je conserve et valorise certains anciens fossĂŠs de drainage. Ils marquent le parcellaire agricole.

N

Coupe A_A’ 1/250 ème

Le chemin de l’eau prend ici une forme plus souple et sinueuse.

‡ ILLUSTRER LA MEMOIRE DU LIEU

Pour rÊpondre aux besoins de la commune, je crÊe une centralitÊ au coeur de la zone pavillonnaire. Elle offre des commerces et services de proximitÊ ainsi qu’une place du marchÊ dont la vente directe provient des maraÎchÊs de la commune.

LĂŠgende

A conserver

‡ MAITRISER L’URBANISATION

Bloc 2


PHASE CONCOURS_Plan masse

3

e L’Arv

Marais des BeauxChamps

Hameau de la ferme Vecchio

Ch

.d

es

Be

au

x-C h

am

ps

Domaine agricole

101

L’usine électrique de Vessy

Les Esserts Rou

te d

e Ve

yrier

L’école du Bois-Gourmand La centralité

LEGENDE L’eau Marais des Beaux-Champs Fossés d’irrigation ou de drainage Espace de jeux d’eaux Etang des Esserts Ruisseaux ou noue

La végétation Ripisylve ou forêt Maraîchage Zones enherbées Alignements d’arbres tiges Vergers Jardins d’agrément

N

Les infr Le Les in nfr fras aasstru trruc ucture es LLe chemin LLes routes

1/2500 ème

LLes parkings

0m

LL’espace public L’espace cour L

ATELIER PROJET DE L’ARVE_M. ROPTIN_SEMESTRE 6_AVRIL 2013_PHASE CONCOURS_LUTZ CAMILLE

Bloc 3

120 40

240


Réduction des planches Phase projet Ce travail a été accompli seul, sous la direction de Denis ROPTIN, durant neuf semaines du 22 avril au 14 juin 2013.

Vue d’ensemble

102 LA PLACE DES ALBIVES « RASSEMBLER, ACCUEILLIR, OUVRIR »

ors de la phase concours plusieurs thèmes ont été abordés : les limites de l’urbanisation, la valorisation de l’agriculture et augmenter le lien à l’Arve. Ce projet d’un parc en plein coeur d’une zone villas, se développe autour de la relation avec l’Arve. En effet, le projet hydraulique s’est développé et crée des axes de recomposition urbaine à travers le quartier. Le nant remis en état devient également un élément majeur qui relie le parc à l’Arve. Il vient façonner le relief pour créer des buttes où viennent s’ancrer les différents espaces de jeux.

TRACES D’ANCIENS FOSSES DE DRAINAGE

l’Arve

B’ Route

Belvédère sur l’Arve de Vey

rier

fossés projet

anciennes traces

Zone villas de Veyrier

Passerelle piétonne

eM

toin e An Rout

ANTICIPER SUR LA DENSIFICATION DU QUARTIER

La place du m

DES FORMES INSPIREES DE LA GEOMORPHOLOGIE

s Pin s

Martin

is de

e Antoin

de Bo

Route A

Nant

LE PARC DES ALBIVES

L

COUPE_C C’

LA PLACE DU MARCHE

Place des Albives

Prunus ‘Accolade’

RELIER L’ARVE AU QUARTIER

LIER LE PARC AU BOISEMENT EXISTANT

Bois de Veyrier

Terrasse & terrain de pétanq

ech : 1/100 ème

B

A‘

LE CANAL FLEURI Les passerelles et le gué qui traversent le canal créent différents points de vue sur le parc

Ch

em

in

du

Bo

is

Go

urm

an

d

Passerelle en platelage bois

Insertion du platelage bois 0.35 m 0.20 m

A CHACUN SON ESPACE • L’espace urbain • Le jardin d’eaux • Lieu multi-usages • Esapce de jeux libres • Le jardin des hauteurs • Le belvédère sur l’Arve

ech : 1/1000 ème 0m 6

COUPE_A A’

18

0.85 m

1.10 m

5m

0.45 m

ech : 1/30 ème

Le passage à gué

Blocs de pierres

42

gradine en béton

0.80 m

0.20 m

ech : 1/30 ème

ech : 1/500 ème

Bloc 1

Gleditsia triacanthos f. inermis

Bloc 2


103 LA METAPHORE DE L’EAU

LE JARDIN DES HAUTEURS «UN ESPACE POUR JOUER»

LE CANAL ET LE JARDIN D’EAUX

Un parc aux lieux diversifiés, générateur des meilleurs conditions d’apprentisages individuel ou collectif

1 Berberis thunbergii ‘Bagatelle’

2 Euphorbia dulcis

3 Nepeta longipes

4 Perovskia atriplicifolia

5 Iris sibirica ‘Ruffled Violet’

6 Geranium maculatum

7 Alium schoenoprasum

Parc Meadow à Wuhle en Allemagne

Aire de jeux_Parc de la solidarité à Barcelone

Jeux de ballon_Parc des rives à Yverdon

HEPIA Lutz Camille_la basse vallée de l’Arve_2013

Parc à Paris

Beach volley_Parc des rives à Yverdon

tin

Mar

8 Euphorbe palustris

C’

9 Stipa calamagrostis

10 Miscanthus sinensis ‘Gracillimus’

11 Salix purpurea ‘Nana’

3

9

5, 6 8 &7

10

3&4

11

BALADE A TRAVERS LES VAGUES VEGETALES Coupe du canal

marché

que

Skate park_Plainpalais à Genève

1&2

Détail du ferraillage du mur de jeux

C

A travers le jardin d’eau

Détail de la bordure avec une surface en caoutchouc Ancrage des poteaux bois

LES FOSSES Le canal fleuri

Caltha palustris

Alium ursinum

Petasite fragans

Polygonatum odoratum

Ligularia dentata

Ligularia dentata ‘Desdemona’

Le jardin de l’eau

Equisetum fluviatile

Phalaris arundinacea

Typha latifolia

Typha laxmannii

Schoenoplectus lacustris

Coupe du fosse de drainage

COUPE_B B’

Gazon renforcé, emplacement : Cirque, Kermesse, vide grenier...

ech : 1/200 ème 0m

3

9

18

ech : 1/500 ème

Bloc 3

Bloc 4



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