PERSPECTIVES de l’ACIPR 2015

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PERSPECTIVES de l’ACIPR GUIDE ET RÉPERTOIRE

L’INDUSTRIE CANADIENNE DE LA PEINTURE ET DU REVÊTEMENT

VOIX, VISION ET VALEURS


COMMENCEZ VOTRE FORMATION DÈS AUJOURD’HUI

SGH

L’ACIPR s’est associée au Centre de conformité ICC pour offrir à ses membres de la formation sur le SGH. Les membres de l’ACIPR ont droit à une réduction de 15 pour cent sur le coût des cours de formation personnalisée de l’ICC intitulés Superviseur/Chef du SGH et Classification en vertu du SGH donnés dans tout le Canada. Visitez la boutique virtuelle de l’ACIPR pour consulter les cours en ligne donnés par l’ICC sur le SGH et d’autres sujets. Commencez votre formation dès aujourd’hui ! * L’ACIPR recommande vivement à ses membres d’entreprendre la formation de leurs employés le plus tôt possible cette année en prévision de l’entrée en vigueur officielle du SGH au Canada le 1er juin 2015.

www.acipr.org/formation-sur-le-sgh/

Apprenez-en davantage. www.canpaint.com/ online-training

La revue CFCM (Canadian Finishing & Coatings Manufacturing Magazine) est un partenaire média officiel du Guide et répertoire de l’industrie 2015 de l’ACIPR

www.cfcm.ca


PERSPECTIVES de l’ACIPR 2015

GUIDE ET RÉPERTOIRE P E R S P E C T I V E S S U R L’ I N D U S T R I E

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’IMPACT COMMERCIAL DES NOUVEAUX L REVÊTEMENTS INTELLIGENTS LAWRENCE GASMAN , ANALYSTE PRINCIPAL, NANOMARKETS LC

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L A LUTTE À LA CORROSION

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E PLAN DE GESTION DES PRODUITS L CHIMIQUES DU CANADA

(REPRODUIT AVEC LA PERMISSION D’ASTM STANDARDIZATION NEWS, VOL. 42, NO. 6, © ASTM INTERNATIONAL - TRADUCTION)

AMARDEEP KHOSLA , DIRECTEUR GÉNÉRAL, GROUPE DE COORDINATION DE L’INDUSTRIE POUR LA LCPE

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E SECTEUR CANADIEN DE LA PEINTURE L ET DES REVÊTEMENTS : EN HARMONIE AVEC LE DÉVELOPPEMENT DURABLE GARY LEROUX , ACIPR

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DE NOUVEAUX REVÊTEMENTS ÉCONOMIQUES POUR LE STOCKAGE D’ÉLECTRICITÉ HEATHER AMOS, UNIVERSITÉ DE COLOMBIE-BRITANNIQUE

170, avenue Laurier ouest, bureau 608 Ottawa (Ontario) K1P 5V5

Tél. : 613 231-3604 Téléc. : 613 231-4908 Courriel : cpca@canpaint.com www.acipr.org

GRIFFINTOWN MEDIA INC. 5548, rue Saint-Patrick Sur le canal Lachine Montréal (Québec) H4E 1A9 Tél. : 514 934-2474 Téléc. : 888 459-7815 Courriel : info@griffintown.com www.griffintown.com © 2015 Griffintown Media Inc. Tous droits réservés

IMPRIMÉ AU CANADA

2493-14

CONTENU / RÉDACTION Gary LeRoux

Lysane Lavoie Jim McRae

CONCEPTION / PRODUCTION Judy Coffin VENTES DE PUBLICITÉ Katrysha Gellis TRADUCTION Isabelle Delage RELECTURE Micheline Foucher

J udy Yelon Robert Villemaire


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À PROPOS DE L’ACIPR

ESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL M TIM VOGEL

CONSEIL D’ADMINISTRATION

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MESSAGE DU PRÉSIDENT GARY LEROUX

PERSONNEL DE L’ACIPR

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29 31

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UNE HISTOIRE RICHE EN COULEURS E SECTEUR CANADIEN DE LA PEINTURE L EN 2014 ROGRAMMES ET SERVICES À L’INTENTION P DES MEMBRES DE L’ACIPR •

RELATIONS GOUVERNEMENTALES ET AFFAIRES RÉGLEMENTAIRES

DÉVELOPPEMENT DURABLE ET GÉRANCE DES PRODUITS

INFLUENCE EN AMÉRIQUE DU NORD ET DANS LE MONDE

FORMATION ET PERFECTIONNEMENT

INFORMATION, RECHERCHE ET STATISTIQUES

COMMUNICATIONS STRATÉGIQUES

RELATIONS AVEC LES INTERVENANTS

ÉVÉNEMENTS ET PRIX DE L’INDUSTRIE

NOS COMITÉS TECHNIQUES À L’ŒUVRE

DES EFFECTIFS EN CROISSANCE

UN MERCI TOUT SPÉCIAL AUX BÉNÉVOLES DES MEMBRES

GLOSSAIRE RÉPERTOIRE DES MEMBRES

PERSPECTIVES de l’ACIPR / GUIDE ET RÉPERTOIRE DE L’INDUSTRIE / 2015


À PROPOS DE L’ACIPR

AXÉE SUR LES RÉSULTATS LE PORTE-PAROLE NATIONAL DE L’INDUSTRIE Depuis 1913, l’Association canadienne de l’industrie de la peinture et du revêtement (ACIPR) représente les principaux fabricants de peinture et de revêtement ainsi que leurs fournisseurs dans trois grandes catégories de produits, soit peintures architecturales, revêtements industriels et revêtements d’automobiles. Ce secteur, qui compte plus de 261 établissements de fabrication de peinture au Canada, réalise un chiffre d’affaires annuel de plus de 10 milliards de dollars et emploie directement et indirectement plus de 31 800 personnes. Les travaux de l’ACIPR portent sur divers domaines, dont peintures architecturales, équipementiers, revêtements automobiles, transports, apprêts pour bois, poudres, emballages, enduits industriels et revêtements maritimes. L’ACIPR œuvre pour assurer la stabilité à long terme de l’ensemble du secteur canadien de la peinture et des revêtements : • • • • •

en travaillant avec tous les ordres de gouvernement à l’élaboration des lois et règlements très tôt dans le processus; en tenant ses membres au courant de toutes les exigences actuelles et futures; en fournissant des études et de l’information à ses membres sur les tendances du secteur; en offrant de la formation et des programmes de sensibilisation afin d’aider ses membres à faire face aux grands enjeux; et en sensibilisant les intervenants et les consommateurs aux contributions du secteur quant aux produits utilisés dans les diverses facettes de l’économie et au rôle important qu’il joue pour assurer un développement durable.

MISSION Créer de la valeur pour ses membres en collaborant avec les gouvernements et les intervenants de l’industrie dans l’intérêt supérieur de la population, de l’environnement et d’une industrie durable. VISION L’ACIPR est le porte-parole du secteur entier de la peinture et des revêtements au Canada et est reconnue à l’échelle nationale et internationale pour son leadership en matière de gérance et de développement durable responsable. VALEURS • • • • • •

Intégrité et responsabilisation à l’égard de toutes les mesures de défense des intérêts; Recherches scientifiques éprouvées et approche basée sur des données factuelles en matière de développement durable; Collaboration et non confrontation lors des consultations menées au nom des membres; Sensibilité aux besoins des membres afin de garantir leur inclusion globale; Conformité aux politiques antitrust afin de protéger l’information confidentielle; Création de partenariats pour promouvoir les enjeux au nom des membres.

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TIM VOGEL Cloverdale Paint Inc. (Président du conseil de l’ACIPR)

CONSEIL D’ADMINISTRATION ANDRÉ BUISSON Société Laurentide Inc. BRIAN COLLICT A.R. Monteith DOUG CRABB Duha Group ANDY DOYLE American Coatings Association (ACA) NANCY HOULE BASF Canada Inc. BRENT JAMIESON Axalta Coating Systems Canada Company SHARON KELLY KelCoatings Ltd. GLEN KNOWLES Sherwin-Williams PAUL MACKO AkzoNobel Canada Inc. RON NAKAMURA PPG Canada Inc. DARRIN NOBLE Home Hardware Stores Ltd. ED THOMPSON L.V. Lomas Ltd. RICHARD TREMBLAY Benjamin Moore & Co. Ltd. FRED VEGHELYI OPC Polymers Canada Inc.

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MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DES RÉSULTATS POUR L’INDUSTRIE DE LA PEINTURE Siégeant au conseil depuis de longues années, je sais que l’association bénéficie d’un conseil d’administration pleinement engagé à façonner l’avenir du secteur des revêtements au Canada. Nous avons la chance d’avoir des membres qui eux aussi sont engagés à assurer que notre industrie continue de reposer sur des bases solides face à la réglementation stricte mais nécessaire qui régit nos activités. Toutes les entreprises de revêtements canadiennes doivent se conformer aux règlements imposés par les trois paliers de gouvernement. Les efforts de l’ACIPR visent à assurer que cette réglementation est fondée sur des données factuelles et qu’elle est équitable pour tous. Je souhaite également souligner le travail accompli par les membres de nos comités techniques, qui représentent les intérêts de nos membres et ceux de l’ensemble de l’industrie. Je suis convaincu que les nombreux défis auxquels nous sommes confrontés au Canada ne peuvent être relevés sans le front commun que procure une association professionnelle comme l’ACIPR. Il y a déjà plus de 100 ans que l’ACIPR œuvre pour assurer le dynamisme et la croissance de notre secteur. Ce travail est plus important que jamais, à mesure que les gouvernements et les consommateurs deviennent de plus en plus exigeants en matière de développement durable, ce afin de protéger l’environnement et la santé des Canadiens. En fait, le travail de l’ACIPR permet d’assurer que les entreprises canadiennes de peinture et de revêtements continuent d’avoir un « permis social » pour exploiter leurs entreprises dans leurs communautés. L’association défend les intérêts du secteur grâce à un conseil d’administration dynamique, à de solides comités et à un personnel dévoué. Elle contribue à rehausser le rayonnement de notre secteur et traite des dossiers importants sur une base quotidienne. L’ACIPR fournit des données importantes à ses membres, aux gouvernements, aux intervenants ainsi qu’au grand public. Je suis convaincu que si l’association ne jouait pas ce rôle, celui-ci ne serait pas assuré de façon cohésive et efficace. De plus, il en coûterait beaucoup plus cher à nos membres s’ils devaient accomplir le même travail chacun de leur côté et communiquer nos messages clés de façon régulière et efficace. Nous travaillons à une époque difficile, dans un monde en effervescence, où les progrès technologiques et les contrôles réglementaires ne cessent de se multiplier. En plus des exigences en matière d’écodurabilité, nos clients veulent des produits toujours plus performants, le tout au meilleur prix possible. Ces exigences catalysent l’innovation, ce qui entraîne une amélioration des produits et de meilleurs résultats pour nos clients. Chaque entreprise doit relever ces défis directement dans le cadre de son exploitation, mais il est bon de pouvoir faire face aux enjeux communs au sein d’une association comme l’ACIPR afin d’atteindre ensemble des résultats positifs. L’ACIPR s’est très bien acquittée de ce rôle, et je suis certain que la situation de notre industrie serait bien différente s’il en avait été autrement. C’est avec plaisir que je continuerai à travailler avec le conseil, le personnel et tous nos membres afin de faire valoir les intérêts du secteur canadien de la peinture et des revêtements.

TIM VOGEL CLOVERDALE PAINT INC. PRÉSIDENT DU CONSEIL PERSPECTIVES de l’ACIPR / GUIDE ET RÉPERTOIRE DE L’INDUSTRIE / 2015


L’ATTEINTE DE RÉSULTATS Bienvenue à ce premier numéro de la publication annuelle PERSPECTIVES de l’ACIPR : Guide et répertoire de l’industrie. La plupart des communications se faisant par voie électronique de nos jours, cette publication sera le seul organe de communication écrit de notre association. Elle servira de rapport annuel sur les travaux de l’association et offrira un survol de l’état général de notre industrie au Canada. Elle permettra également de parler des enjeux immédiats et à plus long terme de notre secteur, ce au moyen de courts articles sur les activités et les tendances. Enfin et surtout, elle servira de répertoire des membres de l’ACIPR, du conseil d’administration et des comités, autant d’éléments qui ensemble contribuent au succès de l’association. PERSPECTIVES de l’ACIPR fournira un aperçu des activités de l’association tout en offrant une vitrine sur le secteur canadien des revêtements.

GARY LEROUX PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTION gleroux @ canpaint.com

PERSONNEL DE L’ACIPR MICHELINE FOUCHER DIRECTRICE, ADMINISTRATION ET SERVICES AUX MEMBRES mfoucher @ canpaint.com

LYSANE LAVOIE DIRECTRICE, AFFAIRES RÉGLEMENTAIRES ET INFORMATION DE GESTION llavoie @ canpaint.com

Comme vous pourrez le constater, l’ACIPR poursuit ses efforts au nom de notre secteur sur de nombreux fronts. L’accent continue d’être mis sur l’élaboration de règlements qui ont un impact important sur notre secteur. Le Plan fédéral de gestion des produits chimiques demeure un dossier important et très prenant pour l’association. Les efforts de l’ACIPR ont contribué à alléger le fardeau réglementaire pour les membres et à assurer que certaines substances importantes puissent continuer à être utilisées dans les formulations de produits. L’on continue également à veiller au dossier de gérance de la peinture suite au succès des programmes de recyclage au Canada, qui ont permis la récupération d’environ un kilo de peinture pour chaque Canadien en 2014. De plus, de grands efforts ont été déployés pour établir Product Care comme nouveau fournisseur de programme de peinture postconsommation en Ontario, province qui récupère 10 000 tonnes de peinture usée par année, ce que souhaitaient depuis longtemps les membres de l’ACIPR. D’importants efforts ont également été faits l’an dernier pour communiquer des messages au sujet de la Loi sur la réduction des déchets de l’Ontario et défendre certains principes afin d’assurer un cadre législatif approprié pour l’avenir. L’un de ces principes est que ce sont les fabricants, à titre de gestionnaires, qui sont assujettis à la réglementation et qu’ils doivent par conséquent avoir une voix forte dans l’élaboration des règlements auxquels ils devront se soumettre et pour lesquels ils devront payer. L’Ontario compte adopter une nouvelle loi en matière de réduction des déchets en 2015. L’harmonisation de notre réglementation avec celle des autres pays demeure un objectif important pour l’association, particulièrement en ce qui touche notre principal partenaire commercial, les États-Unis. Cet effort se poursuit grâce aux travaux du Conseil Canada États-Unis de coopération en matière de réglementation (CCR), lequel a piloté les consultations sur l’harmonisation de la réglementation des deux pays en regard du Système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques (SGH). C’est désormais chose faite, et la transition s’achèvera au cours des mois qui viennent. La compétitivité à long terme de notre secteur s’en trouvera améliorée, tout comme la sécurité des travailleurs. L’ACIPR a fourni de précieuses données d’incidence économique au gouvernement fédéral dans ce dossier, ce qui accélérera l’approbation finale des nouveaux règlements. Au cours de la dernière année, nous avons également pu constater la confiance que le gouvernement fédéral continue d’accorder au secteur canadien des revêtements avec l’approbation sans précédent d’un Code de pratique PERSPECTIVES de l’ACIPR / GUIDE ET RÉPERTOIRE DE L’INDUSTRIE / 2015

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PHOTOS : PETE WILKINSON

MESSAGE DU PRÉSIDENT


volontaire visant le 2-butanone oxime, ou MEKO, une substance utilisée principalement dans les peintures et les revêtements. C’est la première fois qu’un Code de pratique est utilisé comme outil de gestion des risques pour un produit de consommation du Canada. Notre secteur verra sans doute d’autres codes volontaires se substituer à des règlements en 2015; il s’agit là d’une solution moins coûteuse qui permet tout de même d’atteindre les objectifs d’écodurabilité. En collaboration avec des associations alliées telles que la Coalition des manufacturiers du Canada, l’ACIPR a poursuivi son rôle de défense face aux défis persistants pour le secteur canadien de la fabrication. Les gouvernements fédéral et provinciaux commencent à comprendre que si l’on veut créer et conserver des emplois au Canada, il faut fournir un régime fiscal raisonnable et un climat économique positif au secteur manufacturier. 170, avenue Laurier ouest, bureau 608 Ottawa (Ontario) CANADA K1P 5V5 Tél. : 613 231-3604 Téléc. : 613 231-4908 Courriel: cpca@canpaint.com www.canpaint.com

L’association continuera d’avancer ces dossiers, tout en ajoutant des programmes à valeur ajoutée pour ses membres dans les domaines du perfectionnement des compétences, de l’innovation et de la recherche, du développement durable et de la responsabilité sociétale. Ces efforts viendront appuyer le travail impressionnant accompli par nos membres dans ces dossiers. Garder le cap tout en étant attentif aux ressources a été la clé du succès de l’ACIPR au cours des trois dernières années. L’association continuera de miser sur les objectifs stratégiques clairs établis dans son nouveau plan stratégique triennal.

GARY LEROUX PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTION

UNE HISTOIRE RICHE EN COULEURS L’Association canadienne de la peinture et des revêtements (ACIPR) a débuté ses activités en 1913 sous la désignation Canadian Paint, Oil and Varnish Association. Les réalisations du jeune regroupement de 1913 à 1920 ont notamment porté sur l’adoption de contenants de format uniforme et la formation d’un comité pour traiter avec les gouvernements de tous les dossiers ayant une incidence sur l’industrie. L’association a également cimenté une relation à long terme avec son homologue américain, relation qui se poursuit à ce jour entre l’American Coatings Association et l’ACIPR. Vers 1935, l’industrie a entamé une longue démarche pour se sortir de la grande dépression. En 1941, l’association a été rebaptisée Canadian Paint, Varnish and Lacquer Association et a été reconnue comme l’organe officiel de communication entre l’industrie et le gouvernement. Un autre changement de nom – Canadian Paint Manufacturers Association – s’est produit en 1966, avec l’ajout d’une désignation française afin de refléter sa portée véritablement nationale. On a assisté, dans les années 1960 et au début des années 1970, à une augmentation des mesures gouvernementales, dont les répercussions se sont fait sentir sur l’industrie et sur ses produits. En 1980, l’association a adopté une nouvelle désignation, soit l’Association canadienne de l’industrie de la peinture et du revêtement, afin de mieux véhiculer l’idée qu’elle représentait véritablement les intérêts de l’ensemble de l’industrie au Canada. Au cours des années 1980, on a assisté à une accentuation des communications avec les membres, à un accroissement des programmes et des services à l’intention des entreprises membres et à la reconnaissance des besoins des divers secteurs de l’industrie. Au cours des années 1990, la législation et la réglementation fédérales sur l’environnement ont refait surface en raison des demandes croissantes de la population en matière de développement durable en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement. Aujourd’hui, l’ACIPR bénéficie des services de membres bénévoles qui siègent aux comités du conseil et aux comités techniques. Toutefois, une chose n’a pas changé en 100 ans d’histoire : l’industrie a besoin d’une voix forte pour représenter ses intérêts. Voilà le véritable héritage qu’a transmis l’ACIPR. 6

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LE SECTEUR CANADIEN DE LA PEINTURE EN 2014 Le Canada est bien positionné dans le marché des revêtements grâce à un niveau de vie qui compte parmi les plus élevés du monde, ce qui fait du pays l’un des plus grands consommateurs de produits de revêtement par habitant. La production industrielle canadienne demeure relativement élevée en pourcentage du PIB, et l’on prévoit que le taux de construction civile dépassera celui des États-Unis à courte échéance. La production automobile est relativement stable et devrait le demeurer dans un avenir prévisible, tout en continuant à bénéficier du soutien gouvernemental. Les conseillers en gestion Orr & Boss ont qualifié le secteur canadien de la peinture et des revêtements de marché en phase de maturité connaissant une croissance lente, ce qui signifie que le secteur est stable comparativement à d’autres pays et fait face à certains des mêmes défis, notamment une réglementation environnementale stricte et des exigences croissantes en matière de gérance des produits et de développement durable. La valeur des produits fabriqués par le secteur canadien de la peinture a atteint près de 1,7 milliard de dollars en 2014, une hausse de 2,8 pour cent après deux années de déclin. De même, le volume total de produits de peinture fabriqués a atteint 264 millions de litres, soit une hausse de 1,3 pour cent après deux années à la baisse. Cependant, les importations de peinture ont connu un gain important durant l’année, soit une hausse de 7,7 pour cent en valeur et de 4,8 pour cent en volume, pour une valeur de 1,3 milliard de dollars. Par rapport à toute la peinture vendue au Canada (fabriquée et importée), la peinture architecturale continue de dominer, générant 50 pour cent du chiffre d’affaires en 2014 (405 millions de litres). Toutefois, la peinture industrielle a dépassé le secteur architectural en valeur des ventes en gros et des importations, qui représentent 46 pour cent de la part totale de trois milliards de dollars. Le secteur de l’automobile, qui combine les revêtements d’automobiles et les équipementiers, a conservé une petite part de 16 pour cent de la valeur totale, et une part plus modeste de neuf pour cent du volume total vendu au Canada.

FABRICATION DE PEINTURE AU CANADA EN 2014 EXPÉDITIONS + IMPORTATIONS

405 MILLIONS DE LITRES POURCENTAGE DU VOLUME TOTAL (MILLIONS L) DE CHAQUE SEGMENT DE PEINTURE

50,9 %

9,6 %

39,5 %

3 MILLIARDS $ POURCENTAGE DE LA VALEUR TOTALE (MILLIONS $) DE CHAQUE SEGMENT DE PEINTURE

16,5 %

37,5 %

Au Canada, les ventes de peinture à l’eau, produit qui domine dans le segment architectural, ont représenté plus de 94 pour cent des produits vendus en 2014. Ceci se compare à 78 pour cent en 2006, avant la publication des Règlement limitant la concentration en composés organiques volatils (COV) des revêtements architecturaux, et après d’énormes efforts volontaires de la part du secteur pour encourager les consommateurs à adopter les peintures à l’eau. Dans le secteur des peintures de carrosserie, les ventes d’apprêts à l’eau ont représenté quelque 80 pour cent du volume total de peinture utilisé par les ateliers de carrosserie canadiens. En 2007, avant la publication du règlement, les produits à base de solvant représentaient 93 pour cent du chiffre d’affaires total. Il s’agit là d’une très grande réussite sur le plan environnemental, qui démontre ce qu’il est possible de faire lorsque industrie et gouvernement travaillent en collaboration. n

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46,0 %

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L’IMPACT COMMERCIAL DES NOUVEAUX REVÊTEMENTS INTELLIGENTS LAWRENCE GASMAN ANALYSTE PRINCIPAL, NANOMARKETS LC

NanoMarkets (n-tech Research) a récemment publié une étude sur le marché des revêtements intelligents, laquelle prévoit un grand bond en avant qui pourrait faire passer ce marché de son chiffre d’affaires actuel de 0,6 milliard de dollars à 5,8 milliards de dollars d’ici 2020. Les programmes de recherche et de développement arrivent au point où l’on pourra produire des revêtements intelligents performants et plus durables, ce qui ouvrira de nouveaux créneaux pour ces produits. Les revêtements intelligents prochaine génération permettront aux fabricants de délaisser quelque peu la vente de produits et d’établir des bibliothèques de propriété intellectuelle (PI) protégeable pour les revêtements intelligents. Tant l’expansion des marchés que la nature exclusive des revêtements intelligents de l’avenir se traduiront par des marges bénéficiaires accrues pour les fournisseurs. Même si ce secteur est très diversifié, on peut en dresser un portrait en examinant quelques segments notoires. LES REVÊTEMENTS AUTOCICATRISANTS : PLUS RAPIDES ET PLUS IMPORTANTS Les revêtements autocicatrisants sont un bon exemple de l’orientation de ce segment. À l’heure actuelle, ces revêtements sont ni plus ni moins que des revêtements antiégratignures. Mais on prévoit une amélioration majeure dans le type et la gravité des dommages auxquels ces revêtements pourront résister. La cicatrisation se fera également plus rapidement. Aujourd’hui, certains revêtements autocicatrisants prennent plusieurs heures à agir, alors que dans l’avenir la cicatrisation se fera en quelques minutes. Deux applications présentent un potentiel particulièrement intéressant : •

Beaucoup de développement se fait dans les revêtements autocicatrisants pour le secteur du béton. Si ceci se traduit par des produits commercialement viables, ceux-ci trouveront un marché, financé par les milliards de dollars dépensés en réparation d’immeubles.

Il existe déjà de nombreuses approches novatrices à la protection des dispositifs mobiles électroniques, des affichages flexibles incassables aux essais d’Apple visant à protéger les téléphones au moyen de verre saphir. Le marché des téléphones intelligents et des tablettes est énorme (environ deux milliards d’unités fabriquées chaque année); il semble donc inévitable que les fabricants conçoivent des revêtements destinés spécialement à ce segment de marché.

REVÊTEMENTS AUTONETTOYANTS ET ANTIMICROBIENS : DES TECHNOLOGIES NOVATRICES Les résultats des revêtements autonettoyants ont été mitigés : ceux-ci ne se nettoient pas si facilement ou ne durent pas. Le verre autonettoyant, par exemple, est souvent à base de nanocristalline TiO2, ce qui présente des difficultés en termes de robustesse et de transparence optique. Toutefois, de nouveaux revêtements hydrophiles, hydrophobes, oléophobes et amphiphobes sont en cours de développement. Deux technologies offrant un excellent potentiel d’autonettoyage sont : 1) les approches nanotechnologiques aux surfaces hydrophobes gravées; et 2) les « revêtements super-hydrophobes ». Entre temps, alors que dans le passé les antimicrobiens « intelligents » avaient tendance à présenter un mécanisme de diffusion à

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Prévisions de chiffres d’affaires des revêtements intelligents par secteur pour les huit prochaines années 12 000

retardement, aujourd’hui on observe un mouvement vers le recours à l’autoassemblage et à la technologie hydrophile pour ces revêtements.

Militaire

8 000 Millions $

REVÊTEMENTS AUTOASSEMBLANTS ET AUTOSTRATIFIANTS : DES ÉCONOMIES DANS LES APPLICATIONS DE FABRICATION

10 000

Textiles et vêtements intelligents Produits de consommation électroniques

6 000

Santé et soins médicaux 4 000

2 000 Les revêtements autoassemblants avancés peuvent réduire le coût et la 0 complexité des processus de revête2015 2016 2017 2018 2019 ment. Les revêtements autostratifiants © NanoMarkets 2015 capables de former des pellicules multicouches à partir d’un même système de revêtements gagnent déjà en popularité dans le domaine de l’automobile, où les coûts de main-d’œuvre et de matériaux nécessaires à l’application d’une seconde couche sur les voitures sont un problème de longue date.

REVÊTEMENTS INTELLIGENTS ET INTERNET DES OBJETS : DU NOUVEAU L’entreprise respectée NanoMarkets estime également que les revêtements intelligents joueront un rôle important dans l’internet des objets (IdO), un concept fort vanté. Par exemple, un revêtement intelligent doté de propriétés de captation serait sans doute un moyen plus économique de créer un panneau sensible grande surface qu’une série de capteurs. Le groupe de recherche ne serait pas surpris de voir les revêtements intelligents devenir passablement moins coûteux que les mosaïques de capteurs. En effet, l’industrie commence à voir un mariage entre les revêtements intelligents et l’IdO, par exemple les revêtements de pneus munis de capteurs internes qui signalent au conducteur lorsque les pneus commencent à perdre de leur traction. Des travaux de développement sont également en cours sur des capteurs sur fibre optique à revêtement fluorescent pouvant signaler la dégradation de la peinture et prévenir la corrosion d’origine microbiologique. Avec tous ces changements touchant tant la technologie que les marchés, NanoMarkets estime que les entreprises de revêtements devront repenser leurs stratégies marketing afin de les adapter à la nouvelle intelligence de la prochaine génération de revêtements. n

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Transports Production énergétique Construction

2020 2021 2022

«T ANT

L’EXPANSION DES MARCHÉS QUE LA NATURE EXCLUSIVE DES REVÊTEMENTS INTELLIGENTS DE L’AVENIR SE TRADUIRONT PAR DES MARGES BÉNÉFICIAIRES ACCRUES POUR LES FOURNISSEURS. »

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LA LUTTE À LA CORROSION

(REPRODUIT AVEC LA PERMISSION D’ASTM STANDARDIZATION NEWS, VOL. 42, NO. 6, © ASTM INTERNATIONAL - TRADUCTION)

L’actualité dans le monde a de quoi décourager, mais voilà qu’un comité technique de l’ASTM International (anciennement l’American Society for Testing and Materials) a gagné un conflit d’un autre genre. Il s’agit du combat à la fois banal et monumental entre nature et civilisation : la lutte contre la corrosion des métaux. Depuis un demi-siècle, l’arme de prédilection du comité G01 de l’ASTM sur la corrosion des métaux se résume à une centaine de normes. Celles-ci favorisent la recherche, la cueillette de données techniques, ainsi que des méthodes et des analyses visant à détecter, à surveiller, à mesurer et à prévenir la corrosion. Malgré certaines victoires, les travaux de ce comité sont appelés à se poursuivre pendant encore de longues années. « La corrosion fait partie de la vie, déclare Daniel Crabtree, président du comité G01 et gestionnaire principal de projet chez Corrpro Companies Inc., à Birmingham, en Alabama. Elle existera toujours. » Nous menons tous des combats de tous les jours contre la corrosion avec nos vieux outils de jardinage rouillés, nos grils nettoyés à outrance, nos vélos qui n’ont jamais vu l’intérieur d’un garage et nos voitures surexposées à la neige fondante et au sel d’épandage. Des cas beaucoup plus graves, voire mortels, de corrosion peuvent entraîner la défaillance de centrales électriques, de ponts, d’immeubles, de silos, de bateaux, de tuyaux et autres infrastructures. Outre la perte de vie humaine, la corrosion peut causer des dommages à l’environnement, de la contamination, des bris mécaniques et la détérioration des propriétés des surfaces, notamment la conductibilité électrique. Les coûts sont ahurissants. Selon Robert Baboian, membre de longue date de l’ASTM et conseiller en corrosion à Greenville, dans le Rhode Island, une étude effectuée en 1976 par le National Bureau of Standards (aujourd’hui le National Institute of Standards and Technology) a déterminé que les répercussions économiques de la corrosion se chiffraient à 70 milliards de dollars par année. Dès 2002, la U.S. Highway Administration portait ce chiffre à 276 milliards de dollars. En 2013 NACE International (anciennement la National Association of Corrosion Engineers) estimait que le coût annuel de la corrosion aux États-Unis dépasserait de loin ce chiffre. Selon des sources fiables, le coût annuel de la corrosion dans le monde entier est de l’ordre d’un billion de dollars. UNE APPROCHE TACTIQUE Sauf quelques exceptions, notamment l’or, la plupart des métaux ne sont pas naturellement présents, mais sont plutôt extraits de minerais. Aussitôt qu’on les utilise dans un environnement contenant de l’oxygène (provenant normalement de l’atmosphère) et un électrolyte (normalement de l’eau ou de la terre), ils cherchent à se décomposer et à reprendre leur forme élémentaire. Dans un processus spontané et électrochimiquement partial, les métaux se comportent comme des anodes qui se détériorent, faisant appel à 15 types de corrosion différents. De notre côté, nous contre-attaquons en modifiant leur environnement ou en utilisant des alliages. Nous fournissons une protection cathodique au moyen d’anodes galvaniques (comme le zinc), qui se sacrifient pour protéger les métaux sous-jacents ou se protègent au moyen de courant électrique. Ou encore, nous introduisons des inhibiteurs de corrosion, par exemple des revêtements ou des placages. « Le processus de corrosion est insidieux et souvent difficile à reconnaître jusqu’à ce qu’une détérioration marquée se soit produite. Dans certains cas, ceci peut entraîner une défaillance catastrophique », note M. Baboian.

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L’ENGAGEMENT ENVERS LA LUTTE Dès 1900, les membres de l’ASTM étaient préoccupés par la corrosion. Les compagnies de chemin de fer voulaient des rails fiables. La résistance à la corrosion de l’acier par opposition au fer forgé faisait souvent l’objet de débats à l’époque. Arrivé au milieu du siècle, avec le recours accru à l’acier galvanisé et inoxydable, ainsi qu’aux métaux non-ferreux comme l’aluminium, le nickel et le cuivre, des douzaines de sous-comités de l’ASTM furent formés pour étudier la corrosion. Mais c’est à Frances L. LaQue, président de l’ASTM de 1959 à 1960 et directeur du Marketing de l’International Nickel Company, que l’on doit la mise sur pied du comité G01 de l’ASTM en 1964. Le but en était de réduire le dédoublement des efforts, de centraliser la mise au point de normes en matière de corrosion en un seul comité technique, et de reconnaître les besoins croissants de plusieurs secteurs industriels. DE PLUS EN PLUS DE VICTIMES Selon Sheldon Dean, de Dean Corrosion Technology à Glen Mills, en Pennsylvanie, vers le milieu des années 1960, l’industrie automobile était aux prises avec des problèmes de piqûre et d’écaillement des pare-chocs en chrome et de corrosion des carrosseries en acier peint aux points de jonction avec l’acier inoxydable. Le secteur de l’énergie nucléaire recherchait des moyens de tester la fissuration par corrosion. L’industrie chimique avait besoin de solutions pour éliminer la corrosion localisée des pipelines aux points de soudage. Le secteur de la défense souhaitait tester la tendance des alliages à se séparer des surfaces des avions militaires. De plus, avec l’expansion du secteur de l’aluminium, des méthodes normalisées étaient nécessaires pour déterminer la résistance à la corrosion des alliages d’aluminium. La NASA demeure toujours préoccupée par cet éternel problème pour les équipements très coûteux utilisés dans le cadre du programme spatial. Étant donné la profusion d’industries et d’applications aux prises avec la corrosion, le comité G01 de l’ASTM a poursuivi son expansion. Aujourd’hui, il compte plus de 600 membres représentant 32 pays, et est formé de 12 sous-comités ayant compétence sur une centaine de normes utilisées dans le monde entier. ÉLABORATION DES NORMES Au départ, le comité s’est approprié quatre normes ASTM existantes et s’est concentré sur les essais de laboratoire et les tests atmosphériques, ainsi que sur la corrosion dans les milieux aqueux et édaphiques naturels ainsi qu’industriels et à température élevée. Au cours des dernières années, le comité a publié des normes spécifiques à certains secteurs axées sur le développement de nouveaux alliages et de systèmes de matériaux destinés à certains milieux, selon M. Baboian. Les normes G01

visent la corrosion localisée, la corrosion galvanique, la corrosion par piqûre et fissurante, la corrosion intergranulaire, de même que les techniques électrochimiques d’analyse et d’évaluation de la corrosion. STRATÉGIES FUTURES Le comité G01 de l’ASTM a encore de nombreuses années de travail devant lui. Les normes actuelles doivent constamment être révisées afin de suivre l’évolution des matériaux et de la technologie. De plus, de nouvelles normes sont en cours d’élaboration. L’une est en réponse à des demandes provenant des fabricants de pièces de voitures, de camions et de véhicules et du ministère américain des transports pour des moyens plus fidèles de tester les effets corrosifs du chlorure de calcium et du chlorure de magnésium, des déglaçants utilisés en remplacement du sel de voirie, ainsi que du chlorure de sodium. Les normes futures pourront porter sur les matières non métalliques telles que le carbone et les composites, ou encore sur la corrosion des produits électroniques, des voitures électriques, des éoliennes, des panneaux solaires ou des produits médicaux, y compris les endoprothèses et les articulations artificielles. M. Dean est d’accord pour dire « qu’il n’y a pas grandchose de neuf dans le domaine de la corrosion. C’est simplement que nous n’utilisons pas toujours l’information à notre disposition pour la contrer ». Ceci demeure un élément de la lutte perpétuelle contre la corrosion. « Le contrôle de la corrosion doit être abordé au point de départ, conclut M. Crabtree. Nous avons réalisé de grands progrès pour sensibiliser le public et l’industrie à la corrosion et à l’entretien des infrastructures, mais il y a encore beaucoup de chemin à faire. » L’élaboration de normes demeurera une stratégie efficace et essentielle à ce chapitre. n

«… L A CORROSION PEUT

CAUSER DES DOMMAGES À L’ENVIRONNEMENT, DE LA CONTAMINATION, DES BRIS MÉCANIQUES ET LA DÉTÉRIORATION DES PROPRIÉTÉS DES SURFACES… »

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LE PLAN DE GESTION DES PRODUITS CHIMIQUES DU CANADA AMARDEEP KHOSLA DIRECTEUR GÉNÉRAL, GROUPE DE COORDINATION DE L’INDUSTRIE POUR LA LCPE

Le Canada a fait des progrès considérables pour assurer la gestion sécuritaire des produits chimiques grâce au Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) du gouvernement fédéral et, à mon avis, a réussi à mettre sur pied un processus fiable et raisonnable pour réaliser des avancées importantes, ce pour trois raisons. D’abord, le PGPC a établi des priorités claires basées sur une approche crédible et fondée sur les risques. Ensuite, la gérabilité et les échéances ont été tenues en ligne de compte. Enfin, l’industrie et les autres intervenants ont contribué tout au long du processus à établir une base scientifique solide pour le programme, et à promouvoir le fait que le PGPC est un programme qui fonctionne. L’une des caractéristiques principales du PGPC, introduit en 2006, consistait à étendre le régime réglementaire canadien de façon à englober un plus grand nombre de substances existantes, ce en se concentrant sur 4 300 des 23 000 substances contenues dans Liste intérieure des substances (LIS). Ces 4 300 substances ont été identifiées comme « nécessitant un examen approfondi » dans le cadre d’un processus de catégorisation initial tenant compte des aspects de toxicité intrinsèque, de bioaccumulabilité, de persistance et de risque d’exposition. Les 19 000 autres substances ont été identifiées comme « n’ayant pas besoin d’autres mesures à ce moment ». Le PGPC s’est penché sur les 4 300 substances sur des périodes de cinq ans : le PGPC-1 lancé en 2006 (1 100 substances); et le PGPC-2 lancé en 2011 (1 500 substances). Étant donné la nature séquentielle de l’acquisition, de l’évaluation et de la gestion des données, tant le PGPC-1 que le PGPC-2 sont toujours en vigueur aujourd’hui. Des discussions ont été entamées sur la structure d’un éventuel PGPC-3. Des 2 600 substances PGPC-1 et PGPC-2, plus de 1 700 ont été évaluées dans le cadre d’initiatives individuelles. Bien que les détails de celles-ci aient différé, parfois de beaucoup, l’approche d’ « évaluation » sous-jacente utilisée pour l’ensemble a été plus unifiée et s’inscrit tout de même dans des politiques et des pratiques crédibles et fondées sur les risques. Des mesures de gestion des risques subséquentes sont prises, selon les besoins, en consultation avec les secteurs touchés, et on a recours à l’approche pragmatique de « loi la plus indiquée », laquelle peut entraîner la prise de mesures de contrôle en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (LCPE) et(ou) d’autres lois, notamment la Loi sur les aliments et drogues et la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation. Pour l’avenir, il reste à mon avis plusieurs enjeux prioritaires du PGPC qui méritent la plus grande attention. D’abord, le Canada doit continuer à établir des priorités claires et à favoriser des approches par étapes pour la

«L E CANADA A FAIT DES PROGRÈS

CONSIDÉRABLES POUR ASSURER LA GESTION SÉCURITAIRE DES PRODUITS CHIMIQUES… »

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cueillette et l’évaluation de données ciblant les principales préoccupations. Les idées à l’étude visant à réduire les efforts superflus et à diriger les ressources inutilisées là où le besoin est le plus pressant comprennent : ajouter des « examens préalables rapides » au moyen de données de « mise à jour de l’inventaire » afin d’identifier d’autres substances « n’ayant pas besoin d’autres mesures à ce moment »; identifier de façon systématique les polymères à faible risque; et faire correspondre la complexité d’une évaluation donnée au niveau de risque approprié. Deuxièmement, le Canada devra continuer à étudier et à mettre en œuvre les meilleures pratiques internationales dans un cadre d’évaluation des risques fondé sur le « poids de la preuve ». Ceci sera particulièrement important à mesure que le PGPC progressera vers un environnement relativement moins riche en données et examinera des substances plus difficiles à caractériser ou à grouper aux fins d’évaluation (par ex., substances de composition inconnue ou variable, produits de réaction complexes et matières biologiques, ou UVCB). De plus, ces substances nécessiteront un recours accru à des modèles ou à des sources de données et des techniques d’évaluation novatrices. Troisièmement, le Canada doit continuer à améliorer l’engagement de la chaîne d’approvisionnement, tant au sein du pays qu’avec ses principaux partenaires commerciaux. Ceci améliorera l’acquisition de données pertinentes et, en bout de ligne, la conformité. Le progrès ne se fait pas en vase clos, et si l’on regarde de l’autre côté de la frontière, le Canada et les États-Unis ont saisi plusieurs occasions de collaboration afin de gérer les produits chimiques de façon plus efficace tout en entretenant leur importante relation commerciale. Le Conseil de coopération en matière de réglementation (CCR) réunit Santé Canada, Environnement Canada ainsi que l’Agence de protection de l’environnement dans la mise au point d’un processus conjoint qui permettra aux entreprises prévoyant l’introduction d’une nouvelle substance dans les deux pays de traiter simultanément avec les deux gouvernements, un processus connu sous le nom de North American Notification Consultation (Nan-C). Ceci est basé sur des travaux semblables effectués dans le contexte de l’OCDE. Le CCR réunit également les organismes pour étudier et cerner les possibilités d’harmoniser certains aspects de leurs processus réglementaires visant les méthodes d’évaluation et la reddition de comptes pour les nouvelles utilisations de substances chimiques (appelé dispositions de Nouvelle activité, ou NA au Canada et Significant New Use Rules ou SNUR aux ÉtatsUnis). Toutes ces activités du CCR pourraient simplifier la conformité à la réglementation, favoriser l’innovation et faciliter les échanges de biens et de services entre les deux pays. Fait important à noter, bien avant qu’une enquête puisse être lancée par l’industrie, le PGPC enclenche normalement des processus de consultation permettant aux entreprises et aux secteurs de fournir de façon volontaire au gouvernement l’accès rapide aux renseignements pertinents nécessaires à l’évaluation ou à la gestion d’une substance ou d’un groupe de substances donné. Ceci peut comprendre de l’information sur les dangers et l’exposition liés aux utilisations, des modèles ainsi que des résultats d’évaluation dans d’autres juridictions. À mon avis, les entreprises canadiennes et leurs homologues américains doivent continuer de collaborer étroitement afin d’appuyer ces processus et d’en bénéficier. n

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«T OUTES CES

ACTIVITÉS DU CCR POURRAIENT SIMPLIFIER LA CONFORMITÉ À LA RÉGLEMENTATION, FAVORISER L’INNOVATION ET FACILITER LES ÉCHANGES DE BIENS ET DE SERVICES ENTRE LES DEUX PAYS. »

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LE SECTEUR DE LA PEINTURE ET DES REVÊTEMENTS : EN HARMONIE AVEC LE DÉVELOPPEMENT DURABLE GARY LEROUX ACIPR

Depuis qu’il est entré dans le vocabulaire courant en 1987 aux Nations Unies avec le Rapport Brundtland de la Commission sur l’environnement, le terme « développement durable » a caractérisé le 21e siècle. Ce rapport définissait le développement durable comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. » Il s’agit en effet d’un objectif louable et, depuis, il a été adopté par le monde des affaires, y compris le secteur de la peinture et des revêtements. L’International Paint and Printing Ink Council (IPPIC), dont l’ACIPR est l’un des membres fondateurs, interprète cette vaste définition de façon particulière pour les industries mondiales de la peinture et de l’encre d’impression en termes de leur impact sur la planète, la prospérité et les personnes. La politique de développement durable de l’IPPIC mentionne que le secteur des revêtements se distingue par sa longue tradition de pratiques durables. Elle précise que ceci comprend la protection et la décoration des surfaces d’immeubles et de structures, de navires, d’avions et de voitures, de même que des peintures et des revêtements qui sont source d’efficacité énergétique et de prévention des maladies, ainsi que des traitements de surface « autocicatrisants ». D’autres exemples comprennent la récupération des ressources, l’élimination des émissions dangereuses, l’offre de produits formulés pour répondre à des besoins précis, des « évaluations de cycle de vie » visant à déterminer les impacts environnementaux provenant de la préservation et de la protection de l’infrastructure mondiale, et des programmes de santé et de sécurité pour les travailleurs et la communauté destinés à protéger les travailleurs qui fabriquent les peintures et revêtements et les consommateurs qui les utilisent. L’industrie a clairement agi de façon proactive sur de nombreux fronts depuis de longues années quant à cette définition du développement durable si l’on en juge par l’excellent rendement et les multiples utilisations de ses produits. En plus de ces caractéristiques à valeur ajoutée évidentes des revêtements, en 1996 l’IPPIC a mis au point le programme Coatings Care® ainsi que ses meilleures pratiques de gestion visant la gestion environnementale, la sécurité des processus, la santé et la sécurité au travail, la gérance des produits, le transport et la distribution, et la responsabilité communautaire. En plus de règlements, de normes et d’initiatives environnementales, le programme sert de guide pour les fabricants de revêtements du monde entier afin d’assurer que l’accent sur les pratiques commerciales durables soit

«L ’INDUSTRIE A CLAIREMENT AGI DE FAÇON PROACTIVE SUR DE NOMBREUX FRONTS DEPUIS DE LONGUES ANNÉES QUANT À CETTE DÉFINITION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE…» 14

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maintenu. En plus de ces meilleures pratiques, plus récemment au Canada nous avons connu une multiplication de la réglementation et des normes à tous les paliers de gouvernement destinée à contrôler l’utilisation de produits chimiques dans les formulations de revêtements, notamment le Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) du gouvernement fédéral visant à évaluer les risques posés par tous les produits chimiques utilisés dans le commerce. Ces règlements comptent parmi les plus stricts du monde, et une grande partie du travail de l’ACIPR consiste à travailler avec les gouvernements afin d’assurer que ces règlements sont fondés sur des preuves afin d’assurer une évaluation raisonnable des risques. Ceci dit, le secteur de la peinture et des revêtements n’a pas fléchi face à sa responsabilité environnementale et déploie de grands efforts pour se conformer pleinement à la réglementation. Tous ces efforts se sont soldés par de nombreux résultats positifs, notamment des réductions importantes des COV avec la mise en marché de produits à faible teneur ou exempts de COV, et le recours accru aux peintures à l’eau plutôt qu’à base de solvant. Plus de 90 pour cent des produits architecturaux utilisés au Canada aujourd’hui sont à base aqueuse. De plus, plus d’un kilo de résidu de peinture postconsommation par Canadien a été récupéré en 2014 grâce à des programmes de gérance des produits. Ceci représente environ 35 millions de kilos par année! Toutes les entreprises membres de l’ACIPR sont très conscientes du développement durable et des impacts environnementaux et ont été reconnues à l’échelle internationale pour leurs réalisations. Toutefois, il est important de noter que l’atteinte d’objectifs sociaux et environnementaux n’est possible que si le troisième pilier du développement durable, soit l’économie, est vigoureux. De ce côté, le secteur des revêtements est également gagnant puisqu’il a surpassé toutes les autres industries du secteur des produits chimiques au cours des quatre dernières années, obtenant un rendement de 27 pour cent comparativement à la moyenne de 18 pour cent de Standard & Poor’s. L’industrie fournit un bon rendement à ses actionnaires grâce à des flux de trésorerie robustes et des bénéfices soutenus qui se traduisent par une excellente création de valeur. Il existe d’autres raisons qui font que l’industrie des revêtements offre des occasions d’investissement intéressantes. Le secteur est considéré comme faisant partie d’une solide chaîne de valeur offrant un flux de trésorerie et un rendement de l’investissement prévisibles, une bonne rentabilité, une faible intensité capitalistique et d’importantes barrières à l’entrée sous forme de réglementation, d’innovation technologique et de solides opérations franchisées. En fait, au cours des quatre dernières années, les fusions et les acquisitions ont généré 15 milliards de dollars d’activité, y compris dans les secteurs de la fabrication (58 pour cent), de la distribution (19 pour cent) et de l’approvisionnement en matières premières (33 pour cent). De plus, les entreprises de revêtements sont reconnues pour bien gérer leurs entreprises, pour offrir de bons rendements à leurs investisseurs et pour bien comprendre les besoins de leurs clients. Le secteur de la peinture et des revêtements fait les bonnes choses de la bonne façon et pour les bonnes raisons, contribue à accroître la productivité, à réduire les coûts et à améliorer la sécurité des travailleurs, ce tout en aidant ses clients à réduire leur consommation de ressources et en minimisant l’exposition et les impacts sur l’environnement. En bout de ligne, le développement durable, lorsqu’il est bien fait, s’avère bon pour les affaires en même temps que pour l’environnement. C’est un concept appelé à demeurer dans notre vocabulaire et à représenter un aspect essentiel du secteur de la peinture et des revêtements. n

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« LE SECTEUR DE LA PEINTURE ET DES REVÊTEMENTS N’A PAS FLÉCHI FACE À SA RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE ET DÉPLOIE DE GRANDS EFFORTS POUR SE CONFORMER PLEINEMENT À LA RÉGLEMENTATION. »

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DE NOUVEAUX REVÊTEMENTS ÉCONOMIQUES POUR LE STOCKAGE D’ÉLECTRICITÉ HEATHER AMOS, UNIVERSITÉ DE COLOMBIE-BRITANNIQUE

Des chercheurs de l’Université de Colombie-Britannique (UBC) ont découvert un nouveau moyen de fabriquer des matériaux de pointe pour le stockage de l’énergie électrique au moyen d’une lampe bon marché que l’on achète à la quincaillerie. Les chercheurs voulaient trouver une meilleure façon de fabriquer des revêtements pouvant être peints sur des surfaces afin de conduire l’électricité ou de convertir l’électricité en carburants à l’hydrogène. Normalement ces revêtements sont mis au point dans des conditions extrêmes au moyen d’outils et de matériaux coûteux. Mais ces chercheurs ont créé une technique leur permettant d’obtenir les mêmes résultats avec une lampe chauffante d’usage domestique. Une solution est peinte sur la surface et, lorsque chauffée, se transforme en revêtement catalytique. Ces revêtements peuvent servir à toute une gamme de technologies, y compris les dispositifs électroniques flexibles, ou encore pour convertir l’électricité en hydrogène. Cette découverte, publiée dans la nouvelle revue à libre accès Science Advances, pourrait avoir des répercussions sur les technologies énergétiques propres. « Les fermes solaires et les éoliennes ne fournissent pas un approvisionnement énergétique constant, indique Curtis Berlinguette, professeur agrégé du département de Chimie et génie chimique et biologique d’UBC et coauteur de l’étude. Stocker l’énergie électrique produite pendant les périodes de faible demande sous forme d’hydrogène permet d’utiliser cette électricité plus tard, en période de demande élevée. Les revêtements catalytiques que nous sommes maintenant en mesure de produire plus facilement pourraient aider à rendre ce processus moins coûteux et plus efficace. » La nouvelle technique des chercheurs pourrait également réduire les coûts de fabrication des électrodes à revêtement catalytique dans les applications commerciales. « La technique est évolutive et peut accommoder une production à grande échelle », indique Danielle Salvatore, étudiante diplômée en génie chimique et auteure principale de l’article. « Nous pouvons créer ces matériaux sur n’importe quelle surface sans précurseur coûteux », ajoute M. Berlinguette, expliquant que cette découverte est fondée sur des travaux antérieurs sur l’utilisation de rayons ultraviolets plus coûteux pour créer des pellicules catalytiques. n

«C ETTE DÉCOUVERTE POURRAIT AVOIR DES RÉPERCUSSIONS SUR LES TECHNOLOGIES ÉNERGÉTIQUES PROPRES. »

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PROGRAMMES ET SERVICES À L’INTENTION DES MEMBRES DE L’ACIPR L’ACIPR met constamment à la disposition de ses membres des programmes et des services à valeur ajoutée ayant des résultats positifs pour eux. En 2015, l’ACIPR lancera quatre nouveaux programmes et services pour répondre à certaines préoccupations de ses membres, dont : 1) Ressources humaines et perfectionnement des compétences; 2) Politique et programme de développement durable; 3) Programme de responsabilité sociétale; et 4) Innovation et recherche.

BONNE INFORMATION = BONNE RÉGLEMENTATION

RELATIONS GOUVERNEMENTALES ET AFFAIRES RÉGLEMENTAIRES RELATIONS GOUVERNEMENTALES À l’ACIPR, les relations gouvernementales sont menées sur plusieurs fronts et à tous les paliers de gouvernement, soit fédéral, provincial et municipal. Les affaires réglementaires bénéficient de l’appui de deux comités principaux, soit Santé, sécurité et environnement (SSE) et Gérance des produits. Ceuxci peuvent être divisés en souscomités qui se penchent sur des enjeux précis touchant l’industrie. Au sein du SSE, le Groupe de travail sur la peinture et les revêtements (GPPR) est formé de personnel et

Chacun de ces volets vise un enjeu soulevé par les membres et est inclus dans le plan stratégique triennal récemment approuvé de l’association. Grâce à ses programmes et services, l’ACIPR se charge de nombreuses tâches au nom de ses entreprises membres, fournissant un fil conducteur quant aux grands enjeux du secteur au Canada et permettant à l’industrie de s’exprimer au moyen d’une même voix forte afin de maximiser son impact.

de représentants de membres de l’ACIPR ainsi que de responsables de Santé Canada et d’Environnement Canada. Le GTPR se penche sur les projets de règlements sur la gestion des produits chimiques, ce bien avant les consultations auprès d’autres associations et intervenants de l’industrie. Ceci permet d’assurer que l’ACIPR et ses membres ont l’occasion de faire connaître leur point de vue avant même que les enjeux ne soient lancés. AFFAIRES RÉGLEMENTAIRES Le Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) représente un énorme défi pour le gouvernement canadien et est reconnu dans le

monde entier comme l’une des meilleures approches envers la gestion des produits chimiques. Même s’il s’agit d’un processus fastidieux et coûteux tant pour l’industrie que pour le gouvernement, le PGPC répond à un désir exprimé par le public que les entreprises utilisant des produits chimiques en assurent la sécurité et l’écodurabilité. Toute entreprise utilisant une vaste gamme de produits chimiques et désireuse de continuer à exercer ses activités au Canada doit se conformer à ce processus. Instauré en 2006, le PGPC sera entièrement achevé d’ici 2020. Le processus d’examen scientifique

biodurabilité réglementation conformité preuve partenariats collaboration intégrité réceptivité science

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exclusif du gouvernement fédéral vise l’évaluation et la gestion des risques associés à quelque 23 000 substances chimiques utilisées par diverses industries canadiennes. L’on estime qu’un important sousgroupe de ces substances (4 300) pourraient, à divers degrés, être persistantes, bioaccumulatives ou présenter une toxicité inhérente pour l’homme et pour l’environnement. Le gouvernement fédéral procédera bientôt à l’analyse de la phase 3 du PGPC, laquelle comporte l’examen de quelque 3 500 substances. Le secteur de la peinture a été identifié comme l’une des principales cibles des phases 2 et 3, ce qui a nécessité une étroite collaboration de l’ACIPR avec le gouvernement fédéral. L’ACIPR a étudié plusieurs outils d’évaluation et de gestion des risques proposés pour l’industrie de la peinture en 2014 (visant notamment bisphénol A, 2-butanone oxime, DEGME, Pigment Red 3, Pigment Red 104, Pigment Yellow 34, toluène diisocyanate, noir de carbone et silice cristalline). L’ACIPR et ses membres ont déployé de nombreux efforts pour minimiser les répercussions de l’évaluation des risques sur les produits chimiques utilisés par le secteur de la peinture. Entre autres mesures : • Compilation de données du secteur sur diverses substances dans le Défi PGPC et, plus récemment, participation hâtive à l’initiative des groupes de substances, qui comprenaient composés de cobalt, substances de DMD/MDD, phthalates, etc., et d’autres substances telles qu’éthylbenzène et BDTP. • Cueillette de données sur l’utilisation de peinture ayant aidé le gouvernement canadien à améliorer l’utilisation et l’interprétation des documents de scénario d’émission et des modèles connexes (par ex., CONSEXPO et WPEM), ce qui peut contribuer à la bonification des méthodologies gouvernementales d’évaluation des émissions afin de refléter la réalité. • Élaboration de commentaires sectoriels à l’intention du gouvernement fédéral sur la

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conception des enquêtes avant leur lancement à l’ensemble de l’industrie (par ex., enquêtes sur LIS-MI2, approche à l’égard des polymères, enquêtes sur le MEKO et l’éthylbenzène afin de recueillir des données nationales de base). • L’ACIPR et d’autres associations du secteur ont à maintes reprises demandé une politique en matière de nouvelles activités (NA) pour les « nouvelles » utilisations de produits chimiques par le secteur de la peinture et des revêtements, et de nombreux éléments positifs ont été proposés par l’industrie afin de définir une nouvelle politique fédérale plus souple pour notre secteur. • Succès des pressions exercées par l’ACIPR visant l’exclusion de 13 substances de la définition de COV en vertu de l’Annexe 2 de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement, y compris les composés chimiques tels que TBAC, carbonate de diméthyle (DMC) et carbonate de propylène, ce qui aidera les entreprises membres à respecter les limites de COV plus basses imposées par la réglementation actuelle. L’ACIPR poursuit ses efforts pour faire exclure l’AMP (2-amino-2-méthyl-1-Propanol). • Une demande officielle a été présentée au Conseil de coopération en matière de réglementation (CCR), de concert avec l’American Coatings Association (ACA), à l’égard des projets futurs pour le prochain plan d’action d’harmonisation de la réglementation mis au point conjointement par le Canada et les États-Unis. Les efforts déployés par l’ACIPR en matière de gestion des produits chimiques ont généré des résultats pour le secteur en aidant à alléger le fardeau réglementaire pour l’industrie et en assurant que certains produits importants puissent continuer à être utilisés dans la formulation des produits. Le secteur de la peinture continue d’être touché de près par certains groupes faisant partie de la phase 2, tels que les pigments azoïques, les composés de cobalt, les substances

de DMD/MDD, les phthalates, les substances répertoriées à l’échelle internationale et plus. Il s’agit d’une entreprise de taille et d’une préoccupation constante. Pour la phase 3 en 2015, l’ACIPR a déterminé que 25 pour cent des 600 polymères et 22 pour cent des 2 100 substances devant être évalués sont effectivement utilisés dans les peintures et les revêtements. Ainsi, il est de toute première importance pour tous les fabricants de peinture et les fournisseurs connexes exerçant leurs activités au Canada de participer à ces discussions et de communiquer une position unifiée sur les outils de contrôle des risques les plus appropriés, y compris la réglementation. La phase 3 aura un impact direct sur les entreprises de revêtements établies au Canada et l’ACIPR possède une solide feuille de route dans la minimisation de cet impact. Il faut penser que les décisions qui ne sont pas harmonisées avec celles d’autres juridictions ou qui mènent à des décisions négatives de la part du gouvernement fédéral quant aux produits chimiques utilisés dans les revêtements peuvent rapidement avoir des répercussions négatives : 1. perturbations dans les échanges commerciaux et difficultés de gestion des stocks; 2. abandon de produits jouissant d’une pénétration élevée dans le marché canadien; 3. nécessité de reformuler certains produits au moyen de substituts qui ne sont pas toujours rentables ou vendus au Canada; 4. besoin d’essais, de réétiquetage et de précautions spéciales relativement au transport de marchandises; 5. restrictions d’utilisation au Canada seulement ou absence d’harmonisation avec d’autres mesures américaines ou internationales visant les substances; et

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6. risque de créer une image négative de l’industrie de la peinture quant aux substances utilisées dans les formulations, y compris dans les cas où les produits et les applications ne sont pas forcément ciblés par des mesures spécifiques de contrôle des risques.

DURABILITÉ AVANT TOUT

DÉVELOPPEMENT DURABLE ET GÉRANCE DES PRODUITS Le secteur canadien des revêtements est à l’avant-garde du développement durable et de la gérance des produits, et compte désormais parmi les chefs de file mondiaux du recyclage de peinture postconsommation, ayant établi un programme dans chaque province. En 2014, l’industrie a récupéré environ un kilo de résidu de peinture par habitant, recyclant ainsi quelque 35 millions de kilos. Les entreprises de revêtements innovent constamment au

PENSER GLOBALEMENT, AGIR LOCALEMENT

INFLUENCE EN AMÉRIQUE DU NORD ET DANS LE MONDE

Notre industrie ne veut qu’aucune de ces répercussions ne se concrétise et ne vienne nuire aux plans d’affaires respectifs de ses entreprises membres. L’ACIPR entretient des discussions régulières avec les gouvernements pour aider à clarifier les perceptions sur les utilisations, l’exposition et les

moyen de nouvelles formulations de produits faibles en émissions COV, de revêtements hautement fonctionnels et « intelligents » qui offrent un rendement meilleur que jamais. La gérance de produit est le partage de responsabilité entre les fabricants, les détaillants, les gouvernements, les consommateurs et autres intervenants quant à la réduction des impacts négatifs sur la santé humaine et l’environnement de la production, de l’utilisation et de la gestion des résidus d’un produit. Les systèmes de gérance des produits servent à partager la responsabilité de fournir l’information sur le programme, la logistique et le financement. En 2014, des efforts considérables ont été déployés pour mettre sur pied un nouveau fournisseur de programme de peinture postconsommation en Ontario, ce qui a mené à l’approbation de Product Care. Ceci permettra au Canada de continuer à dominer le domaine du recyclage de

L’ACIPR travaille en collaboration étroite avec l’American Coatings Association (ACA) sur les enjeux transfrontaliers et les initiatives visant une meilleure harmonisation de la réglementation. Au cours des dernières années, ceci a inclus les efforts du Conseil de coopération en matière de réglementation CanadaÉ.-U. (CCR). L’ACIPR travaille également avec d’autres associations nationales du monde entier à titre de membre de l’International Paint and Printing Ink Council (IPPIC). Bien

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propriétés de ces produits. Ce travail peut épargner temps et argent aux entreprises, ce qui fournit aux membres de l’ACIPR un excellent rendement de leur investissement et qui, au bout du compte, permet aux représentants du gouvernement de prendre des décisions éclairées sur les produits chimiques sous étude.

peinture postconsommation grâce à un fournisseur et à une gouvernance d’ensemble, une transparence et des économies améliorées. Il y a également eu un effort notoire pour communiquer les messages clés sur le projet de Loi sur la réduction des déchets de l’Ontario et les modifications nécessaires pour établir un nouveau cadre législatif pour la réduction des déchets. L’ACIPR s’est également prononcée sur les projets de modifications législatives visant la peinture postconsommation en NouvelleÉcosse et en Alberta. Ces trois provinces comptent adopter de nouveaux règlements sur les résidus de peinture au cours des mois qui viennent. L’ACIPR demeurera vigilante dans ce dossier et fera tout en son pouvoir pour harmoniser la réglementation à l’échelle nationale.

que la gestion des nombreux règlements intérieurs constitue un défi constant pour chaque pays, il devient de plus en plus difficile d’interpréter l’impact éventuel d’enjeux étrangers chez nous. L’IPPIC unit les efforts afin d’améliorer la communication et la coordination des politiques de l’industrie touchant les questions internationales. L’IPPIC regroupe des associations de peinture et d’encre d’impression représentant l’Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, l’Inde, l’Union européenne,

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la France, l’Allemagne, le Japon, le Mexique, la Turquie, l’Afrique du Sud, le Royaume-Uni et les ÉtatsUnis. En 2005, l’IPPIC a obtenu le statut d’ONG du Conseil économique et social des Nations Unies sur le Système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques; il représente les enjeux internationaux de l’industrie auprès des Nations Unies et de l’Organisation mondiale de la santé

en vertu de l’Alliance mondiale pour l’élimination des peintures au plomb (AMEPP), qui vise à éliminer le plomb des peintures de consommation auxquelles sont exposés les enfants; il collabore avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à des initiatives de modélisation d’exposition et de veille environnementale; il joue le rôle de conseiller auprès de l’Organisation maritime internationale

OCCASIONS D’APPRENTISSAGE

marketing. Le cours en ligne aide également ceux qui œuvrent dans la distribution de matières premières du domaine des revêtements à former leurs nouveaux employés et est utile aux entrepreneurs en peinture qui veulent comprendre les qualités essentielles des produits qu’ils utilisent.

FORMATION ET PERFECTIONNEMENT DIPLÔME EN TECHNOLOGIE DES REVÊTEMENTS Les produits de formation en ligne de l’ACIPR sont un élément important de l’offre de services de l’association, procurant d’excellentes occasions d’apprentissage pour les membres et les non-membres. En plus de son diplôme en technologie des revêtements, l’ACIPR offre de la formation en ligne sur le SGH et les nouveaux règlements sur les produits de santé naturels (anciennement SIMDUT), ainsi que de la formation sur le transport des matières dangereuses (TMD). Les diplômés du programme de technologie des revêtements de l’ACIPR en 2014 comprenaient Eric Bockyus et Andrew Aoun. Ceux-ci ont terminé avec succès les trois semestres requis pour l’obtention du diplôme et se sont joints à plus de 800 diplômés de ce programme à ce jour. Le cours, centré sur les concepts théoriques, les applications de peinture industrielle, les ventes et le marketing, est conçu pour les employés de fabricants de peinture qui travaillent à la mise au point de produits, de même que pour les professionnels de la vente et du

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(OMI) pour l’élaboration de normes antisalissure et anticorrosion dans le domaine des revêtements maritimes; il organise un sommet biennal réunissant des membres des directions d’entreprises de revêtements du monde entier; et il participa à la préparation de prévisions détaillées pour le secteur des revêtements au moyen de la Global Market Analysis, une publication quinquennale d’Orr & Boss.

FORMATION SGH En décembre 2014, l’ACIPR annonçait un partenariat avec le Centre de conformité internationale (ICC) afin d’offrir de la formation à ses membres sur le Système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques (SGH). ICC est un important fournisseur des solutions de conformité HAZMAT en matière de sécurité des transports et de milieux de travail réglementaires. Le partenariat fournit aux membres de l’ACIPR des tarifs réduits sur les cours de certification Superviseur/Chef du SGH et de classification en vertu du SGH d’ICC au Canada ainsi qu’un portail web sur le site de l’ACIPR donnant rapidement accès aux cours d’ICC en ligne sur le SGH et d’autres sujets liés au milieu de travail. L’association fait en sorte que ses membres trouvent la formation dont leurs employés ont besoin pour assurer une mise en œuvre réussie de la réglementation et de ses modifications. BOURSE ANNUELLE En 2014 Alexandra Bennett s’est vu remettre une bourse de 2 000 $ par le Comité de formation et d’éducation de l’ACIPR. La bourse annuelle est octroyée à des enfants d’employés des entreprises membres

en fonction de leur résultats scolaires au niveaux secondaire et postsecondaire. Mlle Bennett, qui est la fille d’un membre du personnel de PPG Canada Inc., a obtenu un diplôme avec mention en 2012 de la Banting Memorial School à Alliston, en Ontario. Elle est actuellement en troisième année à l’Université de Guelph, où elle fait une concentration en biotechnologie et en éthique. Il s’agit de la deuxième bourse décernée par l’ACIPR, laquelle s’inscrit dans une tradition établie par la Toronto Society for Coatings Technology depuis de longues années. La première récipiendaire en 2013 a été Mary Yao, la fille d’un employé de John E. Goudey Manufacturing Ltd., membre de longue date de l’ACIPR.

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RECHERCHE FONDÉE SUR LA PREUVE = BONNES DÉCISIONS D’AFFAIRES

INFORMATION, RECHERCHE ET STATISTIQUES Voici un échantillonnage des projets entrepris par l’association dans le domaine de l’information et de la recherche en 2014 en rapport avec les travaux des organismes fédéraux de réglementation : Tableaux de statistiques 2013 de l’ACIPR Les statistiques de l’ACIPR sur les importations et les exportations de peinture, préparées à partir de données d’Industrie Canada, jettent de la lumière sur les grandes tendances du secteur. Enquêtes annuelles L’ACIPR a publié son rapport d’enquête biannuel sur la rémunération l’été dernier. L’association fait une analyse de séries de données financières compilées par Statistique Canada, lesquelles combinent des chiffres sur la fabrication de peinture ainsi que trois autres codes du SCIAN. Le Comité d’information de gestion (CIG) de l’ACIPR analyse les données mensuelles de Statistique Canada portant sur la fabrication de peinture et la valeur des produits finis, des stocks, des matières premières, des carburants, des fournitures et des composantes. Examen des Services d’information de gestion et du Plan d’action Le rapport Quarterly Pulse of the Canadian Economy de l’ACIPR informe les membres sur les prévisions économiques, les nouvelles études de marché, les tendances couleurs, les principaux indicateurs de marché ainsi que divers projets de recherche. L’ACIPR compte développer davantage ce service en proposant des conférences de formation virtuelles ainsi qu’une étude sur le plein impact économique (direct et indirect) de l’industrie canadienne des revêtements.

Réunion du CIG de l’ACIPR La réunion biannuelle du Comité d’information de gestion (CIG), tenue conjointement avec l’American Coatings Association, porte sur les marchés actuels et émergents et sur les nouvelles techniques de cueillette de données. On y examine également les tendances et les prévisions en fonction de nouveaux outils de modélisation afin de prévoir les résultats économiques nationaux et ceux du secteur de la peinture. On y analyse le recours accru aux réseaux sociaux et les profils psychographiques connexes, les accords de libre-échange et les menaces ainsi que les occasions pour l’ensemble du secteur des produits chimiques, particulièrement celui des revêtements. On y fait l’examen des nouvelles exigences en matière de classification et d’étiquetage, des processus d’enregistrement, des normes ainsi que des exigences et des politiques visant les produits chimiques. La tendance à l’automotricité du domaine automobile et ses effets sur le secteur des collisions et les équipementiers sont également évalués du point de vue de la demande en revêtements. Rapport du sous-comité sur le commerce Le CIG surveille les ventes de nouvelles catégories de produits, notamment les vernis pour bois à usage domestique et le déclin des produits à l’huile sur le marché canadien dans certaines catégories telles que la pulvérisation sèche, les apprêts et les sous-couches, les revêtements anti-graffitis, les scellant hydrofuges, les scellants pour béton et maçonnerie et la peinture antirouille. Ceci inclut le suivi du niveau de normalisation des produits à usage domestique. Rapport du sous-comité sur les revêtements d’automobiles Les membres du comité étaient préoccupés de ce que les données de ventes des revêtements d’automobiles étaient contaminées par celles des revêtements du transport commercial. Une question à savoir si les couches de fond à base de solvant sont des sous-catégories conformes ou non conformes a récemment été ajoutée au formulaire d’enquête principal, donnant ainsi aux membres un portrait plus éclairé.

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Indices pour les entreprises de revêtements Le U.S. Producer Price Index (PPI) relatif à la peinture et aux revêtements nécessite la préparation et la compilation de nombreux indices par le Bureau of Labour Statistics (BLS), par exemple TiO2, matières de charge, teintures synthétiques, résines de plastique, boîtes et barils en acier. L’indice des pigments a énormément augmenté ces dernières années par rapport à celui des résines de plastique ou des peintures préparées. On a également accès à des indices améliorés pour les finis architecturaux extérieurs et intérieurs, les finis de transport, les équipementiers et les produits spéciaux. D’autres indices de commerce au détail sont également à la disposition des membres, tels que l’indice des magasins de peinture ou des détaillants. Modélisation pour les revêtements architecturaux Ce comité de l’ACIPR vérifie régulièrement la validité des principaux indicateurs du secteur des revêtements, notamment la construction résidentielle totale, les ventes de maisons neuves et existantes et la construction non résidentielle. Les principaux modèles de prévisions sont également régulièrement mis à jour à l’intention des membres.

À NOTER : Des copies des présentations relatives aux éléments cidessus sont accessibles dans la section réservée aux membres du site web de l’ACIPR. Le marché canadien de la fabrication de peinture a réalisé un chiffre d’affaires de trois milliards de dollars et produit quelque 400 millions de litres en 2014. Par comparaison, le marché américain, d’une valeur de 21,8 milliards de dollars US, compte pour 20 pour cent du marché mondial, dont le chiffre d’affaires totalise 118 milliards de dollars. Le secteur américain de la fabrication de peinture demeure le principal partenaire commercial de l’industrie canadienne, s’appropriant 91 pour cent de toutes les exportations et importations de peinture. La proportion de production architecturale par rapport à la production industrielle aux États-Unis ressemble à celle du Canada. 21


REHAUSSER LA NOTORIÉTÉ, ACTIVER LA REPRÉSENTATION

COMMUNICATIONS STRATÉGIQUES L’ACIPR est l’une des principales associations à diffuser des communications internes solides, régulières, complètes et pertinentes en temps opportun. Les comités techniques sont pleinement engagés dans les principaux enjeux touchant l’industrie. Afin d’accroître l’engagement des membres et de promouvoir les initiatives du milieu, un bulletin mensuel, intitulé Prime Heure, est envoyé aux membres. Le tout est appuyé par un site web attrayant pour les membres comme pour le public. Une section réservée aux membres est riche en contenu et constamment tenue à jour pour les membres. Afin que les membres soient tenus au courant de toutes les questions d’importance, des communications

régulières sont diffusées tout au long de l’année. Ces publications comprennent :

toutes les plateformes, afin de rejoindre davantage les membres, les intervenants et le public.

• Communications aux membres au moyen d’avis sur la réglementation, du bulletin électronique Prime Heure, de la publication trimestrielle Quarterly Pulse, de bulletins d’information et de communiqués de presse.

La Conférence annuelle et assemblée générale offre l’occasion de réseauter et de discuter des enjeux du secteur des revêtements.

• En 2014 on a introduit une nouvelle publication bimensuelle intitulée Business Management and Marketing Alert ainsi qu’un rappel mensuel des événements et des exigences de conformité, ce afin d’assurer que les membres sont pleinement informés. L’ACIPR continue de communiquer au moyen des médias sociaux et a généré davantage de communications et de visites du site web. L’association est présente sur quatre plateformes de médias sociaux afin d’engager la nouvelle génération de leaders de l’industrie, soit LinkedIn, Twitter, Facebook et YouTube. L’ACIPR a grandement accru son activité dans les médias sociaux, ce sur

Les communications comprennent également des profils dans les publications suivantes : • revue de l’Association canadienne de la construction (75 000 abonnés); • survol de l’industrie de la peinture dans Business Review Canada, Construction Digital Magazine, Ontario Construction Report; • mises à jour régulières dans la publication respectée Canadian Finishing and Coatings Manufacturing Magazine (CFCM]; et • couverture médiatique par Business in Vancouver Magazine et Paint and Coatings Industry (PCI) Magazine.

Croissance des médias sociaux de l’ACIPR Du 1er janv. 2014 au 31 mars 2015

l 315 % f 55 % i 151 % 0

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(Nombre d’abonnés/j’aime/connexions)

44 761

pages vues sur le site Web en 2014 Plus de 4 000 vues sur le site Web chaque mois

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COLLABORATION ET NON CONFRONTATION

RELATIONS AVEC LES INTERVENANTS L’ACIPR sait qu’elle n’est pas seule à faire face à certains enjeux. L’association travaille de façon régulière avec un grand nombre d’organismes et de particuliers afin de déterminer les besoins réels de l’industrie dans une variété de dossiers. De plus, il est important pour l’ACIPR d’écouter ce qu’ont à dire les intervenants respectés, qu’il s’agisse de gouvernements, d’associations commerciales, d’organismes de normes, d’organismes non gouvernementaux ou du public. Des relations efficaces avec les intervenants exigent que l’ACIPR tienne compte des points de vue et des positions officielles des autres dans le contexte des préoccupations et des aspirations du secteur des revêtements. Système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques Le SGH est d’une importance capitale pour l’industrie, car il aura des répercussions directes sur chaque membre une fois que les nouveaux règlements seront mis en œuvre dans toutes les provinces et tous les territoires en juin 2015, ce qui sera suivi d’une période de transition de deux ans pour les fabricants et les importateurs. Troisième règlement sur les COV contenus dans certains produits Plusieurs recommandations importantes ont été formulées afin d’assurer que ce règlement n’ait pas d’incidence indue sur les produits des membres visés. Conseil de coopération en matière de réglementation L’ACIPR a travaillé en collaboration avec l’American Coatings Association (ACA) afin de faire une présentation au CCR sur le besoin

d’harmoniser la réglementation canadienne avec celle des États-Unis. Les recommandations contenaient des éléments critiques à prendre en considération dans le prochain plan de travail du CCR et ont contribué à faire connaître les préoccupations de l’industrie face à la mise en œuvre du SGH ainsi que les regroupements respectés de l’industrie tels que l’Association canadienne de l’industrie de la chimie (ACIC). Loi sur la réduction des déchets de l’Ontario L’ACIPR a présenté une douzaine de recommandations de modifications au projet de loi, lesquelles seraient à l’avantage de ses membres tout en continuant à réduire les déchets de façon efficace. Ceci a permis de clarifier le point de vue de l’industrie sur l’impact de cette nouvelle législation visant les producteurs désignés de peinture et de revêtements ontariens. Quatre-vingt-onze pour cent de ces producteurs désignés sont des membres de l’ACIPR représentant près de la moitié de l’ensemble du programme de gestion des déchets municipaux dangereux et spéciaux (DMDS) dans cette province. Coalition pour une réduction efficace des déchets en Ontario De concert avec 15 autres associations, l’ACIPR a préparé une présentation conjointe demandant des modifications au projet de Loi sur la réduction des déchets de l’Ontario. Cet effort a eu pour effet de ralentir l’adoption de la loi afin de permettre d’y apporter des modifications efficaces; en fin de compte le projet de loi a été complètement abandonné par le gouvernement par suite de l’intervention de l’industrie. Sous-comité des Nations Unies sur le transport des marchandises dangereuses Travaillant sous l’égide de l’International Paint and Printing Ink Council (IPPIC), l’ACIPR a participé aux efforts visant à harmoniser les exigences en matière de transport entre le Canada et les autres pays afin d’éliminer les pertes de temps de production et les coûts

PERSPECTIVES de l’ACIPR / GUIDE ET RÉPERTOIRE DE L’INDUSTRIE / 2015

supplémentaires pour le transport transfrontalier et multimodal de peintures et de produits connexes. CONSULTATIONS AUPRÈS DE NOMBREUX INTERVENANTS Groupe de coordination de l’industrie pour la LCPE (CCI) En 2014 les consultations ont continué sur les phases 2 et 3 du Plan de gestion des produits chimiques dans le cadre de nombreuse rencontres entre divers intervenants sur tous les aspects liés à l’évaluation des risques des produits chimiques utilisés dans le commerce. Coalition des manufacturiers canadiens Maintien des pressions pour améliorer la loi et la réglementation pour le secteur manufacturier, y compris la participation à une « journée de lobbying » sur la Colline du Parlement avec 65 députés. En 2014, la Coalition comptait 54 associations industrielles représentant tous les principaux secteurs industriels canadiens, soit environ 100 000 entreprises et près de deux millions de travailleurs des secteurs manufacturier et connexes. Canadian Allied Industries Group Discussions et partage des meilleures pratiques avec les associations sur des aspects du secteur des produits chimiques; deux rencontres ont eu lieu en 2014. Coalition pour une réduction efficace des déchets en Ontario Pressions pour obtenir des modifications à la Loi sur la réduction des déchets de l’Ontario, en collaboration avec 15 autres associations commerciales représentant un chiffre d’affaires annuel de 400 milliards de dollars, lesquelles comprenaient une présentation officielle ainsi qu’une journée de lobbying au Queen’s Park en compagnie de 60 députés provinciaux. Réacheminement des déchets Ontario Nombreuses consultations et pressions visant le Plan de gérance de l’industrie (PGI), ce qui a mené à l’établissement de Product Care comme nouveau fournisseur de

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programme pour la catégorie peinture et revêtements du programme DMDS, le plus important programme de récupération de résidus de peinture au Canada, lequel recueille et recycle plus de 10 000 tonnes de peinture postconsommation chaque année. Conseil consultatif national sur le Plan de gestion des produits chimiques L’ACIPR est l’une des six associations nationales à participer avec le gouvernement et d’importants organismes non gouvernementaux à un dialogue sur le Plan de gestion des produits chimiques; deux rencontres ont lieu chaque année. International Paint and Printing Ink Council (IPPIC) Formé d’associations de peinture et de revêtements représentant des entreprises dans plus de 40 pays, le conseil se réunit régulièrement pour partager de l’information et travailler avec des organisations mondiales telles que les Nations Unies (ONU), l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et l’Organisation maritime internationale (OMI). SOUTIEN AU SECTEUR MANUFACTURIER CANADIEN Travaillant en collaboration avec des associations alliées telles que la Coalition des manufacturiers canadiens, laquelle regroupe 54 associations, l’ACIPR a poursuivi ses

DU RÉSEAUTAGE À VALEUR AJOUTÉE

ÉVÉNEMENTS ET PRIX DE L’INDUSTRIE CONFÉRENCE ANNUELLE ET ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2014 L’ACIPR a tenu sa 101e conférence annuelle et assemblée générale dans la ville historique de Québec du 5 au 7 octobre 2014. Cet événement de trois jours offrait de nombreuses 24

activités pour faire face aux défis persistants pour les manufacturiers canadiens. L’association a appuyé l’établissement d’un fonds d’investissement de 150 millions de dollars afin d’aider directement au développement, à l’expansion ou à l’amélioration des installations de production, ce qui a permis de créer des emplois et d’améliorer la productivité. L’ACIPR a appuyé des changements au Crédit d’impôt à la recherche et au développement scientifiques introduit en 2012 par le gouvernement fédéral, ce qui a produit des économies de 664 millions de dollars par année. Ces fonds doivent être réinvestis sous forme de financement direct de projets de recherche et de développement des entreprises. Les projets visés par ces fonds pourraient toucher la production et les processus manufacturiers au Canada, y compris la construction de nouvelles installations de production ou l’agrandissement et la rénovation d’installations actuelles. Les efforts de représentation visent également l’admissibilité des immeubles, de la machinerie et de l’équipement au financement jusqu’à concurrence de 30 pour cent des coûts totaux des projets. Ceci pourrait être assorti de programmes provinciaux de contrepartie si les provinces souhaitent appuyer la recherche et le développement au Canada. L’ACIPR a également appuyé des mesures du budget fédéral en 2014 :

activités aux participants, dont une visite de Québec, des présentations particulières par des spécialistes de l’industrie, le dîner de gala annuel du président du conseil et la remise des prix de mérite de l’industrie. La conférence 2014 portait sur d’importants enjeux de l’industrie, y compris l’évolution du secteur dans des conditions économiques et un monde des affaires toujours plus exigeants. Les séances pour les entreprises ont commencé par une présentation de Charles Bangert, associé chez Orr & Boss, sur l’état actuel et les perspectives de croissance du secteur de la peinture et des revêtements au Canada et dans le monde. M. Bangert a noté que bien que le secteur canadien

• Prolongement de la déduction pour amortissement accéléré pour les investissements dans la machinerie et l’équipement de fabrication et de transformation pour une période de cinq ans, donnant aux entreprises le temps de planifier et d’installer de l’équipement dans le cadre d’importants projets d’investissements; • Création d’un fonds pour aider les manufacturiers canadiens à obtenir des investissements stratégiques et des mandats de production; • Accroissement du financement direct des manufacturiers aux fins de mise au point, de démonstration et de commercialisation de nouveaux produits; • Introduction d’un crédit d’impôt pour la formation en milieu de travail applicable aux primes d’assurance-emploi; • Mise au point de normes nationales visant la réglementation environnementale et les programmes de gestion à l’échelle du Canada; et • Introduction d’une Loi sur la modernisation de la réglementation obligeant les responsables fédéraux à adopter les meilleures pratiques de gestion réglementaire et de coopération.

de la peinture et des revêtements demeure en mode de relance à la suite de la récession de 2009, il s’agit d’une industrie en phase de maturité, stable et en bonne santé. Un panel réunissant trois conférenciers a traité d’innovation dans le secteur des revêtements au moyen de produits nouveaux et améliorés. Veronic Landry, chercheure principale chez FPInnovations, a parlé de la création de solutions scientifiques pour appuyer la compétitivité du secteur forestier canadien sur la scène mondiale. Mme Landry a exposé les synergies qui existent entre le secteur des revêtements et la fabrication des produits du bois, citant des exemples de projets passés, présents et futurs.

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CONFÉRENCE ANNUELLE ET ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2014

Serge Depatie, vice-président Solutions d’affaires du Groupe NanoXplore Inc., a donné une présentation sur la spécialisation de son entreprise dans le domaine du graphène et de ses matériaux dérivés. M. Depatie a vanté les avantages des applications de graphène dans l’industrie de la peinture et des revêtements, dont ses propriétés anticorrosives et de gestion thermique ainsi que ses qualités antibactériennes et hydrophobes. Le professeur Christian Moreau, l’un des deux chercheurs de l’Université Concordia qui se sont vu octroyer la somme de 2,8 millions de dollars dans le cadre du Programme de chaires de recherche du Canada pour la technologie de revêtements fonctionnels, a présenté un survol intéressant de sa recherche sur les nouveaux revêtements et les solutions de surfaces fonctionnelles qui amélioreront l’efficacité énergétique dans les domaines aérospatial, automobile, biomédical ainsi que dans d’autres applications industrielles. Josette Buisson, présidente et directrice créative d’Alias Color, a discuté de la nature évolutive du

marketing des couleurs et de la façon d’attirer la clientèle. Même si certains voient ce sujet comment étant de nature ésotérique, Mme Buisson a expliqué la pertinence du langage des couleurs et l’évolution des préférences des consommateurs au fil de leurs vies. Mark Kurschner, président de Product Care Association, a fait une mise à jour sur le recyclage des peintures postconsommation, fournissant des détails sur les programmes actuels de Product Care au Canada. M. Kurschner a également donné un aperçu du Plan de gérance de l’industrie (PGI), lequel a reçu l’approbation finale le 10 décembre 2014, faisant de Product Care le nouveau fournisseur du programme de peinture postconsommation en Ontario à compter du 30 juin 2015. Tony Papa, directeur de produit national d’Univar Canada, a parlé des enjeux auxquels sont confrontés les principaux distributeurs du secteur des revêtements et de leurs efforts soutenus pour faire le pont entre les fabricants et les utilisateurs. Il a parlé de la problématique du transport, de gestion des canaux et de

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questions de réglementation qui ont un impact sur les distributeurs des deux côtés de la frontière. Enfin, le conférencier invité Stéphane Simard a donné une présentation spéciale sur les nouveaux moyens d’accroître les bénéfices en étudiant les nouvelles tendances en gestion du capital humain. Conférencier international et auteur de quatre ouvrages, dont le best-seller Generation Y, M. Simard a présenté des techniques pour fidéliser les employés et atteindre des résultats exceptionnels. DÎNER DE GALA DU PRÉSIDENT DU CONSEIL ET PRIX DE L’INDUSTRIE 2014 Le dîner de gala du président du conseil de l’ACIPR, Dale Constantinoff de Sherwin-Williams, réunissait des représentants de l’industrie canadienne des revêtements. M. Constantinoff a été honoré pour son engagement envers l’ACIPR. Celui-ci termine son mandat de trois ans au poste de président du conseil. M. Tim Vogel de Cloverdale Paint a été élu pour le remplacer à ce poste à l’AGA. 25


ses principales contributions a été de créer un lien entre les industries des revêtements et des pigments en Amérique du Nord. Prix des bâtisseurs de l’industrie DALE CONSTANTINOFF / SHARON KELLY

PROGRAMME DE PRIX DE L’INDUSTRIE DE L’ACIPR L’ACIPR prévoit plusieurs prix de l’industrie pour souligner les contributions de ses membres. Les mises en candidature sont sollicitées pendant l’année et les prix sont présentés à la conférence annuelle de l’association.

Ce prix est remis à des personnes aujourd’hui à la retraite qui ont fait une contribution exceptionnelle et de longue durée à l’industrie et à l’association. Il est important de noter que ces personnes sont mises en nomination par leurs pairs et approuvées à l’unanimité par le conseil d’administration.

Prix pour contribution exceptionnelle Roy Kennedy

Ce prix prestigieux est remis chaque année à la personne qui représente le mieux le dévouement de Roy Kennedy envers l’association, ses membres et le secteur de la peinture et des revêtements.

MIKE KLEIN

Le prix le plus prestigieux de l’association a été décerné à Mike Klein, président-directeur général de Dominion Colour Corporation (DCC). Après une carrière réussie dans l’industrie des produits chimique en Afrique du Sud, M. Klein a immigré au Canada en 1987. Il s’est joint à la Dominion Colour Corporation à titre de directeur général des Ventes et a été nommé président de l’entreprise en 1996. Il a joué un rôle clé dans la croissance de l’entreprise à l’échelle internationale au cours des 20 dernières années, tant de l’intérieur qu’au moyen d’acquisitions. M. Klein et ses trois partenaires ont acheté DCC de ses propriétaires japonais en 2008. Celui-ci est membre du conseil d’administration de l’ACIPR depuis 13 ans. L’une de 26

vice-président et chef de l’Exploitation en 2007. Ses réalisations comprennent la création de nouveaux procédés et de nouvelles normes d’essai, l’accroissement des équipes de vente de Cloverdale dans l’ouest et l’élaboration d’une gamme de revêtements haut rendement pour l’entreprise en 1985.

ALEX DRODY

MADELYN HARDING

Après 33 ans au service de SherwinWilliams, Madelyn Harding a récemment pris sa retraite de son poste de directrice des Affaires réglementaires au sein du service Environnement, santé et réglementation. Mme Harding a été longtemps membre du comité de santé, de sécurité et d’environnement de l’ACIPR. Elle a joué un rôle important en exprimant le point de vue de son entreprise dans divers comités et forums de l’ACIPR, particulièrement en ce qui touche l’élaboration de règlements COV canadiens et l’utilisation des substances faisant partie du Plan de gestion des produits chimiques. Prix du mérite de l’industrie

Ce prix est remis à une personne ou à une organisation qui s’est démarquée de façon exceptionnelle dans la promotion des intérêts de l’industrie ou de l’association. Il y a eu deux récipiendaires de ce prix en 2014. Le premier est Alex Drody, qui a pris sa retraite de Cloverdale Paint en 2013 après une carrière impressionnante dans le secteur de la peinture et des revêtements. M. Drody a débuté sa carrière à Cloverdale Paint dans les années 1970, progressant dans les rangs pour atteindre le poste de premier

TERRY SUTHERLAND

Le second récipiendaire est Terry Sutherland de PPG Canada Inc. M. Sutherland a débuté sa carrière chez PPG en 1985 et a occupé divers postes de laboratoire et de fabrication à l’usine PPG de Clarkson, pour enfin accéder au poste de directeur SSE et conformité. Il a commencé comme bénévole à l’ACIPR en 2008 à titre de membre du comité de santé, de sécurité et d’environnement et du Groupe de travail sur la peinture et les revêtements. M. Sutherland prend très au sérieux son rôle de bénévole au sein de l’ACIPR, particulièrement lorsqu’il s’agit de guider les initiatives de réglementation canadienne visant à protéger la santé humaine et à assurer un environnement sain pour tous les Canadiens.

PERSPECTIVES de l’ACIPR / GUIDE ET RÉPERTOIRE DE L’INDUSTRIE / 2015


NOS COMITÉS TECHNIQUES À L’ŒUVRE COMITÉ DE SANTÉ, DE SÉCURITÉ ET D’ENVIRONNEMENT Ce comité discute et traite de questions réglementaires portant sur la santé, la sécurité et l’environnement que doivent prendre en compte les trois secteurs de l’industrie de la peinture (peinture architecturale, revêtements d’entretien industriel et revêtements d’automobiles). Le comité se penche sur les enjeux suivants: • Loi canadienne sur la protection de l’environnement, 1999 (LCPE 1999) • Gestion des produits chimiques • Santé et sécurité au travail • Politiques, programmes, lois et réglementation gouvernementaux GROUPE DE TRAVAIL SUR LA PEINTURE ET LES REVÊTEMENTS (GTPR) Largement reconnu pour son efficacité tant par le gouvernement que par l’industrie, ce souscomité SSE, appelé Groupe de travail sur la peinture et les revêtements (GTPR), mène les discussions du secteur sur l’évaluation des risques des substances liées aux peintures et aux revêtement en vertu du Plan de gestion des produits chimiques. Relevant du comité SSE, le GTPR est formé d’employés et de membres de l’ACIPR, de même que de représentants de Santé Canada et d’Environnement Canada. Le groupe se réunit régulièrement afin d’échanger de l’information sectorielle détaillée avec ces deux ministères, ce afin de mieux faire connaître l’utilisation faite des produits chimiques par le secteur et de mettre au point des mesures d’évaluation et des outils de gestion des risques appropriés.

COMITÉ DE GÉRANCE DES PRODUITS

COMITÉ DE L’INFORMATION DE GESTION ET DES STATISTIQUES

Ce comité est chargé de la supervision des programmes de gérance provinciaux et a compétence sur ceux-ci, et fournit des conseils à l’association sur tous les enjeux de développement durable touchant le secteur. Les membres du comité se penchent sur des questions relatives au recyclage des peintures postconsommation en Ontario et le besoin d’une approche solide du secteur en vertu d’un nouveau Plan de gérance de l’industrie (PGI) pour l’établissement d’un nouveau fournisseur de programme dans la province.

Ce comité est responsable de la gestion des programmes et des services de statistiques de l’association en rapport avec les tendances du secteur. Il fournit également un soutien analytique aux relations avec le gouvernement et aux activités de gestion des enjeux. Il se réunit deux fois par année avec des représentants, des entreprises membres et des experts de l’industrie de l’American Coatings Association afin de discuter d’une vaste gamme d’enjeux importants pour les membres.

CONSEIL SUR LES REVÊTEMENTS D’AUTOMOBILES

Ce comité apporte une contribution importante quant à la formation, aux conseils et au développement nécessaires pour maintenir le secteur de la peinture et des revêtements dans un contexte où la pénurie de compétences présente un défi majeur.

Ce conseil a été créé pour réaliser de nombreuses initiatives portant notamment sur la réduction des émissions de COV, les codes de pratiques et le recours aux meilleures technologies en matière d’application de revêtements d’automobiles. Le conseil continuera à se pencher sur la nécessité d’établir une réglementation juste qui prend en compte les commentaires des sociétés membres qui font affaire au Canada. SOUS-COMITÉ DE COORDINATION DES AÉROSOLS Relevant du comité de santé, de sécurité et d’environnement, le sous-comité de coordination des aérosols de l’ACIPR évalue principalement la réglementation canadienne et nord-américaine sur les COV qui encadre les produits de peinture en aérosol d’usage industriel et domestique. Ce sous-comité s’appuie sur la participation et le soutien des membres de l’American Coatings Association (ACA). Les points d’intérêt actuels portent sur le développement de méthodes de gestion des risques efficaces et l’adoption de nouvelles normes sur les COV pour les produits en aérosol fabriqués et importés au Canada.

COMITÉ DE L’ÉDUCATION ET DE LA FORMATION

ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DE L’INDUSTRIE DE LA PEINTURE L’Association québécoise de l’industrie de la peinture (AQIP) réunit des représentants des membres de l’ACIPR au Québec, lesquels travaillent étroitement avec le personnel de l’ACIPR afin de relever les défis liés aux gouvernements régionaux (municipaux et provinciaux) et aux enjeux commerciaux au Québec. L’AQIP forme également des partenariats et reçoit une vaste gamme de services de plusieurs autres associations québécoises importantes, notamment le CPEQ (Conseil patronal de l’environnement du Québec, représentant tous les secteurs d’activité économique du Québec), le CPSST (Conseil patronal de santé et sécurité du travail du Québec), CoeffiScience (organisme de développement de la main-d’œuvre dans le secteur de la chimie) et Éco-peinture (gérance de produits).

une seule voix

l’union fait la force

PERSPECTIVES de l’ACIPR / GUIDE ET RÉPERTOIRE DE L’INDUSTRIE / 2015

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L’UNION FAIT LA FORCE

« L’analyse faite par l’ACIPR et sa compréhension du processus réglementaire et politique nous a vraiment ouvert les yeux. Toutes vos prédictions se sont réalisées. Je pense que cela envoie un réel message à ceux qui ne sont pas encore membres de l’ACIPR qu’il est temps de le devenir. »

DES EFFECTIFS EN CROISSANCE Nos rangs continuent de grossir, de nouveaux membres s’étant joints à l’ACIPR en 2014. Ceci démontre la perception positive que les non-membres ont du travail qu’accomplit l’ACIPR au nom de l’industrie. On prévoit que cette tendance se maintiendra et contribuera à renforcer notre association par l’ajout de programmes et de services à valeur ajoutée bénéfiques pour le secteur. Cela aide également à faire savoir à tous les intervenants que le secteur de la peinture et des revêtements parle d’une même voix, forte et unie.

DEVENEZ MEMBRE DÈS AUJOURD’HUI! cpca@canpaint.com

TÉMOIGNAGES DES MEMBRES DE L’ACIPR

L.V. Lomas « La voix que nous avons eue auprès des décideurs fédéraux et le respect évident avec lequel ils traitent l’ACIPR démontrent la croissance et le succès obtenus par notre organisation. »

Home Hardware Stores Ltd. « L’ACIPR fait un travail remarquable pour nous tenir au courant des divers changements à la réglementation qui ont des répercussions sur le secteur de la peinture et des revêtements. L’information fournie nous a été vraiment utile. »

AkzoNobel

UN MERCI TOUT SPÉCIAL AUX BÉNÉVOLES DES MEMBRES Les personnes ci-dessous consacrent bénévolement temps et énergie aux efforts des comités afin de faire avancer les intérêts du secteur et de leurs entreprises respectives. Merci. Lorraine Bennett (PPG) • Errol Lorraine Bennett (PPG) • Errol Bonaventura (Inortech) • Eric Bos (Sansin) • Linda Bourgeois (Home Hardware) • Brandon Bradford (Jones-Blair) • Greg Brown (Brenntag) • Michael Butler (Behr) • Pierre Chapdelaine (MF Paint) • Brigitte Charpentier (PPG) • Clara Chin (AkzoNobel) • Prokopis Christou (Benjamin Moore) • Mario Clermont (Re-Source) • Barry Cupp (Sherwin-Williams) • Chris Currie (John E. Goudey) • David D’Abadie (Dupont) • Jeff Danneman (Reichhold) • Sarah Dahm (AkzoNobel) • Remy Delisle (PPG) • Sonia Dufresne (Inortech) • Lawrence Durante (SherwinWilliams) • Pamela Falcone (Benjamin Moore) • Dan Forestiere (Sherwin-Williams) • Kyle Frakes (Tnemec) • Margie M. Fritz (PPG) • Tim Gallant (Sherwin-Williams) • Ravi Ganti (Valspar) • Isabelle Gelinas (Laurentide) • Elizabeth Gilbert (Sherwin-Williams) • Terri Goulding (Home Hardware) • Banait Gurmukh (PPG) • Pamela Falcone (Benjamin Moore) • Robert S. Fierheller (PPG) • Dan Forestiere (Sherwin-Williams) • David Huettner (Behr) • George Humphrey (Benjamin Moore) • Bob Israel (Valspar) • Mike Jacobs (OPC Polymers) • Jake Jevric (L.V. Lomas) • Laura Johnston (Axalta) • Frank Jossinet (AkzoNobel) • Mike Koss (PPG) • Jon Kuch (Behr) • Tuija Laughlen (BASF) • Jim Leamen (L.V. Lomas) • Mike Levesley (ICA North America) • Ed Linton (Cloverdale) • Gilles Lussier (Chemours) • James MacKinnon (Sansin) • Grace Manarang-Pena (Dominion Colour) • Martin Ménard (Celanese) • Deborah Moilanen (AkzoNobel) • Emanuele Morello (MF Paint) • Diane Nash (AkzoNobel) • Debbie Nucciarone (PPG) • Sheri Oberle (AkzoNobel) • Gregg Parsons (L.V. Lomas) • Al Pliodzinskas (Hempel) • Richard Posatiere (Sherwin-Williams) • Dan Pourreau (LyondellBasell) • Whitney Randall (Henry) • Mary Redmond (Valspar) • Paulus Reynolds (Farrow & Ball) • Patrick Rodrigue (Micca) • Michael Savard (Benjamin Moore) • Ian Seunarine (Duha) • Frederic Simard (Bayer) • Tom Snider (Rodda Paint) • Michele Stauffer (BASF) • Judy Stevens (Chromaflo) • Sherry Stookey (Valspar) • Terry Sutherland (PPG) • Stacey-Ann Taylor (Henry Company) • Chad Taylor (PPG) • Andrew Thick (Farrow & Ball) • Ed Thompson (L.V. Lomas) • Valerie Tunstall (Axalta) • Bruce Varner (Rust-Oleum) • David Warburton (Axalta) • Nancy Wason (Bayer) • Terry Wiseman (AkzoNobel) • Josh Wiwcharyk (Loop) • Michael Wolfe (Emco) • Jennifer Wolfenden (Benjamin Moore) • Steve Wolinsky (Rust-Oleum)

engagement des membres

28

PERSPECTIVES de l’ACIPR / GUIDE ET RÉPERTOIRE DE L’INDUSTRIE / 2015


GLOSSAIRE 2-BE

2-butoxyéthanol

CBP

A ACA

American Coatings Association

ACC

American Chemistry Council

CCATM

Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis Conseil canadien des administrateurs en transport motorisé

ACC

Alliance Canadienne du Camionnage

CCCD

Conseil canadien du commerce de détail

ACIA

Agence canadienne d’inspection des aliments

CCHST

Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail

ACIC

Association canadienne de l’industrie de la chimie

CCN-PGPC

AI

Avis d’intention

Conseil consultatif national sur le Plan de gestion des produits chimiques

CCR

Conseil de coopération en matière de réglementation

ALENA

Accord de libre-échange nord-américain

AQIP

Association québécoise de l’industrie de la peinture

ARLA

Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire

CIG

Agence des services frontaliers du Canada

Comité de l’information de gestion de l’ACIPR

CMC

Coalition des manufacturiers du Canada

ASFC

CEPE

B BECSN

Bureau de l’évaluation et de contrôle des substances nouvelles

BSP

Bureau de la sécurité des produits

C

Conseil européen de l’industrie des peintures, des encres d’imprimerie et des couleurs d’art

CSSA D DF

Député fédéral

DG

Directeur général

DMDS

Déchets municipaux dangereux ou spéciaux

DP

Député provincial

DSE

Documents sur des scénarios d’émissions

E ECHA

Agence européenne des produits chimiques

EPA

U.S. Environmental Protection Agency

ER

Évaluation des risques

F FDA

U.S. Food and Drug Administration

FS

Fiche signalétique

G GES

Gaz à effet de serre

GNL

Gaz naturel liquéfié

GR

Gestion des risques

GTPR

Groupe de travail sur la peinture et les revêtements (comité de l’ACIPR) Groupe de travail du SIMDUT

CNS

Code national de sécurité

COV

Composé organique volatil

GTS

CPSC

U.S. Consumer Product Safety Commission

H

CAIG

Chemical & Allied Industries Group

CSA

Association canadienne de normalisation

CALE

Comité sur l’Accord de libre-échange

CSB

U.S. Chemical Safety Board

CARB

California Air Resources Board

CSPAAT

CAS#

Numéro de registre CAS

Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail

PERSPECTIVES de l’ACIPR / GUIDE ET RÉPERTOIRE DE L’INDUSTRIE / 2015

Canadian Stewardship Services Alliance

HCS

Hazard communications standard

I ICG

Industry Coordinating Group

INRP

Inventaire national des rejets de polluants

29


L

PE

Protocole d’entente Plan de gestion des produits chimiques

LCPE

Loi canadienne sur la protection de l’environnement

PGPC

LES

Liste extérieure des substances

RCCS

LIS

Liste intérieure des substances

Renseignements commerciaux confidentiels sensibles

RCO

Loi sur les produits antiparasitaires

Conseil du recyclage de l’Ontario

REIR

Résumé de l’étude d’impact de la réglementation

LPA LRD

Loi sur le réacheminement des déchets

LSIP 1 ou 2

Liste des substances d’intérêt prioritaire 1 ou 2

M MEC

Manufacturiers et Exportateurs du Canada

MEKO

2-butanone-oxime

MEO

Ministère de l’Environnement

N NAc

Nouvelle activité

NPD

Nouveau Parti démocratique

R

RPD

SIMDUT

Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail

SM

Sous-ministre

SMA

Sous-ministre adjoint

SNUR

Significant New Use Rule (U.S.)

SP

Secrétaire parlementaire

SSE

Santé, sécurité et environnement

Règlement sur les produits dangereux

T

Sanctions administratives pécuniaires

W

TSCA

S SAP

WDO

SC

Santé Canada

SGH

Système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques

Toxic Substances Control Act (U.S.) Réacheminement des déchets Ontario

O OCDE

Organisation de coopération et de développement économiques

OMS

Organisation mondiale de la Santé

ONG

Organisation non gouvernementale

OPA

Ontario Paint Association

OSHA

U.S. Occupational Safety and Health Administration

Design performant

GRIFFINTOWN MEDIA

P PCA

30

Product Care Association

Design · Web · Edition · Video · Media Sociaux · Concept gri≈ntown.com

PERSPECTIVES de l’ACIPR / GUIDE ET RÉPERTOIRE DE L’INDUSTRIE / 2015


RÉPERTOIRE DES MEMBRES

2015

MEMBRES FABRICANTS

Akzo Nobel Wood Coatings Limited 155 Rose Glen Road Port Hope, Ontario L1A 3V6 N 905-885-6388 d 905-885-7587 w www.akzonobel.com/wood

Behr Process Corporation 3400 W. Segerstrom Ave. Santa Ana, California USA 92704 N 714-545-7101 d 714-241-1002

N 800-661-1591

d 403-273-1128 w www.behr.com/consumer_ca/home G w ww.facebook.com/BehrPaint U @behrpaint A.R. Monteith 2615 Wharton Glen Avenue Mississauga, Ontario L4X 2B1 N 905-270-0311 Sans frais: 877-276-4657 d 905-270-0160 w www.armonteith.com

Axalta Coating Systems (formerly E.I. DuPont Canada) 408 Fairall Street Ajax, Ontario L1S 1R6 N 905-619-6013 d 905-619-6016 w www.axaltacs.com G w ww.facebook.com/pages/ Axalta-Coating-Systems U @axalta

Benjamin Moore & Co. Limited 9393 St-Michel Boulevard Montreal, Quebec H1Z 3H3 N 514-321-3330 d 514-321-7382 w www.benjaminmoore.com G w ww.facebook.com/ benjaminmoorepaints U @BenMoorePro

Cloverdale Paint Inc. 6950 King George Boulevard Surrey, British Columbia V3W 4Z1 N 604-596-6261 w www.cloverdalepaint.com G www.facebook.com/ officialcloverdalepaint# U @CloverdalePaint

BASF Canada Inc. 100 Milverton Drive Mississauga, Ontario L5R 4H1 N 289-360-6111 Sans frais: 1-866-485-BASF (2273) d 289-360-6000 w w ww.basf.com/group/corporate/ ca/en_GB/ U @basfcanada

N

Téléphone

Dampney Company, Inc. 85 Paris Street Everett, Massachusetts USA 02149 N 617-389-2805 Sans frais: 800-537-7023 d 617-389-0484 w www.dampney.com G www.facebook.com/highheatpaint

d Télécopieur w Site internet G Facebook U Twitter PERSPECTIVES de l’ACIPR / GUIDE ET RÉPERTOIRE DE L’INDUSTRIE / 2015

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MEMBRES FABRICANTS

Farrow & Ball Canada Ltd. 310 Judson Street Toronto, Ontario M8Z 5T6 N 416-253-1882 d 845-369-4913 w www.farrow-ball.com G www.facebook.com/farrowball U @farrowandball

Hempel Canada Inc. 111 – 19097, 26th Avenue Surrey, British Columbia V3S 3V7 N 604-536-4275 Sans frais: 800-661-3201 d 604-536-4375 w www.hempel.com

Henry Company 336 Cold Stream Road, Building #7 Kimberton, Pennsylvania USA 19442 N 484-923-2217 w www.henry.com G w ww.facebook.com/pages/ Henry-Company/ U @TheHenryCompany

ICA North America 169 Main Street West Lorne, Ontario N0L 2P0 N 519-768-0732 d 519-768-0733 w www.icaamerica.biz G w ww.facebook.com/icanorthamerica U @icanortham

Loop Paint 600 Read Road St. Catharines, Ontario L2R 7K6 N 877-938-9465 w www.looppaint.ca G w ww.facebook.com/looppaint U @LoopProducts

John E. Goudey Manufacturing 21 Primrose Avenue Toronto, Ontario M6H 3V1 N 416-531-4669 Sans frais: 800-588-7449 d 416-531-5509 w www.goudeymfg.com

Micca Paint Inc. 1740 St-Elzeor West Laval, Québec H7L 3N2 N 450-686-1740 Sans frais: 800-361-3238 d 450-686-0477 w www.micca.ca G w ww.facebook.com/pages/ Micca-Paint-Inc

Jones-Blair Canada 870, 16th Street SW Medicine Hat, Alberta T1A 0B5 N 403-527-7363 d 403-527-9656 w www.jones-blair.com

Peintures MF Inc. 1605 Dagenais West Laval, Québec H7L 5A3 N 450-628-3831 Sans frais: 800-363-8034 d 450-628-6221 w www.peinturesmf.com

KelCoatings Limited Home Hardware Stores Limited Beauti-Tone Paint & Home Products 6 Brian Drive Burford, Ontario N0E 1A0 N 519-449-2441 d 519-449-5789 w www.homehardware.ca G w ww.facebook.com/ homehardwarestores U @home_hardware

32

3300 White Oak Road London, Ontario N6E 1L8 N 519-681-1140 Sans frais: 800-265-4653 d 519-681-4263 w www.kelcoatings.com

PERSPECTIVES de l’ACIPR / GUIDE ET RÉPERTOIRE DE L’INDUSTRIE / 2015


MEMBRES FOURNISSEURS / DISTRIBUTEURS

NDICOR

SPECIALTY CHEMICALS

PPG Canada Inc. 5676 Timberlea Boulevard Mississauga, Ontario L4W 4M6 N 905-629-5669 d 905-629-7009 w www.ppg.com G www.facebook.com/ppgindustries U @ppgindustries

Sherwin-Williams Company 101 Prospect Avenue N.W. Cleveland, Ohio USA 44115-1075 N 216-566-2000 d 216-566-3310 w www.sherwin-williams.com G w ww.facebook.com/ SherwinWilliamsforYourHome U @sherwinwilliams

Andicor Specialty Chemicals 590 Abilene Drive Mississauga, Ontario L4T 2T4 N 905-795-0911 Sans frais: 866-488-0003 d 905-795-0912 w www.andicor.com

A.S. Paterson Company Limited Rust-Oleum Corporation 200 Confederation Parkway Concord, Ontario L4K 4T8 N 905-532-1917 Sans frais: 800-387-3625 w www.rustoleum.ca G www.facebook.com/RustOleum U @RustOleum

Société Laurentide Inc. 4660, 12th Avenue Shawinigan, Quebec G9N 6T5 N 819-537-6636 Sans frais: 800-567-9481 d 800-641-0392 w www.laurentide.co

1110 Sheppard Avenue East, Suite 404 Toronto, Ontario M2K 2W2 N 416-222-3333 d 416-222-5034 w www.aspaterson.com G w ww.facebook.com/pages/ A-S-Paterson-Company-Limited U @AS_Paterson

Bayer Inc. The Sansin Corporation 111 MacNab Avenue Strathroy, Ontario N7G 4J6 N 519-245-2001 Sans frais: 877-726-7461 d 519-245-4759 w www.sansin.com

Tnemec Company Inc. 6800 Corporate Drive North Kansas City, Missouri 64116 N 816-474-3400 Sans frais: 800-863-6321 w www.tnemec.com U @ tnemeccompany

Brenntag Canada Inc.

Schwartz Chemical Corporation 777 McKay Road Pickering, Ontario L1W 3A3 N 905-683-0411 Sans frais: 866-519-9674 d 905-428-2057 w www.schwartzchem.com U @schwartzfinish

77 Belfield Road Mississauga, Ontario M9W 1G6 N 416-240-5920 w www.bayer.ca G w ww.facebook.com/bayercanada U @bayer

Valspar Corporation P.O. Box 1461 Minneapolis, Minnesota USA 55440 N 612-851-7000 w www.valsparpaint.ca G www.facebook.com/ValsparPaint U @ valspar_paint

PERSPECTIVES de l’ACIPR / GUIDE ET RÉPERTOIRE DE L’INDUSTRIE / 2015

43 Jutland Road Toronto, Ontario M8Z 2G6 N 416-259-8231 w www.brenntag.ca

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MEMBRES FOURNISSEURS / DISTRIBUTEURS

Celanese 222 W. Las Colinas Blvd., # 900 Irving, Texas USA 75039 N 972-443-4000 w www.celanese.com G w ww.facebook.com/Celanese U @celanese

Dow Coatings Materials 100 Independence Mall West Philadelphia, Pennsylvania USA 19106-2399 N 215-592-3128 w www.coatings.dow.com G w ww.facebook.com/ TheDowChemicalCompany

5925 Airport Road, Suite 200 Mississauga, Ontario L4V 1W1 N 905-405-6288 w www.emcochem.com

GDB International Inc.

Chromaflo Technologies 2600 Michigan Avenue Ashtabula, Ohio USA 44005 N 732-537-2402 440-997-5137 w www.chromaflo.com G w ww.facebook.com/pages/ Chromaflo-Technologies

Emco Chemical Distributors Canada Ltd.

DSM Coatings Resins 730 Main Street Wilmington, Massachusetts USA 018875 N 708-267-8466 Sans frais: 1-800-458-0014 w www.dsm.com

One Home News Row New Brunswick, New Jersey USA 08901 N 732-246-3001 d 732-246-3004 w www.gdbinternational.com

® Hero Products Group Colwell Industries Inc. 2605 Marion Drive PO Box 308 Kendallville, Indiana USA 46755 N 260-599-0833 d 260-599-0834 w www.colwellcolour.com

Duha Group 750 Bradford Street Winnipeg, Manitoba R3H 0N3 N 204-786-8961 w www.duhagroup.com G w ww.facebook.com/DuhaGroup U @duhagroup

720 Eaton Way Delta, British Columbia V5S 2X1 N 604-522-6543 w www.hero.ca

Enriching lives through innovation

Huntsman Pigments

E.I. duPont Canada Dominion Colour Corporation 515 Consumers Road, Suite 700 Toronto, Ontario M2J 4Z2 N 416-791-4200 Sans frais: 1-800-387-7211 d 416-497-5198 w www.dominioncolour.com

P.O. Box 2200, Streetsville Mississauga, Ontario L5M 2H3 N 514-386-1687 Sans frais: 1-800-387-2122 w www.dupont.ca

415, Des Plateaux Mont St Hilaire, Quebec J3H 6E6 N 450-446-9449 d 450-446-8282 w www.huntsman.com U @Huntsmanadvance

Inortech Chimie Inc. 3014 Anderson Street Terrebonne, Quebec J6Y 1W1 N 450-621-1999 w www.inortech.com

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PERSPECTIVES de l’ACIPR / GUIDE ET RÉPERTOIRE DE L’INDUSTRIE / 2015


Univar Canada Ltd. Lorama Group Inc. 221 Nipissing Road Milton, Ontario Canada L9T 1R3 N 905-878-2833 d 905-878-7732 w www.lorama.com

Omya Inc. 9987 Carver Road Cincinnati, Ohio USA 45242 N 513-387-4600 w www.omya-na.com

OPC Polymers Canada

L.V. Lomas Limited

5338 Linbrook Road Burlington, Ontario L7L 3T9 N 289-337-5142 w www.opcpolymers.ca

99 Summerlea Road Brampton, Ontario L6T 4V2 N 905-458-1555 w www.lvlomas.com

Reichhold Inc.

Lyondell Chemical 1221 McKinney Street Houston, Texas USA 77010 N 281-860-1129 1-800-575-3382 d 905-458-0722 w www.lyondellbasell.com G www.facebook.com/LyondellBasell U @LyondellBasell

NanoXplore 100 – 174 William Street Montreal, Québec H3J 1R4 N 514-935-1377 d 514-935-1344 w www.nanoxplore.ca G www.facebook.com/groupnanoxplore U @nanoxplore

2400 Ellis Road Durham, North Carolina USA 27703 N 919-990-7500 Sans frais: 1-800-431-1920 d 919-990-7711 w www.reichhold.com

9800 Van Horne Way Richmond, British Columbia V6X 1W5 N 604-273-1441 w www.univar.com/canada

MEMBRES AFFILIÉS

Alberta Recycling Management Authority P.O. Box 189 Edmonton, Alberta T5J 2J1 N 780-990-1111 Sans frais 1-888-999-8762 d 780-990-1122 w www.albertarecycling.ca

Eco-Peinture Thames River Chemical Corporation 5230 Harvester Road Burlington, Ontario L7L 4X4 N 905-681-5353 Sans frais: 866-626-4872 d 905-681-5377 w www.trc-corp.com

240 Des Forges Street, Suite 304 Trois-Rivières, Quebec G9A 2G8 N 819-840-6229 Sans frais: 855-840-6559 d 819-840-3270 w www.ecopeinture.ca

Product Care Association

Troy Corporation 242 Applewood Crescent Concord, Ontario L4K 4E5 N 905-760-7902 w www.troycorp.com G w ww.facebook.com/TroyCorporation U @ troycorporation

PERSPECTIVES de l’ACIPR / GUIDE ET RÉPERTOIRE DE L’INDUSTRIE / 2015

105 West 3rd Avenue Vancouver, British Columbia V5Y 1E6 N 604-592-2972 Toll Free: 877-592-2972 d 604-592-2982 w www.regeneration.ca G w ww.facebook.com/ JoinTheReGeneration U @ReGenerateThis

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