CANNa Talk
Edition no. 2 – Automne 2007
Conseil d’horticulteur Les applications foliaires
Research Le Royaume des Champignons
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En direct du siège social:
Table des matières
CANNA est fière de vous présenter cette deuxième édition de CANNA Talk. Ce qui a commencé en étant simplement un dépliant est devenu une publication de dix pages cette fois-ci. Bien sûr, nous continuerons de croître à l’avenir, et ce feuillet deviendra un jour un véritable magazine : un magazine qui sera offert GRATUITEMENT dans les boutiques hydroponiques nord-américaines. Il vous fournira des tonnes de renseignements intéressants et amusants sur toutes sortes de sujets liés à l’industrie.
Le Coin de l’Horticulteur
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MA PREMIÈRE EXPÉRIENCE ENTIÈREMENT ORGANIQUE
Quand l’idée d’un magazine a été lancée ici, au siège social de CANNA, tout le monde s’est montré enthousiaste. L’idée elle-même est née sans tracas. Bientôt, elle s’est révélée plus complexe. Nos clients comptent pour nous et nous voulons faire davantage pour eux. Suivant la philosophie CANNA, nous voulions offrir un projet de longue haleine. Pourquoi récompenser nos clients une seule fois, alors qu’eux nous sont extrêmement fidèles ? Nous ne voulions pas non plus que l’idée se retourne contre nous plus tard. Donc, plusieurs remue-méninges, des discussions, des disputes (menant à d’autres obstacles), de la frustration et même de l’insomnie se sont produits entre l’idée et sa réalisation. Finalement, toutes les discussions ont porté fruit, et nous nous sommes entendus pour que ce magazine soit à la fois informatif et divertissant, un amalgame d’infodivertissement.
Dans la mire:
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BOOSTERS, MYTHES ET RÉALITÉS?
Quoi de neuf?
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NOUVEAU SITE WEB GUIDE DE CULTURE CALCULATEUR DE PRODUIT CANNABOOST
Pour ce qui est de l’information, nous avons le luxe d’avoir accès à un service complet de recherche et de laboratoire, appelé CANNA Research qui nous fournit des renseignements précis. Les experts qui y travaillent partagent déjà leurs connaissances avec plusieurs magazines bien connus. À partir de maintenant, attendezvous à trouver ici, dans CANNA Talk, les plus récents renseignements factuels.
CANNA Research:
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LE ROYAUME DES CHAMPIGNONS
Conseil d’horticulteur #2
Nous aimons partager cette information avec le monde entier, mais nous ne voulons pas que vous ayez l’impression de lire une encyclopédie. Nous voulons que vous aimiez votre expérience de lecture. Nous espérons donc que vous trouverez de quoi vous mettre sous la dent en lisant les expériences et les conseils d’autres horticulteurs. Que ce soit le cas ou pas, faites-le-nous savoir. Vous trouverez notre adresse de courriel sur notre site Web. Maintenant, à vous de découvrir le fruit de notre travail !
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LES APPLICATIONS FOLIAIRES
Salutations, Jeroen, siège social de CANNA
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LE COIN DE L’HORTICULTEUR L’opinion d’un horticulteur Ma première expérience entièrement organique
La première fois
Je n’oublierai jamais ma première expérience de culture avec BIOCANNA. Durant les premières semaines, je n’étais pas particulièrement impressionné par la qualité du produit ; certaines feuilles ont même jauni. En tant que cultivateur organique, je suis prêt à faire des sacrifices pour une culture entièrement organique, mais je sentais le besoin d’agir, ou du moins, je n’ai pas résisté à la tentation. J’ai légèrement augmenté le taux de dilution du Bio Vega, en demeurant dans les quantités recommandées par CANNA.
Il m’est difficile de trouver les mots pour décrire mon enthousiasme lorsque j’ai appris l’arrivée de BIOCANNA en Amérique du Nord. C’était pour moi, qui suis un amateur de culture bio, un rêve devenu réalité.
2007 a commencé par un Bio Bang
Plus jamais je n’utiliserai autre chose
Au début de l’année, j’ai enfin eu la chance de cultiver avec le seul vrai produit organique offert. Je ne savais pas pourquoi j’avais dû attendre si longtemps l’arrivée du produit sur notre continent ; je le sais maintenant. CANNA a choisi d’attendre de terminer la mise au point de BIO TERRA PLUS, un mélange de terreau organique extraordinaire, qui n’a pas son égal.
À partir de ce moment, un sourire est apparu sur mon visage et ne l’a plus quitté. Même le poids de la récolte finale était comparable à ce que mes « amis minéraux » obtiennent. Horticulteur organique, je cultive avec mon coeur, et je ne cherche pas la récolte abondante à tout prix : c’était cependant une belle surprise ! J’ai fini avec une récolte incroyable, ayant une merveilleuse saveur organique, et c’est grâce à BioBOOST. Le jour de la récolte, je me suis promis de ne jamais utiliser ni essayer d’autre produit.
Un concept qui croît
CANNA recommande d’utiliser BIO TERRA PLUS avec les nutriments BIOCANNA et, je peux vous l’affirmer, il ne s’agit pas d’une stratégie de marketing. Nos mélanges de terreau, en Amérique du Nord, sont peu ou pas préfertilisés; BIO TERRA PLUS, lui, l’est. Ce mélange est conçu pour interagir avec les nutriments, formant un concept de culture différent des simples produits « organiques » grossiers et faisant tout leur boulot.
Meilleures salutations, Jonathan gardeningjon@hotmail.com
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Dans la mire :
BOOSTERS : mythes et réalités? Par Ralph B. Je n’ai jamais vu de Booster que je n’ai pas aimé... Soyons francs, c’est la façon de faire des horticulteurs nord-américains. Il existe tant de produits appelés “ Boosters “ qu’il faudrait un super ordinateur pour les compter. Il existe peu de vrais Boosters du métabolisme, qui sont les seuls vrais Boosters. La plupart des autres sont des nutriments additionnels, des mélanges organiques... ou la recette de quelqu’un qui fait tremper ses chaussettes sales dans un contenant d’eau. Une compagnie offre en fait trois produits qui sont exactement les mêmes sauf pour leur nom, qui a été changé, on peut le supposer, pour la protection des victimes.
tous les systèmes avec le seul composé qui leur est commun : l’énergie.
Un Booster agit indépendamment des engrais, permettant aux systèmes de la plante de travailler de la façon la plus efficace, ne laissant ni empreinte ni résidu. Il fonctionne en influençant les systèmes de la plante, parfois en déclenchant les réactions souhaitées, comme une réaction du système immunitaire, ou en augmentant précisément la production d’huile essentielle. On peut y arriver de plusieurs façons, en surchargeant un composé précis pour causer une réaction en chaîne, en modifiant un système pour altérer sa production, en introduisant un composé par une migration systémique ou transcellulaire, ou en modifiant génétiquement la plante. Aucune de ces méthodes n’est réellement efficace, constante ou bénigne (certaines sont même dangereuses). C’est que nous touchons une seule partie du système, ignorant les autres. La meilleure façon d’atteindre ces buts est d’affecter
“Le Booster devrait permettre un métabolisme et un mouvement rapide de l’énergie, et on devrait pouvoir l’utiliser au besoin, sans limite” En agissant sur l’énergie, on peut affecter tous les systèmes également. Le meilleur Booster, donc, affecterait tous les systèmes et leur permettrait d’utiliser l’énergie de façon optimale. Non seulement cela, mais il fonctionnerait avec les systèmes existants des plantes, avec leurs structures, ne causerait aucun déséquilibre, aucune muta-
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des composés internes pour se plier aux exigences du marché. On pourrait aussi modifier l’organisation des composés structuraux et chimiques pour obtenir des cellules plus grosses ou des huiles et des sèves plus concentrées. Eh bien, il existe déjà deux Boosters qui remplissent exactement ce rôle.
tion et ne laisserait aucun résidu toxique ou allergène. Le Booster devrait permettre un métabolisme et un mouvement rapide de l’énergie, et on devrait pouvoir l’utiliser au besoin, sans limite. Si tous ces éléments sont rassemblés, la plante a toute l’énergie dont elle peut avoir besoin pour la production de fleurs et la maturation, la production d’huiles et d’alcaloïdes, la photosynthèse rapide et prolongée, le stockage d’énergie sous forme de fécules, la division accélérée des cellules et d’excellents processus de transpiration de ses cellules végétales. La seule amélioration possible à cette potion magique serait de la formuler pour qu’elle puisse également toucher des régions précises, afin que la surproduction des composés désirés ne nuise pas aux autres systèmes parce que l’énergie circule maintenant librement et est offerte aux endroits et aux moments où la plante en a besoin.
CANNA Research a mis au point deux nouveaux produits, BioBOOST et CANNABOOST Accelerator. Ces deux produits sont identiques en tous points, sauf que BioBOOST est entièrement organique, alors que CANNABOOST comprend un composé partiellement inorganique, quoique pur. L’utilisation de ce composé dans les produits Boost les fait passer en haute vitesse : les résultats sont rapides et impressionnants. BioBOOST se comporte lentement, mais répond parfaitement aux attentes des horticulteurs qui souhaitent une production entièrement organique et qui utilisent les engrais Bio Vega et Bio Flores. BioBOOST fonctionne
“Une compagnie offre en fait trois produits qui sont exactement les mêmes sauf pour leur nom, qui a été changé” dans tout système, tout comme CANNABOOST. Les deux produits affectent les systèmes énergétiques de la plante. Tous deux contiennent des oligosaccharines qui proviennent de la décomposition des composés organiques. Ce sont de petites chaînes de protéines et des chaînes de parois cellulaires qui imitent les enzymes, les hormones et les régulateurs de croissance. Cela stimule des éléments clés de la plante : son système immunitaire (qui se déclenche et joue un rôle préventif), sa production d’huile essentielle et d’alcaloïdes, sa synthèse des protéines (qui fortifient les cellules) et le déclenchement d’une saveur “ organique “ dans les parties comestibles. Au lieu de tenter de trouver plusieurs produits qui font la même chose (c’est impossible), un horticulteur peut investir dans CANNABOOST et BioBOOST et obtenir ces résultats dans un seul emballage.
En utilisant les bons composés, jumelés au bon processus de décomposition, on pourrait peut-être même tirer avantage d’autres résultats désirés, comme le déclenchement du système immunitaire des plantes (on vaccine bien les gens !). On pourrait peut-être même provoquer une plus grande production de fleurs et d’huile en imitant des facteurs de stress précis ou en changeant le rapport
Sainement système immunitaire
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Quoi de neuf ? Nouveau site Web! En plus de lancer un nouveau stimulant cet automne, CANNA a décidé de renouveler également son site Web. Son apparence et son contenu ont été modifiés. Le site est bien organisé et son apparence est rafraîchissante. En plus de deux nouveaux instruments révolutionnaires qui vous aideront à répondre aux questions que vous vous posez, vous y trouverez des renseignements généraux sur l’entreprise et ses produits, des documents pratiques à télécharger et une liste de détaillants.
Guide de culture Le site comprend maintenant un Guide de culture et un Calculateur de produit. Dans le Guide de culture, vous pouvez choisir la gamme de produits désirée et le type de substrat que vous utilisez. Vous pouvez le personnaliser selon votre situation. Si vous remplissez tous les champs, il vous fournira automatiquement un échéancier de culture, de la plantation à la récolte.
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Calculateur de Produit Le Calculateur de produit fonctionne comme le Guide de culture. Inscrivez votre méthode de culture, et on vous dira, par exemple, de combien de sacs de terreau ou de coir vous aurez besoin, ainsi que la quantité requise de fertilisants et d’additifs. Cela vous évite de retourner au magasin parce que vous venez de découvrir qu’il vous manque un produit. Découvrez notre site Web et faites-en l’essai.
CANNABOOST: DES FRUITS PLUS JUTEUX, UNE SAVEUR AMÉLIORÉE Cet automne, CANNA lance CANNABOOST. Le puissant stimulant de floraison de CANNA. Il améliore la quantité et accroît les rendements. CANNABOOST stimule le développement des fleurs nouvellement formées, ce qui donne des fruits plus juteux. Les fruits mûrissent également, vous procurant une récolte plus uniforme. CANNABOOST est très spécial : il vous assure non seulement un excellent rendement, mais aussi une saveur améliorée, une petite prime pour l’horticulteur CANNA. Pour plus de renseignements sur CANNABOOST, visitez: www.canna-hydroponics.ca 7
CANNA Research:
LE ROYAUME DES CHAMPIGNONS Des champignons et des cultures D. Kroeze M.Sc., CANNAResearch
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n météorite a heurté la terre du Mexique il y a environ 65 millions d’années. Sa chute a plongé la Terre dans l’obscurité pour environ quatre ans. Les plantes n’avaient aucune lumière et mourraient en grand nombre. Les animaux n’avaient donc plus de nourriture, et ils mourraient à leur tour. On croit généralement que ce météorite a causé la perte des dinosaures. Les champignons qui, eux, n’ont pas besoin de lumière, sont les seuls qui aient prospéré sur les restes des plantes et des animaux morts.
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Des champignons et des cultures - D. Kroeze M. Sc., CANNAResearch
La pourriture grise (botrytis), le mildiou ou le pythium : tout le monde en a entendu parler un jour ou l’autre. Ce ne sont pas uniquement des maladies qui attaquent les plantes : ce sont des champignons. Que sont exactement les champignons ? Tous les champignons rendent-ils les plantes malades ?
es. Enfin, il existe un groupe de prédateurs, le moins connu des groupes de champignons. Les prédateurs chassent les autres organismes. Il existe un champignon qui chasse les nématodes et les abat à l’aide de trappes. Une fois la trappe enclenchée, le champignon croît dans le nématode et le digère. Un autre exemple, légèrement plus connu, est celui des trichodermies. Ces champignons attaquent les maladies de fonte des semis, des champignons parasites qui ciblent particulièrement les semences germées ou les très jeunes plants. Les trichodermies sont naturellement présentes, entre autres, dans les fibres de coco. La fibre de coco est généralement traitée à la vapeur, ce qui tue les champignons. On peut toutefois trouver de la fibre non traitée.
Qu’est-ce qu’un champignon ?
On peut classer les organismes vivants de la planète en groupes. Les scientifiques ne s’entendent cependant pas sur le nombre de groupes requis. En pratique, il semble que les organismes vivants n’entrent pas parfaitement dans des cases séparées : les critères établis comportent tous des exceptions, qui en révèlent davantage sur les critères eux-mêmes. Cette classification est de nouveau en cours de révision. Il existe cependant trois groupes, établis depuis longtemps. Ces groupes sont les règnes des animaux, des végétaux et des champignons. D’autres organismes, comme les bactéries, n’ont pas encore de catégorie assignée.
Les champignons parasites dans les plantes au-dessus du sol Une maladie horticole terrifiante est causée par la pourriture grise (Botrytis sp.). Ce champignon est parasitaire, mais peut aussi être saprophyte. Il n’est pas difficile : bien des récoltes figurent à son menu. Un exemple bien connu est celui du fraisier : le champignon peut y apparaître comme un duvet gris. L’infection par la pourriture rose (Trichothecium roseum) peut ressembler à s’y tromper à la pourriture grise. La différence n’est visible qu’à l’aide d’un microscope.
Les champignons forment un groupe à part : ils ont leurs propres caractéristiques. On les classait auparavant dans le groupe des plantes. La différence principale est que les champignons n’ont pas de chlorophylle. De plus, la paroi cellulaire des champignons est formée de chitine. Les nutriments sont absorbés par les parois cellulaires une fois qu’ils sont dégradés par les enzymes qui y sont sécrétés. Les champignons se nourrissent de plusieurs façons. Certains cohabitent (symbiose) avec d’autres organismes. Plusieurs, par exemple, vivent en symbiose avec des arbres. On connaît leurs organes reproducteurs : ce sont les champignons des bois. Les champignons obtiennent du sucre des arbres en échange de certains nutriments. Un autre groupe d’importance : les saprophytes. Ils forment le système de gestion des déchets de la planète. Ils vivent sur les matériaux morts, comme les feuilles mortes tombées au sol. Il y a également les parasites, qui vivent aux dépens des autres organismes. Ce sont surtout ces champignons qui causent les maladies des plantes cultivé-
Pourriture grise sur des fraisiers.
Champignon sur une pomme : pourriture grise ou rose ? Le microscope nous donne la réponse : à gauche, Botrytis cinerea et à droite, Trichothecium roseum Photo de gauche : ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Canada ; photo du centre : CABI Bioscience ; photo de droite : Université d’Adelaide
On trouve parfois une poudre blanche sur les feuilles. C’est le mildiou, un autre champignon parasite. Si le champignon se trouve sur le dessus de la feuille, il s’agit véritablement de mildiou, mais s’il se trouve en dessous, il s’agit de faux mildiou. Les horticulteurs les confondent souvent. La moisissure peut être causée par ... Un champignon chasseur Il attrape le nématode avec son lasso puis le déguste lentement.
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Pythium parasite attrapé par une trichodermie. Photos : American Phytopathological Society
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... plusieurs champignons différents, généralement selon la plante. Le mildiou du concombre est causé par Sphaerotheca fusia, et non par le Uncinula necator du raisin. Le faux mildiou est causé par Pseudoperonospora cubensis et par Plasmopora viticola. Une forte humidité est généralement idéale pour la croissance des champignons. Les spores du vrai mildiou, cependant, se distinguent des autres : elles ne germeront que sur des feuilles sèches.
Quelques conseils pour lutter contre la fonte des semis
Les spores se trouvant sur les feuilles peuvent être tuées en trempant les semences à germer dans une solution de javel (une partie de javel pour neuf parties d’eau) pendant deux minutes. Rincez-les bien, de préférence avec de l’eau bouillie puis refroidie. Placez les semences à germer sur la surface du substrat de culture, puis couvrez-les d’une fine couche (de trois à quatre fois l’épaisseur de la semence) de substrat inorganique, comme la perlite. N’utilisez pas de terreau venant de l’extérieur pour la culture intérieure. N’utilisez pas à l’intérieur les outils que vous utilisez à l’extérieur. Nettoyez bien vos outils de jardinage et vos contenants après usage et désinfectez-les à l’aide d’une solution de javel ou d’alcool. Assurez-vous que la ventilation est constante et qu’elle n’est pas liée à la minuterie de l’éclairage. Évitez de trop arroser et laissez le substrat sécher un peu avant d’ajouter de l’eau. N’utilisez pas d’eau de pluie.
En bref
Représentation systémique d’une cellule végétale pénétrée par une spore de champignon germant. Illustration : Université du Herforshire
Comme se développe l’infection
Si les conditions sur la feuille sont idéales, tant pour l’humidité que pour la température, une spore se posant sur sa surface peut germer. Un filament pousse de la spore et pénètre la plante par une blessure ou un stomate, puis gonfle. Une fois le filament à l’intérieur, il gonfle de nouveau et ces gonflements sont utilisés pour extraire des nutriments des cellules végétales. Ensuite, d’autres filaments et d’autres enflures progressent. La spore développe également ses organes reproducteurs, qui relâcheront de nouvelles spores dans l’air, de façon asexuée. C’est ainsi que débute le cycle de l’infestation.
Tout comme les plantes et les animaux, les champignons ont leur propre règne. Nous ne connaissons que les champignons que nous rencontrons, qui ne forment qu’une infime partie de tous ceux qui existent. Malheureusement, plusieurs des champignons que nous connaissons sont pathogènes pour nos plantes, et il faut les en protéger. Vous devriez vous assurer de bien démarrer vos plantes en prévenant la fonte des semis. Ensuite, assurez-vous que la ventilation est suffisante, et évitez les excès d’humidité. Tout cela entravera la distribution des spores de champignons. Gardez en tête qu’une humidité insuffisante peut également causer des problèmes, comme encourager les acariens tétranyques.
Les attaques sous le niveau du sol
Les champignons parasites n’attaquent pas uniquement les parties aériennes de la plante. Ils les attaquent également dans le substrat de culture. Ces vilains coquins sont groupés sous le nom « fonte des semis » et portent des noms originaux, comme pythium, rhizoctonie, fusarium et phytophthora. Ce sont ces champignons qui « tuent au berceau » les plantes qui viennent de prendre racine et qui tuent les semences à peine germées.
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Conseil d’horticulteur #2
Les applications foliaires modifierait la composition que la plante tente d’atteindre et augmenterait les risques d’invasions pathogènes du feuillage et, surtout, des fleurons ou des fleurs.
CANNA-Talk Edition no. 2 – Automne 2007 - www.canna-hydroponics.ca/cannatalk
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© CANNa CA-0735
Une plante en croissance et bien entretenue a rarement besoin d’une application foliaire, quelle qu’elle soit. De même, tous les composés ne traversent pas les parois des feuilles par translocation. Certains ingrédients se lessivent des feuilles si on les arrose ou les vaporise trop, surtout durant la phase de propagation. La meilleure façon de toutes pour faire circuler les nutriments dans une plante, c’est de passer par ses racines. L’horticulteur peut parfois utiliser la translocation limitée, comme lorsqu’une bouture n’a pas de racines (cela réduira la durée de l’enracinement) ou lorsque les racines sont endommagées ou stressées et fonctionnent au ralenti. Le problème, c’est que le processus n’est pas le même. La plupart des composés absorbés, à moins qu’ils soient très précis, resteront à leur point d’entrée. La partie de la plante qui est vaporisée en profitera, mais pas le reste de la plante. Certains produits, comme Rhizotonic et la nouvelle gamme BOOST de CANNA, effectueront une translocation presque complète. Pour obtenir les meilleurs résultats, utilisez des solutions très solubles, gardez vos plantes en santé, faites pénétrer les nutriments essentiels (et tout ce que vous pouvez) par les racines, et utilisez les applications foliaires comme apport supplémentaire. Évitez de vaporiser les fruits ou les fleurs : cela
Accelerator
Fruits bien fermes, un goût supérieur CANNABOOST est un puissant stimulateur de floraison qui
graduelle. L’élément le plus appréciable réside dans le fait
améliorent la qualité et le rendement de vos récoltes.
que CANNABOOST ne favorise pas que des rendements
CANNABOOST favorise la floraison en permettant un
supérieurs mais assure une goût supérieur à la récolte.
remplissage plus complet des fruits en développement.
Plus d’information sur CANNABOOST est disponible sur
La récolte devient ainsi plus uniforme et la maturation plus
notre site internet.
www.canna-hydroponics.ca