Théâtre de Chelles saison 2011-2012 by Caroline T. Bender

AGENDA  septembre théâtre

ENTRE CIEL ET CHAIR

• vendredi 23 septembre

20 h 45

octobre humour

SOPHIA ARAM, CRISE DE FOI

• samedi 1 octobre

20 h 45

danse

R.A.F. CITY’Z & TERRES INCONNUES

• vendredi 7 octobre

20 h 45

théâtre

HAMLET

• vendredi 14 octobre • samedi 15 octobre

20 h 45

musique

WILLIAM SHELLER, PIANO SOLO

• vendredi 21 octobre

20 h 45

novembre musique

ANDRÉ CECCARELLI

HOMMAGE À NOUGARO

• samedi 5 novembre

20 h 45 20 h 45

humour

DIDIER PORTE FAIT RIRE LES MASSES

• samedi 12 novembre

théâtre

BLANCHE-NEIGE

• vendredi 18 novembre

20 h

• vendredi 25 novembre

20 h 45

• mardi 29 novembre

20 h 45

théâtre théâtre

LES AMOURS TRAGIQUES DE PYRAME ET THISBÉ

UNE VIE DE RÊVE(S)

décembre musique musique

ZEBDA LEÇONS DE TÉNÈBRES ÉGLISE SAINTE JEANNE D’ARC - VAIRES-SUR-MARNE

• jeudi 1 décembre

20 h 45

• samedi 3 décembre

20 h 45

musique

SONGS AND AYRES

• vendredi 9 décembre

20 h 45

théâtre

CET ASILE DE L’IGNORANCE

• mardi 13 décembre

20 h 45

danse

LA TENTATION D’ÈVE / PIETRAGALLA

• vendredi 16 décembre

20 h 45

janvier cirque

LES FUYANTES

• vendredi 13 janvier • samedi 14 janvier

20 h 45

théâtre

NOTRE BESOIN DE CONSOLATION

• vendredi 20 janvier

20 h 45

cirque

UN POINT C’EST TOUT

• samedi 28 janvier

20 h 45

11 ; 12 février musique

LA FACE CACHÉE DE LA LUNE

• samedi 4 février

20 h 45

théâtre

LA TEMPÊTE

• vendredi 10 février

20 h 45

théâtre

PALAIS DE GLACE

• mardi 14 février

20 h 45

mars théâtre

ERWAN ET LES OISEAUX

• vendredi 9 mars

théâtre

LES FEMMES SAVANTES

• mardi 13 mars

20 h 45

danse

L’ART’MÛR

• samedi 17 mars

20 h 45

théâtre filmé

MAISON DE POUPÉE

• mardi 20 mars

20 h 45

théâtre

LES TROIS SŒURS

• vendredi 23 mars

20 h 45

théâtre musique

LA DAME DE LA MER / CAMILLE

• vendredi 30 mars

20 h 45

20 h

avril théâtre

MÉTAMORPHOSES MAGIC SHOW

• mardi 3 avril

20 h 45

théâtre

LA RELIGIEUSE

• mardi 10 avril

20 h 45

mai théâtre

29 DEGRÉS À L’OMBRE & EMBRASSONS-NOUS, FOLLEVILLE !

• vendredi 4 mai

20 h 45

musique

ANDALUCÍA

• vendredi 11 mai

20 h 45

théâtre musique

LA PETITE FÉE AUX ALLUMETTES

• mardi 15 mai

20 h

musique

TRIO WANDERER

• mardi 22 mai

20 h 45

théâtre

PACAMAMBO

• mardi 29 mai

20 h

juin théâtre

LA NUIT DE L’OURS

• vendredi 1 juin

festival

JUSTE AVANT - FANFARAÏ

• samedi 2 juin

20 h 45

Le Théâtre de Chelles propose aussi des représentations en journée pour les scolaires. Pour en savoir plus, consultez notre brochure « Jeune Public », disponible sur demande au 01 64 210 210

Se rafraîchir la tête, prendre l’air au théâtre, respirer la musique, le cirque, la danse, les spectacles d’humour et ceux qui se voient avec les enfants.

En prenant le parti du rire ou de l’émotion, la saison 2011-2012 vous propose de prendre le large, pour gagner du recul et mieux saisir ce qui nous entoure. Au programme, le cirque entre en scène, le théâtre de répertoire reprend une place forte et toujours plus de spectacles s’adressant aux enfants comme aux ados et aux adultes, ponctuent la programmation. Vous retrouverez les « temps forts » de la saison, mais des vents tournants ont déplacé les habitudes.

3 2

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1 : C’est désormais à l’orée des fêtes de fin d’année que Dominantes Baroques remonte

le temps vers les floraisons de la musique et du théâtre baroques.

2 : Le Num permet toujours de découvrir tout le potentiel expressif des techniques

numériques. Mais cette année, vent frais oblige, il fait la part belle à des spectacles visuels, ouverts aux plus jeunes. Féerie et originalité garanties !

3 : En 2012, un vent du nord oriente la focale annuelle consacrée à une région du monde

sur la Norvège, pays original qui connaît depuis longtemps une vie littéraire et théâtrale particulièrement riche.

4 : Dominantes Musique se promène du côté du mois de mai, le long des répertoires

du XIXème et du XXème siècles.

5 : Festival thématique qui clôture la saison, le Juste Avant porte en 2012 sur

l’adolescence. Plusieurs spectacles de la saison auront déjà abordé les questions relatives au passage de l’enfance à la condition d’adulte : Pyrame et Thisbé, Palais de Glace, Erwan et les Oiseaux, Les Trois Sœurs, Métamorphoses Magic Show. Fin mai – début juin, côtoyant des spectacles professionnels, des ateliers de pratiques artistiques dévoileront leurs inventions, avant une soirée festive et musicale sur le parvis du théâtre.

9 action culturelle

9 © photo mathias thomer

Alors que tant de moments de nos vies nous confortent dans une attitude passive de simple consommation, un lieu culturel ne peut réduire son rôle à une offre de divertissement. Le Théâtre de Chelles est donc engagé dans le développement de pratiques artistiques et culturelles sur le bassin chellois. Une part croissante de la population du territoire a la possibilité de rencontrer des artistes, suivre leurs ateliers, construire des spectacles avec eux, sans parler de ceux qui participent à des rencontres autour de thèmes abordés par les spectacles de la programmation. Par ces actions en lien avec les habitants, les artistes concourent à faire évoluer la représentation que chaque participant se fait de lui-même et du monde dans lequel il vit. Ce travail, accompli en lien avec de nombreux établissements scolaires, des centres sociaux, des associations locales ou autres partenaires culturels du territoire, repose en bonne partie sur la présence d’équipes artistiques en résidence. Le plus souvent, un même projet mêle plusieurs types de publics, plusieurs disciplines artistiques et donc des intervenants de différentes compagnies en résidence.

Théâtre Dom - théâtre

metteur en scène

Compagnie Microsystème - théâtre

metteur en scène

Anton Kouznetsov Victor Gauthier-Martin

Compagnie Choréam - danse hip hop chorégraphe

José Bertogal

Collectif Stratégies Obliques - slam, musique et théâtre direction artistique

D’ de Kabal, Benoît Delbecq, Franco Mannara

action culturelle

Cette saison, quatre compagnies sont sous convention de résidence sur trois ans. Elles créent sur place et s’impliquent directement dans les actions avec les habitants.

vendredi 23 septembre ; 20 h 45

SEP 

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théâtre à partir de 14 ans

tarif A : 12, 18, 22 €

entre ciel et chair d ’après une

Passion de Christiane Singer Clara Ballatore compagnie U n 1 er Avril mise en scène

Dans le Paris du XIIème siècle, au cœur de l’Ile Saint-Louis, s’embrasent deux amants, enfants d’un siècle fervent, traversé par les Croisades et la légende de Tristan et Yseult : le philosophe Pierre Abélard et sa brillante élève Héloïse. Vingt ans après la mort d’Abélard, Héloïse, devenue abbesse du couvent du Paraclet, se retourne sur sa vie et son destin. Au-delà du récit historique, se dévoile une vision féminine du monde où le profane et le sacré se confondent, où le charnel et le spirituel fusionnent. Au cœur des pensées d’ Héloïse, l’amour et la passion. Clara Ballatore signe ici une mise en scène résolument minimaliste au service d’un texte éblouissant.

Christelle Willemez épouse toutes les couleurs de ce destin de femme. Sa voix est un chant d’amour et de lumière dans la traversée de la souffrance. Birgit Yew accompagne ce chant sublime ou donne une respiration comme une élévation. Un régal. Télérama

théâtre

« Une actrice éblouissante. Un spectacle très épuré, absolument magnifique. avec

Christelle Willemez- héloise ; violoncelle Birgit Yew Franck Vidal; costumes Claude Taillandier, Clara Ballatore

création lumière

une passion de christiane singer est édité chez albin michel ;© photo jm palazon

France Culture

samedi 1 octobre ; 20 h 45

humour

9 OCT

tarif A : 12, 18, 22 €

sophia aram, crise de foi un spectacle de

Sophia Aram & Benoît Cambillard

Ce one-woman-show s’adresse délibérément à tous ceux dont la foi n’entame pas le sens de l’humour. Sophia Aram s’est demandée s’il ne valait pas mieux « se convertir à toutes les religions pour éviter de prendre le risque de se tromper ». Il faut croire que la vie de couple à deux cultures religieuses différentes donne le sens du relatif. Excellente comédienne, rompue aux techniques de l’improvisation, passée par l’école de la télévision et de la radio (elle est aujourd’hui chroniqueuse sur France Inter), chaleureuse et espiègle, Sophia Aram possède un sens de la scène qui sort du commun. Son spectacle est intelligent et cela vaut mieux quand il s’agit d’inviter à rire d’un monde où « Dieu est le chef des hommes et l’homme le chef de la femme. »

Voici longtemps qu’on attendait qu’un humoriste, avec talent, avec tranchant, soulève la chape de plomb sur un sujet tabou. Le Monde

« Impertinent mais respectueux des croyants, ce prêche blasphématoire et jubilatoire vous fera passer une sacrée soirée. Amen. » P M « Sophia Aram est drôle. Vraiment. Beaucoup. (…) Un œcuménisme critique qui fait du bien. » L’E aris

atch

xpress

Sophia Aram a donné un show irrésistible.

avec Sophia Aram musique Raphaël Elig; lumières

Julien Barrillet

production kasbah productions ; diffusion

O uest France

humour

« Grinçante mais diablement efficace, cette jeune femme est destinée au très haut de l’affiche.

20 h 40 productions ;© photo franck gangemi

vendredi 7 octobre ; 20 h 45

OCT 



danse hip hop

tarif B : 7, 11, 15 €

r.a.f. city’z chorégraphie & interprétation

R.A.F. Crew

Vainqueurs du championnat du monde de danse hip hop, le World Hip Hop Dance Championship, en 2009 à Las Vegas, les danseurs du R.A.F. Crew nous font ici quitter le monde réel pour un voyage à destination de R.A.F. City’z. Aux commandes : leur énergie hors norme et leur maîtrise exceptionnelle de la new school, du break, du popping et du locking mais aussi du krump et des danses contemporaine et africaine. R.A.F., c’est à la fois une rage, un état d’esprit proche des origines du hip hop et des influences les plus hétéroclites. Danseurs formés auprès de Pietragalla, Blanca Li, Georges Momboye, Franck II Louise, Accrorap ou Farid Berki, ils font de cette diversité de parcours un fer de lance. La créativité de ce crew redonne à la chorégraphie hip hop tout son sens : un propos fort, une synergie explosive et la volonté de relever tous les défis, y compris celui d’inventer le hip hop de demain.

Les jeunes français du R.A.F Crew sont au sommet de leur art.

TF1

Romuald Brizolier- alias romss , Grichka Caruge- alias monsta madness , Marvin Gofin- alias mar 20 , Brice Larrieu- alias skorpion , Nicolas Medea- alias ace 974 , Francis Quessary- alias 6 franc production théâtre national de chaillot , coproduction maison folie wazemmes - ville de lille ;© photo little shao

danse hip hop

avec

terres inconnues chorégraphie & interprétation

Sens’As

Deux excellents danseurs pour une rencontre surnaturelle entre une forme de vie extraterrestre et notre planète où, suite aux dérèglements climatiques, les conditions de vie sont devenues irrespirables. Nos deux personnages, couverts de body painting, doivent redoubler d’efforts physiques pour survivre. Humour et prouesses techniques garantis ! avec

Emmanuel Oponga, Bouzid Aït Atmane

production compagnie sens ’as ; coproduction théâtre de chelles et centre de danse du galion

- aulnay - sous - bois ;© photo s. lebras

vendredi 14 octobre ; 20 h 45 samedi 15 octobre ; 20 h 45

9 OCT

théâtre

tarif A : 12, 18, 22 €

hamlet de

William Shakespeare; mise en scène Daniel Mesguich compagnie du T héâtre de l ’E treinte création au théâtre de chelles

Quels que soient mes travaux – et si divers puissent-ils paraître – je n’aurai fait, au fond, que mettre en scène Hamlet toute ma vie, et je reviens toujours à lui, à sa lettre, inlassablement, tous les dix ans. Comme si c’était pour me mesurer à lui, comme en un duel perdu d’avance. D aniel Mesguich distribution

en cours; traduction , adaptation Daniel Mesguich; son Vincent Hulot; costumes Dominique Louis

production déléguée le théâtre de l ’etreinte coproduction le théâtre victor hugo de bagneux et le théâtre alexandre dumas de saint -

germain - en - laye ; avec le soutien du pôle culturel d ’alfor tville et le théâtre de chelles ; avec la par ticipation ar tistique du jeune théâtre national ; visuel eugène delacroix : hamlet et horatio au cimetière

théâtre

Dans l’œuvre de Shakespeare, Daniel Mesguich est en son jardin. Hamlet en est le puits, insondable. Assis sur la margelle, le metteur en scène se penche pour la quatrième fois sur une pièce avec laquelle on n’en finit jamais. Le père d’Hamlet, le roi, est mort. Sa femme s’est empressée d’épouser le frère du défunt. Hamlet ne l’accepte pas. Quand au premier acte, le spectre du mort revient pour accuser son frère de l’avoir tué en lui versant du poison dans l’oreille, la tragédie est lancée. Une pièce de bruits et de fureur aux multiples rebondissements, dans un royaume en décomposition. En vieux scandinave, Hamlet signifie tourbillon, cyclone : nous sommes loin de l’histoire d’un prince mélancolique au Danemark. Néanmoins, le chef-d’œuvre est truffé de questions suprêmes aussi pleines et parfaites que le célèbre « To be or not to be ». Pièce aux multiples tiroirs, elle compose une immense réflexion sur le pouvoir, l’usage de la violence, les vertiges de l’inceste, l’au-delà, le sens d’une vie, l’illusion du temps, ou sur le théâtre lui-même. Le classique des classiques !

vendredi 21 octobre ; 20 h 45

OCT 



musique tarif Hors Catégorie : 16, 24, 28 €

william sheller piano solo Formé à la musique classique, William Sheller ne résiste pas au vent pop rock qui souffle d’Angleterre dans les sixties. Le piano est son instrument. Il se lance dans un groupe rock, explore la composition et enchaîne les tubes. Barbara fait appel à lui pour l’orchestration de son album La Louve et le pousse à chanter. Son parcours prend un virage : Rock’n’Dollars est le début d’une longue série de succès. De façon tout à fait fortuite (ses musiciens avaient été retenus à l’aéroport), il se met à jouer seul. Cet événement lance l’écriture de plusieurs albums piano solo, nourris d’univers musicaux très différents mais tous reliés par la force de son écriture. Là encore, le succès n’attend pas. Deux Victoires de la musique saluent ces chansons que William Sheller se fait un plaisir de reprendre tout au long du concert.

Une belle écriture, droite, simple, expressive et profonde, livrant des instantanés de quotidien condensés en trois ou quatre minutes : toute la complexité de la chanson.

« Le voici qui se livre aujourd’hui à l’un de ses exercices favoris :

»L M e

onde

musique

le concert en solitaire où, derrière son piano, il égrène les plus belles pages de son répertoire. William Sheller n’est jamais aussi bon que dans l’exercice piano-voix. Le Figaroscope

« William Sheller musicien ambiteux se révèle soudain chanteur malicieux. Le Parisien

production quar tier libre productions ;© photo lisa roze

samedi 5 novembre ; 20 h 45

musique

9 NOV

tarif A : 12, 18, 22 €

andré ceccarelli,

« le coq et la pendule », hommage à nougaro featuring

D avid L inx

André Ceccarelli et Claude Nougaro devaient se produire en duo dans le cadre du Drums Summit de Toulouse. Cette carte blanche proposée aux deux grands ne s’est jamais réalisée, Claude Nougaro ayant été emporté peu avant. C’est donc entouré d’excellents musiciens et du remarquable chanteur de jazz David Linx, qu’André Ceccarelli a choisi de lui rendre hommage. Mêlant les œuvres du chanteur-poète aux standards que ce dernier aimait à reprendre, ce concert est l’occasion sublime de réentendre au tempo jazz, Une petite Fille en Pleurs, Dansez sur moi, Tu verras, Paris Mai, Cécile, Je suis sous... ou encore Nougayork.

Que dire du duo Imbert – Ceccarelli ? Qu’il me semble que les très bons contrebassistes sont encore meilleurs quand ils laissent courir leurs doigts non loin des baguettes et des tambours et des cymbales de notre Dédé international, l’un des dix plus grands batteurs de jazz vivants. Sinon, quand Linx met son grain de soul, il réussit l’exploit de rendre hommage sans être au garde à vous. Ce chanteur est décidément l’un des vocalistes les plus sensuels et créatifs qui soient. Jazzmag

Goualch leur a cousu sur mesure des arrangements pour formation acoustique ; ses parures harmoniques offrent, aux célèbres mélodies, une silhouette inattendue. L’Humanité André Ceccarelli; piano Pierre-Alain Goualch; contrebasse Diego Imbert; chant Featuring David Linx ;© photo philippe lévy - stab

production just looking productions

Concert programmé dans le cadre de Jazz en Chantereine, nouveau festival Marne et Chantereine conçu en partenariat avec plusieurs partenaires culturels du territoire.

musique

batterie

Samedi 12 novembre ; 20 h 45

NOV 

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humour tarif A : 12, 18, 22 €

didier porte

fait rire les masses Chroniqueur sur diverses ondes - RFM, Europe 2, Ouï FM et France Inter - renommé pour sa participation à Rien à Cirer (Laurent Ruquier), le Fou du Roi ou la Matinale de France Inter, en alternance avec François Morel et Stéphane Guillon, Didier Porte a régulièrement été « remercié » par ces mêmes radios pour son audace et son culot. Il poursuit aujourd’hui son chemin entre radio, télévision et tournées dans toute la France avec ses one-man-shows. Il a pour talent une aptitude à se saisir de l’actualité avec un langage ironique et truculant. Après L’Ami des Vedettes et Didier Porte aime les gens, ce critique au regard acéré propose avec Didier Porte fait rire les masses de s’attaquer autant à nos représentants qu’aux maux de notre société. Un humour cinglant, face auquel il est difficile de ne pas se dérider.

Une prestation alerte, incisive, le plus souvent ancrée dans l’actualité politique. Le Monde télévision L’euphémisme, le politiquement correct, ce n’est pas le genre de Didier Porte. On est souvent sidéré par son culot. Télérama

humour

Comme tous les chroniqueurs humoristes qui s’appuient sur l’actualité politique pour en révéler les pires vacuités, Porte élargit le champ de ses préoccupations pour scruter les horizons médiatiques. La télé, il l’habille autant que la politique. Tout son art consiste à mixer ces deux espaces pour nourrir sa fausse candeur et dénoncer la manière dont les détenteurs de la parole publique abusent de leur pouvoir excessif. Les Inrockuptibles production pepperoni productions ;© photo jérémie pitot

vendredi 18 novembre ; 20 h

théâtre à partir de 5 ans

9 NOV

tarif B : 7, 11, 15 €

blanche-neige d ’après

Blanche-Neige des Frères Grimm; mise en scène Nicolas Liautard L a N ouvelle compagnie

Blanche-Neige naît d’une reine qui meurt en lui donnant la vie. La suite de l’histoire, nous la connaissons : Le roi prend une autre épouse, jalouse et hautaine… Ce conte s’est profondément imprimé dans notre mémoire en quelques images fortes : le miroir magique, les sept nains, la pomme, le cercueil de verre, le prince à cheval. L’histoire se raconte d’elle-même à partir de ces impressions. Comme un rêve annonçant aux petites filles qu’un jour elles deviendront femmes, puis mères, alors que jamais leurs mères ne redeviendront jeunes filles. Nicolas Liautard postule que tous les spectateurs connaissent déjà l’histoire. Ce magnifique spectacle, nominé aux Molières 2010, devient alors un poème sans texte. Les lumières et les effets visuels sont sublimes, les sons appartiennent au domaine des songes et de vrais animaux (hibou, cheval blanc) habitent cette scène féérique. Le choc ! Dans ce « Blanche-Neige », Nicolas Liautard n’a qu’un seul but : séduire nos progénitures en laissant libre cours à leur interprétation. Cette pièce est un livre ouvert, une suite de tableaux d’une beauté incommensurable. L’histoire est racontée avec une vérité déconcertante… et ça passe ! (…) Les adultes sont-ils interpellés ? Oui, certainement. Une chose est sûre, les enfants aiment. Ils commentent les situations, réagissent et déballent tout cru leurs impressions (c’est énorme !). Pariscope

« Une succession de tableaux vivants, où le langage du corps, les jeux de lumière, de transparence

avec Pauline Acquart, Julien Campani, Jürg Häring, Marion Suzanne scénographie Damien Caille-Perret, Nicolas Liautard; lumières Bruno Rudtmann; musique construction vidéo, marionnettes Damien Caille-Perret; costumes Séverine Thiébault dresseurs Georges Poirier, Damien Costa, Philippe Hertel accompagnés de Nimwen

Télérama

Jacques Cassard

production la nouvelle compagnie ; coproduction théâtre - cinéma paul eluard scène conventionnée de choisy - le - roi , théâtre andré

malraux de chevilly - larue , théâtre alexandre dumas à saint - germain - en - laye , la scène watteau scène conventionnée de nogent - sur marne , la ferme de bel ebat à guyancour t ; avec le soutien du conseil général du val - de - marne , du conseil régional d ’ile - de - france et de lilas en scène ;© photo la nouvelle compagnie

théâtre

et la scénographie dans son ensemble créent une féerie d’une grande beauté.

NOV 

vendredi 25 novembre ; 20 h 45

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théâtre tarif A : 12, 18, 22 €

les amours tragiques de pyrame et thisbé

Théophile de Viau; mise en scène Benjamin Lazar T héâtre de l ’I ncrédule de

Pyrame et Thisbé s’aiment passionnément malgré la haine des deux familles et l’hostilité du Roi, rival amoureux de Pyrame. Le thème parcourt la littérature depuis l’Antiquité. Ici, c’est la langue qui étonne. Celle de l’audacieux Théophile de Viau. Nous sommes dans les années vingt du XVIIème siècle. La règle n’a pas encore pris le pas sur la licence du siècle précédent. Libertin, suspect à la religion et à la monarchie, l’auteur mourra à 36 ans, brisé par les mauvais traitements subis en détention. Quant à la déclamation des comédiens, elle nous ramène aux sonorités chantantes d’un ancien français. Colonnes de bougies, costumes grandioses, maquillages, perruques, gestuelle, tout nous transporte dans un ailleurs de haute tenue, de beauté et de cruauté.

Théophile de Viau reprend d’Ovide une sublime histoire d’amour contrarié qui inspira aussi Shakespeare dans Roméo et Juliette, et y apporte encore un insolent parfum de rébellion chez ces amants décidés à défendre jusqu’au suicide leur passion interdite. Télérama

» « Eclairée à la bougie, la scène offre des clairs-obscurs qui sculptent les chairs et jouent avec

la précieuse beauté des costumes. L’or et le noir colorent les tableaux tous plus élégants les uns que les autres. La Terrasse

Lorenzo Charoy, Julien Cigana, Benjamin Lazar, Anne-Guersande Ledoux, Louise Moaty, Alexandra Rübner, Nicolas Vial; collaboration artistique Louise Moaty scénographie Adeline Caron; costumes Alain Blanchot; maquillages Mathilde Benmoussa lumières Christophe Naillet; régie génerale Romain Juhel; régie plateau Patrick Naillet production déléguée théâtre de l ’incrédule ; coproduction théâtre de caen , maison de la culture d ’amiens – centre de création et de production , scènes du jura – scène conventionnée nouveaux espaces nouvelles formes ; avec le soutien de la région haute - normandie , de la région basse - normandie , du ministère de la culture et de la communication – drac haute - normandie , de l ’odia normandie / office de diffusion et d ’information ar tistique de normandie , du dépar tement de seine - maritime ; coréalisation athénée théâtre louis jouvet ; avec l ’aimable collaboration du théâtre du château d ’eu et de l ’arcal ( compagnie nationale de théâtre lyrique et musical )

théâtre

avec

les décors sont réalisés par le théâtre de caen ;© photo nathaniel baruch

mardi 29 novembre ; 20 h 45

théâtre

9 NOV

tarif B : 7, 11, 15 €

une vie de rêve(s) de

Bruno Boulzaguet & Jean-Christophe Feldhandler Ma vie et Un Mythe moderne de Carl Gustav Jung collectifs T heodoros G roup et 4’33

d ’après

Chronique des rêves de Jung inspirée de l’autobiographie de ce dernier, Ma Vie ( rêves, souvenirs et pensées), ce spectacle prend la forme d’un palpitant dialogue entre Jung penseur et Jung rêveur. Elève - avant d’être son rival - de Freud, fondateur de la psychologie analytique, Jung est avant tout passionné par ses rêves. Infatigable narrateur de ses pensées inconscientes, il les passe au crible de ses interprétations qui n’ont de cesse d’articuler l’inconscient de l’individu à l’ensemble des représentations collectives, mythes et traditions qui le traversent. Pour mieux narrer cet échange entre onirisme et réalité, le langage des comédiens se conjugue à celui de deux musiciens, présents sur scène. Ce récit musical donne à la pensée de Jung tout son mouvement, toute sa dimension ludique, symbolique et abstraite.

codirection

Bruno Boulzaguet, Jean-Christophe Feldhandler

4’33 melody :

composition musicale , percussions scénographie

Jean-Christophe Feldhandler; contrebasse , voix Anne Gouraud Delphine Ciavaldini; costumes Sylvette Dequest

production déléguée césaré , centre national de création musicale à reims ; coproduction césaré , théâtre

71 - scène nationale de malakoff ; avec l ’aide de la drac île de france , ministère de la culture et de la communicaiton , de la spedidam et d ’adami photo olivier sourisse ©

théâtre

T heodoros G roup : adaptation , mise en scène , jeu Bruno Boulzaguet; jeu John Arnold; lumières Olivier Oudiou

jeudi 1 décembre ; 20 h 45

DEC 

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musique

tarif A : 12, 18, 22 €

zebda Après huit ans d’absence, le fameux groupe toulousain prépare un nouvel album. Juste avant sa sortie, prévue début 2012, Les Zebda nous proposent ce concert en quasi exclusivité pour l’Ile-de-France ! Forts de leur succès depuis les années quatre-vingt - succès marqué par cinq albums, plus d’un millier de concerts et couronné avec l’album Motivés et la chanson « Tomber la chemise » - les six musiciens et chanteurs ont choisi de renouer avec le public. Vainqueurs en 2000 des NRJ Music Awards et primés « meilleur groupe » et « meilleure chanson », la même année, aux Victoires de la musique, ils ne peuvent que nous laisser espérer un nouvel album enchanté, festif et engagé.

Rock, raï, reggae, funk, tout y passe.

Un mélange détonant servi sur scène par un collectif survolté. Devenu une composante indispensable du paysage musical français, Zebda cultive avec brio l’esprit festif, le militantisme social sincère et l’art de la scène.

musique

Indéniablement populaire, le groupe ne délaisse par pour autant ses idéaux qui sont à l’origine de leurs choix artistiques.

avec

RFI

Magyd Cherfi, Pascal Cabero, Joël Saurin, Mustapha Amokrane, Hakim Amokrane, Rémi Sanchez

production label barclay ; tourneur blue line productions

samedi 3 décembre ; 20 h 45 • à l ’église sainte jeanne d ’arc, 30 rue de chelles à vaires-sur-marne

musique

9 DEC

tarif A : 12, 18, 22 €

leçons de ténèbres ensemble

de François Couperin & Michel Lambert A deux Violes esgales & Monique Zanetti soprano

Sylvia Abramowicz et Jonathan Dunford avaient réalisé une excellente prestation aux Églises de Chelles, il y a quelques saisons. Ces musiciens, internationalement reconnus pour leurs recherches sur les musiques anciennes et pour leur immense qualité d’interprétation, proposent ici un concert avec Thomas Dunford et la soprano Monique Zanetti autour d’un « genre » musical qui fut fort prisé à l’époque de Louis XIV. Ecrites à partir des Lamentations de Jérémie, les Leçons de Ténèbres se donnaient durant la semaine sainte. A l’époque du Roi Soleil, on courait en foule dans les églises de Paris pour assister à ces offices musicaux qui étaient devenus des concerts mondains où le droit d’entrée avoisinait celui de l’opéra ! Les célèbres Leçons de Ténèbres du Mercredy de François Couperin sont ici présentées conjointement avec des extraits de celles de Michel Lambert, son aîné. Monique Zanetti, qui se produit régulièrement avec les plus grands ensembles baroques (les Arts Florissants de William Christie, La Chapelle Royale de Philippe Herreweghe) prépare un nouveau disque sur cette œuvre originale.

Une belle prestation où brillent le naturel et l’éloquence de la soprano Monique Zanetti. Culturoping Sylvia Abramowicz

production ar ts / scène diffusion ;© photo eric sebbag

Dans le cadre du festival Dominantes Baroques samedi 26 Novembre à 20 h 45, Luthomanie Conte musical conçu par Claire Antonini avec les classes de luth du Conservatoire Marne et Chantereine (Claire Antonini et Isabelle Auneau).

musique

soprano Monique Zanetti théorbe Thomas Dunford violes de gambe Jonathan Dunford,

vendredi 9 décembre ; 20 h 45

DEC 

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musique

tarif A : 12, 18, 22 €

songs and ayres musique de

John Dowland & Henry Purcell ; contre - ténor Damien Guillon

Chanteur indispensable depuis plusieurs années de Philippe Herreweghe ou de Masaaki Suzuki (Bach Collegium Japan), Damien Guillon a multiplié, ces derniers temps, les collaborations prestigieuses : Jordi Savall et La Capella Reial, Le Cercle de l’Harmonie, Diego Fasolis et ses Barocchisti, Jean-Claude Malgoire et La Grande Ecurie et la Chambre du Roy ou encore le claveciniste Kenneth Weiss ont fait appel à sa voix remarquable. Il s’attache, dans ce concert, à explorer la musique baroque anglaise en confrontant les répertoires de John Dowland (1563-1626) et Henry Purcell (1659-1695). Un siècle sépare ces deux compositeurs mais leurs œuvres ont en commun la poésie raffinée des textes et la subtilité de leur mise en musique.

Perle vocale de la plus belle eau que le contre-ténor Damien Guillon.

« Sans doute l’un des plus doués de sa génération. » F

»D

iapason

orum

« Justesse, maîtrise du souffle sur les notes tenues, plastique du timbre et des phrasés, subtilité et raffinement des nuances dynamiques et expressives. » C « Damien Guillon, a miraculously natural and subtly expressive male alto. » N Y « Saluons au passage le contre-ténor Damien Guillon, qui chante de manière captivante,

Opéra

oncertonet. com

musique

ew ork T imes

avec une voix à la fois pure et riche, et une expression aussi étirée qu’éthérée, mariage des hauteurs et des profondeurs en parfaite harmonie avec l’accompagnement instrumental. Classica

contre - ténor

Damien Guillon Eric Bellocq; viole de gambe Isabelle Saint-Yves; clavecin Kevin Manent production les concer ts parisiens ; visuel george gower : armanda por trait of elisabeth i luth

mardi 13 décembre ; 20 h 45

théâtre à partir de 16 ans

9 DEC

tarif B : 7, 11, 15 €

cet asile de l’ignorance d ’après

L'Ethique de Baruch Spinoza ; mise en scène Didier Mahieu compagnie du G roupetto

Recourir au théâtre pour éclairer les textes philosophiques, telle est la démarche du metteur en scène et comédien Didier Mahieu. Comme chaque saison, le Théâtre de Chelles lui consacre une soirée : après Rousseau, Diderot, Descartes ou Pascal, Didier Mahieu a choisi de se pencher sur L’Ethique de Spinoza. Cette fois-ci, décor, costumes et jeu accentuent la théâtralité du propos. Nous sommes vers 1675, dans cette ville d’Amsterdam où les tensions religieuses renforcent la rigueur des dogmes. L’enjeu consiste à souligner, derrière l’apologie de la raison, toute l’humanité du philosophe qui parvient à prendre ses distances avec la société dogmatique qui l’entoure : « … et ils ne cesseront ainsi de vous interroger sur les causes des causes, jusqu’à ce que vous vous soyez réfugié dans la volonté de Dieu, cet asile de l’ignorance » (L’Ethique). Cette œuvre se veut une éthique du bonheur et de la liberté, reposant sur la valorisation de la connaissance rationnelle et de l’action. Spinoza avait aussi pour métier d’être polisseur de lentilles. Dans ce spectacle, un jeu subtil de lumières vient non seulement illustrer mais véritablement éclairer le propos des comédiens. Un parcours lumineux, à l’aune de la structuration géométrique du texte du philosophe, se dévoile progressivement sur scène, avant que... le dialogue des comédiens ne glisse vers la salle. Une excellente prestation, vivante et séduisante, à vous faire aimer la philo.

»L

a Tribune

« L’interprète a dans le regard des interrogations qui pétillent, dans le geste la spontanéité de l’homme qui doute et qui cherche. Les mots chevauchent sa pensée à cru. le masque et la plume, France I nter

avec

JeanMarc Bourg, Didier Mahieu : philosophe en méditation

théâtre

visuel rembrandt

vendredi 16 décembre ; 20 h 45

DEC 



danse

tarif Hors Catégorie : 16, 24, 28 €

la tentation d’ève Marie-Claude Pietragalla & Julien Derouault P ietragalla Compagnie -Le T héâtre du Corps chorégraphie & mise en scène

Dans ce solo, Pietragalla nous guide sur le long chemin parcouru par la condition des femmes, depuis les temps bibliques jusqu’à nos jours. Evidemment, les costumes sont somptueux, son élégance et sa grâce intactes. Mais le plus émouvant tient à cette impressionnante énergie féminine à laquelle elle rend hommage.

Encore une fois, Marie-Claude Pietragalla avec ce solo nous surprend par son imagination, sa technique irréprochable et par ses images venues d’hier et d’aujourd’hui. D anse

Une féerie poétique, un spectacle hybride, envoûtant. Près de quatre-vingt-dix minutes de corps en transe, d’émotion, de rafraîchissements de mémoire, de générosité physique, d’humour aussi. Politis

« Il y a des artistes qui semblent réunir tous les dons,

et Marie-Claude Pietragalla est sans doute de ceux-là : danseuse étoile à l’Opéra de Paris, interprète des plus grands chorégraphes contemporains, elle est aussi chorégraphe. Une personnalité forte, exigeante et passionnée. Danser

danse

avec Marie-Claude Pietragalla costumes , masques , marionnettes Johanna; réalisation costumes Sylvie Lefray; lumières conseillère littéraire Jeanne Fayard; avec la participation de Daniel Mesguich production pietragalla compagnie

; tournée acces concer t ;© photo pascal elliott

Eric Valentin

vendredi 13 janvier ; 20 h 45 samedi 14 janvier ; 20 h 45

cirque

9 JANV

tarif B : 7, 11, 15 €

les fuyantes conception

Boris Gibé ; mise en scène Camille Boitel compagnie L es C hoses de R ien

Dans Les Fuyantes, cinq danseurs-acrobates explorent un monde surprenant : parfois la gravité y est inversée, parfois elle n’existe plus, souvent elle n’est pas la même pour tous et certains tombent à l’horizontale contre des parois qui se déforment. Ils peuvent aussi rebondir là où on s’y attend le moins ou encore là où s’ouvrent des portes dérobées. Grâce au talent des interprètes et à l’utilisation d’effets visuels surprenants, d’images projetées, de jeux d’ombre et de lumière, le spectateur est entraîné dans un monde mouvant et poétique. Nos repères spatiaux se brouillent et l’on se surprend à se demander si notre vue n’est pas en train de nous jouer des tours… Pour notre plus grand bonheur. Boris Gibé construit ses créations comme des bandes dessinées, mais le découpage des scènes et la composition des images semblent empruntés au cinéma. Libération

« La joyeuse dérision d’un jeune circassien dont on aime décidément l’invention et l’opiniâtreté. Télérama

avec Boris Gibé, Eric Lecomte, Florent Blondeau, Xavier Kim, Anna Calsina-Forrellad conception , scénographie Boris Gibé; création sonore , interactivité Antoine Villeret création lumière Annie Leuridan; création vidéo Camille Baudelaire direction technique , régie plateau Bertrand Duval; régie plateau Mathieu Delangle machinerie , accessoires , décors Nil Admirari, Les Choses de Rien; costumes Florinda Donga production les choses de rien ; production déléguée bonlieu - scène nationale annecy ; coproduction maison de la culture d ’amiens

centre de création et de production , la brèche - centre des ar ts du cirque de basse normandie , parc de la villette , espace jean legendre - théâtre de compiègne , théâtre de l ’agora - scène nationale - evr y - essonne , centre de création ar tistique et technique nil obstrat , centre culturel agora scène conventionnée , l ’odyssée - scène conventionnée de périgueux , théâtre de grasse - scène conventionnée , châteauvallon - centre national de création et de diffusion culturelles – ollioules ;© photo jérôme vila / contextes

cirque

vendredi 20 janvier ; 20 h 45

JANV 



théâtre à partir de 15 ans

tarif B : 7, 11, 15 €

notre besoin de consolation mise en scène

Julie Bérès C ambrioleurs

compagnie L es

Clonage, mères porteuses, immortalité, le corps à la carte, le bébé parfait… Après avoir glané des informations scientifiques, des témoignages et des faits divers (un mari conserve sa femme dans la glace ; une mère veut cloner sa fille suicidée), Julie Bérès a mis en théâtre les vertiges de ce business prometteur, où la réalité a déjà dépassé la fiction. Mais chez Bérès, le réel est toujours distordu. Son théâtre est suggestif, onirique, il refuse de conclure. C’est aux spectateurs d’achever les raisonnements. Happés par des visions fascinantes, des illusions, un espace instable, un décor qui avale les comédiens et autres trouvailles scénographiques, ils accomplissent un voyage terrible et souriant. Un sourire de défi aux adeptes de la post-humanité.

Dans l’art de Julie Bérès, tout (lumière, sons, mots, corps) est un langage.

»T

élérama

« On y voit des témoignages filmés et des scènes jouées, très fantasmatiques et souvent amusées.

Il y a un petit côté cabaret des curiosités et cirque dans ce spectacle singulier, et pour cause : acteurs, danseurs et artistes de cirque s’y côtoient. D’où son charme. le Nouvel O bs

théâtre

scénario, dramaturgie , textes Julie Bérès, Elsa Dourdet, David Wahl, Nicolas Richard interprété et créé par Virginie Frémaux- circassienne, Agnès Joessel- comédienne, Mike Hayford- danseur, Éric Laguigné- comédien création sonore David Ségalen; création lumières Hugo Oudin; création vidéo Christian Archambeau scénographie Mathias Baudry assisté de Camille Riquier; plasticienne Juliette Barbier; costumes Aurore Thibout chorégraphie Lucas Manganelli

production espace des ar ts , scène nationale de chalon - sur - saône ; coproduction compagnie les cambrioleurs , le quar tz

- scène nationale de brest , le maillon - théâtre de strasbourg, scène européenne , la brèche - centre des ar ts du cirque de basse - normandie , le théâtre de l ’onde - espace culturel de vélizy - villacoublay, l ’ hexagone - scène nationale de meylan , arcadi ( action régionale pour la création et la diffusion ar tistique en île - de - france ) ; avec l ’aide à la création du conseil général du finistère , du conseil général du val - de - marne ; avec le soutien du granit - scène nationale de belfor t , du théâtre romain roland - villejuif, de l ’eppghv - parc de la villette , de la maison du théâtre - brest ; le spectacle a bénéficié de l ’aide à la production et la diffusion du fonds sacd théâtre la compagnie les cambrioleurs est conventionnée par la drac bretagne et est soutenue par la région bretagne et le conseil général du finistère pour ses projets ;© photo alain monot

samedi 28 janvier ; 20 h 45

cirque

9 JANV

tarif B : 7, 11, 15 €

un point c’est tout conception

Adrien Mondot & Claire Bardainne compagnie A drien M.

Depuis la création de sa compagnie en 2004, Adrien Mondot, danseur, jongleur et informaticien, crée des spectacles qui explorent la rencontre entre la musique et l’image numérique à partir de logiciels qu’il a lui-même développés. Il le fait cette fois-ci de façon ludique, sous la forme d’une fausse conférence, qui chercherait à nous dévoiler le dessous des cartes. Les arts numériques tels qu’on ne vous les a jamais expliqués. Un Point c’est tout porte sur la notion de point à travers l’histoire des sciences, des arts et des techniques. Comme tous les objets mathématiques, le point est le fruit de l’imagination humaine. Adrien M. nous fait découvrir, au fil de digressions de plus en plus surprenantes, la part de poésie que les constructions rationnelles de la science portent en elles. Tantôt acteur, tantôt jongleur, il nous entraîne dans le vertige de la découverte et fait marcher notre imaginaire à plein régime.

Adrien M., dont on a déjà, de multiples reprises, salué les prouesses novatrices en matière de jonglage plus ou moins virtuel. Libération

« Jongleur autodidacte, Adrien Mondot perçoit le mouvement comme générateur d’émotion. » M « Une poésie à émouvoir les pierres ! (...)

Au-delà de la recherche formelle renouvelant l’écriture numérique, se dessine un univers sensible laissant place à l’imaginaire de chacun. Le Dauphiné Libéré

avec Adrien Mondot co - auteur, graphisme

Claire Bardainne; régie lumière , son Lois Drouglazet

production - diffusion ay - roop ; production compagnie adrien m . ; coproductions , aides , soutiens l ’ hexagone - scène nationale de meylan , espace j . legendre - théâtre de compiègne , les subsistances , laboratoire international à lyon ;© photo adrien mondot

cirque

ouvement

FEV 

samedi 4 février ; 20 h 45

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musique tarif A : 12, 18, 22 €

la face cachée de la lune The dark Side of the Moon de Pink Floyd Thierry Balasse compagnie I nouïe musique

conception , direction musicale & ar tistique

Ce que Pink Floyd n’a jamais pu faire sur scène : tel sera ce concert. Dans les années soixante-dix, les procédés techniques ne permettaient pas de reproduire sur scène tous les sons enregistrés en studio. Les Pink Floyd devaient recourir à des bandes playback pour restituer leurs albums en live. Thierry Balasse et les magnifiques interprètes qu’il a réunis pour la circonstance relèvent le défi de jouer sur scène l’ensemble de la composition sonore de l’album culte The dark Side of the Moon. Grâce à des synthétiseurs analogiques d’origine et récents, aux technologies numériques dernier cri et à un travail minutieux sur le son et sa diffusion, ils parviennent à rendre toute la richesse sonore de cet album historique : les instruments d’origine, le son d’aujourd’hui.

musique

Tournant majeur de l’histoire du rock, The dark Side of the Moon, dont la pochette figurait un prisme demeuré aussi célèbre que la musique, a construit son succès sur un propos fort et sur une habile conjugaison entre recherche sonore, musique expérimentale et rythme pop : une proie idéale pour éprouver les capacités des nouvelles technologies !

synthèse Thierry Balasse, Laurent Dailleau; chant Klaus Blasquiz, Elisabeth Gilly ; batterie Eric guitare Eric Löher; piano Cécile Maisonhaute; claviers Julien Padovani ; bassiste Olivier Lété scénographie , lumières Yves Godin; son Etienne Bultingaire

Groleau

production déléguée compagnie inouïe ; coproduction ( en cours ) maison de la musique de nanterre , centre malraux

- scène nationale de vandoeuvre - les - nancy, théâtre de l ’agora - scène nationale d ’evr y et de l ’essonne , l ’arsenal de metz la compagnie inouïe reçoit le soutien de la drac ile - de - france et de la région ile - de - france ;© photo thibault walter

vendredi 10 février ; 20 h 45

théâtre

9 FEV

tarif A : 12, 18, 22 €

la tempête de

William Shakespeare; adaptation & mise en scène Philippe Awat compagnie D u F eu F ollet

Prospéro, mi-tyran, mi-magicien, ancien duc de Milan déchu et exilé par son frère, trouve refuge avec sa fille, Miranda, sur une île inconnue. Grâce à la magie de ses livres, il parvient à créer une tempête qui fait s’échouer là le bateau de l’usurpateur de Milan. Les naufragés se voient alors infliger diverses aventures destinées à venger leur traîtrise... Dans cette tragi-comédie, l’île de Prospero est un espace de chimères et d’illusions mais aussi le lieu d’un questionnement sur le destin de l’homme et les mécanismes du pouvoir. La mise en scène déploie pleinement ces aspects de La Tempête, en plongeant le spectateur au cœur d’un espace de jeu surnaturel, sombre et fantastique. Des images inattendues, hologrammes, lévitation, distorsion du temps et des mouvements nous font osciller entre réalité et hallucination. Une atmosphère qui permet de faire pleinement résonner le texte de Shakespeare.

Philippe Awat met en scène comme un chef d’orchestre mène ses musiciens : avec doigté, finesse et rigueur. Les comédiens comme les décors réalisent une chorégraphie parfaite, millimétrée, où chaque moment est travaillé. C’est à se demander comment un tel amoncellement d’effets spéciaux artisanaux peut être crédible. France Inter Mickaël Chirinian, Laurent Despond, Jean-Pol Dubois, Jean-Marc Eder, Benjamin Egner, Florent Guyot, Estelle Meyers, Pascale Oudot traduction Benoîte Bureau; adaptation Benoîte Bureau, Philippe Awat assistante à la mise en scène Magali Pouget; effets scéniques Clément Debailleul, Raphaël Navaro compagnie 14 :20 scénographie Benjamin Lebreton; lumières Nicolas Faucheux; création musicale Victor Belin création sonore Emmanuel Sauldubois; création costumes Pascale Robin travail corporel Véronique Ros de la Grange production la compagnie du feu follet , subventionnée par le conseil général du val - de - marne ; coproduction théâtre romain rolland de villejuif, comédie de l ’est , théâtre de saint - maur ; avec le soutien de la mac de créteil et de l ’avant - seine - théâtre de colombes et l ’aide à la production de la drac île - de - france ; visuel the cobbe por trait , shakespeare - jmw turner : tempête de neige sur la mer avec

théâtre

mardi 14 fevrier ; 20 h 45

FEV 



théâtre

tarif B : 7, 11, 15 €

palais de glace Tarjei Vesaas; mise en scène Stéphanie Loïk Compagnie T héâtre du L abrador de

Unn, qui fut recueillie par sa tante, fugue sans raison apparente. Dans sa promenade, elle va se fondre dans un « palais de glace » en formation, une cascade qui se laisse figer par le gel au début de l’hiver. Unn a disparu. Siss, son amie, en dépérit. Au printemps, la fonte des glaces livrera le corps intact d’Unn. Siss vivra, sachant qu’elle ne trahira jamais cette amitié. Toute la beauté du livre est située au-delà du récit, dans l’abolition de la frontière entre le réel et la vie rêvée, dans le triomphe de l’amour sur la mort. Fils de paysan, Vesaas est un des plus grands écrivains du siècle passé. Ses livres nous emprisonnent et ne nous quittent plus. Ils sont peuplés d’êtres simples et timides, qui voient au-delà des apparences et entendent le craquement des abîmes que nous portons. Cette atmosphère est restituée par la mise en scène de Stéphanie Loïk, avec deux comédiennes et deux jeunes circassiennes silencieuses, suspendues à une corde, fragiles comme de la glace.

« théâtre

Siss et Unn sont évoquées par deux acrobates gémellaires, danseuses de corde verticale, suspendues comme l’enfance, troublantes dans leur proximité sensuelle. Siss adulte parcourt en rectiligne la scène, répondant à une femme assise, la tante d’Unn. C’est beau, carré et glacé, simple comme les ombres d’arbres nus projetées sur le sol. Z iberline

« Un moment d’intensité très agréable.

La Provence

France Darry, Daniela Labbé Cabrera, Pauline Barboux, Jeanne Ragu - acrobates Joël Jouanneau; assistants Daniela Labbé Cabrera, Igor Oberg; scénographie Yves Samson création musicale Jacques Labarrière; création lumière Gérard Gillot; création costumes Mina Ly coproduction théâtre du labrador, la criée - théâtre national de marseille , académie fratellini ;© photo alain dalmasso avec

adaptation

vendredi 9 mars ; 20 h

théâtre à partir de 8 ans

9 MARS

tarif B : 7, 11, 15 €

erwan et les oiseaux inspiré de

Les Oiseaux de Tarjei Vesaas; mise en scène Jean-Yves Ruf Compagnie C hat B orgne T héâtre

Erwan est un jeune homme qui habite chez sa sœur et son compagnon. Avec des allures de « cancre » inventif, régulièrement conforté par un oiseau qu’il promène en secret dans sa poche, il jongle avec les mots, se laisse détourner par les sons de la vie, emmène la réalité sur des chemins de traverse. A force d’attitudes imprévisibles qui font dérailler le quotidien, il sème la pagaille dans le couple : sa sœur le comprend ; le compagnon de celle-ci a résolu de l’éduquer… Les Oiseaux, le roman de Vesaas, a fourni la matière première de ce spectacle très sensible, empreint de poésie. Les enfants de la salle éclatent d’un rire attendri. Ils aiment ce personnage qui continue à incarner la part d’eux-mêmes qu’ils sont en train d’abandonner.

Présenté à travers des dialogues hachés, des répétitions, des incohérences de comportement, Erwan l’amoureux de la nature, le petit frère affectueux, est un personnage à la fois poétique, pathétique et tendre. Et pourtant, son malheur est comique. Télérama

« Le monde réel n’est pas son affaire. Erwan préfère le langage des oiseaux au monde des adultes.

Il est incapable de se plier aux règles des grands, dézingue les phrases, détourne la langue. Considéré comme l’idiot du village, il se heurte à des murs invisibles, déclenche l’hilarité sans le vouloir. S ud O uest

Juan Cocho, Jean-Christophe Cochard, Marie Payen (en alternance avec Claire Deutsch) Chat Borgne Théâtre; son Jean-Damien Ratel; création lumière Christian Michaud scénographie Aurélie Thomas, Yannick Minart; construction , accessoires , costumes François Fauvel, Kristelle Paré régie générale , son Jean-Marc Istria; régie lumières Vincent Tudoce production déléguée chat borgne théâtre - compagnie conventionnée par la drac alsace - ministère de la culture et de la communication ; coproduction le petit théâtre de lausanne , chat borgne théâtre , pour la création en 2001 théâtre de sar trouville et des yvelines - centre dramatique national , biennale odyssées en yvelines avec le soutien du conseil général des yvelines ; avec l ’aide à la création du conseil général du bas - rhin , ville de strasbourg ; aide à la diffusion epoc productions avec l ’aide de la région alsace pour avec

théâtre

conception

la diffusion dans le grand est ;© photo david wohlschlag

mardi 13 mars ; 20 h 45

MARS 

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théâtre

tarif A : 12, 18, 22 €

les femmes savantes Molière; mise en scène Marc Paquien L’inter vention - Compagnie M arc Paquien de

Ecrite à l’époque où les femmes avaient bien du mal à faire valoir leurs qualités, cette comédie de Molière porte une ambiguïté. Féministe ou réactionnaire ? Tout dépend de la lecture. Les hommes savants peuvent ennuyer, les femmes prêtent à rire. Surtout quand elles se laissent duper par un faux penseur. Mais ces femmes savantes nous émeuvent en même temps qu’elles nous font rire, alors que Molière nous présente des hommes qui ne sont jamais très glorieux. A chacun(e) de lire ce qu’il (elle) souhaite. Tout reste ouvert dans cette mise en scène fluide où la virtuosité des acteurs, la scénographie et les lumières aériennes sont une invitation à la libre pensée. La production de Marc Paquien fait scintiller le texte. Dans sa mise en scène, place au génie de l’auteur, au rythme fou des alexandrins, au jeu de cache-cache auquel se livrent la pédanterie et la sagesse. Ces Femmes savantes réjouissent et rassurent. Midi libre

Dans cette satire piquante, Molière fustige à plaisir les pédants rimailleurs de salons. Dans la foulée, il égratigne les pleutres maris et amorce la libération de la femme. Carré magique

Il n’y a pas dans cette pièce de bons ni de méchants. Et le débat n’est pas tranché. Nous sommes au XVIIème siècle. Et si l’on s’en réfère au schéma proposé par Molière, l’aspiration au savoir passe encore par la négation de la chair, dans une platonicienne - et chrétienne séparation entre le corps et l’esprit. S ud O uest

théâtre

Anne Caillere, François De Brauer, Eric Frey, Jany Gastaldi, Nathalie Kousnetzoff, Matthieu Marie, Daniel Martin, Pierre-Henri Puente, Alix Riemer, Agathe Rouillier scénographie Gérard Didier; création lumière Dominique Bruguiere; costumes Claire Risterucci; son Anita Praz maquillage , coiffure Cécile Kretschmar; collaboration artistique Daisy Amias; régie générale , lumières Pierre Gaillardot régie plateau Tatiana Elkine; régie son Romain Crivellari; habilleuse , maquilleuse Nathy Polak production compagnie des petites heures ; coproduction compagnie l ’inter vention , scène nationale de sète et du bassin de thau , théâtre des célestins - lyon ; avec le soutien de la drac ile - de - france , ministère de la culture et de la communication ; avec la par ticipation avec

samedi 17 mars ; 20 h 45

danse hip hop

9 MARS

tarif B : 7, 11, 15 €

l’art’mûr chorégraphie

Ibrahima Sissoko

compagnie E tha D am

Descendus des arbres, de jeunes humains tentent de déchiffrer le parcours qui les a construits. Dans un astucieux parallèle entre réel et imaginaire, L’Art’Mûr interroge le cheminement de chacun face à l’évolution des représentations collectives. Se jouant des images, au sens propre – le spectacle s’appuie sur une projection vidéo originale et intéressante – comme au sens figuré, ce spectacle révèle la distance à prendre, maturité aidant, face aux préjugés ou aux stéréotypes. Il est devenu clair que les origines resteront éloignées : les arbres en question étaient plantés au milieu des immeubles ! La qualité de ce spectacle repose aussi sur un groupe d’excellents interprètes, capables de balayer toutes les techniques de la danse hip hop tout en proposant une danse urbaine subtile en émotion.

Leurs créations émouvantes, tant par ce concentré d’énergie pure qui assure des performances techniques impressionnantes que par l’état d’esprit qui les sous-tend. Le Monde

coproduction centre de danse du galion d ’aulnay - sous - bois , espace jacques préver t

- théâtre d ’aulnay - sous - bois , ccn de créteil , festival hip - hop wayz ; avec le soutien du conseil général de la seine - saint - denis et de l ’adami ;© photo ethadam

soirée intégrée à hoptimum festival hip hop en seine - et - marne , soutenu par le conseil général de seine - et - marne , hoptimum est réalisé par act ’art 77 avec le réseau des structures culturelles par tenaires et l ’aide de la direction régionale des affaires culturelles d ’île - de - france ministère de la culture et de la communication et du conseil régional île - de - france .

danse hip hop

avec Sileymane Cissokho, Jean-Michel Gast, Akeem Houssam, Jessica Noïta, Ibrahima Sissoko, Mined Yahiaoui assistant chorégraphe Jean-Michel Gast; scénographie vidéo Yann Le Herisse; création lumière Patrick Clitus costumes Isabelle Joly; création musicale IAPS Production; images Association La Chouette Noire

mardi 20 mars ; 20 h 45

MARS 

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théâtre filmé

tarif B : 7, 11, 15 €

maison de poupée / dollhouse d ’après

Maison de Poupée d ’Henrik Ibsen (1879) Lee Breuer compagnie M abou M ines mise en scène & film

Cette mise en scène, passée en France en 2005, a connu une longue tournée internationale. Elle eut partout un effet retentissant. Quelques années après la création, Lee Breuer en réalisa un film. Le parti pris de cette troupe new-yorkaise est tranchant. Il donne la mesure de la violence du combat que durent mener celles qui, les premières, souvent en Europe du Nord, ont commencé à casser l’ordre qui les dominait. La mise en scène n’élude en rien la dimension psychologique et dépasse le naturalisme du théâtre d’Ibsen. Dans un vrai décor de poupées, les femmes étouffent, maintenues dans un rôle infantilisant par des hommes qui ne les comprennent pas. Lee Breuer a confié les rôles masculins, incarnant le pouvoir, à des acteurs lilliputiens ! Nora doit « plier » pour dialoguer avec eux... Épouse aux apparences fragiles, elle vit constamment guidée par les choix de son mari, aimant et prévenant, jusqu’à ce qu’elle décide de quitter domicile conjugal et enfants.

Un contraste d’une violence extrême qui dénonce cette machination où chacun se trouve pris : ne peuvent vivre dans cette maison-jouet que des femmes acceptant d’être des poupées pour permettre à leurs maris de se croire grands. Festival d ’Automne Fascinant travail, radical. On peut comprendre qu’une partie des spectateurs le rejette. On pourrait en discuter sans fin. Si on accepte le projet, on est subjugué par l’engagement des interprètes. Le Figaro

théâtre filmé

Maude Mitchell, Janet Girardeau, Mark Povinelli, Kris Medina, Ricardo Gil, Margaret Lancaster, Ning Yu, Hannah Kritzeck, Keaton Povinelli, coproduction pour voir productions , caligari films , mabou mines foundation ; avec la par ticipation d ’ar te france ; avec le soutien du avec

Une dégustation de produits norvégiens vous sera proposée à l’issue de la projection : l’occasion d’échanger sur la mise en scène de Lee Breuer et de découvrir quelques mets de la tradition culinaire scandinave.

vendredi 23 mars ; 20 h 45

théâtre

9 MARS

tarif A : 12, 18, 22 €

les trois sœurs d ’ Anton

Tchekhov; mise en scène Volodia Serre Compagnie L a J olie Pourpoise

Les trois sœurs habitent avec leur frère une maison de province léguée par le père, mort il y a un an. Elles rêvent de partir pour Moscou et de « commencer à vivre ». Mais les réalités de la vie, distillées de scène en scène, se chargent de souffler les espérances de jeunesse. Cette pièce contient un savoureux mélange de compassion et d’humour qui bouleverse les spectateurs. Pourquoi ce regret de la vie passée ? Pourquoi se mettre à travailler ? Quelle serait la vie bonne ? Les trois sœurs semblent démunies face à un monde qui n’est plus celui de leurs parents. Toute l’intelligence sensible du texte et de la mise en scène, comme les subtilités de l’interprétation des quatorze comédiens, maintiennent le public dans un flot de sentiments contradictoires. Témoin de cet apprentissage de la résignation, il passe du sourire attendri au désir profond de résister à la pente de la vie.

Un sublime moment de théâtre. Volodia Serre et son équipe distillent l’essence de l’écriture de Tchekhov avec une justesse rare. Tout est présent : la mise à nu de l’humain, le questionnement incessant sur le but de l’existence et le temps qui passe, et surtout l’humour. O uest France

Jacques Alric, Olivier Balazuc, François de Brauer, Carol Cadilhac, Juliette Delfau, Mireille Franchino, David Geselson, Anthony Paliotti, Alexandrine Serre, Joséphine Serre, Léopoldine Serre, Volodia Serre, Jacques Tessier, Marc Voisin traduction , adaptation Lorène Ehrmann, Volodia Serre; assistante à la mise en scène Pamela Ravassard scénographie Marion Rivolier; création lumière Jean-Luc Chanonat; son Frédéric Minière costumes Hanna Sjödin; maquillage , coiffure Nadine Bournazeau; régie générale Fabrice Bihet production déléguée théâtre romain rolland de villejuif ; coproduction arcadi , théâtre de l ’onde - vélizy - villacoublay, compagnie la jolie pourpoise ; coréalisation athénée théâtre louis - jouvet - paris ; en par tenariat avec théâtre jean vilar - suresnes , théâtre boris vian - les ulis , théâtre des trois pierrots - saint - cloud , centre culturel des por tes de l ’essonne , scène nationale 61 d ’alençon ; avec le soutien de la drac île - de - france , du conseil général du val - de - marne , de l ’adami dans le cadre de l ’aide à la création , du fonds d ’inser tion pour jeunes ar tistes dramatiques , de la drac et de la région provence - alpes - côte d ’azur, du jtn ;© photo dominique gubser

théâtre

avec

MARS 

vendredi 30 mars ; 20 h 45

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théâtre & musique

tarif Hors Catégorie : 16, 24, 28 €

la dame de la mer / camille d ’Henrik

Ibsen; traduction & mise en scène Claude Baqué création musique & chants Camille compagnie A ctes 2 deux Ellida a grandi près de la mer. Mariée avec le docteur Wangel, elle part vivre loin de la mer, à l’intérieur d’un fjord. Ils ont un enfant mais il meurt en bas âge. Ellida sombre dans une curieuse mélancolie, une « irrésistible nostalgie de la mer ». Chaque jour, elle se baigne dans le fjord. Les gens du pays la surnomment « la dame de la mer ». Son mari s’inquiète de ce mal étrange. Lors d’une conversation avec lui, Ellida finit par lui avouer qu’elle s’était fiancée autrefois avec un marin et que son souvenir la hante. Le lendemain, un étranger débarque dans la ville. C’est lui. Il lui annonce qu’il est venu la chercher, mais qu’il ne l’emmènera que si elle le suit « de son plein gré ». A Ellida de choisir... C’est la chanteuse Camille qui interprète ce rôle, par la parole et par le chant.

théâtre & musique

Je suis tombée sous le charme de « la dame de la mer » dès la première lecture. Comment ne pas m’identifier à cette femme si moderne qui, justement, s’applique à rompre le charme ? Qui plutôt que de céder, telle une héroïne tragique, à un inextricable conflit intérieur, accepte de s’en libérer par le dialogue ? C’est à cet appel du large au sens onirique que je réponds. Jouer la dame de la mer, c’est lui donner une voix, une voix qui parle, qui dialogue, mais aussi une voix qui chante, qui s’égare d’abord pour enfin s’incarner, qui de voix intérieure se mue en célébration de l’eau et des rêves. Camille avec Camille, Didier Flamand, Nicolas Struve (distribution en cours) cor Marianne Tilquin, Anne Boussard; tuba Maxime Duhem scénographie , lumières Mathieu Ferry; costumes , accessoires Zouzou Leyens arrangements Clément Ducol; ingénieur son François Olivier; assistante mise en scène production c . i . c . t . / théâtre des bouffes du nord , paris coroduction ( en cours ) compagnie actes 2 deux , la comète

Isabelle Antoine

mardi 3 avril ; 20 h 45

théâtre à partir de 13 ans

9 AVR

tarif B : 7, 11, 15 €

métamorphoses magic show d ’après

L'Art d'aimer & Métamorphoses d'Ovide; mise en scène Sylvie Reteuna compagnie L a S ibylle

Les fables d’Ovide décrivent un monde animé de désir : Narcisse tombe amoureux de son image, Orphée ne peut s’empêcher de se retourner pour regarder Eurydice, Phaéton convoite le char de son père... Les histoires de ces désirs sont, chez Ovide, des récits enchanteurs : l’objet convoité est chaque fois interdit, l’interdit transgressé mais la punition qui s’ensuit, la métamorphose, est une renaissance. Jamais une mort. Le désir passe souvent par le regard, dans les récits d’Ovide. Tout comme le théâtre. Ce spectacle, inclassable, mêlant texte, chant et musique, tel un cabaret, se joue du regard des spectateurs : masques et déguisements, toiles peintes, machine à fumée, paillettes et tours de magie sont ici au service d’une mise en scène émouvante, drôle et troublante.

avec Kate France, Marc Mérigot conception Kate France, Sylvie Reteuna avec la collaboration de Marc Mérigot scénographie , costumes , maquillages Pierre-André Weitz ; musique Eric Sterenfeld lumières , régie générale Jean-Claude Fonkenel; régies Pierre-Yves Aplincourt

– etablissement national de production et de diffusion ar tistique à lille , le théâtre brétigny - scène conventionnée du val d ’orge , le vivat - scène conventionnée danse et théâtre d ’armentières . avec la par ticipation du centre andré malraux - hazebrouck et du théâtre de chelles . la sybille reçoit le soutien de la drac nord - pas - de - calais / ministère de la culture et de la communication ; visuel marc chagall production compagnie la sybille ; coproduction en cours le grand bleu

théâtre

S’adressant le plus souvent directement au public, les deux comédiens font de ce spectacle un moment de théâtre plein de vie. Glissant de la poésie au trivial et du tragique à l’humour, au rythme de l’écriture d’Ovide, mais toujours avec la délicatesse de la fable, ils nous médusent et nous amusent à parler ainsi de désirs interdits et de transgression.

mardi 10 avril ; 20 h 45

AVR 

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théâtre à partir de 15 ans

tarif B : 7, 11, 15 €

la religieuse d ’après

La Religieuse de Denis Diderot; adaptation & mise en scène Anne Théron P roductions M erlin

compagnie L es

Suzanne Simonin, bâtarde, est envoyée au couvent pour expier le péché de sa mère. Convaincue de l’injustice qu’elle subit, elle affronte ses supérieures, ses « mères », pour échapper à la cellule. L’histoire de cet enfermement n’est pas sans résonance contemporaine, « parce qu’une cellule restera toujours une cellule, quelque soit le système qui l’a générée » (propos d’Anne Théron, metteur en scène). Magnifiquement interprétée par Marie-Laure Crochant, Suzanne se meut dans un immense tissu blanc qui peu à peu se referme sur elle. L’image est magistrale et la qualité de jeu de la comédienne rend pleinement saisissable la beauté du texte. Créé en 2004, ce spectacle que le Théâtre de Chelles avait accueilli avec succès l’année suivante, est aujourd’hui repris avec la même interprète et la même mise en scène, mais approfondi : la jeune religieuse n’est plus seulement « un corps enfermé, à qui l’on refuse une vie propre, mais un corps qui réinvente le monde en l’incarnant à lui seul. Un monde de douleur » (Anne Théron).

Il y a d’abord, dans ce spectacle, une idée scénographique d’une beauté et d’une intelligence à couper le souffle. Il y a aussi comme rarement au théâtre, un remarquable travail sur le son. Et il y a, surtout, une comédienne : Marie-Laure Crochant, une audace et un engagement époustouflants. Le Monde Fascinante transcription dramatique que donne Anne Théron et toute son équipe artistique. L’autre qui fascine et enchante, bouleverse, c’est l’interprète. Elle est exceptionnelle. L’adaptation est remarquable, la direction d’acteur très puissante et Marie-Laure Crochant admirable. Le Figaro

théâtre

avec Marie-Laure Crochant- la religieuse ; assistant à la mise en scène Jacques Séchaud; scénographie Barbara création sonore José Barinaga; création lumière Benoît Théron; collaboration à la chorégraphie Sun Fang

Kraft

production compagnie les productions merlin , théâtre de la commune ( centre dramatique national , auber villiers ) ; anne théron est

associée au tu de nantes qui soutient en 2012 la reprise de ce spectacle ; la compagnie les productions merlin est conventionnée par la drac poitou - charentes et bénéficie du soutien de la région poitou - charentes ;© photo barbara kraft

vendredi 4 mai ; 20 h 45

théâtre

9 MAI

tarif Hors Catégorie : 16, 24, 28 €

29 degrés à l’ombre

embrassons-nous, folleville d ’ Eugène

Labiche; mise en scène Pierre Pradinas - Centre dramatique national du L imousin

compagnie T héâtre de l ’U nion

Deux pièces de Labiche en un acte : 29 Degrés à l’Ombre se rit de bourgeois ambitieux et lâches et fait écho au monde d’aujourd’hui, Embrassons-nous, Folleville ! avec décor Louis XV, perruques et aristocrates hystériques. C’est toujours l’amour qui est au cœur de l’intrigue !

Les répliques, fortes, font mouche, les noms d’oiseaux fusent alors que le décor est transformable pour permettre la démesure de l’action. Pierre Pradinas puise dans son amour de la farce, du grand guignol, pour donner une ampleur endiablée et joyeuse à la pièce. France 2

« La réalisation est quasiment parfaite dans tous les domaines,

constamment inventive et d’une grande beauté, sans aucun temps mort. Les séquences musicales, chantées et dansées s’intègrent avec bonheur. Les acteurs, survoltés, enlèvent le spectacle avec une énergie, une fureur de jouer, qui font plaisir à voir et à entendre. Le Monde

Romane Bohringer impose sa clarté, son jeu précis et acéré, entraînant dans son sillage lumineux une troupe de comédiens virtuoses. Des comédiens heureux d’être là, de partager la folle gaieté de Labiche avec un public.

avec Romane Bohringer, Gérard Chaillou, Thierry Gimenez, Gabor Rassov, Matthieu Rozé, Cyril Monteil musique Dom Farkas, Thierry Payen; scénographie Orazio Trotta, Pierre Pradinas ; lumières Orazio Trotta costumes Danik Hernandez; assistante à la mise en scène Sabrina Paul maquillage , coiffure Catherine Saint-Sever; réalisation décors , costumes Ateliers du Théâtre de l’Union maître d ’armes Patrice Camboni; chorégraphe Lionel Desruelles régie générale

Cyril Monteil; régie lumières Mika cousin; régie son Nourel Boucherk

production théâtre de l ’ union - centre dramatique national du limousin coproduction bonlieu - scène nationale d ’annecy, théâtre toursky - marseille ;© photo marion stalens

Les Echos

théâtre

vendredi 11 mai ; 20 h 45

MAI 

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musique

tarif A : 12, 18, 22 €

andalucÍa Debussy, De Falla, Jarrell, Turina Enrique Mazzola; piano Alexandre Tharaud O rchestre N ational d ’I le - de -F rance musique de direction

Claude Debussy n’est jamais allé en Espagne, mais ce pays l’a fasciné. Tel les Espagnols Joaquin Turina et Manuel de Falla dont les pages symphoniques, descriptives et légères, rendent hommage à la vie nocturne de Séville, le compositeur français parvient à nous emmener jusqu’en Andalousie : ses rythmes solaires, endiablés et capiteux sont ceux des fêtes populaires espagnoles, des chaudes soirées d’été, des palais et du flamenco imprégnés de culture arabe. Mélodies, instrumentation, rythmes et harmonie, tout dans le répertoire ici interprété, vénère le style andalou, hérité tant de la musique populaire espagnole que des traditions mauresque et gitane. Laissez-vous enivrer... Claude Debussy Iberia; Manuel de Falla Nuits dans les jardins d’Espagne Michael Jarrell 3 Études de Debussy ; Joaquin Turina Sinfonía sevillana l ’orchestre national d ’île - de - france bénéficie du soutien de la région et de la drac île - de - france ;© photo copeau et mar tin sigmund

musique

Dans le cadre du festival Dominantes Musique Dimanche 6 mai à 14 h 45 - L’ensemble La Gaîté interprètera L’Auberge du Cheval Blanc Opérette en deux actes de Ralph Benatzky, mise en scène de Natacha Wassilieff. Renseignements et réservation : Office de Tourisme de Marne-et-Chantereine au 01 64 21 27 99 Samedi 12 mai à 20 h 45 - Divertimento Concert de l’Ensemble Divertimento sous la direction de Philippe Barbey-Lallia, précédé d’une courte prestation des élèves du Conservatoire Marne et Chantereine;Tarif B : 7,11, 15 € Dimanche 13 mai à 16 h Concert proposé par l’Union Musicale de Chelles et l’Harmonie des Cheminots de Vaires-sur-Marne, en lien avec le Conservatoire Marne et Chantereine;entrée libre

mardi 15 mai ; 20 h

théâtre & musique à partir de 6 ans

9 MAI

tarif B : 7, 11, 15 €

la petite fée aux allumettes La petite Fille aux Allumettes de Hans Christian Andersen mise en scène Christiane Cohendy la P iccola C ompagnie

Né dans la pauvreté, Andersen avait rêvé de devenir chanteur d’opéra. Il aurait sans doute aimé cette idée d’un spectacle alliant le conte, le théâtre et le chant lyrique. Deux voix, une soprano et une alto, incarnent deux mondes : celui de la bourgeoisie fêtant la SaintSylvestre et celui, tout proche, de la misère de la rue, froide et enneigée. Dans cette adaptation se côtoient l’univers riche, chatoyant et raffiné de l’opéra et la dure réalité du monde paysan du XIXème siècle, épuisé mais chantant ses espoirs. Pour nous interpréter ce conte, les voix de deux sœurs dont les ancêtres travaillaient la terre dans les paysages glacés de l’est de l’Europe. Accompagnées au piano, leur répertoire croise lyrisme russe et chant traditionnel yiddish. Chez Andersen, les deux univers s’ignorent : la petite fille meurt et rejoint sa grand-mère dans l’indifférence des festivités de fin d’année. Ici, chaque allumette, telle une baguette magique, ranime la petite fée. Parviendra-t-elle à retrouver sa grand-mère, sa babouchka, heureuse et vivante ? Une adaptation qui vaut bien une entorse au titre, pour le plaisir des plus jeunes comme de ceux qui ne le sont plus.

chant Noëmi Waysfeld, Chloë Waysfeld; piano Mathieu Elfassi; adaptation Agathe création lumières Pascal Sautelet; costumes Robin Chemin; décor Nils Zachariasen

Elieva

production la piccola compagnie ; coproduction espace culturel boris vian - les ulis scène conventionnée jeune public et adolescent avec le soutien d ’arcadi , de la mairie de paris et du conseil général de l ’essonne ;© photo la piccola compagnie

théâtre & musique

d ’après

mardi 22 mai ; 20 h 45

MAI 

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musique

tarif A : 12, 18, 22 €

trio wanderer Célébré dans la presse internationale, le Trio Wanderer est aujourd’hui reconnu comme une des meilleures formations de musique de chambre au monde. Créé en 1987, ce trio est aujourd’hui invité par les plus grandes salles (Philharmonie de Berlin, Théâtre des Champs-Élysées de Paris, Wigmore Hall de Londres, Teatro Municipal de Rio de Janeiro, Scala de Milan,...), ou par de prestigieux festivals comme ceux d’Edimbourg ou de Salzbourg. Dans le répertoire de double et triple concertos, le Trio Wanderer a joué sous la direction de Yehudi Menuhin, Christopher Hogwood ou encore James Loughran. En février 2009, il reçoit, pour la troisième fois, le prix du meilleur ensemble instrumental de l’année aux Victoires de la Musique. Au programme Beethoven, avec : Trio op. 11 si bémol majeur, Trio op. 1 N° 3 si bémol majeur, Trio op. 97 si bémol majeur « A l’Archiduc »

« «

On ne fait pas mieux actuellement en matière de trio. Homogénéité, sonorité originale, jeu très « physique », approche très libre du répertoire. Le Monde Il était tout de suite évident que le récital du Trio Wanderer serait exceptionnel. Ils ont une sensibilité musicale proche de la télépathie. Ce qui est si impressionnant, c’est leur maîtrise du panorama émotionnel de la musique. The Strad (Royaume -Uni)

« Peu atteignent le parfait équilibre entre les instruments réalisé par le Trio Wanderer. » New York Times (Etats-Unis)

musique

« La façon dont les musiciens dessinent les lignes, le degré d’intensité, le contrôle des dynamiques,

la manière dont ils soulignent ou laissent passer les voix sans que cela nuise à l’ensemble, et par-dessus tout leur capacité à rendre à la musique sa respiration propre : le résultat est un véritable miracle ! S alzburger Nachrichten (festival de salzbourg - autriche)

violon ( instrument de petrus guarnerius , venise , 1748) Jean-Marc Phillips-Varjabédian violoncelle ( instrument de goffredo cappa , saluzzo, 1680) Raphaël Pidoux ; piano Vincent production musicaglotzs ;© photo marco borggreve

Coq

mardi 29 mai ; 20 h

théâtre à partir de 10 ans

9 MAI

tarif B : 7, 11, 15 €

pacamambo de

Wajdi Mouawad; mise en scène Valérie Castel Jordy compagnie L’E xplique -S onge

Julie, douze ans, doit faire le deuil de sa grand-mère bien aimée qui lui a donné rendez-vous au pays merveilleux de Pacamambo, terre de justice et de tolérance. Mais il faudrait qu’en attendant, la vie, la vraie, soit longue et bonne. Un thérapeute, doucement, mais fermement, va tenter de comprendre pourquoi elle s’est cachée pendant trois semaines, loin des siens et des regards, en compagnie de son chien et du corps de sa grand-mère. Wajdi Mouawad, auteur canadien d’origine libanaise, évoque la séparation suprême sans détours ni fioritures mais avec pudeur, humour et poésie. Son langage métaphorique donne à l’histoire une dimension de conte merveilleux. La mise en scène, habile, oscille entre le présent de l’échange avec le psychiatre et le passé : la jeune adolescente se souvient de sa grand-mère Marie-Marie, de ce qu’elles ont partagé, de ce qu’elle lui a transmis.

Sur des airs de jazz et de mambo, ce spectacle sensible, loin de toute désolation, fait triompher cet émouvant potentiel d’énergie de vie qui ne demande qu’à s’épanouir chez les jeunes adolescents. Il révèle aussi comment, à proximité de la mort, la vie peut être claire, pleine d’humour et de situations cocasses. avec Aurélie Babled- julie , Rafaële Minnaert- marie - marie , Stéphane Miquel- le gros assistante à la mise en scène Tania Tchénio; costumes Angélique Calfati scénographie Charlotte Villermet; lumières Christine Mame

théâtre

La pièce traite subtilement de la force des émotions propre à l’âge de Julie, de sa révolte face à la mort, de ses rêves et de sa conscience collective éveillée par Marie-Marie avec son utopie de Pacamambo.

vendredi 1 juin ; 20 h 45

JUIN 

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théâtre à partir de 14 ans

tarif B : 7, 11, 15 €

la nuit de l’ours d ’Ignacio compagnie

del Moral; mise en scène Agathe Alexis A gathe A lexis

Ce texte d’un jeune auteur espagnol raconte avec vigueur et humour le voyage initiatique de trois adolescents qui se retrouvent une nuit dans les rues d’une grande ville. Ils ont peu de choses en commun, si ce n’est la solitude et l’absence de repères parentaux. Déboussolés, ils errent et tentent de tuer le temps en se lançant des défis, en testant leurs limites.

Agathe Alexis a choisi trois jeunes comédiens pleins d’énergie, qui trouvent la gestuelle juste et le débit bouillonnant des ados. On assiste à une sorte de road movie initiatique qui révèle la force des pulsions de vie et de mort à cet âge. La mise en scène parvient à saisir le désarroi, l’excès, les restes d’enfance et la vitalité de ces jeunes adultes avec une certaine drôlerie . Télérama

« Agathe Alexis, s’emparant de La Nuit de l’Ours, en libère toutes les énergies possibles grâce à la dynamique folle, admirablement maîtrisée, que lui impulsent trois jeunes acteurs qui ont bouffé du lion. » L’H « Les trois garçons sont formidables d’énergie et de précision. Ils dansent leur texte, leurs bagarres, umanité

théâtre

ils dansent la ville, la font naître sous nos yeux.

Théâtre du Blog

avec Vincent Escure, Olivier Pilloni, Jonathan Salmon traduction du castillan Rosine Gars; collaboration artistique Alain Alexis Barsacq assistanat à la mise en scène Grégory Fernandes; chorégraphie Claire Richard; recherches sonores Jaime scénographie Christian Boulicaut; création lumières Stéphane Deschamps; costumes Angelica Belle

Azulay

agathe alexis , conventionnée par la drac île - de - france - le ministère de la culture et de la communication ; avec le soutien du cratère - scène nationale d ’alès , de la ville de paris et de l ’inaem ministerio de cultura de españa ; avec la par ticipation ar tistique de l ’ensatt , cfa des comédiens - studio d ’asnières ; coréalisation théâtre de l ’atalante © photo grégor y fernandes production compagnie

samedi 2 juin ; 21 h 30 • parvis du theâtre

musique

9 JUIN

accès libre

fanfaraï Un festival Juste Avant ne se conçoit pas sans un spectacle créé conjointement par des artistes en résidence et des habitants sur le thème de la saison : Vies d’ados. La représentation aura lieu à 20 h (entrée libre).

derbouka , karkabou , choeur Samir Inal trompette , choeur Patrick Touvet, Yvan Djaoudi violon , chant , choeur Bouabdellah Khelifi tuba Gaël Fajeau percussions , chant , choeur Abdelkader Tab batterie , choeur Hervé Lebouche sax , choeur Emmanuel Le Houezec ou Olivier Combrouze karkabou , sax , choeur Mehdi Chaib congas , karkabou , choeur Dominique Fiant trombone , choeur Antoine Giraud

musique

Pour la troisième année consécutive, un concert de clôture du festival (et de la saison !) se déroulera sur le parvis du théâtre. La Fanfaraï renoue avec les formations festives des orchestres de rue qui, traditionnellement, animaient les évènements importants dans le Maghreb. Ce groupe soudé et généreux de onze musiciens flirte avec l’arabo-andalou, le chaâbi et le raï, tout en étant ouvert aux audaces rythmiques du jazz. Familiers des prestations de rue, ils se produisent aussi en concert dans les salles de plusieurs pays d’Europe et du Maghreb, où le public reste rarement immobile. Le parvis c’est parfait !

Rafraîchissez-vous la tête !

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tarifs

11 ; 12

formule balade 3 spectacles : 48 € dont au moins 2 spectacles aux tarifs A ou B + bénéfice du tarif groupe sur tous les autres spectacles

formule escales 6 spectacles : 78 € dont au moins 3 spectacles aux tarifs A ou B + bénéfice du tarif groupe sur tous les autres spectacles

formule grand large 35 € pour l’achat du PASS puis tarif - de 25 ans sur tous les spectacles de la saison Pour tout abonnement souscrit en juin ou juillet, possibilité de paiement en trois fois sans frais, sur présentation d’un RIB.

HC*

plein tarif tarif collectivité ou groupe à partir de 10 personnes tarif - 25 ans, étudiants, demandeurs d’emploi

28 € 24 € 16 €

22 € 18 € 12 €

15 € 11 € 7€

*HC : Hors Catégorie Pour les tarifs proposés aux établissements scolaires et services enfance, jeunesse et social : merci de nous contacter au 01 64 210 210.

tarif HC*

• william sheller, piano solo • la tentation d ’ève

• la dame de la mer / camille • 29 degrés à l'ombre & embrassons-nous, folleville !

tarif A

• entre ciel et chair • sophia aram, crise de foi • hamlet • andré ceccarelli, hommage à nougaro • didier porte fait rire les masses • les amours tragiques de pyrame et thisbé • zebda • leçons de ténèbres

• songs and ayres • la face cachée de la lune • la tempête • les femmes savantes • les trois sœurs • andalucía • trio wanderer

tarifs

tarif B

• r.a.f. city ’z & terres inconnues • blanche -neige • une vie de rêve(s) • cet asile de l ’ignorance • les fuyantes • notre besoin de consolation • un point c ’est tout • palais de glace • erwan et les oiseaux

• l ’art ’ mûr • maison de poupée + buffet • métamorphoses magic show • la religieuse • divertimento • la petite fée aux allumettes • pacamambo • la nuit de l ’ours

9 réservations du mardi au samedi de 13 h 30 à 19 h sur place

• Théâtre de Chelles - place des Martyrs de Châteaubriant - 77 500 Chelles par téléphone par courrier

• 01 64 210 210

• Théâtre de Chelles - BP 79 - 77 504 Chelles cedex

sur internet

• http//billetterie.theatre.chelles.fr

scène

l ’espace bar - restauration du théâtre vous accueille tous les soirs de spectacle à partir de 19 heures : restauration rapide à prix doux / formule plat-dessert à 12 € sur réservation au 01 64 210 210

réservations

fermeture de l ’accueil billetterie

du 9 juillet au 1 septembre • du 22 décembre au 3 janvier • du 18 février au 28 février du 21 avril au 2 mai • du 16 mai au 22 mai

s c è ne conventionnée place des Martyrs de Châteaubriant ; 77 500 Chelles administration • 01 64 21 20 36 • infos@theatredechelles.asso.fr

Réservations 01 64 ou sur

210 210

http://billetterie.theatre.chelles.fr

accès par la route RN 34 jusque Chelles ou A4 direction Metz-Nancy : • puis A 104 direction Lille- Aéroport Roissy-Charles de Gaulle

• sortie n° 9 pour Chelles • puis direction Chelles / Paris

accès par la voie ferrée le Théâtre de Chelles se situe à 10 mn à pied de la gare de Chelles-Gournay desservie par : • le RER E (trajet Haussmann Saint Lazare / Chelles-Gournay) • et le transilien Paris Est (trajet Gare de l’Est / Meaux)

site internet

theatre.chelles.fr