Discours d’ouverture
du Président de l’union Calédonienne
Comité directeur extraordinaire
Mairie de Poya
Militantes et militants bonjour,
Ce matin parmi nous, madame la Mairesse de Poya est venue nous saluer et nous accueillir. Je la remercie de sa présence et pour la mise à disposition de cette salle. Nous lui disons bienvenue dans notre comité directeur.
J’adresse avec un grand respect et une grande humilité mon bonjour à tous les vieux du Pays PAICI, les autorités coutumières de la région, les chefs de clans et les familles de l’endroit. Je les remercie de s’être mobilisés autour de cette organisation.
J’adresse tous mes remerciements à notre comité local de POYA et à la région PAICI d’être les hôtes de ce comité directeur extraordinaire qui se tient à la Mairie de POYA ce jour.
Ce comité directeur revêt une importance particulière car il nous appartiendra de décider aujourd’hui de la génération d’élus qui sera appelée au pouvoir institutionnel pour défendre les valeurs et les idéaux de l’Union Calédonienne durant la nouvelle mandature.
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Je voudrai dire à nos mamans, à nos jeunes et aux militants toute ma reconnaissance et toute ma gratitude de s’être mobilisés pour assurer l’intendance avec beaucoup d'abnégation et une grande disponibilité et nous permettre de tenir nos réunions pour transmettre la parole dans tout le Pays.
Ces dernières semaines et jours l’actualité nous interpelle :
• Tout d’abord le conseil municipal de PAÏTA a élu son premier magistrat en la personne de Willy GAHETAU. L’élection de ce jeune maire Calédonien d’origine Wallisienne est significative de l’évolution de notre société d’où émerge désormais cette notion de Peuple Calédonien. Nous le saluons car cette accession nous montre le chemin parcouru, celui du destin commun qui se formalise et de la naissance de ce peuple qui se construit quelque soit la sensibilité politique ou la communauté d’appartenance. Désormais, il n’y plus de communauté, nous sommes UN peuple. C’est la vision de Kanaky Nouvelle-Calédonie que nos vieux ont souhaité lors de ce 1er congrès du 12 et 13 mai 1956, nous l’avons défendu et elle s'affirme pour s’imposer de plus en plus dans nos us.
• L’accord cadre conclu avec le Vanuatu va aussi dans le sens de l’affirmation d’une souveraineté régionale et accentue la place que nous occupons dans la région. En retissant nos liens ancestraux et politiques dans la Mélanésie, nous reprenons et consolidons notre place dans l’arc mélanésien et manifestons le début du CODIR GOHAPIN 23/2/2019
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rayonnement régional de notre souveraineté encore embryonnaire.
• Vous avez tous entendu dernièrement le communiqué de presse d’un parti arrivé sur le tard dans ce pays, fruit d’alliances scabreuses de moult plateformes républicaines, qui défend des valeurs dont on voit chaque jour les effets sur notre société. Ce sont celles de l’exclusion, de l’inégalité, de l’injustice sociale, du maintien coûte que coûte de privilèges acquis du système colonial et dont nous subissons les conséquences et notamment la délinquance, l’absence de répartition de richesses sur toutes les classes de la société. Le bilan présenté hier par les services du Haut Commissariat est édifiant.
• Ce parti vient donner des leçons à l’Union Calédonienne, en nous fustigeant d’irresponsabilité concernant nos positions sur l’exportation d’un million de tonnes de minerais demandée par la SLN au profit d’un fondeur chinois. Il ne sera pas utile d’engager une polémique stérile sur un débat que nous avons fait depuis longtemps. Nous examinerons avec sérénité et le souci de l’intérêt général du peuple calédonien cette situation et nous disons ceci en préalable :
1. Je rappelle que la SLN est détenue à hauteur de 34% par la SCTPI, holding calédonienne et outil issu de l’accord de Nouméa portant les participations des provinces Sud, Nord et Îles dans le secteur industriel. Ce portage, dont la province Sud détient 50% de l’actionnariat et les provinces Nord et Îles sont propriétaires des autres 50%, a été négocié par CODIR GOHAPIN 23/2/2019
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les indépendantistes qui demandaient le contrôle de tous les outils économiques Pays.
2. La SLN détient 58% des titres miniers calédoniens, soit plus de 70% de nos meilleures ressources, qui représentent environ 15% de la ressource mondiale. Une telle position dominante sur le marché, acquise avec la confiscation de l’accès à la ressource héritée d’une situation coloniale, confère de fait, à la SLN des responsabilités vis à vis de notre pays et de nos citoyens. Elle ne peut être qu’un simple opérateur qui n’assume aucune contrepartie.
3. L’évasion fiscale est une activité prisée des opérateurs industriels et miniers et nous la subissons depuis 40 ans. Elle est insupportable et exprime toute l’ingratitude de ceux qui gagnent beaucoup d’argent et qui ne redonnent rien au pays.
4. Les menaces permanentes au chantage à l’emploi, au retrait et à la fermeture de sites, à l’obsolescence de la part d’opérateurs industriels et miniers nantis, deviennent intolérables et nous montrent leur légèreté, leur incompétence et leur désintérêt de ce pays. Ils ne sont là que pour l’argent, ils viennent, ils prennent et ne laissent rien, que de la pollution, des sites dégradés et de l’eau et nos récifs polluées. Et encore il faut leur dire merci et pardon.
Alors nous répondons ceci très clairement :
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1. Nous récupérerons notre souveraineté sur nos gisements.
2. Nous réorienterons la politique de l’accès aux ressources naturelles de la Nouvelle Calédonie pour en tirer des rentes au profit du pays, de ses habitants et des générations futures.
3. Nous favoriserons les opérateurs qui rechercheront les intégrations verticales pour maximiser notre valeur ajoutée et nous garantir un retour au Pays des résultats.
4. Le chantage des opérateurs doit cesser. Si il était avéré qu’il y ait de l’obsolescence, alors elle relèverait d’une lourde faute de management de ces professionnels, qui n’auraient pas su prendre les décisions stratégiques en temps voulu pour garder leur outil de travail profitable d’autant qu’il bénéficie de conditions d’exploitations uniques au monde.
5. Pour la SLN, brandir le spectre de l’obsolescence n’est pas une excuse lorsque l’on sait qu’elle a bénéficié dès 1975, d’un régime fiscal de faveur pour mettre en oeuvre un programme d’augmentation de la production à 75.000 tonnes. Depuis on n’en reparle plus, ce niveau de production aurait du être atteint dès les années 1980. Cela doit nous interpeller et appelle des questionnements, car ce programme a forcément produit des effets, en tous les cas le Territoire a participé pleinement en renonçant à l’impôt. En effet les volumes traités dans les fours ont CODIR GOHAPIN 23/2/2019
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augmenté, mais la production métal est restée la même depuis cette époque.
6. Il en est de même pour les pactes fiscaux, qui sont des contrats qui nous lient avec des opérateurs où chacune des parties s’est créée des obligations. Les nôtres étaient de mettre à disposition un massif avec une ressource conséquente et de renoncer à la fiscalité pendant 15 ans, les leurs étaient de mettre un outil en place pour produire et créer de la valeur ajoutée dans le pays et valoriser ces massifs. Vingt années plus tard, nous avons respecté nos obligations et eux non. Nous devons lever ces pactes fiscaux pour non respect des obligations d’autant qu’ils étaient léonins.
7. Il est avéré que plusieurs schémas d’évasions fiscales existent et sont organisés depuis 35 ans avec la bénédiction des services fiscaux locaux, de la DIMENC et de certains élus d’alors. Ils n’existe toujours pas de contrôle d’assiette à l’exportation par les douanes pour quantifier la production de produits semi finis de nickel quittant le Territoire. Des raisons budgétaires sont invoquées pour ne pas créer de poste douanier alors que les enjeux se chiffrent en milliards chaque année pour le pays.
8. Nous assistons depuis 10 ans à la décentralisation de la production la SLN , cela avait commencé avec les mattes de Nickel et désormais c’est la production de ferronickels qui est ciblée à externalisation. Cette valeur ajoutée qui s’en va ne profitera plus au pays. L’importance du domaine CODIR GOHAPIN 23/2/2019
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minier détenue par la SLN a toujours été justifié parce que son coeur de métier était la production métallurgique en Nouvelle Calédonie. Aujourd’hui ce n’est plus le cas, alors nous réclamerons le retour de nos titres miniers dans la STCPI ou dans une structure ad hoc et nous demanderons la prise de contrôle de la société à hauteur de 76 %. Si l’évasion fiscale est avérée nous demanderons réparation à la SLN et à ERAMET, mais aussi aux autres opérateurs, notamment pour le cobalt et les autres métaux produits.
Pour conclure nous disons très clairement aux opérateurs, qui par ailleurs bénéficient des meilleurs gisements de par le monde, des meilleures conditions d’exploitation, se plaignant toujours de notre nickel et ne jouant pas le jeu avec le pays : nous ne les retiendrons pas s’ils estiment que les conditions économiques de l’activité Nickel ne sont pas bonnes en Nouvelle Calédonie. Pour revenir à nos activités internes, et notamment l’actualité qui nous concerne, celles des propositions de candidatures pour les listes électorales. Samedi dernier la commission d’investiture s’est réunie pour faire une première analyse des propositions portées par les comités locaux.
Il y a des constats sans équivoque à faire :
1. En Province sud et en Province des Îles, il faut reconnaitre que nous n’avons pas su renouveler notre classe politique depuis 2004. Dans les CODIR GOHAPIN 23/2/2019
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propositions reçues il n’y a pas de réelles volontés de faire émerger une nouvelle génération d’élus et nous avons un vide en terme de ressources humaines.
2. Sur la liste du Nord, nous nous sommes renouvelés mais la poussée nationaliste très forte nous obligera à des ouvertures plus concrètes que celles que nous proposons.
3. Le référendum nous a clairement exprimé que les jeunes électeurs souhaitaient un renouvellement de la classe politique et de nouveaux visages. Ils constituent le socle de l’électorat indépendantiste et les ignorer nous vaudra une sanction sans équivoque car leurs enjeux ne sont pas les mêmes que nous et nous devons nous adapter.
4. Les comités locaux n’ont pas tenu compte des alertes que nous avons reçu de cet électorat et je dis qu’une candidature pour des élections ne doit plus être une prime à la reconnaissance où à la représentation. Les notions de qualifications, de compétences, d’expériences, de disponibilité, d’assiduité et de professionnalisme doivent primer. C’est l’intérêt du parti d’avoir des élus opérationnels et compétents.
5. C’est aussi l’intérêt du parti d’avoir des élus irréprochables sur le plan financier, judiciaire et politique. Nous ne pouvons pas nous engager dans cette mandature avec des personnes dont l’intégrité morale et la probité seront remises en cause et CODIR GOHAPIN 23/2/2019
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déballées sur la place publique. Il appartient à chaque candidat déclaré ou choisi de veiller à cette moralité et de ne pas entacher le parti par des affaires.
Nous avons un objectif majeur et il doit primer sur tout le reste : le référendum de 2020 que nous devons gagner absolument.
1. C’est dans cet esprit que nous devons construire nos listes pour que nous puissions atteindre le résultat souhaité. La tâche sera ardue et nous avons besoin de compétences, parce qu’il nous faudra convaincre et nous n’aurons que 18 mois pour le faire.
2. Nos électeurs appellent ce changement et nous n’en avons pas tenu compte dans nos propositions de listes et notamment dans le sud et les Iles.
3. La poussée actuelle du nationalisme est une dynamique qu’il faut capter et à laquelle il faut répondre car nous l’avons suscitée et nous l’avons proposé au peuple calédonien. La laisser passer serait une erreur politique magistrale, parce que nous avons décidé de construire un pays avec tous les citoyens et choisi de faire un peuple, alors nous devons être à l’image de ce choix.
4. A ce moment crucial de notre histoire, nous devons être capables de nous réinventer, de nous reformater, de nous ouvrir pour initier le changement tant attendu par la population et réussir dans la mise CODIR GOHAPIN 23/2/2019
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en oeuvre d’un programme et d’un plan d’actions que nous définirons avant les élections pour assurer le succès de notre objectif : le référendum de 2020.
5. Je ne vois pas dans les listes proposées notre jeunesse calédonienne qui s’est formée, s’est éduquée et qui nous apportera un souffle nouveau. Nous avons un pays dont 50% de la population a moins de 35 ans, dont nous devons tenir compte. Elle doit être représentée et nous devons faire émerger de jeunes leaders politiques indépendantistes et nationalistes lors de cette mandature.
6. Je ne vois pas non plus dans nos listes le concept du pluri-éthnisme que nous défendons et que nous allons constitutionnaliser. Nous devons le faire pour donner un vrai signal à toutes nos populations qui veulent nous suivre.
L’Union Calédonienne est à un carrefour de son histoire, elle doit s’ouvrir, abandonner certains concepts et modes opératoires qui lui sont propres, notamment pour les positionnements électoraux. Elle doit assumer ses erreurs et les réparer concernant l’absence de renouvellement générationnel, elle doit ré-exister pour continuer d’exister.
Jusqu’alors, nous nous sommes concentrés sur des enjeux politiques qui ont désormais changé et sont résolument à classer dans le patrimoine immatériel et historique de l’Union Calédonienne, et ce, depuis le référendum.
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Je vous l’avais dit, ce référendum est le début d’une nouvelle ère, « plus rien ne sera comme avant », et nous devons engager les mutations nécessaires pour atteindre notre objectif en 2020 mais aussi nous renouveler car nous avons une responsabilité devant l’histoire, celle d’accompagner ce pays jusqu’au bout, vers sa souveraineté.
Nous sommes le plus ancien des partis politiques, nous avons porté toutes les avancées politiques majeures pour notre pays, nous avons aussi la responsabilité de continuer la conduite des affaires du Pays comme nos vieux l’ont fait et laisser à l’histoire notre empreinte.
Nous arrivons à un moment crucial à négocier pour s’adapter, se réorienter comme a su le faire Jean-Marie TJIBAOU en 1975. Nous devons nous engager dans l’intérêt de notre peuple et le faire au prix de certains renoncements personnels, de perturbations dans notre mode de fonctionnement. C’est maintenant où jamais. Je fais confiance à nos responsables de structures, mais aussi à notre jeunesse, car ils sauront prendre leurs responsabilités et ils doivent le faire.
Je voudrai compléter cette analyse en attirant votre attention sur les communes du grand Nouméa. Cette supra agglomération héberge la plus grande tribu de Nouvelle Calédonie. Je m’étonne que nous n’ayons pas plus de représentativité dans les instances politiques. J’y vois plusieurs cause à cela :
1. Ces populations habitant la grande agglomération continuent de voter dans leurs villages et tribus CODIR GOHAPIN 23/2/2019
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d’origine. Ce qui n’est plus souhaitable et elle doivent changer de bureau de vote, pour plusieurs raisons :
• Les contraintes de transport et de déplacement renforcent le taux d’abstention.
• Elles ne sont pas politiquement représentées et nous perdons de la représentativité.
• Elles n’expriment pas leurs besoins politiques car elles n’ont pas de représentants d’où leur exclusion ou leur non prise en compte.
• Nouméa ne doit plus être une ville blanche, elle est une ville colorée et métissée à l’image de notre peuple, prenant en compte les particularités locales et non françaises. C’est une citadelle qu’il faudra prendre. Il en est de même pour les 3 autres communes.
2. Ces populations Kanak sont devenues urbaines pour un grand nombre et n’ont pas les mêmes attentes que les populations traditionnelles. Nous sommes donc en décalage dans nos discours, cela se traduit dans leur choix de vote et dans le taux d’abstention parce que nous ne répondons pas à leurs aspirations sociétales et sociales qui fondent leur quotidien. Elles sont souvent en situation de survie, bien plus exposées à la précarité et dépendent beaucoup plus de la solidarité familiale que les populations traditionnelles. C’est ce qui explique le nombre de votes négatifs pour le référendum.
3. Nous n’avons par le passé pas assez travaillé cette grande tribu de la ville. Je constate qu’une dynamique s’est engagée en 2018 et doit s’amplifier CODIR GOHAPIN 23/2/2019
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car nous avons un socle très important d’électeurs qui s’interrogent sur notre projet et qui nous sont favorables mais ne nous délivrent pas de blanc seing. C’est sur ce terrain fertile que nous gagnerons le référendum.
4. Il y a dans la grande agglomération d’autres populations proches de nous qui vivent comme nous et avec nous, qui souffrent tout autant car elles sont aussi déracinées et survivent grâce à la solidarité familiale. Il faut qu’elles s’expriment et nous disent leurs difficultés. Nous devons aller au devant et leur expliquer que nous avons les mêmes problématiques et qu’ensemble nous serons plus forts.
Tout cela pour vous dire que notre liste dans le Sud doit refléter ces réalités et que nous devons l’ouvrir plus particulièrement, car c’est à partir du Sud que se gagnera notre pari sur la souveraineté. Il faut abandonner nos vieux schémas et nos vieux démons pour sortir de nos querelles intestines de pouvoir et comprendre que l’enjeu prime sur le reste.
Que ce soit dans le nord, dans les iles et plus particulièrement dans le sud, nous avons besoin de nous ouvrir vers plus de jeunesse, plus de compétences et plus de diversités.
Voici mon message et le bureau de l’Union Calédonienne prendra ses responsabilités par rapport à notre objectif politique suprême, nous ferons des arbitrages certes difficiles voire contestés, mais utiles. Vous devrez faire des concessions parce que l’intérêt du parti primera, il en sera CODIR GOHAPIN 23/2/2019
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de même pour les enjeux politiques par rapport aux choix des structures internes de l’Union Calédonienne.
Nous irons à la négociation pour les listes communes telle que décidée lors du convention FLNKS de Grondu avec les meilleures propositions possibles et nous demanderons la même rigueur, les mêmes concessions et la même abnégation aux autres groupes de pression indépendantistes.
L’Union Calédonienne est le chef de file de la mouvance indépendantistes, elle doit jouer son rôle, donner le tempo dans ce monde indépendantiste et nationaliste.
L’objectif de ce comité directeur sera de rechercher les meilleures conditions pour mettre en oeuvre notre politique et aller sereinement vers notre souveraineté car le chantier suivant qui s’annonce après ces élections sera immense, c’est celui de la négociation de la transition vers la souveraineté.
Nous devons être forts pour cela, nous devons être incontestés et nous imposer, plus que jamais nous avons besoin de militants et de nos bases. Je vous demande une nouvelle fois d’encarter 10.000 militants pour l’année 2019. Nous devons le faire.
Militantes et militants, la tâche est rude et je vous enjoins de faire le travail demandé avec toute l’abnégation nécessaire pour conduire notre parti vers la victoire, car seule compte la victoire.
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Je déclare ouvert ce comité directeur extraordinaire de GOHAPIN, apportez vos réflexions de fonds et nous saurons prendre les décisions qui s’imposent à nous.
Je vous remercie
Daniel GOA
23 février 2019.
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