urelle - Nat tossée e Au r t S se rnée e oureu tie - Acha Electriqu ig R r e e e u v u iv o iq t iq e nam - Intr Créa path e - Dy - Bavarde Rigolote - rde - Sym - Créaiv t a n e Cré ava ative ale ceptio thiqu le - B tion ncep e - Sympa re - Imagin e - Sensib ées - Con op - Origin ire o C s s Id s R h iè e u u s s é e o e ie is r t ie t s Id mbit use - Pâ g - Rigou se Epou iste - Pho quipe - Jo ynale - A Epou tor D rie ator rigina - Rire - Cu Easy catalo - Illustra n - Graph Travail d’é elation r t O er s u e a R anag m ée - Ill hotoshop ipe - Joie amique otivé lle - Mam ographe - isinière y iv M t it o n lle P e u e t u M n u e s r r y o q C m u u u h e t e ’é D e eus phist - Travail d elation - ger - Jou ssée - Nat nome - P - Ecoute ign – Com ssée - Na utoa r G e o s R a man tographe isinière - nity man use - Stre rnée - Aut - Indesign de - Inde reuse - Str harnée - A ue triq ou ue mu - Cu Pho man - Ac oure ie - Acha r ig iq m e r u ig t R o ie t t o R u c C - Elec r me o e G e e n - Ec ndesign – namique - Introvert éative - Ele athique - ynamiqu e - Introv - Créative pathiqu ig s e nd e-I - Cr lote rde - Dy - Sym - Créaymp éative - D - Bavard d a o e S n e n t v ig a d a io lo r R e t B m n a o r Gour ctrique la athique - tive - Rig le - Bavard ption - C pathique ginative - ible - Bav onceptio iginale e Éle Symp - Imagina e - Sensib es - Conc use - Sym sière - Ima use - Sens - Idées - C shop - Or - Rire ive e s itieu - Idé bitie reus sière Joie oure hoto Pâtis ouse - Amb se - Pâtis g - Rigou r - Epouse ale - Am urieuse - alog - Rig rator - Ep phiste - P ’équipe - - Dynau in t d t lo C o a n a s t r a ie il ig c t r a r u io a G r e - Cu Trav sy ca - Rir Easy e - Ill an llust p-O Relat manager e - Ea otivée - I hotosho ipe - Joie amique otivé lle - Mam ographe - isinière y u M it iq n se P e m -M te mmu Phot - Dyn d’équ ature ueus oureu e - Cu euse raphis e - Travail - Relation nager - Jo ressée - N tonome - n - Ecout esign – Co ique - Rig vertie - Jou G u t d ig ro an m re ph ma se - S ée - A Indes ande - In n - Dyna arde - Int - Mam Photogra - Cuisiniè munity oureu ie - Acharn ctrique av rm tio m e B u ig t o la e o R u C e m o e G le t – u c n no eue -E iqu -E riq ver desig path sign amiq thiqu ative Élect Intro - Inde ande - In tion - Dyn Bavarde - lote - Cré e - Sympa réative - use - Sym C m o ie d r la r - Gou lectrique pathique ative - Rig le - Bava nception le - Ambit a É in o m sib tive - ieuse - Sy re - Imag use - Sen - Idées - C p - Origin it re siè e sho o t o - Amb se - Pâtis g - Rigou r - Epous h te - P to alo ieu - Cur - Easy cat e - Illustra - Graphis n é e a iv u mNUMÉRO 33 - 15 AOÛT 2014 CHAMBRE INFOS miq - Mot elle - Ma2,65 EUROS r euse - Jou ée - Natu ss - Stre - comportant 2 cahiers de 14 pages
Maraichers
‘‘PHR le d'book ’’ Alsace pages 5 et 6
PAYSAN DU HAUT-RHIN
H E B D O M A D A I R E
LES TITRES CAHIER I - 14 PAGES
A G R I C O L E ,
V I T I C O L E
E T
R U R A L
n préfa.
Les voyages de Planète Légumes
Sur « l’île des légumes »
Eléments béto
page 3
Viande bovine
Où passe la marge ? Direction départementale des territoires du Haut Rhin
Contrôles Pac 2014 dans le Haut-Rhin page 4
Apprentissage
La rentrée 2014 page 5
33e Traditions paysannes du Bonhomme
Immense succès pour un retour au source apprécié page 11
Dimanche 24 août à Zellenberg
Fête de l’agriculture g r a p h i s met e finale/ départementale mise de labour
en
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Commerce international
Moscou décrète un embargo total sur les produits agroalimentaires européens page 13
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Eléments en L et T pour silo et fumière - mur de soutainement Murs de bâtiment préfabriqués ou coulés sur place, p h o t o g r a murs p h iàesceller, / petit échantillon en quelques Fosses à lisier coulées sur place, rondes ou rectangulaires, Préfosses, Auges, Bacs à roseaux, Receveur pour robot… Dimensions sur commande
Mise aux normes agricoles
pose Fournitures et férences ré Nombreuses
réalisations
Edito Président Directeur
A l’heure de la mondialisation des marchés, de l’évolution de la PAC et des attentes sociétales sur une multifonctionnalité de l’agriculture (nourricière, protectrice des ressources naturelles, garante de l’équilibre des territoires et des emplois)Quels sont les enjeux du Groupe CAC ? Thomas Thuet : Le monde qui nous entoure évolue de plus en plus vite. Nos entreprises doivent sans cesse s’adapter et rechercher un équilibre leur permettant de poursuivre leur développement et leur croissance dans un environnement souvent instable. L’année qui s’achève regorge d’exemples illustrant cette instabilité : réforme de la politique agricole commune, fluctuation des cours des céréales, évolutions fiscales avec la hausse des taux de TVA, suspension, confirmation puis retrait de l’écotaxe.
‘‘ les brochures ’’
«Assurer la meilleure valorisation du patrimoine productif de nos adhérents»
A cela s’ajoute une incertitude intégrée depuis longtemps dans nos métiers, la météo, qui sait aussi se révéler capricieuse et nous apporte tantôt le meilleur tantôt le moins bon. A cela s’ajoutent l’évolution de ce que nous pourrions qualifier de « la commande publique » synthétisant normalement, mais de manière plus ou moins précise et fidèle, les attentes du client consommateur et citoyen. On parle beaucoup aujourd’hui de traçabilité, de proximité, d’éthique, de sens, d’agroécologie, de protection des ressources mais aussi de prix, de compétitivité, d’emplois, de (recherche de) croissance, autant de notions dont la même définition n’est pas toujours partagée par tous, ce qui ne facilite pas les choses.
Coopérative a décidé d’être agressif dans la fixation des prix d’acompte des céréales livrées et poursuit sa politique active de développement de nouvelles filières de production : soja, semences de tournesol… C’est ainsi que nos équipes s’impliquent, aux côtés de nos partenaires OPA, dans le décodage des évolutions réglementaires de la PAC. Cette valorisation du patrimoine productif de nos adhérents s’inscrit bien évidemment dans une logique de développement durable : fort investissement dans l’expertise agronomique et dans l’agriculture de précision pour diminuer l’impact des pratiques agricoles sur l’environnement, acteur économique de premier plan sur le Bassin rhénan avec 180 M€ de chiffre d’affaires consolidé et 270 salariés, entreprise inscrivant sa relation dans la confiance et la durée tant auprès de ses adhérents, que de ses clients et salariés. En tant qu’outil économique au service de nos adhérents, nous devons aussi assurer la pérennité de l’entreprise coopérative et du Groupe pour permettre aux agriculteurs alsaciens de toujours disposer d’un
outil dont ils ont les rênes. Cela passe non seulement par un investissement régulier dans les outils et dans les hommes mais aussi par la recherche de nouvelles pistes de développement de valeur ajoutée sur notre territoire. En quoi le modèle coopératif est-il un atout pour répondre à ces enjeux ? Thomas Thuet : Une coopérative agricole est d’abord un groupement d’agriculteurs qui ont décidé de mutualiser leurs moyens de production et de commercialisation. Acteur local, ancré sur son territoire, elle y fixe ses activités porteuses de valeur ajoutée et d’emplois en organisant les débouchés des productions agricoles locales et en structurant les filières. Bien sûr, elle agit aussi à l’échelle internationale pour valoriser les productions et assurer sa pérennité. J’ajouterai aussi que, parce qu’elle est par essence Non délocalisable et non opéable, elle constitue un rempart aux effets déstabilisants de la mondialisation. Une autre force du modèle coopérative est son mode de gouvernance.
L’entreprise coopérative appartient à ses adhérents selon le principe « un homme une voix ». Elle met ainsi l’homme au centre de ses décisions et de par son fonctionnement inhérent, elle a la capacité d’impliquer toutes les parties prenantes, adhérents, administrateurs et collaborateurs. C’est d’ailleurs le rôle de nos 7 commissions métiers qui permettent aux administrateurs élus et aux collaborateurs de travailler ensemble. Enfin, je dirai qu’une coopérative inscrit l’action dans la durée. Dans nos sociétés modernes où tout est pensé et organisé autour de l’individu, où tout va vite et où tout est jetable, le coopérateur, plutôt que de penser individuel, pense collectif car il sait que la pérennité de la coopérative et celle de son exploitation sont intimement liées. Plus la coopérative se développe, plus elle dispose de moyens à mettre au service de ses adhérents et de leur propre réussite et celles des générations futures. Quel bilan dressez-vous de la campagne écoulée (2013-2014) ? Nicolas Koenig : L’exercice 2013-2014 restera une année compliquée : une collecte nettement en retrait à 370 000 tonnes (- 60 000 tonnes), des prix des céréales en forte baisse, une complexité réglementaire croissante, une climatologie capricieuse. Au niveau financier, le résultat de la coopérative reste correct à 2,3 M€, tout en rémunérant au mieux les apports de nos adhérents et en redistribuant un montant quasi équivalent à nos adhérents (rémunération des comptes adhérents, intérêts versés aux parts sociales, ristourne appro et ristourne AG). Quant au résultat consolidé (3,1 M€), il confirme la contribution très positive de nos filiales à la bonne santé économique du Groupe CAC.
Nicolas Koenig : Dans ce contexte, les enjeux de la Coopérative et du Groupe CAC sont multiples.
de méthanisation (OPTI-METHA) ainsi que la création d’Hormalys (filiale commune à la CAC et à la société Graines VOLTZ). En 2014, Le conseil d’administration a travaillé sur la définition des axes stratégiques pour le groupe CAC. Quelles en sont les principales orientations ? Thomas Thuet : Ils sont au nombre de deux. Il s’agit d’une part de renforcer notre position sur notre cœur de métier tout en recherchant de nouvelles sources de valeur ajoutée sur notre territoire (OPTIMétha, Création d’Hormalys, semences tournesol…). Ces deux axes stratégiques s’intègrent bien évidemment dans le cadre de notre projet d’entreprise défini en 2012 et qui reste plus que jamais d’actualité.
Au niveau opérationnel, l’exercice 2013/2014 aura notamment été marqué par la redynamisation de notre Charte Jeunes Agriculteurs, la poursuite du développement de nos filières de diversification (soja et semences de tournesol), le test sur de nouvelles cultures, le lancement de notre offre d’accompagnement aux porteurs de projet
En tant que coopérative, nous devons d’abord et avant tout assurer la meilleure valorisation du patrimoine productif de nos adhérents. Cela signifie deux choses : les accompagner dans le choix de leur assolement et valoriser au mieux les productions en résultant. C’est ainsi que le Conseil d’administration de la
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Rapport d’activités exercice 2013/2014
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Accompagner nos adhérents vers l’agriculture durable et productive Les exigences sont fortes, les enjeux de taille. Ce contexte de changement remet fortement en cause nos systèmes actuels de production dans une perspective de durabilité et d’impact sur l’environnement.
Favoriser les pratiques agricoles nouvelles Forte de son expertise technique et de sa proximité avec les agriculteurs la CAC s’est impliquée dans la mise en œuvre d’une agriculture durable et productive au travers différents axes de travail.
Agriculture durable et productive
Nourrir, protéger les ressources naturelles, garantir l’équilibre des territoires et des emplois telles sont les nombreuses attentes formulées par la société et les instances politiques à l’Agriculture.
La protection des cultures est sans doute le chapitre le plus contesté. La CAC recherche et propose à ses adhérents des solutions alternatives. En grandes cultures, l’expérimentation menée depuis 4 ans sur les pratiques de désherbage du maïs va dans ce sens. Les résultats montrent en effet que des programmes de désherbage mixte mécanique/ chimique donnent des résultats intéressants sur le plan technique mais aussi économique et environnemental. Avec la mise en place de la directive nitrate et l’obligation d’enherbement des sols, la CAC incite ses adhérents à la mise en place de couverts végétaux (CIPAN). Sur la campagne 2013-2014 l’enherbement progresse avec 7% d’augmentation des surfaces en herbe. Cette pratique conduit nos adhérents non seulement à limiter le recours aux herbicides mais également à favoriser les techniques de non labour. Les couverts végétaux ont des effets structurants sur les sols et qui sont pour la plus part valorisables en alimentation animale.
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Chiffre d’affaires AMPELYS : 10 982 K€ Répartition du chiffre d’affaires AMPELYS par famille de produits : GAMME PRODUCTION :
Santé végétale : 2 824 K€ Fertilisation : 1 069 K€ Matériels : 1 699 K€ Divers : 590 K€ GAMME CAVE :
Le niveau et la qualité de la production de raisin, l’expression du terroir, la pérennité de la vigne sont aussi fortement influencés par la gestion des enherbements. Nous avons développé une expertise et une gamme spécifique pour répondre aux besoins de nos adhérents dans ce domaine. Lors des salons AGROBIOPRO à Obernai en octobre 2013 et « Agriculture de Demain » à Rouffach en juin 2014, nous avons présenté l’intérêt des différents mélanges de semences et leur impact sur le fonctionnement du sol et le développement de la vigne. Grâce à notre gamme, à notre expertise et à nos services, la CAC reste un intervenant majeur pour la viticulture alsacienne concernant la protection phytosanitaire et la fertilisation avec une part de marché estimée à près de 25 %. GAMME CAVE Le marché des bouteilles a été fortement impacté par le niveau des vendanges 2013 en recul de 12.9 % par rapport à 2012. Depuis janvier 2014, nous sommes devenus l’unique distributeur alsacien du verrier SGE VERALLIA. Grâce à cet important partenariat, nous avons pu gagner des parts de marché et nous restons le premier interlocuteur bouteilles pour les vignerons récoltants en Alsace. Nos parts de marché en bouchons ont encore progressé grâce à notre partenariat solide avec les bouchons DIAM. Dans le domaine du packaging, notre atelier d’impression et notre expertise dans le domaine graphique nous ont aussi permis le développement des volumes d’emballages vendus malgré un marché du vin relativement peu dynamique.
Marché arboriculture Bouteilles : 3 419 K€ Bouchons : 446 K€ Emballages : 935 K€
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Apporter des solutions à l’ensemble des besoins du monde viticole
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spécifique sur ce marché (éclaircissage chimique, nutrition foliaire, installation de structures paragrêles, assistance dans les choix variétaux) nous permet une véritable fidélisation de nos adhérents.
Nous pouvons ainsi offrir un service complet aux producteurs de fruits allant de la plantation jusqu’à la récolte et la conservation.
Nous avons lancé en automne 2013, notre collaboration avec la société AGROFRESH (filiale du groupe DOW) pour la vente et l’application du procédé de conservation des pommes SMARTFRESH. Un tonnage important de pommes a pu bénéficier de cette technique récente permettant une meilleure conservation des fruits à la grande satisfaction des producteurs.
Marché maraichage Pour ce marché aussi, nous sommes aujourd’hui des partenaires reconnus, en particulier chez les producteurs de fraises et d’asperges. Nos positions ont donc encore été consolidées cette année pour l’ensemble de la gamme : protection phytosanitaire, fertilisation
L’implantation de bandes le long des cours d’eau se généralise pour limiter la dérive des produits phytosanitaires et diminuer l’érosion hydrique des sols. En culture spéciales l’utilisation du seigle fourrager dans les rangs de vignes progresse. Le seigle favorise le maintien de la structure des sols. Enfin le radis, en hausse de 30% est plébiscité pour ses nombreuses vertus, facile à semer, très bon décompacteur végétal, structurant pour le sol et facile à détruire.
Hausse de 7% des surfaces enherbées par rapport à 2013 Pour le groupe CAC, le concept d’agriculture durable c’est bien sûr avoir une approche globale de la fertilisation. L’objectif étant la recherche de l’équilibre entre les besoins des cultures, les apports du sol et la fertilisation organique et minérale. Elle est d’autant plus essentielle face aux enjeux de la qualité de l’eau, bataille dans laquelle s’est engagés la CAC en signant la charte Eau en 2010.
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(sol, foliaire, irrigation fertilisante), plasticulture et irrigation goutte à goutte. Nous avons mis en place au début l’été 2013, notre activité de ventes de plants de fraisiers en partenariat avec la société SALVI, un des plus importants producteurs italiens en plants de fraises. Les résultats ont été très prometteurs pour cette année de lancement. Toujours dans un souci d’apporter des solutions complémentaires à nos adhérents, nous avons aussi mis en place un partenariat avec la société EUROPROGRESS pour la vente de tunnels et de serres horticoles et maraîchers.
Marché espaces verts professionnels Ce marché s’adresse à une clientèle diverse et variée : collectivités locales, paysagistes, terrains de sports, golfs,.... La gamme vendue est très large : produits de santé végétale, engrais, terreaux, supports de culture, paillages végétaux, minéraux et synthétiques, semences de gazon, bulbes de tulipes, matériels de plantation, matériel de traçage des terrains sportifs,... Nous avons fortement développé notre présence au niveau du marché des paysagistes. En effet, la largeur et la profondeur de notre gamme, la disponibilité des marchandises et le service de livraison sont autant d’éléments qui nous ont permis de fidéliser cette clientèle spécifique. Par contre le marché des collectivités est légèrement en recul suite aux contraintes réglementaires (ECOPHYTO) et budgétaires.
Nous sommes toujours reconnus comme un acteur incontournable sur le marché de l’arboriculture fruitière en Alsace mais aussi en proche Lorraine. Nos parts de marchés ont été confortés pour l’ensemble de notre gamme : produits de santé végétale, fertilisation, palissage, plants de pommiers. Notre expertise
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Les députés viticoles plient sous la
pression du gouvernement (Photo Réussir) des laits sont à moins de 50 000), autant les cellules restent un casse-tête. l’augmentation de la taille des troupeaux, un bâtiment qui n’est peutêtre plus toujours adéquat et, cette année, un été humide, n’ont rien arrangé. sodiaal, le principal collecteur du département, n’enregistre toujours que 45 % de laits à moins de 250 000 cellules. en revanche, il semble que le durcissement de la réglementation qui impose désormais des arrêts de collecte si le cap des 400 000 cellules est dépassé, a eu un impact. Chez sodiaal, cette tranche est en baisse de deux points. malgré une fin d’année moins euphorique, le prix de base (hors flexibilité et ristourne) progresse sur l’année de
Prix de base en hausse dans le Haut-rhin, le nombre de points de collecte garde son rythme de moins 3 % l’an. la collecte connaît la même évolution. une meilleure qualité des fourrages associée à des bonnes conditions météo permettent d’augmenter la production de 5 % sans consommer davantage de concentrés. les taux traduisent à leur manière la croissance du litrage livré. a 40,8 g/l la matière grasse recule de 1 g. la matière protéique reste quant à elle stable à 33 g/l. du côté de la qualité, autant la question semble maîtrisée en germes (95 %
plus de 23 € ce qui le rapproche des 350 €/1 000 l. les veaux mâles de races laitières dépassent les 100 € en mai-juin seulement et glissent ensuite vers le bas pour terminer l’année à 60 €. Cette année, le gouvernement a également rendu ses arbitrages sur les aides à la filière élevage. un budget de 140 m€ a été affecté à la prime à la vache laitière. les zones de plaine en toucheront 95 m€ et les zones de montagne 45 m€. en d’autres termes, un éleveur proche de Colmar obtiendra 34 € pour chacune de ses quarante premières vaches. son collègue de lapoutroie, par exemple, recevra 74 € sur chacune de ses trente premières vaches.
grâce aux pluies estivales, les parcelles déjà largement défanées ne lui fournissent plus matière à faire des dégâts. les pucerons comme les doryphores n’ont guère affecté la culture, qui a plutôt souffert
Jusqu’à 70 t/ha en culture irriguée les cultures irriguées font un carton. elles frisent les 70 t/ha alors que les cultures sèchent et
(Photos Bérengère de Butler)
événem Les principaux ole. de l’année agric
REGARD 2014
Du rendement, mais pas de prix ! Les producteurs sont satisfaits de leurs rendements. Ils se prennent une claque sur les prix. les oléagineux retrouvent leurs surfaces de 2012 avec un petit plus. la sole départementale totale gagne 225 ha à 2 721 ha. elle se concentre sur trois cultures. le soja demeure la principale. il profite le plus des surfaces supplémentaires en remontant à 1 451 ha (+ 151). a 991 ha, le colza se rapproche lui, à nouveau de la barre des 1 000 alors qu’il s’était contenté de 910 ha en 2013. enfin le tournesol, essentiellement semences, grimpe de 253 à 387 ha. au niveau du score au champ, soja et colza inversent leur position. le colza établit son rendement à la floraison où il bénéficie d’un temps sec. Cette même météo ne favorise ni les méligèthes, ni les maladies. les producteurs économisent des traitements et le colza peut pulvériser son résultat mitigé
(Photos Reussir) de 2013 et 33 q/ha, pour grimper à 44 q/ha. le soja fait un peu moins bien que l’an passé, mais à peine. il s’en sort à 33 q/ha, donc très peu derrière son record de 34,5 q/ha de 2013. enfin le tournesol n’a pas aimé la pluie de l’été. le manque d’activité des abeilles, s’est traduit pour lui par un déficit de pollinisation. il ne réédite pas son rendement de 2013, mais reste au-dessus de l’objectif fixé dans le contrat pour ce type de production.
sa production de colza soit 5,5 mt soit 36 q/ha de moyenne contre 4,4 mt. l’ue à 28 est à l’avenant.
elle s’attend à quelque 23,6 mt, une augmentation de 17,5 % par rapport à 2013. la récolte française de soja double presque en un an. elle se monte à 0,22 mt. en europe, elle est en hausse de 27 % à 1,51 mt et dans le monde elle parvient à 307 mt alors que la demande faiblit. Cette conjoncture a pour conséquence inéluctable la baisse des prix. le colza échoue à 297 €/t alors que son acompte 2013 se montait encore à 370 €, un niveau pourtant déjà largement inférieur à 2012 (460 €/t). Comparativement, le soja limite la casse grâce au système de fixation de prix prévu dans les contrats et un taux de protéines nettes de 43 %, soit trois points au-dessus des critères contractuels. il est payé en acompte 402 €/t contre 442 €/t en 2013 et 500 €/t en 2012.
Le colza à moins de 300 €/t en europe, la production d’oléagineux promet d’être en hausse notable de 13 % aux environs de 34,3 millions de tonnes (mt) en 2014. 7,28 mt (+ 19 %) sont fournies par la France. l’Hexagone table sur une hausse de 27 % de
CEREALES DE BOIS GRANULES SEMENCES TAIRE PHY TOSANI ALIMENTS ENGRAIS c sacs et vra Magasin : 1 rue de l’Eglise 68520 BURNHAUPT-LE-BAS
Rares ont été les fruits et légumes qui ont goûté la météo de l’année. Aucun n’en a apprécié le climat économique.
terres lourdes qui gardent de l’humidité se réchauffent moins vite et produisent de plus petits calibres. en revanche les sols drainants, qui dominent dans le Haut-rhin, se montrent précoces et productifs. début mai, la chute de production alsacienne est spectaculaire. Jusqu’à 30 % dans les terres limoneuses près de strasbourg. la campagne se termine donc tôt. le seul point positif, est l’absence de toute pression à la baisse des prix de vente. le résultat de l’année n’en est pas pour autant mirobolant. les premiers choux à choucroute rentrent fin juillet. a 70 t/ha, les variétés précoces déçoivent sur le poids. les plus tardives sont davantage dans la norme des 90 t/ha. les producteurs réclament un prix de 70 €/t en 2014 contre 64 €/t, moyenne constatée en 2013.
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Silo : Rue de la Croix 68520 BURNHAUPT-LE-BAS
Meilleurs vœux pour 2015 6
Comme beaucoup de cultures, les petits fruits s’annoncent avec deux semaines d’avance. il faut irriguer quand on peut. les groseilles souffrent du gel et les framboises endurent des coups de soleil. la production de myrtilles est sura-
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EUROS
V I G N O B L E
Pourquoi accueillir une parcelle de vigne mère au sein de son parcellaire ? Accueillir une parcelle de vigne mère de greffon certifié, c’est avoir un partenariat avec le CIVA-SPMC, mais c’est avant tout participer à une mission d’intérêt général
Figure 2 : Bottes de sarments certifiés avec l’étiquette officielle de FranceAgriMer.
Les producteurs sont satisfaits de leurs rendements. Ils se prennent une claque sur les prix.
(Photos Reussir) de 2013 et 33 q/ha, pour grimper à 44 q/ha. le soja fait un peu moins bien que l’an passé, mais à peine. il s’en sort à 33 q/ha, donc très peu derrière son record de 34,5 q/ha de 2013. enfin le tournesol n’a pas aimé la pluie de l’été. le manque d’activité des abeilles, s’est traduit pour lui par un déficit de pollinisation. il ne réédite pas son rendement de 2013, mais reste au-dessus de l’objectif fixé dans le contrat pour ce type de production.
sa production de colza soit 5,5 mt soit 36 q/ha de moyenne contre 4,4 mt. l’ue à 28 est à l’avenant.
elle s’attend à quelque 23,6 mt, une augmentation de 17,5 % par rapport à 2013. la récolte française de soja double presque en un an. elle se monte à 0,22 mt. en europe, elle est en hausse de 27 % à 1,51 mt et dans le monde elle parvient à 307 mt alors que la demande faiblit. Cette conjoncture a pour conséquence inéluctable la baisse des prix. le colza échoue à 297 €/t alors que son acompte 2013 se montait encore à 370 €, un niveau pourtant déjà largement inférieur à 2012 (460 €/t). Comparativement, le soja limite la casse grâce au système de fixation de prix prévu dans les contrats et un taux de protéines nettes de 43 %, soit trois points au-dessus des critères contractuels. il est payé en acompte 402 €/t contre 442 €/t en 2013 et 500 €/t en 2012.
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édito
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Président : Jérôme BAUER
n début d’une nouvelle année, il est de tradition de présenter ses vœux et de prendre de bonnes résolutions. Au niveau personnel, je vous souhaite une belle et heureuse année 2015, qu’elle soit synonyme, pour vous et vos proches, de santé de réussite et de prospérité. D’un point de vue professionnel, nous souhaitons tous que le millésime 2015, puisse être abondant et très qualitatif. Nous savons aujourd’hui que la récolte 2014 sera à peine supérieure au million d’hectolitres. Il sera donc important pour nos entreprises de faire des rendements à la hauteur de leurs espérances. C’est économiquement important, mais aussi moralement. Au niveau syndical, je souhaite que 2015 soit une année de valorisation pour nos vins. J’ai malheureusement encore vu trop de vins qui étaient bradés en cette fin d’année, notamment nos Crémants d’Alsace, ou encore beaucoup trop de références en grande distribution sont à moins de 5 € la bouteille ! Ces prix cassés ternissent l’image de nos AOC, et ne permettent pas à nos entreprises viticoles de dégager assez de marge. Que 2015 soit une année d’avancement et de réussite dans nos projets, que ce soit au niveau de la hiérarchisation ou des plans d’encépagement. Que nous puissions travailler ensemble en toute sérénité dans l’intérêt collectif. Je souhaite qu’en cette année 2015 nous puissions y voir un peu plus clair dans « l’affaire » Albrecht. L’instruction de ce dossier est totalement opaque. Nous avons besoin d’obtenir des réponses pour les vignerons touchés, de calmer les esprits qui s’échauffent (à juste titre). Il est temps de comprendre comment nous sommes arrivés dans cette situation extrême et que la justice prenne les mesures nécessaires. Pour autant, les manœuvres incantatoires périodiques de certains, l’agitation et le verbiage ne servent à rien, sauf à créer des divisions néfastes dans le monde viticole. Dès que cela a été possible, l’AVA a pris à bras-le-corps ce dossier et a tout mis en œuvre pour défendre la centaine de viticulteurs touchés qui en ont exprimé le souhait. Au niveau des résolutions, elles restent identiques et aussi fortes que les années passées. Je reste déterminé à défendre bec et ongles les intérêts de la viticulture alsacienne et la politique que nous aurons collectivement décidée. Je suis aussi déterminé à rassembler le plus largement possible, et à encourager un maximum de jeunes à s’investir à nos côtés et à prendre et assumer des responsabilités, quoi de mieux pour assurer notre avenir ! Enfin, soyons optimistes, soyons fiers de nos produits, fiers de notre métier, fiers de ce que nous sommes !
Rédaction : Directeur de la Publication, Responsable de la rédaction : Frédéric BACH
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Meilleurs vœux pour 2015 6
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ASSOCIATION DES VITICULTEURS D’ALSACE Le Syndicat Général de Défense des Appellations
Toute l’équipe de la rédaction, la direction ainsi que les collaborateurs de la revue des vins d’Alsace vous souhaitent une
Bonne et heureuse année 2015
� AC T UA LI T ES� de position au plan gouvernemental. Il a souligné l’inconstitutionnalité et l’iniquité du contrat vendanges, qui pourtant existe depuis plus de 12 ans, sans avoir perturbé aucune autre production agricole. La profession viticole trouve cette démarche sans fondement et risque surtout de pousser, dans le futur, les entreprises à avoir recours à des prestataires de service venant de pays avec de faibles coûts de main-d’œuvre.
Soyons fiers de notre métier
12 avenue de la Foire aux Vins B. P. 91225 68012 Colmar Cedex Tél. 03 89 20 16 50 Fax. 03 89 20 16 60 info@ava-aoc.fr
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1.012.000
Rédactrice en chef : Simone KIEFFER
en europe, la production d’oléagineux promet d’être en hausse notable de 13 % aux environs de 34,3 millions de tonnes (mt) en 2014. 7,28 mt (+ 19 %) sont fournies par la France. l’Hexagone table sur une hausse de 27 % de
Magasin : 1 rue de l’Eglise 68520 BURNHAUPT-LE-BAS
le chiffre du mois
Secrétaire de rédaction : Simone SCHMIDT
Le colza à moins de 300 €/t
ENGRAIS c sacs et vra
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hectolitres : volume commercialisable pour la récolte 2014 toutes AOC comprises. Organe officiel de l’Association des Viticulteurs d’Alsace
� A C T U A L I T E S � Contrat vendanges : les députés plient sous la pression du gourvernement
� L E S V I N S D ’A L SAC E / J a nv i e r 2 015 / N ° 1 �
Mensuel Janvier 2015
Du rendement, mais pas de prix !
CEREALES DE BOIS GRANULES SEMENCES TAIRE PHY TOSANI ALIMENTS
(Photos Germain Schmitt)
RIBEAUVILLE 4 rue du Général Beysser • 68150 RIBEAUVILLE • Tél. 03.89.73.43.50
� L E S V I N S D ’A L SAC E / J a nv i e r 2 015 / N ° 1 �
Oleagineux
bondante. les 200 ha de fraises régionales encaissent le climat sans trop broncher et obtiennent des rendements corrects. les variétés précoces subissent la concurrence néerlandaise, et des prix plus bas qu’à l’accoutumée. les tarifs se redressent ensuite pour conclure une année moyenne. la libre cueillette qui concerne la moitié de la surface conserve ses prix et les augmente légèrement en fin de campagne.
Campagne moyenne en fraises, décevante en pommes
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La défaite malgré la mobilisation « C’est lors de la 1ère lecture du PLF en séance plénière que tout a basculé » raconte avec recul le directeur de la
La sélection clonale est le fruit d’un travail de caractérisation des meilleures souches, tant sur le plan agronomique que sanitaire. Le protocole de sélection comprenant des mesures agronomiques, des vinifications et des dégustations permet de sélectionner les origines génétiques les plus intéressantes. Au-delà, ce matériel certifié est exempt des viroses graves. Ces viroses, qui se propagent de proche-en proche, représentent une réelle menace pour la pérennité sanitaire du vignoble. Choisir du matériel certifié est à ce jour le meilleur moyen prophylactique pour limiter la propagation du court-noué et de l’enroulement.
JANVIER
w w w. w a g n e r a s s o c i e s . f r
les oléagineux retrouvent leurs surfaces de 2012 avec un petit plus. la sole départementale totale gagne 225 ha à 2 721 ha. elle se concentre sur trois cultures. le soja demeure la principale. il profite le plus des surfaces supplémentaires en remontant à 1 451 ha (+ 151). a 991 ha, le colza se rapproche lui, à nouveau de la barre des 1 000 alors qu’il s’était contenté de 910 ha en 2013. enfin le tournesol, essentiellement semences, grimpe de 253 à 387 ha. au niveau du score au champ, soja et colza inversent leur position. le colza établit son rendement à la floraison où il bénéficie d’un temps sec. Cette même météo ne favorise ni les méligèthes, ni les maladies. les producteurs économisent des traitements et le colza peut pulvériser son résultat mitigé
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COLMAR 175 avenue d’Alsace • CS 80073 • 68000 COLMAR • Tél. 03.89.21.20.00
REGARD 2014
Fruits et legumes
pièce pratiqué en début de saison. il ne couvre pas le prix de revient. le second forme cette année de trop gros calibres et connaît la même mésaventure économique que la salade. les producteurs d’asperges cumulent une deuxième année délicate de suite. la culture est déboussolée par l’absence de froid hivernal. le phénomène les fait continuer à puiser dans leurs réserves plutôt que d’entrer en dormance. au printemps, les buttes de
l’Assemblée nous a donné confiance. » Car à la commission des finances de l’Assemblée, les arguments des vignerons ont fait mouche et l’amendement de maintien du contrat vendanges est adopté. C’est une première bataille de gagnée.
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- Expertise comptable et fiscale : tenue de la comptabilité, établissement des comptes annuels, budget prévisionnel - Expertise sociale : traitement de la paie, des contrats de travail, optimisation de la retraite et de la prévoyance - Expertise juridique et fiscale : optimisation fiscale à tous les stades de la vie de l’exploitation, montages juridiques - Accompagnement : succession, transmission, calcul du coût de production, rentabilité - Conseils : gestion de votre patrimoine privé et professionnel, audit patrimonial
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Entre tourmente climatique et économique
un printemps chaud et précoce et un été humide, voilà pour les données climatiques. surproduction, consommation atone et embargo russe, voici pour le contexte économique. le tout ensemble a créé un cocktail explosif pour les producteurs de fruits et légumes. l’entrée en culture des légumes a été laborieuse. il a fallu irriguer pour appuyer la levée et l’efficacité du désherbage. l’été humide a favorisé un cortège de maladies et la pousse des mauvaises herbes. il a aussi fallu gérer des ravageurs comme les pucerons, les altises, les mouches, les noctuelles, voire forficules, les thrips et les acariens. au terme de ces péripéties, oignon, ail et échalote subissent une petite baisse de rendement, mais celle-ci assure finalement des prix corrects, sans plus. les tomates sont confrontées au marasme des ventes, et au peu de répondant de la distribution pour de la marchandise régionale. la saison a été mauvaise pour les salades et le céleri. durant toute la campagne, les premières souffrent d’une demande atone et ont du mal à se défaire du prix de 25 à 35 cents/
Directement, la CNAOC et ses fédérations régionales se mettent en ordre de bataille et organisent une action de lobbying à destination des parlementaires viticoles. Elles préparent un amendement de suppression et reçoivent rapidement de nombreux soutiens de députés et sénateurs de territoire viticole, y compris des membres de la majorité. « A ce moment-là, c’était du 50-50 » explique Pascal BobillierMonnot (PBM), directeur de la CNAOC et spécialiste du lobbying parlementaire. « Le vote de la commission des finances de
En 1978, le CIVA décide de mettre en place son Service Prospection et Multiplication de matériel Clonal (SPMC). Son rôle est fondamental pour la filière car il permet la diffusion d’un matériel végétal sélectionné pour ses aptitudes qualitatives (agronomiques et œnologiques) et sanitaire. C’est aussi grâce au soutien et à la collaboration des viticulteurs partenaires qu’a pu être développé un parc de vigne-mère de 50 hectares constitué de 43 clones pour 12 cépages. La mission du CIVA-SPMC est aujourd’hui de garantir l’approvisionnement des pépiniéristes viticoles en greffons de clones certifiés afin d’assurer l’encépagement du vignoble. D’autre part, nous cherchons continuellement de nouvelles
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R E V U E
Forte d’une expérience de plus de 30 ans et d’une compétence prouvée, notre équipe spécialisée accompagne les exploitations viticoles dans les domaines suivants :
réglée 50 €. les variétés à chair ferme obtiennent le meilleur prix de l’année : 120 €/t. Ces niveaux de prix de début de campagne sont inférieurs à 2011, dernière année de crise. 2014 est donc une année historiquement noire pour la filière. les marges sont négatives. Chaque producteur a perdu entre 550, 1 000 ou 2 100 € par hectare en fonction du type de variété qu’il a cultivées.
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REGARD 2014
Oleagineux
Figure 1 : Vigne mère de greffons dans le secteur de Rouffach.
L’ensemble de ce travail s’appuie sur la prospection au vignoble et la conservation de la diversité clonale en collections conservatoires. Ces conservatoires garantissent la pérennité de cette biodiversité, ils servent de réservoirs pour les exigences d’aujourd’hui mais aussi pour celles de demain.
L A
Bonne année 2015
Jérôme BAUER Le Président de l’AVA
Gestion des sous-produits de la vendange 2014 La profession a pris connaissance de l’arrêté du 18 août concernant la gestion des sous-produits, qui permet au marc d’être valorisé par d’autres voies que celle de la distillation obligatoire en distillerie. Pour le Président de l’AVA, cet arrêté permet, grâce au travail réalisé par la profession viticole, mais surtout alsacienne, que soient admises les voies de valorisation différentes que sont la méthanisation, le compostage et l’épandage. Par son contenu, cet arrêté est loin d’être satisfaisant puisqu’il impose une pesée et un suivi analytique impossibles à mettre en œuvre sur le terrain, car il n’existe aucun laboratoire habilité pour le faire en région Alsace. Le seul qui le soit se trouve à Montpellier. Quel est l’intérêt de connaître le degré d’un marc qui sera méthanisé ? Le Président de l’AVA a souligné que les membres de son conseil d’ad-
Crédit Photo AVA
Regard 2en0ts14
9 septembre 2014, surprise dans les locaux de la CNAOC à Paris. Un article du journal Les Echos annonce que le gouvernement s’attaque à un symbole de la viticulture : le contrat vendanges, dispositif dont est à l’origine la CNAOC. Dans le cadre du Projet de Loi de Finances (PLF) 2015, le gouvernement, à la recherche d’économies, propose de supprimer l’exonération de charges sociales salariales, atout majeur du contrat vendanges, qui permet d’augmenter le salaire net des vendangeurs.
Le clone, pourquoi l’utiliser et le diffuser ?
NUMÉRO
PASSIONNES PAR VOS CHIFFRES ET NOS TERROIRS : VOTRE PARTENAIRE PRIVILEGIE
(Photo Ilona Bonjean) de l’humidité de l’été. elle a ellemême favorisé la pourriture bactérienne et en diluant la matière sèche, elle a mis à mal le potentiel de conservation des tubercules.
parcelles pour rajeunir le parc et implanter les nouveaux clones issus de la sélection opérée par le CIVA.
Malgré la mobilisation importante du monde viticole et de certains parlementaires, les députés ont confirmé le 18 décembre la suppression de l’exonération de charges sociales salariales du contrat vendanges. Un échec symbolique dont il faut tirer des leçons pour les combats à venir.
Crédit Photo MF
les semis sont précoces sur les 1 500 ha recensés dans la région. ils démarrent début mars et se poursuivent jusqu’à mi-avril, dans des sols mal structurés. l’absence de pluie oblige à irriguer très tôt, parfois avant la levée, ne serait-ce que pour assurer l’efficacité du désherbage. la sécheresse a au moins l’avantage de réduire le risque mildiou et quand il se manifeste
l’abondance de marchandise se répercute dramatiquement sur les prix. la commercialisation des primeurs alsaciennes est pénalisée par les stocks de pommes de terre de conservation et le décalage général de la campagne primeur des autres zones de production. la trop faible demande pousse certains producteurs à ne pas récolter leurs parcelles. a 100 €/t, on les comprend. en variétés demi tardives, le tableau est encore pire. a la profusion s’ajoute les limites posées aux exportations par l’embargo russe. la tonne est à peine
les producteurs de lait ont à juste titre l’impression, que 2014 est une année qui commence bien et qui se finit (plus) mal. début 2014, tous les feux sont au vert. entendez par feux, les cours mondiaux. la poudre grasse à 26 % est proche des 3 800 €/t ; la poudre de lait écrémé dépasse les 3 200 € ; le beurre baisse, certes, mais reste au-delà des 3 600 €. aux etatsunis, en nouvelle-Zélande et dans l’union européenne, les producteurs mettent le pied au plancher. au niveau mondial, les prévisions tablent sur une augmentation de la demande en produits laitiers de 30 % d’ici 2021 ! en France les négociations de prix avec la distribution débouchent sur des hausses. la laiterie France accélère donc. elle boucle sa campagne laitière au 1er avril sur une hausse de 1,2 % à 23,7 milliards de litres, mais sans remplir son quota. elle poursuit son effort en avril (+ 8%) et en mai (+ 4 %). les fourrages sont de bonne qualité et incitent à ne pas ralentir la machine.
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Le CIVA-SPMC, 38 ans au service de la sélection clonale
Contrat vendanges :
du moins jusqu’à ce que des signes annonciateurs d’inversement de tendance apparaissent. en août, l’embargo russe est un coup de semonce. si la France est modérément engagée sur ce marché, ce n’est pas le cas d’autres pays au premier rang desquels l’allemagne. l’union vend globalement à la russie 257 000 t de fromages et 37 000 t de beurre que les industriels cherchent à replacer sur le marché européen. la conséquence est logique : la poudre de lait écrémé chute brutalement à 2 100 €/t. Parallèlement, la demande asiatique, notamment chinoise, qui s’essouffle précipite le retour de la nervosité sur les marchés. alors qu’en septembre, la collecte française progresse encore de 7 %, le coup de frein donné dans les étables se ressent en octobre.
Crédit photo MF
le marché de la pomme de terre est bien européen. 2014 s’est chargé de le rappeler à toute la filière. les cinq principaux pays producteurs (allemagne, Belgique, grande-Bretagne, Pays-Bas et France) ont planté 548 475 ha, soit 3,1 % de plus qu’en 2013. la France contribue pour 3,6 % à cette progression en plantant 121 410 ha. un choix lourd de conséquences avec une météo favorable à la culture partout. a l’arrivée, 27 mt seront arrachées. un record ! la production française grimpe à 6 070 000 t (50 t/ha de moyenne) contre 5 235 000 t sur 117 150 ha en 2013. l’alsace a moins contribué que les autres régions à cette pléthore.
Le doute a succédé à l’euphorie. Le retournement des marchés donne un avant-goût de la volatilité qui devrait caractériser à l’avenir la conjoncture laitière.
Crédit Photo A.F
se contentent de la moitié, voire de moins. les variétés tardives se requinquent avec les pluies estivales qui affectent en revanche leur aspect : beaucoup de variétés se caractérisent par leurs peaux rugueuses et les limaces ne les épargnent pas. a l’heure du bilan, la production alsacienne reste sous la moyenne nationale. les variétés précoces se contentent de 20 t/ha et les variétés à chair ferme de 30 t/ha. les demi-tardives sont les plus productives à 40 t/ha.
� TECHNIQUE�
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Crédit Photo Civa
Des rendements au sommet et des prix en berne. Les producteurs perdent de l’argent sur chaque hectare planté en 2014.
Une année à deux vitesses
� AC T UA LI T ES�
Crédit Photo : G.U
Année historique à tous points de vue
lait
AVA - Syndicat de défense des appellations d’origine contrôlée - N°ISSN 0042-6334 - Photo Civa
REGARD 2014
POmme de terre
Crédit Photo M.F.
REGARD 2014
Les palettes fumées ont profité d’une cuisson dans un alambic rempli de Marc de Gewurztraminer. Elles ont été servies avec des spaëtzlés au fromage et de la choucroute.
ministration lui ont demandé d’ester en justice contre ces tracasseries administratives. Concernant la gestion des prestations viniques pour la campagne 2013, mais aussi 2014, le Préfet Stéphane Bouillon s’est engagé à demander aux services des Douanes d’agir avec discernement et bienveillance.
Représentativité au sein des interprofessions Alors qu’il avait été demandé à l’AVA d’at-
tendre la parution de la loi d’avenir agricole prétextant que, dans son contenu, il y aurait moyen de trouver les solutions au dysfonctionnement constaté au niveau du CIVA en 2013, Jérôme Bauer fait remarquer au Préfet et à ses services que le contenu de la loi publiée au Journal Officiel du mois d’octobre n’apporte aucune réponse aux questions qui ont été posées par la profession à l’administration. Le Préfet, Stéphane Bouillon, s’engage à ce qu’une réunion de travail soit programmée dans les prochains jours, afin de faire le point sur le dossier dans sa globalité. Il souhaite également voir ce qui se passe dans d’autres régions de France.
CROSA (financement de projets par l’Etat, la région et la CARA) Il est signalé que la viticulture, comme toutes les autres filières agricoles, a également besoin de moyens financiers, afin de pouvoir mener à bien un certain nombre de projets collectifs, notamment en termes de recherches. La viticulture demande à être prise en considération et non pas écartée systématiquement de certains dossiers. Après un échange assez long sur les différents dossiers viticoles, les invités ont été invités à découvrir un excellent repas mettant les eaux-de-vie du domaine Hagmeyer à l’honneur.
� F OR M AT ION �
Sessions de formation
et de perfectionnement IFV Pôle Alsace
1. Présentation de la Session de Formation IFV en Œnologie des 28 et 29 janvier 2015 à l’IUT Génie Biologie à Colmar La présence de molécules indésirables dans le vin peut conduire à des défauts organoleptiques et engendrer une perte qualitative. Elle peut également avoir des conséquences hygiéniques s’accompagnant de risques commerciaux, en particulier lors de l’exportation. Les molécules indésirables proviennent de contaminations exogènes ainsi que de différentes maladies microbiologiques des vins. Il est important de connaître ces risques pour savoir les maîtriser, préserver la qualité des vins et garantir leur commercialisation. Frais d’inscription 172 € + 48 € (2 repas facultatifs) = 220 € TTC � L E S V I N S D ’A L SAC E / D é c e m b r e 2 014 / N ° 12 �
2. Présentation de la Session de Formation IFV en Viticulture des 4 et 5 février 2015 au Restaurant au « Nid de Cigognes » à Ostheim En viticulture, deux thématiques différentes feront l’objet des sessions de formation cette année. Afin de valoriser au mieux son terroir viticole, il est nécessaire de bien connaître les différentes composantes du vignoble (le climat, le sol, les flux d’eau, etc.), qui peuvent varier d’une parcelle à l’autre. Savoir utiliser ces données et les mettre en pratique vont permettre une meilleure appréhension du vignoble alsacien. Ces dernières années, dans les vignobles français et dans les pays voisins, de nou-
veaux ravageurs font leur apparition en masse. Les principaux concernés sont les drosophiles suzukii qui, avec les drosophiles locales, ont entraîné une forte hausse de pourriture acide dans les vignes et une diminution importante du rendement. La cicadelle de la flavescence dorée fait elle aussi des dommages dans les vignobles français, pouvant entraîner la mort du cep. Frais d’inscription 172 € + 48 € (2 repas facultatifs) = 220 € TTC Pour tout renseignement veuillez contacter l’IFV au 03 89 22 49 61 ou par mail : claudia.renel@vignevin.com
p.13
CHAMBRE INFOS
NUMÉRO 32 - 8 AOÛT 2014 2,65 EUROS - comportant 2 cahiers de 14 pages
vez Vous n’au pas reç ille votre feu ? de dessin
PHR
CONCOURS DE DESSIN
OI DESSINE-M UVANTAIL ÉPO UN JOYEUX
el simple app une sur la en envoyons chargezNous vous 0 98 50 ou télé PHR 2 book EAV au 03 89 page Face sur notre
LES TITRES
pages 10 et 11
PAYSAN DU HAUT-RHIN H E B D O M A D A I R E
A G R I C O L E ,
V I T I C O L E
E T
Foire aux vins d’Alsace du 8 au 17 août
R U R A L
Octobre 2013 Vidéo sur « l’insémination bovine » 3 427 vues
page 3 et pages 5 à 8
Vidéo « de la betterave au sucre » 5 102 vues
10 jours à savourer et déguster
CAHIER I - 14 PAGES
Rencontre avec Philippe Vinçon, conseiller agriculture, développement rural et pêche à l’Elysée
1 an après… Notre chaîne Youtube EAV PHR c’est 120 000 vues
Vidéo « bilan de la récolte maïs » 7 537 vues
Une délégation reçue à la préfecture
Du papier au web
Au Gaec Babé à Courtavon dimanche 17 août
À la conquête de la toile
Juillet 2014
9 août 2013
Ferme ouverte
Vidéo « Gaec de la Modernité » 2 953 vues
Lancement de l’activité vidéo de la chaîne Youtube et de la page Facebook
page 4
Réseaux Dephy
Statut « le vélo des JA pour le Tour de France » - 2 095 personnes atteintes Statut « action des producteurs de fruits et légumes dans un hyper » 4 806 personnes atteintes
Découverte des systèmes de culture de l’Ain
ions d’un an, nous annonc notre Il y a un peu plus dans l’ère du numérique avec nos premiers pas notre chaîne Youtube EAV PHR. ique sur et page Facebook continuons l’aventure numér satisfaire Aujourd’hui, nouset phr.fr. Un enjeu majeur pourplus un public est-agricole.com d’agriculture à ! parler sabilité et s belle respon nos abonné challenge et une large. Un sacré
page 11
Crise des pêches et nectarines
Les producteurs rencontrent le ministre de l’Agriculture
‘‘ le journal ’’
Avril 2014
page 13
Domaine Burghart-Spettel à Mittelwihr
La 67e Foire aux Vins d’Alsace démarre aujourd’hui pour dix jours de fête, de dégustations, de rencontres et de rendez-vous professionnels. Tous les ingrédients sont réunis pour offrir aux dizaines de milliers de visiteurs un millésime 2014 de haute volée.
La cuvée de la dauphine, Charlène Spettel Deux jours de liesse page 17
Du papier au web
À la conquête de la toile
Fête de la moisson à Blodelsheim
Gros succès pour un hommage
pages 22 et 23
Conseil régional d’Alsace
Orientation professionnelle : les entreprises appelées à s’engager Fête paysanne au parc de Wesserling
Parler du terroir dans le terroir
PHR A G R I C O L E ,
V I T I C O L E
E T
2000 figurines toutes tailles
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Des réunions bimensuelles sont organisées les jeudis pour se tenir informé de l’actualité sanitaire des vergers, et des réunions Labo Vert seront programmées en cours de saison pour prendre le temps de se former à l’observation.
Jeudi 14 août • 11 h à Rottelsheim, • 14 h à Schoenenbourg.
Plus d’informations sur http://www.fredon-alsace.fr Pour tout renseignement complémentaire, contacter Fredon Alsace, Stéphanie Frey, tél. 03 88 82 18 07 ou chambre d’agriculture de région Alsace, Philippe Jacques, tél. 06.07.96.05.53, p.jacques@alsace.chambagri.fr ou Mélissa Voltz, tél. 06.71.96.94.23, m.voltz@alsace.chambagri.fr
contaCtS / horaireS La Chambre d’agriculture vous accueille du lundi au vendredi : de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h Site de Schiltigheim : tél. 03 88 19 17 17 Site de Sainte-Croix-en-Plaine : tél. 03 89 20 97 00 mail : direction@alsace.chambagri.fr Antennes décentralisées (permanences) : • Adar des 2 Pays tél. 03 88 70 72 33 • Adar de l’Alsace du Nord tél. 03 88 73 20 20 • Adar du Kochersberg tél. 03 88 69 63 44 • Adar de la Plaine de l’Ill tél. 03 88 74 13 13 • Adar du Vignoble tél. 03 88 95 50 62 • Adar de la Montagne tél. 03 88 97 08 94 • Altkirch tél. 03 89 08 97 60 • Biopôle Colmar tél. 03 89 20 97 41
LE PAYSAN DU HAUT-RHIN
Un hiver avec très peu de pertes Cet hiver, seules 7 % des ruches hivernées en Alsace sont mortes ou sont devenues trop faibles au printemps (contre 15 à 35 % les années précédentes). Ce record s’explique par la convergence de trois facteurs : un automne avec de bonnes entrées de pollens et de nectar, une infestation par le parasite Varroa destructor remarquablement faible en fin d’année
Lorsque la météo ne permet pas de se nourrir dehors, les ruches consomment jusqu’à 1 kg de leur réserve de miel par jour.
2013 et un hiver doux avec très peu de périodes de gel.
Un miel de printemps reconsommé par les abeilles Un mois de mars très fleuri a permis aux ruches de se développer rapidement, mais le retour du froid et de la pluie a stoppé cet élan en avril et la récolte de miel de fleur fut en grande partie reconsommée par les abeilles. Plusieurs ruchers ont été touchés par une vague de « maladie noire » tout à fait inhabituelle à cette période de l’année. Cette maladie causée par le virus ABPV rend une partie des abeilles noires et tremblantes. Elle diminue leur durée de vie et baisse le potentiel de production des ruches.
En mai, le vent et la pluie ont compromis la production de miel d’acacia, tandis qu’en juin c’est la sécheresse qui a limité les récoltes de miel de tilleul et de miel de châtaignier. Pour la 2e année consécutive, il n’y a pas eu de vraie miellée de tilleul dans la forêt de la Hardt, pourtant réputé pour sa production ! En juillet, les ruches sont transhumées en zone de montagne pour la production de miel de forêt, de montagne, ou de sapin. Mais cette année ces miels sont absents et les ruches perdent continuellement du poids.
30 % à 40 % des ruches ont essaimé
Alexis Ballis, service élevage tél. 03 88 95 64 04 a.ballis@alsace.chambagri.fr
L’essaimage est la période durant
Earl Monnery : rendement et propreté
boiS LE PEUPLIER
La structure est installée sur 214 ha dans la plaine de l’Ain. L’irrigation est
Perspectives du peuplier en Alsace Nommé par les Nations Unies arbre du XXIe siècle pour ses caractéristiques en phase avec les besoins de notre époque et ses qualités environnementales, le peuplier est depuis toujours constitutif des paysages français et alsaciens. Comme en témoignent les 3 500 000 palettes fabriquées dans la région, il existe une industrie de l’emballage fortement présente en Alsace et consommatrice de peuplier. Ainsi, depuis presque dix ans, il est observé une hausse des sciages produits, ce qui en fait désormais l’essence feuillue la plus sciée devant le hêtre et le chêne. Paradoxalement, on estime que chaque année, seule la moitié des besoins en bois de peuplier pour les années à venir est reboisée sur le sol français (750 000 plants contre 2 000 000 dans les années 1990). Une récente étude régionale menée par Fibois Alsace, en collaboration avec l’ONF, le CRPF et Forêt Privée d’Alsace (FPA), grâce au soutien financier de la Draaf et au partenariat de la Région Alsace montre une baisse des reboisements en peuplier depuis 10 ans. En
L’agriculture dans l’Ain Différents types d’agriculture coexistent dans le département : céréales au sud, polyculture-élevage dans la Bresse et les Monts du Jura, lait et céréales dans le Jex, polycultureélevage et céréales dans les Dombes. Le développement de l’irrigation a favorisé l’évolution des systèmes de culture vers la monoculture de maïs. A l’instar de l’Alsace, la réglementation « chrysomèle » s’est appliquée jusqu’à ce printemps, la monoculture étant rompue tous les six ans par l’introduction d’un blé, d’un tournesol ou d’un soja.
coin bio
IFT
3,93
IFT herbicide
2,06
IFT hors herbicide
1,87
Earl Ceravi : des activités multiples cette exploitation de 94 ha conduit des systèmes de culture comparables à ceux du Piémont alsacien : 5 maïs + 1 blé (ou un tournesol) dans les terres irriguées, des rotations avec davantage de blé + du maïs ou du tournesol dans les petites terres en non-labour. Elle conduit en parallèle un atelier de volaille de chair, développe l’entreprise de travaux agricoles et le négoce de paille. Du fait de l’entreprise :
à conforter son revenu et recherche de nouveaux débouchés : une première année en maïs semence avec castration mécanique et rattrapage manuel, du blé tendre ou dur sous contrat. Sensible à la qualité de l’eau, il explore plusieurs pistes au sein du réseau Dephy : faux-semis, diminution des doses, binage inter-rang et désherbage sur le rang. Il teste le striptill avec couvert de trèfle blanc nain. cette dernière technique est intéressante mais le couvert reste à adapter, pour éviter toute concurrence sur le maïs. IFT
Dephy : échanger les expériences, comparer les résultats.
• des traitements sont fait en préventif : herbicide en pré-levée sur maïs, fongicides sur blé, • les variétés de maïs sont précoces à mi-tardives, pour une récolte précoce rendant la main d’œuvre disponible. L’exploitant poursuit un objectif de réduction des IFT par plusieurs moyens : réduction des doses, pas de traitement contre la pyrale, traitement en dirigé sur liseron. IFT
2,8
IFT herbicide
1,8
IFT hors herbicide
1
Exploitation Passerat : vers de nouvelles techniques culturales
• 5 maïs + 1 soja dans les terres irriguées • Pois/blé/orge ou colza/maïs ou moha dans les terres irrigables seulement au printemps. Pour le moment, l’exploitant cherche
3,28
IFT herbicide
1,8
IFT hors herbicide
1,47
Jean-François Strehler, service filières végétales agronomie tél. 03 89 08 97 60 jf.strehler@alsace.chambagri.fr
conSEiL dE SAiSon MAïS
Le point sur la chrysomèle
L’agriculteur s’est installé en 2001, sur 150 ha de sols superficiels. Il conduit deux systèmes de culture :
INTERcULTURE
Couverts végétaux, pourquoi s’y atteler ?
forêt privée, par exemple, sur une surface cadastrée en peupliers étudiée de 495 ha, 232 ha ne présentent à ce jour plus de peuplier, dont 150 ha ont été reconvertis en usage agricole. De même, en forêt publique, les orientations régionales forestières ne favorisant pas la culture du peuplier, on peut considérer qu’ il n’y a quasiment pas eu de replantation depuis dix ans en forêts soumises au régime forestier. En conclusion, sur les 2 000 ha de peuplier présents dans la région, chaque récolte vient diminuer le capital de peuplier existant. Une diminution de 40 à 50 % des surfaces, toutes propriétés publiques et privées confondues,
est donc à prévoir en forêt alsacienne dans les dix prochaines années. Afin d’assurer l’avenir de cette essence et l’économie de la filière régionale, des perspectives d’évolution encourageantes semblent cependant émerger. En effet, certains acteurs impliqués dans la filière peuplier se mobilisent en participant financièrement au reboisement des parcelles récoltées à travers la démarche « Merci le peuplier ». De plus, outre ses importants débouchés dans l’emballage et le déroulage, son utilisation en bardage se développe grâce à un nouveau traitement
appelé bois thermochauffé. Ce procédé, sans ajout d’éléments chimiques, permet au peuplier d’augmenter sa durabilité en utilisation extérieure, tout en gardant sa légèreté. Enfin, avec le développement de l’agroforesterie dans la région, pour laquelle le peuplier est tout à fait adapté, de nouvelles plantations voient le jour et constitueront demain une nouvelle filière d’approvisionnement. Cédric Luneau, Fibois Alsace tél. 03 88 19 17 19 cedric@fibois-alsace.fr
VI
- N° 32 - Vendredi 8 août 2014 - page 10
couverture des intercultures doit devenir une compoLes avantages des couverts végétaux lasante de la rotation et non plus une simple contrainte sont nombreux, tant d’un point environnementale. La contrainte majeur de l’agriculteur est la remise en question de son système d’exploitation, de vue économique, agronomique ce qui demande des capacités d’observation/d’analyse qu’environnemental, et la pratique et la nécessité de se former et d’échanger. Il faut que continue de l’interculture devient l’agriculteur développe dans ses champs une agronomie opérationnelle, idéalement appuyée par les conseillers indispensable dans des systèmes à sa disposition. agricoles voulant tendre vers la Il n’y a pas de recette miracle et c’est à chacun de troudurabilité. Cependant, dans beaucoup ver les espèces et la gestion convenant à son système et à ses objectifs, tout en progressant sur la base des résulde systèmes agricoles, les couverts tats observés et de l’expérience acquise par soi-même et végétaux représentent dans un grâce à son entourage. premier temps des contraintes Un seul objectif : produire de la biomasse techniques et économiques.
La stratégie à adopter D’un point de vue économique, la culture d’un couvert est au premier abord un coût supplémentaire et un surcroît de travail pour l’agriculteur, qu’il s’agisse des coûts des chantiers de semis et de destruction, ou encore du prix des semences. En termes de choix des espèces à implanter, surgissent d’autres difficultés : quel type de couvert est adapté à une interculture courte ou longue ? Quelle espèce choisir en fonction du précédent cultural et la culture suivante ? Pour quel type de semis opter en fonction du matériel disponible et de la taille des semences ? Dans les systèmes souhaitant tendre vers la durabilité,
LE PAYSAN DU HAUT-RHIN
CÔTÉ
Retrouvez tous nos reportages agricoles et viticoles
Biomasse importante : développement rapide et massif des différentes espèces pour s’imposer sur les adventices, recycler le maximum d’éléments minéraux et produite de l’azote et de la matière organique. Il faut semer l’espèce adaptée au moment opportun (photopériode, température,…). Un couvert produisant de la biomasse est un couvert rentable, d’où l’intérêt de soigner l’implantation et de choisir la date de semis la plus précoce possible. N’hésitez pas à prendre contact avec votre conseiller pour vous assurez de faire les meilleurs choix. Gérald Huber, service environnement et innovation tél. 03 88 19 55 36 - g.huber@alsace.chambagri.fr
Des chrysomèles capturées sur un piège.
En février 2014, la commission européenne a décidé de supprimer la chrysomèle des racines du maïs de la liste des organismes de quarantaine et d’abroger les mesures de lutte obligatoire. Par ailleurs, elle propose des recommandations pour « une surveillance et un contrôle durables » de la chrysomèle dans les régions de l’Union dans lesquelles sa présence est confirmée. Dès lors, la gestion de l’insecte n’est plus du ressort de l’Administration. Toutefois, dans le prolongement des évolutions réglementaires engagées depuis plus de dix ans, la profession agricole alsacienne a décidé de mettre en place un réseau de piégeage dans le cadre du BSV. ce sont donc 110 pièges mis en place depuis la mi-juillet sur l’Alsace par l’ensemble des partenaires du BSV « Grandes cultures ». ce réseau est complété par 50 pièges supplémentaires suivis par la Fredon Alsace pour la Draaf. Le nombre de pièges sera bien sûr plus réduit que les 1 000 pièges mis en place depuis trois ans par la Draaf, mais une analyse précise des secteurs à risque
donnera à ce réseau une bonne pertinence. ce sont aujourd’hui au total 160 pièges qui ont été posés par les différents partenaires dans la région. Les deux premières captures ont été enregistrées. Depuis 15 jours les captures s’intensifient. A ce jour, ce sont 61 insectes qui ont été capturés dans 11 des 160 parcelles suivies. L’évolution précise des captures peut être suivie régulièrement dans le Bulletin de Santé du Végétal (BSV) sur le site internet de la chambre d’agriculture (http://www.alsace.chambagri.fr/bsv-2014/grandescultures. html) Rappelons que cet insecte n’est plus un organisme de quarantaine, et que ces captures ne font donc pas l’objet de mesures de lutte obligatoire. Des recommandations seront publiées à la fin de l’été en fonction des niveaux de capture.
VITICOLE
ET
RURAL
CULTURE
Stratégie
LES TITRES
LES TITRES
CAHIER I - 14 PAGES
Cahier i - 16 pages
Les voyages de Planète Légumes
DPU / PAC 2014
Paiement d’un acompte à partir du 16 octobre
PAYSAN DU HAUT-RHIN H E B D O M A D A I R E
A G R I C O L E ,
V I T I C O L E
E T
Pommes d’Alsace
page 5
LES TITRES
page 9
Cahier i - 16 pages
Rencontres Made in viande
Par amour du bœuf
« Un investissement remarquable » page 10
L’agriculture comme thérapie page 11
Circuits courts
Connaître son marché pour réussir son projet page 11
Xavier Beulin, Président de la FNSEA
Pour un retour à l’équilibre
Moscou décrète un embargo total sur les produits agroalimentaires européens
Agriculture de montagne
Vendanges 2014
Conseiller et suivre les agriculteurs
page 13
Catalogne, domaine Gramona
Des vinifications contre la montre page 15
L’autre visage du Cava
« Le bois est le fil conducteur de la vinification. Il révèle plus mes vins »
• 1 Eàrl • 3 UTH soit Olivier Berger, 1 salarié à mi-temps + saisonniers et vendangeurs + coup de main de Claude, père retraité d’Olivier. • 9 ha en production • Encépagement : 23 % de riesling, 20 % de gewurztraminer, 18 % de pinot noir, 18 % de pinot gris, 10 % de muscat, 8 % de pinot blanc et d’auxerrois, 3 % de sylvaner, • 3 grands crus : Mandelberg, Rosacker, Sonnenglanz (non revendiqués) • 1 lieu-dit : Brobecker • 50 000 bouteilles vendues en moyenne par an + raisin • 15 vins entre 6,10 et 9,30 €/75 cl de prix départ cave (hors VT/SGN)
arriver à suivre en terme de charge de travail, Olivier a mécanisé ce qui pouvait l’être. Son parc matériel impeccablement rangé dans une ancienne grange comprend prétailleuse, palisseuse, rogneuse, faucheuse, herse, broyeuse de sarments…
Peu de stock À la vendange, Olivier sulfite ses jus avec 3 cl/hl d’une solution à 15 % de SO2. Il les débourbe entre douze et vingt-quatre heures dans une cuve inox équipée de gros drapeaux capables de les descendre rapidement en température. Il ne les enzyme pas. Il les levure si la fermentation ne s’est pas enclenchée au bout de trois jours. Les moûts sont rapidement transférés dans les fûts qui font l’histoire de la cave. Olivier en possède quinze d’une capacité de 4 à 53 hl. Il les utilise en permanence. Les quelques cuves inox et une en fibre servent essentiellement au transfert des vins. « Le bois est le fil conducteur de la vinification. C’est un matériau vivant qui absorbe et développe les arômes. Il révèle plus mes vins » juge-t-il. Le cœur de l’offre du domaine comporte trois rieslings, trois pinots gris et trois gewurztraminers présentant chacun une gradation dans la sucrosité. Depuis quelques semaines, Olivier identifie ses vins avec une nouvelle étiquette autocollante, rectangulaire, mais séparée en deux parties. Le coin supérieur gauche indique la place du vin dans la gamme
page 17
Des fûts nettoyés à l’eau et au SO2 Après la mise, une fois que ses fûts sont vides, Olivier Berger les rince à l’eau du réseau et les mèche avec du SO2. Au bout de dix jours pendant lesquels ils sont restés fermés, il assèche à l’éponge l’eau qui s’est accumulée au fond. Il y dépose une tuile chargée d’absorber l’humidité résiduelle. Il pose une nouvelle mèche de soufre et renouvelle l’opération deux mois après. Il prépare ses fûts à accueillir la nouvelle vendange huit jours avant le début de la récolte. Il les rince à l’eau froide chaque jour, matin, midi et soir. L’objectif est d’humidifier le bois et que l’eau qui ressort à la fin de la semaine soit claire. Olivier détartre ses fûts une fois que la plaque commence à se décoller. Avant de rentrer dans un fût, il l’aère pendant une matinée. Pendant le nettoyage, il porte un masque.
avec un code couleur. Le fond bleu est réservé aux vins de tradition, le rouge aux cuvées « passion » et l’orange aux vins « Excellence du terroir ». Le domaine écoule 20 % de ses bouteilles en Belgique, au Luxembourg et en Allemagne, les fait figurer dans les rayons de deux grandes surfaces et sur la carte de plusieurs restaurants. Ces derniers renvoient des clients au caveau. Les particuliers constituent 80 % de la clientèle. Olivier accueille volontiers les amateurs à la petite table de dégustation installée près des fûts. Il veut les fidéliser en leur réservant un bon accueil, en favorisant les échanges. Il en rencontre d’autres sur la dizaine de salons auquel lui ou ses parents participent tout au long de l’année. Il s’agit le plus souvent d’événements organisés par des associations. Olivier n’est pas
intéressé par la manifestation où il est le dixième ou le quinzième à proposer des vins d’Alsace. En revanche, chaque année, lui ou Claude, ou les deux, effectuent neuf tournées pour livrer leurs vins en Belgique, en Bretagne et dans les Alpes. « Nos acheteurs ont en général quarante-cinq ans et plus. Le renouvellement est difficile. Le panier moyen est en baisse. Les commandes portent davantage sur vingt-quatre bouteilles que sur quarante-deux ou soixante comme il y a quelques années » constate Olivier. Le point positif est que son stock est faible et que beaucoup de ses clients qui commencent par goûter ses crus les plus secs repartent avec des « cuvées » ou de « l’Excellence », ceux justement avec lesquels il réalise ses meilleures marges. Christophe Reibel VI
- N° 6 - Vendredi 6 février 2015 - page 19
Eguisheim
CAHIER II - 14 PAGES
Vins issus de l’agriculture biologique ou biodynamique
Payer le raisin à sa juste valeur
Syndicat viticole d’Eguisheim
La der d’Aurélie Schneider Vendanges 2014
La campagne de recrutement démarre Opération sourire JA Vitis
Le moral est bon page 18
Pour la première fois, le concours inter-races de Habsheim a accueilli trente concurrents bas-rhinois et franc-comtois. Une ouverture à l’image de ce que les instigateurs de cet événement avaient imaginé il y a 20 ans.
L’AGPM célèbre le maïs page 14
Côté élevage – Stratégie
Choisir le bio sans perdre en productivité page 16
Cahier ii - 14 pages
Commerce international
avec des systémiques. « J’ai soixante îlots de 4 à 55 ares répartis sur six communes entre Ribeauvillé et Bennwihr. Je suis tous les jours dans mes vignes. J’observe en permanence ce qui se passe dans mes parcelles, mais aussi dans celles de mes voisins. Je surveille particulièrement le stade fermeture de la grappe » dit-il. Avec des vignes à vigueur normale et tous les fils à 30 cm sauf en gewurztraminer (35 cm), Olivier ne pratique quasiment jamais de vendange en vert. Pour
R U R A L pages 3, 5, 6 et 7
page 10
page 12
Olivier Berger. Il vient de renouveler ses étiquettes. Chaque vin est identifié par un code couleur. (Photo J. Kauffmann)
E T
Une édition d’envergure régionale
Pour ses 80 ans
Ferme Saint-André
Fête de l’agriculture et finale départementale de labour
V I T I C O L E
Biodiversité et développement économique
Concours du plus bel étalage de fruits et légumes
Immense succès pour un retour au source apprécié
A G R I C O L E ,
20e édition du concours inter-races de Habsheim
pages 8-9
Les producteurs alsaciens sont touchés de plein fouet par la crise qui affecte la filière pomme. Pour passer ce cap conjoncturel difficile, ils ont lancé une opération de communication exceptionnelle, destinée à leur apporter une bouffée d’oxygène.
page 6
33e Traditions paysannes du Bonhomme
PHR
pages 11 et 12
Schéma régional de cohérence écologique
Se mobiliser pour dire non à la fusion
Apprentissage
CHAMBRE INFOS
H E B D O M A D A I R E
Croquez local
Collectif « L’Alsace ma région »
page 4
- N° 32 - Vendredi 8 août 2014 - page 23
PAYSAN DU HAUT-RHIN
R U R A L
Entre jardins et forêts
Contrôles Pac 2014 dans le Haut-Rhin
Dimanche 24 août à Zellenberg
Le domaine Claude et Olivier Berger
LE PAYSAN DU HAUT-RHIN
Journées d’octobre
Direction départementale des territoires du Haut Rhin
page 11
n Installé en 2007 avec son père Claude, Olivier Berger dirige seul le domaine familial depuis son départ à la retraite il y a deux ans. Mais cela fait une dizaine d’années que ni l’un ni l’autre ne revendiquent plus ses grands crus. L’exploitation en possède pourtant trois. « En mettant de plus en plus de restrictions, cette appellation se ferme des portes. J’ai l’impression de participer à une course vers le toujours moins. Pour ma part, je souhaite que toutes les options restent ouvertes. Si une année la vigne me donne la qualité que j’attends avec un rendement supérieur à celui autorisé par la réglementation grand cru, pourquoi m’en priver ? Je travaille aussi sérieusement qu’un autre producteur de grand cru. La seule différence c’est que le terme « grand cru » ne figure plus sur l’étiquette » explique Olivier. Le tarif du domaine le remplace par trois vins baptisés « l’Excellence du terroir ». L’offre est complétée par trois « cuvées passion » résultant de sélections parcellaires, un crémant et sept vins « tradition », un par cépage. Olivier veut tout autant préserver ses marges de manœuvre à la vigne. Un rang est labouré, l’autre enherbé en permanence. Sous le rang, il se laisse la possibilité d’utiliser en dernier recours un herbicide, mais il préfère lutter contre les mauvaises herbes en buttant et débuttant sous le rang à la charrue. Au printemps, le passage de l’épampreuse a l’avantage de nettoyer le cavaillon et de freiner l’herbe. Olivier décide de sa stratégie de protection du vignoble selon l’année. En 2014, il a adopté un programme bio en n’utilisant que du cuivre et du soufre. Une autre année, il peut choisir une approche conventionnelle en encadrant la fleur
- N° 32 - Vendredi 8 août 2014 - page 11
Où passe la marge ?
La rentrée 2014
À Mittelwihr, Olivier Berger produit des vins génériques et de terroir sans vouloir se plier à plus de contraintes que celles du simple cahier des charges Alsace. Un choix mûrement réfléchi.
06 09 40 42 99 gazet.bertrand@neuf.fr www.lpgfigurines.fr
NUMÉRO 44 - 31 OCTOBRE 2014 2,65 EUROS - comportant 2 cahiers de 16 pages
pages 7 et 8
page 4
page 5
« Je veux préserver toutes mes marges de manœuvre »
Alain Weissenberger, service filières végétales et agronomie tél. 03 88 19 17 08 a.weissenberger@alsace.chambagri.fr
VI
AGRICOLE,
ni le soleil, ni la neige
ne craignent
VI
Elaboration des crémants à Traenheim Cahier ii - 16 pages
Côté Viti - Oenologie
« La co-inoculation me sert à sécuriser certains vins »
suivi culture assure le La Chambre d’agri ico-économique de gestion technqui le souhaitent. Un service des agriculteurs présence sur le terrain n. missio qui implique une cette à affectés des conseillers
page 17
s d’Alsace
La France retrouve la première place page 20
page 18
GDS Alsace
Dans ce numéro, un encartage « Ecophyto » ft. A3 - plié A4 – quadri - 18 grammes
Le mariage est acté page 19
Pages 15, 17 et 19 à 23
... suite du témoignage de la page 1 « L’absence d’humidité en surface limite les maladies cryptogamiques comme l’oïdium et le mildiou. Cela évite aussi de désherber entre les échalotes. J’ai ensuite recours au binage mécanique entre les rangs et manuel ponctuellement. Cela m’a permis de réduire de 70 % les quantités de produits des phytosanitaires utilisées. J’ai supprimé l’application des insecticides, car le plastique limite ou perturbe les pontes de la mouche. Les
échalotes n’étant pas au contact du sol, elles bénéficient d’un micro climat plus sec et présentent donc un meilleur état sanitaire. Je peux réduire les fongicides. L’observation régulière de la culture est très importante, elle est quasi journalière. La conduite de la culture est plus délicate quand on n’a pas recours systématiquement à la protection chimique. Initialement j’ai développé cette technique pour remplacer l’irrigation sur des parcelles éloignées du corps de ferme et pour économiser l’eau du réseau. En retour, la qualité sanitaire des échalotes et leur conservation s’est améliorée.
L’inconvénient de ces techniques : « elles sont gourmandes en main d’œuvre », car la plantation et l’arrachage sont manuels en raison des terres lourdes et du climat orageux. Il faut également attendre le ressuyage du sol pour la plantation et la récolte. Mais la qualité et la quantité sont au rendez-vous, donc je m’y retrouve. Je réussis dans l’application de ces techniques grâce aux conseils qui me sont donnés car il faut constamment s’adapter aux conditions météo. Reste à développer les échanges entre producteurs sur ces techniques ! » conclue Jean-François Vierling.
L’avis d’une représentante des consommateurs Christine VELINOT représente la Chambre de Consommation d’Alsace au sein des instances Ecophyto et a participé le 23 juin dernier à la
L’incontournable salon de la méthanisation
réunion du groupe régional d’actions phytos. Nous sommes de plus en plus nombreux à consommer des produits issus de l’agriculture biologique. Ce mode de production est une solution intéressante pour réduire l’usage des produits phytosanitaires, mais elle est difficilement généralisable, tant du côté des producteurs que des consommateurs qui ne peuvent pas tous en payer le juste prix. « Je mange du bio mais pas que » précise notre interlocutrice. En tant que consommateurs, nous attendons des producteurs qu’ils aillent plus loin que la simple application de la réglementation en matière d’utilisation des produits phytosanitaires. Les exemples de production raisonnée et intégrée que nous avons vus lors de la visite sur le terrain de fin juin sont très intéressants et méritent d’être développés encore plus largement.
J’ai été particulièrement impressionnée par la production fruitière intégrée que nous avons vu chez Pierre BARTH à Furdenheim. Le système de paillage de la production de l’échalote m’a convaincu car il permet une réduction de l’usage des produits phytosanitaires. En tant que consommateurs, nous avons intérêt à privilégier les circuits courts pour l’achat de nos fruits et légumes, car cela permet de connaître les producteurs et leur mode de production. Le consommateur devrait être prêt à acheter des fruits ou des légumes « hors norme » car le calibrage et la présentation des produits souvent imposés par la distribution peuvent conduire à des traitements phytosanitaires supplémentaires.
Réseau de Fermes DEPHY en Lorraine
n° 6 - octobre 2014
page 20
Dans ce numéro encartage CHAMBRE AGRICULTURE REGION ALSACE - Brochure A5 « Calendrier Formation » 36 pages - Poids : 78 grammes Encartage dans tous les exemplaires.
La cave du Roi Dagobert à Traenheim élaborera les crémants pour son compte et celui de la cave de Turckheim dans le cadre d’Alliance Alsace qui réunit les deux coopératives. Un rapprochement haut-rhinois et bas-rhinois porteur d’investissements et unanimement salué.
Votre 6ème numéro de l’échophytoAlsace encarté cette semaine dans votre journal
Du 13 au 17 octobre
lsace vins d’A Colmar e Foire aux de que la 67 des expositionsconcerts, c semaine ses Déjà une les murs du par rencontres, rciales et ses ses fait vibrerdégustations, ctations comme savourer sans à 4 avec ses ences, ses tra édition 201 le ses conférs. Une bien bel anche soir. fous rire n jusqu’à dim modératio
Les caves du Turckheim et du Roi Dagobert unissent un peu plus leurs destinées
page 19
Marché mondial du vin
Un Texan dans les vignes
aux vin nvivial Festif, cossionnel fe ro p et
67e Foire
page 3
Photo Germain Schmitt
Réunion bout de parcelle
Actuellement, les ruches quittent la montagne pour retourner sur les ruchers d’hivernage, être nourries et recevoir les médicaments contre Varroa. Ce parasite des abeilles est reconnu comme la principale cause de mortalité des ruches en hiver. Alors qu’en 2013, l’infestation était faible (les abeilles s’étaient développées très lentement au printemps), elle est plus importante cette année (les ruches se sont développées plus tôt). Il est urgent de lutter efficacement contre ce parasite car les premiers symptômes apparaissent dans les ruches (abeilles aux ailes déformées ; présence de varroas sur les abeilles adultes). Plus de détails dans le Mémento de l’apiculteur, disponible sur le site de la chambre d’agriculture de région Alsace : www.alsace.chambagri.fr
réalisée sur quasiment toute la surface. Par souci d’indépendance, l’exploitation a développé un séchoir de trois cellules et 3 200 m3, avec économie d’énergie et réalisation partielle de prestation de séchage. L’objectif de l’agriculteur est double : • favoriser les conditions de très bons rendements pour assurer le revenu, • maintenir des parcelles propres, • réduire l’utilisation des produits phytosanitaires. Si les traitements phytosanitaires sont raisonnés en fonction de l’intensité des ravageurs, une base de traitement est conservée pour maintenir une faible pression des adventices. Le traitement contre la pyrale est généralisé, avec usage partiel de trychogrammes, pour garantir la qualité sanitaire au silo. Sur blé, deux traitements fongicides sont effectués pour lutter contre le piétain verse, les maladies du feuillage et la fusariose.
VITI
Cahier ii - N° 6 du 6 Février 2015 PHR, HEBDOMADAIRE
R EAV PH
PHR
Le spécialiste de la décoration en RESINE
R U R A L
LE PAYSAN DU HAUT-RHIN
CHAMBRE INFOS
NUMÉRO 41 - 10 OCTOBRE 2014 2,65 EUROS - comportant 2 cahiers de 14 pages
pages 5 et 6
- N° 32 - Vendredi 8 août 2014 - page 22
Photo Ilona Bonjean
ARBORICULTURE
Varroa : une infestation à contrôler
Dans un contexte très similaire, les agriculteurs expriment un même objectif : concilier performance économique et performance environnementale. Les deux goupes Dephy Grandes cultures alsaciens se sont rendus dans l’Ain le 19 juin, pour découvrir et comparer des systèmes à dominante maïs. Aperçu du milieu et des pratiques.
Venez découvrir notre chaîne
VI
Photo Ilona Bonjean
CHAMBRE INFOS
NUMÉRO 33 - 15 AOÛT 2014 2,65 EUROS - comportant 2 cahiers de 14 pages
s e les 43 finaledes Olympiades nationalesrs des métie
Découverte des systèmes de culture de l’Ain
Vidéo « un poulailler innovant dans le Bas-Rhin » - 5 076 vues
de nombreuses années pour la protection des Le réseau de Fermes DEPHY en maraîchage en Lorraine compte 9 exploitations navets. D’autres filets ont déjà été testés sur et deux grandes typologies : quatre exploitations sont spécialisées dans la navet et radis en 2013 et ont fait l’objet d’une plaquette disponible sur internet (http://www. production d’un nombre restreint de cultures (salade notamment) et cinq sont lorraine.chambagri.fr/fichiers/filets_antiinau contraire très diversifiées pour une vente en direct aux particuliers. sectes_radis_navets_planetelegumes.pdf). La démarche DEPHY débute par l’analyse du contexte de l’exploitation, des Chez les producteurs spécialisés en salade l’approche est assez différente. Les pressions propratiques et du niveau de satisfaction du producteur. Cette analyse permet viennent surtout de maladies (Bremia et Botrytis) dans un second temps de trouver des leviers cohérents avec le contexte sur les «salades d’abri» plantées de l’automne au des exploitations pour diminuer le recours aux produits phytosanitaires. printemps. Avec un contexte climatique difficile (forte nébulosité, forte humidité, température L’analyse des diagnostics des exploitations diles résultats sont bons, ce filet pourra être utilisé faible) et des maladies explosives, la stratéversifiées révèle entre autres des pressions physur de nombreuses cultures. Il est en outre très gie développée au sein du réseau de Fermes Devant les attentes tosanitaires importantes causées par différentes bien adapté aux exploitations diversifiées où de consiste à substituer des fongicides chimiques sociétales et réglemenmouches sur oignon, poireau, et carotte surtout nombreuses opérations sont manuelles. taires, l’arboriculture de synthèse par d’autres matières actives ayant aux maladies, ou de en pleine dépression et par les altises sur navet et radis. Souvent les Certaines exploitations du réseau DEPHY l’uti-porte-greffes capable de au niveau national s’engage dans un chantier codes profils toxicologiques et éco toxicologiques développer insectes du feuillage (pucerons, psylles..) et des des hyper sensibilités, producteurs ne sont pas satisfaits des résultats lisent également sur de grandes surfaces depuis ou d’incullossal en s’impliquant dans Ecophyto. plus doux, comme le PRESTOP et le PERTINAN quer des résistances fruits : carpocapses, tordeuses… : sharka, feu bactérien. des traitements contre ces ravageurs. (ou ETONAN). Les limites de ces produits déjà Colossal, d’abord, car Les variétés de pommes résistantes à la taveUne place prépondérante est donnée à la nul’arboriculture a cette La mise en place de filets permettrait de se subshomologués sont testées dans le contexte lorparticularité d’être lure constituent le chantier le plus avancé, avec trition. Elle permet une d’influencer directement tituer à de nombreux traitements. Un des filets rain. Un travail de fond sur les caractéristiques Contrairement à la vigne, culture pérenne. à ce jour des variétés l’équilibre végétatif ou au houblon, elle adaptées des arbres. Aujourd’hui, testés dans le réseau de Fermes est la maille de à la mise en du sol est également mené. Un sol actif et équiliproduit sur des points de fructifications périns. marché : Ariane, Choupette, Topaz, Goldrush… pas moins de 30 % des interventions effectype « Filclimat ». On sait déjà que cette maille Inscrire un arbre fruitier dans son cadre saniLa modélisation informatique bré au niveau microbiologique diminue le risque tuées avec l’atomiseur le sont avec des engrais est efficace contre la mouche du navet et contre des maladies et de contamination. De plus un sol avec un bon taire, c’est non seulement gérer la production ravageurs permet de foliaires et non avec des pesticides. visualiser les chenilles sur choux. Elle est donc testée en état organique permet une meilleure rétention les de la campagne en risques et ainsi adapter la lutte aux différents niveaux de Le travail du sol et cours (souvent le plus Lorraine en 2014 contre la mouche du poireau de l’eau et donc une baisse de l’aspersion (favol’enherbement maitrisé facile), c’est aussi intégrer la campagne précépression. Depuis 2011, les arboriculteurs alsa(ponctuel ou total) sont Parcelle de navets sous filet filclimat et de la carotte, en pose à plat sur la culture. Si rable à la dispersion des maladies). des solutions travaildente dans la campagne actuelle pour préparer ciens ont fait le choix de travailler avec le logilées pour réduire les opérations de désherbage, la suivante. Colossal, ensuite car les ravageurs ciel « Rimpro ». 20 stations météo enregistrent mais aussi pour gérer les pics de minéralisation sont nombreux et la deux fois par heure les conditions climatiques et donc influencer directement sur le dévelopdurée de végétation est longue et estivale. dans les vergers et les envoient dans un modèle pement, la maturation et la conservation des La station de recherche européen qui les transcrit en niveau de risque. fruits. VEREXAL travaille en réseau avec ses partenaires nationaux et euroLe développement des techniques de lutte bioAccompagnés par la station VEREXAL, les arbopéens pour agir sur logique est une piste riculteurs comprennent les enjeux de demain. les leviers qui vont largement travaillée. nous permettre d’évoluer vers la réduction des proAu niveau fongique, les techniques de lutte contre Ils n’oublient pas le contexte technico éconoduits phytosanitaires. les maladies en mode mique. Ils s’inscrivent dans la démarche EcoLes chantiers en cours de conduite biologique concernent les principales problématiques. sont assistées par le phyto sans révolution, modèle et gagnent avec clairvoyance, et Les arboriculteurs sont intéressés par les traprogressivement du terrain. un grand respect pour les bases et les acquis. Les techniques de vaux de recherche de variétés moins sensibles répulsions et de confusions permettent de proOn peut citer comme réussites concrètes gresser très rapidement sur la lutte contre les les travaux effectués par la PFI sur la gestion des auxiliaires de défenses.
L’arboriculture s’inscrit dans
La filière légumes face aux enjeux phytosanitaires
Photo Jean-Michel Hell
agenda
grAndES CuLturES RéSEAUx DEPHY laquelle la vieille reine cherche à quitter la ruche en emmenant avec elle la moitié des abeilles, afin de fonder une nouvelle colonie. Pour l’apiculteur, une ruche qui essaime perd tout son potentiel de production jusqu’à la saison suivante. Cette année la « fièvre d’essaimage » a été très intense. Elle s’est étendue sur 5 à 6 semaines, durant lesquelles froid et pluie ont compromis les interventions de contrôle par les apiculteurs (élimination des cellules de reines, prélèvements d’abeilles et de couvain).
Vidéo « sur les coulisses de l’installation au SIA » - 3 210 vues
LE PAYSAN DU HAUT-RHIN
Photos Ilona Bonjean - Cécile Hans - Julien Kauffmann
Source : service filières végétales et agronomie lire article conseil de saison p. 11
Malgré un printemps prometteur, la météo n’a pas été favorable lors de la floraison des principales plantes produisant les miels d’Alsace. La production de 2014 est inférieure à la moitié d’une année normale, soit une situation semblable à celles de 2012 et de 2013. La viabilité de certaines exploitations est menacée tandis que le marché du miel se tend, avec du miel français en vrac acheté par les conditionneurs entre 7 et 9 € du kg (contre 4 à 5 € en 2010).
Statuts « salon de l’agriculture » 1 479 personnes atteintes
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PIEGES
GERMAIN SCHMITT
Le Chiffre
Mise en ligne des sites internet phr.fr et est-agricole.com
Novembre 2013 Vidéo « moissonneuse batteuse avec des chenillles» - 19 726 vues
Viande bovine
semaine 32
8 août 2014
Statut « ligne rouge de la Foire aux Vins » - 4 956 personnes atteintes Vidéo « finale de labour » - 2 471 vues
48e Fête des vins de Wettolsheim
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actu cHAMBRE D’aGRIcuLtuRE
Août 2013 Vidéo « le plus gros tracteur de la Foire aux Vins » - 13 424 vues
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Sur « l’île des légumes »
aLSaCe
Statut « Festival de l’élevage » 1 276 personnes atteintes
(Photo Julien Kauffmann)
Jean Schaetzel préserve « sa » marque
PAYSAN DU HAUT-RHIN
semaine 32
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CAHIER II - 14 PAGES
Vins Martin Schaetzel à Ammerschwihr
H E B D O M A D A I R E
actu cHAMBRE D’aGRIcuLtuRE
et en janvier 2015
Statut « Eurogénétique » 1 573 personnes atteintes
Ecophyto
Les cultures légumières sont très diversifiées en Alsace. Les modes de production vont de la pas efficaces à 100%. Elles maintiennent les bioculture en plein champ, à l’abri plastique froid, à agresseurs en dessous l’abri léger, à la production enserre hors-sol. Les par le producteur, mais d’un seuil acceptable induisent parfois des cultures ont des durées défauts physiques ou visuels sur les légumes. de cycle de quelques semaines à quelques années. La prise de risque économique pour le produccialisation est nécessaire mais difficilement Ces conditions de production très contrastées teur est importante car ces cultures à haute vacompatible avec une diversification des proinfluencent les problèmes phytosanitaires. Les leur ajoutée ont des coûts de production élevés. ductions. bioagresseurs sont très variés et fluctuent penPour cette raison les producteurs ont tendance L’appui technique de PLANETE Légumes a dant la saison et selon l’année, ceci nécessite à traiter de manière préventive. pour objectif de développer de la production raisonnée, un suivi et des traitements rapprochés. L’obtention d’un produit intégrée (avec le soutien du programme PIC Lég) de qualité nécessite Une caractéristique de la production légumière une haute technicité de la part des producteurs ou biologique. L’accompagnement est l’utilisation déjà courante de certaines mépour répondre aux vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement se exigences qualitatives thodes alternatives aux produits phytosanitaires. quantitatives du marché. et fait depuis 2008 au travers de l’opération Légumes Pour cela, une spéEn effet, l’indisponibilité de produits contre cerMieux, à destination de tous les producteurs. tains bio-agresseurs a entraîné des impasses techniques qui se sont traduites, dans certains cas par le développement de méthodes alternatives : variétés résistantes, paillages plastiques, utilisation du greffage, produits alternatifs, protection biologique sous abri.... De plus, les consommateurs sont Répartition des surfaces très sensibles à la présence de résidus sur les légumes qu’ils consomfruits et légumes en Alsace de ment souvent directement et sans transformaTotal 4 500 ha tion. Cependant, la diminution produits phytosanitaires de l’utilisation des sur les cultures légumières pose problème. En effet, une contrainte commerciale forte concernant l’aspect des légumes commercialisés en frais est imposée aux producteurs par la distribution. Ils ne doivent présenter aucun défaut visible. Or, les méthodes alternatives Source : Agreste données 2010 ne sont généralement
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La fertilisation azotée localisée du maïs : une vraie alternative pour demain ?
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Jeudi 27 novembre 2014 Contact :
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http://www.itada.org/francaise/inscription-seminaire.asp / http://www.itada.org/deutsch/seminaranmeldung.asp
Chambre d’Agriculture de Région Alsace
Merci de vous inscrire d’ici le vendredi 21 novembre 2014 Anmeldung bitte bis spätestens Freitag, den 21. November 2014
Coût de la journée / Teilnehmerbeitrag = 30 €
Abschlusskolloquium INDEE-Projekt
Paiement par chèques à l’ordre de la CARA ou espèces le jour même / Bezahlung vor Ort
Die platzierte N-Düngung im Maisanbau : eine echte Alternative für morgen ?
Tél. 03 89 21 41 00 Fax 03 89 21 41 01
Avec le soutien financier / mit Unterstützung von
Donnerstag, 27. November 2014
Site : www.stevial.com E-mail : stevial@stevial.com
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STÉRILISATION
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Jeudi 27 novembre 2014 à Sainte-Croix-en-Plaine FORUM TRANSFRONTALIER La fertilisation azotée localisée du maïs : une vraie alternative pour demain ?
Donnerstag, 27. November 2014, Sainte Croix-en-Plaine (F) GRENZÜBERSCHREITENDES FORUM Die platzierte N-Düngung im Maisanbau : eine echte Alternative für morgen?
9h30 Mot d’accueil et Introduction : Danielle BRAS, Vice-Présidente Chambre d’Agriculture de Région Alsace (CARA)
09h30 Einführung : Danielle BRAS, Vize-Präsidentin Landwirtschaftskammer Elsass (CARA)
Partie 1 : Modérateur : Régis HUSS, Chambre d’Agriculture de Région Alsace • Les mesures en Bade Wurtemberg pour réduire les émissions agricoles d’azote dans l’air et l’eau : Helga PFLEIDERER, Ministère de l’Espace rural et de la protection du consommateur • Agriculture et atmosphère : Emmanuel RIVIERE, ASPA-ATMO Alsace • Le projet INDEE : origine et objectifs : Didier LASSERRE, Arvalis – Institut du végétal
Block 1 : Moderation : Régis HUSS, Landwirtschaftskammer Elsass • Maßnahmen für weniger Stickstoffemissionen aus der Landwirtschaft in Luft und Wasser in Baden-Württemberg : Helga PFEIDERER, Ministerium für Ländlichen Raum und Verbraucherschutz Baden-Württemberg • Landwirtschaft und Luftqualität : Emmanuel RIVIÈRE, ASPA-ATMO Alsace • Das Projekt INDEE : Ausgangssituation und Ziele : Didier LASSERRE, Arvalis - Institut du végétal
11h00 Pause-café
11h00 Kaffeepause
11h30 suite • Les solutions pour diminuer les émissions NH3 relatives à la fertilisation azotée avec focus sur résultats INDEE : Jean Pierre COHAN, Arvalis – Institut du végétal • Les résultats du projet INDEE pour la qualité de l’eau : Olivier RAPP, ARAA et Martin ARMBRUSTER, LUFA Speyer • L’outil développé et les résultats agronomiques : Le prototype d’injection INDEE : Jürgen MAIER, LRA Breisgau-Hochschwarzwald Les performances du maïs : Jean-Louis GALAIS, Ch. Agr. Région Alsace (CARA) Dynamique des nitrates : Karl MÜLLER SÄMANN, ANNA-Agentur ;
11h30 Fortsetzung • Lösungen zur Verminderung der NH3-Emissionen bei der Stickstoffdüngung Die Ergebnisse des Projekts INDEE : Jean-Pierre COHAN, Arvalis - Institut du végétal • Ergebnisse des Projekts INDEE in Bezug auf die Gewässerbelastung : Olivier RAPP, ARAA und Martin ARMBRUSTER, LUFA Speyer • Das entwickelte Düngungsgerät und die agronomischen Ergebnisse Prototyp des Injektionsgeräts : Jürgen MAIER, LRA Breisgau-Hochschwarzwald Maiserträge : Jean-Louis GALAIS, Landwirtschaftskammer Elsass Nitrat-Dynamik : Karl MÜLLER-SÄMANN, Agentur ANNA
13h15 - 14h30 Déjeuner sur place
13h15 - 14h30 Mittagessen vor Ort
Partie 2 : Modérateur : Dr. Reinhold VETTER, Regierungspräsidium Freiburg • Les formes d’engrais au banc d’essais : Markus MOKRY, LTZ Augustenberg et JeanPierre COHAN, Arvalis – Institut du végétal • Combinaison de strip-till avec la localisation d’engrais : Dr. Wilfried HERMANN, Université Hohenheim et Damien BRUN, Arvalis – Institut du végétal • Optimisation de la valorisation des fertilisants organiques par l’injection dans le sol (lisiers, digestats) : Dr Markus MOKRY, LTZ Augustenberg • Témoignages d’agriculteurs qui ont testé la fertilisation azotée localisée • Perspectives : Hervé CLINKSPOOR, CARA - ITADA
Block 2 : Moderation Dr. Reinhold VETTER, Regierungspräsidium Freiburg • Die Düngerformen im Vergleich : Dr. Markus MOKRY, LTZ Augustenberg und JeanPierre COHAN, Arvalis - Institut du végétal • Kombination von Strip-Till mit platzierter Düngung : Dr. Wilfried HERMANN, Universität Hohenheim und Damien BRUN, Arvalis - Institut du végétal • Bessere Verwertung von organischen Düngern (Gülle, Gärreste) durch Injektion in den Boden : Dr. Markus MOKRY, LTZ Augustenberg • Praxisberichte von Landwirten zur Depotdüngung • Perspektiven : Hervé CLINKSPOOR, CARA - ITADA
17h00 Conclusion de la journée : Antoine HERTH, Député et Vice-Président de la Région Alsace
17h00 Schlussfolgerungen aus der Tagung : Antoine HERTH, Abgeordneter und Vizepräsident der Région Alsace
Crédits photo : ITADA, Arvalis, CARA et ANNA-Agentur
STEVIAL