Batirama castolin

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La revue des professionnels du bñtiment N° 467 JUIN/JUILLET 2016 - 28 €

La rĂ©volution de la plomberie et du gĂ©nie climatique MARCHÉ

DOSSIER

UTILITAIRE

Nouvelles bondes et siphons : Plomberie et sanitaires : Nouveau Citroën Jumpy : du trÚs haut débit p.26 protéger contre le bruit p.42 plus grand, plus beau p.52


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Matériel

Equipement de chantier

OUTILS DE SOUDURE OU DE BRASURE

A chacun son usage et ses outils

Poste Ă  souder, pince porte Ă©lectrode, mĂ©tal d’apport, torche de soudage, chalumeau, dĂ©tendeur
 sont autant d’outils indispensables dont ces artisans ont besoin quotidiennement afin d’effectuer soudure et brasure qu’il est Ă©galement bon de requalifier. La soudure et la brasure sont, en effet, les deux principaux procĂ©dĂ©s d’assemblage utilisĂ©s par les artisans zingueurs, plombiers, chauffagistes et couvreurs. Et, mĂȘme si la plupart de ces artisans parlent de soudure, il est souhaitable de bien distinguer la soudure et la brasure car ces deux techniques n’utilisent pas les mĂȘmes outils. « En effet, les artisans/plombiers qui travaillent sur des tuyauteries en cuivre, par exemple, parlent gĂ©nĂ©ralement de soudure alors que techniquement le terme appropriĂ© est brasure », explique ClĂ©ment Kermarrec, responsable technique chez Castolin. Soudage VS Brasage. Le soudage est une technique d’assemblage lĂ©gĂšrement diffĂ©rente du brasage. Il s’effectue Ă  l’arc Ă©lectrique et comporte trois diffĂ©rents procĂ©dĂ©s : l’électrode enrobĂ©e, le semi-automatique, appelĂ© aussi Mig-Mag, et le

recommandations entretien matĂ©riels* Le Symop (Syndicat des entreprises de technologie de production), a publiĂ© les recommandations suivantes Ă  l’usage des utilisateurs de matĂ©riels de soudage et brasage. Ce guide rappelle “les rĂšgles de l’Art” des diffĂ©rents matĂ©riels utilisĂ©s et donne des recommandations quant Ă  leur utilisation (et notamment les recommandations concernant le changement de tuyaux pour lequel il n’existe pas de rĂšglementation). * de soudage chauffage et coupage oxy-gaz

soudage TIG. « Contrairement au procĂ©dĂ© de brasage qui nĂ©cessite un chalumeau. Le chalumeau n’est que trĂšs peu utilisĂ© pour le soudage », note le responsable technique de Castolin. « Il existe ainsi quatre mĂ©thodes de travail pour deux techniques d’assemblage diffĂ©rentes », ajoute ce dernier. Soudage : Électrode enrobĂ©e. Le procĂ©dĂ© de soudage Ă  l’électrode enrobĂ©e est le procĂ©dĂ© le plus rĂ©pandu chez les artisans car c’est le plus facile Ă  mettre en Ɠuvre et le moins onĂ©reux. Les piĂšces Ă  souder sont souvent de mĂȘme nature (acier faiblement alliĂ© ou acier inoxydable par exemple) et c’est une technique que l’on retrouve pour tous les travaux de barriĂšres mĂ©talliques, mains courantes
 C’est Ă©galement le procĂ©dĂ© de soudage Ă  l’arc Ă©lectrique le plus ancien. Ici, le soudage Ă  l’électrode enrobĂ©e est rĂ©alisĂ© Ă  partir d’un arc Ă©lectrique entre l’ñme mĂ©tallique de l’électrode et la piĂšce Ă  souder. L’énergie calorifique de l’arc fait fondre localement la piĂšce Ă  assembler, l’ñme mĂ©tallique de l’électrode et l’enrobage. L’enrobage permet de protĂ©ger la soudure de l’oxydation. AprĂšs refroidissement, le cordon de soudure est recouvert de l’enrobage que l’on appelle alors le laitier. Pour ce procĂ©dĂ©, il est nĂ©cessaire d’avoir un poste Ă  souder, une pince porte EXAMEN VISUEL - VÉRIFICATION ESSAI D’ÉTANCHÉITÉ

Équipements

Ă©lectrode, une Ă©lectrode enrobĂ©e adaptĂ©e aux mĂ©taux Ă  assembler, une pince de masse
 Et d’ĂȘtre bien Ă©quipĂ© avec des gants de soudeur, une cagoule de soudage. Avec ce procĂ©dĂ©, les avantages sont nombreux car il offre une grande flexibilitĂ©, une mise en Ɠuvre assez facile, une bonne qualitĂ© de soudage


CASTO LIN

Les mĂ©tiers de zingueurs, de plombiers, de chauffagistes et de couvreurs sont exigeants et demandent de solides connaissances techniques ainsi qu’un outillage parfaitement adaptĂ© Ă  chaque situation.

A chaque changement de bouteille

Annuellement

RÉVISION OU REMPLACEMENT (1) (3)

DĂ©tendeurs (2)

Examen visuel : ‱ du bon Ă©tat des filetages, des joints, des manomĂštres, des raccords d’entrĂ©e et de sortie, ‱ de l’absence de produits gras.

‱ Essai d’étanchĂ©itĂ© Ă  la pression de service.

‱ RĂ©vision ou remplacement au plus tard tous les 5 ans.

Raccords rapides Ă  obturateur

‱ VĂ©rification du bon fonctionnement du vĂ©rrouillage.

‱ Essai d’étanchĂ©itĂ© Ă  la pression de service.

‱ Remplacement systĂ©matique en cas d’incident de fonctionnement.

Tuyaux souples

‱ VĂ©rification des couleurs des tuyaux en fonction des gaz. ‱ Examen visuel pour s’assurer du bon Ă©tat et de la propretĂ© des tuyaux.

‱ Examen visuel sur tuyau cintrĂ© pour dĂ©terminer l’absence de dĂ©chirure, de gonflement, de blessure et de craquelure.

Remplacement : ‱ si l’examen visuel a dĂ©celĂ© des blessures, ‱ au plus tard tous les 3 ans aprĂšs mise en service pour service intensif (chantier par exemple), ‱ au plus tard tous les 5 ans aprĂšs mise en service dans tous les autres cas. Nota : la date indiquĂ©e sur le tuyaux est celle de la fabrication.

Antiretours arrĂȘts de flamme

VĂ©rification : ‱ de leur prĂ©sence, ‱ des couleurs en fonction des gaz.

‱ Examen visuel et essai d’étanchĂ©itĂ©.

‱ Remplacement : en cas de retour de flamme violent ou au plus tard tous les 3 ans aprùs la date de mise en service.

Chalumeaux

‱ Examen visuel du bon Ă©tat des buses

‱ Examen visuel complet et essai d’étanchĂ©itĂ©.

‱ RĂ©vision ou remplacement au plus tard tous les 3 ans aprĂšs la date de mise en service.

Nota : (1) Les rĂ©visions des Ă©quipements doivent ĂȘtre effectuĂ©es par le constructeur ou par des rĂ©parateurs recommandĂ©s par lui. De plus, en cas de dysfonctionnement, les appareils doivent ĂȘtre rĂ©visĂ©s ou remplacĂ©s. (2) Ne s’applique pas aux dĂ©tendeurs intĂ©grĂ©s Ă  la bouteille qui sont entretenus par les fournisseurs de gaz. (3) Renseignez-vous auprĂšs de votre fournisseur sur les donnĂ©es de sĂ©curitĂ© des gaz que vous utilisez.

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Soudage : semiautomatique ou Mig-Mag. Ce procĂ©dĂ© semi-automatique de soudage est facile d’utilisation et il est utilisĂ© par les artisans qui en font Ă  plus forte Ă©chelle. « C’est une technique que l’on retrouve beaucoup dans les ateliers de soudure car avec ce procĂ©dĂ©, les cadences de dĂ©pĂŽts peuvent ĂȘtre de 2 Ă  3 fois supĂ©rieures Ă  celles du soudage avec Ă©lectrode enrobĂ©e », prĂ©cise ClĂ©ment Kermarrec. Ce procĂ©dĂ© de soudage signifie “Metal Inert Gas et Metal Actif Gas”. Au lieu d’utiliser une Ă©lectrode enrobĂ©e, cette technique utilise une bobine de fil (on choisit le fil en fonction des mĂ©taux Ă  assembler) installĂ©e directement dans le poste Ă  souder. Le fil de soudage est amenĂ© automatiquement jusqu’à la torche de soudage. L’enrobage d’une Ă©lectrode enrobĂ©e est remplacĂ© par un gaz (inerte ou actif, en fonction des travaux Ă  rĂ©aliser) qui va protĂ©ger le mĂ©tal en fusion, appelĂ© bain de fusion. Pour ce procĂ©dĂ©, il est nĂ©cessaire d’avoir un poste Ă  souder, une bobine de fil, une torche de soudage, de dĂ©tenteur, une bouteille de gaz. « Ce procĂ©dĂ© reste utilisĂ© dans les ateliers car il est beaucoup moins flexible sur un chantier, par contre il est plus productif qu’un autre procĂ©dĂ© », signale le spĂ©cialiste. Il faut prĂ©voir des gants de soudeur, une cagoule de soudage, et des vĂȘtements de protection dĂ©diĂ©s. Soudage : TIG (Tungsten Inert Gas). « Le tungstĂšne est un matĂ©riau qui a la particularitĂ© de fondre Ă  trĂšs haute tempĂ©rature. Cette technique de soudage est plutĂŽt destinĂ©e aux tuyauteurs pour le sou-

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467-P54 EQUIPEMENToutilsoudure_467-P54 EQUIPEMENToutilsoudure 22/06/2016 14:42 Page55

dage de tube puisqu’elle prĂ©sente une trĂšs haute qualitĂ© de soudure mais par contre demande une qualification assez poussĂ©e », commente le responsable technique de chez Castolin. Le soudage TIG, procĂ©dĂ© Ă  l’arc sous gaz inerte avec Ă©lectrode non fusible (en tungstĂšne), est un procĂ©dĂ© dans lequel l’énergie nĂ©cessaire Ă  la fusion des piĂšces Ă  assembler est apportĂ©e par un arc Ă©lectrique Ă©tabli entre une Ă©lectrode rĂ©fractaire en tungstĂšne et le joint Ă  souder. L’électrode et le bain de mĂ©tal en fusion sont protĂ©gĂ©s de l’air ambiant, c’est-Ă -dire de l’azote et de l’oxygĂšne, par un flux de gaz inerte. C’est le soudeur qui amĂšne manuellement le mĂ©tal d’apport, sous forme de baguette, au fur et Ă  mesure qu’elle fond dans l’arc Ă©lectrique. Ce procĂ©dĂ© qui nĂ©cessite un poste Ă  souder, une torche de soudage et un mĂ©tal d’apport, offre trĂšs peu de dĂ©formations. Brasage : utilisation d’un chalumeau. Le procĂ©dĂ© de brasage est beaucoup plus utilisĂ© en construction, pour des travaux de canalisations d’eau et de gaz par exemple. L’appellation de brasure s’applique dĂšs lors qu’il n’y a pas de fusion du mĂ©tal de base (mĂ©tal Ă  assembler) et que l’on retrouve le phĂ©nomĂšne de capillaritĂ©. Dans le cas du brasage, seul le mĂ©tal d’apport fond. Il a donc une tempĂ©rature de fusion plus basse que celle du mĂ©tal Ă  assembler. On utilise un mĂ©tal d’apport de nature diffĂ©rente du mĂ©tal de base : pour assembler du cuivre, on peut utiliser des alliages composĂ© de zinc, argent et cuivre, par exemple. « C’est pourquoi, Ă  la diffĂ©-

Equipement de chantier

GUILBERT

Matériel

rence du soudage, le brasage ne nĂ©cessite pas une source de chaleur trĂšs importante, la flamme du chalumeau est alors utilisĂ©e », note ClĂ©ment Kermarrec. Le mĂ©tal d’apport est diffĂ©rent de celui des piĂšces Ă  unir, il est choisi en fonction de son point de fusion moins Ă©levĂ© que celui des piĂšces Ă  unir. Cette fusion du mĂ©tal d’apport ne nĂ©cessite qu’une faible Ă©lĂ©vation de la tempĂ©rature toujours infĂ©rieure Ă  celle requise pour la fusion des matĂ©riaux Ă  braser. Un dĂ©capant, sous forme de poudre, pĂąte ou liquide permet de protĂ©ger le mĂ©tal Ă  assembler pendant la chauffe et Ă  faciliter l’opĂ©ration de brasage. Le dĂ©capant peut ĂȘtre directement enrobĂ© sur la baguette de brasage. La brasure rend donc obligatoires : un mĂ©tal d’apport et son dĂ©capant, un chalumeau, deux dĂ©tendeurs, un gaz combustible (gĂ©nĂ©ralement de l’acĂ©tylĂšne) et un gaz comburant (l’oxygĂšne), un allume gaz
 « Ici, nous n’avons plus besoin d’électricitĂ© mais de gaz. Ce qui apporte une plus grande autonomie Ă  l’artisan. Par contre, l’inconvĂ©nient, c’est que c’est par-

fois un peu lourd Ă  transporter », ajoute ce dernier. La plupart des mĂ©taux peuvent ĂȘtre brasĂ©s Ă  la seule condition que leur tempĂ©rature de point de fusion soit supĂ©rieure Ă  celle du mĂ©tal d’apport. Par exemple, la brasure forte au cuivre requiert une tempĂ©rature de fusion de 600 Ă  900°C, et permet un assemblage Ă  forte rĂ©sistance mĂ©canique sur la plupart des mĂ©taux. Dans le cas oĂč une rĂ©sistance mĂ©canique n’est pas recherchĂ©e, mais plutĂŽt une Ă©tanchĂ©itĂ© (en couverture (zinc) voire en canalisation cuivre d’eau potable) ou une conductibilitĂ© Ă©lectrique est recherchĂ©e (en Ă©lectricitĂ©, circuit imprimĂ©), il est gĂ©nĂ©ralement utilisĂ© un mĂ©tal d’apport Ă  base d’étain. AUDE MOUTARLIER

Avec quels EPI ? - Casque de soudage, masque (de soudeur) Ă  main ou lunettes de protection ; - Appareils de protection respiratoire, - VĂȘtements et tabliers rĂ©sistant au feu et aux flammes ; - Casques serre-tĂȘte, bouchons d’oreilles, protection antibruit en fonction du niveau de bruit ; - Bottes, chaussures de sĂ©curitĂ©, gants en cuir avec manchettes ; - VĂȘtements de travail (ensemble pantalon, veste, cagoule) en coton ignifugĂ© ou textile technique ininflammable, tablier en cuir.

Normes relatives aux soudeurs 1/ La norme EN175 (Protection des yeux et du visage pour soudage et techniques connexes) spĂ©cifie les exigences de sĂ©curitĂ© et mĂ©thodes d’essai relatives aux Ă©quipements de protection individuelle utilisĂ©s pour protĂ©ger les yeux et le visage contre les rayonnements optiques nocifs et les autres risques spĂ©cifiques dus aux procĂ©dĂ©s usuels de soudage, de dĂ©coupe ou autres techniques connexes.

protection variable ou Ă  double Ă©chelon de protection. 4/ La norme EN 12477 (gants de protection pour soudeurs) reprend l’ensemble des tests de l’EN 388 (gants de protection contre les risques mĂ©caniques) et les principaux tests de l’EN 407 (gants de protection contre les risques thermiques) afin d’instaurer une norme unique pour les gants de soudage et impose une longueur minimum de 350 mm (T10).

2/ La norme EN 169 (Filtres oculaires pour le soudage et les techniques connexes) dĂ©finit plusieurs types de filtres dĂ©signĂ©s 5/ La norme EN 470-1 est relative aux vĂȘtements de protection par un numĂ©ro d’échelon et prĂ©cise leurs domaines d’emploi utilisĂ©s pendant les opĂ©rations de soudage. respectifs. Le numĂ©ro d’échelon traduit les caractĂ©ristiques de transmission du filtre vis-Ă -vis des rayonnements. 6/ La norme EN 531 est relative aux vĂȘtements de protection contre la chaleur industrielle (exigences en matiĂšre de propaga3/ La norme EN 379 prĂ©conise le degrĂ© de teinte du verre en tion des flammes, chaleur par convection, chaleur rayonnante, fonction de l’intensitĂ© du courant et du type de procĂ©dĂ© de sou- projections de mĂ©tal fondu) dage, les spĂ©cifications pour les filtres de soudure Ă  Ă©chelon de

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Matériel

Equipement de chantier

SOUDAGE À L’ARC ARC POWER par CASTOLIN

CHALUMEAU AUTOFLAM SI 0 par CASTOLIN

CASTOLIN

L’analyse du Symop « En 2015 les fournisseurs constatent un flĂ©chissement de leur activitĂ© de ­2,4% par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, surtout impactĂ© par la baisse des ventes de consommables. Les ventes de matĂ©riels et consommables du soudage au gaz ont baissĂ© plus sensiblement en lien avec la contraction de l’activitĂ© du bĂątiment que ce soit dans le neuf ou la rĂ©novation. Elles se sont un peu amĂ©liorĂ©es sur la fin de l’annĂ©e pour les matĂ©riels de soudage flamme. Par contre, la consommation d’équipements de soudage Ă  l’arc est en lĂ©gĂšre progression (+1,7% en valeur) alors que la consommation en volume des consommables arc reste relativement Ă©tale par rapport Ă  l’annĂ©e derniĂšre. Selon notre conjoncture sectorielle, les fournisseurs ont ressenti une amĂ©lioration du climat d’affaires en ce dĂ©but d’annĂ©e, qui devrait selon eux se maintenir jusqu’à l’étĂ© », explique le Symop (Syndicat des entreprises de technologie de production) quant Ă  l’état du marchĂ©.

CHALUMEAU ÉTANCHÉITÉ À GAZ RAPTOR par GUILBERT EXPRESS

Onduleurs pour soudage Les trois Ă©quipements Ă  hautes performances ArcPower 160/180/200 sont des onduleurs pour soudage Ă  l’électrode enrobĂ©e. Robustes et puissants (160 A Ă  200 A), ils sont simples Ă  utiliser et sont Ă©quipĂ©s d’un affichage numĂ©rique de l’intensitĂ©. Ils offrent une bonne soudabilitĂ© avec tous types d’électrodes : basiques, rutiles, inox, fonte, rechargement. Ils permettent de souder tous les diamĂštres d’électrodes jusqu’à 5 mm. Ils possĂšdent des fonctions Hot Start, anticollage et Arc Force. Ils permettent aussi le raccordement sur un groupe Ă©lectrogĂšne et la soudure en TIG (avec option kit TIG).

Priorité à la sécurité

RACCORDS par LE LORRAIN

DÉTENDEURS DDI OX par LE LORRAIN

Du cĂŽtĂ© de l’étanchĂ©itĂ© Pour complĂ©ter ses versions 30, 70 et 90 kW, Guilbert Express a conçu une nouvelle rĂ©fĂ©rence 1150 de lance longue d’étanchĂ©itĂ©. Elle dĂ©veloppe une puissance de 150 kW pour un poids de 325 g, tout en faisant la preuve de sa discrĂ©tion, avec un niveau sonore infĂ©rieur Ă  81 dBA. AssociĂ©e au Pistolet Raptor, l’ensemble forme la RĂ©fĂ©rence 1045 et permet Ă  l’étancheur professionnel de disposer de tous les avantages du chalumeau Raptor, poids rĂ©duit, lance interchangeable sans outils, auto-maintenance simplifiĂ©e, le tout impactant trĂšs sensiblement les risques de Troubles Musculo Squelettiques.

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Le chalumeau AutoFlam SI 0 est un chalumeau soudeur oxy-acĂ©tylĂ©nique type 0 Ă  sĂ©curitĂ© intĂ©grĂ©e, conçu et fabriquĂ© selon la norme EN ISO 5172. La sĂ©curitĂ© intĂ©grĂ©e est un stop feu double action : clapet antiretour gaz et dispositif arrĂȘt de flamme, conçu et fabriquĂ© selon la norme NF EN 730-1. Ce dispositif est incorporĂ© dans le manche du chalumeau pour plus de sĂ©curitĂ© et pour une meilleure ergonomie. Il est livrĂ© avec 5 becs de 100, 160, 250, 315 et 400l/h pour un mĂ©lange de gaz oxygĂšne et acĂ©tylĂšne. Le manche est en plastique polycarbonate.

DĂ©tendeurs de nouvelle gĂ©nĂ©ration Pour plus de facilitĂ© La sociĂ©tĂ© Hampiaux, dĂ©tentrice de la marque Le Lorrain, propose ces raccords Ă  monter en sortie des dĂ©tendeurs 16 x 150 Droite pour l’oxygĂšne et le gaz neutre et 16x150 Gauche pour le gaz combustible. Ces raccords permettent un serrage manuel facilitant le montage, en particulier sur les bouteilles Ă  dĂ©tente intĂ©grĂ©es munies d’un cache de protection rendant le vissage, Ă  l’aide d’une clĂ© plate, peu commode. Ils sont Ă©quipĂ©s en sortie d’un raccord rapide femelle + mĂąle ISO 7289.

Les dĂ©tendeurs DDI sont Ă  la fois compacts, trĂšs solides et faciles d’utilisation. Ils rĂ©solvent les difficultĂ©s de surpressions liĂ©es Ă  l’utilisation du matĂ©riel de soudage au gaz et bĂ©nĂ©ficient en outre de nombreux avantages tels qu’une pression d’utilisation toujours adaptĂ©e et une pression constante. Ils sont aussi faciles Ă  utiliser car les pressions prĂ©conisĂ©es pour souder ou couper sont dĂ©terminĂ©es par deux zones vertes (soudage et coupage) pour le dĂ©tendeur oxygĂšne et une seule zone verte (soudage coupage) pour le dĂ©tendeur acĂ©tylĂšne.

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