En 2018 j’ai eu envie de travailler sur l’empreinte de matières qui me sont familières dans mon atelier.
Le moindre fragment de métal me parle encore, je récupère beaucoup d’éléments, ce sont des trésors, j’ai par exemple toujours conservés mes gants avec lesquels je travaille, tous mes disques de meuleuses etc. comme si ces objets étaient encore voués à faire partis de moi-même ou de cette matière inspiratrice.
Suite à une visite chez un vigneron je découvre l’existence de leurs filtres à vin. Des filtres d’une dimensions de 40 x 40 et de 5 mm d’épaisseur fait de cellulose de papier sans acide de couleur blanche légèrement texturée.
C’est alors qu’à l’aide de ma plieuse, d’une poussée de 50 tonnes de pression je commence à expérimenter les possibi lités de l’impression de mes trésors sur papier.
J’ai fait plusieurs tentatives qui m’ont d’abord permis de maîtriser les proccédés, et j’ai par la suite expérimenté les cou leurs car rien n’est fait telles des méthodes traditionnelles de l’imprimerie.
Chaque superposition doit être bien réfléchit car aucun retour en arrière n’est possible, le papier immortalise les strates, fige la matière et parfois des accidents magiques opèrent.
Ce procédé offre beaucoup de possibilités tout autant que la multitude de formes qui peut être trouvés dans mon atelier. ceux sont des partitions écrites avec des éléments simples mais qui ont pour moi une grande importance.
Julien Allègre
Empreinte petit territoire jaune-citron - 40 x 40 cm
Empreinte partition multicolore - 40 x 40 cm