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LE JOURNAL DU CAUE CONSEIL D’ARCHITECTURE, D’URBANISME ET D’ENVIRONNEMENT DE LA GIRONDE organisme partenaire du Conseil Général de la Gironde

JUIN 2012

N°14

éditorial BONIFIER, DENSIFIER, MAJORER …

C’est confirmé : la loi du 20 mars 2012 relative à la majoration de 30% des droits à construire vient de faire l’objet d’un dépôt au Sénat de deux nouvelles propositions de lois visant son abrogation. L’automaticité d’application d’un tel processus sur l’intégralité d’un territoire communal interroge. Même si des alternatives sont prévues par le législateur pour nous laisser une liberté de choix : la possibilité de ne mettre en œuvre cette bonification de constructibilité que sur certaines parties du territoire communal ou de simplement délibérer pour refuser d’appliquer ce dispositif et opter pour le dépassement des règles de constructibilité prévu par le code de l’urbanisme. Toutefois, la collectivité pourait décider de mettre fin à ce dispositif réversible à tout moment, après nouvelle consultation publique. Ne resterait cependant plus qu’à entreprendre, pour les communes volontaires, l’examen des incidences qu’engendrerait cette augmentation des droits au regard de leur niveau d’équipements publics et de leurs enjeux de développement urbain… Alors, quid de cette nouvelle loi ? Énième mesure en faveur de la densité urbaine ou abrogation pure et simple ? Nul doute qu’il s’agirait là d’une nouvelle occasion de bénéficier de l’appui des conseillers du CAUE. Rendez-vous est pris pour un arbitrage législatif annoncé en juillet ! Jacques FERGEAU président du CAUE de la Gironde

À LA RENCONTRE DES "MAISONS DE GIRONDINS" Cet été, le CAUE de la Gironde poursuit sa mission de sensibilisation en faveur du grand public avec "maisons de girondins : les habitants racontent". Inaugurée le 14 juin au Conseil Général, et déjà passée par Soulac, Arès et Saint-Émilion, cette exposition itinérante est présente sur tout le territoire girondin :

Saint-Ciers-sur-Gironde (jusqu’au 6 juillet), SaintMacaire (29 juin-20 juillet), Saint-Symphorien (29 juin-13 juillet), Pessac (1er juillet-2 septembre), Bazas (13-27 juillet), Bordeaux (13-27 juillet), La Teste-de-Buch (20 juillet-2 août), Eysines (27 juillet-10 août), Bouliac (3-17 août), Guîtres (10-24 août), Bourg-sur-Gironde (17-31 août), Captieux (24 août-7 septembre), Gujan-Mestras

(31 août-14 septembre), Ste-Foy-la-Grande (31 août-14 septembre), Branne (7-21 septembre), Cussac-Fort-Médoc (7-21 septembre), Libourne (7-21 septembre), Lège-Cap Ferret (15-28 septembre), Castillon-la-Bataille (21 septembre-2 octobre), Salles (21-28 septembre), Biganos (21 septembre-5 octobre), Saint-Jean-d’Illac (14 septembre-5 octobre). Dans le prolongement des livres "Maisons de Gironde" (coédités avec LE FESTIN), l’exposition donne la parole aux habitants qui évoquent chacun leur manière de vivre dans les 13 types de maisons présentés. Autant des pistes de réflexions pour valoriser et promouvoir la qualité du cadre de vie.

ACTUALITÉS...................................................... Exposition : "Paysages de Gironde, de Léo Drouyn à aujourd’hui" Jusqu’au 16 septembre à Cadillac À l’initiative "des Amis de Léo Drouyn", le CAUE a contribué à la création de cette exposition présentant des sites girondins au travers d’une mise en perspective d’oeuvres de l’artiste et de photographies actuelles. Vernissage le 7 juillet à 12h au château de Cadillac. Journées Européennes du Patrimoine - 15 septembre à Lège-Cap-Ferrret Pour l’occasion, le CAUE vous invite sur la route des maisons de Lège-Cap-Ferret. Au cours d’une balade, venez découvrir ces maisons aux architectures typiques et multiples. En somme, "un patrimoine pas si caché !". RDV aux "Maisons Le Corbusier" à 14h30 (33 avenue du Médoc, Lège-Cap-Ferret). Informations / Renseignements : nicolaschabrier@cauegironde.com / 05 56 97 81 89 Comment porter un projet d’urbanisme en milieu rural - 29 novembre Entre cas pratiques et aspects théoriques, la dernière JOURNÉE DU CAUE sera consacrée à la méthodologie de projet. Comment faire émerger, élaborer et réaliser durablement une opération d’urbanisme de qualité, en particulier dans les petites et moyennes communes. Tout l’enjeu reste donc d’identifier les leviers d’actions et les procédures à mobiliser. Informations / Renseignements : isabelleandrieux@cauegironde.com


témoignage David MIET Chef de l’unité Innovation, Conception, Stratégie urbaine CETE Ile-de-France Ce qui m’anime : "rendre les processus de fabrication de la ville plus démocratiques". En 2009, David MIET a monté le projet de recherche BIMBY* qu’il pilote avec Benoit Le Foll (du CETE Normandie-Centre). Le projet développe l’idée d’une nouvelle filière de production de logements : la division de terrains déjà bâtis dans l’optique de construire une nouvelle maison individuelle, dans le cadre des possibilités définies par le PLU. Il existe aujourd’hui 19 millions de maisons individuelles en France. On en construit environ 160 000 chaque année. Si un terrain sur 100 était divisé chaque année pour produire une parcelle à bâtir supplémentaire, il deviendrait possible d’assurer une production équivalente à l’ensemble de la production annuelle de maisons individuelles sans engendrer aucun étalement urbain. Le potentiel foncier issu de la division parcellaire a de sérieux atouts à avancer : - les terrains à bâtir libérés sont situés dans la ville périurbaine déjà équipée et desservie, - le foncier créé par division, de dimension modeste, génère des droits à construire limités qui produisent de petites maisons individuelles, en respect des volumétries bâties environnantes, - la densification de ces quartiers pavillonnaires se fera au rythme lent d’1 à 5% par an, sans risque d’aboutir à des "densités de rupture", et facilite complètement les questions d’acceptabilité de la densification, - pas d’obligation de libéralisation à outrance des PLU pour augmenter les possibilités de division et de construction. L’objet du projet BIMBY est de produire les éléments de méthode et de connaissance permettant aux professionnels et aux élus de faire de ce processus un véritable outil stratégique de développement ciblé, permettant de créer, de renouveler et de renforcer des armatures urbaines et paysagères au service d’un projet politique.

NOTA BENE................

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Retrouvez l’intégralité du dossier participant de la journée densité / site web

AU-DELÀ DU TABOU, QUELLE(S) DENSITÉ(S) ACCEPTABLE(S) ? Comment décliner des densités urbaines adaptées à différents contextes et échelles d’intervention, sans présenter de modèles "d’urbanisme idéal" mais plutôt en essayant de tirer parti d’expériences réussies ? C’était tout l’enjeu des débats du 19 juin dernier auxquels ont participé plus de 115 personnes. Retour sur cette journée d’échanges...

COMMENT PARLE-T-ON DE DENSITÉ EN 2012 ? Formes, densités et extensions urbaines, un propos récurrent, non ? La loi Grenelle II, portant Engagement National pour l’Environnement, a remis dans l’actualité le débat sur la densité et sur la lutte contre l’étalement urbain. La prise de conscience des dysfonctionnements générés par l’étalement urbain est de plus en plus partagée mais le mot densité génère toujours autant de crispation. L’image de la densité renvoie systématiquement à celle de l’urbanisme des tours, des barres et des grands ensembles, souvent ressentis comme trop denses par les habitants. Pourtant, leur densité est toujours clairement inférieure à celle des tissus urbains des centres anciens. Au-delà des technocratiques ratios du nombre de logements à l’hectare qui ne parlent qu’aux professionnels, bien d’autres facteurs entrent en compte dans la perception de la densité d’un quartier de ville et de son "urbanité". Le contexte socioculturel, la mixité fonctionnelle, l’ambiance urbaine, la place accordée aux espaces publics et au végétal contribuent à rendre cette notion de densité urbaine "plus acceptable".

sur le plan règlementaire

Rarement l’actualité, le droit de l’urbanisme et les instruments de planification urbaine n’auront autant incité à faire dense. On assiste à une véritable "inversion de l’esprit des textes et des outils réglementaires" en passant d’un contrôle du dépassement de l’occupation des sols à une approche nouvelle qui impose désormais, dans les SCOT et dans les PLU, certaines formes de densité.

sur le plan économique

Le choix d’une implantation résulte d’un arbitrage contraint entre le niveau de revenus, le coût du foncier, le coût corollaire des transports,

les aspirations sociales et les modes de vie désirés. Ainsi, le contexte économique actuel renforce l’intérêt de partager l’enjeu de produire "une offre de logements juste et adaptée" aux pouvoirs d’achat des ménages et à leurs parcours résidentiels. Lorsque l’on démontre que très peu de ménages sont en capacité financière d’accéder à la propriété individuelle rêvée dans la CUB (une famille girondine type disposant d’un revenu mensuel de 3000 € trouve difficilement les ressources nécessaires pour y acquérir un logement neuf) et que près de 60% d’entre eux sont insolvables aux prix de vente moyens observés dans le département, le message de l’intensité urbaine passe plus facilement.

sur le plan de la construction en Gironde

Le discours sur la densité, largement connu, se heurte toujours aux aspirations individuelles en matière de logement et à l’idéal de construire "sa propre maison sur sa propre parcelle". Près de 4 français sur 5 souhaiteraient devenir propriétaires d’une maison individuelle calme, confortable et spacieuse.

COMMENT SE CONCRÉTISE CE MODE DE VIE (RÊVÉ) EN GIRONDE ? è 1 girondin sur 2 vit dans un cadre rural ou périurbain Sur 11 000 logements produits par an : è 40% sont des maisons individuelles, è 20% sont des logements individuels groupés, è 40% sont des appartements issus de logements collectifs. Seuls 2 logements sur 5 construits dans les 10 dernières années sont des maisons individuelles !


DENSITÉ ET URBANITÉ À L’ÉPREUVE DE LA PERCEPTION DES MÉNAGES "Ni maison individuelle, ni logement collectif" : décidons de ne pas donner de consigne de densité ! Pour autant, faire dense ne signifie pas fatalement de ne construire que de l’habitat collectif. Toutefois, il ne convient pas non plus de remettre en question la maison individuelle. C’est plutôt le mode de production de ce type d’habitat qui est désormais en jeu.

vers des formes d’habitats denses individualisées

Entre rêve pavillonnaire et rejet du logement collectif, une alternative acceptable en terme de mode d’habiter existe : elle se doit d’être en phase avec les capacités financières des habitants, leurs désirs d’autonomie et de confort individuel. Un travail soigné sur les prolongements extérieurs des logements (terrasses, loggias, patios, cours, jardins individuels ou partagés, accès personnalisés, stationnements mutualisés) permet de protéger l’intimité des vis-à-vis, mais aussi de favoriser les échanges et de rendre admissible la proximité du voisinage. De même, le traitement des interfaces entre espaces publics et privatifs contribue à atténuer l’impression de densité et de renforcer l’urbanité de ces lieux de vie. Ces formes renouvelées réinterprètent les caractéristiques de la maison individuelle et offrent un panel de formes urbaines de qualités résidentielles éprouvées : habitat intermédiaire, logements individuels groupés, maisons

jumelées, accolées, mitoyennes, maisons de ville, en bande, en lotissement dense, villas patios, maisons multifamiliales, logements superposés ou semi-superposés, petits immeubles-villas... HABITAT INDIVIDUEL GROUPÉ Un français sur trois se déclare aujourd’hui "tout à fait" ou "plutôt" intéressé par ces formes de logements individuels groupés ! Encore faut-il que l’offre d’habitat mise sur le marché permette de faire ce choix et de donner aux familles girondines une alternative à l’éloignement périurbain et rural.

et à l’échelle de la parcelle individuelle ?

L’emprise des tissus pavillonnaires représente désormais l’essentiel de nos espaces bâtis et apparaît peu à peu comme une ressource foncière potentielle. Une nouvelle filière de production de logements individuels se développe pour optimiser les capacités foncières de ces espaces périurbains : le processus de division parcellaire (présenté à travers la démarche BIMBY*). Les premiers exercices d’observation du rythme de division enregistré sur les dernières années témoignent d’une réelle accélération de ce phénomène d’initiative purement privée. Cela ne manque pas d’interroger élus et professionnels de l’urbanisme en terme de conséquences prévisibles et de capacité de maîtrise ou, tout du moins, d’encadrement… Extrêmement révélateur des pratiques actuelles, ce mode de production de logement interpelle particulièrement le CAUE. Les modalités de sa mission de conseil architectural auprès des porteurs de projets privés en seront impactées.

* BIMBY : Build In My BackYard (construire dans mon "jardin")

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1- projet du champ du bourg à AUROS (15 logs/ha) : greffe villageoise 2 - hameau de Candau à PESSAC (68 logs/ha) : renouvellement urbain 3 - quartier de La Rivière à BLANQUEFORT (36 logs/ha) : extension périurbaine 4 - quartier Le Sandillan au TAILLAN-MÉDOC (19 logs/ha) : zone pavillonnaire 5 - hameau des Sablines à LANTON (49 logs/ha) : intensification urbaine

* BIMBY : Build In My BackYard (construire dans mon "jardin")

LE JOURNAL DU CAUE JUIN 2012 N°14

Chantal BULTEAU, adjointe déléguée à l’urbanisme et à l’habitat, Blanquefort

Une ville en quête d’urbanité et d’intensité urbaine "afin que chacun puisse y trouver place" Blanquefort inscrit son projet de ville dans l’ensemble des processus de planification urbaine de la CUB (PLU, PLH, PDU et appel à projets pour la création de 50 000 logements nouveaux…). Cela se traduit par une stratégie urbaine fondée sur plusieurs axes prioritaires : l’évolution raisonnée de notre population (19000 habitants en 2030 et 200 logements par an), des perspectives de développement et de renouvellement urbain liées à notre desserte prochaine par le tram-train (horizon 2013) et la place éminente de la nature et du paysage. Notre engagement de limiter l’étalement urbain pose aussi la question de la densité en terme de traitement des lisières en limite d’urbanisation existante. Mais plutôt que de nous arrêter au seul concept de densité, l’ambition que nous affichons avec Vincent FELTESSE, c’est "le vivre ensemble", les projets coopératifs et la culture de l’urbanité et des ambiances urbaines spécifiques de chacune de nos "7 familles de projets". Et c’est à ce titre que sont démonstratifs de densités réussies le projet de La Rivière de Chemetoff, un quartier de locatif social de qualité vécu à l’horizontal, et celui de Montigny-la Gravette, qui allie, en cœur de ville, densité urbaine, respect des traces d’histoire et de notre identité de "ville campagne". Aujourd’hui, la réalisation programmée de nos stations multimodales tramtrain, nous fait porter une acuité toute particulière sur le site d’Andrian, avec pour enjeu la gageure de densifier le secteur sans perturber l’équilibre des centralités urbaines de Blanquefort et notamment celle de son centre-ville. Dense programme !


infos pratiques

portrait POSITIONNER LE CAUE DANS SON RÔLE DE CHAÎNON MANQUANT ENTRE PUBLIC ET PRIVÉ, À L’INSTANT CLÉ DE L’ÉMERGENCE DES PROJETS

"Tisser des liens entre vous et nous" actions de partenariat d’ici la fin 2012 (sélection) A la suite de son Assemblée Générale qui s’est tenue le 5 juin dernier, le CAUE revient sur des actions soutenues par une forte dynamique de partenariat. Des activités en réseaux, des rapprochements, des conventions qui témoignent de la transversalité de notre mission de conseils auprès des acteurs influents du cadre de vie en Gironde :

Fabrice DEL AGUILA, architecte urbaniste En provenance de l’agence d’urbanisme de l’aire toulonnaise où il était en charge de projets urbains et de l’appui aux communes, Fabrice DEL AGUILA vient de rejoindre l’équipe du CAUE de la Gironde. Ancien du réseau, son parcours professionnel l’avait déjà amené à collaborer avec quelques CAUE… en Haute-Garonne, en Corrèze, dans le Cantal et dans le Tarn.

avec le Conseil Général de la Gironde - en architecture : poursuite des participations aux jurys de concours, Conventions d’Aménagement de Bourg et d’Ecole. Membre de la commission technique des "Fleurons du patrimoine". -en urbanisme : contribution aux "commission urbanisme durable" et "comité technique INTERSCOT". -en envionnement et paysage : membre du comité départemental et groupe de travail Agenda 21, participation à des comités de pilotages et comités techniques ("territoires agricoles à enjeux prioritaires", "dispositif paysage"...). avec le Comité Départemental du Tourisme : participation au jury villes et villages fleuris.

Sa nouvelle feuille de route s’inscrit dans le cadre du renforcement du pôle urbanisme du CAUE dans son rôle de conseil des territoires girondins, aujourd’hui soumis aux nouvelles exigences du développement durable. Fabrice DEL AGUILA est spécialisé dans l’assistance et la sensibilisation des donneurs d’ordre publics qui s’orientent vers des démarches d’urbanisme réglementaire ou vers des stratégies pré-opérationnelles de projet. « Mon poste actuel, explique-t-il, me donne chaque jour l’occasion d’apprécier qu’en tant qu’architecte urbaniste au CAUE il est fondamental de développer une expertise centrée autour de la capacité à :

• convaincre les maîtres d’ouvrages en suscitant leur désir de qualité et d’exigence, • intervenir au plus près de la décision politique, • apprécier chaque contexte d’intervention d’un point de vue urbain et humain pour ne jamais dissocier le "comment aménager" du "comment vivre", • motiver les justes décisions en matière de performances environnementales, avec l’évidence qui place désormais toute démarche d’aménagement sous le signe de l’urbanisme durable du 21ème siècle, • pour finalement jouer un double rôle de "facilitateur de projet" et de "préparateur de commande". » Sensibiliser, initier, aider à formuler, guider les porteurs de projets dans l’expression de leur programme, réfléchir ensemble et en amont, parfois en traçant les 2 ou 3 premiers traits, toujours en essayant d’apporter de la cohérence et de la mesure dans les initiatives… Du pain béni pour que d’autres professionnels puissent ensuite agir !

avec A&CP (le 308) : mise en place d’un échange régulier sur les formations et les appels d’offre et jurys de concours

RETOUR SUR .................................................................

avec l’ADEME : contribution au cycle "urbanisme durable en Aquitaine", poursuite des démarches "AEU".

AUTOUR DE MON ÉCOLE, IL Y A ...

Avec l’A’URBA, contribution à la veille qualité opérations logements. avec le Conseil Régional d’Aquitaine et la DREAL : participation au Schéma Régional de Cohérence Ecologique.

10 mai : "autour de mon école, il y a..." : les écoles de Cenon, Castillon-la-Bataille et Hourtin se retrouvent au Centre Départemental de Documentation Pédagogique (CDDP) de la Gironde.

avec l’ETAT - DRAC, le CROA, le CFAA, l’ENSAP et ARC EN REVE: participation au pôle formation aquitain avec la Communauté Urbaine de Bordeaux : participation au comité pilotage "55 0000 hectares pour la nature". avec la DDTM : participation au suivi du "profil environnemental" de la Gironde. avec l’Inspection Académique et le CDDP : poursuite du projet "Autour de mon école, il y a...". avec le Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne : missions de conseil en urbanisme concerté CAUE-PNRLG, suivi des appel à projet dans le cadre PLU, accompagnement de l’observatoire photographique des paysages, organisation des "cafés bavards paysagers".

LE JOURNAL DU CAUE JUIN 2012 N°14

Pendant un an, les professeurs et intervenants du CAUE ont permis aux enfants d’observer et comprendre leur environnement direct. Cette journée de partage a mis en relief les différences

et singularités dénichées dans chaque ville. Sous forme d’exposés, de diaporamas, de Unes de journaux, les enfants ont appris à se situer dans l’espace… à voir plus loin !

FORUM ÉCO-ÉNERGIE ET ÉCO-CONSTRUCTIONS Les 30 et 31 mars derniers, le CAUE a pris part à ce forum organisé par la ville de Salles et proposait une animation "comment optimiser l’implantation de son bâtiment en intégrant les contraintes climatiques et environnementales". Six groupes de huit élèves de 5ème ont participé à l’animation et ont "construit" leur maison sur un terrain dense en ville, ou un plus vaste à la campagne. À l’aide de maquettes ludiques, ces jeunes ont pu se sensibiliser à l’importance de l’orientation des pièces de la maison par rapport au soleil, à la disposition de la maison par rapport à celles des voisins et à la compacité nécessaire pour ne pas dépenser trop en chauffage, ni perdre trop de jardin.

journal édité par le CONSEIL D’ARCHITECTURE, D’URBANISME ET D’ENVIRONNEMENT DE LA GIRONDE 140, avenue de la Marne 33700 Mérignac / tél 05 56 97 81 89 / fax 05 56 47 10 62 caue33@wanadoo.fr / www.cauegironde.com / directeur de publication : Élodie VOUILLON / rédacteur en chef : Nicolas CHABRIER / photos : Christine OTHARAN / crédit photos : CAUE de la Gironde


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